22 JUIN
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22 JUIN
)*$)+ 9 ((al`e)''0 DEPOT : BRUXELLES X Merci Jean-Pierre ... Jean-Pierre Champagne a officiellement quitté le Secrétariat général de la FWA le 29 mai dernier. Ceci après quelque 40 années passées au service du syndicalisme agricole wallon. 40 années au cours desquelles il s’est dépensé sans relâche, déployant une énergie qu’on lui savait inépuisable, au service de cette cause qui lui tenait le plus à cœur. Le Secrétaire général sortant est unanimement respecté, autant au sein du monde agricole, que parmi les interlocuteurs politiques économiques et sociaux. Sa conviction étant que l’agriculture ne peut se permettre de rester à l’écart de l’environnement à cet égard. Un vibrant hommage lui a été rendu au cours d’une cérémonie en son honneur la semaine passée. Une cérémonie au cours de laquelle le relais a été transmis à son successeur, le nouveau Secrétaire Général Yvan Hayez. Jean-Pierre Champagne n’a eu de cesse durant quarante ans de mettre sa faculté d’analyser les dossiers en profondeur, ses qualités de négociateur et de gestionnaire, et par dessus tout une détermination sans faille, au service de l’agriculture wallonne et de notre Fédération – qu’il a contribué de manière décisive à mettre sur pied – la FWA, la structure la mieux à même de défendre les intérêts de cette agriculture wallonne. Pour toutes ces raisons, et tes qualités humaines aussi, nous te disons «Merci, JeanPierre». ) g r bou n o ti m es uits et légum s cultures, fr la viande, de , de térêts du lait in s le re d n fe Pour dé rs. es agriculteu d on le b m se n e de l’ e manifestati tt ce e d n o ti ure organisa A Pour la meille onsables FW sp ses... re x u a s n do avec leurs ba t n se ré p nous deman à s en contact dè de se mettre .. nt. De plus am tions suivro ples informa lu i nd 2 J 2 N I U 009 2 e Lux a t es f i n urs s n e e a t é l u p e mgric d o n a Gra des ur lle i V ( 8:KL8C@KyJ Après les élections, la pression paysanne s’accentue Au terme d’une campagne parfois très rude, l’électeur a prononcé son verdict et une nouvelle fois le scrutin a apporté son lot de surprises par rapport à ce qu’annonçaient les prévisionnistes. Certes, la victoire attendue d’Ecolo est incontestable, mais la débâcle socialiste qu’annonçaient les sondages n’a pas eu lieu. De même que le cdH se maintient que le MR a le leadership à Bruxelles… mais pas en Wallonie. Conclusion, toutes les combinaisons- ou presquepeuvent être envisagées pour la formation des différents gouvernements régionaux. <;@KF PmXe ?Xp\q Bien malin qui au lendemain des élections de ce 7 juin pourrait dire de qui sera composé le prochain Gouvernement Wallon. Seule certitude, le PS et le MR ne devraient pas se retrouver dans un même gouvernement compte tenu de la tension qui existe entre les Présidents de ces deux partis. L’un comme l’autre sont majoritaires soit en Wallonie, soit à Bruxelles et il reste à voir si le parti Ecolo, qui semble incontournable, acceptera d’être présent dans deux gouvernements à géométrie variable. Ce qui apparaît le plus probable, c’est une tripartite soit PS – Ecolo – cdH, soit MR – Ecolo – cdH avec, on s’en souviendra, une déclaration du leader Ecolo, Jean-Michel Javeau selon laquelle il n’y aurait pas de coalition comportant deux perdants. A l’exception d’Ecolo, pour qui le verdict est clair, les trois autres formations ont su dès dimanche soir trouver les arguments pour dire qu’elles n’avaient pas perdu. Au Nord du pays, la montée en puissance de la N-VA et la victoire du CD&V laissent présager que l’institutionnel reviendra très rapidement sur le devant de la scène. Par ailleurs, il reste à voir dans quelle mesure la mise en place des gouvernements régionaux aura une incidence sur le Gouvernement fédéral. Enfin, sur la scène européenne, c’est la droite qui sort renforcée sans que l’on puisse préjuger de l’orientation future de la Politique Agricole Commune, même si le maintien du cap semble a priori le plus probable. Quoiqu’il en soit, la Fédération Wallonne de l’Agriculture attend sereinement la mise en place du Gouvernement wallon et surtout la nomination du ministre qui aura en charge l’agriculture en Région wallonne. Qui qu’il soit et de quelque famille politique qu’il soit issu, il trouvera en la Fédération Wallonne de l’Agriculture un interlocuteur représentatif et responsable, désireux de défendre au mieux la place que mérite le secteur agricole dans notre Région. Sur le plan syndical, c’est toujours et malheureusement la crise agricole sur fond de crise économique qui occupe les esprits. Voici un an déjà que l’agriculture wallonne fut parmi la première avec son homologue allemand à dénoncer les dérives qu’engen- Un nouveau secrétaire général à la tête de la FWA Depuis ce 1er juin 2009, c’est Yvan HAYEZ qui assume la fonction de Secrétaire Général à la tête de la Fédération Wallonne de l’Agriculture. La FWA se prépare pour la manifestation du 22 juin... drait l’orientation de la Politique Agricole Commune. Bien que cela fut revendiqué sans succès depuis des mois par le Président Ladouce, le COPA s’est en fin décidé à lancer un appel à une manifestation internationale qui se tiendra le 22 juin à Luxembourg lors du prochain Conseil des Ministres. La FWA soutient évidemment et totalement cette action et y sera présente. Elle demande à tous les agriculteurs de Wallonie et à ses membres en particulier d’y participer massivement. Plus que jamais, il est indispensable que l’ensemble de la paysannerie européenne se mobilise en nombre pour redonner un avenir à l’agriculture européenne. C’est bien l’ensemble des spéculations qui seront défendues à Luxembourg, où nous rappellerons avec force que la vocation première de l’agriculture est de nourrir la population. Pour cela il faut un plan de relance qui intègre une répartition correcte des marges au niveau de chacun des maillons de la filière. Il ne sert à rien pour nous d’avoir un observatoire des marges et des prix qui se limite à constater que les agriculteurs vendent à perte. Après le constat, le monde politique doit prendre ses responsabilités et apporter des mesures correctrices permettant à chaque acteur de vivre décemment de son travail. Vendredi dernier, nous avons rencontré les représentants de la Confédération Belge des Laiteries. Cette réunion était provoquée dans le prolongement des faits dénoncés par Jean-Pierre Champagne dans l’édition de Plein Champ du 21 mai dernier. Pour rappel, l’article relatait l’annonce faite par Aldi d’une diminution de ses prix suite à une offre en baisse de 6 cents par litre émanant de certaines laiteries dans le cadre du dernier appel d’offres. Plus que jamais, nous revendiquons une totale transparence dans la formation des prix au sein de la filière et en particulier entre l’industrie et les distributeurs. Cette rencontre fut l’occasion d’une première analyse de l’accord survenu en France. Cet accord prévoit trois prix moyens sur 2009 selon que l’entreprise de collecte a une part plus ou moins importante de produits industriels dans sa valorisation. Il s’agit bien de prix annuel moyen toute bonification comprise, qui oscille entre 280 et 262 euros/1000 litres. Accouché aux forceps à la veille des élections, cet accord politique semble déjà fragilisé. Il s’agit d’un mal nécessaire, insuffisant mais indispensable selon la FNSEA, d’un accord qui ne couvre absolument pas le coût de revient des producteurs selon la Confédération paysanne et d’un accord de dupes selon la Coordination rurale. Dès à présent, l’accord est déjà largement contesté dans l’Ouest de la France. Le Comité Directeur Syndical réuni ce mardi, à l’heure de mettre sous presse, aura eu l’occasion d’analyser en profondeur les termes de l’accord. Nous y reviendrons dans notre prochaine édition. Ce vendredi, l’Agrofront constitué de l’ABS, du BB et de la FWA sera présent en délégation à l’Assemblée annuelle de la Confédération Belge des laiteries. Yvan Hayez aura à cœur de poursuivre la voie tracée par son prédécesseur Monsieur Hayez a été désigné par le Comité Directeur Syndical de la FWA pour succéder à JeanPierre Champagne qui a été admis à la retraite fin mai au terme d’une carrière de près de 40 ans au service de l’agriculture. Agé de 43 ans et père de 3 enfants, Monsieur Hayez est ingénieur agronome (ULB) de formation. Il est entré dans les organisations professionnelles agricoles en 1993 en qualité de permanent des Jeunes Alliances Paysannes. Il a ensuite rejoint le Service d’Etudes de l’Entente Syndicale UPA-UDEF en 1997, avant d’être détaché au Cabinet du Ministre régional de l’agriculture en juillet 1999. Au terme de 4 années de Cabinet, Monsieur Hayez a accepté de prendre la Direction des services de l’Association Wallonne de l’Elevage nouvellement consti- tuée en avril 2003. C’est en 2005 qu’Yvan Hayez a réintégré la FWA en qualité de Directeur Administratif puis de Secrétaire Général Adjoint. Durant près de 4 ans, il a travaillé en étroite collaboration avec Jean-Pierre Champagne pour préparer la succession de ce dernier. Il s’agit donc d’une succession qui s’inscrit dans la continuité. Yvan Hayez aura à cœur de poursuivre la voie tracée par son prédécesseur, à savoir : - une Fédération stable et indépendante, - une défense des intérêts de l’ensemble des spéculations agricoles de notre Région, - un rayonnement et une représentation du monde agricole au sein de la société et en particulier auprès des partenaires socio-économiques. Discours syndicaux à la Foire agricole de Nivelles Nous les jeunes, conclut M Bodart, ne rêvons que de reprendre l’exploitation de nos parents, mais le pari financier est extrêmement risqué. Dans l’Europe, seuls 8% des agriculteurs ont moins de 35 ans, il nous faut donc des aides à l’investissement simples et efficaces! Il faudra toujours des agriculteurs pour nourrir nos enfants, … vos enfants … il faudra toujours des produits agricoles belges. Nivelles est traditionnellement le théâtre d’un rassemblement agricole le lundi de Pentecôte. Habituellement festif, il s’est conjugué cette année – crise oblige – à l’expression ferme des revendications paysannes. Le président local de la FWA Pierre Vromman, ainsi que celui de la FJA, François-Xavier Bodart, ont tenu ces propos au nom de nos mouvements Pour Pierre Vromman, la crise laitière actuelle, quoiqu’on explique, n’est pas essentiellement une crise de la consommation: son origine principale est le démantèlement des systèmes de régulation des marchés. «Car d’aucuns croient que seule l’économie pure et dure peut et doit régler les échanges commerciaux dans une économie globalisée». A cela s’ajoute une politique de promotion des produits laitiers largement insuffisante. Les augmentations de quotas au niveau européen ayant été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Comment réagir? Par un gel momentané d’une partie des quotas européens, une politique efficace de régulation des marchés et la restauration de la préférence communautaire. Surtout, il convient de maintenir ) les quotas à l’horizon 2015. Et les autres secteurs? Si les attentions se focalisent sur le secteur laitier, les autres secteurs ne sont guère mieux en point, poursuit P Vromman. En céréales aussi, la dérégulation a irrésistiblement tiré les prix vers le bas – tendance accentuée par l’importation massive de céréales extra communautaires. Le secteur sucrier lui ne rapporte plus que des peccadilles … En secteur porcin et aviaire, la situation est «limite» aussi, les coûts de production étant à peine couverts. Si la viande est pour l’instant le secteur où tant bien que mal le ciel est le moins sombre, il faudra tenir compte que nombre de producteurs laitiers risquent de quitter leur activité pour venir engorger le marché bovin entraînant par là ((al`e)''0 Hommes politiques et population alertés Nivelles est traditionnellement le théâtre d’un rassemblement agricole le lundi de Pentecôte. Habituellement festif, il s’est conjugué cette année – crise oblige – à l’expression ferme des revendications paysannes une chute vertigineuse des prix à la production. Regrettant que certains ténors de parti n’aient jamais pris part aux débats et manifestations agricoles préélectorales, Pierre Vromman a déclaré que les actions du 7 juin devaient sonner le «retour du bon sens, à la régula- tion intelligente des marchés de manière que l’homme reprenne le dessus par rapport à l’ultralibéralisme débridé». Au nom des jeunes C’est François-Xavier Bodart qui s’exprima au nom des jeunes agriculteurs de Nivelles- Genappe. Il accentua les propos tenus par les aînés, il rappela que les prévisions indiquent que 30 à 40% des exploitations laitières seront en faillite si la situation n’évolue pas d’ici la fin de l’année. Il est donc plus qu’urgent de prendre des mesures immédiates. La FJA locale a distribué un prospectus mettant clairement en évidence le fossé qui sépare les coûts de production des prix de vente à la ferme – et ce pour la plupart des productions agricoles. Comptons que la population finira bien par être sensibilisée à la gravité de la situation. Population et hommes politiques, ceux-ci étaient plusieurs à Nivelles le 1er juin. On a reconnu ainsi , entre autres, M. Kubla, Antoine, Flahaut, Charles Michel, B Defalque, O Vanhamme ainsi que le bourgmestre et divers échevins de Nivelles. 8:KL8C@KyJ Etant donné la profonde crise financière que traverse le secteur agricole, Sabine Laruelle propose une diminution des contributions de 80 % en 2009 et 40 % en 2010 pour les secteurs bovins et porcin et répond ainsi à la demande des organisations agricoles. Pour les éleveurs laitiers, elle propose de supprimer pendant une année (4 trimestres) la cotisation de 0,06 centimes d’euros/1000 l directement à charge des producteurs. Ceci répond clairement à la demande des organisations agricoles – et la FWA en particulier ne peut que s’en féliciter. Le Fonds sanitaire est destiné à financer, en cas de crise, les interventions dans le cadre de la lutte officielle contre les maladies des animaux. Il est alimenté par les contributions annuelles obligatoires de tous les éleveurs de bovins, porcs, volailles, ovins, caprins et cervidés. La diminution temporaire proposée est rendue possible par le fait que des réserves substantielles ont été accumulées dans ces secteurs au-delà des plafonds prescrits. Elle n’hypothèquera donc pas la capacité pour le Fonds de faire face à d’éventuelles situations de crise. Le fonctionnement habituel du Fonds sanitaire ne serait pas menacé et les projets courants pourront continuer à être financés. L’économie réalisée par les éleveurs dépend bien entendu du type de la taille de l’exploitation. A titre d’exemple, l’économie pour une exploitation disposant d’un cheptel de 100 vaches laitières serait de l’ordre de 400 euros en 2009. Candidats à la traite A quelques encablures des élections, l’exploitation agricole d’Eddy Pussemier, producteur laitier à Bois-Seigneur-Isaac aura été le théâtre d’un épisode cocasse pour les politiciens de notre région. Ceux-ci ont tiré du lait des superbes Holstein de la ferme sise Rue du Bois ¨Planté. Une semaine avant les élections, hommes et des femmes politiques se sont essayés à la traite des vaches sous la houlette d’agriculteurs de la région. L’idée était de leur donner l’occasion d’expérimenter les réalités quotidiennes du métier d’agriculteur. Des représentants des 4 partis démocratiques wallons se sont pliés, amusés, à l’exercice Ils ont pu ensuite discuter avec les représentants de la FWA présents sur place, qui leur ont part de leurs difficultés et de la profonde détresse dans laquelle se trouve aujourd’hui le secteur agricole. Pour l’occasion ils ont reçu également le mémorandum de la Fédération Wallonne de l’Agriculture qui leur permettra de connaître les principales revendications du secteur. Les agriculteurs attendent des candidats aux scrutins régional et européen du 7 juin qu’ils tiennent compte de ces revendications et qu’ils soutiennent l’agriculture comme elle le mérite, s’ils sont été élus lors de ces élections. Espérons que cette immersion dans la réalité agricole les rapprochera des préoccupations de notre secteur. 50 euros de prime de rentrée scolaire pour les jeunes entre 18 et 24 ans Sur proposition de la Ministre des Indépendants Sabine Laruelle et de la Ministre des Affaires sociales Laurette Onkelinx, le Conseil des Ministres a approuvé deux projets d’arrêtés royaux visant la majoration du supplément d’âge (prime de rentrée scolaire) annuel pour les jeunes entre 18 et 24 ans. Le montant est doublé, passant de 25 à 50 euros et cette mesure est d’application pour les enfants des indépendants, des fonctionnaires et des salariés. Au total, 434.894 jeunes bénéficieront de cette augmentation (291.493 enfants de salariés, 101.858 858 enfants de fonctionnaires et 41.543 enfants d’indépendants). Cette mesure fait suite à l’accord budgétaire de 2009. Un budget de 10,8 millions d’EUR a été prévu (7,14 millions EUR pour les salariés, 2,5 millions EUR pour les fonctionnaires et 1,15 millions EUR pour les indépendants). La prime de rentrée scolaire sera versée, comme chaque année, mi-août. Selon une étude de la Commission, l’objectif européen de 20 % d’énergies renouvelables en 2020 permettrait de créer 2,8 millions d’emplois à l’intérieur de l’Union. Les énergies renouvelables – parmi lesquelles les biocarburants – sont souvent controversées. Tantôt leur efficacité est mise en doute tantôt leur avantage environnemental est contesté. Et pourtant, atteindre l’objectif fixé en matière d’énergies renouvelables (20%) d’ici à 2020 devrait permettre de créer environ 2,8 millions d’emplois dans le secteur des énergies renouvelables et de générer une valeur ajoutée totale d’environ 1,1 % du PIB. Telle est la principale conclusion d’une étude réalisée par la Commission européenne sur l’incidence de la politique en matière d’énergies renouvelables sur la croissance économique et l’emploi au sein de l’Union européenne. Le commissaire responsable de l’énergie, Andris Piebalgs, a déclaré que les bénéfices des énergies renouvelables au niveau de la sécurité des approvisionnements et de la lutte contre le changement climatique peuvent aller de pair avec les avantages économiques». Déjà 1,4 million de personnes en 2005 En 2005, le secteur des énergies renouvelables employait 1,4 million de personnes et générait une valeur ajoutée brute de 58 milliards d’EUR. L’importance du secteur varie fortement d’un État membre à l’autre. Les secteurs de la biomasse et des technologies éoliennes et hydrauliques sont actuellement les plus grands pourvoyeurs d’emplois. À l’avenir, un nombre nettement plus élevé de personnes devrait trouver un emploi dans le secteur des énergies renouvelables, en particulier dans les États membres qui ont adhéré à l’UE en 2004 et en 2007. Des retombées positives sur l’économie en général sont également prévues. Selon l’étude, la mise en œuvre de la politique en matière d’énergies renouvelables créera environ 410 000 emplois supplémentaires et entraînera une augmentation de 0,24 % du PIB dans l’UE-27 d’ici à 2020. L’étude souligne la nécessité de politiques plus fermes si l’on veut retirer un maximum d’avantages économiques du secteur des énergies renouvelables. Le recours à davantage de technologies innovantes comme le photovoltaïque, l’énergie éolienne en mer, l’électricité solaire thermique et les biocarburants de deuxième génération, requiert davantage de moyens financiers à court terme; or, ces technologies sont indispensables si l’UE veut atteindre l’objectif de 2020 car elles lui permettront ainsi de maintenir son actuelle position concurrentielle sur le marché mondial, de créer des emplois et d’augmenter le PIB à moyen terme. (Pour plus de détails, consulter le rapport complet de l’étude EmployRES.) 9RIqUYMTIHIRYXVMXMSRRMWXIWkZSXVIHMWTSWMXMSR 2MGSPEW0)63= (EQMIR+6)+3-6) ^^^U\[YPSVYIL 1EXLMIY()'378)6 4MIVVI0%039< 5\[YPISVJ(IVQSWXEV 5<;90)36* PROMOTION JUIN %WWSGMEXMSRHITPERXIW GLqPEXIHI^MRGGLqPEXI HIGYMZVIIXQEKRqWMYQ (IWXMRqkEYKQIRXIV PEVqWMWXERGIHIP«ERMQEP GSRXVIPIWTVSFPrQIW HIKEPIWHEVXVIWIXZIVVYIW 1 CARTE D’ENTRÉE FOIRE DE LIBRAMONT 56<=,33,.(44,+,:,(<?±3i*/,9:<9 :<7769;:,963(*76<9<5,*6473,4,5;( ;065405,9(3,67;04(3,+,=6:(504(<? 