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Tutt! art! présente EN ATTENDANT LE MESSIE Cabaret lyrique D’après les sketches et chansons de Hanokh Levin (éditions Théâtrales) Texte français de Laurence Sendrowicz Musique de Denis Chouillet L’EQUIPE Textes : Hanokh Levin Traduction : Laurence Sendrowicz Musique : Denis Chouillet Mise en scène et adaptation : Jean-Philippe Salério Costumes / Scénographie : Marie-Noëlle Semet Création lumière : Yoann Tivoli Régisseur général : Yvan Bernardet Régisseur plateau : Clément Tixier Avec: Soprano : Edwige Bourdy Ténor : Rodolphe Briand Ténor : Jean-Louis Meunier Baryton : Franck Leguérinel Pianiste / manipulations sonores : Denis Chouillet Clarinettiste : Fabrice Villard Contrebassiste : Nicolas Crosse Percussionniste : Guillaume Lantonnet Production: Compagnie Tutti Arti Coproduction: Théâtre Musical de Besançon, Ferme de Villefavard en Limousin Avec le soutien de : Fond de Création Lyrique, l’Adami, la Spedidam, la Drac Centre, la Région Centre, Fond européen Leader (GAL de la Marche Occitanne). Création au Festival des Bouchures le vendredi 5 août 2011 Les sketches et chansons du spectacle sont tirés des recueils Que d’espoir ! et Douce vengeance et autres. sketches publiés aux éditions Théâtrales. LE SPECTACLE D’abord un immense cube blanc et des artistes qui arrivent habillés de noir ! Mais après quelques minutes tout se déglingue et nous intrigue : un acteur arrive avec un grand soleil autour de la tête, le cube possède des portes qui transforment totalement son aspect. Selon les scènes, les panneaux s’ouvrent et laissent apparaitre des surfaces colorées, une loge de comédien. Nous assistons à des scènes de vie, chantées, dansées, jouées. Selon les cas, la scène est un solo, un duo, ou rassemble les quatre comédiens/ chanteurs, quelquefois même les quatre musiciens deviennent aussi acteurs. On va de surprise en surprise : là un homme en costume d’hiver, là une femme qui sort du théâtre avec une veste de fourrure, là ils sont quatre en queue de pie aux couleurs chatoyantes. La musique de Denis Chouillet accentue le côté ironique, décalé, étrange des scènes. Les comédiens/chanteurs se posent des questions qui resteront sans réponse .Rien n’est prévisible. Pourtant un lien existe derrière cette folie agréablement grinçante : les textes d’Hanohk Levin nous parlent des faiblesses de l’homme, des absurdités de la vie, des rencontres imprévues. Au final : tous ils se griment en clowns blancs, ils chantent, l’image est drôle mais les paroles finales « le dernier râle »nous alertent soudain. Après la vie, souvent absurde, la mort est là, absurde aussi. LES TEXTES D’après les sketches et chansons de Hanokh Levin (éditions Théâtrales) Texte français de Laurence Sendrowicz « QUE D'ESPOIR! » - La genèse - Le magicien - Promesse - Le hot dog - Le chapeau qui se transforme en cabas - Un jour au mois de mai - Intermède - Comment j’ai rencontré mon mari - Qu’est-ce qu’il s’en fout l’oiseau - Le ministre - Le voyage organisé - Les gens biens - Sans grands regrets ni terrible douleur - Donne-nous la santé « DOUCE VENGEANCE » - Devant la porte - Grande angoisse - Au bout de trente ans - Dani chéri - Douce vengeance - Débat existentiel LA MISE EN SCÈNE C e projet est né de deux rencontres : celle de Rodolphe Briand, formidable chanteur, rencontré sur le spectacle « la cour du roi Pétaud » de Léo Delibes que j’avais mis en scène avec la compagnie les Brigands et celle d’un auteur, Hanohk Levin, que j’avais eu la chance d’interpréter à plusieurs reprises et notamment dernièrement sous la direction de Laurent Pelly dans Funérailles d’hiver. Le monde de Levin, terriblement pessimiste et atrocement drôle, parle de l’humain dans ce qu’il a de plus moche, de plus lâche, de plus intéressé et de plus désespéré, comme qui dirait « L’humain d’en bas »… Mais c’est toujours désopilant car il ne mâche pas ses mots et pousse le bouchon de la bêtise et de la méchanceté très loin. Dieu semble être aux abonnés absents malgré les lamentations et les supplications de nombre de personnages qui se consument dans l’absence de sens et la quête d’un ailleurs comme des « moucherons sur un lampadaire ». Les textes que nous utilisons, extrait des recueils « Douce Vengeance » et « Que d’espoir » sont soit joués, soit chantés par des comédiens chanteurs issus du monde lyrique. J’ai choisi de réaliser un spectacle dont le genre s’apparente au cabaret car la musique y tient une part importante et fait ressortir le caractère à la fois burlesque, décalé, caustique des personnages. Denis Chouillet a composé des chansons qui sont autant de mini-opéras avec chacune un style propre. Le décor, sorte de rubik’s cube blanc ou coloré, multiforme, extensible ou réductible selon les scènes et les lieux du spectacle, est le