INFO 169 - Médias Suisses

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INFO 169 - Médias Suisses
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juin 2014 MÉDIAS SUISSES Association des médias privés romands Avenue de Florimont 1, CH-­‐1006 Lausanne Téléphone 021 343 40 90, Fax 021 343 40 99 www.mediassuisses.ch, [email protected] S O M M A I R E 3
Presse romande 13 Presse suisse 19 Presse internationale 19 Union européenne 20 La Poste 21 Publicité 29 Autres médias 37 Droit 41 Conseil de la presse 42 Bibliographie Impressum ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ MÉDIAS SUISSES-­‐Info : Bulletin officiel de MÉDIAS SUISSES -­‐ Association des médias privés romands Av. de Florimont 1, 1006 Lausanne Tél. : 021 343 40 90 -­‐ Fax : 021 343 40 99 Rédaction : Daniel Hammer (rédacteur responsable) Copyright : Reproduction autorisée avec mention de la source ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ 2 Le CFJM assure actuellement, sur deux années, la formation initiale de plus de 120 journalistes stagiaires et professionnels des médias. Il propose en outre, chaque année, plus de 80 journées de formation continue sous forme de séminaires et de conférences et plus de 70 journées d’enseignement dans le cadre de l’AJM. (ats) Le mensuel Banque Suisse a paru pour la dernière fois PRESSE ROMANDE Nouvelle rédactrice en chef pour Profil L e magazine féminin Profil a une nouvelle rédactrice en chef en la personne de Lucie Notari. Elle a succédé le 1er janvier 2014 à Alexandre Lanz, qui a rejoint l'équipe d'Edelweiss. (ats) Naissance du centre de formation CFJM officialisée L ancé en 1990, le mensuel économique romand La Banque Suisse ne soufflera jamais ses 25 bougies. La chute des recettes publicitaires conséquente à la crise bancaire a eu raison du magazine spécialisé, qui a paru pour la dernière fois le 27 novembre 2013. Aucun emploi ne devrait être touché. L es journalistes et spécialistes des médias de Suisse romande se formeront désormais dans le nouveau Centre de formation au journalisme et aux médias (CFJM) à Lausanne. Cette nouvelle structure résulte de la fusion du Centre romand de formation des journalistes (CRFJ) et de la Formation continue des journalistes (FCJ). « Nous avons tout fait ces trois dernières années pour sauver les meubles, mais cela n'a pas marché », a indiqué à l'ATS Olivier Toublan. Et de préciser qu'entre 2008 et 2013 le chiffre d'affaires publicitaire s'est contracté de quelque 60%. Officialisée le 25 novembre 2013, la création de la Fondation du CFJM devient effective avec effet rétroactif au 1er janvier 2013. « Les supports médias se multiplient, la concurrence s’accentue et les besoins de perfectionnement augmentent. Dans les médias comme dans les autres corps de métiers, la formation doit pouvoir se décliner aujourd’hui sur l’ensemble du parcours professionnel, défi auquel répond le CFJM », a expliqué Marc-­‐Henri Jobin, directeur depuis juillet 2013 du CRFJ et de la FCJ. En septembre 2010, pour fêter ses 20 ans d'existence, la revue s'était offert un changement de nom, passant de Private Banking à La Banque Suisse. Un relooking qui n'a pas réussi à sauver le magazine publié dix fois par an en guise de supplément à PME Magazine. C'est justement à PME Magazine, dont il est également rédacteur en chef, qu'Olivier Toublan va désormais consacrer toute son énergie. (ats) François Pilet et Frédéric Lelièvre lauréats du Prix Jean Dumur « La création du CFJM permet d’édifier, à l’échelle romande, une structure paritaire réunissant sous un même toit les trois grands protagonistes du paysage médiatique que sont l’association des éditeurs MÉDIAS SUISSES, l’association des journalistes Impressum et la SSR », a noté Daniel Pillard, président du Conseil de fondation du CFJM. F rançois Pilet et Frédéric Lelièvre, respectivement chefs de la rubrique économique du Matin Dimanche et du Temps, sont les lauréats du Prix Jean Dumur, décerné le 28 novembre 2013. Ils sont récompensés pour leur livre « Krach Machine » sur le trading à haute fréquence. Le CFJM reprend à son compte l’ensemble des prestations et offres d’enseignement du CRFJ et de la FCJ. Il continuera de les développer et de les dispenser au sein de la Maison de la Communication, à Lausanne, ainsi que « via les collaborations, en particulier avec l’Académie du journalisme et des médias (AJM) de l’Université de Neuchâtel ». « Les deux chefs de rubrique sont primés pour l'intelligence, la ténacité et le courage dont ils font preuve dans leur pratique profes-­‐
sionnelle, en traitant de domaines – 3 l'économie et la finance – particulièrement difficiles d'accès », selon le jury du Prix. Pierre Lamunière vend quasi toutes ses actions de Tamedia Cette distinction récompense aussi leur ouvrage « Krach Machine, ou comment les traders à haute fréquence menacent de faire sauter la bourse ». Les auteurs font découvrir cet « univers complexe tout en alertant sur les dangers du trading à haute fréquence », une pratique où des algorithmes informatiques exécutent les transactions financières à grande vitesse. ierre Lamunière a vendu quasi tous les titres qu'il lui reste de Tamedia. L'éditeur romand demeure toutefois au conseil d'admi-­‐nistration du groupe zurichois. Directeur d'Edipresse, Michel Preiswerk a confirmé le 4 décembre 2013 à l’ATS l'information de la HandelsZeitung. P « On a vendu presque la totalité de nos titres », a déclaré Michel Preiswerk. A titre individuel, Pierre Lamunière détenait encore 250'000 actions nominatives, qui représentent moins de 3% du capital de Tamedia. Frédéric Lelièvre est diplômé de Sciences Po Paris. Il a rejoint Le Temps en 2001, où il dirige la rubrique économique depuis 2008. François Pilet a travaillé à 24 Heures de 2004 à 2008, puis est passé à la rubrique économique du Temps jusqu'en 2011. Depuis cette date, il dirige la rubrique économique du Matin Dimanche. Près de 26 millions de francs Le 30 octobre, la Bourse suisse a rendu publique la cession de 246'730 actions de Tamedia pour un montant de 25,98 millions de francs. Une telle transparence était nécessaire dès lors que Pierre Lamunière est membre du conseil d'administration du groupe. Le Prix Jean Dumur récompense chaque année depuis 1987 un journaliste pour son talent, la qualité de ses enquêtes, son sens de l'éthique ou son courage. Doté de 5000 francs, il est décerné par un comité qui réunit une dizaine de journalistes et rédacteurs en chef romands. (ats) Alain Maillard à la tête du magazine Edito+Klartext Rien n'oblige en revanche de rendre public le nom du ou des acquéreurs. Michel Preiswerk s'est contenté de préciser qu'il s'agit de « plusieurs personnes privées ». Le directeur d'Edipresse a ajouté qu'il n'y a plus de raison stratégique à moyen terme à conserver de telles actions. A lain Maillard a été nommé co-­‐rédacteur en chef et responsable de l'édition romande de Edito+Klartext, a annoncé le 28 novembre 2013 le magazine indépendant suisse des médias. Le journaliste qui a succédé à Christian Campiche a pris ses fonctions en janvier 2014. Cette vente d'actions ne change rien pour Edipresse. Son éditeur Pierre Lamunière a certes vendu à Tamedia plusieurs titres helvétiques tels 24 Heures, mais il a conservé ses journaux à l'étranger. Quant à Tamedia, le rachat à l'éditeur vaudois d'une douzaine de titres payants, annoncé en 2009, a fait de lui un des plus gros groupes de presse en Suisse. (ats) Tamedia va imprimer les journaux du groupe fribourgeois St-­‐Paul Alain Maillard s'est notamment fait connaître comme journaliste du magazine radio « Médialogues » où il a travaillé pendant plusieurs années. Sa carrière au sein de plusieurs rédactions de journaux et diverses émissions de radio « font de lui un connaisseur intime des développements du monde médiatique et du métier de journaliste », selon le communiqué. L' éditeur zurichois Tamedia va imprimer les journaux du groupe de presse fribourgeois St-­‐Paul dès 2015. Les deux parties ont signé un accord, qui concerne notamment le quotidien La Liberté, a annoncé le 7 décembre 2013 le directeur de Tamedia Publications Edito+Klartext a été lancé en 2011 par Christian Campiche. L'association éditoriale regroupe les trois organisations de journalistes suisses : Syndicom, SSM et Impressum. (ats) 4 romandes Serge Reymond dans l'émission « Médialogues » de la RTS. grâce à des retraites anticipées, au départ de six employés pour Tamedia et au transfert des employés restant dans d'autres activités de l'imprimerie (impression offset et numérique). « Tamedia et St-­‐Paul cherchent à être plus efficaces dans la branche de l'imprimerie. St-­‐Paul nous fait à présent confiance et nous remet ce contrat d'impression », a déclaré Serge Reymond. Transfert dès 2015 L'impression et l'expédition des journaux seront transférées dès 2015 vers le centre de production de Tamedia à Berne. Cela concerne le quotidien fribourgeois La Liberté, mais aussi d'autres journaux plus petits comme La Gruyère ou Le Messager. Le groupe St-­‐Paul a étudié plusieurs offres suite à l'annonce de la fermeture de son centre d'impression des journaux à Fribourg à fin 2014. Cet été déjà, celle de Tamedia était donnée favorite. Elle devrait permettre de sauver une partie des emplois, tout en laissant le capital-­‐actions en mains fribourgeoises, indiquait en juin 2013 St-­‐Paul Holding SA à l'ATS. L'annonce du départ des Freiburger Nachrichten, le quotidien fribourgeois germanophone, avait précipité les choses. Le groupe St-­‐Paul, s'il abandonne l'impression des quotidiens, n'en reste pas moins actif dans l'impression dite de ville. Son activité sera maintenue et même renforcée au-­‐delà de 2014, souligne Thierry Mauron. Au total, le groupe emplois 280 collaborateurs, dont plus de 140 à l'imprimerie. (ats) Les journalistes romands approuvent la nouvelle CCT En revanche, la proposition du Groupe ESH Médias, qui publie notamment Le Nouvelliste, L'Express, L'Impartial et La Côte, s'est vue opposer un refus. Et ce en raison d'un manque de garanties de maintien des emplois dans la cité des Zaehringen, ainsi que de la volonté du groupe du français Hersant d'acquérir 30 à 40% du capital de St-­‐Paul, ce que refusent son actionnaire et son conseil d'administration. L es journalistes romands disposent d'une nouvelle convention collective de travail (CCT) dès 2014. Les délégués romands du d’Impressum l'ont approuvé le 13 décembre 2013 par 16 voix contre 7, quatre jours après le vote positif des éditeurs. Le groupe St-­‐Paul a annoncé fin janvier 2013 sa décision de fermer son secteur d'impression des journaux à la fin 2014. En cause : la perte de son principal client externe, les Freiburger Nachrichten. Le quotidien fribourgeois germanophone a décidé de se faire imprimer par Tamedia à Berne, donnant suite à une offre plus avantageuse de 40%. Les Freiburger Nachrichten ont justifié ce changement de cap par les baisses des recettes publicitaires qui menacent la pérennité de leur publication. (ats) Imprimerie Saint-­‐Paul : un plan social est signé La décision est tombée « sans joie, après un très vif débat », a raconté à l'ATS Dominique Diserens, secrétaire centrale du syndicat. Réunis en assemblée générale extraordinaire, les délégués ont émis de nombreuses critiques à l'égard de l'accord. La section vaudoise n'avait pas caché son opposition au texte. La réactivation « de la commission paritaire, et donc du partenariat social » avec les éditeurs, aurait fait pencher la balance. En outre, avoir une CCT reste préférable que le vide conventionnel, tel qu'il existe depuis dix ans en Suisse alémanique, a expliqué Mme Diserens. L a fin de l'impression des journaux à l'imprimerie Saint-­‐Paul à Fribourg devrait entraîner moins de 10 licenciements. Patron, employés et syndicats ont réussi à se mettre d'accord autour d'un plan social le 20 décembre 2013. Selon l'accord, les journalistes employés ne bénéficieront plus du barème des minima. Les éditeurs ne veulent plus de cette grille salariale, en raison de la crise structurelle et conjoncturelle qui affecte les médias actuellement. A la place, un revenu minimum Une cinquantaine d'employés de l'Imprimerie St-­‐Paul sont concernés par ce plan social, a précisé à l'ats Thierry Mauron, directeur de St-­‐
Paul Holding SA. La casse a pu être limitée 5 d'entrée de 5843 francs par mois est instauré, avec un 13e salaire. Le premier numéro du Nouvelliste, créé à St-­‐
Maurice (VS) par Charles Haegler, est sorti de presse le 17 novembre 1903. En 1929, le journal devient quotidien. Congé paternité Un système d'adaptation individuel remplacera l'ancienne grille. Le salaire sera fixé après des entretiens qui auront lieu au minimum tous les deux ans. Il fusionne avec Le Rhône en 1960, puis avec la Feuille d'Avis en 1968 sous la houlette du patron de l'époque André Luisier. Outre l'ancienneté, de nouveaux critères entreront en ligne de compte comme la qualité du travail ou l'expérience. Du côté des nouveautés, un congé paternité de cinq jours fait son apparition. Les archives numérisées permettent une recherche dans tous les numéros par date, par édition ou par mots-­‐clés. La numérisation des organes de presse n'est pas terminée. Si les archives du Confédéré sont déjà disponibles depuis quelques années, celles des autres journaux politiques valaisans ainsi que celles du quotidien Walliser Bote ne le sont pas encore. Ce travail est prévu pour 2014 afin de rendre ces archives disponibles en 2015, bicentenaire de l'entrée du Valais dans la Confédération. Les journalistes libres continueront pour leur part de bénéficier d'un barème de minima. Le syndicat juge que la nouvelle CCT leur offre de « bonnes conditions de travail ». Les négociations ont abouti fin novembre 2013 après avoir débuté au printemps. MÉDIAS SUISSES, la faîtière des éditeurs romands, était favorable au maintien d'une CCT, contrairement à ses homologues alémaniques, qui ont supprimé la convention il y a dix ans. (ats) Les archives du Nouvelliste numérisées Suisse romande mieux lotie Le Nouvelliste n'est pas le premier quotidien suisse à être numérisé. Dans le panorama de la presse suisse, le premier journal à passer à l'action sur le plan des archives numériques a été la Neue Zürcher Zeitung, mais sans accès public. Les Schaffhauser Nachrichten ont suivi et sont en ligne depuis 2013 mais avec un accès restreint aux bibliothèques qui le demandent. L e quotidien valaisan Le Nouvelliste met à disposition gratuitement les éditions de ses 110 ans d'histoire. Au total 730'000 pages ont été numérisées. L'opération a demandé deux ans de travaux et a coûté 390'000 francs. La numérisation est plus rapide et plus ouverte en Suisse romande. Les premières archives en libre accès ont été celles des journaux dont Le Temps est l'héritier : le Journal de Genève dès 2008, puis la Gazette de Lausanne et le Nouveau Quotidien en 2010. L'archivage a été réalisé sous l'égide de l'Association pour la sauvegarde du patrimoine des médias valaisans, a indiqué Le Nouvelliste dans son édition du 14 janvier 2014. Elle groupe le quotidien, la médiathèque valaisanne, la bibliothèque nationale et la loterie romande. Il est aussi possible de voir en quelques clics les vieilles éditions du quotidien vaudois 24 heures (autrefois Feuille d'Avis de Lausanne), du Matin (jadis Tribune de Lausanne). Depuis juin 2013, les journaux neuchâtelois L'Express et l'Impartial sont également numérisés et gratuitement accessibles. (ats) Lancement d'un partenariat entre La Cité et Mediapart Ces archives sont accessibles gratuitement depuis le site internet du journal. Elles sont rattachées à la plate-­‐forme internet de la Bibliothèque nationale et sont physiquement hébergées à Martigny (VS) auprès du Réseau romand des bibliothèques. Le Nouvelliste et ses aïeux La Feuille d'Avis du Valais et Le Rhône ont été numérisés. L'origine du journal remonte à 1903. Le premier numéro de la Feuille d'Avis du Valais est sorti de presse le 28 novembre 1903 et paraît trois fois par semaine et devient quotidien en 1957. L a Cité s'allie au journal en ligne français Mediapart, a annoncé le 27 janvier 2014 le mensuel romand. Le partenariat lui permettra de gagner en visibilité et de promouvoir la 6 « nouvelle presse », détenue par les lecteurs uniquement. une soixantaine de collaborateurs. Quelque 1200 abonnés soutenaient le journal en 2013, un chiffre en recul par rapport aux 2400 adhérents de 2012. Pour inverser cette tendance, Fabio Lo Verso compte relancer la recherche de nouveaux abonnés. (ats) Le Nouvelliste : nominations à la tête du journal « La Cité proposera ses articles à Mediapart, qui décidera lesquels il veut publier sur son site internet, et vice-­‐versa. Nous choisirons ceux qui peuvent intéresser nos lecteurs », a expliqué le 24 janvier 2014 à l'ATS Fabio Lo Verso, qui a quitté en octobre 2013 son poste de rédacteur en chef pour celui de directeur de publication du journal. L a rédactrice en chef du quotidien Le Matin Sandra Jean et le rédacteur en chef de la télévision régionale « Canal 9 » Vincent Fragnière rejoignent le quotidien valaisan Le Nouvelliste. Ils occuperont respectivement les postes de directrice des rédactions et de rédacteur en chef. Après une première collaboration lancée en 2012 avec l'hebdomadaire bâlois TagesWoche, ce partenariat permettra au mensuel de « consolider son assise en tant que journal de la nouvelle presse », au modèle opposé à celui de la presse traditionnelle, a-­‐t-­‐
