Disney Channel / 20 ans : « Happy Moments

N° 4870 – Mercredi 11 janvier 2017
p 01/11
A la Une
Arte France Cinéma : premier engagement
dans un long métrage d'animation, La traversée.
Cannes : le maire veut un festival de séries,
sans attendre l'avis du ministère de la Culture.
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Chaînes hertziennes historiques p 3
France 3 Régions : les 13 délégués à
l'antenne et aux programmes, interlocuteurs
des producteurs.
Entreprises et marchés
p1
Disney Channel / 20 ans : « Happy
Moments », programme spécial et chaîne
éphémère sur Molotov.
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Institutionnel
p3
Publicité : le projet de la Commission
européenne pour encadrer le ciblage, inquiète.
Hadopi : nouveau secrétaire général, activité
en hausse, efficacité en débat.
Autorités administratives indépendantes :
le Sénat adopte définitivement les
propositions de loi.
Présidentielle : le collectif « Trois débats
sinon rien » saisit le CSA.
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Industrie des programmes
p5
Superights : mandat sur la série d'animation
sino-espagnole Emmy & Gooroo.
Xilam / Inde : accord exclusif de
distribution avec la plate-forme SVOD
Amazon Prime Video.
p6
Orange / Fibre : CFE-CGC et FO s'insurgent
contre les annonces de l'Arcep.
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Droits sportifs
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Altice / Boxe : acquisition des droits de
diffusion de la WSB en exclusivité.
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Radio
p7
RNT : début de l'extinction de la bande FM
en Norvège, premier pays à passer au toutnumérique.
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International
p7
E-U / Showtime : la date de lancement de
Twin Peaks saison 3.
Vivendi / Afrique : ouverture de quatre salles
CanalOlympia.
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Nominations, mouvements
p8
Laurence Haïm : la journaliste annonce dans
un tweet son départ de iTELE.
Yahoo! : départ annoncé de Marissa Mayer.
E-U / Sprout : directrice de la stratégie et des
acquisitions de programmes.
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Programmes
p8
France Télévisions / Rugby : le Tournoi des
6 Nations revient le 4 février.
Mondial de handball : la compétition à
suivre sur beIN Sports et franceinfo à partir
du 11 janvier.
Gulli / J2F Production : un divertissement
pour « décomplexer » le handicap.
iTELE:PPDA confirme être en négociations pour
intervenir dans une émission de décryptage.
Canal+ : opération Canal+ Belmondo.
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Evénements
p 10
Forum des images : création des Rendezvous de la VR.
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Audiences
p 10
Golden Globes / NBC : 20 millions de
téléspectateurs américains devant la cérémonie.
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Au fil des tweets...
Revue de presse
Agenda
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p 10
p 10
p 11
A la Une
Disney Channel / 20 ans : « Happy Moments », programme spécial et chaîne éphémère sur Molotov
2017 sera « une année assez spéciale » pour le groupe Disney en France avec, entre autres anniversaires, les 20 ans de sa chaîne
phare, Disney Channel. Outre une programmation spéciale et des opérations sur le terrain, l'entreprise innove dans le non-linéaire.
Elle lancera l'offre éphémère Disney Channel 20 ans sur Molotov, ainsi que le service d'apprentissage de l'espagnol Hola Disney, en
exclusivité dans les offres Canal.
Disney Channel a entamé l'année sur un air d'anniversaire :
lancée en France le 22 mars 1997, à l'époque en exclusivité sur
CanalSatellite, la chaîne s'est mise en mode « 20 ans » pour
« une année assez spéciale », a expliqué Hélène Etzi, senior
vice-pdg de Disney Channels EMEA et France, lors d'une
conférence réunissant producteurs, partenaires et journalistes,
mardi 10 janvier. Car la Walt Disney Company célébrera aussi les
25 ans de La belle et la bête et de Disneyland Paris ainsi que
les 40 de Star Wars. Tout un programme.
Première chaîne thématique sur l'ensemble univers depuis la
vague 23 du Médiamat'Thématik (du 2 janvier au 17 juin 2012),
soit un an après son basculement dans les offres basiques des
opérateurs, Disney Channel a su « accompagner les
transformations [de la télévision et des téléspectateurs], parfois
les ruptures, et les anticiper, notamment dans le digital », a-telle souligné. Cet anniversaire sera d'ailleurs l'occasion d'un
double nouveau déploiement pour la société, également
éditrice de Disney Junior, Disney XD, Disney Cinema, Disney
English (en exclusivité sur Canal) et du service de SVOD Disney
Channel Pop Pick Play (Orange, SFR).
Lancement du service à la demande Hola Disney sur Canal
Le premier est pérenne : après Disney English, offre SVOD
créée au printemps 2015 en exclusivité Canalsat (nos
informations du 5 mai 2015), l'entreprise se lance dans
l'apprentissage de l'espagnol, sur la base de la série sudaméricaine maison Soy Luna, avec Hola Disney, toujours destiné
aux seuls abonnés à Canal (ex-Canalsat). Le second service est, lui,
éphémère. Le 3 février, l'entreprise lancera, sur Molotov, puis
éventuellement chez d'autres opérateurs, Disney Channel 20 ans,
une offre à la demande proposant « plus de 300 contenus », a
annoncé Claire Matignon, directrice du marketing et des services
créatifs de Disney France. Le service, accessible gratuitement aux
utilisateurs de l'application Molotov, se limitera à des formats
courts avec l'intégralité de la série Mère et fille (Yaka
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
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Productions et J2F) et, pour les programmes originellement
plus longs, des épisodes spécialement remontés. Disney Channel
20 ans disparaîtra le 31 mars.
L'anniversaire de la chaîne se fêtera également sur le
« terrain », un élément qui « joue un rôle essentiel pour offrir [au
public] une expérience unique », a-t-elle estimé. Pendant trois
mois, Disney Channel part ainsi à la rencontre de ses « fans », à
Paris, en province et en outre-mer : « une vingtaine gagnera un
moment magique », comme un cours de danse avec Kamel Ouali
(Disney Channel Talents), une visite des studios de Mère et fille ou
une chambre entièrement redécorée à la mode Soy Luna. Ces
« Happy Moments » seront présentés à l'antenne jusqu'en mars.
Le Disney Channel Talents devient fiction
La programmation spéciale 20 ans ne s'arrêtera pas là, avec
un rendez-vous donné le samedi. Pendant plus de trois heures,
les téléspectateurs peuvent retrouver, depuis le 7 janvier, une
sélection de programmes passés de la chaîne et les « Happy
Moments », ainsi qu'une saison spéciale du Disney Channel
Talents (12 x 6'30, Morgane Production). Le concours de talents
s'est transformé cette année en fiction, Kamel Ouali et les
anciens candidats interprétant leur propre rôle avec pour
mission de réinterpréter quelques-uns des programmes phares
de la chaîne comme High School Musical, Hannah Montana,
Descendants ou encore Soy Luna.
Le programme se déploiera en une « expérience 360° » sur les
médias numériques : les défis de Kamel sur YouTube, des
snapisodes sur Snapchat, des « tutos danse » sur Instagram…
A l'image de la stratégie de l'éditeur : être « de plus en plus multiécrans », selon Hélène Etzi. Et « inventer les nouveaux temps de la
narration », pour Pauline Dauvin, la directrice des programmes et
des acquisitions. Il y a maintenant, selon elle, « un avant, un pendant
et un après » : « Tous ces éléments enrichissent l'histoire, ouvrent de
nouveaux champs narratifs », a-t-elle ajouté. Précisant bien qu'il n'y
avait pas de « modèle calque » et que « l'audience linéaire reste le
cœur de métier [de Disney] et de [ses] investissements ».
Les chaînes Disney, toutes conventionnées en France (hors
Disney Cinema), donc assujetties à des dépenses dans la
production, investissent « environ 6 millions d'euros par an »
dans « 20 projets de production originale », 15 français et cinq
européens, a indiqué Pauline Dauvin à Satellifax. Et pas seulement
dans des séries d'animation : depuis sa création en 1997, Disney
Channel a ainsi produit « une vingtaine d'émissions », dont
Zapping zone, qui a marqué son histoire avec deux heures
d'antenne quotidienne en direct, et « plus de 500 épisodes de
fiction française », essentiellement en format court, avec
notamment six saisons de Trop la classe ! (KBP), puis Mère et fille
(26 x 4'), dont la saison 4 doit être prochainement diffusée.
