La Vie économique - Die Volkswirtschaft
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La Vie économique - Die Volkswirtschaft
Revue de politique économique La Vie économique 6-2014 87e année CHF 15.90 Série Éclairage Dossier La grande région bâloise et sa suprématie dans les sciences de la vie Un marché de l’emploi en manque de spécialistes techniques Comment renforcer les capacités des pays en développement? Thème du mois Pourquoi n’y a-t-il pas plus de femmes dans les espaces dirigeants? Wichtiger Wichtiger HINWEIS HINWEIS ! ! Innerhalb Innerhalb der Schutzzone der Schutzzone (hellblauer (hellblauer Rahmen) Rahmen) darf darf kein anderes kein anderes Element Element platziert platziert werden! werden! Ebenso Ebenso darf der darf Abstand der Abstand zu Formatzu Formatresp. Papierrand resp. Papierrand die Schutzzone die Schutzzone nicht verletzen! nicht verletzen! Hellblauen Hellblauen Rahmen Rahmen der Schutzzone der Schutzzone nie drucken! nie drucken! Siehe auch SieheHandbuch auch Handbuch „Corporate „Corporate DesignDesign der Schweizerischen der Schweizerischen Bundesverwaltung“ Bundesverwaltung“ KapitelKapitel „Grundlagen“, „Grundlagen“, 1.5 / Schutzzone 1.5 / Schutzzone www. cdbund.admin.ch www. cdbund.admin.ch „CH-PLUS“ Analysen & Prognosen für die Schweizer Wirtschaft NEU: BRANCHEN- & REGIONENPROGNOSEN AUF EINEN BLICK - Quartalsprognosen für die Schweizer Schlüsselbranchen und 7 Grossregionen der Schweiz - Quartalsprognosen Welt & Schweiz für das aktuelle & das kommende Jahr - Jahresprognosen und langfristige Trends bis 2020 - modellgestützte Prognosen: korrelierende Welt-, Schweiz-, Branchen- & Regionenmoldelle - vierteljährliche Publikation: Nächste Ausgabe mit neuen Format im Juli 2014 www.bakbasel.com J’aimerais bien connaître mon impact sur l’environnement, MAIS Calculez votre empreinte écologique: wwf.ch/footprint Sommaire Thème du mois 3 Éditorial Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch 4 Femmes et marché du travail: évitons le gaspillage! Anne Küng Gugler et Martina Schläpfer 7 Le rôle des femmes dans l’économie suisse: rapport de l’OCDE Richard Dutu 11Les femmes dans les conseils d’administration en Suisse et en Europe: le débat sur les quotas est en cours Barbara Rigassi et Ursula Büsser 15 Indispensables quotas: le point de vue de l’économie comportementale Margit Osterloh 19Comment l’accueil extrafamilial des enfants influence-t-il la carrière professionnelle des mères? Susanne Stern, Christina Felfe et Stephanie Schwab 22 Le partage d’emploi en Suisse: enquête nationale et plateforme d’informations Irenka Krone-Germann, Anne Aymone de Chambrier et Nathalie Amstutz 24 Les femmes aux postes de direction: quelques visions pour l’avenir de nos filles Sonja A. Buholzer 3–30 Les femmes sont sous-représentées dans les instances dirigeantes des grandes entreprises suisses, alors que l’économie déplore une pénurie de main-d’œuvre qui n’en finit pas. Or, les femmes sont maintenant aussi qualifiées que les hommes. Pour qu’elles puissent accéder sans entraves au marché de l’emploi, il faut parvenir à mieux concilier les vies professionnelle et familiales de même qu’il convient de remettre en question les stéréotypes traditionnels. Des quotas sont-ils pour autant nécessaires? D’après l’économie comportementale, ils permettent de faciliter la concurrence. Prises de position 27Les chances sont bonnes d’augmenter la part des femmes dans les positions dirigeantes Guido Schilling 28 Pour accéder aux sphères dirigeantes, les femmes doivent apprendre à se vendre Michèle Etienne 29L’influence des stéréotypes sur la carrière des femmes dans les sciences de la nature et la technologie Ursula Keller et Daniela M. Meier 30 Fait-on barrage aux femmes ou ne veulent-elles pas être aux commandes? Patrik Schellenbauer 34–37 La grande région bâloise se compose des deux demi-cantons de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne. Elle est reconnue pour sa suprématie dans l’industrie des sciences de la vie. La pharma représente, à elle seule, près d’un quart de la valeur ajoutée régionale. Cela se traduit par des performances économiques de haut niveau, mais rend la région dépendante des frontaliers et des pendulaires. Série 32 Agenda de politique économique 34 Ce que la région de Bâle doit aux sciences de la vie Reto Krummenacher Éclairage 38 Les règles budgétaires entre souplesse et rigidité: la situation des cantons suisses Nadia Yerly 41Le marché de l’emploi est toujours tendu pour les spécialités techniques et liées aux sciences naturelles Alexander Salvisberg Dossier 44Développer les capacités dans la coopération au développement pour qualifier pleinement les institutions en place Iren Leibundgut 45 41–43 La demande de spécialistes en mathématiques, informatique, sciences naturelles et technique n’a fait que progresser. La croissance de l’immigration n’a pas permis de détendre le marché dans ce domaine. Il faut, dès lors, consacrer davantage d’efforts à la formation afin que le nombre de diplômés augmente. Les entreprises doivent, de leur côté, adapter leur politique du personnel à long terme. Le Pérou prend en main la gestion de ses finances publiques Christian Robin 49Soutien aux réformes fiscales dans les pays en développement: modalité d’assistance, chances et défis Carlos Orjales 53Le poids de la gouvernance d’entreprise dans la coopération au développement Lukas Schneller, Gisela Roth, Eva-Maria Tschannen et Nadja Meier Les chiffres-clés de l’économie 57 Sélection de tableaux statistiques Thème du mois du prochain numéro: La protection des clients dans le secteur bancaire: les leçons de la crise financière 44–60 Ces dernières années, le concept de développement des capacités a pris la relève des approches traditionnelles en matière de coopération au développement. Il s’agit par-là de rendre les institutions locales capables d’exercer leurs fonctions à long terme par des moyens qui leur sont propres. Le dossier se compose de trois exemples qui montrent comment la Suisse applique ce concept dans sa pratique de la coopération économique au développement. Dessin du mois ion Act dial Mon Impressum Publication Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche DEFR, Secrétariat d’État à l’économie SECO Rédaction Cheffes de la rédaction: Susanne Blank, Nicole Tesar Rédaction: Simon Dällenbach, Käthi Gfeller, Christian Maillard, Jane-Lise Schneeberger Comité de rédaction Eric Scheidegger (président), Antje Baertschi, Susanne Blank, Rudolf Christen, Simon Dällenbach, Eric Jakob, Peter Moser, Markus Tanner, Nicole Tesar Direction générale: Markus Tanner Holzikofenweg 36, 3003 Berne téléphone +41 (0)31 322 29 39 fax +41 (0)31 322 27 40 courriel: [email protected] Internet: www.lavieeconomique.ch Mise en page Marlen von Weissenfluh Couverture Atelier graphique Hannes Saxer, Berne Dessin du mois Stephan Bornick, ton & grafik design, Berne Abonnements/Service aux lecteurs téléphone +41 (0)31 322 29 39 fax +41 (0)31 322 27 40 courriel: [email protected] Prix de l’abonnement Suisse Fr. 149.–, étranger Fr. 169.–, étudiants Fr. 74.50, Vente au numéro Fr. 15.90 (TVA comprise) Parution dix fois par an en français et en allemand (sous le titre Die Volkswirtschaft), 87e année, avec suppléments périodiques. Impression Somedia Production Kasernenstrasse 1 7007 Chur Le teneur des articles reflète l’opinion de leurs auteurs et ne correspond pas nécessairement à celle de la rédaction. Reproduction autorisée avec l’accord de la rédaction et indication de la source; remise de justificatifs souhaitée. ISSN 1011-386X Thème du mois Éditorial Où sont les femmes dans les espaces dirigeants? Le marché suisse du travail a connu une véritable révolution silencieuse au cours des vingt dernières années: celle de l’arrivée en masse des femmes. Désormais aussi bien formées que les hommes et de plus en plus présentes dans le monde professionnel, elles jouent un rôle grandissant dans la prospérité économique de notre pays. Cependant, le potentiel qu’elles recèlent est encore sous-utilisé. La faute en revient à des conditions-cadres encore lacunaires. Certes, des progrès ont été réalisés: l’accueil extrafamilial, qui connaissait un retard considérable en Suisse, se développe et certaines entreprises ont bien compris l’intérêt qu’elles ont à proposer des conditions de travail plus flexibles, permettant de mieux équilibrer vies professionnelle et familiale. Pour autant, dans ces deux domaines, le verre n’est encore qu’à moitié plein. Bien des femmes souhaiteraient travailler davantage, mais les lacunes évoquées les en empêchent. Un grand nombre d’entreprises manquent, en outre, de souplesse organisationnelle, ce qui cantonne les femmes diplômées dans des activités peu qualifiées. L’effort dans ces deux domaines ne doit pas se relâcher. En Suisse, comme dans la plupart des pays industrialisés, les femmes sont largement sous-représentées dans les fonctions dirigeantes. Cette situation n’est cependant pas due à la seule difficulté de concilier vies familiale et professionnelle. En effet, nombre de femmes universitaires n’ont pas d’enfants. Il semble que la culture prévalant dans de nombreuses entreprises – et qui est, en partie, le reflet de la société – souffre parfois de stéréotypes tenaces liés au genre. Ces biais affectent toute une série d’éléments, tels que les anticipations relatives au potentiel professionnel des femmes et la mesure de leur performance. Cela influence les décisions d’engagement, de formation continue et de promotion les concernant. Les forces du marché, à savoir les pénuries qu’annoncent le vieillissement démographique et le frein récent donné à l’immigration, suffiront-elles à faire évoluer la situation? Le présent numéro de La Vie économique vise à présenter cette problématique de manière factuelle et étayée. Le travail rémunéré des femmes est un thème important de la politique économique, dont on devrait pouvoir débattre avec le même sérieux que la formation, les salaires ou l’inflation. L’économie suisse a besoin des forces vives de toutes les personnes qualifiées. Passer à côté d’un vivier de talents est un luxe qu’elle ne peut se permettre. Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch Directrice du Secrétariat d’État à l’économie SECO Thème du mois Femmes et marché du travail: évitons le gaspillage! L’économie souffre d’un manque de main-d’œuvre qualifiée, qui va encore s’accentuer avec le frein à l’immigration. Or, les femmes sont aujourd’hui aussi qualifiées que les hommes et de plus en plus présentes sur le marché du travail. Nombre d’entre elles souhaitent s’engager davantage sur le plan professionnel. La sous-utilisation de leurs compétences est un gaspillage économique. Pour y remédier, il existe deux pistes principales: améliorer la conciliation travail-famille, mais aussi changer les stéréotypes et la culture d’entreprise. Une des raisons qui empêchent les femmes de participer davantage au monde du travail est la difficulté de concilier vies professionnelle et familiale. De ce point de vue, la Suisse a un retard important à rattraper. Anne Küng Gugler Responsable du dossier «Travail et famille / Femmes et carrière», D irection de la politique économique, SECO Martina Schläpfer Responsable suppléante du dossier «Travail et f amille / Femmes et carrière», Direction de la politique économique, SECO L’économie suisse a un besoin grandissant de personnel qualifié. Les effets du vieillissement démographique ont déjà accru la pénurie en ce domaine et ce phénomène s’aggravera au cours des prochaines années. Pour répondre à ce problème, les entreprises ont largement puisé durant la décennie écoulée dans la main-d’œuvre étrangère, en provenance surtout de l’Union européenne. Le 9 février dernier, le peuple suisse a décidé de freiner l’immigration. Les milieux économiques sont donc aujourd’hui amenés à reconsidérer les réserves de main-d’œuvre que recèle la population indigène. En 2011, lors de la mise en place de l’Initiative visant à combattre la pénurie de personnel qualifié, la Confédération, les cantons et les partenaires sociaux avaient déjà souligné la nécessité de recourir davantage à la main-d’œuvre indigène, notamment féminine, et de prendre des mesures à cette fin. Les femmes sont désormais aussi bien formées que les hommes En Suisse, le niveau de formation des femmes s’est considérablement accru au 4 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Photo: Keystone cours des dernières années. Elles ont globalement rattrapé les hommes. Elles les ont même dépassés en nombre de diplômes décernés par les hautes écoles universitaires et spécialisées. L’heure est venue d’optimiser ces investissements, largement financés par l’État. Au sein des couples, le rapport entre le niveau de formation des deux partenaires – qui a un impact sur leur engagement professionnel – est en pleine évolution: parmi ceux en âge d’avoir des enfants (dont la femme a entre 25 et 44 ans), la proportion de femmes aussi bien ou mieux formées que l’homme a sensiblement augmenté, passant de 65% en 1990 à 74% en 20121. La majorité des femmes travaillent dans des temps partiels élevés ou à plein temps Les femmes sont toujours plus présentes sur le marché du travail. Cette réalité dément le mythe parfois véhiculé selon lequel on assisterait depuis peu à un retour des femmes au foyer. Si l’on compare la dernière décennie aux années nonante, le taux d’activité des femmes a continué de croître Thème du mois Graphique 1 Exemple de relève féminine pour les conseils d’administration des grandes entreprises: nombre de salariées exerçant une fonction de cadre supérieure avec plus de cent personnes sous leurs ordres (moyenne 2010–2013) Total Branches traditionnellement féminines Branches traditionnellement masculines 7000 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 Avec fonction dirigeante Membre de la direction Remarque: les branches traditionnellement féminines (soit celles dont la majorité des employés sont des femmes) sont le commerce et la réparation, l’hébergement et la restauration, l’enseignement, la santé humaine et l’action sociale, les arts, les loisirs et les ménages privés. Les branches traditionnellement masculines (soit celles dont la majorité des employés sont des hommes) sont l’agriculture et la sylviculture, l’activité industrielle et la production d’énergie; la construction; le transport et l’entreposage; l’information et la communication, les activités financières et l’assurance, l’immobilier et les activités administratives, les activités spécialisées, scientifiques et techniques, l’administration publique et les activités extraterritoriales. Total Source: calculs effectués sur la base de l’ESPA / La Vie économique au même rythme (+15%). Parmi celles qui sont professionnellement actives, la tendance est aux pensums plus élevés. Ainsi, les travailleuses à plein temps sont en nette progression (+9% durant la dernière décennie, contre +2% dans les années nonante). Elles restent, certes, moins nombreuses que celles qui sont employées à temps partiel. Dans ce groupe, on note toutefois une évolution marquée vers des taux d’occupation plus élevés: le nombre de femmes employées à 50–89% a progressé de 37%, contre 3% seulement pour celles qui travaillent en deçà d’un mi-temps2. Le potentiel économique des femmes Encadré 1 Instruments d’information et de sensibilisation du Seco Publications: –Manuel PME «Travail et famille» –Les femmes dans les fonctions dirigeantes: les clés de la réussite –Frauen in Verwaltungsräten: Situation in Schweizer Unternehmen und Lösungsansätze in Europa Plateforme d’information –«Travail et famille: mesures cantonales et communales» www.travailetfamille.admin.ch Le capital humain des femmes pourrait être encore mieux utilisé, et cela à deux niveaux. D’une part, leur participation au marché du travail et leur taux d’occupation pourraient encore augmenter. Pour cela, il convient de créer des conditions-cadres qui permettent à celles qui le souhaitent de s’investir davantage sur le plan professionnel. D’autre part, il est possible d’accroître la productivité des femmes, souvent non optimales en regard de leur formation, en leur facilitant l’accès à des tâches à responsabilités, à la formation continue et à la promotion professionnelle. 5 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Sous-représentation féminine dans les fonctions dirigeantes En Suisse, comme dans la plupart des pays industrialisés, les femmes sont fortement sousreprésentées dans les fonctions dirigeantes. La situation ne s’est guère améliorée au cours de la dernière décennie. En 2013, dans les conseils d’administration des 120 plus grandes entreprises suisses, les femmes n’occupaient que 12% des sièges3 et 1% des présidences. Dans les organes exécutifs, la situation est encore pire: seuls 6% des membres de la direction et 3% des CEO sont des femmes4. Cette faible représentation féminine, en particulier dans les conseils d’administration des grandes entreprises, paraît surprenante, car la relève semble exister. Entre autres, 6000 femmes occupent en Suisse des postes de cadres supérieures, avec plus de cent personnes sous leurs ordres. La moitié d’entre elles sont actives dans les branches traditionnellement masculines (voir graphique 1). Pour permettre aux femmes qui le souhaitent de s’engager davantage sur le plan professionnel, deux pistes principales se dessinent. Améliorer la conciliation travail-famille La première consiste à leur offrir la possibilité de mieux concilier travail et famille. De ce point de vue, la Suisse avait accumulé des retards importants. La situation s’est améliorée au cours des dernières années, mais il reste des progrès à accomplir dans deux domaines clés: l’accueil des enfants et les conditions de travail. Poursuivre le développement de l’offre d’accueil extrafamilial pour les enfants La question de la prise en charge des enfants joue un rôle clé dans les décisions des femmes et d’un nombre croissant d’hommes concernant l’exercice de leur activité professionnelle. Le nombre de places d’accueil extrafamilial est toujours globalement insuffisant par rapport aux besoins, que ce soit pour les enfants en âge préscolaire ou scolaire. En comparaison internationale, la Suisse a toujours du retard. Les communes, qui sont les premières responsables sur le plan institutionnel, doivent accroître leur soutien financier aux structures concernées. Actuellement, la Confédération subventionne la création de places d’accueil. Proposer des conditions de travail plus flexibles Pour pouvoir s’investir davantage dans leur métier, les parents – les mères, mais aussi nombre de pères – ainsi que les travailleurs Thème du mois ayant des proches âgés et dépendants ont besoin de conditions de travail plus flexibles. Cela leur permettrait de mieux gérer l’interface entre activité professionnelle et vie de famille. Parmi les solutions préconisées, on peut citer une flexibilité accrue du temps de travail (par ex. des emplois à temps partiel et le partage de poste) et du lieu de travail (télétravail). Contrairement aux idées reçues, la taille d’une entreprise n’est pas un obstacle à une politique du personnel favorisant la conciliation entre travail et famille. Les PME ne disposent pas de ressources comparables aux grandes entreprises. Souvent, elles ne peuvent mettre en œuvre de vastes programmes, mais elles ont d’autres atouts, non moins importants: l’absence de formalités et de barrières hiérarchiques leur confère une grande souplesse; elle facilite l’identification des besoins des uns et des autres, ce qui permet de trouver rapidement des solutions adaptées à chaque situation. Cette flexibilisation implique cependant un changement de paradigme: l’organisation du travail, tout en tenant compte des besoins de l’entreprise, doit être moins axée sur le temps de présence et plus sur les résultats. Il s’agit de vaincre les résistances psychologiques non seulement des responsables des ressources humaines, mais aussi des cadres à tous les niveaux hiérarchiques. Briser le plafond de verre: changer les stéréotypes et la culture d’entreprise 1 OFS, Recensement de la population et Relevé structurel, 2014. 2 OFS, communiqué de presse du 25 avril 2014 relatif à l’Enquête suisse sur la population active (ESPA) 2013. 3 Pour l’ensemble des entreprises cotées en Bourse, la proportion est de 16% (voir zCapital et Union patronale suisse, Gemischte Teams erbringen bessere Leistungen. Umfrage über Frauen in Verwaltungsräten von Schweizer Publikumsgesellschaften, Zurich, 31 octobre 2013). 4 Guido Schilling SA, Schillingreport 2014 – Transparenz an der Spitze: Die Geschäftsleitungen und Verwaltungsräte der hundert grössten Schweizer Unternehmen im Vergleich, Zurich, 2014. 5 Données les plus récentes de l’OFS, datant de 2000 (Recensement de la population). 6 Voir notamment Iris Bohnet, Alexandra van Geen, Max H. Bazerman, When Performance Trumps Gender Bias: Joint Versus Separate Evaluation, Harvard Kennedy School, Faculty Research Working Paper Series RWP 12-2009, 2012. 7 Goldin Claudia et Rouse Cecilia, «Orchestrating Impartiality: The Impact of ‹Blind› Auditions on Female Musicians», American Economic Review, 90(4): 715–741, 2000. 8 Brooks Alison Wood, Huang Laura, Kearney Sarah Wood et Murray Fiona, «Investors Prefer Entrepreneurial Ventures Pitched by Attractive Men», Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, 111, no 10, 10 mars 2014. Souvent, la difficulté de concilier travail et famille n’est pas le seul obstacle à la progression professionnelle des femmes. Environ un tiers des diplômées du degré tertiaire n’ont (et n’auront) pas d’enfants5. Consciemment ou non, tout être humain produit des associations qui sont fortement imprégnées par des stéréotypes socioculturels et par les modèles qu’il a sous les yeux. Comme l’ont montré diverses études récentes dans le domaine de l’économie comportementale, des biais liés au genre tendent à être automatiquement activés lorsque les évaluateurs prennent connaissance du sexe de la personne postulant à un poste6. Ces biais influencent l’anticipation du potentiel professionnel des femmes, la mesure de leurs performances et, partant, les décisions qui les concernent en matière d’engagement, de formation continue ou de promotion. Les exemples suivants illustrent les biais liés au genre qui altèrent l’évaluation de la performance et leurs conséquences. Une étude a démontré que des orchestres ayant procédé à des auditions à l’aveugle pour le recrutement de musiciens (en faisant jouer les candidats derrière un rideau) ont 6 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 augmenté de 50% la probabilité pour les femmes de se faire sélectionner et engager7. Une autre étude a mis en évidence les discriminations dont sont victimes les femmes qui sollicitent un financement initial destiné aux jeunes entrepreneurs: lors de tests, les investisseurs ont préféré l’argumentaire présenté par des hommes à celui présenté par des femmes, dont le contenu était pourtant le même8. Il est nécessaire de modifier les processus organisationnels et décisionnels des entreprises en matière de personnel. De nouveaux concepts doivent être développés. Voici quelques-unes des mesures susceptibles d’améliorer la situation: l’information et la sensibilisation des cadres à tous les niveaux hiérarchiques; les entretiens d’embauche menés par des représentants des deux sexes; l’évaluation conjointe (simultanée et comparative) plutôt que séparée (successive et individuelle) du potentiel des candidats à l’embauche ainsi que de la performance des employés et des cadres; l’élargissement systématique du bassin de recrutement des cadres, notamment au-delà des réseaux personnels masculins; la définition de critères de recrutement qui prennent en compte le profil de compétences de toute l’équipe (dirigeante) et pas uniquement des ■ individus. Thème du mois Le rôle des femmes dans l’économie suisse: rapport de l’OCDE La Suisse affiche de bonnes performances économiques et offre une excellente qualité de vie. Elle dispose pourtant d’une source de croissance peu exploitée: les femmes qualifiées sont sous-représentées dans les postes décisionnels et leur volume de travail horaire est bien inférieur à celui des hommes, alors qu’elles présentent un très bon niveau de formation. L’article ci-contre passe en revue les obstacles qui entravent leur ascension professionnelle et les solutions possibles. Le niveau de formation des femmes a beaucoup progressé en Suisse. Elles sont désormais plus nombreuses que les hommes à poursuivre des études supérieures dans les filières générales. En Suisse, les femmes représentent 45% de la population active. Elles ont le troisième taux d’activité le plus élevé des pays de l’OCDE et celles de la jeune génération sont autant qualifiées, si ce n’est plus, que leurs pairs masculins. Elles sont, pourtant, sous‑représentées aux postes de direction, dans les conseils d’administration et parmi les chefs d’entreprise. Quant au volume de travail horaire moyen qu’elles fournissent, il est bien moindre que celui des hommes. Cela s’explique par le fait que la Suisse Photo: Keystone occupe la deuxième place dans l’OCDE en matière de travail partiel féminin. On peut certes évoquer des choix personnels, mais il ne faut pas oublier que les femmes cadres se heurtent à un certain nombre d’obstacles qui ralentissent leur insertion et leur ascension professionnelle. Mentionnons notamment le coût élevé et la rareté des structures de garde des enfants, un taux d’imposition marginal effectif dissuasif, des conditions de travail peu flexibles et un écart salarial net de 7% en leur défaveur. Un très bon niveau de formation Richard Dutu Desk suisse, Département des affaires économiques, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Paris 7 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les données présentées dans le rapport Schilling 2013, consacré aux conseils d’administration des cent plus grandes entreprises suisses, montrent que 90% des administratrices sont titulaires d’un diplôme universitaire. Ce chiffre confirme l’importance des études supérieures pour les femmes qui souhaitent occuper des postes à responsabilité dans les entreprises. À cet égard, des progrès significatifs ont été accomplis. La durée moyenne attendue de Thème du mois la psychologie, les langues et la santé. Par ailleurs, la Suisse fait partie des pays qui comptent la plus faible proportion de femmes désireuses de faire carrière dans l’ingénierie ou l’informatique. De bonnes connaissances scientifiques et techniques sont pourtant un atout dans le monde du travail. Il s’agit donc de rendre les filières scientifiques et techniques plus attrayantes aux yeux des filles. C’est l’une des actions à entreprendre en priorité dans le domaine de l’éducation, afin de faciliter l’accès des femmes aux positions dirigeantes. Graphique 1 Proportion de femmes dans la population active et aux postes de direction dans les pays de l’OCDE, 2010 % de femmes parmi les cadres 60 % de femmes dans la population active En % 50 40 30 Les femmes cadres et cheffes d’entreprise en Suisse 20 10 Remarque: les données concernant l’Australie, le Canada, Israël, la Corée, le Mexique, la Nouvelle- Zélande et les États-Unis sont de 2008. Celles concernant le Chili datent de 2002. NZL USA EST FRA AUS POL HUN CAN SVN GBR ISL SVK ESP NOR IRL BEL ITA CHE ISR CHL PRT SWE OCDE FIN MEX GRC DEU AUT CZE NLD LUX TUR DNK KOR 0 Source: OCDE, banque de données de l’OCDE (2013), OIT / La Vie économique scolarisation est désormais la même pour les deux sexes (environ 17 ans). Depuis 2009, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à poursuivre des études supérieures dans les filières générales. Ces progrès se traduisent par une distribution plus harmonieuse des niveaux d’études dans la population. Toutefois, les déséquilibres hérités du passé mettent du temps à disparaître: dans la classe d’âge des 25-64 ans, les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à ne pas avoir suivi d’études supérieures (70% contre 57%), alors qu’il n’y a plus de différence entre les sexes dans la tranche des 20-29 ans. Cette représentation croissante des femmes dans l’enseignement supérieur s’appuie sur de bonnes performances académiques. Les enquêtes Pisa, conduites par l’OCDE, montrent que les filles surpassent les garçons notamment en compréhension de l’écrit; ces derniers, en revanche, sont plus performants en mathématiques et en sciences. Les écarts de résultats scolaires se reflètent dans le choix des filières professionnelles, qui diffère sensiblement selon le sexe. Une analyse des diplômes délivrés par les universités de sciences appliquées fait apparaître que les hommes sont largement majoritaires dans les disciplines traditionnellement masculines, comme l’ingénierie, l’informatique, l’architecture et la construction. Les femmes, elles, sont surreprésentées dans l’action sociale, l’enseignement, 8 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Bien que leur niveau d’études soit en augmentation et qu’elles jouent un rôle accru sur le marché du travail, les femmes sont encore sous‑représentées en Suisse parmi les chefs d’entreprise et les cadres dirigeants. Même en ayant un niveau de formation comparable à leurs collègues masculins, elles ont tendance à stagner dans la hiérarchie. Par conséquent, leur représentation aux postes de direction est bien inférieure à leur quote-part dans la population active. C’est ce que l’on appelle le phénomène du «tuyau percé». Dans les pays de l’OCDE, les femmes représentent aujourd’hui moins d’un tiers (32%) des cadres. En Suisse, leur proportion atteint 33%, contre 29% en 1996. L’essentiel de ce (modeste) rattrapage s’est opéré entre 1996 et 2002 (+3,8 points); depuis lors, la situation ne s’est pratiquement pas améliorée (+0,3 point). À l’exception des États-Unis et peut-être de la NouvelleZélande, rares sont les pays de l’OCDE où la présence de femmes dans les instances dirigeantes correspond à leur pourcentage dans la population active (voir graphique 1). Cette sous‑représentation trahit une mauvaise utilisation du capital humain dans l’économie suisse, étant donné que les femmes constituent une proportion croissante (parfois même la majorité) des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur. Accroître la proportion de cadres féminins pourrait donc avoir de nombreux effets bénéfiques sur la productivité globale de l’économie. Alors que le recrutement des meilleurs dirigeants fait l’objet d’une concurrence rude et coûteuse au niveau mondial, les entreprises gagneraient à nommer plus souvent des femmes dans leurs organes de direction. Marissa Meyer, PDG de Yahoo, et Sheryl Sandberg, numéro 2 de Facebook, en sont deux exemples récents et emblématiques. Placer des femmes à de tels postes permet aussi de diversifier les approches et les solutions aux problèmes de Thème du mois Pour concilier travail et famille, il faut une offre suffisante de places d’accueil à des prix abordables. l’entreprise. Leur point de vue peut s’avérer précieux dans certains secteurs à forte croissance, tels que les technologies de l’information, la mode et la cosmétique, dont la clientèle est majoritairement féminine. Comme on l’observe dans d’autres pays de l’OCDE, les femmes sont également sous-représentées en Suisse parmi les chefs d’entreprise. Pourtant, leur préférence pour les horaires flexibles devrait les inciter à travailler de manière indépendante. Leur niveau élevé de formation et la nature du tissu économique, constitué essentiellement de PME, sont autant d’atouts qui peuvent les aider dans cette aventure. De surcroît, celles qui se lancent affichent de bonnes performances. En Suisse, 3,4% des femmes sont cheffes d’entreprise, contre 2,4% en moyenne dans l’UE27 (respectivement 8,6% et 6,2% pour les hommes). La Suisse est le seul pays de l’échantillon où le taux de survie des entreprises à trois ans est plus élevé si celles-ci sont dirigées par des femmes plutôt que par des hommes. Toutefois, ces bons résultats s’expliquent par le fait que les femmes créent en général des sociétés plus petites et dans des secteurs moins risqués, comme les cours particuliers ou les services de soins aux personnes. Des progrès sont possibles dans ce domaine. Il convient de véhiculer une image positive de l’entrepreneuriat auprès des femmes, d’encourager la constitution de réseaux de créateurs d’entreprise et de lancer 9 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Photo: Keystone des programmes de mentorat ou de conseil. On peut aussi dissiper certaines peurs en dispensant des cours sur la création d’entreprise dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Augmenter les structures d’accueil des enfants et réduire leur coût Un environnement propice à l’harmonie travail-famille est indispensable pour que les ménages puissent prendre, en matière d’emploi, des décisions basées sur les avantages comparatifs et non pas sur des contraintes ou des stéréotypes. En premier lieu, il faut faire en sorte que les structures d’accueil des enfants soient disponibles en nombre suffisant et à un coût abordable. Ce n’est pas le cas actuellement. On évitera ainsi que les femmes soient obligées de choisir entre devenir mères et mener une carrière professionnelle. Le taux de fécondité s’élève en Suisse à 1,5 enfant (contre 2,5 au milieu des années soixante) par femme et est déjà l’un des plus bas d’Europe. L’accueil extrafamilial des enfants constitue peut‑être l’un des domaines dans lesquels un engagement accru du secteur public pourrait être le plus bénéfique. Les politiques en matière de garde se définissent au niveau des cantons et des communes, ce qui se traduit par des pratiques très hétérogènes. Par ailleurs, les familles établies dans de petites villes ou des zones rurales se Thème du mois Encadré 1 Références –OCDE, Études économiques de l’OCDE: Suisse 2013, Publications de l’OCDE. –OFAS, Wirkungsanalyse Mutterschaftsentschädigung, rapport de recherche, 2012. –Guido Schilling SA, Schillingreport 2013 – Transparency at the Top. The Executive and Supervisory Boards of the 100 Largest Swiss Companies, Zurich, 2013. –SECO, Familienergänzende Kinder betreuung und Erwerbsverhalten von Haushalten mit Kindern, «Concilier travail et famille» n° 3, Institut de microéconomie et d’économie publique (MecoP) de l’université de la Suisse italienne, et INFRAS, bureau de recherche et de conseil, Zurich, 2007 1 Ces données ne prennent toutefois pas en compte la totalité des dépenses des collectivités locales. À ce titre, elles peuvent être sous-estimées dans un pays fédéral comme la Suisse. heurtent à des difficultés plus importantes que celles résidant dans de grands centres urbains. En outre, la Suisse est l’un des pays de l’OCDE où les dépenses publiques consacrées à la prise en charge des enfants et à l’éducation préscolaire sont les plus faibles: elles représentaient à peine 0,2% du PIB en 2009, soit environ un tiers de la moyenne de l’OCDE1. Selon une étude mandatée par le Secrétariat d’État à l’économie (Seco), près de 30% des mères d’enfants âgés de moins de 15 ans déclaraient en 2005 avoir été contraintes de réduire leur temps de travail étant donné l’absence de structures d’accueil. Le coût élevé de la garde d’enfants représente un deuxième obstacle. Selon les résultats d’une modélisation régionale, la ville de Zurich offre l’un des systèmes d’accueil les plus onéreux de la zone OCDE. Dans une étude parue en 2012, l’Office fédéral des assurances sociales (Ofas) indique que 27% des mères ayant renoncé à un travail rémunéré l’ont fait parce qu’elles ne parvenaient pas à concilier vies familiale et professionnelle. Elles évoquent les problèmes suivants: la difficulté de trouver des places en crèche, leur prix élevé et le refus des employeurs d’aménager les horaires de travail. Il semble donc opportun pour les autorités suisses d’accroître le nombre de places dans les services d’accueil, ce qui contribuerait à réduire leur coût. Elles pourraient aussi redéfinir et assouplir la réglementation applicable à ce secteur, afin d’élargir la gamme des prestations offertes, en termes de tarifs et de qualité. Certaines initiatives innovantes ont été lancées dans les cantons. Ainsi, ceux de Vaud, Neuchâtel et Fribourg ont intégré les employeurs dans le financement des structures d’accueil extrafamilial. Au niveau local, la ville de Lucerne a décidé d’octroyer des bons pour la prise en charge des enfants. Ce système devrait être généralisé, car il offre aux parents une plus grande liberté de choix parmi les solutions de garde proposées. D’autres mesures peuvent faciliter l’ascension professionnelle des femmes Les désincitations fiscales sont un autre facteur qui explique qu’une forte proportion de femmes occupent des emplois à temps partiel en Suisse. Un taux marginal d’imposition élevé n’encourage pas le conjoint qui apporte un deuxième salaire – généralement la femme – à augmenter son taux d’occupation. Les déclarations d’impôt communes et non individuelles en sont, en grande partie, responsables, car les augmentations de revenu du ménage sont taxées 10 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 plus lourdement qu’en cas d’imposition distincte. Le Conseil fédéral a introduit récemment une déduction fiscale pour les frais de garde des enfants. Il a également adopté des mesures destinées à supprimer pour l’essentiel l’impact pénalisant du mariage sur le plan fiscal. Cela pourrait aider les femmes qui le souhaitent à participer plus activement au marché du travail. L’écart salarial brut en faveur des hommes, qui s’établit à 19% en moyenne, constitue un autre frein à l’implication des femmes dans l’entreprise. Certes, il tend à se réduire (malgré une légère hausse ces dernières années) et les deux tiers de ces disparités s’expliquent facilement par des différences de formation ou d’expérience. Néanmoins, un tiers (environ 7%, soit l’écart net) reste inexpliqué. Cette inégalité décourage les femmes de s’investir davantage sur le plan professionnel. Parmi les cadres et les hauts dirigeants, l’écart brut de rémunérations entre hommes et femmes s’élevait à 21,3% en 2011. Une meilleure transparence salariale au sein des grandes entreprises et une concurrence accrue dans l’économie permettraient de remplacer les pratiques discriminatoires par la recherche des meilleurs talents, indépendamment du sexe. Enfin, l’instauration à l’échelon fédéral d’un congé paternité ou d’un congé parental unique, à partager entre les deux conjoints, pourrait aider les mères à ne pas rester trop longtemps éloignées du marché ■ du travail. Thème du mois Les femmes dans les conseils d’administration en Suisse et en Europe: le débat sur les quotas est en cours En novembre 2012, la Commission européenne a adopté une proposition de directive visant à imposer un minimum légal de 40 % de femmes dans les organes de surveillance des entreprises cotées en Bourse. Depuis lors, le débat sur les quotas a été relancé et figure sur l’agenda politique du continent. Une étude montre quelle est la situation en Suisse et décrit les solutions adoptées jusqu’ici en Europe. Ursula Büsser Conseillère, BHP – Brugger und Partner SA, Zurich Barbara Rigassi Partenaire dirigeante, BHP – Brugger und Partner SA, Zurich En Suisse, le débat sur l’instauration de quotas légaux de femmes se manifeste à travers diverses propositions émises à tous les niveaux: villes, cantons et Confédération. Leurs exigences sont variées: certaines proposent d’imposer des quotas aux conseils d’administration des sociétés cotées en Bourse et des entreprises dans lesquelles les pouvoirs publics détiennent une participation; d’autres veulent y soumettre les postes de cadres au sein de l’administration. En ce qui concerne les sociétés publiques ou parapubliques, le Conseil fédéral a fixé en novembre 2013 un quota cible: la représentation féminine dans les conseils d’administration de 24 entreprises liées à la Confédération devra atteindre 30 % d’ici 2020. Au sein de l’administration fédérale, il existe depuis un certain temps des valeurs cibles sur la proportion de femmes aux postes de cadres. Des discussions ont également été lancées à l’échelle cantonale sur l’introduction de quotas dans les organes de surveillance des entreprises publiques. Bâle-Ville a déjà réglementé la question (voir encadré 1). En outre, plusieurs interventions ont été déposées, surtout au niveau cantonal et municipal, pour réclamer une meilleure représentation des femmes parmi les cadres de l’administration publique. On parle aussi d’instaurer des quotas pour les entreprises privées cotées en Bourse, comme le prévoit l’Union européenne (UE). Au Conseil national, trois interventions soulèvent la question: Frei et Leutenegger Oberholzer (2012) exigent des quotas de genre dans l’administration fédérale ainsi que dans les conseils d’administration des entreprises liées à la Confédération et des sociétés cotées en Bourse. La motion Bertschy (2013) propose de conclure avec les entreprises cotées des conventions d’objectifs fondées sur le principe «se conformer ou s’expliquer»: ces firmes devraient rendre compte chaque année à leurs actionnaires et au public des progrès accomplis, et donner les raisons de leur échec si elles ne parviennent pas à respecter les objectifs fixés. Ces interventions ont été rejetées par le Conseil fédéral. Le gouvernement étudiera, toutefois, la question d’un relèvement des quotas féminins dans le cadre de la révision du droit des obligations et proposera des solutions. 11 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les débats, de même que leurs résultats, montrent que les pouvoirs publics et le monde politique veulent augmenter la proportion de femmes dans les instances dirigeantes des entreprises sur lesquelles ils ont une influence directe (l’État assumant le rôle de propriétaire dans les entreprises publiques et d’employeur dans l’administration). Une lente amélioration dans les entreprises liés à la Confédération Réalisée sur mandat du Secrétariat d’État à l’économie (Seco), notre étude décrit la situation actuelle en matière de représentation féminine dans les entreprises liées à la Confédération1. À cette fin, nous avons analysé leurs rapports d’activité – accessibles au public –, qui présentent la composition du conseil d’administration ou d’institut, et contiennent parfois des déclarations sur la part des femmes dans les fonctions dirigeantes. Le tableau 1 montre dans quelles entreprises cette proportion a augmenté, baissé ou est restée stable2. Certains changements reflètent une modification du nombre de sièges dans le conseil d’administration ou d’institut. Ils sont marqués par une flèche de couleur claire. Rares sont les entreprises qui s’expriment sur le thème des femmes dans les fonctions dirigeantes. L’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), La Poste et les CFF le mentionnent dans leur rapport d’activité. Swisscom et l’Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle (IFFP) sont toutefois les seuls à se fixer des objectifs dans ce domaine: la première veut augmenter à 20 % la représentation féminine dans ses organes dirigeants et le second a décidé qu’au moins 25 % des postes de cadres devraient être occupés par des femmes. À deux exceptions près – Ruag et Skyguide –, l’ensemble des entreprises analysées comptent des femmes dans leurs organes de surveillance. Néanmoins, il reste beaucoup à faire pour atteindre l’objectif de 30 % fixé par le Conseil fédéral. Les changements prévus pour 2014 au sein des instances dirigeantes montrent que la situation s’améliore et que des femmes siégeront bientôt Thème du mois Encadré 1 Les quotas de femmes en Suisse au niveau fédéral, cantonal et communal (état à fin avril 2014) Les quotas féminins suivants sont en vigueur: –Ville de Berne, septembre 2012: le Conseil de ville adopte une motion demandant que les femmes représentent 35 % des cadres au sein de l’administration communale. –Ville de Schaffhouse, novembre 2012: dans un postulat transmis à l’exécutif, le législatif propose d’introduire un «quota light»: au moins 35 % de femmes devraient occuper des postes de cadres dans l’administration, un objectif qui n’est toutefois pas contraignant. –Ville de Zurich, avril 2013: le Parlement communal adopte une motion sur un quota féminin d’au moins 35 %. L’exécutif a désormais deux ans pour présenter un rapport sur la manière dont il entend appliquer cette décision. –Confédération, novembre 2013: le Conseil fédéral décide d’introduire un quota cible de 30 % de femmes dans les conseils d’administration de 24 entreprises proches de la Confédération. Les directives afférentes, entrées en vigueur le 1er janvier 2014, doivent être mise en œuvre d’ici 2020 (ce quota n’est pas une disposition juridiquement contraignante, mais un engagement volontaire). –Canton de Bâle-Ville, février 2014: les Bâlois approuvent la décision du Parlement d’introduire un quota d’un tiers de femmes dans les conseils d’administration et de surveillance des entreprises proches de l’État. Les quotas féminins suivants sont en cours d’examen: –Canton de Bâle-Ville, septembre 2013: une motion demande de fixer à 35 % la part minimum des deux sexes parmi les cadres supérieurs de l’administration cantonale; en janvier 2014, elle est transformée en postulat et transmise au Conseil d’État. –Canton de Berne, janvier 2014: des députés au Grand Conseil déposent une motion proposant d’introduire à moyen terme un quota de 40 % de femmes pour les postes de cadres supérieurs dans l’administration cantonale et les entreprises liées au canton. dans les conseils d’administration de toutes les entreprises liées à la Confédération. La tendance va dans la bonne direction. En complément, nous avons mené des entretiens structurés avec cinq hommes et femmes qui président les conseils d’administration d’entreprises contrôlées par la Confédération. Il en ressort que l’on parle actuellement de la représentation des genres dans toutes ces firmes, mais que la plupart d’entre elles ne se sont fixé aucun objectif concret. Selon les personnes interrogées, la grille de critères appliquée aux postes vacants (connaissances de la branche, indépendance) constitue une difficulté dans le recrutement de femmes. Une seule entreprise recourt à un appui extérieur pour engager des administratrices, tandis que les autres comptent sur leurs réseaux de relations. Il résulte de ces entretiens que la manière dont on recherche des candidates potentielles détermine l’augmentation de la proportion de femmes. On peut, par exemple, axer les profils plus fortement sur les compétences ou inclure dans la prospection les réseaux (spécialisés) de femmes. Un accompagnement externe permet d’élargir considérablement le rayon de la recherche et de détecter des candidates qui n’étaient pas visibles auparavant. Une croissance lente dans l’économie privée En 2013, l’Union patronale suisse (UPS) et le gérant de fortune indépendant zCapital ont réalisé une étude conjointe sur la part des femmes dans les conseils d’administration d’entreprises cotées en Bourse3. Selon leur analyse, cette proportion a augmenté durant les cinq dernières années. Elle se situe en moyenne à 16,2 % pour les sociétés du SMI et à 7,6 % pour celles du SPI Extra. La branche des biens de consommation arrive en tête: elle compte 13,7 % d’administratrices en moyenne. C’est l’industrie qui fait le plus mauvais score, avec 6,5 %. Trois quarts des entreprises envisagent d’accroître la part de femmes dans leur conseil d’administration et 55 % se sont fixé un horizon temporel clair: 17 % de ces sociétés le feront dans un délai d’un à deux ans, 30 % dans deux à quatre ans et 8 % dans quatre à six ans. Un peu moins de la moitié des entreprises ne fournissent pas d’indications détaillées à ce sujet. Il reste toutefois beaucoup à faire en matière de planification et de mise en œuvre des objectifs. En effet, seules 9 % des entreprises consultées ont défini le pourcentage exact de femmes qui devraient siéger dans leur conseil d’administration. Toutes les autres n’ont pas d’objectifs chiffrés. 12 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Le rapport Schilling, qui examine chaque année la composition des organes dirigeants des cent plus grandes entreprises suisses, montre que la proportion de femmes dans les conseils d’administration est passée de 10 % en 2010 à 12 % en 20134. Cette hausse s’explique par le renouvellement des mandats d’administrateur: l’an dernier, 23 % des sièges vacants ont été attribués à des femmes, contre 8 à 13 % par le passé. Dans l’économie privée, on envisage également d’autres mesures. Ainsi, l’UPS voudrait inscrire le principe de la diversité hommes-femmes dans le Code suisse de bonne pratique pour le gouvernement d’entreprise, adopté par Economiesuisse, ce qui se traduirait par une représentation appropriée des femmes au sein des conseils d’administration. Ce guide d’autorégulation inviterait ainsi les entreprises à accroître la part de leurs administratrices, si elles ne l’ont pas déjà fait. Elles devraient respecter le principe «se conformer ou s’expliquer». Les réglementations européennes L’étude passe en revue les réglementations introduites par les membres de l’UE (état en mai 2013, voir tableau 2). Elle inclut la Norvège, qui a été le premier État européen à introduire des quotas féminins. Au total, l’analyse porte sur 28 pays5: –– douze pays ont adopté des réglementations législatives sur la représentation des femmes dans les organes décisionnels des entreprises: Belgique, Danemark, Finlande, France, Grèce, Italie, Pays-Bas, Norvège, Autriche, Portugal, Slovénie et Espagne6; –– six pays misent sur des mesures volontaires: Allemagne, Irlande, Luxembourg, Pologne, Suède et Royaume-Uni. Souvent, le thème de l’équilibre entre hommes et femmes est abordé dans le code de gouvernance d’entreprise; –– dans dix pays, il n’existe ni réglementations législatives ni mesures volontaires: Bulgarie, Estonie, Lituanie, Lettonie, Malte, Roumanie, Slovaquie, République tchèque, Hongrie et Chypre. Les réglementations législatives sur la représentation des femmes dans les organes décisionnels concernent le secteur public dans cinq pays (Finlande, Grèce, Autriche, Portugal et Slovénie). Dans cinq autres (Belgique, Danemark, France, Italie et Norvège), elles s’appliquent également à l’économie privée. Deux pays (Pays-Bas et Espagne) ont uniquement légiféré dans le secteur privé7. Dans les sept pays où elles existent, les règles imposées au secteur privé visent Thème du mois Tableau 1 Évolution de la part des femmes dans les entreprises où la Confédération est présente, 2008–2013 Organisation Nombre de sièges au conseil d’administration ou de l’institut Femmes siégeant dans le conseil d’administration ou de l’institut (en %) Évolution 2008 2013 2008 2013 7 8 43 38 22 9 32 33 6 11 33 18 40 40 18 20 7 7 43 29 9 8 33 13 auc. ind. 5 auc. ind. 20 ? 22 21 27 33 Autorité fédérale de surveillance en matière de révisionc 5 5 0 20 Institut fédéral de la propriété intellectuelle 9 9 44 33 Département fédéral de l’intérieur (DFI) Musée national suissea Pro Helvetia Fonds de compensation de l’AVS Suva Swissmedicb Département fédéral des finances (DFF) Autorité fédérale de surveillance des marchés financiersc Département fédéral de justice et police (DFJP) Institut fédéral de métrologie Institut suisse de droit comparé Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (Detec) La Poste 11 9 27 22 Swisscom 9 9 11 22 CFF 9 9 11 11 Inspection fédérale de la sécurité nucléaire 6 7 17 14 Skyguide 7 7 0 0 BLS Netz 10 9 10 22 0 Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) RUAG 7 6 0 Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) Assurance suisse contre les risques à l’exportation 9 9 22 22 Identitasc 9 8 0 13 Swiss Investment Fund for Emerging Marketsd 7 7 29 29 Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle 9 9 44 33 Remarque: les élections nouvelles ou complémentaires de 2014 (p. ex. La Poste, Skyguide) n’ont pas été prises en compte. Flèches claires dans la colonne «Évolution»: modification du nombre de sièges dans le conseil d’administation ou d’institut. a Chiffres de 2010, au lieu de 2008. b Chiffres de 2012, au lieu de 2013. Source: Büsser, Rigassi / La Vie économique c Chiffres de 2009, au lieu de 2008. d Chiffres de 2011, au lieu de 2008. uniquement les grandes entreprises. Quelques-uns les assortissent de sanctions, bien que ces dernières ne frappent que les sociétés cotées en Bourse. Dans les autres pays, la loi ne prévoit pas de sanctions, mais elle s’applique à toutes les entreprises, cotées ou non. La France est le seul État où les règles ne concernent que le conseil d’administration ou l’organe de surveillance des entreprises privées. Cinq pays leur ont adjoint la direction (Pays-Bas, Belgique, Grèce, Norvège et Espagne). Il faut, cependant, noter que quatre d’entre eux disposent d’un système décisionnel moniste qui ne fait pas de distinction entre ces deux échelons. Enfin, le Danemark limite sa réglementation aux postes de direction. Pour ce qui est du calendrier, il existe plusieurs variantes à l’introduction immédiate et illimitée de quotas. Ainsi, la Belgique, la France et l’Autriche prévoient de mettre en 13 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 œuvre leur législation par étapes. Les PaysBas, eux, ont opté pour une réglementation limitée dans le temps (2011–2016). Que dit la science sur les quotas réglementés? Pour réaliser cette étude, nous avons analysé la littérature existante sur les réglementations. L’exemple de la Norvège est bien documenté. On constate que la résistance initiale de l’économie à l’introduction de quotas féminins s’est dissipée et que le thème ne suscite plus guère de débats dans la société et les milieux politiques nationaux. Il est désormais généralement accepté. Toutefois, même si les quotas sont remplis, la majorité des décideurs restent de sexe masculin. Dans le domaine économique, qui n’est pas touché par la réglementation, peu de choses ont changé en matière d’égalité hommes-femmes. Diverses études ont évalué l’impact des quotas sur la performance d’une entreprise. Elles parviennent à des conclusions très différentes. Certaines évoquent une baisse de rentabilité à court terme. D’autres ont décelé un effet négatif après l’introduction des quotas, en particulier dans les entreprises dont les organes dirigeants ne comprenaient aucune femme. Cela provient notamment du fait que le respect de ces règles implique une recomposition des équipes – et donc des changements à l’intérieur de l’établissement. De tels processus ont une influence sur les coûts, ce qui peut expliquer un effet négatif à court terme. Les études montrent toutefois qu’une présence accrue de femmes dans les conseils d’administration a des conséquences positives: la prise de décision est plus ciblée et plus stratégique, la communication s’améliore et les conflits diminuent. Il semble encore prématuré d’évaluer les conséquences à long terme de ce système en Norvège. Selon certaines enquêtes, les femmes qui ont été nommées dans les conseils d’administration sont généralement plus jeunes et ont moins d’expérience en matière de direction que leurs collègues masculins, mais elles sont mieux formées. En ce qui concerne l’influence des femmes cadres, les résultats sont également divers. Quelques études analysent la rentabilité de l’équilibre hommes-femmes. Elles soulignent le rapport positif entre la proportion de femmes, le contrôle stratégique du conseil d’administration et une atténuation des conflits. Certains chercheurs soulignent que les résultats varient selon la méthode de mesure et qu’ils démontrent parfois uniquement des corrélations. De ce fait, on ne peut pas Thème du mois Tableau 2 Champ d’application des réglementations juridiques dans quelques pays européens (entre parenthèses: quota, année d’introduction) Sans sanction Avec sanction Secteur public Entreprises publiques et autorités Autorités Secteur privé Grandes entreprises privées Entreprises avec participation de l’État Finlande (50 %, 1986) Slovénie (40 %, 2004) Danemark (50 %, 1990) Autriche (25 % jusqu’en 2013, 35 % d’ici 2018, 2011)a Portugal (50 %, 2012) Grèce (33 %, 2000) Cotées en Bourse Secteurs privé et public Grandes entreprises privées cotées en Bourse et entreprises publiques Cotées ou non en Bourse Pays-Bas (30 %, 2011–2016) Espagne (40 %, 2007) Danemark (objectif, 2013)b Belgique (33 %, 2011) Italie (33 %, 2011) Norvège (40 %, 2003) a Seulement pour le conseil de surveillance ou d›administration. b Seulement pour la direction. 