centre de l’activité des personnages. Boite de Pandore à double-fond, un peu magique, les chanteurs-comédiens en sortent pour faire des « numéros » tour à tour seuls ou ensemble en s’adressant au public, témoin de leurs peurs, de leur bêtise, de leur naïveté, de leur incapacité à résoudre leurs problèmes et la relation qu’ils ont aux autres. Le spectacle a donc aussi un côté « cirque », chacun se retrouvant tour à tour dans la peau d’un clown blanc poétique ou blagueur ou dans celle de « l’Auguste » sérieux mais maladroit. La méchanceté et la vanité des hommes, vues à travers les personnages, sont toujours présentes mais traitées de manière dérisoire et comique puisque ce sont des chansons qui expriment ces sentiments. Ames ensibles s’abstenir ! Jean-Philippe Salério, Metteur en Scène LA MUSIQUE Ceci n'est pas un opéra, c'est un cabaret lyrique, contenant ... Scènes parlées et airs chantés y sont d'une importance égale et répartie. Ce sont pour moi deux modes distincts et complémentaires d'un même théâtre. Un spectacle à numéros, aux pans découpés. ...des airs et des ensembles pour 4 voix lyriques ... Les textes que j'ai mis en musique sont à l'origine des textes de chansons, mais d'une versification très libre et proches de la prose. Les voix pour lesquelles j'ai écrit En attendant le Messie sont des voix lyriques. J'ai donc traité ces textes comme des airs d’opéra ou des opéras miniatures. ...accompagnées d'un orchestre de 4 musiciens, ... Un même nombre de musiciens que de chanteurs, une petite formation calquée elle aussi sur le modèle du cabaret. Le piano y joue un rôle conducteur ainsi que d'interlude. Grâce aux musiciens "polyglottes" qui le composent, aux instruments-jouets dont il s'augmente, ce band prend des couleurs inédites. ...jouant et chantant une musique polychrome et structurée. La musique est, à l'instar du spectacle, construite par pans bien distincts. Elle est la plupart du temps tonale ou modale. Empruntant à divers styles en surface, elle est au fond régie par des principes formels unificateurs. J'ai tenté d'exprimer l'émotion contenue en l'écriture levinienne et de lui donner, via le lyrisme, une ampleur et une sincérité qui, selon moi, s'y trouvent ; sans omettre d'exalter, avec les moyens de la musique, son humour dévastateur. Denis Chouillet, Compositeur SCÉNOGRAPHIE / COSTUMES S ’agissant d’un montage de textes qui se succèdent sans logique apparente, comme autant de numéros d’acteurs, nous proposerons un dispositif unique, « à tiroirs », qui créera des espaces sans figurer aucun lieu : un objet non identifiable. Cette sculpture praticable aura comme point de départ la forme d’une boîte cubique d’environ quatre mètres de côté, tout ou parties des parois pourront s’ouvrir et se déployer devant le spectateur, pour en faire jaillir les personnages. La manipulation sera le fait des comédiens, lesquels apparaîtront et disparaîtront toujours de l’intérieur de la boîte. Des entrées et sorties par le fond de scène, à l’insu du public, seront envisageables, mais on laissera supposer que les comédiens résident là depuis le début. Leurs loges, d’ailleurs, camouflées dans un « double fond » de la boîte, seront révélées au public à la fin de la représentation, lors du dernier numéro. L’allure générale de cette scénographie sera assez sobre : sur le plateau nu, noir, de la scène, des parois claires, opaques et/ou semi translucides dessineront les différentes aires de jeu, selon qu’elles seront plus ou moins ouvertes ou fermées. Les costumes, quant à eux, seront en adéquation avec les textes d’Hanok Levin, évocateurs des conditions des personnages. Ils seront souvent outrés et forts en couleur, relevant d’une esthétique de music-hall ou de cabaret, en fort contraste avec la sobriété de l’espace scénique, à dominante noire et blanche. Marie-Noëlle Semet, Scénographe, costumière LA COMPAGNIE TUTTI ARTI F ondée en 2002 dans la région Parisienne par Martin Kubich, la Compagnie Tutti Arti avait comme premier objectif de permettre de créer des spectacles et concerts avec de jeunes artistes lyriques. En 2005, la création et le succès d’un premier «Festival des Bouchures» au mois d’août, à SaintBenoît du Sault dans l’Indre, amène la compagnie à décider d’une installation en Région Centre. Dès 2006, l’association est porteuse d’une saison culturelle sur le territoire du Boischaut sud; en 2007, deux évènements pluridisciplinaires renforcent l’action volontariste de développement culturel en milieu rural : le Mois de la Musique en juin et le Mois du Théâtre en novembre. La programmation devient plus éclectique. De nombreux artistes et ensembles renommés se produisent dans ces différents évènements : Karine Deshayes, Vincent le Texier, Jeff Cohen, Vincent Vittoz, Arnaud Marzorati, L’orchestre Région CentreTours, Doulce