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LOSINFO
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EDITORIAL
EDITORIAL
E
17. Mai: Internationaler Tag
gegen Homophobie, Lesbophobie
und Transphobie
17 mai, journée internationale
contre l’homophobie, la
lesbophobie et la transphobie
Barbara Lanthemann — Homophobie, Lesbophobie
e
cht
und Transphobie sind Plagen, gegen die es nicht
leicht anzukämpfen ist.
Wie andere Diskriminierungen schleichen sich auch diese
ablehnenden Haltungen ins alltägliche Leben ein, verstecken
sich in kleinen Details, oder sie hängen sich ein Mäntelchen
aus gesundem Menschenverstand um, mit dem der Eindruck
erweckt wird, die anderen hätten Unrecht und würden sich
täuschen.
Homophobe oder transphobe Äusserungen funktionieren nach
dem Prinzip der Aussagen zur Gewalt gegenüber Frauen. Es
gibt immer noch Menschen, die denken, dass es die Opfer
selbst ein bisschen darauf angelegt hätten, dass die Schläge
ja wohl nicht ohne Grund kämen. Für uns Lesben, Schwule und
Transmenschen wäre es doch so viel besser, unser Schicksal
anzunehmen, aufzuhören, uns zu beklagen, und zu schweigen.
Die Reaktionen um uns herum sind oft voller Unverständnis.
«Ich bin nicht homophob, aber ...», ähnlich wie «Ich bin nicht rassistisch, aber die meisten Asylbewerber sind halt doch Dealer»
oder «Ich bin nicht sexistisch, aber Frauen sind nun mal besser
dazu fähig, Kinder aufzuziehen». «Ich bin nicht homophob, aber
ihr habt doch bereits die eingetragene Partnerschaft!»
Homophobie, das ist schlicht auch diese Art der anderen Behandlung, die sich nur auf die sexuelle Orientierung als Grund
stützt. Jene, die diese Zweiklassengesellschaft vertreten, sehen
in ihrer Haltung keine Homophobie; und ich bin versucht zu sagen, dass sie dies in in guten Treuen auch wirklich so meinen.
Wir müssen die Wichtigkeit der Gleichbehandlung aufzeigen.
Wir müssen unser Recht auf Nicht-Diskriminierung, unser
Recht auf Würde verteidigen.
Um den Absichten gewisser Konservativen in diesem Land entgegenzutreten, müssen wir das Recht auf die Zivilehe verlangen. Es gilt, zu betonen, dass es sich um eine zivile, nicht um
eine religiöse Institution handelt.
Und all jenen, die fürchten, dass sie etwas verlieren, wenn sie
ihre Rechte mit uns teilen, antworte ich mit einem meiner
Lieblingszitate: «Eine Kerze verliert nichts von ihrer Leuchtkraft, wenn man eine andere Kerze damit anzündet.»
Barbara Lanthemann — L’homophobie, la lesbophobie
B
et la transphobie ne sont pas des plaies contre lesquelles il est facile d’agir.
Tout comme d’autres discriminations, ces comportements de
rejet s’insinuent dans la vie au quotidien, se cachent dans les
petits détails, ou simplement, se couvrent du manteau du bons
sens en donnant l’impression à celles et ceux qui les défendent
que les autres ont tort, que les autres sont dans l’erreur, et non
pas l’inverse.
L’homophobie, la lesbophobie et la transphobie fonctionnent
un peu comme la violence à l’égard des femmes. Au fond,
certains pensent encore que les victimes l’ont peut-être un
peu cherché, que le coup n’est pas parti sans raison. Pour les
gays, les lesbiennes et les personnes trans, il serait tellement
préférable que nous acceptions notre sort, que nous arrêtions
de nous plaindre, que nous la fermions.
Les réactions autour de nous sont souvent empreintes d’incompréhension. Je ne suis pas homophobe, mais… un peu comme, «je
ne suis pas raciste, mais la plupart des requérants sont tout de
même des dealers» ou… «Je ne suis pas sexiste, mais, les femmes
sont plus aptes à élever les enfants que les hommes». «Je ne suis
pas homophobe, mais vous avez le partenariat enregistré!».
L’homophobie, c’est aussi et justement ce genre de traitement
différencié, avec pour seul motif, l’orientation sexuelle. Pour celles
et ceux qui défendent cette vision d’une société à deux vitesses,
ce n’est pas de l’homophobie, et j’ai envie de dire, peut-être qu’ils
sont de bonne foi. Mais nous, nous devons démontrer l’importance
d’une l’égalité de traitement. Nous devons défendre notre droit à
la non-discrimination, notre droit à la dignité, tout simplement.
Nous devons exiger, pour contrer la volonté de certains conservateurs de ce pays, le droit au mariage civil, en expliquant bien qu’il
s’agit d’une institution civile et non religieuse. Nous devons informer la population de l’importance de cette exigence, des enjeux de
nos revendications. Et je finirais par cette citation que j’aime particulièrement, pour celles et ceux qui ont la sensation qu’en partageant leur droits avec nous, ils y perdraient quelque chose: «Une
bougie ne perd pas de sa lumière en allumant d’autres bougies.»
Foto © ZVG
JOURNÉE
INTERNATIONALE
CONTRE L’HOMOPHOBIE
ET LA TRANSPHOBIE
SEITE | PAGE
2/2014
≥2
Sexuelle Gesundheit der Lesben:
Ein Randthema im Gesundheitswesen. Santé sexuelle des lesbiennes: un thème marginal dans
le système de santé. © felgtb.org
SEITE | PAGE
≥5
Marlise Küng, die neue Frau
im Vorstand der LOS. Marlise Küng,
la nouvelle femme du comité de
LOS. © ZVG
SEITE | PAGE
≥7
Erste nationale Konferenz der
LGBT-Organisationen. Première
conférence nationale des
organisations LGBT. © Maya Burkhalter
QUAND ON EST LESBIENNE,
ÊTRE SOI AU TRAVAIL
NE VA PAS FORCÉMENT DE SOI
SEITE | PAGE
≥ 15
Plakatkampagne gegen Homo- und
Transphobie in Genf. Campagne
d’affichage contre l’homophobie et
la transphobie à Genève.
© Magali Girardin und iStock; Gestaltung: Chatty Ecoffey
1
DIE GESUNDHEIT DER FRAUENLIEBENDEN FRAUEN —
LA SANTÉ DES FEMMES QUI AIMENT LES FEMMES
Umfrage Gesundheit: sexuelle und
reproduktive Gesundheit
Abgesehen von der aktuellen Diskussion über die Regenbogenfamilien bleibt die sexuelle und reproduktive
Gesundheit der Lesben eher ein Randthema, sogar für
Gesundheitsfachleute. Die zweite Folge unserer
Untersuchung über Frauen, die Frauen lieben, widmet sich
daher diesem Thema.
Enquête Santé: santé sexuelle et reproductive
en dehors des débats actuels autour des familles homoparentales, la santé sexuelle et reproductive des
femmes qui aiment les femmes reste un sujet peu connu,
y compris des professionnel-le-s de santé. Nous y consacrons donc le deuxième volet des résultats de l’enquête
sur la santé des femmes qui aiment les femmes.
91% des femmes qui ont répondu à l’enquête
ont eu au moins une partenaire féminine dans leur vie. Les
rapports sexuels entre femmes sont très rarement protégés.
7 répondantes sur 10 n’ont jamais de stratégie de réduction
des risques ou de protection vis-à-vis du VIH ou des autres
infections sexuellement transmissibles (IST) lors de leurs rapports avec des femmes. Elles ne sont qu’1 sur 10 à se protéger
souvent ou toujours. Parmi celles qui disent se protéger, les
moyens les plus souvent cités sont le test VIH, la fidélité ou
la confiance, éviter le contact avec le sang des règles, puis les
différentes méthodes de barrière: préservatif sur les sextoys,
digue dentaire ou cellophane et gants.
Parmi les 71% de femmes ayant eu des partenaires masculins,
30% ont dit qu’elles n’avaient jamais ou rarement utilisé le préservatif avec eux. 11% ont dit que certains de leurs partenaires
masculins avaient aussi des rapports avec des hommes. Parmi
celles-ci, un quart n’utilisent jamais ou rarement le préservatif
lors de rapports avec des hommes. Cela rejoint les résultats des
enquêtes Gaysurvey qui montrent que les hommes qui ont du
sexe avec des hommes utilisent assez rarement le préservatif
lors de rapports avec des femmes.
Sylvie Berrut —
91% der befragten Frauen hatten mindestens
eine weibliche Partnerin in ihrem Leben. Frauen schützen sich
beim Sex miteinander selten. 7 von 10 Frauen gaben an, nie
Schutzmassnahmen gegen HIV oder andere sexuell übertragbare Krankheiten (STI: sexually transmitted infections) bei
sexuellen Kontakten mit Frauen zu ergreifen. Nur 1 Frau von
10 schützt sich oft oder immer. Als Schutz nannten die Frauen
den HIV-Test, die Treue oder das Vertrauen, das Vermeiden
des Kontakts mit Menstruationsblut sowie verschiedene Barrieremethoden (Kondome für Sex Toys, Lecktuch, Haushaltsfolie und Handschuhe).
Von den 71% Frauen, die männliche Partner hatten, haben
knapp ein Drittel gesagt, dass sie nie oder selten ein Kondom
benutzt haben. 11% hatten einige männlichen Partner, die auch
mit Männern Sex hatten. Von diesen 11 % gaben ein Viertel an,
dass sie selten oder nie ein Kondom benutzen. Diese Angabe
stimmt mit den Gaysurvey-Umfragen überein, die aufzeigen,
dass Männer, die sexuelle Kontakte zu Männern haben, sehr
selten Kondome benutzen, wenn sie mit Frauen Sex haben.
Sylvie Berrut —
HIV und andere STI
Fast ein Drittel aller befragten Frauen haben mindestens
einen HIV-Test in ihrem Leben gemacht (16% in den letzten 12
Monaten), und eine Frau war HIV-positiv. Die Früherkennung
VIH et autres IST
Près de deux tiers des répondantes avaient fait au moins un
test VIH dans leur vie (16% dans les 12 derniers mois) et une
répondante était séropositive. Le dépistage des autres IST est
nettement plus rare puisque seul un tiers ont déjà fait d’autres
tests IST. Un peu plus d’une répondante sur cinq a eu une
mycose vaginale dans sa vie et 28% ont eu au moins une IST
«Achte auf deine Brüste: Für die Gesundheit der Brüste
lesbischer Frauen.» Broschüre über die Brustgesundheit
des australischen Vereins ACON (2006).
«Prends garde aux seins: pour des poitrines lesbiennes en bonne santé.» Brochure sur la santé des seins de
l’association australienne ACON (2006) © acon.org.au
2
Präventionsplakat gegen die Übertragung von STI unter Frauen der
belgischen Vereine Magenta-Sida’sos (2012).
Affiche de prévention sur les IST entre femmes des associations belges
Magenta-Sida’sos (2012). © lasantedeslesbiennes.be
der anderen STI ist deutlich seltener; nur ein Drittel der Befragten haben auch andere STI-Tests gemacht. Eine Frau von
5 hatte in ihrem Leben schon eine vaginale Pilzinfektion; 28%
hatten mindestens eine STI. Am häufigsten genannt wurden
die Chlamydien, gefolgt von Genitalwarzen und anderen Papillomaviren-Infektionen sowie Genitalherpes. Es sind auch
Fälle von Hepatitis A, B und C, Syphilis und Gonorrhoe gemeldet worden. Angesichts der niedrigen Früherkennungsrate ist
es möglich, dass die tatsächliche Anzahl der Infektionen viel
höher ist, insbesondere für STI, die wenige oder keine Symptome hervorrufen.
In der Schweiz wurden zwischen 2007 und 2011 20 Fälle von
Gonorrhoe und 15 Fälle von Syphilis gemeldet, die Frauen betreffen, die sich als Lesben oder Bisexuelle definieren. Dies entspricht einem Anteil von 2% bis 3% für Gonorrhoe resp. von 5%
bis 7% für Syphilis an der Gesamtzahl der beiden Krankheiten
bei Frauen1). Obwohl dieser Anteil eher bescheiden ist, sollte
er nicht vernachlässigt werden: Frauen, die Frauen lieben, sind
auch von STI betroffen.
Schwangerschaft und Kinderwunsch
17% der Umfrageteilnehmerinnen waren ein- oder mehrmals in ihrem Leben schwanger. Mehr als ein Drittel von ihnen haben mindestens eine Schwangerschaft abgebrochen.