1 Rigassi B. et Büsser U., Frauen in Verwaltungsräten: Situation in Schweizer Unternehmen und Lösungsansätze in Europa, rapport à l’attention du secteur Analyse du marché du travail et politique sociale du Secrétariat d’État à l’économie, 2014, BHP Brugger und Partner SA; www.seco.admin.ch, «Thèmes», «Travail», «Femmes et carrière». 2 Pour l’étude elle-même, qui a été réalisée principalement en 2013, nous avons analysé les rapports d’activité de 2012. Le tableau 1 a été actualisé avec les chiffres de 2013. 3 Des lettres ont été adressées aux personnes qui président les conseils d’administration d’entreprises du SPI ouvertes au public. Au total, nonante sociétés ont participé au sondage, ce qui correspond à 77,5 % de la capitalisation boursière du SPI (www.zcapital. ch/Umfrage-Frauenquote.422.0.html). 4 Voir www.schillingreport.ch. 5 Les informations relatives aux réglementations ont été compilées à partir de deux sources: le rapport de suivi de la Commission européenne Les femmes dans les instances de décision économique au sein de l’UE (ec.europa.eu/justice/gender-equality/files/womenon-boards_ fr.pdf) et les fiches spécifiques par pays de la commission (ec.europa.eu/justice/newsroom/ gender-equality/news/121114_en.htm). 6 Au sens strict, la loi espagnole est plutôt formulée dans le sens d’une recommandation que d’une prescription. Comme l’Espagne est généralement considérée dans la littérature spécialisée comme un pays doté de quotas, la présente étude a également classé cette loi parmi les réglementations législatives. 7 Pour un aperçu plus détaillé des motivations et des expériences de certains pays, voir les synthèses des entretiens avec des représentants du gouvernement et de l’économie ou des entreprises dans Rigassi et Büsser (2014). 8 La revue complète de la littérature spécialisée se trouve dans Rigassi et Büsser (2014). identifier clairement l’impact de l’équilibre des genres. En comparant des entreprises dont la direction est mixte ou exclusivement masculine, il n’a pas été possible de savoir si elles doivent leur réussite aux cadres féminins ou si ce sont plutôt les firmes innovantes et performantes qui nomment des femmes à leur tête. Il semble évident que les effets positifs – comme la stimulation de l’innovation ou l’attrait en tant qu’employeur – disparaissent rapidement après l’introduction des quotas, car une entreprise comptant des femmes au sein de sa direction ne peut plus se distinguer des autres de cette manière8. L’UE sur le chemin des quotas légaux de femmes Le 14 novembre 2012, la Commission européenne a proposé une directive qui fixe un quota de 40 % de femmes dans les organes de surveillance des sociétés cotées en Bourse. Les quelque 5000 entreprises cotées de l’UE auraient jusqu’en 2020 pour atteindre le seuil fixé. Le texte ne s’applique pas aux firmes de moins de 250 salariés et dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 50 millions d’euros. En novembre 2013, le Parlement européen a adopté cette proposition à une large majorité. La directive doit maintenant être discutée par le Conseil des ministres de l’UE et négociée avec les représentants des 28 États membres de l’UE. Les pays auront alors deux ans pour 14 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Grandes entreprises privées cotées ou non en Bourse, entreprises publiques et autorités France (20 % jusqu’en 2014, 40 % d’ici 2017, 2011)a Source: Büsser, Rigassi / La Vie économique l’intégrer dans leurs législations et adapter leurs propres réglementations. Après deux autres années, ils devront rendre compte à la Commission des progrès accomplis. Au plus tard le 31 décembre 2021, celle-ci devra soumettre au Parlement européen et au Conseil un rapport sur la mise en œuvre. Ensuite, il s’agira de vérifier si les objectifs ont été atteints ou si une prolongation de la directive s’impose. Cela peut signifier que la réglementation sera limitée dans le ■ temps. Thème du mois Indispensables quotas: le point de vue de l’économie comportementale Les recherches scientifiques font état de nettes différences entre les sexes pour ce qui est de la propension au risque, de l’esprit de compétition, des compétences en mathématiques et de la représentation de l’espace. Toutes ces différences ont une cause commune: les stéréotypes sexospécifiques, qui déterminent non seulement le comportement des hommes, mais aussi celui des femmes. Pour que celles-ci soient plus nombreuses à accéder à des fonctions dirigeantes, il faut battre en brèche ce modèle de comportement. Les quotas Les femmes ont moins l’esprit de compétition que les hommes. Elles sont aussi moins performantes dans les concours lorsqu’elles affrontent des hommes. Cela peut avoir des suites sur leur carrière. Photo: Keystone progressifs ont fait leurs preuves en la matière. Le niveau de formation des femmes n’a jamais été aussi élevé. Ainsi, à l’université de Zurich, 58,5 % des diplômés et 53,2 % des titulaires d’un doctorat étaient des femmes en 20131. En revanche, leur place dans l’élite économique est minime: dans les cent premières entreprises suisses, les femmes représentent 12 % des administrateurs, 6 % des membres des directions générales, 3 % des directeurs généraux et un petit 1 % des présidents de conseil d’administration2. S’il est impossible de comparer directement ces chiffres en raison des différences d’âge, ils montrent néanmoins que le chemin jusqu’à l’égalité est encore long. Pourra-t-on se passer de quotas pour les femmes? Cet instrument constitue-t-il même une «dégradation»3 ou une «insulte»4 pour les femmes compétentes? Autant de questions que nous allons aborder dans cet article. Une vision complémentaire à celle de l’économie classique Pre Margit Osterloh Professeure senior de l’université Zeppelin de Friedrichshafen, professeure émérite de l’université de Zurich, CREMA Center for Research in Economics, Management and the Arts 15 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Dans la perspective de l’économie comportementale («behavioral economics»)5, rien ne permet d’affirmer que les quotas rabaissent ou insultent les femmes. Cette nouvelle branche en plein développement se fonde sur les résultats des recherches empiriques en psychologie pour tirer des conclusions sur le comportement. Contrairement à l’économie classique, elle tient aussi compte des différentes perceptions de la réalité ou des préférences individuelles. L’économie Thème du mois classique, elle, ne voit par exemple dans les différences de comportement entre hommes et femmes qu’un effet des écarts en matière de productivité relative. Elle les explique par la diversité des situations que vivent hommes et femmes. Ainsi, le penchant des femmes pour les professions de coiffeuse, infirmière ou enseignante tient au fait que le capital humain investi dans ces domaines vieillit moins vite que dans les professions techniques ou les postes dirigeants. Pour cette raison, nous explique l’économie classique, les métiers «féminins» sont particulièrement compatibles avec les interruptions de carrière dues à des raisons familiales6. Quant à l’économie comportementale, elle ajoute aux connaissances de l’économie familiale des constats sur la propension au risque, la tendance à se surestimer, l’esprit de compétition et les identités sociales7. Constats sur la propension au risque Les femmes sont plus réticentes à prendre des risques que les hommes. Résultant d’expériences en laboratoire, de recherches sur le terrain et de sondages, ce constat est valable pour de nombreux domaines: décisions financières, conduite automobile, sport ou encore comportement en matière de santé. Toutefois, en matière financière, les différences entre hommes et femmes se réduisent considérablement lorsque l’on tient compte de l’expérience professionnelle8. Deux explications sont avancées pour justifier l’aversion au risque des femmes: –– différences émotionnelles: l’anticipation d’événements négatifs rend les femmes plus nerveuses que les hommes, qui sont eux plutôt la proie de la colère et tendent alors à moins percevoir les dangers9; –– tendance à se surestimer ou à se sous-estimer: la personne qui se surestime est plus disposée à prendre des risques; celle qui se sous-estime l’est moins. Constats sur la tendance à se surestimer Les hommes ont bien plus tendance à se surestimer que les femmes, par exemple en ce qui concerne leur aptitude à résoudre des problèmes mathématiques ou à agir en Bourse10. L’analyse des données d’un grand courtier a ainsi montré que les hommes vendent et achètent 45 % de plus que les femmes, ce qui porte préjudice à la valeur du portefeuille qu’ils gèrent. Les différences d’estimation proviennent d’images de soi négatives et stéréotypées. Des expériences ont ainsi établi que des étudiants universitaires provenant d’une même filière présentaient les mêmes compétences 16 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 mathématiques lorsqu’on leur avait dit auparavant que les hommes et les femmes sont en moyenne du même niveau. En revanche, les étudiantes à qui on avait affirmé que les femmes étaient moins bonnes que les hommes obtenaient des résultats inférieurs. On aboutit à des conclusions semblables en comparant les capacités cognitives dans des sociétés patrilinéaires et matrilinéaires. Dans ces dernières, les filles souffrent moins d’images de soi et de stéréotypes négatifs. Elles affichent le même niveau de capacité de représentation spatiale que les garçons, une compétence essentielle pour les professions d’ingénieurs11. Constats sur l’esprit de compétition Les femmes ont l’esprit de compétition moins développé que les hommes12. Elles sont aussi moins performantes dans les concours lorsqu’elles affrontent des hommes. Là encore, les différences d’estime et d’image de soi expliquent ces variations entre les sexes et le fait que les filles participent moins volontiers que les garçons à des compétitions mixtes. On ne s’étonnera donc pas, d’une part, que les écarts en matière d’esprit de compétition disparaissent lorsque les filles se mesurent entre elles13. D’autre part, des expériences sur le terrain montrent que les étudiantes obtiennent de meilleurs résultats en mathématiques et en sciences naturelles et qu’elles choisissent plus souvent ces disciplines comme branche principale lorsque l’enseignant est une femme. Cet effet n’est pas constaté chez les étudiants de sexe masculin14. Constats sur les identités sociales Récemment, l’économie s’est jointe à un débat qui a lieu depuis longtemps en sociologie: le rôle des différentes identités de genre. Le postulat de «l’économie des identités» veut que le fait de s’écarter des normes sociales ait un coût psychique. C’est pour cette raison que les filles obtiennent de moins bons résultats en mathématiques dans les classes mixtes que dans les classes séparées. Ces résultats sont généralement inférieurs à ceux des garçons à partir de l’adolescence, autrement dit au moment où elles prennent conscience de leur identité de genre15. Le coût pour une fille de s’écarter du rôle qui lui est assigné est alourdi par les images de soi et les stéréotypes négatifs, qui creusent à leur tour les écarts en matière de propension au risque et d’esprit de compétition. Ainsi, les hommes attendent des femmes qu’elles soient plus réticentes à prendre des risques que ce Thème du mois Les quotas progressifs peuvent combattre les stéréotypes là où la place des femmes est faible, comme dans les instances dirigeantes et les conseils d’administration. 1 R apport annuel 2013 de l’université de Zurich. 2 Schillingreport 2013. 3 E ntretien avec Peter Brabeck-Lemathe dans le Schillingreport 2013, p. 17. 4 E ntretien avec Rolf Dörig dans le Schilling report 2013, p. 23. 5 L es sciences économiques se sont toujours intéressées au comportement, mais sont bien éloignées de la théorie du behaviorisme. 6 W eck-Hannemann (2000). 7 Bertrand (2010) fournit un tour d’horizon très complet; voir aussi Croson et Gneezy (2009) ainsi que Bauernschuster et Fichtl (2013). Les paragraphes qui suivent sont une synthèse d’Osterloh (2014). 8 D wyer, Gilkeson et List (2002). 9 L erner et al. (2003). 10 Niederle et Vesterlund (2007). 11 Hoffmann et al. (2010). Les études des Moso, un peuple matrilinéaire des montagnes chinoises, vont dans le même sens. Voir Namu et Mathieu (2010). 12 Niederle et Vesterlund (2007). 13 Booth et Nolen (2009). 14 C arrell et al. (2009). 15 Hyde (2005). 16 Eckel et Grossmann (2002). 17 Par exemple: Eagly et al. (1992); Osterloh et Weibel (2006). 18 C arothers Reis (2013). 19 M accoby (1998). 20 Ahern et Dittmar (2012). 21 Beaman et al. (2009). 22 Balafoutas et Sutter 2012; Niederle et al., (sous presse). L’étude a comparé le penchant pour la compétition dans des groupes mixtes, avec ou sans quotas. Dans le groupe avec quotas, la meilleure femme était dans tous les cas l’un des deux vainqueurs. Cela équivaut à la solution retenue par exemple dans les parlements où un nombre déterminé de sièges est réservé aux femmes. Dans ces conditions, 60 % des hommes choisissaient encore la compétition, contre 52 % des femmes. Parmi celles-ci, les plus performantes étaient très représentées: sans quotas, seulement 25 % d’entre elles optaient pour la compétition, alors que cette proportion passait à 80 % avec les quotas. qu’elles sont réellement16. De nombreuses études confirment que les femmes dont le comportement correspond à des stéréotypes masculins sont perçues comme socialement incompétentes17. Cette situation n’est pas sans conséquence sur le revenu des femmes et explique pourquoi celles-ci sont réticentes à entamer des négociations salariales et à demander une augmentation. Une expérience a montré que les hommes préfèrent travailler avec des femmes qui ne négocient pas leur salaire. Entre elles, les femmes ne présentent pas cette réticence. Des études sur le terrain corroborent ces résultats: plus de 50 % des candidats masculins tentent de négocier une augmentation lorsqu’ils reçoivent la première offre de travail après leurs études; chez les femmes, ce pourcentage ne parvient pas à 10 %. C’est surtout dans les branches où la transparence salariale fait défaut et où la marge de négociation est grande que les femmes font nettement moins bonne figure. Selon ces recherches, les femmes qui ne remettent pas en question leur identité sociale traditionnelle non seulement perdent beaucoup d’argent, mais renforcent encore les images de soi et les stéréotypes négatifs. Arguments en faveur des quotas Les hommes et les femmes sont différents, mais tout tient à des nuances18. Il n’y a pas d’opposition irréductible, à la manière 17 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Photo: Keystone de l’essai Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus. L’essentiel à retenir, c’est que les différences en matière de propension au risque, d’esprit de compétition, de compétences mathématiques et même de représentation de l’espace ont une seule et même cause, soit les stéréotypes et les images de soi. Pour cette raison, les femmes qui ne se conforment pas à leur rôle féminin paient un coût psychique élevé et celles qui refusent les stéréotypes sexospécifiques supportent des conséquences financières considérables, les deux effets se combinant parfois. On constate en revanche que les écarts entre hommes et femmes diminuent en grande partie lorsque les stéréotypes s’estompent. Dans le monde de l’éducation, on y parvient en prévoyant davantage d’espaces séparés19, une approche impensable dans la vie professionnelle. C’est là que l’argument en faveur des quotas prend tout son sens: lorsque la part de femmes est faible – comme il en va dans les directions générales et les conseils d’administration –, il faut des quotas progressifs pour lutter contre les stéréotypes. La part des femmes peut, par exemple, être relevée de 30 ou 40 % selon des étapes définies, le but étant de parvenir à la parité. Les quotas progressifs ont l’avantage de permettre tant aux entreprises qu’aux femmes membres des comités de direction et des conseils d’administration d’acquérir de l’expérience, tout en combattant les stéréotypes. Thème du mois L’exemple de la Norvège montre toute l’importance de cette démarche. Dans certaines entreprises, l’adoption d’un quota de 40 % en 2004 s’était traduite par un recul de la valeur de l’entreprise20. Les auteurs de l’étude attribuent ce phénomène au fait que les femmes élues au conseil d’administration, certes mieux qualifiées du point de vue formel, étaient bien plus jeunes et moins expérimentées que les hommes. Signalons en outre qu’il faut du temps pour battre les préjugés en brèche, comme le montre de façon saisissante une étude sur le terrain réalisée en Inde, un pays où la discrimination des femmes est particulièrement marquée21. À partir de 1993, un tiers des villages indiens devaient élire une femme au poste de maire lors des scrutins municipaux. Dans l’État du Bengale-Occidental, cette règle a été Encadré 1 Bibliographie –Ahern Kenneth R. et Dittmar Amy K., «The Changing of the Boards: The Impact of Firm Valuation of Mandated Female Board Representaton», Quarterly Journal of Economics, 127, 2012, pp. 137–197. –Balafoutas Loukas et Sutter Mathhias, «Affirmative Action Policies Promote Women and Do Not Harm Efficiency in the Laboratory», Science, tome 335, 2012, pp. 579–582. –Bauernschuster Stefan et Fichtl Anita, «Brauchen wir eine gesetzliche Frauenquote?», Ifo Schnelldienst, 66(02), 2013, 39–48, pp. 1–10. –Beaman Lori et al., «Powerful Women: Does Exposure Reduce Bias?», dans Quarterly Journal of Economics,124(4), 2009, pp. 1497–1540. –Beaman Lori et al., «Female Leadership Raises Aspirations and Educational Attainment for Girls: A Policy Experiment in India», dans Science, tome 335, 2012, pp. 582–586. –Bertrand Marianne, «New Perspectives on Gender», dans O. Ashenfelter et D. 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Avec les quotas, les femmes avivent la concurrence Les quotas génèrent-ils une sélection négative, les femmes n’étant soumises qu’à une concurrence limitée? C’est à tort qu’ils sont entachés de stéréotypes négatifs, car leur effet est de supprimer l’aversion des femmes envers la compétition, de sorte que le nombre de femmes capables entrant en lice augmente et que l’on ne saurait parler de sélection négative22. L’argument selon lequel les femmes ne veulent même pas entrer en compétition perdant ainsi de sa force, il n’y a aucune raison de s’inquiéter que les femmes puissent voir dans les quotas une ■ dégradation ou une insulte. Thème du mois Comment l’accueil extrafamilial des enfants influence-t-il la carrière professionnelle des mères? Plus de trois quarts des femmes vivant en Suisse et ayant des enfants de moins de quinze ans exercent une activité professionnelle. Toutefois, seules 13 % Graphique 1 Dotation en structures d’accueil pour la petite enfance et les enfants en âge scolaire, état 2009/2010 Petite enfance (0 à 3 ans): nombre de places d’accueil pour cent enfants 20 à 60 SH∗ 15 à 20 des mères travaillent à temps BS 10 à 15 TG a BL complet, alors que cette propor- 5 à 10 tion est de 89 % chez les pères. Aucune place SO Pas de données BE AGa JU 0à5 NE Étant donné que les emplois ZH SG LUa ZG SZ a GL NW OW UR FR à temps partiel compromettent ARa AI GR VD les possibilités de carrière et que l’on enregistre une forte VSa GE TI demande de main-d’œuvre qualifiée, la Suisse et de nombreux Enfants en âge scolaire (4 à 12 ans): nombre de places d’accueil pour cent enfants autres pays sont en train de 20 à 60 développer fortement les struc- SHa 15 à 20 BS 10 à 15 tures de garde des enfants 5 à 10 en dehors du cadre familial. Une Aucune place AGa JUa 0à5 de l’offre d’accueil sur le taux LU BE NE GE NW OWa UR GL GR a a VSa TIa Cantons dont les données sont incomplètes. Stephanie Schwab Conseillère scientifique, INFRAS SZ a ARa AI VD parent. Pre Christina Felfe Professeure assistante à l’Institut suisse de recherche empirique en économie (SEW), université de Saint-Gall ZG FR a d’activité de l’un et l’autre Susanne Stern Cheffe du domaine Famille et formation, INFRAS ZH SG a SO Pas de données étude a examiné les impacts TG a BL Il n’existait jusqu’ici aucune statistique sur les offres formelles d’accueil extrafamilial et parascolaire des enfants dans toute la Suisse. Cela inclut par exemple les centres de vie enfantine, les structures d’accueil de jour, les écoles à horaire continu ou encore les cantines scolaires. L’étude intitulée «Accueil extrafamilial des enfants et égalité» fournit pour la première fois une vue d’ensemble de la dotation en places d’accueil à l’échelle nationale. Elle a été réalisée entre août 2010 et août 2013 par le bureau de recherche et de conseil Infras et l’Institut suisse de recherche empirique en économique (SEW) de l’université de Saint-Gall. Ce travail est paru dans le cadre du Programme national 19 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: Stern, Felfe, Schwab / La Vie économique de recherche «Égalité entre hommes et femmes» (PNR 60) du Fonds national suisse. De grandes disparités entre les régions suisses En comparaison internationale, la Suisse est plutôt faiblement dotée en structures formelles d’accueil pour les enfants. Dans les années 2009 et 2010, on recensait en moyenne une place à plein temps pour 11 % des enfants en âge préscolaire et pour 8 % de ceux qui fréquentaient l’école. Notre pays accuse un net retard sur l’Union européenne si l’on considère les «Objectifs de Barcelone» que celle-ci a adoptés en 2002: un taux de Thème du mois les pères équivaut approximativement à son augmentation potentielle chez les mères. Il convient toutefois de souligner que les conclusions de l’étude s’appliquent uniquement à la Suisse alémanique, où l’offre d’accueil est relativement modeste par rapport à la Suisse romande. Tableau 1 Effets d’une offre d’accueil élargie sur l’emploi des mères et des pères Communes de Suisse alémanique avec réglementation cantonale (env. onze places pour cent enfants), en % Communes de Différences en Suisse alémanique points de poursans réglementa- centage tion cantonale (env. trois places pour cent enfants), en % Mères âgées de 18 à 62 ans, dont les enfants ont entre 0 et 12 ans Taux d’emploi 77 Plein temps 12 Temps partiel 64 Pères âgés de 18 à 62 ans, dont les enfants ont entre 0 et 12 ans Taux d’emploi 94 Plein temps 87 Temps partiel 7 Remarque: lorsque le nombre de places d’accueil parascolaire par enfant passe de 3 % en moyenne (offre communale sans réglementation cantonale de l’accueil parascolaire) à 11 % (offre communale avec réglementation cantonale de l’accueil parascolaire), le taux des mères travaillant à plein temps augmente de 8 points de pourcentage (de 4 à 12 %). Parallèlement, le nombre des pères exerçant une activité professionnelle à temps complet diminue de presque 10 points (de 96 à 87 %). a b Niveau de signification: 90 %. Différences arrondies. 1 Voir Stern et al. (2006). 2 Voir Infras (2012). 70 4 66 +7 +8 a –1b 96 96 0 –2 –10b +7 … et une répartition des tâches plus équitable 33 % au niveau préscolaire et de 90 % dans le domaine scolaire. Dans la plupart des régions, l’offre est très lacunaire par rapport à la demande potentielle de la population1. Par ailleurs, l’offre de structures d’accueil varie sensiblement selon les régions du pays. C’est en Suisse romande, dans le canton de Bâle-Ville et dans l’espace économique formé autour de Zurich et de Zoug que le nombre de places par enfant est le plus élevé. Lorsqu’on compare les cantons, Neuchâtel, Genève et Bâle-Ville sont les mieux dotés en places de garde pour la petite enfance, tandis que Genève, Bâle-Ville, Zurich et Zoug arrivent en tête dans le domaine scolaire (voir graphique 1). C’est dans les régions plutôt rurales de la Suisse centrale et orientale que l’offre est la moins développée. Les résultats de l’analyse quantitative permettent d’affirmer que l’offre de structures d’accueil formelles a une incidence globalement positive sur l’égalité entre les sexes. Si davantage de femmes ou de mères occupent un emploi à plein temps, leurs chances sur le marché du travail s’améliorent et se rapprochent de celles des hommes ou des pères. Inversement, la réduction du taux d’emploi chez les pères montre qu’une bonne offre d’accueil favorise une répartition égalitaire de l’activité lucrative et du travail familial. Toutefois, les données fournies par l’étude ne disent pas si ces derniers passent effectivement plus de temps avec leurs enfants. D’une manière générale, les résultats montrent que l’existence d’offres d’accueil extrafamilial ne stimule pas seulement l’activité professionnelle des femmes, mais qu’elle mène également à un partage plus équitable des tâches entre les parents. Ce modèle, basé sur le partenariat, peut influencer positivement les possibilités de carrière des mères, dans la mesure où elles ne sont plus seules à s’occuper des enfants en plus de leur emploi. Une bonne offre d’accueil favorise le travail à plein temps des mères… Des conditions de travail favorables à la famille sont également importantes L’augmentation des places d’accueil pour les écoliers accroît sensiblement le nombre de femmes qui ont des enfants de cette classe d’âge et qui travaillent à plein temps (voir tableau 1). Cette relation quantitative a été établie dans des régions choisies de Suisse alémanique, où réside environ 20 % de la population suisse. L’analyse a également pris en compte d’autres facteurs – comme le contexte économique local, les caractéristiques sociodémographiques et les considérations culturelles – qui peuvent renforcer la position de la femme sur le marché du travail. Ses résultats résistent à diverses spécifications et hypothèses. On constate qu’une offre d’accueil parascolaire bien développée se répercute également sur le taux d’emploi des pères: plus le nombre de places d’accueil est élevé, plus ces derniers tendent à ne plus travailler à plein temps. La réduction potentielle du taux d’emploi chez Dans son volet qualitatif, l’étude a exploré les modèles de garde et d’activité professionnelle choisis par les couples et les personnes qui élèvent seules leurs enfants. Il apparaît que les familles dont les deux parents travaillent recourent aux formes de garde informelles (grands-parents, voisins, etc.) presque aussi souvent qu’aux structures formelles (crèches, accueil parascolaire, etc.). Lorsque les mères optent pour un taux d’emploi élevé (supérieur à 50 %), ces dernières ont la priorité et les offres d’accueil informelles interviennent à titre complémentaire. Pour que les mères et les pères puissent concilier famille et activité professionnelle, l’existence d’offres d’accueil financièrement abordables constitue un facteur déterminant. Il y a, toutefois, encore bien des défis à relever, comme les contraintes de temps et l’organisation complexe du quotidien familial, notamment en cas de maladie des enfants ou des Source: Stern, Felfe, Schwab / La Vie économique 20 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Thème du mois Encadré 1 Méthodologie et déroulement de l’étude Étant donné la structure fédéraliste de la Suisse, il n’existait aucune statistique nationale sur les structures de prise en charge des enfants au moment où la présente étude a été lancée. La première étape du projet a donc consisté à établir une base de données concernant l’offre d’accueil pour l’ensemble du pays (années 2009/2010). On y a introduit les offres du secteur formel destinées à la petite enfance (p. ex. centres de vie enfantine, crèches) et aux enfants en âge scolaire (p. ex. structures d’accueil de jour, écoles et jardins d’enfants à horaire continu, cantines scolaires, accueil en dehors des horaires habituels). Faute de données au niveau communal, l’étude n’a pas pris en compte les mamans de jour. La base de données se fonde essentiellement sur des informations fournies par les services cantonaux compétents. Dans une deuxième étape, les données sur la prise en charge des enfants ont été combinées aux microdonnées concernant l’offre d’emplois et la structure familiale (relevé structurel du recensement de la population). À partir de ce nouveau catalogue de données, une analyse économétrique a permis de mesurer l’influence de l’accueil extrafamilial sur les décisions prises par les pères et les mères en ce qui concerne leur activité lucrative. En outre, 31 entretiens qualitatifs ont été menées avec des mères et des pères avec ou sans activité lucrative. Ils ont permis de mesurer l’importance de l’offre d’accueil des enfants en la comparant avec d’autres facteurs institutionnels ou culturels. Les entretiens ont mis en lumière les raisons qui poussent les pères et les mères à choisir une certaine répartition des tâches professionnelles et familiales ou un certain type de garde, et les conditions qui pourraient les inciter le cas échéant à réduire ou à augmenter leur taux d’activité actuel. Encadré 2 Références bibliographiques –INFRAS/université de Saint-Gall, Accueil extra-familial des enfants et égalité, rapport final du projet de recherche PNR 60 portant le même nom, 2013. –INFRAS, Familienfreundliche Steuerund Tarifsysteme. Vergleich der Kantone Basel-Stadt und Zürich, étude mandatée par les bureaux de l’égalité des cantons de Zurich et Bâle-Ville, juin 2012. –Stern S., Banfi S. et Tassinari S. (éd.), Krippen und Tagesfamilien in der Schweiz – aktuelle und zukünftige Nachfragepotenziale, Haupt, Berne, 2006. personnes qui en assurent la garde. Quand on leur demande quelles seraient les mesures aptes à concilier davantage famille et emploi, les pères et les mères mentionnent en premier lieu de bonnes structures d’accueil formelles et des conditions de travail flexibles qui tiennent compte des besoins des familles. De manière générale, l’offre d’accueil joue un rôle tout aussi important que les conditions de travail favorables aux familles dans les choix professionnels des femmes et des hommes interrogés. Les frais de garde influencent l’activité p rofessionnelle et la carrière Les coûts engendrés par le recours à une structure d’accueil des enfants ont également une influence sur les décisions relatives à l’emploi et la carrière des parents. Si les mères n’y trouvent pas leur compte financièrement, elles renoncent souvent à exercer une activité lucrative ou réduisent leur temps de travail à un faible pourcentage pour une longue période. Cela limite leurs possibilités de carrière et peut compromettre leur prévoyance-vieillesse ainsi que la répartition des risques au sein de la famille. Vu l’absence de statistiques nationales sur les prix de l’accueil extrafamilial, il n’a pas été possible de mesurer leur influence dans le cadre de cette enquête. En revanche, les désincitations à exercer une activité lucrative ont fait l’objet d’une autre étude portant sur les cantons de Bâle-Ville et de Zurich et mandatée par leurs bureaux de l’égalité2. Cette analyse montre clairement que, bien souvent, une augmentation du temps de travail n’est pas intéressante financièrement, car les frais supplémentaires de garde et l’augmentation de la charge fiscale font baisser le revenu disponible des ménages. C’est surtout le cas des familles ayant deux enfants ou plus en âge préscolaire et de celles dont les salaires sont élevés. À noter que les coûts liés à la garde des enfants ont beaucoup plus d’influence que les impôts sur l’incitation à exercer une activité lucrative. Si l’on prend l’exemple d’un ménage dont le revenu brut mensuel (à 100 %) du premier parent serait de 12 000 francs et celui du second de 6000 francs, une augmentation d’activité n’aurait d’intérêt dans toutes les communes étudiées que pour des taux d’occupation n’excédant pas 100 et 40 %. Le développement de l’offre d’accueil est judicieux Les résultats de ces deux études permettent de conclure que le développement de l’accueil extrafamilial et parascolaire des enfants est judicieux en matière de politique 21 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 égalitaire. Il s’agit notamment d’assurer que l’offre soit disponible en quantité et en qualité suffisantes et qu’elle soit accessible à tous. La disponibilité, l’accessibilité et la qualité sont les trois principes qui doivent guider son développement. Les communes sont certes responsables d’une partie des efforts nécessaires pour y parvenir: ainsi, ce sont elles qui cofinancent les structures d’accueil et élaborent des systèmes tarifaires adaptés aux familles. Les cantons peuvent, cependant, leur fournir un soutien, par exemple en inscrivant l’accueil des enfants dans la loi et en participant à son financement. Au niveau fédéral, il convient surtout de prolonger l’aide financière à la création de places de garde, voire de l’ancrer définitivement dans la législation. Améliorer les bases de données et les harmoniser au niveau national L’étude réalisée dans le cadre du PNR 60 a révélé que les informations relatives à l’offre d’accueil sont encore lacunaires et que les bases de données cantonales sont difficiles à comparer, en raison de l’hétérogénéité des offres et des classes d’âge recensées. Si l’on veut faire une analyse coûtutilité des mesures prises jusqu’ici dans le domaine de l’accueil des enfants, en vue de développer l’offre, il est important que les autorités (Confédération, cantons et communes) créent les bases de données requises. Les informations sur les coûts, les tarifs et le financement des offres font cruellement défaut. Il est indispensable de les saisir systématiquement au niveau communal et cantonal, puis de les rassembler dans une statistique nationale de l’accueil extrafamilial des enfants. L’accueil des enfants est aussi l’affaire des employeurs Les employeurs des secteurs privé et public devraient favoriser une culture d’entreprise qui soit favorable aux familles. Il faudrait des conditions de travail flexibles qui permettent aux pères et aux mères de concilier de manière optimale leur activité professionnelle avec leur vie privée. En s’alliant aux pouvoirs publics, les employeurs peuvent par ailleurs veiller à ce que l’offre d’accueil soit suffisante et financièrement abordable. Peuvent-ils et doivent-ils participer à son financement, sous quelle forme et dans quelle mesure? Ce sont des questions qu’il faudra examiner lorsqu’on élaborera ■ d’éventuels modèles de financement. Monatsthema Nationale Befragung und Informationsplattform zum Jobsharing in der Schweiz An der ersten landesweiten Befragung zum Thema Jobsharing in der Schweiz h aben fast 400 Arbeitsstätten mit insgesamt 180 000 Mitarbeitenden teilgenommen. Die Ergebnisse zeigen, dass 27% dieser Betriebe Jobsharing durchführen und dass ein Viertel der betreffenden Stellen Kader funktionen beinhaltet. Der mit der Befragung betraute Verein Part Time Optimisation informiert auf der Website www.go-for-jobsharing.ch über die Vorteile und Heraus forderungen dieses Arbeits modells und stellt dort auch einen praktischen Ratgeber für Arbeitnehmende und Arbeitgeber zur Verfügung. In der Schweiz arbeitet ein Drittel der erwerbstätigen Bevölkerung Teilzeit. Bei den Frauen beläuft sich die Teilzeitquote auf 61%, während sie bei den Männern nur 15% beträgt. Damit zählt die Schweiz in diesem Bereich zu den Ländern mit der grössten Kluft zwischen den Geschlechtern. Frauen mit Kindern gehen im Übrigen umso eher einer Teilzeitarbeit nach, je höher ihr Bildungsgrad ist.1 Zwar lassen sich Beruf und Familie im Rahmen einer Teilzeitbeschäftigung besser vereinbaren. Letztere bringt aber auch eine Reihe von Nachteilen mit sich – und zwar für Arbeitnehmende wie für Arbeitgeber. Teilzeitstellen werden nur selten ausgeschrieben. Die Initiative geht meistens von den Mitarbeitenden aus. Nur in seltenen Fällen sind leitende Positionen in Teilzeitarbeit möglich. Arbeitsstellenwechsel sind schwieriger, und eine durchgängige Präsenz am Arbeitsplatz ist kaum gewährleistet. Dies kann sich durchaus negativ auswirken, etwa wenn sich hoch qualifizierte Mitarbeiter mit unbefriedigenden Stellen ohne Aufstiegsaussichten begnügen müssen. Der hohe Anteil von Frauen in Teilzeitbeschäftigung kann zu neuen Formen der Diskriminierung zwischen Männern und Frauen führen. Übrigens gehört die Schweiz immer noch zu den Ländern Europas mit dem kleinsten Frauenanteil in wirtschaftlichen Schlüsselpositionen. So beträgt laut Schillingreport 2013 der Anteil der Frauen in den Geschäftsleitungen nur 6% und in den Verwaltungsräten lediglich 12%. Ein vielversprechendes Arbeitsmodell Da die Kompetenzen vieler Frauen brachliegen und immer mehr Männer Teilzeit arbeiten wollen, ist das Jobsharing, also die Teilung von Arbeitsstellen, eine echte Dr. Irenka Krone-Germann Co-Direktorin des Vereins PTO (Part Time Optimisation) Anne Aymone de Chambrier Co-Direktorin des Vereins PTO (Part Time Optimisation) Prof. Dr. Nathalie Amstutz Professorin an der Fachhochschule Nordwestschweiz (FHNW) 22 Die Volkswirtschaft Das Magazin für Wirtschaftspolitik 6-2014 lternative zur Teilzeit- und VollzeitbeA schäftigung. Weil sich dieses Arbeitsmodell in verschiedenen Phasen der Berufslaufbahn realisieren lässt, ist es sehr wirkungsvoll. Es spricht insbesondere folgende Gruppen der erwerbstätigen Bevölkerung an: – junge Menschen, die in den Arbeitsmarkt eintreten; – Frauen und Männer zwischen 25 und 50 Jahren, die der Kindererziehung oder anderen ausserberuflichen Aktivitäten mehr Zeit widmen möchten; – Senioren, die in den Jahren vor der Rente oder nach Renteneintritt kürzertreten wollen, aber immer noch erwerbstätig bleiben möchten. Das intergenerationelle Jobsharing bietet zudem die Möglichkeit, Wissen von erfahrenen Mitarbeitern auf Nachwuchskräfte zu transferieren. Ausserdem erleichtert es die Integration junger Menschen in den Arbeitsmarkt. Jobsharing ist in 27% der Betriebe Realität Der Verein Part Time Optimisation (PTO) hat sich entschieden, die praktische Umsetzung des Jobsharing im privaten und im öffentlichen Sektor der Schweiz zu untersuchen. Er beauftragte die Fachhochschule Nordwestschweiz (FHNW), eine landesweite Befragung2 zu diesem Thema durchzuführen. Von den 2600 angeschriebenen Betrieben beantworteten ungefähr 400 den Fragebogen. Sie beschäftigen insgesamt 180 000 Mitarbeitende. Die Ergebnisse sind ermutigend: 27% der Arbeitgeber verfügen über Jobsharing-Positionen, von denen ein Viertel auf einer hohen Hierarchieebene angesiedelt sind. Die Verbreitung des Jobsharing ist in den drei Sprachregionen der Schweiz vergleichbar. Auf Sektorebene ist das Jobsharing im Finanz- und Versicherungswesen, in der Maschinen- und Metallindustrie, im Detail- und Grosshandel sowie in der öffentlichen Verwaltung am stärksten verbreitet. Dagegen ist sein Potenzial in den Bereichen Logistik/Transport sowie in der «Übrige Industrie» noch kaum ausgeschöpft, obschon der Anteil der Teilzeitbeschäftigten Monatsthema 1 BFS, 2014. 2 Siehe N. Amstutz und A. Jochem (2014): Teilzeitarbeit und Jobsharing in der Schweiz – Ergebnisbericht, FHNW, Untersuchung im Auftrag des Vereins PTO; verfügbar unter www.go-for-jobsharing.ch, Publikationen, Erhebung Jobsharing. in diesen Sektoren vergleichsweise hoch ist. Von den Betrieben ohne Jobsharing, die sich vorstellen können, das Thema in die Personalpolitik aufzunehmen, gehört ein Drittel den Industriebranchen an. Was die Geschlechterverteilung betrifft, setzen sich mit einem Anteil von 90% die allermeisten Jobsharing-Paare aus zwei Frauen zusammen. Es folgen Mann/Frau-Jobsharing-Paare mit einem Anteil von 8% und Mann/Mann-Jobsharing-Paare mit 2%. Kasten 1 Informationsplattform und praktischer Ratgeber Der Verein PTO hat es sich zum Ziel gesetzt, durch die Förderung alternativer Arbeitsformen einen besseren Berufsausgleich zu erreichen. Er hat die Website www.go-for-jobsharing.ch ins Leben gerufen, die sich sowohl an Arbeitnehmende als auch an Arbeitgeber richtet. Die Plattform bietet konkrete Praxisinformationen zum Thema Jobsharing, etwa in Bezug auf rechtliche Aspekte, organisatorische Modalitäten, die Suche von Jobsharing-Partnern, die Grundvoraussetzungen für die Arbeit im Duo und den Erfolg des Arbeitsmodells, die Auflösung von Jobsharing-Partnerschaften sowie die Unterstützung von Personalverantwortlichen. Zu finden sind dort ausserdem Testimonials mehrerer Jobsharing-Tandems aus verschiedenen Sektoren. Ihre Erfahrungen zeigen: Das Arbeitsmodell funktioniert sowohl in privaten als auch in öffentlichen Betrieben auf verschiedenen Hierarchieebenen. Auf der Website ist ausserdem ein Ratgeber mit dem Titel Jobsharing – zwei Kompetenzen zum Preis von einer verfügbar, der dieses Arbeitsmodell pragmatisch erläutert. Der Verein PTO verfügt über einen 15-köpfigen Beratungsausschuss. Die beiden Co-Direktorinnen des Vereins, Irenka Krone-Germann und Anne Aymone de Chambrier, arbeiten seit sieben Jahren im Jobsharing. Sie teilen sich die Stelle einer Programmverantwortlichen im Leistungsbereich Wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung des Seco. Chancen und Herausforderungen Mehr als zwei Drittel der Antwortenden haben erklärt, dass sie von der doppelten Kompetenz innerhalb einer Jobsharing-Stelle profitieren. Der gegenseitige Austausch der Stelleninhaber kann gerade in schwierigen Situationen produktiv sein, wenn Entscheidungen gemeinsam vorbereitet, getroffen und getragen werden. Für die Einführung des Jobsharing auf Kaderstufe wurden zwei Hauptgründe angeführt: die Motivation der qualifizierten Arbeitnehmenden und die Erhaltung des Wissens im Unternehmen. Das Arbeitsmodell und speziell auch das intergenerationelle Jobsharing stossen vor allem bei Personen mit familiären Betreuungsaufgaben und älteren Beschäftigten auf grosses Interesse. Zum einen fördert es den Wissenstransfer und erhalt im Betrieb. Und zum anderen steigert es nach Ansicht von rund 50% der befragten Betriebe ihre Attraktivität und ihr Markenimage als Arbeitgeber. Viele Arbeitgeber ohne Jobsharing bekunden Schwierigkeiten, die Funktionen zu teilen. Laut Aussage der bereits über Jobsharing verfügenden Betriebe liegen die Herausforderungen vor allem in den höheren Informationskosten, dem grösseren Abstimmungsbedarf zwischen den Partnern sowie den erhöhten Fixkosten im Infrastrukturbereich. Zwei Faktoren relativieren indes die Mehrkosten, die der Informationsaustausch verursacht. So deuten erstens Kasten 2 Jobsharing und Sharing Economy Der Begriff «Jobsharing» beschreibt den Umstand, dass sich zwei oder mehr Mitarbeitende eine Vollzeitstelle mit voneinander abhängigen Aufgaben und gemeinsamer Verantwortlichkeit teilen. Diese alternative Arbeitsform weist verschiedene Parallelen zur Ökonomie des Teilens (Sharing Economy) auf, die seit Kurzem in verschiedenen Ländern Fuss fasst und die traditionellen Wirtschaftsregeln auf den Kopf stellt. Jobsharing und Sharing Economy haben in der Tat einiges gemeinsam: die gemeinsame Mittelnutzung, den sozialen Aspekt, eine nachhaltigere Nutzung von Humanressourcen, den Wissenstransfer und den intensiven Einsatz der Informationstechnologie. Die Entwicklung virtueller Plattformen, die auf alternative Produktions- und Konsumprozesse abzielen, spielt beim Jobsharing allerdings keine Rolle. Das Arbeitsmodell bietet aber die Möglichkeit, die Nutzung des Humankapitals schrittweise zu optimieren und den Wissenstransfer zu fördern. Siehe Irenka Krone-Germann: Le partage d’emploi, une autre dimension de l’économie collaborative», Revue Economique et Sociale, Lausanne, Juni 2014. 23 Die Volkswirtschaft Das Magazin für Wirtschaftspolitik 6-2014 verschiedene Untersuchungen darauf hin, dass im Jobsharing arbeitende Beschäftigte produktiver sind. Und zweitens sinkt das Risiko, dass hoch qualifizierte Führungskräfte und insbesondere Frauen zu anderen Arbeitgebern mit interessanteren Karrieremöglichkeiten abwandern. Mangelndes Wissen und grosser Informationsbedarf Von den Betrieben ohne Jobsharing erklärten rund 70%, das Arbeitsmodell sei bei ihnen noch nicht eingeführt worden, weil die Beschäftigten keinen entsprechenden Antrag eingereicht hätten. Sowohl Mitarbeitende als auch externe Bewerber scheinen sich der Jobsharing-Option nicht bewusst zu sein oder sich nicht zu trauen, diese anzusprechen. Die Untersuchung hat gezeigt, dass in diesem Zusammenhang ein grosser Informationsbedarf besteht. Vermutlich bieten die Betriebe ihren Beschäftigten Jobsharing nur selten an. Die Personalverantwortlichen wissen mitunter nicht genug über das Thema. Dasselbe gilt für die direkten Vorgesetzten. Die Ergebnisse der Befragung lassen darauf schliessen, dass die befragten Betriebe den Begriff «Jobsharing» zum Teil unterschiedlich verstehen. So wird Jobsharing zum Beispiel in einigen Fällen mit dem Timesharing verwechselt, bei dem es sich um eine Arbeitsteilung ohne Aufteilung gemeinsamer Aufgaben handelt. Ausserdem besitzen die meisten Grossunternehmen kein geeignetes System, um ihre Jobsharing-Stellen elektronisch zu erfassen. Beide Befunde lassen eine Verzerrung der Ergebnisse befürchten, die bei der Dateninterpretation berücksichtigt werden muss. Sie zeigen, dass Jobsharing in der Schweiz nur wenig systematisch praktiziert wird und die Debatte zum Thema noch in den Kinderschuhen steckt. Um über die Vorteile und Herausforderungen des Jobsharing zu informieren, hat der vom Eidgenössischen Büro für Gleichstellung von Frau und Mann (EBG) finanzierte Verein PTO eine Website erstellt und einen Ratgeber verfasst (siehe Kasten 1). Der Verein bietet ausserdem Coaching-Dienstleistungen an, um die Schaffung von Jobsharing-Stellen in Unternehmen und Organisationen individuell zu unterstützen. Diese Massnahmen zielen auf mehr Chancengerechtigkeit und Flexibilität am Arbeitsmarkt. Immer mehr Beschäftigte aller Altersstufen interessieren sich für Jobsharing-Stellen. Betriebe, die dieser Nachfrage Rechnung tragen, setzen ein Zeichen zugunsten neuer und innovativer ■ Arbeitsmodelle. Thème du mois Les femmes aux postes de direction: quelques visions pour l’avenir de nos filles Ces visions reposent sur un souhait de tolérance à l’égard du plus grand nombre possible d’approches, de conceptions et de systèmes de valeurs qui apportent des réponses nouvelles à des questions anciennes. Elles ne sont pas motivées en priorité par la problématique du genre, mais bien davantage par l’utilité et l’urgente nécessité d’un apport féminin dans les équipes dirigeantes, pour un changement de cap allant vers la durabilité et l’éthique au profit des générations à venir. De nombreuses femmes sont prêtes à faire le grand saut vers le plus haut échelon hiérarchique. Puissent ces visions faciliter l’accès des plus douées aux fonctions dirigeantes. Il y a déjà plusieurs années, une étude de l’American Management Association (AMA) concluait que l’hétérogénéité d’une équipe a des effets bénéfiques sur la productivité et la rentabilité. Elle démontrait que les directions composites obtiennent de meilleurs résultats; un riche éventail de talents et d’atouts interculturels ne peut que profiter à la viabilité et à l’innovation, tout comme au marketing et à la culture d’entreprise (voir encadré 1). Photo: Keystone Nous proposons ci-dessous quelques visions susceptibles de faciliter l’accès des collaborateurs et collaboratrices les plus doués aux niveaux hiérarchiques les plus élevés. À qualifications égales, une préférence est donnée aux femmes afin de faciliter l’essor de nouvelles normes dans l’univers helvétique et d’être en phase avec les progrès de la féminisation que l’on observe dans le monde entier. Première vision: l’avenir appartient aux comités directeurs diversifiés Sonja A. Buholzer Directrice de la société de coaching international pour CEO et dirigeants féminins VESTALIA VISION Wirtschaftsund Unternehmensberatung, Zurich www.vestalia.ch 24 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 La diversité est une interconnexion en partie féminine, interculturelle et mondiale. Elle intègre aussi des personnalités d’âge mûr et empreintes de sagesses, qu’elle relie à de plus jeunes aux questionnements hardis. Même au sens le plus strict, la diversité recouvre tout un univers. Dans cette réalité qui va de soi, il n’y a pas besoin de mots supplémentaires pour souligner l’importance fondamentale des femmes, puisque cellesci ont la chance de l’expérimenter chaque jour. Toutes ne souhaitent pas accéder à des Thème du mois postes dirigeants; mais au moins, on ne met plus de bâtons dans les roues de celles qui le veulent vraiment. L’innovation commence avec l’hétérogénéité de la composition des organes exécutifs. Ces postes sont occupés par des chefs de file du développement durable et en même temps des personnalités avisées, critiques, tournées vers l’avenir et solides qui se mobilisent aussi bien pour la réussite économique que pour l’environnement, l’humain et la diversité. Ils travaillent à rapprocher l’ancien monde de la nouvelle réalité numérique qui rend toute chose transparente, aussitôt et partout. Deuxième vision: la valeur ajoutée apportée par les cadres féminins est reconnue, voulue et encouragée 1 La génération Y est née après 1980 et comptait parmi les «teenagers» vers l’an 2000. Elle est postérieure à la génération X. Pour que les femmes aient envie de mettre leur savoir-faire à la disposition d’un groupe ou d’une PME au plus haut niveau hiérarchique, il faut que la valeur ajoutée qu’elles apportent soit explicitement reconnue, souhaitée et encouragée. Les femmes, surtout celles de la génération Y1, ne doivent plus lutter pour obtenir de la reconnaissance. Elles sont parfaitement conscientes de leur valeur et sont devenues plus exigeantes non seulement pour le salaire, mais aussi dans le choix de l’entreprise qui profitera de leurs compétences. Leur modèle de vie multiplie les possibles et elles ont tôt fait de changer d’emploi quand on les fatigue, ou de se mettre à leur compte et de vivre selon leur propre système de valeurs et leur culture d’entreprise. Pour être pleinement efficients, les comités de direction doivent se féminiser. Les femmes conviennent idéalement dans les questions liées au développement durable. Elles sont quasi programmées pour comprendre les interactions entre les sphères éthique, économique et écologique. Seule Encadré 1 Les équipes de direction mixtes obtiennent de meilleurs résultats L’American Management Association (AMA) et l’association des femmes d’affaires ont examiné la direction de plus de mille sociétés de toutes tailles, dans tous les secteurs économiques. Cette étude s’est intéressée à la composition et aux résultats des équipes dirigeantes senior des entreprises. Elle a également analysé des données comme le chiffre d’affaires, la part de marché, la valeur boursière et comptable, la rentabilité et la productivité. Elle a débouché sur les constats suivants: –l’hétérogénéité au sens d’une mixité en fonction du sexe, de l’appartenance ethnique et de l’âge au sein des équipes de cadres est en corrélation avec une direction plus performante; –les équipes dirigeantes comprenant une proportion notable de personnalités venues de l’extérieur de l’entreprise réalisent de meilleures performances que les comités de direction composés de personnes promues au sein de l’entreprise; –les entreprises où une partie des cadres ont moins de 40 ans obtiennent de meilleurs résultats que celles dont tous les dirigeants sont relativement âgés. 25 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 une pensée interdisciplinaire en réseau permettra d’induire un changement de perspective viable. Les femmes ne pensent pas comme les hommes. Elles ont des valeurs différentes et se posent d’autres questions. Cette différence constitue un capital énorme pour le succès d’une entreprise. De nombreuses femmes sont prêtes à faire le grand saut vers le plus haut échelon hiérarchique. Universitaires, mobiles, polyglottes, orientées vers l’international, très ambitieuses et sans compromis sur leurs performances personnelles et les exigences posées à l’employeur, elles visent très haut. Elles ne supportent plus les discussions affligeantes sur les thèmes féminins. Elles savent ce qu’elles veulent et ce qu’elles sont capables de faire. En adoptant une position plutôt dure («c’est à prendre ou à laisser»), elles demandent ce qu’elles exigent ellesmêmes: sortir clairement du lot et être totalement disponible; elles entendent user de leur influence en étant joignables 24 heures sur 24, connectées à un réseau numérique et en contact avec le monde entier. Cette nouvelle génération de femmes exige la satisfaction de ses revendications ou s’en va. En Suisse, nous sommes souvent dépassés par un tel engagement et une position aussi claire. Ces femmes font souvent peur, comme le relèvent régulièrement les médias. Seuls les leaders masculins avec les mêmes profils et objectifs de performance l’assument. Lorsqu’elles travaillent avec une équipe de professionnels de haut niveau, elles font preuve d’une grande force de persuasion et d’une grande intelligence; très plurielles, elles sont aussi capables d’accomplir des tâches extrêmement complexes. Troisième vision: des cultures d’entreprises permettant de concilier travail et vie familiale Pour les femmes, faire carrière n’est pas une fin en soi pour accéder à un statut social: elles souhaitent contribuer ainsi de façon mesurable à un monde meilleur et employer utilement leur temps et leurs compétences. Tout le reste est secondaire. Ces femmes revendiquent aussi le droit de choisir le moment d’avoir des enfants et de gérer leur emploi du temps avec un employeur ouvert d’esprit, de façon à pouvoir concilier vies professionnelle et familiale. Ici aussi, elles réclament des horaires flexibles pour les cadres des deux sexes et des conditions de travail modernes. L’innovation et le plaisir d’expérimenter sont des facteurs qui contribuent à la motivation et qui soutiennent l’individu dans son aspiration à Thème du mois Encadré 2 vivre pleinement en jouant divers rôles en même temps. On assiste ainsi à l’émergence de nouvelles cultures d’entreprise. Les équipes dirigeantes d’aujourd’hui ont un autre dénominateur commun: définir et piloter les aspects éthiques et de durabilité de manière crédible, contraignante et efficace pour construire le monde de demain. Les femmes se préoccupent de l’avenir. Elles sont à l’écoute de la vie et se soucient de l’état du monde qu’elles laisseront à leurs enfants ainsi qu’aux générations futures. Ce qui les fait bouger est généralement en lien avec leur contribution en faveur d’un monde meilleur. Cela explique probablement aussi pourquoi tant de femmes s’engagent dans des œuvres caritatives. Dans l’économie, les femmes sont désormais bien conscientes de leur valeur. Elles attendent donc que les négociations salariales et de carrière n’aient pas à être menées de haute lutte, mais soient proposées en reconnaissance de leur bilan. Une démission – du moins