3,*/(.,:;04<3,:(30=(;0659,5-69*,, +0.,:;065(4,3069,, par 12 seaux 5\[YPISVJ1EKRqWMIR 5\[YPISVJ:MXEWXEV %WWYVIYRIFSRRI GSQTPqQIRXEXMSRIR QMRqVEY\SPMKSqPqQIRXW IXZMXEQMRIWHYVERXPE TqVMSHILMZIVREPI 4SYVYRIQMWIkP«LIVFIIR XSYXIWqGYVMXq 5\[YPISVJ&EWI 5\[YPISVJ'EVSXrRI %ZIGQKOKHI GEVSXrRIIXXIRIYVqPIZqI IRZMXEQMRI) 4SYVEQqPMSVIVPEJqGSRHMXq IXQMIY\HqXIGXIVPIWWMKRIW HIGLEPIYV *SVQYPIHIFEWI 'SRZMIRXFMIRTSYVP«qXq 5\[YPISVJ3PMKSWXEV 5\[YPISVJ:IVXVMPSV )RVMGLMIRSPMKSqPqQIRXWGLqPEXqW 4SYVPIWGEVIRGIWIRGYMZVI ^MRGMSHI 239:)%9 7IEY30-+37)0)78%6 EZIGQKOK 7ISVKERMUYI 5\[YPISVJ+IWXE *SVQYPIWTqGMEPITSYVPE TVqTEVEXMSREYZsPEKI 0MQMXIPIWTVSFPrQIWXIPW UYI´rZVIWHIPEMX VqXIRXMSRWTPEGIRXEMVIW NOUVELLE DIMINUTION DES PRIX Le gouvernement a pris acte, le 29 mai dernier, de la proposition de Sabine Laruelle, Ministre fédérale de l’Agriculture, de diminuer temporairement les cotisations versées par les éleveurs porcins et bovins au Fonds budgétaire pour la santé et la qualité des animaux et des produits animaux plus connu sous le nom de Fonds sanitaire. Rappelons que, étant donné la situation financière de celui-ci, le Front Vert était demandeur de la mesure proposée par la Ministre. Energies renouvelables: créatrices d’emplois 88885974/2409 plc jht Diminution des cotisations au Fonds sanitaire %ZIGTPERXIW ZIVQMWXEXMUYIW %YKQIRXIPEVqWMWXERGI HIWERMQEY\GSRXVIZIVW WXVSRKPIWHSYZIW 5\[YPISVJ :MERH«SV 2S*0] *SVQYPIWTqGMEPIEZIG RS]EYHITPERXIWMRWIGXMJYKIW TSYVqPSMKRIVPIWGYPMGSxHIW QSYGLIWIXEYXVIWMRWIGXIW HIWERMQEY\ ,;:73(36<?:(AVULPUK\Z[YPLSSLKL:*3(@5(5;65(5+,55, ;tSU\[YPSVY'ZR`UL[IL-H_ ((al`e)''0 * CF:8C Bonne fête des pères Dimanche dernier, le 7 juin, était un jour important pour notre pays. Les résultats des élections régionales et européennes qui viennent de se tenir auront certainement des répercussions importantes sur notre avenir régional mais aussi fédéral. ClZ`\e Ifp\e Durant cette campagne morose, où plusieurs protagonistes se sont concentrés sur des règlements de personnes plutôt que sur des débats d’idées, de nombreux citoyens étaient dégoûtés de la politique et s’interrogeaient sur l’utilité de voter. N’oublions jamais l’importance de notre droit et de notre devoir électoral et de voter correctement pour un parti démocratique. Vu que la date des élections coïncidait à un jour près avec le 65ème anniversaire du débarquement en Normandie, je ne peux m’empêcher de rappeler que fin des années 30, c’est par les résultats des urnes que tout à débuter en Allemagne avec les tristes conséquences bien connues qu’il faut toujours garder en mémoire. A cet égard, n’oublions pas notre devoir de mémoire à l’égard des plus jeunes générations. Maintenant, lorsque vous lisez ces lignes, les dés sont jetés. Les sièges sont attribués. Chaque formation va analyser les résultats et tenter de dégager les signaux émis par les électeurs. Comme souvent, chacun aura sa propre analyse. Mais dans le contexte actuel de morosité économique et financière, il est important que les responsables politiques forment rapidement un gouvernement capable de prendre de bonnes décisions. J’ose croire qu’on ne va pas revivre les lenteurs qui ont précédé la formation du gouvernement fédéral. Les agriculteurs et notre organisation rappellent que la situation devient intenable et ingérable dans nos fermes et estiment qu’il faut très vite se replonger dans les dossiers en suspend. Avec Fernand Tasiaux, nous allons demander de rencontrer les responsables du traitement des dossiers sécheresse afin de procéder à une évaluation. La semaine dernière, nous avons réuni un groupe de travail pour faire l’évaluation sur la maladie d’Aujezsky. Il faut savoir qu’après des années de vaccination obligatoire, nous sommes passés dans un système qui interdit celle-ci, car notre pays est reconnu comme in- Promotion des produits agricoles wallons au «Brussels Jazz Marathon» de Bruxelles demne. Ce qui engendre de nouvelles conséquences. Ainsi, il faut multiplier les contraintes de précautions sanitaires dans nos élevages et surveiller au maximum les entrées dans nos exploitations. Le fait de contracter la maladie nous conduirait à un blocage immédiat avec pendant le premier mois une double vaccination suivie d’un abattage total, avec à la clef une indemnisation mais qui ne serait pas totale. Au niveau de la commercialisation des porcs, les prix se redressaient légèrement. Mais cette éclaircie vient d’être stoppée par les exigences des intermédiaires en Allemagne qui ont exigé l’augmentation de leur marge de 5 cents au kilo. Et finalement, c’est encore nous qui allons payer la note. Dans le secteur lait, la situation ne bouge pas et les prix étranglent les producteurs. A cet égard un accord vient d’être signé en France, le 4 juin dernier. Celui-ci a été négocié entre les producteurs, les laiteries et le ministère de l’agriculture. Il prévoit un prix moyen pour 2009 de 280 euros les1000 litres. Certes, cela n’est pas suffisant, mais cela est nettement supérieur aux prix actuellement pratiqués dans nos fermes. Cela a déjà le mérite de tirer les prix vers le haut. Pour information, lors de la dernière manifestation agricole à Verviers, le ministre Wathelet était à l’étranger. Celui-ci vient de recevoir une délégation de notre section régionale qui a eu l’occasion de lui exposer la situation agricole, de lui présenter nos revendications et d’attirer son attention sur l’urgence de trouver des solutions. Ce dimanche, le 14 juin, c’est la fête des pères. Ne nous attardons pas sur l’aspect commercial de cette fête, mais profitons de cet instant pour passer d’agréables moments en famille. Le plus beau cadeau d’un papa n’est-il pas de profiter de la présence et de l’amour que ces enfants et petitsenfants peuvent lui apporter. Bonne fête à tous les papas et papys. A bientôt. Concours Fermes Fleuries 2009 en Luxembourg Le Département d’Economie Rurale de la Province de Luxembourg organisera cet été le Concours Provincial des Fermes Fleuries. Ce concours a pour but d’encourager le fleurissement des exploitations agricoles de la Province de Luxembourg, de favoriser l’intégration paysagère des fermes et de récompenser les agriculteurs pour leurs initiatives d’embellissement. Seront pris en compte la décoration florale vue de la voie publique et des abords immédiats, l’esthétique de l’exploitation dans son ensemble et le respect de l’environnement. Peuvent s’inscrire les exploitations agricoles en activité situées sur le territoire de la Province. L’inscription est gratuite et le formulaire d’inscription peut être obtenu par simple demande écrite ou par téléphone au Département d’Economie Rurale, 1, Rue du Carmel, 6900 Marloie, Tél. 084/220.381. + ((al`e)''0 Lors de la réception inaugurale, au prestigieux Hôtel de Ville, a été mise en valeur la qualité des produits wallons de proximité à savoir: viande bovine et charcuteries, produits de la pisciculture, les fromages wallons, les produits du canard, les glaces artisanales, les vins de Wallonie ainsi que pains, légumes et spécialités pâtissières. On comptait 400 personnes à la réception avec possibilité donnée aux producteurs de nouer des contacts commerciaux avec les invités de marque. Il y a deux semaines a eu lieu le 14e «Brussels Jazz Marathon», une manifestation musicale qui attire un public de plus en plus nombreux, venant tant de Belgique que – toujours davantage – de l’étranger. Un tremplin choisi par l’APAQ-W pour promouvoir nos produits laitiers. Image de l’agriculture wallonne valorisée Le «Brussels Jazz Marathon» (BJM pour les habitués) est, comme son nom l’indique, une grande fête du jazz qui fait vibrer Bruxelles tout au long d’un week-end. Avec notamment plus de 400 musiciens répartis sur des scènes en plein air montées sur les plus belles places de la ville: Grand Place, Sablon, Ste-Catherine, Fernand Cocq. Mais des dizaines de clubs, salles, hôtels et cafés ont vibré aussi au son non seulement du jazz mais d’autres musiques apparentées ou non. Il était possible d’assister gratuitement à tous les concerts tant « indoor » qu’en plein air. Valorisation des produits agricoles Avec près de 300.000 visiteurs attendus dont un nombre considérable de touristes étrangers, le BJM constitue un événement populaire majeur. Cela signifie aussi :des visiteurs qui découvrent la ville ainsi que notre pays par le truchement de ses spécialités. Et celles-ci ne comptent pas que la bière et le chocolat, mais aussi les produits agricoles wallons de terroir. C’est le choix qu’a fait l’Orpah voici une dizaine d’années, l’APAQ-W ayant pris le relais en participant régulièrement à cet événement majeur. Cette année encore, des producteurs wallons ont été présents.. Ils ont mis à disposition et distribué des produits laitiers, glaces et fromages surtout. Ceci aux endroits stratégiques de la Capitale. Ce partenariat intégré «BJMAPAQ-W» dépasse de loin le simple sponsoring d’un événement; en effet, par toute une série d’actions supplémentaires, l’image de l’agriculture wallonne et des ses composantes «produits locaux» et en particulier les fromages et le lait, en sort indéniablement renforcée.. Il est pratiquement impossible de chiffrer avec précision les retombées d’une telle action (tout comme il est impossible de chiffrer les retombées exactes -en terme de consommation - résultant d’un passage de spot TV). Néanmoins, une chose est évidente: de telles actions non seulement améliorent l’image de l’agriculture wallonne mais en outre font connaître et apprécier ses spécificités, ce qui correspond à la fois à l’intérêt bien compris des producteurs wallons et cadre avec les missions dévolues à l’APAQ-W. La Clef Des Champs 1ère diffusion le samedi 13 juin 2009 à 14H05 sur La Une rediffusion le mercredi 17 juin à 09H30 sur la Une rediffusion le jeudi 18 juin à 00H15 sur la Une et dans la boucle de nuit du jeudi 18 juin Cette année les journées fermes ouvertes vous donnent rendez-vous les 20 et 21 juin . A cette occasion, la Clef des Champs vous propose de découvrir, en avant première l’exploitation de Luc Lefevre à Dorinne. Il y élève du limousin et du porc qualité plein air. Les JFO c’est la fête dans les fermes mais cette année avec un arrière-fond d’anxiété, cela va mal dans le milieu agricole, les agriculteurs sont très inquiets. ils en témoignent dans la la Clef des Champs. Nous terminerons avec le secrétaire général de la Fédération Wallonne de l’Agriculture, JeanPierre Champagne qui se retire, il évoque son parcours et quelques souvenirs • CHAUSSÉE DE NAMUR, 47 B-5030 GEMBLOUX • TÉL. : 081/60.00.60 • FAX: 081/60.04.46 • E-MAIL: [email protected] Comment nous joindre ? En appelant l’équipe au 04/344.75 09 ou 04/344.73 38 Fax : 04/344 73 32 – e-mail : [email protected] Retrouvez LA CLEF DES CHAMPS sur le télétexte de la RTBF à la page 156 Présentation : Philippe Soreil Équipe : Véronique Darimont Marianne Virlée - Katia Mattiuz Réalisation : Sophie Gillet – Chantal Hartman Une coproduction: RTBF (Guy Lemaire)-APAQ-W Organe de presse hebdomadaire de la Fédération Wallonne de l’Agriculture Rédaction :Richard Cydzik,Esteban Jaime, Bernard Kersten, Abonnement :Martine Dewez Editeur responsable:Jean-Pierre Champagne, secrétaire général Tirage :30.000 exemplaires distribués dans toutes les fermes deWallonie Imprimerie:Centre d’impression de Rhisnes Prépress:Passe-Partout 8 D @ : 8 C < ; < J I < K I 8 @ K y J ; < C 8 = N8 Namur Vendredi 19 juin A 13h30, goûter aux tartes et jeux de cartes au hall de Manifagri à Wavre. Tournai Mouscron Lundi 22 juin A 14h, dernière réunion avant les vacances à la salle Roc St-Pierre à Antoing. Monsieur l’Inspecteur principal Damien Derycke parlera de mobilité et du code de la route. Inscription avant le 18 juin chez Suzanne au 069/225.851 ou Monique au 069/647.943. Paf 6 euros à remettre dans une enveloppe fermée avec votre adresse à l’entrée de la salle. Mercredi 8 juillet Voyage en Normandie (Deauville, Trouville, Honfleur). L’invitation sera distribuée lors de la prochaine réunion. J8 E @ K8 @ I < Gale: ne nous trompons pas de cible! La gale est provoquée par un acarien parasite de la famille des Sarcoptidae. Elle fait malheureusement partie de ces maladies contagieuses difficiles à endiguer et est présente dans bon nombre de nos exploitations. Certaines exploitations sont cependant plus touchées que d’autres. 8cX`e ;\ 9ilpe La gale est une maladie due au sarcopte (scabiei), parasite de l’homme et de certains vertébrés. La femelle détermine la gale en creusant dans l’épiderme des galeries où elle dépose ses œufs. Si des traitements (acaricides) existent bien, ceux-ci sont, soit onéreux, soit très incommodants pour la personne qui doit traiter les animaux. D’aucuns regrettent bien entendu la disparition du Sarnacuran du paysage des médicaments agréés et dont le principe de l’arrêté «cascade» ne semble pas solutionner le problème. Enfin, il semble évident que certaines molécules soient inefficaces. Mais plusieurs autres facteurs peuvent aussi expliquer la présence importante de la maladie: sensibilité du BBB, traitement partiel du troupeau, confusion entre les types de gales, surpopulation, manque d’hygiène, ….! L’impact financier L’apparition de la FCO depuis deux ans n’a pas amélioré la situation. Il est d’ailleurs à noter que d’une manière générale, en ovin comme en bovin, on constate une recrudescence des verminoses, acarioses, … ou tout au moins une plus grande difficulté à les traiter. La gale provoque des pertes financières importantes dans une exploitation touchée (réduction du gain quotidien moyen, reproduction, production laitière, ...) et il est normal (à partir du moment où le législateur le prévoit) de pouvoir demander une réduction fiscale. De ce fait, depuis quelques temps, vous êtes nombreux à vouloir fiscalement déduire les pertes liées à cette maladie. Nous vous recommandons cependant la plus grande prudence. En effet, certains producteurs qui ont effectué cette démarche ont dû demander une attestation du vétérinaire traitant. En effet, l’administration des contributions stipule que «seule la gale généralisée peut donner lieu à la déduction d’une perte exceptionnelle à fixer dans chaque cas sur la base des déclarations et des certificats délivrés par le vétérinaire». Par gale généralisée, on entend un animal contaminé sur plus du tiers du corps. Le montant de la perte déductible est de 74,32 EUR par tête. Réglementation obsolète Il ne faut cependant pas perdre de vue que cette maladie est reprise dans la liste des maladies à notification obligatoire comme la brucellose, la tuberculose, etc. Cela signifie que, tant le producteur, le vétérinaire d’exploitation ou encore le laboratoire à qui on demande confirmation, sont obligé de notifier auprès de l’AFSCA la présence de la maladie. En pratique, personne ne le fait. Pour cause. D’une part, la réglementation relative à la gale des solipèdes et des bovidés date d’un autre âge: 1946! Complètement obsolète, cet arrêté donne aux Bourgmestres toute une série d’obligations et de responsabilités que bien peu d’entre eux aujourd’hui sont capables de suivre (cfr dresser l’inventaire du troupeau à l’heure de Sanitrace!). Or, certaines administrations ont refusé la déduction car le bourgmestre n’avait pas été averti. D’autre part, la réglementation stipule qu’en cas de confirmation de la maladie, l’exploitation est bloquée et le restera tant qu’il n’y a pas éradication de la maladie de l’exploitation, la prise de mesures de désinfection, etc. Le risque est gros. En sachant aussi que la plupart de nos troupeaux connaissent des problèmes de gales, est-il encore La gale est une maladie due au sarcopte (scabiei), parasite de l’homme et de certains vertébrés. raisonnable de parler de foyer avec blocage total de l’exploitation? Auquel cas, il faudrait déclarer « foyer » la plupart de nos exploitations, ce qui reviendrait à bloquer une grosse part de notre commerce... Enfin, il semble que derrière ce dossier se cache aussi un retour de flamme de l’autorité vis-à-vis de certains soi-disant certificats de complaisance délivrés par des vétérinaires. La FWA est maintes fois intervenue en dénonçant le manque de moyens pour lutter efficacement contre ce fléau. Une législation rétrograde et désuète n’améliore pas la situation. La FWA demande un dépous- siérage de la législation (notamment la composition de la liste des maladies à déclaration obligatoire) et la mise en place d’un service d’encadrement producteur – vétérinaire qui puisse se faire sans connaître des contraintes importantes dans un contexte économique déjà suffisamment difficile. Actualité – céréales du 9 juin 2009 Situation «maladies à champignons» en froment Augmentation des populations de pucerons dans certains champs Date des observations : 08 juin 2009 Variétés observées : Centenaire, Julius, Kaspart, Lion, Manager, Mulan, Rosario, Sahara, Tabasco, Tuareg. Localités suivies : Ath, Bonlez, Corroy-le-Château, Eben-Emael, Ellemelle, Ellignies, Enines, Les Waleffes, Ligney, Lonzée, Mettet. Les populations de pucerons des feuilles augmentent sensiblement dans certains de nos champs d’observations. Toutefois, la situation est fort disparate (entre 10 et 500 pucerons par 100 talles). Pour connaître la situation d’une parcelle, il faut examiner une centaine de talles prises au hasard, et sommer les nombres de pucerons qui s’y trouvent. Dans les champs où les populations dépassent actuellement 200 pucerons/100 talles (3 champs sur les 14 du réseau d’observation), il y a de fortes chances que les niveaux dommageables soient atteints d’ici quelques jours. Dans ces champs, un traitement peut être envisagé. Au stade actuel de développement des froments, il serait préférable de traiter à l’aide de produits sélectifs, de manière à laisser survivre les insectes utiles qui compléteront l’action du traitement. Ces produits sélectifs contiennent soit du pirimicarbe (Pirimor 6640/B), soit de la flonicamide (Teppeki 9526/B). Ces produits agissent en profondeur dans la végétation et sont d’autant plus indiqués cette année que les pucerons présents appartiennent en très grande majorité à l’espèce Metopolophium dirhodum, le puceron des feuilles, qui se situent plutôt bas dans la végétation. Le traitement est à réaliser de préférence en soirée, ou mieux encore tôt le matin, surtout si le litrage utilisé est faible (< 200 litres/ha). La grande majorité des froments ont désormais atteint le stade épiaison ; certains d’entre eux sont même au stade floraison. Les froments plus tardifs sont encore au stade 50 (émergence de l’épi). La septoriose des feuilles a encore fortement évolué depuis les observations de la semaine dernière. Les froments actuellement au stade floraison sont les plus touchés ; dans les parcelles non traitées, l’avant dernière (F2), voire la dernière feuille (F1) sont atteintes. Par contre, dans les champs plus tardifs, les symptômes sont visibles sur l’avant avant dernière feuille (F3). Toutes ces infections résultent des nombreuses précipitations enregistrées durant le mois de mai (première quinzaine et fin du mois). La rouille brune poursuit également son développement sans pour autant exploser. Elle est actuellement rencontrée dans de nombreuses régions. Un nouveau cas de rouille jaune a été signalé sur une parcelle d’essai non traitée à Ligney sur la variété Centenaire. Aucun nouveau symptôme n’a cependant été signalé dans les parcelles traitées. Comme l’année dernière, les conditions météorologiques actuelles sont favorables au développement de la fusariose de l’épi. Cette maladie se développe généralement lorsqu’un temps humide apparaît au moment de la floraison. D’autres facteurs peuvent augmenter le risque de développement de la maladie tels que le précédent (maïs principalement), le travail du sol (le non-labour) et la sensibilité variétale. Une intervention fongicide contre la fusariose de l’épi doit être réalisée uniquement si ces différents facteurs de sensibilité sont rencontrés. Il faut cependant noter que l’efficacité des traitements contre la fusariose n’est que partielle. Une application fongicide n’est optimale que lorsqu’elle est appliquée au moment de la floraison ou juste avant. Cet avis clôture la saison relative aux maladies fongiques en céréales. Coordination scientifique : Groupe « maladies », V. César et C. Van Ruymbeke Cécidomyie orange du blé Le temps froid et venteux de ces derniers jours n’a pas permis à l’insecte des pontes aussi abondantes qu’en début de période de vol; la plupart des variétés ont donc pu traverser les stades vulnérables sans subir de pression significative de la cécidomyie. Actuellement, seules les variétés les plus tardives pourraient encore subir des pontes dommageables, mais uniquement si les conditions suivantes sont rencontrées simultanément : proximité d’une source (froment sensible cultivé à proximité immédiate en 2008), soirées calmes et douces au cours des prochains jours. Compte tenu des prévisions météorologiques, il est très peu probable que la cécidomyie orange commette encore des dommages significatifs cette année. Coordination scientifique : Groupe « ravageurs », G. Jacquemin & M. De Proft ; Coordonnateur du CADCO : X. Bertel (081/62.56.85), visitez notre site : http://cadcoasbl.be Réalisés grâce au concours et au soutien : du SPW/DGARNE/Direction développement et vulgarisation, d’Agrisemza ASBL, du Brabant wallon agro-qualité ASBL, du CARAH ASBL, du CHPTE ASBL, du CEFA ASBL, du CRA-W, des Comices wallons, du CORDER ASBL, de la Fédération Wallonne de l’Agriculture, de la FUL, de la FUSAGx, de l’OPA qualité Ciney ASBL, de Réquasud ASBL. Cet avis ne peut être diffusé sans l’accord des auteurs. %%%& ! !&) " ( #*!