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MIRAMASINFO
Magazine d’information de la ville de Miramas - N° 123 - Novembre 2012 - www.miramas.org
Dossier : agir pour la santé des Miramasséens
Forum emploi “Un demandeur,
une entreprise”
Le ministre de la
Ville à la Maille 2
L’association des golfeurs :
sport et entraide
Dossier : la santé pour
les Miramasséens
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4e Fête du Train,
des surprises et du bonheur
Une météo clémente, des milliers de visiteurs venus de toute la Région, des surprises d’envergure, la 4e Fête du Train a tenu
toutes ses promesses. La Ville, organisatrice avec la complicité de nombreuses associations (à commencer par l’UAICF qui
fêtait ses 70 ans), a déployé nombre d’animations pour les petits et les grands. Embarquement immédiat !
Arrivés sur le Débarcadère de Constantine (le nom de
Miramas en 1848), les promeneurs découvraient multiples
possibilités : simuler la conduite de train dans l’espace
multimédia, admirer les miniatures, observer la création de
trains éphémères faits de lierre et de cucurbitacées,
chercher le bâton du chef de gare “égaré” dans le wagon
Boyard ou s’essayer aux percussions dans le train musical.
Quelques pas encore et l’espace restauration, tenu par des
associations miramasséennes, offrait les saveurs du
monde, quand, étonnement général, est apparu un
éléphant. Plus tard, lamas et loup, qui portaient aussi des
valises sur les flancs, semblaient attendre un train. S’ils
sont restés à quai, ce fut pour la plus grande joie des
spectateurs.
Direction la Cour Marchandises de la SNCF pour découvrir des jeux,
un espace contes dans les voitures d’un TER, la visite de locomotives
assortie de l’explication de “roulants” ou du poste d’aiguillage, tandis
que les comédiens du Théâtre du Hasard jouaient des Scènes de gare.
Les voyageurs n’ont pas été déçus en prenant des trains pour Istres et
Saint-Chamas. À bord du Miramas Express, une troupe d’Italiens
égayait leurs escapades ferroviaires, leur laissant tout de même le
temps de remplir le questionnaire.
2 l Miramasinfo N°123
Merci à tous
Un grand merci à l’Union artistique et intellectuelle
des cheminots français-UAICF Miramas, l’office de
tourisme, le comité d’établissement SNCF,
l’association pour la gestion des centres sociaux et
son dispositif IMédias, la MJC-MPT de Miramas,
la SNCF, l’antenne de Miramas de l’orphelinat national des cheminots français, l’association provençale de préservation et d’animation ferroviaire
(Appaf), Areva, l’APCC 6570 (association de préservation de la CC 6570 - Avignon), l’association de traceurs Parkour 13140, l’ADMR Loisirs
Culture Environnement, l’Amap Culture Nature, l’association des commerçants de Miramas Action Mirasud, les bénévoles du Comité Communal
Feux de Forêt, la CGT cheminots, Citeos, les Clowns des 4-Chemins, le conseil général des Bouches-du-Rhône, Ligne de Faire, Évasion Peinture,
la Galerie des Molières, les Gardians de Crau, le groupe Jam en Co, le Judo Jujitsu Miramas, les élèves et professeurs du lycée professionnel
des Alpilles, Monique Bertrand l’Enseigne des contes, Mille et Une Danses, Miramas Handball Ouest Provence, le groupe No Name, la Provençale
de Peinture, la Région Provence Alpes Côte d’Azur, Réseau Ferré de France RFF, le SAN Ouest Provence, le Théâtre du Centaure, le Théâtre du
Hasard, TP Provence… et aux Miramasséens.
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UAICF : 70 ans et toujours délirant
Quel meilleur prétexte que la Fête du Train pour la joyeuse bande de l’UAICF, emmenée par René Nozeran et Gérard Roussel, pour célébrer ses
70 ans. Partie prenante de plusieurs animations de la journée, l’association a ponctué l’événement par un voyage dans les grands trains
européens, sous le regard des anciens présidents, Jean Guillon, Henri Le Car, Alain Auzepy, de la vice-présidente Jeanine Bador et du trésorier
Jean-Pierre Laye à qui le maire a rendu un vibrant hommage.
Un champion de VTT trial trace
le Parkour
Les traceurs de Parkour 13140 ont évolué aux côtés d’un champion.
Romain Garcia, champion de VTT trial a accepté l’invitation de la
mairie. Quand il n’est pas à Saint-Mitre ou à Istres, ou avec le
champion de France, d’Europe et du Monde Gilles Coutelier, Romain
Garcia aime s’entraîner à Saint-Suspi : “On a besoin de sites naturels,
de la terre, pour les dénivelés, du côté urbain pour la hauteur, le béton,
l’aspect visuel”. Deux fois champion de France, en 2009 et 2011,
Romain Garcia pratique depuis 10 ans avec des interruptions pour
suivre ses études, depuis 2 ans intensément : “Dans cette discipline,
on progresse lentement, on régresse vite”, affirme-t-il en riant. Comme
ses condisciples traceurs, qui franchissent les obstacles à mains nues,
Romain Garcia trouve aussi son plaisir dans les démonstrations :
“J’espère pouvoir revenir à Miramas avec Gilles Coutelier.”
Le train entre en G’Art à la Galerie des Molières
Grand coup d’envoi de la 4e Fête du Train une semaine avant l’événement.
Les 6 et 7 octobre, la Galerie des Molières invitait pour une Entrée en G’Art
où elle exposait les tableaux et les photos reçues pour le concours qu’elle
organisait sur le thème du train. Les jurés ont eu la tâche délicate de départager treize peintres et huit photographes. Sept d’entre eux (impossible de
choisir entre deux ex aequo) ont reçu cadres, toiles, pinceaux, tubes de peinture du partenaire de la Galerie, Art+Cadre.
Naturellement impliqué, le CE cheminot montrait un siècle de lutte au travers
de documents administratifs et photographiques, des panneaux pédagogiques sur la SNCF et la Résistance, alors que le profit de la vente de tableaux allait à l’orphelinat national des chemins de fer. L’Appaf (association
provençale de préservation et d’animation ferroviaire) avait prêté photos et
histoire des congés payés et tous les visiteurs du week-end, accueillis par
un drôle de chef de gare, ont eu droit, en avant-première, à l’une des nombreuses animations de la Fête du Train.
Les lauréats : Véronique Francou, Francine Roman, Katy Jacomet (peinture;
elles font toutes trois partie de Palette Arts-en-Ciel), Michel Mirabel, Guy
Lachambre, Christophe Castillo et Michel Cerisay (photos). Les jurés : Frédéric
Vigouroux (président d’honneur du jury, maire de Miramas), Yves Vidal (président du jury, maire de Grans, délégué à la Culture au SAN), Marie-Josée
Tabouret (Art+Cadre), Jean-Louis Riccioli (conservateur du musée de l’Empéri), Yves Schoeffer (Galerie des Molières), Marc Cohen (théâtre Toursky),
Jean-Paul Olive (photographe).
Une solidarité gourmande
Chaque année, l’association La Chrysalide organise une opération
brioches dont le but est de récolter des dons par la vente de brioches. Le
lancement de l’opération s’est tenu le 8 octobre en salle des mariages
en présence de Fadela Aoummeur, adjointe au maire déléguée au
Handicap, de René Aguilon qui représentait le président de La Chrysalide,
de René Fourie et Christèle Giovannoni, responsables de l’opération à
Miramas. L’année 2011, la vente des brioches avait permis de récolter
environ 10000 €. Cette année, l’association a commandé 15000 brioches
dont 2000 pour Miramas. L’opération s’est déroulée du 8 au 14 octobre.
Agréablement surpris et à cours de brioches, les membres de l’association
ont même dû se réapprovisionner de trois cartons pour satisfaire leur
carnet de commandes. Au total, 2060 brioches ont été vendues sur notre
commune. Cette somme contribuera à la construction d’un foyer
médicalisé à Entressen, pouvant accueillir douze personnes. Par ces temps
de crise, les organisateurs se félicitent de l’accueil qu’ils ont reçu et
remercient la population pour leur participation à cette action.
A cheval dans la colline
Les Cavaliers du Mas de Combe ont encore relevé un défi en
organisant leur première course d’endurance sur l’ensemble du
domaine forestier de Miramas, Grans et Cornillon. Des semaines de
préparation, de balisage, ont permis le traçage des itinéraires. Venant
de quatre départements de la Région Paca, cent vingt cavaliers ont
accompli des boucles de 10, 20, 40 60 et 90 kilomètres, choisissant
leurs parcours selon les âges et les niveaux. Cette grande
manifestation a été rendue possible grâce au soutien logistique des
services d’Ouest Provence, des sociétés de chasse, et de propriétaires
privés qui ont accepté la traversée de leurs domaines.
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Résidence Les Ombrelles
Grâce à l’inauguration de l’appartement témoin du programme
immobilier Les Ombrelles, organisée le jeudi 4 octobre, les
locataires ont pu s’imaginer dans leur futur logement.
La parole était tout d’abord donnée à Lionel Séropian, directeur
général adjoint du groupe Nexity Provence, puis à Pierre
Fournon, directeur général du Nouveau Logis Provençal. Tous
deux ont largement remercié les partenaires et la patience de
la municipalité pour que ce projet voie le jour et émerge au
boulevard Théodore-Aubanel. Christian Peyro, adjoint au maire
délégué à l’habitat, était fier d’inaugurer ce programme, qui
fait partie du projet Anru, représentatif de la volonté
municipale de pouvoir proposer aux Miramasséens une ville
dynamique, où chacun ait la possibilité de trouver logement,
emploi et services de qualité.
Des témoignages
Hakima, concernée par le relogement: “Je dois dire qu’au début, j’appréhendais de quitter le quartier dans lequel j’ai grandi, où j’ai tissé des
liens avec les habitants. Mes enfants étaient un peu réticents aussi, mais
quand on nous a proposé un appartement avec une pièce supplémentaire,
on s’est dit pourquoi pas. Finalement, après cette visite, je peux dire que
nous avons fait le bon choix. Le cadre et le quartier me paraissent vraiment agréables et je pense que nous allons nous y sentir bien.”
Marie, 59 ans, encore émerveillée par la visite: “J’habite dans un studio
et je vais désormais intégrer un T2. Ces appartements sont beaux, avec
de grandes pièces. Je ne visualisais pas les logements et maintenant
que le projet s’est concrétisé, j’arrive à me projeter dans cette nouvelle
habitation. J’ai l’impression de vivre un rêve et c’est encore mieux que
ce que j’imaginais. Je n’ai aucun regret.”
Les lycéens des Alpilles courent pour les Restos du Cœur
Les enseignants des Alpilles ont laissé un mois à leurs élèves de 2de
première année Bac pro pour trouver des parrains. Car le 10 octobre à
Cabasse, la conseillère municipale, Danielle Gache, donnait le départ
à cent cinquante lycéens. Ils s’élançaient pour la 3e course contre la
faim. L’enjeu ? Un tour d’un kilomètre équivaut à un euro, payé par les
parrains, et le fruit de la course va aux Restos du Cœur. Pour la
première fois, alors que leurs collègues tenaient les tables de marque,
cinq professeurs sont entrés dans la course, pour former, à l’image de
leurs élèves, des binômes qui se sont relayés.
Avec 467 tours, des parrains qui se sont engagés à donner entre un et
deux euros par tour, les lycéens espèrent donc récolter plus de 500 €.
Fin novembre, ils achèteront des denrées qu’ils offriront à l’antenne
miramasséenne des Restos du Cœur.
Une alternative à l’habitat
Chacun d’entre nous peut rencontrer des écueils au cours de sa vie.
HAS (association pour l’habitat alternatif social) qui défend la dignité
des personnes fragilisées par le droit au logement et à la santé existe
et accompagne ceux qui ne trouvent pas les ressorts pour s’en sortir.
Un an après son implantation à Miramas, les assistantes sociales, psychothérapeute, conseillère en économie sociale et familiale dressent
un premier bilan : “Les familles trouvent ici un havre à un moment de
leur vie un peu galère, explique le psychothérapeute Laurent. L’équipe
que nous formons est présente autour des familles 30 à 40 % du
temps pour les aider à se reconstruire. Les locataires restent pendant
une durée moyenne de neuf mois. Ils sont ensuite armés pour repartir
sur de bonnes bases.” Les maisonnettes mitoyennes, le jardin commun, les conseils des professionnels apportent aux bénéficiaires l’écrin
indispensable pour se ressourcer. Et la meilleure preuve que le dispositif fonctionne est que les anciens pensionnaires reviennent donner
de leurs nouvelles et conservent des liens étroits avec l’équipe.
Renseignements : 04 96 10 19 41. Site : www.has.asso.fr.
Courriel : [email protected].