intérieure – est à craindre si cette aspiration de base n’est pas satisfaite. Il va de soi qu’elles ne veulent pas tout miser sur une seule carte, mais cherchent au contraire à rétablir l’équilibre entre leurs performances professionnelles et leur rôle de mère et d’épouse. Cette vision tient compte du désir profond des femmes de trouver un partenaire masculin partageant leurs aspirations professionnelles et familiales, et qui souhaite coopérer sur un pied d’égalité avec ces «collègues» ambitieuses et performantes, mais aussi bien ancrées dans leur féminité. Là aussi, on expérimente joyeusement de nouveaux modèles et les anciens schémas sont abandonnés avec autant de plaisir. Le partenariat peut être pris au sens littéral. Il sousentend d’ailleurs que les femmes puissent gagner davantage et occuper une position plus élevée dans la hiérarchie que leur partenaire – mais qu’on les aime et les considère malgré tout en tant que femmes. Publications de l’auteure Son dernier livre sur le management sera publié en septembre 2014 par Orell Füssli. Ses trois derniers ouvrages sont: –Buholzer Sonja A., Die Frau im Haifischbecken. Was wir vom Top-Räuber der Meere lernen können, Zurich, 2010. –Buholzer Sonja A., Umdenken jetzt! Ein Buch für Mutige, 2008, Orell Füssli Management. –Buholzer Sonja A., Shark Leadership. Management hinter den Grenzen der Angst, 2006, Orell Füssli. L’ouvrage est disponible en audio-livre. Il a également été publié en Chine (2008). Quatrième vision: les principes de «leadership» pris à la lettre Une carrière est synonyme d’une existence bien remplie et d’actions utiles. Les femmes ont à cet égard des revendications fondamentales et considèrent le «leadership» comme un outil de développement personnel de premier choix. Se dépasser et continuer d’apprendre tout au long de la vie doit faire plaisir et être amusant. Dans ce contexte, la notion de carrière a également d’autres connotations, notamment celle de surmonter les obstacles, d’apprendre de ses erreurs, d’être authentique et de dépasser 26 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 ses limites: la carrière est ici un mot qui donne du sens et un terreau fertile pour le développement personnel. Une grande attention est accordée à la façon dont est utilisé ce bien si précieux qu’est le «temps». La moindre des choses doit en valoir la peine. Les valeurs vécues nourrissent la motivation. Elles servent de modèle et de guide dans un monde très diversifié et peuvent presque devenir un substitut à la famille. Le monde en réseau numérique livre à chaque instant un instantané de la situation. Espérons que les femmes auront de nouvelles visions pour poursuivre ou améliorer ce que les nombreuses générations qui les ont précédées ont mis en place pendant des millénaires. L’histoire a été écrite par les hommes, mais elle a aussi été faite par les femmes (Rosalind Myles). Espérons que nous écrirons un nouveau livre ensemble, pour des êtres humains engagés en faveur de l’ouverture d’esprit, de la collaboration, du dialogue interculturel et de la diversité. Dans un monde globalisé et déréglementé, ils avancent main dans la main au nom de la tolérance et des enseignements tirés de l’histoire, et cherchent le plus grand dénominateur commun pour construire dans ce monde un pont vers un avenir viable. Les femmes sont les dirigeants du futur. Elles ont inscrit les notions de respect et de durabilité sur leur étendard et pris l’engagement de soustraire la planète à la convoitise effrénée de toutes sortes de prédateurs. L’économie est au service de la société – mais aussi d’une planète qui a été surexploitée et qui a besoin de reprendre son souffle. ■ Elle pourrait être féminine. Prises de position Les chances sont bonnes d’augmenter la part des femmes dans les positions dirigeantes Les indices sont plus positifs que jamais. Pourtant, on trouve encore très peu de femmes à la tête des cent plus grandes entreprises suisses. Malgré les importantes mesures qui ont été prises pour améliorer la répartition entre les hommes et les femmes au sein des équipes dirigeantes, la part de ces dernières n’a augmenté que de 3 à 6 % au cours de la décennie écoulée. Le Schillingreport, qui paraît chaque année, dresse néanmoins un tableau optimiste de leur avenir au sommet de la hiérarchie. Encadré 1 Transparence à la tête des entreprises Depuis 2006, le cabinet Guido Schilling SA publie un rapport annuel sur les cent plus grandes entreprises suisses. Il étudie la composition de leur direction et de leur conseil d’administration ainsi que divers aspects concernant les membres de ces organes. Le Schilling report contient également des données sur toutes les entreprises du Swiss Market Index (SMI), qui ont été soumises à une analyse séparée des sousgroupes suivants: femmes, étrangers, CEO et présidents des conseils d’administration. Le dernier rapport peut être téléchargé gratuitement sur le site www.schillingreport.ch. Guido Schilling Directeur partenaire, guido schilling ag C’est en 2006 qu’ont été récoltées pour la première fois les données relatives à la composition de la direction générale des 114 plus grands employeurs suisses. À l’époque, seules 32 femmes occupaient de tels postes, contre 799 hommes. En 2014, le rapport est de 50 contre 802. L’évaluation montre que les entreprises ont promu activement les femmes. Les nouvelles directrices sont âgées en moyenne de 49 ans, soit deux ans de moins que leurs collègues masculins. Environ 60 % d’entre elles viennent de l’entreprise elle-même. Alors que les hommes ont travaillé en moyenne douze ans au sein de la société avant d’être nommés à l’instance suprême, les femmes y ont réussi en neuf ans. Les chiffres restent modestes, mais une certaine tendance se dessine. Si l’on projette l’évolution des dernières années sur les deux prochaines décennies, la part des femmes dans les équipes dirigeantes devrait atteindre environ 20 % en 2034. Cependant, il y a lieu d’espérer un taux nettement plus élevé, étant donné le changement extraordinaire qui s’est produit récemment et le renforcement de tous les facteurs qui favorisent les carrières féminines. Principales bénéficiaires: les entreprises offrant des perspectives de carrière En peu de temps, le nombre de jeunes femmes très bien formées a fortement augmenté. Elles représentaient 33,1 % des étudiants qui ont obtenu une licence ou un diplôme EPF en 1990. Selon l’Office fédéral de la statistique, 51 % des titulaires de masters décernés en 2012 étaient des femmes. Les entreprises exploitent ce potentiel et recrutent des femmes ambitieuses pour repourvoir des postes vacants au sein de leur hiérarchie. Elles le font d’autant plus que les équipes de direction mixtes obtiennent de meilleurs résultats, un fait établi scientifiquement. De manière générale, les entreprises souffrent d’un manque de relève. Les employeurs perspicaces reconnaissent que, pour attirer de jeunes collaboratrices motivées, ils doivent donner des signaux forts de leur volonté d’augmenter la part des femmes dans leur entreprise. La génération née dans les années quatre-vingts et plus 27 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 tard a développé une attitude très positive en ce qui concerne le travail et la famille. Les jeunes couples ne voient aucun inconvénient à se partager la prise en charge des enfants en travaillant chacun à temps partiel. Pour beaucoup, il est également imaginable que la femme assure le rôle de soutien de famille. Les prémisses d’un changement sociétal sont perceptibles. Cette évolution profitera en premier lieu aux entreprises suisses qui offrent aux femmes la possibilité de faire carrière. Si elles sont également mères, les jeunes cadres préfèrent en effet que leur vie professionnelle bénéficie d’une certaine stabilité géographique. Les grandes sociétés à l’avant-garde Avec 8 % de femmes dans leurs équipes dirigeantes, les entreprises du SMI sont les plus avancées en matière de mixité au sommet de la hiérarchie. Souvent, les grandes firmes jouent un rôle de pionnières dans la promotion des carrières féminines. On y trouve environ un tiers de femmes à l’échelon inférieur de la gestion et 20 à 25 % parmi les cadres moyens. Ces sociétés reconnaissent qu’elles doivent accorder beaucoup d’attention au processus de renouvellement des postes dirigeants à tous les niveaux si elles veulent augmenter la mixité. Les cent plus grands employeurs de Suisse repourvoient 65 % des postes dirigeants à l’interne. Les entreprises qui donnent beaucoup de poids à la question de genre confrontent souvent les candidats masculins internes à des femmes cadres de l’extérieur. Cela nécessite d’intervenir sur le marché du travail en tentant de pressentir quels seront les besoins des femmes, lesquelles – c’est bien connu – sont beaucoup plus réticentes que leurs collègues masculins à changer de poste. Les entreprises doivent rapidement faire connaître leur intérêt, si elles veulent avoir une chance de gagner la confiance d’une cadre compétente. Ainsi, on peut espérer que la proportion encore faible des femmes à la tête des entreprises suisses évoluera de manière ■ réjouissante et durable. Prises de position Pour accéder aux sphères dirigeantes, les femmes doivent apprendre à se vendre La Suisse affiche un faible taux de femmes dans les directions et les organes stratégiques des entreprises. Une méconnaissance de la problématique de genre ne peut en être la cause, ce thème faisant l’objet d’un débat permanent dans l’opinion publique. Comment s’explique donc la sous-représentation des femmes dans les sphères dirigeantes? Pendant longtemps, il semblait normal que des hommes se trouvent au sommet de la hiérarchie dans les entreprises et que les femmes leur soient subordonnées ou même qu’elles n’exercent aucune activité professionnelle. Grâce à leur formation, ces dernières ont aujourd’hui au moins autant de capacités que des candidats masculins pour occuper des postes à hautes responsabilités. Malgré cela, la plupart des entreprises restent dirigées par des hommes. Il est toujours aussi rare de trouver des femmes aux commandes. Au cours des dernières années, l’intérêt pour la question a grandi dans l’opinion publique et ceux qui demandent davantage de femmes dans les organes dirigeants sont toujours plus nombreux. En Suisse, l’instauration de quotas féminins – tels qu’ils existent déjà dans d’autres pays européens – a suscité de vifs débats. Trois explications à la sous-représentation des femmes Encadré 1 À propos de GetDiversity GetDiversity a été fondée en 2007 par Michèle Etienne et Barbara Rigassi. Cette agence de placement aide des entreprises et des organisations à repourvoir des sièges dans leurs conseils d’administration. Elle s’est fait une spécialité de présenter, pour chaque poste vacant, des listes comportant au moins autant de femmes que d’hommes. Ces candidates et ces candidats se sont qualifiés en amont au terme d’un processus de sélection en plusieurs étapes. Cela permet à l’entreprise de proposer rapidement des candidatures appropriées pour chaque poste. Informations complémentaires sur www.getdiversity.ch. Comment expliquer le décalage évident entre l’omniprésence de ce thème dans le débat public et la lenteur du changement? La structure sociale fournit une première explication possible: traditionnellement, les fonctions dirigeantes ont toujours été exercées par des hommes. La société a des a priori bien arrêtés sur les professions et les positions assumées par l’un ou l’autre sexe. Ainsi, rares sont les personnes qui associent directement la notion de «direction» aux femmes, contrairement à celle de secrétariat. Ces stéréotypes sont des obstacles dès le niveau de recrutement. De ce fait, les femmes ont de la peine à s’imposer face aux candidats masculins. Michèle Etienne Fondatrice et codirectrice de GetDiversity, Berne 28 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Une deuxième explication pourrait être le manque de visibilité des femmes. Les hommes disposent de réseaux professionnels beaucoup plus larges qu’elles. Quand un poste est à repourvoir dans les instances dirigeantes, chaque décideur connaît une multitude d’hommes susceptibles de briguer la succession. En revanche, seule une poignée de femmes sont connues de beaucoup de dirigeants. Elles ne sont pas assez nombreuses pour occuper tous les postes vacants – en particulier dans les conseils d’administration. Cela fait naître l’impression qu’il n’y a presque pas de candidates et que les rares femmes entrant en ligne de compte ne sont pas intéressées par une telle fonction. La troisième explication possible est liée à la précédente. Elle concerne la retenue que beaucoup de femmes ont acquise par leur éducation. Les hommes sont habitués à se vendre et à exposer clairement leurs ambitions aux décideurs. Ils résistent également mieux aux déconvenues. Les femmes, elles, font preuve de fausse modestie et d’une certaine réserve. Cela peut avoir deux conséquences: soit les recruteurs les sous-estiment et ne prennent pas leur candidature au sérieux pour un poste de direction, soit ils ne les remarquent même pas. De nombreuses femmes sont hautement qualifiées L’entreprise GetDiversity (voir encadré 1) place depuis 2008 des femmes dans les conseils d’administration ou de fondation. Comme le prouvent ses activités, il y a en Suisse bien plus qu’une poignée de femmes aptes à exercer ces fonctions. GetDiversity dispose d’un important réseau de cadres supérieures, d’entrepreneuses, de scientifiques et d’expertes qui ont les capacités d’assumer des mandats stratégiques et qui sont prêtes à ■ le faire. Prises de position L’influence des stéréotypes sur la carrière des femmes dans les sciences de la nature et la technologie Dans les sciences de la nature et la technologie, les femmes rencontrent de subtils obstacles qui s’accumulent tout au long de leur carrière et leur portent préjudice. Pour les déjouer, les ressources disponibles ainsi que leur distribution doivent faire preuve de transparence et obéir à certains principes. Un engagement ciblé des femmes scientifiques dans les organes de décision est également nécessaire. Tels sont les objectifs que poursuit l’ETH Women Professors’ Forum. Pre Ursula Keller Professeure de physique quantique à l’EPF Zurich, présidente de l’ETH Women Professors’ Forum Daniela M. Meier Coordinatrice de l’ETH Women Professors’ Forum, consultante de Manda Idea Management à Berne 1 Amy Bug, «Swimming Against the Unseen Tide», Physics World, août 2010, pp. 16–17. 2Voir www.fix-the-leaky-pipeline.ch et www.equal.ethz.ch. 3Voir ETH Gender Monitoring 2012/13 – Bericht zur Situation der Gleichstellung von Frauen und Männern in Studium und Wissenschaft. 4 Conseil norvégien de la recherche, Gender Balance and Gender Perspectives in Research and Innovation – Policy for the Research Council of Norway 2013–2017. La métaphore du «plafond de verre» illustre bien la situation des femmes: la possibilité de participer aux décisions et d’exercer une influence est à portée de vue, mais elle leur reste interdite. La professeure de physique Amy Bug utilise une autre image. Pour expliquer pourquoi on trouve plus d’hommes que de femmes dans la recherche et l’enseignement de la physique, elle parle de «contre-courant invisible». Manifestement, les stéréotypes sur les hommes et les femmes recèlent une sorte de force invisible qui s’exerce à l’encontre des chercheuses et des professeures. C’est ce qu’a révélé l’expérience d’Amy Bug1, dans laquelle des comédiens des deux sexes devaient enseigner la physique selon un même scénario, leur cours étant ensuite noté par les étudiants. En moyenne, «le professeur» a été jugé plus compétent que «la professeure». À l’instar de nombreuses études, ce test montre que nous nous laissons guider par des représentations implicites lorsque nous évaluons d’autres êtres humains. Cela signifie que dans un domaine masculin comme la physique, la majorité des étudiants et des experts portent un plus mauvais jugement sur une scientifique que sur son collègue masculin, même si sa prestation est équivalente, voire meilleure. Cette partialité implicite est un obstacle quasi invisible, mais récurrent, qui a de graves conséquences sur la carrière d’une femme de sciences. Dans son activité professionnelle, une chercheuse en fait constamment l’expérience: des hommes dont les prestations sont équivalentes ou inférieures aux siennes reçoivent plus de fonds et de distinctions pour leurs recherches. On la laisse systématiquement de côté, même si les résultats de ses travaux sont reconnus et ses publications largement citées. Dans le pire des cas, elle doit quitter le monde académique. Allocation des ressources: un besoin de transparence et de principes Pour éviter que des femmes soient éjectées de la carrière académique, l’EPF Zurich a lancé ces dernières années plusieurs initiatives, comme Fix the leaky pipeline! (réparer le tuyau percé!) ou la campagne de sensibilisation Check Your Stereotypes2 (testez vos 29 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 stéréotypes). Malgré tout, l’écart entre les sexes continue de se creuser après le doctorat dans les domaines des mathématiques, de l’informatique, des sciences naturelles et de la technique (Mint)3. Seule une poignée de femmes parviennent à être titulaires d’une chaire: à fin 2013, le corps professoral de l’EPF Zurich comptait 39 femmes et 360 hommes. Mais l’espoir d’une relève existe: les postes d’assistants (limités à six ans) sont occupés par 22 femmes et 58 hommes. Les fonds pour la recherche, les places en laboratoire et le personnel disponibles ont une grande influence sur la carrière académique. Or, les organes qui allouent de telles ressources sont composés majoritairement ou exclusivement d’hommes. Ils contrôlent aussi bien leur répartition que les informations à ce sujet. Pour que les chercheuses et les professeures ne soient pas désavantagées par le «contre-courant invisible», il importe que les ressources disponibles ainsi que leur distribution fassent preuve de transparence et qu’elles se fondent sur des principes. L’une des options consisterait à imposer une représentation paritaire des hommes et des femmes dans des instances telles que la commission de recherche de l’EPF Zurich. Le Conseil norvégien de la recherche, qui implique précisément des femmes dans les questions budgétaires, prend des mesures semblables. Il y voit la clé d’un équilibre des sexes dans la recherche et l’enseignement4. Atténuer les stéréotypes L’ETH Women Professors’ Forum (ETH WPF) a été créé en 2012 dans le but de sensibiliser les décideurs de l’EPF Zurich aux préoccupations des professeures. En outre, ces dernières veulent servir de modèles aux étudiantes. Elles entendent les inciter à faire de la recherche et à mener une carrière dans les disciplines Mint. En effet, une part plus élevée de femmes dans ces domaines devrait atténuer les représentations stéréotypées. La science et l’industrie y gagneraient de nouveaux talents féminins. Il est important que la structure sociale se reflète dans la recherche, d’autant que celle-ci travaille pour ■ la société et avec son soutien. Prises de position Fait-on barrage aux femmes ou ne veulent-elles pas être aux commandes? Bien qu’elle leur ait accordé (trop) tardivement le droit de vote, la Suisse a été l’un des premiers et rares pays à être gouvernés par une majorité de femmes. Tôt ou tard, la participation des deux sexes au marché du travail sera équivalente. Dans quelques domaines – à commencer par l’éducation –, la domination des femmes est aujourd’hui évidente. Elles occupent aussi des positions clés dans l’art, la culture et les médias. En revanche, leur présence à la tête des entreprises reste clairsemée, une pénurie que rien ne permet d’expliquer de manière concluante. Les arguments évoluent entre deux extrêmes: pour certains, on ne laisse pas les femmes accéder au pouvoir; pour d’autres, ce sont elles qui ne veulent pas. Patrik Schellenbauer Chef de projet, Avenir Suisse, Zurich Les hautes sphères des sociétés multinationales restent un bastion masculin. À première vue, la statistique semble pourtant le démentir. Selon l’Enquête suisse sur la population active, la proportion de femmes dans les directions d’entreprises atteignait 30 % en 2013. Autrement dit, 4,2 % des salariées occupaient des positions dirigeantes. Chez les hommes, la proportion était de 8,4 %. Cependant, ces chiffres donnent une image déformée de la situation. En fait, ils englobent également les employés qui assument des fonctions dirigeantes, mais ne font pas partie de la direction de l’entreprise, une situation fréquente dans les PME. D’autres sources situent à 10 % la part des femmes dans les instances dirigeantes des grandes sociétés. Schématiquement, plus le niveau hiérarchique est élevé, plus la part des femmes est faible. C’est d’autant plus étonnant que ces dernières ont depuis longtemps dépassé les hommes sur le plan de la formation, du moins en nombre de diplômes décernés. Les femmes représentent près de 60 % des bacheliers. Elles sont nettement plus nombreuses à entrer dans les universités et les hautes écoles spécialisées, et rattrapent également leur retard dans la formation professionnelle supérieure. Malgré tout, elles restent rares à la tête des entreprises. La discrimination ouverte appartient au passé La discrimination directe des femmes à l’embauche ou lors de nominations internes n’est plus vraiment à l’ordre du jour. Au contraire, les grandes entreprises cherchent depuis longtemps et de manière intensive à accroître leur personnel dirigeant féminin. Cependant, les programmes de promotion des femmes ont donné jusqu’ici des résultats plutôt maigres. Cela soulève la question du «plafond de verre». On entend par là le fait que les femmes parviennent rarement à se hisser au-dessus du statut de cadre inférieur ou moyen. Cela s’expliquerait par l’existence de stéréotypes et de préjugés sur leur capacité de commandement, mais aussi par d’autres inconvénients, comme leur absence de réseaux ou une culture d’entreprise conçue pour les hommes. Les mécanismes de sélection en font partie. De 30 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 toute évidence, les femmes ressentent une aversion pour le système des «tournois», autrement dit les concours qui opposent des contractants en quête d’avancement. On peut d’ailleurs se demander pourquoi la compétition pour attirer de rares talents et la pression de la concurrence sur le marché n’ont pas fait disparaître ou au moins assoupli de telles structures. Les entreprises pourraient renforcer leur position – notamment en matière de coûts – si elles misaient sur des dirigeantes qualifiées. Cela aussi ne fait aucun doute: la part non justifiée des disparités salariales entre les sexes est plus faible dans les pays où la concurrence est forte. Le choix des études est-il en cause? Malgré la progression des femmes en matière de formation, le choix des filières d’études repose toujours sur des modèles sexués. Au sein des universités et des hautes écoles spécialisées, les femmes sont fortement surreprésentées dans les sciences humaines et sociales ainsi que dans les professions de la santé. Leur domination est évidente dans les hautes écoles pédagogiques. Toutes ces branches conduisent plutôt vers des carrières spécialisées, et non vers des fonctions dirigeantes. Les femmes acquièrent donc peut-être des qualifications qui ne leur permettent pas d’accéder à de hautes responsabilités. Cette thèse est toutefois contredite par la majorité de femmes dans les études de droit, une discipline considérée comme un tremplin de carrière. Et si, au fond, elles ne voulaient pas? Souvent, cette question est jugée politiquement incorrecte, ce qui empêche une discussion ouverte. Il est parfaitement légitime que les préférences et les projets de vie varient d’une personne à l’autre. Peut-être que de nombreuses femmes compétentes ne sont pas prêtes à consacrer une grande partie de leur temps et de leur énergie à une carrière professionnelle. Il faut noter également que de telles différences n’apparaissent pas seulement entre les genres, mais également en leur sein. Enfin, on ne peut pas séparer les préférences spécifiques au sexe et les rap■ ports sociaux qui les produisent. EFL_2014_Herbst_Volksw_210x146_Layout 1 02.06.14 11:32 Seite 2 autumn-forum 2014 OPEN GLOBAL MARKETS International parameters – Opportunities and risks for Switzerland 27th international Europa Forum Luzern 10/11 November 2014 Öffentliche Veranstaltung Monday, 10 November 2014 6 – 8 pm Save the date ! Symposium Tuesday, 11 November 2014 Federal Councillor Johann N. Schneider-Ammann KKL Luzern Culture and Convention Centre head of the Federal Department of Economic Affairs, Education and Research (EAER) Information and registration (as of 17 June) Vo t europa-forum-luzern.ch re situat ion le ent item ratu .org g a z-l ppyend lyse a Ana r myh su suc c e s s or a Vous aussi, restez dans les mémoires – pensez aux œuvres d’utilité publique dans votre testament. une initiative de: Action de carème, Aide et Action, Amnesty International, Armée du Salut, Enfants du Monde, EPER – Entraide Protestante Suisse, FAIRMED, Fondation MOnDE SAnS MInES, Fondation SOS Village d’Enfants Suisse, Fondation Village d’Enfants Pestalozzi, Greenpeace Suisse, LunGE ZüRIcH, miva – transporte l’aide, Pain pour le prochain, Projet Fôret de Montagne, Pro Senectute, QuATRE PATTES suisse, Rheumaliga Zürich, SBS Bibliothèque suisse pour personnes aveugles, malvoyantes et empêchées de lire, WWF Suisse RAC_INS_A4q_df_Magazin.indd 2 18.03.14 12:45 31 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Agenda de politique économique Dossiers Début de la consultation, message 1er Conseil Commission, plénum Révision de la loi sur les cartels (LCart) www.seco.admin.ch La Vie économique 04/2010, p. 4ss; 03/2012, p. 56ss Début de la consultation: 30/06/2010; 30/03/2011; 23/09/2011 Message: 22/02/2012 Commission: CER-E: délibération achevée (28/02/2013) Plénum: CE: délibération achevée (21/03/2013) Stratégie énérgetique 2050 www.ofen.admin.ch La Vie économique 11/2012, p. 3ss Début de la consultation: 28/09/2012 Message: 04/09/2013 Commission: CEATE-N: délibération en cours (05/11/2013) Loi sur la formation continue www.sefri.admin.ch Début de la consultation: 09/11/2011 Message: 16/05/2013 Commission: CSEC-N: délibération achevée (11/10/2013) Plénum: CN: délibération achevée (11/12/2013) Troisième réforme de l’imposition des entreprises www.dff.admin.ch Début de la consultation: 17/05/2013 (rapport intermédiaire) Révision totale de la loi fédérale sur l’approvisionnement économique du pays (LAP) www.defr.admin.ch Début de la consultation: 20/02/2013 Réforme de la prévoyance vieillesse 2020 www.dfi.admin.ch La Vie économique LVE 09/2013, p. 3ss Début de la consultation: 20/11/2013 Loi sur la mise en œuvre des recommandations du Gafi www.sfi.admin.ch La Vie économique 01-02/2014, p. 48ss Début de la consultation: 04/09/2013 Message: 13/12/2013 Loi sur l’infrastructure des marchés financiers www.sfi.admin.ch Début de la consultation: 13/12/2013 Révision de la loi sur la protection de l’environnement www.ofev.admin.ch Début de la consultation: 27/06/2013 Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération www.odm.admin.ch Début de la consultation: 26/02/2013 Décision des commissions (du 5 mai au 2 juin 2014) 21/05 Loi sur la formation continue: La CSEC-E se penche sur les divergences subsistantes. Elle propose de maintenir sa décision selon laquelle les employeurs publics et privés favorisent la formation continue de leurs collaborateurs (art. 5). En ce qui concerne la prise en compte des acquis dans la formation formelle (art. 7), elle suit la décision du CN d’inscrire dans la loi la collaboration de la Confédération et des cantons avec les organisations du monde du travail et les organes chargés de la coordination de la politique des hautes écoles au sens de la LEHE. Enfin, à l’art. 9, il s’agissait de trouver une formulation qui ne pénalise ni les prestataires publics ni les prestataires privés dans le domaine de la formation continue. La commission propose que les offres publiques soient proposées au minimum au prix coûtant. Les conseils devraient se pencher sur ces divergences à la session d’été. 32 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Commission: CAJ-E: délibération achevée (19/02/2014) Plénum: CE: délibération achevée (11/04/2014) 26–27/05 Loi sur la mise en œuvre des recommandations du Gafi: la CAJ-N adopte le projet de loi par 17 voix contre 6. Elle se rallie largement au CE. Elle propose, entre autres, de supprimer l’obligation d’annoncer l’acquisition d’actions au porteur lorsque la société a un capital n’excédant pas 250 000 francs; pour la société à responsabilité limitée, la limite est fixée à un capital n’excédant pas 50 000 francs. Elle refuse également de limiter les paiements en liquide dans les ventes aux enchères. Elle supprime la État au 2 juin 2014 2e Conseil Commission, plénum Règlement des divergences, vote final aux Chambres fédérales Référendum Commission: CER-N: non-entrée en matière (28/01/2014) Modifications dans l’Agenda Commission: CSEC-E: délibération achevée (28/01/2014) Plénum: CE: délibération achevée (05/03/2014) Règlement des divergences en cours Commission: CAJ-N: délibération achevée (27/05/2014) Abréviations diverses CAJ Commission des affaires juridiques CE ou E Conseil des États CEATECommission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie CERCommission de l’économie et des redevances CF Conseil fédéral CdF Commission des finances CN ou N Conseil national CPE Commission de politique extérieure CSECCommission de la science, de l’éducation et de la culture CSSSCommission de la sécurité sociale et de la santé publique CTTCommission des transports et télé communications limite de 100 000 francs pour les paiements en liquide lors de ventes immobilières et mobilières. En ce qui concerne les délits fiscaux qualifiés, la commission se rallie à la version du CE. Elle propose, en outre, de ne pas pénaliser la violation de l’obligation d’annoncer selon le droit de la société ainsi que la violation des obligations du droit des sociétés sur la tenue des livres. Elle décide d’exclure les membres de l’Assemblée fédérale des personnes politiquement exposées au niveau national. Elle rejette, enfin, les propositions modifiant le système de communication des soupçons et le rôle nouveau attribué aux intermédiaires financiers. Elle propose d’en rester au droit actuel. 33 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Série Ce que la région de Bâle doit aux sciences de la vie La région de Bâle se compose des demi-cantons de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne. En superficie comme sur le plan de sa population et de sa contribution économique relative, c’est donc de loin la plus petite des sept grandes régions de Suisse. Toutefois, en termes de produit intérieur brut par habitant et de productivité du travail, elle arrive en tête du classement national. Cette performance provient du rôle majeur que joue à Bâle le très productif secteur des sciences de la vie, d’envergure internationale. Alors que la valeur ajoutée produite par les sciences de la vie est d’environ 5% à l’échelle suisse, elle atteint 27% pour la région de Bâle. Photo: Keystone Reto Krummenacher Chef de projet, responsable régional Suisse, BAK Basel Economics La région bâloise contribue pour quelque 8% au produit intérieur brut (PIB) du pays, tandis qu’elle concentre un bon 7% de sa population active et 6% de la population totale. Ces chiffres mettent en évidence la forte productivité de l’économie locale. De fait, la région occupe le sommet du classement national au regard du PIB par habitant comme de la productivité du travail. C’est ce que confirme l’indice de performance du BAK, qui mesure la productivité économique des régions. À 130 points pour la région de Bâle, il dépasse nettement l’indice suisse, qui est de 111 points (voir graphique 1), de même que la moyenne de l’Europe de l’Ouest (100 points). L’indice de performance du BAK ajoute un paramètre historique. Celui-ci révèle que la région de Bâle a fait mieux que la Suisse durant les dix dernières années (2002–2012). Sur cette période en effet, le graphique 2 montre que le PIB et le PIB par habitant ont progressé plus vigoureusement à Bâle que dans toute la Suisse. Ce dynamisme a été particulièrement marqué pendant la phase de haute conjoncture, qui s’étend de 2003 à l’éclatement de la crise financière. 34 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Une petite région, mais très bien positionnée internationalement L’indice de performance de la région figure aussi parmi les meilleurs dans les comparaisons internationales. Bâle relègue loin derrière elle certaines régions allemandes, néerlandaises et belges où l’industrie chimique et pharmaceutique est également prédominante. Dans l’ensemble et par rapport à la concurrence mondiale, elle a sensiblement amélioré sa performance économique depuis la dernière série d’études de l’institut conjoncturel BAK Basel. Sur la période considérée alors (1990 à 2006), la région bâloise avait tout comme le reste de la Suisse évolué à un rythme encore plus lent que la moyenne ouest-européenne1. Parallèlement aux performances de Bâle, l’affaiblissement de l’Europe lié à la crise de la dette a certainement aussi joué un rôle ces dernières années. L’indice d’attractivité du BAK mesure l’attrait qu’une région exerce sur les entreprises et la main-d’Suvre hautement qualifiée. La valeur obtenue par la région de Bâle (115) ne dépasse que légèrement celle de la Série personnel hautement qualifié ayant à choisir un lieu d’implantation ou de travail est bien plus favorable que celui de sites européens comparables et concurrents. L’indice de potentiel structurel du BAK, qui exprime les possibilités de développement économique, atteint 133 points pour la région de Bâle contre 122 pour la Suisse. Là aussi, Bâle n’a pas à craindre la comparaison, car la région dépasse de loin la moyenne de l’Europe occidentale (100) et est mieux placée que toutes les régions de référence. La raison en est le très fort potentiel de croissance macroéconomique qui caractérise l’industrie chimique et pharmaceutique. La branche se distingue en outre par une productivité hors norme, qui se reflète dans les bonnes valeurs de l’indice BAK de potentiel structurel. Graphique 1 Compétitivité de la région bâloise mesurée à celles de la Suisse entière et d’autres centres régionaux de la chimie/pharma D›après les trois indices composant le BAK Index Family Attractivité Performance Potentiel Indice Europe occidentale 2012 = 100 140 130 120 110 100 Structure par branches: domination des sciences de la vie Ha ut e Lo m Au t ba ric rd ie he e Fr an c Île an Br ab ie an én Rh de tW al lo n la nd Ze e -P al at in at se is Su Bâ le 90 Source: BAK Basel Economics / La Vie économique Graphique 2 Évolution économique de la région bâloise, 1990–2012 Revenu national Bâle PIB Bâle Revenu national Suisse PIB par habitant Bâle PIB par habitant Suisse PIB Suisse Indice: 1990 = 100 220 200 180 160 140 120 100 80 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 Source: BAK Basel Economics / La Vie économique Suisse (114), mais est nettement supérieure à celle des régions européennes de référence. Par rapport à la concurrence internationale, ce sont surtout la bonne accessibilité, la faible charge fiscale et la réglementation relativement souple des marchés qui font la différence. En d’autres termes, le cadre économique qu’offre la région bâloise critère clé de compétitivité pour les entreprises et le 35 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Un examen de la structure par branches de la région révèle aussitôt la domination2 des sciences de la vie et de la chimie. La part de valeur ajoutée produite par cette industrie, qui est d’environ 5% à l’échelle nationale, atteint 27% pour Bâle, soit un franc sur quatre. Une branche industrielle pareillement concentrée dans une seule région est unique en Suisse. Bâle est, par conséquence, la région où la part du secteur secondaire est la plus importante (38%). Les services aux entreprises (7%) et le secteur «transport et entreposage» (5%) affichent également des valeurs supérieures à la moyenne (voir graphique 3). Les premiers bénéficient de la proximité des grands groupes dans la région et le second de la qualité des infrastructures de transport, notamment avec les ports du Rhin par lesquels transitent quelque 10% des importations de notre pays. Ce créneau a attiré de nombreuses entreprises de logistique, qui se sont installées ces dernières années le long de l’autoroute A2. La fonction publique (15%), le commerce (12%) et le secteur financier (9%) sont également importants pour la région, mais leur empreinte dans la valeur ajoutée régionale reste audessous de la moyenne nationale. Un examen plus détaillé des sciences de la vie montre à quel point la région de Bâle dépend de l’industrie pharmaceutique. À elle seule, celle-ci nourrit 24% de l’économie régionale, contre seulement 1,7% pour l’industrie chimique4. Les deux sous-catégories «Technique médicale» (0,7%) et «Recherche en biotechnologie» (0,7%) ne pèsent pas lourd, elles non plus, vis-à-vis de la pharma. Telle est du moins l’image qui se dégage pour l’ensemble de la région. L’importance Série Forte dépendance des frontaliers Graphique 3 Structure sectorielle de la région bâloise, 2012 Bâle Suisse En % de la valeur ajoutée 30 25 20 15 10 5 Se Li fe Sc ie Ch nce im s/ ct ie eu rp ub l Co ic m m Se e ct rc eu e Se r fi rv ic n an e au ci er x en tre Se pr ct is eu es ri Tr m an m sp ob or ili t/ er en Bi tre en s po d’ sa in ge ve st is se m en Co t ns tr uc tio Au Au n tre tre s se s e rv In ct ic fo eu es rm rs at e c io on n/ da Co ire m m un ic at En io n er gi H e/ ôt Di el le st rie rib ut io In n du d’ ea st rie u ho rlo gè re Ag ric ul tu re 0 Source: BAK Basel Economics / La Vie économique locale augmente toutefois beaucoup pour certaines communes, comme le montre la répartition intra-régionale ci-après. Une répartition régionale avec des pôles de compétences locaux Encadré 1 Méthode de calcul de l’indice La méthodologie de la famille d’indices BAK a été détaillée dans l’article d’introduction à cette série: Rebekka Rufer, Martin Eichler et Reto Krummenacher, «La compétitivité des grandes régions suisses: une nouvelle série d’articles», La Vie économique, 5-2014, pp. 34–36. 1 La Vie économique, 11-2008, pp. 47–51. 2 Le présent article inclut aussi explicitement dans les sciences de la vie les autres industries chimiques. 3 Les sciences de la vie comprennent l’industrie pharmaceutique (Noga 21), la recherche biotechnologique (Noga 7211), l’agrochimie (Noga 202) ainsi que la technique médicale électrique et mécanique (Noga 2660 et Noga 325). 4 L’industrie chimique (Noga 20) sans l’agrochimie (Noga 202). 5 Les valeurs fiscales se rapportent à la ville de Bâle. 6 Nombre de salariés ayant suivi une formation professionnelle tertiaire (p. ex. diplôme de haute école) par rapport au total de salariés. 7 Les premiers correspondent à la demande créée dans d’autres branches, les seconds aux bénéfices et impôts liés aux revenus générés qui sont réintroduits dans le circuit économique. L’importance des sciences de la vie va donc bien au-delà de ce que suggèrent les chiffres nets. Le graphique 4 illustre à quel point les sciences de la vie sont essentielles dans l’ensemble de la région. Un examen approfondi révèle toutefois certains points de concentration. Il y a ainsi la ville de Bâle où, par la présence des grands groupes, le poids de la branche est particulièrement fort. La zone industrielle de Schweizerhalle, qui abrite traditionnellement des installations de production chimique et pharmaceutique, présente également une forte concentration d’entreprises liées aux sciences de la vie. Certaines communes de Bâle-Campagne ont aussi vu croître ce secteur économique, par exemple avec la recherche et la production de préparations génériques à Aesch ou la recherche biotechnologique à Allschwil. Il en va de même dans la vallée de l’Ergolz et le long de la rivière Frenken, où se sont installées de nombreuses entreprises chimiques et pharmaceutiques. Dans la vallée de Waldenburg, la domination des sciences de la vie a quelque peu diminué avec le départ de Straumann ou de Synthes, par exemple, mais il reste plusieurs entreprises spécialisées dans la technique médicale. 36 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Comme indiqué plus haut, la proportion d’actifs dans la région de Bâle est légèrement supérieure à son poids démographique dans l’ensemble de la Suisse. Cela se vérifie surtout à Bâle-Ville, où il y a pratiquement autant de salariés que d’habitants. Comme les résidents de Bâle n’entrent pas tous dans la catégorie de la population active, ce résultat s’explique par la présence de pendulaires. Ainsi, 35% des personnes qui y travaillent viennent de Bâle-Campagne et plus de 10% des cantons d’Argovie et de Soleure. En raison de la proximité avec la France et l’Allemagne, les frontaliers jouent un rôle important. Plus de 15% des travailleurs de la région sont domiciliés à l’étranger (la moyenne suisse est de 6%). Pour le seul canton de Bâle-Ville, ce pourcentage est encore plus élevé (18%). Avec 1,3% par an entre 2003 et 2013, la progression des frontaliers à Bâle est restée bien en deçà de la moyenne suisse (environ 5% par an), mais la région ne saurait se passer de cette main-d’Suvre. La croissance démographique inférieure à la moyenne nationale entre 2003 et 2012 (région de Bâle: +0,3% par an, Suisse: +1,0% par an) confirme la thèse de la dépendance régionale à l’égard des travailleurs étrangers. On comprend, dès lors, que la mise en application de l’initiative contre l’immigration de masse, acceptée le 9 février dernier, revêt une grande importance pour la région. Des améliorations possibles en matière fiscale Le graphique 5 montre diverses valeurs de l’indice d’attractivité du BAK et d’autres facteurs intéressants pour la région étudiée et la Suisse. Par rapport à une moyenne nationale fixée à 100, le résultat pour Bâle est en demi-teinte. Les résultats sont notamment mauvais en matière de fiscalité, où la note est inférieure à la moyenne nationale5. La région peut assurément mieux faire en ce qui concerne la politique financière durable. Elle se distingue en revanche par sa facilité d’accès, grâce à l’aéroport qui la rattache à l’Europe. De même, les autres communes du pays sont aisément atteignables par les transports publics (TP) ou le trafic individuel motorisé (TIM). Du fait de l’exiguïté de la région, même les zones périphériques sont bien desservies. La qualité de vie, avec ses aspects économiques, sociaux et écologiques, se situe à Bâle dans la moyenne suisse. Tous ces facteurs sont essentiels pour la région et sa branche principale à fort coefficient de recherche. Au regard tant du niveau de formation que des chiffres caractérisant Série Graphique 4 Part de la valeur ajoutée des sciences de la vie dans les communes de la région bâloise > 50% ≤50 % ≤ 27.1% ≤ 15% ≤ 5.3% ≤ 1% Source: BAK Basel Economics / La Vie économique Graphique 5 Région bâloise: qualité des facteurs comparatifs Bâle Suisse Imposition des sociétés 120 Qualité de vie Imposition des actifs très qualifiés 115 110 105 Nouvelles entreprises par habitant Politique financière durable 100 95 90 85 80 Taux d’actifs de formation tertiaire Brevets par habitant 75 Taux d’actifs de formation secondaire Indice de Shanghai par habitant Accessibilité continentale Accessibilité en TP Accessibilité en TIM Source: BAK Basel Economics / La Vie économique la qualité de la recherche, Bâle obtient d’excellents résultats. Le taux de formation tertiaire6 dépasse la moyenne suisse, tout comme le nombre de brevets par habitant et les points de l’indice de Shanghai par habitant. Pour ces deux derniers indicateurs, Bâle occupe même la première place en Suisse, ce qui reflète sa grande capacité d’innovation, même si elle est surtout liée aux sciences de la vie. Il est primordial pour la région de se maintenir en tête du classement national et international. 37 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les sciences de la vie: une bénédiction, mais aussi un risque Malgré sa petite taille, la région de Bâle réalise une excellente performance économique, que ce soit sur le plan national ou international. Cela s’explique par cette spécialisation dans les sciences de la vie, qui s’est affirmée au fil du temps et qui a su notamment soutenir la conjoncture régionale durant les années de crise. L’avenir se présente sous un jour tout aussi positif. Même si les sciences de la vie ne renoueront sans doute plus avec la dynamique de la première décennie du XIXe siècle, leurs taux de croissance devraient rester supérieur à la moyenne. Cela dit, si la forte concentration régionale de cette industrie lui a été bénéfique, il faut aussi y voir un risque cumulatif non négligeable. Comme indiqué plus haut, les sciences de la vie génèrent un quart de la valeur ajoutée régionale, sans compter les effets indirects et induits7. Dans un contexte économique en rapide évolution et mondialisé, soumis à une réglementation des prix durcie par le monde politique, l’innovation reste indispensable et fait de la recherche une condition sine qua non. À en juger par la position de pointe que lui vaut la qualité de sa recherche, la région bâloise est bien ■ préparée. Éclairage Les règles budgétaires entre souplesse et rigidité: la situation des cantons suisses Depuis les années quatrevingts, la plupart des cantons suisses introduisent ou révisent leurs règles budgétaires, inscrivant dans leur Constitution ou dans la loi financière des mécanismes dits de frein «aux dépenses», «aux déficits» ou «à l’endettement». Ces prescriptions sont-elles plutôt strictes ou plutôt souples? Les études publiées par Novaresi en 2001 et par l’auteure du présent article en 2013 font ressortir les éléments structurels qui fondent une «bonne» contrainte et montrent en quoi les règles budgétaires des cantons offrent un laboratoire idéal de recherche. Encadré 1 Indications Le contenu de cet article est repris de la thèse de doctorat de l’auteure: The political economy of budget rules in the twenty-six Swiss Cantons: institutional analysis, preferences and performances, 2013. Nadia Yerly était à l’époque chercheuse à la Chaire de finances publiques de l’université de Fribourg, un poste qu’elle a occupé jusqu’en avril 2014. Cette thèse a également fait l’objet d’un «working paper» qui a été présenté lors de la rencontre de la European Public Choice Society, sous le titre Institutional measurement of fiscal rules and impact on fiscal performance: Swiss empirical evidences. Nadia Yerly Office fédéral de l’agriculture Comme la plupart des pays de l’OCDE, la Suisse a instauré des règles prescrivant une discipline budgétaire qui vise à contenir les comportements dépensiers. À l’échelon cantonal, les lois financières se sont déployées dans le courant des années quatre-vingts pour la plupart. Elles ont été encadrées depuis 1982 par le Modèle comptable harmonisé pour les cantons et les communes (MCH1), puis par le MCH2 à partir de 2008. Les cadres législatifs cantonaux n’ont cessé d’évoluer, à des fréquences différentes entre les cantons. Entre 2012 et 2013, quatre cantons1 ont renouvelé leurs lois financières: Argovie, Appenzell Rhodes-Extérieures, BâleVille et Genève2. Au niveau fédéral, le mécanisme de frein à l’endettement a été accepté en votation populaire le 2 décembre 2001. Le cadre légal garantit une stabilité financière à long terme En soumettant leur politique budgétaire à des règles, les cantons interviennent de manière structurelle en introduisant un pilotage ex-ante des finances publiques. Au niveau fédéral par exemple, le frein à l’endettement a eu des répercussions sur le processus budgétaire; il a introduit une approche imposant une discipline sévère et permettant davantage de précision dans la budgétisation3. Les cadres légaux (Constitutions ainsi que lois, ordonnances ou règlements sur les finances) sont les garants de finances saines à long terme. Aujourd’hui, seul Appenzell RhodesIntérieures ne s’est pas doté d’une loi sur les finances. Il existe dans chaque canton des dispositions institutionnelles particulières qui font de la Suisse un remarquable laboratoire d’observation. Pouvoir comparer les situations spécifiques confère au fédéralisme une force dynamique qui encourage les cantons à trouver la meilleure solution4, tout en s’ajustant à leurs préférences politiques. Dans ce contexte, il apparaît dès lors judicieux de fixer un référentiel («benchmark») pour situer les règles budgétaires sur une échelle de mesure permettant de saisir le degré de liberté des comportements financiers face à la discipline prescrite, les règles pouvant être «souples» ou «strictes». Une vue d’ensemble des dispositifs peut servir d’instrument propre à favoriser les innovations cantonales. 38 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Si le cadre légal dans lequel s’inscrivent les règles ne doit pas être modifié constamment afin de lui conserver toute sa crédibilité, il doit être suffisamment souple pour intégrer les nouvelles exigences de la gestion publique. Face à ce compromis entre crédibilité et flexibilité, il est utile d’observer l’évolution des contraintes financières cantonales à long terme. Les éléments structurels d’une «bonne» contrainte Les règles budgétaires ne sauraient se résumer à une prescription simple et unique d’équilibre ou non. Une bonne contrainte englobe une série de dispositions liées entre elles dans une logique qui implique à la fois l’économie politique et la comptabilité publique. Cette double démarche fait ressortir six composantes structurelles qui dressent une grille de lecture. Tirées de la «règle d’or revisitée» des finances publiques5, elles sont successivement: –– la Constitution et la loi; –– le budget et le compte; –– l’objet de l’équilibre; –– la contrainte temporelle; –– l’amortissement; –– les sanctions. Pour chaque élément structurel, un nombre linéaire de points est attribué en fonction des réponses possibles, la valeur 0 étant donnée à l’absence de règle et la valeur la plus élevée à la règle la plus stricte6. L’addition des points de rigueur conduit à un indicateur synthétique, standardisé dont la valeur va de 0 (aucune règle) à 100 (règle la plus stricte)7. La Constitution et la loi Indépendamment du contenu de la règle, son introduction pose la question du niveau institutionnel auquel l’inscrire. La Constitution, niveau le plus élevé, confère à la règle le degré de contrainte le plus fort. Au niveau de la loi, le degré de contrainte dépend de la facilité avec laquelle la règle peut être modifiée. Ainsi, une loi ne pouvant être modifiée qu’après un référendum est plus contraignante que si celui-ci est facultatif. Éclairage Graphique 1 L’amortissement Indices de sévérité des règles budgétaires cantonales, 2011 Afin de respecter le principe «pay-asyou-use»9, le canton devrait inscrire les taux d’amortissement de son patrimoine administratif par catégorie (équipements, bâtiments, génie civil, etc.) au niveau de la loi. Cette option confère à la règle son degré le plus contraignant. Le remboursement explicite de la dette devrait faire l’objet d’une disposition légale en tant que telle. Indice de sévérité des règles budgétaires 100 89 90 80 80 68 70 64 59 59 60 57 50 45 45 43 40 Les sanctions 41 41 41 36 36 34 34 34 32 32 32 32 32 27 30 23 20 10 0 AI TI JU ZH NW GL LU TG BS NE SZ GE ZG OW SH AG VD GR UR FR AR BE BL VS SO SG 0 La loi devrait prévoir un mécanisme de sanction en cas de violation de la règle d’équilibre. Celle-ci consiste en une obligation stricte soit d’augmenter les impôts pour couvrir le déficit (option la plus sévère), soit de reporter le déficit dès le budget du deuxième exercice; les exercices suivants devront, eux, respecter l’équilibre. cantons Source: Yerly (2013) / La Vie économique Le budget et le compte La règle exigeant l’équilibre du budget et du compte est une prescription plus stricte que celle exigeant de n’équilibrer que l’un ou l’autre (le second ne tenant pas compte du budget de référence). La règle d’équilibre du seul budget est encore plus souple. L’objet de l’équilibre Celui-ci fait référence à la nature du budget ou du compte à équilibrer. Le canton est-il tenu d’équilibrer l’ensemble des opérations comptables ou seulement celles de fonctionnement, y compris l’amortissement? La première option est plus stricte que la seconde. La contrainte temporelle L’équilibre devrait être requis dans un intervalle temporel stipulé explicitement. La contrainte la plus stricte ne s’accomode d’aucun délai. Cependant, en définir un permet de prendre en compte le cycle conjoncturel. Les simples mentions «moyen terme» ou «sur la durée» sans autre précision sont des expressions sans contenu8, qui ouvrent la porte à des interprétations stratégiques. Plus courte est la durée fixée pour équilibrer les finances, plus stricte est la règle. Définir précisément une durée autre que l’année comptable trouve son fondement dans l’exigence de compenser un déficit dans les budgets suivants. Par cohérence, la durée requise pour l’équilibre du compte devrait être la même que celle destinée à compenser le déficit. 39 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 L’indice 100, un but à atteindre? Lorsque l’indice synthétique est de 100, cela signifie que toutes ses composantes répondent aux règles les plus strictes: budget et compte doivent être en équilibre immédiatement, ce qui signifie une absence d’endettement et donc aucune politique d’amortissement au sens strict10. Une telle contrainte n’accorderait pas de place au jeu des stabilisateurs automatiques, faisant de l’indice 100 une valeur indicative du dispositif le plus strict possible, sans qu’il soit souhaitable. La contrainte temporelle devrait être fixée pour prendre en compte des effets de la conjoncture sur les finances publiques dans un mécanisme dit «rainy-dayfund». Un tel fonds de compensation exige de constituer des excédents budgétaires en période de haute conjoncture pour couvrir les déficits en période de basse conjoncture. Application aux cantons Cette procédure a été appliquée aux cantons. L’analyse économique institutionnelle des différentes législations cantonales a été menée entre 1987 et 2011. Ce travail méthodique a permis de déterminer leurs indices de rigueur de même que leur évolution dans le temps. L’indice dans chaque canton représente une valeur agrégée des règles budgétaires en vigueur. On constate de très fortes différences suivant les cas. Durant ces 25 années, la majorité des cantons ont modifié entre une et trois fois des composantes de la contrainte. Le Tessin n’a procédé à aucun changement, alors que Genève en a effectué six, dont cinq depuis 1999. En 2011, l’indice moyen était de 43. Les indices cantonaux variaient entre 89 pour Saint-Gall et 0 pour Éclairage Encadré 3 Références –Conférence des directeurs cantonaux des finances (CDCF), Manuel de comptabilité publique, Berne, 1982, Paul Haupt. –Conférence des directeurs cantonaux des finances (CDCF), Manuel – Modèle comptable harmonisé pour les cantons et les communes MCH2, Soleure, 2008, Verlag der FkF. –Conseil fédéral, Le frein à l’endettement de la Confédération: expériences et perspectives – Rapport du Conseil fédéral en réponse aux postulats Graber Jean-Pierre (10.4022), Landolt (11.3547) et Fischer (12.3552), Berne, novembre 2013. –Dafflon B., «The requirement of a balanced local budget: theory and evidence from the Swiss experience», dans Pola G., France G. et Levaggi R. (éd.), Developments in Local Government Finance: Theory and Policy, Cheltenham, 1996, Edward Elgar, pp. 228–250. –Dafflon B. (éd.), Local Public Finance in Europe: Balancing the Budget and Controlling Debt, Cheltenham, 2002, Edward Elgar. –Dafflon B., Local debt: from budget responsibility to fiscal discipline, paper presented at the IEB 6th Symposium on Fiscal Federalism, Barcelone, 14–15 juin 2010, Faculty of Economics and Social Sciences Working Papers SES, n° 417, université de Fribourg. –Dafflon B. et Beer-Tóth K., «Managing local public debt in transition countries: an issue of self-control», Financial Accountability and Management, vol. 25, n° 3, août 2009, pp. 305–333. –Musgrave R. A., The Theory of Public Finance: A Study in Public Economy, New York, 1959, McGraw-Hill. –Novaresi N., Discipline budgétaire: étude de l’influence du référendum financier et des règles d’équilibre budgétaire sur les finances publiques des vingt-six cantons suisses, thèse de doctorat, Centre d’études en économie du secteur public, Benefri, université de Fribourg, 2001. –Yerly N., Discipline budgétaire: Évolution des règles budgétaires des vingt-six cantons suisses et classement des cantons en fonction de leur rigueur budgétaire, mémoire de master, Chaire de finances publiques et de gestion des finances publiques, université de Fribourg, 2010. –Yerly N., The political economy of budget rules in the twenty-six Swiss Cantons: institutional analysis, preferences and performances, thèse présentée devant la faculté des sciences économiques et sociales de l’université de Fribourg, 2013. –Yerly, N., Institutional measurement of fiscal rules and impact on fiscal performance: Swiss empirical evidences, working paper presented at the 2014 Meeting of the European Public Choice Society, Cambridge, UK, 2014. –www.lexfind.ch. Appenzell Rhodes-Intérieures (voir graphique 1). Les cantons de Saint-Gall, Valais, Soleure, Bâle-Campagne, Berne, Fribourg, Appenzell Rhodes-Extérieures, Grisons et Uri se situent au-dessus de cette moyenne. 