22 JUIN

Transcription

22 JUIN
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DEPOT : BRUXELLES X
Merci
Jean-Pierre ...
Jean-Pierre Champagne
a officiellement quitté le
Secrétariat général de la FWA
le 29 mai dernier. Ceci après
quelque 40 années passées
au service du syndicalisme
agricole wallon. 40 années
au cours desquelles il s’est
dépensé sans relâche, déployant une énergie qu’on lui
savait inépuisable, au service
de cette cause qui lui tenait
le plus à cœur.
Le Secrétaire général
sortant est unanimement
respecté, autant au sein du
monde agricole, que parmi
les interlocuteurs politiques
économiques et sociaux. Sa
conviction étant que l’agriculture ne peut se permettre
de rester à l’écart de l’environnement à cet égard. Un vibrant hommage lui a été rendu au cours d’une cérémonie
en son honneur la semaine
passée. Une cérémonie au
cours de laquelle le relais a
été transmis à son successeur, le nouveau Secrétaire
Général Yvan Hayez.
Jean-Pierre Champagne
n’a eu de cesse durant quarante ans de mettre sa faculté d’analyser les dossiers en
profondeur, ses qualités de
négociateur et de gestionnaire, et par dessus tout une
détermination sans faille, au
service de l’agriculture wallonne et de notre Fédération
– qu’il a contribué de manière décisive à mettre sur
pied – la FWA, la structure la
mieux à même de défendre
les intérêts de cette agriculture wallonne.
Pour toutes ces raisons, et
tes qualités humaines aussi,
nous te disons «Merci, JeanPierre».
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Après les élections, la pression paysanne s’accentue
Au terme d’une campagne parfois très rude,
l’électeur a prononcé son verdict et une
nouvelle fois le scrutin a apporté son lot de
surprises par rapport à ce qu’annonçaient les
prévisionnistes. Certes, la victoire attendue d’Ecolo
est incontestable, mais la débâcle socialiste
qu’annonçaient les sondages n’a pas eu lieu. De
même que le cdH se maintient que le MR a le
leadership à Bruxelles… mais pas en Wallonie.
Conclusion, toutes les combinaisons- ou presquepeuvent être envisagées pour la formation des
différents gouvernements régionaux.
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Bien malin qui au lendemain des élections de ce 7
juin pourrait dire de qui
sera composé le prochain
Gouvernement Wallon.
Seule certitude, le PS et
le MR ne devraient pas se
retrouver dans un même
gouvernement compte
tenu de la tension qui
existe entre les Présidents
de ces deux partis. L’un
comme l’autre sont majoritaires soit en Wallonie,
soit à Bruxelles et il reste
à voir si le parti Ecolo, qui
semble incontournable,
acceptera d’être présent
dans deux gouvernements
à géométrie variable. Ce
qui apparaît le plus probable, c’est une tripartite
soit PS – Ecolo – cdH, soit
MR – Ecolo – cdH avec, on
s’en souviendra, une déclaration du leader Ecolo,
Jean-Michel Javeau selon
laquelle il n’y aurait pas
de coalition comportant
deux perdants. A l’exception d’Ecolo, pour qui le
verdict est clair, les trois
autres formations ont su
dès dimanche soir trouver
les arguments pour dire
qu’elles n’avaient pas
perdu.
Au Nord du pays, la
montée en puissance de la N-VA
et la victoire du CD&V laissent
présager que l’institutionnel reviendra très rapidement sur le
devant de la scène. Par ailleurs, il
reste à voir dans quelle mesure la
mise en place des gouvernements
régionaux aura une incidence sur
le Gouvernement fédéral. Enfin,
sur la scène européenne, c’est la
droite qui sort renforcée sans que
l’on puisse préjuger de l’orientation future de la Politique Agricole
Commune, même si le maintien du
cap semble a priori le plus probable.
Quoiqu’il en soit, la Fédération
Wallonne de l’Agriculture attend
sereinement la mise en place du
Gouvernement wallon et surtout la
nomination du ministre qui aura en
charge l’agriculture en Région wallonne. Qui qu’il soit et de quelque
famille politique qu’il soit issu, il
trouvera en la Fédération Wallonne
de l’Agriculture un interlocuteur représentatif et responsable, désireux
de défendre au mieux la place que
mérite le secteur agricole dans notre Région.
Sur le plan syndical, c’est toujours et malheureusement la
crise agricole sur fond de crise
économique qui occupe les esprits.
Voici un an déjà que l’agriculture
wallonne fut parmi la première
avec son homologue allemand à
dénoncer les dérives qu’engen-
Un nouveau secrétaire
général à la tête de la FWA
Depuis ce 1er juin 2009, c’est Yvan HAYEZ qui
assume la fonction de Secrétaire Général à la tête
de la Fédération Wallonne de l’Agriculture.
La FWA se prépare pour la manifestation du 22 juin...
drait l’orientation de la Politique
Agricole Commune. Bien que cela
fut revendiqué sans succès depuis
des mois par le Président Ladouce,
le COPA s’est en fin décidé à lancer un appel à une manifestation
internationale qui se tiendra le 22
juin à Luxembourg lors du prochain
Conseil des Ministres. La FWA soutient évidemment et totalement
cette action et y sera présente. Elle
demande à tous les agriculteurs de
Wallonie et à ses membres en particulier d’y participer massivement.
Plus que jamais, il est indispensable
que l’ensemble de la paysannerie
européenne se mobilise en nombre
pour redonner un avenir à l’agriculture européenne. C’est bien
l’ensemble des spéculations qui seront défendues à Luxembourg, où
nous rappellerons avec force que la
vocation première de l’agriculture
est de nourrir la population. Pour
cela il faut un plan de relance qui
intègre une répartition correcte des
marges au niveau de chacun des
maillons de la filière. Il ne sert à rien
pour nous d’avoir un observatoire
des marges et des prix qui se limite
à constater que les agriculteurs
vendent à perte. Après le constat,
le monde politique doit prendre
ses responsabilités et apporter des
mesures correctrices permettant à
chaque acteur de vivre décemment
de son travail.
Vendredi dernier, nous avons
rencontré les représentants de la
Confédération Belge des Laiteries.
Cette réunion était provoquée dans
le prolongement des faits dénoncés
par Jean-Pierre Champagne dans
l’édition de Plein Champ du 21 mai
dernier. Pour rappel, l’article relatait
l’annonce faite par Aldi d’une diminution de ses prix suite à une offre
en baisse de 6 cents par litre émanant de certaines laiteries dans le
cadre du dernier appel d’offres. Plus
que jamais, nous revendiquons une
totale transparence dans la formation des prix au sein de la filière et
en particulier entre l’industrie et les
distributeurs. Cette rencontre fut
l’occasion d’une première analyse
de l’accord survenu en France. Cet
accord prévoit trois prix moyens
sur 2009 selon que l’entreprise de
collecte a une part plus ou moins
importante de produits industriels
dans sa valorisation. Il s’agit bien
de prix annuel moyen toute bonification comprise, qui oscille entre
280 et 262 euros/1000 litres.
Accouché aux forceps à la veille
des élections, cet accord politique
semble déjà fragilisé. Il s’agit d’un
mal nécessaire, insuffisant mais
indispensable selon la FNSEA,
d’un accord qui ne couvre absolument pas le coût de revient des
producteurs selon la Confédération
paysanne et d’un accord de dupes
selon la Coordination rurale. Dès à
présent, l’accord est déjà largement
contesté dans l’Ouest de la France.
Le Comité Directeur Syndical réuni
ce mardi, à l’heure de mettre sous
presse, aura eu l’occasion d’analyser en profondeur les termes de
l’accord. Nous y reviendrons dans
notre prochaine édition. Ce vendredi, l’Agrofront constitué de l’ABS,
du BB et de la FWA sera présent en
délégation à l’Assemblée annuelle
de la Confédération Belge des laiteries.
Yvan Hayez aura à cœur de poursuivre la voie tracée par son prédécesseur
Monsieur Hayez a été désigné
par le Comité Directeur Syndical
de la FWA pour succéder à JeanPierre Champagne qui a été admis
à la retraite fin mai au terme d’une
carrière de près de 40 ans au service de l’agriculture.
Agé de 43 ans et père de 3
enfants, Monsieur Hayez est ingénieur agronome (ULB) de formation. Il est entré dans les organisations professionnelles agricoles en
1993 en qualité de permanent des
Jeunes Alliances Paysannes. Il a
ensuite rejoint le Service d’Etudes
de l’Entente Syndicale UPA-UDEF
en 1997, avant d’être détaché au
Cabinet du Ministre régional de
l’agriculture en juillet 1999.
Au terme de 4 années de
Cabinet, Monsieur Hayez a accepté de prendre la Direction des
services de l’Association Wallonne
de l’Elevage nouvellement consti-
tuée en avril 2003.
C’est en 2005 qu’Yvan Hayez
a réintégré la FWA en qualité de
Directeur Administratif puis de
Secrétaire Général Adjoint. Durant
près de 4 ans, il a travaillé en étroite collaboration avec Jean-Pierre
Champagne pour préparer la succession de ce dernier.
Il s’agit donc d’une succession
qui s’inscrit dans la continuité.
Yvan Hayez aura à cœur de poursuivre la voie tracée par son prédécesseur, à savoir :
- une Fédération stable et indépendante,
- une défense des intérêts de
l’ensemble des spéculations agricoles de notre Région,
- un rayonnement et une représentation du monde agricole au
sein de la société et en particulier
auprès des partenaires socio-économiques.
Discours syndicaux à la Foire agricole de Nivelles
Nous les jeunes, conclut M
Bodart, ne rêvons que de reprendre l’exploitation de nos parents,
mais le pari financier est extrêmement risqué. Dans l’Europe, seuls
8% des agriculteurs ont moins
de 35 ans, il nous faut donc des
aides à l’investissement simples
et efficaces! Il faudra toujours des
agriculteurs pour nourrir nos enfants, … vos enfants … il faudra
toujours des produits agricoles
belges.
Nivelles est traditionnellement le théâtre d’un
rassemblement agricole le lundi de Pentecôte.
Habituellement festif, il s’est conjugué cette
année – crise oblige – à l’expression ferme des
revendications paysannes. Le président local de
la FWA Pierre Vromman, ainsi que celui de la FJA,
François-Xavier Bodart, ont tenu ces propos au
nom de nos mouvements
Pour Pierre Vromman, la crise
laitière actuelle, quoiqu’on explique, n’est pas essentiellement une
crise de la consommation: son
origine principale est le démantèlement des systèmes de régulation des marchés. «Car d’aucuns
croient que seule l’économie
pure et dure peut et doit régler les
échanges commerciaux dans une
économie globalisée».
A cela s’ajoute une politique de
promotion des produits laitiers largement insuffisante. Les augmentations de quotas au niveau européen ayant été la goutte d’eau qui
a fait déborder le vase.
Comment réagir?
Par un gel momentané d’une
partie des quotas européens, une
politique efficace de régulation
des marchés et la restauration
de la préférence communautaire.
Surtout, il convient de maintenir
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les quotas à l’horizon 2015.
Et les autres secteurs?
Si les attentions se focalisent
sur le secteur laitier, les autres
secteurs ne sont guère mieux en
point, poursuit P Vromman.
En céréales aussi, la dérégulation a irrésistiblement tiré les prix
vers le bas – tendance accentuée
par l’importation massive de céréales extra communautaires. Le
secteur sucrier lui ne rapporte
plus que des peccadilles …
En secteur porcin et aviaire, la
situation est «limite» aussi, les
coûts de production étant à peine
couverts.
Si la viande est pour l’instant le
secteur où tant bien que mal le ciel
est le moins sombre, il faudra tenir
compte que nombre de producteurs laitiers risquent de quitter
leur activité pour venir engorger
le marché bovin entraînant par là
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Hommes
politiques et
population alertés
Nivelles est traditionnellement le théâtre d’un rassemblement agricole le lundi de Pentecôte. Habituellement festif,
il s’est conjugué cette année – crise oblige – à l’expression ferme des revendications paysannes
une chute vertigineuse des prix à
la production.
Regrettant que certains ténors
de parti n’aient jamais pris part
aux débats et manifestations
agricoles préélectorales, Pierre
Vromman a déclaré que les actions du 7 juin devaient sonner le
«retour du bon sens, à la régula-
tion intelligente des marchés de
manière que l’homme reprenne le
dessus par rapport à l’ultralibéralisme débridé».
Au nom des jeunes
C’est François-Xavier Bodart
qui s’exprima au nom des jeunes
agriculteurs de Nivelles- Genappe.
Il accentua les propos tenus par
les aînés, il rappela que les prévisions indiquent que 30 à 40% des
exploitations laitières seront en
faillite si la situation n’évolue pas
d’ici la fin de l’année. Il est donc
plus qu’urgent de prendre des
mesures immédiates.
La FJA locale a distribué un
prospectus mettant clairement
en évidence le fossé qui sépare
les coûts de production des prix
de vente à la ferme – et ce pour la
plupart des productions agricoles.
Comptons que la population finira
bien par être sensibilisée à la gravité de la situation.
Population et hommes politiques, ceux-ci étaient plusieurs à
Nivelles le 1er juin. On a reconnu
ainsi , entre autres, M. Kubla,
Antoine, Flahaut, Charles Michel,
B Defalque, O Vanhamme ainsi
que le bourgmestre et divers échevins de Nivelles.
8:KL8C@KyJ
Etant donné la profonde crise
financière que traverse le secteur
agricole, Sabine Laruelle propose
une diminution des contributions
de 80 % en 2009 et 40 % en 2010
pour les secteurs bovins et porcin
et répond ainsi à la demande des
organisations agricoles.
Pour les éleveurs laitiers, elle
propose de supprimer pendant une année (4 trimestres)
la cotisation de 0,06 centimes
d’euros/1000 l directement à
charge des producteurs. Ceci
répond clairement à la demande
des organisations agricoles – et
la FWA en particulier ne peut que
s’en féliciter.
Le Fonds sanitaire est destiné à
financer, en cas de crise, les interventions dans le cadre de la lutte
officielle contre les maladies des
animaux. Il est alimenté par les
contributions annuelles obligatoires de tous les éleveurs de bovins, porcs, volailles, ovins, caprins
et cervidés.
La diminution temporaire proposée est rendue possible par le
fait que des réserves substantielles ont été accumulées dans ces
secteurs au-delà des plafonds prescrits. Elle n’hypothèquera donc
pas la capacité pour le Fonds de
faire face à d’éventuelles situations de crise.
Le fonctionnement habituel du
Fonds sanitaire ne serait pas menacé et les projets courants pourront continuer à être financés.
L’économie réalisée par les
éleveurs dépend bien entendu du
type de la taille de l’exploitation.
A titre d’exemple, l’économie pour
une exploitation disposant d’un
cheptel de 100 vaches laitières
serait de l’ordre de 400 euros en
2009.
Candidats à la traite
A quelques encablures des élections, l’exploitation
agricole d’Eddy Pussemier, producteur laitier
à Bois-Seigneur-Isaac aura été le théâtre d’un
épisode cocasse pour les politiciens de notre
région. Ceux-ci ont tiré du lait des superbes
Holstein de la ferme sise Rue du Bois ¨Planté.
Une semaine avant les élections, hommes et des femmes
politiques se sont essayés à la
traite des vaches sous la houlette
d’agriculteurs de la région. L’idée
était de leur donner l’occasion
d’expérimenter les réalités quotidiennes du métier d’agriculteur.
Des représentants des 4 partis
démocratiques wallons se sont
pliés, amusés, à l’exercice
Ils ont pu ensuite discuter
avec les représentants de la FWA
présents sur place, qui leur ont
part de leurs difficultés et de la
profonde détresse dans laquelle
se trouve aujourd’hui le secteur
agricole. Pour l’occasion ils ont
reçu également le mémorandum
de la Fédération Wallonne de
l’Agriculture qui leur permettra
de connaître les principales revendications du secteur. Les agriculteurs attendent des candidats aux
scrutins régional et européen du 7
juin qu’ils tiennent compte de ces
revendications et qu’ils soutiennent l’agriculture comme elle le
mérite, s’ils sont été élus lors de
ces élections.
Espérons que cette immersion
dans la réalité agricole les rapprochera des préoccupations de
notre secteur.
50 euros de prime de rentrée scolaire
pour les jeunes entre 18 et 24 ans
Sur proposition de la Ministre
des Indépendants Sabine Laruelle
et de la Ministre des Affaires sociales Laurette Onkelinx, le Conseil
des Ministres a approuvé deux
projets d’arrêtés royaux visant la
majoration du supplément d’âge
(prime de rentrée scolaire) annuel
pour les jeunes entre 18 et 24 ans.
Le montant est doublé, passant de
25 à 50 euros et cette mesure est
d’application pour les enfants des
indépendants, des fonctionnaires
et des salariés.
Au total, 434.894 jeunes bénéficieront de cette augmentation (291.493 enfants de salariés,
101.858 858 enfants de fonctionnaires et 41.543 enfants
d’indépendants).
Cette mesure fait suite à
l’accord budgétaire de 2009. Un
budget de 10,8 millions d’EUR a
été prévu (7,14 millions EUR pour
les salariés, 2,5 millions EUR pour
les fonctionnaires et 1,15 millions
EUR pour les indépendants). La
prime de rentrée scolaire sera
versée, comme chaque année,
mi-août.
Selon une étude de la Commission, l’objectif
européen de 20 % d’énergies renouvelables en
2020 permettrait de créer 2,8 millions d’emplois à
l’intérieur de l’Union.
Les énergies renouvelables
– parmi lesquelles les biocarburants – sont souvent controversées. Tantôt leur efficacité est mise
en doute tantôt leur avantage
environnemental est contesté. Et
pourtant, atteindre l’objectif fixé en
matière d’énergies renouvelables
(20%) d’ici à 2020 devrait permettre de créer environ 2,8 millions d’emplois dans le secteur
des énergies renouvelables et de
générer une valeur ajoutée totale
d’environ 1,1 % du PIB. Telle est
la principale conclusion d’une
étude réalisée par la Commission
européenne sur l’incidence de la
politique en matière d’énergies
renouvelables sur la croissance
économique et l’emploi au sein de
l’Union européenne.
Le commissaire responsable
de l’énergie, Andris Piebalgs, a
déclaré que les bénéfices des
énergies renouvelables au niveau
de la sécurité des approvisionnements et de la lutte contre le
changement climatique peuvent
aller de pair avec les avantages
économiques».
Déjà 1,4 million de personnes en 2005
En 2005, le secteur des énergies
renouvelables employait 1,4 million de personnes et générait une
valeur ajoutée brute de 58 milliards d’EUR. L’importance du
secteur varie fortement d’un État
membre à l’autre. Les secteurs de
la biomasse et des technologies
éoliennes et hydrauliques sont actuellement les plus grands pourvoyeurs d’emplois.
À l’avenir, un nombre nettement
plus élevé de personnes devrait
trouver un emploi dans le secteur
des énergies renouvelables, en
particulier dans les États membres
qui ont adhéré à l’UE en 2004 et
en 2007. Des retombées positives
sur l’économie en général sont
également prévues. Selon l’étude,
la mise en œuvre de la politique en
matière d’énergies renouvelables
créera environ 410 000 emplois
supplémentaires et entraînera
une augmentation de 0,24 % du
PIB dans l’UE-27 d’ici à 2020.
L’étude souligne la nécessité de
politiques plus fermes si l’on veut
retirer un maximum d’avantages
économiques du secteur des énergies renouvelables. Le recours
à davantage de technologies innovantes comme le photovoltaïque, l’énergie éolienne en mer,
l’électricité solaire thermique et
les biocarburants de deuxième
génération, requiert davantage de
moyens financiers à court terme;
or, ces technologies sont indispensables si l’UE veut atteindre
l’objectif de 2020 car elles lui permettront ainsi de maintenir son
actuelle position concurrentielle
sur le marché mondial, de créer
des emplois et d’augmenter le PIB
à moyen terme.
(Pour plus de détails, consulter
le rapport complet de l’étude
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NOUVELLE DIMINUTION DES PRIX
Le gouvernement a pris acte, le 29 mai
dernier, de la proposition de Sabine Laruelle,
Ministre fédérale de l’Agriculture, de diminuer
temporairement les cotisations versées par les
éleveurs porcins et bovins au Fonds budgétaire
pour la santé et la qualité des animaux et des
produits animaux plus connu sous le nom de
Fonds sanitaire. Rappelons que, étant donné la
situation financière de celui-ci, le Front Vert était
demandeur de la mesure proposée par la Ministre.
Energies renouvelables:
créatrices d’emplois
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Diminution des cotisations
au Fonds sanitaire
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CF:8C
Bonne fête des pères
Dimanche dernier, le 7 juin, était un jour
important pour notre pays. Les résultats des
élections régionales et européennes qui viennent
de se tenir auront certainement des répercussions
importantes sur notre avenir régional mais aussi
fédéral.
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Durant cette campagne morose, où plusieurs protagonistes
se sont concentrés sur des règlements de personnes plutôt que
sur des débats d’idées, de nombreux citoyens étaient dégoûtés
de la politique et s’interrogeaient
sur l’utilité de voter. N’oublions
jamais l’importance de notre droit
et de notre devoir électoral et de
voter correctement pour un parti
démocratique. Vu que la date des
élections coïncidait à un jour près
avec le 65ème anniversaire du débarquement en Normandie, je ne
peux m’empêcher de rappeler que
fin des années 30, c’est par les résultats des urnes que tout à débuter en Allemagne avec les tristes
conséquences bien connues qu’il
faut toujours garder en mémoire.
A cet égard, n’oublions pas notre
devoir de mémoire à l’égard des
plus jeunes générations.
Maintenant, lorsque vous lisez
ces lignes, les dés sont jetés. Les
sièges sont attribués. Chaque
formation va analyser les résultats
et tenter de dégager les signaux
émis par les électeurs. Comme
souvent, chacun aura sa propre
analyse. Mais dans le contexte
actuel de morosité économique et
financière, il est important que les
responsables politiques forment
rapidement un gouvernement
capable de prendre de bonnes
décisions. J’ose croire qu’on ne
va pas revivre les lenteurs qui ont
précédé la formation du gouvernement fédéral.
Les agriculteurs et notre organisation rappellent que la situation
devient intenable et ingérable
dans nos fermes et estiment qu’il
faut très vite se replonger dans les
dossiers en suspend.
Avec Fernand Tasiaux, nous allons demander de rencontrer les
responsables du traitement des
dossiers sécheresse afin de procéder à une évaluation.
La semaine dernière, nous avons
réuni un groupe de travail pour
faire l’évaluation sur la maladie
d’Aujezsky. Il faut savoir qu’après
des années de vaccination obligatoire, nous sommes passés dans
un système qui interdit celle-ci, car
notre pays est reconnu comme in-
Promotion des produits agricoles wallons
au «Brussels Jazz Marathon» de Bruxelles
demne. Ce qui engendre de nouvelles conséquences.
Ainsi, il faut multiplier les
contraintes de précautions sanitaires dans nos élevages et surveiller
au maximum les entrées dans nos
exploitations. Le fait de contracter
la maladie nous conduirait à un
blocage immédiat avec pendant
le premier mois une double vaccination suivie d’un abattage total,
avec à la clef une indemnisation
mais qui ne serait pas totale.
Au niveau de la commercialisation des porcs, les prix se redressaient légèrement. Mais cette
éclaircie vient d’être stoppée par
les exigences des intermédiaires
en Allemagne qui ont exigé l’augmentation de leur marge de 5
cents au kilo. Et finalement, c’est
encore nous qui allons payer la
note.
Dans le secteur lait, la situation
ne bouge pas et les prix étranglent
les producteurs. A cet égard un accord vient d’être signé en France,
le 4 juin dernier. Celui-ci a été
négocié entre les producteurs, les
laiteries et le ministère de l’agriculture. Il prévoit un prix moyen pour
2009 de 280 euros les1000 litres.
Certes, cela n’est pas suffisant,
mais cela est nettement supérieur
aux prix actuellement pratiqués
dans nos fermes. Cela a déjà le
mérite de tirer les prix vers le haut.
Pour information, lors de la
dernière manifestation agricole à
Verviers, le ministre Wathelet était
à l’étranger. Celui-ci vient de recevoir une délégation de notre section régionale qui a eu l’occasion
de lui exposer la situation agricole,
de lui présenter nos revendications
et d’attirer son attention sur l’urgence de trouver des solutions.
Ce dimanche, le 14 juin, c’est la
fête des pères. Ne nous attardons
pas sur l’aspect commercial de
cette fête, mais profitons de cet
instant pour passer d’agréables
moments en famille. Le plus beau
cadeau d’un papa n’est-il pas
de profiter de la présence et de
l’amour que ces enfants et petitsenfants peuvent lui apporter.
Bonne fête à tous les papas et
papys.
A bientôt.
Concours Fermes Fleuries 2009 en Luxembourg
Le Département d’Economie
Rurale de la Province de
Luxembourg organisera cet été
le Concours Provincial des Fermes
Fleuries.
Ce concours a pour but
d’encourager le fleurissement
des exploitations agricoles de
la Province de Luxembourg, de
favoriser l’intégration paysagère
des fermes et de récompenser les
agriculteurs pour leurs initiatives
d’embellissement.
Seront pris en compte la décoration florale vue de la voie publique et des abords immédiats,
l’esthétique de l’exploitation dans
son ensemble et le respect de
l’environnement.
Peuvent s’inscrire les exploitations agricoles en activité situées
sur le territoire de la Province.
L’inscription est gratuite et le
formulaire d’inscription peut être
obtenu par simple demande écrite
ou par téléphone au Département
d’Economie Rurale, 1, Rue du
Carmel, 6900 Marloie,
Tél. 084/220.381.
+
((al`e)''0
Lors de la réception inaugurale,
au prestigieux Hôtel de Ville, a
été mise en valeur la qualité des
produits wallons de proximité à
savoir: viande bovine et charcuteries, produits de la pisciculture, les
fromages wallons, les produits du
canard, les glaces artisanales, les
vins de Wallonie ainsi que pains,
légumes et spécialités pâtissières.