Bon anniversaire
Le 25 octobre, Anne-Marie Chayot,
adjointe au maire déléguée aux
affaires sociales, a souhaité un bon
anniversaire aux usagers de l’espace
Ambroise-Croizat : mesdames Nadine
Barnéoud, Denise Blondelle,
Claudine Caraven, Raphaëlle
Cunéo, Madeleine Dalmau,
Andrée Faivre, Angèle Horiot,
Chantal Le Moult, Montserrat
Noguéra, Gaby Pittore, Céleste
Porréca, Ginette Segundo et
messieurs Paul Baudoin, Lucien
Beltran, Eugène Clément, René
Dauphin, Salvatore Di Muro,
Roland Ripert.
Édito
Agir pour la santé des Miramasséens
Au sommaire
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Edito
8
Economie et emploi
E
“Et surtout la santé !…” C’est en ces termes que souvent se ponctuent nos vœux à un proche.
Parce qu’une bonne santé est la première garantie de pouvoir se construire une vie heureuse.
Bien sûr, l’État est responsable des politiques de santé publique. Mais vos élus locaux ne peuvent rester inertes lorsqu’ils voient tant de leurs concitoyens mettre en danger leur santé faute
d’information ou à cause de situations sociales trop difficiles. Ils ne peuvent pas plus rester
insensibles au sort d’un trop grand nombre de Miramasséens qui hésitent ou renoncent à se
soigner faute de moyens.
Voilà pourquoi, comme en matière d’emploi, nous nous investissons beaucoup depuis le début
du mandat. Nous avons la volonté d’appuyer et de coordonner les actions de tous les acteurs
de santé sur le territoire communal.
C’est pour cela que nous avons lancé un Atelier Santé Ville qui nous permet de mettre en
chantier des actions concrètes pour répondre aux besoins, à partir d’un diagnostic de l’état
sanitaire de la population comme des freins à la prévention des maladies et à l’accès aux
soins.
C’est pour cela que nous améliorons les dispositifs d’intervention et de veille du centre communal d’action sociale.
C’est pour cela que nous sommes depuis le début parmi les défenseurs du centre de santé
mutualiste, dont tant de Miramasséens ont un besoin vital pour pouvoir se soigner, et que
nous avons souhaité voir la Région le labelliser “Maison Régionale de Santé” pour l’aider à
financer ses actions d’information et de prévention.
C’est pour cela enfin que nous sommes en première ligne du combat pour le maintien et le
développement de l’hôpital public de Salon-de-Provence auquel beaucoup de Miramasséens
doivent tout simplement la vie.
Même si les risques sont bien évidemment plus forts pour les populations les plus en difficulté,
personne n’est à l’abri d’un problème de santé. Voilà pourquoi tous les Miramasséens doivent
être rassemblés pour faire face à ces problèmes. C’est notre engagement et je suis fière que
tant d’entre vous partagent cette volonté.
Anne-Marie Chayot
Adjointe au maire
Déléguée aux affaires sociales
2à7
9 à 11
Dossier
12 et 13
Vie municipale
14 à 21
Vie des associations
22 et 23
Gens d’ici
24 à 26
Sport
27 et 28
L’info de l’opposition
29
Notre histoire
30
Etat civil
30
Traditions Provençales
31
Afin de pouvoir faire paraître vos informations dans le Miramas Info, nous vous
prions de bien vouloir nous envoyer vos
documents avant le 5 du mois qui précède
celui de la parution.
[email protected]
[email protected]
Toute demande de banderole - exclusivement par courrier - doit être faite auprès de
la Maison des associations vingt jours
avant l’affichage.
Renseignements au 04 90 17 30 21.
MIRAMASINFO N° 123
Hôtel de Ville - 13140 Miramas.
Tél.: 0490 58 79 79.
Directeur de la publication:
Frédéric Vigouroux.
Directrice de la communication:
Véronique Barbetti.
Journalistes,
secrétaire de rédaction:
Michelle Colonna, Betty Reboul
Crédits photos:
Jean-Paul Olive, Christophe Castillo,
Michelle Colonna, DR
Impression:
Imprimerie Vallière.
Tiré à 13000 exemplaires.
Dépôt légal: 28 janvier 2010.
Imprimé sur papier recyclé.
Economie et emploi
Forum emploi : un demandeur, une entreprise
Le premier forum multisectoriel s’est installé dans la salle des fêtes le 4 octobre. Organisé par Pôle emploi, en partenariat avec
la Mission locale Ouest Provence, la commune et la Maison de l’emploi, il a répondu aux attentes des entreprises et des
demandeurs d’emploi.
lors qu’on trouve des demandeurs d’emploi dans toutes les
catégories d’âge, dont un sur quatre pour les moins de 25 ans,
la municipalité pose comme une priorité le développement de
tous les outils qui permettent aux Miramasséens de trouver un poste,
en CDI, en CDD, en intérim. Pour cette journée phare pendant la
semaine de l’emploi, les partenaires ont invité tous les habitants en
recherche d’emploi à venir rencontrer des employeurs potentiels.
Tertiaire, restauration, bâtiment, logistique, services, aides à la
personne, jobs d’étudiants, intérim… Un vaste éventail de secteurs
d’activité a trouvé place pour ce Forum emploi qui avait pour devise
“Un demandeur d’emploi, une entreprise”. Grâce aux entretiens
individuels, hommes, femmes, jeunes, seniors ont eu un contact direct
avec des employeurs potentiels et quelques recrutements se sont
même conclus sur place. Tout reste à faire pour les autres mais avec
un espoir affirmé du côté des recruteurs comme pour les candidats à
l’emploi qui ont pris des rendez-vous.
A
En chiffres
45 entreprises et partenaires
952 visiteurs
281 offres
255 rendez-vous pour des entretiens futurs
12 recrutements en direct
50 demandeurs d’emploi reçus en moyenne dans chaque stand
88 % des entreprises satisfaites ou très satisfaites de la fréquentation
93 % des entreprises satisfaites ou très satisfaites de l’organisation
et de l’accueil
100 % des entreprises présentes souhaitent participer à l’édition 2013
Pôle emploi : 48, avenue Marius-Chalve.
Tél. : 04 90 17 55 01. Courriel : [email protected].
Mission locale d’Ouest Provence : 8, rue Denfert.
Tél. : 04 90 58 76 90.
“Accompagner les demandeurs d’emploi dans leurs démarches et collaborer avec les entreprises locales dans leurs
recrutements étaient les objectifs de ce Forum emploi. Ils ont été atteints.”
Henry Raccasi, directeur de Pôle emploi Miramas
“Le forum était bien annoncé. J’ai rencontré deux employeurs en direct et pu m’informer sur les métiers.”
Benoît
Une enquête sur l’emploi, le chômage, l’inactivité
L’Insee (institut national de la statistique et des études économiques) est présent dans la commune jusqu’au 31 décembre pour réaliser une
enquête sur l’emploi, le chômage et l’inactivité. Muni d’une carte officielle, l’enquêteur interrogera les Miramasséens par téléphone ou par
des visites. Désignés par le sort, ils seront informés individuellement par courrier. Les réponses fournies lors des entretiens resteront
anonymes et confidentielles, dans le strict respect de la loi.
Economie et emploi
Rentrée universitaire :
deux nouvelles licences professionnelles au CFAI
Les décideurs du SAN Ouest Provence et les industriels
régionaux se sont associés pour créer des formations
diplômantes.
es formations sont techniques dans des domaines industriels de
pointe, elles offrent des ouvertures incontestables dans les
entreprises régionales. Et c’est bien parce que notre département
comporte de grandes sociétés de l’industrie et de l’aéronautique que
le CFAI-Provence (centre de formation d’apprentis de l’industrie) a choisi
le territoire du SAN. Parce que l’emploi demeure un enjeu majeur pour
les populations et pour les décideurs, Ouest Provence veut fédérer les
énergies locales pour promouvoir et développer l’offre de formations
professionnelles supérieures par l’alternance. L’industrie est
représentée par la zone industrialo-portuaire de Fos, l’aéronautique se
déploie autour de la Base aérienne d’Istres, la logistique connaît une
montée en puissance sur les plateformes de Clésud et de Distriport. Il
fallait que les jeunes de notre territoire puissent se former près de chez
eux. Après un diplôme d’ingénieur génie industriel option aéronautique,
une formation d’ingénieur et une licence spécialité chimie, le CFAI ouvre
trois nouvelles formations supérieures.
CFAI-Provence : 8, chemin de Capeau, ZAC de Trigance, 13800
Istres. Tél. : 04 42 11 44 00.
“Bac Pro : 90 %
des apprentis trouvent un emploi.
BTS : 85 % des apprentis sont diplômés”
Les formations supérieures du CFAI-Provence
Les partenaires
• Diplôme universitaire “rédacteur technique aéronautique”
• Licence professionnelle “maintenance des systèmes pluritechniques
aéronautiques”
• Certification du certificat de qualification paritaire de la métallurgie
qui donne accès à la licence professionnelle Cotemi (coordinateur
technique des méthodes d’industrialisation) délivrée par le Cnam
(conservatoire national des arts et métiers)
• Cnam (conservatoire national des arts et métiers)
• Université Aix-Marseille
• IUT d’Aix
• Pôle Pégase
• Alliance PolyAéro
• UIMM (union des industries et des métiers de la métallurgie)
L
Les brèves de l’emploi et de la formation
Recrutement périscolaire
Dans le cadre des animations périscolaires, la municipalité recherche des personnes titulaires du Bafa
Bapaat ou du BAFD ou du BPJEPS (brevet d’État
d’éducateur sportif) ou CAP petite enfance. Retrait
des dossiers de candidature à la mairie.
Rénovation urbaine
Laurence Visseyras-Blanc et Virginie Calisti, chargées de mission clause d’insertion Anru, tiennent
des permanences Information Emploi dans le cadre
de la rénovation urbaine, à la Maison du Quartier
de la Maille 2 les 2e et 4e mardis du mois, soit les
13 et 27 novembre de 9 h à 12 h.
Maison du Quartier: 19, allée des Iris, appartement 101. Tél.: 0800006186. Renseignements à la Maison de l’emploi: 0490584659.
Animateurs accueil de loisirs
La mairie recrute des animateurs dans le cadre des
accueils de loisirs pour les vacances de février et de
printemps. Les dossiers sont à retirer en mairie et
devront être retournés le 22 novembre dernier délai.
Recrutement chantier d’insertion “Brigades
vertes”
Ameli recrute des contrats aidés de 6 mois (26 h/semaine) pour l’entretien des espaces verts et espaces
urbains. Pour le chantier qui sera renouvelé le
5 décembre, adressez vos candidatures en mairie,
à l’attention de Paule Atthar.
Courriel: [email protected].
Recrutement chantier d’insertion “La ligne de
faire”
Un livre sur la ville de Miramas est en conception
dans le chantier d’insertion “La ligne de faire”.
L’équipe est à la recherche d’une personne ayant
des notions en infographie. Candidatures à adresser
en mairie à l’attention de Paule Atthar.
Courriel: [email protected]
Atelier Dynamic Emploi
Des journées sur la rédaction d’un CV et d’une lettre
de motivation pour les jeunes de 16 à 25 ans sont
organisées à la Mission locale Ouest Provence de
Miramas, le mercredi 21 novembre et 12 décembre
de 9 h à 12 h.
Renseignements à la Mission locale Ouest
Provence: 0490587690.
Permanences FAF.TT
Vous êtes salarié d’une entreprise de travail temporaire et vous avez un projet de formation (CIF, CBC
ou VAE), le FAF.TT (Fonds d’assurance formation
pour le travail temporaire) peut vous conseiller et
vous accompagner dans son élaboration et son financement. Le FAF.TT tiendra une permanence
mensuelle au Point relais emploi Clésud de la Maison de l’emploi: mercredis 7 novembre et 5 décembre de 9 h à 12h30. Rendez-vous auprès de M.
Arnaud au 0811650653.
Point relais Clésud: 0490174099.
Semaine sectorielle de service à la personne
Mardi 4 décembre de 9h15 à 10h30: information
sur les métiers du service à la personne (Maison de
l’emploi, impasse du Rouquier à Istres). A 11 h: visite d’un appartement pédagogique, sur inscription
au 0490584659. De 14 h à 16h30: information sur
les formations du service à la personne (Maison de
l’emploi, impasse du Rouquier à Istres).
Jeudi 6 décembre de 14 h à 17 h: recrutement et
information sur la création ou la reprise d’entreprise.
Munissez-vous d’un CV (Maison pour tous, CEC Les
Heures Claires, avenue Radolfzell à Istres).
Vendredi 7 décembre à 17h30: à l‘attention des
particuliers employeurs et des salariés à domicile,
information sur les services à la fédération des particuliers employeurs (Fepem) et du Chèque emploi
service universel (Cesu). (Maison de l’emploi, impasse du Rouquier à Istres).