Intérêt pour la série de fiction Paris Opera (Cottonwood
Media, ZDF)
Cette série, déclinée la saison dernière en téléfilm de 80'
(Mère et fille : California Dream), a d'ailleurs été vendue pour
une adaptation au Canada, a priori pour Radio-Canada. Et a
été diffusée en Italie et en Espagne, ainsi que sur France 4 l'été
dernier, a précisé Pauline Dauvin. Toujours dans le domaine
de la fiction, la chaîne, qui a eu un projet de « série de fiction
sur l'univers de la danse » avec Marathon Media, reste
intéressée par le sujet et est en discussion sur Paris Opera,
série que coproduit Cottonwood Media (Federation
Entertainment) avec ZDF et ZDF Enterprises, et la
collaboration de l'Opéra de Paris.
Côté animation, la société investit souvent en 2e fenêtre,
comme sur Miraculous – Les aventures de LadyBug et Chat noir
(26 x 22', Zagtoon, Method Animation, Toei Animation) que
Disney Channel proposera en avril, après TF1, ou Martine (Les
Armateurs), dont la nouvelle saison est diffusée depuis le
2 janvier par Disney Junior après M6. Mais elle est aussi parfois
première commanditaire d'un programme, a souligné Pauline
Dauvin, comme pour Zou (Cyber Group Studios), Lolirock
(Marathon Media) ou, à venir en mai sur Disney Junior, Trulli
Tales (52 x 11', Gaumont Animation). Elle a cité un autre cas de
figure : la codiffusion, comme ce sera prochainement le cas avec
Les pyjamasques (Frogbox), programmée simultanément avec
France Télévisions.
« Le 2e plus gros contributeur dans l'univers de la TV payante »
« Le groupe Disney est le 2e plus gros contributeur dans
l'univers de la télévision payante derrière Canal+ », a-t-elle mis
en avant. Entre deux et quatre conventions de développement
sont en cours chaque année… sur lesquelles Pauline Dauvin ne
s'exprime pas, sauf pour préciser que le développement de Tiki
Tam Tam (Bulles de Com) se poursuit. L'entreprise veut
parallèlement poursuivre son engagement « sociétal » afin de
« sensibiliser les enfants et leurs parents à beaucoup de
thématiques », a expliqué Hélène Etzi. Au programme cette
saison : le harcèlement, le handicap dans Ils racontent (4 x 3'30,
Kabotine), le langage des signes avec Disney signes (30 x 2',
Redfrog) et Chez Rémy, tous en forme (13 x 11', Studio 89).
« Sans cette collaboration [avec les producteurs français],
Disney Channel n'aurait pas le même visage », a souligné
Pauline Dauvin.
Les grilles des chaînes du groupe sont par ailleurs largement
nourries par les productions maison. Ainsi, Disney Channel vient
de lancer la série live Frankie & Paige (21 x 22'), avant de
proposer à son public The Lodge (10 x 22'), production, elle aussi
en prises de vues réelles, de Disney Channel UK. Disney Junior
diffusera quant à elle, en avril, une nouvelle série Mickey et ses
amis – top départ ! (26 x 22'), tandis que Disney XD
programmera la nouvelle série de fiction Mech X-4 (16 x 26') à
partir du 25 janvier, avant de proposer, un mois plus tard,
l'inédit d'animation La loi de Milo Murphy (21 x 22').
« Un enfant sur deux regarde [une chaîne] Disney chaque
mois », s'est félicitée Hélène Etzi. « Nous allons continuer à
réinterpréter notre héritage. Il faut faire évoluer nos
personnages pour qu'ils soient modernes, actuels, drôles et
pertinents pour les enfants », a-t-elle ajouté.
Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1219 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax
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Paoli-Lebailly, Carole Villevet. Secrétariat de rédaction : Nathalie Grisoni, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 22e année de publication – © 2017 Fréquences
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Chaînes hertziennes historiques
France 3 Régions : les 13 délégués à l'antenne et aux programmes, interlocuteurs des producteurs
Dans la réorganisation de France 3 en 13 régions, calquée
sur la réforme territoriale de l'Etat, « le patron des contenus,
c'est le délégué en charge de l'antenne et des programmes »
de chacune d'elles, a expliqué Olivier Montels, le directeur des
antennes et des programmes régionaux de la chaîne, à
Satellifax. Ils sont, « très clairement », la « porte d'entrée » pour
les documentaires et les magazines, a-t-il insisté, précisant
que les appels des producteurs au national seront réorientés
vers la région concernée. Dans les territoires les plus grands, ces
délégués auront le soutien d'un conseiller de programmes.
« Dans cette réforme, les régions ont un budget, font
librement leurs choix, leurs arbitrages [et ont] une vraie part
d'autonomie » sur le plan éditorial. Le national apporte « un cadre
global » : « Il existe une ligne éditoriale en région, suffisamment
précise et suffisamment large pour que chacun s'inscrive dans ses
propres choix », considère Olivier Montels. C'est-à-dire, pour le
documentaire, « raconter la société française à travers les
territoires et constituer les archives de demain », dans une optique
privilégiant la « société d'aujourd'hui ». Pour les magazines, la
chaîne veut poursuivre sa politique de production à la fois en
interne et en externe, avec le « souci [de] garder la propriété des
marques », vu « l'explosion » de l'offre sur le numérique.
« Cultiver [les] différences »
Parallèlement, pour les séries ou collections
transrégionales, les producteurs seront reçus pour présenter
leur projet dans le cadre de la réunion mensuelle des
13 délégués à l'antenne et aux programmes. Comme cela a
été le cas pour deux sociétés, mardi 10 janvier, indique-t-il, sans
vouloir les citer. « Ensuite, on instruit les dossiers ou pas ».
« L'expression par collection, relativement récente, est un
langage réseau que l'on veut développer », précise-t-il, prenant
en exemple Mon premier vote (13 x 26', Deuxième Ligne Films, De
Films en Aiguille), série sur les primo-votants qui proposera
« treize regards complémentaires » sur « la jeunesse de France ».
France 3 Régions produit actuellement 240 films par an,
majoritairement des unitaires, avec un budget de 10 millions
d'euros (numéraire et industrie), selon les termes de l'accord
conclu avec les syndicats de producteurs, arrivé à échéance fin
décembre. Les discussions sont en cours pour le prochain. Le
passage de quatre pôles à 12 directions régionales et 1 direction
territoriale corse « change » la donne, selon Olivier Montels avec,
aujourd'hui, autant de budget que de régions, soit 13. « On espère
– et on fait passer le message – que [les délégués] vont cultiver
leurs différences. » D'autant que le contrat d'objectifs et de
moyens de France Télévisions prévoit une forte progression de
l'offre régionale avec un doublement à horizon 2020. « Nous
sommes en train de travailler sur deux types d'hypothèses » : la
création de nouvelles cases à horizon 2017-2018 et la création de
programmes donnant « une deuxième vie » à des contenus
régionaux « en les agrégeant dans de nouvelles offres ». A l'image
des Nouveaux nomades, actuellement programmé le samedi.
Les délégués par région
Les délégués en charge de l'antenne et des programmes par
région :
– Auvergne-Rhône-Alpes : Aline Mortamet. Conseiller de
programmes : Francis Orny
– Bourgogne-Franche-Comté : Bruno Le Dref
– Bretagne : Laurent Le Mouilhour
– Centre-Val de Loire : Isabelle Richard
– Grand Est : les postes de délégué Antenne et programmes
et de conseiller de programmes ne sont pas encore pourvus
– Hauts-de-France : Jean-Pierre Stucki. Conseiller de
programmes : Claude Tronel
– Normandie : Vincent Robert
– Nouvelle-Aquitaine : Dominique Papon. Conseiller aux
programmes : Jean-François Karpinski
– Occitanie : Laure Cornejo. Conseiller aux programmes :
Gilles Machu
– Paris-Ile-de-France : Barbara Hurel
– Pays de la Loire : Olivier Brumelot
– Provence-Alpes-Côte d'Azur : Marc Ripoll
– France 3 Corse ViaStella : Marc Degli Esposti
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Institutionnel
Publicité : le projet de la Commission européenne pour encadrer le ciblage, inquiète
La Commission européenne a présenté mardi 10 janvier un
projet de règlement afin de renforcer la protection des données
électroniques personnelles des Européens. Il s'agit selon le
commissaire européen en charge du Marché unique numérique,
Andrus Ansip, d'offrir « un haut niveau de protection des
consommateurs, tout en laissant les entreprises innover ».