*& """$"*"#""$"#"!" ((al`e)''0 , yC<M8>< Projet de porcherie Grune: quelques précisions de la FWA Vendredi soir 29 mai à 18h30, devant la Maison Communale de Nassogne, une association appelle à la réaction de la population contre un projet de porcherie à Grune qui attend la décision sur recours du Ministre, André Antoine. La presse a été invitée. La Fédération Wallonne de l’Agriculture a tenu à soumettre par communiqué de presse quelques éléments de réflexion à la sagacité de tous! On connaît bien la problématique d’implantation des porcheries en Région wallonne et les conflits que cela provoque mais cette fois, c’est une véritable croisade contre les porcheries qui est lancée par la « Confédération Elevage » dont l’association fait partie. Alors qu’elle a demandé récemment aux politiques de fixer un moratoire bloquant tous nouveaux projets (dont celui de Grune), la Fédération Wallonne de l’Agriculture se doit d’apporter des informations qui nuancent les propos tenus. L’invasion des cochons? Le débat sur les porcs ou les volailles commence souvent dans un sentiment d’urgence d’agir face à l’impression que l’élevage wallon s’intensifie. Un message caricatural s’ajoute ensuite sans nuance: ce serait l’industrie flamande qui voudrait conquérir la verte campagne wallonne et exploiter nos pauvres agriculteurs. La psychose est lancée, il n’est plus possible de dialoguer! Il est pourtant possible d’aborder autrement le sujet, en vérifiant tout d’abord cette impression d’intensification de l’élevage. La Région wallonne comptait plus de 500.000 porcs en 1980 contre 350.000 aujourd’hui. A l’opposé, la Flandre historiquement orientée vers la production de porcs est passée de 7 millions à moins de 6 millions de porcs depuis les dispositions légales pour les réduire. Il est donc vrai de dire que la Flandre a connu des excès mais, il est faux de croire qu’elle s’étend chez nous. La Filière Porcine Wallonne a très justement expliqué, dans son récent rapport sur l’implantation de porcheries (demandé par la Ministre Lutgen (cdH)), que le secteur de l’élevage ne s’intensifie pas mais, se « spécialise ». Pour des raisons économiques, techniques, logistiques et sanitaires, l’élevage se conçoit davantage aujourd’hui par de plus grandes unités qu’auparavant, ce qui peut a priori étonner ou choquer. Qu’est-ce qui est mal? Y a-t-il alors des raisons de croire que ces grandes unités sont plus polluantes que nos fermes d’antan? Inter-Environnement Wallonie asbl a également publié récemment son rapport sur l’implantation des porcheries (cette fois demandé par le Ministre Antoine (cdH)) dans lequel elle précise que les installations d’aujourd’hui ne présentent plus de problèmes environnementaux ou urbanistiques parce que le secteur a su s’adapter en trouvant des solutions efficaces. Le débat se situe selon elle ailleurs, davantage autour de la question de savoir si le modèle de production et d’abattage actuel ne doit pas plutôt être remis en cause. Cette question a bien sûr sa noblesse mais les réponses ne peuvent pas être hâtives. Certains prônent un retour vers le modèle d’ «autarcie», l’agriculteur produit tout sur sa ferme (aliments pour bétail, alimentation humaine, élevage), valorise ses effluents sur ses terres et vend sa production près de chez lui. Il serait très difficile ici d’expliquer pourquoi ce système ne peut plus fonctionner de cette manière ; au minimum, pouvonsnous poser la question dans l’autre sens : existe-t-il un secteur professionnel (de commerce ou de service) qui a pu échapper à la rationalisation du travail ? … Et fondamentalement, la problématique du lien entre l’agriculture et le sol autrement dit, des effluents d’élevage en terme d’impacts sur les eaux n’en serait pas moins préoccupante (dans le sens où il y a des précautions à prendre). La Directive Nitrates et le Programme wallon de Gestion Durable de On connaît bien la problématique d’implantation des porcheries en Région wallonne et les conflits que cela provoque mais cette fois, c’est une véritable croisade contre les porcheries qui est lancée par la « Confédération Elevage » l’Azote en agriculture imposent des obligations de correctes utilisations des effluents. Qu’ils soient épandus sur ses propres terres ou sur celles du voisin parce qu’on en a pas assez, la réglementation est la même et l’objectif de protéger les eaux doit rester une priorité. Manger du porc qui vient d’ailleurs? Faut-il croire alors à ce propos selon lequel l’agriculteur ne serait plus qu’un pion dans un système industriel puissant (en l’occurrence flamand)? Il n’est de nouveau pas faux de dire que l’agriculteur ne maîtrise plus complètement sa production mais il est erroné de dire que c’est une vérité absolue sans nuance. Nos agriculteurs qui produisent des porcs ou des volailles ont réfléchi à leur projet. Ceux qui choisissent de travailler avec une société, plutôt que de manière indépendante, entretiennent un dialogue permanent avec celleci. Surtout, elle leur fournit des services et des garanties qui sécurisent la commercialisation de la production, ce qui n’est pas le cas de l’indépendant. Et cette société n’est pas forcément flamande, plus de 40 entreprises wallonnes vivent de la production de porcs wallons et participent à l’économie régionale. La FWA plaide à ce propos pour une amé- lioration du développement des filières de production wallonnes, surtout quand on sait que 75% de la viande de porcs consommées en Wallonie ne provient pas de la Région. Mais, le développement de cette production locale, respectueuse de l’environnement et du développement durable, ne sera possible que si la population reçoit un discours objectif et, non des clichés qui la met systématiquement dans un schéma de psychose. Enfin, ce qui nous étonne peut-être le plus dans ce conflit, c’est que parmi les plus actifs opposants, certains ont en réalité d’importants projets immobiliers dans nos villages et ne sont pas wallons! qui présentera un portrait succinct du secteur. L’après-midi sera présidé par Mr. Wavreille, chercheur au Département « Productions et Nutrition animales » au Centre wallon de Recherches agronomiques (CRA-W). générant le moins de nuisances possible. Mais le projet doit aussi être économiquement viable (avec ou sans aide à l’investissement) et correspondre au mieux au profil du candidat éleveur par sa disponibilité en main-d’œuvre, son esprit plus ou moins indépendant et son choix de l’une ou l’autre filière de commercialisation. En particulier, Mr. Leroux, technicien au Département Agri-Développement du Centre d’Economie Rurale, présentera divers services d’encadrement techniques proposés en production porcine. S’installer en tant qu’éleveur de porcs La Filière Porcine Wallonne (FPW) et le Centre d’Economie Rurale (CER-Groupe) organisent une après-midi d’étude le mercredi 17 juin à Ciney. Celle-ci a pour objectif de comprendre le contexte de la filière porcine en Wallonie, les contraintes et opportunités d’investir dans cette production et les réflexions et démarches à entreprendre pour concrétiser son projet. 9\efk I`o\e ! En région wallonne, quand on parle d’agriculture et d’élevage, on a directement à l’esprit la culture de froment, pommes de terre, betteraves, et l’élevage de bovins viandeux et de vaches laitières. Grâce aux nombreux services d’encadrement technique des agriculteurs, les années 1980 et 90 ont été marquées par une forte spécialisation des activités débouchant souvent sur une production unique au sein d’une même exploitation. Au cours des 15 dernières années, la Wallonie a perdu près de 1.000 postes de travail par an dans le secteur de l’agriculture. Il n’y a pas de raison de penser que cette disparition d’emplois puisse être enrayée sans une démarche volontariste très rapide, mais aussi et surtout réaliste, de la part des pouvoirs publics. Depuis quelques années, la volatilité des prix, l’augmentation des coûts (engrais de synthèse, alimentation animale, matériels et bâtiments agricoles) et les réformes successives de la PAC amorcent un changement dans les mentalités. Plutôt que de « mettre tous - ses œufs dans un même panier », l’opportunité de la diversification de l’exploitation agricole doit être posée, en particulier lorsque la reprise de la ferme est envisagée. La spéculation porcine constitue un axe majeur de diversification pour l’agriculture wallonne. En effet, les potentialités de développement agricole restent relativement nombreuses sur notre territoire. Le contexte économique de la production Contrairement aux idées reçues, le nombre de porcs présents en Wallonie reste relativement stable depuis des années. Rappelons que, suivant le recensement 2007, la région flamande détient 5.879.864 porcs (94,5% de la production nationale) alors que la Wallonie en compte à peine 346.960 (5,5%) contre plus de 500.000 il y a 25 ans. En outre, seuls 25% de la viande de porc consommée en Wallonie sont produits dans notre région. Si la production porcine engendre des craintes, c’est en grande partie parce qu’elle est méconnue et qu’elle fait bien souvent l’objet d’une désinformation pratiquée par certaines organisations. La FPW constate que les nouvelles porcheries en fonctionnement n’amènent que très peu de nuisances et n’engendrent que très rarement des plaintes de la part des riverains. En Wallonie, c’est le modèle du développement durable des exploitations porcines à caractère familiale qui prévaut. A noter qu’une réflexion est menée en permanence par les organismes impliqués dans la production porcine en Wallonie, notamment sur les aspects socioéconomiques, environnementaux et liés au bien-être animal. Quel est le programme de l’après-midi? Après l’accueil des participants par Mr. De Bruyn, Président de la FPW, c’est Mr. Rixen, chef de projet, Le permis d’environnement Instaurée il y a maintenant quelques années, la législation sur le « permis d’environnement » concerne un grand nombre d’exploitations agricoles et la majorité des fermes porcines. Si le permis d’environnement n’est plus une notion inconnue, elle suscite encore de nombreuses interrogations : Qu’est-ce que le permis d’environnement ? Mon projet de porcherie est-il concerné par un permis d’environnement ? Quelles sont les démarches à entreprendre ? Quelles sont les obligations annexes au permis d’environnement ? … Autant de questions auxquelles Mme Van Waeyenberge, juriste au Service d’études de la Fédération Wallonne de l’Agriculture (FWA) tentera de répondre. Les services d’encadrement technique En Wallonie, c’est le modèle du développement durable des exploitations porcines à caractère familiale qui prévaut. ((al`e)''0 Un investissement en production porcine doit être mûrement réfléchi, parce que le projet doit s’intégrer au mieux dans le paysage, l’environnement et la vie rurale en Un exemple vaut mieux qu’un long discours Ces dernières années, de nombreux agriculteurs se sont lancés avec succès en production porcine. Les demandes de permis représentent bien souvent des démarches laborieuses, mais qui sont généralement récompensées par une communication ouverte vers les autorités communales et le voisinage. A ce titre, plusieurs éleveurs viendront partager leurs expériences. Renseignements et inscriptions FPW : Béatrice Flahaux (081/62 69 91); CER : Vincent Leroux (0498/12 59 74). le 17 juin, une après-midi d’étude sur la question «S’installer en tant qu’éleveur de porcs» Bienvenue à tous ! * FPW <LIFG@E@FEJ Elections au PE: les positions des partis au niveau européen Les militants de la FWA ont eu l’occasion de découvrir les avis propositions et/ou positions des partis politiques sur divers dossiers agricoles au fil des réunions «Agriculteurs-hommes politiques» organisées par la FWA dans les provinces de Wallonie. Les partis politiques sont néanmoins pour la plupart regroupés au niveau européen et ils ont eux-mêmes adopté des positions générales. Bien que les élections soient derrière nous, il nous semble intéressant de publier ces positions dans la mesure où elles concernent l’agriculture. Nous reprenons ci-après le résumé de ces positions, un résumé que nous devons à l’Agence Agra-Presse Démocrates chrétiens : sécurité et sûreté alimentaires Défense de la sécurité et de la sûreté alimentaires : telle est l’une des dix priorités du groupe PPE-DE (Parti populaire européen - Démocrates européens) pour qui l’Europe doit avoir le double objectif de nourrir les Européens de façon indépendante et saine. Selon ce groupe politique, l’UE devra contribuer à doubler la production alimentaire mondiale pour répondre aux besoins de 3,5 milliards d’êtres humains supplémentaires d’ici 2050. Afin d’atténuer le risque de pénurie mondiale et pour sauvegarder son indépendance alimentaire, l’Europe va devoir produire davantage tout en produisant efficacement et durablement. Pour y parvenir, le groupe PPEDE recommande : la levée permanente de toutes les jachères au sein de l’UE ; l’établissement de stocks régulateurs de denrées alimentaires ; le passage accéléré à la production et à l’utilisation d’une bioénergie de deuxième génération ; la recherche et le développement de nouvelles technologies (y compris les produits génétiquement modifiés) pour l’alimentation humaine et animale. En revanche, le PPE-DE se montre beaucoup plus circonspect à l’égard de l’agriculture biologique. Il demande que l’on procède à «l’étude de l’influence de l’agriculture biologique dans la diminution de la production alimentaire». «A l’évidence, est-il encore écrit dans ce manifeste, la production d’aliments biologiques doit être admise, mais ces procédés nécessitent une superficie supérieure à l’agriculture traditionnelle pour produire une même quantité. Par ailleurs, le PPE-DE accorde une attention particulière au droit des consommateurs de prendre leurs propres décisions, notamment via une législation efficace sur l’étiquetage des aliments, les allégations nutritionnelles et de santé et les aliments génétiquement modifiés. Le groupe est notamment favorable au renforcement de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) et défend une politique de normes européennes avec, comme corollaire, l’application de sanctions sur les produits importés en cas de non-respect des règles sanitaires européennes. Socialistes européens : Pac «moderne» et révision de la directive biocarburants Le Parti socialiste européen (PSE) se prononce pour une Pac «moderne» qui «consacre le rôle de l’agriculture» dans la protection de l’environnement, la garantie de la qualité alimentaire et de la sécurité d’approvisionnement, la préservation du paysage ainsi que le bien-être animal et végétal. Il souligne que les bio-combustibles «ne doivent pas compromettre la production alimentaire européenne et mondiale, l’intégrité de l’environnement, ni la biodiversité» et demande une révision en ce sens de la directive sur les biocarburants. S’agissant justement de la lutte contre le changement climatique, le manifeste du PSE pour les élections européennes préconise l’instauration d’une directive qui «définisse les objectifs et les plans d’action pour tous les secteurs encore non couverts par les textes existants », dont l’agriculture et l’alimentation. Sur le plan international, les socialistes sont favorables à «la révision des règles de décision, du mandat et du fonctionnement de l’Organisation mondiale du commerce». «Face à la crise alimentaire mondiale», ils proposent de «coopérer pour faire échec à la spéculation sur le prix des denrées alimentaires, et de soutenir la sécurité alimentaire de tous les pays par une conception renouvelée des aides et des systèmes de production agricole ». Enfin, le PSE veut «agir pour la diffusion des produits du commerce équitable en Europe ». Libéraux: derrière Mariann Fischer Boel Les candidats du Parti libéraldémocrate européen (ELDR) rappellent que l’actuelle commissaire européenne l’agriculture, Mariann Fischer Boel, appartient à leur famille politique. Ils ne disposent pas de relais partout en Europe: la France et le Portugal leur font notamment défaut, même si les députés français du Modem ont jusqu’à présent siégé au sein du même groupe parlementaire, l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). Parfaitement en phase avec l’orientation imprimée par Mariann Fischer Boel à la Pac ces dernières années, les Libéraux prônent la «poursuite de la réduction du budget de la Pac au-delà de 2013». (Rappelons que chez nous, le MR et Sabine Laruelle se désolidarisent de ce point de vue). Verts: les anti-OGM contre l’ « irresponsabilité agricole» Les Verts européens appellent l’UE à prendre une «nouvelle direction», proposent un «new deal» écologique. Leur programme défend une «approche plus durable vis-à-vis de nos ressources agricoles », une démarche jugée «vitale pour notre bien-être, la santé de nos écosystèmes et la richesse de la biodiversité». Selon les écologistes, «la Pac a encouragé l’irresponsabilité agricole, l’agro-industrie dictant les conditions du marché et orientant la production pour profiter au maximum des subventions, indépendamment des conséquences environnementales». La réforme de la Pac doit se traduire par une réorientation, de façon à soutenir les agriculteurs et à les encourager à produire de la nourriture de qualité de manière durable. Les Verts dénoncent les «élevages industriels» et les risques qu’ils font courir pour la santé humaine, et plaident pour un renforcement des normes de bien-être animal. De plus, «en lieu et place de l’offre limitée» que l’industrie alimentaire propose aux consommateurs, ils demandent un accès «à une alimentation saine à des prix équitables», l’interdiction «fondamentale» des OGM, le développement de l’agriculture biologique. Ils prônent le développement de circuits de commercialisation courts. De façon plus générale, ils proposent d’œuvrer en faveur d’une «Europe responsable» qui «protège les systèmes sociaux et les conditions de travail des pressions exercées par la concurrence féroce et débridée en Europe et au-delà». «Il faut entreprendre une révolution des ressources», lancent-ils, soulignant qu’il n’est «pas envisageable de poursuivre les activités économiques comme avant». Les Verts veulent que l’UE s’engage à réduire ses émissions de 40% d’ici à 2020 (contre 20 %) et de 80 à 95 % d’ici à 2050. Autre objectif proposé: la création de 5 millions «d’emplois verts» en Europe au cours des cinq prochaines années. Fischer Boel envisage de rempiler Sollicitée par Barroso, le président de la Commission européenne qui a de sérieuses chances de se succéder à lui-même, ainsi que par son propre gouvernement, la Commissaire danoise à l’agriculture n’exclut pas de rester présente au sein de la nouvelle Commission appelée à entrer en fonction en novembre. tuel. Comme le Royaume-Uni et … le Danemark (coïncidence), la Suède entend diminuer le premier pilier (aides directes) au profit du second (développement rural). En revanche, bonne surprise du côté des Pays-Bas, qui lors du Conseil de Brno ont défendu le maintien d’un premier pilier fort «pour assurer la sécurité de nos approvisionnements en produits alimentaires de bonne qualité». I`Z_Xi[ :p[q`b Calendrier Au cours du Conseil agricole informel de Brno en Tchéquie, Mariann Fischel Boel a été interrogée sur ses intentions pour l’après octobre 2009, soit le moment où l’actuelle Commission arrive à son terme. La Commissaire à l’agriculture a révélé que le président Barroso, ainsi que le gouvernement danois, lui demandait de rester… ce dont elle s’est dit «flattée et heureuse»… Elle a toutefois ajouté ne pas avoir encore pris sa décision. Il va de soi que la présence de cette ultra-libérale, dérégulatrice à tout crin, au sein de la nouvelle Commission, (et ce à quelque poste que ce soit) ne constituerait pas un cadeau pour le type d’agriculture que nous défendons. Présidence suédoise en vue La nouvelle Commission entrera en fonction à l’automne, soit sous présidence suédoise: une présidence dont les convictions sont à l’avenant de celles de Fischer Boel. Lors du Conseil informel de Brno, les Suédois ont plaidé pour une poursuite des réformes de la Pac, dans l’objectif de plus de correspondance avec les lois du marché, et de réduction des dépenses par rapport au niveau ac- La réunion de Brno était consacrée à la Pac post 2013. C’est que les échéances se rapprochent dangereusement. Mariann Fischer Boel a annoncé que la Commission présentera une communication à ce sujet mi-2010, avant de présenter des propositions formelles au plus tard pour l’été 2011. En même temps, a souligné Fischer Boel, que les propositions sur le budget 2014-2020 («perspectives financières»). La grande bataille à venir consistera donc pour les Ministres de l’agriculture, heureusement majoritaires, qui souhaitent une Pac solide et correctement budgétaire pour l’après-2013, à justifier le budget de la Pac auprès des Ministres des Finances et de la Consommation. Relevons encore que, au cours du Conseil de Brno, Fischer Boel a pris parti pour l’abandon du système de référence historique (moyenne 2000-2002, comme chez nous, en France, en Espagne, etc.). Elle rejoint ainsi la position des nouveaux Etats membres qui s’estiment pénalisés par l’existence de ce système: en effet, celui-ci conduirait en 2013 à des paiements directs en moyenne de 300 euros par hectare dans les 15 anciens Etats membres contre 180 seulement dans les 12 nouveaux… Aides US à l’exportation de produits laitiers Le secrétaire américain à l’agriculture, Tom Vilsack, a annoncé le 22 mai la réactivation du programme de soutien aux exportations dans la limite de 68 201 tonnes de lait écrémé en poudre, 31 097 tonnes