15 février 2012 - Mairie du 15e
Transcription
15 février 2012 - Mairie du 15e
COMPTE-RENDU DU CONSEIL DE QUARTIER CITROËN / BOUCICAUT 15 FEVRIER 2012 Ordre du jour : Les espaces verts du quartier Etaient présents : Philippe GOUJON, Député-Maire du 15e arrondissement Collège des élus : Grégory CANAL, Adjoint au Maire du 15e arrondissement, chargé des conseils de quartier Citroën / Boucicaut et Vaugirard / Parc des Expositions Jean-Baptiste MENGUY, Conseiller de Paris, Délégué auprès du Maire du 15e chargé de la vie locale pour les quartiers Citroën / Boucicaut, Vaugirard / Parc des Expositions et Georges Brassens. José BAGHDAD, Conseiller d’arrondissement Collège des associations : Citroën Cévennes Bien vivre - CCBV, Dominique BAUD ALRBG, Saliha AZZOUZ Collège des habitants : Marie-Christine MERCIER Frédérique BRIERE Armelle HALE-SRIKHAMWANG Jean-Claude PEARD Dominique GRILLY Henri HUGUES Stéphanie MASTRONICOLA Antoine BEDIN Invités : Eric CRESPIN, Chef de la Division 15ème, Direction des Espaces Verts et de l’Environnement Marie TOUBIANA, Adjointe au Maire du 15ème en charge des Espaces Verts Etaient excusés : Marie-Claire LUCIA Jean-Marie METZGER Eric CRESPIN : Le quartier Citroën / Boucicaut est favorisé en matière d’espaces verts, il comprend le parc Citroën et de nombreux squares. Un nouveau jardin sera également créé à Boucicaut. - Le jardin des Cévennes est peu fréquenté. Encaissé au milieu des immeubles, il est construit sur dalle. Les possibilités d’aménagement sont limitées en raison du manque de terre. L’aire de jeux a été réaménagée cet hiver et le sol souple étendu. Un projet de jardin partagé y est envisagé, l’avantage d’un jardin sur dalle étant l’absence de remontée de pollution profonde, et la possibilité d’y faire un jardin partagé, comprenant des végétaux à petit développement nécessitant peu de terre, sans les coûts d’une étude de pollution ou d’un remplacement de terre. Le Conseil de quartier estime que le pavage pose un problème d’accès des poussettes et personnes à mobilité réduite, alors que l’aire est prévue pour les tout petits. Un programme d’accessibilité est prévu pour les jardins sur le long terme. La possibilité de création d’une allée pour accéder à l’aire sera étudiée, puis présentée aux élus pour financement. L’entrée du jardin devra également être refaite. D’autres travaux sont à mener, certains pavés se décollent. Marie TOUBIANA : Les sols et l’aire de jeux ont été financés par la Mairie du 15ème. Elle fait appel aux associations qui souhaiteraient s’occuper du jardin partagé. Eric CRESPIN : - Le jardin Félix Faure est en pointe de rue, proche des façades. Un ravalement est en cours, les échafaudages seront dans le jardin. Les propositions pour ce jardin peu fréquenté sont les bienvenues. - Le secteur du square Sarrabezolles connaitra des travaux en raison du projet de Ministère de la Défense, il faut attendre la fin de ceux-ci pour réfléchir au devenir du square. Il servit de base pour les travaux du tramway, donc une partie n’est pas équipée actuellement. - Le square Jean Cocteau ne connait pas trop de difficultés mais vieillit. L’auvent est occupé par des jeunes peu sociables et non par les mères de familles auxquelles il était destiné, il sera peut-être supprimé. - Le square Paul Gilot est un petit jardin, longé par deux immeubles en attente de démolition ou réhabilitation. Il est nécessaire d’attendre l’aménagement de l’immeuble rue de la Convention, durant lequel une partie du jardin devra être neutralisée. La commande a été passée pour réparer le jeu à grimper. Des morceaux de béton tombent du kiosque, la commande a été passée (15 000 €) mais l’entreprise a des difficultés pour sous-traiter car peu d’artisans maîtrisent la technique d’imitation du bois, et la résine ne peut être posée en hiver. - Le jardin Blanc fait partie du parc Citroën. Ce dernier est réputé architecturalement mais présente des défauts de conception : réseaux, pentes trop importantes pour les handicapés, fontaines. Plusieurs dizaines de millions d’euros sont engagés pour des travaux. Le jardin Blanc souffre également de choix peu judicieux, les maçonneries béton avec placage pierre vieillissent mal et se désagrègent. Comme le Conseil le fait remarquer, le fossé de l’aire de jeux est inutile, les enfants peuvent basculer facilement. Il sera étudié