La Ch’tite Frite : un petit air du Nord à Miramas
Originaire de Dunkerque, Géraldine Hazebroucq a installé sa baraque à frites sur le parking d’Intermarché. À emporter ou sur
place, plusieurs spécialités du Nord restent à découvrir.
mplantée à Miramas depuis 5 ans, Géraldine Hazebroucq a monté
son commerce depuis le 16 juin. Aidée par sa maman Catherine
Roublicq, elle élabore des sandwiches à base de produits garantis
du pays : “Pour les frites, seulement de la bintje plongée à plusieurs
reprises dans de l’huile de tournesol 100 % végétale, nous refusons
I
d’utiliser l’huile de palme” pour garantir le croustillant et éviter le gras.
Les fricadelles et autres cervelas sont certifiés du Nord-Pas-de-Calais.
Pour les autres ingrédients, pain, tomates, fromage (sauf le maroilles),
Géraldine privilégie les commerçants de la ville. Après quelques minutes d’attente, moins si l’on a passé commande, on repart avec un
Gaulois (steak, lard fumé, fromage, tomates, oignons), un Grizzly (brochette de bœuf épicé), un menu du Nord (sandwich au maroilles et
frites), un Poulicrocq (poulet pané aux cornflakes) ou l’une des neuf
préparations que l’on peut accommoder de sept sortes de sauces.
Après trois mois, la mère et la fille ont su fidéliser leur clientèle : “Nous
montrons que là-haut, il règne la bonne humeur, la convivialité”. Leurs
compatriotes ne s’y trompent pas “ils trouvent les produits de chez
nous qui nous manquent tant”. Cependant, Géraldine et Catherine ont
aussi su s’adapter aux goûts locaux et proposent également des sandwiches à la merguez, à la saucisse. Elles glissent aussi un petit cadeau
dans les menus “enfant”. Le sourire des deux femmes fait le reste. Le
soleil enfoui dans le cœur des Nordistes brille désormais aux côtés de
celui de notre ciel provençal.
La Ch’tite frite : 06 89 95 61 85. Avenue du 8-Mai-1945 (parking
Intermarché). Ouvert du lundi au samedi de 11 h à 14 h et de
18 h à 21 h. Carte de fidélité. www.facebook.com/lachtitefrite.
Chez Fun Two, on trouve de tout
Alors que les grandes enseignes de magasins de bazar ne cessent de fleurir dans notre commune et ses alentours, Miramas
peut se targuer d’avoir sa petite enseigne : Fun Two.
arie-France est vendeuse à domicile en lingerie, sa maman
en produits d’occasion, sa sœur à la recherche d’un emploi.
Émerge alors l’idée de réunir leurs compétences commerciales. C’est dans un local du centre-ville que cette entreprise familiale
ouvre en mars 2012. Chez elles, les soldes c’est du lundi au vendredi
non-stop, et pour tout le monde ! Le prix le plus élevé est de 25 €.
Chacun y trouvera son bonheur : entre vêtements, lingerie, vaisselle,
bibelots, livres, chaussures, bijoux fantaisie, accessoires de coiffure,
le choix est cornélien. Les dons de vêtements sont les bienvenus, mais
attention, il ne s’agit pas d’un dépôt-vente.
Fun Two : 3, rue Esquiros. Tél. : 09 52 75 26 70.
Ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 18 h.
M
Nos commerçants ont du talent
Renault Miramas
Michel et Philippe Durand ont repris la direction du garage Renault il y a quelques mois. Pascal Colletin, le responsable du site vous accueille
dans la concession où l’on vend et répare les véhicules neufs et d’occasion. Renault Miramas : 73, avenue Charles-De-Gaulle. Ouvert du lundi
au vendredi de 7 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h 30, samedi de 8 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Tél. : 04 90 58 42 91. Fax : 04 90 58 05 50.
Site : www.renault-miramas.fr.
Pièces Auto
Implanté le début de l’année, Pièces Auto propose “des services qui arrangent, des prix qui dérangent”. Le concessionnaire propose “la qualité
garantie d’origine” à des prix défiant toute concurrence assortie de conseils de professionnels : pneumatiques, pompes à eau, cardans…
Pièces Auto : 7 boulevard Camille-Pelletan. Tél. : 04 90 58 90 54.
Maniac Tattoo
Tatouages, piercings, bijoux, Philippe Zoonens déploie son art et ses conseils avenue Jean-Mermoz du mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h
à 19 h. Tél. : 04 90 56 76 75 et 06 61 17 28 76.
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Dossier
Agir pour la santé
Depuis 2009, la municipalité construit une politique locale de
santé publique. Certes, la santé est une compétence de l’État.
Toutefois, pour faire face à la précarité qui touche de nombreuses
familles, l’équipe municipale veut favoriser la prévention et les
soins de proximité. Le diagnostic de l’Atelier Santé Ville (ASV),
réalisé en 2010, révèle un état des lieux préoccupant. Faute
d’éducation ou de moyens, les modes de vie sont souvent
dangereux pour la santé, les recours aux soins sont de plus en
plus tardifs et les problèmes sanitaires s’aggravent. De plus,
l’offre de prévention et de soins est insuffisante. Afin de résoudre
ces problèmes, des actions ont été lancées pour améliorer l’accès
à la prévention et aux soins de tous les Miramasséens.
Les objectifs
Améliorer la santé des Miramasséens en réduisant les inégalités, en facilitant l’accès de tous aux services publics sanitaires et sociaux de
droit commun, en favorisant les campagnes de prévention et de promotion de la santé. Pour y parvenir, une chargée de mission municipale
dont le poste est financé par l’État coordonne tous les acteurs : décideurs financiers, professionnels de santé, habitants…
Des réponses à cinq axes prioritaires
Axe 1 : La santé des enfants, des jeunes, des familles
La réponse. L’Atelier Santé Ville coordonne l’action des professionnels, en créant un réseau dans le domaine de la parentalité, en développant
des programmes d’éducation à la santé en milieu scolaire et dans les structures sociales. Enfants, jeunes et adultes trouvent des réponses
adaptées dans des structures comme les centres sociaux et la Maison des adolescents où des professionnels sont au plus près des
préoccupations de chacun. Cette dernière est ouverte aux entretiens individuels et leurs professionnels se déplacent dans les établissements
scolaires.
Axe 2 : La santé des publics précarisés qui sont sujets à des souffrances psychiques et aux conduites addictives sous la pression de leur
situation difficile
La réponse. La future Maison Régionale de Santé, hébergée au sein du Centre de santé mutualiste, qui a pour objet de favoriser l’accès à la
prévention et aux soins, aux droits et à l’insertion. Elle met l’accent sur l’accompagnement vers les prises en charge, le développement d’actions
de prévention et l’étayage de l’offre de soins.
Axe 3 : La lutte contre les addictions à l’alcool, au cannabis, aux médicaments
La réponse. Le développement de l’offre de soins et la formation des professionnels.
Axe 4 : L’alimentation et les activités physiques
La réponse. Outre la formation des personnels de cantine, la diététicienne nutritionniste de la ville, Jacqueline Théréné, travaille pour la santé
des enfants. Elle intervient dans l’élaboration des menus servis dans les restaurants scolaires, en veillant à l’équilibre alimentaire des enfants.
Pour savoir ce qu’ils trouvent dans leurs assiettes : www.miramas.org
“En 2010, la ville a obtenu le label Programme National Nutrition Santé”
Pendant la Semaine du goût, les enfants ont eu droit à des repas spécifiques et à la visite de la diététicienne pour des jeux et tests à l’aveugle
autour des saveurs, des senteurs, du toucher, des aspects visuels de légumes, épices, aromates… Devant l’assiette, tous les sens sont en
éveil.
Axe 5 : La santé environnementale
La réponse. Une information sur les accidents domestiques, les conditions de logement ou de travail et une vigilance accrue en partenariat
avec les centres sociaux.
“
La coordination de l’Atelier Santé Ville
permet une mobilisation convergente des financements
de l’État, du conseil général, de la Région…
des Miramasséens
CCAS
La Maison régionale de santé à Miramas
Le centre communal d’action sociale joue un rôle de conseil auprès
des populations qui font appel à lui. Le CCAS se préoccupe de la petite
enfance, surveille de près la santé des seniors et des handicapés. Il
aide les personnes à dépasser les obstacles liés à la maladie et la
dépendance.
Le CCAS est lié par conventions à divers organismes d’aide à la
personne. Chacun dans sa compétence apporte soutien et assistance.
Alzheimer. Des plateformes de répit ont vu le jour grâce au Maillon
(subventionné par la Commune). Les familles et aidants peuvent venir
y souffler, discuter de leurs problèmes ou de sujets plus légers.
Sophrologue, psychologue, ergothérapeute, infirmiers et aidessoignantes sont à leur disposition pour soulager leur quotidien. Une
équipe de l’ADMR vient d’obtenir un financement de l’ARS pour sa
contribution à “l’équipe mobile Alzheimer”.
Portage et soins à domicile. Chaque jour, les seniors, handicapés et
personnes à mobilité réduite reçoivent une visite attendue. Le Trait
d’Union dépêche chez eux un livreur de repas et selon les cas, des
infirmiers… Un lien appréciable et apprécié avec le monde extérieur.
Psychologues. Les psychologues comptabilisent 500 visites à domicile
par an.
Seniors. Une semaine leur sera consacrée
en mars. Un forum leur permettra en
quelques minutes de recueillir les
informations utiles sur l’accès aux droits et
à la prévention de la dépendance, aux
logements adaptés à la perte de mobilité,
à la prise en charge médicale et financière.
Le constat est sans appel : alors que la moyenne nationale est de 3
médecins généralistes pour 1 000 habitants, de 4 en Paca, elle est de
0,7 pour Miramas. De plus, on estime que plus d’un tiers des habitants
hésitent ou renoncent à se soigner malgré un état sanitaire difficile.
Afin de développer des campagnes d’éducation et de prévention et de
renforcer l’offre de soins de premier recours, la ville soutient le
développement au Centre de santé mutualiste d’une Maison régionale
de santé financée par la Région. Ce support doit aussi permettre de
réfléchir avec tous les acteurs de santé au développement d’offres de
soins adaptées aux besoins de la population.
Les partenaires
La municipalité et le CCAS cherchent à fédérer et mobiliser dans une
même logique tous les acteurs de la Santé intervenant sur le territoire
communal : l’État, la CPAM et la CAF, l’Agence Régionale de Santé,
les établissements de soins, de lutte contre les addictions et
d’information sur la santé, les professionnels libéraux, la médecine du
travail, les associations d’aide à domicile, les centres sociaux et la
Maison des adolescents, ainsi que l’Éducation nationale…
Les adresses
et numéros utiles
Centre de santé mutualiste : 04 90 17 30 60
CCAS : place de l’Hôtel de ville. Tél. : 04 90 17 31 32
Pôle seniors et handicap : 04 90 57 41 56
Maison des adolescents (PAEJ) : 04 90 50 30 96/06 33 19 81 66
Le Trait d’union : 04 90 55 85 06
ADMR “équipe mobile Alzheimer” : 04 90 45 32 00
Le Maillon “plateforme de répit” : 07 70 44 04 52
Le Maillon : 04 90 50 51 14
La Communauté : 04 42 55 25 10
Urgences
Pompiers : 18
Samu et médecins de garde : 15
Vie municipale
Sécurité routière, des chiffres encourageants
La sécurité routière regroupe un ensemble de règles et de services dont le but est d’assurer la sécurité des usagers de la route.
En septembre 2012, le site de la sécurité routière annonce une baisse de 3,9 % (13 morts en moins) de la mortalité par rapport à
septembre 2011. Même si ces chiffres paraissent encourageants, ils sont toujours trop élevés tant qu’ils n’atteindront pas le
chiffre zéro. La municipalité, très impliquée dans ce combat, met tout en œuvre pour les réduire.
ar rapport à l’année 2011 et sur les neuf mois qui se sont
écoulés, l’organisme interministériel dénombre une baisse de
8,3 % des tués sur la route, représentant ainsi 248 vies sauvées.
A toutes les échelles, nationale, régionale, départementale et
municipale, ces chiffres préoccupent les assemblées délibérantes qui
agissent de façon à les réduire.
En ce qui concerne Miramas, les questions de sécurité routière sont
largement débattues lors des conseils de quartiers. Plus de 50 % des
demandes de travaux concernent les aménagements de voirie. Pour la
plupart d’entre nous, quand on entend parler de sécurité routière, on
pense aux voitures et aux conducteurs. Mais nous faisons fausse route
car nous sommes tous impliqués, cyclistes et piétons inclus. Il faudrait
rester cloîtré chez soi pour ne pas se sentir concerné !