36% der Befragten haben irgendwann in ihrem Leben die Pille
genommen; 6% haben eine Spirale getragen. 17% haben ein
oder mehrere Kinder. Bei zwei Dritteln dieser Frauen stammen
die Kinder aus einer früheren Lebensgemeinschaft mit einem
Mann. Von den restlichen 21 Befragten mit Kindern sind 7 ein
Co-Elternteil; 5 haben Kinder adoptiert; 5 haben Kinder durch
künstliche Befruchtung gezeugt. Bei 3 Frauen handelt es sich
um das Kind ihrer Lebensgefährtin, und 1 Frau hatte vor der
Geschlechtsumwandlung Kinder mit einer Frau.
Fast 40% der Frauen wünschen sich 1 Kind oder mehrere. Ein
Viertel verspürt keinen Kinderwunsch.
Brustkrebs: Thema muss weiter verfolgt werden
Einige internationale Studien lassen vermuten, dass die Lesben
aufgrund von Risikofaktoren (u.a. Alkoholkonsum, seltenere
oder spätere Mutterschaft), die in dieser Bevölkerungsgruppe
häufiger sind, sowie aufgrund einer eher späten Früherkennung stärker von Brustkrebs betroffen sein könnten. In unserer Umfrage haben 9% der Befragten gesagt, dass sie schon
eine Brustkrebsdiagnose hatten. Angesichts des relativ jungen
Alters der Umfrageteilnehmerinnen ist dies eine sehr hohe
Anzahl. Es ist unmöglich zu erfahren, ob diese Frauen wirklich
Brustkrebs hatten oder ob die Frage falsch verstanden wurde.
Auf jeden Fall lohnt es sich, dieses Thema in weiteren Umfragen zu vertiefen.
durant leur vie, les plus fréquemment citées étant les chlamydias, suivie par les condylomes et autres infections à papillomavirus et l’herpès génital. Des cas d’hépatites A, B et C, de
gonorrhée et de syphilis ont aussi été annoncés. Vu le faible
taux de dépistage, il est probable que le nombre d’infections
soit en réalité plus élevé, en particulier pour les IST provoquant
peu ou pas de symptômes.
Au niveau suisse, entre 2007 et 2011, 20 cas confirmés de
gonorrhée et 15 cas de syphilis concernaient des femmes se
définissant comme lesbienne ou bisexuelles, ce qui correspond
respectivement à 2 à 3% et 5 à 7% du nombre total de cas chez
les femmes1). Ces chiffres, bien que modestes, représentent
en fait une proportion non-négligeable. On estime en effet
qu’environ 1 à 4% des femmes s’identifient comme lesbiennes
ou bisexuelles. Les femmes qui aiment les femmes sont donc
autant concernées par les IST que les femmes hétérosexuelles.
Grossesses et désir d’enfant(s)
17% des répondantes ont été enceintes une ou plusieurs fois
dans leur vie. Parmi elles, plus du tiers a eu au moins une interruption de grossesse. 36% des répondantes ont pris la pilule à
un moment ou l’autre de leur vie et 6% ont porté un stérilet.
3
«Liebe sie. Liebe dich. Mach einen Abstrich.»
Kanadische Kampagne, um Abstriche bei Lesben und anderen frauenliebenden Frauen zu fördern. (2010).
«Aime-la. Aime-toi. Va faire un frottis.»
Campagne canadienne de promotion du frottis chez les lesbiennes et autres
FSF (2010). © check-it-out.ca
Design: thepublicstudio.ca. Photography: Jennifer Rowsom
.
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Lo urself.
Love yo Pap.
Get a
This is a project of the Queer Women’s Health Initiative, a partnership between:
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check-it-out.ca
Gynäkologische Kontrolluntersuchungen
Im Allgemeinen wird eine jährliche gynäkologische Kontrolluntersuchung empfohlen. Wer in einer stabilen monogamen
Beziehung lebt und keine Beschwerden hat, kann diese Kontrollen eventuell weniger häufig durchführen lassen. Ein
Abstrich sollte jedoch mindestens alle drei Jahre gemacht
werden.
22% der Befragten haben keine Frauenärztin/keinen Frauenarzt. Nur 44% hatten in den letzten 12 Monaten eine gynäkologische Untersuchung; bei 65% fand diese in den letzten
drei Jahren statt. Der/die FrauenärztIn war bei 71% der Frauen
über die sexuelle Orientierung der Patientinnen informiert;
in 9 von 10 Fällen war dies jedoch der Fall, weil die Patientinnen sich entschlossen hatten, darüber zu sprechen. Das Gleiche gilt auch für den Hausarzt/die Hausärztin, die nur in 51%
der Fälle die sexuelle Orientierung ihrer Patientinnen kennen.
Es bleibt also noch viel zu tun, um einerseits die Lesben zu
motivieren, zur Frauenärztin/zum Frauenarzt zu gehen, und
um andererseits FrauenärztInnen und HausärztInnen dazu zu
ermutigen, mit ihren Patientinnen über die sexuelle Orientierung zu sprechen.
In der nächsten Folge wenden wir uns der psychischen
Gesundheit sowie dem Tabak-, Alkohol- und Drogenkonsum zu.
1)
unveröffentlichte Zahlen des BAG
17% ont un ou plusieurs enfants. Dans deux tiers des cas, ces
enfants sont issus d’une précédente union avec un homme.
Parmi les 21 autres répondantes ayant des enfants, 7 ont dit
qu’il s’agissait d’un projet de coparentalité, 5 d’une adoption, 5
d’une procréation médicalement assistée, 3 ont dit qu’il s’agissait des enfants de leur compagne et 1 a eu des enfants avec
une femme avant une transition de genre. Près de 40% des
répondantes souhaiteraient avoir un ou des enfants. Un quart
n’en souhaite pas.
Cancer du sein: affaire à suivre…
Bien que la question ne soit pas encore tranchée, certaines
études internationales laissent penser que les lesbiennes
pourraient être d’avantage touchées par le cancer du sein à
cause de facteurs de risque plus fréquents dans cette population (consommation d’alcool, maternité plus rare ou plus
tardive,…) et d’un dépistage potentiellement plus tardif. Dans
notre enquête, 9% des répondantes ont dit avoir déjà reçu un
diagnostic de cancer du sein. C’est un chiffre énorme vu l’âge
relativement jeune des répondantes. Il est impossible de savoir
si ces femmes ont réellement eu un cancer du sein ou si cette
question a été mal comprise. En tous les cas, cette thématique
mériterait d’être approfondie dans d’autres enquêtes.
Contrôles gynécologique
On conseille généralement d’effectuer un contrôle gynécologique chaque année. En cas de relation monogame stable
et en l’absence de problème, ces contrôles peuvent éventuellement être espacés, mais un frottis devrait être effectué au
moins tous les trois ans. 22% des répondantes n’avaient pas de
gynécologue habituel. Elles n’étaient que 44% à avoir effectué
un contrôle gynécologique dans les 12 derniers mois et 65%
dans les trois dernières années. Le ou la gynécologue était au
courant de l’orientation sexuelle dans 71% des cas, mais 9 fois
sur 10 c’est parce que la femme elle-même a pris l’initiative
d’en parler. C’est aussi le cas pour les médecins de famille qui
ne sont que 51% à connaître l’orientation sexuelle de leur
patiente. On voit qu’il reste donc beaucoup à faire pour motiver les lesbiennes à aller chez le gynéco et pour encourager les
gynécologues et médecins de famille à aborder la question de
l’orientation sexuelle avec leur patientes.
La prochaine fois nous aborderons le thème de la santé psychique et des consommations de tabac, d’alcool et de drogues.
1)
4
Chiffres de l’OFSP non publiés
INTERVIEW
Marlise Küng ist seit April neu im Vorstand der
LOS. Die LOSINFO sprach mit der ehemaligen
Leiterin der Professur für Entwicklungspsychologie und Pädagogik des Kindesalters an der
er
Pädagogischen Fachhochschule Nordwestschweiz
weiz
(PH FHNW) über sie, ihre Arbeit und ihr Engagement für
die LOS.
Depuis avril Marlise Küng fait partie du
comité d’administration de LOS. LOSINFO a
interviewé cette ancienne directrice de l’Unité
du Développement de l’enfant et de la Pédagogie de la Haute école pédagogique de Suisse du
Nord-Ouest (PH FHNW). Marlise nous a parlé de sa vie, de
son travail et de son engagement pour LOS.
Nenn bitte ein paar Adjektive, um dich zu beschreiben.
Ich bin verbindlich, sozial, sensibel und kritisch.
Comment te décrirais-tu?
Je suis sociable, sensible, critique et on peut compter sur
moi.
Was ist dir im Leben wichtig?
Sehr wichtig ist mir, mit anderen Menschen in Beziehung
zu sein.
Dann bemühe ich mich darum, meinen ökologischen Fussabdruck relativ vernünftig zu gestalten. Ich habe nur ein
Velo, ich habe ein GA und im Haus, in dem ich wohne, wird
mit Erdwärme geheizt. Beim Fliegen bin ich nicht ganz
konsequent.
Wichtig sind mir auch der Selbst- und der Weltbezug: Ich
will diese beiden Perspektiven je nach Situation unterschiedlich gewichten. Dabei geht es mir auch darum, die
Verführungen, die mit dem Selbst- und dem Weltbezug
verbunden sind, wahrzunehmen und gegeneinander abzuwägen.
Was verstehst du unter «Verführungen»?
Konsumieren kann verführerisch sein; nur Standpunkte
vertreten, die mir Sympathien einbringen, kann ebenfalls
verführerisch sein.
Welche Hobbys hast du?
Ich lese gern, ich bin gerne in der Natur unterwegs – auf
Wanderungen oder mit dem Velo. Ich mag die Auseinandersetzung mit den schönen Künsten, ich gehe gerne ins Kino.
Und die Arbeit im LOS-Vorstand gehört nun gewissermassen auch zu meinen Hobbys.
Hast du dich bereits früher für die Anliegen von frauenliebenden Frauen eingesetzt?
Ich war lange Zeit Vertreterin des Personals der PH FHNW
in der Gewerkschaft VPOD. Dort habe ich Anliegen wie Lohngleichheit oder transparente Einstufungskriterien vertreten;
dies natürlich aus Frauensicht.
Mit der Fachgruppe SLEP gab es mehrmals eine Zusammenarbeit: Ich referierte aus entwicklungspsychologischer Sicht
über aktuelle Studien: Eine Thematik bezog sich darauf,
wie suizidgefährdet Jugendliche mit einer homosexuellen
Qu’est-ce qui compte pour toi dans la vie?
Les relations avec les autres sont très importantes pour moi.
Et puis j’essaie de faire en sorte que mon empreinte écologique soit relativement raisonnable: J’ai un vélo et un abonnement général et la maison que j’habite est chauffée par
géothermie. Il ne m’est pas possible d’être aussi cohérente
par rapport à mes déplacements en avion.
Pour moi, il est important de garder un équilibre entre ma
vie quotidienne et ses répercussions sur la planète. Selon la
situation je réévalue leur importance différemment. Je veux
reconnaître et pouvoir dissocier mes propres tentations de
celles qui viennent du monde.
Qu’est-ce que tu entends par «tentations»?
La consommation peut être une tentation. Ou de m’engager
seulement pour des points de vue qui m’apportent de la
sympathie, cela aussi peut être tentant.
Quels sont tes loisirs?
J’aime lire, j’aime me promener dans la nature, faire des
randonnées ou du vélo. J’aime les Beaux-Arts et le cinéma.
Et d’une certaine façon, mon travail au Comité de LOS fait
également partie de mes loisirs.
Est-ce que tu t’es déjà engagée pour les lesbiennes par le
passé?
Pendant longtemps j’étais la déléguée du personnel de la
Haute Ecole FHNW au syndicat SSP. Je m’y suis engagée
pour l’égalité des salaires et pour la transparence des des
critères d’avancement; ceci bien sûr du point de vue de la
femme.
Plusieurs fois j’ai travaillé avec le groupe spécialisé SLEP.
J’ai tenu des conférences sur des études récentes de psychologie du développement de l’enfant. Par exemple, j’ai parlé
des risques de suicide chez les adolescent/es homosexuel/
es ou des réactions des enseignants aux enfants ou
adolescent/es homosexuel/les. Ou encore comment les
enfants dans les familles arc-en-ciel vivent leur particularité.