On comptait 400 personnes à la
réception avec possibilité donnée
aux producteurs de nouer des
contacts commerciaux avec les
invités de marque.
Il y a deux semaines a eu lieu le 14e «Brussels
Jazz Marathon», une manifestation musicale qui
attire un public de plus en plus nombreux, venant
tant de Belgique que – toujours davantage – de
l’étranger. Un tremplin choisi par l’APAQ-W pour
promouvoir nos produits laitiers.
Image de l’agriculture
wallonne valorisée
Le «Brussels Jazz Marathon»
(BJM pour les habitués) est, comme son nom l’indique, une grande
fête du jazz qui fait vibrer Bruxelles
tout au long d’un week-end. Avec
notamment plus de 400 musiciens
répartis sur des scènes en plein air
montées sur les plus belles places
de la ville: Grand Place, Sablon,
Ste-Catherine, Fernand Cocq.
Mais des dizaines de clubs, salles, hôtels et cafés ont vibré aussi
au son non seulement du jazz mais
d’autres musiques apparentées
ou non. Il était possible d’assister
gratuitement à tous les concerts
tant « indoor » qu’en plein air.
Valorisation des
produits agricoles
Avec près de 300.000 visiteurs
attendus dont un nombre considérable de touristes étrangers,
le BJM constitue un événement
populaire majeur. Cela signifie
aussi :des visiteurs qui découvrent
la ville ainsi que notre pays par le
truchement de ses spécialités. Et
celles-ci ne comptent pas que la
bière et le chocolat, mais aussi
les produits agricoles wallons de
terroir. C’est le choix qu’a fait l’Orpah voici une dizaine d’années,
l’APAQ-W ayant pris le relais en
participant régulièrement à cet
événement majeur.
Cette année encore, des producteurs wallons ont été présents..
Ils ont mis à disposition et distribué des produits laitiers, glaces
et fromages surtout. Ceci aux endroits stratégiques de la Capitale.
Ce partenariat intégré «BJMAPAQ-W» dépasse de loin le simple sponsoring d’un événement;
en effet, par toute une série d’actions supplémentaires, l’image de
l’agriculture wallonne et des ses
composantes «produits locaux»
et en particulier les fromages et le
lait, en sort indéniablement renforcée..
Il est pratiquement impossible
de chiffrer avec précision les retombées d’une telle action (tout
comme il est impossible de chiffrer
les retombées exactes -en terme
de consommation - résultant d’un
passage de spot TV).
Néanmoins, une chose est
évidente: de telles actions non
seulement améliorent l’image de
l’agriculture wallonne mais en
outre font connaître et apprécier
ses spécificités, ce qui correspond
à la fois à l’intérêt bien compris
des producteurs wallons et cadre avec les missions dévolues à
l’APAQ-W.
La Clef Des Champs
1ère diffusion le samedi 13 juin 2009 à 14H05 sur
La Une
rediffusion le mercredi 17 juin à 09H30 sur la Une
rediffusion le jeudi 18 juin à 00H15 sur la Une
et dans la boucle de nuit du jeudi 18 juin
Cette année les journées fermes ouvertes vous donnent rendez-vous les 20 et 21 juin . A cette
occasion, la Clef des Champs vous
propose de découvrir, en avant
première l’exploitation de Luc
Lefevre à Dorinne. Il y élève du
limousin et du porc qualité plein
air.
Les JFO c’est la fête dans les
fermes mais cette année avec un
arrière-fond d’anxiété, cela va mal
dans le milieu agricole, les agriculteurs sont très inquiets.
ils en témoignent dans la la Clef
des Champs.
Nous terminerons avec le secrétaire général de la Fédération
Wallonne de l’Agriculture, JeanPierre Champagne qui se retire, il
évoque son parcours et quelques
souvenirs
• CHAUSSÉE DE NAMUR, 47
B-5030 GEMBLOUX
• TÉL. : 081/60.00.60
• FAX: 081/60.04.46
• E-MAIL: [email protected]
Comment nous joindre ?
En appelant l’équipe au
04/344.75 09 ou 04/344.73 38
Fax : 04/344 73 32 – e-mail :
[email protected]
Retrouvez LA CLEF DES
CHAMPS
sur le télétexte de la RTBF à la
page 156
Présentation : Philippe Soreil
Équipe : Véronique Darimont
Marianne Virlée - Katia
Mattiuz
Réalisation : Sophie Gillet
– Chantal Hartman
Une coproduction: RTBF (Guy
Lemaire)-APAQ-W
Organe de presse
hebdomadaire de la
Fédération Wallonne
de l’Agriculture
Rédaction :Richard Cydzik,Esteban Jaime,
Bernard Kersten,
Abonnement :Martine Dewez
Editeur responsable:Jean-Pierre Champagne,
secrétaire général
Tirage :30.000 exemplaires distribués dans
toutes les fermes deWallonie
Imprimerie:Centre d’impression de Rhisnes
Prépress:Passe-Partout
8 D @ : 8 C < ; < J I < K I 8 @ K y J ; < C 8 = N8
Namur
Vendredi 19 juin
A 13h30, goûter aux tartes et jeux de cartes au hall
de Manifagri à Wavre.
Tournai Mouscron
Lundi 22 juin
A 14h, dernière réunion avant les vacances à la
salle Roc St-Pierre à Antoing. Monsieur l’Inspecteur
principal Damien Derycke parlera de mobilité et du
code de la route.
Inscription avant le 18 juin chez Suzanne au
069/225.851 ou Monique au 069/647.943. Paf 6
euros à remettre dans une enveloppe fermée avec
votre adresse à l’entrée de la salle.
Mercredi 8 juillet
Voyage en Normandie (Deauville, Trouville,
Honfleur). L’invitation sera distribuée lors de la prochaine réunion.
J8 E @ K8 @ I <
Gale: ne nous trompons pas de cible!
La gale est provoquée par un acarien
parasite de la famille des Sarcoptidae. Elle
fait malheureusement partie de ces maladies
contagieuses difficiles à endiguer et est présente
dans bon nombre de nos exploitations. Certaines
exploitations sont cependant plus touchées que
d’autres.
8cX`e ;\ 9ilpe
La gale est une maladie due
au sarcopte (scabiei), parasite de
l’homme et de certains vertébrés.
La femelle détermine la gale en
creusant dans l’épiderme des galeries où elle dépose ses œufs.
Si des traitements (acaricides)
existent bien, ceux-ci sont, soit
onéreux, soit très incommodants
pour la personne qui doit traiter
les animaux. D’aucuns regrettent
bien entendu la disparition du
Sarnacuran du paysage des médicaments agréés et dont le principe
de l’arrêté «cascade» ne semble
pas solutionner le problème. Enfin,
il semble évident que certaines
molécules soient inefficaces. Mais
plusieurs autres facteurs peuvent
aussi expliquer la présence importante de la maladie: sensibilité du
BBB, traitement partiel du troupeau, confusion entre les types
de gales, surpopulation, manque
d’hygiène, ….!
L’impact financier
L’apparition de la FCO depuis
deux ans n’a pas amélioré la situation. Il est d’ailleurs à noter que
d’une manière générale, en ovin
comme en bovin, on constate une
recrudescence des verminoses,
acarioses, … ou tout au moins
une plus grande difficulté à les
traiter.
La gale provoque des pertes
financières importantes dans une
exploitation touchée (réduction
du gain quotidien moyen, reproduction, production laitière, ...) et il
est normal (à partir du moment où
le législateur le prévoit) de pouvoir
demander une réduction fiscale.
De ce fait, depuis quelques
temps, vous êtes nombreux à vouloir fiscalement déduire les pertes
liées à cette maladie. Nous vous
recommandons cependant la plus
grande prudence. En effet, certains producteurs qui ont effectué
cette démarche ont dû demander
une attestation du vétérinaire traitant. En effet, l’administration des
contributions stipule que «seule la
gale généralisée peut donner lieu
à la déduction d’une perte exceptionnelle à fixer dans chaque cas
sur la base des déclarations et des
certificats délivrés par le vétérinaire».
Par gale généralisée, on entend
un animal contaminé sur plus du
tiers du corps. Le montant de la
perte déductible est de 74,32 EUR
par tête.
Réglementation
obsolète
Il ne faut cependant pas perdre
de vue que cette maladie est reprise dans la liste des maladies à
notification obligatoire comme la
brucellose, la tuberculose, etc.
Cela signifie que, tant le
producteur, le vétérinaire
d’exploitation ou encore le laboratoire à qui on demande confirmation, sont obligé de notifier
auprès de l’AFSCA la présence de
la maladie.
En pratique, personne ne le fait.
Pour cause.
D’une part, la réglementation
relative à la gale des solipèdes et
des bovidés date d’un autre âge:
1946!
Complètement obsolète, cet
arrêté donne aux Bourgmestres
toute une série d’obligations et
de responsabilités que bien peu
d’entre eux aujourd’hui sont
capables de suivre (cfr dresser
l’inventaire du troupeau à l’heure
de Sanitrace!). Or, certaines administrations ont refusé la déduction car le bourgmestre n’avait
pas été averti.
D’autre part, la réglementation
stipule qu’en cas de confirmation
de la maladie, l’exploitation est
bloquée et le restera tant qu’il n’y
a pas éradication de la maladie de
l’exploitation, la prise de mesures
de désinfection, etc.
Le risque est gros.
En sachant aussi que la plupart
de nos troupeaux connaissent des
problèmes de gales, est-il encore
La gale est une maladie due au sarcopte (scabiei), parasite de l’homme et de certains vertébrés.
raisonnable de parler de foyer avec
blocage total de l’exploitation?
Auquel cas, il faudrait déclarer
« foyer » la plupart de nos exploitations, ce qui reviendrait à
bloquer une grosse part de notre
commerce...
Enfin, il semble que derrière ce
dossier se cache aussi un retour
de flamme de l’autorité vis-à-vis
de certains soi-disant certificats
de complaisance délivrés par des
vétérinaires.
La FWA est maintes fois intervenue en dénonçant le manque de
moyens pour lutter efficacement
contre ce fléau. Une législation
rétrograde et désuète n’améliore
pas la situation.
La FWA demande un dépous-
siérage de la législation (notamment la composition de la liste
des maladies à déclaration obligatoire) et la mise en place d’un service d’encadrement producteur
– vétérinaire qui puisse se faire
sans connaître des contraintes
importantes dans un contexte
économique déjà suffisamment
difficile.
Actualité – céréales du 9 juin 2009
Situation «maladies à champignons»
en froment
Augmentation des populations
de pucerons dans certains champs
Date des observations : 08 juin 2009 Variétés observées :
Centenaire, Julius, Kaspart, Lion, Manager, Mulan, Rosario, Sahara,
Tabasco, Tuareg. Localités suivies : Ath, Bonlez, Corroy-le-Château,
Eben-Emael, Ellemelle, Ellignies, Enines, Les Waleffes, Ligney,
Lonzée, Mettet.
Les populations de pucerons des feuilles augmentent sensiblement
dans certains de nos champs d’observations. Toutefois, la situation
est fort disparate (entre 10 et 500 pucerons par 100 talles). Pour
connaître la situation d’une parcelle, il faut examiner une centaine
de talles prises au hasard, et sommer les nombres de pucerons qui
s’y trouvent.
Dans les champs où les populations dépassent actuellement 200
pucerons/100 talles (3 champs sur les 14 du réseau d’observation),
il y a de fortes chances que les niveaux dommageables soient atteints d’ici quelques jours. Dans ces champs, un traitement peut
être envisagé. Au stade actuel de développement des froments, il
serait préférable de traiter à l’aide de produits sélectifs, de manière à
laisser survivre les insectes utiles qui compléteront l’action du traitement. Ces produits sélectifs contiennent soit du pirimicarbe (Pirimor
6640/B), soit de la flonicamide (Teppeki 9526/B). Ces produits
agissent en profondeur dans la végétation et sont d’autant plus indiqués cette année que les pucerons présents appartiennent en très
grande majorité à l’espèce Metopolophium dirhodum, le puceron
des feuilles, qui se situent plutôt bas dans la végétation. Le traitement est à réaliser de préférence en soirée, ou mieux encore tôt le
matin, surtout si le litrage utilisé est faible (< 200 litres/ha).
La grande majorité des froments ont désormais atteint le stade
épiaison ; certains d’entre eux sont même au stade floraison. Les
froments plus tardifs sont encore au stade 50 (émergence de l’épi).
La septoriose des feuilles a encore fortement évolué depuis les
observations de la semaine dernière. Les froments actuellement au
stade floraison sont les plus touchés ; dans les parcelles non traitées,
l’avant dernière (F2), voire la dernière feuille (F1) sont atteintes. Par
contre, dans les champs plus tardifs, les symptômes sont visibles
sur l’avant avant dernière feuille (F3). Toutes ces infections résultent
des nombreuses précipitations enregistrées durant le mois de mai
(première quinzaine et fin du mois).
La rouille brune poursuit également son développement sans
pour autant exploser. Elle est actuellement rencontrée dans de
nombreuses régions.
Un nouveau cas de rouille jaune a été signalé sur une parcelle
d’essai non traitée à Ligney sur la variété Centenaire. Aucun nouveau
symptôme n’a cependant été signalé dans les parcelles traitées.
Comme l’année dernière, les conditions météorologiques actuelles
sont favorables au développement de la fusariose de l’épi. Cette
maladie se développe généralement lorsqu’un temps humide
apparaît au moment de la floraison. D’autres facteurs peuvent
augmenter le risque de développement de la maladie tels que le
précédent (maïs principalement), le travail du sol (le non-labour) et
la sensibilité variétale. Une intervention fongicide contre la fusariose
de l’épi doit être réalisée uniquement si ces différents facteurs de
sensibilité sont rencontrés. Il faut cependant noter que l’efficacité
des traitements contre la fusariose n’est que partielle. Une application fongicide n’est optimale que lorsqu’elle est appliquée au moment de la floraison ou juste avant.
Cet avis clôture la saison relative aux maladies fongiques en céréales.
Coordination scientifique :
Groupe « maladies », V. César et C. Van Ruymbeke
Cécidomyie orange du blé
Le temps froid et venteux de ces derniers jours n’a pas permis à
l’insecte des pontes aussi abondantes qu’en début de période de vol;
la plupart des variétés ont donc pu traverser les stades vulnérables
sans subir de pression significative de la cécidomyie. Actuellement,
seules les variétés les plus tardives pourraient encore subir des pontes dommageables, mais uniquement si les conditions suivantes
sont rencontrées simultanément : proximité d’une source (froment
sensible cultivé à proximité immédiate en 2008), soirées calmes et
douces au cours des prochains jours. Compte tenu des prévisions
météorologiques, il est très peu probable que la cécidomyie orange
commette encore des dommages significatifs cette année.
Coordination scientifique : Groupe « ravageurs », G. Jacquemin & M. De Proft ;
Coordonnateur du CADCO : X. Bertel (081/62.56.85), visitez
notre site : http://cadcoasbl.be
Réalisés grâce au concours et au soutien : du SPW/DGARNE/Direction développement et
vulgarisation, d’Agrisemza ASBL, du Brabant wallon agro-qualité ASBL, du CARAH ASBL,
du CHPTE ASBL, du CEFA ASBL, du CRA-W, des Comices wallons, du CORDER ASBL, de la
Fédération Wallonne de l’Agriculture, de la FUL, de la FUSAGx, de l’OPA qualité Ciney ASBL,
de Réquasud ASBL. Cet avis ne peut être diffusé sans l’accord des auteurs.
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Projet de porcherie Grune: quelques précisions de la FWA
Vendredi soir 29 mai à 18h30, devant la Maison
Communale de Nassogne, une association appelle
à la réaction de la population contre un projet
de porcherie à Grune qui attend la décision
sur recours du Ministre, André Antoine. La
presse a été invitée. La Fédération Wallonne de
l’Agriculture a tenu à soumettre par communiqué
de presse quelques éléments de réflexion à la
sagacité de tous!
On connaît bien la problématique d’implantation des
porcheries en Région wallonne
et les conflits que cela provoque
mais cette fois, c’est une véritable
croisade contre les porcheries qui
est lancée par la « Confédération
Elevage » dont l’association fait
partie. Alors qu’elle a demandé
récemment aux politiques de
fixer un moratoire bloquant tous
nouveaux projets (dont celui de
Grune), la Fédération Wallonne
de l’Agriculture se doit d’apporter
des informations qui nuancent les
propos tenus.
L’invasion des cochons?
Le débat sur les porcs ou les
volailles commence souvent dans
un sentiment d’urgence d’agir
face à l’impression que l’élevage
wallon s’intensifie. Un message
caricatural s’ajoute ensuite sans
nuance: ce serait l’industrie flamande qui voudrait conquérir la
verte campagne wallonne et exploiter nos pauvres agriculteurs.
La psychose est lancée, il n’est
plus possible de dialoguer!
Il est pourtant possible
d’aborder autrement le sujet, en
vérifiant tout d’abord cette impression d’intensification de l’élevage.
La Région wallonne comptait plus
de 500.000 porcs en 1980 contre
350.000 aujourd’hui. A l’opposé,
la Flandre historiquement orientée vers la production de porcs est
passée de 7 millions à moins de 6
millions de porcs depuis les dispositions légales pour les réduire.
Il est donc vrai de dire que la
Flandre a connu des excès mais, il
est faux de croire qu’elle s’étend
chez nous. La Filière Porcine
Wallonne a très justement expliqué, dans son récent rapport
sur l’implantation de porcheries
(demandé par la Ministre Lutgen
(cdH)), que le secteur de l’élevage
ne s’intensifie pas mais, se
« spécialise ». Pour des raisons
économiques, techniques, logistiques et sanitaires, l’élevage se
conçoit davantage aujourd’hui
par de plus grandes unités
qu’auparavant, ce qui peut a priori
étonner ou choquer.
Qu’est-ce qui est mal?
Y a-t-il alors des raisons de
croire que ces grandes unités sont
plus polluantes que nos fermes
d’antan? Inter-Environnement
Wallonie asbl a également publié récemment son rapport sur
l’implantation des porcheries
(cette fois demandé par le
Ministre Antoine (cdH)) dans
lequel elle précise que les installations d’aujourd’hui ne présentent
plus de problèmes environnementaux ou urbanistiques parce que le
secteur a su s’adapter en trouvant
des solutions efficaces. Le débat
se situe selon elle ailleurs, davantage autour de la question de
savoir si le modèle de production
et d’abattage actuel ne doit pas
plutôt être remis en cause. Cette
question a bien sûr sa noblesse
mais les réponses ne peuvent pas
être hâtives.
Certains prônent un retour
vers le modèle d’ «autarcie»,
l’agriculteur produit tout sur
sa ferme (aliments pour bétail,
alimentation humaine, élevage),
valorise ses effluents sur ses terres
et vend sa production près de
chez lui. Il serait très difficile ici
d’expliquer pourquoi ce système
ne peut plus fonctionner de cette
manière ; au minimum, pouvonsnous poser la question dans
l’autre sens : existe-t-il un secteur
professionnel (de commerce ou
de service) qui a pu échapper à la
rationalisation du travail ? … Et
fondamentalement, la problématique du lien entre l’agriculture et
le sol autrement dit, des effluents
d’élevage en terme d’impacts sur
les eaux n’en serait pas moins
préoccupante (dans le sens où il
y a des précautions à prendre). La
Directive Nitrates et le Programme
wallon de Gestion Durable de
On connaît bien la problématique d’implantation des porcheries en Région wallonne et les conflits que cela
provoque mais cette fois, c’est une véritable croisade contre les porcheries qui est lancée par la « Confédération
Elevage »
l’Azote en agriculture imposent
des obligations de correctes utilisations des effluents. Qu’ils soient
épandus sur ses propres terres ou
sur celles du voisin parce qu’on en
a pas assez, la réglementation est
la même et l’objectif de protéger
les eaux doit rester une priorité.
Manger du porc qui
vient d’ailleurs?
Faut-il croire alors à ce propos selon lequel l’agriculteur ne
serait plus qu’un pion dans un
système industriel puissant (en
l’occurrence flamand)? Il n’est
de nouveau pas faux de dire
que l’agriculteur ne maîtrise plus
complètement sa production
mais il est erroné de dire que c’est
une vérité absolue sans nuance.
Nos agriculteurs qui produisent
des porcs ou des volailles ont
réfléchi à leur projet. Ceux qui
choisissent de travailler avec une
société, plutôt que de manière
indépendante, entretiennent un
dialogue permanent avec celleci. Surtout, elle leur fournit des
services et des garanties qui sécurisent la commercialisation de
la production, ce qui n’est pas
le cas de l’indépendant. Et cette
société n’est pas forcément flamande, plus de 40 entreprises
wallonnes vivent de la production
de porcs wallons et participent
à l’économie régionale. La FWA
plaide à ce propos pour une amé-
lioration du développement des
filières de production wallonnes,
surtout quand on sait que 75%
de la viande de porcs consommées en Wallonie ne provient pas
de la Région. Mais, le développement de cette production locale,
respectueuse de l’environnement
et du développement durable, ne
sera possible que si la population reçoit un discours objectif et,
non des clichés qui la met systématiquement dans un schéma
de psychose. Enfin, ce qui nous
étonne peut-être le plus dans ce
conflit, c’est que parmi les plus
actifs opposants, certains ont en
réalité d’importants projets immobiliers dans nos villages et ne
sont pas wallons!
qui présentera un portrait succinct
du secteur. L’après-midi sera présidé par Mr. Wavreille, chercheur
au Département « Productions
et Nutrition animales » au
Centre wallon de Recherches
agronomiques (CRA-W).
générant le moins de nuisances
possible. Mais le projet doit aussi
être économiquement viable (avec
ou sans aide à l’investissement) et
correspondre au mieux au profil du
candidat éleveur par sa disponibilité en main-d’œuvre, son esprit plus
ou moins indépendant et son choix
de l’une ou l’autre filière de commercialisation.
En particulier, Mr. Leroux,
technicien au Département
Agri-Développement du Centre
d’Economie Rurale, présentera
divers services d’encadrement
techniques proposés en production
porcine.
S’installer en tant qu’éleveur de porcs
La Filière Porcine Wallonne (FPW) et le Centre
d’Economie Rurale (CER-Groupe) organisent une
après-midi d’étude le mercredi 17 juin à Ciney.
Celle-ci a pour objectif de comprendre le contexte
de la filière porcine en Wallonie, les contraintes et
opportunités d’investir dans cette production et
les réflexions et démarches à entreprendre pour
concrétiser son projet.
9\efŠk I`o\e !
En région wallonne, quand on
parle d’agriculture et d’élevage,
on a directement à l’esprit la culture de froment, pommes de terre,
betteraves, et l’élevage de bovins
viandeux et de vaches laitières.
Grâce aux nombreux services
d’encadrement technique des
agriculteurs, les années 1980
et 90 ont été marquées par une
forte spécialisation des activités
débouchant souvent sur une
production unique au sein d’une
même exploitation.
Au cours des 15 dernières années, la Wallonie a perdu près de
1.000 postes de travail par an
dans le secteur de l’agriculture. Il
n’y a pas de raison de penser que
cette disparition d’emplois puisse
être enrayée sans une démarche
volontariste très rapide, mais aussi
et surtout réaliste, de la part des
pouvoirs publics.
Depuis quelques années, la
volatilité des prix, l’augmentation
des coûts (engrais de synthèse,
alimentation animale, matériels et bâtiments agricoles) et les
réformes successives de la PAC
amorcent un changement dans
les mentalités.
Plutôt que de « mettre tous
-
ses œufs dans un même panier »,
l’opportunité de la diversification
de l’exploitation agricole doit être
posée, en particulier lorsque la reprise de la ferme est envisagée.
La spéculation porcine constitue
un axe majeur de diversification
pour l’agriculture wallonne. En effet, les potentialités de développement agricole restent relativement
nombreuses sur notre territoire.
Le contexte économique
de la production
Contrairement aux idées reçues,
le nombre de porcs présents en
Wallonie reste relativement stable
depuis des années. Rappelons que,
suivant le recensement 2007, la région flamande détient 5.879.864
porcs (94,5% de la production
nationale) alors que la Wallonie en
compte à peine 346.960 (5,5%)
contre plus de 500.000 il y a 25 ans.
En outre, seuls 25% de la viande de
porc consommée en Wallonie sont
produits dans notre région.
Si la production porcine engendre des craintes, c’est en grande
partie parce qu’elle est méconnue
et qu’elle fait bien souvent l’objet
d’une désinformation pratiquée
par certaines organisations. La
FPW constate que les nouvelles
porcheries en fonctionnement
n’amènent que très peu de nuisances et n’engendrent que très
rarement des plaintes de la part des
riverains.
En Wallonie, c’est le modèle du
développement durable des exploitations porcines à caractère familiale qui prévaut.
A noter qu’une réflexion est
menée en permanence par les
organismes impliqués dans la
production porcine en Wallonie,
notamment sur les aspects socioéconomiques, environnementaux
et liés au bien-être animal.
Quel est le programme
de l’après-midi?
Après l’accueil des participants
par Mr. De Bruyn, Président de la
FPW, c’est Mr. Rixen, chef de projet,
Le permis
d’environnement
Instaurée il y a maintenant
quelques années, la législation sur
le « permis d’environnement »
concerne un grand nombre
d’exploitations agricoles et la
majorité des fermes porcines. Si le
permis d’environnement n’est plus
une notion inconnue, elle suscite
encore de nombreuses interrogations :
Qu’est-ce que le permis
d’environnement ?
Mon projet de porcherie
est-il concerné par un permis
d’environnement ?
Quelles sont les démarches à
entreprendre ?
Quelles sont les obligations annexes au permis d’environnement ?