1 V oir www.lexfind.ch. 2 AG: Gesetz vom 5. Juni 2012 über die wirkungsorientierte Steuerung von Aufgaben und Finanzen; AR: Finanzhaushaltsgesetz vom 4. Juni 2012; BS: Gesetz vom 14. März 2012 über den kantonalen Finanzhaushalt; GE: loi du 4 octobre 2013 sur la gestion administrative et financière de l’État. 3 C onseil fédéral, Le frein à l’endettement de la Confédération: expériences et perspectives, 2013, p. 28. 4 Novaresi (2001), pp. 193–196. 5 Voir Dafflon (1996), Dafflon et Beer-Tóth (2009), Yerly (2013). 6 L a première méthode de mesure des règles budgétaires en Suisse a été développée par Novaresi (2001). Yerly (2013) redéfinit la méthode en développant une grille de lecture de la contrainte avec les issues et les pondérations des composantes. 7 V oir Yerly (2013) pour plus de détails. 8 Dafflon (2002), p. 10. 9 Ce principe est développé par Musgrave (1959) et basé sur l’argument d’équité. Il prévoit le recours à l’emprunt uniquement pour des dépenses d’investissement. Servant sur plusieurs années, les investissements peuvent être financés au fur et à mesure de leur utilisation. Le remboursement de l’emprunt doit coïncider avec la durée utile de vie du projet qu’il finance. 10Il faut, cependant, capitaliser la valeur de l’amortissement, de manière à reconstituer les capitaux servant au financement du remplacement des infrastructures. 11 Voir Yerly (2013). 12 Dafflon et Beer-Tóth (2009). Les règles budgétaires strictes améliorent-elles les résultats? L’étude empirique (économétrie de panel) teste si des règles cantonales strictes se traduisent ex-post par une meilleure santé des finances, soit moins de déficits et d’endettement. Le modèle utilise des variables de contrôle11 pouvant influencer (positivement ou négativement) la santé des finances publiques cantonales. Un impact positif et statistiquement significatif des règles budgétaires a été observé durant la période 1990–2010. Autrement dit, les cantons dotés de règles strictes (un indice élevé) présentent un endettement plus faible. Le modèle empirique montre également une relation positive entre l’indice de contrainte et le solde du compte de fonctionnement; toutefois le coefficient de régression n’est statistiquement pas significatif. Ces résultats doivent être interprétés avec retenue. L’analyse fine des cantons pris individuellement montre que certains 40 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 d’entre aux enregistrent des résultats financiers satisfaisants sans connaître une contrainte élevée dans le classement donné par les indices. En ce sens, la responsabilité budgétaire primerait, en quelque sorte naturellement, sur la discipline budgétaire ■ voulue par contrainte12. Éclairage Le marché de l’emploi est toujours tendu pour les spécialités techniques et liées aux sciences naturelles Les entreprises ne ménagent aucun effort pour recruter des spécialistes en mathématiques, informatique, sciences naturelles et technique. Elles ne demandent pas seulement des diplômés du tertiaire, mais aussi des personnes ayant achevé une formation professionnelle initiale. Il faut donc une politique de formation qui vise à augmenter le nombre de diplômés. La balle est aussi dans le camp des entreprises, qui doivent penser à long terme leur politique du personnel. Les restrictions auxquelles sera soumis le recrutement de main-d’Suvre étrangère compliqueront encore la recherche de personnel. Voilà déjà longtemps que la demande de spécialistes en mathématiques, informatique, sciences naturelles et technique (Mint) progresse. Cela provient des technologies dont l’usage se répand de plus en plus dans l’industrie et les services, ainsi que de la division internationale du travail, où la Suisse se positionne comme un pôle de haute technologie. L’offre de spécialistes qualifiés ne parvient pas à suivre cette évolution. Depuis une décennie, des débats portent sur l’ampleur de cette pénurie, ses conséquences et les mesures qu’il convient de prendre afin d’orienter un plus grand nombre de jeunes vers les disciplines Mint1. La demande en personnel Mint n’a en revanche guère attiré l’attention jusqu’ici. C’est pourquoi nous présentons dans ces pages les dernières tendances sur ce segment particulier de l’emploi, en nous fondant sur les données du Moniteur suisse du marché de l’emploi (MME). Celles-ci sont ensuite comparées à l’évolution enregistrée dans d’autres catégories professionnelles. Nous analysons en outre les écarts au sein du domaine Mint et les traits caractéristiques des offres d’emploi pour ces spécialistes, dans le but d’en dégager des conclusions utiles pour la recherche et la pratique. La recherche de personnel ne faiblit pas Alexander Salvisberg Moniteur suisse du marché de l’emploi, Institut de sociologie, université de Zurich C’est en comparant la situation dans plusieurs catégories professionnelles que l’on obtient une première impression du marché de l’emploi Mint. Le graphique 1 compare trois périodes. 2007–2008 (avant la crise financière), 2009–2010 (ralentissement conjoncturel) et 2011–2012 (reprise). Un chiffre positif indique une demande supérieure à l’offre et donc une importante tension sur le marché de l’emploi2. En revanche, un chiffre négatif révèle un surcroît de main-d’Suvre. Plus l’excédent de la demande est important, plus les entreprises doivent consentir d’efforts pour recruter du personnel. Il ressort du graphique que les professions Mint affichent, pour les trois périodes considérées, la tension la plus élevée. Celle-ci a diminué en 2009–10, comme pour les autres catégories, sans que l’excédent notable de la demande se soit pour autant résorbé pendant la crise financière. 41 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 En 2007–08, la tension sur le marché de l’emploi était en moyenne aussi élevée qu’en 2012–13. Les professions médicales et sociales ont enregistré une forte progression en cinq ans, alors que toutes les autres catégories ont reculé. Sur la même période, le niveau de tension est resté stable dans les professions Mint, pour la seule et unique raison que tant l’offre d’emplois que le chômage se sont accrus de plus de 50%. Manifestement, le profil des chômeurs Mint cadre toujours moins avec les exigences des postes vacants, de sorte que l’augmentation de l’offre d’emplois ne se traduit pas nécessairement par un recul du chômage. La formation professionnelle, une valeur en hausse Comme le montrent les enquêtes effectuées par le MME, l’évolution de la demande en personnel des professions Mint n’est pas homogène. Au cours des cinq dernières années, c’est dans les activités techniques (+88%) et dans les professions d’ingénieur (+49%) que l’offre d’emplois a le plus progressé. Ces deux catégories viennent aussi en tête pour ce qui est de la tension sur le marché de l’emploi. Pour le reste, la demande a augmenté de 23% dans les professions de l’informatique et de 11% seulement dans les sciences naturelles. La ventilation des offres d’emplois par niveau de formation met aussi en exergue les écarts au sein du domaine Mint (voir graphique 2). En cinq ans, le nombre de postes proposés à des titulaires d’une formation professionnelle initiale a augmenté de 79%, contre 48% pour les diplômés tertiaires et 9% pour les détenteurs d’une formation professionnelle supérieure3. En 2012–13, environ deux tiers des offres d’emploi Mint demandaient un niveau supérieur à la formation professionnelle initiale. Même si cela ne constitue pas une tendance générale en faveur des formations du tertiaire, cette évolution dénote néanmoins l’importance que les filières tertiaires semblent avoir prise au détriment de la formation professionnelle supérieure. C’est toutefois la place croissante de la formation professionnelle initiale dans les professions Mint qui retient le plus l’attention. Elle constitue un passage obligé pour ceux Éclairage Graphique 1 Tension sur le marché de l’emploi par catégorie professionnelle, 2007–2008 à 2012–2013 Rapport entre postes vacants et chômeurs (chômeurs à temps complet, professions exercées, statistiques de mars) 2007/2008 2009/2010 2012/2013 Excédent de l’offre Excédent de la demande Professions Mint Professions sociales et médicales Administration, services aux entreprises Professions artisanales et industrielles Vente, services personnels –1 –0.5 0 0.5 1 1.5 2 Source: Plasta, SMM / La Vie économique Encadré 1 Bases de données Les indications relatives aux postes vacants proviennent des enquêtes que le Moniteur suisse du marché de l’emploi (www.stellenmarktmonitor.uzh.ch) mène régulièrement sur les postes mis au concours, tandis que les statistiques du chômage sont tirées des données Plasta du Secrétariat d’État à l’économie (Seco). L’analyse regroupe les statistiques de mars de deux années consécutives, afin de disposer d’une base de données plus substantielle. Elle englobe toutes les activités professionnelles du secteur Mint pour lesquelles il existe une formation au degré secondaire II et au degré tertiaire. Le document www.stellenmarktmonitor. uzh.ch/publications/smm_mint.pdf fournit des indications détaillées sur la classification des professions Mint et présente quelques autres analyses. qui veulent suivre une formation professionnelle supérieure ou une haute école spécialisée. Les grands efforts consentis pour la recherche de spécialistes techniques issus de la formation professionnelle initiale devraient notamment s’expliquer par le fait qu’il est plus difficile de recruter à l’étranger ce type de travailleurs que des universitaires. Ainsi, les entreprises ont également mis au concours à l’étranger un tiers des postes vacants d’ingénieurs et d’informaticiens en 2012, alors que cette proportion n’était que de 7% pour les techniciens4. Un même écart se reflète dans les statistiques des actifs: la part d’étrangers titulaires d’une formation professionnelle initiale dans les professions Mint est de 16%, tandis qu’elle est deux fois plus élevée pour les universitaires5. Des ingénieurs aux postes de cadres En 2012–13, environ 30% des offres d’emploi qui exigent expressément une formation Mint concernent des professions sans lien direct avec les sciences naturelles ou la technique: elles sont particulièrement fréquentes pour les postes de cadres moyens et supérieurs, mais aussi dans l’administration, dans l’enseignement et dans la vente, où les vendeurs ayant un bagage technique sont très recherchés. Hormis ce dernier domaine, ces professions exigent généralement un diplôme tertiaire. Avec les diplômés en économie et en gestion d’entreprise, les ingénieurs sont – et de loin – les universitaires les plus courtisés pour les postes de cadres. 42 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les spécialistes Mint ne sont pas seulement appréciés dans leur domaine, comme le confirment les résultats de l’Enquête suisse sur la population active (Espa): de toutes les personnes qui ont indiqué avoir étudié une profession dans ce domaine, 39% travaillent dans un autre métier, tandis que 2,4% sont au chômage et 3,6% n’exercent pas d’activité professionnelle6. Ces résultats surprennent tant par la proportion importante de spécialistes Mint actifs dans d’autres professions que par le faible pourcentage de personnes sans activité professionnelle. En d’autres termes, les professions Mint ne disposent pas d’une «réserve occulte» de spécialistes pouvant réintégrer le marché de l’emploi en cas de besoin. Des emplois très qualifiés à plein temps Pour conclure, arrêtons-nous sur deux spécificités des offres d’emploi Mint: le surcroît de qualifications exigé et le travail à temps partiel. De façon générale, les employeurs sont de plus en plus rares à demander uniquement un diplôme de fin d’études ou d’apprentissage7; ils exigent toujours davantage une expérience professionnelle, une formation continue ou les deux. De la sorte, les jeunes en fin de formation n’ont guère de chances de pouvoir postuler. Selon les données du MME, ce constat vaut pour 81% des postes Mint vacants (et même 87% pour ceux d’ingénieurs), contre 75% pour les autres métiers. Les professions Mint sont donc particulièrement exigeantes à cet égard et peu accessibles aux débutants. Les professions Mint ne sont pas plus attrayantes pour les postes à temps partiel. Bien que la demande soit forte – surtout du côté des femmes, mais aussi toujours plus des hommes très qualifiés –, on n’en trouve guère dans le domaine Mint: en 2012–13, seuls 2% des postes mis au concours prévoyaient un taux d’activité inférieur à 90%, alors que ce pourcentage était, pour les postes qualifiés, de 15% dans les autres catégories et même de 60% dans le cas des professions médicales et sociales. Agir au niveau de la politique de formation et des entreprises Le secteur Mint se caractérise par la hausse continue du nombre de postes offerts et par la persistance d’une tension élevée. Il faudra poursuivre les recherches, notamment pour expliquer la croissance simultanée du chômage et des postes vacants. Ce phénomène signale l’efficience décroissante du marché de l’emploi, sur fond de Éclairage Graphique 2 Tension sur le marché de l’emploi par catégorie professionnelle, 2007–2008 à 2012–2013 Professions Mint exercées et apprises; statistiques de mars Formation professionnelle supérieure Formation professionnelle initiale Formation tertiaire Offre d’emplois (tous les postes MINT 2012−2013 = 100) 50 40 Les exigences en matière d’expérience et de perfectionnement professionnel révèlent non seulement le niveau de nombreux postes, mais aussi la politique du personnel des entreprises. Ainsi, celles-ci sont manifestement nombreuses à considérer qu’il revient plus cher d’initier et de former correctement les collaborateurs que de les recruter à l’extérieur. Dans ce domaine, les effets futurs de la limitation du recrutement à l’étranger dépendront fortement des dispositions d’exécution. 30 Encourager l’apprentissage 20 10 0 2007/2008 2009/2010 2012/2013 Source: SMM / La Vie économique Encadré 2 Bibliographie –Buchs Helen et Sacchi Stefan, Personalsuche und Stellenbesetzung. Kurzreport zur Unternehmensbefragung, université de Zurich, Moniteur suisse du marché de l’emploi, 2011. –Gardiol Lucien et Gehrig Matthias, «Le manque de personnel qualifié dans les domaines MINT: ampleur, causes et conséquences», La Vie économique, 9-2010, pp. 52–55. –Sacchi Stefan et Salvisberg Alexander, «L’évolution du marché du travail pour les jeunes entrant dans la vie active», La Vie économique, 4-2011, pp. 31–34. 1 Gardiol et Gehrig (2010). 2 La tension sur le marché de l’emploi se définit ici comme le logarithme naturel du rapport entre emplois vacants et chômeurs à temps complet. 3 C’est le niveau de formation minimal exigé par l’offre d’emploi qui est retenu. 4 Buchs et Sacchi (2011). 5 Espa, 2e trimestre 2012–13. 6 Espa 2e trimestre 2012–13, sans retraités ni personnes en formation. À titre de comparaison, de toutes les personnes qui ont indiqué avoir étudié une profession médicale ou sociale, 30% travaillent dans un autre métier, 2,5% sont au chômage et 7,2% n’exercent pas d’activité professionnelle. 7 Sacchi et Salvisberg (2011). 8 Autrement dit l’inadéquation entre les qualifications de la main-d’Suvre sur le marché de l’emploi et celles exigées par les entreprises. 9 La moyenne de toutes les professions est de 91%. Toutefois, la catégorie «Professions techniques» du Baromètre des places d’apprentissage est nettement plus vaste que la catégorie Mint. Il faudrait examiner en détail dans quelles professions un nombre particulièrement bas de places d’apprentissage a été attribué. décalage croissant en matière de qualification8. L’augmentation des besoins en personnel très spécialisé, de toute évidence – n’explique certainement pas à elle seule les difficultés de recrutement des entreprises: 1. La «chasse aux talents» est aggravée par la grande demande en dehors du secteur Mint. Ce constat vaut tant pour les spécialistes expérimentés ayant une formation tertiaire que pour les personnes au bénéfice d’une formation professionnelle technique. Les entreprises apprécient particulièrement les collaborateurs alliant savoir-faire technique et compétences dans les domaines du conseil, de la vente ou de la conduite du personnel. Autant dire que des professions récentes, comme celle de médiamaticien, vont dans la bonne direction. Au degré tertiaire, des filières de formation ayant une vocation plus générale pourraient, dans certaines circonstances, attirer davantage de jeunes ne s’intéressant pas uniquement au domaine technique proprement dit. 2. Les exigences supplémentaires et les conditions de travail diminuent les chances de recrutement tant de jeunes entrant dans la vie active que de postulants à la recherche d’un travail à temps partiel. Il conviendrait de vérifier si la généralisation de formes de travail plus souples – à l’instar de ce qui se fait en médecine pourrait rendre les filières Mint plus attrayantes pour les femmes. 43 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Le nombre d’apprentis formés semble trop faible par rapport à la forte hausse de la demande de spécialistes au bénéfice d’une formation professionnelle initiale. Selon le Baromètre des places d’apprentissage, publié par le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (Sefri), 85% seulement des places d’apprentissage des professions techniques ont été attribuées en 20139. On ne sait pas si les jeunes ne les trouvaient pas très attrayantes ou si les employeurs n’étaient pas convaincus par la qualité des postulations; une des explications serait que les jeunes présentant les meilleurs résultats scolaires optent davantage pour une formation gymnasiale. Dans ces circonstances, les mesures visant à rendre les professions Mint plus attrayantes doivent tenir compte non seulement du degré tertiaire, mais aussi de la formation professionnelle initiale. Il faut en particulier mettre en évidence les possibilités de faire carrière qu’offre l’apprentissage, en menant vers une formation professionnelle supérieure ou vers les hautes ■ écoles spécialisées. Dossier Kapazitätsentwicklung in der Entwicklungszusammenarbeit: Institutionen vor Ort umfassend befähigen Die Stärkung von lokalen Kapazitäten (Capacity Development) in Partner ländern ist seit einigen J ahren zentraler Bestandteil der Entwicklungszusammenarbeit. Sie spielt in vielen Projekten der wirtschaftlichen Entwicklung und Zusammenarbeit des Staatssekretariats für Wirtschaft eine wichtige Rolle. Entstanden ist das Konzept der Kapazitätsentwicklung in den 1990er-Jahren, als eine Prioritätenverschiebung von technischer Hilfe hin zu ganzheitlichen Programmansätzen einsetzte. Der Grund für diese Veränderung lag in der wachsenden Erkenntnis, dass die traditionellen Entwicklungsansätze oft ineffizient blieben. Lokale Institutionen waren nach Projekt ende oft nicht in der Lage, ihre Aufgaben selbstständig wahrzunehmen. Entwicklungszusammenarbeit ist seither nicht mehr nur technische Hilfe und Wissenstransfer, sondern setzt sich umfassendere, gemeinsam erarbeitete Ziele. Sie unterstützt Reformen, die gesellschaftspolitische Veränderungen hervorbringen sollen. Begriffe wie Eigenverantwortung, Partizipation und Politikdialog werden Teil des partnerschaftlichen Entwicklungsdiskurses. Die einzelnen Interventionen sind darauf ausgerichtet, betroffene Institutionen zu befähigen, ihre Funktion so auszuüben, dass sie ihre Entwicklungsziele aus eigenem Antrieb erreichen können. Grösserer Erfolgsdruck – bessere Resultate Der Ansatz der Kapazitätsentwicklung hat die Entwicklungszusammenarbeit unter einen grösseren Erfolgsdruck gestellt, was sich positiv auf die Resultate auswirkt. Es reicht nicht mehr aus, Gerätschaften zu liefern und sicherzustellen, dass sie vor Ort auch in Betrieb genommen werden. Der Kapazitätsentwicklungsansatz der heutigen Entwicklungsprojekte soll die verantwortliche lokale Institution umfassend befähigen: Ein optimales Ressourcenmanagement sichert den langfristigen Betrieb Iren Leibundgut Stv. Leiterin Ressort Qualität und R essourcen, Staatssekretariat für Wirtschaft SECO, Bern 44 Die Volkswirtschaft Das Magazin für Wirtschaftspolitik 6-2014 und ermöglicht die Entwicklung und die Optimierung übergeordneter Rahmenbedingungen. Strategieentwicklung und -umsetzung, Aufbau und Pflege von Partnerschaften sowie das Überprüfen der eigenen Fortschritte gehören zur angestrebten Entwicklung von Schlüsselkapazitäten. Kapazitätsentwicklung hat den klas sischen Top-down-Ansatz der Entwicklungszusammenarbeit zwar erfolgreich abgelöst und den Fokus verstärkt auf die Erreichung nachhaltiger Resultate gelegt. Nach wie vor bleiben aber die praktische Umsetzung und der konkrete Erfolgsnachweis eine Herausforderung. Drei Beispiele aus der Praxis Die nachfolgenden Artikel geben einen Überblick über Projekte mit Schwerpunkt Kapazitätsentwicklung, wie sie von der wirtschaftlichen Entwicklungszusammenarbeit unterstützt werden. Sie sind auf verschiedenen Ebenen und in unterschiedlichen Bereichen angesiedelt. Im Fall von Peru zielt die Unterstützung auf die Ebene des Zentralstaates, gefolgt von Regionen und Gemeinden. Sie fördert und ermöglicht die transparente und nachhaltige Bewirtschaftung der Staatsfinanzen. Die Unterstützung bei Reformen des Steuersystems zielt auf eine optimale Mobilisierung finanzieller Ressourcen und dementsprechend auf einen finanziell nachhaltigen Staatshaushalt. Ein Steuerdialog mit den die Steuerlast tragenden Bürgerinnen und Bürgern soll den Staat für deren Bedürfnisse sensibilisieren und einen Beitrag zu einer bürgernahen Staatsführung leisten. Corporate-Governance setzt auf Firmen ebene an und befähigt Unternehmen in der Professionalisierung ihrer Gouvernanzstrukturen. Die Einhaltung von Corporate- Governance-Standards dämmt finanzielle Risiken ein und stärkt die soziale und ökologische Nachhaltigkeit der Wirtschaft. ■ Dossier Le Pérou prend en main la gestion de ses finances publiques Le Pérou poursuit avec détermination, et même avec un succès notable, la construction d’un système dont la solidité permettra une gestion efficace et transparente des finances publiques. Ce qui a débuté au niveau de l’État central s’étend maintenant aux régions et aux communes. Pour ce faire, des experts locaux travaillent la main dans la main avec des conseillers internationaux. En coopération avec d’autres bailleurs de fonds internationaux, la Suisse soutient les autorités péruviennes dans ce processus à long terme. Au cours des dix dernières années, la marge de manœuvre financière du Pérou s’est considérablement élargie. La population des régions reculées profite elle aussi des nouveaux services et infrastructures. Christian Robin Responsable de la Coopération économique au développement au Pérou, Ambassade de Suisse à Lima En quelques années seulement, le Pérou est parvenu à quitter son statut de pays en développement qui accumulait les retards pour devenir une économie émergente dynamique. Après avoir été confronté à l’hyperinflation et à la crise économique dans les années quatre-vingts, ce pays riche en matières premières, situé entre les côtes du Pacifique et le bassin amazonien, connaît depuis bientôt dix ans une période de croissance forte et constante. Celle-ci s’accompagne d’une augmentation des recettes fiscales, d’un taux d’inflation faible et d’une diminution de la pauvreté. Dans le même temps, les investissements directs étrangers ont considérablement augmenté. Les réserves monétaires atteignent un record. Les experts sont unanimes: ce sont notamment les réformes structurelles engagées dans les années nonante et la stabilité macroéconomique qui sont à l’origine du succès économique. Le Pérou se range désormais parmi les rares pays d’Amérique latine qui dégagent régulièrement un excédent budgétaire. Ces dix dernières années, ce pays andin a doublé son produit intérieur brut (PIB) par 45 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Photo: Antonio Escaolante habitant: il est actuellement de 10 000 USD. Toutefois, un quart des quelque 30 millions de Péruviens vivent toujours dans la pauvreté. Sur ce point, c’est à la société et à la classe politique d’agir. Comme c’est le cas dans d’autres pays émergents et en développement, l’expansion économique du Pérou a permis à l’État de bénéficier d’une marge de manœuvre financière sensiblement plus large qu’il y a dix ans. Ses recettes doivent profiter à tous les citoyens. Il importe, selon ce principe, d’améliorer les services, les écoles et les centres de soins, mais aussi de construire des infrastructures dont bénéficieront les populations des régions reculées. Des finances publiques saines et bien gérées en constituent l’assise. Enfin et surtout, la lutte cohérente contre la dilapidation des deniers publics et la reddition des comptes sont des instruments qui ont fait leurs preuves pour accroître la confiance que les citoyens placent dans l’État et la démocratie. Par où commencer et comment? Le Pérou effectue un travail de pionnier en Amérique latine, depuis que le ministère Dossier Graphique 1 Séquence des réformes Gouvernement central Diagnostic du gouvernement central Plan d’actions des réformes de la GFPa Nouveaux diagnostics Gouvernement régional Diagnostic des gouvernements régionaux Plan d’actions des réformes de la GFPa Gouvernement local Diagnostic des gouvernements locaux 2008 2009 2010 a GFP: Gestion des finances publiques Encadré 1 Les tâches les plus importantes –Favoriser la programmation pluriannuelle du budget. –Renforcer l’administration des finances axée sur les résultats. –Moderniser le système informatique de l’administration des finances. –Améliorer le contrôle de l’efficacité des dépenses publiques. –Perfectionner la gestion intégrée des dettes et des obligations de l’État. –Mettre en œuvre des mesures pour augmenter les recettes fiscales. –Moderniser les ressources humaines dans le secteur public. 2011 2012 2013 Plan d’actions des réformes de la GFPa 2014 2015 Source: GFP subnacional / La Vie économique de l’Économie et des Finances a mis en place en 2011 le Programme pour une amélioration continuelle des finances publiques (PMC). Les autorités cherchent à créer un mécanisme souple, afin de réformer la gestion financière suivant un processus continu. L’initiative a, dès le début, été soutenue par bon nombre de bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, parmi lesquels on trouve l’UE, la Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement. Le programme doit notamment contribuer à maintenir la discipline budgétaire, à injecter les ressources disponibles dans une stratégie adéquate et à fournir des services publics dignes de ce nom. Cette démarche procède d’une évaluation rétrospective de la gestion des finances publiques pendant les années 2005, 2006 et 2007. Le budget de l’État, qui inclut quelque 60% de toutes les dépenses publiques au Pérou, a été le premier à être décortiqué. Répandu dans le monde entier et cofondé par le Secrétariat d’État à l’économie (Seco), le programme Public expenditure and financial accountability (Pefa) est apparu comme l’outil approprié pour procéder à un diagnostic indépendant. Il s’agit d’une méthodologie qui permet d’évaluer la qualité des systèmes de gestion des finances publiques. Entre 2005 et 2013, cet instrument a servi dans 143 pays. Du diagnostic … Pour l’expert financier péruvien José Valderrama, le programme Pefa est une «analyse du sang de l’administration des 46 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 finances publiques». Les indicateurs utilisés sont clairement définis, bien qu’en nombre limité, ce qui permet de donner l’image la plus précise possible de la gestion financière assurée par l’administration. Quelles sont la crédibilité et la transparence des budgets annuels de l’État? Reposent-ils sur des objectifs politiques clairs? Les dépenses publiques font-elles l’objet de planifications et de contrôles rigoureux? Qu’en est-il des systèmes de comptabilité et de l’information continue sur les recettes et les dépenses? Les audits sont-ils efficaces? Un groupe composé de spécialistes péruviens et internationaux a étudié ces questions sur place. Il a pointé les atouts et les faiblesses de ce système complexe. En matière de discipline budgétaire, ces experts ont globalement distribué de bonnes notes à l’administration des finances péruvienne. L’État s’acquitte généralement de ses obligations de paiement en temps opportun et ne dépasse que rarement le budget. Les spécialistes ont également souligné le niveau satisfaisant du recettes fiscales et les estimations conservatrices émises à leur propos. Le rapport a toutefois mis un certain nombre de lacunes en évidence, comme la présence, dans des cas particuliers, de différences significatives entre les estimations et les comptes finaux ou l’absence d’estimations des coûts engendrés par le suivi des engagements de l’État. L’audit interne s’est retrouvé sous le feu de la critique car ni les fonds ni le personnel disponibles n’étaient suffisants. … à la thérapie Le rapport présenté par les experts du Pefa est à la base du programme de réformes visant à améliorer la gestion des finances publiques. Il examine l’état de tout le système, mais laisse délibérément ouverte la façon dont un éventuel processus de réforme devrait être abordé. Les expériences faites dans d’autres pays montrent que de telles mesures n’empruntent pas un chemin tout tracé dans le domaine des finances publiques. Bien des obstacles doivent être surmontés pour que les experts, les fonctionnaires et les hommes politiques conviennent de la façon dont il faut s’engager dans le processus, avec quelles priorités et à travers quelles étapes. Les changements de cap politiques peuvent en outre mettre en péril la planification à court terme, ce qui complique encore la tâche. Deux nouvelles entités accompagnent le programme de réformes Afin de réglementer les réformes, les bailleurs de fonds internationaux et leurs Dossier Séance plénière à Lima réunissant tous les représentants des régions et des communes de San Martín, Photo: Romina Cruz Cusco, Chiclayo, Trujillo et Apurímac. partenaires péruviens se sont accordés sur la création de deux instances – une table ronde et un groupe d’études – qui accompagneront, à moyen terme, le programme de réformes. Tous les deux à trois mois, une table ronde («Mesa de coordinación para el seguimiento de la gestión de las finanzas públicas») rassemble les hauts représentants du ministère péruvien de l’Économie et des Finances, les experts qui participent au processus ainsi que les délégués des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux. Elle permet aux participants de s’entretenir sur l’évolution des travaux, les problèmes inattendus et les nouvelles perspectives. Ses recommandations techniques ont du poids et dépassent le cadre normal du dialogue politique. La table ronde, qui est une première dans l’histoire de la coopération au développement avec ce pays, est présidée par un vice-ministre péruvien. Elle simplifie les relations entre les partenaires sur place et les agences internationales de développement. Ce renforcement de la coordination s’inscrit dans la lignée des recommandations formulées par la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement. Entériné en 2005, ce texte souhaite responsabiliser davantage les pays bénéficiaires (appropriation). Il mise également sur l’harmonisation, l’alignement, la gestion axée sur les résultats et la responsabilité mutuelle. Hartmut Paulsen, directeur des programmes de la Société allemande de coopération internationale (Deutsche Gesellschaft für internationale 47 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Zusammenarbeit, GIZ) au Pérou, explique que «la table ronde permet d’unir les forces autour d’initiatives communes». En effet, «si chaque agence de développement agissait de son propre chef, l’impact serait limité». Un groupe d’études («Grupo de estudios») innovant apporte son soutien permanent au ministère de l’Économie et des Finances, en lui prodiguant des conseils techniques. Des spécialistes péruviens, au bénéfice d’une longue expérience au sein du gouvernement, ont ainsi pu être engagés sous contrat avec le soutien financier bilatéral des agences de développement belge, allemande (GIZ) et suisse (Secrétariat d’État à l’économie, Seco). Ils œuvrent depuis 2011 en qualité de consultants et ont un statut spécial. Selon Bruno Barletti, un des premiers conseillers engagés dans le processus de réforme, le groupe d’études est, sous cette forme, une structure atypique dans la coopération au développement. Il est bel et bien intégré au ministère de l’Économie et des Finances, mais n’est pas soumis à l’autorité hiérarchique du ministre. M. Barletti se considère que lui et ses collègues agissent comme des conseillers internes qui soutiennent le calendrier des réformes à tous les niveaux de l’administration. Les consultants bénéficient d’un accès direct aux ministres et aux vice-ministres. Ils donnent des conseils aux directeurs généraux et établissent les liens directs avec les autres institutions concernées par la gestion du budget de l’État, notamment l’administration fiscale (Sunat) et la Cour des comptes (Contraloría general). Les membres du groupe d’études participent aux délibérations de la table ronde aux côtés des représentants du gouvernement et des bailleurs de fonds internationaux. Brigitt Bencich, directrice du secteur Décentralisation fiscale et affaires sociales au ministère de l’Économie et des Finances, rapporte que «parmi les experts du groupe d’études, certains maîtrisent différents domaines». «Ils possèdent des connaissances approfondies sur les affaires budgétaires, les systèmes informatiques ou en macroéconomie. Le processus de réforme est suivi par une équipe musclée.» Un calendrier des réformes réaliste Les experts ont jeté les bases d’un plan d’action, le PMC 2011–2015. Celui-ci détermine avec minutie les volets du programme de réforme à mettre en œuvre en priorité et définit les missions assignées au vice-ministre de l’Économie et des Finances en coopération avec le groupe d’études. On trouve en tête du calendrier la budgétisation pluriannuelle et la mise en place d’un processus Dossier Équateur Colombie • Chiclayo San Martín Brésil • Trujillo Peru • Lima • Cusco Apurimac budgétaire axé sur les résultats (voir encadré 1). Il est prévu d’effectuer en 2014 une nouvelle évaluation Pefa, ce qui permettra de suivre les progrès accomplis dans le processus de réforme. Une réforme structurelle de la gestion des deniers publics ne peut toutefois être mise en place du jour au lendemain. Le gouvernement péruvien et les bailleurs de fonds internationaux sont bien d’accord sur ce point. Il faut de la ténacité et de la persévérance. Les entraves potentielles au bon déroulement du processus ne manquent pas, y compris le désir irrépressible de brûler des étapes pour obtenir rapidement des résultats. Comme le montrent les expériences faites dans d’autres pays, toute dérogation au principe de gradualité engendre des coûts inutiles et suscite de faux espoirs dans les rangs des politiques et au sein de la population. Il peut être dommageable de soustraire des réformes de longue haleine visant la durabilité à l’influence de la politique quotidienne. Que faire, par exemple, lorsqu’à la fin d’un mandat gouvernemental, la pression politique monte pour des raisons électorales et invite à afficher à court terme de bons résultats par le biais de réformes cosmétiques plutôt que de traiter le mal à sa racine? Se rapprocher du citoyen: en marche vers la décentralisation Encadré 2 Les réformes aussi nécessitent des ressources Un chapitre spécial du Programme pour une amélioration continuelle des finances publiques réglemente le soutien financier des bailleurs de fonds internationaux au processus de réforme. Deux fonds spéciaux sont disponibles à cette fin: –L’Initiative pour les réformes à court terme (ICP) finance les conseillers, les stagiaires, les travaux préparatifs de projets ultérieurs plus ambitieux et la formation spécialisée. –L’Initiative pour les réformes à moyen terme (IMP) vise à encourager des projets qui nécessitent un niveau de planification plus élevé. En font notamment partie les études d’impact ou les mécanismes de suivi. Parallèlement aux réformes menées dans la gestion des finances publiques au sein du gouvernement central, le Seco soutient au Pérou des projets pilotes décentralisés, entrepris dans les régions et les communes. Les analyses Pefa doivent contribuer à identifier les points forts et les faiblesses, et à encourager les processus de réforme à l’échelle infranationale. Les fonctionnaires locaux élaborent et mettent en œuvre des plans d’action conjointement avec des membres du groupe d’études qui soutient le ministère de l’Économie et des Finances. Si les premières tentatives faites dans les régions de Cusco, d’Apurímac et de San Martín, mais aussi dans les communes de Cusco, de Chiclayo et de Trujillo sont couronnées de succès, les nouveaux instruments seront alors mis en place à l’échelon national. Des siècles durant, le Pérou a connu les affres d’une structure de gouvernance rigide et centralisée. Depuis 2002, le processus de décentralisation se poursuit à grand pas. Outre les ministères de la capitale, 26 gouvernements régionaux et 1834 administrations communales sont impliqués dans les comptes publics. Le budget national est déjà géré à 40% par des autorités locales 48 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 ou régionales. Si on y ajoute la délégation de compétences de certains ministères aux unités administratives décentralisées, la part des enveloppes budgétaires dont les communes et les régions ont la charge représente alors la moitié des dépenses de l’État. Ces chiffres témoignent du potentiel que les réformes présentent pour une gestion décentralisée des finances publiques. César Villanueva a présidét de 2007 à 2013 la région de San Martín, dans laquelle plus de 800 000 personnes vivent disséminées sur un vaste territoire urbanisé. Il expose les objectifs matériels qu’il s’est fixés: les enfants et les mères allaitantes doivent pouvoir facilement consulter un médecin dans leur voisinage immédiat. Les enfants en âge de fréquenter l’école ne doivent pas être contraints de redoubler une classe par manque d’enseignants ou de locaux. Ce sont des dépenses publiques fondamentales dont on ne peut s’acquitter sans une administration fonctionnelle qui accorde les ressources nécessaires, les gère efficacement et analyse les résultats obtenus. Améliorer la gestion budgétaire, c’est faire en sorte que l’habitant comprenne que l’appareil gouvernemental tant vilipendé et désapprouvé est un prestataire de services de qualité. Chacun doit avoir accès aux institutions étatiques importantes, même les personnes qui vivent dans ces ceintures de pauvreté qui s’élargissent de manière chaotique autour des grandes villes ou dans des régions rurales reléguées à l’arrière-plan. Ceci implique aussi le bon fonctionnement des écoles, la mise à disposition d’hôpitaux et de dispensaires, la collecte des eaux usées et des déchets ou la construction de routes et leur entretien. ■ Dossier Soutien aux réformes fiscales dans les pays en développement: modalité d’assistance, chances et défis L’intérêt porté aux réformes f iscales dans les pays en développement (PED) ne cesse de croître. En raison de la crise et des difficultés budgétaires auxquelles sont confrontés plusieurs bailleurs de fonds, les questions liées à la mobilisation des ressources internes ont retrouvé toute leur importance. Les institutions financières internationales et les agences de développement ont entrepris de renforcer leur aide, afin que les politiques et les administrations fiscales des PED gagnent en efficacité. L’autonomie budgétaire devient ainsi L’Administration générale des impôts du Ghana résulte de la fusion de diverses entités chargées de la taxation et de la perception des impôts. Elle s’est faite avec l’aide du Seco. Photo: ambassade de Suisse au Ghana un préalable à toute politique de développement durable. La crise nous a appris qu’une politique de développement durable dépend d’abord du système fiscal. Celui-ci doit générer suffisamment de recettes pour financer les programmes de développement et de lutte contre la pauvreté avec un maximum d’autonomie. Or, les impôts représentent actuellement moins de 17% du produit intérieur brut (PIB) dans les pays d’Afrique subsaharienne, contre quelque 34% dans les États membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L’aide extérieure reste donc indispensable Carlos Orjales Économiste, secteur Soutien macroéconomique, Secrétariat d’État à l’économie SECO 49 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 pour espérer atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement. Il n’y a pas que les aspects financiers. Les choix réalisés en matière de fiscalité ont un impact déterminant sur le bon fonctionnement de l’État. Le système fiscal est au centre du pacte social et constitue un élément essentiel pour promouvoir une utilisation efficace des deniers publics. En stimulant le processus de négociation entre l’État et les contribuables, on revalorise le rôle du citoyen dans la gestion publique. Le dialogue dans ce domaine est en effet essentiel à la bonne gouvernance, car il sensibilise l’État aux besoins et aux demandes des citoyens. Des études récentes1 indiquent d’ailleurs que les réformes fiscales peuvent déboucher sur d’autres, plus vastes, qui concernent les finances publiques. Les citoyens qui participent à l’effort fiscal consacrent en effet davantage d’attention à la manière dont l’État administre les fonds dont il dispose. Un système fiscal n’est toutefois pas facile à réformer. Outre les résistances et les Dossier Encadré 1 Le «Global Tax Simplification Program» Le «Global Tax Simplification Program» fait partie des efforts fournis pour améliorer l’efficacité des administrations fiscales. Lancé par la Banque mondiale en 2007 avec le soutien du Royaume-Uni et de la Suisse, il vise à fournir une assistance technique spécialisée aux gouvernements qui souhaitent simplifier la législation et les procédures fiscales applicables aux petites et moyennes entreprises. Son objectif est double: 1. Le coût de la mise en conformité avec la réglementation doit être réduit, de manière à améliorer la compétitivité du secteur privé. 2.L’assiette fiscale doit être élargie en supprimant tout obstacle à la normalisation des entreprises du secteur informel. Le programme met à disposition des gouvernements des outils permettant d’aborder les questions clés qui se posent lorsqu’on essaie de simplifier les procédures administratives tout en maintenant une source de revenus stable. Encadré 2 Réforme du système fiscal ghanéen En collaboration avec l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), le Seco soutient les autorités ghanéennes dans la réalisation d’une vaste réforme de leur système fiscal. Lancé en 2008, ce programme vise principalement deux objectifs. Le premier consiste à fusionner les diverses entités chargées de la taxation et de la perception des impôts en une institution unique, l’Administration générale des impôts. Le second vise à mettre sur pied une unité spéciale chargée de l’élaboration d’études et d’analyses fiscales. Ce groupe fournira au gouvernement une orientation stratégique pour la mise en œuvre de sa politique fiscale et budgétaire. Le programme inclut un plan de formation à l’intention des fonctionnaires de la nouvelle institution. Il comprend de courtes formations et des stages plus longs dans des domaines variés, allant de la maîtrise des outils informatiques à l’audit fiscal basé sur les risques. blocages de nature politique et administrative, cela requiert des investissements importants en matière informatique, ainsi que des compétences techniques très pointues. Malheureusement, celles-ci font souvent défaut dans les PED. Certaines agences, comme le Secrétariat d’État à l’économie (Seco), fournissent un soutien croissant aux ministères des Finances et aux administrations fiscales des pays désireux de procéder à de telles réformes. Leur assistance peut être bilatérale, multilatérale ou régionale. Une longue liste de défis L’un des principaux défis auxquels sont confrontées les administrations fiscales est la réticence des contribuables au paiement de l’impôt. Ces derniers ont le sentiment, souvent justifié, que les fonctionnaires sont corrompus et que le gouvernement détourne systématiquement une partie des recettes publiques. Les administrations fiscales et douanières comptent en effet parmi les institutions les plus corrompues de l’État. Cela pose deux problèmes. D’une part, les recettes publiques sont amoindries par les pots-devin et autres dessous-de-table. D’autre part, le contribuable perd toute confiance dans le système, ce qui rend l’évasion fiscale endémique. Les deux phénomènes se renforcent et conduisent à une diminution importante des revenus de l’État. La mondialisation ainsi que la mobilité des capitaux et du travail à l’échelle planétaire compliquent également la tâche des administrations fiscales. L’activité des multinationales s’étalant sur plusieurs pays, la coopération fiscale internationale acquiert une dimension nouvelle. Les PED doivent éviter la double taxation, qui pourrait décourager les investisseurs potentiels, mais ils doivent également veiller à ce qu’une optimisation fiscale agressive ne conduise pas à une double exemption. Il s’agit là d’un arbitrage complexe qui requiert des connaissances approfondies en matière de prix de transfert. La gestion des richesses naturelles pose un défi additionnel. Les pays disposant de réserves minières et pétrolières doivent mettre en place des systèmes qui permettent d’en tirer des revenus équitables. La «malédiction des ressources naturelles»2 n’est pas un simple concept théorique: les PED possédant les plus grandes richesses naturelles sont souvent ceux qui abritent les populations les plus pauvres. À maints égards, la gestion de ces ressources constitue le principal défi que devront affronter nombre d’entre eux ces prochaines décennies. Parmi les obstacles à surmonter, citons encore l’extrême complexité de la 50 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 législation fiscale, ainsi qu’une excessive variété d’exonérations et de régimes préférentiels, qui résultent souvent de pressions politiques et ne se justifient pas économiquement. Cela ne signifie évidemment pas que tout allégement fiscal soit néfaste. Nombre d’entre eux sont parfaitement légitimes en raison de leurs effets positifs sur l’emploi, l’investissement et donc la croissance. La difficulté consiste à faire le tri en mettant en regard leurs avantages et leurs inconvénients à court et moyen terme; cela requiert des compétences techniques très spécifiques et malheureusement encore rares dans les administrations des PED. Ces nombreux défis mettent en évidence l’importance de renforcer le cadre légal ainsi que les compétences techniques des administrations fiscales et douanières. Les besoins en la matière n’ont pas encore été pleinement reconnus par les organismes de coopération. Les montants affectés à ce type de programmes ne représentent que 0,1% de l’aide publique au développement. Il s’agit d’un effort modeste, vu le rôle central que joue la fiscalité dans le développement économique et social d’un État. Des possibilités non négligeables Il existe, cependant, de nombreuses raisons de conserver son optimisme. Tout d’abord, les gouvernements des PED voient la mobilisation des recettes internes sous un angle nouveau. L’incertitude créée par la crise économique a renforcé l’idée qu’un développement durable devait impérativement passer par la mise en place d’un cadre légal cohérent et d’une administration fiscale moderne et efficiente (voir encadré 1). Au niveau national, l’abandon des tarifs et des droits de douane en faveur d’une TVA généralisée, lors de la libéralisation des échanges commerciaux, a fortement accru la visibilité de l’impôt. Cette taxe a également conduit à une interaction directe entre le secteur privé et l’État, laquelle s’est révélée positive malgré certaines difficultés. Cela a permis d’établir un dialogue sur les difficultés rencontrées par le secteur privé et d’adopter des réformes essentielles pour stimuler la croissance. Combler les faiblesses de la politique fiscale L’assistance fournie par les agences de coopération se concentre d’abord sur la mise en place d’un cadre légal solide et conforme aux meilleures pratiques internationales. Certes, il n’existe pas de système parfait et chaque État souverain est libre d’adopter une approche différente en fonction de ses choix Dossier Tableau 1 Recettes fiscales et aide au développement, en % du PIB Classe de revenu Recettes fiscale / PIB Aide au développement /PIB 2000 2011 2000 2011 Pays à revenu élevé 35% 34% 0% 0% Pays à revenu intermédiaire (tranche supérieure) 26% 27.8% 4.5% 5% Pays à revenu intermédiaire (tranche inférieure) 21.2% 22.3% 10.9% 7.9% Pays à faible revenu 12.8% 16.4% 11.5% 12.7% à l’intention des administrations fiscales, le «Tax Administration Diagnostic and Assessment Tool» (Tadat). Cet instrument, qui sera lancé dans le courant de l’année, cherchera à identifier les principales déficiences dans le fonctionnement des administrations fiscales. Cela permettra de cerner avec davantage de précision les priorités en matière d’assistance technique et de mieux coordonner les différents organismes de coopération. Source: Département des affaires fiscales du FMI / La Vie économique Renforcer l’administration fiscale politiques et de son économie. Toutefois, un certain nombre de principes et de standards restent valables, quel que soit le contexte. Ainsi, on admet généralement que la politique fiscale ne doit pas chercher uniquement à mobiliser des recettes. Elle doit aussi contribuer à une redistribution plus équitable des revenus, en pénalisant le moins possible l’activité économique. Les agences de coopération fournissent généralement une assistance technique ciblée pour aider les PED à rédiger des projets de loi et des règlements d’application. Ces travaux se basent généralement sur des études et des diagnostics visant à identifier les principales faiblesses du système fiscal. Une attention particulière est portée à l’élimination des niches fiscales qui permettent à certains contribuables d’échapper à l’impôt, ce qui provoque un manque à gagner pour le gouvernement. La plupart des experts financés par les agences de coopération sont des consultants hautement spécialisés qui se rendent sur place pour des missions de courte durée. Il est également de plus en plus fréquent d’engager des généralistes résidents pour accompagner les réformes, une tâche qui s’étend souvent sur plusieurs années. Le programme d’assistance du FMI En 2010, le Fonds monétaire international (FMI) a mis sur pied un ambitieux programme qui vise à renforcer la politique et les administrations fiscales dans les pays à bas revenus. Soutenue par un groupe de pays donateurs3, cette initiative doit favoriser le développement d’une économie dynamique et le maintien d’un environnement macroéconomique stable. Le programme offre des services d’assistance technique pour rédiger ou adapter des législations fiscales, procéder à des réorganisations institutionnelles ou encore optimiser les procédures et les systèmes de taxation. Il a également permis de développer un outil de diagnostic 51 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Il est courant de dire qu’une législation n’a pas plus de valeur que celle de l’organisation chargée de son application. Partant de ce constat, plusieurs agences de coopération ont adopté une approche pragmatique: elles concentrent leurs efforts sur le renforcement des administrations fiscales, au lieu de se lancer dans d’ambitieux projets de réforme légale, qui se justifient d’un point de vue technique, mais qui ont la fâcheuse tendance d’échouer devant les parlements. Le renforcement des administrations fiscales passe généralement par trois étapes: 1. Réorganiser les unités de manière fonctionnelle, afin de maximiser leur efficacité. Il est notamment préférable de disposer d’unités spécialisées dans la taxation de contribuables spécifiques (petits, moyens et gros), plutôt que de baser l’organisation interne sur les différents types d’impôts. 2. Doter l’institution d’une infrastructure informatique performante, qui permette d’accélérer les procédures de taxation tout en renforçant l’intégrité du système. 