Cohabitation - Withering paradise
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Cohabitation - Withering paradise
Titre : Cohabitation Sujet : Relisez le titre… Auteur : Asako Personnages : Kyo, Asako, Kisaki, un ex à la con que je ne nommerait pas et un peu le reste du groupe Dir en grey Déclaration d’Asako : Veuillez m’excuser pour le retard prit, une panne de Kei, mon cher PC, m’a fait prendre du retard ainsi qu’une panne d’inspiration momentanée… En tous cas, j’espère que l’histoire vous plaira même si elle ne finit pas forcément comme c’était prévu… 19/11/2004 Cohabitation Asako errait encore dans les rues après avoir dîné. Perdue dans ses pensées, elle se remémorait les paroles de sa mère… Pas de fric, pas d’études… Elle shouta dans une canette sur son chemin et tourna à gauche. Elle repensa à sa meilleure amie, qui partie pour les EtatsUnis avec un sujet d’études ne reviendrait pas tout de suite et la laissait avec un appartement trop cher pour elle toute seule… Asako allait s’arrêter pour s’acheter un chocolat chaud lorsqu’elle regarda le panneau à côté du distributeur. Il était rempli de petites annonces… Mais oui ! Pourquoi n’y avait t-elle pas pensé plus tôt ? Elle allait mettre une annonce !! Regardant l’heure, elle se précipita dans une librairie – presse. ¤¤¤ Asako patientait tant bien que mal dans un petit café miteux. Les trois dernières personnes qu’elle avait rencontrée lui avait semblées soit indigne de confiance, soit complètement à son opposée (genre bordéliques à mort) ou soit trop stressées pour elle… Elle commençait déjà à désespérer lorsqu’un jeune homme à peu près normal, c'est-à-dire habillé dans le même style qu’elle vint s’asseoir à sa table. -Ohayô… -Ohayô ! Bon, t’as l’air convenable déjà à vue d’œil… Euh… je vais faire court parce que je commence à en avoir marre de planter ici. T’es bordélique ? -Nan. -Stressé ? -Nan. -Digne de confiance ? -Ca, c’est à toi de voir, sourit-il. -T’as de quoi payer la moitié avec moi tout les mois sans exception ? Je pourrais pas t’avancer. -D’habitude je gère ouais. -Ok. Et, pour finir, tu fais des études ? -A mi-temps… si tu vois ce que je veux dire. -Ouais. Bon, t’as tes affaires ? -Dans ma caisse ouais. -Suis-moi alors ! Je suis à moto. -Ah elle est à toi… -Eh ouais… Ils sortirent. C’set à ce moment là qu’Asako se rendit compte qu’elle ne s’était pas présentée… -Ah au fait, je suis Asako, sourit-elle, et toi ? -Moi, c’est Tooru. Mais appelles moi Kyo ok ? -C’est comme tu veux ! La jeune fille ne retint même pas le premier prénom qu’il lui avait donné et s’encra « Kyo » bien profondément dans son cerveau. Ca sonnait bien, elle l’appréciait déjà. ¤¤¤ Durant l’après-midi, Asako aida son nouveau colocataire à s’installer. Elle lui expliqua les quelques règles qu’il fallait qu’il respecte et il lui en donna aussi une : « Toujours frapper avant d’entrer dans sa chambre »… Ils mangèrent ensemble le soir et tous les deux s’enfermèrent dans leurs chambres respectives après ça. Ce n’était pas le bon plan pour apprendre à mieux se connaître mais bon…, Asako avait envie d’écrire… Elle se posa à son bureau, ouvrant la fenêtre sur la Nuit magnifique qui était venue assombrir le ciel environ une heure auparavant. Elle commença à se perdre dans le bleu sombre parsemé de taches argentées, pensant à son avenir. Pourvu qu’il reste longtemps… Kyo finissait d’arranger sa chambre. Il était fatigué et il faisait lourd dans la pièce. Il ouvrit la fenêtre et se coucha sur son lit, face à celle-ci. Il était content d’avoir enfin retrouvé un bon toit. Doucement, il se perdit dans le cobalt ténébreux parsemé de marques argentées… et s’endormit. Au bout d’un moment, sentant le froid s’infiltrer, il se réveilla et se coucha réellement, sans bruit… ¤¤¤ Le jour filtre à travers