il ajouté. En effet, Mediapart n'a aucune publicité, La Cité n'en a aucune payante. Tous deux ne vivent que grâce aux abonnements. Le Conseil d’administration du Nouvelliste a souhaité renforcer la structure de direction des différents titres en créant le poste de direction des rédactions, a communiqué le 5 février 2014 le journal valaisan. Sandra Jean sera chargée de développer la marque Nouvelliste et de piloter les projets éditoriaux pour les éditions papier et numérique. Elle aura également la responsabilité de la cellule Magazines du Groupe ESH Médias. Essai d'un nouveau modèle « Nous avons refusé tout investissement, parce qu'on voulait savoir si on pouvait vivre seulement avec des abonnements. C'est un peu un journal-­‐test », raconte M. Lo Verso, pour qui « un journal qui n'est pas voulu par ses lecteurs n'a aucune raison d'exister ». Une position « assez intransigeante », reconnaît-­‐il. Pour mener à bien les différents projets, la nouvelle directrice pourra compter sur Vincent Fragnière. Après six ans passés à la télévision locale « Canal 9 », dont il est le rédacteur en chef depuis 2011, il prendra la tête de la rédaction en chef du quotidien. Le mensuel publié à Genève a aussi testé un nouveau modèle de financement d'articles. En 2012, le journal a ainsi publié la première enquête journalistique en Suisse entièrement financée par des dons. Relever un nouveau défi Le nouveau rédacteur en chef entend relever un nouveau défi. « Quand on fait du journalisme et qu'on aime le Valais, on ne peut pas refuser un poste comme celui-­‐ci », explique Vincent Fragnière. Il confie aussi avoir passé « six superbes années à Canal 9 » qui « est un bel outil ». Les 20'000 francs nécessaires à financer le travail d'investigation et de rédaction ainsi que les frais de déplacement avaient été réunis. « La récolte d'argent s'est très bien passée, par contre l'enquête n'a pu être terminée : le journaliste a arrêté pour des raisons personnelles et n'a pas pu être remplacé », a précisé Fabio Lo Verso. Le nouveau rédacteur en chef retourne à ses premières amours. Il a en effet débuté sa carrière au Nouvelliste, d'abord par des piges à la rédaction sportive puis par un stage à la rédaction locale. La télévision locale recherche dès à présent un successeur. Lecteurs-­‐décideurs Le rythme mensuel sera adopté dès la fin janvier, après une pause de trois mois. Il est réclamé depuis longtemps par une bonne partie des soutiens du journal. La Cité gardera cette cadence pendant deux ans, puis les lecteurs décideront ce qu'ils préfèrent, selon la logique de « qui paie commande ». Sandra Jean met elle aussi en avant le défi. Le projet de développement proposé par le Nouvelliste est intéressant et « c'est vraiment le défi de participer à cette aventure qui m'a L'équipe de La Cité, menée par Jean-­‐Noël Cuénod, compte huit membres permanents et 7 motivée ». Elle admet aussi que les fortes attaches qu'elle a avec le Valais ont également joué un rôle dans la décision. revues dédiées à l'horlogerie et à l'art de vivre. GMT Publishing éditera cinq revues et se chargera de la gestion du site internet WorldTempus. Le magazine GMT côtoiera quatre titres (Skippers, Voile et Océan, ainsi les magazines officiels de la Société nautique de Genève et du Grand Hôtel Park de Gstaad) publiés par la maison d'édition créée par Brice Lechevalier, précisent les deux partenaires dans un communiqué commun diffusé le 12 mars 2014. (ats) Les journaux romands auront aussi un modèle numérique payant Journal décapité En janvier 2013, le Nouvelliste s'était séparé de son directeur général Patrick Chabbey. Il avait été remercié pour permettre la mise en place d'une nouvelle organisation managériale. Le journal et son ancien rédacteur en chef Jean-­‐François Fournier s'étaient séparés à l'amiable en octobre 2013. La rédaction en chef est, depuis, assurée conjointement par Jean-­‐Yves Gabbud et Pascal Fauchère. (ats) Kevin Gertsch reçoit le Prix Chuard 2014 L e groupe de médias zurichois Tamedia va lancer le 31 mars 2014 le modèle payant numérique du Tages-­‐Anzeiger. D'autres quotidiens payants du groupe, dont les titres romands, suivront à tour de rôle dans le courant de l'année, a annoncé Tamedia le 13 mars 2014. K evin Gertsch reçoit le Prix Chuard 2014. Journaliste à L'Hebdo, il est récompensé notamment pour sa capacité à traiter des thèmes complexes de manière claire et captivante. Le jury a particulièrement apprécié la rigueur de sa démarche journalistique et l’originalité des angles choisis. Pour le Tages-­‐Anzeiger, qui sera suivi par le Bund, les abonnés auront le choix entre cinq offres différentes. Grâce à ce modèle de « paiement souple autorisant un accès occasionnel gratuit », le journal espère « atteindre le taux de pénétration élevé exigé sur le marché publicitaire ». Tamedia a investi 3 millions de francs dans le développement de cette technologie. Kevin Gertsch, 29 ans, s’est vu remettre le 11 mars 2014 à Lausanne sa distinction dans le cadre de la cérémonie de remise des certificats de fin de stage du Centre de Formation au Journalisme et aux Médias (CFJM). Le jury l’a distingué parmi quatre finalistes, retenus après évaluation des meilleurs sur les 59 stagiaires ayant débuté leur formation en 2012, a indiqué le 11 mars 2014 le CFJM dans un communiqué. Concrètement, un certain nombre d'articles seront gratuits et le reste payant, a précisé Christoph Tonini, directeur de Tamedia, mais les différents journaux régionaux pourront adopter un modèle individuel, en mettant par exemple gratuitement à disposition leurs contributions propres. Le prix Chuard, doté de 2000 francs, est remis depuis 1994. Il récompense l'un des stagiaires ayant obtenu le certificat du CRFJ durant l'année précédente. Il a été créé en mémoire de Jean-­‐Pierre Chuard, directeur du centre de formation de 1982 à 1992. Le CRFJ a donné naissance, en 2013, au CFJM après fusion de ses activités et de celles de la Formation continue des journalistes (FCJ). (ats) GMT Publishing éditera des revues appartenant à Brice Lechevalier Pour les titres romands, le modèle numérique payant sera introduit progressivement « à partir du 2ème semestre 2014 », a précisé Christoph Zimmer, responsable de la communication de l'entreprise, interrogé par l'ats. « C'est un projet assez complexe au niveau technique, mais aussi pour les rédactions ou le service à la clientèle », a précisé M. Zimmer. L a famille Lamunière, propriétaire d'Edipresse Groupe, et Brice Lechevalier unissent leurs forces au sein de la société média GMT Publishing. Chaque partenaire détiendra 50% de cette entité qui publiera des Mesures d'économies Concernant les mesures d'économies annoncées par Tamedia en 2013 – 34 millions 8 de francs au niveau du groupe, dont près de 18 pour la Suisse romande – Christoph Zimmer ne peut pas annoncer de décisions concrètes. « Nous avons déjà pris et informé sur une série de mesures en 2013 pour arriver à hauteur des 34 millions prévus au niveau du groupe, mais nous devrons, à l’avenir, imaginer d’autres solutions afin de limiter les coûts ». qui restent sont toujours plus vieux, selon l'étude 2014 de la REMP. Dans cette ambiance morose, les journaux fribourgeois sont quasiment les seuls à parvenir à augmenter leur lectorat. Les Fribourgeois semblent attachés à leur presse régionale. La Liberté et La Gruyère ont chacun gagné 2’000 lecteurs en 2013 et en compte respectivement 100'000 et 36'000, a annoncé le 17 mars 2014 l'institut zurichois Recherche et études des médias publicitaires (REMP). Dans son enquête MACH Basic 2014, il a sondé le lectorat des médias suisses pendant un an. Tamedia a vu une baisse de 60 millions de francs des revenus publicitaires en 2013. S'agissant des postes de travail, « il y a en effet eu quelques suppressions de postes dernièrement, mais il n'y aura pas de grande restructuration », a assuré le responsable de la communication. L'entreprise s'efforce de trouver des solutions en évitant des licenciements, par exemple par le biais des départs naturels. Pour Louis Ruffieux, rédacteur en chef de La Liberté, à la base de ce succès, il y a eu « le choix de ne pas s'être replié sur cette région, mais d'avoir gardé un journal généraliste, avec des rubriques suisses, économiques et internationales de bonne qualité ». A Fribourg, La Liberté concurrence directement Le Temps. Parallèlement aux réductions des coûts, Tamedia s'efforce aussi de trouver de nouvelles recettes, relève Christoph Zimmer. (ats) Guide TV Cinéma : la formule va changer Pas gratuit mais proche La proximité avec le lectorat ainsi qu'une ligne de conduite inchangée sur l'idée de gratuité peuvent aussi expliquer cette situation, estime Nancy Zurcher, directrice commerciale du titre fribourgeois. « Nous avons toujours refusé de brader des articles ou le journal » en les mettant gratuitement à disposition. L e Guide TV Cinéma, supplément du samedi de 24 heures et de la Tribune de Genève, paraîtra sous une nouvelle formule plus compacte dès juillet 2014. Ce titre est touché de plein fouet depuis trois ans par la baisse des recettes publicitaires, a expliqué le 28 mars 2014 à l'ATS Patrick Matthey responsable Communication, chez Tamedia Publications romandes. Et la situation ne s'est pas améliorée malgré de gros efforts pour diminuer les coûts de production. D'autres journaux régionaux enregistrent une hausse de leur lectorat. La Côte augmente de 1’000 lecteurs à 20'000, idem pour Le Nouvelliste qui totalise 112'000. Le Journal du Jura se maintient à 23'000 lecteurs. Courbe descendante Le Matin voit le nombre de ses lecteurs chuter de 26'000 à 291'000. Un changement d'audience qualifié de « significatif » du point de vue statistique par l'institut de recherche. Le lectorat du quotidien romand Le Temps recule également à 109'000 (-­‐5’000). La pagination sera donc réduite dès juillet. Le supplément, tiré à 203'000 exemplaires, sera essentiellement constitué d'une grille de programmes TV. La production sera réorga-­‐
nisée en faisant appel à des prestataires externes, a précisé M. Matthey. Cette décision est dans le trend des mesures d'économies annoncées en 2013 par Tamedia. (ats) Le lectorat romand s'amenuise et vieillit toujours plus Le Courrier passe de 22'000 à 20'000 lecteurs, perdant près de 10% de son lectorat. Le lectorat du Quotidien Jurassien recule à 45'000 personnes (-­‐2’000), celui de 24 Heures à 191'000 (-­‐13'000) et celui de la Tribune de Genève à 120'000 (-­‐5’000). N on seulement la majorité de la presse romande perd des lecteurs, mais ceux 9 Le Régional sort son 700e numéro, change de look et de ligne Le nombre de lecteurs de L'Express régresse à 51'000 (-­‐4’000) et celui de L'Impartial à 32'000 (-­‐3’000). L es lecteurs du Régional ont découvert sa nouvelle formule le 19 mars 2014 à l'occasion de la sortie du 700e numéro. L'hebdomadaire gratuit, qui couvre essentiellement l'actualité de la Riviera et du Chablais, a revu sa maquette, sa ligne éditoriale et changé de rédactrice en chef. Le gratuit 20 Minutes ne fait pas exception (-­‐8’000), mais il garde sa place de journal le plus lu de la région francophone avec 562'000 lecteurs. Le Matin Dimanche, seul journal dominical romand, affiche une baisse de son lectorat à 486'000 (-­‐17'000). L'Hebdo et L'Illustré suivent le mouvement et perdent respectivement 13'000 et 9’000 lecteurs. « Cette édition anniversaire est l’abou-­‐
tissement d’un projet d’une année, modifiant la ligne éditoriale et bousculant pour la troisième fois la maquette d’un journal créé en 1995 », a-­‐t-­‐on pu lire le 18 mars 2014 dans un communiqué. L'entrée du journal a notamment été modifiée et les pages une à trois traitent désormais d'un même sujet. Des consommateurs avertis Quant à la presse magazine spécialisée, elle est en recul dans tous les secteurs, sauf dans celui de l'information aux consommateurs. Bon à Savoir augmente ainsi son audience de 392'000 à 414'000 et Tout compte fait de 111'000 à 115'000. Coopération (+2’000) et Bilan (+3’000) enregistrent également une petite hausse. La nouvelle maquette veut laisser une large place aux photos et détourages. Elle doit par ailleurs permettre de varier les pages. L'étude de la REMP s'est également intéressée au profil des lecteurs de chaque titre. 20 Minutes et Le Matin sont des journaux où les 14-­‐34 ans sont les plus représentés, 37% respectivement 31% du lectorat. Du changement également au niveau de la rédaction en chef puisque Nina Brissot, cofondatrice du journal, démissionne de cette fonction pour se consacrer à l'écriture. Elle occupera un poste à 60%. C'est Stéphanie Simon, directrice du titre depuis 2008, qui la remplacera à ce poste. (ats) Sept, nouveau magazine d'information Vieux lecteurs A l'autre bout de la pyramide des âges, les plus de 55 ans représentent près de la moitié du lectorat de L'Express et du Temps. Les 14-­‐
34 ans représentent en moyenne le 20% du lectorat des autres titres romands, sauf pour Le Nouvelliste, Le Quotidien Jurassien et Le Matin dimanche, qui comptent chacun un quart de jeunes lecteurs. L e nouveau magazine d'information Sept est sorti de presse le 4 avril 2014. Cette plateforme combinant l'imprimé et internet vise un journalisme et une iconographie de qualité. La rédaction basée à Villars-­‐sur-­‐Glâne (FR) ne s'intéressera pas qu'au canton de Fribourg, mais au monde entier. S'il est plutôt âgé, le lectorat de la presse romande est également majoritairement masculin. La palme revient au Temps, dont le lectorat est composé près des deux tiers d'hommes. Quelques journaux et magazines affichent cependant un lectorat plus féminin. L'Illustré compte ainsi près du double de lectrices que de lecteurs. Les deux quotidiens neuchâtelois sont eux aussi davantage lus par des femmes que par des hommes. Elles représentent 57% du lectorat de L'Express et de L'Impartial. (ats) Ce périodique sur papier glacé d'une quarantaine de pages, en petit format, paraîtra chaque vendredi avec une large place à la photo. Il constituera une vitrine de la production présentée sur le site internet sept.info, dont il reprendra une sélection du contenu. Sept se voit comme une sorte de « laboratoire de l'information du futur ». Il veut proposer un journalisme indépendant, avec notamment des enquêtes inédites, des angles originaux, des analyses, des chroniques et des reportages multimédias. 10 Remplacer L'Objectif Le projet est porté par Damien Piller, qui est aussi président de Radio Fribourg et actionnaire de La Télé. L'avocat et homme d'affaires fribourgeois a racheté pour cela le bimensuel L'Objectif, permettant de partir d'un tirage de 10'000 exemplaires. La nomination survient en parallèle du lancement de la troisième formule d'Edelweiss le 21 mai 2014. Rédactrice en chef du magazine depuis 10 ans, Laurence Desbordes va se consacrer à de nouveaux projets. (ats) Grégoire Nappey est le nouveau rédacteur en chef du Matin L'équipe compte une quinzaine de personnes dont une dizaine de journalistes. Patrick Vallélian est le directeur des publications, et le photographe bernois Michael von Graffenried est le directeur artistique. L e quotidien Le Matin a trouvé son nouveau rédacteur en chef. Grégoire Nappey succède à ce poste à Sandra Jean. Il est entré en fonction le 1er juin 2014. La version en ligne sera accessible par un abonnement, de même que la version papier. Celle-­‐ci sera aussi vendue dans les kiosques. En attendant de parvenir à l'équilibre, le financement du titre est garanti par Damien Piller pour cinq ans. (ats) Gauchebdo fête ses 70 ans Agé de 40 ans, Grégoire Nappey aura pour mission de « travailler dans la continuité à la tête du Matin, de renforcer son caractère populaire suisse romand et développer sa stratégie numérique », a indiqué le 24 avril 2014 Tamedia publications romandes dans un communiqué. Dans sa nouvelle fonction, il sera entouré des rédacteurs en chef adjoints déjà en place. D ernier titre historique de la presse suisse socialiste et communiste, Gauchebdo a 70 ans. Il a été lancé sous le nom de Voix Ouvrière en 1944. De quotidien, il est passé à une parution hebdomadaire en 1980, avant d'être renommé en 1995. Il est tiré à 2’000 exemplaires. Titulaire d'une licence en lettres de l'Université de Lausanne, ce père de famille a débuté sa carrière journalistique en 2000 à la Presse Riviera Chablais avant de rejoindre 24 heures. En 2006, il devient rédacteur en chef adjoint de 20 minutes puis reviendra trois ans plus tard à 24 heures comme rédacteur en chef adjoint chargé du multimédia. Soumis à de strictes conditions à ses débuts, le quotidien fondé par le socialiste genevois Léon Nicole, conseiller d'Etat et national, a sorti son premier numéro en août 1944. L'assurance vieillesse figure parmi ses premiers combats, rappelle le titre basé à Genève. Il a ensuite notamment défendu les allocations familiales, l'assurance invalidité, les locataires et l'égalité entre hommes et femmes. Depuis septembre 2011, il est le rédacteur en chef de Newsnet à Lausanne, l'agence interne qui couvre l'actualité pour les plates-­‐formes numériques du Matin, de 24 heures et de la Tribune de Genève. (ats) Prix suisses des médias : la Romande Maurine Mercier lauréate de la catégorie radio L Tiré à 2’000 exemplaires, Gauchebdo compte 1’400 abonnés, les autres exemplaires étant vendus dans les caissettes à Genève. (ats) Nouveau rédacteur en chef pour Edelweiss a Romande Maurine Mercier remporte le prix suisse des médias 2014 pour le journalisme local dans la catégorie radio. Elle le doit à sa contribution sur les conducteurs de trains, réalisée suite à la collision meurtrière de Granges-­‐près-­‐Marnand (VD) en juillet 2013. Les lauréats ont reçu leur diamant et 20'000 francs le 25 avril 2014 à Berne. A lexandre Lanz a succédé à Laurence Desbordes à la tête du magazine féminin Edelweiss. Il a pris ses fonctions le 1er mai 2014. L'accident ferroviaire, qui coûte la vie à un des mécaniciens de locomotive et blesse 26 personnes, « secoue toute la profession », écrit la fondation Reinhardt von Graffenried, Alexandre Lanz est arrivé à Edelweiss il y a quatre mois. Auparavant, il a dirigé le magazine féminin Profil et a été responsable des pages services du Matin. 11 décernés pour la 28e fois. Le Swiss Press Photo a fêté sa 23e édition. La cérémonie s'est déroulée au Théâtre de la Ville de Berne. (ats) L'Hebdo fait peau neuve qui chapeaute le concours. « Les mécaniciens en ont gros sur le cœur ». Maurine Mercier donne la parole à plusieurs « mécanos épuisés qui s'endorment parfois aux commandes ». Nombre d'entre eux, pour qui « conduire une loco était un rêve d'enfant », livrent des « témoignages sans fard ». La radio RTS a diffusé le sujet en août 2013 dans l'émission « 15 Minutes ». L' Hebdo a dévoilé le 1er mai 2014 une nouvelle formule qui vise à « renforcer son identité ». Le magazine d'actualité romand annonce une nouvelle maquette avec une utilisation « audacieuse » de la photo et de la typographie. Nucléaire iranien à Genève La Suisse romande est indirectement à l'honneur dans la catégorie photographie. L'Anglais Mark Henley, qui réside à Genève, décroche le Swiss Press Photo pour sa couverture des négociations sur le nucléaire iranien dans la cité du bout du lac. Swissinfo lui avait commandé spécialement cette série, et l'a publié en exclusivité sur son site internet. L'hebdomadaire promet une « sélection radicale et une analyse engagée des sujets, des enquêtes au long cours et la valorisation des plumes de la rédaction ». Le magazine, qui peut compter sur une audience de 181'000 lecteurs, intensifiera sa collaboration avec des magazines étrangers. Il a constitué une équipe d'une cinquantaine de blogueurs, dont les contributions se retrouveront régulièrement dans ses pages. (ats) Expo 64 : 24 heures consacre un mini-­‐site Internet à l'événement C'est la deuxième fois que le photographe indépendant remporte ce prix, après 2011. Il met la main sur une somme de 2000 francs, qui récompense les catégories du Swiss Press Photo. A Toujours côté romand, le journaliste François Gross se voit remettre le Reinhardt von Graffenried Lifetime Achievement Award pour l'ensemble de sa carrière. Il succède aux photographes René Burri (2011), Robert Frank (2012) et au journaliste Arnold Hottinger (2013). l'occasion des 50 ans d'Expo 64, le journal 24 heures consacre un mini-­‐site Internet à l'événement qui a attiré près de douze millions de visiteurs. Pour ce webdoc, la rédaction s'est appuyée sur les Archives cantonales vaudoises et sur les centaines de témoignages, photos et films envoyés par ses lecteurs. Né en 1931 à Lausanne, François Gross a notamment été secrétaire de rédaction de la Gazette de Lausanne, correspondant à Paris, responsable du Téléjournal romand à Zurich, avant de devenir rédacteur en chef de La Liberté de 1970 à 1990. Il a marqué ce quotidien « d'un esprit d'indépendance et de franc-­‐parler comme peu de rédacteurs en chef en Suisse romande », salue la fondation. Ce web documentaire, le premier du genre produit par 24 heures, a nécessité une centaine de jours de travail. Il réunit de nombreux textes, une centaine de photos et 30 vidéos, a annoncé le 30 avril 2014 le quotidien vaudois. Le documentaire numérique se décline en quatre grands chapitres: « L'histoire de l'expo », récit d'une aventure où rien n'a été facile. « Regards croisés », ceux de la génération de 1964. « Vie quotidienne » fiction historique contant l'année 1964 d'un ado lausannois et enfin « Revivre l'Expo », une carte interactive qui permet de découvrir les secrets des huit secteurs composant l'Exposition. (ats) Les autres prix sont revenus à Samuel Tanner dans la catégorie presse écrite, pour son article « Chaosphase auf der A13 » paru dans l'Ostschweiz am Sonntag, à Sophie Hostettler pour la télévision, pour un sujet sur la question jurassienne diffusé sur « Telebärn » avant la dernière votation, ainsi qu'à Marcel Gyr en online pour « 50 Jahre Seegfrörni » paru sur « NZZ Online ». Les Prix suisses des médias pour le journalisme local ont été cette année 12 Pour Doris Leuthard, les médias romands sont qualitativement meilleurs PRESSE SUISSE D oris Leuthard a appelé les médias à se regarder dans un miroir à l'occasion du quatrième Swiss Media Forum des 8 et 9 mai 2014 à Lucerne. La branche manque d'idées, selon la conseillère fédérale. La démocrate-­‐