de graisses butyriques, 3 030 tonnes de fromages. Les ventes auront lieu par voie d’adjudication. « Nous sommes devenus un prétexte pour les Etats-Unis », a regretté Mariann Fischer Boel, la commissaire à l’agriculture. « Je n’aime pas que les Américains profitent de l’UE pour donner des subventions. Ils ont déjà le programme Food Aid qui est encore mieux ficelé que les restitutions », a-t-elle affirmé le 25 mai, à l’occasion du Conseil des ministres de l’agriculture de l’UE. Pour les pays émergents du G20, lequel comprend notamment le Brésil et l’Inde, cette mesure traduit un regain de « protectionnisme voilé ». Selon eux, « si cette mesure ne viole pas directement les règles de l’OMC, elle est susceptible d’affaiblir son système en temps de crise économique ». Si les Etats-Unis et les Européens devaient être suivis par d’autres pays riches, cela pourrait avoir comme effet d’aggraver la situation économique des pays plus pauvres, constate le G-20. De son côté, le ministre néo-zélandais du commerce, Tim Groser, évoque « une réponse à courte vue ». Selon lui, ces subventions qui auront un faible impact sur le revenu des producteurs américains risque, en revanche, d’avoir des effets très négatifs sur les prix mondiaux des productions laitières. Les Etats-Unis, comme l’UE, déplore M. Groser, envoient « un signal très négatif aux autres membres de l’OMC ». ((al`e)''0 . D y : 8 E @ J8K @ F E Le GPS en agriculture, gadget ou outil de production L’innovation technologique a radicalement changé le visage de l’agriculture. En boutade, on dira que les sauts de puce…électronique nous font faire des bonds de géant. Le tout est de s’assurer que nous les faisons bien vers l’avant. Il faut donc faire le tri dans ce qu’on nous propose. Pour ce faire, le Département Génie rural du CRA-W de Gembloux s’est attardé sur le guidage par satellite (GPS) en déterminant son seuil de rentabilité. Alors, le GPS en agriculture, réel outil de production ou simple gadget? >XkXe ;lYf`j \k 9ilef ?lp^_\YX\i k ( Compte tenu du succès croissant des barres de guidage GPS, une première étude avait été réalisée en 2007 sur la précision réelle de tels systèmes. Force a été de constater qu’ils répondent généralement à la précision annoncée et parfois même la dépasse. Une question était cependant restée en suspend: l’investissement dans une barre de guidage est-il rentable? Pour y répondre, une nouvelle étude a été menée, voici les résultats et conclusions. Le calcul de rentabilité a été basé uniquement sur la diminution du redoublement lors de l’application des produits phytosanitaires et des engrais que devrait permettre l’aide au guidage par satellite (GPS). Il est vrai que le pour ces cultures, l’utilisateur ne peut en aucun cas modifier sa trajectoire au gré des indications du système de guidage. Les différentes cultures prises en compte ont été classées en deux catégories: - les cultures pour lesquelles le conducteur n’a aucun repère visuel et se fie à son «feeling» lors du passage avec le matériel de traitement (= cultures dites sans repères). Elles comprennent les prairies permanentes, les prairies de fauche, le labour et les couverts d’engrais vert. Les mesures effectuées sur labour nous permettront de tenir compte des travaux de pulvérisation et d’épandage avant l’implantation des cultures telles que la betterave, le maïs et la L’offre en barres de guidage est très vaste. Si les exploitations les moins grandes ne peuvent rentabiliser que les modèles d’entrée de gamme, les plus étendus peuvent par contre envisager des modèles offrant davantage de possibilités elle reste tributaire de l’expérience du chauffeur. C’est pourquoi nous avons considéré que travailler avec une barre de guidage GPS génère un redoublement équivalent à la précision annoncée (ex: précision annoncée du GPS = 30 cm, largeur d’épandage = 24 m, redoublement généré par la barre de guidage: 1,25%). Cette considération minimise l’apport du GPS, mais correspond à la réalité qui veut que l’on préfère un léger redoublement plutôt que de laisser des manques dans la culture (zones non-traitées). Les barres de guidage peuvent donc réellement diminuer le redoublement. En fonction de la largeur de travail, l‘amélioration sera en moyenne de 1,4% pour les cultures avec repères à 4,3% pour les cultures sans repères. Calcul de la rentabilité des systèmes de guidage GPS Outre son indéniable apport en terme de confort de travail, la barre de guidage peut se rentabiliser rien que par les économies qu’elle permet de réaliser par la diminution des redoublements GPS offre beaucoup d’autres fonctions (arpentage, jalonnage, fermeture automatique des tronçons de rampe de pulvérisateur, enregistrement des données…) améliorant fortement le confort de l’agriculteur ou optimisant le temps de travail. Cependant, ces avantages sont difficilement quantifiables d’un point de vue économique. Nous avons donc préféré les laisser à l’appréciation de l’utilisateur et baser notre calcul de rentabilité sur une diminution des intrants. Redoublement sans l’utilisation du guidage par GPS Le redoublement sans l’utilisation d’un système de guidage a été déterminé lors d’une campagne de mesure réalisée sur le terrain. 85 parcelles ont été explorées où plus de 1200 mesures de largeur de travail réelle ont été effectuées. Seules certaines cultures et/ou couverts ont été pris en compte sur base de l’intérêt d’utiliser une barre de guidage sur ceux-ci. L’utilisation d’un guidage GPS en betteraves, maïs et pomme de terre n’a donc pas été envisagée pour les travaux de pulvérisation et d’épandage d’engrais après le semis, étant donné que, / pomme de terre. - les cultures pour lesquelles le conducteur dispose de repères visuels (passage du semoir, ligne de semis…) pour effectuer son jalonnage (= cultures dites avec repères). Elles comprennent essentiellement les céréales (froment, escourgeon, épeautre…). Les résultats montrent que les travaux de fertilisation ou de protection des cultures réalisés sans GPS présentent en moyenne un redoublement de 5,4% de la largeur de travail pour les cultures dites sans repères et de 2,6% pour les cultures dites avec repères. Ces résultats sont des moyennes, certains utilisateurs générant des redoublements bien plus importants (exemple: jusqu’à plus de 35% de redoublement en épandage d’engrais sur prairie). Apport du GPS pour diminuer le redoublement Généralement, les barres de guidage avec une correction DGPS et sans abonnement ont une précision annoncée par le constructeur de 20 à 30 cm. En 2007, le Département Génie rural a confirmé que les systèmes de guidage GPS répondaient à la précision annoncée. Cependant, ((al`e)''0 Pour calculer rapidement la rentabilité d’un GPS d’une exploitation, un simulateur informatique a été développé. Il détermine la réduction du coût des intrants (produits phyto et engrais) que permet l’utilisation d’un système de guidage et de là calcule sa rentabilité. Selon le paramétrage du simulateur, on peut déterminer la valeur ajoutée d’un GPS pour une culture en particulier ou sa rentabilité pour une exploitation. Le GPS réduira plus les coûts de production d’une culture sans repères (ex: prairie de fauche) que d’une culture avec repères comme une céréale étant donné que le redoublement y est plus conséquent. D’autre part le coût des intrants ayant augmenté considérablement ces derniers temps, la rentabilité d’un système GPS sera d’autant plus grande que la culture est exigeante en intrants (engrais et/ou produits phyto). En prairie à pâturer, avec un apport en 3 fractions des besoins moyens annuels (220 euros/ha), l’économie d’intrants (pour une largeur de travail de 18 à 21m) générée par l’utilisation du GPS est de l’ordre de 8,5 euros/ha. En froment, les principaux traitements sont réalisés en 7 passages (engrais et produits phytos) pour un coût de 362 euros/ha, l’économie d’intrants (pour une largeur de travail de 24m) générée par l’utilisation du GPS est de l’ordre de 5 euros/ha. Les pommes de terre ont un besoin important en fumure NPK (340 euros/ha). La couverture de ces besoins est essentiellement apportée avant la plantation où l’utilisation d’un système de guidage est possible et permet de réduire fortement les coûts de la fumure. Après, lorsque la culture sera implantée, le GPS ne sera plus d’aucune utilité. La rentabilité est au rendez-vous Pour avoir un aperçu rapide de la rentabilité d’un GPS, 4 exploitations de taille et d’orientation différentes ont été simulées. Le nombre de traitements et d’amendements apportés aux différentes cultures des exploitations ainsi que leurs doses sont des moyennes des pratiques agricoles courantes. La durée d’amortissement du système de guidage GPS a été fixée à 5 ans. Compte tenu des économies annuelles que permet l’utilisation du GPS, le simulateur calcule l’investissement maximum qui pourra être amorti en moins de 5 ans. Il ne faut pas oublier que dans notre calcul de rentabilité, les gains de temps et de confort pour l’opérateur ne sont pas pris en compte, car difficilement quantifiables mais, ils représentent des avantages non négligeables. L’exploitation A de taille moyenne (50 ha) est tournée princi- 7DEOHDX¬: Caractéristiques des 4 exploitations-type et du système de guidage GPS rentabilisable en moins de 5 ans Exploitation B C D A Superficie totale (ha) 50 100 150 200 Assolement Betteraves / Chicorées (ha) 5 28 40 7 7 10 Colza (ha) Escourgeon (ha) 8 15 20 4 30 60 80 Froment / Epeautre (ha) 8 10 Maïs (ha) Pomme de terre (ha) 20 25 30 30 10 Prairie à pâturer (ha) Prairie de fauche (ha) 8 10 10 25 Autres (ha) Matériels Tracteur: puissance (ch) 80 110 120 150 15 18 28 36 Pulvérisateur largeur (m) 15 18 28 36 Distributeur largeur (m) Prix maximum du GPS (ʒ+79$) 1200 2100 4000 5500 0.3 0.3 0.3 0.3 Précision du GPS (m) 2.5 1.67 1.07 0.83 Redoublement moyen avec GPS (%) 5.17 4.16 3.79 3.67 Redoublement moyen sans GPS (%) palement vers la production animale avec une part importante de prairies à pâturer ou de fauche. Ce type d’exploitation ne peut pas rentabiliser une barre de guidage d’un prix supérieur à 1200 euros, le nombre d’hectare et la largeur de travail (15 m) n’étant pas suffisants.Actuellement, on ne propose pas de système de guidage si bon marché. Cependant les modèles les moins chers s’en approchent et les autres avantages du GPS (confort, facilité…) peuvent justifier l’investissement. Les exploitations B et C peuvent rentabiliser en moins de 5 ans des barres de guidage d’une fourchette de prix variant de 2000 à 4000 euros. Ce qui correspond à la majeure partie de l’offre du marché actuel. Dans cette gamme de prix, les systèmes proposés sont plus complets, plus conviviaux. On peut même envisager des systèmes avec la fermeture automatique des tronçons de rampe du pulvérisateur. L’exploitation D est de grande taille et peut envisager l’investissement dans une barre de guidage plus onéreuse (5500 euros) ou réduire sa durée d’amortissement (de 5 à 3 ans) et d’ainsi profiter plus rapidement des nombreuses nouveautés. D’autre part, il faudrait envisager l’autoguidage (RTK, SF2) avec une plus grande précision. En effet, une précision centimétrique permet d’augmenter fortement le nombre de travaux utilisant la technologie GPS (semis, buttage, récolte,…). Le temps, la main d’œuvre et les coûts d’utilisation des machines diminueront fortement, ce qui permettrait de rentabiliser un investissement encore plus élevé. Pas que la diminution du redoublement Cette étude a montré que le redoublement en champ peut être très variable d’une exploitation à l’autre et également entre les cultures. C’est pourquoi le département Génie rural a développé un outil informatique permettant de calculer en direct la valeur ajoutée d’un système de guidage par GPS à partir des coûts réels des intrants apportés (produits phytosanitaires et engrais). Le seuil de rentabilité ne doit pas être le seul critère pour l’achat d’un système GPS. Il est primordial de connaître ses besoins et ses at- D y : 8 E @ J8K @ F E rentable? *UDSKLTXH'LPLQXWLRQGXFRWGHVLQWUDQWVʒKDJpQpUpHSDU O·XWLOLVDWLRQG·XQV\VWqPHGHJXLGDJHSRXUGLIIpUHQWHVFXOWXUHV Mecacost, l’outil de calcul du coût d’utilisation des tracteurs et machines agricoles développé par le département Génie Rural est maintenant disponible en ligne(http://mecacost.cra.wallonie. be). 14 12 10 / ha tentes. Il ne faut pas oublier que le calcul informatique ne tient pas compte du gain de temps (jalonnage, travail de nuit…), de main d‘œuvre, de l’amélioration du confort de l’utilisateur et surtout des options proposées par certains appareils telles que la coupure automatique des tronçons de rampe, l’évitement d’obstacle, la modulation de dose, l’arpentage… Néanmoins la rentabilité est au rendez–vous. Déjà une exploitation herbagère de 70 ha ou une exploitation mixte de 100 ha peuvent rentabiliser en 5 ans des barres de guidage de 1500 à 2000 euros. Le retour sur investissement sera d’autant plus rapide que la taille de l’exploitation est importante. Une fois encore la technologie avance à pas de géant dans le monde agricole et il est possible que demain l’autoguidage GPS aura pris le dessus sur les simples barres de guidage … Pour un calcul personnalisé de votre exploitation, vous pouvez prendre contact avec le Département Génie Rural 081/ 627 156 ou par E-mail dubois. [email protected] Calculez en ligne le coût d’utilisation du matériel agricole 8 6 4 2 0 FXOWXUHVDYHFUHSqUHVFXOWXUHVVDQVUHSqUHV (VFRXUJHRQ 3UDLULHGHIDXFKH )URPHQW(SHDXWUH 0DwV 3UDLULHSDWXUpH &RO]D %HWWHUDYH&KLFRUpH 3RPPHGHWHUUH (1) CRA-W Département Génie rural Certains équipement sont conçus pour aller bien au-delà de la simple de guidage. Cela va de la coupure automatique des sections de rampes du pulvérisateur jusqu’au guidage automatique dispensant le chauffeur d’encore tenir le volant *UDSKLTXH(YROXWLRQGXSUL[PD[LPXPGX*36HQIRQFWLRQGXW\SHG·H[SORLWDWLRQ 80 5000 Nbr d'ha 70 4000 60 50 3000 40 2000 30 20 1000 10 Prix max. du GPS ( ) 6000 90 0 0 Ex ploitation Ex ploitation B ha Ex ploitation Ex ploitation C ha Ex ploitation Ex ploitation D ha Ex ploitation A: 50A ha Ex ploitation B: 100 C: 150 D: 200 50 ha 100 ha 150 ha 200 ha Betterav es / chicorée Colza Escourgeon Froment / Epeautre Maïs Pomme de terre Prairie à pâturer Prairie de fauche Autres 3UL[ PD[ LPXPGX*36ʑ+79$ Même si un nouvel investissement se raisonne aussi sur base de critères techniques, la rentabilité est un facteur important qui doit bien évidemment être prise en compte avant toute décision. Une manière de connaître a priori l’ensemble des frais inhérents à l’usage d’une machine est d’en calculer son coût d’utilisation prévisionnel. Celui-ci doit prendre en compte l’ensemble des frais fixes(amortissement, intérêts, taxes et assurance) ainsi que des frais variables tels que les frais d’entretien et de réparation et, pour les tracteurs et les automoteurs, les frais liés à la consommation de carburant. C’est ce que ce propose de faire pour vous l’outil Mecacost. Cet outil d’aide à la décision développé par le Centre wallon de Recherches agronomiques grâce au financement de la Direction Générale Opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement et Agroservice, l’association des entrepreneurs agricoles de Belgique, permet le calcul du coût d’utilisation de plus de 380 tracteurs et machines agricoles! Cet outil très facile d’utilisation propose, lors d’une première étape, de sélectionner les machines sur lesquelles portera le calcul (caractéristiques et options). Ensuite, les paramètres nécessaires au calcul sont présentés.Toutefois, ceux-ci peuvent être modifiés par l’utilisateur comme par exemple le prix d’achat de la machine, l’utilisation annuelle ou encore la performance…ce qui assure que le calcul soit adapté à chaque situation. Enfin, le résultat est présenté sous forme de tableaux et de graphiques qui peuvent être imprimés. Cet outil va plus loin en permettant d’effectuer le calcul du coût d’utilisation pour un chantier complet (1 tracteur avec 1 ou 2 machines) en considérant éventuellement la main d’oeuvre. Mecacost vous aide à réaliser un choix optimal d’un matériel en fonction de votre situation. Ceci permet, non seulement, de limiter les investissements non justifiés mais également de comparer les machines entre-elles ou même des chantiers entre eux tels que des filières de récolte des fourrages, les techniques de semis avec et sans labour… Le coût d’utilisation sera également utile pour fixer un tarif lors de la réalisation de travaux pour des tiers et, à l’inverse, peut être comparé aux prix d’entreprises agricoles. Venez essayer cet outil disponible en version quadrilingue (NL, FR, DE, EN) sur http://mecacost.cra.wallonie.be Renseignements: Département Génie Rural du CRA-w, Fabienne Rabier et Olivier Miserque 081.627.140. ou miserque@cra. wallonie.be ((al`e)''0 0 :Ë<JKÁC@I< Des travaux dans votre maison? Laissez-vous guider… Les différents systèmes fourragers de l’Europe Restaurer sa maison en respectant ses caractéristiques n’est pas aussi contraignant ou laitière difficile qu’on le pense parfois. Mais souvent les informations manquent pour réaliser les travaux qui apporteront à la fois confort de vie et qualité patrimoniale. La Fondation rurale de Wallonie a cependant édité une série de petits guides pratiques rassemblant des conseils simples et des exemples intéressants autour de différents thèmes. Remplacer la porte de grange, les châssis de fenêtre ou la couverture du toit, créer de nouvelles ouvertures ou agrandir la maison, aménager les abords de la maison ou encore éclairer les combles… autant de travaux souvent indispensables dans les anciennes habitations en milieu rural. Aujourd’hui, ces travaux s’accompagneront inévitablement d’améliorations en matière de consommation d’énergie: le toit sera isolé et peut-être muni de panneaux solaires, les châssis seront accompagnés de double vitrage amélioré, les nouvelles ouvertures éventuelles seront de préférence réalisées sur une façade bien exposée. Mais pourquoi ne pas aussi profiter de ces dépenses souvent conséquentes pour valoriser la qualité patrimoniale de votre habitat? En effet, dans nos villages, une grande partie des habitations font partie de notre patrimoine. Parce qu’elles datent des 18 ou 19èmes siècles ou tout simplement parce qu’elles font partie de l’histoire du village et témoignent de celle de nos aïeux. Plus près de nous, ces maisons participent à la qualité et à l’ambiance générale de nos villages wallons. Restaurer sa maison en respectant ses caractéristiques n’est pas aussi contraignant ou difficile qu’on le pense parfois. Mais souvent les repères historiques ou géographiques nous manquent et notre bonne volonté ne suffit pas toujours pour réaliser les travaux qui apporteront à la fois confort Petits secrets pour réussir son jardin La qualité se trouve à portée de nos mains. Aux éditions Weyrich, les livres de la collection «Les petits secrets de» nous incitent à connaître, aimer et à faire le meilleur usage des ressources alimentaires et naturelles qui nous entourent. Il s’agit d’ouvrages de petit format (14 x 21 cm) qui en quelques 150 pages se veulent des aidemémoire bourrés d’informations pratiques. Cette collection vient récemment de s’enrichir de deux nouveaux volumes, tous deux dus à la plume d’Yvette et Victor Jadin. Le premier, consacré au jardin d’agrément, s’intitule «Fleurir son jardin» tandis que le second, dédié au potager, a pour titre «Réussir son jardin potager et fruitier». Pourquoi éclaircir vos légumes? Comment protéger vos arbres fruitiers des ravageurs? Comment tailler vos rosiers? Quinzaine par quinzaine, ces deux calendriersmode d’emploi vous rappellent astucieusement que faire au jardin et comment le faire. «Fleurir son Jardin» et «Réussir son jardin potager et fruitier» d’Yvette et Victor Jadin sont parus aux éditions Weyrich dans la collection Trèfle à 4 feuilles - Les petits secrets de. Le prix de vente de ces ouvrages de 144 pages est de 13 euros. de vie et qualité patrimoniale. C’est pourquoi la Fondation rurale de Wallonie édite depuis quelques années des petits guides pour vous y aider. Chacun d’eux traite d’un thème particulier et développe des conseils simples, abondamment illustrés d’exemples intéressants. Cette collection aujourd’hui complète compte sept plaquettes rassemblées sous le titre générique «La maison rurale au quotidien»: - n°1: Remplacer la porte de grange - n°2: Remplacer les châssis de fenêtre - n°3: Créer de nouvelles ouvertures - n°4: Remplacer la couverture du toit - n°5: Aménager les abords de la maison - n°6: Eclairer les combles - n°7: Agrandir la maison. Chaque plaquette peut être obtenue au prix de 2 euros ou 1,5 euros par plaquette à partir de deux, frais de port inclus. Jusqu’au 31 août 2009, la série des sept plaquettes peut être obtenue au prix promotionnel de 7 euros, frais de port inclus. Elles peuvent être commandées directement auprès de la Fondation rurale de Wallonie – Assistance architecturale et urbanistique, rue des Potiers, 304 à 6717 Attert, tél: 063/23 04 94, fax: 063/23 04 99, e-mail: aau@ frw.be Fait pour vous par le service d’études 18/5 Bruxelles Copa: GT viande bovine Namur : Cabinet