S'il est adopté par les Etats membres et le Parlement
européen, ce texte pourrait « troubler le business model de la
publicité en ligne », estiment cependant dans une lettre
ouverte plusieurs organisations de l'industrie de la publicité
et du marketing, qui expriment de « sérieuses inquiétudes ».
Le texte interdirait, sans consentement préalable, aux
applications comme Skype, Gmail, WhatsApp ou Facebook
Messenger d'utiliser les données ou le contenu des
conversations de leurs utilisateurs pour proposer des
services ou des publicités ciblées. Chaque internaute pourrait
décider à sa première connexion sur son navigateur internet,
pour l'ensemble des sites qu'il visitera ensuite, du niveau de
protection qu'il souhaite vis-à-vis des « cookies ».
Actuellement, la législation impose de cliquer sur une bannière
de consentement aux cookies à chaque première visite sur un
site. Cette mesure inquiète particulièrement les professionnels
de la publicité en ligne, qui craignent que le modèle
économique des sites qui proposent des contenus gratuits en
échange de publicité soit remis en cause.
Bruxelles prévoit l'adoption de ces règles en mai 2018, après
discussions entre les Etats membres, chaque Etat veillant à leur
application. Selon l'UE, le marché européen des données pesait
54,5 milliards d'euros en 2015 et pourrait atteindre 84 milliards
en 2020.
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|N° 4870 – Mercredi 11 janvier 2017|p 04/11
Hadopi : nouveau secrétaire général, activité en hausse, efficacité en débat
Après un an d'intérim, l'Hadopi recrute un nouveau secrétaire général, Jean-Michel Linois Linkovskis. En sept ans d'existence
l'Autorité a adressé 7,6 millions d'e-mails d'avertissement aux internautes ayant échangé des œuvres protégées.
La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la
protection des droits sur internet (Hadopi) a présenté mardi
10 janvier son rapport d'activité pour la période 2015-2016.
Le président Christian Phéline, élu depuis un an, a saisi
l'occasion pour dresser le bilan de sept ans d'activité, « l'âge de
raison » selon le titre de son billet introductif au rapport. Il a
annoncé le recrutement d'un nouveau secrétaire général,
Jean-Michel Linois Linkovskis, énarque, conseiller
diplomatique à plusieurs reprises et représentant français pour
les projets d'aménagement de la mer Morte et de la vallée du
Jourdain. Cette nomination met fin à l'intérim exercé par la
directrice des affaires administratives et financières Pauline
Blassel, à la suite du licenciement d'Eric Walter, premier
secrétaire général de l'Autorité, écarté en 2015.
En sept ans d'existence, après une naissance contestée sous
la présidence de Nicolas Sarkozy, l'Hadopi a vu ses finances
réduites en 2014, connu une grave crise de gouvernance et des
dissensions internes, écarté son secrétaire général Eric Walter,
été promise à une fusion avec le CSA, et à la disparition. Ce qui a
créé « une certaine incertitude sur la pérennité de l'institution et
a quelque peu affecté la crédibilité de son action. Il serait
indispensable qu'à l'étape prochaine et après un bilan raisonné,
le cap soit clairement fixé sur ce qui est désormais attendu
d'elle », commente sobrement le rapport d'activité.
La « pédagogie » de la réponse graduée
S'il admet avoir été lui-même dubitatif sur l'institution à
sa création, Christian Phéline note que « les débats sont moins
vifs, peut-être que nous avons fait la démonstration de notre
utilité ». Il estime avoir rétabli « des relations normales avec les
pouvoirs publics et nos partenaires ».
L'efficacité de l'action de l'Hadopi pour lutter contre le
piratage reste toutefois mise en doute, notamment par les
ayants droit du cinéma. Hortense de Labriffe, représentante de
l'API (Association des producteurs indépendants), a
interpellé l'institution sur le fait que « la pédagogie ne suffisait
pas ». De fait, le rapport fait état d'une activité dans le domaine
de la sensibilisation des jeunes publics, de l'observation des
usages des internautes et d'une montée en puissance du
domaine de la « réponse graduée », mise en œuvre au sein de
l'Hadopi par la Commission de protection des droits (CPD) qui
vise à décourager les internautes de partager illégalement des
œuvres protégées par le droit d'auteur. En revanche, les
sanctions et les suites judiciaires restent rares.
Plus d'avertissements, peu de sanctions
Alors que le rythme de saisine de l'autorité a doublé en un an,
pour atteindre 75 000 demandes d'identification par jour des
adresses IP des internautes se livrant au partage illicite d'œuvres,
l'Hadopi affirme traiter désormais 100 % des saisines reçues, et
obtenir 87 % de réponses de la part des fournisseurs d'accès.
Au total, du 1er octobre 2010 au 31 octobre 2016, ce sont
7,6 millions d'e-mails de premier avertissement qui ont été
adressés aux internautes, avec une hausse de 25 % entre
l'exercice 2014-2015 et 2015-2016. Le second niveau de la
réponse graduée, en cas de récidive, a généré l'envoi de 686 318
courriers recommandés, à un rythme de 900 par jour fin 2016. Au
total 5 339 contraventions pour « négligence caractérisée de
sécurisation de l'accès internet » ont été dressées, générant des
amendes, dont le montant maximum fixé à 1 500 euros est
rarement appliqué, les juges tenant compte du niveau des
revenus du contrevenant. Ainsi selon la présidente de la CPD,
Dominique Guirimand, les amendes seraient plus souvent
l'ordre de 30 à quelques centaines d'euros. Enfin, pour ce qui est
de la dernière étape de la réponse graduée, la transmission au
Parquet, 1 308 dossiers ont été transmis de 2010 à octobre 2016.
Et les parquets font peu de retour sur le résultat des procédures.
L'Alpa (Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle)
publiera en février la mise à jour de son étude, réalisée avec
Médiamétrie et le CNC, sur la consommation illégale de vidéos
sur internet en France, en collaboration avec Médiamétrie et le
CNC. En 2015, l'étude montrait que la consultation de sites
d'échanges en peer-to-peer avait légèrement baissé, mais que
35 millions de vidéos étaient visionnées illégalement chaque
mois sur les sites de streaming et que davantage
d'internautes pratiquaient le téléchargement direct
d'œuvres protégées. Un mode de piratage que la réponse
graduée de l'Hadopi ne traque pas et sur lequel les ayants droit
doivent agir directement en justice, à l'exemple des poursuites
qui ont conduit à la fermeture du site zonetelechargement.com
en novembre 2016.
Le rapport d'activité 2015-2016 de l'Hadopi peut être
téléchargé à l'adresse : http://satfax.fr/Hadopi1516
Autorités administratives indépendantes : le Sénat adopte définitivement les propositions de loi
Après un examen en 3e lecture, le Sénat a adopté
définitivement, à l'unanimité des 338 voix exprimées, la
proposition de loi organique relative aux autorités
administratives indépendantes (AAI) et aux autorités publiques
indépendantes (API), ainsi que la proposition de loi portant
statut général de ces autorités, annonce-t-il mardi 10 janvier.