…
Autant de questions auxquelles
Mme Van Waeyenberge, juriste au
Service d’études de la Fédération
Wallonne de l’Agriculture (FWA)
tentera de répondre.
Les services
d’encadrement
technique
En Wallonie, c’est le modèle du développement durable des exploitations porcines à caractère familiale qui
prévaut.
((al`e)''0
Un investissement en production porcine doit être mûrement
réfléchi, parce que le projet doit
s’intégrer au mieux dans le paysage,
l’environnement et la vie rurale en
Un exemple vaut mieux
qu’un long discours
Ces dernières années, de nombreux agriculteurs se sont lancés
avec succès en production porcine. Les demandes de permis
représentent bien souvent des
démarches laborieuses, mais qui
sont généralement récompensées
par une communication ouverte
vers les autorités communales et
le voisinage. A ce titre, plusieurs
éleveurs viendront partager leurs
expériences.
Renseignements
et inscriptions
FPW : Béatrice Flahaux (081/62
69 91);
CER : Vincent Leroux (0498/12
59 74).
le 17 juin, une après-midi
d’étude sur la question «S’installer
en tant qu’éleveur de porcs»
Bienvenue à tous !
* FPW
<LIFG@E@FEJ
Elections au PE: les positions
des partis au niveau européen
Les militants de la FWA ont eu l’occasion de
découvrir les avis propositions et/ou positions des
partis politiques sur divers dossiers agricoles au fil
des réunions «Agriculteurs-hommes politiques»
organisées par la FWA dans les provinces de
Wallonie. Les partis politiques sont néanmoins
pour la plupart regroupés au niveau européen et
ils ont eux-mêmes adopté des positions générales.
Bien que les élections soient
derrière nous, il nous semble intéressant de publier ces positions
dans la mesure où elles concernent l’agriculture. Nous reprenons
ci-après le résumé de ces positions, un résumé que nous devons
à l’Agence Agra-Presse
Démocrates chrétiens
: sécurité et sûreté alimentaires
Défense de la sécurité et de
la sûreté alimentaires : telle est
l’une des dix priorités du groupe
PPE-DE (Parti populaire européen
- Démocrates européens) pour
qui l’Europe doit avoir le double
objectif de nourrir les Européens
de façon indépendante et saine.
Selon ce groupe politique, l’UE
devra contribuer à doubler la
production alimentaire mondiale
pour répondre aux besoins de
3,5 milliards d’êtres humains
supplémentaires d’ici 2050. Afin
d’atténuer le risque de pénurie
mondiale et pour sauvegarder son
indépendance alimentaire, l’Europe va devoir produire davantage
tout en produisant efficacement
et durablement.
Pour y parvenir, le groupe PPEDE recommande : la levée permanente de toutes les jachères
au sein de l’UE ; l’établissement
de stocks régulateurs de denrées
alimentaires ; le passage accéléré
à la production et à l’utilisation
d’une bioénergie de deuxième
génération ; la recherche et le
développement de nouvelles
technologies (y compris les produits génétiquement modifiés)
pour l’alimentation humaine et
animale.
En revanche, le PPE-DE se montre beaucoup plus circonspect à
l’égard de l’agriculture biologique.
Il demande que l’on procède à
«l’étude de l’influence de l’agriculture biologique dans la diminution de la production alimentaire».
«A l’évidence, est-il encore écrit
dans ce manifeste, la production
d’aliments biologiques doit être
admise, mais ces procédés nécessitent une superficie supérieure à
l’agriculture traditionnelle pour
produire une même quantité.
Par ailleurs, le PPE-DE accorde
une attention particulière au droit
des consommateurs de prendre
leurs propres décisions, notamment via une législation efficace
sur l’étiquetage des aliments,
les allégations nutritionnelles et
de santé et les aliments génétiquement modifiés. Le groupe est
notamment favorable au renforcement de l’Autorité européenne
de sécurité des aliments (Efsa) et
défend une politique de normes
européennes avec, comme corollaire, l’application de sanctions sur
les produits importés en cas de
non-respect des règles sanitaires
européennes.
Socialistes européens
: Pac «moderne» et
révision de la directive
biocarburants
Le Parti socialiste européen
(PSE) se prononce pour une Pac
«moderne» qui «consacre le rôle
de l’agriculture» dans la protection de l’environnement, la garantie de la qualité alimentaire et de
la sécurité d’approvisionnement,
la préservation du paysage ainsi
que le bien-être animal et végétal.
Il souligne que les bio-combustibles «ne doivent pas compromettre la production alimentaire
européenne et mondiale, l’intégrité de l’environnement, ni la biodiversité» et demande une révision
en ce sens de la directive sur les
biocarburants.
S’agissant justement de la lutte
contre le changement climatique, le manifeste du PSE pour les
élections européennes préconise
l’instauration d’une directive qui
«définisse les objectifs et les plans
d’action pour tous les secteurs
encore non couverts par les textes
existants », dont l’agriculture et
l’alimentation.
Sur le plan international, les
socialistes sont favorables à «la
révision des règles de décision, du
mandat et du fonctionnement de
l’Organisation mondiale du commerce». «Face à la crise alimentaire mondiale», ils proposent de
«coopérer pour faire échec à la
spéculation sur le prix des denrées
alimentaires, et de soutenir la sécurité alimentaire de tous les pays
par une conception renouvelée
des aides et des systèmes de production agricole ».
Enfin, le PSE veut «agir pour la
diffusion des produits du commerce équitable en Europe ».
Libéraux: derrière
Mariann Fischer Boel
Les candidats du Parti libéraldémocrate européen (ELDR) rappellent que l’actuelle commissaire
européenne l’agriculture, Mariann
Fischer Boel, appartient à leur famille politique. Ils ne disposent
pas de relais partout en Europe:
la France et le Portugal leur font
notamment défaut, même si les
députés français du Modem ont
jusqu’à présent siégé au sein du
même groupe parlementaire, l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE).
Parfaitement en phase avec
l’orientation imprimée par
Mariann Fischer Boel à la Pac ces
dernières années, les Libéraux
prônent la «poursuite de la réduction du budget de la Pac au-delà
de 2013».
(Rappelons que chez nous, le
MR et Sabine Laruelle se désolidarisent de ce point de vue).
Verts: les anti-OGM
contre l’ « irresponsabilité agricole»
Les Verts européens appellent
l’UE à prendre une «nouvelle
direction», proposent un «new
deal» écologique. Leur programme défend une «approche plus
durable vis-à-vis de nos ressources agricoles », une démarche
jugée «vitale pour notre bien-être,
la santé de nos écosystèmes et
la richesse de la biodiversité».
Selon les écologistes, «la Pac a
encouragé l’irresponsabilité agricole, l’agro-industrie dictant les
conditions du marché et orientant
la production pour profiter au
maximum des subventions, indépendamment des conséquences
environnementales».
La réforme de la Pac doit se
traduire par une réorientation, de
façon à soutenir les agriculteurs et
à les encourager à produire de la
nourriture de qualité de manière
durable. Les Verts dénoncent les
«élevages industriels» et les risques qu’ils font courir pour la
santé humaine, et plaident pour
un renforcement des normes de
bien-être animal. De plus, «en lieu
et place de l’offre limitée» que
l’industrie alimentaire propose
aux consommateurs, ils demandent un accès «à une alimentation saine à des prix équitables»,
l’interdiction «fondamentale» des
OGM, le développement de l’agriculture biologique. Ils prônent
le développement de circuits de
commercialisation courts.
De façon plus générale, ils
proposent d’œuvrer en faveur
d’une «Europe responsable» qui
«protège les systèmes sociaux et
les conditions de travail des pressions exercées par la concurrence
féroce et débridée en Europe et
au-delà». «Il faut entreprendre
une révolution des ressources»,
lancent-ils, soulignant qu’il n’est
«pas envisageable de poursuivre
les activités économiques comme
avant». Les Verts veulent que l’UE
s’engage à réduire ses émissions
de 40% d’ici à 2020 (contre 20
%) et de 80 à 95 % d’ici à 2050.
Autre objectif proposé: la création
de 5 millions «d’emplois verts» en
Europe au cours des cinq prochaines années.
Fischer Boel envisage de rempiler
Sollicitée par Barroso, le président de la
Commission européenne qui a de sérieuses
chances de se succéder à lui-même, ainsi que
par son propre gouvernement, la Commissaire
danoise à l’agriculture n’exclut pas de rester
présente au sein de la nouvelle Commission
appelée à entrer en fonction en novembre.
tuel. Comme le Royaume-Uni et
… le Danemark (coïncidence), la
Suède entend diminuer le premier
pilier (aides directes) au profit du
second (développement rural). En
revanche, bonne surprise du côté
des Pays-Bas, qui lors du Conseil
de Brno ont défendu le maintien
d’un premier pilier fort «pour assurer la sécurité de nos approvisionnements en produits alimentaires de bonne qualité».
I`Z_Xi[ :p[q`b
Calendrier
Au cours du Conseil agricole
informel de Brno en Tchéquie,
Mariann Fischel Boel a été interrogée sur ses intentions pour l’après
octobre 2009, soit le moment
où l’actuelle Commission arrive
à son terme. La Commissaire à
l’agriculture a révélé que le président Barroso, ainsi que le gouvernement danois, lui demandait
de rester… ce dont elle s’est dit
«flattée et heureuse»… Elle a
toutefois ajouté ne pas avoir encore pris sa décision. Il va de soi que
la présence de cette ultra-libérale,
dérégulatrice à tout crin, au sein
de la nouvelle Commission, (et ce
à quelque poste que ce soit) ne
constituerait pas un cadeau pour
le type d’agriculture que nous défendons.
Présidence suédoise
en vue
La nouvelle Commission entrera en fonction à l’automne,
soit sous présidence suédoise:
une présidence dont les convictions sont à l’avenant de celles de
Fischer Boel.
Lors du Conseil informel de
Brno, les Suédois ont plaidé pour
une poursuite des réformes de
la Pac, dans l’objectif de plus de
correspondance avec les lois du
marché, et de réduction des dépenses par rapport au niveau ac-
La réunion de Brno était consacrée à la Pac post 2013. C’est
que les échéances se rapprochent dangereusement. Mariann
Fischer Boel a annoncé que la
Commission présentera une communication à ce sujet mi-2010,
avant de présenter des propositions formelles au plus tard pour
l’été 2011. En même temps, a souligné Fischer Boel, que les propositions sur le budget 2014-2020
(«perspectives financières»). La
grande bataille à venir consistera
donc pour les Ministres de l’agriculture, heureusement majoritaires, qui souhaitent une Pac solide
et correctement budgétaire pour
l’après-2013, à justifier le budget
de la Pac auprès des Ministres des
Finances et de la Consommation.
Relevons encore que, au cours
du Conseil de Brno, Fischer Boel
a pris parti pour l’abandon du
système de référence historique
(moyenne 2000-2002, comme
chez nous, en France, en Espagne,
etc.). Elle rejoint ainsi la position
des nouveaux Etats membres qui
s’estiment pénalisés par l’existence de ce système: en effet,
celui-ci conduirait en 2013 à des
paiements directs en moyenne de
300 euros par hectare dans les
15 anciens Etats membres contre
180 seulement dans les 12 nouveaux…
Aides US à l’exportation
de produits laitiers
Le secrétaire américain à l’agriculture, Tom Vilsack,
a annoncé le 22 mai la réactivation du programme
de soutien aux exportations dans la limite de
68 201 tonnes de lait écrémé en poudre, 31 097
tonnes de graisses butyriques, 3 030 tonnes de
fromages.
Les ventes auront lieu par voie
d’adjudication. « Nous sommes
devenus un prétexte pour les
Etats-Unis », a regretté Mariann
Fischer Boel, la commissaire à
l’agriculture. « Je n’aime pas que
les Américains profitent de l’UE
pour donner des subventions. Ils
ont déjà le programme Food Aid
qui est encore mieux ficelé que les
restitutions », a-t-elle affirmé le 25
mai, à l’occasion du Conseil des
ministres de l’agriculture de l’UE.
Pour les pays émergents du G20, lequel comprend notamment
le Brésil et l’Inde, cette mesure
traduit un regain de « protectionnisme voilé ». Selon eux, « si
cette mesure ne viole pas directement les règles de l’OMC, elle est
susceptible d’affaiblir son système
en temps de crise économique ».
Si les Etats-Unis et les Européens
devaient être suivis par d’autres
pays riches, cela pourrait avoir
comme effet d’aggraver la situation économique des pays plus
pauvres, constate le G-20.
De son côté, le ministre néo-zélandais du commerce, Tim Groser,
évoque « une réponse à courte
vue ». Selon lui, ces subventions
qui auront un faible impact sur
le revenu des producteurs américains risque, en revanche, d’avoir
des effets très négatifs sur les
prix mondiaux des productions
laitières. Les Etats-Unis, comme
l’UE, déplore M. Groser, envoient
« un signal très négatif aux autres
membres de l’OMC ».
((al`e)''0
.
D y : 8 E @ J8K @ F E
Le GPS en agriculture, gadget ou outil de production
L’innovation technologique a radicalement changé
le visage de l’agriculture. En boutade, on dira que
les sauts de puce…électronique nous font faire
des bonds de géant. Le tout est de s’assurer que
nous les faisons bien vers l’avant. Il faut donc faire
le tri dans ce qu’on nous propose.
Pour ce faire, le Département Génie rural du
CRA-W de Gembloux s’est attardé sur le guidage
par satellite (GPS) en déterminant son seuil de
rentabilité. Alors, le GPS en agriculture, réel outil
de production ou simple gadget?
>X‡kXe ;lYf`j \k 9ilef ?lp^_\YX\i k (
Compte tenu du succès croissant des barres de guidage GPS,
une première étude avait été
réalisée en 2007 sur la précision
réelle de tels systèmes. Force a été
de constater qu’ils répondent généralement à la précision annoncée et parfois même la dépasse.
Une question était cependant restée en suspend: l’investissement
dans une barre de guidage est-il
rentable?
Pour y répondre, une nouvelle
étude a été menée, voici les résultats et conclusions.
Le calcul de rentabilité a été
basé uniquement sur la diminution du redoublement lors de
l’application des produits phytosanitaires et des engrais que devrait
permettre l’aide au guidage par
satellite (GPS). Il est vrai que le
pour ces cultures, l’utilisateur ne
peut en aucun cas modifier sa trajectoire au gré des indications du
système de guidage.
Les différentes cultures prises
en compte ont été classées en
deux catégories:
- les cultures pour lesquelles le
conducteur n’a aucun repère visuel et se fie à son «feeling» lors
du passage avec le matériel de
traitement (= cultures dites sans
repères). Elles comprennent les
prairies permanentes, les prairies
de fauche, le labour et les couverts
d’engrais vert.
Les mesures effectuées sur
labour nous permettront de tenir compte des travaux de pulvérisation et d’épandage avant
l’implantation des cultures telles
que la betterave, le maïs et la
L’offre en barres de guidage est très vaste. Si les exploitations les moins grandes ne peuvent rentabiliser que les modèles d’entrée de gamme, les plus étendus peuvent par contre envisager des modèles offrant davantage de possibilités
elle reste tributaire de l’expérience
du chauffeur. C’est pourquoi nous
avons considéré que travailler
avec une barre de guidage GPS
génère un redoublement équivalent à la précision annoncée (ex:
précision annoncée du GPS = 30
cm, largeur d’épandage = 24 m,
redoublement généré par la barre
de guidage: 1,25%). Cette considération minimise l’apport du
GPS, mais correspond à la réalité
qui veut que l’on préfère un léger
redoublement plutôt que de laisser des manques dans la culture
(zones non-traitées).
Les barres de guidage peuvent
donc réellement diminuer le redoublement. En fonction de la
largeur de travail, l‘amélioration
sera en moyenne de 1,4% pour
les cultures avec repères à 4,3%
pour les cultures sans repères.
Calcul de la rentabilité
des systèmes de guidage
GPS
Outre son indéniable apport en terme de confort de travail, la barre de
guidage peut se rentabiliser rien que par les économies qu’elle permet de
réaliser par la diminution des redoublements
GPS offre beaucoup d’autres
fonctions (arpentage, jalonnage,
fermeture automatique des tronçons de rampe de pulvérisateur,
enregistrement des données…)
améliorant fortement le confort
de l’agriculteur ou optimisant
le temps de travail. Cependant,
ces avantages sont difficilement
quantifiables d’un point de vue
économique. Nous avons donc
préféré les laisser à l’appréciation
de l’utilisateur et baser notre calcul de rentabilité sur une diminution des intrants.
Redoublement sans
l’utilisation du guidage
par GPS
Le redoublement sans
l’utilisation d’un système de guidage a été déterminé lors d’une
campagne de mesure réalisée sur
le terrain. 85 parcelles ont été explorées où plus de 1200 mesures
de largeur de travail réelle ont été
effectuées. Seules certaines cultures et/ou couverts ont été pris
en compte sur base de l’intérêt
d’utiliser une barre de guidage sur
ceux-ci. L’utilisation d’un guidage
GPS en betteraves, maïs et pomme de terre n’a donc pas été envisagée pour les travaux de pulvérisation et d’épandage d’engrais
après le semis, étant donné que,
/
pomme de terre.
- les cultures pour lesquelles
le conducteur dispose de repères
visuels (passage du semoir, ligne
de semis…) pour effectuer son
jalonnage (= cultures dites avec
repères). Elles comprennent essentiellement les céréales (froment,
escourgeon, épeautre…).
Les résultats montrent que
les travaux de fertilisation ou de
protection des cultures réalisés
sans GPS présentent en moyenne un redoublement de 5,4%
de la largeur de travail pour les
cultures dites sans repères et de
2,6% pour les cultures dites avec
repères. Ces résultats sont des
moyennes, certains utilisateurs
générant des redoublements bien
plus importants (exemple: jusqu’à
plus de 35% de redoublement en
épandage d’engrais sur prairie).
Apport du GPS pour
diminuer le redoublement
Généralement, les barres de
guidage avec une correction
DGPS et sans abonnement ont
une précision annoncée par le
constructeur de 20 à 30 cm. En
2007, le Département Génie rural a confirmé que les systèmes
de guidage GPS répondaient à la
précision annoncée. Cependant,
((al`e)''0
Pour calculer rapidement la
rentabilité d’un GPS d’une exploitation, un simulateur informatique
a été développé. Il détermine la
réduction du coût des intrants
(produits phyto et engrais) que
permet l’utilisation d’un système
de guidage et de là calcule sa rentabilité. Selon le paramétrage du
simulateur, on peut déterminer la
valeur ajoutée d’un GPS pour une
culture en particulier ou sa rentabilité pour une exploitation.
Le GPS réduira plus les coûts
de production d’une culture sans
repères (ex: prairie de fauche)
que d’une culture avec repères
comme une céréale étant donné
que le redoublement y est plus
conséquent. D’autre part le coût
des intrants ayant augmenté considérablement ces derniers temps,
la rentabilité d’un système GPS
sera d’autant plus grande que la
culture est exigeante en intrants
(engrais et/ou produits phyto).
En prairie à pâturer, avec un
apport en 3 fractions des besoins
moyens annuels (220 euros/ha),
l’économie d’intrants (pour une
largeur de travail de 18 à 21m) générée par l’utilisation du GPS est
de l’ordre de 8,5 euros/ha.
En froment, les principaux
traitements sont réalisés en 7 passages (engrais et produits phytos)
pour un coût de 362 euros/ha,
l’économie d’intrants (pour une
largeur de travail de 24m) générée
par l’utilisation du GPS est de
l’ordre de 5 euros/ha.
Les pommes de terre ont un
besoin important en fumure NPK
(340 euros/ha). La couverture de
ces besoins est essentiellement
apportée avant la plantation où
l’utilisation d’un système de guidage est possible et permet de
réduire fortement les coûts de la
fumure. Après, lorsque la culture
sera implantée, le GPS ne sera plus
d’aucune utilité.
La rentabilité est au rendez-vous
Pour avoir un aperçu rapide de
la rentabilité d’un GPS, 4 exploitations de taille et d’orientation différentes ont été simulées.
Le nombre de traitements et
d’amendements apportés aux différentes cultures des exploitations
ainsi que leurs doses sont des
moyennes des pratiques agricoles
courantes.
La durée d’amortissement du
système de guidage GPS a été
fixée à 5 ans. Compte tenu des
économies annuelles que permet
l’utilisation du GPS, le simulateur
calcule l’investissement maximum
qui pourra être amorti en moins
de 5 ans.
Il ne faut pas oublier que dans
notre calcul de rentabilité, les
gains de temps et de confort pour
l’opérateur ne sont pas pris en
compte, car difficilement quantifiables mais, ils représentent des
avantages non négligeables.
L’exploitation A de taille moyenne (50 ha) est tournée princi-
7DEOHDX¬: Caractéristiques des 4 exploitations-type et du système
de guidage GPS rentabilisable en moins de 5 ans
Exploitation
B
C
D
A
Superficie totale (ha)
50
100
150
200
Assolement
Betteraves / Chicorées (ha)
5
28
40
7
7
10
Colza (ha)
Escourgeon (ha)
8
15
20
4
30
60
80
Froment / Epeautre (ha)
8
10
Maïs (ha)
Pomme de terre (ha)
20
25
30
30
10
Prairie à pâturer (ha)
Prairie de fauche (ha)
8
10
10
25
Autres (ha)
Matériels
Tracteur: puissance (ch)
80
110
120
150
15
18
28
36
Pulvérisateur largeur (m)
15
18
28
36
Distributeur largeur (m)
Prix maximum du GPS (ʒ+79$)
1200
2100
4000
5500
0.3
0.3
0.3
0.3
Précision du GPS (m)
2.5
1.67
1.07
0.83
Redoublement moyen avec GPS (%)
5.17
4.16
3.79
3.67
Redoublement moyen sans GPS (%)
palement vers la production animale avec une part importante de
prairies à pâturer ou de fauche.
Ce type d’exploitation ne peut
pas rentabiliser une barre de guidage d’un prix supérieur à 1200
euros, le nombre d’hectare et la
largeur de travail (15 m) n’étant
pas suffisants.Actuellement, on ne
propose pas de système de guidage si bon marché. Cependant les
modèles les moins chers s’en approchent et les autres avantages
du GPS (confort, facilité…) peuvent justifier l’investissement.
Les exploitations B et C peuvent rentabiliser en moins de 5
ans des barres de guidage d’une
fourchette de prix variant de 2000
à 4000 euros. Ce qui correspond
à la majeure partie de l’offre du
marché actuel. Dans cette gamme
de prix, les systèmes proposés
sont plus complets, plus conviviaux. On peut même envisager des
systèmes avec la fermeture automatique des tronçons de rampe
du pulvérisateur.
L’exploitation D est de
grande taille et peut envisager l’investissement dans une
barre de guidage plus onéreuse
(5500 euros) ou réduire sa durée
d’amortissement (de 5 à 3 ans) et
d’ainsi profiter plus rapidement
des nombreuses nouveautés.
D’autre part, il faudrait envisager
l’autoguidage (RTK, SF2) avec
une plus grande précision. En effet, une précision centimétrique
permet d’augmenter fortement
le nombre de travaux utilisant la
technologie GPS (semis, buttage,
récolte,…). Le temps, la main
d’œuvre et les coûts d’utilisation
des machines diminueront fortement, ce qui permettrait de rentabiliser un investissement encore
plus élevé.
Pas que la diminution du
redoublement
Cette étude a montré que le
redoublement en champ peut être
très variable d’une exploitation à
l’autre et également entre les cultures. C’est pourquoi le département Génie rural a développé un
outil informatique permettant de
calculer en direct la valeur ajoutée
d’un système de guidage par GPS
à partir des coûts réels des intrants
apportés (produits phytosanitaires
et engrais).
Le seuil de rentabilité ne doit
pas être le seul critère pour l’achat
d’un système GPS. Il est primordial
de connaître ses besoins et ses at-
D y : 8 E @ J8K @ F E
rentable?
*UDSKLTXH'LPLQXWLRQGXFR€WGHVLQWUDQWVʒKDJpQpUpHSDU
O·XWLOLVDWLRQG·XQV\VWqPHGHJXLGDJHSRXUGLIIpUHQWHVFXOWXUHV
Mecacost, l’outil de calcul du coût d’utilisation
des tracteurs et machines agricoles développé
par le département Génie Rural est maintenant
disponible en ligne(http://mecacost.cra.wallonie.
be).
14
12
10
/ ha
tentes. Il ne faut pas oublier que
le calcul informatique ne tient
pas compte du gain de temps
(jalonnage, travail de nuit…), de
main d‘œuvre, de l’amélioration
du confort de l’utilisateur et
surtout des options proposées
par certains appareils telles que
la coupure automatique des
tronçons de rampe, l’évitement
d’obstacle, la modulation de dose,
l’arpentage…
Néanmoins la rentabilité est au
rendez–vous. Déjà une exploitation herbagère de 70 ha ou une
exploitation mixte de 100 ha
peuvent rentabiliser en 5 ans des
barres de guidage de 1500 à 2000
euros. Le retour sur investissement
sera d’autant plus rapide que la
taille de l’exploitation est importante.
Une fois encore la technologie
avance à pas de géant dans le
monde agricole et il est possible
que demain l’autoguidage GPS
aura pris le dessus sur les simples
barres de guidage …
Pour un calcul personnalisé
de votre exploitation, vous pouvez prendre contact avec le
Département Génie Rural 081/
627 156 ou par E-mail dubois.