afin de déterminer s’il peut être modifié. L’ensemble du nivellement a peu de raison d’être. Le Conseil a fait remarquer que le tourniquet est très bruyant, la demande de travaux a été passée pour graisser ou réparer l’axe. Le Conseil a également attiré l’attention sur le sol du jardin, poussiéreux. Ce n’est pas particulier à ce parc, les sols stabilisés sont la marque des jardins parisiens. Perméables, ils évitent les problèmes de ruissellement. Mais ils sont très poussiéreux l’été, et ils ne sont plus arrosés comme autrefois. Plus le sol vieillit, plus il devient poussiéreux, et la présence de boulistes accélère la dégradation. En cas de réfection du sable dit de Bandol, posant moins de problèmes, peut être utilisé. Les travaux ont été commandés concernant l’éclairage souffrant de vandalisme. De manière générale, les travaux les plus urgents engageant la sécurité du public sont réalisés en premier, pour les autres il est nécessaire d’attendre les budgets et cela prendra plusieurs années. - Le square Duranton se trouve aussi sur dalle, au dessus d’un parking. Une réunion a récemment été menée sur place. Il a très mal vieilli et est surfréquenté. Les aires de jeux nécessitent d’être refaites, les jeux de ballons ont abimé les pelouses, les arrosages ne fonctionnent plus, il y a un possible problème d’étanchéité avec le parking. Le square est très exposé au soleil car la terre est insuffisante pour planter. Il nécessite une réfection quasi-totale, qui n’est pas encore d’actualité. Il faut compter 400 à 500 € par m² pour une réfection lourde, ce square fait plus de 7 000 m². Le nouveau jardinier sur site est plus dynamique que l’ancien, la situation s’améliorera au niveau horticole. Des travaux d’aménagement ponctuel sont possibles. Des budgets devront être engagés dans les années à venir. Les jeux ne sont pas dangereux, ils sont condamnés dès qu’ils posent problème. Le sable des bacs est remplacé une fois par an. Marie TOUBIANA : Un million d’euros est nécessaire pour une rénovation complète. Une rénovation partielle sera inscrite en priorité budgétaire pour 2013. Il convient d’occuper l’espace pour éviter les jeux de ballons. La pose d’un filet pour prolonger la grille au dessus du parking a été proposée par le Conseil de quartier et sera étudiée. Stéphanie MASTRONICOLA rappelle les points soulevés par le Conseil de quartier, auxquels une réponse a été apportée pour la plupart. La création d’une allée au square Cévennes est une solution qui peut convenir. Le Conseil a également proposé la mise en place d’une signalétique recensant les squares du quartier. Concernant le square Paul Gilot, le sol est très abimé par endroits et les enfants qui courent peuvent tomber. Y a-t-il par ailleurs des nouvelles du bâtiment dont il faut attendre la construction ? Le babyfoot du square Duranton est cassé. La réponse concernant le stabilisé du jardin Blanc n’est pas satisfaisante, il pose un très gros problème pour tous les parents, est-il possible de le renouveler ? Grégory CANAL : Le Conseil estime également qu’ombrager davantage le jardin Blanc est nécessaire. La signalétique présentant les squares du quartier pourrait notamment être affichée dans les panneaux réservés aux Conseils de Quartier. Charlotte PAVIS : Les toilettes sont souvent fermées, et sont très sales car leur entretien n’est pas au niveau. Une habitante : L’allée du jardin Blanc comprend des marches, peu pratiques pour les poussettes et dangereuses pour les personnes en fauteuil et les enfants à vélo qui ne s’y attendent pas. André VOLPELIER, ancien Conseiller de quartier, a téléphoné à la Cogedim pour connaitre l’état du projet jouxtant le square Paul Gilot. Le recours serait épuisé et le bâtiment pourrait sortir d’ici 6 mois. Le square Cévennes n’est pas accueillant, il a suggéré de démolir le mur qui longe la rue Cauchy, couvert de graffitis. Jean-Claude PEARD est surpris que les travaux du jardin Cévennes soient payés par la Mairie du 15ème. Certains squares lui sont-ils délégués, comme c’est le cas d’équipements sportifs ? Eric CRESPIN : Les sanitaires sont nettoyés entre 1 fois et 4 fois par jour par une entreprise privée. Ils sont très peu respectés. Ils servent parfois comme repaire pour les trafics, ou pour fumer de la drogue, aussi dans certains squares à problèmes ils ne sont pas ouverts