chrétienne se montre particulièrement critique avec la presse alémanique. Directeur nommé au centre alémanique de formation des journalistes L e centre alémanique de formation des journalistes (MAZ) à Lucerne a un nouveau directeur en la personne de Diego Yanez. Ancien rédacteur en chef de la Télévision alémanique SRF, il est entré en fonctions le 1er mars 2014. « La qualité des journaux romands est actuellement meilleure », a indiqué la ministre en charge des médias dans une interview publiée le 10 mai 2014 par Nordwestschweiz. Les sujets y sont non seulement très différemment traités, mais les thèmes sont aussi plus fréquemment approfondis et offrent « des éclairages plus complets ». Il a succédé à Sylvia Egli von Matt qui était à la tête de l'école depuis 1998. (ats) Le Landbote passe définitivement dans le giron de Tamedia T amedia obtient le feu vert de la Commission de la concurrence (COMCO) pour le rachat du journal régional Landbote, basé à Winterthour (ZH). L'autorité de surveillance n'y voit « aucun risque ». Elle n'a donc pas soumis la reprise du titre à des conditions, a indiqué le 26 novembre 2013 le groupe de presse zurichois. Mme Leuthard souhaiterait également voir une telle attitude dans la presse locale. Celle-­‐
ci « ne se positionne souvent pas et ne commente pas », a déploré la ministre. Même si la presse subit une vague de concentration, les consommateurs suisses profitent toujours d'une grande variété de titres. Les acteurs de la branche doivent néanmoins faire preuve de plus d'innovation, en intégrant « de nouveaux modèles économiques, de nouvelles applications, de nouveaux canaux pour transmettre l'information », a jugé l'Argovienne. Tamedia avait annoncé en août 2013 vouloir racheter la majorité des actions de l'éditeur du Landbote, Ziegler SA. Depuis début 2014, le groupe de presse détient 90,5% des actions de l'entreprise de Winterthour. Avant le rachat, Tamedia détenait 20% de l'entreprise qui compte 230 employés. L'achat supplémentaire de 70,5% des actions lui a coûté 49,6 millions de francs. Le groupe de presse reprend du même coup l'ensemble des activités et des employés de Ziegler SA. Informations des votations sur YouTube Alors que les générations les plus anciennes s'informent avec avec les quotidiens, les plus jeunes utilisent d'autres moyens. « Les médias doivent réagir ». Une expansion à l'étranger devrait être étudiée. La presse suisse est généralement considérée comme équilibrée et neutre, a relevé M me Leuthard. Désormais, le Landbote collaborera étroite-­‐
ment avec le Bund dans les domaines de l'actualité suisse et étrangère. Le nombre de postes basés à Winterthour dans ces deux rubriques devrait toutefois rester relativement stable. Cette réorganisation concerne également les autres titres régionaux zurichois détenus par Tamedia, dont le Zürcher Unterländer et la Zürichsee-­‐
Zeitung. Le Conseil fédéral doit aussi se demander comment il peut apporter des informations approfondies aux jeunes. Cette génération n'est ni apolitique, ni désintéressée, mais elle n'est pas attirée par l'information officielle, note la conseillère fédérale. « C'est pourquoi nous étudions la possibilité de diffuser des films sur YouTube pour les votations ». (ats) Outre le Landbote, Ziegler SA édite la feuille d'avis gratuite Winterthurer Stadtanzeiger. Elle possède également une imprimerie spécialisée dans des périodiques et des 13 publications commerciales ainsi que des immeubles. Un rédacteur en chef pour « Blick.ch » L e site en ligne « Blick.ch » a désormais un rédacteur en chef. Le groupe de presse Ringier a nommé Rüdi Steiner à cette fonction. (ats) Les éditeurs suisses veulent miser sur les contenus Le 15 mars 2014, Tamedia indiquait que le Landbote lui appartenait désormais à 100%, l’actionnaire minoritaire, un héritier de la famille fondatrice qui détenait encore une part de 9,5%, ayant décidé de vendre celle-­‐ci à l’éditeur zurichois. (ats) C Nouveau rédacteur en chef pour le Landbote de Winterthour onfrontés à l'érosion constante des tirages, les éditeurs suisses entendent jouer la carte offensive. Au lieu de se lamenter sur la crise des médias, ils veulent séduire leur public avec des innovations, de la qualité et des contenus passionnants. L e journal winterthourois Landbote est désormais placé sous la direction de Benjamin Geiger, déjà rédacteur en chef du Zürcher Unterländer et du Zürisee-­‐Zeitung. L'actuelle rédactrice en chef Colette Gradwohl quitte son poste pour cause de désaccords sur l'orientation à donner au journal. (ats) L’ancienne journaliste Verena Vonarburg dirige SCHWEIZER MEDIEN Evoquant « les prophètes de la Trinité », Hanspeter Lebrument s'en est pris aux milieux scientifiques ainsi qu'aux partis de gauche et de droite dans le cadre de la traditionnelle rencontre des rois, le 7 janvier 2014 à Zurich. Leurs critiques à l'égard de la qualité des médias ne correspondent pas à la réalité, a souligné le président de SCHWEIZER MEDIEN. Il n'existe pas de cartel de la pensée unique, comme on le prétend souvent. L a fédération des éditeurs alémaniques, SCHWEIZER MEDIEN, a une nouvelle directrice. Agée de 46 ans, Verena Vonarburg en a pris la tête le 1er mars 2014, a annoncé son futur employeur le 29 novembre 2013. La diversité de la presse est un fait pour le président des médias privés alémaniques. Il est plus important à ses yeux que rédacteurs en chef et éditeurs tirent à la même corde. L'industrie horlogère, encore en pleine crise dans les années 80, a su serrer les rangs. Historienne de formation, l'ancienne journaliste au Tages-­‐Anzeiger et au Bund travaillait comme conseillère en commu-­‐
nication. Elle remplace Urs Meyer. (ats) Blick am Abend lance un nouveau portail internet Hanspeter Lebrument s'est dit convaincu que les entreprises de presse sauront trouver leur public à l'avenir également, grâce à de bons produits. Des propos corroborés par Veit Dengler, patron du goupe NZZ, et René Lüchinger, rédacteur en chef du Blick. Tout en étant à l'écoute des aspirations des lecteurs, ils tablent sur les contenus rédactionnels et les innovations. (ats) Le groupe NZZ investit 10 millions dans son offre rédactionnelle L e Blick am Abend lance son propre site internet le 12 décembre 2013. Le nouveau portail en ligne est dessiné pour les utilisateurs mobiles qui se connectent via smartphones et fait la part belle à l'interactivité, a indiqué Ringier le 3 décembre 2013. Plusieurs postes ont été créés à la rédaction. Le site s'inspire en partie de l'Américain Buzzfeed.com. Comme lui, il comportera des « listicles », des articles rédigés sous forme de hit-­‐parade. Le lecteur y retrouvera également les rubriques traditionnelles du gratuit publié en fin de journée. (ats) L e groupe de presse NZZ va investir 10 millions de francs cette année et en 2015 dans son offre rédactionnelle. Elle entend renforcer les domaines en ligne et réorganiser en ce sens la rédaction convergente de la Neue Zürcher Zeitung. Le conseil d'administration a décidé notamment d'« élargir la palette de ses produits dans les 14 secteurs online et mobile avant tout » et d'étudier la possibilité d'une expansion géographique dans l'ensemble de l'espace germanophone, a indiqué le 15 janvier 2014 le groupe NZZ. Cette décision est d'ordre stratégique. Aucun projet concret n'a été dévoilé. (ats) Südostschweiz Medien se rebaptise Somedia Selon Telebasel, la TagesWoche livre 3250 exemplaires à l'aéroport de Bâle et 8250 à celui de Zurich. Selon le rapport 2013 de la REMP (Recherches et études des médias publicitaires), la TagesWoche a un tirage de 26'358 exemplaires. Factures Pour ces livraisons aux aéroports, l'hebdomadaire a envoyé des factures. Mais il a reçu en retour des aéroports une facture du même montant à titre de « compensation pour la facture d'abonnement ». L e groupe Südostschweiz Medien change de nom pour devenir Somedien, a indiqué l'éditeur du quotidien Südostschweiz le 23 janvier 2014. L'entreprise est présente dans les cantons des Grisons, de Glaris, St-­‐Gall et Zurich. (ats) La première BaZ Kompakt est sortie de presse Sur son site internet, la TagesWoche ne conteste pas les faits. L'hebdomadaire estime de son devoir de se faire mieux connaître et souligne que cette mesure a été prise en accord avec les lignes directrices de la REMP, ce que la REMP confirme dans le reportage de Telebasel. L a première version compacte de la Basler Zeitung est sortie de presse le 6 février 2014. BaZ Kompakt reprend des articles de l'édition standard en version résumée. Le nouveau tabloïd paraît trois fois par semaine. Il se consacre principalement au sport le mardi, à la culture le jeudi et à une revue de la semaine le samedi. Il tire à 70'000 exemplaires. (ats) Soupçon d'escroquerie : la TagesWoche sous enquête La TagesWoche a été lancée à Bâle en octobre 2011 après le virage à droite de la Basler Zeitung. Une fondation de Beatrice Oeri, une héritière du groupe pharmaceutique Roche, garantit à l'hebdomadaire un soutien financier pendant quatre ans. (ats) Le centre de formation des journalistes MAZ a 30 ans Q uelque 400 personnes, parmi lesquelles Doris Leuthard, ont participé le 13 mars 2014 soir aux festivités marquant les 30 ans du MAZ, le Centre de formation des journalistes alémanique à Emmenbrücke (LU). Dans son allocution, la conseillère fédérale a souhaité une presse mordante et novatrice. L e Ministère public de Bâle-­‐Ville a ordonné l'ouverture d'une enquête de police contre les responsables de la TagesWoche qui sont soupçonnés d'escroquerie. Selon la télévision régionale Telebasel, le tirage de l'hebdo-­‐madaire bâlois aurait été artificiellement gonflé. Outre ses 30 ans, le MAZ célébrait l'entrée en fonction de son nouveau directeur Diego Yanez, ancien rédacteur en chef de la télévision SRF, qui succède à Sylvia Egli von Matt. Cette dernière se retire après quinze ans à la tête du centre. La télévision régionale Telebasel a affirmé dans un reportage que la TagesWoche livre gratuitement près de la moitié du tirage de l'hebdomadaire aux aéroports de Bâle et Zurich. Après visionnement de l'émission, le Ministère public a ordonné l'ouverture d'une enquête de police, a indiqué le 7 février 2014 à l'ATS son porte-­‐parole Peter Gill. Doris Leuthard a plaidé pour des solutions novatrices aux difficultés qui frappent les médias, par exemple à l'aide de la formation et de la formation continue, comme cela se fait dans d'autres branches. Elle s'est inquiétée du fait que la qualité puisse souffrir du fait de la pression économique croissante et de la surcharge des rédactions. Aucune plainte n'a été déposée. L'enquête doit permettre de déterminer si une escroquerie a été commise et, si tel est le cas, d'identifier les responsables, a précisé Peter Gill. 15 Fondé en septembre 1984, le MAZ accueillait à l'époque 27 étudiants. Aujourd'hui, cette école de journalisme en compte plus d'un millier provenant de Suisse alémanique et du Liechtenstein, ainsi que 300 enseignants et une équipe de 30 employés. (ats) Tamedia voit son bénéfice net chuter en 2013 Dans le secteur « digital », le chiffre d'affaires a progressé de 62,3% pour atteindre 232,9 millions de francs. Cette hausse s'explique par la prise en compte pour la première fois des résultats de plusieurs sites Internet (jobs.ch/topjobs.ch, FashionFriends, Olmero, Renovero et Starticket). Le résultat (EBITDA) a augmenté de 486,3% à 56,7 millions. amedia a inscrit des résultats contrastés en 2013. Le groupe de presse zurichois a dégagé un bénéfice net en baisse de 14,4% à 119,1 millions de francs, tandis que son chiffre d'affaires progressait de 5% à 1,069 milliard. Le modèle payant de journaux numériques arrivera dès le 31 mars. Le Conseil d'administration propose à l'assemblée générale du 11 avril de nommer Marina de Planta en remplacement de Tibère Adler. La famille fondatrice de Tamedia a en outre prorogé de manière anticipée et pour une durée indéterminée le contrat de fidélisation des actionnaires dont le terme était prévu en 2017. (ats) Le groupe NZZ accuse des résultats en repli en 2013 T Le groupe a profité d'une solide progression de ses activités dans le digital, qui a plus que compensé la baisse subie dans les activités traditionnelles de presse. La part du secteur digital dans le total des recettes a grimpé de 14% à 22%, a indiqué le 13 mars 2014 Pietro Supino, le président du conseil d'adminis-­‐
tration, devant les médias à Zurich. L e groupe de médias zurichois NZZ, propriétaire du quotidien Neue Zürcher Zeitung, a inscrit des résultats en nette baisse au titre de 2013. En cause : le recul des recettes publicitaires dans la presse écrite et le passage de l'imprimé vers le numérique. En 2013, le résultat d'exploitation (EBIT) a reculé de 8,1% à 127,7 millions de francs. Dans le secteur « print regional », comprenant notamment le Tages-­‐Anzeiger et les journaux romands du groupe, les recettes publicitaires ont subi une importante chute qui se répercute sur le résultat d'exploitation, en recul de 12,2% à 80,9 millions. Le chiffre d'affaires a reculé de 3,3% à 521,2 millions de francs. Le bénéfice net a chuté de 19% à 24,9 millions de francs. Le résultat opérationnel avant intérêts et impôts (EBIT) a subi une contraction de même ampleur, pour tomber à 30,6 millions. Quant au chiffre d'affaires, il a reculé de 7% à 482,4 millions de francs. L'entreprise attribue cette contre-­‐performance à la cession de ses filiales Calendaria et Prisma Medienservice, ainsi qu'à l'effritement continu des revenus publicitaires dans les journaux. Deux facteurs ayant entraîné un manque à gagner de 35,1 millions. Publicité en perte de vitesse Le secteur « print national » est lui aussi touché par un marché publicitaire en perte de vitesse. Les quotidiens nationaux et les journaux du dimanche ont enregistré un net recul de leur chiffre d'affaires publicitaire. Les mesures de réduction des coûts déjà mises en oeuvre produiront leurs effets pendant l'exercice en cours. A contrario, le marché de la publicité et des contenus sur Internet a enregistré une croissance de 8%, se réjouit le groupe dans un communiqué publié le 14 mars 2014. Le chiffre d'affaires du « print national » a reculé de 5,7% à 374,1 millions. Le résultat d'exploitation avant amortissements (EBITDA) a chuté de 38,5% à 59,5 millions. Et Christoph Tonini, directeur de Tamedia, s'attend à une nouvelle baisse du chiffre d'affaires de 7% en 2014. Investissement dans le journalisme Pour conquérir de nouveaux clients et trouver de nouvelles sources de revenus, la firme va investir quelque 10 millions de francs dans le journalisme, son coeur de métier, cette année et l'an prochain. Elle entend lancer, dans un premier temps, « un produit de haute qualité » 16 en Autriche, afin d'accroître sa présence sur le marché germanophone. l'exécutif de la ville de Zurich, a indiqué le groupe Basler Zeitung Medien (BZM). Au-­‐delà de ces mesures stratégiques, le groupe s'attend pour l'exercice en cours à un environnement toujours délicat, avec la poursuite du repli des recettes publicitaires et du nombre des abonnements dans la presse écrite. Il table sur une baisse de ses revenus et un résultat opérationnel « nettement moindre ». (ats) Baisse du lectorat dans la presse alémanique Avec son élection à Zurich, Filippo Leutenegger a abandonné ses fonctions de président du conseil d'administration de BaZ Holding et d'éditeur. Markus Somm l’a remplacé comme éditeur et Rolf Bollmann est devenu président du conseil d'administration. Le troisième membre du conseil et représentant des actionnaires est Christoph Blocher. La restructuration du groupe étant terminée, tous les autres membres du conseil se sont retirés. Il s'agit de Christoph Buser, Urs Gribi, Christoph Häring, Adriana Ospel-­‐