les rideaux. Asako ouvre un œil et caresse la peau douce et lisse d’un torse sur lequel sa tête est aussi posée. Un torse ?! Elle se redresse immédiatement et regarde son colocataire avec étonnement. Il dort encore. Elle est dans sa chambre, la porte est ouverte et elle est couchée au dessus des couvertures. Elle a recommencé… Elle se relève et sort, refermant la porte sans trop de bruit. Pourtant, jamais elle n’avait été somnambule… elle se souvint des nuits où, n’arrivant pas à dormir, elle rejoignait sa meilleure amie dans sa chambre pour parler, délier son cœur, puis s’endormir enfin apaisée. Soucieuse et gênée, elle se met à préparer le petit-déjeuner. Une source de délicieuse chaleur en moins… Kyo ouvrit les yeux et vit la porte de sa chambre se refermer sans trop de bruit. Il s’imagina bien que c’était sa colocataire qui vient de sortir, mais pourquoi ce manque de tiédeur tout d’un coup ? Il se tourne pendant un moment avant de se décider à se lever. Enfilant une chemise, il sortit et retrouva Asako devant les fourneaux. Le petit déjeuner était servi. Asako ne le regarda pas droit dans les yeux et il lui sembla qu’elle rougissait. Il ne comprit pas et s’assit. Ils déjeunèrent ensemble tranquillement. ¤¤¤ Asako venait de rentrer après sa journée de cours habituelle. Elle alla déposer son sac dans sa chambre et se mit à faire ses devoirs. Elle dîna seule ce soir là, Kyo n’étant pas encore rentré. Kyo rentra plus tard dans la soirée, affamé. Asako lui prépara quelque chose et pendant qu’il mangeait, ils firent un peu mieux connaissance… : -Alors ta journée ? demanda Asa. -Hm, ça allait, merci. -J’imagine que t’étais pas en cours jusqu’à cette heure ci… iie ? -Iie. Je répétais. -Tu répétais ?? -Hai, je suis dans un groupe. -Ah bon ? Je savais pas !! -Ben, je te l’avais pas dit…, sourit-il, un peu gêné. Elle lui sourit en retour et alla déposer son assiette vide dans l’évier. -Vas-y laisse, tu dois avoir du travail toi. -Ouais… mais t’es pas trop fatigué ? -Non, ça ira, merci quand même. -De rien. Bon, j’irais au lit de suite après. Oyasumi nasai ! -Oyasumi. Asako déposa un léger baiser sur la joue de Kyo qui, ne s’y attendant pas, resta cloué sur place. Elle se dirigea vers sa chambre et, en fermant la porte, aperçut Kyo qui posait sa main là où elle l’avait embrassé… Elle s’assit devant son bureau et se plongea dans ses devoirs. Kyo finit la vaisselle. Ce n’était pas dans ses habitudes que de la faire mais il s’en était senti obligé après qu’Asako lui ait préparé à dîner. Lentement, il s’essuya les mains avant de se diriger vers sa chambre, éteignant les lumières du salon et de la cuisine. Etant fatigué, il se déshabilla rapidement et se glissa sous les couvertures, fixant son regard sur le plafond. Asako s’étira. Elle avait enfin finit son commentaire comparé pour le lendemain. Soudain, une phrase lui vint à l’esprit. Elle prit son bloc notes et la nota pour s’en souvenir… « Serrée par la solitude Envie de m’évader Personne pour sécher mes larmes… » Kyo pensait. Il n’aimait pas ce qu’il écrivait. Il avait qu’à écrire lui d’abord ! Il verrait alors ce que c’était ! Seul Shinya le comprenait… Des pensées sombres le torturaient… Des idées de paroles lui vinrent d’elles mêmes… Ai-je eu droit à une naissance ? La vie n’a-t-elle pas voulue de moi ? Être solitaire, spectre squelettique, Obligé à rester sans vie. Asako continuait sur sa lancée. Elle était inspirée. Si seulement elle avait la Voix pour chanter ça… Son cœur si sombre lui murmura : N’ai-je pas droit à une âme amie ? En voilà une que je ne laisserais pas passer ! Être solitaire, spectre squelettique, Retenu par les chaînes du destin. Kyo se leva et alluma la lumière. Sortant une feuille cornée, il écrivit sa pensée et songea au refrain… « Serré par la solitude