Ces textes, d'origine sénatoriale, font suite à la commission
d'enquête sur le bilan et le contrôle de la création, de
l'organisation, de l'activité et de la gestion des AAI, qui a formulé
des propositions afin d'en limiter le nombre et d'assurer un
meilleur contrôle de ces entités. Ils visent à réserver au législateur
la compétence de créer et qualifier les AAI et API ainsi que de fixer
leur régime juridique. Ils consacrent les garanties d'indépendance
des autorités (autonomie d'organisation et de
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
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fonctionnement, liberté de recrutement, autonomie
financière encadrée) et de leurs membres (irrévocabilité du
mandat, incompatibilités électorales et professionnelles, etc.),
instaurent un corpus déontologique commun (contrôle de la
reconversion professionnelle, obligations déclaratives et de
déport, etc.) et renforcent les modalités du contrôle parlementaire.
Selon le texte, une liste de 26 autorités administratives et
publiques indépendantes, contre 42 aujourd'hui, a été
établie : 19 AAI dont le CSA et l'Hadopi, et 7 API.
Les AAI sont des institutions non soumises à l'autorité
hiérarchique d'un ministre, chargées d'assurer la régulation de
secteurs économiques considérés comme essentiels ou de
garantir le respect de droits fondamentaux. Les membres sont
limités à un seul mandat. Un rapport public annuel sera adressé
au Parlement et au gouvernement par chaque AAI ou API.
Rappelons que les députés avaient décidé, en première
lecture, de supprimer l'Hadopi à compter de 2022 (nos
informations du 2 mai 2016). Les sénateurs avaient en deuxième
lecture rétabli cette instance dans la liste des AAI (nos
informations du 27 mai 2016).
Présidentielle : le collectif « Trois débats sinon rien » saisit le CSA
A quelques jours des premiers débats télévisés entre les
candidats de la primaire de la gauche, le collectif baptisé « Trois
débats sinon rien », indique avoir saisi le CSA pour qu'il
établisse une règle permettant aux médias audiovisuels
d'organiser non pas un débat entre les deux tours de l'élection
présidentielle mais trois débats avant et après le premier
tour. A l'origine de ce collectif : Jacky Isabello, cofondateur de
l'agence Coriolink, spécialisée dans les relations presse
institutionnelles, et Alexandre Malafaye, président du Think
Thank indépendant Synopia.
Dans son courrier daté du 9 janvier, adressé à Olivier
Schrameck, président du CSA, le collectif invite le régulateur à
« s'autosaisir, conformément à ses prérogatives, afin de
proposer aux pouvoirs publics un cadre de principes souples et
clairs permettant aux chaînes de télévision d'organiser deux
séries de trois débats, à la télévision et à la radio (six au total
pour les deux finalistes) à l'occasion de la prochaine élection
présidentielle ». Soit, détaille-t-il, « trois débats de deux heures
chacun entre l'ensemble des candidats avant le premier tour et
trois débats entre les deux tours avec les finalistes de l'élection
présidentielle ». Une délibération du CSA permettra
d'« institutionnaliser la démarche », souligne le collectif,
rappelant qu'à ce jour, il n'est prévu qu'un seul débat, de
surcroît entre les deux tours.
Selon le collectif, « trois débats avant le premier tour sont
nécessaires pour permettre à l'ensemble des candidats (ils
étaient dix lors de l'élection présidentielle de 2012) de disposer
d'un temps suffisant pour s'exprimer et confronter leurs idées.
Trois débats entre les deux tours sont nécessaires si l'on
souhaite que, au regard de la diversité et de la densité des
sujets, nos concitoyens se fassent une opinion la plus précise
possible ».
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Industrie des programmes
Superights : mandat sur la série d'animation sino-espagnole Emmy & Gooroo
Superights (Morgann Favennec) a pris les droits pour le
monde, hors Chine et Espagne, de la série préscolaire Emmy &
Gooroo (52 x 11'), coproduite par les sociétés chinoise Left
Pocket Studio et espagnole Tomavision SL, a indiqué
l'entreprise, mardi 10 janvier. L'héroïne, Emmy, 5 ans, et son
meilleur ami Gooroo, une créature géante tout en poils, vivent
dans une forêt magique où chaque jour leur apporte un nouveau
défi à surmonter.
Ce dessin animé, qui a remporté les MIP Junior
International Pitch et Kidscreen East International en 2014, est
actuellement en production. Les 52 épisodes seront
disponibles à l'automne.
Xilam / Inde : accord exclusif de distribution avec la plate-forme SVOD Amazon Prime Video
Xilam (Marc du Pontavice) a signé un accord de distribution
exclusif en Inde avec Amazon pour sa plate-forme SVOD, a
annoncé le groupe de production et de distribution spécialisé en
animation, mardi 10 janvier. Amazon Prime Video deviendra
ainsi la seule plate-forme digitale en Inde à proposer les
marques phares du catalogue Xilam, dont les séries Oggy et les
cafards et Zig & Sharko. Cet accord prévoit également
l'acquisition de deux nouvelles séries en cours de production,
Paprika et Si j'étais un animal, ainsi qu'une large sélection des
programmes du catalogue.
Sur le linéaire, c'est Turner Asia Pacific qui a acquis en 2016
pour sa chaîne Cartoon Network les droits exclusifs de diffusion
en télévision payante de tous les nouveaux épisodes d'Oggy et les
cafards pour toute l'Asie (nos informations du 20 octobre 2016).
La diffusion des programmes de Xilam a commencé en Inde il
y a près de dix ans et a rencontré très vite un succès
remarquable, fait valoir le groupe dans son communiqué,
précisant qu'à ce jour, près de dix séries du catalogue ont été
exploitées sur ce marché dont la population des moins de 15 ans
représente plus de 400 millions d'individus.
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|N° 4870 – Mercredi 11 janvier 2017|p 06/11
Arte France Cinéma : premier engagement dans un long métrage d'animation, La traversée
Arte France, qui mène aujourd'hui une politique pérenne de
production d'animation pour son antenne en parallèle des
courts métrages, se lance dans son premier long métrage
d'animation : sa filiale cinéma et Arte/ARD se sont engagés au
côté des Films de l'Arlequin (Dora Benousilio) dans La
traversée, de Florence Miailhe, a annoncé l'entreprise, mardi
10 janvier. La chaîne suit ainsi la court-métragiste aux nombreux
prix, qu'elle a déjà régulièrement soutenue par le passé.
Ce projet, qui sera réalisé selon la technique habituelle de la
réalisatrice de peinture à l'huile sous caméra, est coécrit avec
Marie Desplechin et a reçu le prix du scénario au Festival Premiers
plans d'Angers en 2010. La traversée raconte le voyage initiatique
vers un pays plus accueillant d'un frère et d'une sœur traqués. Ils
devront traverser « un continent rongé par la chasse aux migrants »
avant d'être libres. Florence Miailhe a reçu un Cristal d'honneur au
Festival international du film d'animation d'Annecy en 2015.
Cannes : le maire veut un festival de séries, sans attendre l'avis du ministère de la Culture
Le maire de Cannes a confirmé mardi 10 janvier que sa ville
organiserait un festival international de séries, à l'image de
son festival de cinéma, en avril 2018 « quoi qu'il arrive », passant
outre le processus de choix d'une ville par le ministère de la
Culture et de la Communication, comme l'ont indiqué Les Echos
(nos informations du mardi 10 janvier). La ville de Cannes « fera
un festival international des séries TV en avril 2018, parce que
c'est un projet qu'on prépare depuis 2011 et qu'on avait proposé
au ministère de la Culture depuis 2012, d'abord à Aurélie
Filippetti puis à Fleur Pellerin », a déclaré le maire LR de Cannes
David Lisnard. Les villes de Lille, Cannes, Nice, Bordeaux et
Paris sont en lice pour accueillir ce festival de séries. Le
ministère de la Culture et de la Communication, qui doit
trancher, ne s'est pas encore prononcé. « J'espère qu'on aura le
label et la validation du ministère de la Culture, mais quoi qu'il
arrive, on fera ce festival. Les enjeux sociaux sont trop
importants pour la ville, en termes d'emploi, pour ne pas mettre
en œuvre cette idée qu'on a eue », a ajouté l'élu. L'organisation
de ce festival « sera confiée à une structure associative et il
durera de sept à dix jours, avec une sélection indépendante
qui permettra d'offrir une vitrine à la création française et
européenne, un forum de production, des résidences
d'artistes, une partie numérique, des projections grand
public… », a détaillé David Lisnard.