3. Renforcer les compétences techniques du personnel des administrations fiscales et améliorer le système de gestion des ressources humaines. Les programmes de formation Les programmes de formation financés par les organismes de coopération peuvent prendre de multiples formes. Une première catégorie vise le personnel hautement spécialisé. L’enseignement est fourni sur un mode personnalisé à un groupe restreint de fonctionnaires. Ceux-ci peuvent être amenés à suivre des formations de moyenne ou de longue durée, généralement à l’étranger dans des instituts spécialisés. Ces programmes incluent souvent des stages dans des administrations fiscales d’autres pays. Ils doivent déboucher sur l’acquisition de techniques et de concepts avancés. Le problème est que le personnel ainsi formé a souvent tendance à quitter ensuite l’administration pour une activité mieux rémunérée dans le secteur privé. Dossier Encadré 3 Bibliographie –Auty Richard, Resource-Based Industrialization: Sowing the Oil in Eight Developing Countries, Oxford, Clarendon Press, 1990. –Direction de la coopération pour le développement de l’OCDE / Pacte fiscal international, Principles for international engagement in supporting developing counties in revenue matters, Paris, août 2012. –Fjeldstad Odd-Helge, Taxation and development: A review of donor support to strengthen tax systems in developing countries, Helsinki, février 2013. –FMI, Département des affaires fiscales, Revenue mobilization in developing Countries, Washington, DC, mars 2011. –Haldenwang C. von et Ivanyna M., Assessing the Tax Performance of Developing Countries, Discussion Paper 20/2010, Institut allemand de développement, Bonn, 2010. –Michielse Geerten et Thuronyi Victor, Overview of Cooperation on capacity building in taxation, Paris, octobre 2010. –Okonjo-Iweala Ngozi, Aid as a catalyst for domestic resource mobilization in Africa, Commission de l’Union africaine, Nigeria, juillet 2013. –Pritchard W., Taxation and State Building: Towards a Governance Focused Tax Reform Agenda, Working Paper 341, Institut d’études du développement, Brighton, 2010. –Sengupta A., Determinants of Tax Revenue Efforts in Developing Countries, IMF Working Paper 07/184, FMI, Washington, DC, juillet 2007. 1 Pritchard W., Taxation and State Building: Towards a Governance Focused Tax Reform Agenda, Working Paper 341, Institut d’études de développement (IDS), université de Sussex, Brighton, 2010. 2 En économie, ce concept désigne un problème spécifique aux pays riches en ressources naturelles. Il existe un lien négatif entre la proportion des exportations de matières premières dans le PIB et le taux de croissance. Ainsi, le Nigeria, la République démocratique du Congo et l’Angola, qui regorgent de matières premières, connaissent un décollage plus lent que les pays dont les sous-sols sont plus pauvres. La «malédiction des ressources» a été décrite pour la première fois en 1990 par Richard Auty. 3 Allemagne, Belgique, Koweït, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Union européenne et Suisse. Un autre type de formation vise l’acquisition de concepts plus élémentaires. Souvent organisés sur place avec l’appui d’experts locaux formés à cette tâche, les cours ont une durée moindre, mais ils sont dispensés régulièrement. Leur avantage est de couvrir les besoins prioritaires, tout en s’adressant à un nombre important de personnes. Ces formations se limitent, en revanche, à l’acquisition de compétences relativement élémentaires. De plus en plus, les agences de coopération tentent d’aborder la thématique de la gestion et de la formation du personnel sous un angle plus large. L’objectif n’est pas uniquement de former du personnel compétent, mais de faire en sorte que les connaissances acquises restent au sein de l’institution. Ces programmes incluent la mise en place de plans de carrière et de systèmes de rémunération axés sur la performance. Ils accordent une attention croissante aux systèmes de gestion des connaissances, afin de conserver le savoir-faire au sein de l’organisation. Ils s’intéressent aussi à un autre domaine relativement nouveau et prometteur, celui des méthodes permettant de lutter contre la résistance au changement dans les institutions. L’apprentissage par les pairs Conscientes des spécificités régionales et soucieuses de conserver leur indépendance, les administrations fiscales des PED ont mis en place des structures régionales pour échanger des informations, partager leurs expériences et mettre en place des programmes de formation répondant à leurs besoins spécifiques. Le Forum africain des administrations fiscales («African Tax Administration Forum», Ataf) en est une illustration. Créé en 2008 et financé en grande partie par ses membres, il réunit 35 pays africains. Favorisant l’apprentissage par les pairs, il agit comme une plateforme régionale qui permet de prendre des positions communes. Cette coopération dite «Sud-Sud» offre de nombreux avantages. Ainsi, des pays confrontés à des défis similaires peuvent élaborer ensemble une solution reproductible au niveau régional. Une administration fiscale ayant obtenu de bons résultats dans un domaine spécifique peut partager ses connaissances avec ses pays voisins, voire mettre à leur disposition certains de ses spécialistes pour une durée déterminée. Fixer d’abord les principes nécessaires aux réformes fiscales Même s’il est encore tôt pour se prononcer sur l’impact des initiatives lancées ces dernières années, on peut d’ores et 52 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 déjà fixer un certain nombre de principes qui permettraient de guider les réformes fiscales. Citons notamment l’importance d’un séquençage approprié de tels processus, à savoir qu’il convient de s’attaquer aux principales déficiences du système avant d’aborder des thèmes plus complexes. Les réformes ne doivent, en outre, pas viser exclusivement une augmentation des recettes fiscales, mais tenir compte du degré de transparence du système et de ses effets en matière de redistribution. L’implication de la société civile dans le débat fiscal constitue en ce sens un élément essentiel dont il convient de tenir compte. À l’avenir, c’est l’ensemble de ces éléments, et pas uniquement le montant des recettes additionnelles collectées, qui permettront d’évaluer la pertinence et l’efficacité des ■ différentes initiatives internationales. Dossier Le poids de la gouvernance d’entreprise dans la coopération au développement Depuis la fin des années nonante, le gouvernement d’entreprise fait partie des thèmes inhérents à la coopération et au développement économiques. La dernière crise financière et économique en a souligné toute l’importance. La bonne gouvernance limite les risques financiers et améliore la durabilité écologique et sociale de l’économie. C’est la raison pour laquelle le Secrétariat d’État à l’économie (Seco) développe sa collaboration sur ce thème avec la Société financière internationale (SFI), branche de la Banque mondiale chargée des opérations avec le secteur La table ronde sur le gouvernement d’entreprise en Amérique latine, qui s’est tenue en 2011, a réuni des participants venus de seize pays. Elle a permis un échange entre des décideurs, des représentants des milieux boursiers, des régulateurs, des instituts et des entreprises privées. Photo: SECO privé. Lukas Schneller Chef suppléant du secteur Développement du secteur privé, Secrétariat d’État à l’économie SECO, Berne Gisela Roth Secteur Développement du secteur privé, Secrétariat d’État à l’économie SECO, Berne Eva-Maria Tschannen Secteur Développement du secteur privé, Secrétariat d’État à l’économie SECO, Berne Nadja Meier Secteur Droit économique international, S ecrétariat d’État à l’économie, SECO, Berne La gouvernance d’entreprise est – en deux mots – le système qui permet de diriger et de contrôler une entreprise. C’est un peu le pendant de la bonne gouvernance dans le secteur public. Contrairement aux apparences, elle joue un rôle important dans le développement et la coopération économiques en raison de son impact sur la croissance, donc sur la réduction de la pauvreté1: 1. Entre bonne gestion et croissance d’une entreprise, il existe un lien qui a des effets bénéfiques sur la création d’emplois dans le secteur privé. 2. Une bonne gestion d’entreprise ouvre des possibilités d’investissement à des acteurs internationaux et locaux et favorise la création d’un marché financier local. Cela facilite l’accès des PME au capital. 3. Une bonne gestion réduit la vulnérabilité de l’entreprise aux crises sous l’effet de facteurs internes ou externes et renforce de ce fait la stabilité du secteur financier. C’est ce qui ressort également des travaux du Conseil de stabilité financière2, qui retiennent les principes de l’OCDE relatifs 53 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 au gouvernement d’entreprise (voir encadré 1) comme l’une des douze normes essentielles à un système financier solide. 4. Enfin, une bonne gouvernance d’entreprise sert les objectifs de la durabilité économique, écologique et sociale. Cela signifie aussi qu’une société mal dirigée risque de ne pas s’engager suffisamment en faveur des normes environnementales et sociales. Cette chaîne d’effets est confirmée par les résultats auxquels ont abouti de nombreux projets. De 2005 à 2013, le Seco a accompagné en collaboration avec la SFI3 le développement de 76 législations sur le gouvernement d’entreprise dans 24 pays et a soutenu, ce faisant, des investissements pour un montant de quelque 3,4 milliards d’USD. Par exemple, dans le palmarès Doing business de la SFI et de la Banque mondiale, sous la catégorie «protection des investisseurs», l’Azerbaïdjan est passé de la 110e à la 22e place de 2008 à 2013 et les surcroîts d’investissements induits ont avoisiné les 138 millions d’USD. Dossier Les crises récentes soulignent toute l’importance de l’approche Encadré 1 Principes de gouvernement d’entreprise de l’OCDE Ces principes contiennent des r ecommandations relatives aux domaines suivants: 1.Mise en place des fondements d’un régime de gouvernement d’entreprise efficace (par exemple autorité, intégrité et ressources des o rganes de réglementation et de surveillance). 2.Droits des actionnaires et principales fonctions des détenteurs du capital. 3.Traitement des actionnaires sur un pied d’égalité. 4.Rôle des différentes parties prenantes dans le gouvernement d’entreprise. 5.Transparence et diffusion de l’information. 6.Devoirs de l’organe de surveillance d’une entreprise. Voir www.oecd.org/corporate/oecdprinciplesofcorporategovernance.htm. La promotion du secteur privé joue un rôle primordial pour le développement économique. Le souci d’une économie durable pose, toutefois, la question de la bonne gouvernance d’entreprise. Les erreurs et négligences commises à ce titre figurent parmi les raisons les plus souvent citées de la récente crise économique et financière. Celle-ci trouvait, certes, son origine dans les pays développés. Cependant, tout comme les crises des années nonante en Amérique latine et en Asie, elle a mis en évidence l’impact économique systémique, à l’échelle planétaire, d’une mauvaise gouvernance d’entreprise dans le secteur privé. Comme on a pu l’observer, par exemple lors du Printemps arabe, la notion de «secteur privé» est devenue un peu partout synonyme de népotisme ou de corruption. De larges secteurs de la population n’y voient plus guère une force positive inspirant confiance dans l’avenir. Il est dès lors impératif non seulement de renforcer la coopération avec le secteur privé, mais de travailler en même temps à renforcer son intégrité. Cette question de gouvernance ne concerne pas seulement les grandes entreprises cotées en Bourse. Le besoin d’une professionnalisation des structures de gouvernance se fait également sentir parmi les Encadré 2 Comment sont mises en œuvre les normes de l’OCDE dans les pays émergents et en développement Les programmes de gouvernance d’entreprise de la SFI s’appuient sur les Principes de gouvernement d’entreprise de l’Organisation de coopération de développement économiques (OCDE), édictés en 1999. Ces principes constituent les critères d’examen de la réglementation et des pratiques adoptées dans un pays dans le cadre des Reports on the Observance of Standards and Codes (Rosc). Leurs résultats permettent de fixer les activités de programmes de la SFI. La Suisse, en tant que membre du Comité de gouvernement d’entreprise de l’OCDE, soutient la mise en œuvre de ces principes et des Lignes directrices de l’OCDE sur le gouvernement d’entreprise des entreprises publiques avec les programme d’ouverture de l’OCDE sur l’extérieur, soit en Amérique latine, au Moyen et au Proche Orients, en Asie et en Eurasie. Les tables rondes organisées avec les organes de régulation débattent notamment des mesures à prendre pour améliorer les conditionscadres régissant la gouvernance d’entreprise. Ces expériences réalisées dans des pays émergents et en développement fournissent de précieuses connaissances en vue de la révision des principes, qui a lieu en 2014 et 2015. Ont notamment participé activement aux premières discussions du printemps 2014 la Banque mondiale, les pays émergents du CSF (en particulier l’Indonésie et l’Afrique du Sud) ainsi que la Colombie. La Suisse s’engage pour que les normes de mise en œuvre demeurent souples et axées sur les résultats dans toute situation juridique, économique et culturelle considérée. Les pays émergents et en développement ont en outre intérêt à collaborer à la révision et à l’application des principes, car la mise en œuvre de la gouvernance d’entreprise est prise en compte dans le processus d’adhésion à l’OCDE. Cette dernière dressera l’automne prochain un premier inventaire de la situation avec les organes gouvernementaux de la Colombie, suite au lancement de son processus d’adhésion en octobre 2013. À cette occasion, les pratiques actuelles et les mesures planifiées seront débattues dans la perspective d’une meilleure compatibilité avec les principes du gouvernement d’entreprise. En étroite collaboration avec la Colombie, l’OCDE soutient le développement des projets de réglementation, en particulier par le transfert de connaissances pertinentes. Elle œuvre ainsi à une mise en œuvre ciblée des normes. 54 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 établissements de microfinance et les entreprises familiales. Pour attirer des investisseurs privés, les entreprises publiques, qui souvent fournissent des services de base, se conforment de plus en plus à des règles de gouvernance internationalement reconnues. Malgré les questions que peut susciter ce cadre normatif établi par les pays développés, les normes de l’OCDE s’appliquant aux marchés émergents demeurent une référence majeure. On le constate avec la Colombie. La décision de l’OCDE d’entamer en mai 2013 des négociations d’adhésion avec ce pays a envoyé à toute la région un signal en faveur d’un renforcement des conditions générales de la gouvernance d’entreprise (voir encadré 1). Dans le même temps, la Colombie peut bénéficier de la mise en œuvre du programme du Seco et de la SFI. Trois nouveaux programmes pour une bonne gestion d’entreprise En Amérique latine, en Extrême-Orient et en Afrique, le Seco soutient trois nouveaux programmes régionaux de gouvernement d’entreprise, mis en œuvre par la SFI. Avec le Pérou, la Colombie, le Vietnam, l’Indonésie, le Ghana, et l’Afrique du Sud, ils englobent quelques-uns des pays prioritaires du Seco en matière de coopération bilatérale. En ce qui concerne la gouvernance d’entreprise, les trois régions présentent des stades d’évolution différents. En moyenne, l’Asie se situe en tête, suivie de l’Amérique latine et de l’Afrique. On observe toutefois dans chaque région des écarts très importants d’un pays à l’autre. L’Afrique du Sud, par exemple, est déjà très avancée et fait figure de modèle régional, proche des standards de l’OCDE. Dans le même temps, l’émergence de centres financiers locaux – comme le Ghana, le Kenya ou le Nigeria – offre l’occasion de renforcer l’application de normes de gouvernance d’entreprise. Les principes de l’OCDE constituent le cadre de référence pour la mise en œuvre des trois programmes régionaux. Malgré certaines différences sur le terrain, les problèmes de gestion d’entreprise identifiés dans ces trois régions sont semblables. C’est ainsi que dans certains pays les bases légales manquent ou sont insuffisantes (p. ex. sur la transparence des informations, les mandats/nominations de conseils d’administration et les réglementations relatives aux successions). Dans nombre d’entre eux, le cadre légal en place n’est qu’imparfaitement appliqué ou contrôlé. De plus, certaines institutions travaillant avec des normes de gouvernance d’entreprise n’ont pas les capacités ou les connaissances nécessaires pour Dossier les faire appliquer. Au niveau de l’entreprise, l’importance et les avantages d’une bonne gouvernance sont encore trop souvent ignorés. Cela vaut également pour les possibilités qui lui sont liés: accès facilité au capital, gains d’efficacité pour la direction de l’entreprise, renforcement de la durabilité. Approche intégrale et conception modulaire Encadré 3 Colombie: synergies entre le programme et l’adhésion à l’OCDE Le processus d’adhésion de la Colombie à l’OCDE va créer certaines synergies avec le programme Amérique latine prévu. Il sera ainsi possible, au niveau de la réglementation, de mesurer le programme et d’examiner la situation du pays en procédant à des comparaisons avec les normes de l’OCDE. À l’échelon des entreprises, le programme se concentre sur les firmes étatiques et familiales. En ce qui concerne les entreprises d’État, précisément, le processus d’adhésion offre une importante source d’informations sur laquelle le programme peut s’appuyer. On le voit, par exemple, à la façon dont le Seco peut lier son savoir sur la coopération au développement et ses services économiques spécialisés – qui représentent la Suisse auprès de l’OCDE – au thème de la gouvernance d’entreprise. Les programmes suivent une approche intégrale, mais sont mis en œuvre dans quatre domaines selon une conception modulée en fonction des besoins. 1. L’amélioration du cadre réglementaire. Là où des lois n’existent pas encore, il y a lieu de les élaborer. Là où la mise en œuvre des lois existantes ne suffit pas, des aides s’imposent. À ce stade, c’est la collaboration avec le secteur public (gouvernement ou régulateur, par exemple) ou avec les Bourses qui joue un rôle central. 2. La création de conditions-cadres institutionnelles pour les normes de gouvernement d’entreprise. Il serait, par exemple, possible de renforcer les institutions offrant déjà des analyses et des formations pour les entreprises au titre de la gouvernance d’entreprise. Citons parmi celles-ci les instituts en lien avec les conseils d’administration, les entreprises de conseil ou les universités. 3. L’intervention auprès des entreprises. Sont particulièrement concernées les entreprises familiales et les sociétés non cotées en Bourse. Ces interventions sont coûteuses et doivent entraîner un effet d’imitation. 4. La sensibilisation des acteurs concernés. Le but est de renforcer la connaissance de la question et d’améliorer la conscience que l’on peut en avoir. Il faut prendre en considération le nombre d’améliorations normatives, les investissements économiques mobilisés à la faveur du programme ainsi que les prestations des entreprises soutenues pour mesurer l’impact des programmes. La création d’emplois obtenue dans le cadre d’un projet pilote est également estimée a posteriori. Accroissement de la demande locale 1 Voir, p. ex., Claessens S. et Yurtoglu B., Corporate Governance and Development, Focus 10, Global Corporate Governance Forum et SFI, 2012. 2 Le Conseil de stabilité financière, hébergé par la Banque des règlements internationaux, coordonne les travaux de ses États membres et d’entités internationales dans le domaine de la régulation et de la surveillance des marchés financiers. 3Internet: www.ifc.org, rubriques «Quick Links», «Corporate Governance». Les expériences réalisées avec des projets antérieurs ont montré qu’avec la création de capacités locales, autrement dit en ancrant localement le savoir chez des fournisseurs de services privés ou d’autres acteurs, la durabilité d’un projet s’améliore. Ce sera donc un point fort des trois programmes 55 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 régionaux. L’ancrage local des connaissances et le poids d’une bonne gouvernance d’entreprise dépendent beaucoup de la demande. Cela souligne l’importance de la sensibilisation des différents acteurs, tels que la société civile, les médias, la science économique, les régulateurs ou les instituts en lien avec les conseils d’administration. Dans de nombreux cas, les entreprises ne voient pas (encore) les avantages que suscite la bonne gouvernance, comme de meilleures conditions de financement ou de meilleurs résultats opérationnels. Or, il apparaît clairement, jusqu’ici, que les investisseurs attachent une grande importance au respect de telles règles et que la durabilité sociale et écologique de l’économie s’en trouve renforcée. De plus, une bonne gouvernance permet aussi de limiter les risques financiers. Objectif: réduire la pauvreté grâce à la création d’emplois En termes de politique de développement, le bien-fondé de la gouvernance d’entreprise découle aussi de tendances importantes qui se sont encore accentuées ces dernières années. D’une part, les processus d’investissement privés et fondés sur le marché qui sont intégrés dans des modèles de développement jouent un rôle beaucoup plus important que ce n’était le cas il y a quelques années encore. On s’éloigne donc du modèle à dominante étatique, qui tendait à régir directement l’économie ou les processus d’investissement. D’autre part, le discours sur le financement de la lutte contre le changement climatique et du développement – notamment dans le cadre des Objectifs de développement durable post2015 – accorde une place de plus en plus importante à la mobilisation de capital privé et à l’établissement de partenariats publicprivé. Cette pratique s’appuie sur le constat que la réduction durable de la pauvreté s’opère essentiellement grâce aux emplois créés par le secteur privé. La bonne gouvernance d’entreprise contribue à renforcer la dynamique positive de ce secteur dans le ■ processus de développement. Les chiffres-clès de l’économie Sommaire 58 A Survol international 61 B Données économiques suisses 61 64 65 69 B B B B 72 74 77 79 84 85 86 89 92 93 B 5 B 6 B 7 B 8 B 9 B 10 B 11 B 12 B 13 B 14 95 B 15 96 98 B 16 B 17 100 100 1 2 3 4 Comptabilité nationale Production Économie extérieure Marchés monétaire et financier, marché des changes Prix Finances publiques Population Marché du travail Durée du travail Salaires Assurances sociales Formation Recherche et développement Structure des établissements et des entreprises Commerce de détail, consommation Tourisme Cantons Index Liste des abréviations 57 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Informations statistiques complémentaires – En ce qui concerne la statistique du chômage, voir les publications mensuelles du SECO sur la situation sur le marché du travail; commande: tél. 031/322 28 64, [email protected] Voir aussi la brochure annuelle Le chômage en Suisse (commande: tél. 032/713 60 60, [email protected]). – En ce qui concerne la statistique sur les marchés monétaires et financiers ainsi que le marché des changes, voir aussi les Bulletins mensuels de statistiques économiques et les Bulletins trimestriels de la Banque nationale suisse; commande: 044/631 32 84, [email protected]. – Les jours de publication des nouveaux résultats statistiques suisses sont annoncés un trimestre à l’avance dans le Dissemination Standards Bulletin Board du Fonds monétaire international, qui peut être consulté à l’adresse Internet http://dsbb.imf.org. Explications – Les chiffres sont mis à jour au fur et à mesure. Les données révisées ne sont pas signalées spécifiquement en tant que telles. – Les chiffres provisoires, les estimations et les prévisions sont en revanche mentionnés dans des notes ad hoc en bas de tableaux. – Valeurs arrondies: dans le cas de nombres relatifs (pourcentages, moyennes, valeurs par tête, etc.), chacune des valeurs figurant dans un tableau donné est en général arrondie. Dès lors, leur somme n’est pas forcément égale à 100% ou au total mentionné. Légende des signes: – La donnée correspondante n’existe pas (donnée absolument nulle). 0 0,0 Valeur inférieure à la moitié de la plus petite unité exprimée. () En vertu de la protection des données, les chiffres ne peuvent être mentionnés. ... Donnée non disponible, inconcevable ou non publiée pour des raisons statistiques. Les chiffres-clès de l’économie A Survol international A1 Produit intérieur brut Valeur nominale en milliards 2012 Variation réelle en % par rapport à la période précédente 2010 2011 2012 2013 4/2012 1/2013 2/2013 3/2013 Suisse CHF 593 3.0 1.8 1.0 2.0 0.4 0.6 0.5 0.5 4/2013 0.2 Allemagne EUR 2644 4.0 3.3 0.7 0.4 0.3 –0.3 0.7 0.6 1.4 France EUR 2032 1.7 2.0 0.0 0.2 –0.3 –0.4 0.5 0.3 0.8 Italie EUR 1566 1.7 0.4 –2.4 –1.9 –2.8 –2.4 –2.1 –1.9 –0.9 Grande-Bretagne GBP 1541 1.7 1.1 0.3 1.8 0.2 0.6 1.8 1.9 2.7 Zone euro EUR 9487 2.0 1.6 –0.7 –0.5 –1.0 –1.2 –0.6 –0.3 0.5 États-Unis USD 155971) 2.5 1.8 2.8 1.9 2.0 1.3 1.6 2.0 2.5 Japon JPY 4758681) 4.7 –0.5 1.4 1.5 –0.3 –0.1 1.3 2.4 2.5 OCDE USD 450561) 3.0 2.0 1.5 1.3 0.8 0.6 1.1 1.5 2.0 1) Estimé. A2 Source: OFS, SECO, OCDE Indicateurs composites avancés Corrigé des amplitudes Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Févr. Mars 2013 2013 2013 2013 2013 2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 Suisse 99.8 99.7 99.7 99.8 99.9 100.1 100.2 100.3 100.3 100.3 100.2 100.2 Allemagne 99.6 99.7 99.8 100.0 100.2 100.3 100.5 100.6 100.7 100.8 100.8 100.8 France 99.2 99.2 99.3 99.4 99.6 99.8 100.0 100.1 100.2 100.3 100.4 100.4 Italie 99.2 99.5 99.7 100.0 100.2 100.4 100.6 100.8 100.9 101.1 101.3 101.5 100.0 100.1 100.3 100.5 100.7 100.9 101.1 101.1 101.2 101.1 101.1 101.0 99.4 99.6 99.7 99.9 100.1 100.3 100.5 100.7 100.8 101.0 101.1 101.2 Grande-Bretagne Zone euro États-Unis 100.4 100.5 100.6 100.6 100.7 100.7 100.7 100.6 100.6 100.5 100.4 100.4 Japon 100.1 100.3 100.5 100.6 100.7 100.9 101.0 101.1 101.1 101.1 101.1 101.0 100.6 OCDE 100.0 100.1 100.2 100.3 100.4 100.5 100.5 100.6 100.6 100.6 100.6 Brésil 99.8 99.6 99.3 99.1 99.0 98.9 98.9 98.8 98.7 98.6 98.5 98.4 Chine 100.0 99.8 99.7 99.6 99.6 99.6 99.5 99.4 99.3 99.1 98.9 98.8 Inde 98.7 98.6 98.5 98.4 98.2 98.1 98.0 97.9 97.9 97.8 97.7 97.7 Fédération de Russie 99.5 99.5 99.6 99.7 99.8 99.8 99.9 99.8 99.7 99.6 99.4 99.2 Source: OCDE A3 Volume du commerce international Exportations Importations En milliards de dollars US Biens Variation annuelle en % En milliards de dollars US Variation annuelle en % 2013 2008–2013 2012 2013 2013 2008–2013 2012 2013 18784 16.5 0.6 2.5 18874 14.2 1.0 1.7 2417 18.8 4.0 1.9 3198 10.0 3.3 0.2 CACM2) 37 26.5 6.6 –0.5 63 15.6 5.9 2.0 Brésil 242 22.3 –5.3 –0.2 250 37.3 –1.5 7.4 Europe 6636 2.6 –3.5 4.1 6595 –4.0 –4.9 1.2 … … –3.9 … … … –5.0 … 523 11.0 1.4 –1.1 344 18.0 3.8 2.6 Monde Amérique du Nord1) UE27 Fédération de Russie Afrique Moyen-Orient Asie 600 6.9 4.9 –4.3 628 31.0 8.8 3.9 1332 30.1 4.8 3.4 770 28.5 8.5 6.8 6285 33.0 2.3 2.8 6336 38.5 4.4 2.0 Chine 2210 54.4 7.9 7.8 1950 72.2 4.3 7.3 Inde 312 60.4 –1.1 6.5 466 45.1 8.5 –4.8 4624 20.3 4.7 6.4 4341 19.9 6.2 5.7 761 27.4 6.0 7.4 561 17.2 4.1 4.4 CACM2) 11 38.8 13.8 6.4 8 14.2 –1.3 4.1 Brésil 37 30.0 4.0 –1.7 84 88.2 6.3 7.4 Services3) Monde Amérique du Nord1) Europe 2174 10.1 3.1 7.4 1780 4.9 4.7 6.0 1971 10.6 3.2 8.4 1649 4.0 5.0 6.1 Fédération de Russie 66 29.7 7.5 12.4 123 67.7 13.5 20.9 Afrique 91 6.9 5.4 1.0 161 12.7 8.4 –0.6 128 33.7 12.5 2.9 240 30.9 5.8 8.0 1212 35.3 5.7 4.6 1229 38.7 7.7 4.6 17.1 UE27 Moyen-Orient Asie Chine 207 41.4 4.4 9.0 329 108.3 18.8 Inde 153 42.9 –0.5 3.4 127 44.3 –3.8 1) Avec le Mexique. 2) Central American Common Market. 3) Sans secteur publique. 1.3 Source: OMC 58 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clès de l’économie A4 Balance des opérations courantes En % du PIB Suisse En milliards de dollars US 2010 2011 2012 20131) 20141) 20151) 2010 2011 2012 20131) 20141) 15.0 8.9 11.1 12.8 12.4 12.6 82.5 58.9 70.2 83.3 86.4 91.0 6.1 6.2 7.1 7.0 6.1 5.6 202.8 224.2 243.4 253.8 238.6 224.8 –68.7 Allemagne 20151) France –1.4 –1.8 –2.2 –2.2 –2.4 –2.3 –35.3 –49.0 –57.9 –60.8 –70.3 Italie –3.5 –3.1 –0.6 1.2 1.8 2.0 –72.6 –67.3 –11.3 24.2 39.8 43.8 Grande-Bretagne –2.7 –1.5 –3.8 –3.4 –2.5 –2.3 –62.0 –36.0 –94.9 –85.6 –67.9 –65.9 Zone euro 0.5 0.7 1.9 2.6 2.6 2.8 64.7 88.5 228.1 329.9 351.3 384.0 États-Unis –3.0 –2.9 –2.7 –2.5 –2.9 –3.1 –449.5 –457.7 –440.4 –422.0 –501.2 –577.7 Japon 3.7 2.0 1.1 0.9 1.2 1.5 203.8 118.4 65.5 42.5 60.2 78.0 OCDE 0.5 –0.6 –0.5 –0.2 –0.2 –0.2 –202.8 –295.2 –227.7 –80.2 –110.5 –120.9 1) Estimations et prévisions (novembre 2013). A5 Source: OCDE Prix à la consommation Variation en % par rapport à l’année précedente 2010 2011 2012 2013 Oct. 2013 Nov. 2013 Déc. 2013 Janv. 2014 Févr. 2014 Suisse 0.7 0.2 –0.7 –0.2 –0.3 0.1 0.1 0.1 –0.1 Mars 2014 0.0 Allemagne 1.1 2.1 2.0 1.5 1.2 1.3 1.4 1.3 1.2 1.0 France 1.5 2.1 2.0 0.9 0.6 0.7 0.7 0.6 0.9 0.6 Italie 1.5 2.8 3.0 1.2 0.8 0.7 0.7 0.7 0.5 0.4 Grande-Bretagne 3.3 4.5 2.8 2.6 2.2 2.1 2.0 1.8 1.8 1.7 UE 2.1 3.1 2.6 1.5 0.9 1.0 1.0 0.9 0.8 0.6 1.6 3.2 2.1 1.5 0.9 1.2 1.5 1.6 1.1 1.6 Japon États-Unis –0.7 –0.3 0.0 0.4 1.1 1.6 1.6 1.4 1.5 1.6 OCDE 1.9 2.9 2.2 1.6 1.3 1.5 1.6 1.6 1.4 1.5 Source: OFS, BNS A6 Taux d’intérêt En % 2011 2012 2013 Nov. 2013 Déc. 2013 Janv. 2014 Févr. 2014 Mars 2014 Avril 2014 Taux d’intérêt à court terme Suisse1) 0.12 0.07 0.02 0.02 0.02 0.02 0.02 0.02 … Grande-Bretagne 0.89 0.84 0.49 0.50 0.53 0.53 0.53 0.53 0.53 0.33 Zone euro 1.39 0.57 0.22 0.22 0.27 0.29 0.29 0.31 États-Unis 0.30 0.28 … … … … … … … Japon 0.33 0.33 0.24 0.22 0.22 0.22 0.21 0.21 0.21 Taux d’intérêt à long terme Suisse1) 1.47 0.65 0.95 1.03 1.25 0.98 0.95 0.95 … Grande-Bretagne 3.12 1.91 2.45 2.75 3.09 3.07 2.96 2.81 2.74 Zone euro 4.31 3.05 3.01 3.17 3.31 3.21 3.09 2.89 2.61 États-Unis 2.79 1.80 2.35 2.72 2.90 2.86 2.71 2.72 2.71 Japon1) 1.10 0.84 0.69 0.61 0.69 0.61 0.59 0.61 1) Fin d’année ou fin de mois. A7 0.61 Source: OCDE Taux de change Cours des devises, marché interbancaires (cours acheteur, à 11 h) Cours des devises1) Oct. Nov. Déc. Janv. Févr. Mars Avril 2010 2011 2012 2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 CHF/USD 1 USD 1.04 0.89 0.94 0.93 0.90 0.91 0.89 0.90 0.89 0.88 0.88 CHF/GBP 1 GBP 1.61 1.42 1.49 1.45 1.45 1.47 1.47 1.49 1.48 1.46 1.48 CHF/JPY 100 JPY 1.19 1.11 1.18 0.95 0.92 0.91 0.86 0.87 0.88 0.86 0.86 CHF/EUR 1 EUR 1.38 1.23 1.21 1.23 1.23 1.23 1.22 1.23 1.22 1.22 1.22 Indices réels et nominaux du cours du franc2) Réel total Indice 105.9 116.3 112.5 110.7 111.4 111.1 112.1 111.4 112.0 113.2 112.9 Allemagne Indice 108.7 119.6 119.1 114.7 114.5 114.2 114.2 113.9 114.4 115.2 115.1 France Indice 106.6 117.2 116.9 113.2 113.2 113.2 113.2 113.0 113.4 114.1 114.0 Italie Indice 101.0 110.3 108.8 105.0 104.9 105.2 105.3 104.3 105.4 106.0 105.8 Grande-Bretagne Indice 126.2 137.1 126.6 126.3 125.3 123.8 123.4 121.9 122.1 123.8 122.7 États-Unis Indice 111.3 127.1 117.0 116.4 119.3 118.2 120.4 118.4 119.3 121.5 121.3 Japon Indice 118.7 127.4 119.7 147.2 150.8 152.4 160.5 159.6 158.2 161.6 161.7 Indice 122.4 138.1 137.7 144.0 139.6 139.4 141.3 140.5 141.7 142.8 142.3 Nominal total 1) Moyennes annuelles et mensuelles. 2) Par rapport à 40 partenaires commerciaux. Pour la révision des indices du cours du franc, voir Bulletin trimestriel 3/2001 de la BNS. Janvier 1999 = indice 100. 59 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: BNS Internet: www.snb.ch Les chiffres-clès de l’économie A8 Population En millions Variation en % par rapport à l’année précédente 1960 1970 1980 1990 2000 2010 2011 2006 2007 2008 2009 2010 2011 5.3 6.2 6.3 6.7 7.2 7.9 8.01) 1.5 1.1 1.4 1.1 1.1 1.7 Allemagne2) 55.6 60.7 61.6 63.3 82.2 81.7 81.8 –0.1 –0.1 –0.1 –0.3 –0.2 0.0 France 45.5 50.8 53.9 56.7 59.1 63.0 63.3 0.7 0.6 0.5 0.6 0.5 0.5 Italie 50.2 53.7 56.4 56.7 57.2 60.1 60.3 0.5 0.8 0.8 0.7 0.5 0.5 Grande-Bretagne 52.4 55.6 56.0 57.2 58.9 61.3 61.8 0.6 0.6 0.7 –0.8 0.7 0.7 UE3) 280.2 303.3 317.9 348.0 465.9 493.7 495.1 1.2 0.4 0.4 0.3 0.8 0.3 États-Unis Suisse 180.7 205.1 227.7 250.0 282.2 309.1 311.6 0.9 1.0 0.9 1.0 0.7 0.8 Japon 93.3 103.7 116.8 123.6 126.9 127.1 127.8 0.0 0.0 –0.1 –0.1 –0.3 0.6 OCDE 640.8 715.1 780.5 1025.3 1128.4 1235.5 1244.3 0.7 0.7 0.8 0.5 1.2 0.7 3019.0 3693.0 4450.0 5266.4 6124.1 6896.0 7000.04) 1.2 1.2 1.2 1.2 1.0 1.5 Monde4) 1) 31 décembre. 2) Avec les nouveaux «Bundesländer» à partir de 1990. 3) UE15 à partir de 1995, UE25 à partir du 1er mai 2004, UE27 à partir du 1er janvier 2007. 4) Estimation, 31 octobre 2011. A9 Source: OFS, OCDE, ONU Emploi Actifs occupés En %1) Variation en % par rapport à l’année précédente En millions 2011 2011 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 4.7 79.3 0.8 2.4 2.5 2.0 0.6 0.7 2.5 Allemagne 39.8 72.5 2.2 2.0 2.2 1.8 –0.2 –0.2 2.7 France 25.8 63.9 0.7 1.0 1.4 0.6 –0.4 –2.0 0.3 Italie 23.0 57.0 0.7 1.9 1.0 0.8 –1.6 –0.7 0.4 Grande-Bretagne 29.2 69.5 1.0 0.9 0.7 0.7 –1.7 0.3 0.4 UE 217.0 64.3 1.9 2.0 1.9 1.0 –1.7 –0.5 0.3 États-Unis 139.9 66.6 1.8 1.9 1.1 –0.5 –3.8 –0.6 0.6 Japon 59.8 71.2 0.4 0.4 0.5 –0.4 –1.6 –0.4 –4.5 OCDE 545.0 64.8 1.2 1.8 1.5 0.6 –1.8 0.1 2.9 Suisse 1) Actifs occupés en % de la population résidante en âge de travailler. A 10 Source: OFS, OCDE Chômage Chômeurs Taux de chômage en milliers 2012 2010 Suisse 1261) Allemagne 2314 France 2/2013 3/2013 4/2013 Nov. Déc. Janv. Févr. Mars 2013 2013 2014 2014 2014 3.5 3.5 3.5 3.3 5.2 5.2 5.1 5.1 10.2 10.3 10.4 10.4 12.7 12.6 12.7 12.7 12.7 7.1 7.1 6.8 … … 11.9 11.9 11.8 11.8 11.8 11.8 6.7 7.2 7.0 6.7 6.6 6.7 6.7 3.6 4.0 3.9 3.7 3.7 3.6 3.6 7.5 7.8 7.7 7.6 7.5 7.5 7.5 3.5 2.8 2.9 3.2 3.3 3.0 3.0 3.3 3.4 3.1 3.2 7.1 6.0 5.5 5.3 5.4 5.3 5.3 5.2 5.1 5.2 5.2 26122) 9.7 9.2 9.8 10.3 5.4 10.3 10.3 10.2 10.4 10.2 10.2 Italie 2744 8.4 8.4 10.7 12.2 5.4 12.1 12.3 12.6 12.7 12.4 Grande-Bretagne 2519 7.8 8.0 7.9 7.5 5.4 7.7 7.5 7.1 … 7.1 Zone euro 17882 10.2 10.1 11.3 12.0 5.4 12.0 12.0 11.9 11.8 États-Unis 12506 9.6 9.0 8.1 7.4 7.7 7.5 7.2 7.0 2850 5.1 4.6 4.4 4.0 4.2 4.0 4.0 3.9 472762) 8.3 7.9 7.9 7.9 8.0 8.0 7.9 7.7 OCDE 1/2013 Oct. 2012 Japon 2013 2013 2011 1/2014 1) Moyenne annuelle. 2) 2011. A 11 Source: SECO, OCDE Dépenses intérieures brutes de R&D Suisse Allemagne En % du PIB 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 … 2.57 … … … 2.94 … … … 2008 2.87 2.40 2.45 2.46 2.49 2.52 2.49 2.49 2.53 2.53 2.68 France 2.16 2.15 2.20 2.23 2.17 2.15 2.10 2.10 2.04 2.11 Italie 1.02 1.05 1.09 1.13 1.11 1.10 1.09 1.13 1.18 1.23 Grande-Bretagne 1.82 1.81 1.79 1.79 1.75 1.69 1.73 1.76 1.82 1.77 UE15 1.83 1.85 1.87 1.88 1.87 1.85 1.86 1.89 1.90 1.98 États- Unis 2.64 2.71 2.72 2.62 2.61 2.54 2.57 2.61 2.66 2.79 Japon 3.02 3.04 3.12 3.17 3.20 3.17 3.32 3.40 3.44 3.44 OCDE 2.16 2.19 2.23 2.20 2.20 2.17 2.21 2.24 2.28 2.34 Source: OCDE,OFS 60 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B Données économiques suisses B1 Comptabilité nationale B 1.1 Produit intérieur brut selon son affectation, à prix courants Intitulé Dépenses de consommation finale Ménages et ISBLSM1) Administrations publiques Formation brute de capital Formation brute de capital fixe En millions de francs 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 20112) 20122) 309996 319799 323403 328052 335932 342510 352067 365222 379573 386189 394751 399868 405905 261938 268588 270621 273892 281074 286900 295720 307227 320693 324146 331823 335415 339785 48058 51211 52782 54160 54859 55610 56347 57996 58880 62042 62928 64453 66120 100648 102940 95689 93485 97881 104747 115228 121920 125280 106950 116158 124503 124192 119000 100434 98655 96847 94056 98339 102719 109227 117433 120762 110409 115012 120319 Biens d’équipement 59867 58136 55925 52994 55052 56913 62679 70120 71653 60327 62979 65782 65838 Construction 40567 40519 40922 41062 43287 45805 46549 47313 49109 50082 52033 54537 53161 Variation des stocks –365 –611 –1663 –1276 –1023 –408 2004 3568 3535 –5357 1704 4328 7760 578 4896 505 706 565 2436 3997 920 983 1898 –559 –144 –2567 Exportations 196440 197919 193334 193347 209618 227957 258188 294008 308162 279221 296349 299878 309529 Biens 143446 145810 143285 141502 153125 163358 185529 206938 216910 188369 204053 208727 212386 52993 52109 50049 51844 56493 64599 72659 87069 91252 90852 92296 91151 97143 Importations 174678 177414 165640 164312 178084 196126 217447 240350 245163 217988 234593 239147 247775 Biens 150180 153096 140936 139778 148940 162967 183301 200647 205079 174887 190874 194324 196879 24498 24318 24704 24533 29144 33159 34146 39703 40083 43101 43719 44823 50896 432405 443243 446786 450572 465348 479088 508036 540800 567852 554372 572665 585102 591851 Acquisitions moins cessions d’objets de valeur Services Services Produit intérieur brut 1) Institutions sans but lucratif au service des ménages. 2) Chiffres provisoires. B 1.2 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 66 48 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Produit intérieur brut selon son affectation Variation en % par rapport à l’année précédente, aux prix de l’année précédente 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 20112) 20122) Dépenses de consommation finale 2.2 0.2 1.3 1.4 1.4 1.3 2.0 0.6 2.0 1.4 1.1 2.5 Ménages et ISBLSM1) 2.0 0.1 1.0 1.6 1.7 1.6 2.2 1.2 1.8 1.7 1.1 2.4 Administrations publiques 3.1 0.7 2.8 0.5 0.2 –0.1 0.9 –2.5 3.3 0.2 1.2 3.2 –0.3 –1.6 –1.0 3.0 3.5 3.7 0.4 0.2 –6.2 7.1 4.0 –3.1 –0.4 Intitulé Formation brute de capital Formation brute de capital fixe –3.3 –1.0 –2.0 4.2 4.1 5.3 5.4 0.7 –8.0 4.8 4.5 Biens d’équipement –3.3 –3.2 –4.8 4.5 4.6 10.7 11.1 1.1 –15.5 5.8 6.1 1.7 Construction –3.4 2.2 1.8 3.9 3.5 –1.4 –2.3 0.0 3.0 3.5 2.5 –2.9 Variation des stocks … … … … … … … … … … … … Acquisitions moins cessions d’objets de valeur … … … … … … … … … … … … 0.7 0.2 –0.9 7.9 7.7 10.1 9.9 2.9 –7.7 7.7 3.8 2.5 2.5 Exportations Biens 1.4 1.4 –0.1 7.3 5.8 11.1 8.4 2.6 –11.4 9.6 6.2 –1.0 –3.2 –3.3 9.6 12.7 7.5 13.6 3.4 1.2 3.5 –1.6 2.4 Importations 1.5 –0.8 0.7 7.2 6.6 6.8 6.2 –0.3 –5.2 8.4 4.2 3.1 Biens 1.7 –1.6 1.9 5.7 5.5 7.8 5.2 –0.5 –8.0 9.7 3.6 1.6 Services 0.2 4.2 –5.8 15.8 11.9 1.7 12.0 0.6 9.0 3.0 6.8 9.4 1.2 0.2 0.0 2.4 2.7 3.8 3.8 2.2 –1.9 3.0 1.8 1.0 Services Produit intérieur brut 1) Institutions sans but lucratif au service des ménages. 2) Chiffres provisoires. Source: OFS Infotéléphone: 032/713 66 48 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch 61 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B 1.3 Compte de production par secteurs institutionnels, à prix courants P.1 En millions de francs Production Code Secteurs institutionnels S.11 Sociétés non financières S.12 Sociétés financières 2005 2006 2007 2008 2009 2010 20111) 681670 703962 718322 717586 752420 784340 836079 893469 947983 915100 943583 960229 2000 2001 2002 2003 2004 87678 83354 84848 87272 88441 92150 100318 115702 114787 109852 106444 105616 S.121/S.122 Sociétés financières (hors S.125) 58696 54090 51820 52040 54010 59211 64282 72910 69285 64019 62217 60058 S.125 Sociétés d’assurance et fonds de pension 28982 29263 33027 35231 34432 32940 36036 42793 45502 45833 44228 45559 61982 64987 66426 68221 68974 69829 71241 73345 77967 81330 82581 84167 846 858 938 1020 1217 1204 1194 1236 1278 1399 1482 1536 S.13 Administrations publiques S.1314 Administrations de sécurité sociale S.15 Institutions sans but lucratif au service des ménages 11712 12411 13217 13616 14095 14139 14794 15286 16115 17027 17187 17364 D.21 Impôts sur les produits 29767 29585 28629 28895 30027 30497 31990 33071 33977 32864 34212 34945 D.31 Subventions sur les produits –3324 –3281 –3358 –3237 –3260 –3136 –2839 –2783 –2833 –2908 –2875 –3048 869484 891017 908084 912353 950697 987819 1051582 1128090 1187996 1153265 Total P.2 1181133 1199274 Consommation intermédiaire Code Secteurs institutionnels S.11 Sociétés non financières S.12 Sociétés financières 2005 2006 2007 2008 2009 2010 20111) 376091 383439 395097 398081 420226 441629 473866 509257 538552 516915 527263 534288 2000 2001 2002 2003 2004 35788 38211 39545 36222 37419 39339 41122 48799 49684 48365 47502 45659 S.121/S.122 Sociétés financières (hors S.125) 20942 21322 19667 18403 19388 21593 23360 28164 28165 26667 26461 25229 S.125 Sociétés d’assurance et fonds de pension 14845 16889 19879 17820 18030 17747 17762 20635 21520 21698 21041 20430 20657 21293 21447 22084 22158 22201 22754 23269 25641 26964 27015 27469 619 611 677 733 916 904 882 948 972 1071 1105 1161 4543 4831 5208 5393 5546 5562 5804 5964 6267 6649 6690 6756 437079 447774 461298 461781 485350 508731 543546 587289 620144 598893 608469 614172 S.13 Administrations publiques S.1314 Administrations de sécurité sociale S.15 Institutions sans but lucratif au service des ménages Total B.1 Valeurs ajoutées brutes et produit intérieur brut Code Secteurs institutionnels S.11 Sociétés non financières S.12 Sociétés financières 2005 2006 2007 2008 2009 2010 20111) 305579 320522 323225 319505 332194 342711 362213 384212 409432 398186 416320 425941 2000 2001 2002 2003 2004 51890 45143 45302 51049 51022 52811 59196 66903 65103 61487 58943 59958 S.121/S.122 Sociétés financières (hors S.125) 37754 32769 32154 33638 34621 37618 40922 44745 41121 37352 35756 34829 S.125 Sociétés d’assurance et fonds de pension 14137 12374 13149 17412 16401 15193 18274 22158 23982 24134 23187 25129 41325 43693 44979 46137 46816 47628 48486 50075 52326 54366 55566 56698 227 246 261 287 301 299 312 288 306 328 378 375 7169 7580 8008 8223 8549 8577 8990 9322 9848 10377 10497 10609 432405 443243 446786 450572 465348 479088 508036 540800 567852 554372 572665 585102 S.13 Administrations publiques S.1314 S.15 Administrations de sécurité sociale Institutions sans but lucratif au service des ménages Produit intérieur brut 1) Données provisoires. B 1.4 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 66 48 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Principaux indicateurs des comptes nationaux 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 20111) 20121) Produit intérieur brut 5.2 2.5 0.8 0.8 3.3 3.0 6.0 6.4 5.0 –2.4 3.3 2.2 1.2 Demande intérieure 4.3 2.0 0.4 0.4 2.9 2.5 3.6 4.6 3.7 –0.7 2.7 2.0 0.9 Produit intérieur brut 3.7 1.2 0.2 0.0 2.4 2.7 3.8 3.8 2.2 –1.9 3.0 1.8 1.0 Demande intérieure 2.8 0.8 –0.1 0.5 2.1 2.0 2.2 2.8 0.6 –0.4 2.2 1.8 1.8 À prix courants Aux prix de l’année précédente Évolution de la productivité nationale de travail en Emploi en équivalence plein temps 0.4 1.8 –0.4 … … … … … … … … … … Heures effectivement travaillées –0.8 2.9 1.8 … … … … … … … … … … Déficit des administrations publiques par rapport au PIB –0.4 –0.4 –2.3 –2.0 –2.1 –1.1 0.5 1.0 2.0 0.8 0.3 0.7 … Taux d’épargne2) Epargne des ménages en % du revenu disponible brut ajusté de l’épargne forcée 16.0 16.6 15.4 14.2 13.6 14.3 16.0 17.5 16.9 16.6 16.5 17.8 … 8.8 8.6 8.7 8.9 7.9 8.1 8.2 8.3 8.5 8.4 8.2 8.1 … Epargne forcée des ménages en % du revenu disponible brut ajusté de l’épargne forcée Epargne volontaire des ménages en % du revenu disponible brut ajusté de l’épargne forcée 7.1 7.9 6.7 5.3 5.8 6.2 7.8 9.2 8.4 8.2 8.3 9.7 … 5.0 4.6 6.2 6.4 6.8 6.6 8.0 9.9 11.1 11.0 10.8 10.4 10.4 Dépense de consommation finale des ménages et ISBLSM3) par habitant 36335 36868 36854 36987 37707 38247 39129 40326 41589 41550 42123 42391 … Consommation finale effective des ménages et ISBLSM3) par habitant 39856 40527 40722 41075 41765 42465 43363 44637 45757 46020 46623 46966 … Revenu disponible des ménages et ISBLSM3) par habitant 39425 40367 39790 39261 40219 41005 42770 44842 45784 45627 46310 47379 … Revenu disponible ajusté des ménages et ISBLSM3) par habitant 42946 44026 43657 43349 44277 45224 47004 49154 49952 50097 50810 51954 … Contribution extérieure en % du PIB 1) Données provisoires. 2) L’épargne des ménages en % du revenu disponible brut représente la part du revenu disponible qui n’a pas été utilisée à des fins de consommation. 3) Institutions sans but lucratif au service des ménages. 62 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: OFS, Infotéléphone: 032/713 66 48 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Les chiffres-clés de l’économie Évolution du produit intérieur brut, approche par la dépensea) Données trimestrielles (en termes réels selon le SEC95)1) aux prix de l’année précédente, valeurs chaînées B 1.5 Variation en % par rapport au trimestre précédent (données corrigées des variations saisonnières) 2/2012 3/2012 4/2012 1/2013 2/2013 3/2013 4/2013 1/2014 0.2 0.7 0.8 0.8 0.4 0.3 0.6 0.0 Ménages et ISBLSM2) 0.1 0.7 0.8 0.7 0.5 0.2 0.7 0.1 Administrations publiques 0.8 1.0 0.7 1.1 0.2 0.9 0.3 –0.8 Dépenses de consommation finale Formation brute de capital fixe Biens d’équipement Construction Demande intérieure finale3) Demande intérieure –0.7 –0.4 –0.2 –0.1 2.3 0.8 1.8 0.5 –1.6 –0.7 –0.8 –0.9 3.4 –0.4 1.2 –1.5 0.5 0.0 0.5 0.8 0.9 2.2 2.5 2.7 0.0 0.5 0.6 0.6 0.8 0.4 0.9 0.1 –0.2 1.1 –0.6 1.0 0.6 0.2 1.1 –1.6 Exportations 0.2 0.8 1.7 –0.8 1.0 0.0 1.0 2.2 Biens 0.3 0.8 1.5 –1.6 1.3 0.0 0.0 2.7 –0.8 1.7 –1.3 –0.6 –0.8 3.1 –1.7 2.0 –0.1 0.5 2.2 1.2 0.6 0.1 3.1 1.3 Biens sans objets de valeur4) Services Demande globale 0.0 1.0 0.3 0.3 0.8 0.2 1.0 –0.2 Importations 0.0 1.6 –0.1 –0.3 1.3 –0.7 3.1 –1.6 Biens –0.5 1.8 –1.0 –0.3 1.4 –0.9 2.0 –1.7 –1.0 0.8 –0.7 –1.0 1.5 0.1 1.1 –0.8 2.1 0.7 3.6 –0.2 0.9 –0.4 7.2 –1.3 –0.1 0.7 0.4 0.6 0.5 0.5 0.2 0.5 Biens sans objets de valeur4) Services Produit intérieur brut a) Notes voir tableau B1.8. Source: SECO, Infotéléphone: 031/323 16 81 Courriel: [email protected], Internet: www.seco.admin.ch Évolution du produit intérieur brut, approche par la dépensea) Données annuelles et trimestrielles (en termes nominaux selon le SEC95)1), aux prix courants B 1.6 Variation en % par rapport à la période correspondante de l’année précédente (données brutes) En millions de francs Dépenses de consommation finale Ménages et ISBLSM2) Administrations publiques Formation brute de capital fixe Biens d’équipement Construction 20125) 20135) 2/2013 3/2013 4/2013 1/2014 20125) 20135) 2/2013 3/2013 4/2013 1/2014 405905 413954 103423 102482 105981 103156 1.5 2.0 2.2 2.0 1.9 1.1 339785 345488 86451 85248 88640 85991 1.3 1.7 2.0 1.7 1.6 1.0 66120 68466 16972 17234 17340 17165 2.6 3.5 3.3 3.8 3.6 1.5 119000 121131 30542 30930 31692 30038 –1.1 1.8 1.4 2.4 4.4 7.4 65838 65732 16763 16082 17158 16277 0.1 –0.2 1.7 1.1 2.7 3.5 12.4 53161 55399 13779 14848 14534 13761 –2.5 4.2 1.0 3.9 6.4 Demande intérieure finale3) 524905 535085 133964 133412 137673 133194 0.9 1.9 2.0 2.1 2.5 2.4 Demande intérieure 530097 541386 134454 136982 138949 132751 1.1 2.1 1.7 1.6 3.8 1.3 Exportations 309529 314721 80052 76343 80063 81017 3.2 1.7 4.4 1.5 0.6 3.5 Biens 212386 212828 54908 52104 53674 54063 1.8 0.2 4.2 0.0 –2.2 3.7 201191 201790 51163 50083 51251 51464 1.4 0.3 2.6 0.8 0.0 4.4 97143 101893 25144 24239 26389 26953 6.6 4.9 4.7 4.9 6.9 3.2 Demande globale 839626 856107 214506 213326 219012 213767 1.9 2.0 2.7 1.5 2.6 2.2 Importations 247775 252835 63294 60828 67471 62630 3.6 2.0 3.3 –0.2 4.6 2.3 Biens 196879 197470 49801 47798 51090 49244 1.3 0.3 2.2 –1.5 2.6 1.0 188251 188977 47563 46057 48984 47502 2.2 0.4 1.7 –0.5 2.9 2.4 50896 55365 13492 13029 16381 13386 13.5 8.8 7.4 5.1 11.5 7.4 591851 603272 151212 152498 151541 151137 1.2 1.9 2.5 2.2 1.7 2.1 Biens sans objets de valeur4) Services Biens sans objets de valeur4) Services Produit intérieur brut a) Notes voir tableau B1.8. B 1.7 Source: SECO, Infotéléphone: 031/323 16 81 Courriel: [email protected], Internet: www.seco.admin.ch Évolution du produit intérieur brut, approche par la productiona) Données trimestrielles (aux termes réels selon le SEC95)1) aux prix de l’année précédente, valeurs chaînées Variation en % par rapport au trimestre précédente (données corrigées des variations saisonnières) 2/2012 3/2012 4/2012 1/2013 2/2013 3/2013 4/2013 1/2014 A1 Agriculture, sylviculture et pêche –0.7 –0.9 –0.5 0.3 0.4 0.2 –0.4 –0.1 A2 Industries extractives, industries manufacturière, production et distribution d’énergie et d’eau, gestion des déchets –0.4 0.9 –1.4 –0.1 –0.5 1.2 –1.2 0.4 0.9 0.5 0.6 0.4 0.9 1.6 1.0 0.3 –0.4 0.2 0.4 0.1 0.5 0.3 0.9 0.5 0.4 1.1 1.2 1.4 1.4 0.8 0.3 1.1 0.0 A3 Construction A4 Commerce, réparation d’automobiles; transports et entreposage; Information et communication; hébergement et restauration A5 Activités financières; assurances; activités immobilières, scientifiques et techniques; activités de services administratifs et de soutien A6 Administration publique; enseignement; santé humaine et activités sociales; arts, spectacles, activités récréatives et autres activités de service; activités des ménages en tant qu’employeurs et producteurs pour usage final propre Impôts sur les produits Subventions sur les produits Produit intérieur brut 0.3 1.1 0.9 0.9 0.6 0.1 0.6 –1.0 –0.5 1.8 0.4 1.1 –0.4 –0.9 0.6 0.0 0.0 0.0 –8.7 0.0 0.0 0.0 –0.6 –0.1 0.7 0.4 0.6 0.5 0.5 0.2 0.5 a) Notes voir tableau B1.8. Source: SECO, Infotéléphone: 031/323 16 81 Courriel: [email protected], Internet: www.seco.admin.ch 63 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B 1.8 Évolution du produit intérieur brut, approche par la production Données annuelles et trimestrielles (en termes nominaux selon le SEC95)1), aux prix courants Variation en % par rapport à la période correspondante de l’année précédente (données brutes) En millions de francs 20125) 20135) 2/2013 3/2013 4/2013 1/2014 20125) 20135) 2/2013 3/2013 4/2013 1/2014 4096 4493 1107 1142 1169 1137 –5.7 9.7 8.0 13.0 10.9 5.8 119206 118939 30045 29562 29905 29868 1.2 –0.2 0.7 –0.2 0.0 1.5 30658 31751 8144 8883 8450 6736 –1.2 3.6 0.9 4.4 4.2 7.4 A4 Commerce, réparation d’automobiles; transports et entreposage; Information et communication; hébergement et restauration 145625 147270 36372 37717 36776 37123 –0.5 1.1 1.0 1.7 1.4 2.0 A5 Activités financières; assurances; activités immobilières, scientifiqueset techniques; activités de services administratifs et de soutien 113562 116048 29112 29066 29011 29376 3.5 2.2 2.8 2.0 1.7 1.8 A6 Administration publique; enseignement; santé humaine et activités sociales; arts, spectacles, activités récréatives et autres activités de service; activités des ménages en tant qu’employeurs et producteurs pour usage final propre 146984 152361 38033 38083 38450 38615 2.1 3.7 4.6 3.2 3.1 2.2 34811 35259 9112 8757 8492 8995 –0.4 1.3 4.4 5.3 –1.1 1.1 3091 2849 712 712 712 714 1.4 –7.8 –7.8 –7.8 –7.8 0.2 591851 603272 151212 152498 151541 151137 1.2 1.9 2.5 2.2 1.7 2.1 A1 Agriculture, sylviculture et pêche A2 Industries extractives, industries manufacturière, production et distribution d’énergie et d’eau, gestion des déchets A3 Construction Impôts sur les produits Subventions sur les produits Produit intérieur brut 1) Pour la désaisonnalisation, prière de consulter www.seco.admin.ch/thèmes/situation économique/ PIB estimations trimestrielles/données, notes techniques, méthodes. 2) La consommation finale des ménages privés répond au concept national et tient compte également de la consommation des institutions privées sans buts lucratifs au service des ménages (ISBLSM). 3) La demande intérieure finale n’incorpore pas les variations de stocks et les importations nettes d’objets de valeur. 4) Commerce de métaux précieux, des pierres de gemmes, des objets d’art et des antiquités. 5) Résultats 2012 et 2013 de l’OFS. B2 Source: SECO Infotéléphone: 031/323 16 81 Courriel: [email protected] Internet: www.seco.admin.ch Production B 2.1 Production dans l’industrie1) Variation en % par rapport à l’année précédente Noga 2008 Production totale (activités économiques) B Industries extractives C Industrie manufacturière Oct. 2013 Nov. 2013 Déc. 2013 1/2013 2/2013 3/2013 4/2013 0.6 0.6 0.8 3.5 –1.1 0.5 0.4 –0.8 0.8 5.2 5.7 –2.6 0.1 0.6 0.7 –1.2 1.3 2.3 –1.4 1.4 0.0 CA Industries alimentaires et du tabac 1.7 0.2 –1.8 3.9 –3.0 –0.3 0.2 CB Industries du textile et de l’habillement 2.1 4.4 1.5 –3.0 –3.8 –1.3 2.5 CC Industries du bois et du papier; imprimerie 1.9 1.1 3.4 2.1 –0.7 –0.9 2.1 CD+CE Cokéfaction, raffinage et industrie chimique –0.7 8.5 7.9 12.9 15.3 0.3 5.0 –1.5 CF Industrie pharmaceutique 4.5 –11.9 6.1 4.7 –3.8 11.4 CG Industries du caoutchouc et du plastique 1.2 0.1 1.5 3.8 0.3 –0.8 0.5 CH Fabrication de produits métalliques –5.4 –2.7 8.9 –0.8 –1.0 –2.8 –0.8 CI Fabrication de produits électroniques; horlogerie 0.5 1.6 –4.5 1.5 –6.9 –3.4 –0.8 CJ Fabrication d’équipements électriques –5.5 5.3 –3.9 –8.2 –0.1 0.0 –1.3 –4.6 –3.2 –10.6 –6.3 –3.4 –3.5 –6.1 3.5 –5.2 –1.0 7.3 9.5 5.8 0.0 10.6 15.5 17.0 11.5 5.8 4.3 14.8 0.0 13.5 –3.2 12.0 1.2 –5.9 3.5 ... ... ... … … … … 0.6 0.6 0.8 3.5 –1.1 0.5 0.4 CK Fabrication de machines CL Fabrication de matériels de transport CM Autres industries manufacturières; réparation et installation D Production et distribution d’énergie E Production et distribution d’eau; gestion des déchets Production totale (destination) Biens intermédiaires –0.8 2.2 –0.1 –0.5 –0.8 –1.9 0.3 Biens d’investissement –1.1 0.2 1.5 0.5 –2.2 –0.4 0.4 Biens de consommation durables 16.7 21.4 3.2 16.5 2.4 –3.1 13.6 3.0 –5.4 2.3 3.3 –3.2 4.7 –0.3 -1.4 13.3 -3.1 16.8 7.9 -5.1 3.0 Biens de consommation non durables Energie 1) Corrigé des jours œuvrés. Résultats provisoires. Source: OFS Infotéléphone: 032/713 64 34 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch 64 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B3 Économie extérieure B 3.1 Commerce extérieur: vue d’ensemble1) Total 12) Févr. Mars Avril 2013 2/2013 3/2013 4/2013 1/2014 2014 2014 2014 2014 193479.8 197907.0 200612.3 201227.0 51155.5 49913.1 51029.5 51293.0 17018.5 17349.8 17077.3 68323.7 2010 Exportations en millions de francs 2011 2012 Janv.–avril Variation en % d’une année à l’autre en termes nominaux 7.2 2.3 1.4 0.3 2.9 0.7 –0.2 4.4 7.0 4.0 0.3 3.3 en termes réels 7.4 8.0 0.1 –0.5 –1.8 0.7 0.8 5.3 8.0 5.1 0.4 4.1 –0.2 –5.2 1.3 0.8 4.8 0.0 –0.9 –0.9 –0.9 –1.0 –0.1 –0.7 173990.9 174387.9 176781.1 177266.9 44668.0 43042.6 46200.6 44393.0 14402.8 15299.5 14651.9 59093.3 Indice des valeurs moyennes3) Importations en millions de francs Importations en millions de francs 8.6 Variation en % d’une année à l’autre en termes nominaux Indice des valeurs moyennes3) Solde de la balance commerciale 0.2 1.4 0.3 2.2 –1.1 3.0 2.2 3.3 2.4 –5.3 0.3 –1.5 9.4 2.4 –0.3 –1.8 0.8 –2.2 –0.2 –0.2 3.0 1.0 –7.3 –0.7 –2.1 1.7 2.1 1.4 1.1 3.2 2.5 0.3 3.4 2.2 1.8 19488.9 23519.2 23831.3 23960.1 6487.5 6870.5 4828.9 6900.1 2615.7 2050.4 2425.4 9230.4 203483.8 208202.8 211807.5 212377.9 54939.7 51942.3 53463.0 53955.5 17861.5 18486.2 18058.7 71975.1 Total 2 (trafic global de marchandises) Exportations en millions de francs Variation en % d’une année à l’autre en termes nominaux 8.6 Importations en millions de francs Variation en % d’une année à l’autre en termes nominaux 0.3 4.6 –0.1 –2.3 3.7 5.2 6.0 –3.9 1.7 183436.2 184539.8 185409.4 185771.9 2.3 1.7 46821.0 44662.9 48286.6 46214.5 14954.2 15942.3 15205.2 61605.7 8.5 0.6 0.5 0.2 2.4 –2.4 2.7 0.7 1.4 0.0 –6.8 –0.9 20047.6 23663.0 26398.1 26605.9 8118.8 7279.4 5176.5 7741.0 2907.3 2543.9 2853.5 10369.5 Exportations en % de la valeur des importations (total 2) 110.9 112.8 114.2 114.3 117.3 116.3 110.7 116.8 119.4 116.0 118.8 116.8 Termes de l’échange en % (total 1) 100.5 96.8 99.6 98.7 103.4 98.9 96.0 96.7 98.8 95.7 97.7 97.5 Solde de la balance commerciale 1) Les chiffres de l’année en cours sont provisoires et ne sont pas révisés au fur et à mesure. 2) Sans les métaux précieux, pierres de gemmes, objets d’art et antiquités. 3) Estimation des variations de prix dans le commerce extérieur. B 3.2 Source: AFD/DGD Infotéléphone: 031/322 66 54 (français), 031/322 66 06 (allemand) Internet: www.zoll.admin.ch Commerce extérieur, selon l’utilisation des marchandises (total 1)1) En % sur En millions de francs Groupes de marchandises Exportations, total Matières premières, produits semi-finis Produits énergétiques et connexes Biens d’équipement Machines et appareils Véhicules utilitaires Biens de consommation Alimentation, boissons, tabac Autres biens non durables Biens durables Importations, total Févr. Mars Avril Janv.