[email protected]
Calculez en ligne le coût
d’utilisation du matériel
agricole
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2
0
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(1) CRA-W Département Génie rural
Certains équipement sont conçus pour aller bien au-delà de la simple de guidage. Cela va de la coupure automatique des sections de rampes du pulvérisateur jusqu’au guidage automatique dispensant le chauffeur d’encore tenir le volant
*UDSKLTXH(YROXWLRQGXSUL[PD[LPXPGX*36HQIRQFWLRQGXW\SHG·H[SORLWDWLRQ
80
5000
Nbr d'ha
70
4000
60
50
3000
40
2000
30
20
1000
10
Prix max. du GPS ( )
6000
90
0
0
Ex ploitation
Ex ploitation
B ha Ex ploitation
Ex ploitation
C ha Ex ploitation
Ex ploitation
D ha
Ex ploitation
A: 50A ha Ex ploitation
B: 100
C: 150
D: 200
50 ha
100 ha
150 ha
200 ha
Betterav es / chicorée
Colza
Escourgeon
Froment / Epeautre
Maïs
Pomme de terre
Prairie à pâturer
Prairie de fauche
Autres
3UL[ PD[ LPXPGX*36ʑ+79$
Même si un nouvel investissement se raisonne aussi sur base de
critères techniques, la rentabilité
est un facteur important qui doit
bien évidemment être prise en
compte avant toute décision.
Une manière de connaître a priori
l’ensemble des frais inhérents à
l’usage d’une machine est d’en
calculer son coût d’utilisation
prévisionnel. Celui-ci doit prendre
en compte l’ensemble des frais
fixes(amortissement, intérêts,
taxes et assurance) ainsi que des
frais variables tels que les frais
d’entretien et de réparation et,
pour les tracteurs et les automoteurs, les frais liés à la consommation de carburant.
C’est ce que ce propose de
faire pour vous l’outil Mecacost.
Cet outil d’aide à la décision
développé par le Centre wallon
de Recherches agronomiques
grâce au financement de la
Direction Générale Opérationnelle
Agriculture, Ressources naturelles
et Environnement et Agroservice,
l’association des entrepreneurs
agricoles de Belgique, permet le
calcul du coût d’utilisation de plus
de 380 tracteurs et machines agricoles!
Cet outil très facile d’utilisation
propose, lors d’une première
étape, de sélectionner les machines sur lesquelles portera le
calcul (caractéristiques et options).
Ensuite, les paramètres nécessaires
au calcul sont présentés.Toutefois,
ceux-ci peuvent être modifiés par
l’utilisateur comme par exemple
le prix d’achat de la machine,
l’utilisation annuelle ou encore
la performance…ce qui assure
que le calcul soit adapté à chaque
situation. Enfin, le résultat est
présenté sous forme de tableaux
et de graphiques qui peuvent être
imprimés. Cet outil va plus loin en
permettant d’effectuer le calcul du
coût d’utilisation pour un chantier
complet (1 tracteur avec 1 ou 2
machines) en considérant éventuellement la main d’oeuvre.
Mecacost vous aide à réaliser
un choix optimal d’un matériel en
fonction de votre situation. Ceci
permet, non seulement, de limiter
les investissements non justifiés
mais également de comparer les
machines entre-elles ou même
des chantiers entre eux tels que
des filières de récolte des fourrages, les techniques de semis
avec et sans labour… Le coût
d’utilisation sera également utile
pour fixer un tarif lors de la réalisation de travaux pour des tiers et,
à l’inverse, peut être comparé aux
prix d’entreprises agricoles.
Venez essayer cet outil disponible en version quadrilingue
(NL, FR, DE, EN) sur http://mecacost.cra.wallonie.be
Renseignements: Département
Génie Rural du CRA-w, Fabienne
Rabier et Olivier Miserque
081.627.140. ou miserque@cra.
wallonie.be
((al`e)''0
0
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Des travaux dans votre maison? Laissez-vous guider… Les différents systèmes
fourragers de l’Europe
Restaurer sa maison en respectant ses
caractéristiques n’est pas aussi contraignant ou
laitière
difficile qu’on le pense parfois. Mais souvent les
informations manquent pour réaliser les travaux
qui apporteront à la fois confort de vie et qualité
patrimoniale. La Fondation rurale de Wallonie
a cependant édité une série de petits guides
pratiques rassemblant des conseils simples et
des exemples intéressants autour de différents
thèmes.
Remplacer la porte de grange,
les châssis de fenêtre ou la
couverture du toit, créer de nouvelles ouvertures ou agrandir la
maison, aménager les abords de
la maison ou encore éclairer les
combles… autant de travaux
souvent indispensables dans les
anciennes habitations en milieu
rural. Aujourd’hui, ces travaux
s’accompagneront inévitablement d’améliorations en matière
de consommation d’énergie: le
toit sera isolé et peut-être muni
de panneaux solaires, les châssis
seront accompagnés de double
vitrage amélioré, les nouvelles
ouvertures éventuelles seront de
préférence réalisées sur une façade bien exposée.
Mais pourquoi ne pas aussi
profiter de ces dépenses souvent
conséquentes pour valoriser la
qualité patrimoniale de votre habitat? En effet, dans nos villages,
une grande partie des habitations
font partie de notre patrimoine.
Parce qu’elles datent des 18 ou
19èmes siècles ou tout simplement parce qu’elles font partie de
l’histoire du village et témoignent
de celle de nos aïeux. Plus près de
nous, ces maisons participent à la
qualité et à l’ambiance générale
de nos villages wallons.
Restaurer sa maison en respectant ses caractéristiques n’est
pas aussi contraignant ou difficile
qu’on le pense parfois. Mais souvent les repères historiques ou
géographiques nous manquent et
notre bonne volonté ne suffit pas
toujours pour réaliser les travaux
qui apporteront à la fois confort
Petits secrets pour réussir
son jardin
La qualité se trouve à portée de
nos mains. Aux éditions Weyrich,
les livres de la collection «Les
petits secrets de» nous incitent
à connaître, aimer et à faire le
meilleur usage des ressources
alimentaires et naturelles qui nous
entourent.
Il s’agit d’ouvrages de petit format (14 x 21 cm) qui en quelques
150 pages se veulent des aidemémoire bourrés d’informations
pratiques.
Cette collection vient récemment de s’enrichir de deux nouveaux volumes, tous deux dus à
la plume d’Yvette et Victor Jadin.
Le premier, consacré au jardin
d’agrément, s’intitule «Fleurir son
jardin» tandis que le second, dédié
au potager, a pour titre «Réussir
son jardin potager et fruitier».
Pourquoi éclaircir vos légumes?
Comment protéger vos arbres
fruitiers des ravageurs? Comment
tailler vos rosiers? Quinzaine par
quinzaine, ces deux calendriersmode d’emploi vous rappellent
astucieusement que faire au jardin et comment le faire.
«Fleurir son Jardin» et «Réussir
son jardin potager et fruitier»
d’Yvette et Victor Jadin sont parus aux éditions Weyrich dans la
collection Trèfle à 4 feuilles - Les
petits secrets de. Le prix de vente
de ces ouvrages de 144 pages est
de 13 euros.
de vie et qualité patrimoniale.
C’est pourquoi la Fondation rurale
de Wallonie édite depuis quelques
années des petits guides pour vous
y aider. Chacun d’eux traite d’un
thème particulier et développe des
conseils simples, abondamment illustrés d’exemples intéressants.
Cette collection aujourd’hui
complète compte sept plaquettes
rassemblées sous le titre générique «La maison rurale au quotidien»:
- n°1: Remplacer la porte de
grange
- n°2: Remplacer les châssis de
fenêtre
- n°3: Créer de nouvelles ouvertures
- n°4: Remplacer la couverture
du toit
- n°5: Aménager les abords de
la maison
- n°6: Eclairer les combles
- n°7: Agrandir la maison.
Chaque plaquette peut être
obtenue au prix de 2 euros ou 1,5
euros par plaquette à partir de
deux, frais de port inclus. Jusqu’au
31 août 2009, la série des sept
plaquettes peut être obtenue au
prix promotionnel de 7 euros, frais
de port inclus.
Elles peuvent être commandées directement auprès de la
Fondation rurale de Wallonie
– Assistance architecturale et urbanistique, rue des Potiers, 304
à 6717 Attert, tél: 063/23 04 94,
fax: 063/23 04 99, e-mail: aau@
frw.be
Fait pour vous par le service d’études
18/5
Bruxelles Copa: GT viande bovine
Namur : Cabinet B. Lutgen: GT aides
publiques
Bruxelles: Cese: Section NAT
19/5
Gembloux: Cwedd: section planification
Court-St-Etienne: Commune: érosion
Bruxelles: Copa: GT développement rural
Gembloux: Fiwap: bureau
Bruxelles: Cese: ACP-UE: meeting
Liège
Vertbois: Workshop »Affectation future
des carrières de l’Eurégio Meuse-Rhin
20/5
Namur : DGARNE: Natura 2000
Namur : Nitrawal/Aquawal: GT communication
Gembloux: Nitrawal: captage Givry
Bruxelles: Copa: groupe consultatif
développement rural
Gembloux: FWA: bureau
Bulgarie: bilan de santé PAC – conférence - rencontre
Liège: Comité des experts agréation des
systèmes d’épuration
Sainte-Ode: FWA/DNF/Naturawal: excursion Natura 2000
25/5
Mignault: FWA: débat politique
Bruxelles: Cerva: le point sur la BT8
Gembloux: CWEDD: section «études
d’incidence”
Ny: DGA/DNF: site Natura 2000
Hotton : Maison communale: Natura
2000-remembrement-eaux usées
('
((al`e)''0
En octobre dernier, l’Association
française pour la production fourragère (AFPF) avait organisé une
journée d’information consacrée à
la diversité des systèmes fourragers à travers l’Europe. A travers les
différents exposés des différents
orateurs venus des quatre coins
de France mais aussi de plusieurs
pays européens, il y fut beaucoup
question de la valorisation de
la prairie pâturée, de la compé-
tition maïs/herbe amis aussi de
l’évolution des structures laitières
selon les régions.
Les différentes interventions
ont été publiées dans les numéros
de décembre 2008 (n° 196) et
d’avril 2009 (n° 197) de la revue
« fourrages », trimestriel édité par
l’AFPF.
Vous pouvez consulter le sommaire détaillé de ces deux exemplaires de la revue sur le site www.
afpf-asso.org.
Cette revue trimestrielle est
distribuée aux abonnés (coût
de l’abonnement annuel pour
l’étranger : 110 euros). Il est
cependant possible de commander des exemplaires au prix unitaire
de 30 euros plus les frais de port
(56 euros pour les 2 numéros consacrés à la diversité des systèmes
fourragers en Europe).
Toute commande doit être adressée à AFPF - Centre INRA - Bât
Editions - RD 10 - 78026 Versailles
Cedex - e-mail: vferry@versailles.
inra.fr – Tél. 0033/1.30219959
– Fax 0033/1.30833708
26/5
Liège: Macospol: projet démocratie
Gembloux: Nitrawal: rencontre des producteurs d’eau
Gembloux: Valbiom: bureau et CA
Gembloux: FWA: GT quotas
Bruxelles: Conseil du fonds: GT porcs
Bruxelles: Copa: GT porcs
Bruxelles: DGCD: « coopération et sécurité alimentaire »
Jambes
: DGATLP: Crat
27/5
Leuven Codiplan: combi-audit
Gembloux: Nitrawal/Grenera: GT
Arquennes
Gembloux: commission des eaux
Bruxelles: Synagra: affiche verte 2009
Bruxelles: Comité consultatif
Bruxelles: CESE: section Rex: opinions
sur commerce équitable
Aublain/Boussu-en-Fagne/Dailly: fermes
Natura 2000
28/5
Liège: Cesrw: commission environnement
Gembloux: Nitrawal: protection des
captage
Liège: Filière bovine wallonne: CA
Gembloux: FWA: comité directeur
29/5
Namur : Cabinet B. Lutgen: debriefing
Conseil PAC-lait
2/06
Gembloux: Cwedd: section planification
+ bureau
Gembloux: Naturawal: CA + bureau
Fleurus : Union des aviculteurs: évaluation document bien-être poules pondeuses
Gembloux: UAW: comité directeur
Nivelles : CRAT: PCA parc commercial visite de terrain
3/06
Bruxelles: SPF: GT épidémiosurveillance
Namur: Cwedd: CRAIE
Herve: FJA: débriefing cours B
Kain: Milcobel: AG Avenir des quotas et
PAC
Nivelles
: UPV: discussions
bonnes pratiques QFL
Bruxelles: Cese: audition sur le lait
Gembloux: Agrobiopôle
Gembloux: FJA: conférence actualités
agricoles
Liège: Cesrw: commission déchets
Gedinne: visite ferme Natura 2000
Beauraing: Commune: plan de gestion
site de Focant
4/06
Leuven: Codiplan: checkliste
Gembloux: rencontre bureau d’étude:
évaluation SCA
Gembloux: UAW: aides à la reprise
d’exploitation
Bruxelles: CFDD: alimentation durabledemande d’avis P. Magnette
Bruxelles: SPF:bien-être-pénalisationsdemande d’avis
Bruxelles
Cese: Groupe d’études
Cambron
CRAT: Paradisio
5/06
Bruxelles: Cwedd: EAAC: agriculture
Bruxelles: Vlam/Agrofront: dossiers lait
Gembloux: FWA: rencontre CBL-marché
laitier
Gembloux: FACW: AG
Argenteau: GT restreint: présentation
AR Aujeszki
Waremme: Cwedd: PCAD « zoning de
Waremme »
Gembloux: Rencontre cimentiers sur la
gestion des pneus usés de silos
Pages mensuelles de l’UAW - Distribué toutes fermes - Chaussée de Namur 47 - 5030 Gembloux
Tél. 081/60.00.60 - Fax. 081/60.04.46 - E-mail. [email protected]
Juin 2009
N°99
Edito
Par Anne-Marie TASIAUX-BIATOUR, présidente nationale UAW
Battons nous pour l’avenir de notre agriculture!
Je ne vais pas vous étonner en écrivant dans ses
lignes le mal-être de l’agriculteur !
Dans les exploitations, cela va mal et on ne voit
pas d’amélioration. M.Fisher-Boel reste sur ses
positions, elle veut continuer sa réforme et ce
sera grave pour le secteur laitier qui n’est déjà
pas épargné. L’industrie laitière prend-elle ses
responsabilités? A ce sujet, il est important que
tous les membres concernés participent aux
réunions d’assemblées des laiteries, afin de parler
d’une seule voix et d’exiger un comportement
solidaire de la part de nos laiteries.
Pour les céréales, pas d’amélioration... Et la nouvelle récolte sera bientôt là ! A combien allons-nous vendre
nos céréales? Cette incertitude ne
fait qu’ajouter au malaise dans nos
fermes...
L’ UAW v o u s a re p r é s e n t é
Pour la viande, une augmentation
des importations de viandes améri-
caines ne laisse rien augurer de bon.
Nos responsables politiques vont-ils
continuer à vendre l’agriculture européenne au profit d’autres pays ?
Messieurs les politiques, voulezvous encore d’une agriculture et surtout d’agriculteurs? Car nous n’allons
pas continuer comme cela à travailler
à perte...
Vous vous en rendrez compte
peut-être trop tard, quand les agriculteurs auront disparu.A ce moment-là,
vous payerez votre nourriture au prix
fort. Les consommateurs seront-ils
contents de payer leur alimentation
plus cher ou de rencontrer par moment une pénurie quand il y aura
un problème climatique ? Car il faut
bien savoir que le premier maître de
l’agriculture, c’est le temps qu’il fait,
la pluie, le beau temps...
Etre responsable syndicale n’est
pas de tout repos et dans des moments tels que nous vivons, cela
n’est pas agréable car on ne voit pas
d’éclaircie. Alors il nous faut rester
mobilisées et participer aux réunions
de négociation tout azimut. Une fois
de plus, il faut rappeler la nécessité
d’une solidarité de tout le secteur, car
tout seul, on ne peut rien faire.
Il nous faut des membres pour
nous soutenir, pour répondre positivement aux appels de mobilisation.
Mais en nous mobilisant, nous devons toujours tenir compte du respect
des biens d’autrui.
Restons motivées...
Battons-nous pour l’avenir de notre Agriculture!
L’UAW vous a représenté
Une nouvelle rubrique mensuelle est née,
vous pourrez ainsi constater tout le travail de
fond que le bureau national de l’UAW et les
coordinatrices opèrent afin que l’UAW soit
le plus visible possible et devienne un acteur
incontournable au sein du monde politique,
associatif et autre...
AVRIL
29/04
Charleroi: Forum de mise en commun
des unités de concertation «CAP Coeur»
pour la santé cardio-vasculaire à l’initiative
du Ministre Fonck - (alimentation-santé)
MAI
04/05
Bruxelles: Séminaire agricole international (CBB-CSA) «La nécéssité de réguler
les marchés agricoles - Analyse au regard
de la crise récente des prix alimentaires» à
Bruxelles
05/05
Gembloux: Rencontre avec les parlementaires candidats aux élections européennes: présentation du mémorandum
UAW
Gembloux: Rencontre et inauguration
du concours-photos ‘Ma femme, Ma partenaire dans l’exploitation’avec Sa Majesté la
Reine Paola
06/05
Gembloux: Conseil Général FWA
Cette page a pu être publiée grâce au soutien
du Ministère de la Communauté Française de Belgique.
07/05
Avesnes/Helpe (France): Rencontre
avec les agricultrices de la FDSEA
Herve-Aubel: Visites de fermes organisées pour Oxfam Solidarité et Mr DAO,
Président de la Confédération Paysanne du
Faso (Burkina Faso)
11/05
Gembloux: Commission viande
Gembloux: Rencontre-débat avec les
candidats aux élections européennes
12/05
Waremme: Débat agro-politique: quelles propositions pour l’agriculture? Quelles
sont nos attentes?
13/05
Namur: Cabinet Lutgen: Groupe
Soutien Précarité
14/05
Namur: Manifestation des agriculteurs
14 au 17/05
Liège: Distribution de lait frais à la
Ferme en Ville
16/05
Verviers: Rencontre de sensibilisation
avec M. Wathelet Junior
20/05
Gembloux: Bureau national FWA
25/05
Gembloux: Bureau national UAW
Gembloux: Groupe Soutien Précarité
26/05
Gembloux: Commission Lait – groupe
de travail quota
28/05
Gembloux: Comité Directeur FWA
Bruxelles: Securex
Malmedy: Meeting électoral
29/05
La Reid: Rencontre groupe Soutien
Précarité et les élèves de la Reid
((al`e)''0 (
Journée découverte à Ciney
Echo des Provinces
Par Myriam Lambillon, coordinatrice UAW Province de Namur
Ce mardi 26 mai, une colonne de voitures
déambulait dans les villages de la région
de Ciney. En effet, les agricultrices
du Namurois ne dérogeaient pas à la
tradition de la journée de découverte.
Cette année, Ciney nous accueillait et
nous a fait découvrir son agriculture et sa
culture.
Nous nous sommes toutes
retrouvées au centre AWE de
Ciney.
Ce centre est mondialement
connu pour l’insémination artificielle.
Leur objectif est de mettre à la
disposition des éleveurs wallons,
des reproducteurs de très grande
qualité ainsi qu’un encadrement
technique de pointe.
Les activités s’articulent
autour de ces deux grands axes.
Pour cela, l’AWE dispose de deux
structures distinctes ; à savoir,
d’une part l’AWE Commerciale
(AWE SCRLFS) pour les activités
commerciales, et d’autre part,
l’AWE Service (AWE asbl) pour
les services aux éleveurs.
Ta p a g e n o c t u r n e
La visite fut des plus instructive. Vous pouvez d’ailleurs aller
en famille ou avec des amis
visiter ce centre dans lequel
les couloirs sont spécialement
conçus pour pouvoir découvrir
les taureaux reproducteurs tout
en respectant les normes d’hygiène et de sécurités.
Normes d’hygiène?? eh oui,
les taureaux subissent à leur arrivée une période de pré-quarantaine avec deux prises de sang
suivie d’une période de quarantaine avec également deux prises
de sang et enfin un examen qui
détermine si le taureau est bon
à la reproduction. Si le taureau
correspond aux critères alors, il
est acheté sinon il est renvoyé
dans sa ferme d’origine.
De plus, il existe au sein des
installations un ruban sanitaire
ou vide sanitaire afin que les taureaux entrants ne soient pas en
contact direct avec les taureaux
‘résidants’, et ce jusqu’à remise
)
((al`e)''0
des résultats des prises de sang
et des analyses de sperme.
Quelques chiffres? Un taureau donne jusqu’à 350 paillettes de sperme en un seul éjaculât et chaque paillette contient
environ 27 000 spermatozoïdes.
Il existe maintenant des paillettes sexuées mais elles sont plus
chères, le prix varie de 32 à 45
euros.
Il faut savoir que le centre exporte des doses de BBB dans le
monde entier. En ce qui concerne
les races laitières et autres races
à viande, l’AWE importe directement la semence des meilleurs
taureaux disponibles sur les
marchés internationaux. Les
éleveurs wallons disposent donc
d’un choix exceptionnel de 24
races différentes.
Mais l’AWE , ce n’est pas que
des paillettes... il existe un service
import-export d’animaux d’élevages proposé aux éleveurs wallons. L’AWE propose également
divers services tels que transfert
d’embryons, service d’insémination, contrôle qualité lait et
viande, centre de recherche et
de développement, banque de
données des animaux d’élevage,
encadrement des éleveurs dans
la gestion du troupeau et dans la
gestion économique.
Visite ensuite d’un poulailler
de poules pondeuses en plein air
dans la région de Maffe.
Ces poules ont beaucoup de
chance puisqu’elle ont une cour
extérieure protégée contre les
renards (grands fans de nos demoiselles). Pas le temps de chômer avec 18000 poules qui pondent tous les jours. Un poulailler
de cette taille demande près de
5 heures de travail par jour. C’est
comme la traite: le matin et le
soir, passer en revue les troupes,
vérifier l’aération, l’eau et puis
trier les oeufs qui arrivent sur des
tapis roulants et les emballer par
pack de 30.
A la question : qui est apparu
le premier: l’oeuf ou la poule?
Nous avons la réponse ...C’est
la poule! En effet, les poules
sont apportées par une firme
et restent à la ferme 13 mois. Il
s’agit de contrat de 3 lots à chaque fois, cela dure donc plus ou
moins 3 ans.
Tous les 13 mois, le poulailler
est entièrement ‘démonté’: les
grilles, les pondoirs, les nids,
les perchoirs... tout est retiré,
nettoyé à fond et replacé. Cela
demande un mois de travail (7
jours/7). Certaines firmes locales sont heureusement outillées
pour les murs, plafonds, sols
Après un bon repas à ‘La réserve du Château’, nous voici reparties en direction de Mohiville.
Nous rencontrons une artiste
locale spécialisée dans la poterie
de style Raku.
Mme Prévot a fait les BeauxArts à Bruxelles et continue
des formations car il n’y a pas
d’âge pour apprendre. Elle suit
pour le moment, une formation
à Marche pour les services de
tables et se perfectionne dans
l’émail.
découvre la beauté d’une pièce
que lors du ‘déshabillage’ de
celle-ci après le passage dans les
copeaux.
mais beaucoup reste à faire au
karcher.
La hantise de nos éleveurs?
La maladie... c’est pourquoi la
phase de nettoyage est très importante. Il s’agit d’ailleurs de la
période la plus lourde au niveau
du travail.
En fait, la seule période calme,
c’est lors de l’arrivée d’un nouveau lot. Pendant une semaine,
les poules ne pondent pas encore régulièrement et les oeufs
sont de toutes façons trop petits
pour être vendus. Il faut en effet
un poids de 54 gr pour être admis à la vente dans les grandes
surfaces.
Raku signifie : le bonheur
dans le hasard !
La poterie est cuite suivant
un procédé japonais employé
depuis le XVIème siècle.
La pièce est tournée ou modelée en grès, suivie d’un long
polissage et cuite à 1020°.
Après la pose de l’émail, elle sera
de nouveau cuite à 960° avec un
défournement immédiat.
Le choc thermique qui en découle provoque des craquelures
qui se révéleront par un enfumage dans un récipient rempli
de copeaux de bois.
est réalisée par le biais de spécialités gastronomiques, inhérentes
à son histoire et à la légende de
la Gatte d’Or. Les produits principaux sont donc la bière, le pâté
de campagne, le fromage frais
de chèvre, la quiche au fromage
de chèvre.
Nous avons ensuite été reçu
pour le goûter par la confrérie
de la Gatte d’Or représentée
dignement par Anne-Marie
Beck. Cette confrérie a pour but
de défendre les particularités
historiques, touristiques, culturelles et économiques du site de
Hubinne (Hameau de Hamoisen-Condroz). Sa promotion en
Nous remercions de tout
coeur la section de Ciney pour
cette journée de découvertes et
nous vous fixons rendez-vous
l’année prochaine pour une
autre aventure.
Ainsi notre potière se remet
totalement au hasard et elle ne
Tapage nocturne …
Par Marie-Ghislaine Decoster, Présidente UAW Province du Brabant Wallon
Hier dimanche, nous avons
récolté la première coupe de
pré fané. Tout le monde sait que
cela fait au moins deux jours que
nous y sommes occupés à faucher, endainer, etc ….
Nous savons la météo de notre pays très capricieuse, et une
fois de plus,… les prévisions
ont été changeantes : d’abord
la pluie pour jeudi et vendredi,
puis seulement pour mardi …et
c’est souvent au finish et entre
les gouttes qu’il faut faire les
herbes. C’était tout juste, car
Mme météo, ce dimanche midi
nous annonce de gros orages
pour lundi après-midi. D’autres
agriculteurs ayant eux aussi de
la marchandise prête à la récolte,
nous avons convenu avec l’entrepreneur qu’il commencerait
dimanche après midi, après un
premier client et que nous travaillerons toute la nuit s’il le faut,
pour qu’il puisse encore récolter
le lundi chez un autre fermier.