Un événement intégré au MipTV
En plus du célèbre festival de cinéma, la ville de Cannes
accueille tous les ans les marchés de l'audiovisuel MipCom et
MipTV, tous deux organisés par la société Reed Midem. Le maire a
également annoncé l'intégration du futur festival au MipTV, à
l'instar du Festival de cinéma auquel est associé un marché
professionnel. « La partie marché, confiée à Reed […] sera
pendant quatre jours le MipTV que nous organisons déjà à cette
période de l'année. Le festival sera adossé à ce marché, c'est un
élément essentiel de la réussite », a précisé David Lisnard.
Rappelons que Reed Midem a ouvert une réflexion sur la
pertinence d'un festival international de la fiction lourde (notre
« Confidentiel » du 19 octobre 2016). Dans cette perspective, la
société avait créé les World Premiere TV Screenings, dédiés à la
fiction lourde, et avait lancé en avril 2016, les MipDrama
Screenings où une dizaine de séries internationales sont
projetées en exclusivité pendant le MipTV devant une audience
de plus de 350 acheteurs issus du monde entier.
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Entreprises et marchés
Orange / Fibre : CFE-CGC et FO s'insurgent contre les annonces de l'Arcep
Les syndicats CFE-CGC et FO d'Orange se sont insurgés
mardi 10 janvier contre les mesures annoncées par l'Arcep pour
encourager la concurrence dans le marché de la fibre où
l'opérateur historique est largement dominant (nos
informations de ce mardi). « Pénaliser le premier de la classe
n'est certainement pas dans l'intérêt de la France », déclare la
CFE-CGC dans un communiqué. « Il est très étonnant que celui
qui a contribué à définir le plan Très Haut Débit (THD) reproche
aujourd'hui à Orange d'appliquer ses décisions », s'étonne FO
dans un autre communiqué en s'élevant contre « les injonctions
paradoxales du président de l'Arcep, Sébastien Soriano ».
Rappelons que l'Arcep salue « l'effort d'investissement
porté par Orange », qui détient environ les trois quarts du
marché, mais souhaite obliger l'opérateur historique à donner
« accès aux infrastructures » afin de permettre « aux
opérateurs alternatifs d'animer le marché du détail ». Parmi
les mesures annoncées, Orange pourrait devoir vendre à ses
concurrents ses capacités en fibre non utilisées, en amont de
la connexion aux immeubles, ou être obligé de donner accès à
ces immeubles aux autres opérateurs « sans barrière de prix à
l'entrée », via les infrastructures qu'il a pu y installer.
Dans une interview accordée au quotidien Les Echos, son
président, Sébastien Soriano, a estimé que le classement de la
France en termes d'infrastructures de très haut débit, fixe et
mobile était « désastreux », et appelé au passage les opérateurs
à « mettre les bouchées doubles ». Le régulateur veut également
renforcer la concurrence sur le marché à destination des
entreprises en accordant un meilleur accès aux infrastructures
aux nombreux petits opérateurs, souvent régionaux, qui
travaillent avec les entreprises. Ces orientations vont avoir un
« impact désastreux pour toute l'entreprise », redoute la CFECGC car « le choix d'imposer à Orange des obligations nouvelles
sur ses investissements sur la fibre conduira à une
augmentation de la pression des actionnaires majoritaires
[…] pour qu'Orange arrête d'investir sur la fibre en France et
privilégie d'autres pays où la rentabilité est meilleure,
comme l'Espagne ». Et le syndicat de rappeler qu'Orange est
détenue « majoritairement par des fonds de pension, en grande
partie américains », l'Etat ne détenant plus que 22 % d'Orange
et les salariés 5 %.
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|N° 4870 – Mercredi 11 janvier 2017|p 07/11
Droits sportifs
Altice / Boxe : acquisition des droits de diffusion de la WSB en exclusivité
Le groupe Altice a annoncé, mardi 10 janvier, avoir acquis, en
exclusivité et pour quatre ans, les droits de la WSB (World Series
of Boxing), permettant à ses chaînes SFR Sport de diffuser en
exclusivité dès cette année l'intégralité de cette compétition
annuelle, soit trente-six rencontres de poules et quatorze
rencontres de phases finales dont les six à douze rencontres
de l'équipe française, les Fighting Roosters emmenés par le
champion olympique, champion du monde et vice-président de
la Fédération française de boxe Brahim Asloum. Ces derniers
font partie des douze franchises professionnelles sélectionnées
au plan mondial par l'AIBA (Association internationale de boxe
amateur), organisme qui régit la WSB. La compétition regroupe
les meilleurs boxeurs amateurs ou professionnels de chaque
pays, lors de rencontres de cinq combats (cinq catégories
différentes) de cinq rounds de trois minutes.
Le contrat a été signé entre le groupe Altice (dont SFR est la
filiale française), Asloum Event et IMG/WSB. Il prévoit une
diffusion exclusive tous supports de la WSB en France, au
Luxembourg, en Suisse et en Belgique francophone, ainsi
qu'un volet marketing garantissant à SFR une forte visibilité sur
les rencontres de l'équipe française, détaille le communiqué.
« Avec ce partenariat exclusif, la boxe française monte en
puissance sur toutes nos chaînes et en particulier sur SFR
Sport5, entièrement dédiée aux sports de combat », fait valoir
François Pesenti, dg de SFR Sport, cité dans le communiqué,
ajoutant : « Nous nous réjouissons d'accompagner le retour au
plus haut niveau mondial de la nouvelle équipe française
construite par Brahim Asloum et de permettre à tous les fans de
prolonger la belle histoire de nos médaillés de Rio et de cette
boxe française olympique en plein boum. »
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Radio
RNT : début de l'extinction de la bande FM en Norvège, premier pays à passer au tout-numérique
Même si 66 % des Norvégiens sont contre l'extinction du
signal FM pour seulement 17 % qui s'y disent favorables, selon un
récent sondage, la Norvège débute mercredi 11 janvier le
processus d'extinction progressive de sa bande FM, comme
l'avait annoncé en avril 2015 le gouvernement norvégien (nos
informations du 21 avril 2015). L'extinction commencera dans le
Nordland (nord du pays), le 11 janvier à 11h11 (10h11 GMT), avant
de s'étendre au reste du pays d'ici à la fin de l'année. C'est la
radio numérique terrestre (ou RNT) qui la remplacera. Elle
coexiste déjà en Norvège avec la FM depuis 1995 et 22 stations
nationales sont déjà diffusées en RNT, contre cinq chaînes
nationales au maximum en FM. Si 74 % de la population est déjà
équipée d'au moins un appareil permettant de capter le signal
numérique, seules un tiers des voitures individuelles peuvent
aujourd'hui recevoir la RNT. Pour les autres, il faudra acheter un
adaptateur, dont le prix varie entre 1 000 et 2 000 couronnes
(entre 110 et 220 euros), ou remplacer l'autoradio.
Si la Norvège est le premier pays d'Europe à sauter le pas,
c'est notamment en raison de la topographie du pays, avec ses
fjords et ses montagnes, et l'éparpillement de la population sur
des grandes superficies qui rendent la diffusion en FM onéreuse.
La Suisse, le Royaume-Uni et le Danemark vont suivre le
mouvement. En Allemagne, la date-butoir pour supprimer la
bande FM, initialement fixée à 2015, a été abrogée par les
députés du Bundestag en octobre 2011. En France, la RNT
démarre lentement. Après quelques radios à Paris, Marseille et
Nice en 2014, les régions de Strasbourg, Lille et Lyon devraient
s'y mettre prochainement. Ainsi « dès l'automne 2017, 20 % de
la population française sera couverte, permettant d'intégrer
dans les mois qui suivront la RNT dans les nouveaux appareils
de réception de la radio en fixe comme en mobilité », se
félicitent Les Indés Radio, groupement de 132 radios françaises
indépendantes dans un communiqué. Elles saluent « le choix de
la Norvège d'opter pour une technologie d'avenir ».
