volume 4 numéro 2 avril 2011

Transcription

volume 4 numéro 2 avril 2011
Volume 4 numéro 2, le 20 avril 2011
Les mots qui courent ont pour but d’informer et de soutenir les intervenants et les équipes des programmes, de
reconnaître et de valoriser la qualité sous toutes ses formes et de contribuer au bon climat de travail dans les services
communautaires au CSSS de Jonquière.
Bienvenue
Bienvenue au Docteure Geneviève Baribeau à la clinique médicale du CLSC.
« P’tit bilan d’un p’tit projet »
Daniel Gauthier, éducateur spécialisé et partenaire dans le réseau
Une école avant-gardiste, « Bon Pasteur » de Saint-Ambroise, a donné la chance à un
petit projet portant sur les habiletés sociales de voir le jour. En effet, au cours des
mois de novembre à janvier de cette année, des jeunes de niveau 3e et 4e année ont
pu participer à une expérience s’intitulant « VIVRE EN HARMONIE AVEC MES AMIS ».
La majeure partie de ce projet tournait autour de l’utilisation d’une allégorie portant
sur le monde marin. Tornade, l’acteur principal, accompagnait les jeunes durant cette
période de l’année dans la découverte de leur choix de comportements. Sans se
targuer d’être la solution absolue au phénomène de l’intimidation, ce petit projet
novateur avait pour but de travailler en amont (première année du primaire), afin
d’espérer une amélioration de la qualité relationnelle (harmonie) que les élèves vivent
entre eux à mesure qu’ils cheminent vers le secondaire.
L’expérience fut enrichissante et concluante, selon les dires des enseignants et des
jeunes. Tous sont d’accord pour la répéter. D’ailleurs, si le projet fait des « p’tits », il
se pourrait qu’il se répande dans d’autres écoles du secteur de Jonquière.
En terminant, UN GROS MERCI à l’école Bon Pasteur et à tout son personnel pour son
initiative et son ouverture à travailler en étroite collaboration avec le CSSS Jonquière.
Page 1 de 8
Le programme dépendance 1re ligne
Audrey Sasseville, travailleuse sociale
Le programme dépendance s’adresse aux personnes qui présentent des
comportements à risque, des problèmes d’abus ou de dépendance concernant l’alcool,
les drogues et les jeux de hasard et d’argent.
Le rôle de l’intervenante au programme est d’offrir de l’aide à ces personnes sous
forme de suivi psychosocial. L’objectif étant d’accompagner l’individu dans une
réflexion concernant ses habitudes de consommation en vue d’un changement selon
ce qu’il désire. La personne peut venir consulter dans l’optique de diminuer ou cesser
sa consommation. Lorsqu’elle nécessite des services spécialisés ou de désintoxication,
celle-ci est référée vers les ressources de deuxième ligne (CRD).
Le programme permet aussi une forme d’aide à la famille et au proche. Une formule
de groupe est également disponible en ce qui concerne la problématique liée à
l’alcool. Alcochoix+ est dédié aux gens buvant entre 10 et 35 consommations par
semaine. Les participants sont invités à assister à la rencontre afin de discuter des
obstacles et des stratégies de diminution ou d’arrêt de consommation. Il est, de plus,
possible de dispenser cette formule de façon individuelle. L’intervenante en
dépendance à un rôle de support aux équipes de travail dans l’établissement et de
partenariat auprès des organismes externes.
Prochainement, l’intervenante passera expliquer davantage en quoi consiste son rôle
dans toutes les équipes de travail afin de promouvoir le développement et l’efficacité
de ce programme.
Vous êtes-vous déjà demandé si votre brosse à dents était tout à fait
propre?
Nathalie Martel, hygiéniste dentaire
On parle depuis plusieurs années de l’importance du lavage des mains, on nous invite
à nous faire vacciner, on nous met en garde contre les épisodes de gastroentérites,
mais qu’en est-il de votre brosse à dents… et celle des autres membres de votre
famille?