Mémoire, Gli Incogniti, les Paladins, le Théâtre du Lamparo, la Cie Escale, et bien d’autres… De jeunes artistes et des artistes locaux contribuent eux aussi à un enracinement sur le territoire. Outre son activité de programmation, Tutti Arti produit plusieurs spectacles dans le domaine du théâtre lyrique / théâtre musical : Monsieur Choufleuri restera chez lui (2002) et Tromb-Al-Cazar (2004) de Jacques Offenbach, Le Téléphone de Menotti, la Voix Humaine de Poulenc (2006), L’amour…c’est la guerre (2006) et Il fait chaud à Mexico (2007) de Jean-Daniel Senesi, La serva padrona de Pergolèse et Il campanello di notte (2008) de Donizetti, le Mouchard de Arnaud Marzoratti et Musique de Placard (2009) de Vincent Vittoz d’après des oeuvres de Jacques Offenbach et Rolland Dubillard. Tutti Arti est régulièrement invité par la Ferme de Villefavard en Limousin, dirigé par le chef d’orchestre Jérôme Kaltenbach, pour créer ses spectacles lors de résidences de création, et participe au Festival du Haut Limousin. Tutti Arti développe aussi une vocation de structure pédagogique dans le domaine du théâtre et du chant lyrique. Stages d’interprétation en été avec des pédagogues reconnus et des ateliers tout au long de l’année (centres culturels, établissements scolaires, bibliothèques, foyers d’accueils occupationnels, associations…). Hanokh LEVIN Auteur SA VIE Né en décembre 1943, deuxième fils d’un couple qui a émigré de Lodz (Pologne) en 1935, Hanokh Levin passe son enfance près de l’ancienne gare routière, dans un quartier déshérité du sud de Tel-Aviv où son père tient une petite épicerie. C’est là, parmi ces Juifs polonais, entre culpabilité et existence laborieuse, qu’il trouvera la toile de fond de ses premières pièces. Sa famille étant religieuse, le petit Hanokh est envoyé dans une école dépendant de l’enseignement national-religieux. Il a 12 ans lorsque son père meurt d’une crise cardiaque sous ses yeux - il en restera marqué toute sa vie. La mort, qui débarque soudainement et fauche ceux qui vous sont le plus chers, apparaît de manière récurrente dans presque toute son oeuvre. Après son service militaire, il s’inscrit à l’université et étudie la philosophie et la littérature. Très vite, il collabore au journal estudiantin, où son humour au vitriol ne laisse personne indifférent. Pendant ses études, il gagne sa vie comme caissier dans un théâtre et publie des poèmes dans le quotidien haAretz. Son premier cabaret satirique Toi, moi et la prochaine Guerre est monté en 1968. Totalement à contre-courant du « carnaval victorieux » qui déferle sur le pays au lendemain de la guerre des Six jours, le spectacle, très mal perçu, laisse déjà présager le scandale que le jeune auteur déclenchera, deux ans plus tard, en égorgeant allègrement les vaches sacrées de l’héroïsme national dans un autre cabaret satirique : Reine de la Salle de bain. Les comédiens se font agresser par le public, les réactions sont si violentes que le théâtre arrête rapidement les représentations... Jusqu’au ministre de la Défense de l’époque, Moshé Dayan, qui, après avoir vu la pièce, décide de changer l’affectation militaire de l’auteur (tous les Israéliens sont appelés à des périodes de réserve annuelles). Si Reine de la Salle de bain fait entrer le nom de Hanokh Levin dans tous les foyers, c’est Vie et mort de H., pique-assiette et souffre-douleur en 1972, qui lui ouvre les portes du monde théâtral. Premier succès, suivi la même année de Yaacobi et Leidental, qui sera aussi sa première mise en scène. Ainsi débute l’ère Levin, qui se poursuivra au rythme d’environ une création par an. La notoriété n’entame en rien la libre pensée de cet homme discret - il refuse tout interview depuis 1975 - qui, malgré la noirceur de son oeuvre, aime la vie, les femmes (il s’est marié trois fois et est père de quatre garçons), les bringues jusqu’au petit matin. Porté aux nues pendant deux décennies, consacré plus grand auteur dramatique de son pays, il n’en continue pas moins d’affirmer ses opinions, ce qui lui vaut en 1982 de voir sa pièce le Patriote retirée de la scène sur la demande de la censure et en 1997, de déclencher un nouveau tollé avec Assassinat. Quant à L’Enfant rêve, il devra attendre presque dix ans avant de pouvoir la monter. Comme pour faire la nique à la mort, à qui, depuis trente ans, il a donné la vedette, Levin, se sachant malade, met sa propre mort en scène. En témoignent son avant-dernière pièce Requiem, et sa toute dernière : Les Pleurnicheurs, dont il entreprend les répétitions en mai 1999. Réalité qui devient théâtre ou théâtre qui devient réalité, il dirige de son lit d’hôpital des acteurs qui sont eux-mêmes sur un lit d’hôpital - la pièce se déroule dans un département de soins palliatifs où les médecins jouent devant des agonisants la tragédie