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International
E-U / Showtime : la date de lancement de Twin Peaks saison 3
La très attendue 3e saison de Twin Peaks sera lancée le
dimanche 21 mai, a annoncé la chaîne américaine Showtime.
Cette nouvelle saison de 18 épisodes réalisée par David Lynch,
cocréateur de la série, se déroulera vingt-cinq ans après le
meurtre de la lycéenne Laura Palmer, retrouvée morte près
d'un lac, aux abords de la ville imaginaire de Twin Peaks,
déclenchant une enquête policière aux frontières du réel.
Rappelons que le casting qui comptera 217 comédiens, réunira
notamment Naomi Watts, Monica Bellucci, Tom Sizemore,
Ashley Judd, Amanda Seyfried (Big Love), Ernie Hudson (How I
Met Your Mother), Michael Cera (Veronica Mars) ou encore Robert
Knepper (Prison Break) (nos informations du 27 avril 2016).
Déjà présents dans les saisons précédentes, diffusées sur
ABC, Sheryl Lee (Laura Palmer), Kyle MacLachlan (l'agent du
FBI Dale Cooper), Miguel Ferrer, David Duchovny, Michael
J. Anderson (La caravane de l'étrange) et David Lynch luimême, feront eux aussi une apparition.
Les deux saisons originales des Mystères de Twin Peaks,
diffusées en 1990 et 1991 en France sur La Cinq, avaient été suivies
d'un film en 1992 : Twin Peaks, les 7 derniers jours de Laura Palmer,
produit par New Line Production et Ciby 2000 (Francis Bouygues).
La série a ensuite été rediffusée à partir de 1997 sur Série Club, en
2000 sur 13ème Rue, sur Arte en 2011 et en 2013.
Sky qui a acquis la série pour le Royaume-Uni, l'Irlande,
l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie dans le cadre d'un output deal
avec Showtime, a annoncé qu'il la diffusera en simulcast à 2h00 le
22 mai et la rediffusera le lendemain. A ce stade, aucun diffuseur
français n'a annoncé avoir acquis les droits de cette nouvelle saison.
Showtime a par ailleurs annoncé une saison 4 pour sa série
The Affair, avec Ruth Wilson et Dominic West.
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|N° 4870 – Mercredi 11 janvier 2017|p 08/11
Vivendi / Afrique : ouverture de quatre salles CanalOlympia
Vivendi s'apprête à ouvrir quatre salles CanalOlympia
dédiées au cinéma et aux spectacles au Burkina Faso, au
Cameroun, en Guinée et au Niger en janvier et février, a-t-il
indiqué mardi 10 janvier. Le groupe dirigé par Vincent Bolloré a
déjà ouvert une première salle CanalOlympia à Yaoundé au
Cameroun, et doit en ouvrir d'autres à Conakry en Guinée le
11 janvier, à Douala au Cameroun le 18 janvier, à Niamey au
Niger le 1er février et à Ouagadougou au Burkina Faso le
25 février, selon un communiqué.
Vivendi envisage la construction de plusieurs dizaines de salles
sous la dénomination « CanalOlympia » en Afrique, a précisé un
porte-parole. La marque CanalOlympia utilise la notoriété de la
filiale de Canal+, et celle de L'Olympia, salle de spectacles
parisienne historique, détenue par le groupe depuis 2001.
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Nominations, mouvements
Laurence Haïm : la journaliste annonce dans un tweet son départ de iTELE
Dans un tweet diffusé mardi 10 février vers 20h, la journaliste
de iTELE et de Canal+ Laurence Haïm a annoncé son départ :
@lauhaim Dernier discours Obama ce soir. Dernier
reportage. @iTELE Fin aussi Un nouveau monde m'attend
Elle a également remercié les téléspectateurs et les
personnes qui la suivent sur Twitter :
@lauhaim MERCI à tous pour vos mots J'ai vraiment essayé
de faire au mieux POUR VOUS. Suivez ici sur mon DERNIER
REPORTAGE. Discours Obama Chicago
La journaliste s'était ponctuellement montrée très virulente
contre la politique de la chaîne iTELE qui l'emploie. Ainsi le 13 juin
dernier elle avait regretté que iTELE maintienne sa programmation
sportive, plutôt que de reprendre l'allocution de Barack Obama
suite à l'attaque terroriste à la discothèque LGBT d'Orlando :
@laurhaim : Toutes les chaînes news sérieuses sur le monde
actuel passent le discours d'Obama. Un tweet qu'elle avait
rapidement supprimé.
Elle avait aussi regretté de ne pouvoir suivre la campagne
américaine, pour cause de grève à iTELE, et l'annulation de la
« Nuit américaine », s'en ouvrant également sur Twitter.
Yahoo! : départ annoncé de Marissa Mayer
Le groupe internet Yahoo! a confirmé que sa patronne
Marissa Mayer ne resterait pas au conseil d'administration après
la vente de son cœur de métier à l'opérateur télécoms Verizon.
L'entreprise va devenir une société d'investissement : elle ne
conservera que les actifs financiers non rachetés par Verizon,
c'est-à-dire essentiellement la participation dans le groupe chinois
Alibaba. Elle sera rebaptisée Altaba et réduira la taille de son
conseil d'administration à cinq membres. Les six autres membres
actuels du conseil, dont Marissa Mayer et le cofondateur de
Yahoo! David Filo, ont indiqué leur intention de partir.
Verizon a annoncé l'été dernier le rachat pour 4,8 milliards
de dollars (4,5 Md€) du cœur de métier de Yahoo! à savoir ses
activités de publicité en ligne ainsi que ses sites internet comme
Yahoo Mail ou Yahoo News, après avoir déjà racheté en 2015 une
autre star déchue d'internet, AOL (nos informations du 23 août).
A l'annonce de cette opération, Marissa Meyer avait d'abord
laissé entendre qu'elle rejoindrait Verizon avec le reste des
équipes travaillant dans le cœur de métier.
E-U / Sprout : directrice de la stratégie et des acquisitions de programmes
Dea Connick Perez, ex-Discovery Kids, a rejoint la chaîne
jeunesse américaine Sprout, filiale du groupe NBCUniversal, au
poste nouvellement créé de directrice de la stratégie et des
acquisitions de programmes. A ce titre, elle est rattachée à
Amy Friedman, senior VP of programming, qui a intégré Sprout
l'an dernier. Dea Connick Perez était jusqu'alors à la tête de la
société de conseil Dea Connick Perez Media Consultancy, où elle
supervisait les acquisitions et la stratégie de programmes pour
les chaînes Qubo et Ion Life.
Auparavant, elle était directrice des programmes chez
Discovery Kids Media. Elle a également dirigé les programmes et
les acquisitions pour Cartoon Network (groupe Turner) et a été
directrice des acquisitions pour Nickelodeon, Nick at Nite et TV
Land (Viacom) pendant onze ans.
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Programmes
France Télévisions / Rugby : le Tournoi des 6 Nations revient le 4 février
Diffuseur historique et exclusif du Tournoi des 6 Nations de
rugby, France 2 diffusera la première rencontre (Ecosse/Irlande)
le 4 février à 15h15 suivi d'un « Crunch » (nom donné au 1er
match Angleterre/France de la compétition) à 17h40. Le groupe
France Télévisions a présenté lors d'une conférence de presse
mardi 10 janvier son dispositif pour la retransmission du tournoi
sur ses antennes. France 2 diffusera jusqu'au 19 mars les
15 matches du tournoi en direct, les samedis et dimanches
après-midi, à l'exception du dimanche 13 mars. En effet, ce weekend-là, le match pays de Galles/Irlande se jouera le vendredi
(10 mars) à 20h50. Neuf matches sur 15 seront commentés par
Matthieu Lartot et Fabien Galthié,
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|N° 4870 – Mercredi 11 janvier 2017|p 09/11
d'autres commentateurs assurant les autres rencontres. Les
retransmissions seront entourées des éditions du magazine XV/15
présenté par Cédric Beaudou et Raphaël Ibañez. Comme
en 2015 et 2016, les deux rencontres disputées au Stade de France
seront proposées en audiodescription à l'attention des
malvoyants, grâce à un canal son spécifique.