–avril 2013 2013 2/2013 3/2013 4/2013 1/2014 2014 2014 2014 2014 193479.8 197907.0 200612.3 201227.0 100.0 51155.5 49913.1 51029.5 51293.0 17018.5 17349.8 17077.3 68323.7 11886.6 2010 2011 le total En millions de francs 2012 38239.2 37167.9 35848.2 35415.5 17.6 9151.9 8780.5 8592.7 8898.5 2876.2 2995.6 2977.1 5718.7 6462.5 6846.4 3249.6 1.6 885.2 751.3 752.0 826.7 273.2 265.3 238.9 1008.3 50568.2 51660.4 48586.3 49633.8 24.7 12466.8 12382.8 13080.0 12155.6 3933.0 4271.2 3935.1 16069.1 46571.1 47136.5 43779.7 44580.7 22.2 11158.5 11132.9 11870.7 10992.8 3555.1 3919.0 3547.4 14515.7 2611.8 3164.9 3520.6 3776.1 1.9 986.3 912.3 890.4 853.1 276.7 241.6 276.3 1129.7 98953.7 102616.3 109331.4 112928.1 56.1 28651.6 27998.4 28604.8 29412.2 9936.2 9817.8 9926.3 39359.7 7131.8 7170.1 7428.9 8022.9 4.0 1931.6 2000.7 2100.7 1933.3 622.1 648.6 670.5 2604.5 66450.1 65786.2 69646.4 72018.2 35.8 18421.0 17986.0 17401.5 19870.6 6716.9 6551.7 6471.0 26360.1 25371.8 29660.0 32256.1 32887.0 16.3 8298.9 8011.7 9102.6 7608.3 2597.2 2617.5 2784.8 10395.1 173990.9 174387.9 176781.1 177266.9 100.0 44668.0 43042.6 46200.6 44393.0 14402.8 15299.5 14651.9 59093.3 13918.7 Matières premières, produits semi-finis 42367.4 42551.2 40945.6 41265.3 23.3 10704.0 10107.8 10227.8 10373.8 3297.0 3599.8 3537.7 Produits énergétiques et connexes 13410.6 15451.1 17445.4 14307.1 8.1 3605.4 3280.0 3516.7 3469.7 1070.8 1083.6 958.7 4384.4 Biens d’équipement 41978.4 40804.5 40165.2 41785.3 23.6 10797.9 10077.0 11196.5 10278.0 3386.1 3637.4 3470.4 13759.5 10857.3 32680.5 32015.6 31072.0 32628.9 18.4 8219.5 7918.8 8784.1 8117.2 2582.6 2863.3 2731.0 Véhicules utilitaires Machines et appareils 5552.1 4885.1 5022.8 4755.2 2.7 1386.9 987.2 1300.0 1164.0 469.3 406.2 358.3 1523.7 Biens de consommation 76234.5 75581.1 78224.8 79909.2 45.1 19560.7 19577.8 21259.6 20271.5 6649.0 6978.6 6685.0 27030.7 7730.0 7441.2 7542.2 8103.1 4.6 2046.1 1939.1 2149.4 1994.8 628.8 705.1 722.7 2722.3 Autres biens non durables Alimentation, boissons, tabac 37450.1 37128.1 39042.6 41460.9 23.4 10033.7 10529.8 11313.4 10660.2 3637.5 3248.3 3614.7 14300.9 Biens durables 31054.5 31011.8 31640.0 30345.2 17.1 7480.8 7108.9 7796.8 7616.6 2382.6 3025.3 2347.7 10007.5 1) Les chiffres de l’année en cours sont provisoires et ne sont pas révisés au fur et à mesure. Sans les métaux précieux, pierres de gemmes, objets d’art et antiquités. 65 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: AFD/DGD Infotéléphone: 031/322 66 54 (français), 031/322 66 06 (allemand) Internet: www.zoll.admin.ch Les chiffres-clés de l’économie B 3.3 Commerce extérieur, par groupe de marchandises (total 1)1) En % sur le total En millions de francs En millions de francs Groupes de marchandises Exportations, total Févr. Mars Avril Janv.–avril 2013 2013 2/2013 3/2013 4/2013 1/2014 2014 2014 2014 2014 193479.8 197907.0 200612.3 201227.0 100.0 51155.5 49913.1 51029.5 51293.0 17018.5 17349.8 17077.3 68323.7 2010 2011 2012 Agriculture et sylviculture, pêche 8498.0 8438.7 8655.8 9203.2 4.6 2241.9 2283.7 2405.4 2226.4 717.5 748.0 773.1 3001.1 Produits énergétiques et connexes 5718.7 6462.5 6846.4 3249.6 1.6 885.2 751.3 752.0 826.7 273.2 265.3 238.9 1008.3 Textiles, habillement, chaussures 3386.1 3248.9 3113.7 3096.9 1.5 814.9 740.5 761.2 775.9 250.2 259.0 255.4 1031.7 Papier et articles en papier 2922.9 2556.3 2223.1 2140.1 1.1 534.4 533.0 533.7 523.3 171.4 172.8 167.2 690.7 Cuir, caoutchouc, matières plastiques 4481.9 4358.5 4137.5 4335.5 2.2 1119.8 1108.6 1058.3 1117.1 364.6 386.7 379.0 1497.4 75909.4 74647.3 79012.3 80961.2 40.2 20718.4 20255.7 19389.5 22115.1 7431.4 7251.5 7219.1 29356.2 889.7 865.2 856.6 834.1 0.4 199.0 213.2 225.0 223.3 75.5 75.4 74.4 297.8 Métaux 12738.5 13033.7 11932.7 12090.5 6.0 3123.7 2986.8 3002.2 3103.8 1010.3 1069.9 1031.2 4141.0 Machines 36435.0 36889.0 33307.4 33332.1 16.6 8299.1 8462.7 8875.7 8128.9 2569.9 2958.0 2603.5 10708.3 Véhicules 4013.3 4672.0 5095.0 5289.9 2.6 1373.7 1266.3 1297.0 1264.3 416.1 383.5 433.0 1695.0 36971.2 41254.0 44040.0 45319.9 22.5 11495.9 10981.7 12365.6 10663.7 3632.0 3664.7 3794.2 14463.2 1515.0 1480.9 1391.8 1374.1 0.7 349.5 329.5 363.8 324.6 106.5 115.2 108.5 433.0 173990.9 174387.9 176781.1 177266.9 100.0 44668.0 43042.6 46200.6 44393.0 14402.8 15299.5 14651.9 59093.3 Produits chimiques Pierre et terre Instruments de précision, montres et bijoux Autres marchandises diverses Importations, total Agriculture et sylviculture, pêche 13398.1 13319.0 13306.0 14050.5 7.9 3620.5 3349.7 3605.4 3541.5 1145.7 1240.2 1275.9 4815.6 Produits énergétiques et connexes 13410.6 15451.1 17445.4 14307.1 8.1 3605.4 3280.0 3516.7 3469.7 1070.8 1083.6 958.7 4384.4 Textiles, habillement, chaussures 8956.3 8879.8 8718.1 8901.5 5.0 1907.4 2522.6 2058.8 2454.1 819.9 814.3 661.1 3121.6 Papier et articles en papier 4980.7 4582.7 4333.9 4308.1 2.4 1056.0 1051.8 1111.7 1094.4 347.3 372.4 355.9 1450.9 Cuir, caoutchouc, matières plastiques 6203.2 6257.4 6193.9 6360.0 3.6 1632.1 1655.9 1556.7 1609.8 526.7 570.1 555.3 2167.5 37786.7 37434.9 39368.6 41817.6 23.6 10524.3 10151.2 11606.1 10531.1 3547.3 3226.7 3742.5 14298.3 Produits chimiques Pierre et terre 2954.5 2915.0 2893.3 3002.1 1.7 792.7 828.9 775.0 668.9 215.1 252.4 267.7 937.4 Métaux 14378.7 14715.5 13810.9 14115.6 8.0 3690.2 3535.1 3425.9 3572.8 1174.4 1239.7 1212.3 4788.8 Machines 31437.7 30680.1 29364.9 30273.0 17.1 7618.6 7298.5 8240.2 7417.5 2343.1 2603.9 2475.5 9903.1 Véhicules 16581.1 16837.9 17073.7 15895.8 9.0 4405.3 3509.6 4156.0 3977.2 1391.9 1453.1 1387.3 5369.8 Instruments de précision, montres et bijoux 18619.9 18088.0 19022.0 18776.8 10.6 4510.7 4508.0 4676.2 4725.6 1381.7 1965.1 1318.4 6083.3 5283.4 5226.5 5250.4 5458.8 3.1 1304.8 1351.3 1472.0 1330.4 438.8 478.0 441.3 1772.8 Autres marchandises diverses 1) Les chiffres de l’année en cours sont provisoires et ne sont pas révisés au fur et à mesure. Source: AFD/DGD Sans les métaux précieux, pierres de gemmes, objets d’art et antiquités. Infotéléphone: 031/322 66 54 (français), 031/322 66 06 (allemand), Internet www.zoll.admin.ch B 3.4 Commerce extérieur par pays et par bloc économique (total 1)1) Exportations, total Par pays: Allemagne France Italie Royaume-Uni Pays-Bas États-Unis Japon Hongkong Singapour Par bloc économique: Pays industrialisés UE AELE Pays en transformation Pays en développement OPEP Non exportateurs de pétrole Pays nouvellement industr. Importations, total Par pays: Allemagne France Italie Royaume-Uni Pays-Bas États-Unis Japon Hongkong Singapour Par bloc économique: Pays industrialisés UE AELE Pays en transformation Pays en développement OPEP Non exportateurs de pétrole Pays nouvellement industr. En % sur En millions de francs le total En millions de francs 2010 2011 2012 2013 2013 2/2013 3/2013 193479.8 197907.0 200612.3 201227.0 100.0 51155.5 49913.1 37780.0 15144.1 15546.9 9077.6 5741.0 19478.3 6426.4 5297.5 2879.8 Févr. 2014 17018.5 Mars 2014 17349.8 Avril 2014 17077.3 Janv.–avril 2014 68323.7 18.7 7.0 7.2 4.4 2.7 11.6 3.0 3.3 1.8 9755.9 3635.9 3965.8 2219.6 1347.0 5796.2 1447.2 1624.9 875.1 9364.5 3463.9 3414.3 2218.4 1301.7 5755.4 1634.2 1704.9 892.4 9166.9 3635.4 3427.7 2351.4 1234.4 5856.8 1518.1 1828.6 928.3 9557.9 3550.9 3629.7 2709.8 1322.8 6102.3 1589.7 1592.0 800.5 3365.4 1145.3 1229.1 818.9 449.7 1934.2 463.5 616.1 258.9 3339.2 1198.3 1228.1 948.4 451.1 1961.0 576.6 524.8 279.6 3164.0 1142.8 1227.0 873.7 418.3 2252.4 504.9 659.4 305.6 12725.6 4667.5 4828.4 3585.5 1745.7 8358.8 2094.3 2254.9 1106.2 145069.6 145255.1 147208.5 146598.0 113268.8 112678.3 111296.6 110477.0 763.9 878.0 1065.6 978.3 11380.9 13356.6 12132.8 12971.5 15885.7 16496.8 17351.2 17527.5 6720.0 7206.7 7919.3 8119.5 8249.5 8437.9 8518.9 8271.6 21143.6 22798.6 23919.8 24130.0 173990.9 174387.9 176781.1 177266.9 72.9 54.9 0.5 6.4 8.7 4.0 4.1 12.0 100.0 37345.8 28355.1 257.6 3399.4 4345.1 1922.5 2170.9 6065.2 44668.0 36478.8 27397.2 248.1 3227.0 4097.7 1784.9 2010.3 6109.5 43042.6 36424.0 27406.9 226.4 3783.2 4552.7 2234.9 2023.6 6269.6 46200.6 38019.9 28681.0 225.3 3151.2 4344.1 1987.1 2129.2 5777.9 44393.0 12423.6 9521.4 68.6 1196.8 1471.3 720.2 671.4 1926.8 14402.8 12892.1 9854.3 76.1 1075.7 1449.3 657.7 707.3 1932.8 15299.5 12598.1 9299.4 61.2 969.6 1441.8 728.8 640.6 2067.8 14651.9 50580.4 37938.7 286.0 4118.1 5782.5 2718.4 2764.7 7842.6 59093.3 51778.0 14549.9 18277.1 6133.6 5909.0 9817.3 3109.9 1399.4 1042.2 29.2 8.2 10.3 3.5 3.3 5.5 1.8 0.8 0.6 13068.2 3787.5 4942.1 1391.4 1503.2 2528.0 729.5 332.5 280.8 12805.2 3365.5 4196.9 1492.1 1329.6 2430.0 697.9 345.4 270.8 13288.4 3605.9 4791.5 1766.8 1594.2 2357.0 735.5 367.0 241.8 13028.2 3784.4 4321.4 1669.2 1397.5 2608.1 737.1 391.3 312.4 4263.2 1271.8 1459.3 583.4 443.4 960.5 233.5 57.3 69.7 4535.0 1307.3 1622.8 516.3 524.2 892.5 243.1 211.5 140.4 4378.1 1215.4 1471.5 525.9 420.9 873.0 236.9 110.1 68.3 17392.4 4991.9 5784.7 2201.0 1819.9 3486.7 997.8 502.3 380.7 150537.2 151941.4 148583.9 146103.4 137666.3 139287.4 134256.8 131858.8 349.6 318.2 289.0 281.9 9030.8 9395.6 11899.7 13611.4 7700.9 6092.7 7312.2 8264.4 1951.4 1759.1 2892.7 3504.8 5480.9 4063.1 4105.6 4425.0 6722.0 6958.2 8985.2 9287.7 82.4 74.4 0.2 7.7 4.7 2.0 2.5 5.2 37017.6 33416.6 66.5 2973.1 2096.5 921.3 1089.5 2580.8 35387.6 31882.9 63.7 3631.3 1787.9 642.4 1074.1 2235.9 38447.3 35016.6 77.9 3759.8 1798.6 634.9 1084.7 2194.9 36354.0 32761.1 73.0 3437.6 2289.1 962.3 1243.4 2312.3 12151.5 10876.8 25.7 993.1 640.8 225.4 385.2 617.4 12452.4 11234.5 23.7 1074.7 860.3 373.0 461.7 912.1 12247.9 11049.8 19.7 1072.4 559.3 145.8 387.8 772.3 48621.0 43800.4 92.8 4518.4 2852.5 1109.4 1633.8 3101.4 58490.7 15436.0 18972.9 5712.9 7997.6 7824.7 3465.4 1206.5 622.6 39891.5 14291.2 14429.6 8731.5 5140.8 22299.7 6860.3 6969.7 3559.4 1/2014 51293.0 37598.9 14107.6 14446.6 8948.2 5335.6 23282.1 6063.1 6696.2 3619.4 57266.6 15218.7 18366.6 6234.0 8271.7 8154.0 3239.4 1117.9 745.5 39872.6 14394.4 15802.5 8255.9 5130.6 19994.8 6405.9 6316.0 3119.2 4/2013 51029.5 54022.5 14942.1 18253.0 6246.1 6304.4 9271.9 3828.0 1391.6 904.7 1) Les chiffres de l’année en cours sont provisoires et ne sont pas révisés au fur et à mesure. Source: AFD/DGD Sans les métaux précieux, pierres de gemmes, objets d’art et antiquités. Infotéléphone: 031/322 66 54 (français), 031/322 66 06 (allemand), Internet www.zoll.admin.ch 66 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie Balance des paiements1) B 3.5 En milliards de francs 2011 2012 2013 4/2012 1/2013 2/2013 3/2013 4/2013 52.4 57.1 78.4 14.1 20.9 20.2 23.1 14.1 Biens solde 14.4 15.5 16.7 5.1 3.5 5.5 4.7 2.9 Commerce spécial, solde 23.5 23.8 24.0 6.3 5.7 6.6 6.8 4.8 Exportations 197.9 200.6 201.2 51.1 49.1 51.1 50.0 51.0 Importations Balance des transactions courantes solde –174.4 –176.8 –177.3 –44.9 –43.4 –44.5 –43.1 –46.2 Autres postes, solde –9.1 –8.3 –7.3 –1.2 –2.3 –1.0 –2.1 –1.9 Services, solde 44.1 41.2 39.5 8.5 12.8 10.0 9.1 7.6 Tourisme, solde 3.1 2.0 1.5 0.3 1.0 0.1 0.4 0.0 Recettes 15.2 15.0 15.3 3.3 3.7 3.8 4.4 3.3 Dépenses –3.3 –12.1 –12.9 –13.8 –3.1 –2.7 –3.7 –4.0 Services financiers des banques, solde 13.4 13.5 14.0 3.3 3.4 3.6 3.4 3.5 Autres services, solde 27.6 25.6 24.0 4.9 8.3 6.4 5.3 4.1 Revenus du travail et de capitaux solde Revenus du travail, solde Revenus de capitaux, solde Recettes Dépenses Transferts courants solde Transferts en capital solde Mouvements de capitaux solde 5.6 12.3 33.6 4.5 8.7 7.7 10.1 7.1 –16.7 –18.0 –18.9 –4.6 –4.6 –4.7 –4.8 –4.8 22.3 30.3 52.5 9.0 13.3 12.5 14.9 11.8 89.5 107.5 123.9 31.5 29.6 33.8 32.1 28.4 –16.6 –67.1 –77.2 –71.5 –22.5 –16.4 –21.4 –17.2 –11.8 –11.9 –11.4 –3.9 –3.9 –3.0 –0.8 –3.5 –8.4 –1.9 –1.9 –0.5 –0.5 –0.5 –0.5 –0.5 –39.8 –99.1 –107.7 –34.9 –21.0 –29.2 –41.2 –16.3 Investissements directs solde –18.9 –32.6 –60.4 –13.0 –13.6 –11.7 –14.2 –20.9 Investissements directs suisses à l’étranger –42.5 –42.2 –55.6 –15.7 –12.6 –7.8 –16.1 –19.2 Investissements directs étrangers en Suisse 23.6 9.6 –4.9 2.8 –1.0 –4.0 1.8 –1.7 –16.8 13.2 –19.6 –2.6 –5.5 6.2 –4.3 –16.1 Investissements de portefeuille solde Investissements de portefeuille suisses à l’étranger 3.2 1.0 –19.0 –2.0 –5.1 0.0 –4.0 –10.0 Investissements de portefeuille étrangers en Suisse –20.0 12.2 –0.6 –0.6 –0.4 6.2 –0.3 –6.1 4.5 5.0 4.9 1.8 0.5 0.4 1.4 2.6 Autres mouvements de capitaux solde 34.0 90.0 –19.6 –16.4 –0.3 –20.4 –21.7 22.8 Crédits des banques commerciales, solde 49.0 57.6 –37.0 –15.0 –0.6 –27.8 –20.4 11.7 1.6 4.5 –3.1 –0.7 0.7 –5.7 2.1 –0.1 Crédits des collectivités publiques, solde –0.7 –0.3 –0.2 0.0 0.4 0.1 –0.7 0.0 Crédits de la Banque nationale, solde –9.0 22.8 –1.9 –2.6 –3.2 1.9 –1.7 1.0 Produits dérivés et structurés, solde Crédits des entreprises 2), solde Autres investissements, solde Réserves monétaires total Erreurs et omissions nettes poste résiduel –6.9 5.4 22.6 1.8 2.4 11.0 –1.1 10.2 –42.6 –174.6 –12.9 –4.7 –2.1 –3.7 –2.3 –4.8 –4.2 43.9 31.2 21.3 0.6 9.4 18.5 2.7 1) Le signe moins (–) signifie un excédent des importations sur les exportations dans les transactions courantes de même qu’une exportation de capitaux dans tous les autres postes. Les différences dans les totaux et les soldes viennent de ce que les chiffres ont été arrondis. 2) Les crédits au sein des groupes figurent sous les investissements directs. B 3.6 Source: BNS Internet: www.snb.ch Investissements directs suisses à l’étranger1) En millions de francs État en fin d’année (valeur comptable) Effectif du personnel à l’étranger en fin d’année Exportations de capitaux2) 2009 2010 2011 2012 2009 2010 2011 2012 2009 2010 2011 2012 Total 891309 980102 1046293 1070517 28703 91194 42468 42231 2747971 2820509 2821462 2889093 UE3) 1126486 383484 420027 460254 457645 9736 28697 5093 10562 1267869 1280633 1126680 Allemagne 59277 57669 59070 51480 –23 7 229 157 272319 271955 283659 284525 France 32181 34327 37938 30583 –68 4338 2137 –4659 149325 142851 134784 137590 Royaume-Uni Autres pays européens4) Amérique du Nord Canada États-Unis Amérique centrale et du Sud Brésil Centres financiers offshore5) Asie 78713 78144 55021 82659 5856 7255 –2620 28075 372881 375772 199666 193745 58793 59920 57327 58505 –4810 1940 256 371 143882 142969 147896 155224 196238 209391 240634 239169 8648 23015 11669 14745 390914 397337 432031 450477 34283 31871 35730 37758 3321 –997 416 3564 51256 54524 61987 63099 161955 177520 204904 201411 5327 24013 11253 11182 339658 342814 370045 387378 148215 171672 158498 181230 6250 27967 3022 13731 246312 253022 287304 296402 15468 23422 23203 22749 154 8319 1198 1639 107191 108651 121430 126145 114921 127972 110960 129450 4511 15754 –483.4 6366 5098 4780 4954 4806 66126 79448 88737 97476 8199 8670 16619 8780 540095 582797 657821 688589 200919 Chine (Rép. pop.) 7476 8466 13217 14806 1202 1819 5327 1597 126864 135062 193005 Hongkong 4652 4921 4983 8301 826 451 456 3307 22024 23457 25046 24966 Inde 6300 9956 8499 7480 877 1839 704 751 62516 83677 95813 99108 Japon 15356 14340 13597 13617 1945 317 2821 545 74992 71205 47528 48153 Singapour 12842 17306 19761 19744 1464 2388 2163 –308 25249 25146 28046 29648 Afrique 9900 11623 10516 9166 920 1618 1166 –1031 109116 116953 118129 117960 Océanie 15232 18446 22339 19016 –240 –714 4644 –4927 49783 46798 51602 53955 1) En 2004, extension du nombre d’entreprises participant à l’enquête. La répartition géographique est faite en fonction de la géonomenclature d’Eurostat. Source: BNS 2) Le signe moins (–) indique un rapatriement de capitaux vers la Suisse (désinvestissement). Internet: www.snb.ch 3) Depuis 2004 UE25, depuis 2007 EU27. 4) Comprend jusqu’en 2003 les États baltes, Malte, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie, la République tchèque, la Hongrie et Chypre; jusqu’en 2006, y compris Bulgarie et Roumanie. 5) Anguilla, Bahamas, Barbade, Bermudes, îles Vierges britanniques, Curaçao, îles Caïmans, Montserrat, Panama, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Martin; depuis 2000, y compris îles Vierges des Etats-Unis, Antigua-et-Barbuda, Belize, Dominique, Grenade, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines ainsi qu’îles Turks et Caicos; depuis 2011, y compris Aruba, mais sans Bonaire, Saint-Eustache, Saba et Jamaïque. 67 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B 3.7 Investissements directs étrangers en Suisse1) En millions de francs État en fin d’année, valeur comptable Importations de capitaux2) 2009 2010 2011 2012 2009 2010 2011 2012 Total 514833 580619 652342 671551 31437 36653 23613 9600 UE3) 21041 433974 478643 500912 531595 78587 16641 –8209 Allemagne 33586 29423 29277 29658 1311 –3368 1300 –402 France 39403 41183 35414 38819 3761 3659 –4618 2858 124334 154748 161721 165178 34381 5154 4911 12906 Autres pays européens4) Pays-Bas 10934 9423 40299 32738 783 –1106 4644 –11021 Amérique du Nord 71015 72331 83298 87220 –36251 –1928 10844 7597 82 182 450 417 –125 –28 –48 –100 70933 72149 82848 86804 –36126 –1899 10891 7697 –6033 13639 11338 11658 –10964 22122 4321 –139 16384 22448 13098 14871 –7126 8010 –670 1518 4943 6583 16496 8340 –718 924 12014 –7878 Israël 1121 1290 2437 1340 21 36 1289 –1306 Japon 630 754 2431 3315 87 198 2358 416 Canada États-Unis Amérique centrale et du Sud Centres financiers offshore5) Asie, Afrique, Océanie 1) En 2004, extension du nombre d’entreprises participant à l’enquête. La répartition géographique est faite en fonction de la géonomenclature d’Eurostat. 2) Le signe moins (–) indique une sortie de capitaux (désinvestissement). 3) Depuis 2004 UE25, depuis 2007 EU27. 4) Comprend jusqu’en 2003 les États baltes, Malte, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie, la République tchèque, la Hongrie et Chypre; jusqu’en 2006, y compris la Bulgarie et la Roumanie. 5) Iles Vierges des Etats-Unis, Anguilla, Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbade, Belize, Bermudes, îles Vierges britanniques, Curaçao, Dominique, Grenade, îles Caïmans, Montserrat, Panama, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Martin, Saint-Vincent-et-les-Grenadines ainsi qu’îles Turks et Caicos; depuis 2011, y compris Aruba, mais sans Bonaire, Saint-Eustache, Saba et Jamaïque. B 3.8 Source: BNS Internet:www.snb.ch Avoirs et engagements extérieurs de la Suisse Actifs en fin d’année En millions de francs 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2235836 2739082 3038779 3582839 3070651 3205863 3248221 3371529 3577135 3695112 Investissements directs 453307 567752 694777 734161 769883 891309 980102 1046293 1070516 1122728 Investissements de portefeuille 877581 977086 1093842 1218243 967619 1108737 1050028 1020210 1084840 1120779 Produits dérivés et structurés Autres actifs (sans réserves monétaires) Réserves monétaires Passifs en fin d’année … 79899 113568 138867 234862 171252 175807 186245 160777 135857 820485 1038517 1057924 1406540 1019399 894901 789839 807387 776000 838384 84462 75828 78668 85029 78887 139664 252446 311394 485001 477364 1660763 2110197 2402031 2804549 2414428 2421709 2450695 2533087 2699575 2818185 Investissements directs 223694 223636 328174 397667 476013 514833 580619 652342 671551 666339 Investissements de portefeuille 589478 773126 903140 882077 625395 705805 720344 648791 762020 892859 Produits dérivés et structurés Autres passifs Avoirs nets à l’étranger … 60411 70936 75938 205733 135795 142522 162018 135050 110283 847592 1053025 1099781 1448867 1107288 1065276 1007210 1069936 1130954 1148704 876926 575073 628885 636748 778291 656222 784153 797526 838442 877559 Investissements directs 229614 344115 366603 336493 293870 376476 399483 393951 398965 456389 Investissements de portefeuille 288103 203960 190702 336167 342224 402932 329684 371419 322819 227921 … 19488 42633 62929 29130 35457 33285 24227 25727 25573 –27106 –14507 –41857 –42327 –87889 –170376 –217371 –262549 –354954 –310321 84462 75828 78668 85029 78887 139664 252446 311394 485001 477364 Produits dérivés et structurés Solde (autres actifs moins autres passifs) Réserves monétaires Source: BNS Internet: www.snb.ch B 3.9 Assurance suisse contre les risques à l’exportation1) En millions de francs Variation en % par rapport à l’année précédente 2010 2011 2012 2013 2010 2011 2012 Nouvel engagement 3588 3321 3843 3536 1.7 –7.4 15.7 –8.0 Exposition nette, situation au 31 décembre 8696 8195 8075 8933 2.9 –5.8 –1.5 10.6 Résultat de l’entreprise 123 –55 50 0 55.7 –144.7 –191.3 –99.6 Avoirs nets résultant d’accords des rééchelonnement, situations au 31 décembre 742 681 617 537 2.3 –8.2 –9.4 –13.0 1) L’Assurance suisse contre les risques à l’exportation (Serv) a succédé. le 1er janvier 2007 à la Garantie contre les risques à l’exportation (GRE). Les chiffres publiés selon l’ancien systeme sont disponible dans les revues précédentes (soit jusqu’en juillet-août 2008). 68 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 2013 Source: SECO/Serv Infotéléphone: 031/324 08 95 Internet: www.seco.admin.ch Les chiffres-clés de l’économie B4 Marchés monétaire et financier, marché des changes Masse monétaire1) B 4.1 Situation à la fin de la période considérée En millions de francs Variation en % par rapport à l’année précédente Janv. 2014 2013 Févr. 2014 Mars 2014 Avril 2014 2011 2012 Janv. 2014 2013 Févr. 2014 Mars 2014 Avril 2014 Monnaie de banque centrale 360765 382608 378657 377185 375891 52.7 106.5 26.9 11.6 10.2 10.4 10.0 Monnaie de banque centrale dessaisonnalisée 360777 380580 378029 376845 375694 52.7 106.5 26.9 11.7 10.2 10.4 10.1 Masse monétaire Numéraire en circulation Dépôts à vue 63134 68236 67932 67137 65393 7.6 19.6 12.1 11.1 9.6 10.2 8.2 337472 342699 341974 343569 340649 9.3 10.8 8.3 2.7 2.7 3.0 –0.2 11.3 Comptes de transactions2) 146315 150207 153159 156928 160949 7.4 9.7 6.8 7.3 7.6 8.8 Masse monétaire M1 546921 561142 563065 567634 566991 8.6 11.4 8.3 4.9 4.8 5.3 3.8 300455 320298 321899 321861 323558 6.2 6.9 13.9 16.3 16.4 15.9 16.2 Masse monétaire M2 847376 881440 884964 889495 890549 7.7 9.8 10.2 8.8 8.7 9.0 8.0 Dépôts à terme 44489 46968 48798 49234 48259 –3.3 –16.1 0.6 5.4 7.5 11.6 8.5 Masse monétaire M3 891865 928408 933762 938729 938808 6.9 8.0 9.7 8.6 8.7 9.1 8.0 Dépôts d’épargne3) 1) Nouvelle définition 1995, chiffres provisoires pour 2013/2014. 2) Comptes d’épargne et de dépôts qui servent principalement au trafic des paiements. 3) Comptes d’épargne et de dépôts, sans ceux qui servent principalement au trafic des paiements, diminués des fonds de prévoyance. B 4.2 Source: BNS Internet: www.snb.ch Banque nationale suisse (BNS) Situation à la fin de la période considérée En millions de francs Total du bilan Variation en % par rapport à l’année précédente Janv. Févr. 2014 Nov. 2013 Déc. 2013 Mars 2014 2012 2013 Févr. 2014 Mars 2014 2013 499433.7 490382.0 492641.8 495115.5 –1.8 –0.6 –1.8 –1.1 –2.3 –3.2 –24.7 Actifs1) Or et créances résultant d’opérations sur or 50771.5 35565.0 39189.6 38199.5 –30.0 –29.2 –30.0 –25.3 –20.8 432208.9 443274.5 442151.1 445479.6 2.6 4.2 2.6 2.8 0.7 0.0 Position de réserve au FMI 2804.2 2295.4 2230.3 2174.3 –18.1 –23.1 –18.1 –19.9 –22.3 –20.7 Moyens de paiement internationaux 4249.2 4293.9 4272.8 4275.9 1.1 –3.8 1.1 2.5 –0.7 –1.5 279.1 244.2 242.5 242.0 –12.5 –11.8 –12.5 –11.4 –13.4 –14.0 3757.1 3689.9 3628.1 3743.1 –1.8 –2.4 –1.8 –2.8 –3.4 0.0 985.8 1019.1 927.4 1001.2 3.4 6.3 3.4 5.0 1.8 –2.3 61801.4 65766.4 62294.3 62357.1 6.4 6.2 6.4 6.1 6.2 5.5 Placements de devises Crédits d’aide monétaire Titres suisses Autres postes de l’actif Passifs1) Billets en circulation Engagements à vue: Comptes de virement de banques suisses et étrangères, engagements envers la Confédération 302780.6 339136.7 333659.8 336546.1 12.0 10.0 12.0 11.7 11.7 12.0 Autres engagements à vue 66951.1 24773.7 33766.0 31695.3 –63.0 –57.1 –63.0 –55.9 –53.7 –55.4 Autres postes du passif 63287.3 56194.7 58437.1 60024.9 –11.2 –1.1 –11.2 –6.9 –15.5 –21.5 1) Différences dans les totaux en raison de chiffres arrondis. B 4.3 Source: BNS Internet: www.snb.ch Crédits en Suisse – Limites et montants utilisés1) Crédits à des débiteurs domiciliés en Suisse Variations en % par rapport En millions de francs À l’année précédente Au mois précédent 2011 2012 2013 Févr. 2014 Mars 2014 2013 Mars 2014 Janv. 2014 Févr. 2014 Créances hypothécaires (utilisation) 784400 829716 865320 870128 872571 4.3 4.1 0.3 0.2 0.3 Créances sur la clientèle (utilisation) 152746 161059 170169 169415 169903 5.7 6.3 –1.1 0.6 0.3 Total Mars 2014 937146 990776 1035489 1039543 1042475 4.5 4.5 0.1 0.3 0.3 1098188 1149951 1204105 1209196 1215050 4.7 4.7 0.2 0.2 0.5 Créances hypothécaires (utilisation) 596043 629532 653154 656306 657999 3.8 3.6 0.3 0.2 0.3 Créances sur la clientèle (utilisation) 34323 33768 32607 32681 32836 –3.4 –2.2 0.2 0.0 0.5 Limites Ménages Total 630366 663300 685761 688987 690835 3.4 3.3 0.3 0.2 0.3 Limites 667543 704880 726519 730988 734464 3.1 3.2 0.4 0.2 0.5 1) Selon la statistique sur l’encours des crédits, périmètre de consolidation: comptoir. Les créances brutes sont indiquées dans la colonne Utilisation. 69 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: BNS Internet: www.snb.ch Les chiffres-clés de l’économie B 4.4 Banques Situation à la fin de la période considérée En % sur sur le total En millions de francs Bilan Total des bilans de 255 banques1) Variations en % par rapport À l’année précédente au mois précédent 2012 2013 Févr. 2014 Mars 2014 Mars 2014 2013 Mars 2014 Janv. 2014 Févr. 2014 Mars 2014 2857485 2875132 2946809 2940451 100.0 0.6 2.4 1.0 –0.5 –0.2 –8.5 Actifs de 255 banques Créances sur les banques A vue 109121 117948 103114 94331 3.2 8.1 –22.2 –5.1 2.6 A terme 427270 404640 390405 400735 13.6 –5.3 –7.1 3.3 –3.6 2.6 Créances sur la clientèle 569609 573382 582544 591500 20.1 0.7 –0.7 1.6 –0.4 1.5 Créances hypothécaires 856508 858856 898852 901525 30.7 0.3 4.2 0.4 0.2 0.3 CHF 1568443 1574001 1705043 1694556 57.6 0.4 7.7 0.4 0.5 –0.6 USD 685957 695861 668744 645446 22.0 1.4 –12.0 5.1 –5.6 –3.5 Bilans mensuels des actifs, avec ventilation selon la monnaie EUR 256394 276455 298571 298881 10.2 7.8 11.4 1.4 7.0 0.1 Autres monnaies 292373 276532 240830 267705 9.1 –5.4 –2.1 –5.8 –1.3 11.2 Actifs en Suisse 1540448 1548211 1630244 1624000 55.2 0.5 4.6 0.4 0.3 –0.4 Actifs à l’étranger 1317037 1326921 1316565 1316451 44.8 0.8 –2.6 1.7 –1.4 0.0 1010439 1009615 1060716 1064345 36.2 –0.1 4.5 0.1 0.3 0.3 414907 421882 420015 428003 14.6 1.7 –3.1 2.6 –0.7 1.9 Crédits 2) Suisse, total Étranger, total Passifs de 255 banques Engagements envers les banques A vue 136281 142189 123640 126066 4.3 4.3 –14.2 9.2 –5.5 2.0 A terme 362951 357970 334758 327913 11.2 –1.4 –7.7 –2.5 –0.4 –2.0 531313 535397 613296 616280 21.0 0.8 13.7 0.3 0.7 0.5 Engagements envers la clientèle Sous forme d’épargne et de placements Autres engagements envers la clientèle A vue 746326 751506 851453 855840 29.1 0.7 11.0 1.4 –1.4 0.5 A terme 295749 294910 252553 252481 8.6 –0.3 –17.7 1.1 –0.8 0.0 30892 30366 26182 25940 0.9 –1.7 –12.6 –1.1 –0.6 –0.9 361119 356328 324987 323106 11.0 –1.3 –7.4 0.3 1.0 –0.6 CHF 1488587 1499507 1623672 1604897 54.6 0.7 7.1 –0.5 1.3 –1.2 USD 699890 709989 716401 702464 23.9 1.4 –5.5 5.0 –5.0 –1.9 Obligations de caisse Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts Bilans mensuels des passifs, avec ventilation selon la monnaie EUR 344724 352105 362094 363499 12.4 2.1 5.9 1.4 3.8 0.4 Autres monnaies 271393 261996 212856 238932 8.1 –3.5 –9.8 –1.5 –4.7 12.3 Passifs en Suisse 1425293 1439824 1604119 1604132 54.6 1.0 11.7 1.0 0.5 0.0 Passifs à l’étranger 1432192 1435308 1342690 1336319 45.4 0.2 –9.0 1.0 –1.6 –0.5 Actifs à titre fiduciaire, total 135495 131959 120234 119075 4.0 –2.6 –10.7 0.7 –2.1 –1.0 4468 4611 5410 5266 0.2 3.2 16.0 –0.7 –1.7 –2.7 131027 127348 114823 113809 3.9 –2.8 –11.6 0.7 –2.1 –0.9 135495 131959 120234 119075 4.0 –2.6 –10.7 0.7 –2.1 –1.0 25599 24545 20837 20808 0.7 –4.1 –13.6 –1.6 –3.7 –0.1 109896 107414 99397 98267 3.3 –2.3 –10.0 1.2 –1.7 –1.1 Actifs en Suisse Actifs à l’étranger Passifs à titre fiduciaire, total Passifs en Suisse Passifs à l’étranger 1) Comptoirs juridiquement dépendants en Suisse, dans la Principauté de Liechtenstein et à l’étranger. Seules les banques dont la somme du bilan et les affaires fiduciaires dépassent 150 millions de francs entrent dans la statistique. 2) Créances sur la clientèle, créances hypothécaires, sans les métaux précieux, les prêts et pensions de titres. B 4.5 Source: BNS Internet: www.snb.ch Taux des marchés monétaire et financier En % 2009 2010 2011 2012 2013 Oct. 2013 Nov. 2013 Taux spécial appliqué à la facilité pour resserrements de liquidités1) 0.54 0.53 0.52 0.53 0.59 0.50 0.50 0.59 Placement à terme fixe, durée 3 mois2)3) 0.09 0.07 0.06 0.04 0.03 0.03 0.03 0.03 Dépôts d’épargne2) 0.46 0.37 0.33 0.25 0.20 0.19 0.19 Hypothèques à taux variable2) 2.74 2.73 2.72 2.69 2.69 2.69 2.69 1) Jusqu’au 30 avril 2004: taux lombard. 2) Année (moyenne des valeurs mensuelles), fin du mois. 3) Montant minimal: 100000 francs. Déc. 2013 Janv. 2014 Févr. 2014 Mars 2014 Avril 2014 0.50 0.50 0.50 0.50 0.03 0.03 0.03 … 0.19 0.17 0.17 0.17 … 2.69 2.69 2.69 2.69 … Source: BNS Internet: www.snb.ch 70 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B 4.6 Statistique du marché des capitaux En % sur sur le total En millions de francs Emissions des emprunts obligataires en CHF, cotés à la Bourse suisse SWX, débiteurs suisses1) En millions de francs 2011 2012 2013 2013 1/2013 2/2013 3/2013 4/2013 10809.1 39525.5 47088.5 47166.4 100.0 12858.6 12001.1 10733.0 Confédération 5555.5 10028.7 7365.6 15.6 1697.4 1741.1 682.8 2642.5 Cantons 1590.4 4183.7 6138.6 13.0 785.7 2288.2 1956.4 1061.9 351.7 Communes 1067.7 1009.6 1528.0 3.2 373.2 303.1 675.9 Electricité, gaz, eau 1109.0 908.1 2631.1 5.6 964.6 130.8 130.3 … Industrie 4153.9 4575.3 3320.7 7.0 1963.8 501.1 855.7 362.8 1591.5 Banques 8716.9 6763.7 7212.4 15.3 1647.6 1509.1 1859.8 Assurances 3248.0 1584.5 1982.5 4.2 803.5 502.2 6768.0 … 12792.1 15350.2 14596.1 30.9 3596.5 4729.5 2946.8 3980.0 1291.9 2684.8 2391.4 5.1 1026.3 295.9 948.5 818.7 – – – … … … … … Remboursements d’emprunts suisses 25354.7 25654.1 29798.1 63.2 6603.0 8142.4 3455.0 9044.4 Prélèvement net effectué sur le marché par les emprunts suisses 14170.8 21434.4 17368.3 36.8 6255.6 3858.7 7278.0 1764.6 10894.5 13223.6 11953.6 25.3 7362.7 958.0 2699.4 448.0 51035.0 68000.7 42547.2 90.2 25677.7 1563.7 700.4 15014.5 –40140.5 –54777.1 –30593.6 –64.9 –18315.0 –605.6 1999.0 –14623.5 –25969.7 –33342.7 –13225.3 –28.0 –12059.4 3253.1 9277.0 –12858.9 32796.8 38612.2 21003.7 44.5 4981.9 4275.5 6350.5 7976.9 46936.3 49597.4 44798.7 95.0 8827.0 8977.6 10928.4 11096.0 –14139.5 –10985.2 –23795.0 –50.4 –3845.1 –4702.1 –4578.0 –3119.1 –40109.2 –44327.9 –37020.3 –78.5 –15904.5 –1449.0 4699.0 –15978.0 Centrales de lettres de gage Autres services Autres Emission des actions, cotés à la Bourse suisse SWX Sociétés suisses 1)2) Remboursements d’actions suisses3) Prélèvement net effectué sur le marché par les actions suisses Total levé par les émetteurs suisses (emprunts et actions), net1) Emissions des emprunts obligataires en CHF, cotés à la Bourse suisse SWX, débiteurs étrangers1) Remboursements d’emprunts en CHF de débiteurs étrangers Prélèvement net effectué sur le marché par les emprunts étrangers Total levé par les émetteurs (emprunts et actions), net1) 1) Selon la date de libération. 2) Augmentations de capital et nouvelles cotations. 3) Diminutions de capital, décotations, remboursement de la valeur nominale et versement de dividendes. B 4.7 Source: BNS Internet: www.snb.ch Swiss Performance Indice de la Bourse suisse des valeurs mobilières 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Indice global (avec réinvestissement des dividendes)1) 4497.1 5022.9 5621.1 4382.9 3245.5 3961.6 4234.6 5742.4 6929.2 6925.4 4567.6 5626.4 5790.6 5343.5 6290.5 Actions nominatives1) 6060.3 6526.6 7517.9 5981.8 4364.9 5276.7 5593.6 7412.9 8995.6 9058.6 5845.1 7211.4 7494.9 6682.4 7749.0 Actions au porteur et BP1) 3602.9 4403.6 4513.9 3271.2 2583.4 3313.9 3668.7 5464.7 6452.3 6255.2 4521.4 5518.7 5427.4 5838.4 7288.8 Banques2) … … 1297.9 1183.7 955.5 1209.9 1354.7 1872.9 2340.9 1835.8 740.5 990.6 893.1 639.3 729.0 Services financiers2) … … 1070.9 765.6 359.6 510.3 622.9 775.8 1057.4 1236.9 633.0 822.4 958.3 847.7 977.1 Assurances2) … … 1175.7 939.9 478.8 490.7 484.7 668.4 802.6 757.6 493.9 535.9 590.0 545.2 715.3 Alimentation et boissons2) … … 1305.9 1239.3 1044.5 1135.4 1132.1 1532.3 1745.0 2151.8 1719.4 2141.7 2417.4 2472.9 2812.9 1) 1er juin 1987=1000. 2) 1er janvier 2000=1000. Source: BNS Internet: www.snb.ch 71 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B 4.8 Marché des devises et de l’or Cours des devises1), marché interbancaire (cours acheteur, à 11 h) 2010 2011 2012 2013 Oct. Nov. Déc. Janv. Févr. Mars Avril 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 CHF/USD 1 USD 1.04 0.89 0.94 0.93 0.90 0.91 0.89 0.90 0.89 0.88 0.88 CHF/GBP 1 GBP 1.61 1.42 1.49 1.45 1.45 1.47 1.47 1.49 1.48 1.46 1.48 CHF/JPY 100 JPY 1.19 1.11 1.18 0.95 0.92 0.91 0.86 0.87 0.88 0.86 0.86 CHF/EUR 1 EUR 1.38 1.23 1.21 1.23 1.23 1.23 1.22 1.23 1.22 1.22 1.22 Indices réels et nominaux du cours du franc1) 2) Réel total Indice 105.9 116.3 112.5 110.7 111.4 111.1 112.1 111.4 112.0 113.2 112.9 Europe Indice 104.4 114.1 112.6 108.9 108.7 108.6 108.7 108.3 108.9 109.8 109.5 Zone euro Indice 104.8 115.0 114.3 110.1 109.9 109.9 109.9 109.6 110.2 110.9 110.8 Amérique du Nord Indice 108.8 123.7 113.8 113.6 116.5 115.5 117.7 116.0 116.9 119.1 118.8 Asie Indice 115.8 125.7 116.1 121.6 124.0 123.4 127.2 125.8 126.0 128.5 128.0 Australie Indice 71.7 72.8 66.9 70.5 72.8 73.5 77.7 77.8 77.6 78.1 76.0 Allemagne Indice 108.7 119.6 119.1 114.7 114.5 114.2 114.2 113.9 114.4 115.2 115.1 France Indice 106.6 117.2 116.9 113.2 113.2 113.2 113.2 113.0 113.4 114.1 114.0 Italie Indice 101.0 110.3 108.8 105.0 104.9 105.2 105.3 104.3 105.4 106.0 105.8 Grande-Bretagne Indice 126.2 137.1 126.6 126.3 125.3 123.8 123.4 121.9 122.1 123.8 122.7 États-Unis Indice 111.3 127.1 117.0 116.4 119.3 118.2 120.4 118.4 119.3 121.5 121.3 Japon Nominal total Cours de l’or3) Indice 118.7 127.4 119.7 147.2 150.8 152.4 160.5 159.6 158.2 161.6 161.7 Indice 122.4 138.1 137.7 144.0 139.6 139.4 141.3 140.5 141.7 142.8 142.3 CHF/kg 40881 44252 50083 41367 38421 36048 34107 35830 37565 36651 36384 USD/Once 1229.0 1566.1 1673.6 1393.2 1327.8 1239.4 1193.8 1234.6 1319.4 1285.5 1283.7 1) Moyennes annuelles, moyennes mensuelles. 2) Par rapport à 40 partenaires commerciaux. Indice janvier 1999 = 100. 3) Fin de mois. B5 Source: BNS Internet: www.snb.ch Prix B 5.1 Prix à la consommation par groupe de marchandises et de services Taux de variation en % par rapport Poids Indice total Indice (décembre 2010 = 100) à l’année précédente au mois précédent 2014 Avril 2013 Mars 2014 Avril 2014 Avril 2014 Avril 2014 100.000 99.1 99.1 99.2 0.0 0.1 Groupes principaux Alimentation et boissons non alcoolisées 10.463 97.9 99.2 98.6 0.7 –0.6 Boissons alcoolisées et tabac 1.818 103.4 103.9 104.2 0.7 0.3 Habillement et chaussures 3.788 89.0 84.9 87.0 –2.2 2.4 24.955 102.1 103.5 103.6 1.4 0.0 4.533 96.4 95.0 95.1 –1.3 0.1 Santé 14.992 99.1 98.2 98.3 –0.9 0.1 Transports 11.600 97.8 96.3 96.6 –1.2 0.3 Communications 2.696 97.5 94.9 94.8 –2.7 –0.1 Loisirs et culture 0.1 Logement et énergie Équipement ménager et entretien courant 10.201 94.7 94.8 94.9 0.1 Enseignement 0.863 103.1 105.1 105.1 2.0 0.0 Restauration et hôtellerie 8.544 103.1 104.4 104.0 0.9 –0.3 Autres biens et services 5.547 100.9 100.4 100.2 –0.7 –0.2 Type de biens Marchandises 40.519 95.8 95.1 95.2 –0.7 0.0 Marchandises non durables 24.291 99.9 100.1 99.8 –0.1 –0.3 Marchandises semi-durables 6.870 91.9 89.2 90.4 –1.7 1.3 Marchandises durables 9.358 88.0 86.5 86.5 –1.7 0.0 59.481 101.5 101.9 102.0 0.5 0.1 Services privés 50.063 101.4 102.0 102.1 0.7 0.1 Services publics 9.418 102.1 101.6 101.6 –0.5 0.0 Suisse 73.256 100.7 101.2 101.2 0.5 0.0 Étranger 26.744 94.9 93.4 93.7 –1.2 0.3 Inflation sous-jacente 11) 88.655 98.5 98.4 98.5 0.0 0.1 Inflation sous-jacente 22) 68.641 97.9 98.1 98.3 0.3 0.1 Services Provenance des biens Inflation sous-jacente 1) Total sans produits frais et saisonniers, énergie et carburants. 2) Inflation sous-jacente 1 sans produits dont les prix sont 72 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 69 00 Courriel: [email protected] Internet: www.IPC.bfs.admin.ch Les chiffres-clés de l’économie B 5.2 Indice des prix à la production et à l’importation, indices des prix de la construction Indice (décembre 2010 = 100) Variations en % par rapport Pondération en % Mars 2014 Avril 2014 à l’année précédente Indice des prix de l’offre totale: total1) 100.0000 97.8 97.5 –1.2 à déc. 2013 au mois précédent –0.7 –0.3 Ind. des prix de l’offre totale, marché int.: total2) 100.0000 97.8 97.6 –1.0 –0.7 –0.2 Indice des prix à la production: total 100.0000 98.6 98.4 –0.8 –0.5 –0.2 Agriculture et sylviculture 2.7293 106.6 106.7 3.5 0.5 0.0 Pierres naturelles, sable et gravier, sel 0.5660 99.4 99.4 –0.7 –0.2 0.0 93.0318 98.3 98.0 –1.0 –0.5 –0.2 Produits alimentaires, boissons, tabacs 10.4627 100.5 101.1 0.6 0.6 0.6 Textiles, habillement, cuir, chaussures 1.5583 101.7 101.7 –0.2 0.0 0.0 Produits en bois 2.6394 101.3 101.3 0.4 0.0 0.0 Papier, articles en papier, imprimés 3.2538 95.1 95.1 –1.1 –1.1 0.0 Produits pétroliers 1.5501 110.3 109.2 –6.6 –3.5 –1.1 Groupes de produits Arts et métiers, industrie Produits chimiques et pharmaceutiques 22.5330 95.2 95.2 –1.9 –0.7 0.0 Articles en caoutchouc et en matières plastiques 2.7878 100.4 100.4 –0.3 –0.4 0.0 Verre, céramiques, ciment, produits en béton etc. 1.9680 101.0 101.0 –0.7 –0.3 0.0 Métaux, produits métallurgiques 8.6750 98.9 98.6 –0.6 –0.9 –0.3 14.0204 98.8 98.0 –1.6 –0.6 –0.7 5.6938 96.8 96.6 –0.9 –0.4 –0.2 11.6033 98.7 98.1 –0.3 –0.6 –0.6 Véhicules, composants de véhicules 1.9655 101.4 100.5 –0.6 –0.8 –0.8 Meubles et autres produits 4.3207 97.9 97.2 –1.1 –0.4 –0.7 Prod. et distrib. d’électricité et de gaz 3.4449 102.1 102.6 1.2 1.1 0.5 Récupération (recyclage) 0.2280 73.5 77.7 –6.7 –0.4 5.6 Arts et métiers, industries: marché intérieur 43.3692 99.1 99.0 –0.5 –0.5 0.0 Arts et métiers, industries: exportations 56.6308 97.6 97.3 –1.4 –0.6 –0.4 Syst. Informatiques, app. électroniques, optiques, montres Appareils électro-techniques Machines Produits agricoles et sylvicoles 2.7293 106.6 106.7 3.5 0.5 0.0 Biens intermédiaires 31.4501 98.4 98.2 –0.8 –0.7 –0.2 Biens d’investissement 29.2411 99.5 98.8 –1.0 –0.6 –0.7 2.3560 99.3 98.5 –0.4 –0.2 –0.7 29.0005 96.2 96.4 –0.9 –0.1 0.2 4.9950 104.7 104.7 –1.5 –0.5 0.0 100.0000 96.0 95.5 –2.0 –1.1 –0.5 Biens de consommation durables Biens de consommation non durables Agents énergétiques Indice des prix à l’importation: total Produits agricoles 1.9203 95.2 95.5 –2.9 6.0 0.3 Biens intermédiaires 30.5390 94.7 94.5 –1.5 –1.1 –0.3 Biens d’investissement 28.1314 93.2 92.8 –0.9 –0.2 –0.4 4.3973 91.8 91.8 –0.4 0.2 –0.1 25.7251 95.7 95.8 –0.6 –1.4 0.1 9.2869 111.7 108.6 –9.0 –4.6 –2.8 Oct. 2012 Avril 2013 Oct. 2013 Oct. 2012 Avril 2013 Oct. 2013 Construction: total 102.4 102.6 103.1 0.3 0.2 0.5 Bâtiment 101.9 102.0 102.5 0.0 0.4 0.6 101.6 101.8 102.3 –0.1 0.3 0.6 Construction de bâtiment à plusieurs logements 101.3 101.4 101.8 –0.1 0.1 0.5 Constr. bâtiment à plusieurs logements en bois 101.7 101.6 102.0 –0.7 –0.1 0.3 Construction de maison individuelle3) 101.7 101.5 102.2 0.0 0.0 0.6 Biens de consommation durables Biens de consommation non durables Agents énergétiques Indice Indices suisse des prix de la construction (base oct. 2010 = 100) Nouvelle construction Variations en % par rapport Construction de bâtiment administratif 102.2 103.1 103.4 –0.2 1.3 1.2 Construction de halle industrielle3) 102.5 102.7 103.2 0.3 0.2 0.7 0.7 Rénovation, transformation3) 102.1 102.3 102.8 0.2 0.5 Rénovation de bâtiment à plusieurs logements 101.6 101.5 101.9 –0.2 0.0 0.3 Rénovation de bâtiment administratif3) 102.9 103.4 104.0 0.7 1.0 1.1 Génie civil 104.4 104.8 105.8 1.2 1.1 1.3 Construction de route 104.5 105.2 106.2 1.3 1.3 1.6 Construction de passage inférieur 104.0 103.5 104.2 0.4 –0.6 0.2 Construction de paroi antibruit3) 103.2 103.6 103.6 1.7 1.8 0.4 Ville de Zurich4) ... 101.8 ... ... –0.6 ... Ville de Berne5) 141.4 140.8 141.2 –0.1 –0.4 0.3 Canton de Genève6) 101.4 101.1 102.4 0.4 –0.3 1.3 Indices régionaux du coût de la construction 1) Total de l’indice des prix à la production (pour 67,9693%) et à l’importation (pour 32,0307%). 2) Total de l’indice des prix à la production, marché intérieur (pour 50,0152%) et à l’importation (pour 49,9848%). 3) Types d’ouvrage introduits lors de la révision oct. 2010. 4) Avril 2010 = 100. 5) Avril 1987 = 100. 6) Oct. 2010 = 100. Source: Indice des prix à la production et à l’importation, OFS Infotéléphone: 032/713 63 07 Indice suisse des prix de la construction, OFS Infotéléphone: 032/713 61 45 Offices statistiques des villes de Zurich, Berne Internet: www.statistique.admin.ch Office cantonal de la statistique de Genève 73 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B6 Finances publiques B 6.1 Finances des administrations publiques En millions de francs Recettes1) Total2) Variation annuelle moyen en % 1995 2000 2005 2009 2010 2011 Prévision 2012 Prévision 2013 1995/ 2000 2000/ 2005 2005/ 2010 2012/ 2013 3.1 132964 163589 174432 196108 191916 198667 199468 205670 4.2 1.3 1.9 Confédération3) 36162 51994 52985 68071 62924 64660 63829 66580 7.5 0.4 3.5 4.3 Cantons 50147 62802 70594 75772 76982 78946 79482 81620 4.6 2.4 1.7 2.7 Communes6) 37587 42068 45839 42363 42501 43837 44489 45485 2.3 1.7 –1.5 2.2 Assurances sociales 37616 44459 47820 53245 53541 57920 58619 59518 3.4 1.5 2.3 1.5 1.9 Dépenses1) Total2) 139873 151837 176236 185629 189871 196889 198686 202378 1.7 3.0 1.5 Confédération3) 40856 48208 52607 58693 60013 64075 62188 64253 3.4 1.8 2.7 3.3 Cantons 51955 59957 70086 73542 75967 80604 82798 82466 2.9 3.2 1.6 –0.4 Communes6) 38427 40599 45079 42861 43048 43756 44910 45630 1.1 2.1 –0.9 1.6 Assurances sociales 37454 41077 50851 53878 54877 55150 55741 57563 – – – – Total2) –6910 11752 –1804 10479 2044 1778 782 3292 – – – – Confédération3) –4695 3786 379 9378 2912 585 1642 2327 – – – – Cantons –1808 2846 507 2230 1015 –1658 –3316 –845 – – – – Solde1) –840 1469 760 –497 –547 81 –421 –145 – – – – Assurances sociales 162 3382 –3031 –632 –1335 2770 2878 1956 – – – – Endettement brut Total Communes6) 181176 220408 243594 209018 208210 208001 215453 213787 4.0 2.0 –3.1 –0.8 Confédération3) 82152 108148 130377 110703 109962 110200 112304 111537 5.7 3.8 –3.3 –0.7 Cantons 51040 63141 64558 52843 52457 51308 54769 54902 4.3 0.4 –4.1 0.2 Communes 47891 49054 48237 45311 45787 46423 47067 47283 0.5 –0.3 –1.0 0.5 Assurances sociales 5892 5765 4223 5762 7404 6069 6312 4265 – – – – Dette en % du PIB Total4) 47.3 51.0 50.8 37.7 36.4 35.5 36.4 35.4 – – – – Confédération3) 21.4 25.0 27.2 20.0 19.2 18.8 19.0 18.5 – – – – Cantons 13.3 14.6 13.5 9.5 9.2 8.8 9.3 9.1 – – – – Communes 12.5 11.3 10.1 8.2 8.0 7.9 8.0 7.8 – – – – 1.5 1.3 0.9 1.0 1.3 1.0 1.1 0.7 – – – – Quote-part de l’État5) 36.2 34.4 36.3 33.2 32.8 33.2 33.2 33.3 – – – – Quote-part fiscale5) 26.9 29.3 28.1 28.7 28.1 28.6 28.4 28.4 – – – – Quote-part du déficit5) –1.9 2.3 –0.6 0.5 0.1 0.3 0.0 0.0 – – – – Assurances sociales Indicateurs en % du PIB 1) Comptes consolidés des budgets publics. 2) Total sans les doubles imputations. 3) Sous-secteur Confédération, y compris comptes speciaux et facteurs extraordinaires. 4) Suivant la définition de Maastricht. 5) Suivant les standards internationaux en matière de statistique financière du FMI (modéle SFF). 6) Estimation partielle. B 6.2 Source: AFF Infotéléphone: 031/322 15 44 Courriel: [email protected] Recettes des administrations publiques (secteur de l’Etat) par nature1) Total des administrations publiques en millions de francs2) En % sur le total 2011 selon les sous-secteurs économiques en millions de francs Variation en % 2010 2011 Confédération Cantons Communes Assurances sociales publiques 2010 2011 2010/2011 191916 198667 64660 78946 43837 57920 100.0 100.0 3.5 181520 187204 62241 73443 39076 56942 94.6 94.2 3.1 160231 165516 59077 40520 24978 40941 83.5 83.3 3.3 3965 4009 1140 2546 322 0 2.1 2.0 1.1 Compensations 16388 16740 1572 6954 8127 87 8.5 8.4 2.1 Revenus divers 170 203 86 59 58 0 0.1 0.1 18.9 –3.7 Recettes totales2) Recettes d’exploitation Revenu fiscal Patentes et concessions 765 736 366 23364 5590 15914 0.4 0.4 Recettes financières Revenus de transfert 8381 8624 1529 2901 3216 978 4.4 4.3 2.9 Recettes d’investissement 2015 2527 598 2586 1540 0 1.0 1.3 25.4 191916 198355 64369 78930 43832 57920 100.0 99.8 3.4 0 312 290 16 5 0 0.0 0.2 – Recettes ordinaires Recettes extraordinaires 1) Comptes financiers selon le modèle national SF. 2) Comptes consolidés des administrations publiques. Source: AFF Infotéléphone: 031/322 15 44 74 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Doktorfile S74_platziert.indd 1 03.06.2014 14:50:58 Les chiffres-clés de l’économie B 6.3 Dépenses des administrations publiques (secteur de l’Etat) par nature et par fonction1) Total des administrations publiques en millions de francs 2010 En % sur le total 2011 selon les sous-secteurs économiques en millions de francs Cantons Communes Assurances sociales publiques 2010 2011 2010/2011 189871 196889 64075 80604 43756 55150 100.0 100.0 3.7 164065 167235 52276 69178 35737 54542 86.4 84.9 1.9 Charges de personnel 45079 46259 6924 25445 13889 – 23.7 23.5 2.6 Charges de biens et services et autres charges d’exploitation Dépenses totales, groupes par nature2) Dépenses d’exploitation 2011 Confédération Variation en % 21043 21357 3942 7914 9111 389 11.1 10.8 1.5 Charges d’armement 1001 1163 1163 – – – 0.5 0.6 16.2 Charges de transfert 96941 98456 40246 35819 12737 54153 51.1 50.0 1.6 5613 5709 2614 1133 1355 608 3.0 2.9 1.7 Dépenses financières Dépenses d’investissement Dépenses ordinaires 19424 19960 8036 7494 6626 – 10.2 10.1 2.8 189102 192904 62927 77805 43718 55150 99.6 98.0 2.0 Dépenses extraordinaires Dépenses totales, groupes par fonctions2) 770 3986 1148 2799 38 – 0.4 2.0 – 189871 196889 64075 80604 43756 55150 100.0 100.0 3.7 20.1 Administration générale 14132 16976 5669 7039 4563 – 7.4 8.6 Ordre et sécurité publique, défense 14392 15112 5522.20 7309 2681 – 7.6 7.7 5.0 Formation 32841 33845 5841 22607 10851 – 17.3 17.2 3.1 2.4 5027 5149 420 1553 3231 – 2.6 2.6 Santé Culture, sport et loisirs, église 11359 12097 356 10311 1827 – 6.0 6.1 6.5 Sécurité sociale 74937 75576 17186 15865 7959 54542 39.5 38.4 0.9 Trafic et télécommunications 16598 17852 10187 6425 4491 – 8.7 9.1 7.6 –0.3 Protection de l’environnement et aménagement du territoire 6091 6072 998 1511 4264 – 3.2 3.1 Economie publique 7480 7541 4686 4410 1589 – 3.9 3.8 0.8 Finances et impôts 7013 6668 13210 3573 2298 608 3.7 3.4 –4.9 1) Comptes financiers selon le modèle national SF. 2) Comptes consolidés des administrations publiques. B 6.4 Source: AFF Infotéléphone: 031/322 15 44 Dépenses ordinaires de la Confédération1) Compte de financement Variation en % par rapport En % sur le total en millions de francs à l’année précédent Budget Dépenses par groupes de comptes Dépenses totales Dépenses propres Dépenses de personnel Budget Compte Budget 2014/ 1990 2000 2010 2013 2014 1990 2000 2010 2013 2014 2013 compte 2013 31616 47131 59266 63700 66124 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 3.2 3.8 9355 8538 9487 10456 10790 29.6 18.1 16.0 16.4 16.3 5.2 3.2 4069 4077 4894 5459 5482 12.9 8.7 8.3 8.6 8.3 7.7 0.4 Dépenses de biens et services et charges d'exploitation 2868 2951 3592 4030 4082 9.1 6.3 6.1 6.3 6.2 4.1 1.3 Dépenses d'armement 2418 1510 1001 968 1226 7.6 3.2 1.7 1.5 1.9 –2.9 26.7 16907 29074 39536 43720 45299 53.5 61.7 66.7 68.6 68.5 2.0 3.6 2718 6136 7705 8741 9263 8.6 13.0 13.0 13.7 14.0 0.6 6.0 Indemnités à des collectivités publiques 418 411 801 1003 1106 1.3 0.9 1.4 1.6 1.7 –3.1 10.3 Contributions à des propres institutions 1881 1966 2850 2950 3005 6.0 4.2 4.8 4.6 4.5 –4.6 1.9 Contributions à des tiers 5605 10005 13616 15237 15680 17.7 21.2 23.0 23.9 23.7 4.4 2.9 Contributions aux assurances sociales 6285 10557 14564 15789 16245 19.9 22.4 24.6 24.8 24.6 2.1 2.9 1842 3704 2972 2167 2174 5.8 7.9 5.0 3.4 3.3 13.7 0.3 1832 3489 2834 2125 2149 5.8 7.4 4.8 3.3 3.2 22.5 1.1 –38.6 Dépenses de transfert courantes Parts de tiers aux recettes de la Confédération Dépenses financières Dépenses d'intérêts Autres dépenses financières 10 214 139 41 25 0.0 0.5 0.2 0.1 0.0 –75.8 3512 5816 7270 7357 7860 11.1 12.3 12.3 11.5 11.9 5.0 6.8 2520 4843 4302 4179 4625 8.0 10.3 7.3 6.6 7.0 1.9 10.7 992 973 2968 3178 3235 3.1 2.1 5.0 5.0 4.9 9.4 1.8 31615 47130 59266 63700 66124 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 3.2 3.8 1142 1747 2460 2489 2682 3.6 3.7 4.2 3.9 4.1 –0.5 7.8 515 728 910 1053 1109 1.6 1.5 1.5 1.7 1.7 9.6 5.3 Relations avec l'étranger – coopération internationale 1521 2178 2607 3292 3569 4.8 4.6 4.4 5.2 5.4 10.5 8.4 Défense nationale 5872 4815 4395 4789 4856 18.6 10.2 7.4 7.5 7.3 8.2 1.4 Formation et recherche 2916 3960 6067 6894 7201 9.2 8.4 10.2 10.8 10.9 3.4 4.5 221 573 413 502 500 0.7 1.2 0.7 0.8 0.8 11.6 –0.4 Dépenses d'investissement Contributions à des investissements Autres dépenses d'investissement Dépenses par groupes de tâches Dépenses totales Conditions institutionnelles et financières Ordre et sécurité publique Culture et loisirs Santé 89 157 228 219 229 0.3 0.3 0.4 0.3 0.3 3.2 4.7 Prévoyance sociale 6875 14171 18454 21106 21763 21.7 30.1 31.1 33.1 32.9 2.1 3.1 Trafic 4627 6424 8225 8224 8549 14.6 13.6 13.9 12.9 12.9 1.2 4.0 32.0 Protection de l'environnement et aménagement du territoire Agriculture et alimentation Economie Finances et impôts 602 800 1164 1007 1329 1.9 1.7 2.0 1.6 2.0 –9.0 2513 3573 3666 3706 3719 7.9 7.6 6.2 5.8 5.6 –0.1 0.4 439 426 568 505 655 1.4 0.9 1.0 0.8 1.0 –7.1 29.6 4284 7578 10111 9916 9963 13.6 16.1 17.1 15.6 15.1 5.7 0.5 1) Finances de la Confédération, sans comptes speciaux et sans facteurs extraordinaires. 2010: redistribution de la taxe CO2 sur les combustibles (427 millions). 75 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: AFF Infotéléphone: 031/324 89 77 Les chiffres-clés de l’économie Recettes ordinaires de la Confédération1) B 6.5 Compte de financement en millions de francs En % sur le total Variation en % par rapport à l’année précédente 1990 2000 2010 2013 Budget 2014 1990 2000 2010 2013 Budget 2014 Compte 2013 Budget 2014/ compte 2013 Recettes par groupes de comptes Recettes totales 32673 51101 62833 65032 66245 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 3.2 1.9 Recettes fiscales 28818 46529 58157 60838 62270 88.2 91.1 92.6 93.6 94.0 3.5 2.4 Impôt fédéral direct 6710 10685 17886 18353 20113 20.5 20.9 28.5 28.2 30.4 0.1 9.6 Impôt anticipé 4044 6202 4723 5942 4837 12.4 12.1 7.5 9.1 7.3 37.1 –18.6 Droits de timbre 2091 4146 2855 2143 2300 6.4 8.1 4.5 3.3 3.5 0.3 7.3 Taxe sur la valeur ajoutée 9871 16594 20672 22561 22960 30.2 32.5 32.9 34.7 34.7 2.3 1.8 Autres impôts de consommation 4120 6734 7602 7414 7480 12.6 13.2 12.1 11.4 11.3 –1.7 0.9 3067 4975 5134 5005 4980 9.4 9.7 8.2 7.7 7.5 –0.5 –0.5 Impôt sur le tabac 988 1665 2356 2295 2387 3.0 3.3 3.7 3.5 3.6 –4.2 4.0 Impôt sur la bière 66 94 112 113 113 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 –0.2 –0.2 Redevances sur la circulation 328 966 2210 2242 2273 1.0 1.9 3.5 3.4 3.4 –2.3 1.4 – 323 373 369 410 – 0.6 0.6 0.6 0.6 –10.5 11.2 Redevance pour l’utilisation des routes nationales 191 291 347 356 363 0.6 0.6 0.6 0.5 0.5 1.1 2.0 Redevance sur le trafic des poids lourds 137 352 1490 1517 1500 0.4 0.7 2.4 2.3 2.3 –0.8 –1.1 Impôt sur les huiles minérales Impôt sur les véhicules automobiles Droits de douane 1201 1044 1079 1059 990 3.7 2.0 1.7 1.6 1.5 1.5 –6.5 Impôt sur les maisons de jeu 2 37 381 308 350 0.0 0.1 0.6 0.5 0.5 –6.6 13.7 Taxe d’incitation – 68 748 816 964 – 0.1 1.2 1.3 1.5 13.9 18.0 450 53 0 – 3 1.4 0.1 0.0 – 0.0 – 100.0 175 752 1391 922 899 0.5 1.5 2.2 1.4 1.4 –1.6 –2.6 173 221 243 242 244 0.5 0.4 0.4 0.4 0.4 –9.4 0.9 Bénéfice versé par la BNS – 500 833 333 333 – 1.0 1.3 0.5 0.5 0.0 0.0 Autres patentes et concessions 2 31 315 347 322 0.0 0.1 0.5 0.5 0.5 2.9 –7.4 Autres recettes fiscales Patentes et concessions Part au bénéfice net de la Régie des alcools Recettes financières 805 1458 1233 1179 1115 2.5 2.9 2.0 1.8 1.7 –11.3 –5.4 Recettes d’intérêts 652 730 360 237 251 2.0 1.4 0.6 0.4 0.4 –32.8 5.6 Recettes de participations 153 724 790 853 864 0.5 1.4 1.3 1.3 1.3 –1.7 1.3 Autres recettes financières – 4 83 88 1 – 0.0 0.1 0.1 0.0 –17.9 –99.3 2784 1078 1720 1806 1772 8.5 2.1 2.7 2.8 2.7 5.0 –1.9 905 1025 1272 1331 1326 2.8 2.0 2.0 2.0 2.0 6.4 –0.4 1880 54 447 475 446 5.8 0.1 0.7 0.7 0.7 1.3 –6.2 91 1283 333 286 189 0.3 2.5 0.5 0.4 0.3 28.7 –34.0 Autres recettes courantes Compensations Recettes diverses Recettes d’investissment 1) Finances de la Confédération, sans comptes speciaux et sans facteurs extraordinaires. 2000: recettes de la vente des licences WLL (582 millions de francs). 2013: vente d›actions Swisscom (1247 mio) et issus de confiscations du gain, FINMA (59 mio). B 6.6 Finances des cantons 20121) En millions de francs Compte de résultats Cantons Source: AFF Infotéléphone: 031/324 89 77 Compte des investissements Compte de financement Endettement Charges Revenus Solde Dépenses Recettes Solde Dépenses Recettes Solde Zurich 12300 12203 –97 825 310 –515 12283 12241 –42 6512 Berne 10436 10292 –144 1230 625 –606 11043 10663 –379 6160 3015 2953 –62 208 67 –141 3064 2995 –68 1394 362 357 –5 58 47 –11 405 401 –3 123 1190 1099 –91 92 37 –55 1204 1135 –69 308 Lucerne Uri Schwytz au 31 déc. 2012 Obwald 261 252 –9 73 50 –22 315 297 –18 49 Nidwald 313 314 1 35 12 –23 328 319 –9 243 Glaris 308 305 –3 25 12 –14 307 311 5 161 Zoug 1253 1251 –1 107 26 –81 1275 1274 –1 658 Fribourg 3167 3176 9 159 47 –112 3171 3172 1 554 Soleure 1928 1813 –114 162 39 –123 1976 1850 –126 832 Bâle-Ville 4108 4282 173 624 48 –577 4400 4246 –154 4871 Bâle-Campagne 2517 2540 23 189 7 –182 2589 2393 –196 2128 Schaffhouse 649 615 –34 48 13 –35 670 619 –52 211 Appenzell Rh.-Ext. 485 460 –25 137 25 –112 537 425 –112 134 Appenzell Rh.-Int. Saint-Gall 144 142 –1 11 2 –9 141 143 2 17 4214 4197 –17 211 36 –176 4235 3924 –311 1253 Grisons 2179 2225 46 484 210 –275 2488 2398 –90 615 Argovie 4306 4551 245 331 91 –240 4572 4571 –1 2125 Thurgovie 1776 1743 –33 153 28 –125 1848 1720 –128 776 Tessin 3273 3147 –126 279 100 –179 3353 3234 –119 2278 Vaud 8871 8878 8 421 91 –330 9064 8921 –144 4533 Valais 3526 2968 –558 503 338 –165 3776 3248 –528 1832 Neuchâtel 2038 2036 –2 107 43 –64 2037 2046 9 1553 Genève 9306 8836 –470 718 42 –676 9472 8683 –790 14753 Jura Concordats Total 2) 844 836 –8 167 129 –38 963 960 –3 439 1676 1646 –30 16 0 –16 1603 1586 –16 258 80102 78579 –1523 7398 2696 –4701 82798 79482 –3316 54769 1) Comptes consolidés des cantons et des concordats. Statistique financière 2012 de la Suisse, du 27 février 2014. 2) Corrigé des traitements statistiques et des transferts entre cantons. 76 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: AFF Infotéléphone: 031/322 15 44 Courriel: [email protected] Les chiffres-clés de l’économie B7 Population B 7.1 Bilan de la population résidante permanente Scénario A-00-2010 1960 État de la population, en milliers de personnes, au 1er janvier 1970 1980 1990 2000 2010 5295.5 6168.7 6303.6 6673.9 7164.4 7785.8 2012 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 2055 2060 7954.7 8102.3 8356.9 8561.4 8713.8 8820.7 8894.6 8946.8 8979.0 8991.2 8988.7 Variation Enfants nés vivants 94.4 99.2 73.7 83.9 78.5 80.3 82.2 81.8 82.7 81.2 78.3 76.6 77.2 78.4 79.0 78.6 77.6 Personnes décédées 52.1 57.1 59.1 63.7 62.5 62.63) 64.2 63.1 66.4 70.7 76.2 82.1 87.7 92.8 97.5 100.8 101.7 Excédent des naissances 42.3 42.1 14.6 20.2 15.9 17.7 18.0 18.7 16.3 10.5 2.1 –5.5 –10.5 –14.4 –18.5 –22.2 –24.0 ... ... ... 