Bodmer, Karl Schweizer et Peter Wyss. L a presse alémanique a subi en 2013 un effritement du lectorat similaire à celui constaté en Suisse romande par l'étude 2014 de la REMP, qu'il s'agisse des quotidiens payants ou des magazines. Pour les gratuits, 20 Minuten tire son épingle du jeu en restant quasiment stable. La restructuration a permis au groupe affecté par des difficultés financières de revenir dans les chiffres noirs, a indiqué BZM. La société dispose désormais d'une solide base économique pour les prochaines années. La Basler Zeitung est ainsi « sauvée », a indiqué BZM. (ats) AZ Medien voit son bénéfice net chuter de 90% l'an dernier Le journal des pendulaires n'a perdu que 4000 lecteurs pour un total de 1,57 million, a indiqué le 17 mars 2014 l'institut zurichois Recherche et études des médias publicitaires (REMP), dans son enquête MACH Basic 2014. En revanche, Blick am Abend (747'000 lecteurs) affiche une baisse plus marquée avec -­‐32'000 personnes. L e groupe de presse argovien AZ Medien, qui édite notamment le quotidien Aargauer Zeitung et ses déclinaisons, a vu son bénéfice net s'effondrer de 90% en 2013 sur un an à 1,8 million de francs. L'évolution s'explique par d'importants amortissements, investissements et modifications dans le périmètre de consolidation. Dans la catégorie des payants, le Blick qui recense 705'000 lecteurs a en perdu 15'000. La situation est plus tendue pour le Tages Anzeiger : il enregistre une baisse du même ordre (-­‐14'000) mais pour un total de 490'000 personnes. Les journaux du dimanche souffrent aussi d'un certain désamour à l'exception notable de la SonntagsZeitung (+4000 à 655'000 lecteurs). La Schweiz am Sonntag a particulièrement perdu des plumes (-­‐72'000) mais l'institut précise que cet hebdomadaire a changé de nom durant la période sous revue, ce qui peut fausser le résultat. Le choc est rude dans la mesure où AZ Medien affichait encore en 2012 un bénéfice net de 19 millions de francs. L'an dernier, le groupe a procédé à des investissements supérieurs à 45 millions, en particulier pour une nouvelle rotative, la chaîne de télévision privée TV24 et la participation dans le site d'informations Watson. Pour les magazines, la tendance à la baisse est encore plus nette: le Beobachter a perdu 64'000 lecteurs, Schweizer Familie 37'000 et Basler Zeitung : Markus Somm aussi éditeur Le chiffre d'affaires a quant à lui diminué de 3,8% par rapport à l'exercice précédent pour se fixer à 242,2 millions de francs, a indiqué le 17 avril 2014 le groupe AZ Medien. Au niveau opérationnel, le résultat avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (EBITDA) a reculé de 13,3% à 28,6 millions. M arkus Somm, rédacteur en chef de la Basler Zeitung, est devenu aussi l'éditeur du quotidien bâlois. Il a succédé le 1er mai 2014 à Filippo Leutenegger qui a été élu à La contraction du chiffre d'affaires provient de l'érosion constatée dans le métier de base de 17 l'éditeur basé à Aarau. Les recettes tirées des annonces ont par exemple diminué de plus de 4 millions de francs. En revanche, les recettes ont augmenté pour les abonnements, l'impression, la télévision et l'édition. (ats) La NZZ renforce son pouvoir en Suisse centrale et orientale données. Le porte-­‐parole du groupe, Beat Werder, n'a pas pu préciser s'il y avait déjà des discussions à propos de la vente de ces participations. La cession des parts de Publigroupe à la NZZ doit encore être approuvée par une assemblée générale extraordinaire du groupe vaudois. Cette transaction aura un impact négatif de 24 millions sur le résultat consolidé, essentiellement en raison du goodwill à amortir. (ats) Groupes de presse pour un campus technologique des médias à Zurich L a concentration des médias se poursuit en Suisse. Le St. Galler Tagblatt et la Neue Luzerner Zeitung vont appartenir quasi entièrement au groupe NZZ, qui a acheté la participation minoritaire de Publigroupe. Cette participation n'a plus de portée stratégique pour le groupe publicitaire vaudois. L es grands groupes de presse helvétiques souhaitent regrouper les moyens technologiques des médias pour la Suisse alémanique à Zurich afin de faire face à Google. Réunis à Lucerne au Swiss Media Forum, leurs patrons ont approuvé l'idée formulée par le directeur général de Ringier Marc Walder. Pour les quelque 25% de la participation minoritaire de Publigroupe dans Freie Presse Holding (FPH), le groupe de média zurichois, qui détient déjà le solde du capital (75%), a payé 53 millions de francs, selon le communiqué diffusé lundi. Tamedia, qui a lancé une offre sur l'ensemble de PubliGroupe, a réagi en soirée en assurant que le transfert à la NZZ de FPH sera mené indépendamment du succès de son OPA. Un site technologique des médias à Zurich pourrait, comme à New York, encourager des talents et renforcer l'attrait du marché médiatique alémanique, a déclaré Marc Walder le 9 mai 2014. Les conditions s'y prêtent particulièrement dans la plus grande ville du pays : l'argent ainsi que les contenus, les stratèges et les technologies médiatiques y sont présents. Le géant zurichois des médias précise que sa proposition vise avant tout la reprise de la plateforme local.ch, actuellement exploitée conjointement avec Swisscom. L'opérateur de télécommunications a de son côté mis sur la table 230 millions de francs pour acheter l'entier de l'annuaire en ligne, tandis que Tamedia a proposé 350 millions de francs pour l'ensemble de PubliGroupe. Le patron de Ringier a affirmé vouloir parler de ce projet à la maire de Zurich Corine Mauch. Et de rappeler la concurrence importante de Google sur le marché des annonces publicitaires sur internet. Le géant en ligne détient une part de marché de 70% en tant que moteur de recherche. « Du jamais vu dans l'économie mondiale », souligne Marc Walder. La FPH comprend les sociétés St. Galler Tagblatt SA et LZ Medien Holding, auxquelles appartiennent, en plus des journaux régionaux, des plates-­‐formes en ligne ainsi que des diffuseurs de télévision et de radio. Autres participations en Suisse romande Publigroupe possède encore d'autres participations dans des maisons d'édition suisses. Un cinquième de la Südostschweiz presse et imprimerie SA lui appartient, ainsi que 29% de la Société neuchâteloise de presse (SNP) qui publie les quotidiens L'Express et L'Impartial. Les éditeurs doivent développer leurs produits de manière à éviter toute dépendance à l'égard de Google, a confirmé le directeur général de Tamedia Christoph Tonini. Seulement 5% des visites sur le site en ligne du Tages-­‐Anzeiger sont liées à une recherche sur Google, a-­‐t-­‐il avancé. Les entreprises suisses de médias peinent toutefois à faire progresser leurs affaires dans les domaines technologiques, alors même Il détient également 18% de La Regione Ticino et 17% du Nouvelliste, d'après ses propres 18 qu'ils ont besoin de cette croissance, a ajouté Christoph Tonini. Elles doivent devenir plus attrayantes et ce, à travers des innovations. Un campus des technologies des médias y contribuerait. (ats) leurs activités dans une société dépendant de Ringier Axel Springer Media. La nouvelle entité, sise à Budapest, exercera sous la dénomination Ringier Axel Springer Hungary. Le portefeuille de Ringier Axel Springer Hungary sera composé de « magazines fortement positionnés sur le marché et présentant de bonnes perspectives de numérisation », a indiqué le 23 janvier 2014 Ringier dans un communiqué. Ces titres se situent avant tout dans les segments de la presse de boulevard et féminine, y compris le premier journal hongrois de boulevard Blikk. PRESSE INTERNATIONALE Ringier Axel Springer Media vend ses activités tchèques R ingier Axel Springer Media, coentreprise germano-­‐suisse de Ringier et Axel Springer, a vendu sa filiale tchèque Ringier Axel Springer CZ, ainsi que sa participation dans le grossiste de presse tchèque První novinová společnost. L’entreprise est évaluée à 170 millions d'euros (208 millions de francs). La direction de Ringier Axel Springer Hungary est confiée à Jozsef Bayer. Il est actuellement directeur d'Axel Springer en Hongrie. Pour que la création de la nouvelle coentreprise puisse juridiquement se réaliser, une partie du portefeuille hongrois d'Axel Springer et de Ringier doit être vendu. Par la vente de participations principalement dans le domaine de l'édition, Ringier Axel Springer Media entend se concentrer sur le développement de ses activités numériques en Pologne, en Serbie et en Slovaquie, a communiqué le 20 décembre 2013 la société. Selon le communiqué, l'acheteur est VCP Capital Partners Unternehmensberatungs AG (Vienna Capital Partners). Cette entreprise rachète ainsi le quotidien suprarégional Népszabadság, le journal économique Világgazdaság, plusieurs titres régionaux ainsi que des revues sportives, féminines et pour les jeunes. (ats) La filiale Ringier Axel Springer CZ est l’un des premiers groupes de presse en République tchèque, selon la maison-­‐mère. Selon le communiqué, la transaction sera réalisée sous réserve de l’autorisation par les autorités de contrôle des cartels. UNION EUROPÉENNE Après la vente de ses activités tchèques, Ringier Axel Springer Media souligne qu'il reste leader du secteur en Pologne, en Serbie et en Slovaquie. Il est en outre prévu d’intégrer les activités hongroises de Ringier et d'Axel Springer. Droit à l'oubli : l'OSCE redoute une obstruction dans le travail journalistique L' Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, que préside actuellement la Suisse, s'est inquiétée vendredi de la récente décision de la Cour de Justice européenne (CJE) sur le droit à l'oubli numérique. L'OSCE redoute une obstruction dans le travail d'enquête journalistique. La coentreprise Ringier Axel Springer Media, créée en 2010, regroupe les activités des deux actionnaires en Europe centrale et orientale. Elle englobait jusqu'ici plus de 130 produits de presse en ligne et de presse écrite sur les marchés polonais, tchèque, slovaque et serbe. Ringier et Axel Springer créent une coentreprise en Hongrie Si la protection des données personnelles est un « droit fondamental pour toute personne », l'OSCE estime que la décision de la CJE « pourrait affecter négativement l'accès à l'information ». L es groupes de presse argovien Ringier et allemand Axel Springer veulent renforcer leur collaboration en Hongrie en regroupant 19 « Les informations et les données personnelles se référant à des personnalités publiques ou des sujets d'intérêt public devraient toujours rester accessibles pour les médias », a affirmé le 16 mai 2014 l'organisation basée à Vienne dans un communiqué. un montant inchangé par rapport à 2013. Au total, 142 publications sont concernées, soit une de moins que cette année. En vertu de la législation postale, la Confédération alloue 30 millions de francs pour cette catégorie. Le nombre d'exemplaires soutenus s'élève à 135,4 millions (+1,4 million par rapport à 2013). Quelques changements ont été enregistrés : de petits journaux ont été supprimés alors que des titres à grand tirage ont fait leur apparition. Google débouté Le 13 mai 2014, la CJE dont le siège se trouve à Luxembourg, a débouté Google dans une affaire de droit à l'oubli numérique, estimant que les moteurs de recherche sont responsables du traitement des données personnelles qui apparaissent sur leurs pages internet et ont le devoir, dans certains cas, de les supprimer. Les titres d'organisations à but non lucratif obtiennent quant à eux un rabais de 14 centimes par exemplaire, soit un centime de moins qu'en 2013. Leur effectif s'élève à 1124 publications, soit 42 de plus que lors de l'exercice précédent, pour un total de 139,1 millions d'exemplaires (+14,3 millions). Cette hausse s'explique par de nouvelles demandes de soutien déposées en 2013. « Le risque d'autocensure ou de censure détournée apparaît immédiatement, si des restrictions sont imposées aux intermédiaires ou aux fournisseurs de contenus », a regretté l'OSCE. Cette dernière a ajouté : « les restrictions indues aux médias et aux activités journalistiques sont inacceptables ». Cette catégorie de publications bénéficie d'un montant de 20 millions de francs. Vigousse exclu de la liste Le journal satirique Vigousse ne figure pas dans la liste des titres qui bénéficient de l'aide à la presse. Il avait pourtant obtenu gain de cause en septembre devant le Tribunal administratif fédéral (TAF) contre son exclusion par l'Office fédéral de la communication (OFCOM), mais ce dernier a fait recours au Tribunal fédéral. Le bureau de la représentante pour la liberté des médias de l'OSCE, la Bosnienne Dunja Mijatovic, évaluera les effets et la mise en application de cette décision, et s'opposera à toute tentative pour entraver l'enquête journalistique, a d'ores et déjà prévenu l'OSCE. (ats) Malgré la décision du TAF, l'OFCOM estime toujours que le journal satirique ne remplit pas toutes les exigences, a dit Annette Scherrer, de la division Médias et Poste, interrogée par l'ATS. L'office exige que 75% du tirage soit distribué en abonnement. Or la proportion d'abonnés de Vigousse est de 53%. LA POSTE Aide à la presse : le Conseil fédéral répartit les 50 millions pour 2014 P as moins de 1266 titres de presse bénéficieront de tarifs postaux préférentiels l'année prochaine. Le Conseil fédéral a réparti le 6 décembre 2013 les 50 millions de francs de cette aide indirecte. Le journal satirique Vigousse ne figure pas dans la liste. Le Tribunal fédéral devra trancher le litige. Le TAF considère qu'en exigeant 75%, l'OFCOM a placé la barre beaucoup trop haut. La loi sur la poste prévoit que les journaux bénéficiant de l'aide à la presse doivent avoir des abonnés, mais rien ne permet d'en déduire que leur nombre doit correspondre à un certain pourcentage par rapport au tirage. Pour l'instant, Vigousse a touché la subvention 2013 et tant que l'affaire est pendante, il touchera également les subsides 2014. Mais si le TF donne raison à l'OFCOM, le journal devra Cette aide bénéficie à la presse locale et régionale ainsi qu'à la presse associative. Chaque exemplaire d'un titre local ou régional sera subventionné à hauteur de 22 centimes, 20 alors rembourser les subventions perçues, a précisé Mme Scherrer. PUBLICITÉ Directeur et rédacteur en chef de Vigousse, le dessinateur Barrigue conteste cette version. « L'OFCOM est très mal informé », a-­‐t-­‐il dit à l'ATS, « nous n'avons rien touché en 2013 et nous ne nous attendons pas à toucher quelque chose en 2014 ». En quatre ans d'existence, le journal n'a jamais bénéficié d'aide à la presse, a précisé Barrigue, qui s'en remet désormais au TF. Marché publicitaire suisse en légère baisse en 2013 L es dépenses publicitaires dans les médias suisses ont légèrement diminué l'an dernier. Les annonceurs ont investi 4,81 milliards de francs, en baisse de 0,6% comparé à 2012. Le repli a été freiné par l'augmentation des annonces en décembre, a indiqué le 29 janvier 2014 l'institut Media Focus. Le mois consacré aux ventes de Noël a engendré des dépenses publicitaires de 431,3 millions de francs contre 428,2 millions un an plus tôt. Conditions changées en 2013 La nouvelle loi entrée en vigueur début 2013 avait changé les conditions du soutien à la presse. L'approbation des demandes ne relève plus de La Poste, mais de l'OFCOM. Les critères pour obtenir le rabais avaient également été adaptés. Le secteur de l'alimentation a généré le plus de publicités, suivi de l'automobile, puis des cosmétiques et produits corporels. Les dépenses pour les produits alimentaires ont baissé de 1,8%, celles pour les voitures de 2,7% et celles des cosmétiques de 14,5%. Les titres de la presse locale et régionale concernés doivent paraître au moins 39 fois par an, comporter une part rédactionnelle d'au moins 50% et avoir un tirage compris entre 1’000 et 40'000 exemplaires. Les boissons ont en revanche enregistré une nette augmentation. La hausse se monte à 22,3% sur l'année. (ats) Publicité : les radios privées mieux loties que les TV régionales Les journaux de la presse associative et de la presse de fondation doivent compter au moins six pages A4, une part rédactionnelle d'au moins 50% et ne pas servir à la promotion de produits. Leur tirage doit être compris entre 1’000 et 300'000 exemplaires. L es recettes publicitaires des radios privées continuent d'augmenter. Elles ont atteint 164 millions de francs en 2012. La situation des télévisions régionales est en revanche restée difficile: seules deux chaînes ont atteint une rentabilité suffisante, la moitié des diffuseurs étant sous-­‐financés ou surendettés malgré l'augmentation de la redevance. Soutien en sursis Ce soutien à la presse est en sursis. Le Conseil fédéral essaie depuis des années de supprimer l'aide indirecte et aimerait le faire à l'horizon 2015 dans le cadre de son programme d'économies. Le Parlement, lui, tient à un soutien et souhaite que le gouvernement s'implique davantage, y compris par des aides directes. Avec un chiffre d'affaires publicitaire en stagnation de 40,3 millions de francs, les télévisions régionales titulaires d'une conces-­‐
sion demeurent un phénomène marginal sur le marché de la publicité et du parrainage en Suisse. Dans sa séance du 6 décembre 2013, le gouvernement n'a pas discuté de l'après-­‐2014, a précisé son porte-­‐parole André Simonazzi devant les médias à Berne. (ats) Tel est le constat d'une étude publiée le 24 janvier 2014 par la société Publicom pour le compte de l'Office fédéral de la commu-­‐
nication (OFCOM). 21 Stagnation des tv régionales Par rapport à la première année de concession (2009), les recettes publicitaires des 13 télévi-­‐
sions régionales touchant la redevance ont certes augmenté de 8 millions. Mais elles sont restées à un niveau modeste et n'ont progressé que de 300'000 francs entre 2011 et 2012. L'an dernier, la presse écrite a récolté 44% du total des dépenses publicitaires suisses, contre 9% pour les annonces sur Internet, selon des chiffres de l'institut Media Focus. Aux Etats-­‐Unis, 18,93 milliards de dollars étaient déboursés dans la presse écrite en 2012. Avec 36,57 milliards, les annonces sur la Toile représentaient près du double. Par diffuseur, les recettes publicitaires se situent entre 2 et 6 millions de francs. Seuls quatre diffuseurs réalisent toutefois plus de 3 millions de chiffre d'affaires dans ce domaine, indique Publicom. Olivier Blattmann, chargé de cours en marketing online à l'Université de Berne et codirecteur de l'agence Internet iQual, ne s'explique pas la préférence des entreprises suisses pour la presse écrite. « Je ne vois aucune raison pour laquelle la publicité en ligne ne devrait pas être aussi importante que sur n'importe quel autre support ». La redevance touchée par les 13 télévisions régionales couvre jusqu'à 70% de leurs charges d'exploitation. Les chaînes utilisent cet argent de manière très différente: le diffuseur le plus efficace produit avec la redevance sept fois plus d'informations régionales que le diffuseur le moins performant dans ce domaine, conclut Publicom. Même si le volume des annonces sur Internet croît continuellement en Suisse, le marketing en ligne dans le pays manque d'une certaine maturité, estime M. Blattmann. « Celui qui est capable d'utiliser Google Adwords et d'actualiser un site web est déjà souvent considéré comme un spécialiste », déplore-­‐t-­‐
