Un département en mouvement - Conseil départemental des Hauts
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Un département en mouvement - Conseil départemental des Hauts
HDS. plus L’indispensable petit plus www.hauts-de-seine.net H a u t s - de - S e i ne MOBILITÉ Un département en mouvement Supplément de HDS.mag novembre-décembre 2012 Sommaire Les transports en commun Le prolongement du T1 Le prolongement du T2 Le futur T6 La ligne 4 à Montrouge p. 4-8 p. 4-5 p. 6 p. 7 p. 8 La voirie départementale L’aménagement de la Vallée Rive Gauche L’aménagement de la RD 920 Les ouvrages d’art p. 9-11 p. 9 p. 10 p. 11 Infographie p. 12-13 Promenade Bleue p. 14 Parcours buissonniers p. 15 Les circulations douces p. 16 Demain les Hauts-de-Seine Le T1 vers l’ouest Eole à La Défense Le TAC La nouvelle gare Nanterre-Université Réguler le trafic p. 21 Sécurité routière p. 22 Accessibilité p. 23 HDS.plus est un supplément de HDS.mag HDS.mag 2/16 boulevard Soufflot 92015 Nanterre cedex Tél. : 01.41.37.11.60. Fax : 01.41.37.11.65. Courriel : [email protected] 2 p. 17-20 p. 17 p. 18 p. 19 p. 20 Directeur de la publication Muriel Hoyaux Rédacteur en chef Rafaël Mathieu Rédaction Catherine Damour Photo / Responsable Jean-Philippe Ancel Conception graphique et mise en page Studio Baylaucq Courriel : [email protected] Couverture Pinel Impression Maury 45330 Malesherbes Distribution Mediapost Routage Cifea DMK Édito L es déplacements sont une préoccupation © cg92/jean-luc dolmaire quotidienne des Franciliens. Conscient de ces enjeux, le conseil général a consacré aux actions en faveur des transports, de la voirie et de la circulation près de 264 millions d’euros en 2012. Patrick Devedjian Président du conseil général des Hauts-de-Seine Ces investissements visent notamment à répondre aux multiples attentes de mobilité des Alto-Séquanais : une nouvelle desserte de La Défense avec le projet Éole (prolongement à l’ouest de la ligne E), le Réseau de Transport du Grand Paris de banlieue à banlieue et des prolongements de lignes de métro (lignes 4, 14) vont délester le RER A, la ligne 1 et la ligne 13. Ce sont aussi les deux prolongements de tramway T1 et T2 en service avant ce mois-ci, les travaux du T6 ChâtillonVélizy-Viroflay, de nouveaux tramways déjà programmés (Croix de Berny-Clamart et T1 jusqu’à Rueil-Malmaison) et la transformation en boulevards urbains des anciennes routes nationales : RD7 et RD1 sur les berges de Seine, RD920 au sud. Ces aménagements permettent une circulation fluide, mais apaisée, et un nouveau partage de l’espace public, respectueux des piétons et des cyclistes et de leur sécurité. Avec déjà plus de 400 km de promenades piétonnes aménagées, des grandes forêts et 625 ha de parcs départementaux, 40 km de berges de la Seine rendus aux habitants et un réseau maillé de plus de 100 km de pistes cyclables, cette nouvelle mobilité libre et choisie dans un cadre exceptionnel est un grand atout de notre département en mouvement. HDS.plus est imprimé sur papier recyclé 3 Les transports en commun + 10 pour le T1 Dix nouvelles stations, 5 km de prolongement, 5 communes des Hautsde-Seine et de Seine-Saint-Denis traversées, le nouveau maillon flambant neuf de la ligne de tramway n°1 attend ses futurs passagers fin 2012. Fort du succès rencontré depuis sa mise en service, le T1 gagne du terrain entre les gares de Saint-Denis 4 et d’Asnières-Gennevilliers-Les Courtilles en passant par l’Île-SaintDenis, Villeneuve-la-Garenne et Gennevilliers. Le tramway prolongé s’interconnectera avec les autres modes de transport (bus, ligne 13 et RER C) pour offrir une alternative à la voiture qui représente aujourd’hui deux tiers des déplacements sur cet axe. Le prolongement du T1 est inscrit au contrat de plan État-Région 2000-2006 puis au contrat de projets 2007-2013. Le coût global de 150 millions d’euros est réparti entre quatre financeurs : la Région Ile-deFrance : 52,85 %, le conseil général des Hauts-de-Seine : 25,47 %, l’Etat : 19,85 % et la RATP : 1,83 %. 