d’Agamemnon... Une mort qui le rattrape avant qu’il ait pu voir aboutir son projet. Le 18 août 1999 Hanokh Levin s’éteint après un combat de trois ans contre le cancer. SON OEUVRE Pilier de la culture israélienne moderne de par sa qualité et son ampleur (outre ses recueils de poésie et plusieurs volumes de prose, il a écrit 50 pièces, dont 33 ont été montées) l’oeuvre de Hanokh Levin traduit la réalité contemporaine dans ce qu’elle a de fondamentalement cruel, et la vie comme un combat perdu d’avance. Ses personnages butent sans cesse contre leur propre incapacité à être heureux, conscients de l’échec attendu et pourtant recommençant encore et encore à essayer de trouver une petite place au soleil. Occupés d’abord et avant tout à se demander comment vivre, ils n’ont plus d’énergie lorsqu’il s’agit de vivre vraiment. Au delà de cette matière brute dans laquelle il n’a cessé de puiser, Hanokh Levin a inventé un langage théâtral (qui ne ressemble à aucun autre), fait d’un mélange de provocation, de poésie, de quotidien, d’humour - toujours sous-tendu par une tendresse fondamentale pour le genre humain. Son envergure lui a permis de manier et remanier différentes formes théâtrales : la comédie ancrée dans le microcosme de la famille ou du quartier, le drame mythologique inspiré soit des tragédies grecques ou de la Bible, ou encore la fresque épique. Son style, qui transforme la douleur (inhérente à sa lucidité accrue) en une force de frappe violente, le place automatiquement en dehors des frontières du politiquement correct. Laurence Sendrowicz, Traductrice Denis CHOUILLET Pianiste / Compositeur Né en 1968. De formation classique, il mène une double activité de pianiste et de compositeur. Son travail est jusqu’ici principalement orienté vers la scène et la littérature. Il est l’auteur d’un opéra de chambre, Bataille Navale, d’une « interprétation composée » de l’opérette d’Offenbach La Chatte métamorphosée en Femme, de mélodies, chansons, slams ou mélodrames parmi lesquels Les Shadoks et la Cosmopompe sur un texte de Jacques Rouxel, De la difficulté qu’il y a à imaginer une Cité Idéale sur un texte de Georges Perec, ainsi que de pièces instrumentales. Il a également mis en musique des brèves d’AFP, des définitions du dictionnaire, des petites annonces ou encore de faux syllogismes dont le paradoxe dit du fromage à trous. Il a composé des musiques de scène pour le théâtre : Le voyage de Monsieur Perrichon de Labiche et Martin (m. en sc. Julie Brochen), ou la danse : Noon et High Noon d’Erika Zueneli, L’homme renversé et Champs d’Olivier Renouf. Il collabore régulièrement avec la réalisatrice radio Marguerite Gateau pour les Fictions de France Culture. Il a reçu des commandes de Musique Nouvelle en Liberté, de la Péniche Opéra, de la Comédie Française. Depuis des années il mène une activité de compositeur ou arrangeur de chanson avec la chanteuse et auteur-compositeur Elise Caron, ensembles ils se produisent en duo ou quartet et ont enregistrés deux disques. Il fait partie du collectif Dedalus dédié à la musique expérimentale. Il travaille régulièrement avec les chanteuses ou comédiennes Chantal Galiana, Nathalie Duong, Eva Gruber, Edwige Bourdy, les chanteurs Vincent Bouchot, Christophe Crapez, Paul-Alexandre Dubois, les pianistes Vincent Leterme et Frédéric Lagnau, le clarinettiste et écrivain Fabrice Villard, le percussionniste Sylvain Lemêtre… Parmi les spectacles auxquels il a participé en tant qu’interprète : Journal intime de Luc Ferrari (m. en sc. Philippe Adrien); AndréAuria d’Edouard Lock et David Lang; L’Opéra de Quatre Notes de Tom Johnson (m. en sc. Paul-Alexandre Dubois); Comme de bien entendu ou Une fille en Or de la compagnie Les Cavatines (m. en sc. Natalie van Parys). Il a reçu le prix « Nouveau talent musique 2006» de la SACD pour Bataille Navale. Jean-Philippe SALÉRIO Comédien / Metteur en scène Comédien et metteur en scène, Jean-Philippe Salério a joué entre autres avec Georges Lavaudant, Michel Raskine, Laurent Pelly, Christophe Perton, Yves Charreton, Gilles Pastor, Karelle Prugnaud, Anne Courel, Pascale Henry, Jean Lacornerie, Sylvie Mongin-Algan, Nicolas Ramond... Metteur en scène, il co-dirige avec Claire Truche la Nième compagnie à Lyon et s'attache à mettre en scène des textes d'auteurs contemporains (Remi De Vos, Alan Bennett, Sergi Belbel, Sophie Lannefranque, Remi Rauzier), ou des spectacles musicaux (Cul Cendron, comédie en chanté d'après les 345 versions de Cendrillon, Botox songs, récital de chansons sur le thème du vieillissement et de la chirurgie esthétique, Médée Intimité, Oratorio rock autour de la figure de Médée). Il aime aussi se mettre "au service" de commandes artistiques pour des créations souvent musicales...Ainsi, il a mis en scène La cour du roi Pétaud, opéra bouffe de Léo