Un département en mouvement - Conseil départemental des Hauts

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Un département en mouvement - Conseil départemental des Hauts
HDS. plus
L’indispensable petit plus
www.hauts-de-seine.net
H a u t s - de - S e i ne
MOBILITÉ
Un département
en mouvement
Supplément de HDS.mag novembre-décembre 2012
Sommaire
Les transports en commun
Le prolongement du T1
Le prolongement du T2
Le futur T6
La ligne 4 à Montrouge
p. 4-8
p. 4-5
p. 6
p. 7
p. 8
La voirie départementale
L’aménagement de la Vallée Rive Gauche
L’aménagement de la RD 920
Les ouvrages d’art
p. 9-11
p. 9
p. 10
p. 11
Infographie
p. 12-13
Promenade Bleue
p. 14
Parcours buissonniers
p. 15
Les circulations douces
p. 16
Demain les Hauts-de-Seine
Le T1 vers l’ouest
Eole à La Défense
Le TAC
La nouvelle gare Nanterre-Université
Réguler le trafic
p. 21
Sécurité routière
p. 22
Accessibilité
p. 23
HDS.plus est un supplément
de HDS.mag
HDS.mag
2/16 boulevard Soufflot
92015 Nanterre cedex
Tél. : 01.41.37.11.60.
Fax : 01.41.37.11.65.
Courriel : [email protected]
2
p. 17-20
p. 17
p. 18
p. 19
p. 20
Directeur de la publication
Muriel Hoyaux
Rédacteur en chef
Rafaël Mathieu
Rédaction
Catherine Damour
Photo / Responsable
Jean-Philippe Ancel
Conception graphique
et mise en page
Studio Baylaucq
Courriel : [email protected]
Couverture Pinel
Impression
Maury 45330 Malesherbes
Distribution Mediapost
Routage Cifea DMK
Édito
L
es déplacements sont une préoccupation
© cg92/jean-luc dolmaire
quotidienne des Franciliens. Conscient
de ces enjeux, le conseil général a consacré
aux actions en faveur des transports, de la voirie
et de la circulation près de 264 millions d’euros en 2012.
Patrick Devedjian
Président du
conseil général
des Hauts-de-Seine
Ces investissements visent notamment à répondre
aux multiples attentes de mobilité des Alto-Séquanais :
une nouvelle desserte de La Défense avec le projet Éole
(prolongement à l’ouest de la ligne E), le Réseau
de Transport du Grand Paris de banlieue à banlieue
et des prolongements de lignes de métro (lignes 4, 14)
vont délester le RER A, la ligne 1 et la ligne 13.
Ce sont aussi les deux prolongements de tramway T1 et T2
en service avant ce mois-ci, les travaux du T6 ChâtillonVélizy-Viroflay, de nouveaux tramways déjà programmés
(Croix de Berny-Clamart et T1 jusqu’à Rueil-Malmaison)
et la transformation en boulevards urbains des anciennes
routes nationales : RD7 et RD1 sur les berges de Seine,
RD920 au sud.
Ces aménagements permettent une circulation fluide,
mais apaisée, et un nouveau partage de l’espace public,
respectueux des piétons et des cyclistes et de leur sécurité.
Avec déjà plus de 400 km de promenades piétonnes
aménagées, des grandes forêts et 625 ha de parcs
départementaux, 40 km de berges de la Seine rendus
aux habitants et un réseau maillé de plus de 100 km
de pistes cyclables, cette nouvelle mobilité libre et choisie
dans un cadre exceptionnel est un grand atout de notre
département en mouvement.
HDS.plus est imprimé sur papier recyclé
3
Les transports en commun
+ 10 pour le T1
Dix nouvelles stations, 5 km de prolongement, 5 communes des Hautsde-Seine et de Seine-Saint-Denis
traversées, le nouveau maillon flambant neuf de la ligne de tramway n°1
attend ses futurs passagers fin 2012.
Fort du succès rencontré depuis sa
mise en service, le T1 gagne du terrain entre les gares de Saint-Denis
4
et d’Asnières-Gennevilliers-Les
Courtilles en passant par l’Île-SaintDenis, Villeneuve-la-Garenne et
Gennevilliers. Le tramway prolongé
s’interconnectera avec les autres
modes de transport (bus, ligne 13 et
RER C) pour offrir une alternative à
la voiture qui représente aujourd’hui
deux tiers des déplacements sur cet
axe. Le prolongement du T1 est inscrit au contrat de plan État-Région
2000-2006 puis au contrat de projets 2007-2013. Le coût global de
150 millions d’euros est réparti entre
quatre financeurs : la Région Ile-deFrance : 52,85 %, le conseil général des Hauts-de-Seine : 25,47 %,
l’Etat : 19,85 % et la RATP : 1,83 %.
17
© cg92/jean-luc dolmaire
soit le temps de trajet
en minutes entre Saint-Denis
et la gare des Courtilles
à Asnières-Gennevilliers.
La fréquence des passages sera
de quatre minutes en heures
de pointe et de huit minutes
en heures creuses.
5
Les transports en commun
12
© cg92/olivier ravoire
minutes chrono,
soit le temps
de trajet entre
La Défense et
Bezons.
Rame du T2 à Colombes.
Le T2 à la conquête de l’Ouest
Avec sept nouvelles stations entre
La Défense et Bezons, la ligne 2
du tramway part à la conquête de
l’Ouest en 12 minutes chrono en
desservant les villes de Courbevoie, de La Garenne-Colombes,
de Colombes et de Nanterre.
Les douze rames doubles auront
la capacité d’accueillir chacune
426 passagers, soit l’équivalent
de six bus.
6
Les abords du tracé offriront
3 000 m2 de surfaces végétalisées
avec 1100 arbres de 44 variétés et
de 19 essences différentes. Accessible aux personnes à mobilité
réduite, la fréquence de passage
sera de 4 mn aux heures de pointe
et 7 à 8 mn aux heures creuses pour
relier La Défense à Bezons en 12 mn.
Coordonné par le conseil général
mandaté par le Stif, ce projet s’ins-
crit dans le cadre du contrat de
projets État-Région 2007 - 2013.
Le coût total de l’opération est
de 223,49 M€. Le financement
du projet est réparti entre la
Région (146,23 M€ - 65 %), l’État
(38,80 M€ - 17 %), les Hauts-deSeine (19,81 M€ - 9 %) et le Vald’Oise (13 M€ - 6 %) et la RATP
(5,65 M€ - 3 %).
www.t2ladefensebezons.fr