17 © cg92/jean-luc dolmaire soit le temps de trajet en minutes entre Saint-Denis et la gare des Courtilles à Asnières-Gennevilliers. La fréquence des passages sera de quatre minutes en heures de pointe et de huit minutes en heures creuses. 5 Les transports en commun 12 © cg92/olivier ravoire minutes chrono, soit le temps de trajet entre La Défense et Bezons. Rame du T2 à Colombes. Le T2 à la conquête de l’Ouest Avec sept nouvelles stations entre La Défense et Bezons, la ligne 2 du tramway part à la conquête de l’Ouest en 12 minutes chrono en desservant les villes de Courbevoie, de La Garenne-Colombes, de Colombes et de Nanterre. Les douze rames doubles auront la capacité d’accueillir chacune 426 passagers, soit l’équivalent de six bus. 6 Les abords du tracé offriront 3 000 m2 de surfaces végétalisées avec 1100 arbres de 44 variétés et de 19 essences différentes. Accessible aux personnes à mobilité réduite, la fréquence de passage sera de 4 mn aux heures de pointe et 7 à 8 mn aux heures creuses pour relier La Défense à Bezons en 12 mn. Coordonné par le conseil général mandaté par le Stif, ce projet s’ins- crit dans le cadre du contrat de projets État-Région 2007 - 2013. Le coût total de l’opération est de 223,49 M€. Le financement du projet est réparti entre la Région (146,23 M€ - 65 %), l’État (38,80 M€ - 17 %), les Hauts-deSeine (19,81 M€ - 9 %) et le Vald’Oise (13 M€ - 6 %) et la RATP (5,65 M€ - 3 %). www.t2ladefensebezons.fr Vous allez voir la ville en tram Le futur tramway T6 sur pneus a pour mission de relier Châtillon à Viroflay via Vélizy en 40 mn. Cette nouvelle liaison inter-banlieue de 14 km desservira également les communes de Malakoff, Montrouge, Fontenay-aux-Roses, Clamart et Meudon pour les Hautsde- Seine et Vélizy-Villacoublay pour les Yvelines. Coordonné par le conseil général des Hauts-de- Seine mandaté par le Stif, le T6 facilitera les déplacements de près de 150 000 résidents et actifs des deux départements, tout en assurant des correspondances efficaces avec le réseau existant du métro, du RER, des Transilliens et autobus. La mise en service est prévue en 2014 pour la section de surface et en 2015 pour la totalité. Coût de réalisation : 384,08 M€ (hors matériel roulant). Le financement du projet est réparti entre la Région Ile-de-France (50 %, du budget, soit 190,58 M€) le conseil général des Hauts-de-Seine, (20%, soit 76,43 M€ ), l’État (16%, soit 61,63 M€), le conseil général des Yvelines (13%, soit 52,08 M€), la RATP (1 %, soit 3,36 M€). www.tramway-chatillon-viroflay.fr © cg92/olivier ravoire Travaux du T6 à Châtillon. 7 Travaux dans le tunnel d’extension de la ligne 4 à Montrouge. La mise en service est prévue en mars 2013. 8 © cg92/olivier ravoire Les transports en commun © cg92/olivier ravoire La voirie départementale Travaux sur le pont-rail Troyon du T2 à Sèvres enjambant la RD7. Vallée Rive Gauche Le projet d’aménagement de 20 ha des berges et de la RD7 entre Paris et le pont de Sèvres s’étend sur les communes d’Issy, de Meudon et de Sèvres. Sur plus de 4 km, 14 ha sont réservés à la création d’espaces paysagers publics et aux circulations douces. La RD7 sera trans- formée en boulevard urbain, avec deux files de circulation par sens et des carrefours à feux synchronisés, rendant la circulation plus apaisée et entièrement intégrée dans son environnement. Une première section de voirie a été réalisée à Issyles-Moulineaux. Les travaux se poursuivent depuis octobre 2011, notamment par l’élargissement du pont-rail du T2 et l’aménagement du carrefour de Vaugirard (Issy/Meudon). La mise en service de la Vallée rive gauche est prévue pour 2017. L’investissement total du conseil général est estimé à 200 M€. La ligne 4 sort de Paris La ligne 4 du métro, qui relie aujourd’hui la Porte de Clignancourt à la Porte d’Orléans, est en