J’aimerais que cette question soit étudiée de manière plus
spécifique. Ces enfants vont aussi bien ou mal que les
enfants des familles traditionnelles. Pour le bien-être d’un
enfant, le climat éducatif est primordial. Si ce climat est
favorable, les enfants grandissent dans de bonnes conditions. De plus, j’ai dirigé un atelier pour les enseignants
sur les questions de genre.
5
Orientierung sind. Ein anderes Thema war die Frage, was
Lehrpersonen in Bezug auf Kinder und Jugendliche mit einer
homosexuellen Orientierung wahrnehmen. Und schliesslich
die Frage, wie es Kindern und Jugendlichen in Regenbogenfamilien geht.
Ich würde mir wünschen, dass diese Frage aufgrund einer
bedeutenden deutschen Studie differenzierter betrachtet
wird. Diesen Kindern geht es genauso gut oder schlecht wie
in anderen Familien. Für das Wohlergehen eines Kindes ist
nämlich das erzieherische Klima entscheidend. Ist dieses
Klima gut, haben die Kinder auch gute Bedingungen zum
Aufwachsen.
Zudem habe ich für SLEP einen Workshop zur Genderthematik mit einem Kollegium von LehrerInnen durchgeführt.
Es ist also nicht so, dass ich erst mit der Pensionierung über
ein Engagement nachgedacht habe. Ich habe die Arbeit der
LOS verfolgt; ich finde ihre politische Ausrichtung sehr gut
und wichtig.
Wie hast du in deiner Arbeit an der PH FHNW den Aspekt
der sexuellen Orientierung – besonders der Homosexualität – eingebracht?
Ich habe mich stark dafür eingesetzt, dass in der Vorlesung
über sexuelle Entwicklung und sexuelle Identität ein Teil der
Vorlesung und auch der Proseminare der Frage gewidmet
ist: Was passiert mit den 5% bis 10% der Mädchen und
Buben, die wahrnehmen, dass sie lesbisch oder schwul sind?
Es ist wichtig, dass die Ausbildung von Lehrpersonen einen
Beitrag dazu leistet, die Entwicklung dieser Mädchen und
Knaben zu verstehen.
Wir haben den empirischen Ansatz gewählt, um den Studentinnen und Studenten die Wichtigkeit des Themas zu
vermitteln: Anhand von Studien haben wir zum Beispiel aufgezeigt, wie wesentlich das Klassenklima für die Entwicklung der Kinder ist. Erfahren Heranwachsende bspw. wegen
ihrer sexuellen Orientierung keine Unterstützung von der
Lehrerin oder vom Lehrer – vor allem bei Ausgrenzungen
durch Gleichaltrige –, kann sich dies negativ auswirken.
Welche Schwerpunkte setzt du in deiner Arbeit als Vorstandsfrau der LOS?
Zu Beginn habe ich noch den kritischen Blick von aussen
auf den Vorstand und auf die LOS. Diesen Blick möchte ich
konstruktiv einbringen.
Ich will auch einen Beitrag dazu leisten, all die unterschiedlichen Lebenskonzepte und Ansprüche, die frauenliebende
Frauen haben, in der Arbeit der LOS zu bündeln versuchen.
Dies ist eine anspruchsvolle Aufgabe, denn trotz der
Gemeinsamkeit, dass wir Frauen lieben, sind die Unterschiede je nach Alter oder Lebenssituation sehr gross.
Und als Frau, die von ihrem Beruf her gewohnt ist, sich auch
mit Theorien und deren Auswirkungen auf die Praxis zu
beschäftigen, möchte ich das Fundament der LOS stärken.
Denn ohne Fundament besteht die Gefahr, sich zu verzetteln und beliebig zu werden. Eine gute Diskussionsbasis
dafür könnten die Arbeiten der amerikanischen Philosophin
Judith Butler sein.
Enfin, je ne me suis pas seulement posée des questions sur
mon engagement au moment de ma retraite. J’ai toujours
suivi le travail de LOS et je trouve sa position politique très
juste et importante.
Comment as-tu introduit l’aspect de l’orientation sexuelle
et plus particulièrement l’homosexualité dans ton travail à
la HE FHNW?
Je me suis énormément engagée pour que la question
suivante soit intégrée aux cours sur le développement et
l’identité sexuels: qu’est-ce qui se passe avec les 5% à 10%
des filles et des garçons qui réalisent qu’elles ou ils sont
lesbiennes ou gays? Il est important que la formation
des enseignant/es leur permette de bien comprendre le
développement de ces jeunes filles et garçons.
Nous avons choisi une approche empirique pour communiquer aux étudiant/es l’importance de ce sujet. Ainsi nous
avons montré à l’aide d’études que le climat de classe est
capital pour l’épanouissement de l’enfant. Si des adolescent/
es ne se sentent pas soutenu/es par l’enseignant/e, surtout
en cas d’exclusion de leurs camarades, cela peut avoir des
répercussions graves.
Quels sont tes priorités dans ton travail au Comité de LOS?
En tant que nouvelle membre, j’ai encore un regard critique
sur le comité et sur LOS. J’aimerais m’impliquer de façon
constructive grâce à ce point de vue extérieur.
Et puis je veux m’engager pour le regroupement des différents projets de vie et d’attentes des lesbiennes dans le travail de LOS. Ceci est une tâche difficile, car malgré notre
orientation sexuelle commune, de grandes différences dues
à nos âges ou nos situations nous séparent.
Par ma profession, je suis habituée à me préoccuper des
théories et de leurs effets sur la pratique et je voudrais
renforcer les fondements de LOS. Car sans principes fondateurs on risque de se perdre et de devenir quelconque.
Les écrits de la philosophe américaine Judith Butler pourraient nous donner une base riche d’échanges et de discussions.
Propos recueillis par Dominique Graf.
Das Interview führte Dominique Graf.
Foto: ZVG
6
POLITIK — POLITIQUE
LGBT-Organisationen treffen sich auf
nationaler Ebene
Les organisations LGBT se rencontrent au
niveau national
Barbara Lanthemann — Am 5. April trafen sich 25 Schweizer LGBT-
Barbara Lanthemann —
Organisationen in Ostermundigen (BE) zu einer ersten nationalen Konferenz.
Diskutiert wurde u.a. über das Recht auf Ehe für alle sowie über
die Strategien für die Zukunft.
Die Dachorganisationen LOS und Pink Cross organisieren
seit ungefähr zehn Jahren regionale Treffen der Vereine in
der Westschweiz. In der Deutschschweiz kam der Impuls für
solche Treffen von den regionalen Vereinen selbst. Diese
Zusammenkünfte dienen vor allem dem Informationsaustausch und der Vernetzung.
Die Idee einer nationalen Konferenz wurde Ende 2013 von LOS
und Pink Cross angegangen – in der Absicht, die Kräfte zu bündeln, um die politischen Absichten der konservativen Kreise
zu bekämpfen.
Kampagne «Zivilehe für alle»
Sorge bereitet uns aktuell die CVP-Initiative «Für Ehe und
Familie – gegen die Heiratsstrafe», denn sie will durch die Hintertür folgenden Satz in die Verfassung aufnehmen: «Die Ehe
ist die auf Dauer angelegte und gesetzlich geregelte Lebensgemeinschaft von Mann und Frau». Bei einer Annahme der
Initiative würde sich die Idee einer Zivilehe, die auch Lesben
Le 5 avril 2014, 25 organisations venues
de toute la Suisse se sont réunies à Ostermundigen pour une
première conférence nationale des associations LGBT.
Il s’agissait, entre autre, de discuter du thème «droit au
mariage», ainsi que des diverses attentes et stratégies à mettre
en place dans l’avenir.
Les organisations nationales LOS et Pink Cross organisent
des rencontres inter associatives depuis une dizaine d’années
en Suisse romande. En Suisse alémanique, l’impulsion a
été donnée par des associations régionales. La journée est
essentiellement consacrée au partage d’informations, au
réseautage, et à diverses informations émanant soit du sérail
politique, soit du milieu de la santé, ou encore d’autres intervenants extérieurs à la communauté.
L’idée de mettre en place une conférence nationale regroupant
les associations des deux côtés de la Sarine semblait devenir
une évidence, tant les forces ont besoin de se regrouper pour
combattre les intentions politiques de milieux conservateurs.
LOS et PINK CROSS se sont attelés à la tâche dès la fin de
l’année 2013 et ont ainsi organisé la première rencontre de ce
type au niveau national.
La grande inquiétude provient aujourd’hui de l’initiative du
PDC Suisse, intitulée «Pour le couple et la famille – non à la
pénalisation du mariage» qui, un peu en sourdine, souhaite
inscrire dans la constitution la phrase suivante «le mariage est
l’union durable et réglementée par la loi d’un homme et d’une
femme». Si cette initiative devait être acceptée par le peuple,
l’idée d’une union civile ouverte aussi aux lesbiennes et aux
gays s’éloignerait à grande vitesse, et nous nous retrouverions
au stade de la Croatie qui vient d’adopter le même texte dans
sa constitution.
Les associations présentes début avril ont décidé de soutenir
avec force une campagne en faveur du droit au mariage civil
pour toutes et tous. La formulation des revendications prend
ici toute son importance, tant il est évident que ce thème
soulèvera de nombreuses questions, de nombreuses inquiétudes aussi, du côté de la population. Le mariage civil est un
droit qui doit aujourd’hui s’étendre aux lesbiennes et aux gays,
libres à elles et à eux ensuite de se marier ou non devant les
autorités civiles. Les arguments en faveur du droit au mariage
civils sont clairs, ils ne concernent pas le domaine religieux. Il
appartient aux différents cultes de se prononcer sur l’ouverture du mariage religieux aux couples de même sexe, certains
ont déjà franchi ce pas, d’autres ne le franchiront peut-être
jamais. Là n’est pas notre combat!
Les exposés de grande qualité programmés durant la matinée,
ont été présentés par M. Laurent Seydoux, vice-président des
verts libéraux suisses, puis par Nadja Herz, avocate et membre
de LOS. Les débats qui ont suivi ces présentations démontrèrent la vitalité de l’assemblée présente. Des intervenants
An der Tagung wurde eine Kampagne zugunsten der Zivilehe für alle
lanciert. Die Vorstandsfrau Regin Moser erläutert die Position der LOS dazu.
Lors de cette journée, la campagne pour le droit au mariage civil a été
lancée. La co-présidente de LOS Regin Moser en explique les raisons.
© Maya Burkhalter
7
und Schwulen offensteht, zerschlagen. Wir wären dann in der
Gesellschaft von Ländern wie Kroatien, wo derselbe Satz in die
Verfassung Eingang gefunden hat.
An der Konferenz wurde eine Kampagne für das Recht auf eine
Zivilehe für alle beschlossen. Der Wortlaut der Formulierungen
dieser Kampagne ist besonders wichtig, da das Thema in der
Öffentlichkeit Fragen aufwerfen und Ängste hervorrufen wird.
Es sollte heute jedoch selbstverständlich sein, dass Lesben und
Schwule frei und selbst darüber entscheiden können, ob sie
eine Zivilehe eingehen wollen oder nicht. Die Argumente für
das Recht auf die Zivilehe liegen auf der Hand; sie betreffen
aber nicht die kirchliche Trauung. Über deren Öffnung für alle
heiratswilligen Menschen müssen die verschiedene Kirchen
entscheiden; das ist nicht unser Kampf.
Lebhafte Debatte über den Weg zur Gleichheit
An der Konferenz wurden Referate gehalten, die von Laurent Seydoux, dem Vizepräsidenten der Grünliberalen, und
von Nadja Herz, Rechtsanwältin und LOS-Mitfrau, präsentiert
wurden. Die Debatte, die den Ausführungen der RednerInnen
folgte, war lebhaft; sie hat einen fruchtbaren und respektvollen Dialog in Gang gesetzt. Die nationalen Organisationen
erhielten die Gelegenheit, ihre Position darzulegen. LOS, Pink
Cross, TGNS, Regenbogenfamilien, LGBT Youth und fels haben
alle zum Gelingen dieses Anlasses beigetragen.
Es gilt nun, gemeinsam diese Etappe auf dem Weg zur Gleichheit anzugehen. Wir werden dafür Gelassenheit, Zähigkeit und
Überzeugungswille brauchen, denn die Bevölkerung ist in letzter Zeit wieder sehr ängstlich und ausgrenzend geworden.