Vous allez voir la ville en tram
Le futur tramway T6 sur pneus a
pour mission de relier Châtillon à
Viroflay via Vélizy en 40 mn. Cette
nouvelle liaison inter-banlieue de
14 km desservira également les
communes de Malakoff, Montrouge, Fontenay-aux-Roses, Clamart et Meudon pour les Hautsde- Seine et Vélizy-Villacoublay
pour les Yvelines. Coordonné par
le conseil général des Hauts-de-
Seine mandaté par le Stif, le T6
facilitera les déplacements de
près de 150 000 résidents et actifs
des deux départements, tout en
assurant des correspondances
efficaces avec le réseau existant
du métro, du RER, des Transilliens
et autobus. La mise en service est
prévue en 2014 pour la section de
surface et en 2015 pour la totalité.
Coût de réalisation : 384,08 M€
(hors matériel roulant). Le financement du projet est réparti entre
la Région Ile-de-France (50 %, du
budget, soit 190,58 M€) le conseil
général des Hauts-de-Seine,
(20%, soit 76,43 M€ ), l’État
(16%, soit 61,63 M€), le conseil
général des Yvelines (13%, soit
52,08 M€), la RATP (1 %, soit
3,36 M€).
www.tramway-chatillon-viroflay.fr

© cg92/olivier ravoire
Travaux du T6 à Châtillon.
7
Travaux dans le tunnel d’extension
de la ligne 4 à Montrouge. La mise
en service est prévue en mars 2013.
8
© cg92/olivier ravoire
Les transports en commun
© cg92/olivier ravoire
La voirie départementale
Travaux sur le pont-rail Troyon
du T2 à Sèvres enjambant la RD7.
Vallée Rive Gauche
Le projet d’aménagement de 20 ha
des berges et de la RD7 entre Paris
et le pont de Sèvres s’étend sur les
communes d’Issy, de Meudon et
de Sèvres. Sur plus de 4 km, 14 ha
sont réservés à la création d’espaces
paysagers publics et aux circulations douces. La RD7 sera trans-
formée en boulevard urbain, avec
deux files de circulation par sens et
des carrefours à feux synchronisés,
rendant la circulation plus apaisée
et entièrement intégrée dans son
environnement. Une première section de voirie a été réalisée à Issyles-Moulineaux. Les travaux se
poursuivent depuis octobre 2011,
notamment par l’élargissement du
pont-rail du T2 et l’aménagement du
carrefour de Vaugirard (Issy/Meudon). La mise en service de la Vallée
rive gauche est prévue pour 2017.
L’investissement total du conseil
général est estimé à 200 M€.
La ligne 4 sort de Paris
La ligne 4 du métro, qui relie
aujourd’hui la Porte de Clignancourt à la Porte d’Orléans, est en
cours de prolongement au sud
jusqu’à la nouvelle station Mairie
de Montrouge. Cette « radiale »
historique qui irrigue le cœur de
la capitale quitte pour la première
fois de son histoire le périmètre
de Paris intra-muros. Elle bénéfi-
ciera ainsi à 40 000 personnes
résidant ou travaillant à
Montrouge. Sa longueur totale
exploitée passera à 11,5 km, en
attendant de poursuivre sa route
jusqu’à Bagneux.
Le conseil général participe à cette
réalisation à hauteur de 24 M€,
soit 14 % du budget total.
www.rendezvousavecla4.fr