cours de prolongement au sud jusqu’à la nouvelle station Mairie de Montrouge. Cette « radiale » historique qui irrigue le cœur de la capitale quitte pour la première fois de son histoire le périmètre de Paris intra-muros. Elle bénéfi- ciera ainsi à 40 000 personnes résidant ou travaillant à Montrouge. Sa longueur totale exploitée passera à 11,5 km, en attendant de poursuivre sa route jusqu’à Bagneux. Le conseil général participe à cette réalisation à hauteur de 24 M€, soit 14 % du budget total. www.rendezvousavecla4.fr En chiffres Sur l’ensemble du tracé supplémentaire de 1,4 km de tunnel (donc 2,8 km pour les deux voies) ont été placés 250 tonnes de ballast, 3 250 traverses en béton, 1 700 tonnes de rails et 9 appareils d’aiguillage. 9 La RD 920 vue du ciel à partir d’Antony. 10 © cg92/olivier ravoire La voirie départementale Sous le pont coule la Seine Les ouvrages d’art soulèvent de réels enjeux de sécurité. Le conseil général est responsable d’environ 450 équipements de ce type, dont quinze ponts sur la Seine où transitent de nombreux usagers, tant en voiture qu’en transports en commun, à pieds ou en deux-roues. Près de 75 % de ces ouvrages sont en béton et 12 % sont métalliques. Les 13 % restants sont bâtis en maçonnerie, en bois ou constitués de matériaux mixtes. Un contrôle régulier est assuré pour la sécurité de tous et des travaux de réfection programmés. Ainsi durant l’été 2011, l’étanchéité du pont de Courbevoie, ouvrage construit en 1968, a été reprise, ainsi que le remplacement des joints de chaussée et la mise en œuvre d’une nouvelle couche de roulement de la RD 908 qui l’emprunte. Pour le maintien de ce patrimoine, un budget de 3,5 M€ est prévu en 2012, dont 800 000 € pour les travaux spécifiques de réparation et de remise en peinture du pont de Gennevilliers. 360 kilomètres Le conseil général est chargé de l’entretien tel que le renouvellement des couches de roulement, de l’exploitation — notamment la viabilité hivernale des axes principaux — et de la requalification du domaine routier départemental qui comprend environ 360 km de voies, 930 carrefours équipés de feux et 450 ouvrages d’art. 53,9 M€ y ont été consacrés en 2011 en investissement et environ 9,6 M€ en fonctionnement. Boulevard urbain Ex-nationale 20 et axe structurant du Sud parisien, la RD 920 doit permettre l’écoulement du trafic élevé qu’elle supporte dans un contexte pacifié. Le projet global, d’environ 6 km, s’étend depuis la limite avec l’Essonne (Massy) jusqu’à la place de la Résistance à Bourg-la-Reine, en passant par Antony et Sceaux. Le futur boulevard urbain permettra le partage des différents usages, les plantations seront renforcées et des itinéraires de circulation douce créés. Les travaux, qui ont démarré à l’été 2011, ont déjà permis l’aménagement des carrefours Kennedy (Massy/Antony) et Duchesse-duMaine (Antony/Sceaux). La requalification complète de la RD 920 Sud devrait être terminée en 2017. L’investissement du conseil général est estimé à 76 M€. © cg92/olivier ravoire © cg92/olivier ravoire La RD 908 à Courbevoie. La place Jean-Jaurès à Suresnes a été réaménagée en rond-point. 11 Nombre d’hectares dédiés Longueur du projet, en km Transformée en boulevard urbain, avec deux files de circulation par sens et des carrefours à feux synchronisés Date de mise en service Fréquence de passage aux heures de pointe, en mn. Temps pour relier la Seine Saint-Denis à la gare des Courtilles (Asnières-Gennevilliers), en mn. Nombre de communes des Hautsde-Seine et de la SeineSaint-Denis concernées Nombre de km de prolongement Nombre de nouvelles stations T rive RD gauche Vallée Transports en commun Nouveau tunnel Prolongement RER E Voirie Antony Clamart , Métro ligne , , Tramway Futur T Nombre de km de voies réaménagées Nombre de km de ligne T Nombre de km de nouvelle ligne Intervalle entre rames aux heures de pointe, en mn. Vitesse des rames en km/heure Nombre