Progressivement, la commune équipe donc les voies pour l’ensemble
des usagers et souhaite développer les modes de déplacements doux,
comme les transports en commun par exemple. Dans un souci
permanent de proposer à ses habitants une ville sûre, la municipalité
multiplie les actions pour favoriser la sécurité et réduire la vitesse,
parfois excessive, de certains automobilistes. Vous l’aurez
certainement remarqué, notre ville change :
• multiplication de ralentisseurs de type coussins berlinois et autres
(bien souvent sur la demande des conseils de quartier)
• aménagement de certaines voies par un dispositif de chicanes
• équipement de barrières de sécurité à proximité des établissements
scolaires
P
• mise en place de panneaux lumineux avertisseurs de vitesse
Mais pour certains récidivistes, ce changement doit passer par une
politique répressive :
• les agents de la police municipale ont pour mission de procéder
régulièrement à des contrôles routiers et à la verbalisation des
contrevenants
• pour leur part, les services de l’État ont placé deux radars
verbalisateurs aux feux tricolores de la gendarmerie
Il est donc nécessaire de modifier les comportements par quelque
moyen que ce soit, et ce dès le plus jeune âge. C’est pourquoi, des
spécialistes de la sécurité routière et de la police municipale
interviennent dans les écoles de la commune pour enseigner les bons
gestes à nos enfants qui nous les enseigneront par la suite. Rappelons
que le slogan de la sécurité routière est “Tous responsables”.
Statistiques du 1er semestre 2012 à Miramas
Infractions au Code de la route : 1 290
6 feux rouges
20 stop
238 défauts d’assurance
56 vitesses (soumis à retrait de points)
10 défauts de ceinture
960 infractions au stationnement
94 infractions diverses
13 accidents corporels
24 accidents matériels
Source : police municipale
Square Charles-De-Gaulle : les habitants associés au projet
L’un des bailleurs implantés à Miramas, ICF Habitat Sud-Est Méditerranée, travaille avec la ville sur deux projets qui se déploient
aujourd’hui. Alors que le chantier de “démolition/reconstruction Château d’eau” vient de commencer (lire p. 16), ICF Habitat a
présenté aux habitants du square Charles-De-Gaulle la physionomie de leur environnement futur.
ace à la directrice d’ICF Habitat “agence Provence” Claudine
Verlaque, au chef de secteur d’ICF Habitat Thierry Girardey et à
l’architecte Serge Caillol, les riverains ont pu s’exprimer sur le projet
de résidentialisation de leur lieu de vie. Espaces extérieurs et parties
communes de 112 logements seront requalifiés. Le maire, Christian
Peyro (adjoint au logement) et Jean Guillon (adjoint à l’urbanisme)
étaient naturellement associés à cet échange car ce projet est le fruit
d’un partenariat et d’un travail de deux ans entre ICF Habitat, la mairie
et l’amicale de locataires.
Dans ce projet dont les travaux vont démarrer fin novembre (pour une
durée de 12 mois environ), l’objectif est “d’améliorer un cadre de vie
vieillissant, sécuriser les personnes et les biens, faciliter les
déplacements des personnes en situation de handicap” indique Claudine
Verlaque. Enfin, une attention particulière se porte sur les exigences de
développement durable “ce qui permet le choix d’équipement peu
consommateur d’énergie” ajoute la directrice de l’agence Provence. Tous
ces changements ont été calculés pour améliorer le cadre de vie tout en
maîtrisant voire réduire si possible l’impact sur les charges des
F
locataires. Les aménagements de la chaussée, la redéfinition du rôle de
chaque espace de stationnement, espaces verts, aires de repos, ont été
acceptés par les participants à la réunion publique. Un nouveau mobilier
urbain sera posé, des bancs et des poubelles installés, l’éclairage refait,
des bornes lumineuses borderont les cheminements piétonniers. Le
rétrécissement de l’entrée du square diminuera de fait la vitesse des
véhicules. La plantation d’essences méditerranéennes demandera
d’autant moins d’entretien car le drainage et la régulation des pentes
faciliteront l’évacuation des eaux de pluie et d’arrosage. Pose de portes
sécurisées, contrôle d’accès par badge, précéderont la couche de
peinture qui finira les halls d’entrée. Le travail avec la mairie et le SAN
répond à la charte sur l’environnement : une réflexion est menée sur le
tri sélectif, les conteneurs semi-enterrés. Encore un bel exemple de
partenariat entre la ville, ses habitants et les bailleurs.
Informations. ICF Habitat Sud-Est Méditerranée :
17 bis, rue Voltaire.
Tél. : 04 90 58 43 60.
“Square Charles-De-Gaulle : 950 000 € d’investissements, dont
400 000 € de subventions du département”
“ICF Habitat s’est engagé dans une démarche de gestion
urbaine de proximité. Soucieux de l’impact des travaux sur
l’environnement naturel et humain, le bailleur a mis en place
une charte « chantier propre » pour limiter les nuisances”
“Une clause d’insertion en faveur des Miramasséens qui
connaissent des difficultés d’accès à l’emploi est en vigueur
grâce à un partenariat avec la Maison de l’emploi :
1 120 heures leur sont réservées”
Salle de sports Camus et nouveau collège Carraire : c’est parti !
ar lettre du 28 septembre dernier, Jeanine Ecochard, vice-présidente du conseil général en charge des collèges, a confirmé à Frédéric
Vigouroux, notre maire, l’accord du conseil général pour la reconstruction sur un autre site du “Collège 600” de La Carraire et pour la
construction d’une salle de sports sur un terrain adjacent au collège Camus. La ville doit fournir au plus vite les pièces administratives
relatives à la cession des terrains nécessaires à la réalisation de ces deux équipements si attendus. Une réunion de travail est prévue dans
quelques jours en mairie avec les services du conseil général pour fixer le déroulement des deux projets.
P
Le marché prend ses quartiers d’hiver
Le marché hebdomadaire du jeudi quittera la place Jourdan et les rues adjacentes le jeudi 6 décembre. Il s’installera sur la place JeanJaurès, l’avenue Marius-Chalve, les rues Pasquet, Barbier-Jauffret, de l’Égalité, l’avenue Jean-Moulin jusqu’au 30 juin. Désormais, le
nouveau roulement sera du 1er janvier au 30 juin côté Sud (la gare) et du 1er juillet au 31 décembre, côté Nord (place Jourdan).
Vie municipale
Un chantier au cœur des cités SNCF
Le périmètre compris entre les rues Hubert-Giraud, Talabot, du Président-Dassier et du Président-Dumont a laissé place à des
engins de démolition. Le bailleur ICF Habitat a commencé la démolition de deux immeubles. La place sera bientôt nette pour la
reconstruction de trois bâtiments. Durée des travaux : 18 mois à compter de début octobre.
ous les locataires du “Château d’eau”, comme on appelle
communément cet îlot de la cité ICF, ont été relogés en tenant
compte de leur attente et souhait. Prioritaires pour les futurs
logements, ils ne souhaitent pas déménager de nouveau. Le parc
immobilier d’ICF Habitat offrira donc à ses nouveaux locataires proposés
par les réservataires, trois immeubles de 36 logements sociaux
collectifs assortis de 36 places de stationnement en sous-sol. Les
arbres, déracinés pour répondre aux contraintes du chantier, sont déjà
T
tous remplacés, il est même prévu d’en ajouter une dizaine
supplémentaire.
Ce projet, qui inclut T2, T3, T4 et quelques duplex, s’inscrit dans la
démarche “Bâtiment durable méditerranéen” et atteint le niveau
Argent. Les logements bénéficient des labels “BBC-Effinergie* option
accessibilité/habitabilité”. Dans ce chantier, la qualité environnementale du bâti et l’ensemble des éléments liés à la gestion locative
(chauffage individuel, parties communes, espaces verts…) sont pensés
de manière à maîtriser au mieux et à limiter l’impact sur les charges
des futurs locataires. Comme pour ses autres réalisations à Miramas,
ICF Habitat applique la charte “Chantier propre” et la clause d’insertion
en faveur des Miramasséens : 1 800 heures au minimum leur sont
réservées (en partenariat avec la Maison de l’emploi).
Les nuisances occasionnées par la démolition et le terrassement
s’amoindriront avec la reconstruction à proprement parler. Le bureau
de gestion d’ICF Habitat est ouvert pour répondre à toutes vos
questions.
* Effinergie est un collectif associatif français créé en 2006, avec pour objectif
de promouvoir les constructions à basse consommation d’énergie.
ICF Habitat Sud-Est Méditerranée : 17 bis, rue Voltaire.
Tél. : 04 42 48 86 08.
École Paul-Cézanne : un ministre pour une première pierre
Le 22 septembre, la municipalité présentait l’ensemble du projet de rénovation et l’avancement des travaux de la Maille 2 aux
habitants. Un invité de marque leur a rendu visite : le ministre délégué à la Ville, François Lamy.
d’élus comme le maire de Miramas qui fassent évoluer la politique de
la ville.” Après avoir vu la qualité du travail réalisé à Miramas, le
ministre a d’ailleurs demandé au maire d’intégrer le conseil
d’administration de l’Agence nationale de rénovation urbaine. Le
chantier de la Maille 2, lui, continue pour encore deux années. L’équipe
municipale, élus et techniciens, restent à la disposition de la
population pour répondre à toutes les questions.
ans l’esprit de l’équipe municipale, la journée Portes ouvertes
à la Maille 2 s’adressait en priorité aux habitants. Grâce aux
architectes, chargés de mission, représentants des bailleurs,
SAN Ouest Provence, de l’Épad Ouest Provence, de la Maison de
l’emploi, du service Environnement du SAN, ils trouvaient en ce
22 septembre toutes les réponses aux questions qui pouvaient rester
en suspens. Le point d’orgue de la manifestation tenait en la pose de
la première pierre de la future école Paul-Cézanne. Le maire a trouvé
un assistant de taille dans ces travaux de maçonnerie : le ministre
délégué à la Ville, François Lamy sous les regards du président de
Région Michel Vauzelle et du sous-préfet Simon Babre. Après avoir
fait le tour des stands et rencontré les habitants, François Lamy a salué
l’exemplarité du dossier traité dans toutes ses phases, du montage à
la réalisation : “Je le citerai auprès des autres communes. J’ai besoin
D
La clause d’insertion à la Maille 2
Une clause implique que des Miramasséens doivent être engagés sur
les chantiers de l’Anru. La Maison de l’emploi, qui tenait un stand le
22 septembre, dévoilait les derniers chiffres.
Rénovation urbaine de la Maille 2
• 338 281 heures réalisées
• 28 856 heures à venir
• 93 Miramasséens embauchés
• 22 habitants de la Maille 2
• 61 résidents de la ZUS Nord (zone urbaine sensible)
Chantier Les Ombrelles de Nexity (boulevard Théodore-Aubanel)
• 3 876 heures
• 12 Miramasséens embauchés
• 9 habitants de la ZUS Nord
• 3 habitants de la Maille 2
La reconnaissance d’un ministre : “Il était important que je
vienne souligner l’action de rénovation urbaine à Miramas
car les opérations de réhabilitation sont portées par ceux
qui y vivent. On ne dissocie pas les questions urbaines et
le bien-être des habitants.”
Travaux
Une ville entretenue
Comme une habitation ou un véhicule, une ville se doit d’être entretenue afin de proposer à ses habitants un cadre agréable à
vivre, le tout dans une parfaite sécurité. Pour y parvenir, les services techniques municipaux ne cessent d’intervenir sur la
commune. Que ce soit de leur propre initiative, sur les demandes de riverains, d’associations, d’écoles ou les propositions des
membres des conseils de quartiers, ils font de notre ville ce qu’elle est. Ils améliorent, réparent, agrémentent les lieux de notre
quotidien par des travaux qui peuvent parfois passer inaperçus. Et pourtant ! Cette année encore, l’enveloppe investissements
consacrée aux travaux de voirie, éclairage public et espaces verts a été considérable. En 2012, près de quatre millions d’euros
ont couvert et vont couvrir ces travaux.
Travaux voirie : . . . . .1 500 000 € (à réaliser)
. . . . . . . . . . . . . . . .1 840 317,35 € (réalisés)
Éclairage public : . . . . . . . . . . .593 852,51 €
Espaces verts : . . . . . . . . . . . . . .37 872,93 €
Vie municipale
Miramas s'engage pour son développement durable.
Agenda 21 : l’heure des priorités
Lancée il y a un an, la démarche Agenda 21 est arrivée à la phase stratégique du choix des actions prioritaires.
epuis 2010, la réflexion participative pour construire l’Agenda
21 communal est en marche : six réunions publiques, plus de
800 Miramasséens touchés, 400 qui ont assisté aux ateliers
thématiques, 428 qui ont répondu à un questionnaire sur les enjeux
économiques, sociaux, environnementaux de l’Agenda 21 pour le
territoire.