Envie de m’évader Personne pour sécher mes larmes… » Il lui manquait un bon morceau… mais ses pensées continuaient à écouter son cœur. Comme si elle était… quelqu’un d’autre. Ou du moins, en communication avec un autre. Le sort en est voué ainsi, il n’y a pas assez de place. Je demeurerais donc seul à jamais. Être solitaire, spectre squelettique, Le mot qui se lie le plus à « solitaire » est « Moi »… Kyo réfléchissait, tout cela était incomplet… Chacun de leur côté, une pensée surgit dans leur têtes et au même instant le stylo frôla le papier blanc… …la Mort… Ils l’avaient murmuré, ensemble, dans un souffle. Si court et pourtant, si significatif. Larmes de Mort… Oui, cela serait le titre… Mais cela restait à compléter, finir… en d’autres termes, y réfléchir encore. Mais plus tard. Au même moment dans les deux chambres éloignées, la lumière laissa place aux ténèbres et les deux colocataires se couchèrent sans un bruit… ¤¤¤ Trop chaud… Kyo ouvrit un œil, il sentait un poids trop lourd sur son ventre pour être une simple couverture. Il jeta un coup d’œil au réveil, il n’était même pas cinq heures… Il essaya de se redresser mais le quelque chose en travers de sa poitrine l’en empêcha, murmurant des paroles totalement incompréhensibles pour le jeune homme. Kyo se força à réfléchir, le cerveau encore embrumé par le sommeil. Finalement, il décida de réveiller ce qu’il s’était avéré de reconnaître comme sa colocataire en chemise de nuit… Sentant qu’on la secouait doucement, Asako leva les yeux vers celui qui la réveillait. Reconnaissant son colocataire, elle fit un bond pour se redresser. Désorientée, elle observa les alentours. Remarquant qu’elle était retournée dans la chambre de Kyo, elle fondit en excuses… -Oh non ! Je… je suis désolée… j’ai recommencé… Elle se mit la main sur la bouche et rougit : -Non, c’est pas ce que je voulais dire… ! Enfin si, mais pas… Oh, je sais plus où j’en suis… ! Asako baissa les yeux et se prit la tête entre ses mains. Kyo se décida à parler. -C’est pas grave tu sais… t’es somnambule ? -Non ! Enfin si, en quelques sortes… Avant, quand ma meilleure amie était là, il m’arrivait de venir parler avec elle… et je m’endormais là. Mais je n’ai jamais fait ça inconsciemment ! -Elle te manque ? -Oui, on peut même pas s’écrire, c’est trop cher… -Je vois. -Ecoutes, je vais pas t’embêter plus que ça, je vais retourner dans ma chambre… Kyo ne répondit pas. Il regarda la jeune fille se lever, s’excuser, s’incliner et sortir. Cette phrase… « Ecoutes, je vais pas t’embêter plus longtemps… » résonna à plusieurs reprises dans sa tête, il l’avait si souvent prononcé lui-même ! C’était comme s’il s’était retrouvé devant un miroir parlant, face à lui-même… ¤¤¤ Le lendemain, Asako fut réveillée par des bruissements provenant du salon. Kyo se serait-il levé avant elle ? Ce n’était pas possible, il ne se levait jamais avant elle… il commençait toujours plus tard, qu’il aille en cours ou autre… La jeune fille jeta un regard à son réveil et faillit tomber dans les vappes… Elle était en retard !! Elle avait dormi deux heures de plus que d’habitude, certainement à cause de ce qu’il s’était passé durant la nuit… Elle voulut se lever mais sa tête tournait. Retombant lourdement sur l’oreiller, elle se frotta les tempes et remarqua que son front était brûlant. Certainement interpellé par le bruit de chute, Kyo frappa doucement à la porte de sa chambre. -Entre… Kyo poussa la porte et pénétra dans la chambre. -Ah ben t’es encore là toi, sourit-il. Tu commences plus tard ? C’était quoi ce boucan que tu viens de nous faire ? -Chuis malade… enfin, je crois, je tiens pas debout… -Ah t’es tombée ?? Tu t’es pas faite mal au moins ?? Le jeune homme s’empressa de venir auprès d’elle et posa une main sur son front et l’autre main sur le