Tout a bien fonctionné, si ce
n’est à 20h10 où le chantier de
récolte, à ce moment-là occupé
près d’un lotissement, reçoit la
visite de la police car des habitants se plaignent du bruit …et
l’on nous parle de tapage nocturne ! La police nous autorise à
continuer jusqu’à 22 h !! Pas de
problème, la parcelle étant petite, le chantier s’en est vite reparti
vers un autre champs. A 22 h 03,
nous recevons un appel téléphonique d’un voisin de notre ferme
(pas le plus proche pourtant) qui
se plaint du passage régulier des
tracteurs sur le chemin commu-
nal (publique !) qui passe devant
chez lui. Pourtant, nous faisions
attention de ne pas repasser
à vide par la même route pour
repartir aux champs, en répartissant de la sorte les passages
sur toutes les voies d’accès et les
éventuelles « nuisances »( pour
cela il fallait ouvrir et refermer à
chaque fois deux clôtures, il fallait vraiment le vouloir !!!) ….Il
nous menace d’appeler la police.
Entre temps, notre fils rivé sur la
radio de son tracteur nous annonce avec enthousiasme que
le Standard est champion !!!
Magnifique tout le monde est
content, car même en travaillant
cela nous passionne aussi. Les
riverains des cafés de notre commune ont eu du mal à dormir ,
car les supporters ont fait la fête,
et nous aurions aussi voulu en
être, pourtant je me demande si
il y a eu des plaintes pour tapage
nocturne ? Mais dans ce cas,
on parlera plus volontiers des
bienfaits du sport… nous, nous
ne faisions qu’essayer de rentrer
notre récolte avant la pluie.
Je suis un peu amère, je
me souviens de jeudi dernier
(Ascension – Grands concours
du Comice) où dans notre commune tous les politiques nous
ont affirmé haut et fort que les
agriculteurs étaient des partenaires incontournables de la société, que nous faisions un noble
métier (nourrir la population) …
etc …
Mesdames, messieurs les candidats, allez dire cela à vos concitoyens ! Nous ne demandons
rien que de pouvoir travailler et
faire nos récoltes sereinement.
ère
A l’occasion des élections du 7 juin, l’UAW a
rédigé un mémorandum basé sur la Charte
qu’elle avait publiée l’année dernière.
Ce texte a été rédigé par une équipe
d’agricultrices membres du comité directeur
de l’UAW. Il présente des lignes de conduites
générales dont les agricultrices estiment qu’il
faut tenir compte pour assurer à l’agriculture
d’ici et d’ailleurs un avenir à long terme. Il
pose aussi le constat de ce qu’est l’agriculture
d’aujourd’hui et tente d’en donner une vision
juste et réaliste. Pour l’UAW, l’agriculture
de demain doit être durable, nourricière et
solidaire. Nous vous proposons, en lisant
ce qui suit, de découvrir ce que ces trois
mots signifient pour l’UAW. Cette semaine,
découvrons ensemble la vision qu’a l’UAW
d’une agriculture durable...
Une agriculture durable
Le Développement durable est celui qui répond aux besoins du présent
sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux
leurs des points de vue économique,
social et environnemental.
Une Agriculture durable peut
donc se définir comme étant un système de production qui vise à assurer
de façon pérenne une production
de nourriture, de bois et de fibres en
respectant les limites économiques,
sociales et écologiques qui en assurent la maintenance dans le temps
et n’endommage pas de manière
irréversible la diversité du vivant.
Au préalable, nous souhaitons
rappeler qu’une agriculture durable
est une agriculture qui dure. Pour
cela, il faut rendre au secteur sa capacité d’investir. A l’heure actuelle,
l’investissement en agriculture est
freiné parce que le programme
d’aide à l’investissement dont nous
disposons en Wallonie est inopérant
(AIDA-ISA). Nous voulons que nos
enfants puissent s’installer en agriculture dans des conditions dignes
et qui leur assurent la possibilité de
s’épanouir dans leur travail et de gagner leur vie.
Il est urgent de mettre en œuvre
un système qui soit efficace, car un
secteur qui n’investit pas est un
secteur qui meurt. Par ailleurs, nous
rappelons que sans une Politique
Agricole Commune forte et adaptée
à notre modèle d’agriculture familiale, la pérennité de notre secteur
n’est pas assurée.
Il est donc important que la PAC
remplisse son rôle premier : assurer
l’alimentation des populations européennes en quantité et en qualité,
à des prix stables et en assurant un
revenu correct aux agriculteurs.
«Une agriculture qui participe à la conservation du patrimoine culturel, de la diversité
des saveurs et des terroirs».
la diversité des produits de terroir. De
plus, on ne peut imposer à une petite
structure qui transforme ses propres
productions les mêmes investissements que ceux qu’on impose à
l’industrie.
Il est important d’aider les
agriculteurs et les agricultrices
à conserver et à transmettre
leur savoir faire en matière de
terroir.
Certaines initiatives existent déjà,
dans le cadre des activités d’accueil
à la ferme, il faut les renforcer et reconnaître clairement le rôle essentiel
des agriculteurs dans le maintien de
la notion de terroir. Parmi les missions
de l’UAW, nous estimons avoir un
gros travail de communication à faire
vis-à-vis des consommateurs afin
de rappeler qu’il est possible de cuisiner sainement, sans y passer trop
de temps, à condition d’utiliser des
produits de saison, proches et non
transformés. Pour que cette communication soit efficace nous avons
besoin de soutien.
La promotion doit être plus
visible et concertée avec la profession.
De leur côté, les producteurs
wallons, via une cotisation obligatoire, financent l’APAQ-W, qui doit
promouvoir leurs produits. Il est important que l’APAQ-W puisse réaliser
sa mission en concertation avec la
profession.
Il est important que cette promotion aie davantage de visibilité,
et que les moyens dégagés par la
contribution des producteurs soient
mieux valorisés.
« Une agriculture qui met
son savoir-faire au service de la
préservation des ressources de
la planète, de son climat et respecte les cycles de la nature. »
Le cadre réglementaire doit
être mieux adapté aux petites
structures.
En Europe, les agriculteurs reçoivent des aides compensatoires
à leurs revenues. Pour recevoir ces
aides, ils doivent respecter le principe
de conditionnalité de la PAC c’està-dire 19 règlements et directives
européennes dans le domaine de
la santé publique, la santé animale
et végétale, le bien-être animal et
environnemental. Ces aides sont un
soutien au revenu mais impliquent
que l’on produise en respectant
un cadre très strict. En Wallonie, le
contrôle du respect de ces règles
est assuré par l’AFSCA, la Direction
Générale de l’Agriculture, des
Ressources Naturelles et de l’Environnement ainsi que par la police de
l’environnement. Dans le cas d’un
non-respect d’un des point de cette
conditionnalité, l’agriculteur est pénalisé pour l’ensemble de ces aides
compensatoires.
Un hygiénisme excessif est nocif à
plus d’un titre: il contribue à déforcer
nos défenses immunitaires, et réduit
Les OGM doivent faire l’objet d’une réflexion mesurée, au
cas par cas.
La culture locale passe aussi par
les saveurs, et les saveurs par les
Terroirs. Chaque continent, chaque
pays, chaque région... a ses propres
traditions culinaires. Il est capital de
les conserver et d’encourager les jeunes générations à les découvrir et à
s’y attacher.
Le cadre normatif qui est imposé
à l’agriculture est si restrictif et décourageant que nous craignons que
beaucoup d’agriculteurs ou d’agricultrices transformant des produits
à la ferme, abandonnent leur activité.
Il faut considérer ces cessations d’activité comme autant de pertes pour
notre culture locale.
Nous ne sommes pas opposées
à la production d’OGM par principe.
Les OGM ne devraient se développer
que s’ils représentent une opportunité économique intéressante pour les
producteurs et qu’ils présentent toutes les garanties en terme d’environnement (maintien de la biodiversité)
et de santé publique. Chaque projet
de culture d’une variété d’OGM doit
être envisagé au cas par cas car ils ne
présentent pas intrinsèquement le
même degré de risque notamment
en matière de dissémination dans
l’environnement, de reproductibilité,
...
La production d’OGM pourrait
ainsi par exemple être développée si
elle a un impact positif sur l’environnement (une diminution des intrants,
par ex), si elle répond à un besoin du
secteur de la santé (des substances
utilisées en industrie pharmaceutique pourraient être produites par ce
biais), ou pour la production d’énergies renouvelables.
Toutefois, ces OGM ne doivent
pas provoquer de surcoûts pour les
agriculteurs. Ceux-ci doivent conserver la liberté de choisir les semences
et de les multiplier, de choisir leurs
intrants et fournisseurs, etc…
Il est capital qu’on permette et
soutienne la recherche publique
dans un domaine comme celui des
OGM, (tout comme dans les domaines qui favorisent une utilisation plus
restrictive et durable des intrants),
afin que cette technologie ne soit pas
accaparée par l’industrie à des fins
uniquement commerciales.
L’agriculture d’aujourd’hui doit répondre à de nombreux défis: alimentation de la population, des animaux,
production de biocarburants,....
Nous ne pouvons rejeter d’emblée
la possibilité d’utiliser les OGM pour
y répondre bien que des précautions
s’imposent. Ainsi, il serait important
de trouver des moyens d’augmenter
nos rendements afin de ne pas avoir
à élargir la surface agricole, et de
pouvoir conserver les lieux de biodiversité en dehors des champs.
La recherche sur les OGM devrait
être axée notamment vers cet objectif. Par ailleurs, nous tenons à rappeler que nous sommes fermement
opposées au brevetage du vivant : le
génome doit rester dans le domaine
public.
Il faut davantage communiquer sur les efforts réalisés par
la profession.
Depuis une quinzaine d’années,
de nombreux efforts ont été réalisés
par le secteur agricole pour participer
à la préservation de la qualité des
eaux. La gestion des effluents d’élevage et l’usage des engrais se sont
rationalisés grâce à une meilleure
information des agricultrices et des
agriculteurs.
Le souci de préserver la qualité
d’une ressource essentielle à la vie et
à leur métier couplé au coût croissant
des intrants a notamment encouragé
les agriculteurs dans ce sens.
Les mesures prises dans les fermes sont nombreuses: contrôle des
pulvérisateurs, locaux phytos, mise
aux normes, révisions des cuves à
mazout,...
Des structures de soutien ont été
mises en place pour aider la profession dans ses efforts dans ce domaine
(Geoagri, puis Nitrawal,...).
Par ailleurs, un cadre légal plus
restrictif a été mis en place.
Ces nombreux efforts ont souvent
un coût important pour le producteur: prenons l’exemple de la mise
aux normes.
Nous avons dû augmenter nos
capacités de stockage d’effluents
d’élevage et construire des structures
qui assurent une totale imperméabilité et protègent ainsi les sols.
Certaines mesures agrienvi-
: Une agriculture durable
partie)
ronnementales appliquées par de
nombreux agriculteurs participent
aussi largement à la préservation
des berges des cours d’eau. Certains
agriculteurs sont impliqués dans des
contrats de rivière qui visent également à préserver la qualité des cours
d’eau wallons.
Toutes ces initiatives mériteraient
d’être mises en lumière et intégrées
dans la politique de promotion de
l’agriculture.
L’agriculture est garante du
maintien de la biodiversité
Depuis quelques années, on
remarque de façon flagrante que
nos campagnes ont changé: on voit
refleurir les coquelicots, les bleuets...
On voit aussi réapparaître certaines
espèces animales autrefois devenues
bien rares. La mise en place de mesures agroenvironnementales y a grandement contribué: conservation des
haies comme îlots refuges, la création de tournières, la fauche tardive,
la préservation des prairies... ont un
effet très positif dans ce domaine. En
Wallonie, des initiatives visant à replanter des haies, les conserver...sont
mises en places avec la collaboration
des agriculteurs. Nous ne pouvons
qu’encourager ce type d’initiatives.
Par ailleurs, le type d’agriculture
développé en Wallonie est, en soi,
garant du maintien d’une certaine
biodiversité.
Ces derniers temps, la production
bovine fait l’objet de nombreuses
attaques dans les médias: elle serait
consommatrice d’une quantité trop
importante d’eau et productrice de
gaz à effet de serre...
C’est une vision trop simpliste
de l’impact de la production bovine sur l’environnement. En effet,
la production bovine wallonne implique la conservation d’herbages
et de cultures fourragères qui, outre
leur indéniable intérêt en terme de
paysage et de biodiversité, sont un
piège à CO2 de grande envergure. La
réglementation en terme de gestion
des effluents est plus que stricte et
impose à l’éleveur une extensification relativement importante de
son élevage. En effet, l’éleveur doit
respecter ce que l’on appelle le taux
de liaison au sol, qui implique une
limitation stricte du nombre d’UGB
par hectare sur son exploitation. A titre de comparaison, signalons qu’en
Argentine, on peut trouver jusqu’à
170 bovins par hectare!
De plus, la viande bovine que
nous produisons chez nous (le
BBB) est reconnue pour ses qualités nutritives: c’est une viande
maigre. La qualité sanitaire de cette
viande wallonne est plus sévèrement
contrôlée que n’importe où dans le
monde. Rappelons enfin, au risque
de nous répéter, que consommer
une viande produite localement est
indéniablement plus porteur pour
l’environnement que d’importer une
viande produite à plusieurs milliers
de kilomètres d’ici !
« Une agriculture qui participe à la mise en place de nouvelles énergies »
Le changement climatique est un
défi qu’il nous faudra affronter tous
secteurs confondus. L’agriculture est
triplement impliquée à cet égard:
- comme les autres secteurs,
elle doit mettre en oeuvre tous les
moyens existants pour poursuivre
son activité en utilisant l’énergie et
les ressources naturelles de façon
parcimonieuse
- elle peut, par la production de
bio-énergies (biocarburants, biomasse), contribuer à sa mesure à la
résolution du problème
- elle ne manquera pas d’être influencée par les changements climatiques: continuerons-nous à produire
la même chose qu’aujourd’hui ? Nos
méthodes de productions doivent-elles être ré-envisagées ?
La recherche scientifique est, à
cet égard, un outil essentiel qui doit
aider l’agriculture à répondre à ces
nombreux défis.
Il faut souligner, sans se complaire
dans l’auto-satisfaction, que l’UAW
a mis les changements climatiques
à l’agenda de ses préoccupations
depuis longtemps déjà: elle y avait
consacré son assemblée annuelle
dès février 2007.
Les biocarburants produits
de façon réfléchie, peuvent
contribuer à la lutte contre le
changement climatique.
Rappelons que l’agriculture a
toujours participé à la production
d’énergie. Avant la mécanisation,
près d’un tiers de la production de
l’exploitation servait à nourrir les animaux de tractions. En premier lieu,
il faut rappeler que nous sommes
favorables au développement des
énergies alternatives, mais que nous
sommes conscientes que la problématique de l’énergie ne peut être
solutionnée qu’en amenant préalablement la population à réduire sa
consommation.
L’agriculture souhaite apporter sa
contribution à une réponse efficace
au défi climatique.
L’intégration de biocarburants
doit être favorisée via une imposi-
tion d’un certain pourcentage de
carburant vert dans le carburant traditionnel. Parallèlement à cela, il est
important que l’usage d’adjuvants
dits « verts », mais qui ne sont pas
produits en Belgique (ou en Europe,
en cas d’insuffisance de production
belge), soit interdits. En effet, importer et incorporer des huiles végétales
issues de l’étranger dans les biocarburants (par exemple de l’huile de
palme) ne rencontre pas l’objectif de
réduction de la production de CO2.
Les biocarburants, malgré les
nombreuses critiques (souvent injustifiées) dont ils font l’objet, restent
une alternative limitée mais réaliste
aux carburants fossiles. Néanmoins
leur production doit être réalisée de
façon réfléchie, et en fonction des
potentialités locales.
Le défi des changements
climatiques demande une réponse plurielle.
Nous sommes conscients que la
question des transports et des alternatives aux carburants fossiles est
l’un des enjeux majeurs des années à
venir. Si l’agriculture est désireuse d’y
apporter sa contribution, il est néanmoins important, dans ce domaine,
de réfléchir en parallèle la question
du défi alimentaire mondial.
Il semble que dans les 40 ans qui
viennent, il faudra doubler la production végétale pour assurer l’alimentation des populations en constante
augmentation.
Par ailleurs, la Commission
européenne a durci les législations
qui concernent les produits phytosanitaires en modifiant les critères
d’interdiction des matières actives,
critères basés désormais sur les caractéristiques de danger et non sur
l’évaluation des risques.
La mise en oeuvre progressive de
cette directive cadre sur l’utilisation
durable des pesticides va diminuer
fortement la liste des produits autorisés.
La conséquence devrait être que
nos rendements, en l’absence de
nouvelles solutions alternatives que
devront impérativement trouver les
chercheurs, risquent de baisser de
manière conséquente, surtout dans
certaines cultures. Nous craignons de
ne pas parvenir à maintenir ou augmenter cette production végétale
sans moyen adéquats de protection
des cultures.
De plus, nous estimons qu’il faut
soutenir, par la recherche notamment, une agriculture qui s’engage
dans une utilisation toujours plus
rationnelle et parcimonieuse de
l’énergie sans entraver sa capacité
à produire.
Il nous semble urgent de, par
exemple, promouvoir l’usage de
colza dans les tracteurs, développer
davantage la biométhanisation,
soutenir le placement de panneaux
solaires , l’utilisation biomasse,…
dans les exploitations.
Il faut aussi, c’est important,
Une agriculture durable, nourricière et solidaire
Memorandum de l’UAW (1
rétablir une vérité: dans le total des
émissions de gaz à effet de serre en
Région Wallonne, l’agriculture ne
représente que 9% …Il est regrettable que notre secteur soit pointé du
doigt comme l’un des responsables
majeurs, d’autant que l’activité a
aussi un effet évident et conséquent
en terme de capture de CO2. A titre
d’exemple, nos grandes cultures absorbent autant de CO2 qu’une forêt1.
Rappelons qu’en Wallonie, 45%du
territoire est constitué de terres agricoles qui constituent donc un piège à
CO2 de près de 760.000 ha
1
Voir article du Livre Blanc Céréales 2009,
FUSAGx CRA-W, « Les grandes cultures et le
CO2 » par Bodson B., Vancutsem F., Dufranne D.,
Moureaux C. et Aubinet M.
((al`e)''0 *
+
Envie de parler ?
Besoin d’aide ?
Nous sommes à vos côtés
et vous proposons gratuitement :
š une écoute bienveillante pour
rompre l’isolement
šdes avis et accompagnements
de la profession
šdes visites de soutien
contact :
Union des Agricultrices Wallonnes
Brigitte HUET : 081/ 62 74 95
Jacqueline Diet : 087/67 40 20
U.A.W. Chaussée de Namur 47
5030 GEMBLOUX Tél. : 081 60 00 60 Fax : 081 60 04 46
www.fwa.be
Agenda juin 2009
Avec le soutien du
JEUDI 11 JUIN 2009
UAW WAVRE PERWEZ MONT ST
GUIBERT
Départ 7h NIL ST VINCENT (feu de
signalisation) et 7h15 GEMBLOUX
(parking 3 clés) – « Voyage à Hasselt:
jardins japonais, musée du genièvre,
de la mode », dîner, temps libre. PAF:
55 euros (car, déj, entrées, pourboire,
dîner + 1 boisson et 1café) inscription
avant le 25/05, Annie Fortamps (après
18h) 010/65 88 00 et paiement 7320135684-32 (spécifiez le lieu de départ).
UAW JODOIGNE
13H00 rendez-vous JODOIGNE
(au parking GB) pour le covoiturage
– « Découverte d’un artisan du café » à
Villers le Bouillet. Inscription obligatoire
chez M-G De Coster: 010/81 24 02 ou
C. Mauen: 010/86 67 78. PAF: 6 euros
goûter compris (+ frais de covoiturage).
JEUDI 18 JUIN 2009
UAW PROVINCE DE LIEGE
10H00 ROCOURT Securex –
« Assemblée provinciale de Liège » :
ODJ : Prépa des activités à venir, orga-
((al`e)''0
nisation de la Journée Provinciale 2009,
Sensibilisation par Agricall « La violence
faite aux femmes dans le milieu agricole », divers.
UAW LIBRAMONT
13H30 PETITVOIR chez Odette Annet,
27, chaussée des Barrières. « Réalisation
d’un vitrail ». Inscriptions obligatoires
chez O.Annet: 061/27 81 31. Pour le matériel, prévoir PAF.
UAW MARCHE EN FAMENNE
Départ 7H30 précise à la gare de
MARLOIE. –« Excursion à Malines »: visite de la ville – dîner – tour en bâteau
de la Dyle – visite de la manufacture De
Wit (tapis). Prévoir PAF. Inscription le plus
rapidement possible chez A. Henrotin:
084/34 46 28 – 0494/74 17 11 ou M.
Quirynen: 086/47 72 21 - 0478/97 30
71.
MARDI 23 JUIN 2009
UAW PROVINCE DE LIEGE
10H à FERRIERES Place Chablis –
« Journée de détente et de découvertes
dans la Région de Ferrières-LouveignéAywaille » Prévoir de bonnes chaussu-
res de marche. PAF : 18 euros – Rens et
Inscriptions : Françoise Bodson : 081/60
00 60
VENDREDI 26 JUIN 2009
UAW NIVELLES GENAPPE
13H00 VIEUX GENAPPE – salle de
la Croix rouge. « Bricolage: décoration
d’une boîte »
DIMANCHE 28 JUIN 2009
UAW ATH
BALADE A VELO. Renseignement et
inscriptions: C. Nachtergaele: 068/64 50
42 – B. Balcaen: 068/64 50 38.
SAMEDI 04 JUILLET 2009
UAW LENS ENGHIEN SILLY
JURBISE
13H30 à HOVES, rue Maire Bois,
54. « Visite du jardin de Francis Peeters
et Guy Vandersande (Jardin loisirs ) ».
Inscription obligatoire: Greta: 0474/48
83 38 – Magda Vos: 068/45 41 84. PAF
5 euros (membres) et 6 euros (non-membres).
MARDI 07 JUILLET 2009
UAW ATH
« Voyage annuel dans la province
du Luxembourg ». Renseignements:
C. Nachtergaele: 068/64 50 42 – B.
Balcaen: 068/64 50 38.
MERCREDI 08 JUILLET 2009
UAW SOIGNIES - BRAINE LE
COMTE
Départ 8H00 BRAINE LE COMTE
(Grand Place) – 8H15: SOIGNIES (piscine). « Voyage à la mer: Middelkerke ».
PAF: 12 euros pour les membres et gratuits pour les enfants de -10 ans; 15
euros pour les non-membres et 5 euros
pour leurs enfants de -10 ans et petitsenfants. Inscriptions pour le 30 juin chez
G. Meurée: 067/33 51 29 – 0477/66 02
95. !!! Places limitées!!!
Prochaine date de
parution le 9 juillet 09
Vos articles et dates
agenda pour le 16 juillet
au plus tard
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Jusqu’au 14 juin, participez à la Semaine Bio !
Chaque année au mois de juin l’asbl Bioforum,
plate-forme de l’agriculture Bio en Wallonie
lance la semaine bio. En Wallonie, plus de 1000
producteurs, transformateurs et magasins
spécialisés travaillent ensemble pour proposer
une gamme de produits de plus en plus large. Si
ce n’est pas toujours connu, on peut bel et bien
trouver du bio de chez nous dans les trois régions
du pays. La semaine bio c’est l’occasion de le faire
savoir.
En Région bruxelloise, en partenariat avec Bruxelles-Environnement,
BioForum Wallonie accompagne les collectivités qui souhaitent se lancer
dans un projet d’alimentation durable.
Cette année, pour la cinquième
année consécutive, la Semaine
Bio prendra place du 6 au 14 juin
partout en Belgique. A cette occasion, près de 300 activités sont organisées en Wallonie, en Flandre
et à Bruxelles. De balades gourmandes en ateliers culinaires, de
visites guidées en dégustations, le
secteur bio promet de révéler ses
secrets les plus surprenants aux
plus curieux d’entre nous.
Outre les activités proposées
par les producteurs, les transformateurs, les magasins et autres
associations, BioForum Wallonie,
la plate-forme du secteur bio,
organise plusieurs activités à
destination du grand public.
Des petits-déjeuners bio seront
proposés aux étudiants de deux
grands campus universitaires
francophones. Par ailleurs, durant
cette semaine, BioForum animera
le marché bio de la place SainteCatherine à Bruxelles le mercredi
10 juin. Ce sera l’occasion pour le
public de découvrir cette richesse
de la capitale. Les Bio-Awards,
qui récompensent l’acteur bio le
plus méritant de l’année 2008,
seront, quant à eux, remis à la fin
de la Semaine Bio, lors d’une cérémonie de clôture organisée au fil
de la Meuse dans une croisière
gourmande organisée au départ
de Dinant.
La Semaine Bio est l’occasion
de valoriser les produits issus
de l’agriculture biologique ainsi
que le travail de tous les acteurs,
producteurs, artisans-transformateurs, distributeurs, … qui chaque
jour, oeuvrent pour contribuer à
améliorer la qualité de l’agriculture
et des produits alimentaires et
pour offrir une diversité de produits sains et savoureux.
culture biologique de l’ortie et la
vente de produits alimentaires
certifiés «Biogarantie» à base de
jeunes orties (Urtica dioïca).
Transformateur :
Coopérative de L’Yerne
Basée à Waremme, la
Coopérative de l’Yerne regroupe
près de 20 agriculteurs qui cultivent ensemble plusieurs dizaines
d’hectares de carottes bio. Vous
trouverez nos carottes à des prix
accessibles dans les rayons des supermarchés et aux étals des magasins spécialisés. Grâce à notre traçabilité en ligne, vous saurez tout
sur l’origine de vos carottes BIO et,
avec un peu de chance, vous pourrez gagner toute l’année un WE
NATURE. (www.yerne.be)
Trois autres catégories entre
en lice pour les «Points de ventes » BioSaveurs, pour les collectivités : «L’auberge de jeunesse de
Liège » pour les marchés: Ignace
Sepulchre.
Votes en ligne jusqu’au 12 juin
minuit sur :
www.semainebio.be/bioawards.php
tive de l’agriculture biologique en
Wallonie. En 2008, en Wallonie,
le nombre d’agriculteurs en bio a
augmenté de 8 %, ce qui porte
le nombre d’agriculteurs à 671.