de stations Nombre de voyageurs / jour Nombre de km de tunnel Nombre de km de voies Date de mise en service Nombre de nouvelles gares Temps pour relier Châtillon à Viroflay via Vélizy, en mn. Date de mise en service de la section de surface ( pour la totalité) Nombre de nouvelles stations entre La Défense et Bézons Un département en mouvement Nombre de km de trame verte et bleue Date de requalification complète Nombre d’hectares dédiés à la création d’espaces paysagers publics et aux circulations douces au projet d’aménagement des berges RD utilisateurs /jour : Gare NanterreUniversité départementale Circulations douces Nombre de km de pistes cyclables mis en service Nombre de km du projet Nombre d'ouvrages d'art Nombre de km de route Nombre de carrefours équipés de feux Promenade Bleue Au bord de l’eau © cg92/olivier ravoire Le conseil général des Hauts-deSeine a l’ambition de « rendre la Seine aux habitants » en leur permettant de se réapproprier les berges du fleuve, tout en intégrant les changements d’usage et de regard porté sur ce nouvel espace public accessible à tous. La reconquête implique la restauration d’un cheminement le long de la Seine nommée la Promenade bleue. Cet itinéraire pour piétons et cyclistes est réalisé au plus près possible de l’eau, tout en respectant les activités économiques et les exigences environnementales liées au fleuve. Elle offre ainsi des parcours d’excursion attractifs et accueillants pour le public. Les changements d’aspect permettent d’apprécier différentes promenades bucoliques : naturelle, paysagère, champêtre ou urbaine. 14 © cg92/jean-luc dolmaire Parcours buissonniers Promenons-nous dans les bois Un maillage de 500 km de promenades équitablement réparties sur le territoire qui met tout Alto-Séquanais à moins d’un quart d’heure à pied d’un espace de nature, c’est le pari du Schéma des parcours buissonniers mis en œuvre par le conseil général. Toutes les promenades créées ou réaménagées bénéficient d’agencements de qualité appropriés à chacune des ambiances urbaines ou naturelles traversées. Les principes favorisant la valorisation des paysages, la protection de la biodiversité et la perméabilisation des sols sont privilégiés. Le choix judicieux des végétaux cherche à limiter les allergies, à diminuer la consommation excessive d’eau et à supprimer les traitements phytosanitaires. La liaison verte entre Villeneuve-laGarenne et Gennevilliers de 2,3 km permet également d’agrandir le parc des Chanteraines de près de 10 ha pour répondre mieux encore à la fréquentation annuelle du site, estimée à deux millions de visiteurs, tout en préservant des zones naturelles de protection de la faune et de la flore. 500 soit le nombre de kilomètres de la trame verte et bleue, un long ruban de promenades et espaces de nature à moins de 15 minutes à pied de chez soi, désormais balisé dans le cadre du Plan départemental des itinéraires de promenade et randonnée (PDIPR). 15 Les circulations douces À vélo ment prévoient 14 km d’itinéraires cyclables supplémentaires en cours de construction. D’ici 2014, ce sont près de 40 km de pistes qui seront mis en service. Le linéaire, réalisé sous maîtrise d’ouvrage départementale, s’élèvera alors à plus de 126 km. Outre les aménagements cyclables réalisés dans le cadre des opérations routières, le conseil vote chaque année un crédit de 1 à 3 M€ permettant de construire les maillons supplémentaires assurant la continuité d’itinéraire. 