sien. -Putain, t’es brûlante… je vais t’appeler un médecin… -Mais non… j’aime pas ça… va voir dans la salle de bain y a une trousse à pharmacie… ça suffira. Kyo s’exécuta et en profita pour appeler le batteur de son groupe. Il lui expliqua la situation et lui dit qu’il reviendrait répéter avec le groupe seulement quand sa colocataire irait mieux, ne voulant pas la laisser seule. Il l’entendit hurler quand Shinya répéta machinalement « Tu ne viens pas ? » mais raccrocha après avoir souhaité au batteur une bonne journée. Ayant trouvé de quoi revigorer un peu la jeune fille, Kyo retourna à son chevet. Elle s’était rendormie. Pour ne pas que sa fièvre augmente, il la découvrit et la prit dans ses bras. ¤¤¤ Asako ne rouvrit les yeux qu’en fin d’après-midi. Elle sentit que sa fièvre avait baissée. Certes pas beaucoup, mais un peu… Elle regarda autour d’elle et trouva enfin ce qu’elle cherchait du regard. Kyo était penché sur son bureau, lisant apparemment quelque chose posé là… Tout de suite, elle tilta : Larmes de Mort. -Non, lis pas ça…, marmonna t-elle. Kyo se redressa, intéressé. -Ah, tu es réveillée, ça va mieux ? Il vint vérifier sa température et, la jugeant suffisante pour lui montrer ce qu’il voulait, lui lança : -Attends, je vais te chercher quelque chose qui devrait t’intéresser… Le jeune homme revint environ cinq minutes après, tenant une feuille toute abîmée… Il la lui mit sous le nez et alla prendre les notes d’Asako. -Lis, lui demanda t-il. Asako fit un effort pour se redresser et porta ses yeux sur la feuille. Kyo avait une jolie écriture… mais ce n’était pas ça qu’il fallait qu’elle remarque. Elle se mit à lire et, au fur et à mesure que les lignes filaient sous son regard attentif, elle s’étonna que ses propres écrits fussent complémentaires de ceux là. -T’as écris ça quand ?? -Hier soir… et toi ? -Pareil, après mes devoirs… -C’est… hallucinant…, murmura Kyo. -Magique…, sourit Asako. Le jeune homme alla chercher une feuille vierge sur le bureau d’Asa et réécrit les paroles en les combinant. D’un air satisfait, il lui montra le tout. -Ca te convient ? -Oui… oui bien sûr. -Cette fois, on va voir ce qu’il en pense… -Quoi ? Qui ?? s’enquit la jeune fille. -Rien, rien. Tu as faim peut-être ? -Hai ! ^o^ ¤¤¤ Il se faisait tard maintenant. Asako n’avait quasiment plus de fièvre. Kyo regardait la télé alors qu’elle se marquait sur un papier les raisons de son absence en cours. Le film fini, il s’étira, se leva et se dirigea vers sa chambre. -Attends !! -Pardon ? -Euh… je voulais dire… tu vas déjà te coucher ? La jeune fille alla se planter devant lui. Il la regardait d’un air soupçonneux… -Oui. Pourquoi ? -Oh, non… pour rien. Bonne nuit alors. Elle déposa un rapide baiser sur sa joue et resta sans bouger. Ne sachant que faire, Kyo commença à partir en direction de sa chambre. Sur ce, Asako saisit sa dernière occasion de lui demander… Elle le retint doucement par sa chemise. Il se retourna. -Qu’est-ce qu’il y a ? -Je… euh… est-ce que je… est-ce que je peux dormir avec toi ? réclama t-elle avec une toute petite voix, les yeux fixés sur le sol. Ne lui laissant pas le temps de répliquer et de lui demander pourquoi, elle ajouta : -Sans somnambulisme… Kyo ne répondit pas, il sourit et entoura les épaules d’Asako de ses bras. Cela faisait peu de temps qu’ils se connaissaient mais ils se sentaient déjà si proches l’un de l’autre… réciproquement. Tous les deux s’allongèrent sur le lit de Kyo. Asako bailla un peu et hésita à se rapprocher de son colocataire. Mais une pression sur son épaule l’y encouragea. Elle se lova comme un chaton contre Kyo. Cette nuit, ils parlèrent longuement et lorsqu’ils s’endormirent enfin, épuisés, ils surent qu’ils étaient amis… et peut-être même plus… se complétant l’un l’autre, riants ensembles et