Au niveau de la superficie sous
contrôle bio, elle atteint 32 330
ha soit 4,3% de la surface agricole
utile wallonne. C’est une augmentation de 10% par rapport à 2007
(29 222 ha). Au niveau du secteur
de la transformation, le nombre
de transformateurs augmente
aussi mais de manière plus timide.
Le nombre de transformateurs
est passé de 257 (2007) à 266
en 2008 soit augmentation de
3,5%. 1
Le chiffre d’affaires total du bio
atteint en 2008: 304,6 millions
d’euros (283 millions en 2007) ou
une dépense annuelle de 30 euros
par habitant. En 2008, 79.2% des
Belges ont acheté au moins un
produit bio. Les consommateurs
bio se trouvent le plus souvent
dans les rayons fruits et légumes
et dans le rayon crèmerie. La
bonne santé du secteur s’explique
notamment par une demande
croissante de produits bio. La dénomination ‘bio’ jouit d’une large
connaissance et reconnaissance
auprès du public belge (70% la
connaissent). Une étude a montré que sept consommateurs sur
dix estiment que les produits bio
offrent des avantages supérieurs
aux produits standards et quatre
consommateurs sur dix déclarent
acheter des produits bio3.
Le parrain étoilé de la semaine Bio Sang-Hoon Degeimbre : « Souvent, dans notre restaurant L’Air du temps, on
qualifie la cuisine de « technique ». Elle l’est en effet, mais plus que tout, nous voulons par ces techniques mettre en
valeur le produit. Il est donc impératif pour nous d’avoir des produits de premier ordre où l’origine et l’histoire sont
connues… »
mateur d’identifier facilement les
produits bio. Les produits sont
soumis au contrôle de Blik ou de
Certisys, les deux organismes certificateurs présents en Belgique,
garant du respect du mode de
production et de commercialisation.
Bioforum
et les collectivités
En Région bruxelloise, en
partenariat avec BruxellesEnvironnement, BioForum
Wallonie accompagne les col-
lectivités qui souhaitent se lancer
dans un projet d’alimentation
durable. La méthodologie
d’accompagnement proposée, le
« pas à pas », permet de conscientiser les autorités publiques et
responsables de collectivités, de
concerner directement les cuisiniers, de motiver les destinataires
(élèves, …) et d’encourager des
pratiques d’achats économiquement supportables pour incorporer de façon progressive des
aliments bio dans les menus. Une
alimentation de qualité, avec des
ingrédients bio, n’est pas néces-
sairement plus coûteuse. Dans
ce sens, le respect des saisons, la
suppression de certains aliments
transformés (souvent coûteux),
la reformulation des menus
et des quantités, les achats en
vrac, … permettent d’améliorer
l’alimentation dans les collectivités
tout en assurant une maîtrise des
coûts. Le projet de BioForum vise
aussi à rapprocher les producteurs
des consommateurs pour minimiser l’impact environnemental et
aussi soutenir une agriculture locale. Infos: http://www.bioforum.
be/semaine/
L’agriculture
biologique, c’est aussi
une réglementation
solide et contrôlée …
Si l’agriculture biologique
s’appuie sur des valeurs fondamentales qui la guident, le bio
répond également à un cahier des
charges européen. Tenant compte
de l’adhésion de nouveaux pays à
l’Union européenne, la nouvelle
réglementation en agriculture biologique est entrée en vigueur le
1er septembre 2009. Le cahier
des charges fixe notamment les
règles de production et de conversion. Il régit également les importations de produits, l’étiquetage et
le système de contrôle.
Les Bio-Awards 2009
Dans le cadre de la cinquième
édition de cette semaine, les
Bio-Awards seront décernés. Il
s’agit d’une récompense remise
à l’acteur du secteur bio le plus
innovant. Cinq candidats ont été
sélectionnés, chacun issu d’un
métier différent.
Producteur : Biorties
Biorties est une jeune et encore
très petite entreprise (TPE) installée à Piétrain, dans le Brabant
Wallon. Elle se spécialise dans la
Basée à Waremme, la Coopérative de l’Yerne regroupe près de 20 agriculteurs qui cultivent ensemble plusieurs dizaines d’hectares de carottes bio.
Le Bio en chiffres
Le secteur bio se porte bien,
c’est une certitude. Que ce soit
par rapport à la production ou à
la consommation, les chiffres témoignent de la vitalité du secteur.
Ils démontrent l’évolution posi-
Entre autres, la production
biologique exclut l’utilisation de
pesticides et engrais de synthèse
ainsi que l’utilisation d’OGM. En
Belgique, le secteur bio a créé,
sur base volontaire, la marque
BioGarantie• pour donner cette
fiabilité et permettre au consom((al`e)''0
(,
A8I;@E8><
En juin, pluie au soleil unie
font prévoir récolte bénie
Juin, le mois de la floraison, au jardin de Long-Pré
Au mois de juin, l’été n’est pas loin avec
ses longues journées et un soleil franc qui
accompagnent des températures plus élevées
entrecoupées d’averses et d’orages fréquents.
Voici juin où les fleurs de printemps nous
offrent leur splendeur tant par leur beauté haut
en couleur et en forme que par leur parfum
envoûtant . Elles puisent leur épanouissement
dans nos journées ensoleillées, que tout comme
elles, nous apprécions particulièrement.
Juin s’ouvre d’un temps généreux comme il sait si
bien le faire, dispersant sa brise chaude tant sur
les plantes... que sur les jardiniers qui apprécient
cette période. Vive juin au jardin! Le mois le plus
fleuri de tous, l’un des plus beaux de l’année: de
belles et longues journées, de belles récoltes, de
belles couleurs, bref ... Y a d’la joie!
Un désordre savamment
étudié
Selon la philosophie du flow, il
ne faut pas nécessairement tendre vers la perfection mais laisser les choses suivre leur cours.
<<Cette idéologie se retrouve
également dans l’aménagement
des jardins contemporains, affirme l’architecte Dochy. Exit les
parterres tirés au cordeau et les
haies taillées au millimètre près.
Pour s’inscrire dans la tendance,
on opte pour un désordre savamment étudié qui donne du caractère et crée une ambiance très
relaxante où la nature s’épanouit
librement. >>
Faites-le vous-même
· Tondez le gazon moins souvent. Laissez vos plantes et fleurs
pousser en toute liberté. Semez
aussi des fleurs sauvages ou une
pelouse fleurie un peu partout .
· Ne redressez pas un arbre qui
pousse de guingois et ne taillez
pas trop souvent les arbustes qui
ont tendance à s’épanouir un peu
trop vite. Placez un spot sous un
arbre ou un buisson noueux, tels
le saule ou le genévrier japonais.
· Ne retaillez pas trop souvent
vos haies. Laissez-les se développer (jusqu’à environ 2 mètres de
hauteur) et taillez-la ensuite en
créant des vagues. Laissez vos buis
pousser au naturel plutôt que de
les tailler en boules ou au carré.
· Préférez les parterres de fleurs
sauvages aux bordures strictes et
bien alignées.
· Si votre jardin est suffisamment grand, plantez-y un bel arbre pour lui donner du caractère.
Le Populus mariandica, une ancienne variété de peuplier, est très
tendance. Et il est également très
décoratif.
Source: Tendance.
Le chou-rave ,
ce mal-aimé
Découvrez le mal-aimé de la
famille des choux. Bien apprécié
Le jardin sous influence lunaire
Calendrier lunaire JUIN 2009
1 Lu
2 Ma
3 Me
4 Je (jus.19h)
4 Je (ap.19h)
5 Ve
6 Sa
7 Di M(20h)
8 Lu (jus.18h) S(4h)
8 Lu (jus.18h)
9 Ma
9 Me A(18h)
11 Je NL (12h)
12 Ve
13 Sa (jus. 16h)
13 Sa (ap.16h)
14 Di
15 Lu (jus.17h)
15 Lu (ap.17h)
16 Ma W (0h)
17 Me
18 Je (jus.15h)
18 Je (ap.15h)
19 Ve
20 Sa
21 Di
22 Lu (jus.18h)
T (5h)
22 Lu (ap.18h)
L (22h)
23 Ma Pg (13h)
24 Me (jus.14h)
24 Me (ap.14h)
NL (19h)
25 Je
26 Ve
27 Sa
28 Di (jus.12h)
28 Di (ap.12h)
W
29 Lu (13h)
30 Ma
2
2
2
2
3
3
2
3
2
2
2
3
3
2
2
1
2
3
3
3
2
2
2
2/-
1/1
3
3
3
2
1
1
Légendes
Racine Fleur Feuille Fruit
T lune descendante =
= début période de
plantation; S lune montante =
= fin période
de plantation et début période de semis; NL =
noeud lunaire; Pg = périgée lunaire;
W Ag = apogée
lunaire; W= premier quartier; = dernier quartier;
M pleine lune; L nouvelle lune; --h = heure de
l'événement (ou son début). Eviter les zones
et
- de la colonne 3; Dans la colonne 3: 1 à 3 = jour
de + en + favorable; C = = lune croissante; D =
= lune décroissante; colonne "travaux"; S =
semis; P = plantation/repiquage; R = récolte
(-
((al`e)''0
Travaux de juin Première quinzaine
Racines: Panais: 2eS, R à p. de sept; Carotte - longues ou longues de
provisions: S (avec protection d'un voile moustiquaire), R à p. d'oct. &
nov.; Radis noir: S, R à p. d'oct.
Fleurs: Bouquet-tout-fait, campanule, giroflée: S; Chou-fleur: dernier S,
races d'automne, en octobre; Plantes cndimentaires: S
Feuilles: Laitue pommée var. printanière: S, R à la mi-sept; Fenouil: S
(1), endive, céleri vert, chou de Chine: S, R à p. de sept.
Fruits: Haricot à perche: S, R à la mi-sept; Pois de senteur: S, R en septembre; Cornichon: dernier S en pleine terre, R en Septembre; Tomate:
dernier jour pour P sous verre froid.
Travaux de juin Deuxième quinzaine
Racines: Chou-fleur: dernier S, races d'automne, R en octobre; Plantes
condimentaires: S.
Fleurs: Brocoli, endive: S, R en septembre; Cerfeuil, persil, tagète: S;
Chou-fleur d'hiver: S (2), R en avril-mai; Mâche, Cresson de fontaine: S,
R en sept-oct; Poireau: S pour P en septembre, R en avril-mai.
Feuilles: Terminer la récolte des asperges, R en sept-oct; Haricot à
perche Princesse: dernier S.
Fruits: Carotte tardive, R en novembre; Ramonas: S; panais: meilleur
S, à partir d'oct.; Chou rave: meilleur S, R en octobre; Radis: S, R finjuillet.
Généralités pour juin
1/. En culture d'amateur, on sème généralement le fenouil en une seule
fois, notamment un jour de feuille, aux environs des 10-12 juin; il requiert
un sol riche; éviter les arrêts de croissance. Choisir une variété qui peut être
semée toute l'année.
2/. N'effectuer qu'un seul semis, mais semer une race hâtive et une race
tardive. Bien que souvent considérée comme légume-fleur, on obtient une
pomme plus ferme en semant en jour-feuille.
Pour obtenir une repousse moins rapide, tondre le gazon en lune descendante et, si possible, à une date "fleur" (les 5, 22, 23 & 24/06 jusqu'à
14h).
Avec l’aimable autorisation de
”Nature et Progrès”et de Vincent Gobbe, concepteur
Découvrez le mal-aimé de la famille: le chou-rave.
en Allemagne et dans le reste de
l’Europe, il demeure peu consommé en France et chez nous, sans
doute en réaction à sa présence
obligée au menu durant la 2ème
guerre mondiale, au même titre
que le topinambour, le navet ou le
rutabaga.
Insolite de forme, avec cette
tige verte ou pourpre portant un
renflement semblable à un navet
et portant des feuilles en surface!
S’il fait partie de la famille des crucifères, il demeure mal connu alors
que sa culture est des plus simples
et qu’il possède un fin goût de
noisette.
· Semis
Un sachet de graines suffit pour
une vingtaine de pieds. Semez entre mars et juin, en sillons de 5 cm
de profondeurs distants de 30 cm,
dans lesquels vous disposerez une
graine tous les 3 cm. Recouvrez de
compost, arrosez régulièrement.
Eclaircissez 5 à 6 semaines plus
tard, en ne conservant qu’un plant
tous les 20 cm.
· Variétés conseillées
Azur star: bleu foncé; bonne
conservation. Blanc hâtif de
Vienne: précoce, à chair blanche.
Pour la cuisine vapeur. Blaro:
rouge violacé. Rasko: très blanc.
Superschmelz: reste tendre malgré
une pomme pouvant atteindre les
8 kg! Tardif.
· Culture
Le chou rave ne demande aucun soin particulier. Assurez-vous
de pailler le sol pour conserver de
la fraîcheur.
· Ravageurs et maladies
Il subit tous les parasites et
maladies des choux, mais n’ayez
crainte: c’est une plante très résistante.
· Récolte
Comme les navets, le chou rave
pousse vite. La première récolte
a lieu 8 à 10 semaines après le
semis, lorsque la partie renflée a
une taille équivalent à celle d’une
balle de tennis. Ne laissez pas venir plus gros: au-delà, il devient
filandreux et impropre à la consommation.
Arrachez selon vos besoins
jusqu’à la Toussaint, pas au-delà.
La conservation peut durer tout
l’hiver dans du sable sec.
· En cuisine
C’est l’ami de la cuisine nouvelle! Il s’accommode de nombreuses façons: en brochettes, en
purées, sauté, glacé, farci... On le
cuit comme la carotte, le panais...
Il donne le meilleur des pots-aufeu.
Les feuilles sont comestibles.
Elles entrent dans les soupes, les
potages mais peuvent également
être cuites comme les épinards.
C’est également un légume de
hors-d’œuvre: consommé frais
comme les radis, râpé ou en salade.
Du potager à la table
Velouté de fanes de radis à la
livèche
Simpliste, adorable.
Vous avez de beaux radis roses
et leurs fanes sont vertes et fraîches,
surtout ne les jetez pas. Elles font faire
un délicieux potage au goût poivré et
frais, à la couleur tonique et appétissante.
· Préparation: 15 min.; cuisson: 25
min.
· Ingrédients pour 4 personnes: les
fanes d’une grosse botte de radis, une
pomme de terre farineuse, 2 oignons, 1 oeuf, 1 cube de volaille ,20
g. de beurre, 20 cl de crème; ½ citron, 2 c à s d’huile d’olive, 3
gouttes d’huile essentielle de livèche, muscade, sel et poivre.
· Confection
- Dans une casserole, faire fondre les oignons pelés et hachés
dans le beurre chaud.
- Ajouter la pomme de terre pelée et découpée en dés, puis remuer 1 minute.
- Ajouter les fanes de radis lavées et découpées puis mélanger à
nouveau 1 minute.
- Verser le bouillon de volaille dans la casserole, muscader, saler
et poivrer.
- Porter à ébullition et laisser frémir 20 minutes. Passer au mixer.
- Fouetter la crème avec le jaune d’oeuf et un filet jus citron et
incorporer ce mélange dans la soupe bouillante, épaissir le velouté
sans attendre l’ébullition.
- Nettoyer quelques radis et les émincer que vous ajoutez dans
chaque assiette
- Le vin: Un Gamay de Touraine.
Source: Epicurien
D8I:?yJ
La colonne de gauche reprend les dernières cotations disponibles à la clôture du journal. La colonne
de droite indique, entre parenthèses, les cotations
du marché précédent. A défaut d’indication contraire, les prix s’entendent hors TVA.
;<
9FM@
J
98KK@:<
6/06/2009
(2,60-3,20)
(2,40-2,70)
(1,75-2,20)
(1,50-1,85)
(1,30-1,50)
(850-1000)
(650-800)
(400-550)
(150-275)
(2,50-3,00)
(2,20-2,50)
(750-900)
(325-550)
(1300-1750)
(1200-1450)
(650-925)
(450-600)
(-)
(-)
(350-650)
(275-375)
(100-175)
(90-150)
(75-125)
(0-75)
:@E<P
5/06/2009
Nombre d’animaux exposés: 3.095 (sous réserve). Bétail maigre: 3.001 et 94 veaux. Prix du bétail bovin hors T.V.A. et frais
de marché inclus.
a) Bétail maigre: euro/pièce:
I. Veaux:
PN:
0-125
(0-125)
PR:
25-150
(25-150)
BBB ordinaire:
125-375
(125-375)
C.d.p. mâle:
525-675
(525-675)
C.d.p. femelle:
450-625
(450-625)
II. Génisses:
180-250kg: PN/PR:
225-325
(225-325)
BBB culard:
565-765
(565-765)
250-400kg: PN/PR:
375-475
(375-475)
BBB culard:
875-1125
(875-1125)
400-500kg: PN/PR:
415-615
(415-615)
BBB culard:
1115-1415 (1115-1415)
pleines:
1225-1825 (1225-1825)
E<L=:?8K<8L
27/05/2009
Nombre: 146
Prix à la pièce
Vaches ordinaires:
250-600
Vaches p.n. et p.r.:
100-500
Vaches bonne conform:
350-750
Vaches cdp:
1000-1100
Vaches cdp âgées:
750-1000
Vaches de qualité moyenne:
600-850
Vaches bonne qualité:
750-900
Génisses 10-18 mois:
400-500
Génisses cdp:
700-1000
Taureaux 6-10 mois:
400-500
Taureaux cdp:
800-1050
Têteurs cdp:
700-950
Veaux rouges:
50-150
Veaux noirs-blancs:
25-100
Veaux blancs-bleus:
150-300
Veaux culs de poulain:
400-600
(250-600)
(100-500)
(350-750)
(1000-1100)
(750-1000)
(600-850)
(750-900)
(400-500)
(700-1000)
(400-500)
(800-1050)
(700-950)
(50-150)
(25-100)
(150-300)
(400-600)
Prix au kg
Taureaux 5 à 10 ans:
1,75-2,10
(1,75-2,10)
Commerce stationnaire. Baisse dans les veaux noirs et rouges.
Prochain marché le 3/06/09.
98JKF>E<
3/06/2009
Nombre: 212
Taureaux ordinaires:
Taureaux cdp âgés:
Vaches ordinaires:
Vaches bonne confor:
Vaches cdp:
Vaches cdp âgées:
Génisses ordinaires:
Génisses cdp:
Prix au kg:
1,00-1,50
1,70-2,30
Prix pièce
275-550
550-800
1050-1600
800-950
300-600
600-800
(1,00-1,50)
(1,60-2,10)
(275-550)
(550-800)
(1000-1500)
(750-900)
(300-600)
(600-800)
&*()$!%/*/&%+%#!%&!#
Taureaux cdp :
800-1150
Taureaux ord. 6 à 10 mois:
275-500
Jeunes veaux:
50-300
Stationnaire. Prochain marché le 10/06/09.
JK$KIFE;
4/06/2009
Bovins: 129; veaux: 31.
Euro/kg:
Génisses 56%:
1,20-1,41
(1,20-1,41)
58-60%:
1,46-2,11
(1,46-2,11)
63-65%:
2,14-2,59
(2,14-2,59)
cdp 70%:
2,96
(2,96)
Taureaux 55%:
0,98-1,23
(0,98-1,23)
60%:
1,23-1,58
(1,23-1,58)
62%:
1,77-2,03
(1,77-2,03)
assim. :
2,23-2,43
(2,23-2,43)
cdp 67%:
2,33-2,83
(2,33-2,83)
cdp extra hors marché :
3,00
(3,00)
Vaches: 50%
0,81-0,96
(0,81-0,96)
55%
1,31-1,41
(1,31-1,41)
60%:
1,61-1,86
(1,61-1,86)
Bonne conformation:
2,08-2,68
(2,08-2,68)
fabrication:
0,45-0,60
(0,45-0,60)
Euro/pièce:
Veaux cdp extra:
605-655
(605-655)
Veaux cdp 2e cat.:
430-530
(430-530)
BBB extra:
330-380
(330-380)
BBB 2e cat.:
230-280
(230-280)
Rouges extra:
60-110
(70-120)
rouges 2e cat.:
20-60
(30-70)
noirs extra:
75-115
(85-125)
noir 2e cat.:
35-75
(45-85)
BBB génisses:
95-245
(105-255)
veaux génisses:
20-75
(20-85)
Bovins: marché normal. Veaux: calme. Prochain marché:
11/06/09
:8I:8JJ<J;<>IFJ9FM@EJ
Sem. du 25 au 31 mai 09
(Entre parenthèses,
les cotations de la semaine précédente)
Taureaux de moins de deux ans
A - S2
466,42
A - S3
429,30
A - E2
418,29
A - E3
382,20
A - U2
346,90
A - U3
325,47
A - R2
300,26
A - R3
275,58
A - O2
264,36
A - O3
250,13
Vaches
D - R2
282,44
D - R3
273,57
D - O2
251,94
D - O3
245,85
D - O4
237,18
D - P2
207,17
D - P3
197,96
Génisses
E - U2
358,00
E - U3
338,00
E - R2
293,50
E - R3
280,00
#
#
(282,67)
(274,06)
(251,41)
(245,21)
(237,18)
(206,96)
(198,33)
(357,50)
(338,00)
(293,50)
(279,50)
GIF;L@KJ C8@K@<IJ
(2,29)
(1,71)
(1,55)
(2,12)
(2,30)
#$
"$
#$
"$
#$
"$
"$
#$
#$
"$
#$
#$
XL + 73 g
L + 63-73 g
M + 53-63 g
S - 53 g
blancs
8,38 (8,47)
7,14 (7,23)
6,77 (6,88)
6,39 (6,52)
6,03 (6,17)
5,66(5,78)
5,24 (5,35)
4,00 (4,10)
Prix négoce
8,88 (8,97)
7,27 (7,38)
6,53 (6,67)
5,54 (5,65)
bruns
8,45 (8,57)
7,21 (7,33)
6,87 (6,98)
6,52 (6,62)
6,15(6,24)
5,70 (5,77)
5,21 (5,26)
3,95 (4,00)
8,95 (9,07)
7,37 (7,48)
6,65 (6,74)
5,51 (5,66)
M<><K
9ILO<CC<J
Sem. du 28 mai au 6 juin 09
(Prix livr. usine E/tonne )
Blé panifiable
151,00
Blé fourrager
148,00
Escourgeon fourr
129,00
(148,00)
(145,00)
(125,00)
9/06/09
(Prix culture en E/tonne )
Prix des céréales payés aux producteurs, communiqués par l’association des négociants en céréales. Prix purement indicatifs
susceptibles d’importantes variations régionales.
Ces prix sont adaptés plusieurs fois par semaine.
Blé fourrager
(-)
Blé meunier (1)
(-)
Escourgeon fourr
(-)
Maïs indigène
145,50
(-)
Maïs humide
85,50
(-)
(+/-E/T/32% humidité)
3,50
(-)
(1) proteïnes: 12 - Zeleny: 35 - Hagberg: 220
D8K@<I<JGI<D@<I<J
8C@D<EK8K@FE9<K8@C
3/06/09
Prix par 1000kg en vrac hors TVA, départ négoce
Pulpes sèches bett. 8mm Fr
141
Luzerne 18% pellets 6mm Fr
167
Tourteau Tournesol 28% Arg
147
Tourteau colza 34% Belg
208
Tourteau soja 43% Arg
358
Tourteau soja 44% Holl
341
Tourteau soja 48% OGM contrôlé Brés 399
Tourteau soja 49% Belg
373
Tourteau lin 40% Belg
295
Glutenfeed maïs 22% EU
163
Manioc Thaïlande
133
Mélasse cannes
189
(139)
(168)
(146)
(208)
(370)
(358)
(411)
(385)
(295)
(157)
(128)
(189)
:?@:8>F
@EK<IE8K@FE8C$FCy8>@E<LO
4/06/2009
Cours des graines oléagineuses et tourteaux sur les marchés
mondiaux, en $/tonne.
Soja
Graines U.S. Cif. Rotterdam:
498
(489)
Graines Arg. Cif. Rotterdam:
497
(486)
Pellets 44,46% Arg. Cif. Rotterd.:
438
(442)
Pellets 48% Brésil Cif.Rotterdam:
342
(346)
Colza
Graines Europe “00” Cif. Hamb:
454
(447)
Tourteaux 34% Fob Hambourg:
236
(231)
Lin
Graines Canada Cif. Europe:
560
(550)
Tourteaux 36% Allemagne:
375
(375)
47,00
142,20
(48,00)
(139,10)
8M @ :LCK
3/06/2009
• Poules à bouillir:
extra lourdes (+ 3,5 kg):
0,34-0,36
brunes (1,8 à 2,0 kg):
0,16-0,18
blanches (1,6 à 1,8 kg):
0,12-0,14
• Poulets à rôtir (1,8 kg):
0,83-0,85
• Lapins:
1,30
GFDD<J;<K<II<
(0,34-0,36)
(0,16-0,18)
(0,12-0,14)
(0,82-0,84)
(1,30)
9/06/2009
Prix euro/100 pces
&+(&*%!()'(/,!)!&%)'#+)/*!##/)*+#!)/)*'*/).,&*((/!&%&$'&)-#
Oeufs de poules élevées en batterie
Oeufs de poules élevées au sol
Prix producteurs
Cat. 0: + 75 g
Cat. 1: 70 à 75
Cat. 2: 65 à 70
Cat. 3: 60 à 65
Cat. 4: 55 à 60
Cat. 5: 50 à 55
Cat. 6: 45 à 50
Cat. 7: - 45
Sem. du 25 au 31 mai 09
(Entre parenthèses,
les cotations de la semaine précédente)
BIL@J?FLK<D$F<L=J
7,48 (7,60)
5,91 (6,01)
5,13 (5,22)
4,14 (4,21)
M@8E;<GFI:@E<
#
#
"$
XL + 73 g
L + 63-73 g
M + 53-63 g
S - 53 g
4,97 (5,07)
4,63 (4,72)
4,32 (4,40)
3,84 (3,91)
3,40 (3,45)
GFI:J
;<@EQ<$MFC8@CC<J
"$
4,86 (4,96)
4,47 (4,56)
4,18 (4,27)
3,86 (3,95)
3,45 (3,55)
Prix négoce
7,49 (7,59)
5,80(5,90)
4,97 (5,06)
4,16 (4,25)
26/05/2009
1ère col.: en cents/boisseau pour les céréales (1 boisseau = 27,2
kg en froment; 25,4 kg en maïs) et en $/907 kg pour le tourteau
de soja; 2ème col.: prix de la semaine précédente en euros.