En chiffres
Sur l’ensemble du tracé
supplémentaire de 1,4 km
de tunnel (donc 2,8 km pour
les deux voies) ont été placés 250 tonnes de ballast,
3 250 traverses en béton,
1 700 tonnes de rails et 9
appareils d’aiguillage.
9
La RD 920 vue du ciel à partir d’Antony.
10
© cg92/olivier ravoire
La voirie départementale
Sous le pont coule la Seine
Les ouvrages d’art soulèvent de réels
enjeux de sécurité. Le conseil général
est responsable d’environ 450 équipements de ce type, dont quinze
ponts sur la Seine où transitent de
nombreux usagers, tant en voiture
qu’en transports en commun, à pieds
ou en deux-roues. Près de 75 % de
ces ouvrages sont en béton et 12 %
sont métalliques. Les 13 % restants
sont bâtis en maçonnerie, en bois ou
constitués de matériaux mixtes.
Un contrôle régulier est assuré pour
la sécurité de tous et des travaux de
réfection programmés. Ainsi durant
l’été 2011, l’étanchéité du pont de
Courbevoie, ouvrage construit en
1968, a été reprise, ainsi que le remplacement des joints de chaussée
et la mise en œuvre d’une nouvelle
couche de roulement de la RD 908
qui l’emprunte.
Pour le maintien de ce patrimoine,
un budget de 3,5 M€ est prévu en
2012, dont 800 000 € pour les travaux spécifiques de réparation et
de remise en peinture du pont de
Gennevilliers.
360 kilomètres
Le conseil général est chargé
de l’entretien tel que le
renouvellement des couches
de roulement, de l’exploitation
— notamment la viabilité
hivernale des axes principaux —
et de la requalification du
domaine routier départemental
qui comprend environ 360 km
de voies, 930 carrefours équipés
de feux et 450 ouvrages d’art.
53,9 M€ y ont été consacrés en
2011 en investissement et environ 9,6 M€ en fonctionnement.
Boulevard urbain
Ex-nationale 20 et axe structurant
du Sud parisien, la RD 920 doit permettre l’écoulement du trafic élevé
qu’elle supporte dans un contexte
pacifié. Le projet global, d’environ
6 km, s’étend depuis la limite avec
l’Essonne (Massy) jusqu’à la place
de la Résistance à Bourg-la-Reine, en
passant par Antony et Sceaux.
Le futur boulevard urbain permettra le partage des différents usages,
les plantations seront renforcées et
des itinéraires de circulation douce
créés. Les travaux, qui ont démarré
à l’été 2011, ont déjà permis l’aménagement des carrefours Kennedy
(Massy/Antony) et Duchesse-duMaine (Antony/Sceaux).
La requalification complète de la
RD 920 Sud devrait être terminée
en 2017. L’investissement du conseil
général est estimé à 76 M€.
© cg92/olivier ravoire
© cg92/olivier ravoire
La RD 908 à Courbevoie.
La place Jean-Jaurès à Suresnes
a été réaménagée en rond-point.
11



Nombre d’hectares dédiés
Longueur du projet, en km
Transformée
en boulevard urbain,
avec deux files
de circulation par sens
et des carrefours
à feux synchronisés
Date de mise
en service
Fréquence de passage
aux heures de pointe,
en mn.
Temps pour relier
la Seine Saint-Denis
à la gare des Courtilles
(Asnières-Gennevilliers),
en mn.
Nombre de
communes
des Hautsde-Seine
et de la SeineSaint-Denis
concernées
Nombre
de km
de prolongement
Nombre
de nouvelles
stations
 