il. A ses yeux, une stratégie marketing efficace nécessite beaucoup plus que d'afficher des bannières publicitaires. Moitié des radios pas rentables La situation des radios privées s'est, elle en revanche, nettement améliorée depuis l'attribution des concessions. Leurs recettes publicitaires ont progressé de 8% entre 2009 et 2012. Pieter Hoffmann, professeur assistant en gestion de la communication à l'Université de St-­‐Gall, pointe également du doigt un manque de professionnalisme sur le marché suisse de la publicité en ligne. « La relative petitesse du marché n'a jusqu'ici que peu retenu l'attention des agences internationales hautement spécialisées ». Ombre au tableau, la moitié des radios ne sont pas suffisamment rentables et le nombre de celles qui enregistrent des pertes est reparti à la hausse l'an dernier, souligne Publicom. On trouve dans toutes les régions linguistiques des radios qui réalisent des résultats économiques satisfaisants et d'autres qui perdent de l'argent. Contraire à la rationalité du marché Selon lui, les Suisses utilisent Internet de manière moins intensive que les Américains, voire même les Allemands. « Cela rend le passage à la publicité en ligne moins intéressant pour les entreprises suisses », estime M. Hoffmann. Le même constat vaut aussi pour l'affectation de l'argent de la redevance à l'information régionale. La radio la plus efficace produit sept fois plus d'informations régionales que la radio la moins performante sur ce plan. (ats) La publicité sur Internet progresse péniblement en Suisse Parallèlement, les deux experts constatent que les dépenses publicitaires dans les journaux sont disproportionnées par rapport à l'utilisation de ces médias par la population. Selon une étude de Publisuisse, 83,2% des Suisses âgés entre 15 et 74 ans utilisent Internet à des fins privées. Ce pourcentage tombe à 37,8% pour la presse quotidienne et à 20,4% pour les gratuits. I nternet est aujourd'hui omniprésent, mais les entreprises helvétiques dépensent encore davantage pour des annonces dans les journaux que pour la publicité en ligne. A cet égard, la Suisse se distingue des Etats-­‐Unis, où les recettes publicitaires sur Internet ont dépassé celles de la presse écrite en 2010. 22 Pour expliquer cette disproportion, Pieter Hoffmann souligne que les entreprises ont une forte confiance en leurs partenaires publicitaires avec qui ils travaillent de longue date. Cela, même si cette logique est parfois contraire à la rationalité du marché. hausse de 2,9% sur un an. Après la sortie des marchés roumain et monténégrin et avec un léger repli des ventes en Suisse, le chiffre d'affaires s'est tassé de 4,2%, à 304,3 millions. En raison de la forte volatilité des recettes publicitaires, surtout au troisième trimestre, les ventes en Suisse se sont contractées de 2,7% à 289,1 millions de francs, a indiqué le 27 février 2014 à Zurich Daniel Hofer, directeur général du groupe d'affichage. Une situation à mettre sur le compte des difficultés d'un gros client, explique-­‐t-­‐il. Distance de sécurité « Les Suisses ont un certain scepticisme par rapport au changement », affirme Thomas Meier, directeur de Meier Kommunikation. En Suisse, on suit les développements sur le marché mondial de la publicité avec une distance de sécurité et on essaye d'apprendre des erreurs des autres, poursuit-­‐il. Le directeur s'est néanmoins félicité de la stabilité « exceptionnelle » enregistrée en 2013 passé sur le front des contrats. En particulier, les projets se sont renforcés dans le domaine de la publicité extérieure numérique, a-­‐t-­‐il relevé. Les annonceurs ne s'adaptent ainsi pas immédiatement aux développements globaux. En outre, une grande confiance est accordée à la presse suisse, les clients préférant passer une annonce dans un journal qu'acheter une bannière sur Internet. Malgré le contexte difficile, le groupe a achevé l'an dernier son retrait de la Roumanie et du Monténégro selon le calendrier, a dit Daniel Hofer. Du coup, les revenus générés à l'étranger ont chuté de 25,9% à 15,2 millions de francs et ne contribuent plus qu'à hauteur de 5% au total, contre 93% pour le marché domestique. En revanche, Matthias Müller, responsable de la planification de la stratégie numérique pour Publicis, refuse de parler de sous-­‐
développement du marché de la publicité en ligne. Il existe assurément encore un potentiel sur Internet, mais le marché publicitaire suisse occupe une position particulière à l'échelon international, fait-­‐il remarquer. Après ce recentrage décidé voici trois, APG/SGA reste encore actif à l'international en Serbie. Dans un marché en reflux, la société locale Alma Quattro a pu maintenir ses volumes d'affaires, qui ont notamment bénéficié de la demande liée aux élections l'an dernier, a précisé le directeur général. Il existe en effet une large gamme de journaux de qualité et un important lectorat. Pour une entreprise, il n'est donc pas toujours utile de promouvoir ses produits sur Internet, d'autant plus qu'un groupe cible est plus facilement atteignable hors ligne. Dividende record A la suite de la vente d'un immeuble à Neuchâtel, les revenus locatifs ont quant à eux baissé de 12,1% à 2,2 millions de francs. Au final, le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (EBIT) ressort à 61,9 millions de francs, soit, corrigé des effets extraordinaires, en repli de 3,6% au regard de 2012. Collecte de données difficile En outre, il s'agit de considérer avec prudence les chiffres de la publicité en ligne en Suisse. En effet, les chiffres publiés par Media Focus ne prennent pas en compte la publicité directe sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter. La part des budgets publicitaires en ligne pourrait ainsi être supérieure à 9%. (ats) APG/SGA a accru son bénéfice en 2013 malgré un repli en Suisse Pour rappel, le groupe est passé au début 2013 aux normes comptables Swiss GAAP RPC, jugées mieux adaptées pour une entreprise de taille moyenne axée sur le marché helvétique. Les principaux changements portent sur l'évaluation du goodwill et les engagements liés à la caisse de pension. Pour permettre la comparaison, les chiffres de 2012 ont été ajustés. A u terme de sa restructuration à l'étranger, le groupe de publicité genevois AFG/SGA a dégagé en 2013 un bénéfice net de 47,7 millions de francs, en 23 Très satisfait de sa performance depuis sa réorientation stratégique, le conseil d'administration proposera au titre de l'exercice 2013 un dividende total de 12 francs, le plus élevé jamais payé, contre 10 francs en 2012. Les actionnaires recevront 10 francs par titre ainsi qu'un dividende extraordinaire de 2 francs. Le bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) a chuté de 76,2% à 7,7 millions de francs. Apuré des effets exceptionnels, il a, en revanche, grimpé de 6,2% à 32 millions. Le bénéfice net corrigé a pour sa part bondi de 32,6% à 9,4 millions, précise la firme dans un communiqué diffusé le 6 mars 2014. Le chiffre d'affaires s'est en revanche étoffé de 2,9% à 458,3 millions de francs, porté par les trois marchés principaux (+4,2%) et l'espace adriatique (+64,5%). Le groupe, qui ventile désormais ses résultats par régions, fait état d'un plongeon de 28,7% de ses recettes en Europe de l'Est. Rachat intégral Au chapitre des perspectives, APG/SGA renonce à des prévisions chiffrées pour l'exercice en cours, en raison des conditions-­‐
cadres toujours exigeantes. La firme se montre, toutefois, « très confiante » pour l'avenir et voit s'ouvrir pour elle une « ère nouvelle » dans les nouveaux secteurs digitaux. Recul dans le domaine radio Pour mémoire, à la lumière du dévelop-­‐
pement des affaires en Europe orientale, Goldbach Group avait décidé au cours de l'exercice passé de se retirer de la République tchèque. Puis en décembre, il a procédé à des correctifs sur des filiales de Pologne et de Roumanie. APG/SGA annonce la reprise intégrale des sociétés Impacta et Ecofer, dont il détient une participation de 50% depuis 1970. Pour un prix non divulgué, le groupe rachète avec effet rétroactif au 1er janvier 2014 les 50% des parts sociales restantes à Polymedia Holding par un échange d'actions. Par secteur, la progression de l'activité publicitaire à la télévision a compensé le fort recul dans le domaine radio. Sur le front de l'Internet, les segments vidéo et numérique hors domicile ont été des moteurs de croissance, relève Goldbach Group. Impacta, active dans l'affichage classique et les supports digitaux, et Ecofer, spécialisée dans les publicités lumineuses ou installations en 3D, appartiennent toutes deux aux frères Andreas et Markus Scheidegger. Il est prévu que ce dernier se présente pour réélection au sein de l'organe de surveillance d'APG/SGA, mais abandonne sa casquette d'administrateur délégué des deux sociétés cédées. (ats) Goldbach Group plonge dans le rouge en 2013 Début janvier 2014, Michi Frank a succédé à Klaus Kappeler à la direction de la firme, présidée par Jens Alder, ancien patron de Swisscom. Le groupe, qui perçoit 2014 comme une « année de transition », table pour le nouvel exercice sur une consolidation de ses revenus à un haut niveau et un bénéfice net solide du même ordre que celui de 2012. (ats) PubliGroupe accuse une perte de 5,9 millions de francs en 2013 G oldbach Group a basculé dans le rouge l'an passé, sous l'effet notamment de correctifs de valeurs liés à ses activités en Europe de l'Est. Le groupe zurichois actif dans la commer-­‐cialisation de publicité accuse une perte de 16,1 millions de francs, contre un bénéfice net de 9,2 millions en 2012. T oujours sous le coup de la chute des annonces dans la presse, PubliGroupe a inscrit des chiffres rouges l'an dernier. Le groupe vaudois spécialisé dans la commercialisation d'annonces, qui n'a pas bénéficié de gains exceptionnels en 2013, a essuyé une perte nette de 5,9 millions de francs, contre un bénéfice de 50,2 millions en 2012. Cette perte était attendue. En décembre 2013, le groupe de la côte dorée zurichoise surtout actif dans l'espace germanophone (Allemagne, Autriche et Suisse), ainsi qu'en Europe de l'Est et dans la région de l'Adriatique, avait procédé à des dépréciations à hauteur de 20 millions de francs et averti de leur impact négatif sur le résultat. Les nets progrès réalisés durant le second semestre ont toutefois permis à PubliGroupe 24 de terminer l'exercice sous revue avec un résultat d'exploitation à l'équilibre, a nuancé le 7 mars 2014 à Zurich Arndt Groth, le patron de l'entreprise établie à Lausanne. Le bénéfice opérationnel s'est inscrit à 0,8 million de francs, contre 1,6 million en 2012. l'exploitation en réduisant les coûts à son siège. Coûts et effectif en baisse Des efforts d'économie qui ne sont pas restés sans effets sur l'effectif du groupe, lequel a dans son ensemble diminué de 1702 à 1565 emplois équivalents plein temps. Consé-­‐
quence de sa restructuration, notamment de l'externalisation des services informatiques et la vente de 51% de Xentive à Mediaspectrum, la division principale Media Sales a perdu 219 postes à 847. Le chiffre d'affaires net a pour sa part reculé de 6% au regard de l'année précédente à 267,3 millions de francs. La facturation totale du groupe, soit les montants bruts facturés aux clients, a quant à elle fléchi de 7% à 1,06 milliard. Une nouvelle fois, la chute des revenus reflète principalement des conditions demeurant difficiles dans la presse, a poursuivi M. Groth. Dans ce secteur – activité historique de groupe vaudois avec Publicitas, principale unité de la division Media Sales – les annonces ont même affiché un déclin plus important que prévu. L'effectif a aussi fondu au siège lausannois, passant de 65 à 58 salariés. Les deux autres unités composant le groupe, Search & Find et DMS comptaient plus de personnel à fin 2013, avec respectivement 549 et 111 collabora-­‐
teurs, contre 512 et 59 une année auparavant. Si PubliGroupe a une nouvelle fois subi l'impact de la chute continue des annonces dans la presse suisse, les revenus provenant des activités numériques ont crû dans les trois divisions. Un domaine dans lequel la croissance a atteint 33%. M. Groth n'a pas caché la volonté du groupe de poursuivre ses investissements dans ce secteur. Absence des gains uniques La perte nette de 2013 est essentiellement due à la quasi-­‐absence de gains exceptionnels, a expliqué le chef des finances, Andreas Schmidt. L'exercice précédent avait été marqué par des revenus uniques pour un montant total de 66,1 millions de francs, contre 2,7 millions l'an passé. Nouvelles cessions Mais l'entreprise vaudoise escompte en parallèle reprendre sa politique de cessions. M. Groth entend notamment céder d'ici la fin 2014 la participation dans Freie Presse Holding que PubliGroupe détient avec le groupe NZZ. La vente d'immeubles à Paris et Delémont est également agendée. En 2012, PubliGroupe avait notamment encaissé 10,3 millions de francs au titre de la cession de Namics, auxquels étaient venus s'ajouter des gains immobiliers de 49,6 millions. De plus, les pertes des participations non consolidées se sont creusées sur l'exerice sous revue, passant de 3,7 à 5,4 millions. Ces désinvestissements devraient rapporter plus de 50 millions de francs, a indiqué M. Schmidt à l'agence AWP. Une somme qui servira à financer la croissance future du groupe. (ats) Recul du nombre de plaintes Réduite au regard de 2012 à la faveur des mesures d'économies, notamment des compressions d'effectif, la perte d'exploitation de 14,5 millions de francs subie par Media Sales a pu être largement compensée par le résultat de 25,5 millions du secteur des annuaires, Search & Find. L e nombre de plaintes reçues par la Commission suisse pour la loyauté (CPL) a baissé en 2013, au regard de l'année précédente. Le gendarme de la publicité a traité 98 plaintes, contre 297 en 2012. Près de 43% des procédures concernent les « méthodes de vente agressives ». Conséquence des investissements consentis dans le domaine du numérique, l'unité Digital & Marketing Services (DMS) a elle plongé dans le rouge, avec une perte opérationnelle de 0,5 million de francs, contre un bénéfice de 6,1 millions en 2012. PubliGroupe a aussi pu améliorer sa performance au niveau de En tête du classement, le téléphone et le Téléfax – qui totalisent 32% de toutes les 25 plaintes – suivi par Internet et le courriel et les autres moyens de publicité directe, a indiqué le 18 mars 2014 la CPL dans son rapport annuel. de vente avec Aurelius a été signé mardi soir, a-­‐t-­‐il précisé. Aurelius reprend les 39 sociétés associées de Publicitas en Suisse et à l'étranger, ses quelque 860 collaborateurs et l'ensemble des contrats. La société cotée à Munich spécialisée dans les entreprises en difficulté, qui a notamment repris la marque d'élec-­‐
tronique grand public Blaupunkt, s'empare aussi de la part de 49% de la firme vaudoise dans Xentive. La plupart des doléances étaient dirigées contre des publicités des banques et des assurances. En seulement deux ans, le nombre de plaintes a doublé, se situant à plus de 14%. Cette hausse est notamment due « à des appels téléphoniques trop agressifs des caisses maladie », a expliqué la Commission dans un communiqué. Depuis deux ans, la CPL recense nettement moins de plaintes, en raison d'une taxe de traitement de 50 francs. En 2012, elle a ainsi enregistré sa première baisse depuis 2005 (297 plaintes contre 441 en 2011). Capacités d'expansion A la Boure suisse, les investisseurs ont salué la cession de la régie d'annonces, source de problèmes depuis plusieurs années. Le 2 avril 2014, le titre du groupe vaudois s'envolait en début d'après-­‐midi de plus de 23%. La CPL pourrait bientôt assumer la fonction de tribunal arbitral. L'Assemblée fédérale doit encore donner son feu vert. La branche serait ainsi autorégulée et cela permettrait de décharger les tribunaux, fait valoir la Commission. (ats) PubliGroupe vend Publicitas pour se recentrer sur le numérique En cédant Publicitas, le groupe ancré à Lausanne se sépare de son métier historique Media Sales, qui a contribué pour près de la moitié du chiffre d'affaires net l'an passé. Avec ses deux autres piliers « Search & Find » et « Digital & Marketing Services » (DMS), il s'oriente presque exclusivement vers la commercialisation de publicité numérique et les transactions électroniques. onfronté à l'érosion des recettes publicitaires dans la presse écrite, PubliGroupe se recentre fondamentalement sur le numérique. Le groupe vaudois spécialisé dans la commercialisation d'annonces vend la régie Publicitas à la société de participation allemande Aurelius pour plus de 10 millions de francs. L'entreprise mise sur ses participations clés dans local.ch (50%) et Zanox (47,5%), dont le chiffre d'affaires combiné, considéré dans leur ensemble à 100%, a atteint 800 millions de francs en 2013, et sur la capacité d'expansion de ses sociétés telles que Improve Digital ou Spree7. Après la vente, plus de 80% des revenus consolidés seront générés dans le numérique. C La décision de se séparer de Publicitas, riche d'une tradition de 124 ans, est historique, a déclaré le président du conseil d'admi-­‐
nistration de PubliGroupe, Hans-­‐Peter Rohner, mercredi à Zurich devant la presse. Ce pas est un préalable à l'importante réorientation stratégique du groupe et le résultat des évaluations de portefeuille annoncées l'an passé. Chiffres rouges Dans un contexte difficile pour la presse suisse, PubliGroupe a inscrit des chiffres rouges l'an passé. Pour mémoire, en l'absence de gains exceptionnels, la société a essuyé une perte nette de 5,9 millions de francs, après un bénéfice de 50,2 millions en 2012. Le chiffre d'affaires net a reculé de 6% sur un an à 267,3 millions. La transaction devrait être sous toit à la fin du deuxième trimestre 2014, selon Hans-­‐Peter Rohner, sous réserve du feu vert des actionnaires de PubliGroupe lors de l'assemblée générale du 29 avril et de celui des gendarmes de la concurrence. Le contrat La division Media Sales a accusé une perte d'exploitation de 14,5 millions de francs pour des revenus en recul de 10% à 134,6 millions, tandis que ceux des activités numériques ont crû d'un bon tiers. Lors de la présentation du bilan annuel, début mars, le groupe n'a pas 26 caché sa volonté de poursuivre ses investissements dans ce dernier secteur. millions de francs au titre de l'exercice 2013, soit 4 millions de moins que l'année précédente. Le bénéfice net après impôts a fondu, passant de 3,7 à 2 millions. Il a aussi fait savoir à cette occasion vouloir reprendre sa politique de désengagements, avec la cession d'ici à la fin de l'année de la participation dans Freie Presse Holding détenue avec le groupe NZZ et la vente d'immeubles à Paris et Delémont. Conséquence des mesures d'économies, l'effectif total du groupe s'est vu réduit l'an passé de 1702 à 1565 emplois plein temps. Sur les 324 millions de francs de chiffre d'affaires, 285 millions proviennent de la commercialisation de la publicité TV classique (-­‐3% par rapport à l'exercice précédent), a indiqué mercredi Publisuisse dans un communiqué. Quelque 39 millions ressortent des autres secteurs d'activité, soit le sponsoring radio et TV et le cross-­‐média. Stratégie poursuivie « Le nouveau PubliGroupe sera visiblement plus simple, plus petit et plus rapide », a souligné pour sa part le directeur général Arndt Groth. Sans Media Sales, l'entreprise table pour l'exercice en cours sur un chiffre d'affaires de 150 millions de francs et un résultat d'exploitation de 20 millions. La cession entraînera aussi un amortissement unique entre 30 et 40 millions. Le recul des recettes publicitaires s'explique par le manque de chiffres d'audience au cours du premier semestre, souligne Publisuisse. Malgré une augmentation marquée du chiffre d'affaires au deuxième semestre, la régie n'a pas réussi à compenser les pertes financières. L'année 2014 évolue favorablement, estime en revanche Publisuisse. L'état des réser-­‐
vations pour le premier semestre est en effet clairement supérieur à celui de l'année précédente, notamment grâce aux Jeux olympiques d'hiver de Sotchi et la Coupe du monde de football au Brésil. (ats) Swisscom et Tamedia s'allient pour local.ch M. Groth se montre confiant quant à la croissance organique. Sur la période 2014-­‐