B. Lutgen: GT aides publiques Bruxelles: Cese: Section NAT 19/5 Gembloux: Cwedd: section planification Court-St-Etienne: Commune: érosion Bruxelles: Copa: GT développement rural Gembloux: Fiwap: bureau Bruxelles: Cese: ACP-UE: meeting Liège Vertbois: Workshop »Affectation future des carrières de l’Eurégio Meuse-Rhin 20/5 Namur : DGARNE: Natura 2000 Namur : Nitrawal/Aquawal: GT communication Gembloux: Nitrawal: captage Givry Bruxelles: Copa: groupe consultatif développement rural Gembloux: FWA: bureau Bulgarie: bilan de santé PAC – conférence - rencontre Liège: Comité des experts agréation des systèmes d’épuration Sainte-Ode: FWA/DNF/Naturawal: excursion Natura 2000 25/5 Mignault: FWA: débat politique Bruxelles: Cerva: le point sur la BT8 Gembloux: CWEDD: section «études d’incidence” Ny: DGA/DNF: site Natura 2000 Hotton : Maison communale: Natura 2000-remembrement-eaux usées (' ((al`e)''0 En octobre dernier, l’Association française pour la production fourragère (AFPF) avait organisé une journée d’information consacrée à la diversité des systèmes fourragers à travers l’Europe. A travers les différents exposés des différents orateurs venus des quatre coins de France mais aussi de plusieurs pays européens, il y fut beaucoup question de la valorisation de la prairie pâturée, de la compé- tition maïs/herbe amis aussi de l’évolution des structures laitières selon les régions. Les différentes interventions ont été publiées dans les numéros de décembre 2008 (n° 196) et d’avril 2009 (n° 197) de la revue « fourrages », trimestriel édité par l’AFPF. Vous pouvez consulter le sommaire détaillé de ces deux exemplaires de la revue sur le site www. afpf-asso.org. Cette revue trimestrielle est distribuée aux abonnés (coût de l’abonnement annuel pour l’étranger : 110 euros). Il est cependant possible de commander des exemplaires au prix unitaire de 30 euros plus les frais de port (56 euros pour les 2 numéros consacrés à la diversité des systèmes fourragers en Europe). Toute commande doit être adressée à AFPF - Centre INRA - Bât Editions - RD 10 - 78026 Versailles Cedex - e-mail: vferry@versailles. inra.fr – Tél. 0033/1.30219959 – Fax 0033/1.30833708 26/5 Liège: Macospol: projet démocratie Gembloux: Nitrawal: rencontre des producteurs d’eau Gembloux: Valbiom: bureau et CA Gembloux: FWA: GT quotas Bruxelles: Conseil du fonds: GT porcs Bruxelles: Copa: GT porcs Bruxelles: DGCD: « coopération et sécurité alimentaire » Jambes : DGATLP: Crat 27/5 Leuven Codiplan: combi-audit Gembloux: Nitrawal/Grenera: GT Arquennes Gembloux: commission des eaux Bruxelles: Synagra: affiche verte 2009 Bruxelles: Comité consultatif Bruxelles: CESE: section Rex: opinions sur commerce équitable Aublain/Boussu-en-Fagne/Dailly: fermes Natura 2000 28/5 Liège: Cesrw: commission environnement Gembloux: Nitrawal: protection des captage Liège: Filière bovine wallonne: CA Gembloux: FWA: comité directeur 29/5 Namur : Cabinet B. Lutgen: debriefing Conseil PAC-lait 2/06 Gembloux: Cwedd: section planification + bureau Gembloux: Naturawal: CA + bureau Fleurus : Union des aviculteurs: évaluation document bien-être poules pondeuses Gembloux: UAW: comité directeur Nivelles : CRAT: PCA parc commercial visite de terrain 3/06 Bruxelles: SPF: GT épidémiosurveillance Namur: Cwedd: CRAIE Herve: FJA: débriefing cours B Kain: Milcobel: AG Avenir des quotas et PAC Nivelles : UPV: discussions bonnes pratiques QFL Bruxelles: Cese: audition sur le lait Gembloux: Agrobiopôle Gembloux: FJA: conférence actualités agricoles Liège: Cesrw: commission déchets Gedinne: visite ferme Natura 2000 Beauraing: Commune: plan de gestion site de Focant 4/06 Leuven: Codiplan: checkliste Gembloux: rencontre bureau d’étude: évaluation SCA Gembloux: UAW: aides à la reprise d’exploitation Bruxelles: CFDD: alimentation durabledemande d’avis P. Magnette Bruxelles: SPF:bien-être-pénalisationsdemande d’avis Bruxelles Cese: Groupe d’études Cambron CRAT: Paradisio 5/06 Bruxelles: Cwedd: EAAC: agriculture Bruxelles: Vlam/Agrofront: dossiers lait Gembloux: FWA: rencontre CBL-marché laitier Gembloux: FACW: AG Argenteau: GT restreint: présentation AR Aujeszki Waremme: Cwedd: PCAD « zoning de Waremme » Gembloux: Rencontre cimentiers sur la gestion des pneus usés de silos Pages mensuelles de l’UAW - Distribué toutes fermes - Chaussée de Namur 47 - 5030 Gembloux Tél. 081/60.00.60 - Fax. 081/60.04.46 - E-mail. [email protected] Juin 2009 N°99 Edito Par Anne-Marie TASIAUX-BIATOUR, présidente nationale UAW Battons nous pour l’avenir de notre agriculture! Je ne vais pas vous étonner en écrivant dans ses lignes le mal-être de l’agriculteur ! Dans les exploitations, cela va mal et on ne voit pas d’amélioration. M.Fisher-Boel reste sur ses positions, elle veut continuer sa réforme et ce sera grave pour le secteur laitier qui n’est déjà pas épargné. L’industrie laitière prend-elle ses responsabilités? A ce sujet, il est important que tous les membres concernés participent aux réunions d’assemblées des laiteries, afin de parler d’une seule voix et d’exiger un comportement solidaire de la part de nos laiteries. Pour les céréales, pas d’amélioration... Et la nouvelle récolte sera bientôt là ! A combien allons-nous vendre nos céréales? Cette incertitude ne fait qu’ajouter au malaise dans nos fermes... L’ UAW v o u s a re p r é s e n t é Pour la viande, une augmentation des importations de viandes améri- caines ne laisse rien augurer de bon. Nos responsables politiques vont-ils continuer à vendre l’agriculture européenne au profit d’autres pays ? Messieurs les politiques, voulezvous encore d’une agriculture et surtout d’agriculteurs? Car nous n’allons pas continuer comme cela à travailler à perte... Vous vous en rendrez compte peut-être trop tard, quand les agriculteurs auront disparu.A ce moment-là, vous payerez votre nourriture au prix fort. Les consommateurs seront-ils contents de payer leur alimentation plus cher ou de rencontrer par moment une pénurie quand il y aura un problème climatique ? Car il faut bien savoir que le premier maître de l’agriculture, c’est le temps qu’il fait, la pluie, le beau temps... Etre responsable syndicale n’est pas de tout repos et dans des moments tels que nous vivons, cela n’est pas agréable car on ne voit pas d’éclaircie. Alors il nous faut rester mobilisées et participer aux réunions de négociation tout azimut. Une fois de plus, il faut rappeler la nécessité d’une solidarité de tout le secteur, car tout seul, on ne peut rien faire. Il nous faut des membres pour nous soutenir, pour répondre positivement aux appels de mobilisation. Mais en nous mobilisant, nous devons toujours tenir compte du respect des biens d’autrui. Restons motivées... Battons-nous pour l’avenir de notre Agriculture! L’UAW vous a représenté Une nouvelle rubrique mensuelle est née, vous pourrez ainsi constater tout le travail de fond que le bureau national de l’UAW et les coordinatrices opèrent afin que l’UAW soit le plus visible possible et devienne un acteur incontournable au sein du monde politique, associatif et autre... AVRIL 29/04 Charleroi: Forum de mise en commun des unités de concertation «CAP Coeur» pour la santé cardio-vasculaire à l’initiative du Ministre Fonck - (alimentation-santé) MAI 04/05 Bruxelles: Séminaire agricole international (CBB-CSA) «La nécéssité de réguler les marchés agricoles - Analyse au regard de la crise récente des prix alimentaires» à Bruxelles 05/05 Gembloux: Rencontre avec les parlementaires candidats aux élections européennes: présentation du mémorandum UAW Gembloux: Rencontre et inauguration du concours-photos ‘Ma femme, Ma partenaire dans l’exploitation’avec Sa Majesté la Reine Paola 06/05 Gembloux: Conseil Général FWA Cette page a pu être publiée grâce au soutien du Ministère de la Communauté Française de Belgique. 07/05 Avesnes/Helpe (France): Rencontre avec les agricultrices de la FDSEA Herve-Aubel: Visites de fermes organisées pour Oxfam Solidarité et Mr DAO, Président de la Confédération Paysanne du Faso (Burkina Faso) 11/05 Gembloux: Commission viande Gembloux: Rencontre-débat avec les candidats aux élections européennes 12/05 Waremme: Débat agro-politique: quelles propositions pour l’agriculture? Quelles sont nos attentes? 13/05 Namur: Cabinet Lutgen: Groupe Soutien Précarité 14/05 Namur: Manifestation des agriculteurs 14 au 17/05 Liège: Distribution de lait frais à la Ferme en Ville 16/05 Verviers: Rencontre de sensibilisation avec M. Wathelet Junior 20/05 Gembloux: Bureau national FWA 25/05 Gembloux: Bureau national UAW Gembloux: Groupe Soutien Précarité 26/05 Gembloux: Commission Lait – groupe de travail quota 28/05 Gembloux: Comité Directeur FWA Bruxelles: Securex Malmedy: Meeting électoral 29/05 La Reid: Rencontre groupe Soutien Précarité et les élèves de la Reid ((al`e)''0 ( Journée découverte à Ciney Echo des Provinces Par Myriam Lambillon, coordinatrice UAW Province de Namur Ce mardi 26 mai, une colonne de voitures déambulait dans les villages de la région de Ciney. En effet, les agricultrices du Namurois ne dérogeaient pas à la tradition de la journée de découverte. Cette année, Ciney nous accueillait et nous a fait découvrir son agriculture et sa culture. Nous nous sommes toutes retrouvées au centre AWE de Ciney. Ce centre est mondialement connu pour l’insémination artificielle. Leur objectif est de mettre à la disposition des éleveurs wallons, des reproducteurs de très grande qualité ainsi qu’un encadrement technique de pointe. Les activités s’articulent autour de ces deux grands axes. Pour cela, l’AWE dispose de deux structures distinctes ; à savoir, d’une part l’AWE Commerciale (AWE SCRLFS) pour les activités commerciales, et d’autre part, l’AWE Service (AWE asbl) pour les services aux éleveurs. Ta p a g e n o c t u r n e La visite fut des plus instructive. Vous pouvez d’ailleurs aller en famille ou avec des amis visiter ce centre dans lequel les couloirs sont spécialement conçus pour pouvoir découvrir les taureaux reproducteurs tout en respectant les normes d’hygiène et de sécurités. Normes d’hygiène?? eh oui, les taureaux subissent à leur arrivée une période de pré-quarantaine avec deux prises de sang suivie d’une période de quarantaine avec également deux prises de sang et enfin un examen qui détermine si le taureau est bon à la reproduction. Si le taureau correspond aux critères alors, il est acheté sinon il est renvoyé dans sa ferme d’origine. De plus, il existe au sein des installations un ruban sanitaire ou vide sanitaire afin que les taureaux entrants ne soient pas en contact direct avec les taureaux ‘résidants’, et ce jusqu’à remise ) ((al`e)''0 des résultats des prises de sang et des analyses de sperme. Quelques chiffres? Un taureau donne jusqu’à 350 paillettes de sperme en un seul éjaculât et chaque paillette contient environ 27 000 spermatozoïdes. Il existe maintenant des paillettes sexuées mais elles sont plus chères, le prix varie de 32 à 45 euros. Il faut savoir que le centre exporte des doses de BBB dans le monde entier. En ce qui concerne les races laitières et autres races à viande, l’AWE importe directement la semence des meilleurs taureaux disponibles sur les marchés internationaux. Les éleveurs wallons disposent donc d’un choix exceptionnel de 24 races différentes. Mais l’AWE , ce n’est pas que des paillettes... il existe un service import-export d’animaux d’élevages proposé aux éleveurs wallons. L’AWE propose également divers services tels que transfert d’embryons, service d’insémination, contrôle qualité lait et viande, centre de recherche et de développement, banque de données des animaux d’élevage, encadrement des éleveurs dans la gestion du troupeau et dans la gestion économique. Visite ensuite d’un poulailler de poules pondeuses en plein air dans la région de Maffe. Ces poules ont beaucoup de chance puisqu’elle ont une cour extérieure protégée contre les renards (grands fans de nos demoiselles). Pas le temps de chômer avec 18000 poules qui pondent tous les jours. Un poulailler de cette taille demande près de 5 heures de travail par jour. C’est comme la traite: le matin et le soir, passer en revue les troupes, vérifier l’aération, l’eau et puis trier les oeufs qui arrivent sur des tapis roulants et les emballer par pack de 30. A la question : qui est apparu le premier: l’oeuf ou la poule? Nous avons la réponse ...C’est la poule! En effet, les poules sont apportées par une firme et restent à la ferme 13 mois. Il s’agit de contrat de 3 lots à chaque fois, cela dure donc plus ou moins 3 ans. Tous les 13 mois, le poulailler est entièrement ‘démonté’: les grilles, les pondoirs, les nids, les perchoirs... tout est retiré, nettoyé à fond et replacé. Cela demande un mois de travail (7 jours/7). Certaines firmes locales sont heureusement outillées pour les murs, plafonds, sols Après un bon repas à ‘La réserve du Château’, nous voici reparties en direction de Mohiville. Nous rencontrons une artiste locale spécialisée dans la poterie de style Raku. Mme Prévot a fait les BeauxArts à Bruxelles et continue des formations car il n’y a pas d’âge pour apprendre. Elle suit pour le moment, une formation à Marche pour les services de tables et se perfectionne dans l’émail. découvre la beauté d’une pièce que lors du ‘déshabillage’ de celle-ci après le passage dans les copeaux. mais beaucoup reste à faire au karcher. La hantise de nos éleveurs? La maladie... c’est pourquoi la phase de nettoyage est très importante. Il s’agit d’ailleurs de la période la plus lourde au niveau du travail. En fait, la seule période calme, c’est lors de l’arrivée d’un nouveau lot. Pendant une semaine, les poules ne pondent pas encore régulièrement et les oeufs sont de toutes façons trop petits pour être vendus. Il faut en effet un poids de 54 gr pour être admis à la vente dans les grandes surfaces. Raku signifie : le bonheur dans le hasard ! La poterie est cuite suivant un procédé japonais employé depuis le XVIème siècle. La pièce est tournée ou modelée en grès, suivie d’un long polissage et cuite à 1020°. Après la pose de l’émail, elle sera de nouveau cuite à 960° avec un défournement immédiat. Le choc thermique qui en découle provoque des craquelures qui se révéleront par un enfumage dans un récipient rempli de copeaux de bois. est réalisée par le biais de spécialités gastronomiques, inhérentes à son histoire et à la légende de la Gatte d’Or. Les produits principaux sont donc la bière, le pâté de campagne, le fromage frais de chèvre, la quiche au fromage de chèvre. Nous avons ensuite été reçu pour le goûter par la confrérie de la Gatte d’Or représentée dignement par Anne-Marie Beck. Cette confrérie a pour but de défendre les particularités historiques, touristiques, culturelles et économiques du site de Hubinne (Hameau de Hamoisen-Condroz). Sa promotion en Nous remercions de tout coeur la section de Ciney pour cette journée de découvertes et nous vous fixons rendez-vous l’année prochaine pour une autre aventure. Ainsi notre potière se remet totalement au hasard et elle ne Tapage nocturne … Par Marie-Ghislaine Decoster, Présidente UAW Province du Brabant Wallon Hier dimanche, nous avons récolté la première coupe de pré fané. Tout le monde sait que cela fait au moins deux jours que nous y sommes occupés à faucher, endainer, etc …. Nous savons la météo de notre pays très capricieuse, et une fois de plus,… les prévisions ont été changeantes : d’abord la pluie pour jeudi et vendredi, puis seulement pour mardi …et c’est souvent au finish et entre les gouttes qu’il faut faire les herbes. C’était tout juste, car Mme météo, ce dimanche midi nous annonce de gros orages pour lundi après-midi. D’autres agriculteurs ayant eux aussi de la marchandise prête à la récolte, nous avons convenu avec l’entrepreneur qu’il commencerait dimanche après midi, après un premier client et que nous travaillerons toute la nuit s’il le faut, pour qu’il puisse encore récolter le lundi chez un autre fermier. Tout a bien fonctionné, si ce n’est à 20h10 où le chantier de récolte, à ce moment-là occupé près d’un lotissement, reçoit la visite de la police car des habitants se plaignent du bruit …et l’on nous parle de tapage nocturne ! La police nous autorise à continuer jusqu’à 22 h !! Pas de problème, la parcelle étant petite, le chantier s’en est vite reparti vers un autre champs. A 22 h 03, nous recevons un appel téléphonique d’un voisin de notre ferme (pas le plus proche pourtant) qui se plaint du passage régulier des tracteurs sur le chemin commu- nal (publique !) qui passe devant chez lui. Pourtant, nous faisions attention de ne pas repasser à vide par la même route pour repartir aux champs, en répartissant de la sorte les passages sur toutes les voies d’accès et les éventuelles « nuisances »( pour cela il fallait ouvrir et refermer à chaque fois deux clôtures, il fallait vraiment le vouloir !!!) ….Il nous menace d’appeler la police. Entre temps, notre fils rivé sur la radio de son tracteur nous annonce avec enthousiasme que le Standard est champion !!! Magnifique tout le monde est content, car même en travaillant cela nous passionne aussi. Les riverains des cafés de notre commune ont eu du mal à dormir , car les supporters ont fait la fête, et nous aurions aussi voulu en être, pourtant je me demande si il y a eu des plaintes pour tapage nocturne ? Mais dans ce cas, on parlera plus volontiers des bienfaits du sport… nous, nous ne faisions qu’essayer de rentrer notre récolte avant la pluie. Je suis un peu amère, je me souviens de jeudi dernier (Ascension – Grands concours du Comice) où dans notre commune tous les politiques nous ont affirmé haut et fort que les agriculteurs étaient des partenaires incontournables de la société, que nous faisions un noble métier (nourrir la population) … etc … Mesdames, messieurs les candidats, allez dire cela à vos concitoyens ! Nous ne demandons rien que de pouvoir travailler et faire nos récoltes sereinement. ère A l’occasion des élections du 7 juin, l’UAW a rédigé un mémorandum basé sur la Charte qu’elle avait publiée l’année dernière. Ce texte a été rédigé par une équipe d’agricultrices membres du comité directeur de l’UAW. Il présente des lignes de conduites générales dont les agricultrices estiment qu’il faut tenir compte pour assurer à l’agriculture d’ici et d’ailleurs un avenir à long terme. Il pose aussi le constat de ce qu’est l’agriculture d’aujourd’hui et tente d’en donner une vision juste et réaliste. Pour l’UAW, l’agriculture de demain doit être durable, nourricière et solidaire. Nous vous proposons, en lisant ce qui suit, de découvrir ce que ces trois mots signifient pour l’UAW. Cette semaine, découvrons ensemble la vision qu’a l’UAW d’une agriculture durable... Une agriculture durable Le Développement durable est celui qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs des points de vue économique, social et environnemental. Une Agriculture durable peut donc se définir comme étant un système de production qui vise à assurer de façon pérenne une production de nourriture, de bois et de fibres en respectant les limites économiques, sociales et écologiques qui en assurent la maintenance dans le temps et n’endommage pas de manière irréversible la diversité du vivant. Au préalable, nous souhaitons rappeler qu’une agriculture durable est une agriculture qui dure. Pour cela, il faut rendre au secteur sa capacité d’investir. A l’heure actuelle, l’investissement en agriculture est freiné parce que le programme d’aide à l’investissement dont nous disposons en Wallonie est inopérant (AIDA-ISA). Nous voulons que nos enfants puissent s’installer en agriculture dans des conditions dignes et qui leur assurent la possibilité de s’épanouir dans leur travail et de gagner leur vie. Il est urgent de mettre en œuvre un système qui soit efficace, car un secteur qui n’investit pas est un secteur qui meurt. Par ailleurs, nous rappelons que sans une Politique Agricole Commune forte et adaptée à notre modèle d’agriculture familiale, la pérennité de notre secteur n’est pas assurée. Il est donc important que la PAC remplisse son rôle premier : assurer l’alimentation des populations européennes en quantité et en qualité, à des prix stables et en assurant un revenu correct aux agriculteurs. «Une agriculture qui participe à la conservation du patrimoine culturel, de la diversité des saveurs et des terroirs». la diversité des produits de terroir. De plus, on ne peut imposer à une petite structure qui transforme ses propres productions les mêmes investissements que ceux qu’on impose à l’industrie. Il est important d’aider les agriculteurs et les agricultrices à conserver et à transmettre leur savoir faire en matière de terroir. Certaines initiatives existent déjà, dans le cadre des activités d’accueil à la ferme, il faut les renforcer et reconnaître clairement le rôle essentiel des agriculteurs dans le maintien de la notion de terroir. Parmi les missions de l’UAW, nous estimons avoir un gros travail de communication à faire vis-à-vis des consommateurs afin de rappeler qu’il est possible de cuisiner sainement, sans y passer trop de temps, à condition d’utiliser des produits de saison, proches et non transformés. Pour que cette communication soit efficace nous avons