s’endormant dans une atmosphère plaisante… ¤¤¤ Kyo s’éveilla, bercé par une respiration autre que la sienne et resserra autour de ses épaules la douce chaleur que lui procurait l’étreinte de sa colocataire. Pour la première fois, il était heureux de se réveiller avec une fille dans son lit. Sans qu’il fut obligé de coucher avec ou tout simplement parce qu’il l’avait décidé. Inconsciemment, Asako jouait avec les cheveux blonds du jeune homme. Il appréciait bien ça… C’est alors que Kyo se rendit compte de la position gênante dans laquelle il se trouvait… sa tête posée sur la poitrine de la jeune fille. Lentement, il essaya de s’extirper de son étreinte… -Kyo… qu’est-ce que tu fais ? -Euh… je… rien… -Il est quelle heure ? demanda t-elle d’une voix ensommeillée. -Encore tôt, t’inquiètes pas. Et, sur un coup de tête, il avança son visage vers celui d’Asako et déposa un léger baiser sur sa joue. -Tiens, tu t’y met toi aussi…, sourit-elle. -Hai… c’est plaisant non ? -Hai… Regardant l’heure, elle remarqua qu’il était vraiment trop tôt pour se lever. Alors elle se décida. Passant ses bras autour du cou de Kyo, elle l’attira contre elle. Sa bouche, si attirante n’était plus qu’à quelques centimètres. Doucement, elle lui mordilla les lèvres et, voyant qu’il ne la repoussait pas, glissa sa langue entre ses lèvres entrouvertes… Lentement, il se mit à répondre à son baiser. Leurs corps se rapprochèrent et leurs esprits s’unirent. Lorsqu’elle sentit qu’elle manquait d’air, Asako repoussa tendrement son bishô de colocataire. Elle lui sourit et se colla contre lui, somnolant un peu, jusqu’à ce que le réveil sonne. Elle râla un peu mais se leva quand même. Kyo la suivit. Ils déjeunèrent en discutant puis Kyo se proposa d’amener la jeune fille à sa faculté et de revenir la chercher le soir. Lui resterait à l’appartement toute la journée, voulant se prendre une vraie journée de repos toujours avec son excuse de la veille pour son groupe. ¤¤¤ Plus que cinq minutes de douce torture avant qu’Asako ne s’engouffre par la petite porte de sortie et ne s’élance en courant vers le parking. La fille devant elle fait tomber son crayon, la sonnerie retentit, Asako fourre ses affaires dans son sac à une vitesse fulgurante et sort sans attendre. Elle espère fortement qu’il n’aura pas oublié… Elle passe la Grande Porte et s’avance en souriant en reconnaissant Kyo au loin, nonchalamment appuyé contre sa voiture. Toujours souriante, elle continue pour passer les grilles et rejoindre le petit chibimono lorsqu’une main la saisit par le bras… Asako se retourne, mécontente d’être arrêtée dans son élan et se retrouve face à… -Jin !! s’exclame t-elle d’une voix froide. -Ca faisait longtemps… tu fais toujours des études ? Ca veux dire que t’as trouvé une autre fille pour dormir avec toi… -Quand est-ce que tu comprendras que je suis pas lesbienne… je t’ai pas quitté pour Kyuki mais parce que j’en avais assez de toi… Kyo, voyant qu’Asako s’était arrêtée un peu avant la grille et semblait en pleine conversation acharnée et qu’un mec la tenait par le bras, s’avança et lança au mec : -On peut savoir ce qu’il te veut ce teme ? -Quoi ?! C’est qui lui ? Jin toisa le nouvel arrivant, l’intrus, de la tête aux pieds. -Enfin je devrais plutôt dire : c’est quoi ça ? C’est à cause des merdes dans son genre que le Japon va mal… -La ferme !! Dis plutôt que c’est à cause de grosses raclures obsédées comme toi que le Japon va mal !!! répliqua Asako au quart de tour. -Pffff… Avoue que tu aimais ça. Fallait t’entendre gémir… -Gémir ?! Simuler ouais… Je vois pas ce que j’aurais pu faire d’autre vu ton niveau au pieux !! -Salope !! Il la gifla à toute volée. Elle tomba à genoux, un bleu commença à se former sur sa joue. Kyo la regarda, son regard se durci. -Toi, tu vas comprendre que la