2015, il espère générer plus de 60 millions de francs grâce aux désinvestissements et à la simplification du groupe, qui pourront être investis sélectivement. D'ici à 2017, il vise un bénéfice opérationnel supplémentaire via des acquisitions. P our mémoire, Tamedia a le premier lancé une offre publique d'achat (OPA) sur PubliGroupe le 17 avril 2014. L'éditeur zurichois a, dans un premier temps, proposé 150 francs par titre du groupe établi à Lausanne et en difficulté depuis plusieurs années en lien avec l'effondrement de la publicité dans les médias imprimés. Dans le giron du nouveau propriétaire, l'actuelle direction de Publicitas, numéro un du secteur en Suisse et actif dans plus de 20 pays, poursuivra la stratégie actuelle, sous la houlette d'Alain Bandle. En particulier, elle maintiendra le développement prévu de la plate-­‐forme automatisée pour les campagnes publicitaires globales. Swisscom a répliqué un mois plus tard, soit le 16 mai, en offrant 200 francs par action PubliGroupe. L'entreprise vaudoise avait, elle, déjà annoncé début avril la cession de son activité historique et principale, la régie d'annonces Publicitas, à la société allemande Aurelius pour plus de 10 millions de francs. Une nouvelle suppression d'emplois chez Publicitas n'est pas à l'agenda, a assuré M. Bandle. Reste à suivre l'évolution du marché publicitaire dans la presse écrite, qui génère encore environ 1,7 milliard de francs, a-­‐t-­‐il précisé. (ats) Chiffre d'affaires en légère baisse pour Publisuisse en 2013 A la suite du lancement de l'offre du géant bleu, Tamedia a porté le 27 mai 2014 son offre à 190 francs. P Dès le début de la lutte pour local.ch, le groupe de presse zurichois avait toutefois fait part de son intérêt à une collaboration constructive avec Swisscom. ublisuisse, la régie publicitaire pour les médias électroniques en Suisse et partenaire commercial de la SRG SSR, a dégagé un chiffre d'affaires net de 324 27 Au lieu de se déchirer, Swisscom et Tamedia s'entendent finalement pour développer ensemble leurs activités dans le domaine pour continuer à résister à l'ogre américain Google. et Tamedia. Selon eux, les deux prestataires atteignent ensemble chaque mois 4,8 millions d'internautes helvétiques. Selon une enquête de l'institut de recherches sur Internet NET-­‐Metrix, search.ch et local.ch représentent les sites les plus utilisés par les internautes helvétiques. Au deuxième trimes-­‐
tre 2013, leur taux de pénétration s'est élevé à 43,44% et 43,42%, respectivement. En Suisse romande uniquement, local.ch occupe le premier rang. Alors que l'opérateur de télécommunications et le groupe de médias zurichois affûtaient leurs armes depuis des semaines, ils ont fait savoir le 28 mai 2014 avoir trouvé un terrain d'entente. Ils vont dès lors fusionner local.ch et search.ch dans une filiale commune. Swisscom détiendra 69% de la nouvelle entité et Tamedia 31%, précisent-­‐ils dans un communiqué conjoint. Les deux sociétés étaient initialement sur les rangs pour s'emparer de l'entreprise vaudoise PubliGroupe, avec pour cible principale local.ch, unité détenue à parts égales avec Swisscom. Search.ch est une entité appartenant à hauteur de 75% à Tamedia et de 25% à La Poste Suisse. Outre un annuaire téléphonique, la société établie à Zurich, tout comme local.ch, propose une carte interactive, un planificateur d'itinéraires, un bulletin météo local, ainsi qu'un programme de cinéma. Le nouveau plan d'action sera concrétisé une fois le rachat de PubliGroupe par Swisscom sous toit, ce qui implique que Tamedia se retire au final de la course. Toutefois, le premier groupe privé de médias en Suisse maintient son offre, ayant convenu de proposer au numéro un helvétique des télécommunications les actions PubliGroupe en sa possession. Intérêt à une collaboration Local.ch offre pour sa part des annuaires en ligne ainsi que sous la forme papier, les Local Guide. La société englobe les entreprises Swisscom Directories, LTV Pages Jaunes et local.ch. Participations à céder L'acquisition de PubliGroupe par Swisscom ainsi que le partenariat entre l'opérateur et Tamedia doivent encore recevoir l'aval de la Commission de la concurrence (COMCO). A l'issue de l'opération, Swisscom prévoit toujours de céder les participations minoritaires de PubliGroupe dans plusieurs maisons d'édition. Position de premier plan PubliGroupe a réagi le 16 avril 2014, indiquant avoir pris connaissance de la procédure commune. Le groupe estime que celle-­‐ci devrait permettre d'obtenir une position de premier plan sur le marché des services d'annuaire. Le groupe lausannois détient ainsi 29% de la société SNP Société Neuchâteloise de Presse, laquelle édite les quotidiens L'Express et L'Impartial. Il dispose également 18% du groupe Rhône-­‐Média, qui publie le journal Le Nouvelliste et de 20% de Südostschweiz Presse und Print. Il en conclut que « cela doit se refléter dans une valorisation plus élevée de la part de Publigroupe dans local.ch ». Le conseil d'administration va donc clarifier les conséquences de l'intégration annoncée sur la valorisation de local.ch. Alternative suisse à Google Le géant bleu et Tamedia ambitionnent, en développant les services d'annuaire, d'offrir une « alternative suisse » au géant californien Google. Les marques local.ch et search.ch seront maintenues en tant qu'offres autonomes sur le marché. Comme déjà précisé, Swisscom ne s'opposera, par ailleurs, pas à la vente annoncée de la participation de 25% dans FPH Freie Presse Holding au groupe NZZ. Swisscom entend étudier toutes les options possibles quant aux autres participations. (ats) La coopération ainsi instaurée en fera la plate-­‐
forme d'annuaires et d'informations la plus complète de Suisse, se réjouissent Swisscom 28 La nouvelle télévision régionale devrait commencer à émettre au deuxième trimestre 2014, a indiqué le 10 décembre 2013 AZ Medien dans un communiqué. La chaîne proposera ses propres productions, des documentaires, des séries, des films et des informations locales et suprarégionales. (ats) Les radios privées romandes disponibles en numérique au printemps AUTRES MÉDIAS Romaine Jean et Jean-­‐Luc Lehmann appelés à de nouvelles fonctions L e département des Programmes de la RTS a achevé sa mue. Romaine Jean dirigera dès 2014 la rédaction « Société », qui regroupe les documentaires, les magazines tv et les magazines radio. Jean-­‐Luc Lehmann prendra pour sa part la tête de la rédaction « Musiques et Divertissement », a indiqué le 3 décembre 2013 la RTS. L es Romands devront patienter jusqu'au début du printemps 2014 avant de pouvoir écouter leurs radios régionales en mode numérique. L'installation d'une vingtaine d'émetteurs et faisceaux hertziens nécessaires pour le bouquet DAB+ a été retardée de quelques mois. Le département programmes de la RTS est dorénavant au complet. « Société » et « Musiques et Divertissement » rejoignent les rédactions « Sports » et « Culture » mises en place en janvier 2011. (ats) Maurizio Canetta nommé nouveau directeur de la RSI En début d'année, Romandie Médias – qui regroupe les radios privées romandes, la SSR et Swisscom Broadcast – annonçait vouloir mettre son réseau d'émetteurs en service en août 2013. Ces prévisions étaient un peu trop optimistes, a indiqué le 11 décembre 2013 à l'ATS Pierre Steulet, responsable du projet et propriétaire des radios de l'Arc jurassien. L e Tessinois Maurizio Canetta, 57 ans, reprendra la direction de la radio-­‐
télévision italophone RSI le 1er juin 2014. Il succède à Dino Balestra, qui part à la retraite. Il fallait en effet obtenir des permis de construire dans sept cantons et installer 22 émetteurs dans des conditions hivernales à des altitudes pouvant atteindre 1600 mètres. Et des essais sont nécessaires pour que le bouquet puisse être lancé sur tout le territoire romand et non par étapes. Le conseil d'administration de la SSR confirme ainsi la proposition de son Conseil régional pour la Suisse italienne (CORSI), a indiqué le 13 décembre 2013 la SSR dans un communiqué. Maurizio Canetta entrera simultanément au comité de direction de la société nationale. Pas d'urgence Ces « difficultés techniques » sont en voie d'être toutes surmontées, souligne Romandie Médias dans un communiqué. De toute façon, rien ne presse, selon Pierre Steulet, puisque la FM ne sera pas coupée de sitôt. Maurizio Canetta travaille depuis 1980 pour la télévision suisse italienne, alors appelée TSI. Membre de la direction de la chaîne, il est responsable de l'information depuis juillet 2012. Auparavant, il a notamment occupé les fonctions de correspondant au Palais fédéral à Berne, producteur puis rédacteur en chef du « Telegiornale », ou encore responsable des sports ou de la culture. (ats) AZ Medien lancera une nouvelle télévision régionale en 2014 Le nouveau bouquet permettra d'écouter sur l'ensemble du territoire francophone les radios privées RJB, RTN, RFJ, GRRIF, One FM, LFM, Rhône FM, Radio Chablais, Radio Fribourg, Radio Freiburg, Yes FM, Rouge FM et Vertical Radio. Il proposera aussi le canal tessinois Rete Tre et le programme aléma-­‐
nique d'informations en continu SRF 4 News, deux chaînes de la SSR. L e groupe AZ Medien, qui édite notamment l'Aargauer Zeitung, va lancer une nouvelle télévision régionale en 2014. TV24 viendra compléter l'offre télévisuelle du groupe de presse argovien qui possède déjà TeleZüri, Tele M1 et TeleBärn. Cette offre viendra s'ajouter au bouquet de radios de la SSR déjà disponible en numérique. La Suisse alémanique dispose déjà de deux 29 bouquets DAB+ public et privé, l'agglomé-­‐
ration zurichoise disposant même d'une troisième offre régionale. La Suisse italienne ne connaît qu'un bouquet public. (ats) Nouveau chef des finances à la SSR Les cinq conseils du public de la SRG SSR ont observé une semaine durant les éditions principales du journal télévisé de RSI, RTR, RTS et SRF. Le rapport est positif : la concession est respectée et malgré des particularités culturelles dans la présentation des informations, les similarités restent nombreuses, a indiqué mercredi la SSR. B eat Grossenbacher est le nouveau chef des finances de la SSR. Il succède à Daniel Jorio, sur le point de prendre sa retraite. Pour les observateurs, les graphiques et les illustrations proposés par SRF sont de très bonne qualité. Le « Telegiornale » de RSI présente davantage de sujets que le « Tagesschau », qui traite l'information de manière plus ciblée et complète le panorama dans d'autres émissions d'information, telles que « Schweiz aktuell » et « 10vor10 ». Le conseil d'administration l'a nommé sur proposition du directeur général Roger de Weck, a communiqué la SSR le 16 décembre 2013. En sa qualité de directeur des finances, Beat Grossenbacher deviendra également membre du comité de direction SSR. Le passage de témoin se fera d’ici au 1er juillet 2014. (ats) Tamedia va augmenter sa participation dans Doodle Quant au « Journal » de la RTS, il fait la part belle aux discussions, aux opinions et aux commentaires, qui sont présentés « avec force engagement et émotion », selon le communiqué. T amedia, comme prévu, va acquérir au cours de cette année la majorité de Doodle, dont il détient déjà 49%. Le site internet de planification et de sondage aura en outre un nouveau patron. Les résultats de l'observation ont été longuement discutés avec les responsables des émissions. En règle générale, les cinq conseils du public de la SSR travaillent indépendamment les uns des autres. Il s'agissait de la troisième opération commune après l'observation des comptes rendus des élections fédérales en 2011 et des magazines de consommateurs en 2012. (ats) SRF a dépassé les 30% de parts de marché en 2013 Michael Brecht, spécialiste des technologies de l'information qui a dirigé plusieurs sites en ligne allemands, va prendre les rênes de Doodle à partir du 1er février 2014, a indiqué le 7 janvier 2014 l'entreprise. Les fondateurs de la plate-­‐forme internet zurichoise, Michael Näf et Paul Sevinç, vont progressivement quitter la direction. L es chaînes de télévision alémaniques de SRF affichent une part de marché moyenne de 30,9% pour 2013. Les émissions de première partie de soirée rassemblent même 39,4% des téléspectateurs, indique SRF mardi. En 2012, la part de marché moyenne se montait à 29,3%. Tamedia s'était emparé de 49% de Doodle en 2011. L'éditeur avait annoncé à l'époque qu'il allait élargir sa participation avant 2016. Créé en 2003, Doodle propose un service de base gratuit en plus de 20 langues et totalise 15 millions d'utilisateurs tous les mois, selon le communiqué. La start-­‐up offre également des prestations payantes. Les journaux télévisés remplissent leur mandat Mais il est délicat de comparer les chiffres de 2013 avec ceux des années précédentes. En effet, une nouvelle méthode de mesure a été introduite l'an dernier. Elle prend aussi en compte les visionnements différés, par exemple sur Internet. P our les conseils du public de la SSR, les journaux télévisés dans les différentes langues nationales remplissent leur mandat en Suisse. Selon eux, les émissions assument pleinement leurs obligations quant à la concession de service public. Ces derniers restent encore modestes et concernent principalement les fictions. Le directeur de SRF, Ruedi Matter, ne s'attend 30 pas à ce qu'ils s'envolent ces prochaines années. Chalverat, âgé de 32 ans, a pris ses fonctions le 22 avril 2014 et remplace Federico Rapini, qui a souhaité se lancer dans un nouveau défi professionnel. Ruedi Matter est satisfait des chiffres enregistrés. Il s'attend à une hausse pour 2014 grâce aux grands événements sportifs – les Jeux olympiques de Sotchi, le Mondial de football du Brésil ou les championnats d'Europe d'athlétisme à Zurich. (ats) Suisse alémanique : Radio 105 provisoirement sauvée Raphaël Chalverat travaille à RFJ depuis 2004, après avoir suivi des études en journalisme et en communication à l’Université de Neuchâtel. Il a accédé au poste de chef des sports de RFJ, RJB et RTN en 2007. Mathieu Schaffner le remplacera à ce poste dans les trois rédactions. L a station alémanique Radio 105 est provisoirement sauvée. Elle devrait être reprise par une radio locale zurichoise appartenant à Roger Schawinski, Radio 1. Son offre a été jugée la plus favorable, a indiqué le 19 janvier 2014 Radio 1 dans un communiqué. Cinq autres repreneurs potentiels sont en lice. RJB et RFJ sont, avec RTN, les 3 programmes de la concession BNJ FM diffusée dans l’Arc Jurassien. Les trois radios seront également diffusées dans toute la Suisse romande en DAB+ dès ce printemps. (ats) Ringier s'empare de l'ensemble des parts de Scout24 Suisse En difficulté financière depuis un an, la société Music First Network AG, qui possède entre autres Radio 105, a été forcée de déposer son bilan début janvier 2014. Roger Schawinski a été le premier à élaborer un plan de sauvetage. R ingier est désormais l'unique actionnaire du spécialiste des annonces en ligne Scout24Suisse. L'éditeur argovien, qui détenait déjà une participation de 49,9% dans la société établie à Flamatt (FR) depuis fin 2007, contrôle désormais l'intégralité du capital-­‐actions de celle-­‐ci. Le montant de la transaction n'est pas dévoilé. Le 4 avril 2014, le Département fédéral de la communication (DETEC) a approuvé le transfert de concession déposé suite à la faillite de la société Music First Network, ancienne propriétaire de Radio 105. Le programme de la station musicale continuera à être diffusé sur ondes courtes. (ats) Nouveau directeur de Radio Chablais L'acquisition est intervenue par l'entremise de Ringier Digital, filiale du groupe de presse active dans le secteur numérique, a précisé le 24 janvier 2014 Ringier. Ces trois dernières années, la croissance moyenne du chiffre d'affaires de la filiale a atteint 35%. F lorian Jeanneret, 37 ans, est le nouveau directeur de Radio Chablais. Chef d'antenne depuis 2010, il assumait la fonction de directeur général par intérim depuis fin janvier 2014, date du départ de son prédécesseur Eric-­‐Jacques Caprani. Avec la consolidation complète de Scout24 Suisse en 2014, Ringier Digital contribuera au chiffre d'affaires global de Ringier à hauteur de plus de 200 millions de fancs. Scout24 Suisse exploite notamment les sites Internet d'annonces AutoScout24, MotoScout24 et ImmoScout24. (ats) La SSR dédie un site aux italophones de l'étranger Florian Jeanneret a pris ses fonctions début avril 2014. Il dirige Radio Chablais ainsi que RCR Publicité. Il doit notamment mener à bien la mise en place du DAB+, qui doit permettre un développement numérique de la radio au-­‐
delà de la zone de couverture actuelle. (ats) Raphaël Chalverat est le nouveau rédacteur des radios RJB et RFJ L es italophones suisses ou italiens intéressés par les réalités helvétiques disposent d'une nouvelle offre audio-­‐visuelle sur Internet. La SSR a lancé le site www.tvsvizzera.it qui présente l'actualité mais L es radios locales RFJ et RJB ont un nouveau rédacteur en chef. Raphaël 31 également le point de vue helvétique sur les sujets transfrontaliers. Même ainsi, « la SSR resterait toujours avantagée », note Telesuisse dans le communiqué. La naissance de ce site a été officialisée le 30 janvier 2014 par un tweet du vice-­‐
chancelier de la Confédération André Simonazzi. Cette plate-­‐forme d'information a été présentée à Berne lors du Forum pour le dialogue entre la Suisse et l'Italie. Les télévisions régionales ont également évoqué le sujet des futures concessions, demandant que les prestations déjà accomplies soient prises en compte lors de la prochaine procédure d'octroi. Cette mesure permettrait d'écarter des incertitudes liées au système actuel de concession toujours provisoire, avec lequel les diffuseurs privés ne peuvent pas se permettre d'investir, écrit Telesuisse. Le site sera alimenté par les productions des chaînes et les sites italophones de la SSR, dont swissinfo.ch, mais aussi par des productions originales. Son coût de fonctionnement s'élève à environ 1,5 million de francs. Il est financé pour moitié par la Confédération et la SSR. Lors de cette assemblée générale, deux nouveaux membres ont par ailleurs été élus au comité : Prisca Dindo (Tele Ticino) et Marcel Geissbühler (Tele Bielingue). Le président André Moesch (TVO), le vice-­‐