Chancengleichheit für LGBT-Personen
im Gesundheitsbereich
SP-Nationalrat Stéphane Rossini hat im Dezember 2013 eine parlamentarische Interpellation eingereicht,
die sich auf die Gesundheitsstudie von PREOS (Westschweizer Organisation für die Prävention von Homophobie unter
Jugendlichen) stützt. Der Bundesrat wurde aufgefordert, seine
Stellungnahme zu den Schlussfolgerungen der Studie bekannt
zu geben sowie die Massnahmen darzulegen, die er zugunsten
der Gesundheit von LGBT-Personen in der Prävention, in den
nationalen Gesundheitsprogrammen, in der Ausbildung der
Gesundheitsfachleute, in Umfragen (Erhebung von Daten zur
LGBT-Gesundheit) und beim Zugang zur medizinischen Versorgung ergreifen will.
In seiner Antwort auf die Interpellation anerkennt der Bundesrat, dass die Schlussfolgerungen der Gesundheitsstudie zutreffen und dass im Bereich der Gesundheit von LGBT-Personen
Probleme bestehen. Der Bund wird daher die Massnahmen,
die unter dem Punkt «Chancengleichheit» in der gesundheitspolitischen Agenda «Gesundheit 2020» formuliert sind, auf die
spezifischen Anliegen von LGBT überprüfen.
Sylvie Berrut —
SP-Nationalrat Stéphane Rossini reichte die parlamentarische
Interpellation ein.
Le conseiller national PS Stéphane Rossini est à l’orgine de l’interpellation.
© Wikipedia
8
brillants, dont Michel Montini, ont su animer le débat, soulever les questions importantes et assurer un dialogue riche
et respectueux. Les associations nationales ont eu l’occasion
de présenter leur prise de position respective, LOS, Pink Cross,
TGNS, Familles Arc-en-ciel, LGBT Youth et Fels ont activement
participé à la réussite de cette journée.
Reste maintenant à travailler sur ces fondations, ensemble, et à
affronter cette nouvelle étape vers l’égalité avec sérénité,
ténacité et conviction. Il nous faudra bien tout cela pour
convaincre et rassurer une population rendue frileuse et
exclusive ces derniers temps.
Egalité des chances en matière de santé
pour les personnes LGBT
En décembre dernier, le Conseiller national
socialiste Stéphane Rossini a déposé une interpellation parlementaire basée le rapport Santé PREOS. Cette interpellation
demandait au Conseil fédéral sa position sur les conclusions
du rapport et les mesures qu’il entendait prendre en faveur de
la santé des personnes LGBT dans le domaine de la prévention
et des programmes nationaux, de la formation, des enquêtes
et de l’accès aux soins. Dans sa réponse, le CF reconnaît la pertinence des conclusions du rapport et l’existence de problématiques liées à la santé des personnes LGBT. La Confédération
s’engage à examiner les mesures de l’objectif «égalité des
chances» de son agenda Santé2020 (➔ www.sante2020.ch)
en tenant compte des spécificités LGBT. Pour sa part, l’Office
fédéral de la statistique se dit prêt à examiner la possibilité
d’introduire des questions sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre dans la prochaine Enquête suisse sur la santé
en 2017. Ce sont deux mesures très importantes pour la prise
en compte des personnes LGBT dans le système de santé
et l’obtention de données fiables et représentatives sur leur
état de santé et leurs comportements dans ce domaine.
Cependant, dans la plupart de ses réponses, le CF met essentiellement l’accent sur les actions passées, présentes et à
venir concernant la prévention du VIH et des IST chez les gays
Sylvie Berrut —
Gemeinsam für die Gesundheit der Lesben!
SantéPluriELLE ist eine Westschweizer Fachgruppe der
Lesbenorganisation Schweiz LOS, die Informations- und
Präventionsaktionen zur Gesundheit von Lesben und
bisexuellen Frauen durchführt. Diese Aktionen wenden sich
an die Frauen selbst sowie an Gesundheitsfachleute und
-organisationen.
Seit 2007 haben wir schon mehrere Projekte durchgeführt:
• Liste von LGBT-freundlichen GynäkologInnen (Romandie)
• Webseite mit vielen Dokumenten zum Thema Gesundheit der Lesben und der bisexuellen Frauen
• Erstellung von Informationsmaterial
• Vorträge bei Fachkräften im Gesundheits- und Sozialwesen
• Umfrage zur Gesundheit der frauenliebenden Frauen,
zusammen mit der Stiftung Profa
Zudem hat sich das Bundesamt für Statistik bereit erklärt, zu
prüfen, ob bei der nationalen Gesundheitsumfrage 2017 Fragen zur sexuellen Orientierung und Identität eingeschlossen
werden können.
Dies sind zwei wichtige Schritte für ein LGBT-freundliches
Gesundheitssystem sowie für die Erhebung verlässlicher und
repräsentativer Daten zum Gesundheitszustand und -verhalten von LGBT.
Der Bundesrat legt jedoch in seiner Antwort den Akzent auf
vergangene, aktuelle oder zukünftige Massnahmen zur Prävention von Aids und anderen sexuell übertragbaren Krankheiten bei den Schwulen und den anderen Männern, die Sex
mit Männern haben. Er überträgt diese Massnahmen auf die
gesundheitliche Situation von Lesben, Bisexuellen und Transmenschen: Dies greift zu kurz, da diese Gruppen auch andere
Bedürfnisse haben. Stéphane Rossini zeigt sich denn auch nur
«teilweise befriedigt» von der Antwort des Bundesrats.
Die Fachgruppe SantéPluriELLE teilt Rossinis Ansicht. Die
Interpellation ist dennoch eine bedeutende und ermutigende
Etappe für die Berücksichtigung der gesundheitlichen Belange
von LGBT-Personen auf eidgenössischer Ebene. Wir werden uns
dafür einsetzen, dass der Bund seine Verpflichtungen einhält
und dass die LGBT-Gesundheit auch die Gesundheit der
frauenliebenden Frauen einschliesst.
Wir möchten die Thematik auch in der Deutschschweiz
entwickeln.
Falls du an der Thematik «Gesundheit von Lesben und
bisexuellen Frauen» interessiert bist und in diesem Bereich
bereits aktiv bist oder aktiv werden möchtest, melde dich
bei uns!
Kontakt und Informationen:
[email protected] ➔ www.sante-plurielle.ch
et autres HSH, en assimilant cela à la santé LGBT, alors que
celle-ci est beaucoup plus vaste, à la fois en termes de populations et de problématiques. Stéphane Rossini s’est dit «partiellement satisfait» des réponses du CF. C’est aussi notre cas.
Cette interpellation constitue néanmoins une étape importante et encourageante pour la prise en compte de la santé des
personnes LGBT au niveau fédéral. Nous veillerons à ce que les
engagements pris soient tenus et nous assurerons que, pour
la Confédération, la santé LGBT ne signifie pas uniquement la
santé des gays et HSH, mais aussi celle des lesbiennes, femmes
bisexuelles et autres FSF, ainsi que des personnes trans*.
Links zum Thema | Liens en rapport avec le thème
Gesundheitspolitische Agenda 2020
➔ www.gesundheit2020.ch
Interpellation von Nationalrat Stéphane Rossini und
Antwort des Bundesrats
➔ www.parlament.ch h Link «Curia Vista
Geschäftsdatenbank» h Suche mit dem Stichwort
«13.4229» (Geschäftsnummer der Interpellation)
Interpellation et réponse du Conseil fédéral:
➔ www.parlament.ch h Lien «Curia Vista – Objets parlementaires» h Recherche avec le mot-clé «13.4229» (numéro
d’objet de l’interpellation)
Lien «Santé2020»: ➔ www.sante2020.ch
Ein Gleichheitszeichen als Symbol der Ehe
für alle
LOS — Am 17. Mai, haben ein paar hundert
Menschen auf dem
Münsterplatz in Bern gegen Homophobie und Transphobie
in der Schweiz demonstriert und die vollständige rechtliche Anerkennung gleichgeschlechtlicher Paare gefordert.
Nationalrätinnen und Nationalräte verschiedenster Parteien sowie die nationalen Dachorganisationen für lesbische,
schwule, bisexuelle und trans* Menschen (LGBT) sprachen sich
dabei vereint für die Öffnung der Ehe für gleichgeschlechtliche
Paare aus. Ein pinkfarbenes Gleichheitszeichen auf weissem
Grund soll symbolisch für die Gleichstellung von LGBT-Menschen in der Schweiz stehen.
Un symbole d’égalité pour le droit au mariage
LOS – Le 17 mai 2014, quelques centaines de personnes ont
manifesté sur la place du Münster à Berne contre l’homophobie et la transphobie, et exigé l’entière reconnaissance
juridique des couples de même sexe. Des conseiller-ères
9
LGBT Youth, ein Zeichen für Gleichstellung
LGBT Youth, un signe pour l’égalité. © Brigitte Röösli
Die Kundgebung war bewusst auf den Internationalen Tag
gegen Homophobie und Transphobie (IDAHOT) angesetzt,
welcher alljährlich weltweit am 17. Mai begangen wird. Dieser
Tag soll daran erinnern, dass LGBT-Menschen in unserer Gesellschaft noch immer Gewalt, Ausgrenzungen und Ungleichbehandlungen ausgesetzt sind.
Ein Beispiel dafür ist die aktuelle CVP-Initiative «Für Ehe und
Familie», welche die Zivilehe explizit als Verbindung zwischen
Mann und Frau in der Bundesverfassung festschreiben und
damit eine Öffnung der Ehe für gleichgeschlechtliche Paare
verunmöglichen möchte. Damit will die CVP die Diskriminierung zementieren und das Bild von LGBT-Beziehungen als minderwertig aufrechterhalten.
Ausgehend von der ausschliessenden Ehedefinition der CVP
wollen die nationalen LGBT-Organisationen Dachverband
Regenbogenfamilien, fels, LOS, Pink Cross und Transgender
Network Switzerland mit dem pinkfarbenen Gleichheitszeichen als Ansteck-Pin gemeinsam die gesamtgesellschaftliche
Diskussion über eine Öffnung der Ehe für gleichgeschlechtliche Paare in der Schweiz aufnehmen. Denn die eingetragene Partnerschaft ist weder rechtlich noch symbolisch mit
der Ehe gleichzusetzen. Freiheit und Gleichberechtigung für
alle Schweizer und Schweizerinnen sollte nicht nur in der Bundesverfassung festgehalten sein, sondern auch in der Gesetzgebung Niederschlag finden.
«Wir verlangen keine Sonderrechte, sondern schlicht Gleichstellung. Und wir fordern die Öffnung der Ehe, weil unsere
Beziehungen gleich stark und unsere Familien gleich viel wert
sind wie die aller anderen Schweizerinnen und Schweizer»,
sagt Martin della Valle vom Dachverband Regenbogenfamilien.
10
nationales de plusieurs partis différents, tout comme les
organisations LGBT nationales se sont prononcés en faveur
de l’ouverture du mariage pour les couples de même sexe. Le
symbole = de couleur rose sur fond blanc servira désormais de
signe en faveur de l’égalité de traitement pour les personnes
LGBT en Suisse.
La manifestation a été organisée volontairement le 17 mai,
journée internationale de lutte contre l’homophobie et la
transphobie (IDAHOT). Cette journée doit rappeler que les
personnes LGBT sont toujours, dans notre société actuelle,
victimes de violence, d’exclusion et de discriminations.
L’initiative du PDC en est un exemple flagrant, qui souhaite
inscrire la définition du mariage civil dans la constitution
comme étant «l’union durable et réglementé par la loi d’un
homme et d’une femme», excluant ainsi l’accès du mariage
civil aux couples de même sexe. Ce faisant, le PDC souhaite graver une discrimination dans le texte et ainsi maintenir les relations des personnes LGBT dans un rôle inférieur au mariage.
Partant de l’initiative du PDC, les organisations LGBT suisses
Familles arc-en-ciel, fels, LOS, Pink Cross et Transgender
Network Switzerland souhaitent, au moyen du symbole
de l’égalité rose sous forme de pin’s, lancer une le débat de
société quant à l’ouverture du mariage pour toutes et tous
en Suisse. En effet, le partenariat enregistré n’est ni juridiquement ni symboliquement semblable au mariage civil. La liberté
et l’égalité pour toutes les suissesses et tous les suisses ne
devraient pas figurer que dans la constitution, mais aussi dans
les textes de lois.