Par ailleurs, France 4 diffusera en direct les cinq matches
disputés par l'équipe de France féminine dans le cadre du
Tournoi des 6 Nations féminin, et les cinq matches des Bleuets
(l'équipe de France U20) dans le cadre du Tournoi des 6 Nations
des moins de 20 ans.
L'édition 2017 est la dernière couverte par le contrat en
cours entre France Télévisions et le Comité des Six Nations. Un
nouvel accord conclu en mars 2016 (nos informations du
21 mars) a renouvelé jusqu'en 2022 l'exclusivité de France
Télévisions sur la compétition.
Mondial de handball : la compétition à suivre sur beIN Sports et franceinfo à partir du 11 janvier
Le Mondial de handball, qui se déroulera du mercredi 11
au dimanche 29 janvier en France, sera à suivre
principalement sur les antennes de beIN Sports et de la radio
franceinfo. Le groupe qatari va diffuser sur ses chaînes
jusqu'à sept matches par jour pendant la phase de poules et
les 16 matches de la phase finale en intégralité. Il a par ailleurs
passé un accord de sous-licence avec le groupe TF1 : celui-ci
diffusera la finale le 29 janvier, ainsi que, en cas de
qualification de l'équipe nationale, le quart de finale et la
demi-finale (nos informations du 8 décembre).
Les anciens internationaux Jackson Richardson, Olivier
Girault et François-Xavier Houlet vont suivre la compétition
avec les journalistes de beIN (nos informations du
9 décembre). Sur TF1, le journaliste Grégoire Margotton,
habitué des terrains de football, commentera l'événement,
accompagné de l'ancien international Philippe Gardent,
entraîneur de l'équipe de Toulouse.
A la radio, les matches de la France seront retransmis en
direct sur franceinfo, dès mercredi avec France/Brésil à Bercy.
Les journalistes du réseau France Bleu couvriront la
compétition en région. L'émission sportive du soir sur
franceinfo, Le Clasico, reviendra aussi sur les événements du
jour. Les auditeurs pourront aussi suivre les résultats du
championnat sur RMC, qui n'a pas obtenu les droits de
retransmission des matches, mais proposera plusieurs pages
consacrées au handball pendant la journée.
Sur les parquets, les « Experts » de l'équipe de France,
détenteurs de tous les titres (Euro, Mondial, JO) il y a encore un
an, batailleront pour conserver la dernière couronne en leur
possession et prouver qu'ils restent les rois.
Gulli / J2F Production : un divertissement pour « décomplexer » le handicap
Gulli, la chaîne jeunesse du groupe Lagardère, lance C'est
bon signe, le jeudi 2 février à 14h20. Ce programme de 13 x 3'
met en scène le quotidien d'un adolescent malentendant qui
raconte, sur un ton décalé, face caméra, les situations et
anecdotes qu'il vit avec ce handicap. C'est Luca Gelberg, le petit
frère de Louane dans le film La famille Bélier qui est le héros de
ce programme, produit par J2F Production, la société de Joan
Faggianelli, animateur star de Gulli (In Ze Boîte et Dans ma
télécabine). L'émission sera diffusée deux fois par semaine, le
jeudi et le vendredi à 14h20.
iTELE : PPDA confirme être en négociations pour intervenir dans une émission de décryptage
Patrick Poivre d'Arvor a bien été approché par iTELE pour
participer à une émission, a indiqué le journaliste (nos
informations du 10 janvier). « Je confirme que j'ai bien été
approché il y a trois mois par les dirigeants d'iTELE pour
participer au lancement de la nouvelle chaîne CNews », la
nouvelle identité d'iTELE qui devrait être lancée prochainement,
a indiqué PPDA. Et d'ajouter : « Non pour prendre la place de qui
que ce soit mais comme intervenant dans une émission de
débat et de décryptage », démentant ainsi des informations de
presse laissant entendre qu'il avait posé comme condition le
départ de l'animateur Jean-Marc Morandini.
Rappelons que selon le site Les Jours, PPDA participerait à
une émission animée par Virginie Chomicki, directrice adjointe
de la chaîne, nommée par Vincent Bolloré lorsqu'il a pris le
contrôle de Canal+ et évincé la plupart des dirigeants d'iTELE.
« Les discussions viennent de reprendre sur cette éventuelle
participation. Aucune condition n'a été posée de part et
d'autre », a affirmé PPDA.
La chaîne d'information recherche de nouvelles têtes d'affiche
pour remonter son audience, laminée depuis la grève de 31 jours
en octobre-novembre contre les nouvelles orientations de la
direction. A l'issue de ce mouvement, 98 salariés sur 180 ont
décidé de quitter iTELE, qui faute d'effectifs suffisants n'a pu
assurer de direct pendant les week-ends des fêtes.
La direction de Canal+ est convoquée ce mercredi
11 janvier devant le CSA pour évoquer l'avenir de la chaîne.
Canal+ : opération Canal+ Belmondo
Canal+ consacrera à Jean-Paul Belmondo une
programmation exceptionnelle en février, a annoncé la chaîne
mardi 10 janvier. A cette occasion, Canal+ Cinéma deviendra
Canal+ Belmondo. Du samedi 18 au jeudi 23 février, la chaîne
diffusera en prime time des films et des hommages surprises.
Par ailleurs, de nombreux talents du cinéma français dont Michel
Hazanavicius, Sandrine Kiberlain, Jean Dujardin, Monica Bellucci,
Albert Dupontel, Camille Cottin ou encore Alice Taglioni, Clovis
Cornillac, François-Xavier Demaison, Guillaume Canet et Jérôme
Commandeur, donneront leur vision de Belmondo.
Cet hommage à Jean-Paul Belmondo sera par ailleurs le
point d'orgue de la 42e cérémonie des Césars qui lui sera
dédiée et se déroulera le 24 février en sa présence. La soirée
sera diffusée sur Canal+ en clair, en direct et en exclusivité.
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Evénements
Forum des images : création des Rendez-vous de la VR
Après le succès de la première édition du Paris Virtual Film
Festival qu'il a créé en juin dernier (nos informations du 17 mai
2016), le Forum des images annonce la création à partir de ce
mois de janvier, des Rendez-vous de la VR, un nouvel
événement mensuel dédié à la réalité virtuelle et augmentée,
sous l'angle de la création cinématographique.
Chaque mois, une trentaine de masques VR sont mis à
disposition du grand public pour découvrir une programmation
internationale de films de cinéma, précise le Forum,
annonçant « des expériences immersives, narratives et
spatialisées à part entière, où le spectateur a toute sa place ». La
première séance découverte aura lieu ce mercredi 11 janvier,
de 16h à 21h, avec une sélection de films éclectiques.
La 2e se tiendra le mercredi 22 février de 16h à 21h. Les
séances sont organisées en partenariat avec Diversion Cinéma.
La 2e édition du Paris Virtual Film Festival se tiendra les
1er et 2 juillet prochains, annonce par ailleurs le Forum.
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Audiences
Golden Globes / NBC : 20 millions de téléspectateurs américains devant la cérémonie
La 74e édition de la cérémonie de remise des Golden Globes,
présidée par l'humoriste et animateur Jimmy Fallon, a été suivie
par 20 millions de téléspectateurs dimanche 8 janvier aux EtatsUnis. C'est la deuxième meilleure performance d'audience en une
décennie pour la retransmission de la remise de ces récompenses
hollywoodiennes, selon la chaîne NBC qui la diffusait. L'an dernier,
la cérémonie avait souffert de la concurrence des phases finales
du championnat de football américain : elle n'avait réuni « que »
18,5 millions de téléspectateurs. Ces dernières années, les grandes
cérémonies de récompenses comme les Oscars, les Grammy
Awards ou les Emmy Awards voient leurs audiences télévisées
s'effriter. Rappelons que Netflix a décroché le prestigieux prix de la
meilleure série dramatique avec The Crown (10 x 52'), qui s'offre
un doublé avec le prix de la meilleure actrice dans une série
dramatique pour la Britannique Claire Foy dans le rôle
d'Elizabeth II (nos informations du mardi 10 janvier).