lorsqu’aucun agent n’est présent pour les surveiller. Les budgets sont attribués par les élus. Le budget de fonctionnement permet l’entretien courant, les réparations de sols et jeux. Ces opérations sont rapides, il convient de signaler directement aux agents de surveillance tout jeu dégradé. Les budgets d’investissements sont dédiés aux réfections complètes de sols, aménagements de jardins et d’aires de jeux. Les services établissent des projets qu’ils transmettent aux élus, qui prennent les décisions. Les jardins qui ont un intérêt parisien (Citroën et Sarabezolles), sont du ressort du Conseil de Paris, les plus petits dépendent du Conseil d’Arrondissement. Le budget du Conseil de quartier permet également de mener des opérations ponctuelles, comme remplacer des jeux. Au square Paul Gilot, les réparations ponctuelles de sols pourront être réalisées au printemps sur le budget de fonctionnement. Les travaux plus lourds nécessiteront des décisions. Le promoteur aura besoin d’un accès par le jardin, mais les services n’ont pas encore reçu de demande. L’accord n’est pas systématiquement donné et l’emprise est payante. Le babyfoot du square Duranton doit pouvoir être remplacé, pour environ 3 000 €. Ils sont prévus pour résister aux dégradations, et sont entourés d’un revêtement minéral pour éviter la poussière. Concernant les sols du jardin Blanc et l’accessibilité des escaliers, un projet chiffré sera proposé aux élus. Un diagnostic accessibilité sera mené au parc Citroën. Certaines pentes sont de 7%. Tout ne pourra pas être refait mais des allées pourront être réaménagées ponctuellement. Au jardin Blanc, les haies peuvent être améliorées. Si les réseaux en sous-sol le permettent, le Conseil de quartier pourrait financer des arbres, les services feront attention à ne pas mettre des arbres qui attirent les pigeons. Jean-Claude PEARD : Les services des espaces verts disposent-ils d’un maçon pour effectuer des réparations ? Eric CRESPIN : Un service central peut réaliser les mises en sécurité en urgence, mais des entreprises extérieures sont appelées pour la plupart des opérations. Raymond LESCOMBE : Concernant les caillebotis et ouvrages en bois du parc Citroën, certains accès sont fermés depuis des années car il manque trois morceaux de bois. Eric CRESPIN : Tout le plancher doit être refait. Un agent est passé à travers le plancher et a été arrêté un an. La sécurité du public est le souci principal, les passerelles sont donc fermées. Un laboratoire indépendant passera et indiquera si les ouvrages d’art peuvent être rouverts. Remplacer une latte est possible en interne. Philippe GOUJON : Les jardins de proximité relèvent de la Mairie du 15ème, qui dispose de plusieurs budgets pour les entretenir. L’Etat Spécial d’Arrondissement, représentant moins de 10 millions d’euros, est le budget de la Mairie du 15ème et ne peut être utilisé que pour les petits établissements. Il est peu important, la dotation d’investissement étant de 500 000 € pour tous les équipements de l’arrondissement. Les crédits d’entretien permettent également d’effectuer de petites réparations. Les budgets des Conseils de quartier sont peu élevés. Cumulables sur plusieurs années, ils permettent d’acheter un jeu ou de planter des arbres. Leur utilisation est proposée par le Conseil de quartier. Philippe GOUJON indique avoir toujours abondé les budgets des Conseils quand ils étaient insuffisants. Le budget d’investissement localisé, représentant 2 à 3 millions d’euros, comprend deux enveloppes, équipements publics et espaces publics, allouées par la mairie centrale. La Mairie du 15ème peut décider de faire telle dépense ou telle autre. Philippe GOUJON négocie les budgets avec la mairie centrale. Le plan d’investissement de la Ville de Paris concerne les gros investissements, comme le parc Citroën. Lors d’une réunion budgétaire avec le Maire de Paris, il a obtenu 900 000 € pour les fontaines du parc Citroën, afin d’accélérer sa remise en état. Il est prêt à organiser de nouveau une séance de formation pour les Conseils de quartier. Un habitant : Est-il possible de négocier une réfection du square Paul Gilot dans le cadre de l’accord donné au promoteur ? Claire de CLERMONT-TONNERRE rappelle que le permis de construire pour le 40 rue de la Convention a été déposé en 2006 par la Cogedim pour deux bâtiments de 