Delibes avec la Cie Les Brigands, Le compositeur, création musicale avec la fanfare La Grosse Couture, Incendie de Fauré, récital avec Emmanuelle Goizé, soprano et Nicolas Crosse, contrebassiste. En 2010, il a joué à Paris et en tournée dans toute la France la pièce d’Hanokh Levin Funérailles d’hiver dans une mise-enscène de Laurent Pelly. Marie-Noëlle SEMET Scénographe / Costumière Marie-Noëlle Semet est scénographe et Maître de Conférences en Arts plastiques à l’Université Paris 1. Elle collabore régulièrement avec le metteur en scène Vassilis Papavassiliou : L’Aventurier de Chourmoudis (Festival d’Athènes 2010), Eleni de Iannis Ritsos (Athènes, 2009), Iphigénie en Tauride de Goethe (Festival d’Athènes 2006), L’Une des dernières soirées de Carnaval de Goldoni (Patras et Athènes, 2006), Le Bourgeois gentilhomme de Molière (Festival d’Athènes 2005), Si par une nuit d’hiver… De Filippo et Pirandello (Patras, 2004, Athènes, 2005). Elle travaille également avec Elli Papakonstantinou : Nora de Ibsen (Athènes, 2007), Faith de Kate Robin (Athènes, 2005), Iron de Rona Monroe (Athènes, 2004), Steams of voices (Corfou, 2003), Le Decameron des femmes de Julia Voznesevskaïa (Athènes, 2000), Les Suppliantes d’après Eschyle, de S. Hammerschlag (Festival d’Edimbourg 1999) Phèdre de Iannis Ritsos (Athènes, 1999). Elle publie régulièrement des articles sur la place des arts visuels au théâtre. Edwige BOURDY Soprano / Comédienne Edwige Bourdy aborde la musique très jeune par le piano et la danse et côtoie la scène depuis l'âge de 5 ans. Après des études au Conservatoire National de Région de Toulouse et à l'École d'Art lyrique de l'Opéra de Paris, elle interprète plusieurs rôles importants du répertoire lyrique et aborde avec un égal bonheur les compositeurs contemporains, la musique baroque ou le répertoire de Music-Hall et de Comédie Musicale. Complètement séduite par le répertoire de Marie Dubas, elle se produit dans un tour de chant intitulé Marie Dubas de Haut en Bas, mise en scène par Vincent Vittoz, avec au piano Christophe Maynard. Elle crée en 2007 au Festival d’Avignon une comédie musicale écrite pour elle par Yves Coudray sur une idée et dans une mise en scène de Caroline Loeb avec au piano Gilles Baissette et Benoît Urbain, spectacle repris en 2008 pendant cinq mois au Théâtre du Ranelagh. Elle vient d’interpréter le rôle d’Antoinette dans Ô mon Bel Inconnu de Guitry-Hahn à l’Opéra de Rennes et Francine dans Un de la Canebière de Vincent Scotto à l’Opéra de Metz. Depuis plusieurs années, Edwige Bourdy participe aux créations de la Péniche Opéra Le Toréador Adolphe Adam, les Docteurs Miracles Bizet-Lecocq, les Opéras Louffes, les Caf’Conc’ Hervé, la Belle Lurette et les Cantates de Bistrot de Vincent Bouchot, La Poule Noire et Rayon des Soiries de Manuel Rosenthal… On l’a vu récement dans l’auberge du cheval blanc à l’opéra de Metz et elle joue actuellement café Allais à la Péniche Opéra. Rodolphe BRIAND Ténor / Comédien Rodolphe Briand débute sa carrière en tant que comédien/chanteur et directeur de compagnie théâtrale («Les Galas Panique»). Il participe à divers spectacles au Festival d’Avignon et dans plusieurs théâtres parisiens, parmi lesquels : Combien Coûte le Fer? de Brecht, La Cagnotte de Labiche, La Fausse Suivante de Marivaux à la Comédie Française, Le Bébé de Monsieur Laurent de Roland Topor, Reniflard and C° des M. Brothers, Souffleurs! de Buzzati… Parallèlement, il apparaît dans plusieurs comédies musicales : Le Tour du Monde en 80 jours, Le Capitaine Fracasse et Christophe Colomb, Cats, Les Misérables, Kiss me Kate… En 1994, Rodolphe Briand entame une carrière lyrique et entre à l’Ecole d’Art Lyrique et le Centre de Formation Lyrique de l’Opéra National de Paris. En 1997, il est lauréat du Concours International de Marseille. Il participe alors aux productions suivantes : La Flûte Enchantée (Monostatos), La Chauve-Souris (Alfred), Un Mari à la Porte et Bataclan, Eugène Onéguine (Monsieur Triquet), Rêve de Valse, Les Contes d’Hoffmann (rôles des Quatre valets), L’Enlèvement au Sérail (rôle de Pedrillo), Carmen (Le Remendado), Falstaff (Bardolfo), Les Saltimbanques (rôle de Paillasse), Turandot (Altoum), Madame Butterfly (Goro), L’Enfant et les Sortilèges (la Rainette et l’Arithmétique) Hamlet, Louise, Manon (Guillot de Morfontaine), Les Brigands (Falsacappa)... Il incarne également Sancho dans L’Homme de la Mancha de Mitch Leigh (aux côtés du Don Quichotte de José Van Dam). Il est dirigé entre autre par des metteurs en scène renommés tels que Robert Fortune, Patrice Caurier, Moshe Leiser, Alain Marcel, Adriano Sinivia, Nicolas Joël, Jérôme Deschamps, Jérôme Savary, Emma Dante … Il est régulièrement invité à chanter dans les opéras en France et à l’étranger : l’Opéra de Paris, la Scala de Milan, Théâtre des