154.2 110.3 161.8 149.1 127.8 124.9 121.3 120.0 120.0 120.0 120.0 120.0 120.0 120.0 Arrivées1) Départs Solde migratoire1) État de la population, en milliers de personnes, au 31 décembre ... ... ... 97.6 90.1 96.8 103.9 93.7 96.1 97.3 97.5 97.5 97.5 97.5 97.5 97.5 97.5 22.4 –17.7 17.1 56.6 20.2 64.9 45.2 34.1 28.8 24.0 22.5 22.5 22.5 22.5 22.5 22.5 22.5 5360.2 6193.1 6335.2 6750.7 7204.1 7864.04) 8039.1 8155.1 8401.9 8595.9 8738.5 8837.7 8906.5 8954.9 8983.0 8991.6 8987.2 Variation2) en milliers 64.7 24.4 31.7 76.8 39.6 78.2 84.4 52.8 45.1 34.5 24.6 17.0 12.0 8.1 4.0 0.3 –1.5 1.2 0.4 0.5 1.2 0.6 1.0 1.1 0.7 0.5 0.4 0.3 0.2 0.1 0.1 0.0 0.0 0.0 en % 1) Jusqu’en 2010 inclus les changement de statuts et les sorties du processus de l’asile. 2) Y compris les divergences statistiques (2011: y compris le changement de type de population). 3) Ne correspond pas au chiffre officiel des décès selon la Statistique du mouvement naturel de la population (BEVNAT). 4) Ne correspond pas à l’état officiel au 31.12.2010 selon la Statistique de la population et des ménages (STATPOP). B 7.2 Source: OFS, ESPOP (jusqu’en 2010), STATPOP (dès 2011)) SCENARIO (dès 2015) Infotéléphone: 032/713 67 11 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Population résidante, selon l’âge et l’origine Population résidante moyenne1) Population résidante permanente 1990 2000 2010 2012 20122) 20153) 20203) en milliers en % en milliers en % en milliers en % en milliers en % en milliers en % en milliers en % en milliers en % Classes d’âge 0–19 1577.8 23.2 1665.7 23.1 1639.3 21.0 1642.9 20.5 1643.3 20.4 1638.3 20.1 1664.8 19.8 20–39 2162.3 31.8 2106.2 29.2 2115.1 27.0 2131.9 26.7 2143.6 26.7 2110.9 25.9 2105.9 25.1 40–64 2078.1 30.6 2335.6 32.4 2798.3 35.4 2840.2 35.5 2853.5 35.5 2884.4 35.4 2944.2 35.0 978.1 14.4 1101.5 15.3 1324.9 16.6 1381.9 17.3 1398.6 17.4 1521.5 18.7 1687.2 20.1 Total 6796.3 100.0 7209.0 100.0 7877.6 100.0 7996.9 100.0 8039.1 100.0 8155.1 100.0 8401.9 100.0 Suisses 5615.6 82.6 5768.8 80.0 6090.7 77.6 6153.9 77.0 6169.1 76.7 6310.6 77.4 6495.9 77.3 Étrangers 1180.6 17.4 1440.3 20.0 1786.9 22.4 1843.0 23.0 1870.0 23.3 1844.6 22.6 1906.1 22.7 65+ 1) Population moyenne, y compris les saisonniers jusqu’en 2001; à partir de 2002 tous les titulaires d’un permis de séjour de courte durée, autorisant un séjour de 12 mois au maximum. Avec l’introduction du nouveau système de recensement de la population, la population moyenne est remplacée à partir de 2011. La nouvelle Population résidante permanente moyenne est calculée comme la moyenne arithmétique de la population résidante permanente au 1er janvier et au 31 décembre de la même année. 2) Dès 2010, changement des méthodes de production et de concept pour la population résidante permanente: la population résidante permanente comprend désormais les personnes dans le processus d’asile. résidant depuis 12 mois ou plus en Suisse. 3) Scénario A-00-2010. B 7.3 Source: OFS, ESPOP (jusqu’en 2009) STATPOP (dès 2010) SCENARIO (dès 2015) Infotéléphone: 032/713 67 11 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Données socioéconomiques En milliers de personnes 1960 1970 1980 1990 2000 2007 2008 2009 2010 2011 2012 20134) Mariages1) 41.6 46.7 35.7 46.6 39.8 40.3 41.5 41.9 43.33) 42.1 42.7 39.5 Divorces1) 4.7 6.4 10.9 13.2 10.5 19.9 19.6 19.3 22.13) 17.6 17.6 17.0 Ménages2) 1594.0 2062.4 2459.3 2859.8 3181.6 ... ... ... 3505.6 3534.5 3553.7 … 1) OFS/BEVNAT/ESPOP. 2) Chiffres du recensement de la population. 3) Dès 2010, changement des méthodes de production et de concept pour la population résidante permanente: la population résidante permanente comprend désormais les personnes dans le processus d’asile résidant depuis 12 mois ou plus en Suisse. 4) Chiffres provisoires. B 7.4 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 67 11 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Population résidante permanente de 15 ans et plus ventilée par langue principale, en 20121) Suisses Groupes linguistiques Total en milliers Étrangers Total ± IC en %2) Hommes ± IC en %2) Femmes ± IC en %2) Total ± IC en %2) Total ± IC en %2) 6662333 0.0 3277572 0.4 3384761 0.4 5157999 0.2 1504334 0.7 En % par la langue principale: Allemand 64.9 0.1 65.1 0.2 64.7 0.2 72.8 0.1 37.4 0.2 Français 22.6 0.0 22.3 0.0 22.9 0.0 23.3 0.0 20.1 0.1 Italien 8.3 0.0 8.7 0.0 8.0 0.0 6.1 0.0 16.0 0.0 Romanche 0.5 0.0 0.5 0.0 0.6 0.0 0.7 0.0 0.0 0.0 19.6 0.0 19.4 0.0 19.8 0.0 9.0 0.0 56.2 0.3 Autres 1) Les personnes interrogées pouvaient indiquer plusieurs langues principales. Jusqu’à trois langues principales par personne ont été considérées. L’univers de base du relevé structurel contient toutes les personnes de la population résidante permanente âgées de 15 ans révolus ou plus et vivant dans un ménage privé. Les diplomates, les fonctionnaires internationaux et leurs membres de famille, ainsi que les personnes qui vivent dans un ménage collectif ne sont pas pris en compte 2) L’intervalle de confiance (IC) indique la précision du résultat. 77 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: OFS/RS Infotéléphone: 032/867 25 25 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Les chiffres-clés de l’économie B 7.5 Population résidante permanente Moyenne annuelle État de la PR de nationalité étrangère en décembre1) 1980 1990 2000 2008 2009 2010 2011 2012 2013 892807 1100262 1384382 1638949 1680197 1720393 1772279 1825060 1886630 14.2 16.4 19.4 21.4 21.7 22.0 22.8 22.7 … % de la PR totale Augmentation Naissances 11535 14471 17332 18552 18213 20009 19943 19645 21429 Entrées en Suisse 75262 117711 87448 157271 132444 134171 142471 143783 155401 Diminution Décès Départs de Suisse Changements de nationalité2) 4158 4602 5217 5365 5188 5345 5967 6506 59587 55770 54131 55238 65523 64038 65858 70023 16060 8658 28700 44365 43440 39314 36757 33746 34123 7701 10313 12730 13335 12848 14821 14598 13678 14923 11565 58124 31678 99071 71912 64803 74138 73287 81087 Excédent des naissances Excédent migratoire 3834 63697 1) PR = population résidante. Sans les fonctionnaires internationaux ni les membres de leur famille. 2) Total (naturalisations et adoptions). B 7.6 Sources: OFM/SYMIC Infotéléphone: 031/325 95 22 Population résidante permanente étrangère par nationalité Fin décembre En % Effectifs Variation en valeur absolue 1990 1995 2000 2005 2010 2013 2013 1995/90 2000/1995 2005/2000 2010/2005 2013/2012 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 1886630 230312 53808 127555 208456 61570 72.5 62.2 57.8 58.7 64.0 67.8 1279455 29879 –28241 87537 214573 53049 Italie 34.4 27.0 23.1 19.6 16.8 16.0 301254 –19816 –39292 –23249 –7267 6895 Serbie et Monténégro1) En tout Pays de l’UE27 et de l’AELE 12.8 22.1 13.8 13.0 6.7 4.3 81638 153478 ... 5448 –81150 –15188 Portugal 7.8 10.1 9.7 11.1 12.4 13.5 253769 49178 –152 32594 44884 15337 Espagne 10.6 7.6 6.0 4.7 3.7 4.0 75387 –14726 –18007 –12029 –7213 5594 7.6 6.8 7.9 10.4 15.4 15.5 293156 7502 17912 48765 106647 7777 Allemagne Turquie 5.8 5.9 5.7 5.0 4.1 3.7 69247 14423 861 –4028 –4806 –322 France 4.5 4.0 4.3 4.6 5.5 5.8 110190 3632 6201 9173 26100 6261 Autriche 2.6 2.1 2.1 2.2 2.2 2.1 39646 –693 803 3910 4354 665 Grande-Bretagne 1.5 1.4 1.5 1.6 2.1 2.1 40405 1719 2367 4116 11484 998 Pays-Bas 1.1 1.0 1.0 1.0 1.1 1.1 20081 1749 600 1582 3267 489 Grèce 0.8 0.5 0.4 0.4 0.4 0.5 9676 –1176 –1111 –340 1093 1103 Belgique 0.5 0.5 0.5 0.6 0.6 0.6 11887 719 1115 1357 1868 422 Suède 0.4 0.4 0.4 0.4 0.4 0.4 7902 571 350 534 1468 218 Europe 92.9 91.8 89.7 87.4 87.0 87.0 1641560 199634 19846 79797 175461 54800 Afrique 0.7 1.0 2.3 2.9 3.3 3.5 65769 5360 18898 11535 13219 2904 Amérique du Nord (États-Unis, Canada) 1.1 1.1 1.2 1.2 1.3 1.3 24401 2428 2464 1721 4545 –142 Amérique centrale et du Sud 1.3 1.6 2.1 2.5 2.7 2.6 49679 6749 7908 9883 8188 774 Asie 2.8 3.3 4.5 5.8 5.4 5.4 101033 12055 19570 24308 6058 3109 1) Jusqu’au 31 décembre 1998, ex-Yougoslavie, cette «nationalité» n’est ensuite plus utilisée: il n’est donc plus possible de faire des comparaisons avec les données la concernant. B 7.7 Sources: OFM/SYMIC Infotéléphone: 031/325 95 22 Étrangers, selon le genre de permis Population résidante moyenne de nationalité étrangère Moyenne annuelle 1975 1980 1990 2000 2008 2009 2010 2011 2012 1123357 974738 1180631 1439139 1699285 1749306 1786843 1791136 1842982 Annuels 388110 205341 269323 343635 516904 551105 583029 616106 615016 Établis 655011 680679 801869 1035108 1103415 1110765 1119361 1137836 1187603 19900 20687 25675 25897 27341 29777 28178 28284 28260 Fonctionnaires internationaux et diplomates Titulaire d’un permis de séjour de courte durée >=12 mois ... ... ... ... 18630 18327 18003 18337 22441 98900 97100 173269 147256 216365 221553 232112 251768 263813 Réfugiés reconnus2) ... 27660 28578 25447 23276 23640 25342 27106 28122 Personnes dans le processus d’asile ... ... 67132 71854 40794 40319 36788 40677 44863 Frontaliers1) 1) Jusqu’en 1994, autorisations frontalières selon le SYMIC, à partir de 1995, Sources: OFS, ESPOP (jusqu’en 2009), STATPOP (dès 2010) effectif des frontaliers actifs occupés au 4e trimestre selon la statistique des frontaliers. OFM/SYMIC 2) Inclus dans l’effectif de la population résidante de nationalité étrangère ou dans celui des établis. 78 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Infotéléphone:032/713 67 11 Infotéléphone: 031/325 95 22 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Les chiffres-clés de l’économie B8 Marché du travail Personnes actives occupées selon le sexe, la nationalité et le statut de séjour1) 6) B 8.1 En milliers de personnes 20112) Variation par rapport à l’année précédente 20122) 20132) 1/2012 2/2013 3/2013 4/2013 2012 2013 1/2012 2/2013 3/2013 4/2013 4705 4776 4837 4788 4816 4844 4899 1.5 1.3 1.4 1.3 0.6 1.8 Femmes 2110 2148 2193 2173 2180 2194 2224 1.8 2.1 1.9 2.1 1.6 2.8 Hommes 2596 2628 2644 2615 2636 2649 2675 1.3 0.6 0.9 0.6 –0.2 1.0 Suisses 3390 3409 3427 3422 3418 3407 3460 0.6 0.5 0.9 0.6 –0.5 1.1 Étrangers 1315 1367 1410 1366 1398 1436 1439 3.9 3.2 2.7 3.0 3.2 3.7 632 650 686 661 680 694 708 3.0 5.4 4.2 5.5 5.8 6.2 Personnes actives occupées, total Selon le sexe: Selon la nationalité: Dont: Titulaires d’une autorisation d’établissement (C) Titulaires d’une autorisation de séjour (B) 368 380 370 368 369 373 371 3.2 –2.5 –1.1 –3.1 –3.5 –2.2 Frontaliers (G)3) 246 263 275 269 273 278 279 7.1 4.5 5.3 4.4 4.3 3.9 Titulaires d’une autorisation de courte durée (L)4) 48 48 52 47 49 57 56 0.6 8.3 2.0 8.3 10.7 11.8 Autres étrangers5) 22 25 27 20 27 34 26 14.4 6.2 –2.4 6.7 10.2 7.9 Actifs occupés en équivalents plein temps, total Selon le sexe: 3940 4000 4048 3989 4027 4082 4095 1.5 1.2 1.2 1.3 0.5 1.8 Femmes 1458 1489 1526 1493 1511 1555 1545 2.1 2.5 1.7 2.2 2.7 3.4 Hommes 2482 2511 2522 2496 2516 2527 2549 1.2 0.4 0.8 0.8 –0.7 0.9 1) Selon la définition du Bureau international du travail. Source: OFS 2) Moyenne annuelle. Infotéléphone: 032/713 64 00 3) Selon la statistique des frontaliers (STAF). Courriel: [email protected] 4) Les détenteurs d’un permis de courte durée d’une validité égale ou supérieure à 12 mois sont inclus. Internet: www.statistique.admin.ch dans la catégorie des détenteurs d’une autorisation de séjour. 5) Personnes dans le processus d’asile, personnel des ambassades et des consulats suisses, personnel étranger de la marine suisse, ressortissants de l’UE/AELE qui exercent une activité lucrative non indépendante auprès d’un employeur suisse pendant au maximum 90 jours par année civile (à partir de juin 2004). 6) Les chiffres ont été révisés du 1er trimestre 2010 au 2e trimestre 2013 en raison d’adaptations mineures de sources statistiques. B 8.2 Personnes actives occupées par secteur et section économique1) 3) En milliers de personnes 20112) 20122) 20132) 1/2012 2/2013 3/2013 4/2013 4705 4776 4837 4788 4816 4844 4899 167 168 171 160 171 178 176 1083 1079 1079 1068 1067 1084 1096 693 Personnes actives occupées, total A Secteur primaire B–F Secteur secondaire 694 687 682 680 675 682 D B–C Industrie manufacturière, industries extractives Production et distribution d’électricité 28 28 29 27 29 28 30 E Production et distribution d’eau 16 16 16 17 16 16 16 F Construction G–T Secteur tertiaire 344 348 351 344 346 358 357 3456 3529 3587 3560 3578 3581 3627 G Commerce réparation automobiles et de motocycles 661 661 666 663 663 669 670 H Transports et entreposage 222 221 229 228 229 229 228 I Hébergement et restauration 241 236 233 231 231 236 236 J Information et communication 150 153 155 153 153 155 158 246 251 246 246 245 248 246 45 48 48 48 47 50 49 351 365 373 366 370 376 378 K Activités financières et assurance L Activités immobilières M Activités spécialisées, scientifiques et techniques N Activités de services administratifs et de soutien 181 185 192 185 190 196 195 O Administration publique 191 194 201 198 199 204 202 P Enseignement 313 331 331 332 323 327 340 Q Santé humaine et action sociale 581 602 624 624 627 620 625 R Arts, spectacles et activités récréatives S Autres activités de services T Activité des ménages en tant que employeurs 71 71 76 74 77 76 78 149 157 159 158 163 151 164 55 54 54 55 59 44 58 1) Selon la définition du Bureau internationale du travail. 2) Moyenne annuelle. 3) Les chiffres ont été révisés du 1 er trimestre 2010 au 2e trimestre 2013 en raison d’adaptations mineures de sources statistiques. B 8.3 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 64 00 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Entrées en Suisse de travailleurs étrangers Effectifs Variation en % par rapport à l’année précédente 2012 2013 1/2013 2/2013 3/2013 4/2013 1/2014 2013 2/2013 3/2013 4/2013 1/2014 Résidants de courte durée ≥12 mois 12424 13879 2625 4077 3701 3476 4286 11.7 29.6 24.4 19.3 63.3 Résidants au bénéfice d’une autorisation de séjour 61255 62763 16566 16931 15064 14202 15501 2.5 12.7 –3.9 –3.5 –6.4 219 218 70 52 59 37 61 –0.5 8.3 –24.4 –2.6 –12.9 89636 105021 22289 29318 24543 28871 21660 17.2 14.9 10.1 31.4 –2.8 Population établie Population résidante de nationalité étrangère non permanente Source: OFM/RCE Infotéléphone: 031/325 95 36 79 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B 8.4 Chômeurs inscrits Taux de chômage en %2) Effectifs Total Févr. Mars Avril 20111) 20121) 20131) 2014 2014 2014 2011 2012 2013 2014 2014 2014 CV3) 122892 125594 136524 149259 142846 137087 2.8 2.9 3.2 3.5 3.3 3.2 A … … … 137515 137115 136470 0.0 0.0 0.0 3.2 3.2 3.2 A Dessaisonnalisé Févr. Mars Avril Selon la région Suisse alémanique 72552 74852 80965 88597 85464 82409 2.3 2.4 2.6 2.8 2.7 2.6 A Suisse romande et Tessin 50340 50742 55559 60662 57382 54678 4.2 4.2 4.6 5.0 4.7 4.5 A Selon le sexe Femmes 56910 56550 60245 62188 60983 60136 2.9 2.9 3.1 3.2 3.1 3.0 A Hommes 65982 69044 76279 87071 81863 76951 2.8 2.9 3.2 3.7 3.5 3.3 A Selon la nationalité Suisses 68313 68274 73199 77099 74501 72578 2.1 2.1 2.2 2.4 2.3 2.2 A Étrangers 54579 57320 63325 72160 68345 64509 5.2 5.5 6.0 6.9 6.5 6.2 A Selon l’âge 15–24 ans 17860 18191 18906 19419 17854 16722 3.2 3.2 3.4 3.4 3.2 3.0 A 25–49 ans 75732 78131 85681 94325 90419 86621 3.0 3.1 3.4 3.7 3.5 3.4 A 50 ans et plus 29300 29272 31937 35515 34573 33744 2.4 2.4 2.6 2.9 2.9 2.8 A 106257 109222 119121 131038 124896 119415 … … … … … … 16635 16371 17403 18221 17950 17672 … … … … … … Selon le statut professionnel Chômeurs complets Chômeurs partiels Selon la durée écoulée 1–6 mois 71868 78863 83583 94571 86497 80638 … … … … … … 7–12 mois 26284 27481 32035 31742 33490 33759 … … … … … … Plus d’une année 24740 19250 20907 22946 22859 22690 … … … … … … 113028 116646 127260 138596 132393 127334 … … … … … … 3390 2934 2864 2722 2641 2470 … … … … … … Selon la situation professionnelle Auparavant actifs Première recherche d’emploi Reprise d’emploi 2267 1626 1514 1511 1486 1461 … … … … … … Reconversion, perfectionnement 4208 4388 4886 6430 6326 5822 … … … … … … 1) Moyenne annuelle. 2) Nombre de chômeurs inscrits le jour de référence divisé par le nombre de personnes actives selon le relevé structurel sur la vie active du recensement de la population 2010 (4 322 899 personnes au total). Entre 2000 et 2009, basé sur RP 2000: 3 946 988 personnes. 3) Coefficient de variation (CV): A=0.0–1.0%, B=1.1–2.0%, C=2.1–5.0%, D=5.1–10.0%, E=10.1–16.5%, F=16.6–25.0%, G>25%. B 8.5 Source: SECO Infotéléphone: 031/322 28 92 Courriel: [email protected] Internet: www.amstat.ch Chômage des jeunes (15–24 ans) Effectifs Variation par rapport à Avril 2013 Total Taux de chomâge des jeunes Mars 2014 Variations par rapport à CV2) 20121) 20131) Mars 2014 Avril 2014 absolue en % absolue en % Avril 2014 18191 18906 17854 16722 –1090 –6.1 –1132 –6.3 3.0 11578 11844 11264 10503 –688 –6.1 –761 –6.8 2.5 A –0.1 –0.2 6613 7062 6590 6219 –402 –6.1 –371 –5.6 4.4 B –0.3 –0.3 A Avril 2013 Mars 2014 –0.2 –0.2 Selon la région Suisse alémanique Suisse romande et Tessin Selon le sexe Femmes 8582 8567 7651 7298 –645 –8.1 –353 –4.6 2.7 A –0.2 –0.1 Hommes 9609 10340 10203 9424 –445 –4.5 –779 –7.6 3.2 A –0.2 –0.3 11648 12255 11380 10795 –540 –4.8 –585 –5.1 2.4 A –0.1 –0.1 6543 6651 6474 5927 –550 –8.5 –547 –8.4 5.6 B –0.5 –0.5 Selon la nationalité Suisses Étrangers Selon l’âge 15–19 ans 4272 4427 3672 3390 –260 –7.1 –282 –7.7 1.7 A –0.1 –0.1 20–24 ans 13919 14479 14182 13332 –830 –5.9 –850 –6.0 3.7 A –0.2 –0.2 Par fonctions choisies Spécialistes 9542 10044 9599 8977 –234 –2.5 –622 –6.5 … … … Auxiliaires 4759 4702 4679 4347 –667 –13.3 –332 –7.1 … … … Apprentis 2075 2303 2082 1976 –17 –0.9 –106 –5.1 … … … Stagiaire 348 409 351 345 –34 –9.0 –6 –1.7 … … … 1420 1404 1097 1035 –142 –12.1 –62 –5.7 … … … Ecoliers, étudiants 1) Moyenne annuelle. 2) Voir tableau B8.4, note 3. Source: SECO Infotéléphone: 031/322 28 92 Courriel: [email protected] Internet: www.amstat.ch 80 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B 8.6 Chômeurs inscrits par canton Taux de chomâge en %2) Effectifs Mars Avril 20121) 20131) 2014 2014 2012 2013 2014 2014 CV3) 125594 136524 142846 137087 2.9 3.2 3.3 3.2 A Zurich 23431 25262 26814 25940 3.0 3.2 3.4 3.3 A Berne 10941 12725 13801 13145 2.0 2.3 2.5 2.4 A 4078 4180 4263 4148 1.9 2.0 2.0 1.9 A 249 233 243 229 1.3 1.3 1.3 1.2 C Schwytz 1098 1261 1440 1375 1.3 1.5 1.7 1.6 B Obwald 183 191 214 193 0.9 0.9 1.0 0.9 C Nidwald 210 235 232 206 0.9 1.0 1.0 0.9 C Glaris 517 550 548 500 2.3 2.5 2.5 2.3 C Zoug 1187 1352 1533 1484 1.8 2.1 2.4 2.3 B Fribourg 3630 4200 4542 4262 2.4 2.7 3.0 2.8 B Soleure 3506 3884 3819 3635 2.4 2.7 2.7 2.5 B Bâle-Ville 3435 3504 3551 3406 3.7 3.7 3.8 3.6 B Bâle-Campagne 3985 3958 4152 4100 2.7 2.7 2.8 2.8 B Schaffhouse 1058 1149 1287 1164 2.5 2.8 3.1 2.8 C Appenzell Rh.-Ext. 448 502 530 488 1.5 1.7 1.8 1.7 C Appenzell Rh.-Int. 103 122 113 105 1.2 1.4 1.3 1.2 D Saint-Gall 6209 6531 6606 6181 2.3 2.4 2.5 2.3 A Grisons 1755 1870 1747 2311 1.6 1.7 1.6 2.1 B Argovie 9374 9947 10600 10102 2.7 2.8 3.0 2.9 A Thurgovie 3084 3508 3971 3697 2.2 2.5 2.8 2.6 B Tessin 7018 7261 7314 6555 4.4 4.5 4.5 4.1 B Vaud 17391 18723 18965 18164 4.7 5.0 5.1 4.9 A Valais 5695 6553 7183 6796 3.5 4.0 4.4 4.2 B Neuchâtel 4209 4665 4838 4670 4.7 5.2 5.4 5.3 B 11653 12804 13123 12929 5.0 5.5 5.6 5.5 A 1146 1353 1417 1302 3.2 3.8 4.0 3.6 C Total Lucerne Uri Genève Jura Mars Avril 1) Moyenne annuelle. 2) Voir tableau B8.4, note 2. 3) Voir tableau B8.4, note 3. B 8.7 Source: SECO, Infotéléphone: 031/322 28 92 Courriel: [email protected], Internet: www.amstat.ch En %1) Taux de chômage par classe d’âge B 8.9 Places vacantes annoncées, par canton 20122) 20132) Mars 2014 Avril 2014 CV3) Total 2.9 3.2 3.3 3.2 A Total 20121) 20131) Mars 2014 Avril 2014 16796 14054 14741 15–19 ans 2.1 2.2 1.8 1.7 A 14088 Zurich 3828 3384 3516 20–24 ans 3.9 4.0 3.9 3.7 3396 A Berne 650 494 523 25–29 ans 3.7 4.0 4.2 4.0 575 A Lucerne 1996 579 161 146 30–34 ans 3.6 4.0 4.2 4.0 A Uri 35–39 ans 3.1 3.4 3.6 3.5 A Schwytz 40–44 ans 2.6 2.8 2.9 2.8 A Obwald2) – – - - 45–49 ans 2.6 2.8 3.0 2.9 A Nidwald 56 39 54 56 48 44 67 54 294 209 207 168 50–54 ans 2.5 2.8 3.0 3.0 A Glaris 35 49 39 39 55–59 ans 2.4 2.7 2.9 2.8 A Zoug 614 557 449 506 60 ans et plus 2.3 2.4 2.6 2.5 A 1) Voir tableau B8.4, note 2. 2) Moyenne annuelle. 3) Voir tableau B8.4, note 3. Source: SECO Infotéléphone: 031/322 28 92 Courriel: [email protected] Internet: www.amstat.ch Fribourg 276 283 336 285 Soleure 253 229 269 305 Bâle-Ville 179 165 163 137 Bâle-Campagne 247 263 338 375 Schaffhouse 237 143 144 259 Appenzell Rh.-Ext. 22 30 29 36 Appenzell Rh.-Int. 6 9 17 12 Saint-Gall B 8.8 Réductions de l’horaire de travail décomptées Effectifs Heures de travail perdues absolue 726 364 341 Argovie 2148 2242 2037 2314 456 493 577 561 Tessin 350 332 423 432 en % Vaud 1572 1651 2128 1930 529 469 529 482 341 328 Févr. 2013 en %2) 789 447 277 63 29.4 –397 –58.9 Valais 2224 272 13.9 –5348 –70.6 Neuchâtel 261 267 136571 20222 17.4 –256995 –65.3 Genève 716 636 702 688 89 84 147 125 Entreprises Travailleurs touchés absolue 1160 471 Thurgovie Variation par rapport à Févr. 20141) Janv. 2014 1465 Grisons 1) Chiffres provisoires. 2) Les variations supérieures à 200% ne sont pas publiées. Source: SECO Infotéléphone: 031/322 28 92 Courriel: [email protected] Jura 1) Moyenne annuelle. 2) Les nouvelles places vacantes pour Obwald sont comprises sous Nidwald. 81 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: SECO Infotéléphone: 031/322 28 92 Courriel: [email protected] Internet: www.amstat.ch Les chiffres-clés de l’économie B 8.10 Chômeurs inscrits par activité économique1) Taux de chomâge en %3) Effectifs 2012 Total 2) 125594 2) Mars 2014 Avril 2014 136524 142846 137087 2013 2012 2013 Mars 2014 Avril 2014 CV4) A Secteur 1 (Agriculture, sylviculture et pêche) 1030 1183 1257 1097 1.5 1.7 1.8 1.6 B B–F Secteur 2 (Industrie) 25485 31535 35598 32483 3.4 4.2 4.8 4.3 A G–T Secteur 3 (Autres services) 86526 92619 94708 93176 3.6 3.8 3.9 3.8 A A 01–03 Agriculture, sylviculture et pêche 1030 1183 1257 1097 1.5 1.7 1.8 1.6 B D B 05–09 Industries extractives C 10–12 Aliments, boissons et tabac C 13–14 Textiles et habillement C 15 Cuir, chaussures C 16 Articles en bois et en liège, vannerie et sparterie 62 95 93 72 2.1 3.2 3.1 2.4 1985 2610 2895 2844 4.0 5.3 5.9 5.8 C 466 426 396 374 4.5 4.1 3.8 3.6 C 64 62 59 60 … … … … E 664 826 946 860 2.2 2.7 3.1 2.8 C C 17–18 Industrie du papier, imprimerie 1279 1312 1197 1181 4.4 4.5 4.1 4.0 C C 19–21 Industrie chimique, raffinage de pétrole 1164 1368 1431 1411 2.8 3.3 3.4 3.4 C C 22 Matières plastiques, caoutchouc 729 833 898 822 4.0 4.6 4.9 4.5 C C 23 Verres, céramiques et produits en ciment 483 562 586 510 3.2 3.8 3.9 3.4 C C 24–25 Métallurgie, produits métalliques 2679 3154 3282 3141 3.7 4.4 4.6 4.4 B C 26–27 Electrotechnique, électronique, montres, optique 3144 3738 3745 3700 3.5 4.1 4.1 4.1 B C 2652 C 28 Montres Fabrication de machines C 29–30 Fabrication de véhicules C 31–33 Meubles; Réparation de machines 978 1287 1328 1340 4.4 5.7 5.9 6.0 C 1724 1930 1832 1822 2.6 2.9 2.8 2.8 B 308 404 404 386 2.6 3.4 3.4 3.2 C 1186 1332 1391 1366 3.1 3.5 3.6 3.5 C D 35 Production et distribution d’energie 234 298 353 344 1.1 1.4 1.7 1.6 C E 36–39 Recyclage; traitement et distribution d’eau 336 396 442 426 3.0 3.6 4.0 3.8 C F 41–43 Bâtiment et génie civil G 45–47 Commerce, entretien et réparation d’automobiles 8978 12191 15648 13164 3.8 5.1 6.6 5.5 A 17938 19743 19973 19608 3.6 4.0 4.1 4.0 A G 45 Commerce, réparation d’auto 1860 2169 2346 2195 2.8 3.2 3.5 3.3 B G 46 Commerce de gros 6672 7672 7967 7884 3.8 4.4 4.6 4.5 B G 47 Commerce de détail 9407 9902 9660 9529 3.7 3.9 3.8 3.8 A H 49–53 Trafic et transports 4270 5003 5393 5413 2.9 3.4 3.7 3.7 B 13053 13944 13704 13977 8.6 9.2 9.0 9.2 B 3537 4272 4281 4255 3.3 4.0 4.0 4.0 B I 55–56 Hôtellerie et restauration J 58– 63 Information et communication J 62 K 64–66 Informatique 1733 2112 2155 2124 3.1 3.8 3.9 3.8 B Activités financières et d’assurance 6345 6977 6954 6869 2.4 2.6 2.6 2.6 A K 64 Banques 3817 4157 3982 3938 2.5 2.7 2.6 2.6 B K 65 Assurances 1059 1103 1204 1194 1.4 1.5 1.6 1.6 B L 68 Activités immobilières 1013 1146 1198 1196 2.5 2.9 3.0 3.0 C M 69–75 Activités spécialisées, scientifiques et techn. 7096 8678 9122 9007 2.7 3.3 3.4 3.4 A 421 578 546 551 2.5 3.5 3.3 3.3 C 13485 10918 11522 10764 … … … … B M 72 N 77–82 Recherche et développement Activités de services administratifs et de soutien5) 6) O 84 Administration publique, assurances sociales 2631 2881 2909 2861 1.6 1.8 1.8 1.8 B P 85 Enseignement 3626 3953 3754 3698 2.1 2.3 2.2 2.1 B A Q 86–89 Santé et action sociale 8424 9398 9937 9690 2.3 2.5 2.7 2.6 R 90–93 Arts, spectacles et activités récréatives 1485 1644 1743 1679 4.2 4.6 4.9 4.7 C S 94–96 Autres activités de services 2885 3137 3207 3148 3.1 3.4 3.4 3.4 B T 97–98 Ménages privés avec du personnel domestique U Non spécifié 738 926 1011 1011 … … … … G 12553 11186 11283 10331 … … … … C 1) Classement des activités économiques selon NOGA 2008. 2) Moyenne annuelle. 3) Les taux de chômage par branches économiques sont calculés sur la base des chiffres de la population active occupée et non sur ceux de la population active (actifs occupés + chômeurs au sens du BIT). Le nombre de personnes actives occupées utilisé pour calculer les taux de chômage par branches économiques est de 3 250 765 au lieu des 4 322 899 personnes formant la population active. La différence de 1 072 134 personnes par rapport aux 4 322 899 personnes actives enregistrées lors du recensement populaire de 2010 se compose de 186 765 chômeurs au sens du BIT et de 885 369 personnes actives occupées n’ayant pas indiqué durant le recensement la branche économique dans laquelle elles travaillent. En raison de cette variation méthodologique, les taux de chômage par branches économiques sont d’une part légèrement surestimés et, d’autre part, ne peuvent pas être comparés directement avec les autres taux de chômage de la statistique du marché du travail du SECO. 4) Coefficient de variation (CV): A=0.0–1.0%, B=1.1–2.0%, C=2.1–5.0%, D=5.1–10.0%, E=10.1–16.5%, F=16.6–25.0%, G>25%. 5) Depuis sept. 2012, le système de placement PLASTA permet désormais de saisir également l’employeur économique pour les chômeurs dont le dernier employeur était un placeur privé (code NOGA 78 «Activités liées à l’emploi»). Ce changement entraîne une réduction d’environ 37% du nombre de chômeurs dans les «Activités de services administratifs et de soutien» par rapport à l’ancien recensement et une augmentation d’environ 13% pour le secteur de la construction notamment. 6) Il n’est pas possible de calculer le taux de ce chômage pour les activités économiques NOGA N 77 à 82 car le groupe NOGA 78 «Activités des agences privées de placement» comprend également des chômeurs appartenant à d’autres activités économiques. 82 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: SECO Infotéléphone: 031/322 28 92 Courriel: [email protected] Internet: www.amstat.ch Les chiffres-clés de l’économie Chômeurs inscrits par groupe de professions1) B 8.11 Effectifs Total En % 20122) 20132) Mars 2014 Avril 2014 2012 2013 Mars 2014 Avril 2014 125594 136524 142846 137087 100.0 100.0 100.0 100.0 11 Agriculture, économie forestière, élevage animaux 2158 2299 2481 1991 1.7 1.7 1.7 1.5 21 Production denrées alimentaires, boissons et tabac 1113 1052 1097 1079 0.9 0.8 0.8 0.8 508 494 462 439 0.4 0.4 0.3 0.3 42 38 41 37 0.0 0.0 0.0 0.0 22 Industrie textile et industrie de cuir 23 Travail de la céramique et du verre 24 Usinage de métaux et de la construction de machines 3626 3946 3999 3791 2.9 2.9 2.8 2.8 25 Électrotechnique, électronique, ind. Horlogère, véhicule, outil 2202 2576 2753 2609 1.8 1.9 1.9 1.9 26 Industrie du bois et du papier 812 889 1016 915 0.6 0.7 0.7 0.7 27 Arts graphiques 694 723 674 656 0.6 0.5 0.5 0.5 28 Industrie chimique et matières plastiques 574 619 616 592 0.5 0.5 0.4 0.4 29 Autres professions du façonnage et de la manufacture 6473 6996 7127 6835 5.2 5.1 5.0 5.0 31 Ingénieurs 1401 1752 1911 1908 1.1 1.3 1.3 1.4 32 Techniciens 739 842 901 918 0.6 0.6 0.6 0.7 33–34 Dessin technique 1545 1747 1847 1824 1.2 1.3 1.3 1.3 35 Machinistes 1565 1682 1979 1683 1.2 1.2 1.4 1.2 36 Informatique 2622 3050 3164 3105 2.1 2.2 2.2 2.3 41 Construction 10933 12429 15932 13192 8.7 9.1 11.2 9.6 42 Minière, travail pierre, matériaux de construction 51 Professions commerciales et de la vente 108 132 137 111 0.1 0.1 0.1 0.1 14299 15646 15868 15751 11.4 11.5 11.1 11.5 52 Publicité, marketing, tourisme, administration fiduc. 2525 2893 2923 2876 2.0 2.1 2.0 2.1 53 Transports et circulation 3976 4318 4591 4448 3.2 3.2 3.2 3.2 54 Professions des postes et télécommunications 61 Hôtellerie et restauration 3) et économie domestique 1007 1002 970 951 0.8 0.7 0.7 0.7 16697 17343 17312 17443 13.3 12.7 12.1 12.7 62 Nettoyage, hygiène et soins corporels 6488 7157 7576 7462 5.2 5.2 5.3 5.4 71 Entrepreneurs, directeurs, fonctionnaires supérieurs 6404 7297 7537 7397 5.1 5.3 5.3 5.4 11277 12113 12252 12047 9.0 8.9 8.6 8.8 2474 2755 2774 2768 2.0 2.0 1.9 2.0 72 Professions commerciales et administratives 73 Professions de la banque, employés d’assurance 74 Professions afférentes maintien l’ordre, la sécurité 941 1040 1111 1076 0.7 0.8 0.8 0.8 75 Professions judiciaires 540 589 617 613 0.4 0.4 0.4 0.4 81 Professions des médias et apparentées 1095 1199 1193 1132 0.9 0.9 0.8 0.8 82 Professions artistiques 1426 1537 1527 1505 1.1 1.1 1.1 1.1 83–84 Assistance sociale et spirituelle et éducation 3903 4337 4408 4332 3.1 3.2 3.1 3.2 85 Sciences sociales, humaines, naturelle, physique, exacte 1387 1563 1611 1614 1.1 1.1 1.1 1.2 86 Professions de la santé 4626 5030 5261 5126 3.7 3.7 3.7 3.7 87 Professions du sport et du divertissement 228 276 259 275 0.2 0.2 0.2 0.2 91 Professions du secteur tertiaire spa 92–93 L’activité professionnelle ne peut pas être définie Non spécifié 375 389 452 428 0.3 0.3 0.3 0.3 8702 8717 8404 8095 6.9 6.4 5.9 5.9 109 58 63 63 0.1 0.0 0.0 0.0 1) Classement des groupes de professions selon la NSP 2000 de l’Office fédéral de la statistique. 2) Moyenne annuelle. 3) Dont économie domestique 2232 personnes (Ø 2012), 2180 personnes (Ø 2013), 2170 personnes (Avril 2014). B 8.12 Source: SECO Infotéléphone: 031/322 28 92 Courriel: [email protected] Internet: www.amstat.ch Chômage de longue durée Effectifs En % sur le total des chômeurs 20121) 20131) Mars 2014 Avril 2014 20121) 20131) Mars 2014 Avril 2014 19250 20907 22859 22690 15.3 15.3 16.0 16.6 Suisse alémanique 9850 10944 12283 12210 13.2 13.5 14.4 14.8 Suisse romande et Tessin 9400 9963 10576 10480 18.5 17.9 18.4 19.2 Total Femmes 8783 9340 9907 9903 15.5 15.5 16.2 16.5 Hommes 10467 11567 12952 12787 15.2 15.2 15.8 16.6 Suisses 10836 11457 12279 12283 15.9 15.7 16.5 16.9 Étrangers 8414 9450 10580 10407 14.7 14.9 15.5 16.1 15–24 ans 498 524 473 451 2.7 2.8 2.6 2.7 25–49 ans 10633 11865 13150 13019 13.6 13.8 14.5 15.0 8118 8518 9236 9220 27.7 26.7 26.7 27.3 50 ans et plus 1) Moyenne annuelle Source: SECO Infotéléphone: 031/322 28 92 Courriel: [email protected], Internet: www.amstat.ch 83 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B9 Durée du travail B 9.1 Volume et durée annuels effectifs du travail selon le concept intérieur1) Volume annuel effectif du travail en millions d’heures 2008 2009 2010 2011 Durée annuelle effective du travail en heures par emploi 2012 2008 2009 2010 2011 2012 Sexe Hommes 4669 4664 4721 4850 4844 1796 1791 1793 1792 1770 Femmes 2712 2722 2787 2858 2895 1231 1216 1249 1250 1243 Nationalité Suisses 5274 5232 5287 5334 5329 1495 1482 1498 1498 1485 Étrangers 2108 2154 2221 2374 2409 1651 1640 1665 1658 1631 Section économique Noga 2008 A Agriculture, sylviculture B–E Activité industrielle, prod. d’énergie F Construction G Commerce, réparation 316 312 348 353 352 1939 1959 2068 1955 1945 1293 1234 1263 1298 1258 1690 1656 1717 1728 1712 551 552 570 592 582 1746 1736 1728 1733 1730 1061 1081 1114 1144 1139 1556 1564 1586 1588 1571 H Transports et entreposage 397 390 388 405 403 1606 1602 1615 1636 1607 I Hébergement et restauration 415 419 419 407 401 1577 1587 1556 1564 1553 J Information et communication 230 235 241 253 264 1540 1587 1638 1628 1639 K Activités financières et d’assurance 431 443 443 461 458 1725 1738 1743 1760 1725 L/N Immobilier, activités administratives 363 331 339 346 359 1566 1363 1365 1370 1370 M Act. spécialisées, scient. et techniques 551 585 578 594 613 1548 1629 1605 1605 1600 311 303 300 318 330 1468 1489 1488 1493 1483 … … … … … … … … … … 748 776 786 828 852 1355 1354 1345 1336 1325 312 317 311 308 313 1106 1084 1126 1094 1078 1912 O Administration publique P Enseignement2) Q Santé humaine et action sociale R/S/T Arts, loisirs, ménages privés, autres Taux d’occupation Plein temps (90%–100%) 5971 5950 6002 6169 6140 1930 1930 1942 1932 Temps partiel (moins de 90%) 1411 1436 1506 1539 1598 825 816 849 855 862 999 1031 1096 1129 1168 1237 1218 1254 1251 1255 dont temps partiel I (50%–89%) dont temps partiel II (moins de 50%) Total 411 405 409 410 430 456 443 456 457 466 7382 7386 7508 7708 7738 1537 1525 1544 1544 1528 1) Ensemble des activités productives effectuées à l’intérieur du territoire économique suisse. 2) Pour l’enseignement, l’Enquête suisse sur la population active (Espa) – source principale de la Statistique sur le volume du travail (Svolta) – ne tenait pas suffisamment compte des différences qui existent, en matière de temps de travail, entre les semaines avec enseignement et celles qui n’en comportent pas. B 9.2 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 64 00 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Durée hebdomadaire normale du travail dans les entreprises Moyenne annuelle en heures par semaine Section Noga1) 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 A–S Total 41.7 41.7 41.7 41.6 41.6 41.6 41.7 41.7 41.7 A Secteur 1 42.9 42.9 42.8 42.7 43.0 42.3 42.9 43.0 42.8 41.4 2013 B–F Secteur 2 41.4 41.4 41.4 41.3 41.3 41.4 41.4 41.4 B Industries extractives 42.4 42.7 42.7 42.6 42.6 42.3 42.5 42.2 42.2 C Industrie manufacturière 41.2 41.2 41.2 41.2 41.2 41.2 41.2 41.3 41.3 D Production et distribution d’énergie 41.2 41.3 41.2 41.3 41.1 41.1 41.2 41.1 41.2 E Production et distr. d’eau; gestion des déchets 42.8 43.0 42.9 42.7 43.0 43.1 43.1 43.2 43.1 F Construction 41.8 41.7 41.7 41.6 41.7 41.6 41.7 41.5 41.5 G–S Secteur 3 41.7 41.7 41.7 41.7 41.7 41.7 41.7 41.7 41.7 G Commerce; réparation d’automobiles et de motocycles 41.8 41.8 41.8 41.9 41.9 41.9 41.9 41.9 41.9 H Transport et entreposage 42.2 42.3 42.4 42.4 42.4 42.5 42.4 42.3 42.4 I Hébergement et restauration 42.1 42.1 42.1 42.0 42.0 42.3 42.3 42.4 42.4 J Information et communication 40.9 40.9 40.9 41.0 40.9 41.0 41.0 41.0 41.0 K Activités financières et d’assurance 41.5 41.5 41.4 41.4 41.4 41.3 41.5 41.5 41.5 L Activités immobilières 41.5 41.6 41.5 41.6 41.5 41.6 41.7 41.5 41.5 M Activités spécialisées, scientifiques et techniques 41.4 41.4 41.4 41.4 41.4 41.5 41.5 41.5 41.5 N Activités de services administratifs et de soutien 42.1 42.1 42.0 42.0 42.0 42.0 42.1 42.1 42.0 O Administration publique 41.4 41.3 41.3 41.3 41.4 41.4 41.3 41.4 41.4 P Enseignement 41.4 41.4 41.4 41.2 41.2 41.5 41.4 41.4 41.5 Q Santé humaine et action sociale 41.6 41.5 41.5 41.6 41.5 41.5 41.5 41.5 41.5 R Arts, spectacles et activités récréatives 41.5 41.4 41.6 41.5 41.5 41.5 41.6 41.6 41.7 S Autres activités de services 41.9 41.9 41.9 41.9 41.8 41.8 42.0 41.9 41.9 1) Les données antérieures à 2009 ont été converties à la nomenclature Noga 2008 au moyen de clés de conversion différentes. Il en résulte, pour certaines branches, une légère rupture de série entre 2003 et 2004. Dès 2009, la codification des branches selon la nomenclature Noga 2008 est effectuée directement dans la base de données du Service de centralisation des statistiques de l’assurance-accidents (SSAA). 84 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 64 00 (à partir des données fournies par le SSAA) Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Les chiffres-clés de l’économie B 10 Salaires B 10.1 Salaire mensuel brut1) par branche économique, secteur privé, 2010 Salaire mensuel brut, valeur centrale (médiane)2) en francs Niveau des qualifications requises pour le poste de travail3) Ensemble Divisions économiques (Noga 2008) 5–43 1+2 3 4 Total Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total Femmes Total 5928 5176 6346 7629 6671 8125 5674 5202 5909 4525 4225 Hommes 4901 Secteur 2 production 6048 5191 6213 7376 6763 7475 5915 5496 5981 4943 4286 5240 5–9 Industries extractives 6099 5792 6120 7439 6905 7452 5973 5405 6013 5711 [5144] 5715 10–33 Industrie manufacturière 6157 5121 6461 7851 7042 8000 6024 5506 6152 4785 4267 5192 36–39 Prod. et distr. d’eau; gestion déchets 5406 5289 5439 7009 6118 7189 5426 5338 5440 4648 4470 4658 41–43 Construction 5848 5427 5869 6457 5829 6500 5729 5313 5742 5291 4754 5310 4536 45–96 Secteur 3 services 5830 5173 6536 7798 6659 8753 5469 5143 5804 4328 4206 45–47 Commerce; réparation d’automobiles 5195 4550 5913 7212 6067 7906 4957 4529 5432 4319 4184 4648 49–53 Transports et entreposage 5471 5124 5568 6717 6254 6836 5446 5200 5523 4622 4117 4774 55–56 Hébergement et restauration 4106 3976 4320 4877 4569 5200 4215 4044 4383 3752 3714 3810 58–63 Information et communication 8133 6661 8774 9507 7719 9931 7399 6647 7788 5472 5374 5580 64–66 Activités financières et d’assurances 8794 6938 10366 11451 9101 12270 7195 6487 8183 6079 5910 6567 69–75 Activités spécialisées, scientifiques et techniques 7323 6384 8073 8597 7240 9286 6202 5958 6479 5138 5120 5180 77–82 Activités de services admin. et de soutien 5000 4460 5268 6318 5974 6535 5241 5000 5415 4106 3566 4501 86–88 Santé humaine et action sociale 5949 5738 6735 7005 6699 7897 5759 5629 6229 4700 4687 4770 90–93 Arts, spectacles et activités récréatives 5737 5238 6124 6961 6356 7446 5632 5317 5915 4282 4233 4333 94–96 Autres activités de services 5571 4606 7001 7211 6047 8383 4712 4127 5714 4094 3950 4474 Secteur public fédéral 7249 6653 7573 9667 8982 9880 6582 6174 6783 5897 5756 5941 Secteur public cantonal 7777 7164 8568 9382 8561 10080 6972 6675 7387 5476 5184 6076 1) Salaire mensuel standardisé (équivalent plein-temps basé sur 4 1/3 semaines à 40 heures de travail). 2) Pour une moitié des postes de travail, le salaire standardisé se situe au-dessus de la valeur centrale (médiane) présentée ici, alors que, pour l’autre moitié, il s’inscrit au-dessous de cette valeur. 3) 1 = Travaux les plus exigeants et tâches les plus difficiles. 2 = Travail indépendant et très qualifié. 3 = Connaissances professionnelles spécialisées. 4 = Activités simples et répétitives. Explication des signes: [ ] coefficient de variation supérieur à 5% (valeur incertaine sur le plan statistique). Composantes du salaire: le salaire brut du mois d’octobre (y compris les cotisations sociales à la charge du salarié pour les assurances sociales, les prestations en nature, les versements réguliers de primes, de participations au chiffre d’affaires et de commissions), ainsi que les allocations pour le travail en équipe et le travail le dimanche ou de nuit, 1/12 du 13 e salaire et 1/12 des paiements spéciaux annuels. N’en font pas partie les allocations familiales et les allocations pour enfants. B 10.2 Évolution des salaires1) Source: OFS Infotéléphone: 032/713 64 29 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Variation en % par rapport à l’année précédente (Moyenne annuelle) Branches économiques (Noga 2008), indice (base 2010=100) En termes nominaux, total 05–43 Secteur secondaire 10–33 Industries manufacturières 45–96 Secteur tertiaire 45–47 Commerce 49–53 Transports et courrier 55/56 Hébergement et restauration 58–63 Edition, diffusion, télécommunications, activités informatiques 64–66 Activités financières et assurance 69–75 Activités spécialisées, scientifiques et techniques 84 Administration publique 85 Enseignement 86–88 Santé, hébergement médico-social et action sociale 90–96 Arts, spectacles et activités récréatives, autres activités de services En termes réels, total 2010 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 1) Composantes du salaire: Salaire brut de base, allocation de renchérissement et 13e salaire. Les primes et les commissions, les allocations familiales et les paiements en nature sont exclus du calcul. B 10.3 2011 1.0 1.0 0.9 1.0 1.4 0.6 0.0 1.7 1.4 0.8 0.0 1.0 0.6 0.4 0.7 2012 0.8 0.7 0.7 0.9 0.9 0.8 2.4 0.4 0.9 1.3 0.9 0.9 0.3 1.7 1.5 Source: OFS (à partir des données fournies par le SSAA) Infotéléphone: 032/713 6429 Courriel: [email protected] Internet www.statistique.admin.ch Indice des salaires nominaux et réels, 1939 = 100 Nominal, total 1985 1990 1995 2000 2005 2008 2009 2010 2011 2012 2013 1323 1595 1887 1963 2115 2219 2266 2284 2306 2326 2343 Hommes 1256 1511 1789 1856 1992 2092 2136 2150 2171 2188 2204 Femmes 1459 1775 2087 2190 2386 2499 2552 2579 2604 2630 2648 Réel, total 259 272 279 279 289 290 298 298 301 305 308 Hommes 246 257 264 264 271 273 280 280 282 286 289 Femmes 285 302 307 311 325 326 335 336 338 344 347 Source: OFS Jusqu’en 1993: enquête sur les salaires et traitements. Dès 1994: à partir des données fournies par le SSAA. Infotéléphone: 032/713 64 29 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch 85 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B 10.4 Indice des salaires nominaux, 2010 = 1001) Total 2011 Total 2012 101.0 101.8 Total Branches économiques (Noga 2008) Total Hommes 2012 2012 Femmes 2012 101.0 101.7 102.0 101.6 101.6 102.0 Branches économiques (Noga 2008) 05–43 Secteur secondaire 101.0 101.6 B–F 05–09, 35–39 Industries extractives, production et distribution d’énergie et d’eau; gestion des déchets 101.5 101.5 10–33 Industries manufacturières 100.9 10–12 Industries alimentaires et du tabac 16–18 Industries du bois et du papier; imprimerie 19–21 Secteur secondaire B, D, E Industries extractives, production et distribution d’électricité, de gaz et d’eau 101.5 101.5 – 101.6 C Industries manufacturières 101.6 101.5 102.0 100.2 100.6 F Construction 101.7 101.7 – 100.8 101.5 G–S Secteur tertiaire 101.9 101.8 101.9 Cokéfaction et raffinage, Industrie chimique et pharmaceutique 101.4 102.9 Commerce et réparation d’automobiles et de motocycles 102.2 101.9 102.7 22, 23 Industries du caoutchouc, du plastique et produits minéraux non métalliques 101.1 102.0 H Transports et entreposage 101.5 101.4 101.9 24, 25 Fabrication de produits métalliques 100.9 101.1 I Hébergement et restauration 102.4 101.9 102.9 26, 27 Fabrication de produits informatiques et électroniques, d’équipements électriques, optique, horlogerie 100.6 100.9 J Infomation et communication 102.1 102.2 101.6 28–30 Fabrication de machines, équipements et matériels de transport 101.1 102.0 K Activités financières et d’assurance 102.3 103.1 104.8 31–33 Autres industries manufacturières; réparation et installation 101.5 102.1 M Activités spécialisées scientifiques et techniques 102.1 102.0 102.3 41–43 Construction 101.0 101.7 N Activités de services administratifs et de soutien 101.5 101.3 101.8 45–96 Secteur tertiaire 101.0 101.9 O Administration publique 100.9 101.0 100.7 45–47 Commerce 101.4 102.2 P Enseignement 102.0 102.2 101.7 45 Commerce et réparation d’automobiles et de motocycles 101.0 101.0 Q Santé, Hébergement médico-social et action sociale 101.2 101.5 101.0 Arts, spectacles et activités récréatives, autres activités de services 102.1 102.3 101.9 G R, S 46 Commerce de gros 101.0 101.8 47 Commerce de détail 101.7 49–53 Transports et courrier 100.6 49–52 Transports et entreposage 100.7 53 Activités de poste et de courrier 100.6 55,56 Hébergement et restauration 100.0 102.8 1) Composantes du salaire: salaire brut de base, allocation de Source: OFS À partir des données fournis renchérissement et 13e salaire. Les primes et les commissions, 101.5 les allocations familiales et les paiements en nature sont par le SSAA. 101.4 exclus du calcul. Infotéléphone: 032/713 64 29 102.1 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch 102.4 58–63 Edition, diffusion, télécommunications, activités informatiques 101.7 102.1 58–61 Édition, audiovisuel et diffusion, télécommunications 100.8 101.4 62–63 Activités informatiques et services d’information 102.5 102.6 64–66 Activités financières et assurance 101.4 102.3 64, 66 Activités des services financiers, activités auxiliaires de services financiers et d’assurance 101.1 101.9 65 Assurance 102.3 103.8 69–75 Activités spécialisées, scientifiques et techniques 100.8 102.1 77–82 Activités de services administratifs et de soutien 100.6 101.5 84 Administration publique 100.0 100.9 85 Enseignement 101.0 102.0 86–88 Santé, hébergement médico-social et action sociale 100.9 101.2 90–96 Arts, spectacles et activités récréatives, autres activités de services 100.4 102.1 B 11 Assurances sociales B 11.1 Comptes d’exploitation et compte global des assurances sociales: recettes et dépenses1) Recettes Dépenses Contributions 20122) En millions de francs AVS fédérale Prestations complémentaires à l’AVS AI fédérale1) Prestations sociales en millions de francs des assurés et des employeurs des pouvoirs publics 2010 2011 2012 en millions de francs 38495 39041 40824 2324 2439 20122) en % en millions de francs en % 2010 2011 2012 en millions de francs 28306 72.5 10064 25.8 36604 38053 38798 37847 en % 99.5 2525 – – 2439 100.0 2324 2439 2525 2439 100.0 8176 9454 9889 4745 50.2 4607 48.7 9220 9457 9295 8529 90.2 1751 1837 1911 – – 1837 100.0 1751 1837 1911 1837 100.0 Prévoyance professionelle PP3) 62107 61554 … 46739 75.9 – – 43721 43350 … 31628 73.0 Assurance-maladie AM Assurance-accidents AA (Suva incl.) Allocations pour perte de gain APG 22528 23794 … 19443 81.7 4063 17.1 22123 22705 … 21432 94.4 7863 7880 … 6343 80.5 – – 5993 6064 … 5239 86.4 1006 1708 1753 1703 99.7 – – 1603 1611 1606 1608 99.8 5752 7222 6958 6142 85.0 1073 14.9 7457 5595 5800 4888 87.4 5074 5133 … 4912 95.7 182 3.5 5122 5196 … 5047 97.1 153856 159624 … 117717 73.7 24264 15.2 135217 135721 … 119908 88.3 Prestations complémentaires à l’AI Assurance-chômage AC Allocations familiales AF3) Compte global1),4) 1) Les données harmonisées des comptes globaux CGAS se distinguent des données des comptes d’exploitation. Les variations de valeur du capital de l’AVS, de l’AI et de l’APG ne sont pas inclus dans les valeurs CGAS. AI: données 2010-2011 incluant les modifications selon la RPT correspondant aux flux financiers effectifs (pour des raisons de comparabilité). Des données incluant la comptabilisation RPT se trouvent dans SAS 2012, tab. AI 4. 2) Dernière année disposant de chiffres valables. 3) Estimation (PP), enquête (AF) de l’OFAS. 4) Compte consolidé, apuré des doubles comptages. 86 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: OFAS Infotéléphone: 031/322 90 23 Courriel: [email protected] Internet: www.bsv.admin.ch Les chiffres-clés de l’économie B 11.2 Comptes d’exploitation et compte global des assurances sociales: soldes, réserves, bénéficiaires État du compte en capital en fin d’année1) En millions de francs Solde, en millions de francs AVS fédérale Prestations complémentaires à l’AVS Bénéficiaires, en milliers2) 2010 2011 2012 2010 2011 2012 2010 2011 2012 1891 988 2026 44158 40146 42173 2205 2257 2315 185 – – – – – – 172 179 –1045 –3 595 –14944 –9946 –9352 375 368 359 – – – – – – 106 109 110 18385 18204 … 617500 620600 … 980 1003 … 405 1089 … 8651 9649 … 6497 6573 … Assurance-accidents AA (Suva incl.) 1870 1816 … 42724 44802 … 108 107 106 Allocations pour perte de gain APG –597 97 148 412 509 657 347 338 332 –1705 1627 1158 –6259 –4632 –3474 323 289 279 –49 –63 … 1236 1173 … 1021 1024 … 18639 23903 … 693510 702301 … ... … … AI fédérale3) Prestations complémentaires à l’AI Prévoyance professionnelle PP Assurance-maladie AM Assurance-chômage AC Allocations familiales AF Compte global4) 1) PP: somme du bilan des caisses de pension, sans les crédits et dettes hypothécaires. AA, AM: provisions, réserves; 2) AVS, AI et PC: nombre des personnes. AM: personnes avec au moins une facture pour des prestations ambulatoires ou pour un séjour hospitalier. AA: bénéficiaires de rentes, AC: bénéficiaires d’indemnités de chômage. APG: les bénéficiaires d’allocations en cas de maternité et en cas de service sont incluses. 3) Dès 2011 le capital CGAS de l’AI équivaut à la dette envers l’AVS, moins le nouveau capital de l’AI. Les données 2010-2011 incluent les modifications selon la RPT correspondant aux flux financiers effectifs (pour des raisons de comparabilité). Des données incluant la comptabilisation RPT se trouvent dans SAS 2012, tab. AI 4. 4) Les données harmonisées des comptes globaux des assurances sociales peuvent se distinguer des données des comptes d’exploitation des branches des assurances sociales. B 11.3 Source: OFAS Infotéléphone: 031/322 90 23 Courriel: [email protected] Internet: www.bsv.admin.ch Assurance-chômage1) En milliers de francs Produits total dont: Cotisations des assurés et des employeurs Charges total dont: Prestations, en tout Indemnités de chômage Indemnités pour réduction de l’horaire de travail Indemnités en cas d’intempéries Indemnités en cas d’insolvabilité Mesures de marché du travail Variation en % par rapport à l’année précédente 2009 2010 2011 2012 2013 2010 2011 20122) 2013 5778942 5716100 7208000 6944200 7056400 –1.1 26.1 –3.7 1.6 5252990 5195788 6144800 6354800 6457700 –1.1 18.3 3.4 1.6 7242736 7421157 5580500 5786300 6469100 2.5 –24.8 3.7 1.1 6423648 6721443 4878600 5107800 5607300 4.6 –27.4 4.7 9.8 4781649 5439359 4157900 4277100 4809100 13.8 –23.6 2.9 12.4 997326 538790 96400 157500 132800 –46.0 –82.1 63.4 –15.7 76459 72509 27700 97800 74300 –5.2 –61.8 … –24.0 28902 27152 21900 36600 33300 –6.1 –19.5 67.1 –9.0 539311 643633 574700 538800 557700 19.3 –10.7 –6.2 3.5 1) L’adaptation de la structure du compte de résultats de l’AC (y c. l’actualisation des valeurs du passé) pour l’année 2009 limite la possibilité d’établir des comparaisons avec les valeurs publiées au cours des années précédentes. 2) Les variations supérieures de plus de 200% ne sont pas publiées. B 11.4 Source: SECO Infotéléphone: 031/300 71 37 Bénéficiaires de l’assurance-chômage Variation en % par rapport à l’année précédente Bénéficiaires Total 2011 2012 2013 2011 2012 2013 6.1 288518 279023 296151 –10.6 –3.3 Hommes 153081 150380 162867 –13.1 –1.8 8.3 Femmes 135437 128643 133284 –7.6 –5.0 3.6 Journées indemnisées1) Total 24884938 25274649 27687478 –24.3 1.6 9.5 Hommes 12936838 13442819 15057775 –27.7 3.9 12.0 Femmes 11948100 11831830 12629704 –20.3 –1.0 6.7 Durée moyenne des prestations, en jours Total 86 91 93 –15.4 5.0 3.2 Hommes 85 89 92 –17.1 5.8 3.4 Femmes 88 92 95 –13.5 4.3 3.0 Moyenne des indemnités par bénéficiaire, en francs2) Total 12164 13091 13812 –14.9 7.6 5.5 Hommes 13650 14697 15450 –15.7 7.7 5.1 Femmes 10485 11214 11811 –12.6 6.9 5.3 2.2 Somme versée en moyenne par jour et par bénéficiaire, en francs Total 141 145 148 0.6 2.5 Hommes 162 164 167 1.3 1.8 1.6 Femmes 119 122 125 1.3 2.6 2.2 1) Y compris les jours de suspension. 2) Indemnités journalières + allocations - cotisations aux assurances sociales. 87 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: SECO Infotéléphone: 031/322 27 42 Les chiffres-clés de l’économie B 11.5 Indice des primes d’assurance-maladie: assurance complémentaire par canton Indice (1999 = 100) Variation en % par rapport à l’année précédente Canton 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2008 2009 2010 2012 Zurich 129.3 130.9 139.9 147.5 149.0 151.3 1.7 1.3 6.9 1.0 2013 1.6 Berne 123.4 124.8 130.4 136.0 137.3 139.5 0.7 1.1 4.5 1.0 1.6 Lucerne 120.8 122.1 128.0 133.6 134.9 137.0 0.7 1.1 4.9 1.0 1.6 Uri 120.6 121.9 128.2 135.3 136.6 138.7 1.3 1.1 5.1 1.0 1.6 Schwytz 121.9 123.2 130.1 137.1 138.4 140.5 1.0 1.1 5.6 1.0 1.6 Obwald 122.8 124.1 130.4 137.3 138.7 140.8 0.7 1.1 5.0 1.0 1.6 Nidwald 122.1 123.4 129.7 135.7 137.0 139.1 0.7 1.1 5.1 1.0 1.6 Glaris 120.5 121.5 129.4 135.8 137.2 139.3 1.3 0.9 6.4 1.0 1.7 Zoug 118.5 119.8 125.8 131.2 132.5 134.6 0.7 1.1 5.1 1.0 1.6 Fribourg 121.1 122.3 131.0 137.9 139.3 141.5 0.7 1.0 7.1 1.0 1.6 Soleure 122.1 125.3 133.2 139.0 140.3 142.5 1.0 2.6 6.3 1.0 1.6 Bâle-Ville 128.3 144.2 153.5 160.1 161.7 164.2 0.9 12.3 6.5 1.0 1.6 Bâle-Campagne 122.4 126.6 136.8 143.4 144.8 147.1 0.6 3.4 8.1 1.0 1.6 Schaffhouse 127.0 128.0 136.9 144.1 145.5 147.8 1.4 0.9 6.9 1.0 1.6 Appenzell Rh.-Ext. 120.5 121.8 130.1 136.0 137.3 139.4 1.4 1.1 6.9 1.0 1.6 Appenzell Rh.-Int. 118.9 120.0 127.2 132.7 133.9 136.0 1.1 0.9 6.0 1.0 1.6 Saint-Gall 124.7 130.0 140.2 147.3 148.7 151.0 1.6 4.3 7.8 1.0 1.6 Grisons 118.9 120.1 127.7 133.2 134.5 136.5 0.7 1.1 6.3 1.0 1.6 Argovie 122.9 124.4 134.0 141.1 142.5 144.6 1.0 1.3 7.7 1.0 1.6 Thurgovie 121.4 122.7 131.7 137.8 139.1 141.3 0.7 1.1 7.4 1.0 1.6 Tessin 121.2 122.7 129.4 134.9 136.2 138.3 1.0 1.3 5.4 1.0 1.6 Vaud 126.3 127.9 136.9 142.7 144.1 146.4 1.2 1.3 7.0 1.0 1.6 Valais 123.1 124.4 133.0 140.1 141.4 143.6 1.2 1.1 6.9 1.0 1.6 Neuchâtel 122.3 123.6 131.9 137.6 138.9 141.0 0.7 1.1 6.8 1.0 1.6 Genève 126.4 128.4 137.2 144.0 145.4 147.6 1.9 1.5 6.9 1.0 1.6 Jura 122.7 123.7 131.9 138.7 140.0 142.2 1.0 0.8 6.7 1.0 1.6 Suisse 124.4 126.6 134.8 141.3 142.7 144.9 1.2 1.8 6.5 1.0 1.6 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 65 04 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch B 11.6 Indice des primes d’assurance-maladie: assurance complémentaire par produit Indice (1999 = 100) Variation en % par rapport à l’année précédente Pondération 2013 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2008 2009 2010 2011 2012 100.000 124.4 126.6 134.8 141.3 142.7 144.9 1.2 1.8 6.5 4.8 1.0 1.6 Division commune pour toute la Suisse 22.597 114.4 114.3 120.5 124.7 123.8 123.7 0.9 –0.1 5.4 3.5 –0.7 –0.1 Hommes –0.1 Assurances complémentaires hospitalières 2013 10.099 114.5 114.2 120.4 124.7 123.8 123.7 0.9 –0.3 5.4 3.6 –0.7 10 ans (0–18 ans) 0.476 122.1 112.5 122.3 126.7 126.7 126.7 1.0 –7.9 8.6 3.6 … … 20 ans (19–35 ans) 1.093 113.2 106.6 113.8 119.6 118.7 118.6 0.8 –5.8 6.8 5.0 –0.7 –0.1 42 ans (36–65 ans) 4.884 114.5 115.2 120.6 125.7 124.8 124.6 0.8 0.6 4.7 4.2 –0.7 –0.1 68 ans (66+ ans) 3.646 113.8 117.0 123.0 125.6 124.5 124.5 1.1 2.8 5.2 2.1 –0.9 … 12.498 114.3 114.4 120.5 124.8 123.8 123.7 0.9 0.1 5.4 3.5 –0.8 –0.1 10 ans (0–18 ans) 0.470 119.6 110.2 119.7 124.0 124.0 124.0 1.0 –7.9 8.6 3.6 … … 20 ans (19–35 ans) 1.158 113.4 106.9 114.1 119.8 119.0 118.9 0.8 –5.8 6.8 5.0 –0.7 –0.1 42 ans (36–65 ans) 5.274 114.3 115.0 120.4 125.5 124.6 124.5 0.8 0.6 4.8 4.2 –0.7 –0.1 68 ans (66+ ans) 5.596 113.8 117.0 123.0 125.6 124.5 124.5 1.1 2.8 5.2 2.1 –0.9 … Division semi–privée pour toute la Suisse 45.508 125.1 127.8 136.4 143.3 145.6 148.7 0.3 2.2 6.8 5.1 1.6 2.2 Hommes Femmes 17.804 125.0 127.6 136.3 143.2 145.4 148.8 0.3 2.1 6.8 5.1 1.5 2.4 20 ans (0–35 ans) 0.567 122.2 124.1 131.1 140.3 144.5 145.7 0.1 1.6 5.6 7.1 2.9 0.8 42 ans (36–65 ans) 7.410 121.6 123.5 131.3 138.8 142.9 148.8 0.4 1.6 6.3 5.7 2.9 4.2 68 ans (66+ ans) 9.827 131.6 135.3 145.3 151.7 151.8 153.5 0.3 2.8 7.4 4.4 0.1 1.1 27.704 125.2 127.9 136.5 143.4 145.7 148.7 0.2 2.2 6.8 5.0 1.6 2.2 20 ans (0–35 ans) 0.921 122.8 124.9 131.9 141.3 145.4 146.6 –0.1 1.7 5.6 7.1 2.9 0.8 42 ans (36–65 ans) 11.893 122.0 124.1 132.0 139.2 143.3 148.4 0.2 1.7 6.3 5.5 2.9 3.6 68 ans (66+ ans) 14.890 130.8 134.4 144.4 150.7 150.8 152.5 0.3 2.8 7.4 4.4 0.1 1.1 Division privée pour toute la Suisse 31.895 132.0 135.6 145.2 153.1 155.3 158.1 2.5 2.7 7.1 5.5 1.5 1.9 Hommes Femmes 14.433 132.1 135.6 145.2 153.2 155.4 158.3 2.5 2.7 7.1 5.5 1.4 2.0 20 ans (0–35 ans) 0.502 128.3 130.9 138.5 148.7 153.0 154.0 2.7 2.1 5.8 7.3 2.9 0.6 42 ans (36–65 ans) 5.319 128.3 130.9 140.6 149.0 153.4 159.4 3.0 2.0 7.4 6.0 2.9 4.0 68 ans (66+ ans) 8.612 139.5 144.3 154.1 161.8 162.0 163.3 1.9 3.4 6.8 5.0 0.1 0.8 17.462 132.0 135.6 145.1 153.0 155.3 157.9 2.4 2.7 7.1 5.4 1.5 1.8 0.624 130.0 132.6 140.4 149.7 154.2 155.1 2.6 2.1 5.8 6.7 2.9 0.6 6.733 129.0 131.7 141.4 149.6 154.0 159.2 2.9 2.1 7.4 5.7 2.9 3.4 10.105 137.9 142.7 152.4 160.0 160.2 161.5 1.8 3.4 6.8 5.0 0.1 0.8 Femmes 20 ans (0–35 ans) 42 ans (36–65 ans) 68 ans (66+ ans) Source: OFS Infotéléphone: 032/713 65 04 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch 88 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B 11.7 Indice des primes d’assurance-maladie: indice total suisse Indice (1999 = 100) Variation en % par rapport à l’année précédente 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2008 2009 2010 2011 2012 Assurance de base1) 151.7 153.7 167.1 177.4 181.3 183.1 –1.0 1.3 8.7 6.2 2.2 1.0 Assurance complémentaire 124.4 126.6 134.8 141.3 142.7 144.9 1.2 1.8 6.5 4.8 1.0 1.6 Total 142.5 144.6 156.3 165.3 168.5 170.4 –0.4 1.4 8.1 5.8 1.9 1.1 1) Jusqu’en 2003: évolution de la prime moyenne (franchise minimale) de toutes les catégories d’assurés. Depuis 2004: estimation de l’évolution moyenne des primes de l’ensemble des assurés (y compris les franchises à option, les assurances avec bonus, etc.) selon l’OFSP. B 11.8 2013 Source: OFS, Infotéléphone: 032/713 65 04 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Comptes globaux de la protection sociale En millions de francs Aux prix courants 1990 2000 En % 20112) Prestations par fonctions 2010 1990 2000 2010 20112) Dépenses totales 61794 106547 153321 155503 Vieillesse 44.4 44.4 44.0 44.7 Prestations sociales 55009 96282 139386 141681 Maladie/soins de santé 29.9 26.5 27.6 28.1 Recettes 86156 130248 176628 184527 Invalidité 10.1 12.4 11.0 10.9 en % Survie 5.7 4.8 4.5 4.5 26.5 Famille/enfants 6.0 4.9 5.2 5.3 Par rapport au PIB1) Dépenses totales 18.2 24.6 26.7 Prestations sociales 16.2 22.3 24.3 24.1 Chômage 0.8 3.0 4.4 3.1 Recettes 25.4 30.1 30.8 31.4 Exclusion sociale, logement 3.1 3.9 3.4 3.4 1) Les dépenses, prestations et recettes pour la protection sociale ne sont pas incluses dans le PIB. 2) Chiffres provisoires. Source: OFS, Infotéléphone: 032/713 64 21 Courriel: [email protected], Internet: www.statistique.admin.ch B 12 Formation B 12.1 Examens finaux (sélection) Femmes Effectifs Degré d’enseignement 2000 En % 2005 2010 2012 absolue 2000 2005 2010 2012 2012 Degré secondaire II Maturité gymnasiale 15024 16471 18865 18085 53.9 56.8 57.6 56.9 10283 13984 16149 18646 17857 52.9 56.6 57.6 56.9 10153 1040 322 219 228 67.3 68.9 61.2 57.0 130 1998 584 … … 71.3 78.4 … … … Formation professionnelle initiale avec CFC2) 49151 51182 59389 60616 43.1 43.3 44.1 45.6 27656 Formation professionnelle initiale avec AFP3) ... 