Froment
612,00
(612,50)
Maïs
427,50
(430,25)
Tourteau Soja
390,00
(375,00)
LI <
#
Cat. 3: 60 à 65
Cat. 4: 55 à 60
Cat. 5: 50 à 55
Cat. 6: 45 à 50
Cat. 7: - 45
JPE8>I8
(465,91)
(428,68)
(416,24)
(380,68)
(346,44)
(325,86)
(301,35)
(276,77)
(264,79)
(250,56)
Cotations de la Confédération Belge
de l’Industrie Laitière
3/06/2009
Prix euro/kg
Beurre
2,28
Poudre de lait écrémé
1,70
Poudre l. écrémé alim anim
1,55
Poudre de lait entier
2,10
Cheddar
2,30
Porcelets 23kg + supp 12%
Porcs carcasses 100kg
$
(800-1100)
(275-500)
(25-250)
8LO
Nombre de bovidés: 391
CATEGORIE BOUCHERIE:
• euro/kg :
Taureaux:
C.d.p.:
2,60-3,20
assimilés:
2,40-2,70
bonne conformation
1,60-2,10
60%:
1,50-1,85
poids lourds:
1,30-1,50
• euro/tête:
Vaches:
Bonne conformation
850-1000
1ère catégorie 45%:
650-800
2ème catégorie 40%:
400-550
de fabrication:
150-275
Génisses (euro/kg):
c.d.p.:
2,50-3,00
Assimilées.:
2,20-2,50
Bonne conformation:
750-900
Ordinaires:
325-550
Calme sauf pour la haute qualité.
CATEGORIE COMMERCE:
• euro/Tête:
Vaches c.d.p. -5 ans:
1300-1750
Vaches c.d.p. +5 ans:
1250-1500
Bonnes vaches ordin aires:
650-925
Vaches ordinaires:
450-600
Génisses 2 ans:
nc
Génisses 1 an:
nc
Veaux cdp:
350-650
Veaux blancs bleus:
300-400
Veaux Bleus Holstein:
125-200
Veaux rouges:
90-150
Veaux noirs bonne qualité:
80-130
Veaux noirs moyenne qual.:
0-80
Stationnaire. Veaux: stationnaire.
III. Vaches:
Moyennes, PN/PR:
400-900
(400-900)
mixtes cat.II:
900-1050
(900-1050)
mixtes cat. I:
1050-1200 (1050-1200)
C.d.p. 2 à 4 ans:
1000-2200 (1000-2200)
âgées:
900-2000
(900-2000)
IV. Taureaux:
Ordin.: 180-250kg:
275-530
(275-530)
250-320kg:
505-600
(505-600)
320-370kg:
540-660
(540-660)
370kg et +:
625-765
(625-765)
Assimil.: 180-250kg:
750-900
(750-900)
250-320kg:
900-1050
(900-1050)
320-370kg:
1050-1150 (1050-1150)
370kg et +:
1100-1300 (1100-1300)
C.d.p.: 180-250kg:
950-1100
(950-1100)
250-320kg:
1100-1250 (1100-1250)
320-370kg:
1250-1350 (1250-1350)
370kg et +:
1350-1500 (1350-1500)
b) Bétail de boucherie (prix/kg)
I. Vaches:
Fabrication:
1,00-1,20
(0,95-1,15)
50%:
1,30-1,50
(1,25-1,45)
55%:
1,50-1,70
(1,45-1,65)
assimilés:
2,15-2,40
(2,10-2,40)
cdp
2,60-2,80
(2,40-2,60)
II. Taureaux:
55%:
1,65-1,85
(1,65-1,85)
60%:
1,90-2,10
(1,90-2,10)
assimilés
2,60-2,80
(2,60-2,80)
C.d.p.
2,80-3,25
(2,80-3,25)
Légère hausse, offre réduite. Prochain marché le 12/06/09.
Prix producteurs
Cat. 0: + 75 g
Cat. 1: 70 à 75
Cat. 2: 65 à 70
blancs
6,99 (7,09)
5,75 (5,85)
5,30 (5,40)
bruns
6,98 (7,10)
5,74 (5,86)
5,41 (5,51)
21/04/2009
euro/100kg HTVA
Bintje: Le marché est ferme, avec du commerce actif pour chargement immédiat mais aussi de nombreuses ventes sur le court
terme (mai, juin, début juillet) à des prix largement plus élevés
que les prix actuels. Les expéditions / exportations se poursuivent principalement vers l’Espagne (où la pluie dans le sud empêche les arrachages) et secondairement vers l’Est (Roumanie,
Bulgarie, d’abord servies par le négoce allemand et autrichien,
ensuite par le Bénélux). Les stocks plus bas que l’an passé à la
même période, l’export, le fait que les producteurs sont occupés
dans les champs et la spéculation font monter les cours.
Les prix se situent entre 8,00 et 8,50 E /100 kg pour le 35 mm +,
fritable, livraison immédiate, hors TVA.0
((al`e)''0
(.
QN@J:?<E<LG<ELE;J8EBKM@K?
Der Milchpreis: Ja, aber…
Letzte Woche hat ein Großvertrieb, nämlich Aldi
uns mitgeteilt, dass er infolge eines Aufrufs
zwecks Abgabe eines Angebots hat feststellen
müssen, dass gewisse Molkereien (zwei belgische
und zwei deutsche) ihm die Milch je Liter 6 Cents
billiger anboten. Verblüffend angesichts der
aktuellen Situation!
A\Xe$G`\ii\ :_XdgX^e\
Der Zweck der Aussage war
eindeutig: „Die Molkereien bieten
uns die Milch billiger an, also ändern wir unsere Gewinnmargen
keineswegs, sondern werden unsern Verbrauchern diese von den
Molkereien angebotene Baisse
des Kaufpreises weitergeben.
Wir üben bei unsern Lieferanten
keinerlei Druck auf den Kaufpreis
aus, sondern nehmen lediglich die
Angebote wahr, die uns unterbreitet werden!“
Und damit wären wir bei
einem weiteren Aspekt der
Milchproblematik angelangt.
Steht die Milchindustrie, die nun
ggf. genossenschaftlich organisiert
ist, so sehr im Wettbewerb, dass
sie die Kosten einer ÜberschussSituation einzig und allein auf die
Hersteller abwälzt?
Wenn davon die Rede ist die
Produktion zu begrenzen, schlagen die meisten Industriellen sich
nicht auf die Seite der Erzeuger,
wenn es darum geht, eine
wirksame Quotenregelung zu
fordern. Unter diesen Umständen
ist für manche dieser Käufer sehr
einfach von der Situation zu profitieren. Da wir nun eine bessere
Kontrolle der Preise und Margen
von letztem Herbst erlangt haben,
beginnen wir jedoch etwas klarer
zu sehen!
Unseres Erachtens wäre es normal:
- dass die Molkereien, deren
Tätigkeit in erster Linie von den
Erzeugern abhängt, die morgens
und abends melken, sich absprechen, und den Vertriebsstellen
Angebote vorzulegen, die
mindestens die durchschnittlichen Produktionskosten von
Milchviehhaltern decken;
- dass diese Molkereien für den
Fall, wo sie Märkte verlieren, solche Situationen mit den Erzeugern
anprangern. Warum fordern
wir nicht gemeinsam völlige
Transparenz, wobei die Kaufpreise
der Supermärkte und die Identität
ihrer Lieferanten preisgegeben
werden?
- dass man, um ein
Mindestmaß an Solidarität im
Sektor zu gewährleisten, eine
Ausgleichskasse einrichtet, um
unterschiedliche punktuelle
Wertschöpfungen „neu zu verteilen“;
- dass Molkereien und Erzeuger
gemeinsam das Prinzip einer
klaren Auszeichnung der Herkunft
der Produkte vertreten, die den
Verbrauchern angeboten werden;
- schließlich, dass die Industrie
und die Erzeuger zwecks
Angebotsplanung einen Konsens
erzielen.
Gegenargumente kennen
wir zur Genüge. Es kann im
Wirtschaftssektor kein Abkommen
und somit keine Ausnahme zur
hochheiligen Wettbewerbsregel
geben. Übrigens diejenigen,
die gegen die Beibehaltung der
Quoten sind, greifen auf dasselbe
Argument zurück. Aber ab dem
Augenblick, wo die Zukunft der
gesamten Produktionszweige auf
dem Spiel steht, darf nicht mehr
gezögert, sondern es muss gehandelt werden.
Wir wenden uns somit an
Schließen Sie einen Vertrag für Agrar-Umwelt-Maßnahmen ab!
Natürliche Wiese und biologisch wertvolle Wiese.
Verschiedene Ihrer wenig
produktiven Wiesen sind oftmals
für die Natur sehr interessante
Parzellen. Ihre oft extensive
Bewirtschaftungsweise hat den
Erhalt und die Entwicklung einer
natürlich vielfältigen Pflanzenwelt
ermöglicht.
DieAgrar-Umwelt-Maßnahmen
bieten diesen Parzellen 2 angepasste Methoden an:
• die natürliche Wiese
(200 – 240 E / ha / Jahr),
• die biologisch wertvolle
Wiese
(450 E / ha / Jahr).
Wenn Sie die Beihilfe in Höhe
von 450 E pro ha und Jahr in der
Periode 2010 – 2015 in Anspruch
nehmen wollen, sollten Sie Ihren
Antrag bereits jetzt stellen. Ein
Berater von Agra-Ost muss im
Zeitraum von Mai bis August den
Pflanzenreichtum auf der Parzelle
bestätigen und festhalten. Danach
erhalten Sie ein Gutachten, mit
dem Sie in der Flächenerklärung
2010 den Antrag stellen können.
Kontaktieren Sie Agra-Ost:
080/22.78.96.
Manche Parzellen, wie z.B. nasse Wiesen oder Parzellen im Hang können spät bewirtschaftet werden (d.h. frühestens ab 15. Juni) und im
Umweltmaßnahmenprogramm als natürliche Wiese oder biologisch wertvolle Wiese integriert werden
weniger als 12 m vom Ufer entfernt genehmigungspflichtig sein.
Um damit klar zu kommen, gibt
es eine Lösung: Einen extensiven
Wiesenstreifen entlang vom Bach
anlegen. Dieser Streifen von 12 m
darf nicht mehr gedüngt werden
und nur zwischen dem 01.07.
und dem 15.09. bewirtschaftet
werden. Der Streifen wird mit 900
oder 1080 E/ha bezuschusst.
Nähere Informationen: AgraOst, Pierre LUXEN (0477 277 449),
Anne PHILIPPE (0496282399)
Entlang vom Wasserlauf oder vom Naturschutzgebiet kann man einen extensiven Wiesenstreifen von 12 m Breite anfragen
(/
((al`e)''0
am Ende auf allen Machtebenen
eine wahre Mobilmachung in
Gang setzen.
Ein weiterer Traum oder eine
aufkommende Tatsache, morgen
werden wir mehr wissen … Das
Spielchen „Ich nicht, sondern der
andere ... „ muss ein Ende haben!
Und es wird sich zeigen, wer diesem Aufruf folgen wird!
Internationale Grünlandtage
vom 13. – 14. Juni 2009
in Kyllburgweiler/Steinborn
Zusammenarbeit zwischen Belgien, Luxemburg
und Deutschland im Futterbaubereich.
Am Wasser entlang
: Extensiv genutzter
Wiesenstreifen
Überall am Wasser entlang
darf 6 m vom Bach nicht mehr
gedüngt werden, auch nicht mit
Hofdüngern (siehe Programm für
nachhaltigen Stickstoffeinsatz
in der Landwirtschaft). In Natura
2000-Gebieten wird der Zugang
des Viehs zu den Wasserläufen
genehmigungspflichtig sein (mit
Ausnahme der als Tränke eingerichteten Stellen). Desweiteren
wird in Natura 2000-Gebieten
die Ausbringung von Hofdünger
die Molkereien, mit denen
wir alsbald zusammentreffen und gemeinsam über die
Einführung eines Rettungsplans
des Milchproduktionszweigs
nachdenken möchten, dass im
Verhältnis zu diesem Plan, eine
völlige Solidarität zwischen
Erzeugern – weiterverarbeitender
Industrie entsteht; und dass wir
Im Rahmen der Zusammenarbeit
im Dreiländereck Belgien,Deutschland
und Luxemburg rund um das Thema
Grünland wurden bisher schon zwei
Internationale Grünlandtage durchgeführt, und zwar im April 2007 in
Bansions (Belgien) und im Juli 2008
in Ettelbrück (Luxemburg).
Die diesjährige Veranstaltung wird
vom DLR Eifel in Zusammenarbeit
mit den landwirtschaftlichen
Dienststellen der Nachbarländer
auf dem zentralen Versuchsfeld für
Grünland in Kyllburgweiler/Steinborn
organisiert. Alle Interessierten
sind dazu herzlich eingeladen. Der
Standort ist über Steinborn an der B
257 zwischen Bitburg und Daun zu
erreichen (Autobahnabfahrt A 60
Badem, Richtung Daun).
Ziel jeder Grünlandwirtschaft
ist die Erzeugung von auf den
Verwendungszweck jeweils abgestimmten Qualitätsfutters.
Anhand der zahlreichen Versuche
können sich die Besucher über die
vielfältigen Nutzungsmöglichkeiten
des Grünlandes und des Futterbaues
informieren.
In Wertprüfungen und
Landessortenversuchen werden
alle wichtigen Gräser, die in den
verschiedenen Aussaatmischungen
vorhanden sind, vorgestellt. Weitere
Mischungen und Pflanzen sind zum
Vergleich in einem sogenannten
„Gräserrad“ zusammengefasst.
Aus dem produktionstechnischen
Bereich sind weiterhin vor allem
Mischungsvergleiche, ein Intensitäts, Nachsaat-, Schnitthöhen- sowie
ein Wiesenschweidelringversuch
vorhanden. Ein Silageversuch mit
Silierhilfmitteln rundet den Bereich
ab.
In einem kleinen Zeltdorf werden
in zehn Themenzelten folgende
Bereiche intensiv dargestellt (die
Gesamtveranstaltung wird grundsätzlich zweisprachig in deutsch und
französisch, geführt):
1.) Arten, Futterqualität,
Schmackhaftigkeit
2.) Sorten und Mischungen
3.) Silagequalität, Gärverlauf
4.) Qualitätsverbesserung und
Schadpflanzenregulierung
5.) Global – Positioning – System
(GPS – Technik) im Grünland
6.) Nachsaat, Übersaat,
W i n t e r n a c h s a a t ,
Schwarzwildschäden
7.) Nutzungszeitpunkt, Bewirtscha
ftungsintensität, Weide
8.) Wirtschaftlichkeit der
Grünlandwirtschaft
9.) Regionalmarke Eifel:
Qualitätsprodukte aus
Landwirtschaft, Forstwirtschaft,
Handwerk und Tourismus
10.) Landwirtschaftskammer
Rheinland – Pfalz: Ideen und
Initiativen für den ländl. Raum
Im Rahmen einer Tierschau mit
unterschiedlichen Rassen werden
verschiedene Zaunbausysteme vorgestellt.
Für alle an der Landtechnik
Interessierte wird eine große
Maschinenausstellung aus dem
Futterbaubereich zusammengestellt,
so dass auch modernste Technik begutachtet werden kann. Besonders
interessant werden Vorführungen zu
der erwähnten GPS – Technik sein.
In einem Gastronomiezelt werden
Eifeler Spezialitäten angeboten, nachmittags auch Kaffee und Kuchen.
Für Kinder sind Beschäftigungsmö
glichkeiten (Strohburg, Kutschfahrten)
vorhanden.
Die Landjugend bietet eine
Bauernolympiade (Quadfahren
in verschiedenen Alters- und
Schwierigkeitsgraden) an. Neben
den Fachführungen (vgl. Programm)
werden auch spezielle Führungen
für Nichtlandwirte angeboten. Die
fachlichen Inhalte sind in einem
„Handout“ zusammengefasst.
Weitere Informationen sind auf der
Internetseite www.IGLT.eu abrufbar.
QN@J:?<E<LG<ELE;J8EBKM@K?
Ein großer Mann verlässt das Generalsekretariat des FWA
Gespräch mit Jean-Pierre Champagne
Zum Monatsende scheidet Jean-Pierre Champagne
aus seinem Amt als Geschäftsführer des FWA
aus. J.P. Champagne, „JPC“, war – und ist – eine
„Persönlichkeit“ im edelsten Sinne des Wortes.
Nicht nur aufgrund des unablässigen Kampfes,
den er zur Bestätigung der Interessenvertretung
wallonischer Landwirte geführt hat, sondern
auch wegen weiterer zahlreicher und weniger
bekannten Aufgaben, die an ihn herangetragen
wurden. An dieser Stelle sei nur der prägende
Einfluss genannt, den er im Laufe der letzten
vierzig Jahre bei der institutionellen Entwicklung
Walloniens ausgeübt hat. Eine seiner größten
Errungenschaften besteht jedoch darin, beim
harten politischen, wirtschaftlichen und sozialen
Ringen in unserer Region für die Landwirtschaft
das Statut eines vollwertigen Partners erlangt zu
haben.
„JPC“ hat uns ein Interview gewährt, bei dem
er seinen Weg und die Zukunft, wie er sie für
unseren Sektor sieht, Revue passieren lässt.
I`Z_Xi[ :p[q`b
Plein Champ: Sie und die
Landwirtschaft, eine lange
Liebesgeschichte…
Jean-Pierre Champagne:
Ich bin seit jeher eng mit der
Landwirtschaft verbunden, nicht
nur weil ich aus einer Familie von
Landwirten stamme, sondern
auch weil ich mich, mit meiner Ausbildung zum Wirtschaftler,
rasch dem Fachbereich
Agrarwirtschaft zugewandt
habe. Ich war übrigens mehrere Jahre lang in der Abteilung
Agrarwirtschaft der UCL als
Assistent tätig.
PC: Ihr Engagement in der
Interessenvertretung war
schon sehr früh spürbar.
JPC: Ab 1971 bin ich den JAP
(Jeunes Alliances Paysannes, etwa
Bündnisse der Junglandwirte)
beigetreten, wo ich die Kurse für
Buchhaltung und Agrarwirtschaft
übernahm. Man ist dann sehr
bald an mich herangetreten, um
beim JAP eine Dienststelle für
Management-Buchhaltung zu
gründen, zu deren Generalsekretär
ich 1973 ernannt worden war.
Den nächsten Schritt habe
ich zwei Jahre später getan, als
ich dem Planungsdienst – dem
Dienst für Wirtschaft und technische Information (SEIT, service
économique et d’information
technique) der UPA (landwirtschaftlicher Berufsverband),
beigetreten bin.
PC: Wofür waren Sie verantwortlich?
JPC:
Ich
war
Verantwortungsträger für den
Dienst Milchproduktionen. Der
damalige Generalsekretär, Emile
Scoumanne, hat mich gleichzeitig darum gebeten, ihm bei den
großen Themenkatalogen der
UPA, nämlich die Beziehungen
zu den Genossenschaften, die
damals äußerst wichtig waren,
zu unseren diversen Wirtschaftsg
esellschaften, usw. zu helfen. Dies
war eine Zeit intensiver Arbeit im
Copa (Ausschuss der berufsständischen landwirtschaftlichen
Organisationen der Europäischen
Union), mit der Einführung
der Mitverantwortungs- bzw.
Erzeugerabgabe und der
Mitverantwortungsfonds. Eine
Verfahrensweise,die im Jahre 1984
zur Einführung der Milchquoten
führte. Zu der Zeit habe ich den
Vorsitz der Abteilung Milch
des Copa geführt und war der
Sprecher der Erzeuger innerhalb
der Gruppe „Mitverantwortungsa
bgabe“, die von der Europäischen
Union ins Leben gerufen worden
war. In der Zwischenzeit - Anfang
der 80er Jahre – war ich zum
Stellvertretenden Generalsekretär
der UPA ernannt worden.
PC:
Neben
der
Landwirtschaft im eigentlichen Sinne haben Sie Ihren
Horizont erweitern müssen.
JPC: Weil Landwirtschaft
natürlich nicht vom allgemeinen
politischen und wirtschaftlichen
usw. Geschehen getrennt werden
kann. So habe ich dank meiner Ausbildung zum Wirtschaftler
(Lizenz und Master in Wirtschaftw
issenschaften, Anm. d. R.) schnell
Einsicht gewinnen können.
Ab dem Jahre 1973 habe ich
an den Aufgaben des Wirtschaftsund Sozialrates, und insbesondere
dem Ausschuss für Wasser und
dem Ausschuss für Wirtschaft
mitgewirkt. In den 90er Jahren
war ich Mitglied des Rates und
des Büros. Wie meine Kollegen,
die Gruppenleiter, habe ich
den Vorsitz dieses Rates während zwei Jahren geführt. Ich
habe ebenfalls Sitzungen des
Zentralen Wirtschaftsrates abgehalten, dessen Stellvertretender
Vorsitzender ich war, eine erstklassige Stelle, wenn es darum
geht, die Wirtschaftspolitik des
Landes zu befolgen. Seit jeher war
es mein Anliegen mich mit allen
Verbänden der Berufsständischen
und Arbeitgeber auszutauschen
und mit ihnen zusammenzuarbeiten.
Dies hat mir die Gelegenheit
geboten, die erheblichen wirtschaftlichen und institutionellen
Änderungen, die sich in Zukunft in
der Wallonischen Region abzeichnen würden, klar zu erfassen.
In den 80er Jahren hat es einige Umwälzungen gegeben.
Bei den Landwirten gab es mit
der Umsetzung des Prinzips
der Mitbestimmung bei der
Angebotsplanung und – auf belgischer Ebene – mit der Art und
Weise, wie die Landwirtschaft
sich in die langsam stattfindende Regionalisierung einmischen
musste, eine „Revolution“.
PC: Ein Prozess, der sich
nach 1988, das Jahr in dem
Sie zum Generalsekretär der
UPA aufstiegen, fortsetzte.
JPC: Ja, ich war insbesondere
auch eng mit der Privatisierung
im Bankwesen, die damals vonstatten ging, impliziert. Ich war
Mitglied der föderalen Beteiligu
ngsgesellschaft, wo man auf die
Privatisierung diverser öffentlicher Kreditanstalten wie der
CGER, SNCI, usw. und ebenfalls
Crédit Agricole hinarbeitete. So
kam ich auch dazu, den Vorsitz
des Crédit Agricole zu führen,
ein Amt, das ich bis 2001 innehatte. In diesem Jahr hat der
französische Crédit Agricole
eine Mehrheitsbeteiligung am
belgischen Crédit Agricole übernommen. Unsere französischen
Freunde des Nord-Pas-de-Calais
haben mich sodann darum gebeten, Mitglied ihres Vorstandes
der Caisse du Nord zu werden.
Eine fesselnde Arbeit.
PC: Im Hinblick auf die aktuellen Ereignisse ein warnendes Szenario.
JPC: ..was doch unvermeidbar
ist. Der belgische Markt ist sehr
eng und weitgehend wettbewerbsfähig, was zum Anschluss an
ausländische Institutionen geführt hat. Aus diesem Grund hat
sich dasselbe Schema mehrfach
wiederholt, nämlich ein interner
Zusammenschluss, auf den eine
ausländische Beteiligung folgt.
PC: Wichtige Änderungen
ereigneten sich gleichzeitig
auf institutioneller Ebene.
JPC: Die Regionalisierung
schien in der Tat zunehmend unumkehrbar zu sein, und es kam
darauf an, Entscheidungen vorzubereiten, um die Landwirtschaft
endgültig an das regionale
Konzept zu binden. Wir unsererseits vertraten die Meinung,
dass ab dem Augenblick,
wo die Regionalisierung der
Wirtschaft beschlossen worden
war, die Landwirtschaft, die ein
Wirtschaftssektor ist, es für den
Agrarsektor gezwungenermaßen
dasselbe sein musste. Dies war
aus unserer Sicht eine grundlegende Forderung. War man
dieser Forderung erst ein Mal
nachgekommen, galt es zur nächsten Etappe überzugehen. Die
notwendige Zusammenlegung
landwirtschaftlicher Interessen
und - konkret - der diversen strukturierten landwirtschaftlichen
Organisationen.
PC: Dies ist Ihr ständiges
Lieblingsthema gewesen…
JPC: Das Ziel hätte in der Tat
ab den 70er Jahren verwirklicht
werden können. Es gab damals
ein Projekt der Junglandwirte, das
damals gescheitert ist. Doch im
Grunde war das Ziel seit jeher gegenwärtig, und was wir gesucht
haben war das Zusammentreffen
von Menschen, die sich um
Dialog bemühten und den Willen
bekundeten sich von kulturellen Fesseln der Vergangenheit
loszulösen, um gemeinsam eine
solide Organisation zu gründen,
wo alle Fragen diskutiert werden,
die Landwirte interessieren.
Mir ist daran gelegen, die
Rolle hervorzuheben, die der regionale Landwirtschaftsminister
Guy Lutgen, der gleichermaßen
bestrebt war die wallonischen
Landwirte zu vereinen, bei der
Entwicklung des Dossiers übernommen hat. Dass Führungskräfte
der Alliance Agricole Belge und der
UPA-UDEF an einen Tisch gebracht
wurden, um die Überlegungen
zumindest aufzugreifen, geht auf
seine Initiative zurück.