«Nous n’exigeons pas de droits spéciaux, mais simplement
l’égalité. Et nous demandons le mariage pour toutes et tous
parce que nos relations et nos familles représentent autant
de valeur que celles de toutes les suissesses et suisses» selon
Martin della Valle de l’association Faitière Familles arc-en-ciel.
Sous couvert de la diversité
Un courrier de lectrice de Michèle Meyer, militante antisida sur la nouvelle campagne «love life» contre le VIH et
les autres infections sexuellement transmissibles (IST)
de l’Office fédéral de la Santé Publique (OFSP) et de l’Aide
Suisse contre le Sida (ASS), destinée à toute la population.
La campagne «love life, don’t regret» ne donne pas d’explications, mais génère éventuellement de l’exclusion. Sous
couvert de diversité et d’éducation sexuelle, on vend de
la culpabilité et de l’incitation à expier, du «sex sells» et de
la désinformation – ou de l’information seulement contre de
la confession.
«Vis ta vie et ne regrette rien» se sert de la culpabilité et de
l’expiation au nom de la prévention. A l’encontre de toutes
les expériences, recommandations et lignes directrices
Wo Persönlichkeiten Paare werden
Monica G. und Nadine A.
„Die Auswahl war gross, aber sie ist die Grösste!“
Auch Männer
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11
Unter dem Deckmantel der Vielfalt
Ein Leserinnenbrief von Michèle Meyer, Aids-Aktivistin,
zur neuen «love-life»- Kampagne für die Gesamtbevölkerung des Bundesamts für Gesundheit BAG und der
Aidshilfe Schweiz AHS gegen HIV und andere sexuell
übertragbare Infektionen (STI).
Die Kampagne «love-life , don’t regret» dient nicht der Aufklärung, sondern allenfalls der Ausgrenzung. Unter dem
Deckmantel der Vielfalt und Aufklärung werden Schuld
und Sühne, «Sex sells» und Desinformation bzw. Information
nur gegen Bekenntnis verkauft.
«Liebe dein Leben und bereue nichts» bedient Schuld und
Sühne im Namen der Prävention. Wider allen Erfahrungen,
Empfehlungen und den eigenen Leitlinien wird auf Moralin
und Ausgrenzung und Selbstentwertung gesetzt. Das ist
weder förderlich für das Testverhalten noch für einen offenen
Umgang mit der eigenen Infektion und ist darum ein Stolperstein auf dem Weg zur Reduktion der Neuansteckungen.
Dafür öffnet es aber dem Leugnen von Risikoverhalten und
der gemeinsamen Verantwortung Tür und Tor.
Die Botschaft liest sich für Menschen mit HIV oder nahe am
Risiko: Bereut, ein Leben lang! Und wenn nicht, helfen wir
nach. Im Menschenbild der Verantwortlichen hat es keinen
Platz für Menschen mit HIV und Aids, die ihr Leben lieben und
nicht bereuen. Menschen, die vielleicht jahrelang mit Schuld
gekämpft haben, innen wie aussen, werden zurück auf den
angestammten Platz verwiesen. Denn die Schmutzigen und
Schuldigen gehören nicht dazu. Wo bleibt da die Vielfalt? Dieselben Verantwortlichen bei Bund und Aidshilfe beklagen
immer wieder, dass sich die Vorurteile gegenüber Menschen
mit HIV hartnäckig halten und die Verbreitung von HIV
begünstigen. Allerdings vornehmlich dann, wenn es darum
geht, Gelder für Projekte zu bewilligen bzw. Spendengelder
für die «armen Diskriminierten» zu sammeln.
Sex sells. Ginge es um das reale Risiko, zum Beispiel beim Sex
zwischen Frauen, wären Sextoys, Menstruation und verletzende Sexualpraktiken das Thema. Die Kampagne bedient
aber im besten Fall Heterofantasien. Die Begründung, dass
auch bisexuelle und lesbische Frauen vielleicht Sex mit Männern hätten und darum ein kleines Risiko bestünde, ist ein
untauglicher Versuch, die dargestellte Botschaft zu erklären.
Denn selbst dann ist ein Kondom zwischen zwei Frauen doch
eher selten angezeigt. Von Sexualpraktiken der Frauen, die Sex
mit Frauen haben, dem realen Risiko einer HIV-Ansteckung
und von «harm reduction» durch Fingerlinge, Handschuhe
und Dentaldams scheinen Roger Staub (BAG) und Daniel Seiler (AHS) noch nie etwas gehört zu haben. Wär‘s nicht zum
Heulen, wär‘s zum Lachen. Ganz nebenbei wird auch noch die
Verräterinnen-Rolle der Frauen, die nicht ausschliesslich Sex
12
de chacun-e, cette campagne met l’accent sur une attitude moralisatrice, sur l’exclusion et la dépréciation de soimême. Ce qui n’encourage ni le recours aux tests ni à une
manière ouverte de gérer sa propre infection, et constitue
ainsi un obstacle sur le chemin vers la réduction des primoinfections. Mais cela laisse le champ libre à la négation des
comportements à risque et de la responsabilité partagée.
Pour des personnes vivant avec le VIH ou qui prennent des
risques, cela donne: regrettez, toute votre vie durant! Et sinon,
nous vous y inciterons. Dans l’image de l’humanité qu’ont les
responsables de la campagne, il n’y a pas de place pour les
personnes qui vivent avec le sida ou le VIH, qui aiment leur vie
et qui ne regrettent rien. On remet à leur place habituelle des
gens qui se sont peut-être battus pendant des années contre
la culpabilité, intérieure tout comme extérieure. Car les Salis et
les Coupables ne font pas partie de l’humanité. Où est la diversité là-dedans? Les mêmes responsables à la Confédération et
à l’AHS se plaignent fréquemment que les préjugés à l’encontre
des personnes séropositives sont tenaces et favorisent la propagation du VIH. Surtout aux moments où il s’agit de voter des
subventions pour des projets ou de collecter de l’argent pour
les «pauvres discriminé-e-s».
Sex sells. S’il s’agissait du risque réel, par exemple dans les
rapports sexuels entre deux femmes, il faudrait thématiser
les sextoys, la menstruation et les pratiques sexuelles comportant des risques de blessures. Mais la campagne s’occupe
au mieux des fantasmes des hétéros. La justification qui dit
que des femmes lesbiennes et bisexuelles pourraient avoir
des rapports sexuels avec des hommes, et qu’ainsi il pourrait
y avoir un petit risque, est une tentative ratée pour expliquer
le message. Car même dans ce cas, un préservatif entre deux
femmes n’est que rarement la solution. Apparemment, Roger
Staub (OFSP) et Daniel Seiler (AHS) n’ont jamais entendu parler des pratiques sexuelles des femmes qui font l’amour avec
des femmes, du risque réel d’une infection par le VIH et de
la réduction des dommages/«harm reduction» par l’usage de
doigtiers, gants et digues dentaires. Si ce n’était pas à pleurer,
il y aurait de quoi rire... En passant, cela renforce aussi l’image
de «traîtresse» des femmes qui ne font pas l’amour exclusivement avec des femmes. Ce reproche – d’être les seules à
amener le virus dans le milieu des femmes – est aussi vieux
que douloureux, en plus d’être faux. La campagne montre des
femmes qui font l’amour avec des femmes, des hommes avec
des hommes, des femmes avec des hommes et vice-versa; toujours par deux, si possible esthétisé. Aucun qui est trop gros,
aucune qui est trop maigre, trop laide, aucune She-He, aucun
He-She, pas une personne avec des handicaps physiques, etc.
Diversité? Non, sex sells. On ne se sert pas seulement des
préjugés, des ressentiments et des fantasmes hétérosexuels,
depuis peu on s’adonne aussi à la bigoterie: «Faites ce que vous
voulez, mais, s’il vous plaît, de manière propre, car c’est sexy.»
Cela va avec l’appel pour se faire filmer ou photographier, pour
la bonne cause, ce qui est bien évidemment très différent de
la pornographie soft ou d’un sexto.
L’éducation sexuelle, c’est autre chose. Sur la page web de la
campagne il y a un manifeste, ou plutôt un mantra: «J’aime ma
vie. J’en prends soin / J’aime mon corps. Je le protège / Je ne
regrette rien. J’y veille.» Je ne sais vraiment pas pourquoi cette
campagne ne plaît pas aux fondamentalistes parmi les politiciens de la santé et aux représentantes des cercles religieux.
Car: qui ne signe pas la profession de foi Innocence, Santé et
Propreté n’a pas accès aux informations plus détaillées! C’est-
mit Frauen haben, bedient. Der Vorwurf, dass nur sie das Virus
in die Frauencommunitys bringen, ist so althergebracht wie
schmerzhaft und erst noch falsch. Die Kampagne zeigt Frauen,
die mit Frauen Sex haben, Männer mit Männern und Frauen
mit Männer und umgekehrt; immer schön nur paarweise,
möglichst ästhetisch, Keiner zu dick, keine zu dünn, zu hässlich, nicht eine She-He, kein He-She, keine Menschen mit physischen Gebrechen etc. Vielfalt? Nein, Sex sells. Nicht nur Vorurteile, Ressentiments und Heterofantasien werden bedient,
neu wird der Bigotterie gehuldigt: «Macht was ihr wollt, aber
bitte sauber, denn das ist sexy.» Dazu passt der Aufruf, sich
selbst für den guten Zweck filmen und fotografieren lassen,
was natürlich etwas ganz anderes ist als Soft-Pornographie
oder Sexting.
Aufklärung geht anders. Auf der Kampagnen-Seite befindet
sich ein Manifest, ein Mantra genau genommen: «Ich geniesse
mein Leben. Das bin ich mir schuldig /Ich liebe meinen Körper.
Deshalb schütze ich ihn/ Ich bereue nichts. Dafür sorge ich.»
Ich weiss gar nicht, warum diese Kampagne den Fundamentalisten unter den Gesundheitspolitkern und den Vertreterinnen
von religiösen Kreisen nicht gefällt. Denn: Wer das Bekenntnis zu Unschuld, Gesundheit und Sauberkeit nicht unterzeichnet, dem sind detaillierte, weiterführende Informationen nicht
zugänglich! Das heisst, nur wer sich brav verpflichtet, nie und
nimmer ein Risiko einzugehen, wer also auf die drei Gebote
schwört, der oder die erfährt, wie Risiken vermieden werden
können. Sprich: ist es wert gesund zu bleiben. Spätestens nach
30Jahren Aids-Arbeit sollte klar sein: Zugang zu Information für
alle ist Pflicht. Was hiesse, eine ehrliche, zielführende und sinnvolle Aufklärung zu machen, anstatt nur Aufmerksamkeit zu
erregen und gleichzeitig zu moralisieren und zu urteilen. Nein,
die Aidshilfe und der Bund sind nicht mutig. Mutig wäre zu
sagen: Informiert euch, handelt gemeinsam die Schutzstrategien
aus, die euch behagen. Entscheidet euch selbst. Es lohnt sich.
Mutiger wäre es zum Beispiel, endlich auch die Nichtinfektiosität unter erfolgreicher antiviraler Behandlung zu thematisieren.
Zu welchem Preis? Die «Love Life»-Kampagnen kosten 2 Millionen Franken pro Jahr. Diese Zahl wird in einem Atemzug
genannt mit dem Betrag von zirka 25’000 Franken für eine einzelne HIV-Behandlung pro Jahr. Ganz abgesehen davon, dass
der Beweis, wie viele Infektionen mit dieser Kampagne tatsächlich verhindert werden, nicht erbracht werden kann, ist es
ein weiterer Hieb gegen Menschen mit HIV. Bereut nicht nur
dass ihr infiziert und nicht mehr sexy seid, bereut auch, dass
eure selbstverschuldete Krankheit so viele Kosten verursacht.
Und immer wird der Vergleich mit anderen Gesundheitskosten
vermieden, aber für den Selbsterhalt derjenigen, die bei AHS
und Bund ihrer Arbeit oder ihrer Herzensangelegenheit in
Sachen HIV und Aids nachgehen, ist es allemal dienlich.
Von einer Präventionskampagne für die Gesamtbevölkerung
erwarte ich, dass sie sich respektvoll an alle wendet; dass sie
Aufklärung und Information bedingungslos und vollständig zur Verfügung stellt. Denn: Wenn die Kampagne sich nur
an Menschen richtet, die sich verpflichten, kein Risiko ein-
à-dire que seuls ceux qui s’engagent sagement à ne jamais
prendre de risques, donc qui prêtent serment sur ces trois commandements, apprendront comment éviter des risques. Autrement dit: ceux-là seuls sont dignes de rester en bonne santé.