8 étages et 3 étages. Un contentieux est depuis en cours. Ce projet ambitieux aurait assombri le square. Le terrain du square avait été légué à la Ville par Madame GILOT en 1926, sous réserve que la pagode soit entretenue. Elle se réjouit que celle-ci soit remise en état, elle pourrait être utile pour une association. Elle remarque par ailleurs que trois jardins du quartier n’ont pas de vrai nom, elle voit une marge de réflexion pour les dénommer. Eric CRESPIN : Les services ne rateront pas l’occasion de demander à la Cogedim de financer la réfection du jardin, c’est une coutume d’imposer cette condition en cas d’emprise dans un square. Elle paiera également un tarif d’occupation au m² durant les travaux. En revanche, le kiosque n’étant pas démoli, sa réfection ne pourra pas être facturée intégralement, et ses réparations urgentes devront être réalisées avant le début du chantier. Saliha AZZOUZ : Un bac à sable et des bancs supplémentaires seraient appréciés au jardin Blanc, et le sol souple pourrait être étendu pour remplacer le stabilisé. Une piste vélo géante pourrait être réalisée dans une partie du parc Citroën. Eric CRESPIN : Les vélos ne sont pas autorisés dans les squares, un enfant de 3 ans a récemment été renversé par un enfant de 6 ans à vélo. L’extension du sol souple amortissant sera mise à l’étude, il aurait alors un rôle de surface de propreté. C’est ce qui a été fait au square Cévennes. Le jardin Blanc comprend des bancs et un muret central. Il est possible d’ajouter des bancs quand un marché le permet, mais ce n’est pas une priorité. Marie-Christine MERCIER : L’espace autour du jardin Blanc est désormais envahi d’herbes folles, auxquelles il faudrait s’habituer puisque la Ville ne désherbe plus, or l’herbe attire les déchets. En Bretagne le désherbage se fait à l’eau chaude. Le terrain est poussiéreux, et boueux quand il pleut. Eric CRESPIN : Le désherbage à l’eau chaude détruit le stabilisé. Le chalumeau ne fonctionne que pour les petits végétaux, car il ne brûle pas les racines. Le désherbage chimique a été réduit de 90 %. Des produits phytosanitaires non toxiques ne sont plus utilisés que pour les végétaux malades. Les végétaux qui nécessitent trop de traitements ne sont plus plantés. En absence de désherbage, la nature reprend le dessus. Les jardiniers interviennent régulièrement. Quand un arbre est planté, la nouvelle terre contient des graines, et beaucoup de végétaux poussent les premières années. JeanClaude PEARD : Bertrand DELANOE avait demandé aux associations d’entretenir les pieds d’arbres, en échange d’une affichette indiquant qui les entretenait. La proposition a reçu un accueil amusé. Eric CRESPIN rappelle le projet d’extension du parc André Citroën, à l’emplacement autrefois occupé par des bâtiments de chantier. Les appels d’offre ont été lancés, mais on ne sait pas encore qui interviendra. Aucune réponse satisfaisante n’a été reçue concernant la construction de la concession, la consultation sera relancée. Le projet a été conçu en lien avec les paysagistes d’origine. Une bande plantée sera recrée, la grande pelouse restera accessible, une aire de jeux pour tout petits, une concession de petite restauration seront créés, le saut de loup sera complété. Une aire de jeux pour adolescents, conçue par l’ENSAAMA, verra le jour, mais suite à l’appel d’offres le projet doit être revu en termes de sécurité. Les travaux commenceront au printemps pour une livraison l’année prochaine. Philippe GOUJON : Plusieurs réunions de concertation ont été menées à ce sujet. Le parti du végétal a été pris, le parc Citroën étant très minéral aujourd’hui. Une buvette manquait à ce parc. L’arrondissement bénéficiera prochainement de l’aménagement de la Petite Ceinture en coulée verte, et de la création d’un espace végétalisé au sein du nouveau Ministère de la Défense. Un espace vert d’un hectare remplacera également la station service du Parc des Expositions. Remarques du public : Les squares sont jonchés de détritus et déjections canines, notamment le dimanche. Peut-on effectuer des contrôles intenses sur une semaine ? Par ailleurs les agents ne passent pas au jardin Blanc aux horaires d’affluence. Eric CRESPIN : Des Opérations Coordonnées de Nettoyage Approfondi, multi-services, peuvent être menées par secteurs. Par le passé des jeunes du collège vidaient