PC: Dies ist 2001 endlich zu
Ende geführt worden.
JPC: Nach Gesprächsrunden,
die sich über den Zeitraum eines
Jahres erstreckt haben, ist die
Einheit unter den landwirtschaftlichen Berufsverbänden nun endlich
Wirklichkeit geworden. Eine wichtige Rolle kommt dem Präsidenten
Henri Tilmant zu, mit dem wir uns
dieses gemeinsame Ziel gesetzt
hatten, nämlich alle wallonischen
Landwirte zu vereinen.
Die Aktion ist durchgeführt worden, wobei die einen wie die andern respektiert worden sind. Sie
sah den Beitritt, nach einer dreijährigen Übergangszeit, zu einer endgültigen gemeinsamen Struktur
vor. Was gemacht wurde. Danach
haben wir im gleichen Bestreben
unsere Beziehungen zu den
Landwirten der Deutschsprachigen
Gemeinschaft vertieft.
PC: Ein Thema, das regelmäßig zu einer Kontroverse
bzw. zu einem Problem führt,
ist das der Beziehungen zu
Politikern.
JPC: Ja, ich bin mir dessen
vollends bewusst, und mir ist daran gelegen, eine klare Aussage
zu diesem Thema zu machen.
Obwohl ich es bei unzähligen
Anlässen wiederholt habe: das
grundlegende Anliegen bestand
darin, gegenüber Politikern völlig unabhängige Beziehungen zu
pflegen.
Dies schmälert natürlich nicht
den Willen, den wir seit jeher gehabt haben, mit allen politischen
Parteien zusammenzuarbeiten,
um Studien und Dossiers zu Ende
zu führen. Diese Zusammenarbeit
hat auch dazu geführt, dass die
Behörden Befugnisse bereitgestellt haben, die wir innerhalb vom
FWA ausgeübt haben. Doch was
unsern Unabhängigkeitswillen
angeht, haben wir uns nie einen
Fehler erlaubt. Für mich und für
viele Führungskräfte war dies
eine Hauptvoraussetzung für den
Respekt, den die Politiker den
Landwirten zollen.
Auf all’ unseren Wegen haben
wir allgemein freundschaftliche
Beziehungen zu den Ministern gepflegt, von denen einige, wie José
Happart und Sabine Laruelle, von
der Organisation herkommen.
PC: Wie wird die Arbeit
eines Berufsverbands quali-
tativ gut?
J P C : D i e F ä h i g ke i t
Überlegungen anzustellen, zu
planen und Vorschläge zu unterbreiten. Man muss zuerst wissen,
was man will, es gemeinsam vertreten und notfalls auf die Straße
gehen, um es zu erlangen. Wenn
man wirksam sein will, müssen
diese drei Etappen durchlaufen
werden.
PC: Wie sehen Sie die
Zukunft der Landwirtschaft
und wie kann man sich praktisch darauf vorbereiten?
JPC: Wir sollten uns die bemerkenswerte Entwicklung
der letzten 40 Jahre ansehen.
Sie waren geprägt vom wesentlichen Rückgang der erwerbstätigen Bevölkerung in der
Landwirtschaft, was bedauernswert ist. Doch die Landwirtschaft
hat dem „Mittelalter“ in den 60er
Jahren ganz schnell den Rücken
gekehrt, ist nun zu einer modernen, industriellen, hoch-mechanisierten Landwirtschaft mutiert
(dieses Phänomen ist allerdings
nicht nur in der Landwirtschaft
zu beobachten). Sie hat zugleich
immer strengere Umweltauflagen
hingenommen. Sie hat sich an
strenge Auflagen angepasst,
ich verweise auf den Fall der
Pflanzenschutzmittel.
Trotzdem hat sich die landwirtschaftliche Produktion in
Wallonien im Laufe dieser Zeit sozusagen verdoppelt bzw. verdreifacht. Dies gilt sowohl für Kulturen,
als auch für Tierproduktionen, wo
der Fortschritt der Genetik doppelte Erträge hervorgebracht hat.
Welche Schlussfolgerung ist
aus dieser Entwicklung zu ziehen?
Eine der erstrangigen Aufgaben
für die Zukunft ist die effiziente Angebotsplanung. Es geht
um eine zwingende Bedingung
zwecks Gewährleistung eines
Mindestmaßes an Stabilität und
somit um das Fortbestehen und die
harmonische Weiterentwicklung
der künftigen wallonischen und
europäischen Landwirtschaft. Für
einen Ökonom ist eines evident:
die Baisse der Verbraucherpreise
hat nicht notwendigerweise einen Anstieg des Verbrauchs zur
Folge. Ein voller Bauch kann nicht
mehr verzehren. Ein Angebot, das
größer ist als die Nachfrage, hat
einen Markteinbruch und somit
eine Baisse des Einkommens der
Erzeuger zur Folge.
PC: Ein letztes Wort über
die Zukunft der GAP?
JPC: Diese beruht heute in
erster Linie auf die Rechte auf
Betriebsprämie. Ein Mechanismus,
mit dem den Landwirten Beträge
ausgezahlt werden, um deren
Beitrag am Umweltschutz, an der
Aufrechterhaltung von Biovielfalt,
an der Pflege des Territoriums
zu entlohnen. Natürlich müssen
diese Rechte auf Betriebsprämie
beibehalten werden, wenn man
den multikulturellen Aspekt der
Landwirtschaft gewährleisten
möchte. Andererseits ist eine
GAP, die sich nicht um das
Marktgleichgewicht kümmert,
zum Scheitern verurteilt.
Ich füge dem hinzu, dass wenn
die reichen Länder sich nicht einig
werden, um die Stabilisierung
von Weltmarktkursen der
Lebensmittel sicherzustellen,
sie sich für den größten Skandal
des Jahrhunderts, nämlich der
Unterernährung von annähernd
einer Milliarde Menschen, verantworten müssen. Ein wahrer
Skandal, wenn man sich vor
Augen führt, dass man in der Lage
ist, technisch ein Mindestmaß an
Wohlbefinden durch Ernährung
für alle zu gewährleisten.
PC: Ich danke Ihnen Herr
Generalsekretär für dieses
Gespräch.
Ein neuer Generalsekretär leitet den FWA
Seit dem 1. Juni 2009 hat Yvan HAYEZ das Amt
des Generalsekretärs der Fédération Wallonne de
l’Agriculture inne.
Herr Hayez ist vom Leitenden
Ausschuss des FWA bezeichnet
worden, und folgt auf Jean-Pierre
Champagne, der Ende Mai nach
fast 40 Jahren im Dienste der
Landwirtschaft in den Ruhestand
tritt.
Herr Hayez ist 43 Jahre alt,Vater
von drei Kindern und ausgebildeter Agraringenieur (ULB). 1993 ist
er den berufsständischen landwirtschaftlichen Organisationen
als ständiger Vertreter der Jeunes
Alliances Paysannes beigetreten.
1997 ist er dem Planungsdienst
der Entente Syndicale UPA-
UDEF beigetreten, bevor er ab
Juli 1999 dem Kabinett des
Landwirtschaftsministers der
Regionalregierung angehörte.
Nachdem er 4 Jahre im
Kabinett tätig war, hat Herr Hayez
es akzeptiert, die Leitung der im
April 2003 neu gegründeten
Dienststellen der Wallonischen
Tierzüchtervereinigung zu übernehmen.
2005 kam Yvan Hayez als
Direktor für Verwaltungsfragen
und sodann als Stellvertretender
Generalsekretär erneut zum FWA.
Während annähernd 4 Jahren hat
er eng mit Jean-Pierre Champagne
zusammengearbeitet, um die
Nachfolge von letztgenanntem
vorzubereiten.
Es handelt sich somit um einen
Nachfolger, der Beständigkeit
gewährleistet. Yvan Hayez wird es
am Herzen liegen, den von seinem
Vorgänger vorgezeichneten Weg
zu beschreiten, d. h.:
- einen stabilen und unabhängigen FWA,
- die Interessenvertretung
der
gesamten
Erzeugungsschwerpunkte der
Landwirtschaft unserer Region,
- einen Wirkungskreis sowie
eine Vertretung der Landwirte
innerhalb der Gesellschaft und
insbesondere bei den sozialwirtschaftlichen Partnern.
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VENDREDI 12 JUIN
FJA NATIONALE: Dans le cadre du projet Interreg IVA Grande Région «valorisation des structures agricoles transfrontalières» et le GAL Cuestas et Accueil
Champêtre en Wallonie, à partir de 13h45, après-midi d’information sur l’installation d’un distributeur automatique de lait cru à la ferme, au cercle Saint-Blaise, rue
des Ecoles à Etalle. Plus d’info auprès d’Olivier Schifflers au 081/627.428.
VENDREDI 26, SAMEDI 27 ET DIMANCHE 28 JUIN
FJA PROVINCE LUXEMBOURG : «Bastogne s’éveille au chant du coq»,
après Arlon la ferme en ville s’installe sur la Place Mac Auliffe.
UNION DES AGRICULTRICES
WALLONNES (UAW)
VOIR PAGES DE L’UAW
DIVERS
JEUDI 11 JUIN
ATH: à 14h à la ferme expérimentale, visite des champs d’essais céréales du
Carah. Info: 068/264.633
VENDREDI 12 JUIN
ETALLE: dès 13 h 45 au Cercle Saint-Blaise - rue des écoles 84 B: « Installation
d’un distributeur automatique de lait cru à la ferme ». Présentation par les représentants de la marque Brunimat et Prometea. Infos: Olivier Schifflers (FJA)
081/62.74.28
NODEBAIS ET WALHAIN: à 14h15 à Nodebais sur la parcelle de Raymond
et Michel Evrard à Nodebais et à 15h30 à Walhain (fléchage à partir de la sortie
10 de la E411), visite des champs de post-contrôle en plants de pomme de terre
(081/61.06.56, 0474/28.45.02)
SAMEDI 13 ET DIMANCHE 13 JUIN
KYLLBURGWEILER-STEINBORN (ALLEMAGNE): de 10h à 17h, Journées
internationales de la prairie. Pour plus de renseignements, www.iglt.eu ou
www.jipr.eu. Infos en RW: Agra-Ost & GLEA 080.227.896, SPW–DGARNE
- Développement et Vulgarisation 080.440.628 ou 0497.51.64.89, Fourrages
Mieux 0473.53.64.95
DIMANCHE 14 JUIN
LEERS-NORD: dès 9 heures, la ferme pédagogique ouvre ces portes pour une
journée familiale : petit déjeuner fermier sur réservation, visite guidée de la ferme,
marché fermier, bar et barbecue, animations pour enfants (grimage, bricolage...)
plus de renseignements : www.fermepedagogique-leersnord.com
LUNDI 15 JUIN
GEMBLOUX: à 9h et 14h à Lonzée, drève de la Ferme de l’abbaye d’Argenton, visite des champs d’essais en escourgeon du groupe production intégrée des
céréales de la FSAGx et de l’asbl promotion de l’orge de brasserie. Rens. 081/62
21 41.
ISNES (GEMBLOUX): à 9h et 14h, rue du Chauffour (à proximité du Parc
Créalys), visite de champs d’essais de pois et colza organisée par l’APPO. Rens.
081/62 21 41.
WAREMME: à 19h à la Maison de Hesbaye, rue de Grand Axe 45/E, soirée
d’info sur la création de gîtes et chambres d’hôtes. Primes, fiscalité, promotion,
… avec la collaboration de la RW (CGT), des GW et d’Accueil Champêtre en
Wallonie (Anne Verbois)
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MARDI 16 JUIN
THINES (NIVELLES): à 18h30 parcelle de MM Nicolas et Norbert Mullier
(chemin à droite à l’entrée de Thines en venant de Genappe), visite des champs
d’essais 2009 du Département Production végétale (CRA-W Gembloux). 65
variétés de froment d’hiver avec et sans protection fongicide. Visite suivie d’une
discussion à la ferme. Organisée en collaboration avec la DGARNE et les CETA et
Comices locaux
MERCREDI 17 JUIN
HAULCHIN (ESTINNES): à 14 h, parcelle de Gabriel Raspe (chemin de
Faulroeux), visite des champs d’essais 2009 du Département Production végétale
(C.R.A.-W Gembloux). 65 variétés de froment d’hiver après précédent maïs grain
avec et sans protection fongicide. Organisée en collaboration avec la DGARNE et
les CETA et Comices locaux.
CINEY: à 14h au hall de Criée, criée du CSB - vente de taureaux BBB.
CINEY: de 13h30 à 16h30 au Centre de Zootechnie, après-midi d’étude:
«S’installer en production porcine: comment concrétiser son projet?». Rens.
Béatrice Flahaux, FPW 081/626.991.
JEUDI 18 JUIN
FRAIRE (WALCOURT): à 18h30, parcelle de M. Devoldere (près du pont
sur N5 direction vers Mettet), visite des champs d’essais 2009 du Département
Production végétale (CRA-W Gembloux). 65 variétés de froment d’hiver avec et
sans protection fongicide. Visite suivie d’une discussion à la ferme. Organisée en
collaboration avec la DGARNE et les CETA et comices locaux.
LANDRECIES(FRANCE): «Les prairies: une source de profits à cultiver»
(plate-forme d’essais PRP). Déplacement gratuit organisé par les comices de
Durbuy et Marche. Réservation pour le 12 juin: Hubert Joris Tél. 084/210879
ou 0472/476544, André Hubert 086/211138, Christian de Barsy 0476/538627
ou Jean-Pierre Devos 0498/774128 ainsi que par le comice de Neufchâteau.
Inscription pour le 15 juin au plus tard chez André Maljean 0496/66 39 28.
VENDREDI 19 JUIN
HALLEDET (CLERMONT S/HUY): À 18h30 chez Tasiaux (accès via St Severin,
parcelle située chemin de Bida, suivre le fléchage à partir de St Severin N677):
visite des essais de froment organisée par la DGARNE et le Comice du Condroz
liégeois. Infos: 085/273.473- 496, [email protected]
MARCQ: à 16h, chez JL & R Vandenberghe, rue d’Horlebecq 11, visite des
essais comparatifs des nouvelles variétés de froment d’hiver et d’escourgeons
organisée par les Comices réunis d’Enghien, Soignies, Le Roeux, Braine-le-Comte
et Ecaussinnes en collaboration avec la Dir Dévelop & Vulgarisation d’Ath. Infos
064/662.588 (soir) - 0475/562.298 (jour)
TROISVEAUX (FRANCE-PAS DE CALAIS): de 9h30 à 16h15, EARL du
Warapot (Hervé et Bernadette Bailleul), 70 rue principale, visite d’une exploitation
laitière biologique dans le cadre du projet Vetabio. Rens. 00 333 2103 1047.
romaine et le village de Ligney), visite des champs d’essais 2009 du Département
Production végétale (CRA-W Gembloux organisé par la DGARNE
MARDI 23 JUIN
CHARLEROI: voyage de la Régionale des éleveurs de Charleroi dans 2 élevages BBB (Gillis & Vereecke à Watervliet) et 1 élevage laitier avec robot de traite
(Lefevre à Gouy les Pieton). Rens. 0477/403.711
THYNES (DINANT): A 14h30, ferme de la famille Pesesse, visite des champs
d’essais 2009 du Département Production végétale (CRA-W Gembloux). 65
variétés de froment d’hiver avec et sans protection fongicide. Commentaires
assurés par Luc Couvreur. Visite suivie d’une discussion à la ferme. Organisée en
collaboration avec la DGARNE et les CETA et Comices locaux.
JEUDI 25 JUIN
GEMBLOUX: à 9h et 14h à Lonzée, drève de la Ferme de l’abbaye d’Argenton, visite des champs d’essais en froment, escourgeon et orge de printemps du
groupe production intégrée des céréales de la FSAGx et de l’asbl promotion de
l’orge de brasserie. Rens. 081/62 21 41.
ISNES (GEMBLOUX): à 9h et 14h, rue du Chauffour (à proximité du Parc
Créalys), visite de champs d’essais de pois et colza organisée par l’APPO. Rens.
081/62 21 41.
SAMEDI 27 JUIN
BOTRANGE: de 9 à 12h au Centre Nature, collecte groupée de laine de mouton organisée par le Parc Naturel Hautes Fagnes-Eifel. Prix: 0,46 euros par kg de
laine blanche et propre. Renseignements: Sven Plattes 080/440.397
AMEL: de 13 à 16h dans les locaux de Natagora, Medell 162, collecte groupée de laine (voir ci-dessus)
VILLERS-LEZ-HEEST: à 10h, place de Villerz-lez-Heest, expertise officielle de
femelles et taureaux BBB. Organisée par la régionale des Eleveurs de Hesbaye
Nord Condroz. Rens.& inscriptions: 083/230.652
ERQUELINNES: à 20h à la ferme de M et Mme Molord, traditionnel «Porc
à la broche» organisé par l’Amicale agricole de Merbes. Paf 20 euros adultes et
10 euros enfants (boissons comprises). Réservation obligatoire pour le 25/06 au
Crédit Agricole de Solre-s/Sambre 071/556.779.
DIMANCHE 28 JUIN
SOIGNIES: Journée agricole de Soignies - Concours bovins, ovins et chevalins.
Centre de Gestion et de Technique Agricole
SAMEDI 20 ET DIMANCHE 21 JUIN
WALLONIE: Journées Fermes Ouvertes
SAMEDI 20 JUIN
ATH: à 10h et à 14h à la ferme expérimentale, visite des champs d’essais
céréales du Carah. Info: 068/264.633
ASSESSE: 10h, au terrain de football, expertise officielle de femelles et
taureaux BBB organisée par la régionale des Eleveurs de Hesbaye Nord Condroz.
Rens.& inscriptions: 083/230.652
DIMANCHE 21 JUIN
LA REID: de 10h à 18h, au Centre Provincial d’Enseignement agronomique,
route du Canada, 157, Journée Portes Ouvertes. Infos: 087/510.210.
MONTIGNIES-LEZ-LENS: dès 9h, Fête de la fenaison à l’ancienne (marche
découverte, rassemblement d’anciens tracteu) Dès 11h, démonstration de la
fenaison manuelle, chevaline et mécanique des années 60 .
SIVRY: Show, concours, démonstration exposition (mouton et chevaux de
trait) organisé par l’amicale de Sivry du mouton et cheval de trait Rens: Philippe
Hubert au 0499/38.73.32.
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Avec la participation du comice agricole d’Etalle et la section FWA Sud Luxembourg
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agriculteurs de vendre du lait cru à la ferme. Originaire d’Italie, ce concept se développe depuis peu en
France et en Belgique. Celui-ci est géré par les agriculteurs.
Cette nouvelle diversification de niche:
• Permet de vendre en moyenne à 1 euro/litre et donc permet de mieux valoriser le lait
• S’avère plus facile à mettre en place qu’un atelier de transformation
avec un minimum de contraintes pour l’éleveur.
• Renforce la démarche du consommateur pour en faire « un consom’acteur »
• Son achat, demande une trésorerie de départ, un bon emplacement,
une réalisation d’un plan de communication
• Permet de relancer la consommation d’un produit vieux comme le monde, le lait cru !
D’après une enquête auprès des consommateurs, 98% de ceux-ci sont satisfaits du concept et du produit.
Dans ce cadre, et au vue du marasme des éleveurs laitiers, cette diversification, qui séduit, pourrait amener
une plus-value dans les fermes et maintenir ou créer des emplois. C’est pourquoi, nous vous invitons à
cette après-midi d’échange innovante le vendredi 12 juin 2009 à Etalle.
Programme de la journée
13 h 45 Présentation (photos, vidéos,…)
par un représentant de la société Brunimat (Suisse) et de Prometea (Italie) :
• Aspects techniques : fonctionnement, présentation des différents modèles
• Aspects économiques : investissements, rentabilité, temps de travail, emplacement, étude de marché,
14 h 45 Aspects sanitaires : normes AFSCA, aides, étude de marché par Romano Cavalière (ACW)
15 h 00 Témoignage de deux agriculteurs wallons possédant un distributeur à lait à la ferme
15 h 30 Questions-réponses
16 h 00 Conclusions
16 h 00 Verre de l’amitié
Cette journée est proposée dans le cadre du projet Interreg IVA Grande Région intitulé « Valorisation des
structures agricoles transfrontalières» et le GAL Cuestas.
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au bureau du journal" ou
encore les abréviations "RBJ"
ou "EBJ". Si vous souhaitez
répondre à une telle annonce, adressez votre courrier à
PleinChamp en faisant clairement figurer sur l'enveloppe la
mention "réponse à l'annonce
n° ....". Nous la transmettrons
alors -sans l'ouvrir- à l'auteur
de l'annonce.
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Réponse
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du journal
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Glané pour vous
La reine Elizabeth d’Angleterre,
une des femmes les plus riches
du Royaume-Uni, a perçu plus
de 500.000 euros de subventions agricoles européennes en
2008. La reine Elizabeth a reçu
un total de 473.583,31 livres
(environ 530.000 euros) pour son
domaine privé autour du château
royal de Sandringham, dans l’est
(L’Echo)
de l’Angleterre.
la Hongrie, de la Tchéquie, de
la Slovaquie, de la Slovénie, de
la Lettonie, de la Lituanie et de
l’Estonie ne doivent plus disposer d’un permis de travail pour
travailler en Belgique. Et les employeurs, de leur côté, ne doivent
plus être ne possession d’une autorisation d’occupation. En effet,
le régime transitoire qui avait été
élaboré en la matière, prend fin le
30 avril 2009. Aucune demande
de prolongation de ce régime transitoire n’a été demandée. Cette
suppression ne s’applique pas
aux ressortissants de la Bulgarie
et de la Roumanie, deux pays qui
ont rejoint l’Union européenne
le 1er janvier 2007. Pour ces ressortissants, le permis de travail et
l’autorisation d’occupation restent requis, au moins jusqu’au 31
décembre 2011. Toutefois, pour
les métiers en pénurie, le permis
de travail peut être obtenu via une
procédure simplifiée et accélérée.
Une étiquette verte,
en plus du prix
Permis de travail
et autorisation
d’occupation d’étrangers
Depuis le 1er mai 2009, les
ressortissants de la Pologne, de
En France, le distributeur Casino
a, le premier, tenté l’aventure: une
bonne centaine de ses produits
de grande consommation por-
tent désormais une étiquette affichant leur empreinte carbone.
Le consommateur est ainsi informé de l’impact de ce produit,
en termes d’émissions de CO²;
depuis sa production jusqu’à sa
mise en vente, en passant par
son emballage et son acheminement. En France toujours, cet
étiquetage environnemental sera
obligatoire en 2011. Rien de tel
pour l’instant en Belgique. Mais
on y réfléchit ! assure-t-on au
Cabinet fédéral de l’Energie. Un
groupe de travail a été chargé de
mettre au point une méthode de
calcul irréfragable pour cet indice
vert. Des méthodologies différentes sont en effet appliquées dans
les pays voisins, sans qu’aucune
apparaisse totalement fiable,
relèvent les distributeurs belges.
Un premier projet pilote devrait
être lancé en Belgique avant la fin
de 2009: deux produits, encore à
déterminer, seront mis en vente
dans la grande distribution, avec
une étiquette verte.
(Le Vif)
à propos de la création d’un système de surveillance des prix, sur
son blog: « Quand les prix du blé
ont fortement grimpé l’an dernier,
je me suis publiquement demandé
pourquoi les prix du pain avaient
autant augmenté alors que la part
du blé dans le coût de production du pain est relativement peu
importante. L’industrie m’avait
informée que la part des matières
premières était en fait beaucoup
plus élevée et que l’augmentation
du coût de l’énergie avait aussi un
impact. Maintenant que les prix
du blé et de l’énergie ont chuté
de manière dramatique au cours
de l’an dernier, je pense qu’il est
légitime de se demander pourquoi
les prix du pain n’ont pas suivi le
même chemin », s’interroge Mme
Fischer Boel.
(La Dépêche)
L’Ukraine aimerait
exporter ses volailles
en Europe
Fischer Boel
et le prix du pain
Mariann Fischer Boel, commissaire européen à l’agriculture,
-
Les services vétérinaires
ukrainiens espèrent que leurs homologues européens viendront
inspecter cette année leurs abattoirs dans le but d’obtenir le droit
d’exporter vers l’UE. Les productions avicoles augmentent plus
vite que la demande, d’où un excédent exportable par les quatre
groupes ukrainiens qui occupent
80 % du marché.
(Réussir aviculture)
23.700 travailleurs
Dimona cumulaient
avec le chômage
Boeuf aux hormones
go home
Après plus de 20 ans de bataille
commerciale, l’Union européenne
et les Etats-Unis ont réglé leur
différend autour du boeuf aux
hormones américain qui restera
interdit en Europe, Washington
renonçant en outre à ses représailles douanières sur le roquefort
français. Un accord préliminaire a
été signé en ce sens à Bruxelles le
6 mai. L’UE bloque le boeuf US sur
son territoire depuis le début des
années 80, car elle estime que la
viande aux hormones pourrait
menacer la santé des consommateurs.
(Le Soir)
.....En échange, les Etats-Unis
pourront quadrupler en quatre
ans leurs quotas d’exportation
de viande de boeuf « de qualité »
(LLB)
En comparant les données
Dimona avec ses propres listes,
l’Office National de l’Emploi a
identifié l’an dernier 23.700 personnes qui touchaient à la fois
des allocations de chômage et
un salaire. Près de 2.400 autres
ont été surprises à cumuler une
aide de l’ONEM avec une activité
indépendante. Ces chiffres sont
tirés du rapport annuel 2008 de
l’ONEM.
(HRG Alert)
VOYAGES
99985970/2409 plc jht
Les subventions
à la reine d’Angleterre
Ukraine
Vietnam - Thaïlande
Canada - Alaska
Info: 0472/374474
Programme avec photos:
www.Golden-Valley.org
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