[NDLT: et en plus, si on clique sur non, il y a une faute d’orthographe sur le bandeau noir qui apparaît sur l’écran: «vous avez
cliqué non alors que vous vouliez cliquez oui?»...]. Mais après
30 ans de travail sur le sida, une chose devrait être claire: l’accès
de tou-te-s à l’information est un devoir. Ce qui voudrait dire
faire une éducation sexuelle honnête, résolue et qui fait sens,
au lieu d’attirer l’attention (médiatique) et, en même temps,
faire la morale et juger. Être courageux, cela voudrait dire:
informez-vous, négociez ensemble les stratégies de protection
qui vous conviennent. Décidez vous-mêmes. Ça vaut la peine.
Être encore plus courageux, cela voudrait dire thématiser enfin
la non-infectiosité sous un traitement antiviral qui marche.
À quel prix? Les campagnes «love life» coûtent 2 millions de
francs par an. On mentionne ce chiffre en même temps que
la somme de 25’000 CHF que coûte un seul traitement antiVIH par an. Ceci est un autre coup dur contre les personnes
atteintes par le VIH, en plus du fait que l’on ne puisse pas prouver combien d’infections peuvent effectivement être évitées
avec cette campagne. Ne regrettez pas seulement le fait que
vous ne soyez plus sexy car infecté-e, regrettez aussi le fait que
votre maladie, pour laquelle vous êtes le/la seule responsable,
coûte tant à la collectivité. Et à chaque fois on évite de com-
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&ŝŶĚĞďĞŝƵŶƐĚĞŝŶĞ'ĞƐĐŚŝĐŚƚĞnjƵŵ
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13
zugehen, werden genau die Menschen nicht berücksichtigt,
die Aufklärung und Information dringend nötig hätten, und
das Ziel der Minderung der Neuansteckungen wird ad
absurdum geführt. Gerade auch durch die diskriminierende
Botschaft denen gegenüber, die das Virus weitergeben könnten, unabhängig davon, ob sie von ihrer Infektion wissen oder
nicht. Oder anders gesagt: Man bleibt unter sich. Das ist Ausgrenzung im Namen der Aufklärung und Vielfalt nur normiert
und nach «Vorschrift».
Bezahlen tun wir alle, die einen nur mit den Steuern, die
anderen obendrauf mit der Selbstverleugnung oder aber mit
der Ausgrenzung.
Wen wundert‘s, dass trotz staatlich subventionierter «Aufklärung» die Zahlen der Neu-Infektionen noch lange nicht so
rückläufig sind, wie sie sein könnten?
Website der Präventionskampagne: ➔ www.lovelife.ch
parer cela à d’autres coûts de santé, mais pour le maintien de
tou-te-s ceux/celles qui, à AHS et à la Confédération, gagnent
leur vie et leur reconnaissance dans les domaines du sida et
du VIH, cela vaut toujours le coup. D’une campagne de prévention destinée à toute la population, j’attends qu’elle s’adresse à
tou-te-s avec respect; qu’elle donne de l’information et des
explications sans conditions et complètement. Car: si la
campagne ne s’adresse qu’à ceux et celles qui s’engagent à
ne pas prendre de risques, elle laisse de côté les personnes qui
auraient justement un besoin urgent d’information, et prouve
ainsi l’absurdité du but qui est la réduction de nouvelles contaminations. En particulier par un message discriminant envers
celles et ceux qui pourraient transmettre le virus, indépendamment du fait qu’ils se sachent contaminé-e-s ou pas. Autrement dit: on reste entre soi. C’est de l’exclusion au nom de
l’éducation sexuelle, c’est de la diversité normée et conforme
au «règlement».
Nous payons tou-te-s, les un-e-s juste avec les impôts, les autres
en plus en se niant soi-même ou en subissant l’exclusion.
Qui s’étonne dès lors qu’en dépit de l’éducation sexuelle subventionnée par l’État, le taux des nouvelles infections n’est de
loin pas autant à la baisse qu’il pourrait l’être?
Site web de la campagne de prévention: ➔ www.lovelife.ch
MITGRUPPEN — GROUPES
Fluchtgrund: Sexuelle Orientierung und
Geschlechtsidentität
Motif de fuite: Orientation sexuelle et
identité de genre
Pascale Navarra, Tobias Simon Mäder und Regula Ott — Im April ist
die Broschüre von Queeramnesty zur Situation von LGBTIAsylsuchenden in der Schweiz erschienen. Die kostenlose
Informationsbroschüre erläutert verschiedene Aspekte und
Fluchtgründe von Menschen, die aufgrund von Homo- oder
Transphobie ihr Herkunftsland verlassen haben und in der
Schweiz um Asyl fragen. Sie richtet sich an Fachpersonen und
andere, die mit LGBTI-Asylsuchenden zu tun haben.
Die Broschüre kann unter dem folgenden Link angeschaut,
heruntergeladen oder bestellt werden:
➔ http://queeramnesty.ch/broschure.
Besonders erfreulich ist auch, dass die Generalversammlung
von Amnesty International Schweiz am 4. Mai in Bern dieses
Thema aufgenommen und eine Resolution verabschiedet
hat:
Die Mitglieder der Schweizer Sektion von Amnesty International
• verurteilen die frappant zunehmenden Verletzungen der
Menschenrechte von Lesben, Schwulen, Bisexuellen und
Transgender (LGBT) in immer mehr Ländern;
• appellieren an die Schweizer Asylbehörden, die verschärfte
Verfolgung von LGBT in deren Herkunftsländern ernst zu
nehmen und die Verfolgung aufgrund der sexuellen Orientierung oder der Geschlechtsidentität unbedingt in den Asylverfahren zu berücksichtigen;
Pascale Navarra, Tobias Simon Mäder et Regula Ott — La brochure d’informa-
14
tion de Queeramnesty sur la situation des requérants d’asile LGBTI
en Suisse est parue en avril. Elle est gratuite et explique divers
aspects et les motifs de fuite de personnes qui ont quitté leur pays
à cause de l’homophobie ou de la transphobie et qui demandent
l’asile à la Suisse. Elle s’adresse aux spécialistes et autres professionnels en contact avec des requérants d’asile LGBTI.
La brochure peut être lue, téléchargée ou commandée par le
lien suivant: ➔ http://queeramnesty.ch/broschure.
Il est aussi particulièrement réjouissant que l’Assemblée
générale d’Amnesty International Suisse, le 4 mai à Berne,
ait choisi cette question et adopté une résolution:
«Les membres de la Section suisse d’Amnesty International,
réuni·e·s lors de l’Assemblée générale 2014 à Berne,
• condamnent les violations de plus en plus répandues des
droits humains des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres
(LGBT) dans toujours davantage de pays;
• appellent les autorités d’asile suisses à prendre au sérieux
l’augmentation de la persécution contre les personnes LGBT
dans leur pays d’origine et à tenir impérativement compte
des persécutions sur la base de l’orientation sexuelle ou de
l’identité de genre dans la procédure d’asile;
• exigent expressément de l’Office fédéral des migrations qu’il
reconnaisse les motifs de fuite du Nigérian O. et qu’il accède
à sa demande d’asile.»
Amnesty International émet un signal fort. Nous espérons que
la brochure d’information et la résolution de la section suisse
d’Amnesty International aideront à améliorer les conditions de
vie des requérants d’asile LGBTI en Suisse.
Titelseite der Informationsbroschüre von Queeramnesty.
Couverture de la bochure d’information éditée par Queer Amnesty.
© Keystone/Agence VU/Martina Bacigalupo
• fordern das Bundesamt für Migration dringend auf, die
Fluchtgründe des schwulen Nigerianers O. anzuerkennen
und seinem Asylgesuch stattzugeben.
Damit setzt Amnesty International ein klares Zeichen! Wir
hoffen, dass die Informationsbroschüre sowie die Resolution
der Schweizer Sektion von Amnesty International mithelfen
werden, das Leben von LGBTI-Asylsuchenden in der Schweiz
zu verbessern.
Plakatkampagne der Stadt Genf gegen
Homo- und Transphobie
Zum zweiten Mal in Folge beging dieses Jahr die
Stadt Genf am 17. Mai den internationalen Tag gegen Homound Transphobie IDAHOT, indem sie die Tätigkeit der lokalen
LGBT-Organisationen in den Vordergrund rückte. In Zusammenarbeit mit dem Dachverband der Genfer Organisationen,
dem lesbischen Business-Netzwerk LWORK und dem schwulen Business-Netzwerk Network lancierte sie eine Plakatkampagne, welche die Arbeitswelt thematisierte.
Die Kampagne «Was wäre, wenn?» hatte zum Ziel, die Öffentlichkeit darauf aufmerksam zu machen, dass im Berufsalltag
auch immer über das Privatleben gesprochen wird. Für LGBT
ist dies jedoch keine Selbstverständlichkeit, denn aus Angst
vor Diskriminierung oder Mobbing wagen sie es oft nicht,
sich bei der Arbeit offen zu zeigen und mit Vorgesetzten
oder Arbeitskollegen und -kolleginnen über ihr Privat- oder
Familienleben zu reden.
Die Plakate der Kampagne waren vom 12. bis zum 28. Mai in
der Stadt Genf zu sehen. Sie zeigten ganz alltägliche Begegnungen im Berufsalltag und wollten damit jeden und jede
dazu anregen, über den eigenen Arbeitsplatz, den Stellenwert des Privatlebens im Arbeitsalltag und die Gründe für
die Unsichtbarkeit der LGBT-Personen im Berufsleben nachzudenken (s. Foto auf S. 16). Gleichzeitig richtete sie sich an
die Genfer Unternehmen, die öffentlichen Institutionen und
die Nichtregierungsorganisationen: Sie waren aufgefordert,
ein Klima des Vertrauens auf allen Hierarchiestufen zu schaffen und eindeutig Stellung gegen jegliche Homophobie und
Transphobie am Arbeitsplatz zu beziehen.
LWORK —
Campagne d’affichage de la Ville de Genève
contre l’homophobie et la transphobie
LWORK — Pour la seconde année consécutive, la Ville de Genève
a souhaité célébrer la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie 2014 en mettant en avant le travail
d’associations locales. Pour l’édition 2014, la Ville s’est associée
avec la Fédération genevoise des associations LGBT, LWORK et
Network, le temps d’une campagne d’affichage, axée sur le
monde du travail.
La campagne «Et si moi aussi?» cherchait à interpeller le grand
public sur le fait que la vie privée est naturellement présente
sur le lieu de travail et que, pour les personnes LGBT, être soi
au travail peut être un enjeu. La campagne souhaitait mettre
en lumière une discrimination plus sournoise: l’invisibilité et
la difficulté pour les personnes LGBT à être elles-mêmes dans
leur cadre professionnel, à parler de leur vie privée ou familiale
avec leurs collègues.
Les visuels ont fleuri dans Genève du 12 au 28 mai. En présentant des situations banales d’échanges informels entre des
collègues, la campagne «Et si moi aussi?» invitait chacune et
chacun à s’interroger sur sa propre place, sur la place de la vie
privée qui n’est jamais totalement absente du travail et sur les
WyberNet: Schwerpunkt «Arbeitswelt»
im Jahr 2014
Cordula Niklaus — Als Netzwerk für engagierte lesbische Berufs-
frauen verfolgt WyberNet das Ziel, auf gesellschaftliche, wirtschaftliche, kulturelle und politische Entwicklungen Einfluss
zu nehmen. Damit trägt WyberNet dazu bei, den Stellenwert
und das Selbstverständnis von lesbisch identifizierten Berufs15
« Et si moi aussi je leur montrais
mes photos de vacances ? »
Eines der Plakate der Kampagne, welche die Stadt Genf zum Internationalen
Tag gegen Homophobie und Transphobie IDAHOT durchgeführt hat.
Une des affiches de la campagne menée par la Ville de Genève à l’occasion de
la journée contre l’homophobie et la transphobie IDAHOT.
© Magali Girardin und iStock; Gestaltung: Chatty Ecoffey
raisons de l’invisibilité des personnes LGBT. Elle invitait également les entreprises, les institutions publiques et les ONG à
Genève à instaurer un climat de confiance à tous les échelons
de la hiérarchie et à prendre fermement position contre toute
discrimination homophobe ou transphobe sur le lieu de travail.