les poubelles du parc Citroën devant les jardiniers. Une réunion a été organisée avec le directeur du collège. Des agents sont actuellement formés à la verbalisation. Marie TOUBIANA présente les espaces verts prévus au sein du projet de Ministère de la Défense, qui comprend trois entités reliées par le végétal : la Corne Ouest qui comprend des bureaux, la Parcelle Ouest occupée par le nouveau Ministère, et la Parcelle Est, la cité de l’air. Une voie séparant la Corne Ouest de la Parcelle Ouest reliera le parc André Citroën au parc Suzanne Lenglen, traversant la petite ceinture ferroviaire, et devant relier à terme Paris à Issy les Moulineaux. Elle sera traitée comme une allée-jardin, favorisant le cheminement des piétons et vélos. La Corne Ouest sera traversée par une large ouverture végétale dans le prolongement du square Sarabezolles. Les toitures seront végétalisées et équipées de panneaux solaires. La parcelle sera composée de plusieurs jardins sous formes d’îles végétales, 8 000 m² seront accessibles au public. La Parcelle Ouest accueillera le bâtiment du Ministère construit sur pilotis, et constituera un maillage de jardins communiquant entre eux sur 40% de la parcelle. La Cité de l’Air sera restructurée et accueillera 23 068 m² d’espaces verts de pleine terre, 8 250 m² de toiture végétalisée et 2 335 m² de surface végétalisée verticale. 77 des 94 arbres actuels seront abattus, et 539 nouveaux seront plantés. Les essences choisies supporteront la pollution et sont adaptées au sol calcaire de la parcelle, leur augmentation décuplera l’absorption de CO². Elles favoriseront l’installation des oiseaux, et les espèces pourront se déplacer entre les différents espaces. Tout le projet est par ailleurs conçu en respectant une démarche développement durable : construction selon les normes Haute Qualité Environnementale, Bâtiments Basse Consommation ; les accès véhicules seront limités ; les immeubles ne seront pas climatisés à l’exception des salles informatiques. José BAGHDAD : Le quartier bénéficie de nombreux jardins. Certains méritent un rafraichissement, le Conseil peut proposer des aménagements. Les remarques du Conseil avaient été prises en compte pour Citroën, il faut maintenir cette dynamique pour Duranton et Paul Gilot. Un jardin partagé pourra apporter de la vie au square des Cévennes. L’espace vert du Ministère de la Défense améliorera la qualité de l’air, même s’il n’est pas accessible sa réalisation est une très bonne chose. Henri HUGUES : Quel est le meilleur entourage de pied d’arbre pour la sécurité des piétons et l’entretien ? Leur aménagement et entretien pose problème. Existe-t-il un programme de réfection ou sont-elles réaménagées au coup par coup ? Avenue Félix Faure elles ne le sont que d’un côté. Eric CRESPIN : La terre est le meilleur domaine pour l’arbre. Le pavage permet de la tasser et d’améliorer la propreté. Durant les premières années le service de l’arbre désherbe. Le revêtement dépend ensuite des services de la voirie. Il faut compter 400 à 500 € pour refaire un pied d’arbre. Les besoins sont transmis au Coordinateur de l’espace public. Les problèmes d’accessibilité ont la priorité. Marie-Jeanne GAXIE : Une partie de la Petite Ceinture du 15ème va être aménagée en allée de promenade, de 2km de long et 3,5 hectares. Les travaux sont prévus de février 2012 à mars 2013, notamment pour créer 5 entrées dont 3 avec ascenseurs, pour un coût de 7,2 millions d’euros. L’aménagement sera réversible. L’objectif à terme est de relier Citroën et Brassens. Une habitante indique être exposée à une antenne relais, installée au 71 rue de la Convention, face à une école polyvalente. Auprès de qui demander des mesures ? Philippe GOUJON : Des sujets aussi importants ne peuvent être abordés en fin de séance, il se tient disponible pour en parler après la réunion. Jean-Baptiste MENGUY invite l’intervenante à laisser ses coordonnées. Les travaux de la coulée verte ont commencé lundi par l’élagage. Les obstacles ont été levés, notamment par la fermeture du squat rue Desnouettes. Cette réunion a permis de se rendre compte des problématiques auxquelles sont confrontés les services, notamment en raison d’un urbanisme daté. Il faut faire attention à l’urbanisme dans le quartier, les projets doivent respecter ces espaces verts auxquels chacun est attaché.