président Christophe Rasch (la Télé) et le membre du comité Marc Friedli (Telebärn, Tele M1) ont eux été réélus. En mai 2013, le Conseil fédéral avait élargi l'accord de prestations le liant à la SSR pour ses activités médiatiques à l'étranger. Cette dernière est tenue d'offrir des informations sur la plate-­‐forme internet de Swissinfo et de collaborer avec les chaînes de télévision internationales TV5 (en français) et 3Sat (en allemand). Jusqu'ici, aucune offre n'était proposée au public italophone de l'étranger. (ats) 20 ans de Telesuisse : le déséquilibre avec la SSR montré du doigt Filippo Lombardi, qui avait passé du poste de président à membre en juin 2012 afin de se consacrer à son mandat de président du Conseil des Etats, s'est pour sa part retiré du comité le 22 février 2014. Le Tessinois continuera toutefois à le soutenir pour les questions politiques, souligne la faîtière. (ats) Deux radios alémaniques fusionnent L e montant de 4% des quotes-­‐parts de redevance allouées aux télévisions est « clairement trop faible » pour faire face aux changements rapides dans le monde des médias. Réunies le 23 février 2014 en assemblée générale, à l'occasion des 20 ans de Telesuisse, les télévisions régionales ont exposé leurs griefs à la Confédération, pointant le déséquilibre avec la SSR. D eux radios alémaniques diffusant de la musique dite populaire ont annoncé le 24 février 2014 leur fusion. Dès le 1er mars 2014, Radio Tell et Heimatklang ne feront plus qu'une, qui sera diffusée par câble et par satellite sur les actuelles fréquences de la seconde. Nancy Wayland Bigler, vice-­‐directrice de la division radio et télévision de l'Office fédéral de la communication (OFCOM), était présente pour cet anniversaire, transmettant à Telesuisse les félicitations des autorités, a indiqué le 23 février 2014 la faîtière dans un communiqué. Elle s'est également prêtée à la discussion avec les télévisions régionales. On pourra aussi écouter le nouveau diffuseur, « Radio Tell -­‐ Heimatklang der Schweiz », sur internet. Celui-­‐ci continuera de diffuser de la musique populaire, préférant aux succès des titres moins connus, ont indiqué les deux radios. Son avenir financier est garanti. La première, créée en 2005 par l'actuel président de l'UDC Toni Brunner et qui s'appelait alors « Buureradio » (radio des paysans), a été reprise en 2012 par la Migros. La coopérative figure en outre parmi les sponsors de l'autre diffuseur, au côté des Eglises chrétiennes. Domicilié à Langnau im Au lieu du montant de 3-­‐5% des quotes-­‐parts de redevance prévu par le Conseil fédéral dans la révision de la loi sur la radio et la télévision, les diffuseurs privés ont revendiqué auprès de Mme Bigler un montant de 4-­‐6%. 32 Emmental, celui-­‐ci a fait suite il y a deux ans à « neo2 », créée alors pour diffuser de la musique populaire. (ats) La RTS progresse grâce au web explication puisse être donnée à ce recul. Cette tendance à la baisse est observée depuis plusieurs années, a fait remarquer Gilles Pasche, le directeur des programmes de la RTS. ivulgués le 16 février 2014 à Genève, les chiffres sur les audiences 2013 de la RTS montrent que la télévision se regarde de plus en plus sur d'autres supports que le poste traditionnel, même si ce dernier est encore loin d'être mis au rencart. « Il y a une tendance à un transfert vers les écrans mobiles et participatifs », a relevé devant la presse le directeur de la RTS Gilles Marchand. La consommation de télévision a aussi diminué l'an dernier, s'établissant à 142 minutes par jour, contre 151 minutes en 2012. Les audiences des deux chaînes de la RTS restent néanmoins stables, les parts de marché enregistrant même un petit gain, en raison de la prise en compte pour la première fois de la télévision de rattrapage. D M. Pasche a également évoqué quelques points forts de 2014. Les téléspectateurs pourront découvrir l'émission « C'était mieux avant ?», qui s'amusera à faire remonter le temps à trois enfants pour voir si c'était mieux avant et « Descente en cuisine », qui parachutera un cuisinier quelque part dans le terroir suisse. (ats) Mariano Tschuor nommé à la direction générale de la SSR Chaque foyer dispose aujourd'hui de plus de six écrans, souvent consultés simultanément. Dans cette omniprésence de médias, le smartphone tire son épingle du jeu. Actuellement, 40% des visites sur le site « rts.ch » se font depuis un mobile, contre 24% il y a à peine deux ans, a relevé M. Marchand. Les visites via des tablettes ont aussi progressé, alors que la consultation du site de la RTS avec un simple ordinateur semble marquer le pas. En 2013, le nombre mensuel de visites sur le site et les principales applications mobiles de la RTS s'est élevé à 7,8 millions, en hausse de 15% par rapport à 2012. L a Radio et télévision romanche (RTR) doit se trouver un nouveau chef. L'actuel directeur Mariano Tschuor vient d'être nommé à la direction générale de la Société suisse de radiodiffusion (SSR). Il prendra ses nouvelles fonctions à Berne en octobre 2014. Les pointes d'audience sur internet suivent l'actualité. Les nouvelles courtes sont appréciées. La RTS va continuer à développer des plates-­‐formes pour le web, à l'image de ce qu'elle a déjà fait dans le domaine du sport. « Nous allons aussi utiliser internet pour proposer des programmes », a noté M. Marchand. Mariano Tschuor sera responsable du service central « marchés et qualité », a indiqué le 27 février 2014 la SSR. Il sera directement subordonné au directeur général Roger de Weck. Il sera chargé du management de la qualité des offres éditoriales de la SSR. Il dirigera aussi les coproductions et les programmes nationaux et coordonnera le dossier de la promotion du cinéma. La RTS reste numéro un en Suisse romande En ce qui concerne les canaux plus traditionnels que sont la radio et la télévision, la RTS a maintenu sa position dominante en 2013. Les Romands sont chaque jour 800'000 a avoir au moins un contact avec l'une des quatre chaînes radio et 827'000 à se brancher une fois sur l'une des deux chaînes TV de la RTS. Mariano Tschuor travaille à la SSR depuis 1982. Il a d'abord été rédacteur de la RTR à Coire. Depuis 2009, il est directeur de la RTR et membre du comité de direction de la SSR. (ats) Nouveau rédacteur en chef de la télévision alémanique SRF Le temps d'écoute quotidien de la radio en Suisse romande, qui s'élève à 89 minutes, s'est légèrement érodé en 2013, sans qu'une réelle T ristan Brenn, 49 ans, est le nouveau rédacteur en chef de la télévision 33 alémanique SRF. Il succède à Diego Yanez qui a été nommé directeur de l'école de journalisme MAZ, à Lucerne. L'autorité a aussi conclu que l'émission de débat « Arena » de la SRF avait violé le principe de la présentation fidèle des événements concernant l’initiative populaire « Pour un revenu de base inconditionnel ». La SSR a toutefois recouru au Tribunal fédéral, qui a annulé la décision de l’AIEP. (ats) Nouveau rédacteur en chef à Canal 9 Tristan Brenn est entré en fonction le 1er mars 2014. Il est depuis 2010 chef de l'actualité et vice-­‐rédacteur en chef de SRF où il est entré en 1993. (ats) Les plaintes déposées en 2013 concernaient toutes la SSR L a télévision régionale valaisanne Canal 9 a nommé son nouveau rédacteur en chef. Le Valaisan Frédéric Philippin, actuel correspondant de la RTS en Valais, a été désigné pour remplacer Vincent Fragnière qui reprend la rédaction en chef du Nouvelliste. D ix-­‐huit plaintes ont été déposées l'an dernier contre des émissions de radio ou de télévision, soit deux de moins qu'en 2012. Toutes concernaient la SSR. Dans 92% des cas, les conflits sont toutefois réglés par les organes de médiation, qui ont reçu 237 réclamations (+34). Le nouveau patron de la rédaction de Canal 9 entrera en fonction le 1er juillet, a communiqué le 25 mars 2014 la télévision régionale. Agé de 40 ans, il a débuté sa carrière il y a une quinzaine d'années à la radio locale valaisanne Rhône FM avant de rejoindre la RTS à Lausanne. (ats) AZ Medien : Markus Gilli rédacteur en chef de la nouvelle TV24 Les plaintes déposées devant l’Autorité indépendante d’examen des plaintes en matière de radio-­‐télévision (AIEP) concernaient en majeure partie la Suisse alémanique : dix pour la télévision et quatre pour la radio. Concernant la RTS, deux plaintes visaient la TV, une la radio et une l'entité entière. L e groupe de presse argovien AZ Medien a désigné le directeur de la rédaction de sa nouvelle chaîne de télévision privée TV24. Il s'agit de Markus Gilli, ancien rédacteur en chef de TeleZüri, chaîne régionale appartenant au groupe. TV24 a commencé à émettre le 12 mai 2014. L’émission la plus contestée a été le magazine alémanique « Rundschau », qui a fait l'objet de quatre plaintes. Souvent en ligne de mire, les critiques à l’encontre du conseiller national Christoph Mörgeli (UDC/ZH) concernant son rôle dans la supervision de thèses de doctorat, a indiqué le 25 mars 2014 l'AIEP. Markus Gilli est entré en fonction le 1er avril. A ce titre, il sera également le directeur de l'information de l'ensemble des chaînes régionales du groupe : TeleZüri, TeleBärn et Tele M1. Un reportage sur le conflit du Proche-­‐Orient, considéré unilatéral à charge d’Israël, a également fait l’objet de plusieurs plaintes. Les critiques visent avant tout des émissions d'information. Une seule plainte concerne un spot publicitaire. TV24 diffusera des informations produites par les chaînes du groupe ainsi que des documentaires et des émissions produites à l'interne. Le successeur de Markus Gilli à la rédaction en chef de TeleZüri s'appelle Claude Winet. Autre changement, Adrian Grob succède à Werner de Schepper à la tête de la rédaction de TeleBärn. (ats) Décès de la speakerine de la TSR Claude Evelyne Violations du droit L’AIEP a constaté une violation du droit dans deux procédures achevées en cours d’année. La télévision régionale Telebärn a ainsi violé le principe de la présentation fidèle des événements en soutenant sans preuve suffisante la thèse d'une faillite d'une entreprise du Seeland bernois. Le média a ensuite pris des mesures de formation interne et retiré le reportage de son archive électronique. Un geste jugé suffisant par l’AIEP. C laude Evelyne, speakerine, productrice et présentatrice de la Télévision suisse 34 romande, est décédée le 27 mars 2014, a indiqué le 29 mars 2014 la Radio Télévision Suisse (RTS). Cette pionnière de la télévision en Suisse romande avait débuté en 1955. Sa carrière a duré plus de 30 ans. Roger Schawinski reprend Radio 105 : feu vert du DETEC R adio 105 entre dans le giron de Roger Schawinski et de sa Radio 1. Le Département fédéral de la communication (DETEC) a donné son feu vert à la reprise de la station musicale alémanique par le pionnier zurichois de la radio privée. Habituée du music-­‐hall, à l'aise devant les caméras, Claude Evelyne a occupé tous les rôles dans une télévision encore artisanale, relève la RTS. Et son ancien employeur de préciser qu'elle était très populaire et incarnait avec élégance une télévision proche de son public. Le DETEC a indiqué le 4 avril 2014 qu'il avait approuvé le transfert de concession déposé suite à la faillite de la société Music First Network, ancienne propriétaire de Radio 105. Le programme de la station musicale continuera à être diffusé sur ondes courtes. Claude Evelyne a produit et présenté de nombreuses émissions dans les années 1960 : « Le Magazine », avec Pierre Lang, les programmes pour les juniors « La Récré du mardi » et « Cinq à six jeunes », les magazines d'actualité « Carrefour » et de divertissement « Interneige », notamment. Elle a aussi lancé le magazine féminin « Madame TV », jusq'en 1971. Plus tard, elle a présenté une émission de société à la radio. (ats) Une femme à la tête de la radio-­‐télévision romanche L'administrateur de la faillite Radio 105 a attribué son rachat à Roger Schawinski en janvier dernier. La radio émet désormais depuis les locaux de Radio 1. (ats) UPC Cablecom va abandonner la télévision analogique en 2015 U PC Cablecom abandonnera définitivement l'an prochain la diffusion du signal de télévision analogique. Dans le cadre de cet abandon, le numéro un suisse du câble supprimera déjà huit canaux de son offre analogique en juin prochain pour étoffer son service numérique. L adina Heimgartner est la nouvelle directrice de la Radiotelevisiun Svizra Rumantsch (RTR). C'est la première fois qu'une femme occupe ce poste. Agée de 33 ans, la Grisonne succédera le 1er août 2014 à Mariano Tschuor, a indiqué le 3 avril 2014 le conseil d'administration de la SSR. Durant une période d'environ une année et demie, il sera encore possible de recevoir les 17 programmes les plus regardés de manière analogique. Le 3 juin 2014, UPC Cablecom abandonnera en Suisse romande la transmission analogique des chaînes Euronews, Tvm3, MCM Top, TV5Monde, RSI La 1, RSI La 2, SRF 2, ZDF, ARD Das Erste, RTL, Sat.1, a annoncé le 11 avril 2014 l'entreprise établie à Zurich. La future nouvelle directrice de la RTR est actuellement responsable du domaine « Marchés et qualité » de la direction générale de la SSR, à Berne. Elle était auparavant cheffe de rubrique et rédactrice en chef adjointe de la RTR, à Coire. La date précise de l'abandon de la télévision analogique n'est pas encore fixée afin de pouvoir informer plus largement la clientèle et lui permettre d'adopter le format numérique, a indiqué le porte-­‐parole de Cablecom, Roland Bischofberger, lors d'une conférence de presse. Le conseil d'administration a nommé Ladina Heimgartner sur proposition du comité régional SRG SSR Svizra Rumantscha. En sa qualité de directrice de la RTR, elle rejoint le comité de direction de la SSR. Mariano Tschuor a été nommé à la direction générale de la SSR à Berne. (ats) Cablecom estime en effet que parmi les clients disposant encore de l'offre analogique figurent de nombreuses personnes âgées. Afin de leur simplifier le changement, UPC Cablecom prévoit de collaborer avec 35 l'association faîtière Swisscable ainsi que Pro Senectute Suisse afin de leur apporter une information et une assistance ciblées. Suisse romande : 15 radios supplémentaires disponibles en DAB+ L es auditeurs peuvent désormais capter les radios régionales en mode numérique de Boncourt (JU) à Sierre (VS). Quinze radios supplémentaires, dont treize privées, sont désormais diffusées en DAB+ en Suisse romande. En parallèle à l'abandon de l'offre analogique, UPC Cablecom étoffera en juin 2014 son service de base numérique à plus de 65 chaînes, dont 22 en haute définition en Suisse romande. De ce côté-­‐ci de la Sarine, hormis à Genève et dans la région de Morges, 3 nouveaux diffuseurs numériques en haute définition seront ajoutés. La concession de radiocommunication pour l’exploitation d’un réseau d’émetteurs DAB+ a été délivrée à Romandie Médias SA le 12 février 2013. Dès lors, 22 sites ont été équipés pour permettre la diffusion numérique de quinze programmes radio sur l'ensemble du territoire francophone. Cette offre, qui n'est pas cryptée, peut être reçue sur les tous les téléviseurs récents dotés d'un emplacement pour cartes DVB-­‐C, sans qu'il soit nécessaire d'acquérir un boîtier de télévision (set top box) et sans coûts supplémentaires. Pour les appareils plus anciens, UPC Cablecom met gratuitement à disposition un adaptateur. (ats) La radio valaisanne passe au numérique Dix-­‐neuf de ces émetteurs ont été mis en service le 16 avril 2014, a indiqué Romandie Médias, l'association qui regroupe les radios privées romandes, la SSR et Swisscom Broadcast. Les trois autres seront enclenchés prochainement. L a radio régionale valaisanne Rhône FM, qui a passé en numérique le 16 avril 2014, a enregistré l'an dernier une augmentation de son chiffre d'affaires. La station a en revanche perdu plus d'un millier d'auditeurs par rapport à 2012. Appareil compatible Les auditeurs pourront donc profiter des avantages du DAB+ à la condition de posséder un appareil compatible. Les personnes qui en possèdent déjà devront simplement relancer un scannage pour que l’appareil trouve le nouveau canal. Le chiffre d'affaires consolidé du groupe, qui englobe Rhône FM SA et Rhône FM Publicité SA, a atteint en 2013 le montant record de 7,77 millions de francs, en augmentation de 7,65% par rapport à l'exercice précédent. Le volume publicitaire s'est chiffré à 4,44 millions de francs, stable par rapport à l'année record 2012, a indiqué le 15 avril 2014 l'entreprise. Le nouveau bouquet permettra d'écouter les radios privées Rhône FM, Radio Chablais, LFM, One FM, Rouge FM, Yes FM, Radio Fribourg, RJB, RTN, RFJ et GRRIF, ainsi que deux nouveaux programmes Vertical radio et Radiofr.music. Il proposera aussi le canal tessinois Rete Tre et le programme alémanique d'informations en continu SRF 4 News, deux chaînes de la SSR. L'exercice clôture sur un bénéfice net de 15'000 francs contre 70'000 une année auparavant. L'année en cours s'annonce positive. Au premier trimestre, les recettes publicitaires sont en progression de 3,75% par rapport à la même période de l'an dernier. Tunnels pas encore équipés Ce nouveau réseau romand bénéficie d’une couverture proche du réseau FM. Cependant, les tunnels ne sont pas encore équipés, à quelques exceptions près. L’Office fédéral des routes semble vouloir les équiper entre 2014 et 2016, selon Romandie Médias. Le groupe, qui salarie 55 personnes dont 35 à plein temps, peut compter sur une audience de 88'300 auditeurs au 31 décembre, un millier de moins qu'à fin 2012 (89'800). Elle a lancé, le 18 janvier dernier, un deuxième programme baptisé Vertical Radio. (ats) Le numérique remplacera la FM à terme. La question du DAB+ est donc à se poser sérieusement lors de l’acquisition d?un appareil, notamment pour les autoradios, relève le communiqué. 36 Cette offre vient s'ajouter au bouquet de radios de la SSR déjà disponibles en numérique. La mise au concours d’un second réseau numérique a été décidée en 2007 déjà par l’Office fédéral de la communication. Presque sept années auront été nécessaires pour que le projet se concrétise. (ats) Feu vert à la recapitalisation de La Télé concernant la participation de la Ville de Lausanne. C'est un calendrier politique, note Damien Piller. La ville de Lausanne ne pouvait agir en quelques jours. Si pour une raison ou une autre, la deuxième étape de la recapitalisation ne pouvait pas se faire, des mesures ont été prises pour garantir la bonne marche de La Télé, relève l'avocat et homme d'affaires fribourgeois. R éunis en assemblée générale, les actionnaires de La Télé ont procédé à une première recapitalisation de la chaîne valdo-­‐
fribourgeoise à hauteur de 1,325 million de francs. La démarche fait suite à l'annonce au début du mois d'une perte opérationnelle de près de 1,5 million en 2013. Redressement économique Malgré le contexte « compliqué », les employés de La Télé ont continué à développer le contenu du média, exprimant ainsi leur confiance dans ce produit audiovisuel, souligne le communiqué. L'année 2014 marquera le redressement économique de La Télé avec un nouveau conseil d'administration et l'ensemble des collabo-­‐