WyberNet: point fort «monde du travail»
en 2014
QUAND ON EST LESBIENNE,
ÊTRE SOI AU TRAVAIL
NE VA PAS FORCÉMENT DE SOI
Photo : Magali Girardin et iStock – Graphisme : Chatty Ecoffey
Cordula Niklaus — Le réseau des professionnelles lesbiennes dynaJOURNÉE
INTERNATIONALE
CONTRE L’HOMOPHOBIE
ET LA TRANSPHOBIE
www.ville-geneve.ch/17mai
frauen allgemein in der Gesellschaft sowie im Speziellen in
der Wirtschaft zu stärken und auszubauen. In diesem Jahr legt
WyberNet einen Schwerpunkt im Bereich Berufs- und Arbeitswelt.
Am 8. und 9. April 2014 waren wir zusammen mit Network
erstmals mit einem Informationsstand an der Personal Swiss
vertreten, der grössten Fachmesse für Personalmanagement.
Insgesamt 12 Member haben WyberNet an den zwei Messetagen den Personalfachleuten und den MessebesucherInnen
im persönlichen Gespräch präsentiert und sich dafür eingesetzt, dass Vielfalt am Arbeitsplatz – und dabei insbesondere lesbisch identifizierte Berufsfrauen – als Chance und
Bereicherung erlebt werden.
Zudem konnten wir mit Martina Hubacher aus der Regionalgruppe Zürich eine Referentin stellen, welche unter dem Titel:
«Think straight – act queer oder wie viel Diversität darf’s denn
sein» der Frage nachging, ob Lesben und Schwule im beruflichen Alltag toleriert, akzeptiert oder schon integriert sind.
Vielfalt in der Arbeitswelt als Chance verstehen
Im Herbst 2014 findet in Zürich die Tagung «Vielfalt schafft
Mehrwert – eine Tagung zu Diversity in der Arbeitswelt» statt
(➔ www.vielfalt-schafft-mehrwert.ch).
Verschiedenheit spiegelt sich auch in der Arbeitswelt, und es
gilt, verschiedene Menschen mit verschiedenen Kulturen und
Ausprägungen zu integrieren. Unternehmen, Verbände und
Organisationen der Arbeitswelt sind gefordert, diese Verschiedenheit sowohl intern beim Personal wie auch extern bei den
Kundinnen und Kunden aufzunehmen und für alle Beteiligten
gewinnbringend als Chance zu nutzen.
Die Tagung zeigt die Chancen und den Mehrwert auf, die durch
offen gelebte Vielfalt entstehen. Sie legt aber auch die Stolpersteine dar, die auf dem Weg liegen, und bringt so dieses
Thema Unternehmen, Verbänden und Organisationen näher.
16
miques, WyberNet, se donne pour but d’influencer les changements sociaux, économiques, culturels et politiques. WyberNet
contribue donc à renforcer et à développer la position et
l’acceptation des professionnelles identifiées comme lesbiennes en général dans la société et en particulier dans l’économie. Cette année, WyberNet met l’accent sur le monde du
travail.
Les 8 et 9 avril 2014, nous avons tenu pour la première fois un
stand d’information avec Network au Personal Swiss, le plus
grand salon spécialisé de la gestion de personnel.
Pendant les deux jours du salon, WyberNet a présenté 12
membres aux spécialistes du personnel et aux visiteurs lors
d’entretiens personnels, et s’est engagée pour que la diversité
au travail – et notamment la participation des professionnelles
identifiées comme lesbiennes – puisse être vue comme une
chance et un enrichissement pour l’entreprise.
De plus, nous avons pu obtenir le concours de Martina
Hubacher du groupe régional de Zurich, dont l’exposé intitulé:
«Think straight – act queer, ou jusqu’où la diversité peut-elle
aller?» répondait à la question: les lesbiennes et les gays sontils tolérés, acceptés ou déjà intégrés dans le quotidien professionnel?
Vivre la diversité dans le monde du travail comme une chance
En automne 2014 une session sur la diversité dans le monde du
travail aura lieu: «La diversité crée de la plus-value».
La variation se reflète aussi dans le monde du travail, et il s’agit
d’intégrer toutes sortes de personnes de diverses cultures et
caractéristiques. Les entreprises, les associations et les organisations du monde du travail ont intérêt à intégrer cette
diversité tant au niveau du personnel que de leurs clients, et à
exploiter cette chance dont tous bénéficient.
La session met en évidence les chances et la plus-value d’une
diversité vécue ouvertement. Mais elle indique aussi sur quelles
pierres d’achoppement on peut buter sur ce chemin, ce qui permet aux entreprises, aux associations et aux organisations de
Organisiert wird die Tagung von der Fachgruppe Arbeitswelt,
die sich aus Vertreterinnen und Vertretern von Network,
WyberNet, LOS, Pink Cross und Transgender zusammensetzt.
Wir wollen zeigen, wie Lesben, Schwule und Transmenschen
für ein Unternehmen gewonnen und wie sie aktiv im Betrieb
gehalten werden können.
s’y familiariser. La session est organisée par le collectif Monde
du travail, constitué de représentants de Network, de WyberNet, de LOS, de Pink Cross et de Transgender. Nous voulons
montrer comment les entreprises peuvent engager des lesbiennes, des gays et des trans et bénéficier de leur dynamisme.
BUCHTIPP — CONSEIL-LECTURE
Alison Bechdel
Wer ist hier die Mutter
Kiepenheuer & Witsch; CHF 32.90
Marie Evkine
Jours de mûres et de papillons
Collection Lachésis, env. CHF 18
Alison Bechdel, bekannt geworden mit ihrer Comicfigur Mo
und deren Freundinnen, hat sich mit «Wer ist hier die Mutter»
an die komplexe und schwierige Beziehung mit ihrer Mutter
gewagt, ebenfalls in Comicform. In berührenden, melancholischen, manchmal auch witzigen Bildern und Texten nähert
sie sich ihrer Mutter, schliesst nicht gerade Frieden mit ihr,
aber zumindest einen Waffenstillstand. Dabei bewegt sie sich
auf den Spuren von Virginia Woolf und dem Psychoanalytiker
Donald Winnicott, den sie gerne als ihre Mutter gehabt hätte.
Wir alle haben Konflikte mit der Mutter, Alison Bechdel geht
damit ehrlich und offen um. Wem diese Art gefällt, sollte sich
den Vorgängerband «Fun Home» ebenfalls zulegen, wo sie sich
ihrem Vater zu nähern versucht, den sie schon vor seinem frühzeitigen Tod schmerzlich vermisste. Beide Bücher sind Meisterwerke der Comickunst.
«Depuis toujours, j’aime Paris. J’y ai vécu quinze ans auparavant, avant de revenir ici pour toi. J’aime Paris malgré le bruit,
l’insolence, l’assourdissance, l’absence, l’absence de bienséance aussi. J’aime Paris, pour ses quais et ses filles, pour ses
aubes et ses nuits, et jamais je ne m’y ennuie. J’aime les ponts
de Paris la nuit. Nous marchons près du pont des Arts, le long
de la Seine. La ville est en lumières, tour Eiffel et réverbères.
Paris est au printemps et cette saison lui va bien.»
La rupture, l’incompréhension, le désespoir, la solitude, la
révolte et le calme qui revient. C’est l’après. Avant, il y a deux
femmes qui s’aiment. Une séparation douloureuse pour elle,
longue, avec ses détresses et ses pulsions. Une histoire où le
désir et la jouissance sont racontés sans voyeurisme.
Marie Evkine est née en 1965, en Bretagne et vit à Paris.
Journaliste, elle écrit des guides pratiques sur la santé, le
médico-social, la sexualité ainsi que des ouvrages touristiques. Poète, elle a longtemps collaboré à la revue francobelge Reg’Art et a publié trois recueils (Et la nuit, 2006). Jours
de mûres et de papillons est son premier roman.
Buchhandlung am Kronenplatz, Burgdorf
[email protected]
➔ www.buchhandlung-kronenplatz.ch
Commande: ➔ www.queerbooks.ch
LOS INTERN — LOS INTERNE
Generalversammlung der LOS: Ein spezieller
Anlass zum Jubiläumsjahr
Assemblée générale de LOS, édition spéciale
jubilé
Die Generalversammlung der LOS fand
am 12. April in Bern statt. Im Jubiläumsjahr lud die LOS ihre
Mitfrauen zu einem speziellen Anlass ins Hotel Ador ein.
Während gut drei Stunden wurden die Jahresrechnung,
das Budget und die zukünftigen Projekte der Organisation
erörtert. Als besonderer Gast sprach Christine Werder,
Zentralsekretärin des Schweizerischen Gewerkschaftsbunds
SGB und zuständig für die Frauenkommission des SGB,
über das Engagement der Kommission und deren Vision
einer effizienten Zusammenarbeit zwischen den Frauenorganisationen der Schweiz.
Barbara Lanthemann — Le 12 avril 2014 se tenait l’assemblée géné-
Barbara Lanthemann —
rale de la LOS. En cette année de jubilé, l’organisation suisse
des lesbiennes invitait ses membres à l’hôtel Ador à Berne pour
une journée spéciale. L’assemblée dura bien trois heures, les
discussions autour des comptes et du budget, ainsi que l’avenir
de l’organisation n’ont pas manqué. Invitée de marque pour
cette journée, Christine Werder, secrétaire centrale auprès de
l’USS et responsable du domaine de l’égalité, nous a présenté
son engagement et sa vision d’une collaboration efficace entre
organisations de femmes en Suisse.
Les femmes du comité ont présenté le rapport annuel, les
diverses activités de la LOS au cours de l’année 2013, les
engagements au niveau politique, de la santé, au niveau international ainsi que les différentes manifestations auxquelles
nous avons participé, la Pride romande, la Zürich Pride, Gay
West.
17
Der Vorstand und die Geschäftsleitung der LOS. Im Vordergrund (von rechts):
Marianne Strebel und Sandra Würth, die nach fünf Jahren aus dem Vorstand
zurücktreten.
Le comité et le secrétariat général de LOS. A droite de l’image, Marianne
Strebel et Sandra Würth, démissionnaires après 5 ans d’activité au sein du
comité.. © Daniela Klaus
Die Vorstandsfrauen der LOS präsentierten den Jahresbericht
und berichteten über die Aktivitäten der LOS im vergangenen
Jahr, über das Engagement in der Politik, im Gesundheitswesen und auf internationaler Ebene sowie über die
Kundgebungen, bei denen die LOS dabei war: die Pride in
Zürich und in der Westschweiz sowie das Gaywest-Festival
in Bern.
Weniger Mitfrauen, höhere Kosten
Die finanzielle Situation der LOS ist alles andere als rosig. Sorge
bereiten der seit Jahren anhaltende Rückgang der Anzahl
Mitfrauen sowie die Kosten, die verschiedene Posten – u.a.
das Magazin LOSINFO – verursachen. Wir müssen uns Gedanken zur zukünftigen Ausrichtung der LOS und zum Umfang
der Tätigkeiten machen, um diese Probleme zu meistern.
Zwei Frauen sind aus dem Vorstand zurückgetreten: Marianne
Strebel und Sandra Würth. Die LOS hat vom Einsatz und von
der Kompetenz beider Frauen, die fünf Jahre lang im Vorstand
waren, sehr viel profitieren können. Marlise Küng wurde an
der Generalversammlung neu in den Vorstand gewählt. Die
LOSINFO stellt sie in der Rubrik «Interview» dieser Ausgabe
vor. Im Amt bestätigt wurden Theres Bachofen, Maya Burkhalter und Regin Moser.
Eine Frau mit Schlagkraft
Nach dem geschäftlichen Teil gab es zum Auftakt einen Apéro.
Höhepunkt des Abends war der Auftritt der niederländischen
Perkussionistin Edith Habraken. Ihr virtuoses, mitreissendes und humorvolles Konzert begeisterte die Zuhörerinnen.
Angeregt von diesem musikalischen Leckerbissen nahmen
die rund dreissig Frauen für die kulinarische Fortsetzung des
Abends an der grossen Tafel Platz.
Wir richten nach der Rückschau auf das vergangene LOS-Jahr
den Blick wieder nach vorne. Jedes Vereinsjahr ist eine neue
Herausforderung, die wir mit Begeisterung und Elan annehmen – hoffentlich mit der Unterstützung von euch allen!