La phase de diagnostic est aujourd’hui terminée, vingt-deux enjeux en
émergent. Il incombe maintenant à la majorité municipale de
déterminer les axes stratégiques qui seront déclinés en objectifs. La
population en aura la primeur en janvier 2013. Les habitants et les
acteurs associatifs seront de nouveau sollicités. Impliqués en amont,
D
les Miramasséens continueront à l’être sur les réalisations et les mises
en application. Alors que certaines idées ont déjà pris forme (les jardins
familiaux par exemple), plusieurs restent à déterminer, leur formulation
comme leurs applications se feront avec les habitants : “Les citoyens
miramasséens doivent rester au cœur du dispositif Agenda 21. Leur
responsabilité passe nécessairement par des initiatives favorisant
l’intérêt et l’implication dans la vie de la cité”, note Géraldine Buti,
adjointe au maire déléguée à l’environnement. La municipalité a ainsi
démultiplié les opportunités de participer à la vie locale : cinq conseils
de quartier, réunions publiques, conseil municipal des jeunes, maillage
associatif important…
Première assemblée générale pour les jardiniers
Suite à l’attribution des jardins familiaux, cet été, il fallait qu’ils soient régis par une association. C’est désormais chose faite,
lors de l’assemblée générale du 27 septembre, avec l’approbation des statuts, du règlement intérieur et de l’élection des membres
du conseil d’administration.
près lecture et approbation des statuts et du règlement
intérieur, les participants ont pu passer à l’élection des
membres du conseil d’administration. Les personnes qui
souhaitaient faire partie du bureau se sont donc inscrites et la
constitution du conseil d’administration a été votée. Le montant de
la cotisation annuelle a été fixé à 50 €. Elle aura pour but de
permettre l’achat de matériel divers et de participer aux réparations
éventuelles. La partie administrative étant close, quelques problèmes
A
ont été soulevés quant au fonctionnement des jardins, dont le
manque de vigilance pour la fermeture des portails, un débit d’eau
insuffisant ainsi que l’éventuelle acquisition de toilettes sèches. Des
solutions ont été envisagées. Tous se sont donné rendez-vous le
lendemain à la Maison des associations pour leur premier conseil
d’administration. Daniel Druguet a ainsi été élu président du conseil
d’administration et Nicolas Colombini vice-président.
Miramas rayonne
Déviation, le dossier est bouclé
Le préfet de Région vient de signer, le 11 octobre, la déclaration
d’utilité publique de la déviation de Miramas, pour assurer le
contournement routier Ouest de la commune. Le maire a
beaucoup œuvré pour boucler le plan de financement de
61 millions d’euros. Fin 2013, les travaux commenceront, le
temps aux archéologues d’explorer le terrain, aux architectes
de répondre au concours, aux engins de creuser et bâtir.
ne nouvelle route nationale de 3,3 kilomètres entre le rond-point
de Toupiguières et le boulevard Aubanel, un pont de 15 mètres
de hauteur au-dessus de la Péronne, le paysage miramasséen
va changer d’ici 2015. L’ouvrage, attendu depuis les années soixante,
désengorgera la ville des 30 000 véhicules qui la traversent chaque
jour. Pour transformer ce projet en réalité, Frédéric Vigouroux a su
convaincre le président de Région et l’État d’accorder chacun 33 % du
montant total, le Grand port maritime de Marseille d’apporter
9 millions d’euros, le conseil général et le SAN de débloquer
12 millions d’euros. En 2015, l’environnement des habitants des
Demeures des Molières, du boulevard Aubanel, de l’avenue du 8-Mai1945, et plus généralement des Miramasséens aura gagné en qualité
et en sécurité.
Ces travaux s’accompagneront d’une réponse concrète en termes de
modes de déplacements doux, pistes cyclables et transports en
commun.
U
“Le préfet a déclaré la déviation d’utilité publique”
Le ministre choisit le maire de Miramas pour siéger à l’Anru
Le ministre de la Ville l’avait évoqué lors de sa visite à la Maille 2. Quelques semaines plus tard, la nouvelle est officialisée :
François Lamy et sa ministre de tutelle à l’Égalité des territoires et du logement Cécile Duflot ont désigné Frédéric Vigouroux
comme nouveau membre du conseil d’administration de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru).
e 22 septembre, la municipalité a invité
François Lamy à la pose de la première
pierre de l’école Paul-Cézanne. En
rencontrant les habitants et toutes les parties
intervenant à la Maille 2, le ministre a noté
l’originalité de cette opération qui traite les
problèmes dans leur globalité. Il a voulu faire
profiter l’Anru de cette expérience en
nommant le maire au conseil d’administration.
Cette
nomination
représente
“la
reconnaissance du travail opéré depuis 2008 ”,
précise le maire en y associant tous les
partenaires qui ont permis de rendre ce dossier
exemplaire. “J’ai toujours affirmé mon
positionnement sur l’humain, commente
Frédéric Vigouroux. Nous sommes la seule
ville du Sud-Est qui a imposé une clause
d’insertion aussi importante avec 8 % de
Miramasséens sur les chantiers. La prise en
compte globale du quartier, de ces locataires
comme de ses copropriétaires a probablement
joué aussi en ce sens. Si on se met à la place
de l’habitant, on comprend mieux ses
attentes.” La reprise intégrale du dossier en
2008, en incluant les 2 000 résidents de la
L
Maille 2, le travail de fond avec les bailleurs,
l’ambition du projet, son traitement, ont fait
du dossier Anru de Miramas une référence
citée dans de nombreuses communes de
France. La nomination du maire valorise
Miramas et renforce son action au conseil
général où il est délégué à la Politique de la
Ville : “J’aiderai les autres maires pour
l’intérêt général du territoire”, ajoute-il.
Miramas rayonne
La première vice-présidence du SAN revient à Miramas
Lors du dernier comité syndical, Frédéric Vigouroux a été élu premier
vice-président. Une reconnaissance pour la ville de Miramas.
ette nomination “reflète la confiance que me portent René Raimondi
et le comité syndical” commente le maire. Mais Frédéric Vigouroux est
“surtout sensible à l’honneur qui est fait à la ville de Miramas”. Pour
lui “Miramas se projette, se développe, se rénove. Si Istres et Fos demeurent
les poumons économiques de l’intercommunalité, Miramas valorise enfin ses
atouts, crée des emplois, de la richesse, de la valeur ajoutée. Cette politique
de développement va avec une meilleure représentativité”.
C
Les vice-présidences pour Miramas
Frédéric Vigouroux : 1er vice-président, délégué au contrat urbain de cohésion
sociale (Cucs), à l’action sociale économique. Il préside la commission du Cucs,
de l’action économique sociale, de la rénovation urbaine.
Gérald Guillemont : 8e vice-président, délégué aux aides à l’entreprise et à
l’enseignement supérieur.
Éric Marchesi : 12e vice-président, délégué à la formation.
Liliane Fleury : 17e vice-présidente, déléguée au plan climat territorial.
Martine Arfi : 21e vice-présidente, déléguée aux médiathèques et ludothèques.
Jean Guillon a été élu 1er délégué communautaire dans le nouveau bureau du
comité.
L’État et les élus réfléchissent à l’avenir de l’étang de Berre
Le sous-préfet a proposé à Frédéric Vigouroux d’être l’un des pilotes d’une réflexion sur l’avenir de l’étang de Berre et du golfe de Fos.
l s’agit pour l’État de permettre aux élus de réfléchir ensemble au devenir de ce vaste territoire en mutation et de travailler sur ses évolutions,
en prenant en compte la réalité du monde économique. “De nouvelles économies vertes, par exemple, doivent être envisagées. Il faudra
développer nos activités autour de la dépollution” envisage le maire. C’est l’une des pistes qu’il proposera à ses collègues au cours de ces
“Ateliers du Territoire” qui comptent trois volets.* Celui piloté par le maire de Miramas portera sur les enjeux de mutation, de diversification,
de développement économique.
I
*Loïc Gachon, le maire de Vitrolles, est chargé des portraits du territoire et de l’amélioration des connaissances statistiques. Serge Andréoni, le maire de
Berre pilotera l’atelier Cadre de vie.
Ouest Provence entre dans un pôle métropolitain
Une seule question à l’ordre du jour du conseil municipal extraordinaire du 25 octobre, celle de la création d’un pôle métropolitain
“Pôle de coopérations Provence 13”. Comme la loi le permet, huit communautés de communes et intercommunalités se sont
engagées dans une démarche volontaire de coopération intercommunautaire. Le but ? Porter ensemble des projets communs et
des actions utiles à l’avenir de leurs territoires dans le cadre d’un pôle métropolitain. Cette approche répond à la loi du
16 décembre 2010 sur la réforme des collectivités.
“Gouverner ensemble,
choisir ensemble des projets structurants”
Frédéric Vigouroux
ar deux fois, en 2010 et en 2011, le conseil municipal s’est
prononcé favorablement sur une coopération entre des
établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).
Après deux ans de rencontres, de négociations, de réunions de travail,
l’entrevue du maire avec Marilyse Lebranchu, Ministre en charge de
la décentralisation en septembre, le conseil municipal du 25 octobre
a validé la création d’un pôle métropolitain, en émettant certaines
réserves : “Je n’accepterai jamais de réforme qui remettrait en cause
les intérêts vitaux de notre commune. Nous sommes attentifs aux
propositions du gouvernement sur le droit du sol et sur la fiscalité des
communes” insistait Frédéric Vigouroux. Le comité syndical du SAN
s’est lui aussi engagé dans cette même perspective.
L’absorption par la communauté urbaine de Marseille est refusée par
l’ensemble des communautés d’agglomération: “Il faut éviter les
caricatures et ne penser ni « tous contre Marseille » ni « tous pour
Marseille ». La CUM refuse pour l’heure de travailler sur un pôle
métropolitain, mais nous devons avoir encore des débats pour arriver
à une solution collective” soulignait le maire.
Afin de permettre une plus grande efficacité de l’action publique, en
lien avec le conseil régional, le conseil général et l’État, Provence 13
désire associer les conseils de développement, le monde économique,
les représentations syndicales des salariés, le mouvement associatif.
“Les communes doivent rester indépendantes, garder leur
liberté en matière d’aménagement et de fiscalité”
Frédéric Vigouroux
P
Les priorités
La question du transport, de passagers, de marchandises, par voie
ferroviaire, maritime, routière, fluviale ou aérienne, reste essentielle
pour le territoire. Le pôle métropolitain aurait toute autorité pour la
gestion des transports. Mutualisation, réponses aux besoins des
usagers, de grands projets pourraient voir le jour grâce à un syndicat
mixte. Cette nouvelle organisation permettra d’influer sur l’État pour
qu’il finance de grands travaux. Les enjeux d’aménagement du
territoire, l’environnement, les espaces naturels, la recherche
fondamentale et appliquée, l’avenir de l’industrie, de la chimie et de
la pétrochimie, la paupérisation de Marseille et des villes en difficulté
entrent dans la liste des priorités du futur pôle métropolitain.
La proposition de pôle métropolitain a été votée à l’unanimité des voix.
Les séances de travail vont continuer entre maires et présidents
d’intercommunalité pour pouvoir négocier et répondre au préfet qui va
faire le tour des communes dans les semaines à venir.
Qui entre dans le pôle métropolitain ?
La communauté d’agglomération du Pays d’Aix-en-Provence
La communauté d’agglomération Agglopole Provence
La communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Étoile
Le syndicat d’agglomération nouvelle Ouest Provence
La communauté d’agglomération Arles Crau Camargue Montagnette
La communauté d’agglomération du Pays de Martigues
La communauté de communes Rhône Alpilles Durance
La communauté de communes de la Vallée des Baux Alpilles
6 sièges
4 sièges
4 sièges
4 sièges
3 sièges
3 sièges
3 sièges
3 sièges
Les ressources
Les recettes du pôle métropolitain seraient constituées par :
• Les contributions de ses membres en tenant compte de la population et/ou
du potentiel fiscal
• Les contributions des membres concernés par le financement des projets par
l’application de clés de répartition spécifiques (définies au cas par cas)
• Les subventions de l’État, du conseil régional, du conseil général et de l’union
européenne
• Les subventions et recettes liées aux missions du pôle métropolitain
• Les dons et les legs
Les actions qui seraient
confiées au pôle métropolitain
• Définition de la stratégie des politiques
publiques
• Détermination du contenu des projets d’intérêt
métropolitain, de l’enveloppe financière et du
plan de financement
• Coordination de l’exécution des projets par les
maîtres d’ouvrage concernés
• Évaluation des politiques publiques
métropolitaines
Il coordonnera
• L’action économique
• La promotion de l’innovation
• La recherche
• L’enseignement supérieur
• Coordination des schémas de cohérence
territoriale
• L’amélioration de la compétitivité et de
l’attractivité de son territoire
Vie des associations
Une association peut en cacher une autre
Chaque année, le club Inner Wheel Aix-Miramas, une association féminine de bénévolat et de service, organise un festival de
bridge au profit d’une association. En 2012, l’association bénéficiaire était SOS Rétinite France qui lutte contre la cécité, la
dégénérescence maculaire et la rétinite pigmentaire.
lus de quarante inscrits se sont rendus à la Maison des associations pour participer au festival de bridge organisé par le club
Inner Wheel et soutenir financièrement une association. Répartis autour de onze tables, ils se sont affrontés pendant quatre heures
lors de ce tournoi homologué par la fédération. À l’issue du tournoi, la
remise des prix a couronné d'une coupe les quatre premières paires
gagnantes. Tous les joueurs ont été remerciés de leur participation en
choisissant un lot parmi la grande variété exposée, due à la générosité
P
de nombreux sponsors. Marthe Gachet, présidente du club Inner Wheel
Aix-Miramas, pour qui c’est un honneur et un plaisir de soutenir les
actions pour la lutte contre les maladies graves de la vue, a accueilli
Monique Roux, présidente de SOS Rétinite France, venue spécialement
de Montpellier. En présence de Maryse Rodde, adjointe au maire et
participante au tournoi, Marthe Gachet a remis un chèque de 1 000 €
à Monique Roux. Une belle action qui s’est achevée autour d’un buffet
copieux offert par le club.