besoin de soutien. La promotion doit être plus visible et concertée avec la profession. De leur côté, les producteurs wallons, via une cotisation obligatoire, financent l’APAQ-W, qui doit promouvoir leurs produits. Il est important que l’APAQ-W puisse réaliser sa mission en concertation avec la profession. Il est important que cette promotion aie davantage de visibilité, et que les moyens dégagés par la contribution des producteurs soient mieux valorisés. « Une agriculture qui met son savoir-faire au service de la préservation des ressources de la planète, de son climat et respecte les cycles de la nature. » Le cadre réglementaire doit être mieux adapté aux petites structures. En Europe, les agriculteurs reçoivent des aides compensatoires à leurs revenues. Pour recevoir ces aides, ils doivent respecter le principe de conditionnalité de la PAC c’està-dire 19 règlements et directives européennes dans le domaine de la santé publique, la santé animale et végétale, le bien-être animal et environnemental. Ces aides sont un soutien au revenu mais impliquent que l’on produise en respectant un cadre très strict. En Wallonie, le contrôle du respect de ces règles est assuré par l’AFSCA, la Direction Générale de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et de l’Environnement ainsi que par la police de l’environnement. Dans le cas d’un non-respect d’un des point de cette conditionnalité, l’agriculteur est pénalisé pour l’ensemble de ces aides compensatoires. Un hygiénisme excessif est nocif à plus d’un titre: il contribue à déforcer nos défenses immunitaires, et réduit Les OGM doivent faire l’objet d’une réflexion mesurée, au cas par cas. La culture locale passe aussi par les saveurs, et les saveurs par les Terroirs. Chaque continent, chaque pays, chaque région... a ses propres traditions culinaires. Il est capital de les conserver et d’encourager les jeunes générations à les découvrir et à s’y attacher. Le cadre normatif qui est imposé à l’agriculture est si restrictif et décourageant que nous craignons que beaucoup d’agriculteurs ou d’agricultrices transformant des produits à la ferme, abandonnent leur activité. Il faut considérer ces cessations d’activité comme autant de pertes pour notre culture locale. Nous ne sommes pas opposées à la production d’OGM par principe. Les OGM ne devraient se développer que s’ils représentent une opportunité économique intéressante pour les producteurs et qu’ils présentent toutes les garanties en terme d’environnement (maintien de la biodiversité) et de santé publique. Chaque projet de culture d’une variété d’OGM doit être envisagé au cas par cas car ils ne présentent pas intrinsèquement le même degré de risque notamment en matière de dissémination dans l’environnement, de reproductibilité, ... La production d’OGM pourrait ainsi par exemple être développée si elle a un impact positif sur l’environnement (une diminution des intrants, par ex), si elle répond à un besoin du secteur de la santé (des substances utilisées en industrie pharmaceutique pourraient être produites par ce biais), ou pour la production d’énergies renouvelables. Toutefois, ces OGM ne doivent pas provoquer de surcoûts pour les agriculteurs. Ceux-ci doivent conserver la liberté de choisir les semences et de les multiplier, de choisir leurs intrants et fournisseurs, etc… Il est capital qu’on permette et soutienne la recherche publique dans un domaine comme celui des OGM, (tout comme dans les domaines qui favorisent une utilisation plus restrictive et durable des intrants), afin que cette technologie ne soit pas accaparée par l’industrie à des fins uniquement commerciales. L’agriculture d’aujourd’hui doit répondre à de nombreux défis: alimentation de la population, des animaux, production de biocarburants,.... Nous ne pouvons rejeter d’emblée la possibilité d’utiliser les OGM pour y répondre bien que des précautions s’imposent. Ainsi, il serait important de trouver des moyens d’augmenter nos rendements afin de ne pas avoir à élargir la surface agricole, et de pouvoir conserver les lieux de biodiversité en dehors des champs. La recherche sur les OGM devrait être axée notamment vers cet objectif. Par ailleurs, nous tenons à rappeler que nous sommes fermement opposées au brevetage du vivant : le génome doit rester dans le domaine public. Il faut davantage communiquer sur les efforts réalisés par la profession. Depuis une quinzaine d’années, de nombreux efforts ont été réalisés par le secteur agricole pour participer à la préservation de la qualité des eaux. La gestion des effluents d’élevage et l’usage des engrais se sont rationalisés grâce à une meilleure information des agricultrices et des agriculteurs. Le souci de préserver la qualité d’une ressource essentielle à la vie et à leur métier couplé au coût croissant des intrants a notamment encouragé les agriculteurs dans ce sens. Les mesures prises dans les fermes sont nombreuses: contrôle des pulvérisateurs, locaux phytos, mise aux normes, révisions des cuves à mazout,... Des structures de soutien ont été mises en place pour aider la profession dans ses efforts dans ce domaine (Geoagri, puis Nitrawal,...). Par ailleurs, un cadre légal plus restrictif a été mis en place. Ces nombreux efforts ont souvent un coût important pour le producteur: prenons l’exemple de la mise aux normes. Nous avons dû augmenter nos capacités de stockage d’effluents d’élevage et construire des structures qui assurent une totale imperméabilité et protègent ainsi les sols. Certaines mesures agrienvi- : Une agriculture durable partie) ronnementales appliquées par de nombreux agriculteurs participent aussi largement à la préservation des berges des cours d’eau. Certains agriculteurs sont impliqués dans des contrats de rivière qui visent également à préserver la qualité des cours d’eau wallons. Toutes ces initiatives mériteraient d’être mises en lumière et intégrées dans la politique de promotion de l’agriculture. L’agriculture est garante du maintien de la biodiversité Depuis quelques années, on remarque de façon flagrante que nos campagnes ont changé: on voit refleurir les coquelicots, les bleuets... On voit aussi réapparaître certaines espèces animales autrefois devenues bien rares. La mise en place de mesures agroenvironnementales y a grandement contribué: conservation des haies comme îlots refuges, la création de tournières, la fauche tardive, la préservation des prairies... ont un effet très positif dans ce domaine. En Wallonie, des initiatives visant à replanter des haies, les conserver...sont mises en places avec la collaboration des agriculteurs. Nous ne pouvons qu’encourager ce type d’initiatives. Par ailleurs, le type d’agriculture développé en Wallonie est, en soi, garant du maintien d’une certaine biodiversité. Ces derniers temps, la production bovine fait l’objet de nombreuses attaques dans les médias: elle serait consommatrice d’une quantité trop importante d’eau et productrice de gaz à effet de serre... C’est une vision trop simpliste de l’impact de la production bovine sur l’environnement. En effet, la production bovine wallonne implique la conservation d’herbages et de cultures fourragères qui, outre leur indéniable intérêt en terme de paysage et de biodiversité, sont un piège à CO2 de grande envergure. La réglementation en terme de gestion des effluents est plus que stricte et impose à l’éleveur une extensification relativement importante de son élevage. En effet, l’éleveur doit respecter ce que l’on appelle le taux de liaison au sol, qui implique une limitation stricte du nombre d’UGB par hectare sur son exploitation. A titre de comparaison, signalons qu’en Argentine, on peut trouver jusqu’à 170 bovins par hectare! De plus, la viande bovine que nous produisons chez nous (le BBB) est reconnue pour ses qualités nutritives: c’est une viande maigre. La qualité sanitaire de cette viande wallonne est plus sévèrement contrôlée que n’importe où dans le monde. Rappelons enfin, au risque de nous répéter, que consommer une viande produite localement est indéniablement plus porteur pour l’environnement que d’importer une viande produite à plusieurs milliers de kilomètres d’ici ! « Une agriculture qui participe à la mise en place de nouvelles énergies » Le changement climatique est un défi qu’il nous faudra affronter tous secteurs confondus. L’agriculture est triplement impliquée à cet égard: - comme les autres secteurs, elle doit mettre en oeuvre tous les moyens existants pour poursuivre son activité en utilisant l’énergie et les ressources naturelles de façon parcimonieuse - elle peut, par la production de bio-énergies (biocarburants, biomasse), contribuer à sa mesure à la résolution du problème - elle ne manquera pas d’être influencée par les changements climatiques: continuerons-nous à produire la même chose qu’aujourd’hui ? Nos méthodes de productions doivent-elles être ré-envisagées ? La recherche scientifique est, à cet égard, un outil essentiel qui doit aider l’agriculture à répondre à ces nombreux défis. Il faut souligner, sans se complaire dans l’auto-satisfaction, que l’UAW a mis les changements climatiques à l’agenda de ses préoccupations depuis longtemps déjà: elle y avait consacré son assemblée annuelle dès février 2007. Les biocarburants produits de façon réfléchie, peuvent contribuer à la lutte contre le changement climatique. Rappelons que l’agriculture a toujours participé à la production d’énergie. Avant la mécanisation, près d’un tiers de la production de l’exploitation servait à nourrir les animaux de tractions. En premier lieu, il faut rappeler que nous sommes favorables au développement des énergies alternatives, mais que nous sommes conscientes que la problématique de l’énergie ne peut être solutionnée qu’en amenant préalablement la population à réduire sa consommation. L’agriculture souhaite apporter sa contribution à une réponse efficace au défi climatique. L’intégration de biocarburants doit être favorisée via une imposi- tion d’un certain pourcentage de carburant vert dans le carburant traditionnel. Parallèlement à cela, il est important que l’usage d’adjuvants dits « verts », mais qui ne sont pas produits en Belgique (ou en Europe, en cas d’insuffisance de production belge), soit interdits. En effet, importer et incorporer des huiles végétales issues de l’étranger dans les biocarburants (par exemple de l’huile de palme) ne rencontre pas l’objectif de réduction de la production de CO2. Les biocarburants, malgré les nombreuses critiques (souvent injustifiées) dont ils font l’objet, restent une alternative limitée mais réaliste aux carburants fossiles. Néanmoins leur production doit être réalisée de façon réfléchie, et en fonction des potentialités locales. Le défi des changements climatiques demande une réponse plurielle. Nous sommes conscients que la question des transports et des alternatives aux carburants fossiles est l’un des enjeux majeurs des années à venir. Si l’agriculture est désireuse d’y apporter sa contribution, il est néanmoins important, dans ce domaine, de réfléchir en parallèle la question du défi alimentaire mondial. Il semble que dans les 40 ans qui viennent, il faudra doubler la production végétale pour assurer l’alimentation des populations en constante augmentation. Par ailleurs, la Commission européenne a durci les législations qui concernent les produits phytosanitaires en modifiant les critères d’interdiction des matières actives, critères basés désormais sur les caractéristiques de danger et non sur l’évaluation des risques. La mise en oeuvre progressive de cette directive cadre sur l’utilisation durable des pesticides va diminuer fortement la liste des produits autorisés. La conséquence devrait être que nos rendements, en l’absence de nouvelles solutions alternatives que devront impérativement trouver les chercheurs, risquent de baisser de manière conséquente, surtout dans certaines cultures. Nous craignons de ne pas parvenir à maintenir ou augmenter cette production végétale sans moyen adéquats de protection des cultures. De plus, nous estimons qu’il faut soutenir, par la recherche notamment, une agriculture qui s’engage dans une utilisation toujours plus rationnelle et parcimonieuse de l’énergie sans entraver sa capacité à produire. Il nous semble urgent de, par exemple, promouvoir l’usage de colza dans les tracteurs, développer davantage la biométhanisation, soutenir le placement de panneaux solaires , l’utilisation biomasse,… dans les exploitations. Il faut aussi, c’est important, Une agriculture durable, nourricière et solidaire Memorandum de l’UAW (1 rétablir une vérité: dans le total des émissions de gaz à effet de serre en Région Wallonne, l’agriculture ne représente que 9% …Il est regrettable que notre secteur soit pointé du doigt comme l’un des responsables majeurs, d’autant que l’activité a aussi un effet évident et conséquent en terme de capture de CO2. A titre d’exemple, nos grandes cultures absorbent autant de CO2 qu’une forêt1. Rappelons qu’en Wallonie, 45%du territoire est constitué de terres agricoles qui constituent donc un piège à CO2 de près de 760.000 ha 1 Voir article du Livre Blanc Céréales 2009, FUSAGx CRA-W, « Les grandes cultures et le CO2 » par Bodson B., Vancutsem F., Dufranne D., Moureaux C. et Aubinet M. ((al`e)''0 * + Envie de parler ? Besoin d’aide ? Nous sommes à vos côtés et vous proposons gratuitement : une écoute bienveillante pour rompre l’isolement des avis et accompagnements de la profession des visites de soutien contact : Union des Agricultrices Wallonnes Brigitte HUET : 081/ 62 74 95 Jacqueline Diet : 087/67 40 20 U.A.W. Chaussée de Namur 47 5030 GEMBLOUX Tél. : 081 60 00 60 Fax : 081 60 04 46 www.fwa.be Agenda juin 2009 Avec le soutien du JEUDI 11 JUIN 2009 UAW WAVRE PERWEZ MONT ST GUIBERT Départ 7h NIL ST VINCENT (feu de signalisation) et 7h15 GEMBLOUX (parking 3 clés) – « Voyage à Hasselt: jardins japonais, musée du genièvre, de la mode », dîner, temps libre. PAF: 55 euros (car, déj, entrées, pourboire, dîner + 1 boisson et 1café) inscription avant le 25/05, Annie Fortamps (après 18h) 010/65 88 00 et paiement 7320135684-32 (spécifiez le lieu de départ). UAW JODOIGNE 13H00 rendez-vous JODOIGNE (au parking GB) pour le covoiturage – « Découverte d’un artisan du café » à Villers le Bouillet. Inscription obligatoire chez M-G De Coster: 010/81 24 02 ou C. Mauen: 010/86 67 78. PAF: 6 euros goûter compris (+ frais de covoiturage). JEUDI 18 JUIN 2009 UAW PROVINCE DE LIEGE 10H00 ROCOURT Securex – « Assemblée provinciale de Liège » : ODJ : Prépa des activités à venir, orga- ((al`e)''0 nisation de la Journée Provinciale 2009, Sensibilisation par Agricall « La violence faite aux femmes dans le milieu agricole », divers. UAW LIBRAMONT 13H30 PETITVOIR chez Odette Annet, 27, chaussée des Barrières. « Réalisation d’un vitrail ». Inscriptions obligatoires chez O.Annet: 061/27 81 31. Pour le matériel, prévoir PAF. UAW MARCHE EN FAMENNE Départ 7H30 précise à la gare de MARLOIE. –« Excursion à Malines »: visite de la ville – dîner – tour en bâteau de la Dyle – visite de la manufacture De Wit (tapis). Prévoir PAF. Inscription le plus rapidement possible chez A. Henrotin: 084/34 46 28 – 0494/74 17 11 ou M. Quirynen: 086/47 72 21 - 0478/97 30 71. MARDI 23 JUIN 2009 UAW PROVINCE DE LIEGE 10H à FERRIERES Place Chablis – « Journée de détente et de découvertes dans la Région de Ferrières-LouveignéAywaille » Prévoir de bonnes chaussu- res de marche. PAF : 18 euros – Rens et Inscriptions : Françoise Bodson : 081/60 00 60 VENDREDI 26 JUIN 2009 UAW NIVELLES GENAPPE 13H00 VIEUX GENAPPE – salle de la Croix rouge. « Bricolage: décoration d’une boîte » DIMANCHE 28 JUIN 2009 UAW ATH BALADE A VELO. Renseignement et inscriptions: C. Nachtergaele: 068/64 50 42 – B. Balcaen: 068/64 50 38. SAMEDI 04 JUILLET 2009 UAW LENS ENGHIEN SILLY JURBISE 13H30 à HOVES, rue Maire Bois, 54. « Visite du jardin de Francis Peeters et Guy Vandersande (Jardin loisirs ) ». Inscription obligatoire: Greta: 0474/48 83 38 – Magda Vos: 068/45 41 84. PAF 5 euros (membres) et 6 euros (non-membres). MARDI 07 JUILLET 2009 UAW ATH « Voyage annuel dans la province du Luxembourg ». Renseignements: C. Nachtergaele: 068/64 50 42 – B. Balcaen: 068/64 50 38. MERCREDI 08 JUILLET 2009 UAW SOIGNIES - BRAINE LE COMTE Départ 8H00 BRAINE LE COMTE (Grand Place) – 8H15: SOIGNIES (piscine). « Voyage à la mer: Middelkerke ». PAF: 12 euros pour les membres et gratuits pour les enfants de -10 ans; 15 euros pour les non-membres et 5 euros pour leurs enfants de -10 ans et petitsenfants. Inscriptions pour le 30 juin chez G. Meurée: 067/33 51 29 – 0477/66 02 95. !!! Places limitées!!! Prochaine date de parution le 9 juillet 09 Vos articles et dates agenda pour le 16 juillet au plus tard yMyE<D<EKJ Jusqu’au 14 juin, participez à la Semaine Bio ! Chaque année au mois de juin l’asbl Bioforum, plate-forme de l’agriculture Bio en Wallonie lance la semaine bio. En Wallonie, plus de 1000 producteurs, transformateurs et magasins spécialisés travaillent ensemble pour proposer une gamme de produits de plus en plus large. Si ce n’est pas toujours connu, on peut bel et bien trouver du bio de chez nous dans les trois régions du pays. La semaine bio c’est l’occasion de le faire savoir. En Région bruxelloise, en partenariat avec Bruxelles-Environnement, BioForum Wallonie accompagne les collectivités qui souhaitent se lancer dans un projet d’alimentation durable. Cette année, pour la cinquième année consécutive, la Semaine Bio prendra place du 6 au 14 juin partout en Belgique. A cette occasion, près de 300 activités sont organisées en Wallonie, en Flandre et à Bruxelles. De balades gourmandes en ateliers culinaires, de visites guidées en dégustations, le secteur bio promet de révéler ses secrets les plus surprenants aux plus curieux d’entre nous. Outre les activités proposées par les producteurs, les transformateurs, les magasins et autres associations, BioForum Wallonie, la plate-forme du secteur bio, organise plusieurs activités à destination du grand public. Des petits-déjeuners bio seront proposés aux étudiants de deux grands campus universitaires francophones. Par ailleurs, durant cette semaine, BioForum animera le marché bio de la place SainteCatherine à Bruxelles le mercredi 10 juin. Ce sera l’occasion pour le public de découvrir cette richesse de la capitale. Les Bio-Awards, qui récompensent l’acteur bio le plus méritant de l’année 2008, seront, quant à eux, remis à la fin de la Semaine Bio, lors d’une cérémonie de clôture organisée au fil de la Meuse dans une croisière gourmande organisée au départ de Dinant. La Semaine Bio est l’occasion de valoriser les produits issus de l’agriculture biologique ainsi que le travail de tous les acteurs, producteurs, artisans-transformateurs, distributeurs, … qui chaque jour, oeuvrent pour contribuer à améliorer la qualité de l’agriculture et des produits alimentaires et pour offrir une diversité de produits sains et savoureux. culture biologique de l’ortie et la vente de produits alimentaires certifiés «Biogarantie» à base de jeunes orties (Urtica dioïca). Transformateur : Coopérative de L’Yerne Basée à Waremme, la Coopérative de l’Yerne regroupe près de 20 agriculteurs qui cultivent ensemble plusieurs dizaines d’hectares de carottes bio. Vous trouverez nos carottes à des prix accessibles dans les rayons des supermarchés et aux étals des magasins spécialisés. Grâce à notre traçabilité en ligne, vous saurez tout sur l’origine de vos carottes BIO et, avec un peu de chance, vous pourrez gagner toute l’année un WE NATURE. (www.yerne.be) Trois autres catégories entre en lice pour les «Points de ventes » BioSaveurs, pour les collectivités : «L’auberge de jeunesse de Liège » pour les marchés: Ignace Sepulchre. Votes en ligne jusqu’au 12 juin minuit sur : www.semainebio.be/bioawards.php tive de l’agriculture biologique en Wallonie. En 2008, en Wallonie, le nombre d’agriculteurs en bio a augmenté de 8 %, ce qui porte le nombre d’agriculteurs à 671. Au niveau de la superficie sous contrôle bio, elle atteint 32 330 ha soit 4,3% de la surface agricole utile wallonne. C’est une augmentation de 10% par rapport à 2007 (29 222 ha). Au niveau du secteur de la transformation, le nombre de transformateurs augmente aussi mais de manière plus timide. Le nombre de transformateurs est passé de 257 (2007) à 266 en 2008 soit augmentation de 3,5%. 