Champs-Elysées, l’Opéra de Nancy, l’Opéra d’Avignon, Chorégies d’Orange, l’Opéra de Liège, Capitole de Toulouse, Théâtre du Châtelet, Teatro Real de Madrid, Opéra National de Lyon, Opéra de Saint-Etienne, Opéra National de Bordeaux, l’Opéra du Rhin … Franck LEGUÉRINEL Baryton / Comédien Après des études au CNSM de Paris et à l'Ecole d'Art Lyrique de l'Opéra de Paris, Franck Leguérinel débute à l’Opéra de Nantes dans la Finta Giardiniera de Mozart et chante depuis sur les scènes françaises les grands rôles mozartiens et belcantistes : Papageno, Figaro et le Comte, Don Alfonso et Guglielmo, Don Giovanni, Mustafa dans l’Italienne à Alger, Dandini dans la Cenerentola, Bartolo dans le Barbier de Séville, le Poète dans le Turc en Italie, Raimbaud dans le Comte Ory, les rôles titre de Don Pasquale et de Viva la Mamma de Donizetti, Dulcamara dans l'Elisir d'Amore du même Donizetti. Il a chanté à deux reprises le rôle de Falstaff dans l'opéra éponyme de Verdi. Il s’affirme également dans le répertoire français : Albert dans Werther, Fritelli dans le Roi malgré lui, Mercutio dans Roméo et Juliette, le rôle titre de Don Procopio, Clavaroche dans Fortunio, Sulpice dans la Fille du Régiment, Lescaut dans Manon, l’Horloge et le Chat dans l’Enfant et les Sortilèges. Depuis 1993 il se produit fréquemment à l’Opéra National de Paris dans un vaste répertoire. Il est aussi l’invité du théâtre du Châtelet, de l'Opéra Comique, de l'Opéra National de Lyon, des Chorégies d’Orange, du festival de Salzbourg, du festival de Verbier, du Haendel Festival de Halle, du festival de Saint-Céré, de l’Opéra des Flandres, du Grand Théâtre de Genève, de l’Opéra de Lausanne, de l’Opéra Royal de Wallonie, de l'Opéra de Bilbao... Sa discographie comprend entre autres les enregistrements de Carmen (direction Alain Lombard), de Lakmé (direction Michel Plasson), de la Grande Duchesse de Gerolstein (direction Marc Minkowski), ainsi qu'un récital de mélodies françaises avec Irène Aïtoff au piano. Jean-Louis MEUNIER Ténor / Comédien Après des études de violoncelle et de musicologie, puis de chant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Christiane EDA-PIERRE, Jean-Louis Meunier rejoint l’Opéra Studio de l’Opéra de Lyon, où il participe à la tournée internationale (Paris, Bruxelles, Brasilia, Buenos Aires, Santiago), puis au film de la production de l’Enfant et les Sortilèges (Ravel) mis en scène par Patrice Caurier et Moshe Leiser. En 1993, sa rencontre avec Marc Minkovsky l’amène à chanter dans de nombreux festivals baroques (Utrecht, Glasgow, Beaunes), et à enregistrer la 1ère Parque (Hippolyte et Aricie, Rameau) chez Deutsche Grammophon. Depuis, Jean-Louis Meunier chante principalement les ténors de caractère comme Le Fou (Wozzeck, Berg) ou Le Remendado (Carmen, Bizet) au Grand Théâtre de Genève, Orlovsky (La Chauve Souris, Strauss) au théâtre des Champs-Élysées, La Théière, l’Arithmétique et la Rainette (l’enfant et les Sortilèges, Ravel) à l’Opéra de Palerme, Nantes Rennes, Lilles, Orphée (Orphée aux enfers, Offenbach) à l’Opéra de Copenhague, Loustot (Véronique, Messager) à l’Opéra de Lausanne, le 2ieme Prêtre (La Flûte Enchantée, Mozart) aux festivals d’Aix en Provence et d’Edimbourg. Avec Bob Wilson, il chante le Newsvender dans la création mondiale du Scourge of Hyacinth de Tania Leon au Grand Théâtre de Genève et à l’Opéra de Mexico. Avec Jérôme Savary,il chante Boninet puis Gardefeu (La Vie Parisienne, Offenbach) à l’Opéra comique, à l’Opéra de Lausanne puis à l’Opéra de Shanghaï. Il vient de chanter Sbrigani (M.de Pourceaugnac, Franck Martin) sous la direction de Jean-Yves Ossonce à l’Opéra de Lausanne, puis Le Fils et Lacouff (Les Mamelles de Tirésias, Poulenc) à l’Opéra comique, ainsi qu’Urbain(La Vie Parisienne,Offenbach) dans la mise en scène de Laurent Pelly à l’Opéra de Lyon, Jean-Louis Meunier a travaillé aussi avec la chorégraphe Blanca Li, les metteurs en scène Georges Lavaudant et Stéphane Braunschweig et le cinéaste André Téchiné (Tamino dans « Les Voleurs »), ainsi qu’avec des chefs d’orchestre comme Armin Jordan, Pierre Boulez, Mistlav Rostropovitch, Marc Minkovsky, Robert Casadesus ou Kent Nagano. Nicolas CROSSE Contrebassite Né en 1979, Nicolas Crosse étudie au CNSMD de Paris dans la classe de Jean-Paul Celea. Son travail autour de la musique contemporaine lui permet d'approfondir le répertoire du 20ème siècle et de réaliser au sein du CNSMDP et de l’IRCAM, des créations en collaboration avec les compositeurs actuels: "Trame XI" pour contrebasse et ensemble de Martin Matalon. "Introduction aux Ténèbres" pour contrebasse, voix basse et ensemble de Raphaël Cendo. ''Torrente'' pour contrebasse et ensemble de Luis Fernando Rizo-Salom. ''Cronica del Oprimido'' pour contrebasse et électronique de Lucas Fagin. ''Metathesis'' pour