T



rive
RD gauche
 Vallée
Transports
en commun
Nouveau tunnel


 

Prolongement
RER E
Voirie
Antony Clamart
,

Métro
ligne  ,

,

Tramway 


Futur 
T
Nombre
de km de voies
réaménagées
Nombre
de km
de ligne
T

Nombre de km
de nouvelle ligne
Intervalle entre  rames
aux heures de pointe,
en mn.
Vitesse des rames
en km/heure
Nombre de stations
Nombre de
voyageurs / jour
Nombre de km
de tunnel
Nombre de km
de voies
Date de mise
en service
Nombre de nouvelles
gares
Temps pour relier
Châtillon à Viroflay
via Vélizy, en mn.
Date de mise en service
de la section de surface
( pour la totalité)
Nombre de nouvelles
stations entre
La Défense et Bézons
Un département en mouvement
Nombre de km
de trame verte
et bleue
Date de requalification
complète
Nombre d’hectares
dédiés à la création
d’espaces paysagers publics
et aux circulations douces
au projet d’aménagement
des berges


RD 
utilisateurs /jour
 
 :
Gare
NanterreUniversité



départementale
Circulations
douces



Nombre de km
de pistes cyclables
mis en service
Nombre de km
du projet
Nombre d'ouvrages
d'art
Nombre de km
de route
Nombre de carrefours
équipés de feux
Promenade Bleue
Au bord de l’eau
© cg92/olivier ravoire
Le conseil général des Hauts-deSeine a l’ambition de « rendre
la Seine aux habitants » en leur
permettant de se réapproprier les
berges du fleuve, tout en intégrant
les changements d’usage et de
regard porté sur ce nouvel espace
public accessible à tous.
La reconquête implique la restauration d’un cheminement le long
de la Seine nommée la Promenade
bleue. Cet itinéraire pour piétons
et cyclistes est réalisé au plus près
possible de l’eau, tout en respectant
les activités économiques et les exigences environnementales liées au
fleuve. Elle offre ainsi des parcours
d’excursion attractifs et accueillants
pour le public.
Les changements d’aspect permettent d’apprécier différentes
promenades bucoliques : naturelle,
paysagère, champêtre ou urbaine.
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© cg92/jean-luc dolmaire
Parcours buissonniers
Promenons-nous dans les bois
Un maillage de 500 km de promenades équitablement réparties sur le territoire qui met tout
Alto-Séquanais à moins d’un
quart d’heure à pied d’un espace
de nature, c’est le pari du Schéma
des parcours buissonniers mis en
œuvre par le conseil général.
Toutes les promenades créées ou
réaménagées bénéficient d’agencements de qualité appropriés à
chacune des ambiances urbaines
ou naturelles traversées. Les principes favorisant la valorisation
des paysages, la protection de la
biodiversité et la perméabilisation
des sols sont privilégiés. Le choix
judicieux des végétaux cherche à
limiter les allergies, à diminuer la
consommation excessive d’eau et
à supprimer les traitements phytosanitaires.
La liaison verte entre Villeneuve-laGarenne et Gennevilliers de 2,3 km
permet également d’agrandir le
parc des Chanteraines de près de
10 ha pour répondre mieux encore
à la fréquentation annuelle du site,
estimée à deux millions de visiteurs, tout en préservant des zones
naturelles de protection de la faune
et de la flore.
500
soit le nombre de kilomètres
de la trame verte et bleue,
un long ruban de promenades
et espaces de nature à moins
de 15 minutes à pied de chez
soi, désormais balisé dans
le cadre du Plan départemental
des itinéraires de promenade
et randonnée (PDIPR).
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Les circulations douces
À vélo
ment prévoient 14 km d’itinéraires
cyclables supplémentaires en cours
de construction. D’ici 2014, ce sont
près de 40 km de pistes qui seront
mis en service. Le linéaire, réalisé sous
maîtrise d’ouvrage départementale,
s’élèvera alors à plus de 126 km.
Outre les aménagements cyclables
réalisés dans le cadre des opérations
routières, le conseil vote chaque
année un crédit de 1 à 3 M€ permettant de construire les maillons
supplémentaires assurant la continuité d’itinéraire.
40
kilomètres de pistes
cyclables supplémentaires
auront été créés
entre 2010 et 2014.
© cg92/willy labre
Quelque 163 km d’itinéraires
cyclables sillonnent les Hauts-deSeine. En quelques coups de pédale,
il est possible de parcourir 67 km en
bord de voirie départementale, 8 km
sur la coulée verte ou encore 11 km le
long des berges du fleuve gérées par
le conseil général. Les communes,
l’Office national des forêts et l’État
sont les autres principaux partenaires de ces équipements.
De surcroît, dans le cadre des travaux
de tramways, les aménagements
urbains réalisés par le Départe-
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© laurent charré - ville ouverte : architectes – urbanistes/sarah sainsaulieu : paysagiste
Demain les Hauts-de-Seine
Nouvelle étape pour le T1
Trois communes desservies,
200 000 habitants impliqués,
70 000 emplois concernés, 6 km
de tracé, 11 stations, 20 mn de trajet, 3 nouvelles correspondances
et 80 000 voyageurs par jour sont
attendus sur le parcours de la prochaine étape du T1 à l’Ouest : la des-
serte d’Asnières, de Bois-Colombes
et de Colombes, jusqu’à la ligne du
T2. Véritable ceinture de transport, le
tramway T1 permettra de compléter
le tracé en rocade autour de Paris, de
relier entre elles les communes du
Nord-Ouest francilien, de rejoindre
rapidement le quartier d’affaires
de La Défense ainsi que d’effectuer
toutes les correspondances vers le
Nord et le Sud avec le RER C, la ligne J
du Transilien et la ligne 13 du métro.
Le conseil général des Hauts-deSeine prévoit de 125 à 135 M€ d’investissements, hors achat des rames
et acquisitions foncières.
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© rff/systra,2011
Demain les Hauts-de-Seine
Vue en coupe
du projet de gare
Éole à la Défense
Le projet de prolongement du RER E
prévoit la création de plusieurs
gares : à La Défense sous le Cnit,
à proximité des Terrasses à Nanterre dans le secteur dit La Folie
et à la Porte Maillot. Il consiste à
percer un nouveau tunnel entre
La Défense et Haussmann SaintLazare, terminus actuel d’Éole et
à réaménager la ligne et les gares
existantes entre Mantes-la-Jolie
et La Défense, sur 47 km.
Ce projet va permettre de décharger de 10 à 15 % le RER A et la ligne 1
du métro, très saturés. C’est un programme prioritaire essentiel de la
18
structuration des transports de la
métropole parisienne.
Le conseil général prévoit une contribution financière de 160 M€. La mise
en service est prévue pour 2020.
Ce projet se combinera, à La
Défense, par une gare du réseau
du Grand Paris près du centre commercial des Quatre-Temps et à La
Folie également par une gare juxtaposée. Le réseau du Grand Paris
constituera une puissante rocade
de banlieue à banlieue et permettra un accès direct de la Défense
à Roissy.
www.rer-eole.fr