1 Le chiffre d’affaires total du bio atteint en 2008: 304,6 millions d’euros (283 millions en 2007) ou une dépense annuelle de 30 euros par habitant. En 2008, 79.2% des Belges ont acheté au moins un produit bio. Les consommateurs bio se trouvent le plus souvent dans les rayons fruits et légumes et dans le rayon crèmerie. La bonne santé du secteur s’explique notamment par une demande croissante de produits bio. La dénomination ‘bio’ jouit d’une large connaissance et reconnaissance auprès du public belge (70% la connaissent). Une étude a montré que sept consommateurs sur dix estiment que les produits bio offrent des avantages supérieurs aux produits standards et quatre consommateurs sur dix déclarent acheter des produits bio3. Le parrain étoilé de la semaine Bio Sang-Hoon Degeimbre : « Souvent, dans notre restaurant L’Air du temps, on qualifie la cuisine de « technique ». Elle l’est en effet, mais plus que tout, nous voulons par ces techniques mettre en valeur le produit. Il est donc impératif pour nous d’avoir des produits de premier ordre où l’origine et l’histoire sont connues… » mateur d’identifier facilement les produits bio. Les produits sont soumis au contrôle de Blik ou de Certisys, les deux organismes certificateurs présents en Belgique, garant du respect du mode de production et de commercialisation. Bioforum et les collectivités En Région bruxelloise, en partenariat avec BruxellesEnvironnement, BioForum Wallonie accompagne les col- lectivités qui souhaitent se lancer dans un projet d’alimentation durable. La méthodologie d’accompagnement proposée, le « pas à pas », permet de conscientiser les autorités publiques et responsables de collectivités, de concerner directement les cuisiniers, de motiver les destinataires (élèves, …) et d’encourager des pratiques d’achats économiquement supportables pour incorporer de façon progressive des aliments bio dans les menus. Une alimentation de qualité, avec des ingrédients bio, n’est pas néces- sairement plus coûteuse. Dans ce sens, le respect des saisons, la suppression de certains aliments transformés (souvent coûteux), la reformulation des menus et des quantités, les achats en vrac, … permettent d’améliorer l’alimentation dans les collectivités tout en assurant une maîtrise des coûts. Le projet de BioForum vise aussi à rapprocher les producteurs des consommateurs pour minimiser l’impact environnemental et aussi soutenir une agriculture locale. Infos: http://www.bioforum. be/semaine/ L’agriculture biologique, c’est aussi une réglementation solide et contrôlée … Si l’agriculture biologique s’appuie sur des valeurs fondamentales qui la guident, le bio répond également à un cahier des charges européen. Tenant compte de l’adhésion de nouveaux pays à l’Union européenne, la nouvelle réglementation en agriculture biologique est entrée en vigueur le 1er septembre 2009. Le cahier des charges fixe notamment les règles de production et de conversion. Il régit également les importations de produits, l’étiquetage et le système de contrôle. Les Bio-Awards 2009 Dans le cadre de la cinquième édition de cette semaine, les Bio-Awards seront décernés. Il s’agit d’une récompense remise à l’acteur du secteur bio le plus innovant. Cinq candidats ont été sélectionnés, chacun issu d’un métier différent. Producteur : Biorties Biorties est une jeune et encore très petite entreprise (TPE) installée à Piétrain, dans le Brabant Wallon. Elle se spécialise dans la Basée à Waremme, la Coopérative de l’Yerne regroupe près de 20 agriculteurs qui cultivent ensemble plusieurs dizaines d’hectares de carottes bio. Le Bio en chiffres Le secteur bio se porte bien, c’est une certitude. Que ce soit par rapport à la production ou à la consommation, les chiffres témoignent de la vitalité du secteur. Ils démontrent l’évolution posi- Entre autres, la production biologique exclut l’utilisation de pesticides et engrais de synthèse ainsi que l’utilisation d’OGM. En Belgique, le secteur bio a créé, sur base volontaire, la marque BioGarantie• pour donner cette fiabilité et permettre au consom((al`e)''0 (, A8I;@E8>< En juin, pluie au soleil unie font prévoir récolte bénie Juin, le mois de la floraison, au jardin de Long-Pré Au mois de juin, l’été n’est pas loin avec ses longues journées et un soleil franc qui accompagnent des températures plus élevées entrecoupées d’averses et d’orages fréquents. Voici juin où les fleurs de printemps nous offrent leur splendeur tant par leur beauté haut en couleur et en forme que par leur parfum envoûtant . Elles puisent leur épanouissement dans nos journées ensoleillées, que tout comme elles, nous apprécions particulièrement. Juin s’ouvre d’un temps généreux comme il sait si bien le faire, dispersant sa brise chaude tant sur les plantes... que sur les jardiniers qui apprécient cette période. Vive juin au jardin! Le mois le plus fleuri de tous, l’un des plus beaux de l’année: de belles et longues journées, de belles récoltes, de belles couleurs, bref ... Y a d’la joie! Un désordre savamment étudié Selon la philosophie du flow, il ne faut pas nécessairement tendre vers la perfection mais laisser les choses suivre leur cours. <<Cette idéologie se retrouve également dans l’aménagement des jardins contemporains, affirme l’architecte Dochy. Exit les parterres tirés au cordeau et les haies taillées au millimètre près. Pour s’inscrire dans la tendance, on opte pour un désordre savamment étudié qui donne du caractère et crée une ambiance très relaxante où la nature s’épanouit librement. >> Faites-le vous-même · Tondez le gazon moins souvent. Laissez vos plantes et fleurs pousser en toute liberté. Semez aussi des fleurs sauvages ou une pelouse fleurie un peu partout . · Ne redressez pas un arbre qui pousse de guingois et ne taillez pas trop souvent les arbustes qui ont tendance à s’épanouir un peu trop vite. Placez un spot sous un arbre ou un buisson noueux, tels le saule ou le genévrier japonais. · Ne retaillez pas trop souvent vos haies. Laissez-les se développer (jusqu’à environ 2 mètres de hauteur) et taillez-la ensuite en créant des vagues. Laissez vos buis pousser au naturel plutôt que de les tailler en boules ou au carré. · Préférez les parterres de fleurs sauvages aux bordures strictes et bien alignées. · Si votre jardin est suffisamment grand, plantez-y un bel arbre pour lui donner du caractère. Le Populus mariandica, une ancienne variété de peuplier, est très tendance. Et il est également très décoratif. Source: Tendance. Le chou-rave , ce mal-aimé Découvrez le mal-aimé de la famille des choux. Bien apprécié Le jardin sous influence lunaire Calendrier lunaire JUIN 2009 1 Lu 2 Ma 3 Me 4 Je (jus.19h) 4 Je (ap.19h) 5 Ve 6 Sa 7 Di M(20h) 8 Lu (jus.18h) S(4h) 8 Lu (jus.18h) 9 Ma 9 Me A(18h) 11 Je NL (12h) 12 Ve 13 Sa (jus. 16h) 13 Sa (ap.16h) 14 Di 15 Lu (jus.17h) 15 Lu (ap.17h) 16 Ma W (0h) 17 Me 18 Je (jus.15h) 18 Je (ap.15h) 19 Ve 20 Sa 21 Di 22 Lu (jus.18h) T (5h) 22 Lu (ap.18h) L (22h) 23 Ma Pg (13h) 24 Me (jus.14h) 24 Me (ap.14h) NL (19h) 25 Je 26 Ve 27 Sa 28 Di (jus.12h) 28 Di (ap.12h) W 29 Lu (13h) 30 Ma 2 2 2 2 3 3 2 3 2 2 2 3 3 2 2 1 2 3 3 3 2 2 2 2/- 1/1 3 3 3 2 1 1 Légendes Racine Fleur Feuille Fruit T lune descendante = = début période de plantation; S lune montante = = fin période de plantation et début période de semis; NL = noeud lunaire; Pg = périgée lunaire; W Ag = apogée lunaire; W= premier quartier; = dernier quartier; M pleine lune; L nouvelle lune; --h = heure de l'événement (ou son début). Eviter les zones et - de la colonne 3; Dans la colonne 3: 1 à 3 = jour de + en + favorable; C = = lune croissante; D = = lune décroissante; colonne "travaux"; S = semis; P = plantation/repiquage; R = récolte (- ((al`e)''0 Travaux de juin Première quinzaine Racines: Panais: 2eS, R à p. de sept; Carotte - longues ou longues de provisions: S (avec protection d'un voile moustiquaire), R à p. d'oct. & nov.; Radis noir: S, R à p. d'oct. Fleurs: Bouquet-tout-fait, campanule, giroflée: S; Chou-fleur: dernier S, races d'automne, en octobre; Plantes cndimentaires: S Feuilles: Laitue pommée var. printanière: S, R à la mi-sept; Fenouil: S (1), endive, céleri vert, chou de Chine: S, R à p. de sept. Fruits: Haricot à perche: S, R à la mi-sept; Pois de senteur: S, R en septembre; Cornichon: dernier S en pleine terre, R en Septembre; Tomate: dernier jour pour P sous verre froid. Travaux de juin Deuxième quinzaine Racines: Chou-fleur: dernier S, races d'automne, R en octobre; Plantes condimentaires: S. Fleurs: Brocoli, endive: S, R en septembre; Cerfeuil, persil, tagète: S; Chou-fleur d'hiver: S (2), R en avril-mai; Mâche, Cresson de fontaine: S, R en sept-oct; Poireau: S pour P en septembre, R en avril-mai. Feuilles: Terminer la récolte des asperges, R en sept-oct; Haricot à perche Princesse: dernier S. Fruits: Carotte tardive, R en novembre; Ramonas: S; panais: meilleur S, à partir d'oct.; Chou rave: meilleur S, R en octobre; Radis: S, R finjuillet. Généralités pour juin 1/. En culture d'amateur, on sème généralement le fenouil en une seule fois, notamment un jour de feuille, aux environs des 10-12 juin; il requiert un sol riche; éviter les arrêts de croissance. Choisir une variété qui peut être semée toute l'année. 2/. N'effectuer qu'un seul semis, mais semer une race hâtive et une race tardive. Bien que souvent considérée comme légume-fleur, on obtient une pomme plus ferme en semant en jour-feuille. Pour obtenir une repousse moins rapide, tondre le gazon en lune descendante et, si possible, à une date "fleur" (les 5, 22, 23 & 24/06 jusqu'à 14h). Avec l’aimable autorisation de ”Nature et Progrès”et de Vincent Gobbe, concepteur Découvrez le mal-aimé de la famille: le chou-rave. en Allemagne et dans le reste de l’Europe, il demeure peu consommé en France et chez nous, sans doute en réaction à sa présence obligée au menu durant la 2ème guerre mondiale, au même titre que le topinambour, le navet ou le rutabaga. Insolite de forme, avec cette tige verte ou pourpre portant un renflement semblable à un navet et portant des feuilles en surface! S’il fait partie de la famille des crucifères, il demeure mal connu alors que sa culture est des plus simples et qu’il possède un fin goût de noisette. · Semis Un sachet de graines suffit pour une vingtaine de pieds. Semez entre mars et juin, en sillons de 5 cm de profondeurs distants de 30 cm, dans lesquels vous disposerez une graine tous les 3 cm. Recouvrez de compost, arrosez régulièrement. Eclaircissez 5 à 6 semaines plus tard, en ne conservant qu’un plant tous les 20 cm. · Variétés conseillées Azur star: bleu foncé; bonne conservation. Blanc hâtif de Vienne: précoce, à chair blanche. Pour la cuisine vapeur. Blaro: rouge violacé. Rasko: très blanc. Superschmelz: reste tendre malgré une pomme pouvant atteindre les 8 kg! Tardif. · Culture Le chou rave ne demande aucun soin particulier. Assurez-vous de pailler le sol pour conserver de la fraîcheur. · Ravageurs et maladies Il subit tous les parasites et maladies des choux, mais n’ayez crainte: c’est une plante très résistante. · Récolte Comme les navets, le chou rave pousse vite. La première récolte a lieu 8 à 10 semaines après le semis, lorsque la partie renflée a une taille équivalent à celle d’une balle de tennis. Ne laissez pas venir plus gros: au-delà, il devient filandreux et impropre à la consommation. Arrachez selon vos besoins jusqu’à la Toussaint, pas au-delà. La conservation peut durer tout l’hiver dans du sable sec. · En cuisine C’est l’ami de la cuisine nouvelle! Il s’accommode de nombreuses façons: en brochettes, en purées, sauté, glacé, farci... On le cuit comme la carotte, le panais... Il donne le meilleur des pots-aufeu. Les feuilles sont comestibles. Elles entrent dans les soupes, les potages mais peuvent également être cuites comme les épinards. C’est également un légume de hors-d’œuvre: consommé frais comme les radis, râpé ou en salade. Du potager à la table Velouté de fanes de radis à la livèche Simpliste, adorable. Vous avez de beaux radis roses et leurs fanes sont vertes et fraîches, surtout ne les jetez pas. Elles font faire un délicieux potage au goût poivré et frais, à la couleur tonique et appétissante. · Préparation: 15 min.; cuisson: 25 min. · Ingrédients pour 4 personnes: les fanes d’une grosse botte de radis, une pomme de terre farineuse, 2 oignons, 1 oeuf, 1 cube de volaille ,20 g. de beurre, 20 cl de crème; ½ citron, 2 c à s d’huile d’olive, 3 gouttes d’huile essentielle de livèche, muscade, sel et poivre. · Confection - Dans une casserole, faire fondre les oignons pelés et hachés dans le beurre chaud. - Ajouter la pomme de terre pelée et découpée en dés, puis remuer 1 minute. - Ajouter les fanes de radis lavées et découpées puis mélanger à nouveau 1 minute. - Verser le bouillon de volaille dans la casserole, muscader, saler et poivrer. - Porter à ébullition et laisser frémir 20 minutes. Passer au mixer. - Fouetter la crème avec le jaune d’oeuf et un filet jus citron et incorporer ce mélange dans la soupe bouillante, épaissir le velouté sans attendre l’ébullition. - Nettoyer quelques radis et les émincer que vous ajoutez dans chaque assiette - Le vin: Un Gamay de Touraine. Source: Epicurien D8I:?yJ La colonne de gauche reprend les dernières cotations disponibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique, entre parenthèses, les cotations du marché précédent. A défaut d’indication contraire, les prix s’entendent hors TVA. ;< 9FM@ J 98KK@:< 6/06/2009 (2,60-3,20) (2,40-2,70) (1,75-2,20) (1,50-1,85) (1,30-1,50) (850-1000) (650-800) (400-550) (150-275) (2,50-3,00) (2,20-2,50) (750-900) (325-550) (1300-1750) (1200-1450) (650-925) (450-600) (-) (-) (350-650) (275-375) (100-175) (90-150) (75-125) (0-75) :@E<P 5/06/2009 Nombre d’animaux exposés: 3.095 (sous réserve). Bétail maigre: 3.001 et 94 veaux. Prix du bétail bovin hors T.V.A. et frais de marché inclus. a) Bétail maigre: euro/pièce: I. Veaux: PN: 0-125 (0-125) PR: 25-150 (25-150) BBB ordinaire: 125-375 (125-375) C.d.p. mâle: 525-675 (525-675) C.d.p. femelle: 450-625 (450-625) II. Génisses: 180-250kg: PN/PR: 225-325 (225-325) BBB culard: 565-765 (565-765) 250-400kg: PN/PR: 375-475 (375-475) BBB culard: 875-1125 (875-1125) 400-500kg: PN/PR: 415-615 (415-615) BBB culard: 1115-1415 (1115-1415) pleines: 1225-1825 (1225-1825) E<L=:?8K<8L 27/05/2009 Nombre: 146 Prix à la pièce Vaches ordinaires: 250-600 Vaches p.n. et p.r.: 100-500 Vaches bonne conform: 350-750 Vaches cdp: 1000-1100 Vaches cdp âgées: 750-1000 Vaches de qualité moyenne: 600-850 Vaches bonne qualité: 750-900 Génisses 10-18 mois: 400-500 Génisses cdp: 700-1000 Taureaux 6-10 mois: 400-500 Taureaux cdp: 800-1050 Têteurs cdp: 700-950 Veaux rouges: 50-150 Veaux noirs-blancs: 25-100 Veaux blancs-bleus: 150-300 Veaux culs de poulain: 400-600 (250-600) (100-500) (350-750) (1000-1100) (750-1000) (600-850) (750-900) (400-500) (700-1000) (400-500) (800-1050) (700-950) (50-150) (25-100) (150-300) (400-600) Prix au kg Taureaux 5 à 10 ans: 1,75-2,10 (1,75-2,10) Commerce stationnaire. Baisse dans les veaux noirs et rouges. Prochain marché le 3/06/09. 98JKF>E< 3/06/2009 Nombre: 212 Taureaux ordinaires: Taureaux cdp âgés: Vaches ordinaires: Vaches bonne confor: Vaches cdp: Vaches cdp âgées: Génisses ordinaires: Génisses cdp: Prix au kg: 1,00-1,50 1,70-2,30 Prix pièce 275-550 550-800 1050-1600 800-950 300-600 600-800 (1,00-1,50) (1,60-2,10) (275-550) (550-800) (1000-1500) (750-900) (300-600) (600-800) &*()$!%/*/&%+%#!%&!# Taureaux cdp : 800-1150 Taureaux ord. 6 à 10 mois: 275-500 Jeunes veaux: 50-300 Stationnaire. Prochain marché le 10/06/09. JK$KIFE; 4/06/2009 Bovins: 129; veaux: 31. Euro/kg: Génisses 56%: 1,20-1,41 (1,20-1,41) 58-60%: 1,46-2,11 (1,46-2,11) 63-65%: 2,14-2,59 (2,14-2,59) cdp 70%: 2,96 (2,96) Taureaux 55%: 0,98-1,23 (0,98-1,23) 60%: 1,23-1,58 (1,23-1,58) 62%: 1,77-2,03 (1,77-2,03) assim. : 2,23-2,43 (2,23-2,43) cdp 67%: 2,33-2,83 (2,33-2,83) cdp extra hors marché : 3,00 (3,00) Vaches: 50% 0,81-0,96 (0,81-0,96) 55% 1,31-1,41 (1,31-1,41) 60%: 1,61-1,86 (1,61-1,86) Bonne conformation: 2,08-2,68 (2,08-2,68) fabrication: 0,45-0,60 (0,45-0,60) Euro/pièce: Veaux cdp extra: 605-655 (605-655) Veaux cdp 2e cat.: 430-530 (430-530) BBB extra: 330-380 (330-380) BBB 2e cat.: 230-280 (230-280) Rouges extra: 60-110 (70-120) rouges 2e cat.: 20-60 (30-70) noirs extra: 75-115 (85-125) noir 2e cat.: 35-75 (45-85) BBB génisses: 95-245 (105-255) veaux génisses: 20-75 (20-85) Bovins: marché normal. Veaux: calme. Prochain marché: 11/06/09 :8I:8JJ<J;<>IFJ9FM@EJ Sem. du 25 au 31 mai 09 (Entre parenthèses, les cotations de la semaine précédente) Taureaux de moins de deux ans A - S2 466,42 A - S3 429,30 A - E2 418,29 A - E3 382,20 A - U2 346,90 A - U3 325,47 A - R2 300,26 A - R3 275,58 A - O2 264,36 A - O3 250,13 Vaches D - R2 282,44 D - R3 273,57 D - O2 251,94 D - O3 245,85 D - O4 237,18 D - P2 207,17 D - P3 197,96 Génisses E - U2 358,00 E - U3 338,00 E - R2 293,50 E - R3 280,00 # # (282,67) (274,06) (251,41) (245,21) (237,18) (206,96) (198,33) (357,50) (338,00) (293,50) (279,50) GIF;L@KJ C8@K@<IJ (2,29) (1,71) (1,55) (2,12) (2,30) #$ "$ #$ "$ #$ "$ "$ #$ #$ "$ #$ #$ XL + 73 g L + 63-73 g M + 53-63 g S - 53 g blancs 8,38 (8,47) 7,14 (7,23) 6,77 (6,88) 6,39 (6,52) 6,03 (6,17) 5,66(5,78) 5,24 (5,35) 4,00 (4,10) Prix négoce 8,88 (8,97) 7,27 (7,38) 6,53 (6,67) 5,54 (5,65) bruns 8,45 (8,57) 7,21 (7,33) 6,87 (6,98) 6,52 (6,62) 6,15(6,24) 5,70 (5,77) 5,21 (5,26) 3,95 (4,00) 8,95 (9,07) 7,37 (7,48) 6,65 (6,74) 5,51 (5,66) M<><K 9ILO<CC<J Sem. du 28 mai au 6 juin 09 (Prix livr. usine E/tonne ) Blé panifiable 151,00 Blé fourrager 148,00 Escourgeon fourr 129,00 (148,00) (145,00) (125,00) 9/06/09 (Prix culture en E/tonne ) Prix des céréales payés aux producteurs, communiqués par l’association des négociants en céréales. Prix purement indicatifs susceptibles d’importantes variations régionales. Ces prix sont adaptés plusieurs fois par semaine. Blé fourrager (-) Blé meunier (1) (-) Escourgeon fourr (-) Maïs indigène 145,50 (-) Maïs humide 85,50 (-) (+/-E/T/32% humidité) 3,50 (-) (1) proteïnes: 12 - Zeleny: 35 - Hagberg: 220 D8K@<I<JGI<D@<I<J 8C@D<EK8K@FE9<K8@C 3/06/09 Prix par 1000kg en vrac hors TVA, départ négoce Pulpes sèches bett. 8mm Fr 141 Luzerne 18% pellets 6mm Fr 167 Tourteau Tournesol 28% Arg 147 Tourteau colza 34% Belg 208 Tourteau soja 43% Arg 358 Tourteau soja 44% Holl 341 Tourteau soja 48% OGM contrôlé Brés 399 Tourteau soja 49% Belg 373 Tourteau lin 40% Belg 295 Glutenfeed maïs 22% EU 163 Manioc Thaïlande 133 Mélasse cannes 189 (139) (168) (146) (208) (370) (358) (411) (385) (295) (157) (128) (189) :?@:8>F @EK<IE8K@FE8C$FCy8>@E<LO 4/06/2009 Cours des graines oléagineuses et tourteaux sur les marchés mondiaux, en $/tonne. Soja Graines U.S. Cif. Rotterdam: 498 (489) Graines Arg. Cif. Rotterdam: 497 (486) Pellets 44,46% Arg. Cif. Rotterd.: 438 (442) Pellets 48% Brésil Cif.Rotterdam: 342 (346) Colza Graines Europe “00” Cif. Hamb: 454 (447) Tourteaux 34% Fob Hambourg: 236 (231) Lin Graines Canada Cif. Europe: 560 (550) Tourteaux 36% Allemagne: 375 (375) 47,00 142,20 (48,00) (139,10) 8M @ :LCK 3/06/2009 • Poules à bouillir: extra lourdes (+ 3,5 kg): 0,34-0,36 brunes (1,8 à 2,0 kg): 0,16-0,18 blanches (1,6 à 1,8 kg): 0,12-0,14 • Poulets à rôtir (1,8 kg): 0,83-0,85 • Lapins: 1,30 GFDD<J;<K<II< (0,34-0,36) (0,16-0,18) (0,12-0,14) (0,82-0,84) (1,30) 9/06/2009 Prix euro/100 pces &+(&*%!()'(/,!)!&%)'#+)/*!##/)*+#!)/)*'*/).,&*((/!&%&$'&)-# Oeufs de poules élevées en batterie Oeufs de poules élevées au sol Prix producteurs Cat. 0: + 75 g Cat. 1: 70 à 75 Cat. 2: 65 à 70 Cat. 3: 60 à 65 Cat. 4: 55 à 60 Cat. 5: 50 à 55 Cat. 6: 45 à 50 Cat. 7: - 45 Sem. du 25 au 31 mai 09 (Entre parenthèses, les cotations de la semaine précédente) BIL@J?FLK<D$F<L=J 7,48 (7,60) 5,91 (6,01) 5,13 (5,22) 4,14 (4,21) M@8E;<GFI:@E< # # "$ XL + 73 g L + 63-73 g M + 53-63 g S - 53 g 4,97 (5,07) 4,63 (4,72) 4,32 (4,40) 3,84 (3,91) 3,40 (3,45) GFI:J ;<@EQ<$MFC8@CC<J "$ 4,86 (4,96) 4,47 (4,56) 4,18 (4,27) 3,86 (3,95) 3,45 (3,55) Prix négoce 7,49 (7,59) 5,80(5,90) 4,97 (5,06) 4,16 (4,25) 26/05/2009 1ère col.: en cents/boisseau pour les céréales (1 boisseau = 27,2 kg en froment; 25,4 kg en maïs) et en $/907 kg pour le tourteau de soja; 2ème col.: prix de la semaine précédente en euros. Froment 612,00 (612,50) Maïs 427,50 (430,25) Tourteau Soja 390,00 (375,00) LI < # Cat. 3: 60 à 65 Cat. 4: 55 à 60 Cat. 5: 50 à 55 Cat. 6: 45 à 50 Cat. 7: - 45 JPE8>I8 (465,91) (428,68) (416,24) (380,68) (346,44) (325,86) (301,35) (276,77) (264,79) (250,56) Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière 3/06/2009 Prix euro/kg Beurre 2,28 Poudre de lait écrémé 1,70 Poudre l. écrémé alim anim 1,55 Poudre de lait entier 2,10 Cheddar 2,30 Porcelets 23kg + supp 12% Porcs carcasses 100kg $ (800-1100) (275-500) (25-250) 8LO Nombre de bovidés: 391 CATEGORIE BOUCHERIE: • euro/kg : Taureaux: C.d.p.: 2,60-3,20 assimilés: 2,40-2,70 bonne conformation 1,60-2,10 60%: 1,50-1,85 poids lourds: 1,30-1,50 • euro/tête: Vaches: Bonne conformation 850-1000 1ère catégorie 45%: 650-800 2ème catégorie 40%: 400-550 de fabrication: 150-275 Génisses (euro/kg): c.d.p.: 2,50-3,00 Assimilées.: 2,20-2,50 Bonne conformation: 750-900 Ordinaires: 325-550 Calme sauf pour la haute qualité. CATEGORIE COMMERCE: • euro/Tête: Vaches c.d.p. -5 ans: 1300-1750 Vaches c.d.p. +5 ans: 1250-1500 Bonnes vaches ordin aires: 650-925 Vaches ordinaires: 450-600 Génisses 2 ans: nc Génisses 1 an: nc Veaux cdp: 350-650 Veaux blancs bleus: 300-400 Veaux Bleus Holstein: 125-200 Veaux rouges: 90-150 Veaux noirs bonne qualité: 80-130 Veaux noirs moyenne qual.: 0-80 Stationnaire. Veaux: stationnaire. III. Vaches: Moyennes, PN/PR: 400-900 (400-900) mixtes cat.II: 900-1050 (900-1050) mixtes cat. I: 1050-1200 (1050-1200) C.d.p. 2 à 4 ans: 1000-2200 (1000-2200) âgées: 900-2000 (900-2000) IV. Taureaux: Ordin.: 180-250kg: 275-530 (275-530) 250-320kg: 505-600 (505-600) 320-370kg: 540-660 (540-660) 370kg et +: 625-765 (625-765) Assimil.: 180-250kg: 750-900 (750-900) 250-320kg: 900-1050 (900-1050) 320-370kg: 1050-1150 (1050-1150) 370kg et +: 1100-1300 (1100-1300) C.d.p.: 180-250kg: 950-1100 (950-1100) 250-320kg: 1100-1250 (1100-1250) 320-370kg: 1250-1350 (1250-1350) 370kg et +: 1350-1500 (1350-1500) b) Bétail de boucherie (prix/kg) I. Vaches: Fabrication: 1,00-1,20 (0,95-1,15) 50%: 1,30-1,50 (1,25-1,45) 55%: 1,50-1,70 (1,45-1,65) assimilés: 2,15-2,40 (2,10-2,40) cdp 2,60-2,80 (2,40-2,60) II. Taureaux: 55%: 1,65-1,85 (1,65-1,85) 60%: 1,90-2,10 (1,90-2,10) assimilés 2,60-2,80 (2,60-2,80) C.d.p. 2,80-3,25 (2,80-3,25) Légère hausse, offre réduite. Prochain marché le 12/06/09. Prix producteurs Cat. 0: + 75 g Cat. 1: 70 à 75 Cat. 2: 65 à 70 blancs 6,99 (7,09) 5,75 (5,85) 5,30 (5,40) bruns 6,98 (7,10) 5,74 (5,86) 5,41 (5,51) 21/04/2009 euro/100kg HTVA Bintje: Le marché est ferme, avec du commerce actif pour chargement immédiat mais aussi de nombreuses ventes sur le court terme (mai, juin, début juillet) à des prix largement plus élevés que les prix actuels. Les expéditions / exportations se poursuivent principalement vers l’Espagne (où la pluie dans le sud empêche les arrachages) et secondairement vers l’Est (Roumanie, Bulgarie, d’abord servies par le négoce allemand et autrichien, ensuite par le Bénélux). Les stocks plus bas que l’an passé à la même période, l’export, le fait que les producteurs sont occupés dans les champs et la spéculation font monter les cours. Les prix se situent entre 8,00 et 8,50 E /100 kg pour le 35 mm +, fritable, livraison immédiate, hors TVA.0 ((al`e)''0 (. QN@J:?