contrebasse et électronique de Tolga Tüzün. ''Maquina Mistica'' pour contrebasse et électronique de Marco Antonio Suarez Cifuentes. En parallèle à ses études, il effectue des remplacements dans divers orchestres français: Orchestre de Paris, Opéra de Paris, Orchestre Philharmonique de Radio France, Ensemble InterContemporain, Ensemble Modern, sous la direction de Pierre Boulez, Wolfgang Sawallisch, Valery Gergiev, Esa-Pekka Salonen, Christoph Eschenbach, Jonhatan Nott. Depuis 2006, il joue dans différents pays d’Europe pour la nouvelle création de Klaus Huber, Miserere Hominibus, avec l’ensemble « les Jeunes Solistes », sous la direction de Rachid Safir. Il obtient cette même année le Premier Prix au concours « Haut les Basses », dans la catégorie musique contemporaine, organisé par l’Association des Bassistes et Contrebassistes de France. En octobre 2007, il enregistre le DVD cross(E)road en partenariat avec la Fondation Meyer et le CNSMDP, comprenant la Sequenza XIVb de Luciano Berio, Valentine de Jacob Druckman, Ala de Franco Donatoni (duo avec Alexis Descharmes au violoncelle), Cronica del oprimido de Lucas Fagin ainsi que des musiques improvisées en duo avec Christian Laborie à la clarinette. Il se produit en soliste en France, en Suisse et en Colombie (pièces de Luciano Berio, Sofia Gubaïdulina, Franco Donatoni, Jacob Druckman, Pascal Dusapin, Vinko Globokar…) Guillaume LANTONNET Percussioniste Passionné par la musique écrite d’aujourd’hui autant que par l’improvisation, la musique expérimentale et les musiques regroupées sous l’appellation Black Music, Guillaume Lantonnet poursuit ses activités comme percussionniste, principalement en tant que soliste et chambriste mais aussi comme DJ/ producteur musical . Il travaille ainsi avec plusieurs des artistes les plus novateurs de cette scène : Georgia Anne Muldrow (Stones Throw Records), Kissey Asplund (BBE Records), Kendra Lou (Sonar Kollectiv). Friand de projets nouveaux et transversaux, il est actif au sein de l’ensemble de musique contemporaine Hic et Nunc depuis sa création et du Centre International de Percussion. Il est musicien supplémentaire de l’Orchestre de la Suisse Romande et de l’Opéra de Genève, et diplômé de l’École Nationale de Musique de Danse et d'Art Dramatique de Créteil où il a étudié la percussion et la batterie auprès de Jacques-François Juskowiak et Francis Brana, de la Haute École de Musique de Genève où il a été l’élève d’Yves Brustaux, Jean Geoffroy et Willam Blank et du cursus post grade de Théâtre musical de la Haute École d’Art de Berne, auprès du compositeur Georges Aperghis et de la percussioniste Françoise Rivalland. Les collaborations avec les compositeurs prennent une place prépondérante dans ses activités. Il a créé entre autres des pièces d’Emmanuel Nunes, Luis Naón, Wolfgang Rihm, Asbjørn Schaathun, Jonathan Pontier, Pierre Jodlowsky,Il s’est produit notamment à la Radio Suisse Romande, à l’Universität Der Künste Berlin, lors des festivals Musiques Démesuré en France, de la Biennale de Berne et du Festival de Lucerne en Suisse. Fabrice VILLARD Percussioniste Né en 1967, Fabrice Villard obtient en 1985 un premier prix de clarinette et de formation musicale au Conservatoire National de Région de Limoges. Il poursuit ses études au C. N R. de Boulogne Billancourt (premier prix de clarinette et diplôme de musique de chambre), au Conservatoire d’ Issy les Moulineaux (harmonie), au Conservatoire de Mantes la Jolie (jazz) et à la faculté Paris 7 (mathématique et acoustique). Il commence à collaborer avec de nombreuses compagnies de danse contemporaine, d’abord en tant que musicien improvisateur, puis comme compositeur. Ses activités d’écriture se développent également en lien avec le théâtre et le cinéma. De 1999 à 2002, il dirige les ateliers de musique improvisée du stage estival Josquin des Prés et anime des stages de formation à l’improvisation pour les professeurs de l’E.N.M.D. du Blanc-Mesnil. Il reçoit dans cette même période plusieurs commandes d’écriture à caractère pédagogique. Certaines pièces pour instrument seul (clarinette, saxophone, guitare) sont éditées par « misterioso éditions » et Billaudot. En 2001, il organise un concert au Forum Culturel du Blanc-Mesnil intitulé « Voix, Répertoire, Instruments, Créations ». Lors de ce concert sont créées 8 pièces (dont 3 dont il est l’auteur). Deux ans plus tard, il conçoit et co-réalise un concert «Carte blanche à l’improvisation» ; est créée à cette occasion « Slalom » de S. Sighicelli pour 9 musiciens et un petit groupe d’improvisateurs solistes, avec l’ensemble Erik Satie et le trio Cœlacanthe. En 2003, il aborde la littérature comme deuxième métier. Il s’intéresse particulièrement aux différentes possibilités de représentation publique de ses textes (chansons, théâtre, livrets