94 3690 4309 ... 13.8 49.0 45.0 1941 Professions de l’agriculture4) 1169 963 … … 12.5 13.7 … … … Professions de la Croix-Rouge suisse 4565 1090 781 … 88.6 88.9 87.6 … … 1590 reconnus par la Confédération non reconnus par la Confédération Ecoles préparant aux professions de l’enseignement1) Formation professionnelle initiale Écoles supérieures de commerce LFP 2209 2799 2897 3225 59.9 56.9 49.9 49.3 Formation élémentaire 2081 2526 1174 1066 30.2 31.9 22.7 22.8 243 6478 10719 12249 13536 35.9 44.0 46.0 47.7 6461 Maturité professionnelle Orientation technique 2686 3678 3588 3707 9.0 12.2 11.4 12.1 449 Orientation commerciale 3315 5604 6099 6786 55.5 58.6 55.6 56.3 3822 Orientation artistique 300 623 697 804 62.0 72.4 66.4 68.9 554 Orientation artisanale 102 196 235 232 44.1 57.1 49.4 44.8 104 Orientation sciences naturelles 75 134 159 175 17.3 38.1 36.5 28.0 49 Orientation santé-social ... 484 1471 1832 ... 75.4 81.5 80.9 1483 ... ... 1404 2160 ... ... 83.1 82.4 1780 Maturité spécialisée Degré tertiaire Formation professionnelle supérieure Ecoles supérieures (devenues hautes écoles spécialisées) 1083 ... … … 43.1 ... … … … Ecoles supérieures 3068 4055 7337 6780 24.0 28.8 48.5 46.8 3171 Diplômes fédéraux (examens professionnels supérieurs) 3232 2556 3160 2815 16.2 17.6 20.9 22.9 644 Brevets fédéraux (examens professionnels) 8082 12251 13144 13582 32.4 32.8 38.9 39.5 5366 Formations professionnelles supérieures non réglementées au niveau fédéral 8126 10613 4621 2343 55.6 66.7 66.3 65.0 1522 Hautes écoles Hautes écoles spécialisées et pédagogiques 1988 7889 2024 891 17.1 39.6 55.3 53.1 473 Diplômes de bachelor Diplômes ... 684 10565 13452 ... 87.4 53.0 54.3 7292 Diplômes de master ... ... 2081 3307 ... ... 59.6 55.9 1850 Hautes écoles universitaires Licences/diplômes Diplômes de bachelor Diplômes de master Doctorats 9575 9187 3326 1007 43.8 50.9 61.0 65.0 655 ... 2926 11537 13309 ... 40.4 51.8 52.0 6916 ... 1290 7962 10857 ... 29.9 49.2 51.0 5537 2822 3097 3587 3640 34.6 37.1 43.4 43.2 1571 1) Brevets d’enseignement primaire. 2) Certificat fédéral de capacité. 3) Attestation fédérale de formation professionnelle. 4) Dès 2007 intégré dans la formation professionnelle initiale avec CFC. 89 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: OFS, Infotéléphone: 032/713 66 93 Courriel: [email protected], Internet: www.statistique.admin.ch Les chiffres-clés de l’économie B 12.2 Statut d’activité et niveau de formation selon le sexe et la nationalité, 2013 Population résidante permanente de 15 ans et plus Statut d’activité2) Indépendants Collaborateurs familiaux Salariés Apprentis Chômeurs au sens du BIT Personnes en formation Femmes/hommes au foyer Retraités et rentiers Autres personnes non actives Total Niveau de formation École obligatoire Stage ménager, école commerciale 1–2 ans Formation professionelle élémentaire Ecole degré diplôme, école de formation générale Apprentissage École professionnelle à plein temps Maturité, école normale Université, EPF, HES, HEP, form. prof. supérieure Sans indication/ne sait pas Total Moyenne annuelles, en milliers Hommes CH Étrangers permis B/C1) Total Femmes CH Étrangers permis B/C1) 314 36 1329 99 57 116 4 522 42 2518 60 (4) 535 27 51 33 4 92 22 829 374 40 1864 126 108 149 7 614 64 3347 184 49 1299 80 51 120 151 754 72 2760 292 28 30 20 944 82 161 957 4 2518 227 15 11 9 194 26 60 282 4 829 519 43 41 28 1138 108 221 1239 9 3347 473 123 64 53 997 171 255 619 6 2760 Total Total CH Étrangers permis B/C1) Total 28 5 395 17 46 36 75 84 37 723 213 54 1694 96 97 156 226 838 109 3482 498 84 2628 179 108 236 154 1276 114 5278 89 9 930 44 97 69 79 176 60 1551 587 94 3558 222 205 305 233 1452 174 6829 242 17 10 11 131 26 68 213 6 723 714 139 74 64 1127 196 323 832 12 3482 765 151 94 73 1941 252 416 1576 10 5278 469 32 21 20 325 52 128 495 10 1551 1234 182 115 93 2266 304 544 2071 20 6829 1) Résidants permanents (titulaires d’une autorisation d’établissement, titulaires d’une autorisation de séjour et titulaires d’une autorisation de courte durée résidant depuis 12 mois ou plus en Suisse). 2) Définition sociologique: les salariés dans leur propre entreprise comptent comme des indépendants. B 12.3 Source: OFS, Sake 2012 Infotéléphone: 032/713 64 00 Courriel: [email protected] Internet: www.espa.bfs.admin.ch Elèves et étudiants1) En % Femmes Effectifs Degrés d’enseignement Préscolarité Ecole obligatoire Degré primaire Degré secondaire I Programme d’enseignement spécial Degré secondaire II Formations transitoires sec. I – sec. II Ecoles préparant à la maturité Ecoles de culture générale Maturité spécialisée Autres écoles de formation générale Écoles préparant aux professions de l’enseignement Formation professionnelle initiale Maturité professionnelle (après l’apprentissage) Formation élémentaire (professionnelle) Préapprentissage Autres formations générales Passerelles Autres formations transitoires sec. II – degré tertiaire Autres formations complémentaires Degré tertiaire Formation professionnelle supérieure Écoles supérieures (devenues hautes écoles spécialisées) Ecoles supérieures Préparation aux examens professionnels supérieurs Préparation aux examens professionnels Autres Hautes écoles Hautes écoles spécialisées Hautes écoles universitaires Sciences humaines et sociales Sciences économiques Droit Sciences exactes et naturelles Médecine et pharmacie Sciences techniques Interdisciplinaire et autre Enseignement non définissable selon le degré Total Étrangers Total 2005 2010 2011 2005 2010 2011 2010 2011 2010 2011 156129 806905 454092 304064 48749 317417 … 68264 … … 23629 332 213130 5288 4966 1808 … … … … 206404 39955 148573 757335 431998 288002 37335 351296 16508 73078 13919 1461 … … 232036 8148 2427 … 500 218 627 2374 … 52094 149660 750748 431086 283503 36159 356720 16449 72251 14418 2033 … … 231002 8625 2221 … 7580 730 678 733 … 56694 48.4 48.7 49.2 49.7 37.7 47.3 … 56.3 … … 68.6 82.2 42.2 44.8 33.2 54.7 … … … … 46.9 44.3 48.7 48.5 49.0 49.4 36.6 47.5 54.8 56.0 73.1 81.8 … … 42.5 47.7 36.8 … 58.4 55.0 57.9 65.4 … 44.9 48.6 48.6 49.1 49.4 36.2 47.5 54.5 55.8 72.6 77.8 … … 42.3 49.5 34.3 … 54.2 49.6 65.6 76.3 … 45.0 25.5 23.3 23.2 21.2 41.2 16.9 37.0 13.4 20.1 11.8 … … 16.6 8.5 35.4 … 14.8 5.5 27.0 17.5 … 14.3 25.1 23.6 23.6 21.4 42.4 16.4 36.2 13.1 19.7 14.9 … … 16.0 8.2 32.3 … 15.9 4.8 12.1 26.2 … 19.4 11.2 57.3 32.7 21.8 2.8 26.6 1.2 5.5 1.1 0.1 … … 17.6 0.6 0.2 … 0.0 0.0 0.0 0.2 … 3.9 11.3 56.6 32.5 21.4 2.7 26.9 1.2 5.4 1.1 0.2 … … 17.4 0.6 0.2 … 0.6 0.1 0.1 0.1 … 4.3 795 … … 65.9 … … … … … … 9796 4278 11623 13463 166449 54140 112309 41685 14233 13247 18714 10706 10940 2784 9562 1496417 21231 4237 16534 10092 … … … … … … … … … … 12730 1322028 23626 3794 16483 12791 … … … … … … … … … … 13202 1322028 28.2 35.4 40.0 61.3 47.6 44.4 49.1 63.9 30.3 52.3 35.6 60.8 25.4 45.4 49.0 48.1 44.1 32.6 38.8 61.7 … … … … … … … … … … 48.3 … 46.1 27.9 37.7 57.5 … … … … … … … … … … 48.2 48.1 11.9 8.5 8.9 30.6 … … … … … … … … … … 87.2 … 10.4 8.5 8.6 53.0 … … … … … … … … … … 85.3 22.3 1.6 0.3 1.3 0.8 … … … … … … … … … … 1.0 100.0 1.8 0.3 1.2 1.0 … … … … … … … … … … 1.0 100.0 1) L’année indiquée est celle du calendrier scolaire, p. ex. 1995 = année scolaire 1995/96. 90 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 66 93 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Les chiffres-clés de l’économie B 12.4 Formation professionnelle initiale, par groupe de professions En % Total Groupes de professions Total Production végétale et animale Industrie et arts et métiers Femmes Étrangers Total 2000 2005 2010 2011 2000 2005 2010 2011 2010 2011 2010 2011 209157 213130 232036 231002 42.9 42.2 42.5 42.3 16.6 16.0 100.0 100.0 8824 8959 10212 10026 32.3 31.6 30.1 30.0 3.1 3.1 4.4 4.3 78110 81316 86137 86283 10.1 11.1 11.6 11.4 16.5 15.8 37.1 37.4 Professions techniques 10318 10534 12191 12358 23.6 24.4 26.5 26.1 12.0 11.6 5.3 5.3 Commerce et administration 69288 66457 73385 69521 66.1 64.3 64.1 64.0 18.7 17.7 31.6 30.1 Transports Hôtellerie, économie domestique Nettoyage, hygiène publique, soins corporels Droit, sûreté et maintien de l’ordre Soins médicaux Professions artistiques Ministère pastoral, assistance sociale Autres professions 1395 697 663 724 26.2 15.8 11.9 12.4 9.5 9.9 0.3 0.3 10180 9873 11090 11617 55.9 56.9 57.1 59.2 15.7 16.0 4.8 5.0 5028 5174 5475 5459 89.5 87.6 86.5 86.4 23.0 24.2 2.4 2.4 583 ... ... ... 23.8 ... ... ... ... ... ... ... 19040 20158 17029 18105 89.4 89.3 92.5 91.6 18.5 18.2 7.3 7.8 3687 3534 2659 2744 55.1 59.3 63.3 62.9 8.8 9.3 1.1 1.2 801 1587 6610 7302 96.4 96.8 87.1 86.6 12.2 12.0 2.8 3.2 1903 4841 6585 6863 11.5 19.7 13.1 11.9 22.7 23.0 2.8 3.0 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 66 93 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch B 12.5 Formation professionnelle du degré secondaire II: professions selon la loi sur la formation professionnelle Femmes Total En % 2000 2005 2010 2012 Effectifs 2000 2005 2010 2012 2012 Formation professionnelle initiale avec CFC1) Nouveaux contrats d’apprentissage Nombre de contrats en cours 62294 62548 69219 70018 42.1 40.8 42.4 42.4 29666 168319 174814 200161 203240 38.3 38.7 41.4 41.5 84250 Procédure de qualification 54710 57624 65582 66987 42.4 42.5 43.0 44.3 29697 Certificats de capacité délivrés 50406 51182 59389 60616 43.1 43.3 44.1 45.6 27656 Formation professionnelle initiale avec AFP2) Nouveaux contrats d’apprentissage ... 1406 4806 6490 ... 64.5 43.5 45.0 2921 Nombre de contrats en cours ... 1550 8457 11084 ... 60.8 45.0 45.3 5018 Procédure de qualification ... 94 3927 4603 ... 13.8 48.4 44.2 2033 Attestations délivrés ... 94 3690 4309 ... 13.8 49.0 45.0 1941 Formation élémentaire Nouveaux contrats de formation élémentaire 2437 2655 1221 593 31.9 26.9 22.4 13.7 81 Nombre de contrats de formation élémentaire 4127 4416 2016 1164 31.2 30.3 22.9 17.9 208 Certificats délivrés 2081 2526 1174 1066 30.2 31.9 22.7 22.8 243 Ecoles supérieures de commerce Candidats à l’examen 2450 3131 3394 3542 58.4 54.3 47.5 48.3 1710 Certificats de capacité délivrés 2181 2799 2897 3218 59.8 56.9 49.9 49.4 1589 1) Certificat fédéral de capacité (avec l’agriculture à partir de 2007). 2) Attestation fédérale de formation professionnelle. B 12.6 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 66 93 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Étudiants dans les hautes écoles universitaires suisses En % Total Femmes Étrangers Total 2000 2005 2010 2012 2005 2010 2012 2005 2010 2012 2005 2010 Bâle 7606 9957 12367 12982 54.3 55.4 55.1 20.8 25.3 26.8 8.9 9.4 2012 9.4 Berne 10193 12174 14442 15406 51.0 53.5 54.6 9.8 13.1 15.3 10.8 11.0 11.1 Fribourg 8849 9936 9651 10084 56.6 58.1 58.6 18.1 19.8 19.7 8.8 7.3 7.3 Genève 13178 14566 15666 15514 58.8 60.8 60.8 37.3 38.0 39.2 13.0 11.9 11.2 9894 10452 12066 12947 55.3 55.7 54.9 20.5 23.8 25.4 9.3 9.2 9.3 256 1771 2450 2654 55.4 58.5 58.0 9.8 14.3 13.6 1.6 1.9 1.9 Lausanne Lucerne Neuchâtel 3135 3594 4215 4345 55.3 59.2 58.9 24.7 23.2 24.5 3.2 3.2 3.1 Saint-Gall 4705 4689 6996 7809 27.8 30.4 31.4 35.1 36.1 36.5 4.2 5.3 5.6 19.0 20599 23832 26134 26351 54.0 56.4 56.8 13.8 17.4 18.0 21.2 19.9 Università della Svizzera italiana Zurich 1410 2023 2848 2918 48.5 48.0 49.6 54.1 65.7 67.4 1.8 2.2 2.1 EPFL 5095 6407 8009 9395 23.8 27.0 27.1 40.8 49.2 52.2 5.7 6.1 6.8 EPFZ 11459 12552 15984 17309 29.3 31.0 30.6 22.8 34.7 35.6 11.2 12.2 12.5 294 444 696 907 58.8 63.9 67.5 6.5 26.4 26.7 0.4 0.5 0.7 96673 112397 131524 138621 49.1 50.3 50.1 22.5 27.2 28.5 100.0 100.0 100.0 Autres institutions universitaires Suisse Source: OFS Infotéléphone: 032/713 65 99 Courriel: [email protected] Internet: www.education-stat.admin.ch 91 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B 12.7 Hautes écoles universitaires: entrants et examens En % Total Entrants aux niveaux licence/diplôme et bachelor par domaine d’études, total1) Femmes Étrangers 1995 2000 2005 2010 2012 1995 2000 2005 2010 2012 2012 22.1 13928 15393 16545 19049 19203 46.0 49.6 52.0 52.7 51.4 Sciences humaines et sociales 4358 5576 5702 5875 5624 66.4 67.2 69.3 72.0 71.9 19.3 Sciences économiques 2230 2703 2377 3150 3347 30.0 31.0 33.6 34.2 35.5 27.0 Droit 1950 1618 2160 2221 2196 48.7 56.6 57.0 62.1 61.4 14.5 Sciences exactes et naturelles 2143 2328 2541 3109 3312 30.7 35.8 36.2 41.2 40.0 25.0 Médecine et pharmacie 1499 1270 1486 1749 1724 57.5 64.5 67.1 65.5 61.9 15.3 Sciences techniques 1563 1618 1795 2375 2564 20.0 22.7 26.0 27.8 29.1 30.7 185 280 484 570 436 36.8 41.4 50.6 45.3 35.8 11.7 8688 9575 9187 3326 1007 38.7 43.8 50.9 61.0 65.0 8.8 ... ... 2926 11537 13309 ... ... 40.4 51.8 52.0 15.7 Interdisciplinaires et autres Titres délivrés, selon le niveau d’examen2) Licences et diplômes Bachelor ... ... 1290 7962 10857 ... ... 29.9 49.2 51.0 27.0 Doctorats Master 2601 2822 3097 3587 3640 28.0 34.6 37.1 43.4 43.2 47.3 Diplômes postgrades (jusqu’en 2004) 1207 1288 ... … … 43.3 45.5 … … … … Formation continue universitaire (min. 60 ECTS-Credits) ... ... 584 1536 1622 ... ... 33.7 39.1 41.1 49.4 Etudes approfondies et spécialisées universitaires ... ... 1175 270 164 ... ... 54.0 70.4 67.7 47.6 1) Par entrant on entend toute personne qui s’immatricule pour la première fois à un semestre d’hiver donné à un niveau d’études défini (bachelor, master, diplôme/licence, doctorat, formation continue universitaire, études spécialisées et approfondies) d’un type de haute école donné (haute école universitaire, haute école spécialisée). Une personne peut être comptée plusieurs fois comme entrant à des niveaux d’études et dans des types de haute école différents au cours de sa formation. 2) Les données en % se rapportent au total des hommes et des femmes, ou des personnes de nationalité suisse et de nationalité étrangère (compte non tenu des éléments non répartissables). Source: OFS Infotéléphone: 032/713 65 99 Courriel: [email protected] Internet: www.education-stat.admin.ch B 13 Recherche et développement (R&D) B 13.1 Financement par les fonds privés et publics de la R&D exécutée en Suisse, 2008 Sources de financement Total En millions de francs 16300 Fonds publics dont: Confédération dont: Cantons Fonds privés Autres fonds en Suisse Fonds étrangers 3725 2355 1370 11115 490 970 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 68 65 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch B 13.2 Dépenses de R&D selon secteur, 2008 Dépenses intra-muros de R&D en Suisse En millions de francs Total 16300 Confédération 120 Hautes écoles 3940 Entreprises privées Institutions privées sans but lucratif 11980 260 Dépenses extra-muros de R&D à l’étranger Total Confédération: mandats et contribution de R&D Entreprises privées: mandats et contribution de R&D 2700 475 2225 Dépenses intra-muros des filiales à l’étranger Total 15769 Personnel de R&D en Suisse en équivalents plein-temps Total 62066 Confédération 809 Hautes écoles 21425 Entreprises privées 39832 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 68 65 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch 92 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B 14 Structure des établissements et des entreprises B 14.1 Structure par secteur et par branche, selon Noga1) Entreprises avec une activité marchande, selon la taille Noga 2008 (section) Total Secteur secondaire Industries extractives Industrie manufacturière Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné Production et distribution d’eau; assainissement, gestion des déchets et depollution Construction Secteur tertiaire Entreprises avec une activité marchande, selon la taille, par classe de grandeur Équivalents plein temps, 2011 Établissements micro petites 2011 2011 (jusqu’à 9) (10–49) moyennes grandes 491782 579413 448617 35045 6862 1258 89658 94836 73988 12648 2570 452 273 364 158 101 14 0 41750 43871 33137 6486 1757 370 669 971 425 156 66 22 (50–249) (250 et plus) 1093 1865 800 248 42 3 45873 47765 39468 5657 691 57 402124 484577 374629 22397 4292 806 Commerce; réparation d’automobiles et de motocycles 79119 97806 72089 5932 926 172 Transports et entreposage 13122 18889 11409 1323 317 73 Hébergement et restauration 28795 32496 25248 3173 335 39 Information et communication 19877 21627 18104 1457 262 54 Activités financières et d’assurance 14714 19744 12962 1377 270 105 Activités immobilières 13412 13794 12857 488 63 4 Activités spécialisées, scientifiques et techniques 84885 87720 80834 3545 442 64 Activités de services administratifs et de soutien 20747 24942 18478 1610 562 97 … 8323 … … … … 16610 29287 15782 644 168 16 Administration publique Enseignement Santé humaine et action sociale 53785 61193 51036 1822 761 166 Arts, spectacles et activités récréatives 19177 20854 18545 534 89 9 Autres activités de services 37881 47902 37285 492 97 7 1) Chiffres provisoires. Statistique structurelle des entreprises (STATENT). B 14.2 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 62 66 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Nouvelles entreprises et emplois par branche économique Nouvelles entreprises Branche économique, Noga 2008 Total Secteur secondaire Industrie et énergies Construction Secteur tertiaire Total des emplois (emplois à plein temps et à temps partiel) 2008 2009 2010 2011 2008 2009 2010 2011 11596 11289 12093 11531 21779 21452 22861 20484 2151 1874 2015 1976 4224 3879 4305 4088 728 638 609 586 1385 1216 1366 1068 1423 1236 1406 1390 2839 2663 2939 3020 9445 9415 10078 9555 17555 17573 18556 16396 Commerce et réparations 1960 2107 2370 2073 3378 3797 4360 3444 Transports et entreposage 393 372 332 341 712 710 631 628 Hébergement et restauration 229 267 265 204 884 992 884 632 1071 956 1075 954 1920 1648 1768 1554 653 699 724 677 1242 1422 1491 1206 Information et communication Activités financières et assurances Activités immobilières et de services 1119 1134 1286 1244 2504 2347 2453 2390 Activités spécialisées et scientifiques 2975 2783 2857 2918 4675 4409 4589 4491 Enseignement 181 208 201 197 405 377 365 286 Santé et action sociale 259 309 393 378 643 789 953 814 Arts et activités récréatives 224 225 225 232 520 491 436 368 Autres activités de services 381 355 350 337 672 591 626 583 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 66 40 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch 93 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B 14.3 Personnes occupées à plein temps et à temps partiel1) Emplois (à plein temps et à temps partiel) Dans les établissements Dans les entreprises marchandes Noga 2008 (section) Emplois (à plein temps et à temps partiel) dans les entreprises avec une activité marchande, selon la taille, par classe de grandeur, 2011 micro petites moyennes grandes (jusqu’à 9) (10–49) (50–249) (250 et plus) 2011 2011 Total 4676203 4038176 1119229 851621 797986 1269339 Secteur secondaire 1082549 1090560 211755 285809 275603 317394 4892 4595 684 2504 1407 0 700516 712234 96364 152719 196119 267032 27113 29545 1416 4189 7389 16551 Industries extractives Industrie manufacturière Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné Production et distribution d’eau; assainissement, gestion des déchets et depollution Construction Secteur tertiaire 16777 13857 2847 6060 3454 1496 333251 330329 110444 120336 67234 32315 951946 3593653 2947616 907475 565813 522383 Commerce; réperation d’automobiles et de motocycles 640547 673588 209862 137547 106446 219734 Transports et entreposage 232673 229805 27435 33167 37373 131830 Hébergement et restauration 249042 239569 98288 72722 39802 28757 Information et communication 155144 152965 39182 35044 27234 51504 Activités financières et d’assurance 261524 255794 32235 35076 31437 157045 53956 53261 30339 12332 7397 3194 376651 343684 172045 78805 49008 43825 101603 Activités immobilières Activités spécialisées, scientifiques et techniques Activités de services administratifs et de soutien 285441 267226 48191 44302 73130 Administration publique 187399 … … … … … Enseignement 319109 95014 32277 27329 26693 8715 Santé humaine et action sociale 593999 484773 125537 62139 98753 198344 81297 64959 32858 15181 12765 4155 156870 86979 59225 12168 12345 3241 Arts, speciales et activités récréatives Autres activités de services 1) Chiffres provisoires. Statistique structurelle des entreprises (STATENT). B 14.4 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 62 66 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Entreprises: formes juridiques, poursuites, faillites Variation en % par rapport à l’année précédente 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2009 2010 2011 2012 2013 Nombre d’entreprises selon la forme juridiquea) 1) Sociétés anonymes2) 183888 186980 189515 194289 198432 202183 1.7 1.4 2.5 2.1 1.9 Raisons sociales individuelles 154626 155565 157319 157614 156644 156964 0.6 1.1 0.2 –0.6 0.2 Sociétés en nom collectif 13750 13392 13119 12825 12413 12230 –2.6 –2.0 –2.2 –3.2 –1.5 Sociétés en commandite 2441 2368 2310 2205 2081 1979 –3.0 –2.4 –4.5 –5.6 –4.9 109713 118137 124826 133104 140895 149725 7.7 5.7 6.6 5.9 6.3 10977 10691 10423 9980 9688 9478 –2.6 –2.5 –4.3 –2.9 –2.2 S.à.r.l. Sociétés coopératives Actes de poursuiteb) Commandements de payer 2494438 2528904 2665477 2692574 2726898 2779455 1.4 5.4 1.0 1.3 1.9 Saisies exécutées 1348021 1341575 1437258 1426110 1482897 1454706 –0.5 7.1 –0.8 4.0 –1.9 470526 511547 534639 529382 560995 569714 8.7 4.5 –1.0 6.0 1.6 10910 10913 11218 11073 12008 12478 0.0 2.8 –1.3 8.4 3.9 Réalisations Ouvertures de faillites Liquidations de faillites Pertes (en milliers de francs) 10269 10681 11725 11924 12955 13197 4.0 9.8 1.7 8.6 1.9 2555108 2249284 2061711 2125529 2218461 1887793 –12.0 –8.3 3.1 4.4 –14.9 1) État en fin d’année. 2) Sociétés anonymes et sociétés en commandite. Sources: a) Office du registre du commerce Infotéléphone: 031 322 41 96 Courriel: [email protected] b) OFS Infotéléphone: 032/713 62 66 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch 94 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B 15 Commerce de détail, consommation B 15.1 Revenus et dépenses des ménages Nombre de personnes par ménage Structure du budget2) 2010 CV1) 2011 CV1) 2.23 B 2.23 B Montants mensuels en francs (moyennes) Revenus du travail3) 2010 2011 – – Répartition en % 7360 B 7271 B 76.5 361 D 351 D 3.7 3.6 Revenu primaire3) 7721 B 7621 B 80.3 79.4 Rentes et transferts sociaux 1780 C 1849 C 18.5 19.3 117 D 134 D 1.2 1.4 Revenu brut 9619 B 9604 B 100.0 100.0 Dépenses de transfert obligatoires –27.5 Revenus de la fortune et de la location Transferts monétaires reçus d’autres ménages 75.7 –2643 C –2646 B –27.5 Transferts monétaires versés à d’autres ménages –151 D –208 E –1.6 –2.2 Revenu disponible4) 6825 B 6750 B 71.0 70.3 Autres assurances, taxes et transferts Dépenses de consommation –560 B –575 B –5.8 –6.0 –5498 B –5394 B –57.2 –56.2 Produits alimentaires et boissons non alcoolisées –658 B –649 B –6.8 –6.8 Boissons alcoolisées et tabacs –105 C –111 C –1.1 –1.2 Restauration et hôtellerie –557 B –529 B –5.8 –5.5 Vêtements et chaussures –242 C –235 C –2.5 –2.5 –15.4 –1498 B –1475 B –15.6 Ameublement, équipement et entretien du ménage Logement et énergie –291 C –262 C –3.0 –2.7 Services médicaux et dépenses de santé –275 C –256 C –2.9 –2.7 Transports –762 C –768 C –7.9 –8.0 Communications –178 B –177 B –1.9 –1.8 Loisirs et culture –633 C –616 C –6.6 –6.4 Autres biens et services –297 C –316 D –3.1 –3.3 Revenus sporadiques5) Épargne 403 D 428 E 4.2 4.5 1170 D 1209 D 12.2 12.6 1) Coefficient de variation (CF): A très bon: < 1%. B bon: de ≥ 1% à < 2%. C moyen: de ≥ 2% à < 5%. D suffisant: de ≥ 5% à < 10%. E mauvais: ≥ 10%. 2) Les chiffres étant arrondis, il se peut que les montants inscrits s’écartent légèrement des totaux. 3) Avec les cotisations des employés aux assurances sociales, mais sans celles des employeurs. 4) Cette notion de revenu disponible n’est pas compatible avec celle utilisée dans les comptes nationaux. 5) Les revenus sporadiques (cadeaux reçus, ventes et remboursements) ne sont pas pris en compte dans le calcul du revenu brut. B 15.2 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 68 11 Internet: www.statistique.admin.ch Chiffres d’affaires du commerce de détail par branches économiques1) Févr. 2014 Indice2) Total Total (carburants exclus) Commerces de détail de denrées alimentaires, boissons, tabac Commerces de détail non alimentaire (carburants exclus), dont: Variations en % par rapport au même mois de l’année précédente Nominaux Réels Nominaux Réels 100.1 107.1 0.8 1.2 99.7 106.8 0.8 0.8 101.1 102.7 –0.8 –0.8 98.4 108.4 0.8 1.6 Équipements de l’information et de la communication 95.9 135.7 1.0 1.3 Équipements ménagers (textiles, quincaillerie, tapis, appareils électriques et meubles) 97.5 103.9 2.3 2.5 Biens culturel et de loisirs (livres, journaux et périodiques, enregistrements musicaux et vidéos, articles de sport, jeux et jouets) 91.8 93.0 –1.2 –1.0 Autres commerces de détail non alimentaire 102.4 111.0 0.7 0.9 Commerce de détail sur éventaires et marchés; Vente par correspondance ou via internet 102.7 112.9 0.0 0.1 108.1 103.4 0.5 4.3 Commerce de détail de carburants (stations service) 1) Résultats provisoires. Corrigé des jours ouvrables, désaisonnalisés. 2) Année de base, moyenne 2010 = 100. 95 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 61 68 Internet: www.statistique.admin.ch Les chiffres-clés de l’économie B 15.3 Chiffres d’affaires du commerce de détail par branches économiques1) Variations en % par rapport à l’année précédente Moyennes trimestrielles2) Valeurs Févr. 2014 4/2012 1/2013 2/2013 3/2013 4/2013 cumulées2) Févr. 2013 20133) 0.4 Chiffres d’affaires nominaux du commerce de détail Total 0.1 –0.0 1.5 0.6 1.0 1.7 –0.4 –3.1 Alimentation, boissons, tabac 2.6 0.3 1.3 2.6 3.9 2.7 3.1 –1.6 2.3 Vêtements, chaussures 0.0 –6.9 2.0 –3.4 –2.3 1.2 –1.2 –7.6 –2.0 –0.3 0.7 0.9 –0.3 0.0 0.4 –1.5 –2.0 –0.3 1.6 Ensemble des autres groupes Chiffres d’affaires réels du commerce de détail Total 1.2 2.8 3.6 2.1 1.8 2.8 0.6 –1.8 Alimentation, boissons, tabac 1.4 1.6 1.7 1.9 2.1 1.3 2.0 –2.1 1.1 Vêtements, chaussures 4.2 0.5 6.8 1.2 1.5 5.5 1.9 –6.0 1.9 Ensemble des autres groupes 1.5 3.9 4.0 2.2 2.0 2.5 0.2 0.6 2.0 1) Résultats provisoires, corrigés des jours ouvrables. 2) Évolution des chiffres d’affaires cumulés depuis le début de l’année civile en cours par rapport à la même période de l’année précédente. 3) Cumulé. Source: OFS Infotéléphone: 032/713 61 68 Internet: www.statistiques.admin.ch B 16 Tourisme B 16.1 Importance économique du tourisme Variation en % par rapport à l’année précédente 2008 2009 20101) 20111) 20122) 2008 2009 20101) 20111) 20122) –1.3 Balance touristique3) Dépenses des touristes étrangers en Suisse, en millions de fr. 15598 15377 15356 15185 14983 6.7 –1.4 –0.1 –1.1 Dépenses des touristes suisses à l’étranger, en millions de fr. 11782 11847 11644 12128 12942 –2.8 0.6 –1.7 4.2 6.7 3816 3530 3712 3058 2042 52.6 –7.5 5.2 –17.6 –33.2 5.1 5.5 5.2 5.12) … … … … … … Excédent, en millions de fr. Dépenses des touristes étrangers en Suisse En % des recettes provenant des exportations4) 1) Chiffres révisés. 2) Chiffres provisoires. 3) Structure selon FMI 1993. 4) Exportations des biens et services, Sifim inclus. B 16.2 Source: OFS Infotéléphone: 032/713 66 38 Internet: www.statistique.admin.ch Offre et demande touristique, selon les formes d’hébergement Variation en % par rapport à l’année précédente En % sur le total Nuitées, total (en milliers)1) Hôtellerie Etablissements de cure 2011 2012 2013 2011 2012 2013 2011 2012 2013 35486 34766 35624 100.0 100.0 100.0 –2.0 –2.0 2.5 35095 34389 35251 98.9 98.9 99.0 –2.0 –2.0 2.5 391 377 372 1.1 1.1 1.0 –0.5 –3.6 –1.3 Hôtes suisses 15752 15690 15889 44.4 45.1 44.6 –0.1 –0.4 1.3 Hôtes étrangers 19734 19076 19735 55.6 54.9 56.0 –3.5 –3.3 3.5 Taux d’occupation des lits dans l’hôtellerie (en %) du total des lits 35.5 35.0 36.0 – – – – – – des lits disponibles 41.9 40.8 41.9 – – – – – – 1) Seulement hôtels et établissements de cure, recensement Hesta. 96 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Source: OFS Infotéléphone: 032 867 24 40 Courriel: [email protected] Internet: www.statistique.admin.ch Les chiffres-clés de l’économie B 16.3 Utilisation et effets directs de l’économie touristique dans le compte satellite du tourisme de la Suisse 2008, aux prix courants Total utilisation touristique en Suisse en millions de francs Intitulé Valeur ajoutée direct. générée par le tourisme en millions de francs Part de la val. ajouté direct. générée par le tourisme en % Emplois liés au tourisme en équivalents plein temps Ratio touristique de la valeur ajoutée en % A. Produits spécifiques du tourisme 30205 14363 97.0 147279 7.1 A1. Produits caractéristiques du tourisme 25059 11116 75.1 113862 8.4 1. Services d’hébergement 1.1 Hôtels 1.2 Parahôtellerie 7285 3906 26.4 39842 11.8 4821 2329 15.7 36285 100.0 100.0 831 408 2.8 3557 1633 1169 7.9 0 3.8 2. Services de restauration 5087 2452 16.6 39025 29.3 3. Services de transport de voyageurs 8098 2438 16.5 16200 42.7 991 442 3.0 3007 23.0 1.3 Hébergement pour compte propre ou gratuit 3.1a Transport ferroviaire 3.1b Téléphériques, funiculaires, remontées mécaniques 3.2 Transport routier 3.3 Transport par voie d’eau 3.4 Transport par voie aérienne 3.5 Services annexes de transport 3.6 Location de matériel de transport 4. Services d’agences de voyage, voyagistes, guides1) 5. Services culturels 1029 443 3.0 3375 97.4 726 312 2.1 3473 20.0 100.0 104 47 0.3 811 4704 1009 6.8 4512 87.3 389 121 0.8 657 33.7 155 64 0.4 366 31.0 2662 1517 10.2 12097 100.0 21.7 483 110 0.7 1910 5.1 Art dramatique 119 27 0.2 472 9.3 5.2 Musées et autres 364 83 0.6 1438 38.3 19.6 6. Services de loisirs et de divertissements 987 433 2.9 3724 7. Services touristiques divers 457 260 1.8 1064 0.3 381 205 1.4 690 0.3 7.1 Services financiers et services d’assurance 7.2 Autres services touristiques A.2 Produits connexes au tourisme Commerce de détail1) Stations-services1) Santé Télécommunications Autres services touristiques B. Produits non spécifiques au tourisme Biens (inclus la marge du commerce de gros) 76 55 0.4 374 0.3 5146 3247 21.9 33417 4.6 2427 1577 10.7 17391 8.0 227 139 0.9 1531 27.3 1696 1164 7.9 11775 3.2 668 293 2.0 1445 2.4 128 74 0.5 1275 4.0 8643 440 3.0 2110 1.1 8643 440 3.0 2110 1.1 38848 14803 100.0 149389 6.1 Quote-part touristique de la valeur ajoutée brute de l’economie nationale (en %) … 2.9 … … … Quote-part touristique de l’emploi de l’economie nationale (en %) … … … 4.2 … Total 1) Marges brutes. Source: OFS Internet: www.statistique.ch 97 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie B 17 Cantons B 17.1 Données économiques cantonales Époque / période Unité CH ZH BE LU UR SZ OW NW GL ZG FR 1.01.2014 Nombre 2352 170 362 83 20 30 7 11 3 11 163 Sièges du Conseil national 2013 Nombre 200 34 26 10 1 4 1 1 1 3 7 Superficie 2013 en km2 41285 1729 5959 1493 1077 908 491 276 685 239 1671 2004/2009 en % 35.9 41.7 42.6 53.5 24.2 40.6 36.9 37.0 30.0 43.4 56.3 Enfants nés vivants 2012 en 1000 82.2 15.8 9.7 4.1 0.4 1.6 0.4 0.4 0.4 1.2 3.1 Personnes décédées 2012 en 1000 64.2 10.5 9.3 2.9 0.3 1.0 0.3 0.3 0.4 0.7 1.9 Excédent des naissances 2012 en 1000 18.0 5.3 0.4 1.2 0.1 0.5 0.1 0.1 0.0 0.5 1.3 Solde migratoire 2012 en 1000 45.2 7.6 4.9 1.9 0.1 0.7 0.1 0.1 0.0 0.8 4.8 2012 en 1000 7996.9 1400.5 988.8 384.0 35.5 148.9 36.0 41.4 39.3 115.8 288.0 Communes politiques Surface agricole Évolution démographique Population résidante permanente moyenne1) Étrangers 2012 en % 23.0 24.8 13.8 16.9 10.2 19.1 13.8 12.1 21.6 25.0 19.5 2011 hab./km2 199 838 169 267 33 174 75 171 58 556 179 Effectif des logements (approx.) 2012 Nombre 4177521 693922 533123 180578 17992 71762 19988 20452 21431 53947 134511 Permis de construire délivrés 2012 Nombre 47900 11196 3523 1922 77 1242 381 198 207 904 1821 Logements construits 2012 Nombre 45157 7659 3869 2542 147 1353 372 187 126 976 1999 Densité de la population2) Logement Taux de logements vacants Logements en chantier 1.06.2013 en % 0.96 0.60 1.23 0.70 0.67 0.74 0.65 1.37 1.60 0.35 0.66 2012 Nombre 73727 15567 5747 3776 305 1708 338 247 87 1494 2570 14826 Entreprises3) 2011 Nombre 505364 91372 58156 21396 1715 11046 2620 3128 2545 15435 Établissements3) 2011 Nombre 579413 103816 67980 24729 2081 12074 2931 3448 2908 16413 17280 Personnes occupées4) 2011 en % 4676203 943622 581820 217358 16241 70777 19757 20818 20279 101731 130308 Industries manufacturières, électricité 2011 en % 16.0 10.0 15.8 16.8 22.3 16.7 24.2 20.9 30.3 15.3 18.1 Construction 2011 en % 7.1 5.6 6.8 8.0 12.1 11.2 11.8 8.7 10.5 6.4 9.4 Commerce, réparation, hôtellerie 2011 en % 19.0 18.2 17.8 19.6 18.4 22.2 21.4 19.3 17.1 23.6 20.0 5.2 Transports et communications 2011 en % 8.3 10.5 9.0 7.5 7.4 7.4 5.9 5.4 4.9 7.5 Activités financières, assurances 2011 en % 5.6 10.3 3.6 4.3 2.7 4.9 3.1 4.1 3.8 6.9 2.9 Immobilier, autres serv.aux entreprises 2011 en % 15.3 18.2 12.4 14.3 9.1 15.2 12.1 19.2 8.8 21.2 11.9 Administration publique 2011 en % 4.0 3.4 7.7 3.3 5.4 3.2 3.8 3.2 3.0 3.0 4.6 Enseignement 2011 en % 6.8 7.5 6.3 7.7 5.5 3.8 4.5 5.2 4.9 5.1 9.1 Santé et activités sociales 2011 en % 12.7 11.4 14.7 12.9 12.9 10.6 9.2 9.4 12.4 7.0 13.3 Autres services collectifs et personnels Chômeurs (moyenne annuelle) 2011 en % 5.1 4.9 5.9 5.6 4.5 4.9 3.9 4.5 4.3 3.9 5.6 2013 Nombre 136524 25262 12725 4180 233 1261 191 235 550 1352 4200 2334 Hommes 2013 Nombre 76279 14012 7165 2335 128 735 113 130 313 803 Femmes 2013 Nombre 60245 11250 5561 1845 105 526 78 106 237 550 1866 Chômeurs complets 2013 Nombre 119121 22073 10390 3620 217 1062 167 195 526 1163 3562 Personnes partiellement sans emploi 2013 Nombre 17403 3189 2336 561 15 199 24 41 24 189 638 Étrangers 2013 Nombre 63325 11210 4495 1787 112 556 89 82 260 593 2022 Taux de chômage (moyenne annuelle)5) 2013 en %, CV6) 3.2 A 3.2 A 2.3 A 2 A 1.3 C 1.5 B 0.9 C 1 C 2.5 C 2.1 B 2.7 B Hommes 2013 en %, CV6) 3.2 A 3.3 A 2.4 A 2 B 1.2 C 1.5 C 1 C 1 C 2.6 C 2.3 C 2.8 B Femmes 2013 en %, CV6) 3.1 A 3.1 A 2.2 A 1.9 B 1.3 D 1.5 C 0.9 D 1 C 2.4 C 1.9 C 2.7 B Nombre 34766273 473397 Tourisme Nuitées dans l’hôtellerie 2013 4709319 4919632 1829244 227539 605085 604970 203047 127089 307454 Part des étrangers 2013 en % 54.9 73.0 53.9 63.1 64.6 36.0 58.2 57.0 17.7 53.7 38.0 2013 Nombre 4254725 701419 504791 200121 18756 92766 21091 25341 22225 72770 168351 Médecins dans le secteur ambulatoire 2012 Densité7) 210 250 212 158 95 132 114 127 145 194 133 Médecin-dentistes 2012 Densité7) 52 57 53 51 34 46 39 46 38 56 37 Pharmacies 2012 Nombre 1740 228 171 35 3 12 3 3 2 14 70 Revenu national8) 2005 mio. fr. 405300 88928 43985 15622 1584 6849 1311 2865 2790 9971 10106 Voitures Domaine médical 2005 francs 54031 68804 45644 43910 45712 50170 39646 73286 73236 93753 39559 Dépenses cantonales9) Revenu national par habitant 2012 mio. fr. 80604.2 14482.2 10482.1 3005.4 404.1 1148.7 327.5 384.7 343.9 1273.3 3148.2 Recettes cantonales9) 2012 mio. fr. 78946.2 12622.8 10434.0 3071.5 404.0 1106.8 317.6 360.2 348.1 1326.5 3201.8 Solde recettes/dépenses 2012 mio. fr. –1658.0 –1859.4 –48.1 66.1 –0.1 –41.9 –9.9 –24.5 4.2 53.2 53.6 1.73 Charge fiscale10) Revenus de 30000 francs 2012 en % 1.13111) 1.75 1.03 0.83 0.33 1.77 1.81 0.70 2.87 0.26 Revenus de 50000 francs 2012 en % 4.27111) 4.20 5.28 5.09 5.39 3.91 5.24 3.84 6.19 1.75 5.32 Revenus de 100000 francs 2012 en % 10.23111) 9.08 12.16 9.96 9.99 7.04 9.40 8.82 10.30 4.06 10.85 16.68 20.53 16.65 15.15 12.89 14.42 15.05 17.10 10.04 19.51 117.7 74.5 78.9 61.2 158.9 85.0 127.3 68.4 243.8 75.5 Revenus de 200000 francs 2012 Indice des ressources 2014 en % 18.03111) Indice 100.0 1) Dès 2011, la Population résidante permanente moyenne est calculée comme la moyenne arithmétique de la population résidante permanente au 1er janvier et au 31 décembre de la même année. 2) Population résidante permanente au km2 (superficie totale sans les surfaces des lacs > 5 km2). 3) Chiffres provisoires. Secteur secondaire et tertiaire, statistique structurelle des entreprises (STATENT). 4) Chiffres provisoires. Emplois à plein temps et à temps partiel, secteur secondaire et tertiaire, statistique structurelle des entreprises (STATENT). 5) Nombre de chômeurs inscrits le jour de référence divisé par le nombre de personnes actives selon le relevé structurel sur la vie active du recensement de la population 2010 (4’322’899 personnes au total). 6) Coefficient de variation (CV): A=0.0–1.0%, B=1.1–2.0%, C=2.1–5.0%, D=5.1–10.0%, E=10.1–16.5%, F=16.6–25.0%, G>25%. 98 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Les chiffres-clés de l’économie SO BS BL SH AR AI SG GR AG TG TI VD VS NE GE 109 3 86 26 20 6 77 146 213 80 135 318 134 37 45 JU 57 7 5 7 2 1 1 12 5 15 6 8 18 7 5 11 2 791 37 518 298 243 173 2026 7105 1404 991 2812 3212 5224 803 282 839 42.3 12.1 40.5 43.9 54.8 53.7 46.6 28.8 44.1 52.0 12.9 42.4 19.0 41.7 39.5 48.7 2.4 1.9 2.5 0.7 0.5 0.2 5.0 1.6 6.4 2.4 2.8 8.2 3.0 1.8 5.0 0.7 2.3 2.1 2.3 0.7 0.5 0.1 3.9 1.7 4.5 1.9 3.0 5.6 2.5 1.6 3.2 0.7 0.1 –0.2 0.2 0.0 0.0 0.0 1.0 –0.1 1.9 0.5 –0.2 2.7 0.6 0.1 1.9 0.0 1.7 0.4 0.4 0.6 0.0 –0.1 1.9 –0.6 5.3 3.0 3.9 5.8 2.5 0.3 2.0 0.3 258.1 186.8 275.9 77.5 53.4 15.7 485.1 193.7 622.8 254.1 339.3 730.2 319.4 173.9 461.8 70.7 19.9 33.3 19.9 23.8 14.6 10.1 22.3 17.1 22.6 22.4 26.5 31.9 21.4 23.7 39.5 12.8 325 5034 532 259 220 91 248 27 443 292 123 257 61 242 1874 84 126934 108557 133675 39100 27362 7285 238537 159070 291022 120319 222196 376472 230640 90353 221919 36374 887 122 739 409 207 28 1876 3072 3247 1510 3546 4472 4401 385 1404 124 1495 270 798 318 218 77 3131 1791 4578 2012 1877 4101 2677 536 1713 335 1.87 0.33 0.37 1.15 1.68 1.21 1.51 0.93 1.68 1.47 0.82 0.61 1.30 0.82 0.36 2.01 1571 500 1408 641 472 29 4418 2960 5765 2451 4734 8598 3776 747 3553 265 14418 14432 15568 5089 3802 1180 28361 14946 32768 15270 26466 44076 20358 10448 31603 4340 16581 16699 17726 5857 4238 1334 32734 17675 37828 17219 30220 50809 23765 12244 35707 5117 131253 184107 139454 41947 23689 7339 272118 118131 307975 120134 203140 393062 156210 98348 319568 37017 22.9 15.2 20.3 26.2 24.5 25.5 24.4 11.3 23.5 25.6 15.5 11.3 14.3 30.7 8.8 32.8 7.3 4.2 7.9 6.5 7.4 10.9 7.8 11.0 7.8 8.4 9.6 6.7 10.5 5.0 5.3 6.5 16.7 14.3 18.5 18.5 15.6 24.2 18.0 28.6 19.0 17.7 21.0 19.5 25.1 15.4 19.4 16.0 11.1 9.8 8.1 7.7 5.4 4.5 6.8 8.3 7.8 5.6 7.7 7.5 6.9 4.5 8.5 3.8 2.5 6.6 2.7 2.9 3.1 4.3 3.9 3.2 2.7 2.5 6.3 4.5 3.4 2.3 9.6 2.9 12.8 20.3 14.6 12.8 9.2 9.2 12.8 10.8 13.6 12.1 14.7 17.3 11.7 14.0 19.5 9.8 3.1 3.1 3.4 3.9 3.6 4.0 2.6 3.7 2.9 3.7 3.9 3.8 3.6 4.6 3.9 4.1 5.6 6.5 6.4 4.5 5.2 4.4 6.9 5.8 5.8 6.6 5.5 8.9 6.7 6.3 7.3 6.1 12.7 14.1 13.9 12.4 21.6 7.6 11.9 12.0 12.1 13.1 11.0 15.3 12.7 13.1 12.4 13.5 5.2 5.9 4.1 4.5 4.4 5.4 4.8 5.1 4.8 4.6 4.6 5.3 5.0 4.0 5.4 4.5 3884 3504 3958 1149 502 122 6531 1870 9947 3508 7261 18723 6553 4665 12804 1353 2157 2035 2265 683 282 62 3542 1093 5355 1881 4227 10527 3826 2663 6870 745 1728 1468 1694 466 220 60 2989 776 4592 1628 3034 8196 2728 2002 5933 608 3144 3024 3202 1051 438 105 5886 1689 8586 2946 6370 16456 6010 4115 11934 1192 161 741 480 757 99 64 17 645 181 1361 562 891 2267 543 550 870 1627 1771 1475 544 194 46 3173 1036 4564 1653 3639 9692 3575 2204 6481 446 2.7 B 3.7 B 2.7 B 2.8 C 1.7 C 1.4 D 2.4 A 1.7 B 2.8 A 2.5 B 4.5 B 5 A 4 B 5.2 B 5.5 A 3.8 C 2.7 B 4.1 C 2.9 B 3 C 1.7 C 1.2 D 2.4 B 1.8 B 2.8 A 2.4 B 4.7 B 5.3 A 4.3 B 5.6 C 5.5 B 3.8 C 2.7 B 3.3 C 2.5 B 2.4 C 1.7 C 1.7 D 2.5 B 1.6 C 2.9 B 2.6 B 4.3 B 4.7 B 3.7 B 4.8 C 5.4 B 3.8 C 383914 1105862 284920 128849 123831 160101 1023554 5160975 698621 413369 2405434 2602503 3887712 239265 2883245 49.3 70.8 50.9 53.5 27.4 15.8 44.6 43.7 49.4 38.7 40.2 58.5 48.0 47.3 80.8 148322 66805 142222 43024 29696 8808 264860 106006 364771 155407 215106 391740 201380 94890 219275 40942 160 330 281 196 161 108 177 173 157 148 201 238 151 201 361 155 46 83 50 41 183 38 51 48 46 35 65 51 39 50 56 21 28 74 44 13 5 1 52 43 117 25 190 247 115 55 170 20 11564 21946 14160 4086 2317 688 20680 9441 27913 10512 13316 35102 11114 8425 27443 2585 46844 115178 53502 55126 44215 45936 44866 49355 49209 44918 41335 52901 38385 49775 62839 38070 1991.3 4110.5 2731.8 666.0 455.6 141.3 4143.2 2284.4 4347.6 1682.0 3293.1 8120.0 2999.7 1982.6 8591.0 973.8 1961.1 4267.9 2355.3 630.3 424.2 138.8 3877.5 2373.9 4629.7 1699.8 3224.7 8547.0 3168.3 1970.2 8378.6 965.6 –30.2 157.4 –376.6 –35.7 –31.4 –2.5 –265.7 89.5 282.1 17.8 –68.4 427.0 168.7 –12.4 –212.3 –8.2 2.52 0.00 1.01 1.62 2.07 2.36 0.37 0.00 0.90 0.00 1.07 0.00 1.50 1.87 0.08 0.81 7.05 0.76 2.61 5.42 6.05 4.74 4.24 2.63 3.65 3.19 2.90 3.56 5.80 6.08 0.21 5.84 12.71 12.44 10.13 10.85 11.01 8.72 11.40 9.04 9.40 9.69 9.02 13.38 9.84 14.51 8.73 13.38 107315 18.0 20.68 20.98 20.08 18.81 18.53 15.37 20.11 17.25 17.40 17.09 19.04 21.01 19.46 23.71 19.60 21.77 79.4 146.1 101.6 103.9 84.8 84.0 79.5 84.4 89.1 78.0 100.8 108.4 70.4 90.2 147.0 62.5 7) Pour 100000 habitants. 8) Chiffres provisoires. 9) Comptes consolidés des cantons. Y compris les concordats, sans les doubles imputations. 10) Charge due aux impôts cantonaux, communaux, paroissiaux et fédéral direct, personne mariée exerçant une activité lucrative dépendante, sans enfants. 11) Charge moyenne non pondérée en pour cent, impôt fédéral direct inclus. 99 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 Sources: OFS/SECO/AFF/AFC Les chiffres-clès de l’économie Index Actions, indice B4.7 Assurances sociales B11 Assurance-chômage B11 Assurance-maladie: Indice des primes d’... B11.5 Assurance suisse contre les risques à l’expo (SERV) B3.9 Balance commerciale, solde B3.1 Balance des transactions courantes A4/B3.5 Balance des paiements B3.5 Balance touristique B16.1 Banque nationale suisse B4.2 Banques B4.4 Bourse B4.7 Cantons B17.1 Charge fiscale B17.1 Données économiques cantonales B17.1 Finances des cantons B6.1/B6.2/B6.5/B17.1 Indice des ressources cantonales B17.1 Charge fiscale des cantons B17.1 Chiffres d’affaires du commerce de détail B15.2/B15.3 Commerce extérieur Cf. Economie ext. Communes Nombres B17.1 Finances B6.1/B6.2 Comptabilité nationale B1 Produit intérieur brut A1/B1 Consommation Chiffres d’affaires du commerce de détail B15.2/B15.3 Consommation privée B1/B15 Indice des prix à la consommation A5/B5.1 Croissance A1/B1 Dentistes B17.1 Durée du travail Volume de travail B9.1 Durée hebdomadaire normale du travail B9.2 Économie extérieure B3 Balance commerciale, solde B3.1 Balance des paiements B3.5 Commerce extérieur par groupe de marchandises B3.3 Commerce extérieur par pays et blocs économiques B3.4 Commerce extérieur selon l’utilisation des marchandises B3.2 Termes de l’échange B3.1 Volume du commerce international A3 Vue d’ensemble B3.1 Emploi B14.2/B14.3/B17.1 Entreprises nouvelles et emplois par branche économique B14.2 Epargne des ménages B1.5 Établissements et entreprises B14 Liste des abréviations AC AELE AFC AFD AFF AI AIE AVS BAK BCE Bevnat BI BNS BRI CCT CE CFB ChF CNA COMCO Créa CTI DDC DDPS DEFR DETEC DFAE DFF DFI DFJP DGD EPFL EPFZ Esaa Espa Espop ET ETS FAO FMI FOSC Hesta HSG IPI KOF LACI Offres d’emploi B8.6 Taux de chômage international A11 Taux de chômage suisse A11/B8.4/B8.9/B8.12/B17.1 Marchés monétaire et financier, marché des devises B4 Banque nationale B4.2 Banques B4.4 Bourse B4.7 Cours de change A7/B4.8 Crédits en Suisse B4.3 Masse monétaire B4.1 Statistique du marché des capitaux B4.6 Taux des marchés monétaire et financier A6/B4.5 Médecins B17.1w Ménages Revenues et dépenses B15.1 Nuitées dans l’hôtellerie B16.2/B16.3/B17.1 Personnes actives occupées B8.1 Pharmacies B17.1 Population B7 Population: données internationales A9 Population suisse A9/B7/B17.1 Annuels et établis, selon la nationalité B7.6 Bilan de la population résidante permanente B7.1 Bilan de la population résidante permanente étrangère B7.5 Données socio-économiques B7.3 Etrangers, selon le genre de permis B7.7 Population résidante, selon la langue B7.4 Population résidante, selon l’âge et l’origine B7.2 Poursuites B14.4 Production B2.1 Production industrielle B2.1 Produit intérieur brut A1/B1.1–B1.8 Recherche et développement A12/B13 Revenu national B17.1 Salaires B10 Évolution des salaires (section Noga) B10.2 Indice des salaires nominaux et réels B10.3/B10.4 Salaires mensuels bruts par branche économique B10.1 Taux de change A7/B4.8 Taux de chômage A11/B8.4-B8.6/B8.8/B17.1 Taux d’intérêt Données internationales A6 Données suisses A6/B4.5 Tourisme B16 Balance touristique B16.1 Nuitées dans l’hôtellerie B16.2/B17.1 Offre et demande, selon les formes d’hébergement B16.2 Travailleurs étrangers: Entrées en Suisse B8.3 Voitures de tourisme B17.1 Forme juridique B14.4 Structure B14.2/B14.3 Étrangers exerçant une activité lucrative B8.2 Exportations B3.1–B3.4 Faillites B14.4 Finances publiques B6 Charge fiscale B17.1 Confédération: dépenses B6.1–B6.4 Confédération: recettes B6.1/B6.2/B6.4 Finances fédérales, cantonales et communales B6.1/B6.2/B6.5 Indice des ressources cantonales B17.1 Quote-part de l’Etat B6.1 Quote-part fiscale B6.1 Formation B12 Apprentis B12.5 Bacheliers B12.2 Diplômes B12.2 Élèves et étudiants B12.3 Étudiants, par branche d’études B12.7 Étudiants, par haute école B12.6 Formation scolaire et professionnelle B12.2/B12.4/B12.5 Formation professionnelle supérieure B12.7 Hautes écoles B12.6/B12.7 Niveau de formation de la population B12.1 Importations B3.1–B3.4 Indice Indicateurs composites avancés A2 Indice de la production B2.1 Indice des actions suisses B4.7 Indice des primes d’assurance-maladie B11.5 Indice des prix à la production et à l’importation B5.2 Indice des prix de la construction B5.2 Indice des salaires nominaux et réels B10.3/B10.4 Indice du commerce extérieur B3.1 Indice du coût de la construction B5.2 Indice suisse des prix à la consommation A5/B5.1 Swiss Performance Index B4.7 Investissements Avoirs et engagements extérieurs de la Suisse B3.8 Investissements dans les constructions B1.1/B1.2/B1.5–B1.8 Investissements directs étrangers en Suisse B3.8 Investissements directs suisses à l’étranger B3.7 Investissements en biens d’équipement B1.1/B1.2/B1.5–B1.8 Marché du travail Chômage partiel B8.7 Chômeurs, nombre A11/B8.4/B8.6/B8.9/B8.10/B8.11/B17.1 Chômeurs de longue durée B8.9 Chômage des jeunes B8.5 Emploi B14.2/B14.3/B17.1 Main-d’œuvre étrangère: effectif B8.2/B8.3 Assurance-chômage Association européenne de libre-échange Administration fédérale des contributions Administration fédérale des douanes Administration fédérale des finances Assurance-invalidité Agence internationale de l’énergie Assurance-vieillesse et survivants BAK Bâle Economics Banque centrale européenne Mouvement naturel de la population Bureau de l’integration DFAE/DFE Banque nationale suisse Banque des Règlements internationaux Convention collective de travail Communauté Européenne Commission fédérale des banques Chancellerie fédérale Caisse nationale suisse d’assurance en cas d’accidents Commission de la concurrence Institut Créa de macroéconomie appliquée de l’université de Lausanne Commission pour la technologie et l’innovation Direction du développement et de la coopération Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication Département fédéral des affaires étrangères Département fédéral des finances Département fédéral de l’intérieur Département fédéral de justice et police Direction générale des douanes École polytechnique fédérale de Lausanne École polytechnique fédérale de Zurich École supérieure d’arts appliqués Enquête suisse sur la population active Statistique fédérale de l’état annuel de la population École technique École technique supérieure Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture de l’ONU Fonds monétaire international Feuille officielle suisse du commerce Statistique de l’hébergement Université de Saint-Gall Institut Fédéral de la Propriété intellectuelle Centre de recherches conjoncturelles de l’EPFZ Loi sur l’assurance-chômage et l’indemnité en cas d’insolvabilité 100 La Vie économique Revue de politique économique 6-2014 LFP LPP Loi fédérale sur la formation professionnelle Loi sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité NLFA Nouvelles lignes ferroviaires alpines Noga Nomenclature générale des activités économiques NZZ Neue Zürcher Zeitung OCDE Organisation de coopération et de développement économiques ODT Office fédéral du développement territorial OFAC Office fédéral de l’aviation civile OFAE Office fédéral pour l’approvisionnement économique du pays OFAG Office fédéral de l’agriculture OFAP Office fédéral des assurances privées OFAS Office fédéral des assurances sociales OFC Office fédéral de la culture OFCOM Office fédéral de la communication OFEN Office fédéral de l’énergie OFEV Office fédéral de l’environnement OFFT Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie OFIT Office fédéral de l’informatique et de la télécommunication OFJ Office fédéral de la justice OFL Office fédéral du logement OFM Office fédéral des migrations OFP Office fédéral de la police OFROU Office fédéral des routes OFS Office fédéral de la statistique OFSP Office fédéral de la santé publique OFT Office fédéral des transports OIT Organisation international du Travail OMC Organisation mondiale du commerce OMS Organisation mondiale de la santé OMT Organisation mondiale du tourisme ONU Organisation des Nations Unies Opep Organisation des pays exportateurs de pétrole ORP Office régional de placement Osec Business Network Switzerland PHS Haute école pédagogique de Saint-Gall PIB Produit intérieur brut PME Petites et moyennes entreprises RCE Registre central des étrangers R-D Recherche et développement RE Recensement des entreprises REE Registre des Entreprises et Établissements RP Recensement de la population SECO Secrétariat d’Etat à l’économie SERV Assurance suisse contre les risques à l’expo SER Secrétariat d’État à l’éducation et à la recherche SSAA Service de centralisation des statistiques de l’assurance-accidents STATENT Statistique structurelle des enterprises UE Union européenne Le prochain numéro paraît le 18 juillet 2014 Le thème de juillet-août 2014: La protection des clients dans le secteur bancaire: les leçons de la crise financière Le rôle de l’État dans la protection des client du secteur bancaire Christian Wipf, SECO La réorganisation de la surveillance des marchés financiers Daniel Roth, DFF Qu’y a-t-il dans le projet de loi sur les services financiers? Bruno Dorner et Mirjam Eggen, DFF Le projet de loi sur les institutions financières Sarah Jungo et Anne-Hélène Würth, DFF La réglementation européenne MiFID David Gerber et Fred Bürki, SFI Faut-il réorganiser les marchés financiers en Suisse? Peter V. Kunz, université de Berne Principes stratégiques et protection des clients que 5-20 14 Nina Arquint et Noël Bieri, Finma Revue de po litique écono mique ue économiqu e 87 ann Revue de politique économique ée CHF économi La Vie 4-2014 travail 5-2014 marché du La Vie économiq ue 4-2014 La Vie éc no La Vie éco nomoiq um e ique La Vie économique Revue de politiq 87e année Nouvell e 15.90 e sér ie Le15.90 s grand CHF m La sécurité sociale suisse m La majorité des coûts liés à l’alcoolism Les donn e sont à la charge ées mas des entreprises m À quel point sives sont l’économie suisse -elles dépend-elle de le pétr l’Asie? ole du nouveau millénai re? ■ L’Espace Mittellan d ■ Le désendet tement des budg ets pub lics en Suisse ■ Éval uation des mes ures du suisses es régions Éclairag e : l’Esp ace Mi Série ttelland Le désend 3-2014 87 année CHF 15.90 ettem Éclairage budget La Suisse: un pays Dossier ent de s s exemplaire en Thème du mo La major ité des coûts publicsDossier Évaluati en Suiss matiè Série Éclairage Dossier liés à is l’alco on des e l’écon À quel de sécur ité social re point olisme sont à la du ma mesures omie e?PME suisses: charg rch La Suisse, un havre Les national e suisse dépen des entreprises L‘impôt d-elle de é du travail pour l‘industrie de une force au niveau sur les successions l’Asie? haute technologie international?Thèm e du mois Commandez votre abonnement en ligne à l’adresse: www.lavieeconomique.ch, par courriel à [email protected] ou par téléphone au 031 322 29 39. Les do n le pét nées massi role du ve nouve s sont-elles au Thème du Com mois ment la millé flexibil nai itéredu ? marché de agir l’emplo Peut-on suriles va-différentes t-elle phases de la conjoncture? évoluer? WicWic htightig er HIN er HIN WEIS WE! IS ! InnerhInnerh alb der alb Schut der Schut kein ander zzonezzone kein ander (hellb(hellb es Eleme EbensEbens lauer Rahm es Eleme lauer Rahm o darfo nt platzi en) darf der nt ert darf platzi Absta en) darf der Absta werde ert werde nd zu nd die Schut n! Forma die zzone n! zu Forma Schutzzone t- resp.tHellblauen nicht verlet Papie resp. Papie Hellblauen nicht zen! RahmRahm verletzen! rrand rrand en deren Schut der Schut zzonezzone Innerhalb der„Corpo„Corpo nie druck rate Design Siehe auch Schutzzone nie en! SieheHandb rate drucken! 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