Du nouveau chez Temps Danse
Quelle petite fille n’a pas un jour rêvé de devenir pom-pom girl ? L’association Temps Danse a créé un nouveau créneau pour
que ce rêve devienne réalité.
u mois de juin, l’association a constitué un nouveau bureau. Virginie Berti a été élue présidente. En partenariat avec les membres de
l’association, elle a décidé de proposer des cours de pom-pom danse. Cette danse s’appuie sur des figures acrobatiques avec des
pompons qui font partie intégrante de la chorégraphie. Mais si cette discipline vous paraît un peu trop difficile, vous pourrez toujours
suivre les cours de classique, modern jazz, R’Nb, comédie musicale ou gymnastique, le tout dispensé sur les méthodes d’enseignement des
centres de formation au diplôme d’État. Dès 3 ans, les professeurs vous accueilleront dans une ambiance détendue où la devise est d’apprendre
en s’amusant.
Temps Danse : 06 85 39 70 83 ou 06 23 45 48 69. Courriel : [email protected].
A
De la peinture pour s’évader
Toujours avides de défis, les membres de l’association Évasion Peinture répondent présents quand la municipalité leur demande
de participer aux événements communaux. Ils ont relevé avec brio et plaisir le défi qui leur avait été lancé pour parer la gare
et ses environs lors de la 4e Fête du Train.
ne semaine leur a suffi pour peindre les wagons devant
accueillir les stands de restauration tenus par les associations
pour la Fête du Train. Après plusieurs heures de travail, des
sueurs froides, des doutes sur les délais de livraison, les membres de
l’association sont parvenus à décorer les dix wagons qui devaient
évoquer les trains célèbres de cinq pays du monde. Huit personnes se
sont relayées pour parvenir au résultat escompté et orner les arcades
de l’espace Beley. La présidente Monique Muller se dit satisfaite du
résultat : “Quand on nous a demandé de participer à cette
manifestation, je n’avais pas réalisé l’envergure du projet. Tous les
adhérents aiment peindre, relever des défis. On apprécie les idées
nouvelles, cela nous motive. Nous travaillons toujours dans la bonne
humeur et nous nous aidons mutuellement. Chaque membre fait part
de ses connaissances, de ses techniques aux autres. Nous sommes
souvent sollicités pour des manifestations municipales et en
remercions les instigateurs qui boostent ainsi notre créativité.
D’ailleurs, lors des Journées du Patrimoine, nous avions peint selon
le thème indiqué, à savoir les Belles d’époque. Nos œuvres sont
U
exposées à l’office de tourisme depuis le 22 octobre et y resteront
jusqu’au 30 novembre. Le fait de pouvoir les montrer représente pour
nous une certaine forme de reconnaissance et de fierté.”
Évasion Peinture : 04 90 58 23 05.
Escrime, comment se “fendre” avec élégance
Qui ne s’est jamais imaginé en conquérant ? Si les anciennes générations se rêvaient en Zorro, en Quatre Mousquetaires et
autres, les nouvelles générations en Jedi de La Guerre des étoiles ou en Zelda, chacune a eu son lot de héros armés d’une épée.
Cette discipline qu’est l’escrime fascine toujours autant les enfants et les grands qui ne s’identifient plus à ces héros, mais aux
athlètes des Jeux olympiques. Elle est accessible dès l’âge de quatre ans.
omme tous les sports, l’escrime est bénéfique pour la santé.
Mais elle comporte des petits plus qui font parfois défaut à
d’autres sports. En effet, elle véhicule des valeurs de loyauté,
de respect et de courtoisie, tout en permettant à ses pratiquants de
combattre en faisant appel au physique aussi largement qu’à la
tactique et à la stratégie. Chacun évolue à son rythme et il n’est jamais
trop tard pour commencer. Au club de Miramas, on pratique trois armes
différentes : le fleuret, l’épée et le sabre, chacune d’elle ayant sa
propre histoire, règle et manière d’utilisation. Si l’initiation des jeunes
démarre avec le fleuret, les escrimeurs sont rapidement appelés à se
C
perfectionner avec l’arme de prédilection du club : l’épée. Six sections
accueillent les membres : le baby escrime, l’école d’escrime, les
compétiteurs, les adultes en loisir, l’escrime artistique et de spectacle,
la section handisport. Les cours peuvent être dispensés en cours
collectifs ou particuliers. En ce qui concerne le matériel et la tenue,
ils sont généreusement prêtés par le club.
Renseignements : 04 90 58 30 79.
Portable : 06 09 14 12 38.
Gens d’ici
Orange RockCorps à Giono : “Tu donnes, tu reçois”
L’association Orange RockCorps a posé valises, pinceaux et peinture à Miramas. En quatre heures de temps, une trentaine de
personnes a repeint le hall d’accueil du centre social Giono. En échange, ils ont assisté à un concert exceptionnel, le 4 octobre
au Dôme de Marseille.
e centre Giono n’a disposé que de très peu de temps pour
organiser le chantier de la rentrée : dix jours montre en main pour
mobiliser des bénévoles à repeindre le hall d’accueil, sous l’égide
de l’association Orange RockCorps. Rompus à cet exercice, les
accompagnateurs organisaient la ruche éphémère du 13 septembre :
le chantier doit être terminé en quatre heures. Chacun sait ce qu’il a à
faire et les “fourmis” s’activent pour rendre des murs repeints dans
un orange stimulant. “C’est formidable, confie Isabelle La Cara, la
directrice du centre, en peu de temps, on peut faire des miracles. Le
principe a été bien vécu et nous allons sûrement nous inspirer de cette
bonne idée du « tu donnes, tu reçois ». C’était le coup de fraîcheur de
la rentrée.” Car en échange de ces quelques coups de pinceaux, les
huit jeunes de Miramas ont vécu une belle soirée au Dôme de
Marseille. Un accompagnateur du centre les a emmenés au concert
exceptionnel qui réunissait Inna Modja, Youssoupha, Nas et Lauryn
Hill. Quatre heures de travail pour quelques heures de bonheur, tout
le monde y gagne.
L
Schweitzer : un drapeau, un portrait
Photographe professionnel et administrateur du centre social Schweitzer, Christophe Castillo pose les questions de l’identité
et de sa représentativité. Il invite les Miramasséens à poser devant son objectif avec drapeau de leur choix.
Miramasséen depuis 30 ans, le photographe a vécu l’évolution de la
ville, le renouvellement de la population, note le brassage “qui a
toujours enrichi la commune. Pourtant, avec l’évolution de la société,
on vit de plus en plus au travers des écrans, de télévision, d’ordinateurs,
de smartphones, on ne connaît son voisin qu’au travers de ces
prismes”. Il s’interroge alors sur l’hétérogénéité et la façon de la
montrer. Pour questionner, discuter ensemble, les habitants sont donc
invités à “se faire tirer le portrait” avec un drapeau de leur choix et
accompagner l’image d’un texte. Alors que les étendards se déploieront
sur la façade du centre social, la médiathèque intercommunale
exposera quarante tirages au printemps. Que les autres ne sentent pas
exclus : un diaporama présentera tous les portraits. Cette initiative invite
à sortir de son cocon, à susciter le dialogue, à confronter ses points de
vue, se positionner comme citoyen, multiple et complexe, appartenant
à une même ville, une même région, un même pays.
u centre, comme au plan personnel, se pose la question de
l’autre, de l’échange, de la diversité. “C’est un sujet qui
m’interpelle, explique Christophe Castillo, et qui est apparu de
façon plus évidente lors des élections de cette dernière décennie”.
A
Centre social Schweitzer :
19, boulevard du 14-Juillet. Tél. : 04 90 58 20 49.
Prochaines séances de pose :
jeudis 8 novembre et 15 novembre de 17 h à 19 h.
Les jeunes talents de la musique sur un tremplin
Depuis 2011, la rentrée des classes marque le lancement du Tremplin jeunes talents à la MJC-MPT. La 3e édition s’est jouée le
6 octobre dans la salle de l’Imprévu, devant 155 personnes.
Imprévu, la salle de spectacles de la MJC-MPT, était comble
pour supporter les groupes qui tentaient leur chance à cette
première sélection des Tremplins jeunes talents. Pour ces
musiciens amateurs de moins de 30 ans, compositeurs de musiques
actuelles, il s’agissait de remporter les suffrages du public et d’un jury
de professionnels (musiciens, responsables de salles, de festivals). Si
Lya (folk anglais et chanson française) et Forteetoo (rock) ont produit
un effet électrisant, les jurés ont désigné Mytology (metal), Zyf
(acoustique aux influences manouches et françaises) et Unpakth
(metal) comme les vainqueurs de la soirée. Les trois groupes ont gagné
leur billet pour la prochaine étape. Tous sont repartis avec un
enregistrement de leur prestation et une captation vidéo.
La MJC-MPT propose des stages de perfectionnement en technique
vocale, accompagnement scénique, conseils et perspectives de
diffusion, aux groupes qui ont atteint les demi-finales. Les choses
deviendront sérieuses pour les finalistes qui se qualifieront d’office
pour le tremplin à l’Usine. Le groupe vainqueur recevra un bon d’achat
d’une valeur de 1 000 € pour du matériel musical ainsi que
l’opportunité d’assurer la première partie d’une tête d’affiche grâce à
nos partenaires, dans des salles de concert ou des festivals. Jam en
Co, qui a remporté le Tremplin 2012 s’est produit lors de Nuits Métis
L’
au cours de la soirée qui a accueilli Massilia Sound System. Une belle
reconnaissance et un coup de pouce pour des musiciens qui le méritent
par leur talent.
MJC-MPT : 11 bis, boulevard Aristide-Briand.
Tél. : 04 90 50 05 18. Courriel : [email protected].
Site : www.mjc-mpt-de-miramas.org.
Retrouvez les actualités du Tremplin jeunes
talents sur la page Facebook.
Pour participer, réservez vos dates !
La date limite des candidatures est fixée au 22 décembre 2012.
Vous pouvez postuler par courriel, voie postale ou directement sur
place. Les dossiers d’inscription devront contenir une fiche
d’identification, une courte biographie de votre groupe, une adresse
électronique, postale et un numéro de téléphone valides.
Les prochaines dates
Quarts de finale : 19 janvier et 9 février (douze à seize groupes).
Demi-finales : 30 mars, 13 avril (huit groupes)
Finale : 1er juin (quatre groupes)
La vie telle qu’au Moyen Âge
La Terra de Miramaris* réunit depuis deux ans des fondus d’Histoire et plus particulièrement celle qui court du XIIIe au XVe siècle.
Plongeant dans les archives départementales et municipales, dix-huit familles retracent les origines italiennes de la Provence
et de Miramas jusqu’au règne du Roi René.
a période est riche. Suffisamment pour
évoquer la vie commerciale, civile et
militaire de ce Moyen Âge florissant sur les
manifestations médiévales. Cet été, on a pu voir
Terra de Miramaris pendant les fêtes de
Miramas-le-Vieux feuilleter les traités
d’herboristerie et préparer des décoctions,
cuisiner au feu de bois, croiser l’épée, se
baigner au baquet ou manier la plume d’oie pour
calligraphier des textes. Très rigoureux dans la
retranscription de la vie au Moyen Âge, qu’ils
soient seigneurs ou serfs, commerçants ou
chevaliers, les passionnés louent les vertus de
leurs interventions en public: “Chacun d’entre
nous est spécialiste dans un domaine, la
broderie, le tricot, le matériel agricole,
l’archerie, la cuisine avec les ingrédients du
L
temps jadis, etc., insiste la présidente Christine
Oundjian. Nos casques ne brillent pas, nous
reflétons la vie telle qu’elle était à l’époque.”
Se déplaçant volontiers dans les écoles et les
centres de loisirs, La Terra de Miramaris fait
revivre des temps méconnus pour leur redonner
du lustre, en insistant sur l’histoire de Miramas
dans leurs camps interactifs. “Nous ne voulons
pas du prêt-à-consommer, ajoute la présidente,
mais rendre notre approche ludique et
pédagogique. Et toujours le plus fidèlement
possible.”
Terra de Miramaris: 0608689193.
Blog: http://terra-de-miramaris.over-blog.fr.