Moins d’adhérentes, plus de coûts
Les comptes de la LOS ne sont pas florissants, c’est le moins
que l’on puisse dire. La baisse constante de membres depuis
quelques années nous donne évidemment de quoi réfléchir, les
frais occasionnés par certains postes, comme notre magazine
LOSINFO, nous conduisent à nous poser des questions quant à
l’organisation et au déroulement futur de nos activités.
Deux membres du comité nous ont quitté cette année,
Marianne Strebel et Sandra Würth, en place depuis cinq ans.
Les deux femmes ont été vivement remerciées pour leur
engagement, la LOS a clairement profité de leurs compétences! Pour parer à ces départs, une nouvelle arrivée au sein
du comité a été élue ce jour-là, Marlise Küng, que vous aurez
le plaisir de découvrir dans l’interview de cette édition. Ont
été reconduites au sein du comité les trois sortantes, Theres
Bachofen, Maya Burkhalter et Regin Moser.
Une femme énergique
Après la tranche administrative de cette assemblée, les participantes se sont d’abord retrouvées autour d’un apéritif agréable.
Plus tard, et c’était la surprise du jour, notre artiste du jour, Edith
Habraken, nous a livré un concert extraordinaire et enthousiasmant. Drôle, virtuose, enjouée et charmeuse, la percussionniste
multi facettes nous a emmenées dans son univers en un clin
d’œil, ce fut tout simplement grandiose! Après un tel instant
de plaisir, il fallait bien une grande table pour rassembler les
humeurs joyeuses autour d’un repas convivial et chaleureux.
Belle journée en résumé à laquelle ont participé une bonne
trentaine de personnes.
Il s’agit maintenant de retrousser nos manches et aller de
l’avant, chaque nouvelle année est un nouveau défi que nous
relevons avec plaisir, et avec votre soutien, nous l’espérons!
KULTUR — CULTURE
Skandalnostalgie und Polemiken
Nostalgie de scandales et polémiques
Die Zeiten haben sich geändert. Haben die «besonderen» Filme privilegierte Nischen, die das gute Gewissen stören,
das der Homophobie verdächtigt wird? Oder ist es so, dass die
Homosexualität nicht mehr Neugierde weckt als die Heterosexualität und nun zu einem «normalen» Argument für Filmexperten und Publikum wird?
Syja —
Syja —
18
Les temps ont changés. Les films «particuliers» ont-ils
des niches privilégiées qui dérangent la bonne conscience
suspecte d’homophobie ou le thème de l’homosexualité ne
suscite pas plus la curiosité que celui de l’hétérosexualité et
qui devient donc un argument «normal» pour professionnels
et public?
25 JAHRES LOS — LOS FÊTE SES 25 ANS
25 Jahre
LOS
25 ans
25 ans
LOS
LOS
Jubiläumsprogramm
2014 | Evénements d’anniversaire 2014
25 Jahre
JUNI | JUIN
LOS
OKTOBER | OCTOBRE
25 Jahre
LOS
25 ans
LOS
13.-14. Freitag und Samstag | vendredi et samedi
Zürich Pride Festival
25 ans
Gemeinsames Zelt LOS & Pink Cross | Sous une même
25 Jahre
tente avec Pink Cross
LOS
11. Samstag | Samedi
Coming-out Day
25 Jahre
LOS
LOS
DEZEMBER | DECEMBRE
25 ans
LOS
6. Samstag | Samedi
Besuch der Sami-Frau | Mère Noël en visite
25 Jahre
AUGUST | AOÛT
30. Samstag | samedi
25 Jahre
Sommerausflug der LOS | Excursion d’été de la LOS
(provisorisch | provisoire)
LOS
25 ans
LOS
LOS
25 Jahre
LOS
25 ans
LOS
SEPTEMBER | SEPTEMBRE
25 Jahre
13. Samstag | Samedi
25 Jahre
25 ans
LOS
LOS
Schweizerischer Lesbenkongress in Lausanne |
Congrès suisse des femmes homosexuelles à Lausanne
➔ www.congresromanddesfemmeshomosexuelles.com
LOS
Bekräftigung oder Dementi und viel Neugierde für die nächste
Ausgabe des Internationalen Filmfestivals in Locarno, das vom
6. bis am 16. August stattfindet. Das Programm der 67. Ausgabe ist noch nicht bekannt. Wir müssen unsere Augen daher
auf die Vergangenheit richten, auf das letztjährige Festival,
welches für DEN Skandal sorgen sollte. Aber, welche Überraschung: Es war nicht einer der angekündigten. Den Skandal
verursachte «Sangue», ein Film, dem man vorwarf, einen ExBrigadisten zu Wort kommen zu lassen, der 23 Jahre wegen
Mordanklage im Gefängnis sass. Sogar «Feuchtgebiete» (Zone
humide) mit der Schweizer Hauptdarstellerin Carla Juri hat
weder Verlegenheit noch Verachtung hervorgerufen, sondern
nur einige Kritiken geerntet – nicht etwa wegen des sexuellen
Inhalts. Schockiert hat vor allem die Vulgarität, mit welcher der
Filmemacher den Körper der Frau benutzt hat.
Ein ganz anderes Empfinden löste der portugiesische Film «E
agora? Lembra-me» (Weltpremiere) aus, der erzählt, wie ein
Mann über mehr als 20 Jahre mit dem HIV-Virus lebt. Es ist
eine Geschichte über das Überleben, aber vor allem ist eine
Liebesgeschichte zwischen den beiden Hauptfiguren. Auch
unbemerkt blieb «Peaches Does Herself»: ein Musikfilm über
die Elektrorock-Szene, in dem sich die transsexuelle Sängerin
in eine wunderbare Trans verliebt.
Zwischen zwei Festivals brüllt der «Pardo»; er wird dieses Jahr
auch vor Freude über den Beginn der Bauarbeiten für den
Kinopalast brüllen, eine dringend nötige und lange erhoffte
Infrastruktur.
Confirmation ou démenti et beaucoup de curiosité pour le
prochain rendez-vous avec le Festival International du Film
à Locarno, du 6 au 16 août 2014. Le programme de la 67ème
édition n’est pas encore connu, il faut donc tourner les yeux
vers le passé, l’édition 2013, année qui devait amener «le scandale», mais oh surprise ce ne fût pas un de ceux annoncés. Le
scandale arriva avec «Sangue», film coupable d’avoir donné
la parole à un ex-brigadiste qui passa 23 années en prison
accusé d’homicide. Même «Feuchtgebiete» (Zone humide),
interprété par la suissesse Carla Juri, n’a créé embarra ni
dédain, seulement quelques critiques et non pour son contenu
à caractère sexuel; a surtout choqué la vulgarité de l’utilisation
du corps de la femme par le réalisateur. Tout autre sensibilité
au contraire dans le film portugais «E Agora? Lembra-me» (première mondiale) dans le quel le protagoniste vit durant plus de
20 ans avec le virus du HIV, une histoire de survie mais surtout
d’amour entre les deux interprètes principaux. Passé aussi en
sourdine «Peaches Does Herself», un film musical électro rock
où la chanteuse transsexuelle s’enamoure d’une magnifique
trans.
En attendant entre une projection et l’autre le «Pardo» rugit
et plus encore rugira de joie cette année, avec le début des travaux pour le Palais du Cinéma, une infrastructure tellement
nécessaire et tant attendue.
Site du Festival International du Film Locarno (en anglais)
➔ www.pardolive.ch
Website des Filmfestivals in Locarno (auf Englisch):
➔ www.pardolive.ch
19
PUBLIREPORTAGE
Freie Zeremonien – die ganz persönliche Art, zu heiraten oder Abschied zu nehmen
Gabriela Rub bietet die Ritualbegleitung als Dienstleistung
an. Sie unterstützt nicht nur
Paare bei der Gestaltung eines so
freudigen Ereignisses wie ihrer
Hochzeit, sonder auch Angehörige bei der Planung und Durchführung einer Trauerfeier.
Freie Zeremonien sind Liebesoder Abschiedsfeiern, deren
Inhalt und Ablauf selber gestalten werden können. Viele Menschen haben den Wunsch, wichtige Ereignisse feierlich zu gestalten und ihnen einen
festlichen Rahmen zu geben. Das Feiern ist so alt wie
die Menschheit selbst. Bis in die Gegenwart befriedigten
beinahe ausschliesslich die grossen Kirchen und andere
Religionsgemeinschaften dieses Urbedürfnis.
Was geschieht jedoch mit denjenigen, die aus der Kirche ausgetreten sind, die sich nicht mehr mit der Institution Kirche
identifizieren können? Menschen, welche anderen Kulturen
und Religionen angehören oder auch gleichgeschlechtliche
Paare? Auch diese Menschen haben den grossen Wunsch,
Lebensabschnitte durch eine entsprechende Zeremonie zu
würdigen und zu feiern. Hier kann eine so genannte «Ritualbegleitung» für Hochzeiten oder für Trauerfeiern die Lösung
sein.
Professioneller Beistand bietet eine wertvolle Unterstützung,
sei es bei der Gestaltung eines freudigen Ereignisses wie
einer Hochzeitsfeier oder auch einer würdigen, Trost spendenden Trauerfeier. Gerade im letzteren Fall bestimmen
Trauer, Ohnmacht und Hilflosigkeit oft das Gefühlsleben der
Hinterbliebenen. Gleichzeitig besteht jedoch der Wunsch, in
einem würdigen Rahmen Abschied zu nehmen.
Das Angebot von Gabriela Rub basiert nicht auf einer
bestimmten Weltanschauung. Mit der Ritualbegleitung
unterstützt sie Menschen, den für sie richtigen Umgang mit
einer konkreten Situation zu finden und in einer individuell
gestalteten Feier oder einem Ritual umzusetzen.
Zusammen mit dem Paar oder den Angehörigen gestaltet Gabriela Rub die Zeremonie. Das Ritual kann Musik,
Gedichte, Texte oder auch Symbole beinhalten. Gabriela Rub
setzt die persönlichen Wünsche und Bedürfnisse ihrer «Kunden» um; sie greift dafür auf ihren reichen Erfahrungsschatz
zurück. Jede Feier ist individuell, in Absprache mit Ihnen,
unabhängig von einer konfessionellen oder weltanschaulichen Vorgabe.
Die freien Zeremonien haben den Vorteil, dass sie
unbegrenzte Möglichkeiten zulassen. So kann eine Hochzeit auf einem Bauernhof, einem Schiff, in einer Gondel oder
einem Garten gefeiert werden. Auch der Abschied kann da
stattfinden, wo sich der Verstorbene wohl gefühlt hat, sei
es an einem See, auf einem Berg, in einem Schloss oder in
einem Saal.
Gabriela Rub sieht sich als Dienstleisterin: In diesem Begriff
ist das Wort «dienen» enthalten. Es ist Ihre Feier. Der Zeremoniengestalterin liegt es am Herzen, jede Feier individuell
und persönlich zu gestalten. Gabriela reist sehr gerne, und
auch die Verständigung in den verschiedenen Sprachen ist
ihr wichtig. So leitet sie die Feiern ausser in Deutsch auch in
Englisch, Französisch, Italienisch und Spanisch. Ihre Kunden
unterstützt sie zudem bei der Organisation und den verschiedenen Aufgaben, welche eine Hochzeit und auch eine
Abschiedsfeier mit sich bringen.
Weitere Informationen finden Sie unter:
➔ www.freiezeremonie.ch
Foto: ZVG
Herausgeberin | Editrice: Lesbenorganisation Schweiz LOS, www.los.ch, [email protected], T 031 382 02 22
Erscheinungsweise | Parution: viermal jährlich | 4 fois par an Auflage | Tirage: 1200
Redaktionelle Bearbeitung | Composition: Dominique Graf Layout | Mise en page: Brigitte Schüepp
Übersetzungen | Traductions: Bigna Badrutt, Sylvia Bresson, Katharina Stalder Lektorat (deutsche Texte):
Mary Walaulta Redaktion | Rédaction: LOS, Monbijoustrasse 73, 3007 Bern Inserate | Annonces: LOS,
[email protected], T 031 382 02 22; Mediadaten als PDF abrufbar auf | Données médiatiques sont disponibles en
format PDF sur: www.los.ch Druck | Impression: OFKO AG, Bern
Nächste Ausgabe | Prochaine édition: 3/2014 Insertionsschluss | Délai de remise des annonces: 18.8.2014
Redaktionsschluss | Bouclage: 15.8.2014
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