dernière chose à faire en ce moment c’est m’énerver !!! -Pffff… tu te prends pour qui ? Le jeune blond ne prit même pas la peine de lui répondre. Paume ouverte, il lui mit trois coups dans le nez, du bas vers le haut. Un craquement sinistre se fit entendre tandis que le sang commençait à couler à flot. Le mec tomba à genoux tenant son précieux visage dans ses mains. Kyo en profita et lui envoya un coup de pied dans le ventre. Jin se plia en deux en hoquetant de douleur. Il finit par s’écrouler complètement. Kyo le regarda et lança : -Pff… Gros naze…Allez, viens Asa-chan. Il faut mettre de la glace sur ta joue. Il attrapa la jeune fille par le bras et l’aida à se relever. Pendant le trajet les ramenant à l’appartement, Asako resta muette. Elle ruminait intérieurement. Kyo ne lui demanda aucun complément d’information concernant le jeune homme qui l’avait abordée si violemment, il avait bien compris qui il était quand Asako lui avait balancer ces paroles si sèches… ¤¤¤ -Aïe ! Doucement… Asako tapa sur la main de Kyo et attrapa la poche de glace pour la poser avec plus de douceur sur sa joue un peu gonflée. -Il frappe fort l’enculé… merci… -C’était normal. -Mais même… merci Kyo. Tu t’es bien reposé aujourd’hui alors ? -Oui, ça va. Mais ne changes pas de sujet Asa-chan. Franchement, qu’est-ce qu’il te voulait ? -J’en sais rien… Il pense que je l’ai quitté pour une fille… et ça, ça le rend malade ! Mais quel con ! -Je vois… -Ne, j’ai faim, tu nous prépare quelque chose ?? -Ok, mais je te préviens ça va peut-être pas être super à ton goût, sourit le petit blond. ¤¤¤ Le jeune couple s’entendait vraiment très bien. Les mois avaient passés, Asako avait rencontré les autres membres du groupe et remarqué la rancœur de Kyo envers le bassiste. Aussi, après un live agité, elle retrouva son colocataire dans les coulisses. Kyo semblait surexcité, il se jeta sur Asako. -Asa, tu sais quoi ?? On nous a repérés !! Kao leur parle en ce moment, bientôt on pourra passer en major ! -Sugoiiii !! ^o^ Asako étreignit le petit chanteur de toutes ses forces. Tout le monde dans la loge semblait heureux. Tous sauf un. Le bassiste restait impassible, appuyé contre le chambranle de la porte. Kyo lui jeta un regard noir et le bassiste répliqua de suite : -Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?? Tu sais très bien et depuis longtemps que je ne veux pas passer en major ! -Tout le monde n’est pas de ton avis. Shin et Kao sont ok. Et moi aussi. Alors je vois pas pourquoi on t’écouterait… -Ah ouais ? C’est comme ça ? -Ouais ! -Ben alors débrouillez entre vous. Le major, ça se fera sans moi ! Sur ce, il tourna les talons et sortit de la loge en ayant prit ses affaires avec rage. -Ouais c’est ça dégages on a pas besoin de toi ! hurla Kyo. Puis il se laissa tomber sur une chaise. Comment allait-il pouvoir continuer sans bassiste ? Ce fut alors qu’une idée germa dans son esprit… ¤¤¤ Un mois plus tard, Kyo finit le concert sur une annonce avisant leur passage en major. Asako était restée ébahie quand elle avait vue le plan de son Warumono. Il avait « kidnappé » le bassiste d’un autre groupe, rencontré quelques temps avant. Et ce même bassiste annonça qu’il intégrait définitivement le groupe désormais complet. L’ascension de Dir en grey ne fait ici que commencer… ! ~Owari !~ Asako, 9/12/2004
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tirer quelques mots de la bouche… Asako regardait la scène, amusée, lorsqu’elle sentit la
main de Kyo prendre la sienne.
-Viens, j’ai quelque chose à te montrer…, lui murmura t-il.
Asako et Kyo. - Withering paradise
peu plus tôt, hésitante. Il lui lança un regard étonné en levant la tête mais la reposa aussitôt
que la jeune fille commença à masser son sexe tendu et brûlant. Si Die n’aimait pas les filles
qui l...