40 kilomètres de pistes cyclables supplémentaires auront été créés entre 2010 et 2014. © cg92/willy labre Quelque 163 km d’itinéraires cyclables sillonnent les Hauts-deSeine. En quelques coups de pédale, il est possible de parcourir 67 km en bord de voirie départementale, 8 km sur la coulée verte ou encore 11 km le long des berges du fleuve gérées par le conseil général. Les communes, l’Office national des forêts et l’État sont les autres principaux partenaires de ces équipements. De surcroît, dans le cadre des travaux de tramways, les aménagements urbains réalisés par le Départe- 16 © laurent charré - ville ouverte : architectes – urbanistes/sarah sainsaulieu : paysagiste Demain les Hauts-de-Seine Nouvelle étape pour le T1 Trois communes desservies, 200 000 habitants impliqués, 70 000 emplois concernés, 6 km de tracé, 11 stations, 20 mn de trajet, 3 nouvelles correspondances et 80 000 voyageurs par jour sont attendus sur le parcours de la prochaine étape du T1 à l’Ouest : la des- serte d’Asnières, de Bois-Colombes et de Colombes, jusqu’à la ligne du T2. Véritable ceinture de transport, le tramway T1 permettra de compléter le tracé en rocade autour de Paris, de relier entre elles les communes du Nord-Ouest francilien, de rejoindre rapidement le quartier d’affaires de La Défense ainsi que d’effectuer toutes les correspondances vers le Nord et le Sud avec le RER C, la ligne J du Transilien et la ligne 13 du métro. Le conseil général des Hauts-deSeine prévoit de 125 à 135 M€ d’investissements, hors achat des rames et acquisitions foncières. 17 © rff/systra,2011 Demain les Hauts-de-Seine Vue en coupe du projet de gare Éole à la Défense Le projet de prolongement du RER E prévoit la création de plusieurs gares : à La Défense sous le Cnit, à proximité des Terrasses à Nanterre dans le secteur dit La Folie et à la Porte Maillot. Il consiste à percer un nouveau tunnel entre La Défense et Haussmann SaintLazare, terminus actuel d’Éole et à réaménager la ligne et les gares existantes entre Mantes-la-Jolie et La Défense, sur 47 km. Ce projet va permettre de décharger de 10 à 15 % le RER A et la ligne 1 du métro, très saturés. C’est un programme prioritaire essentiel de la 18 structuration des transports de la métropole parisienne. Le conseil général prévoit une contribution financière de 160 M€. La mise en service est prévue pour 2020. Ce projet se combinera, à La Défense, par une gare du réseau du Grand Paris près du centre commercial des Quatre-Temps et à La Folie également par une gare juxtaposée. Le réseau du Grand Paris constituera une puissante rocade de banlieue à banlieue et permettra un accès direct de la Défense à Roissy. www.rer-eole.fr © cg92/jean luc dolmaire Vent d’Ouest © cg92 Tracé du futur tramway Antony-Clamart Le TAC entre Antony et Clamart Une nouvelle ligne de 8,2 km dans les Hauts-de-Seine reliera Antony (Croix-de-Berny) à Clamart (Place du Garde) via Châtenay-Malabry et Le Plessis-Robinson en 14 stations. Plus de 30 000 voyageurs devraient emprunter ce tramway chaque jour. Ce projet renforcera les liaisons de banlieue à banlieue, en correspondance avec le RER B, la ligne TVM à Croix-de-Berny et avec le tramway T6 dont la mise en service est prévue en 2014. La qualité du service rendue aux voyageurs connaîtra une nette amélioration grâce à une vitesse commerciale estimée entre 20 et 22 km/heure, une bonne fréquence (10 mn en heures creuses et 5 mn en heures de pointe), une régularité optimale (circulation en site propre et priorité aux carrefours) et un plus grand confort. Le coût des infrastructures est aujourd’hui estimé à 311 M€. Le Stif sera maître d’ouvrage du système de transports et le conseil général, coordonnateur du projet, sera maître d’ouvrage de l’aménagement urbain. Une concertation aura lieu début 2013, une étape importante dans la poursuite du programme. www.tramway-antony-clamart. com 19 © epadesa pixium Demain les Hauts-de-Seine 2015, Nanterre-Université en pôle multimodal La gare Nanterre-Université a amorcé en 2006 une véritable mutation. Associant tous les modes de déplacement, train, RER, bus, vélo et, à terme, tramway avec le prolongement de la ligne T1, le nouveau pôle multimodal Nanterre-Université offrira à l’horizon 2015 une gare entièrement neuve. Elle pourra accueillir 75 000 utilisateurs par jour dans un 20 esprit de confort et de modernité. Les