Ce soir, à tête reposée, faites un examen des brosses à dents à la maison. Prenez le
temps de les examiner soigneusement. Première question à vous poser : sont-elles
« appétissantes »? Oui, oui sans les manger, avez-vous le goût de mettre ces articles
de nettoyage dans votre bouche? Le fond des poils est-il rempli de dentifrice
« crouté » qui exerce une rétention des microorganismes et des particules
alimentaires? Les soies sont-elles frisées et évasées? Si oui, il y a fort à parier que
Page 2 de 8
votre brosse n’est plus aussi efficace pour déloger la plaque dentaire en plus d’être
devenue poreuse et par le fait même emprisonner les microorganismes.
 Maintenant, saviez-vous que le milieu de culture le plus important dans la salle
de bain est la brosse à dents? La chasse d’eau libère à elle seule des millions de
bactéries dans l’air ambiant.
 Que les Streptococcus mutans, bactéries responsables de la carie dentaire,
adhèrent et se multiplient sur les brosses à dents utilisées.

Que les brosses à dents ont la capacité de transmettre des organismes
responsables d’affections à la fois locales et généralisées.
 Que le virus de l’herpès simplex peut, quant à lui, demeurer viable durant au
moins 48 heures sur une brosse à dents sèche et 1 journée en milieu humide.
Il est donc important de se rappeler que :
 Chaque membre de la famille doit avoir sa propre brosse à dents et ne doit la
prêter à personne afin d’éviter le partage de bactéries.

La brosse à dents doit être rincée à fond après chaque brossage et asséchée
correctement.
 La brosse à dents doit être rangée convenablement. C’est-à-dire séparée les
unes des autres, munie d’un contenant protecteur aéré qui se referme sur la
tête ou toute la brosse à dents. NE PAS OUBLIER DE NETTOYER
RÉGULIÈREMENT LE CONTENANT PROTECTEUR. Si votre brosse à dents est
munie d’un orifice au bout du manche, il est possible de la suspendre à
l’intérieur d’un panneau d’armoire de la salle de bain en utilisant un petit clou à
crochet.
 La brosse à dents doit être désinfectée aussi régulièrement que possible. Selon
une étude de Caudry et coll., un trempage de 20 minutes dans le rince-bouche
Listerine suffit pour enrayer la contamination bactérienne.
 La brosse à dents doit être changée au moins quatre fois par année et encore
plus, en cas d’infection.
Maintenant, qu’en est-il de votre tube de dentifrice et les risques potentiels d’une
contamination croisée? Dans un monde idéal, chaque membre d’une famille devrait
avoir son propre tube de dentifrice!!! Mais ça, je vous en reparlerai dans un autre
article! 
Dentairement vôtre!
_________________
Source : L’Explorateur, vol.20 no3 Octobre 2010
Page 3 de 8
On sait que la pratique régulière d’activités physiques permet d’améliorer la santé des
individus présentant des problèmes de santé chronique. À court terme, vaut-il mieux miser
sur un programme individuel ou un programme de groupe?
Programme de groupe : Les sujets devaient participer en groupe à
3 séances hebdomadaires d’une heure comprenant 10 minutes
d’échauffement, 30 minutes d’activité physique cardiovasculaire
d’intensité moyenne (marche, vélo stationnaire ou aviron) et
20 minutes de musculation à faible intensité.
Programme individuel : Les sujets suivaient seuls et à leur lieu de résidence,
un programme personnalisé selon leurs goûts et leurs besoins en respectant le
même canevas que le programme de groupe.
À court terme, un programme d’activité physique effectué de façon
individuelle semble donc pratiquement aussi efficace qu’un programme
effectué en groupe pour améliorer la santé et la condition physique d’adultes
sédentaires de 50 ans et plus souffrant de santé chronique.
Monsieur Dave Bard, conseiller Kino-Québec
Agence de la santé et des services sociaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean
Source : Kathryn Adel et Guy thibeault
Reeder BA (2008) Saskatoon in motion : class-versus home-based exercice intervention for older adults with chronic
health conditions. J Phys Health 5(1):74-87
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18209255?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed_ResultsPanel.
Pubmed_DefaultReportPanel.Pubmed_RVDocSum
Des nouvelles des infirmières scolaires
Josée Vignet, infirmière
Pour une sixième année consécutive, le spectacle Rock alternatif IN VIVO a été
présenté le 23 mars dernier à la salle François-Brassard du Cégep de Jonquière.