*La Terra de Miramaris signifie
“Les terres vues sur la mer”
L’association affiche deux devises à sa
bannière : “De la terre vient notre force”
et “Faire les choses sérieusement sans
se prendre au sérieux”
Gens d’ici
Montée d’un club : l’ASDS Basket
Michel Morard a pris la présidence de l’Association sportive développement et solidarité basket en avril dernier. Il revient sur
le parcours formidable des différentes équipes masculines et féminines du club ainsi que sur son parcours personnel.
e projet d’origine du club était de donner aux jeunes des quartiers
des moyens et une structure adaptée pour pouvoir exprimer leurs
talents, canaliser leur énergie et apprendre à travailler en équipe.
Au fil des années, ils se sont pris au jeu et des exploits sportifs ont
émergé. Alors qu’il suit régulièrement son fils Nicolas dans les déplacements du club, Michel tisse des liens particuliers avec les entraîneurs, les parents et les jeunes. Pendant quatre ans, ce cadre
informaticien de la SNCF calque son emploi du temps des week-ends
L
aux sorties du club. Il faut dire que le sport a toujours fait partie de sa
vie (quinze ans de foot, sept d’athlétisme et de cross-country, trois de
basket, danse…) et qu’il est fier que son fils se passionne pour cette
discipline. Au vu de son implication, on lui propose alors de l’intensifier
en prenant la présidence et il accepte pour le grand bonheur des adhérents. En bon cheminot, il s’affaire à remettre l’association sur les rails !
Michel doit jongler entre sa vie de famille, son travail et le club. Il sait
qu’il peut compter sur l’appui de Boris Pourcelle et de Mourad Baroudi,
deux entraîneurs qui sont parvenus à hisser l’équipe juniors garçons
au premier rang de la poule du championnat régional 2012 et l’équipe
minimes filles, devenue championne d’honneur départemental en
2011, à la deuxième place en championnat promotion départemental
en 2012. Il s’appuie aussi sur la nouvelle équipe dirigeante qui veille
aux destinées du club depuis le mois d’avril 2012. Victime du succès
du club, le nouveau président doit rechercher des joueurs, des subventions et des locaux sportifs pour les créneaux d’entraînement de ses
membres. Son objectif est de continuer à inculquer des valeurs simples
comme le respect, la solidarité, la discipline et la rigueur tout en se
maintenant à ce niveau, en espérant d’autres exploits pour ses
équipes.
ASDS Basket : 04 86 37 39 92.
Un chasseur sachant chasser…
Homme de caractère et passionné, Jean-Marie Michel est
garde-chasse sur notre commune. Le plaisir de chasser et la
nécessité de réguler certaines espèces ont trouvé un terrain
d’entente.
ean-Marie Michel prend son premier permis de chasse en
novembre 1976 puis devient piégeur agréé afin de réguler les
espèces nuisibles. Un an plus tard, il est nommé garde-chasse
particulier assermenté. Sa passion pour la chasse, il la fait partager à
sa famille. L’une de ses deux filles détient elle aussi le permis de
chasser. Son épouse, quant à elle, dépèce, vide et cuisine les fameuses
prises. En 2000, il intègre la Société de chasse de Miramas où il occupe
le poste de responsable de la garderie et de l’élevage de faisans.
Chaque année, il participe à la repopulation de la base de la chasse
provençale, le lapin, en lâchant environ 500 bêtes. Cette sentinelle des
collines miramasséennes arpente au quotidien nos espaces naturels.
Sa parfaite connaissance du terrain, associée à ses connaissances
réglementaires font de lui une personne reconnue et respectée dans
le monde de la chasse et il reçoit en conséquence la médaille d’or de
la Fédération départementale des chasseurs, le 24 mars, pour bons et
loyaux services. Le 23 juin dernier, la municipalité, elle aussi, l’a
remercié pour ses services lors des Réussites de Miramas.
J
Société de chasse :
route de Cornillon.
Tél. : 04 90 58 49 30.
Sport
Un ballon ovale et des maillots pour les minimes
Depuis la rentrée, le Rugby Club Miramas renoue avec le sport
destiné aux jeunes de 13 à 19 ans. Une nouvelle équipe
dirigeante, une nouvelle organisation, une prolongation de
l’école de rugby… et une nouvelle équipe s’entraîne à Méano.
u sortir de l’école de rugby, les jeunes n’auront plus à attendre
leur majorité pour jouer, le RCM vient de combler un manque
en créant une équipe de minimes, qui deviendront cadets puis
juniors les prochaines années et autant d’équipes sur le terrain du
stade Méano. C’est avec le sourire que les éducateurs et préparateurs
sportifs voient évoluer garçons et filles sur la pelouse : “Il existait un
vide démographique depuis 4 ans, souligne Gil Romand, éducateur et
trésorier du club. Nous sommes heureux de proposer cette offre à
Miramas.” S’il concède que, dans cette tranche d’âge, quelques-uns
fréquentaient d’autres clubs, il se réjouit que “certains aient préféré
arrêter le rugby plutôt que jouer ailleurs. On est contents de les revoir.
Nous ne souhaitons que l’épanouissement des jeunes dans un sport
qu’ils ont choisi.” Et ces nouveaux créneaux enchantent les parents
qui s’évitent ainsi des kilomètres. Deux fois par semaine, 24 joueurs
évoluent entre les poteaux, apprennent le placage, évitent les enavant… Et pour saluer l’événement, les joueurs ont enfilé de nouveaux
maillots, marqués par les sponsors.
A
“On ne cherche pas la compétition, tout le monde joue, du débutant à
l’expérimenté, ajoute Gil Romand. D’ailleurs, on crée des équipes
mixtes.” L’équipe dirigeante, en place depuis un an, estime le “vrai
potentiel de Miramas. Nous affichons notre volonté de participer à la
cohésion du rugby, en échangeant notamment avec le rugby de loisirs
des Miuras.” La pérennisation de l’école de rugby (de 5 à 13 ans) et
des seniors, la création d’une nouvelle équipe, des stages, tout confère
à redynamiser le RCM.
Renseignements : 06 35 51 84 16.
Entraînements des minimes :
mercredi de 16 h 30 à 18 h 30, samedi de 15 h à 17 h.
La cotisation de 59 € par an comprend la licence. Le partenariat
du RCM avec Lattitude 13 permet de la régler avec des chèques à
hauteur de 50 €. D’autre part, le club reçoit le soutien de plusieurs
sponsors.Des stages multisports sont organisés pour l’équipe de
minimes pendant les vacances, toujours en partenariat avec les
clubs locaux. Pour celles de novembre : ballon ovale le matin, tir à
l’arc avec les Archers de la Crau, équitation avec les Gardians de
Crau et golf l’après-midi.
Tennis de table, les filles tiennent la cadence
Le 2 octobre, les “filles” de Younès Labiad, entraîneur de l’AS
Miramas Tennis de table, disputaient leur second match en PRO
A, et le premier à domicile. Elles affrontaient l’équipe de SaintBerthevin/Saint-Loup. Les résultats restent encourageants.
ien sûr que les dirigeants sont fiers de la montée en Pro A de
l’équipe féminine du club. Désormais, elles jouent dans la cour
des grands et leur objectif est clair : se maintenir à ce niveau.
Le premier match des filles, à l’extérieur de surcroît, était de bon
augure puisqu’elles avaient gagné. Leurs adversaires elles aussi
étaient victorieuses lors de la première journée. Le suspense était donc
au rendez-vous. Dans une ambiance familiale et conviviale,
encouragées par la centaine de supporters qui avait fait le
déplacement au cosec des Molières, Xue Han Vukelja, Li Bin, Mariann
Juhasz et Emiliya Gateva ont fait match nul après six rencontres. Li
Bin est la seule rescapée de l’équipe de l’année dernière.
AS Tennis de table : 06 81 81 55 13.
B
Sport
AGMP, une association qui promeut le golf
Au golf du Mas de Combe, l’Association Golf Miramas Provence (AGMP), qui rassemble les joueurs, est le partenaire
incontournable de la régie qui gère le site du golf.
AGMP regroupe 350 golfeurs sur les 600 membres qui fréquentent les
fairways et greens du Mas de Combe. Son rôle est donc important, autant
pour les compétitions que pour animer la vie du golf. Avec quatre
rencontres annuelles (la régie en organise une vingtaine), l’AGMP réunit ses
adhérents et les golfeurs hors association dans une ambiance festive.
L’autre volet réside dans les projets en adéquation avec la politique sportive
municipale. L’AGMP répond toujours présent lors d’événements majeurs comme
l’Été Jeunes ou le Téléthon et soutient Ados Golf. Pour favoriser cette activité
sportive auprès d’un public peu sensibilisé, les bénévoles de l’association font
entrer le golf dans les établissements classés en zone d’éducation prioritaire :
seize élèves de Miramaris suivent régulièrement les cours de leurs tuteurs au
Mas de Combe et se sont engagés à respecter le code de “bonne conduite” qui
prône le respect des autres et du terrain. Les progrès sont tels depuis 2009
qu’ils obtiennent régulièrement les Drapeaux de passage, premières
récompenses avant le sésame de la carte verte. Elle seule autorise les joueurs
à fouler le parcours. Les journées Découverte Golf Jeunes animés de concert
par la régie et par l’AGMP contribuent à cette ouverture voulue par l’association.
Pour répondre à son projet associatif, l’AGMP s’appuie sur les compétitions et
le loisir, des plus jeunes aux plus anciens, le tout empreint de la plus grande
convivialité. L’une des preuves ? Là où les autres golfs recensent quatre-vingts
personnes pour leurs compétitions, l’AGMP en attire près de cent cinquante.
Sans compter que la démocratisation ne peut que profiter à tous. En 10 ans, le
nombre de golfeurs a doublé en France. Avec toutes les actions qu’elle mène,
l’association miramasséenne contribue largement à l’essor de ce sport.
L’
Association Golf Miramas Provence : Mas de Combe.
Site : http://www.asgolfmiramas.fr.
Yoan Diaz Rico : le sport est école de vie
A seulement 15 ans, Yoan, coureur cycliste, a déjà un palmarès conséquent. Il connaît son potentiel et se donne les moyens de
mettre toutes les chances de son côté. Jamais avare de remerciements, sa devise est “le sport est un dépassement de soi. Le
sport est école de vie”.
omme beaucoup d’enfants, Yoan testera plusieurs activités sportives (golf,
équitation…) avant de trouver définitivement sa voie : le cyclisme. Il faut
dire qu’il ne voulait pas forcément suivre les traces de son père, trésorier
du Vélo-Club Ufolep. Mais une fois son vélo de course enfourché, il n’a cessé de
moissonner les titres. En effet, il est sacré, à deux reprises, champion
départemental du Gard, sur route, et obtient la cinquième place au championnat
départemental de VTT, qui n’est pas sa spécialité. Lors du championnat de France
de cyclisme sur route, il se classe 19e. Au total, sur les années 2011 et 2012, il
comptabilise 17 victoires et 7 podiums. Pas étonnant que le Vélo-Club La Pomme
de Marseille lui ait fait les yeux doux en 2012. Il fait donc désormais partie de
ce club et s’entraîne à raison de trois fois 80 km par semaine (sans compter les
courses du week-end !). Les routes de Miramas et de ses environs lui fournissent
d’ailleurs un cadre agréable pour ses entraînements. Actuellement en seconde
année d’apprentissage en section mécanique, et malgré ses entraînements
intensifs, il parvient à se dégager du temps pour travailler bénévolement à Chrono
Cycles. C’est ça quand on est passionné !
“J’ai commencé le vélo à l’âge de 10 ans, se confie Yoan. Au début, ce n’était
qu’un divertissement puis au vu de mes résultats, je me suis vite pris au jeu. Je
ne cache pas que j’ai parfois eu envie de baisser les bras, surtout quand
j’entends parler des histoires de dopage. Heureusement que ma famille est là
pour m’encourager et me soutenir. Je peux paraître comme un solitaire car j’aime
rouler seul. Ma concentration n’est pas perturbée. Mais je sais que je peux
compter sur le soutien de ma famille, et aussi de mes sponsors, notamment
Vision Plus, qui est à mes côtés depuis déjà trois ans. J’en profite donc pour
tous les remercier et plus particulièrement Delphine, ma petite amie, qui fait
preuve de beaucoup de patience et de compréhension à mon égard”.
C
L’info de l’opposition
Expression du groupe d’opposition DVD
Un paon muait : un geai prit son plumage,
Puis après se l’accommoda.
Puis après, parmi d’autres paons, tout fier se panada,
Croyant être un beau personnage… (La Fontaine)
Cette fable ressemble à s’y méprendre au compte rendu de la visite de François Lamy, Ministre Délégué chargé de la ville. En effet, le samedi
22 septembre à 15,30 heures, la municipalité Socialiste et associée de Miramas au grand complet, accompagnait le Ministre Délégué à qui
était confié l’honneur de poser la première pierre de la nouvelle école Paul Cézanne de la Maille 2.