© cg92/jean luc dolmaire
Vent d’Ouest
© cg92
Tracé du futur tramway
Antony-Clamart
Le TAC entre Antony et Clamart
Une nouvelle ligne de 8,2 km dans
les Hauts-de-Seine reliera Antony
(Croix-de-Berny) à Clamart (Place
du Garde) via Châtenay-Malabry
et Le Plessis-Robinson en 14 stations. Plus de 30 000 voyageurs
devraient emprunter ce tramway
chaque jour. Ce projet renforcera
les liaisons de banlieue à banlieue,
en correspondance avec le RER B,
la ligne TVM à Croix-de-Berny et
avec le tramway T6 dont la mise
en service est prévue en 2014.
La qualité du service rendue aux
voyageurs connaîtra une nette
amélioration grâce à une vitesse
commerciale estimée entre 20
et 22 km/heure, une bonne fréquence (10 mn en heures creuses
et 5 mn en heures de pointe), une
régularité optimale (circulation en
site propre et priorité aux carrefours) et un plus grand confort.
Le coût des infrastructures est
aujourd’hui estimé à 311 M€.
Le Stif sera maître d’ouvrage du
système de transports et le conseil
général, coordonnateur du projet,
sera maître d’ouvrage de l’aménagement urbain. Une concertation
aura lieu début 2013, une étape
importante dans la poursuite du
programme.
www.tramway-antony-clamart.
com