Il fait nul doute que cet événement, toujours attendu et grandement apprécié des
jeunes, est un outil de prévention majeur dans la lutte contre le tabagisme. Ce
spectacle s’adressait à tous les élèves de 6e année.
Page 4 de 8
La mise en scène du spectacle, IN VIVO expression latino qui signifie « dans l’être
vivant » a été réalisée par des étudiants en microbiologie de l’Université Laval. Cette
représentation, tant scientifique qu’humoristique, enseigne aux jeunes comment
l’inhalation de la fumée de cigarette peut contribuer au développement de cellules
cancéreuses dans l’organisme.
Malgré une diminution importante de l’usage du tabac depuis les dix dernières
années, les statistiques nous démontrent que 10 000 personnes au Québec perdent
encore la vie annuellement des suites du tabagisme.
Un merci particulier aux organisatrices de l’évènement, Marie Pedneault et Guylaine
Lachance.
Clinique du nourrisson
Nathalie Brasset, infirmière
Saviez-vous que depuis l’automne 2010, un nouveau service est offert aux parents et
à leur nourrisson?
En effet, tous les mercredis de 13 h 30 à 15 h, les infirmières de l’équipe en petite
enfance 0-5 ans accueillent les bébés et leurs parents au CLSC.
L’infirmière agit comme personne-ressource afin de répondre aux interrogations des
parents et de donner du support en allaitement et sur l’alimentation du nourrisson.
Nous sommes à organiser des ateliers-conférences mensuels. Divers professionnels du
milieu et organismes communautaires seront invités à participer à ces conférences.
Qui suis-je?
Page 5 de 8
Tableau de bord SAD
C’est avec un souci d’amélioration de la qualité des services offerts que l’équipe
qualité du soutien à domicile a travaillé à mettre en place un tableau de bord sur la
gestion des activités à risque élevé. Celui-ci a pour but d’informer les divers
intervenants sur les activités à risque élevé et sur les mesures prises concernant
celles-ci. Il a été installé sur l’étage du soutien à domicile et donc accessible aux
employés en tout temps.
L’équipe qualité du soutien à domicile espère que ce nouvel outil sera bénéfique dans
le processus de familiarisation des employés avec les activités à risque élevé.
À surveiller avec l’arrivée du printemps!
Deuxième prix à la finale locale du Concours québécois en entrepreneuriat
Marie Pedneault, infirmière
La première édition de la Journée Réconfort du Cégep de Jonquière s’est vu remettre
le deuxième prix dans la catégorie Entrepreneuriat étudiant au collégial, le 8 avril
dernier, à la finale locale du concours québécois en entrepreneuriat. Ce prix a été
donné pour l’organisation d’une journée visant à donner de l’énergie positive à la
communauté collégiale pour contrer le fameux blues de l’automne si répandu dans la
population.
L’arrivée de novembre amène souvent son lot d’idées négatives et de découragement
chez certains. Le comité de prévention du suicide (formé de cinq membres du
personnel du Cégep de Jonquière : mesdames Julie Bouchard, Marie Pedneault,
infirmière clinicienne au CSSS de Jonquière, Nathalie Simard, Jennifer Tremblay et de
monsieur Marc-André Laberge) cherchait un moyen de dynamiser le moral de sa
clientèle étudiante et de son personnel en organisant un événement. Le groupe de
troisième année de l’option conseil et coordination publicitaires, suivant la formation
en stratégies publicitaires et événementielles, a donc proposé et coordonné la
communication et la réalisation d’une journée complète, le 4 novembre 2010, ayant
pour titre : Journée Réconfort .
Cette journée offrait une multitude d’informations et d’activités pour le bien-être des
visiteurs via plusieurs kiosques animés par divers groupes d’étudiants et d’organismes
d’intervention en santé physique et mentale.
Cette première édition de la Journée Réconfort, qui a attiré 668 personnes, a connu
un tel succès en 2010 qu’elle reviendra très certainement en 2011.