pour le chant choral, lectures-spectacles avec musique). En 2004 à Nancy est crée C’est pas facile de dire un texte bien, spectacle pour un récitant et un musicien redonné régulièrement depuis. À la même période, il conçoit et réalise avec la chorégraphe S. Llanas Le jour du riz non décortiqué, pièce pour un récitant, huit danseuses et deux pianistes, sur une musique et un texte dont il est l’auteur. En 2005, l’Ensemble TM+ et un double chœur enfants / adultes créée Bouche-à-bouche bée, musique de Vincent Bouchot sur un texte de Fabrice Villard. Ce même Vincent Bouchot compose également Profession six fois à partir de texte de Fabrice Villard, partition créée par Paul-Alexandre Dubois et Denis Chouillet à la Péniche Opéra. Paraissent cette même année quatre ouvrages dont il est l’auteur aux éditions « de la fenêtre ». Parallèlement à ces activités de création, il enseigne la clarinette à l’Ecole Nationale de Musique et de Danse du Blanc-Mesnil et se produit régulièrement en tant que soliste au sein des formations suivantes : l’ensemble Erik Satie (accueilli par le Forum Culturel de Blanc-Mesnil), l’ensemble Domaines (voix et trio de clarinettes dirigés par Sylvain Kassap), l’Orchestre de Passage (sextet de jazz contemporain dirigé par Marius Lorenzini), l’Ensemble Dedalus (musique minimaliste). TECHNIQUE Contact régisseur général Yvan Bernardet Portable : 06 31 30 49 44 Email : [email protected] Durée du spectacle : 1h25 Nombre de personnes sur le plateau : 8 Nombre de techniciens : 2 DÉCOR • • • • Transporté dans un camion de 20m3. Le décor est composé de panneaux de 3m de hauteur formant un cube de 3m d'ouverture et de 3m70 de profondeur. Celui-ci se déploie au cours du spectacle formant au final un mur de 10m20. Les panneaux mobiles sont équipés de patins Téflon. Les musiciens au nombre de 4 sont placés à jardin/face du décor. PLATEAU ouverture 14m - mini 12m profondeur 11m - mini 9m hauteur 7m - mini 6m Boîte noire à l’allemande avec ouverture au fond. BACKLINE / LUMIÈRES Voir fiche technique. F. ! ! " % # $ j'ai pas d'ré - ponses $$ %% ! $$$ &&&&$$$$$$ $$$$(''%%% P. # $ $ $ " ! %%%% % ) $$$$ && &$$$ $$$ () $ & $$$ $ )) ) $$$$ && &$$$ $$$( '%%%% $ & $$$ $ ' % 3 3 3 PRIX DE $ $ $ $ VENTE $ $ $ $ $ % % $ $ $ CONTACTS Claire Vernizeau Téléphone : 02 54 24 31 35 Email : [email protected] Martin Kubich Portable : 06 80 85 86 21 Email : [email protected] PRIX DU SPECTACLE Une date = 8 900 € Net de TVA (non assujétie) Seconde date = 8 200 € Net de TVA Troisième date = 7 700 € Net de TVA Merci de nous consulter au-delà de trois dates. EN TOURNÉE 8 artistes 2 régisseurs 1 metteur en scène 1 accompagnateur 12 chambres singles à $ $ $ $ ) $ $ $ $ $ $ % $ $ " ces quesssss ) ) )) ) $ %# ) LA GENÈSE Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Et la terre n’était que chaos et les ténèbres régnaient sur la surface de l’abîme et l’esprit de Dieu planait sur les eaux. Et Dieu dit: «Que la lumière soit!» Et tout resta noir. Et la terre n’était que chaos et les ténèbres régnaient sur la surface de l’abîme. Et il fut soir et il fut matin - premier jour. Et dieu se leva au deuxième jour et dit: «Que la lumière soit!». Et tout resta noir. Et la terre n’était que chaos et les ténèbres régnaient sur la surface de l’abîme. Et il fut soir et il fut matin - deuxième jour. Et dieu se leva au troisième jour et dit: «Pour la troisième et dernière fois, que la lumière soit!». Et tout resta noir. Et la terre n’était que chaos et les ténèbres régnaient sur la surface de l’abîme. Et il fut soir et il fut matin - troisième jour. Et dieu se tut le quatrième jour et le cinquième jour. Et au sixième jour, Dieu se leva et poussa un grand cri: «Ou bien je suis Dieu ou bien je ne suis pas Dieu - que la lumière soit, merde!». Et une toute petite lumière s’alluma à la fenêtre d’un immeuble et un homme en pyjama se pencha vers l’extérieur et dit: «Qui est-ce qui nous réveille au beau milieu de la nuit en criant qu’il est le bon Dieu?» (Scier ma femme en deux, je peux le faire aussi, 1969) UN JOUR AU MOIS DE MAI ! "! ! Rodolphe Orchestre h = 112 ' '& ( %'& & $ ! (%'& ) %'& (% ) (%'& (% ! # # # # $ !! # # " "" ! 10 R. O. O. # # # # # # # # # '& '& '& '& '& '& (%'& ) %'& (% ) (%'& (% ( % (%'& (% ) %'& (% ( % * # + ! # # # # # # # # , - # "" !! -, # "" !! . ( %. . %. . ( %. . %. . %. . ( %. . %. . %. . %. . ( %. / . %. / . %. / . %. / . %. $ "" (%.(% %. % %. % (%.(% %. % %. + (% (%. % %. % %. % %. , (% (%. % %. % %. % %. % "" ! ! ! $ "" ' ) (% ( %& 14 R. Aria ... da capo ! h = 112 " !! ! ' ' % (%& %& # . ( %. . %. . $ ! (%. (% %. % %. % ! più p ' ' $ !! ' (%' (%. (% 2 % 2 2 ' ' '& (% (% (%& ( %& ) ' ' !+ (% (%& ) ( %& # ' ' '& (% % %& %& # # ) (% (% (% Un jour au ( %. (%. (%. %. %. %. %. (%. (%. 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