rateurs, affirme la société. « Je suis très heureux, toutes les décisions ont été prises à l'unanimité », a expliqué le 27 mai 2014 à l'ATS Damien Piller, nouveau président du conseil d'administration de La Télé. « Il y a un nouvel élan avec une équipe qui en veut et qui est heureuse des décisions prises », a-­‐t-­‐il ajouté. Il faut se concentrer sur la recherche de nouvelles recettes publicitaires ou de parrainages sur les territoires vaudois et fribourgeois, insiste Damien Piller. Il n'est pas question de tailler par exemple dans la masse salariale, souligne-­‐t-­‐il. (ats) Double assemblée Dans le cadre de l'assemblée générale ordinaire, les actionnaires de Vaud-­‐Fribourg TV se sont penchés sur cette importante perte qui a entraîné le départ du directeur général. Ils ont aussi pris connaissance des décisions de la majorité des actionnaires, qui ont accepté d'abandonner leurs prêts postposés pour 1,43 million, indique la chaîne. Finalement, la perte comptable 2013 s'établit à 67'500 francs. DROIT La justice classe la plainte d'Eric Stauffer contre L'Illustré Lors de l'assemblée générale extraordinaire qui s'est également tenue le 27 mai 2014, les actionnaires ont en outre accepté une réduction de moitié de la valeur du capital « de manière à assurer un assainissement du bilan de la société ». Six actionnaires ont surtout souscrit un montant de 1,325 million de francs pour recapitaliser la société et la doter d'une trésorerie. L e Ministère public genevois a ordonné le classement de la plainte qu'avait déposée Eric Stauffer contre L'Illustré pour diffamation, calomnie et violation du secret de fonction. Le député MCG (Mouvement citoyens genevois) s'était senti atteint dans son honneur par un article de l'hebdomadaire intitulé « Le passé obscur d'Eric Stauffer ». Deuxième étape Deux actionnaires, parmi lesquels la Ville de Lausanne, souhaitent compléter cette recapitalisation, à hauteur de 980'000 francs. La démarche se tiendra « probablement » durant la deuxième partie de l'année. Le montant de 550'000 francs avait été évoqué Dans l'ordonnance, dont l'ATS a eu connaissance le 22 novembre 2013, le Ministère public relève que « l'article litigieux se borne à relater les affaires pénales dans le cadre desquelles le nom du plaignant est effectivement apparu, ..., tout en invoquant les raisons pour lesquelles ces procédures n'ont jamais abouti à sa condamnation ». 37 Pour le premier procureur Yves Bertossa, qui a signé l'ordonnance de classement, « le lecteur non averti ne pouvait guère inférer, à la lecture de l'article, de motifs de suspicion à l'encontre du plaignant ». Aux yeux du magistrat, l'article incriminé ne prêtait pas à confusion et ne faussait pas l'image d'Eric Stauffer. L'ex-­‐journaliste de la RTS cite aussi comme nouvelle entrave à l'exercice de cette profession le fait « que l'Office fédéral de la Justice fasse évaluer la Loi sur la transparence (LTrans) ». Le texte prévoit que le Conseil fédéral puisse ajouter d'autres unités de l'administration fédérale pour les soustraire aux dispositions de la loi, en plus de la Banque nationale et de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) déjà exclues. La figure emblématique du MCG avait estimé, lors du dépôt de la plainte, que l'article de L'Illustré avait été écrit de manière subjective et tendancieuse « dans l'unique but de nuire à sa réputation, en le présentant comme un individu méprisable ayant réussi à tromper la justice et à passer entre les mailles du filet ». « Nous espérons que cette évaluation sera favorable à la LTrans et ne signifiera pas un retour en arrière, » estime Thérèse Obrecht Hodler. Droit à l'information L'article de L'Illustré a été publié en mars 2012, alors que la campagne pour l'élection complémentaire au Conseil d'Etat genevois débutait. Eric Stauffer était candidat à cette élection. Pour la justice, le public était en droit d'être informé sur les procédures judiciaires passées d'un potentiel futur conseiller d'Etat. Sécurité nationale Pour établir ce classement, les experts de RSF se sont basés sur sept indicateurs : le niveau des exactions, l’étendue du pluralisme, l’indépendance des médias, l’environnement et l’autocensure, le cadre légal, la transparence et les infrastructures. « Le classement de certains pays, y compris des démocraties, est largement affecté cette année par une interprétation trop large et abusive du concept de la protection de la sécurité nationale. Par ailleurs, ce classement reflète l’impact négatif des conflits armés sur la liberté de l’information et ses acteurs », affirme de son côté Lucie Morillon, directrice de la recherche de RSF, citée dans un communiqué. Dans son ordonnance, le Ministère public genevois a alloué une indemnité de 1000 francs à l'auteur de l'article, destinée à couvrir ses frais d'avocat. (ats) Léger recul de la liberté de la presse en Suisse selon RSF L e classement mondial de la liberté de la presse 2014 de Reporters sans frontières (RSF) révèle une dégradation de la situation aux Etats-­‐Unis, en Centrafrique et au Guatemala. La Suisse occupe le 15e rang (14e en 2013), les experts déplorant en particulier une forme d'autocensure sous la pression économique. Pays considéré actuellement comme le plus dangereux au monde pour la pratique du journalisme, la Syrie est classée 177e sur les 180 pays pris en compte. Le Turkménistan, la Corée du Nord et l'Erythrée ferment la marche. « Une affaire comme celle de la perquisition en août au domicile du journaliste du Matin Ludovic Rocchi n'a pas échappé aux experts qui ont établi ce classement », a précisé le 11 février 2014 à l'ATS Thérèse Obrecht Hodler, présidente de la section suisse de RSF. L'ombre de Snowden Les Etats-­‐Unis ne figurent qu'au 46e rang de ce classement. Les experts de RSF ont notamment mis le doigt sur le traitement réservé outre-­‐Atlantique à des donneurs d'alerte, tel Edward Snowden, pour justifier ce classement. Même si, selon elle, ce classement ne repose pas sur des données scientifiques et qu'il souffre par conséquent d'une forme de subjectivité, « le métier de journaliste est devenu notablement plus précaire en Suisse ». Montrés en exemple pour leur capacité à assurer et à maintenir un environnement optimal pour les acteurs de l'information, les contrées nordiques comme la Finlande, les 38 Pays-­‐Bas et la Norvège en tête à nouveau de ce classement annuel. responsable du service juridique de la Basler Zeitung (BaZ) dans une interview publiée le 21 février 2014 dans le journal. Leur décision ne garantit en effet plus la protection des sources des journalistes. Ces pays continuent année après année à donner le ton en matière de liberté de la presse, selon les données contenues dans ce rapport 2014. (ats) Tribunal fédéral : journaliste bâloise con-­‐
trainte de trahir ses sources Selon Martin Wagner, le dealer concerné n'est toutefois qu'un « petit poisson » qui a bluffé en avançant des chiffres erronés, alors qu'il ne gagne en réalité que quelques milliers de francs par an. Le juriste en chef de la BaZ craint que la décision du TF ne relativise sérieusement la protection des sources à l'avenir aux yeux des tribunaux. Le journal fait donc remonter le cas jusqu'à Strasbourg. (ats) Canada : Red garde sa marque, la radio suisse déboutée U ne journaliste bâloise ne peut se prévaloir du secret des sources après avoir fait le portrait d'un petit trafiquant. Le Tribunal fédéral (TF) accepte un recours du Ministère public de Bâle-­‐Ville. En octobre 2012, la rédactrice avait rédigé pour la Basler Zeitung un article consacré à une « visite » chez un dealer. Elle avait révélé que le trafiquant, prénommé « Roland », gagne environ 12'000 francs par an en vendant de l'herbe. U n tribunal canadien a débouté le 28 mars 2014 Rouge FM qui réclamait la suppression de la marque commerciale Red FM détenue par un radiodiffuseur canadien. Unicast, le groupe propriétaire de la radio lausannoise, a été condamné à rembourser les frais de la partie adverse de 6000 dollars (4’700 francs). Alerté par cet article, le Ministère public de Bâle-­‐Ville avait ouvert une enquête et cité la journaliste comme témoin. Celle-­‐ci s'était prévalue du droit à la protection des sources et avait obtenu gain de cause devant le Tribunal d'appel de Bâle-­‐Ville. En septembre 2011, Unicast avait présenté une demande d'enregistrement au Canada de la marque Rouge FM pour des services de radiodiffusion. L'office canadien de la propriété intellectuelle a fait objection, expliquant que la marque Rouge FM « pouvait créer de la confusion » avec la marque déposée Red FM. Saisi d'un recours du Ministère public bâlois, le TF annule cette décision. Il juge que la rédactrice ne peut pas invoquer la protection des sources pour refuser de révéler l'identité du trafiquant. A l'appui de sa décision, le TF relève qu'un commerce de haschisch constitue un cas grave lorsque le gain annuel dépasse le seuil de 10'000 francs. Le groupe suisse a alors saisi la justice, justifiant son action par l'utilisation de sa marque Rouge FM dès juillet 2005. Il arguait également que le Canada, depuis le lancement de sa radio sur Internet cette même année, était devenu le troisième plus important auditoire de Rouge FM après la Suisse et la France. L'intérêt d'élucider une telle affaire est d'autant plus important que le trafiquant a indiqué faire partie d'un large réseau de trafiquants. Aux yeux du TF, il n'y avait aucun intérêt particulier pouvant justifier la parution d'un tel article de presse, si ce n'est celui d'évoquer le milieu des consommateurs de haschisch. De plus, le portrait de ce trafiquant pouvait donner un mauvais exemple en incitant certaines personnes à s'inspirer de son cas pour réaliser un revenu d'appoint, déplore le TF. (arrêt 1B_293/2013 du 31 janvier 2014). Unicast réclamait aussi la suppression de la marque déposée Red FM en argumentant de la nullité de l'enregistrement au registre des marques, en raison d'une fausse déclaration par son propriétaire canadien, la South Asian Broadcasting Corporation, sur la date de ce dépôt. L'arrêt des juges fédéraux viole la liberté de la presse, estime l'avocat Martin Wagner, Dans sa décision, la cour fédérale du Canada a toutefois estimé qu'Unicast n'avait pas 39 « réussi à prouver qu'elle a employé sa marque de commerce au Canada » avant la South Asian Broadcasting. Elle souligne que les services de Rouge FM ne constituent pas par ailleurs de la « radiodiffusion » au sens de la loi canadienne, d'autant que la station n'a pas de « lien réel avec le Canada ». (ats) Condamnation confirmée pour un ex-­‐
journaliste du Tagi ne respectaient pas la proportionnalité : la liberté de la presse aurait dû primer sur les besoins de l'enquête. Le Tribunal a aussi rejeté la requête en levée des scellés que le Ministère public neuchâtelois avait déposée. Le matériel séquestré sera ainsi restitué au collaborateur du quotidien Le Matin, a-­‐t-­‐il indiqué vendredi dans un communiqué. C « En tant que contre-­‐pouvoir, les journalistes doivent être libres de publier les informations qu’ils recueillent sans risquer d’être systématiquement poursuivis pour instigation ou complicité de violation du secret de fonction. A défaut, la société démocratique perdrait l’une de ses composantes essentielles », commente la juge. ondamné pour diffamation, un journaliste perd son procès en dernière instance. Le Tribunal fédéral (TF) confirme un verdict rendu contre lui par la justice zurichoise après la publication d'un article intitulé « L'astronaute imaginaire ». Rédigé en août 2010, son papier avait été diffusé par le quotidien Tages-­‐Anzeiger. Le texte s'en prenait à une jeune astrophysicienne, Barbara Burtscher, qui s'était trouvée au coeur d'une polémique médiatique. Plagiat Cette décision constitue un nouvel épisode d'un feuilleton juridique à rebondissements. Le Tribunal cantonal avait déjà jugé les perquisitions illicites, mais le Tribunal fédéral avait annulé ce verdict fin mars après un recours du Ministère public. Il avait renvoyé l'affaire au Tribunal des mesures de contrainte. Le journaliste avait accusé la jeune femme d'imposture. Ses interventions dans différents médias laissaient entendre qu'elle était sur la bonne voie pour devenir une astronaute de la Nasa. Ludovic Rocchi avait écrit des articles accusant de plagiat un professeur de la Faculté des sciences économiques de Neuchâtel. Depuis, une enquête administrative a confirmé que ce dernier avait bel et bien commis un plagiat partiel. Selon le TF, le journaliste est allé trop loin en faisant passer la jeune femme pour une menteuse et une arnaqueuse, sans être en mesure de prouver ses allégations. Prise dans un emballement médiatique, la jeune femme avait corrigé le tir. Elle avait expliqué qu'elle suivait des cours privés pour devenir astronaute et qu'elle n'était pas sur la voie menant à la Nasa. Mais le professeur avait déposé plainte contre le journaliste pour atteinte à l'honneur et violation du secret de fonction. Le procureur avait ouvert une procédure contre Ludovic Rocchi et le domicile de ce dernier avait fait l'objet de fouilles. Elle n'a eu aucune influence sur les manchettes des journaux qui assuraient qu'elle s'entraînait pour atterrir un jour sur la planète Mars. On pourrait à la rigueur lui reprocher de n'avoir pas dissipé suffisamment tôt certaines ambiguïtés, relève l'arrêt du TF. (arrêt 6B_8/2014 du 22 avril 2014) (ats) Affaire Rocchi : les perquisitions chez le journaliste jugées illicites Liberté de la presse Les médias ont vu cet événement comme une menace pour la liberté de la presse. Le Ministère public estimait qu'un autre intérêt faisait face à cette liberté: garantir aux autorités publiques de pouvoir prendre leurs décisions sans pression extérieure. Le 23 mai 2014, Le Matin et le groupe Tamedia ont salué « une décision qui fera date ». Ils soulignent que le procureur Nicolas Aubert a été désavoué deux fois par la justice neuchâteloise. Rappelant que celui-­‐ci a 30 L es perquisitions chez le journaliste Ludovic Rocchi en août 2013 étaient illicites, selon le Tribunal neuchâtelois des mesures de contrainte. Elles avaient une base légale mais 40 jours pour faire éventuellement recours, ils affirment qu'ils ne relâcheront pas leurs efforts dans cette bataille. journalistique, publier dans le même article une prise de position du groupe. » « Précautions stylistiques » Le journal n'a pas non plus pris les « précautions stylistiques nécessaires » et a présenté « une rumeur » comme un fait avéré. Il aurait par exemple pu utiliser le conditionnel, a relevé le Conseil. Le syndicat Impressum a lui aussi exprimé sa satisfaction. Il se félicite du fait que ce jugement « donne des principes valables pour beaucoup de situations liées à la protection des sources ». « Cette affaire le montre : la liberté des médias, quoique garantie par la Constitution fédérale, n'est pas acquise une fois pour toutes, mais doit être défendue au quotidien », a réagi pour sa part MÉDIAS SUISSES, l'association des médias privés romands. (ats) Il a considéré en revanche que la journaliste n'a pas trahi le devoir de vérité en publiant ces citations. « Rien ne doit empêcher le journaliste, rapportant une information diffusée via un communiqué, d’investiguer, de mettre en perspective et de donner ainsi une information plus complète », a souligné le conseil. La journaliste n'a pas non plus usé de méthodes déloyales pour obtenir cette information, comme l'avait reproché FVS Group dans sa plainte. FVS Group est la société exploitante du Centre d'exposition de Martigny. Les images de cadavres ne sont pas un tabou absolu CONSEIL DE LA PRESSE Droit d'audition avant publication en cas d'accusations graves L e quotidien Le Temps s'est fait épingler par le Conseil suisse de la presse, dans sa prise de position du 8 novembre 2013, pour ne pas être allé chercher la version d'une entreprise faisant l'objet de reproches graves dans un article, avant la parution de celui-­‐ci. Le journal aurait dû publier la position du groupe dans le même papier. L es journalistes peuvent-­‐ils publier des images de personnes décédées? Le Conseil de la presse apporte une réponse nuancée : des images de cadavres ne sont pas un tabou absolu. Toutefois, par respect de la paix des morts et par égard pour les personnes en deuil, les médias ne devraient pas publier de photos focalisées sur un cadavre. Dans un article relatant un désaccord entre les deux organisateurs du salon Hevaex à Martigny (VS), la journaliste a cité une source anonyme qui accuse l'une des sociétés, FVS Group, de « malversations » et de « détournement d'exposants à son propre compte ». Suite aux affrontements en Egypte entre partisans du président déchu Mohamed Morsi et la police en août 2013, « Blick Online » publiait une série d'images. Un lecteur a alors contesté la publication de deux photos de cadavres, qui à son avis violent un tabou absolu. Après plusieurs échanges de courriels entre la rédaction en chef du quotidien romand et la direction de FVS Group, le journal publie une semaine après la parution de l'article une prise de position de l'entreprise dans laquelle celle-­‐ci conteste vigoureusement ces accusa-­‐
tions. La société saisit le Conseil suisse de la presse trois mois plus tard. La première image montrait un espace avec une vingtaine de cadavres alignés sur le sol. La seconde était focalisée sur une personne apparemment défunte et une personne en deuil assise à côté d'elle. Pesée d'intérêt Pour le Conseil de la presse, les photos de personnes décédées ne constituent pas un tabou absolu, écrit-­‐il dans une prise de position publiée le 2 janvier 2014. Il est Celui-­‐ci a estimé que s'agissant de « reproches graves », le quotidien aurait dû, dans un souci d'équité et selon le principe général d'éthique 41 toutefois indispensable d'opérer une pesée d'intérêt entre la valeur informative d'une part, la protection de la sphère privée et la dignité humaine de l'autre. soit la non-­‐parution de l'édition de la Weltwoche avec l'article incriminé. Selon Alexander Baur, l'expression « Zwischenerfolg » est de l'ordre du commentaire, car elle donnerait la faveur à Rudolf Elmer. Le Conseil suisse de le presse ne l'a pas lu de cette manière : selon lui, le terme employé est acceptable du point de vue de l'éthique journalistique. La valeur informative prime dans le premier cas, les personnesn'étant que difficilement reconnaissables individuellement. Il étaitpar contre disproportionné de publier la seconde image mettant enévidence deux individus, estime le conseil, qui admet partiellement la plainte. Conseil de la presse : l'ATS a couvert correctement le procès Elmer Il estime que le terme « Zwischenerfolg » se rapporte au délai de 20 jours attribué à l'hebdomadaire alémanique pour prouver ses graves reproches, et non aux mesures provisionnelles demandées à l'encontre du journal par le banquier. L'ATS n'a donc pas versé dans le commentaire. L' agence de presse ats a qualifié de façon admissible un moment du procès de l'ancien banquier de Julius Baer contre l'hebdomadaire alémanique Weltwoche. Elle a également respecté le devoir d'être entendu. Le Conseil de la presse a fait connaître le 28 mai 2014 sa prise de position. Le droit d'être entendu respecté Le second point de la plainte du journaliste de la Weltwoche » a aussi été rejeté par l'instance éthique de la presse suisse. Selon Alexander Bauer, lui ou son employeur aurait dû être entendu par l'agence de presse suisse. « Il n'existe pas d'obligation d'aller chercher l'opinion de personnes impliquées dans un procès à mi-­‐étape », écrit le Conseil. La plainte du rédacteur de la Weltwoche Alexander Baur a été déboutée. Celui-­‐ci s'est plaint de la couverture du procès, écrite par l'ats après la plainte déposée par Rudolf Elmer, ancien banquier de Julius Bär aux Iles Caïman, contre la Weltwoche. Il avance que l'ats n'a pas respecté deux points de la « Déclaration des droits et des devoirs des journalistes ». De plus, aucun propos n'a été écrit par l'ATS à l'encontre du rédacteur de la Weltwoche, qui l'autoriserait à demander d'office un droit d'être entendu. Bataille autour d'un mot Concrètement, l'ats a rendu compte d'une décision du tribunal zurichois d'arron-­‐
dissement le 3 juillet 2013. Celui-­‐ci avait décrété que l'hebdomadaire devait prouver ses graves reproches contre Rudolf Elmer dans un délai de 20 jours. Celui-­‐ci avait porté plainte en janvier 2013 pour atteinte à la personnalité à l'encontre du magazine zurichois. BIBLIOGRAPHIE Jean.Philippe (éditeurs) Dunand, Pascal Mahon Commentaire du contrat de travail Février 2013, 1388 pages, relié. Prix : CHF 338.00. Commentaire Stämpfli CS. ISBN 978-­‐3-­‐
7272-­‐2465-­‐2. Bruno Baeriswyl, Beat Rudin (éditeurs) Dans sa version en allemand, un mot du journaliste de l'ATS pour qualifier ce moment du procès n'a pas été apprécié par le journaliste de la Weltwoche : « Zwischenerfolg ». En français, cette idée avait été rendue dans le titre : « L'ex-­‐banquier gagne une manche contre la Weltwoche ». Datenschutzgesetz Juillet 2014, env. 300 pages, relié. Env. CHF 135.00. Stämpflis Handkommentar SHK. ISBN 978-­‐3-­‐7272-­‐2539-­‐0. Commentaire évité Le tribunal avait refusé une mesure provisionnelle demandée par Rudolf Elmer, 42