correspondances seront simplifiées entre le RER A et le Transilien et les quais seront allongés de 25 mètres. Les circulations seront mécanisées pour être accessibles à tous. Les liaisons entre les différents quartiers ont aussi été prises en compte : la gare sera reliée au reste de l’espace urbain par un long parvis. Il fera le trait d’union entre l’Université Paris-Ouest-Nanterre, La Défense et les quartiers environnants. Le coût est estimé à 116 M€. Le financement est réparti entre l’État (20,2 M€), la Région (40,8 M€), l’Épadesa (31,9 M€), le conseil général (14,6 M€ ) et la RATP (8,4 M€.). www.ladefense-seine-arche.fr Réguler le trafic Embarquement pour Siter Siter, acronyme pour Système Informatisé de Télésurveillance et de Régulation, est un système de gestion du trafic urbain. Il optimise les conditions de circulation des principaux axes du département. Il est organisé autour de quatre fonctions : la régulation centralisée, la vidéosurveillance du trafic routier, l’information des usagers et la gestion technique. De nouveaux équipements de terrain répondant aux critères de standardisation, de réduction des coûts d’acquisition, de fonctionnement et de sécurisation ont été mis en place avec Siter II. Il permet également d’étendre le système à d’autres routes départementales et de relier au système central les carrefours des opérations de tramway cofinancées par le conseil général (T1, T2 puis T6). Le Département alloue un budget de 1,7 M€ pour poursuivre ces travaux et 950 000 € sont planifiés sur l’opération PC central Siter. © cg92/jean-luc dolmaire Le poste de contrôle Siter à Boulogne-Billancourt. 21 © cg92/olivier ravoire Sécurité routière Réguler le trafic Les plus jeunes, en deux-roues, comme les personnes âgées, à pied, sont parmi les plus exposés à l’insécurité routière. 7 000 Plus de 7 000 élèves de 50 collèges des Hauts-de-Seine ont été sensibilisés par la caravane de la sécurité routière pendant l’année scolaire 2011-2012. Des actions de prévention Depuis de nombreuses années, le conseil général se mobilise pour la sécurité routière, pour un meilleur partage de la voirie entre les différents modes de circulation et pour la cohabitation harmonieuse de tous les usagers (aménagement de pistes cyclables, radars de sensibilisation), 22 mais également par la connaissance de l’accidentologie et la prévention envers les usagers les plus vulnérables. Après avoir identifié 95 lieux « accidentogènes », le Département s’est engagé à étudier et réaliser les aménagements pertinents sur quatre ans en y affectant 22 M€. A ce jour, 67 des 95 lieux de concentration d’accidents sont traités, soit plus de 70 %. Les derniers 28 lieux suscitant des comportements à risques auront fait l’objet d’une étude d’ici la fin de l’année 2012, pour des travaux qui seront mis en œuvre, au plus tard, à l’été 2013. © cg92/olivier ravoire Accessibilité Transport à la demande Depuis février 2010, le conseil général, la Région et le Stif ont mis en place Pam 92 (Pour Aider à la Mobilité) à destination des personnes handicapées et âgées ayant du mal à se déplacer. Financé par trois partenaires, ce service est géré depuis son lancement par le conseil général. Pam 92 est un service de transport à la demande permet- tant aux personnes en situation de handicap résidant sur le territoire des Hauts-de-Seine de se déplacer. Cette assistance est ouverte aux personnes domiciliées dans le département des Hauts-de-Seine ne pouvant emprunter les transports collectifs ou un taxi ordinaire. Souple d’utilisation, Pam 92 est accessible 7 jours sur 7 toute l’an- née (sauf le 1er mai), de 6 h à minuit. Depuis plusieurs années, le conseil général s’engage pour améliorer l’accessibilité des transports en commun et de la voirie aux personnes à mobilité réduite. En 2006, la « Charte département handicap » a été adoptée, promouvant une approche transversale des problèmes liés aux handicaps. 23