Page 6 de 8
Une belle initiative locale
Audrey Bouchard, coordonnatrice réseau intégré jeunesse Jonquière
Depuis maintenant trois ans, le CSSS de Jonquière, en collaboration avec ses
partenaires locaux, facilite l’intégration des jeunes ayant des besoins particuliers à la
maternelle 4 ans et à la maternelle 5 ans sur le territoire Jonquière. La Commission
scolaire De La Jonquière, le Centre de réadaptation Le Parcours, le Centre de
réadaptation de la déficience intellectuelle et du trouble envahissant du
développement, le Centre jeunesse et les centres de la petite enfance ont travaillé
ensemble afin de réaliser une démarche commune permettant de mieux soutenir ces
jeunes dans cette étape si importante qu’est l’intégration scolaire.
Cette démarche vise à :
 Assurer une réponse aux besoins des jeunes suivis conjointement par les
organismes de santé et services sociaux et l’éducation;
 Favoriser une continuité des services et interventions après des jeunes;
 Mieux soutenir les parents tout au long de la démarche.
Les étapes de la démarche d’intégration sont révisées chaque année avec les
partenaires impliqués afin d’améliorer notre continuum de services auprès du jeune et
de sa famille.
Pour plus d’information, n’hésitez pas à contacter les responsables :
Pour le CSSSJ, Francine Langlais, équipe 0-5 ans (poste téléphonique 8262), Virginie
Crevier, équipe DI-DP-TED (poste téléphonique 8247) et Audrey Bouchard,
coordonnatrice du Réseau intégré jeunesse Jonquière (poste téléphonique 8644).
Le théâtre Parminou
Josée Vignet, infirmière
Le théâtre Parminou s’est arrêté à la Salle Guillaume-Tremblay de l’école polyvalente
Arvida, le 8 avril dernier, pour présenter la pièce de théâtre « Pas de bébé, pas de
bébittes ».
Dans le but de promouvoir une saine sexualité et de prévenir les infections
transmissibles sexuellement (ITS) et les grossesses à l’adolescence, cette création
théâtrale présentait une caricature de la vie amoureuse des jeunes, de leurs
problèmes, de leurs craintes et de leurs préoccupations face à la sexualité.
Ce spectacle s’adressait aux élèves de 4e secondaire. L’école polyvalente Jonquière et
celle d’Arvida y ont assisté ainsi que l’école secondaire Riverside.
Page 7 de 8
Un gros merci!
Par Mathieu Simard-Guillemette, ergothérapeute
Je voulais souligner, par ces quelques lignes, les efforts, le dévouement et le don
de soi d’une personne qui fait partie de l’équipe soins palliatifs, services généraux et
santé physique (postopératoire). Cette personne est Vicky Tremblay, infirmière
dévouée de l’équipe (comme plusieurs de ses pairs), qui m’a surpris par une belle
initiative qu’elle a réalisée dans les dernières semaines pour une de nos clientes.
Voici le résumé de l’histoire :
J’avais reçu la demande du conjoint de ma cliente pour lui apporter un levier
électrique pour faciliter les transferts de celle-ci et éviter les blessures.
Malheureusement, je lui avais expliqué, à ce moment, que je n’avais pas de
ressources pour lui apporter maintenant, donc il devra attendre la fin de semaine
complète avant d’avoir l’équipement. L’information fut entendue par Vicky, qui avec
son grand cœur me proposa d’utiliser son véhicule utilitaire pour transporter le levier.
Le plus surprenant dans tout ça est qu’il était environ 16 h 45 et que Vicky venait de
se taper une journée de fou comme la majorité du temps. En plus, elle m’a aidé pour
le transporter et si je ne lui avais pas dit de retourner chez elle, je crois qu’elle aurait
effectué l’enseignement avec moi!
Je voulais simplement remercier Vicky pour sa personne et tout ce qu’elle apporte à
nos clients et à notre équipe de façon quotidienne.
Réponse : Qui suis-je?
Christine Vigneault, agente de relations humaines - équipe jeunesse.
Joyeuses Pâques!
Vous aimeriez communiquer une information pertinente, souligner le « bon coup »
d’un ou d'une collègue, etc., envoyez un court texte à Jacynthe Bisson
([email protected]) afin de l’inclure dans la prochaine édition du
bulletin Les mots qui courent.
Page 8 de 8