19
© epadesa pixium
Demain les Hauts-de-Seine
2015, Nanterre-Université en pôle multimodal
La gare Nanterre-Université a
amorcé en 2006 une véritable
mutation. Associant tous les modes
de déplacement, train, RER, bus, vélo
et, à terme, tramway avec le prolongement de la ligne T1, le nouveau pôle
multimodal Nanterre-Université
offrira à l’horizon 2015 une gare entièrement neuve. Elle pourra accueillir
75 000 utilisateurs par jour dans un
20
esprit de confort et de modernité. Les
correspondances seront simplifiées
entre le RER A et le Transilien et les
quais seront allongés de 25 mètres.
Les circulations seront mécanisées
pour être accessibles à tous.
Les liaisons entre les différents quartiers ont aussi été prises en compte :
la gare sera reliée au reste de l’espace urbain par un long parvis. Il
fera le trait d’union entre l’Université
Paris-Ouest-Nanterre, La Défense
et les quartiers environnants.
Le coût est estimé à 116 M€. Le
financement est réparti entre l’État
(20,2 M€), la Région (40,8 M€),
l’Épadesa (31,9 M€), le conseil
général (14,6 M€ ) et la RATP
(8,4 M€.).
www.ladefense-seine-arche.fr

Réguler le trafic
Embarquement pour Siter
Siter, acronyme pour Système
Informatisé de Télésurveillance et
de Régulation, est un système de
gestion du trafic urbain. Il optimise
les conditions de circulation des
principaux axes du département. Il
est organisé autour de quatre fonctions : la régulation centralisée, la
vidéosurveillance du trafic routier,
l’information des usagers et la gestion technique.
De nouveaux équipements de terrain répondant aux critères de standardisation, de réduction des coûts
d’acquisition, de fonctionnement
et de sécurisation ont été mis en
place avec Siter II. Il permet également d’étendre le système à d’autres
routes départementales et de relier
au système central les carrefours
des opérations de tramway cofinancées par le conseil général (T1,
T2 puis T6).
Le Département alloue un budget
de 1,7 M€ pour poursuivre ces travaux et 950 000 € sont planifiés sur
l’opération PC central Siter.
© cg92/jean-luc dolmaire
Le poste de contrôle Siter à Boulogne-Billancourt.
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© cg92/olivier ravoire
Sécurité
routière
Réguler le
trafic
Les plus jeunes, en deux-roues,
comme les personnes âgées, à pied,
sont parmi les plus exposés
à l’insécurité routière.
7 000
Plus de 7 000 élèves de
50 collèges des Hauts-de-Seine
ont été sensibilisés par
la caravane de la sécurité
routière pendant l’année
scolaire 2011-2012.
Des actions de prévention
Depuis de nombreuses années, le
conseil général se mobilise pour la
sécurité routière, pour un meilleur
partage de la voirie entre les différents modes de circulation et pour
la cohabitation harmonieuse de tous
les usagers (aménagement de pistes
cyclables, radars de sensibilisation),
22
mais également par la connaissance
de l’accidentologie et la prévention
envers les usagers les plus vulnérables. Après avoir identifié 95 lieux
« accidentogènes », le Département
s’est engagé à étudier et réaliser
les aménagements pertinents sur
quatre ans en y affectant 22 M€. A ce
jour, 67 des 95 lieux de concentration
d’accidents sont traités, soit plus de
70 %. Les derniers 28 lieux suscitant
des comportements à risques auront
fait l’objet d’une étude d’ici la fin de
l’année 2012, pour des travaux qui
seront mis en œuvre, au plus tard,
à l’été 2013.
© cg92/olivier ravoire
Accessibilité
Transport à la demande
Depuis février 2010, le conseil
général, la Région et le Stif ont mis
en place Pam 92 (Pour Aider à la
Mobilité) à destination des personnes handicapées et âgées ayant
du mal à se déplacer. Financé par
trois partenaires, ce service est géré
depuis son lancement par le conseil
général. Pam 92 est un service de
transport à la demande permet-
tant aux personnes en situation de
handicap résidant sur le territoire
des Hauts-de-Seine de se déplacer. Cette assistance est ouverte
aux personnes domiciliées dans le
département des Hauts-de-Seine
ne pouvant emprunter les transports collectifs ou un taxi ordinaire.
Souple d’utilisation, Pam 92 est
accessible 7 jours sur 7 toute l’an-
née (sauf le 1er mai), de 6 h à minuit.
Depuis plusieurs années, le conseil
général s’engage pour améliorer
l’accessibilité des transports en
commun et de la voirie aux personnes à mobilité réduite. En 2006,
la « Charte département handicap » a été adoptée, promouvant
une approche transversale des problèmes liés aux handicaps.
23