Notre Groupe aurait aimé que lors de son discours, le Maire rappelle aux participants que les rénovations des quartiers de la Maille II avaient
été programmées et entreprises par l’ancienne municipalité du Docteur Pierre Carlin et que le rôle de la nouvelle municipalité s’était borné à
poursuivre les travaux engagés. Il n’en fut rien ! En effet, le quartier de la Maille II, construit dans les années 1970 à l’initiative du Maire Pierre
Tristani, fait partie d’un ensemble plus vaste de 3 quartiers, Maille I, II et III. Cet ensemble de Mailles de la ZUS Nord, comprend au total cinq
quartiers.
Les Socialistes et associés de la Mairie ont de plus en plus tendance à s’approprier des réalisations, des projets ou des études faites par
l’ancienne municipalité. Ainsi la nouvelle voie expresse de déviation de Miramas a aussi été mise en place sous le mandat du Docteur Pierre
Carlin. Idem pour Clesud, le Golf et beaucoup d’autres programmes qui font la fierté de Miramas.
Certes, parmi les actions de la municipalité actuelle, nous nous devons de citer la création de 103 jardins familiaux qui ont couté la bagatelle
de 950 000,00 euros si nous en croyons les révélations du journal La Provence du 21/07/2012, l’arrachage des magnifiques pins parasol de la
rue de la République et leur emplacement par des baliveaux, l’augmentation des attaques à main armée, agressions, jets de cocktails Molotov
sur des ambulances et des commissariats de Police, vols…
Par contre la municipalité Socialiste et associés pourra revendiquer la création du « Village de Marques » dans la future ZAC de Perronne si
d’aventure ce projet n’est pas rejeté une seconde fois par Commission Nationale d’Aménagement Commercial, etc.
Il serait utile de temps à autres de « rendre à César ce qui appartient à César » et ainsi d’informer la population de Miramas qu’avant mars 2008,
d’importants travaux ont été entrepris, réalisés ou programmés par les municipalités précédentes.
Pierre CARLIN, Maryline KERAUDY, Jean Claude DETOURNAY, Patricia GIMENES, Eric ROUBY, Pierre URIOT.
Les propos de l’opposition sont reproduits tels qu’ils nous parviennent (NDLR).
Expression du groupe Alternative Citoyenne et Ecologiste (ACE)
Collège La Carraire : Un feuilleton à suspens !
Chacun se souvient de l’engagement pris par la majorité municipale de s’opposer à la fermeture du Collège La Carraire et à peser de toutes
ses forces pour la construction d’un nouvel établissement.
Or Madame Janine ECOCHARD, Vice Présidente du Conseil Général et Déléguée à la Politique des Collèges et d’Accompagnement à l’Éducation
affirmait lors de la réunion publique du 7 décembre 2011 à l’Hôtel du Département, réunissant tous les parents d’élèves élus dans les collèges,
que la fermeture du collège La Carraire était bel et bien programmée d’ici la fin de son mandat (2014).
Interpellé à ce sujet lors du conseil municipal du 16 Mai 2012, Monsieur le Maire nous a réaffirmé que la question était réglée et que le collège
resterait ouvert jusqu'à la construction d’un nouvel établissement : preuve en est, l’acquisition d’un terrain de 2,5 hectares, votée lors de ce
conseil municipal afin que le Conseil Général y construise cette future structure.
Maryse Rodde, première adjointe, déléguée à l’Éducation et au Sport en fait même état dans l’édito du Miramas Info de Septembre 2012.
C’est donc avec surprise et une grande déception, que nous lisons dans la revue Accent (journal du CG 13) du mois de Septembre, dont un
grand article était consacré à l’Éducation, qu’aucun projet de construction de collège n’a été planifié pour notre commune (planning des travaux
donné jusqu’en 2017).
M Vigouroux siégeant au Conseil Général, nous avons peine à croire qu’il soit si mal renseigné… !
Christian NAVARRO, Gérard GÉRON, Corinne LE CAR, Jean-Eudes JOFFRIN
www.ace-miramas.fr
Expression du groupe d’opposition de gauche
Selon les lieux et les moments…
Vendredi 19 octobre se tenait le comité du SAN afin d'élire la présidence et vices-présidences, suite à la condamnation de B Granier.;
Cécile Dumas a fait le choix de présenter sa candidature à la 5eme vice-présidence en opposition au maire de droite de Cornillon, M.Gagnon ; Candidature
justifiée comme une position politique et comme le moyen d'offrir à notre ville une vice-présidence supplémentaire, toujours appréciable quant il s'agit de défendre les intérêts de notre ville.
Cette situation eut le don d'excéder le maire de Miramas, M.Vigouroux, incapable de dissimuler son agacement à la tribune. Et la lecture des résultats confirme
le malaise ambiant : 18 voix à gauche pour Mme Dumas, 44 voix à droite pour M. Gagnon.
La majorité socialiste dans son pré carré du SAN vote à droite lorsqu'une candidature imprévue surgit et dérange « les arrangements entre amis » !
On remerciera les 18 courageux des communes voisines et on taira les « bravo » scandés par les élus de Miramas à l'annonce du nom de M.Gagnon!
C'est vite oublier que Mme Dumas s'est désistée au second tour des élections cantonales en laissant 20 % de ses voix à M. Vigouroux pour faire gagner la
gauche… quatre ans plus tard, cette même gauche vote à droite!!!
Pour nous, Front de Gauche, l'avenir n'est pas dans la trahison de nos partenaires et encore moins celle de nos Idées, et ce, en toutes circonstances!
Cécile DUMAS, Bartolomé GARCIA-DIAZ, Sandrine VENTURE
Notre histoire
La sécurité, une préoccupation des années trente
Les normes étaient différentes au début du XXe siècle, y compris en matière de sécurité routière. Pour une automobile, la vitesse
de 40 km/h était jugée excessive, surtout aux abords des écoles. Le garde-champêtre s’est ému d’une incivilité et a dressé un
procès-verbal dont nous vous proposons la retranscription exacte.
Procès verbal de Police
L’an mil neuf cent trente cinq, le Onze Février à seize heures et dix minutes.
Monsieur ROUX Marius, Garde Champêtre de la Commune de Miramas, dûment assermenté et portant nos insignes conformément à la Loi.
De service en ville et nous trouvant Boulevard Aristide Briand, au moment de la sortie des enfants des Ecoles Communales, nous avons remarqué
une voiture automobile qui parcourait la dite Avenue à très vive allure (40 kilomètre au minimum) contrairement aux prescriptions de l’arrêté
du Préfet des B-du-Rh en date du 2 janvier 1925 qui défend à tout véhicule automobile de traverser l’agglomération à une vitesse supérieure à
20 kilomètres à l’heure , et malgré des plaques très visibles posées en bordure du boulevard, réglementant la vitesse des automobiles et
d’autres plaques les avertissant qu’il y a « Danger Ecoles ».
Cette voiture que nous n’avons pu arrété, malgré nos coups de sifflets, a continué sa route vers le croisement de la route de St-Chamas et
Istres.
Cette voiture était une voiture intérieure de couleur foncée et portait le numéro minéralogique 2683 C A 2, à l’intérieur se trouvaient deux
personnes.
Nous tenons à faire remarquer que ce passage du Boulevard est très dangereux, étant donné que les Ecoles se trouvent en bordure de ce
boulevard et où il sort chaque jour un millier d’enfants et que le fait s’est passé au moment de la sortie du soir.
En foi de quoi, nous avons dressé le présent que dessus pour lui donner la suite qu’il appartiendra.
Fait à Miramas les an, mois, jour et heures que dessus.
Le Garde Champêtre
En raison de l’exposition sur le Plan local
d’urbanisme dans le hall de la mairie,
le service municipal ne présente
pas d’exposition ce mois-ci.
État civil
Ils se sont mariés
Ils nous ont quittés
Cécile Motschwiller et Mouhcine Lahmidi, le 22 septembre
Delphine Rey et Frédéric Emmet, le 22 septembre
Morgane Poussardin et Anthony Piar, le 22 septembre
Meryem Azami Idrissi et Rida Bounou, le 22 septembre
Liz Trado Troya et Pierre Trinquet, le 22 septembre
Léa Ségura et Sébastien Ban, le 29 septembre
Carole Grimoin et Yves Cahagne, le 29 septembre
Souphy Ang et Éric Berdou, le 6 octobre
Anissa Khadir et Malik Azamoun, le 6 octobre
Alfred Gazagne, 92 ans, le 13 septembre
Abdelkader Mohamed, 71 ans, le 22 septembre
Noëlle Riqueau veuve Teyssier, 86 ans le 23 septembre
Raoul Vatteoni, 77 ans, le 26 septembre
Robert Alexandre, 74 ans, le 24 septembre
Corinne Nolasco épouse Rosi, 45 ans, le 27 septembre
Émile Popowicz, 73 ans, le 30 septembre
Michel Guillemard, 80 ans, le 1er octobre
Emmanuel De Fourcauld, 41 ans, le 2 octobre
Gilberte Ponzini, 77 ans, le 2 octobre.
Baâdi Bargamou, 69 ans, le 2 octobre.
Marie Corps veuve Boyer, 90 ans, le 3 octobre
Didier Cossa, 47 ans, le 3 octobre
Andréa Foulquier, 95 ans, le 10 octobre
Traditions Provençales
Au marcat
Au marché
Sus lou marcat de la Madaleno i’a pa’no femo coume aquelo de
Frisoulet, que vènde poulet plus bèu, lapin plus gras, iòu plus fres.
Tambèn, quouro lou Chinés rampello nòu ouro e miejo, ié rèsto plus
ren ; alor, lou tèms de coumta sa mounedo, chincherin s’acampo à la
bastido.
Pamens, un jour, la vèio de Pasco, qu’avié adu’n pau mai de viéure que
d’abitudo, vounge ouro avien deja dinda que ié soubravo encaro un
lapin que, boutas, avié pas fa figuro à coustat de si coulègo dins la
gàbi.
“Ma fisto, se disié, se degun lou vòu, iéu n’en farai mi freto : pode bèn
me paga’qu’eu lùssi, tout l’an m’embounisse de liéume ».
Entandóumens uno damoto passo, aluco lou lapin, marcandejo. Ero
uno d’aquéli qu’espèron lou darrié moumen e que se dison : « Li
vendeiris son pressado pèr gagna si bastido, alor vèndon meiour
marcat”. Errour ! aquéu calcul tèn pas dre. La damoto n’aguè la provo.
- Quant, aquéu lapin, diguè à la bastidano ?
- Quaranto sòu !
- Es car au fiò !
- Mai, tambèn, chaspas-me’co, que rable, tout lou franc-diéu dòu jour,
manjo que bren e graniho : anas, aures dequé mastega ; vous lou vènde
pèr bon, n’en sarés countènto.
- Nous n’en baie trento-cinq sòu. Acò vai ?
- Nàni, nàni, rendès-me-lou : se vous vai pas, iéu lou manjarai.
La damo pago en disènt : “Pamens me levarès bèn quaucarèn, per n’en
fini ?”
Alor la bastidano, enquequinado, empocho li sòu, pièi aganto si cisèu
e cra fai sauta lou bout de la co dóu lapin en disènt à la
marcandejarello : “Vès, acò’s tout ço que vous pode leva !
Sur le marché de la Madeleine, il n’y a pas une femme comme celle
de Frisoulet, qui vende poulet plus beau, lapin plus gras, œufs plus
frais. Aussi, quand le bruand des roseaux sonne neuf heures et demi,
il ne lui reste plus rien ; alors, le temps de compter sa monnaie, tout
doucement, elle arrive à la ferme.
Pourtant, un jour, la veille de Pâques, qu’elle avait d’apporter un peu
moins de nourriture que d’habitude, onze heures avaient déjà sonné,
qu’il lui restait encore un lapin qui n’avait pas fait figure à côté de ses
congénères en cage.
“Ma foi, si personne le veut, moi j’en ferai mon profit. Je peux bien
me payer ce luxe, toute l’année je me rassasie que de légumes”.
Cependant, une dame passe, regarde le lapin et marchande. C’est une
de celles qui espèrent le dernier moment et qui se disent : “les
vendeurs sont pressés pour regagner leur ferme alors ils vendent
meilleur marché”.
Erreur, ce calcul ne tient pas droit. La dame en eut la preuve.
- Combien ce lapin ? dit-elle à la fermière.
- Quarante sous.
- C’est cher au feu.
- Mais, quand même, tâtez-moi ça, quel râble, toute la Sainte journée,
il ne mange que du son et des graines, allez, vous en aurez de quoi
mâcher, je vous le garantis, vous en serez contente.
- Je vous en donne trente-cinq sous. Ça va ?
- Non, non, rendez-le moi, s’il ne vous plaît pas, je le mangerai.
La dame paye en disant : “Pourtant, vous me lèverez bien quelque
chose à la fin ?”
Alors, la fermière bien embêtée, empoche les sous puis attrape ses
ciseaux et crac, fait sauter le bout de la queue du lapin en disant à
l’acheteuse : “Voyez, c’est tout ce que je peux vous lever.”
Lou prouvençau à l’escolo
Dourguin – Mauron
Lou cascarelet
Revira en francès
Per Jean-Marie Pascal
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