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Au fil des tweets...
Mardi's tweets : Haim, Delport, Toussaint, Aprikian, Denisot, Saada, Bouras...
Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine
sont conservées… sauf exception charitable ! Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax
@lauhaim Dernier discours Obama ce
soir. Dernier reportage. @itele Fin aussi
Un nouveau monde m'attend
@lauhaim MERCI a tous pour vos mots
J'ai vraiment essayé de faire au mieux
POUR VOUS. Suivez ici sur mon DERNIER
REPORTAGE. Discours Obama Chicago
@domdelport Au revoir @lauhaim et
merci. Bonne chance pour le nouveau
monde.
@Bruce_Toussaint Respect et admiration.
Merci pour tout @lauhaim ! Bonne chance
pour tes nouvelles aventures
@AprikianAra J'ai adoré faire ce début
de mandat Obama avec toi @lauhaim
Quelle épopée et quels souvenirs
#LauraInTheWhiteHouse
@michel_denisot @lauhaim @itele
merci Laurence, ta nuit américaine sera
brève.
célébrer sur Canal+ ce géant qu'est JP
Belmondo #belmondoforever
@michel_denisot Les archives sont
douloureuses pour les politiques qui
passent leur temps sur les plateaux de télé.
@Linda_Bouras Bon je vais lâcher
l'iPhone et me reconcentrer vraiment sur
l'intrigue de #glacé car pour l'instant j'ai
du mal à accrocher.
@ActualityFrance Etonné de voir la
différence
entre
les
critiques
dithyrambiques de la presse et celles du
public (Twitter)… #Glacé [
@maxsaada Très heureux d'enfin
(Tweets relevés le mardi 10 janvier)
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Revue de presse
Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse, en ligne, TV, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est
de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
Streaming : dans le collimateur de Greenpeace pour son impact sur le réchauffement climatique
(Frédéric Mouchon, Le Parisien, mardi 10 janvier)
[Alors que l'utilisation d'internet a un impact non négligeable
sur le réchauffement de la planète.]
[…] Dans le collimateur de [Greenpeace] : les vidéos en
streaming (la lecture en continu et en direct d'une vidéo sur
internet). « En 2015, le streaming a capté 63 % du trafic web
mondial et captera 80 % à l'horizon 2020 », détaille le rapport de
l'ONG. « D'après nos analystes, la vidéo Gangnam Style, visionnée
1,7 milliard de fois sur la planète, a induit une demande
d'électricité équivalente à la consommation annuelle d'une petite
centrale, affirme Gary Cook. Imaginez quand un film de 1h30 est
visionné en streaming par dix millions de personnes ! » […]
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
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|N° 4870 – Mercredi 11 janvier 2017|p 11/11
Marseille (Federation Entertainment) : la série a accompagné la croissance de Netflix en Amérique du Sud
(Paul Molga, Les Echos, mardi 10 janvier)
[Alors que Marseille, série originale française de Netflix, bat
des records d'audience, notamment au Brésil.]
[…] « La fascination de la planète pour la Provence et pour le jeu
d'acteur de Depardieu a porté le titre parmi les blockbusters de
Netflix, poursuit [son producteur Pascal Breton, président de
Federation Entertainment]. Il était destiné à conquérir des abonnés
en France, or il a largement dépassé les frontières de l'Europe. » […]
Selon nos informations, Marseille a largement accompagné la
croissance stratégique de Netflix en Amérique du Sud. La série
figurait même en tête des titres les plus regardés au Brésil !
Ce succès n'étonne qu'à moitié le producteur des quinze
saisons record de Sous le Soleil [TF1]. « Marseille, la ville, est une
scène aussi spectaculaire que Rio ou New York, décrypte-t-il.
C'est un immense théâtre grec taillé dans la pierre blanche où
tout le monde, toutes les strates d'immigration et de catégorie
sociale, se voit dans les gradins. Ce décor permet de montrer
toutes les tensions de la société française et l'essentiel des
enjeux de pouvoir et d'argent. C'est un théâtre universel qui met
aussi en lumière ce qu'on aime de la France à l'étranger : la
passion politique, la violence verbale, l'obsession du sexe, et ce
côté râleur qu'incarne Depardieu. » […]
Sébastien Soriano : « ne pas se tromper de boussole et se concentrer sur les investissements réseau »
(Sébastien Soriano, président de l'Arcep, interrogé par Romain Gueugneau et Fabienne Schmitt, Les Echos, mardi
10 janvier)
[Alors que l'Arcep vient de publier de nouvelles règles pour
continuer de développer les réseaux, notamment dans la fibre.]
[…] Q : Donc, quand Orange se montre intéressé pour
racheter Canal+, cela ne vous plaît pas ?
Sébastien Soriano : Je ne veux pas dicter leur stratégie aux
opérateurs. Si Orange se développe dans la banque, et SFR dans
les médias, c'est leur droit. Mais il ne faut pas se tromper de
boussole. La 5G, par exemple, il faut la préparer dès aujourd'hui.
Ma crainte, c'est que par effet de mode, les opérateurs télécoms
soient moins focalisés sur les réseaux. […]
Q : Vous allez donc mettre à exécution votre projet contesté
d'augmenter le prix du réseau de cuivre qu'Orange loue à ses
concurrents afin d'accélérer la bascule vers la fibre ?
SS : On continue à penser que cet instrument est intéressant
mais on a décidé de ne pas l'utiliser aujourd'hui. Bouygues
Telecom, Free et SFR m'ont indiqué qu'ils allaient consacrer des
investissements importants à la fibre. Si on a une accélération
sans avoir à jouer sur le prix du cuivre, tant mieux. Je les invite à
clarifier publiquement leurs intentions. Si les investissements ne
sont pas au rendez-vous ou la migration ne se fait pas assez vite,
nous pourrions passer à l'acte. […]
Ligue 1 : le patron de l'OL prêt à attaquer sur le dernier appel d'offres des droits TV
(Arnaud Hermant, L'Equipe, mardi 10 janvier)
[Alors le bureau de la Ligue de football professionnel a abordé
jeudi le dossier du dernier appel d'offres des droits télé de la L1 qui a
vu les diffuseurs Canal+ et beIN Sports s'entendre, comme François
Hollande l'avait confié dans Un président ne devrait pas dire ça…]
[…] Les avocats de l'instance ont détaillé aux membres du
bureau les conséquences qu'impliquerait une action au pénal
ou devant l'Autorité de la concurrence. Aucune décision n'a
encore été prise. Mais Jean-Michel Aulas, le patron de l'OL, a
confié selon plusieurs témoins que, si la LFP n'attaquait pas, il le
ferait au nom de son club, expliquant qu'il était coté en Bourse
et qu'à ce titre, il le devait à ses actionnaires. […]
Groupe TSF : reprise du studio de production de Vilogia (Vestiaires) à Bègles
(Franck Niedercorn, Les Echos, mardi 10 janvier)
[…] Au mois de juin, le studio verra pourtant revenir la série
Vestiaires [Astharté & Compagnie] diffusée sur France 2 et tournée
sur place depuis plusieurs années. Dans des conditions spartiates
mais financièrement avantageuses pour la production. Construit
sur d'anciennes friches militaires et propriété de la ville [Bègles], le
projet mené par une société d'économie mixte dans le cadre d'un
projet autour de l'économie créative a bien du mal à avancer.
Repris par Vilogia, un bailleur social soucieux de s'implanter
localement mais guère au fait des subtilités du secteur, il a encore
subi du retard. Désormais terminé avec un plateau de dimension
modeste mais bien équipé avec de nombreuses loges, il va être
repris par TSF cette année. […]
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Agenda
Aujourd'hui
09:30 – Festival des créations télévisuelles de Luchon, conférence de presse de la 19e édition.
11:30 – France 4, rencontre autour d'Une saison dans la savane (Banijay Productions). Contact : 01 56 22 43 34
12:15 – LCI, cocktail déjeunatoire pour la 100e de LCI en gratuit. Contact : 01 41 41 17 50
Demain
11:30 – Arte, signature du COM 2017-2021 au ministère de la Culture et de la Communication. Contact : [email protected]
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