<E<LG<ELE;J8EBKM@K? Der Milchpreis: Ja, aber… Letzte Woche hat ein Großvertrieb, nämlich Aldi uns mitgeteilt, dass er infolge eines Aufrufs zwecks Abgabe eines Angebots hat feststellen müssen, dass gewisse Molkereien (zwei belgische und zwei deutsche) ihm die Milch je Liter 6 Cents billiger anboten. Verblüffend angesichts der aktuellen Situation! A\Xe$G`\ii\ :_XdgX^e\ Der Zweck der Aussage war eindeutig: „Die Molkereien bieten uns die Milch billiger an, also ändern wir unsere Gewinnmargen keineswegs, sondern werden unsern Verbrauchern diese von den Molkereien angebotene Baisse des Kaufpreises weitergeben. Wir üben bei unsern Lieferanten keinerlei Druck auf den Kaufpreis aus, sondern nehmen lediglich die Angebote wahr, die uns unterbreitet werden!“ Und damit wären wir bei einem weiteren Aspekt der Milchproblematik angelangt. Steht die Milchindustrie, die nun ggf. genossenschaftlich organisiert ist, so sehr im Wettbewerb, dass sie die Kosten einer ÜberschussSituation einzig und allein auf die Hersteller abwälzt? Wenn davon die Rede ist die Produktion zu begrenzen, schlagen die meisten Industriellen sich nicht auf die Seite der Erzeuger, wenn es darum geht, eine wirksame Quotenregelung zu fordern. Unter diesen Umständen ist für manche dieser Käufer sehr einfach von der Situation zu profitieren. Da wir nun eine bessere Kontrolle der Preise und Margen von letztem Herbst erlangt haben, beginnen wir jedoch etwas klarer zu sehen! Unseres Erachtens wäre es normal: - dass die Molkereien, deren Tätigkeit in erster Linie von den Erzeugern abhängt, die morgens und abends melken, sich absprechen, und den Vertriebsstellen Angebote vorzulegen, die mindestens die durchschnittlichen Produktionskosten von Milchviehhaltern decken; - dass diese Molkereien für den Fall, wo sie Märkte verlieren, solche Situationen mit den Erzeugern anprangern. Warum fordern wir nicht gemeinsam völlige Transparenz, wobei die Kaufpreise der Supermärkte und die Identität ihrer Lieferanten preisgegeben werden? - dass man, um ein Mindestmaß an Solidarität im Sektor zu gewährleisten, eine Ausgleichskasse einrichtet, um unterschiedliche punktuelle Wertschöpfungen „neu zu verteilen“; - dass Molkereien und Erzeuger gemeinsam das Prinzip einer klaren Auszeichnung der Herkunft der Produkte vertreten, die den Verbrauchern angeboten werden; - schließlich, dass die Industrie und die Erzeuger zwecks Angebotsplanung einen Konsens erzielen. Gegenargumente kennen wir zur Genüge. Es kann im Wirtschaftssektor kein Abkommen und somit keine Ausnahme zur hochheiligen Wettbewerbsregel geben. Übrigens diejenigen, die gegen die Beibehaltung der Quoten sind, greifen auf dasselbe Argument zurück. Aber ab dem Augenblick, wo die Zukunft der gesamten Produktionszweige auf dem Spiel steht, darf nicht mehr gezögert, sondern es muss gehandelt werden. Wir wenden uns somit an Schließen Sie einen Vertrag für Agrar-Umwelt-Maßnahmen ab! Natürliche Wiese und biologisch wertvolle Wiese. Verschiedene Ihrer wenig produktiven Wiesen sind oftmals für die Natur sehr interessante Parzellen. Ihre oft extensive Bewirtschaftungsweise hat den Erhalt und die Entwicklung einer natürlich vielfältigen Pflanzenwelt ermöglicht. DieAgrar-Umwelt-Maßnahmen bieten diesen Parzellen 2 angepasste Methoden an: • die natürliche Wiese (200 – 240 E / ha / Jahr), • die biologisch wertvolle Wiese (450 E / ha / Jahr). Wenn Sie die Beihilfe in Höhe von 450 E pro ha und Jahr in der Periode 2010 – 2015 in Anspruch nehmen wollen, sollten Sie Ihren Antrag bereits jetzt stellen. Ein Berater von Agra-Ost muss im Zeitraum von Mai bis August den Pflanzenreichtum auf der Parzelle bestätigen und festhalten. Danach erhalten Sie ein Gutachten, mit dem Sie in der Flächenerklärung 2010 den Antrag stellen können. Kontaktieren Sie Agra-Ost: 080/22.78.96. Manche Parzellen, wie z.B. nasse Wiesen oder Parzellen im Hang können spät bewirtschaftet werden (d.h. frühestens ab 15. Juni) und im Umweltmaßnahmenprogramm als natürliche Wiese oder biologisch wertvolle Wiese integriert werden weniger als 12 m vom Ufer entfernt genehmigungspflichtig sein. Um damit klar zu kommen, gibt es eine Lösung: Einen extensiven Wiesenstreifen entlang vom Bach anlegen. Dieser Streifen von 12 m darf nicht mehr gedüngt werden und nur zwischen dem 01.07. und dem 15.09. bewirtschaftet werden. Der Streifen wird mit 900 oder 1080 E/ha bezuschusst. Nähere Informationen: AgraOst, Pierre LUXEN (0477 277 449), Anne PHILIPPE (0496282399) Entlang vom Wasserlauf oder vom Naturschutzgebiet kann man einen extensiven Wiesenstreifen von 12 m Breite anfragen (/ ((al`e)''0 am Ende auf allen Machtebenen eine wahre Mobilmachung in Gang setzen. Ein weiterer Traum oder eine aufkommende Tatsache, morgen werden wir mehr wissen … Das Spielchen „Ich nicht, sondern der andere ... „ muss ein Ende haben! Und es wird sich zeigen, wer diesem Aufruf folgen wird! Internationale Grünlandtage vom 13. – 14. Juni 2009 in Kyllburgweiler/Steinborn Zusammenarbeit zwischen Belgien, Luxemburg und Deutschland im Futterbaubereich. Am Wasser entlang : Extensiv genutzter Wiesenstreifen Überall am Wasser entlang darf 6 m vom Bach nicht mehr gedüngt werden, auch nicht mit Hofdüngern (siehe Programm für nachhaltigen Stickstoffeinsatz in der Landwirtschaft). In Natura 2000-Gebieten wird der Zugang des Viehs zu den Wasserläufen genehmigungspflichtig sein (mit Ausnahme der als Tränke eingerichteten Stellen). Desweiteren wird in Natura 2000-Gebieten die Ausbringung von Hofdünger die Molkereien, mit denen wir alsbald zusammentreffen und gemeinsam über die Einführung eines Rettungsplans des Milchproduktionszweigs nachdenken möchten, dass im Verhältnis zu diesem Plan, eine völlige Solidarität zwischen Erzeugern – weiterverarbeitender Industrie entsteht; und dass wir Im Rahmen der Zusammenarbeit im Dreiländereck Belgien,Deutschland und Luxemburg rund um das Thema Grünland wurden bisher schon zwei Internationale Grünlandtage durchgeführt, und zwar im April 2007 in Bansions (Belgien) und im Juli 2008 in Ettelbrück (Luxemburg). Die diesjährige Veranstaltung wird vom DLR Eifel in Zusammenarbeit mit den landwirtschaftlichen Dienststellen der Nachbarländer auf dem zentralen Versuchsfeld für Grünland in Kyllburgweiler/Steinborn organisiert. Alle Interessierten sind dazu herzlich eingeladen. Der Standort ist über Steinborn an der B 257 zwischen Bitburg und Daun zu erreichen (Autobahnabfahrt A 60 Badem, Richtung Daun). Ziel jeder Grünlandwirtschaft ist die Erzeugung von auf den Verwendungszweck jeweils abgestimmten Qualitätsfutters. Anhand der zahlreichen Versuche können sich die Besucher über die vielfältigen Nutzungsmöglichkeiten des Grünlandes und des Futterbaues informieren. In Wertprüfungen und Landessortenversuchen werden alle wichtigen Gräser, die in den verschiedenen Aussaatmischungen vorhanden sind, vorgestellt. Weitere Mischungen und Pflanzen sind zum Vergleich in einem sogenannten „Gräserrad“ zusammengefasst. Aus dem produktionstechnischen Bereich sind weiterhin vor allem Mischungsvergleiche, ein Intensitäts, Nachsaat-, Schnitthöhen- sowie ein Wiesenschweidelringversuch vorhanden. Ein Silageversuch mit Silierhilfmitteln rundet den Bereich ab. In einem kleinen Zeltdorf werden in zehn Themenzelten folgende Bereiche intensiv dargestellt (die Gesamtveranstaltung wird grundsätzlich zweisprachig in deutsch und französisch, geführt): 1.) Arten, Futterqualität, Schmackhaftigkeit 2.) Sorten und Mischungen 3.) Silagequalität, Gärverlauf 4.) Qualitätsverbesserung und Schadpflanzenregulierung 5.) Global – Positioning – System (GPS – Technik) im Grünland 6.) Nachsaat, Übersaat, W i n t e r n a c h s a a t , Schwarzwildschäden 7.) Nutzungszeitpunkt, Bewirtscha ftungsintensität, Weide 8.) Wirtschaftlichkeit der Grünlandwirtschaft 9.) Regionalmarke Eifel: Qualitätsprodukte aus Landwirtschaft, Forstwirtschaft, Handwerk und Tourismus 10.) Landwirtschaftskammer Rheinland – Pfalz: Ideen und Initiativen für den ländl. Raum Im Rahmen einer Tierschau mit unterschiedlichen Rassen werden verschiedene Zaunbausysteme vorgestellt. Für alle an der Landtechnik Interessierte wird eine große Maschinenausstellung aus dem Futterbaubereich zusammengestellt, so dass auch modernste Technik begutachtet werden kann. Besonders interessant werden Vorführungen zu der erwähnten GPS – Technik sein. In einem Gastronomiezelt werden Eifeler Spezialitäten angeboten, nachmittags auch Kaffee und Kuchen. Für Kinder sind Beschäftigungsmö glichkeiten (Strohburg, Kutschfahrten) vorhanden. Die Landjugend bietet eine Bauernolympiade (Quadfahren in verschiedenen Alters- und Schwierigkeitsgraden) an. Neben den Fachführungen (vgl. Programm) werden auch spezielle Führungen für Nichtlandwirte angeboten. Die fachlichen Inhalte sind in einem „Handout“ zusammengefasst. Weitere Informationen sind auf der Internetseite www.IGLT.eu abrufbar. QN@J:?<E<LG<ELE;J8EBKM@K? Ein großer Mann verlässt das Generalsekretariat des FWA Gespräch mit Jean-Pierre Champagne Zum Monatsende scheidet Jean-Pierre Champagne aus seinem Amt als Geschäftsführer des FWA aus. J.P. Champagne, „JPC“, war – und ist – eine „Persönlichkeit“ im edelsten Sinne des Wortes. Nicht nur aufgrund des unablässigen Kampfes, den er zur Bestätigung der Interessenvertretung wallonischer Landwirte geführt hat, sondern auch wegen weiterer zahlreicher und weniger bekannten Aufgaben, die an ihn herangetragen wurden. An dieser Stelle sei nur der prägende Einfluss genannt, den er im Laufe der letzten vierzig Jahre bei der institutionellen Entwicklung Walloniens ausgeübt hat. Eine seiner größten Errungenschaften besteht jedoch darin, beim harten politischen, wirtschaftlichen und sozialen Ringen in unserer Region für die Landwirtschaft das Statut eines vollwertigen Partners erlangt zu haben. „JPC“ hat uns ein Interview gewährt, bei dem er seinen Weg und die Zukunft, wie er sie für unseren Sektor sieht, Revue passieren lässt. I`Z_Xi[ :p[q`b Plein Champ: Sie und die Landwirtschaft, eine lange Liebesgeschichte… Jean-Pierre Champagne: Ich bin seit jeher eng mit der Landwirtschaft verbunden, nicht nur weil ich aus einer Familie von Landwirten stamme, sondern auch weil ich mich, mit meiner Ausbildung zum Wirtschaftler, rasch dem Fachbereich Agrarwirtschaft zugewandt habe. Ich war übrigens mehrere Jahre lang in der Abteilung Agrarwirtschaft der UCL als Assistent tätig. PC: Ihr Engagement in der Interessenvertretung war schon sehr früh spürbar. JPC: Ab 1971 bin ich den JAP (Jeunes Alliances Paysannes, etwa Bündnisse der Junglandwirte) beigetreten, wo ich die Kurse für Buchhaltung und Agrarwirtschaft übernahm. Man ist dann sehr bald an mich herangetreten, um beim JAP eine Dienststelle für Management-Buchhaltung zu gründen, zu deren Generalsekretär ich 1973 ernannt worden war. Den nächsten Schritt habe ich zwei Jahre später getan, als ich dem Planungsdienst – dem Dienst für Wirtschaft und technische Information (SEIT, service économique et d’information technique) der UPA (landwirtschaftlicher Berufsverband), beigetreten bin. PC: Wofür waren Sie verantwortlich? JPC: Ich war Verantwortungsträger für den Dienst Milchproduktionen. Der damalige Generalsekretär, Emile Scoumanne, hat mich gleichzeitig darum gebeten, ihm bei den großen Themenkatalogen der UPA, nämlich die Beziehungen zu den Genossenschaften, die damals äußerst wichtig waren, zu unseren diversen Wirtschaftsg esellschaften, usw. zu helfen. Dies war eine Zeit intensiver Arbeit im Copa (Ausschuss der berufsständischen landwirtschaftlichen Organisationen der Europäischen Union), mit der Einführung der Mitverantwortungs- bzw. Erzeugerabgabe und der Mitverantwortungsfonds. Eine Verfahrensweise,die im Jahre 1984 zur Einführung der Milchquoten führte. Zu der Zeit habe ich den Vorsitz der Abteilung Milch des Copa geführt und war der Sprecher der Erzeuger innerhalb der Gruppe „Mitverantwortungsa bgabe“, die von der Europäischen Union ins Leben gerufen worden war. In der Zwischenzeit - Anfang der 80er Jahre – war ich zum Stellvertretenden Generalsekretär der UPA ernannt worden. PC: Neben der Landwirtschaft im eigentlichen Sinne haben Sie Ihren Horizont erweitern müssen. JPC: Weil Landwirtschaft natürlich nicht vom allgemeinen politischen und wirtschaftlichen usw. Geschehen getrennt werden kann. So habe ich dank meiner Ausbildung zum Wirtschaftler (Lizenz und Master in Wirtschaftw issenschaften, Anm. d. R.) schnell Einsicht gewinnen können. Ab dem Jahre 1973 habe ich an den Aufgaben des Wirtschaftsund Sozialrates, und insbesondere dem Ausschuss für Wasser und dem Ausschuss für Wirtschaft mitgewirkt. In den 90er Jahren war ich Mitglied des Rates und des Büros. Wie meine Kollegen, die Gruppenleiter, habe ich den Vorsitz dieses Rates während zwei Jahren geführt. Ich habe ebenfalls Sitzungen des Zentralen Wirtschaftsrates abgehalten, dessen Stellvertretender Vorsitzender ich war, eine erstklassige Stelle, wenn es darum geht, die Wirtschaftspolitik des Landes zu befolgen. Seit jeher war es mein Anliegen mich mit allen Verbänden der Berufsständischen und Arbeitgeber auszutauschen und mit ihnen zusammenzuarbeiten. Dies hat mir die Gelegenheit geboten, die erheblichen wirtschaftlichen und institutionellen Änderungen, die sich in Zukunft in der Wallonischen Region abzeichnen würden, klar zu erfassen. In den 80er Jahren hat es einige Umwälzungen gegeben. Bei den Landwirten gab es mit der Umsetzung des Prinzips der Mitbestimmung bei der Angebotsplanung und – auf belgischer Ebene – mit der Art und Weise, wie die Landwirtschaft sich in die langsam stattfindende Regionalisierung einmischen musste, eine „Revolution“. PC: Ein Prozess, der sich nach 1988, das Jahr in dem Sie zum Generalsekretär der UPA aufstiegen, fortsetzte. JPC: Ja, ich war insbesondere auch eng mit der Privatisierung im Bankwesen, die damals vonstatten ging, impliziert. Ich war Mitglied der föderalen Beteiligu ngsgesellschaft, wo man auf die Privatisierung diverser öffentlicher Kreditanstalten wie der CGER, SNCI, usw. und ebenfalls Crédit Agricole hinarbeitete. So kam ich auch dazu, den Vorsitz des Crédit Agricole zu führen, ein Amt, das ich bis 2001 innehatte. In diesem Jahr hat der französische Crédit Agricole eine Mehrheitsbeteiligung am belgischen Crédit Agricole übernommen. Unsere französischen Freunde des Nord-Pas-de-Calais haben mich sodann darum gebeten, Mitglied ihres Vorstandes der Caisse du Nord zu werden. Eine fesselnde Arbeit. PC: Im Hinblick auf die aktuellen Ereignisse ein warnendes Szenario. JPC: ..was doch unvermeidbar ist. Der belgische Markt ist sehr eng und weitgehend wettbewerbsfähig, was zum Anschluss an ausländische Institutionen geführt hat. Aus diesem Grund hat sich dasselbe Schema mehrfach wiederholt, nämlich ein interner Zusammenschluss, auf den eine ausländische Beteiligung folgt. PC: Wichtige Änderungen ereigneten sich gleichzeitig auf institutioneller Ebene. JPC: Die Regionalisierung schien in der Tat zunehmend unumkehrbar zu sein, und es kam darauf an, Entscheidungen vorzubereiten, um die Landwirtschaft endgültig an das regionale Konzept zu binden. Wir unsererseits vertraten die Meinung, dass ab dem Augenblick, wo die Regionalisierung der Wirtschaft beschlossen worden war, die Landwirtschaft, die ein Wirtschaftssektor ist, es für den Agrarsektor gezwungenermaßen dasselbe sein musste. Dies war aus unserer Sicht eine grundlegende Forderung. War man dieser Forderung erst ein Mal nachgekommen, galt es zur nächsten Etappe überzugehen. Die notwendige Zusammenlegung landwirtschaftlicher Interessen und - konkret - der diversen strukturierten landwirtschaftlichen Organisationen. PC: Dies ist Ihr ständiges Lieblingsthema gewesen… JPC: Das Ziel hätte in der Tat ab den 70er Jahren verwirklicht werden können. Es gab damals ein Projekt der Junglandwirte, das damals gescheitert ist. Doch im Grunde war das Ziel seit jeher gegenwärtig, und was wir gesucht haben war das Zusammentreffen von Menschen, die sich um Dialog bemühten und den Willen bekundeten sich von kulturellen Fesseln der Vergangenheit loszulösen, um gemeinsam eine solide Organisation zu gründen, wo alle Fragen diskutiert werden, die Landwirte interessieren. Mir ist daran gelegen, die Rolle hervorzuheben, die der regionale Landwirtschaftsminister Guy Lutgen, der gleichermaßen bestrebt war die wallonischen Landwirte zu vereinen, bei der Entwicklung des Dossiers übernommen hat. Dass Führungskräfte der Alliance Agricole Belge und der UPA-UDEF an einen Tisch gebracht wurden, um die Überlegungen zumindest aufzugreifen, geht auf seine Initiative zurück. PC: Dies ist 2001 endlich zu Ende geführt worden. JPC: Nach Gesprächsrunden, die sich über den Zeitraum eines Jahres erstreckt haben, ist die Einheit unter den landwirtschaftlichen Berufsverbänden nun endlich Wirklichkeit geworden. Eine wichtige Rolle kommt dem Präsidenten Henri Tilmant zu, mit dem wir uns dieses gemeinsame Ziel gesetzt hatten, nämlich alle wallonischen Landwirte zu vereinen. Die Aktion ist durchgeführt worden, wobei die einen wie die andern respektiert worden sind. Sie sah den Beitritt, nach einer dreijährigen Übergangszeit, zu einer endgültigen gemeinsamen Struktur vor. Was gemacht wurde. Danach haben wir im gleichen Bestreben unsere Beziehungen zu den Landwirten der Deutschsprachigen Gemeinschaft vertieft. PC: Ein Thema, das regelmäßig zu einer Kontroverse bzw. zu einem Problem führt, ist das der Beziehungen zu Politikern. JPC: Ja, ich bin mir dessen vollends bewusst, und mir ist daran gelegen, eine klare Aussage zu diesem Thema zu machen. Obwohl ich es bei unzähligen Anlässen wiederholt habe: das grundlegende Anliegen bestand darin, gegenüber Politikern völlig unabhängige Beziehungen zu pflegen. Dies schmälert natürlich nicht den Willen, den wir seit jeher gehabt haben, mit allen politischen Parteien zusammenzuarbeiten, um Studien und Dossiers zu Ende zu führen. Diese Zusammenarbeit hat auch dazu geführt, dass die Behörden Befugnisse bereitgestellt haben, die wir innerhalb vom FWA ausgeübt haben. Doch was unsern Unabhängigkeitswillen angeht, haben wir uns nie einen Fehler erlaubt. Für mich und für viele Führungskräfte war dies eine Hauptvoraussetzung für den Respekt, den die Politiker den Landwirten zollen. Auf all’ unseren Wegen haben wir allgemein freundschaftliche Beziehungen zu den Ministern gepflegt, von denen einige, wie José Happart und Sabine Laruelle, von der Organisation herkommen. PC: Wie wird die Arbeit eines Berufsverbands quali- tativ gut? J P C : D i e F ä h i g ke i t Überlegungen anzustellen, zu planen und Vorschläge zu unterbreiten. Man muss zuerst wissen, was man will, es gemeinsam vertreten und notfalls auf die Straße gehen, um es zu erlangen. Wenn man wirksam sein will, müssen diese drei Etappen durchlaufen werden. PC: Wie sehen Sie die Zukunft der Landwirtschaft und wie kann man sich praktisch darauf vorbereiten? JPC: Wir sollten uns die bemerkenswerte Entwicklung der letzten 40 Jahre ansehen. Sie waren geprägt vom wesentlichen Rückgang der erwerbstätigen Bevölkerung in der Landwirtschaft, was bedauernswert ist. Doch die Landwirtschaft hat dem „Mittelalter“ in den 60er Jahren ganz schnell den Rücken gekehrt, ist nun zu einer modernen, industriellen, hoch-mechanisierten Landwirtschaft mutiert (dieses Phänomen ist allerdings nicht nur in der Landwirtschaft zu beobachten). Sie hat zugleich immer strengere Umweltauflagen hingenommen. Sie hat sich an strenge Auflagen angepasst, ich verweise auf den Fall der Pflanzenschutzmittel. Trotzdem hat sich die landwirtschaftliche Produktion in Wallonien im Laufe dieser Zeit sozusagen verdoppelt bzw. verdreifacht. Dies gilt sowohl für Kulturen, als auch für Tierproduktionen, wo der Fortschritt der Genetik doppelte Erträge hervorgebracht hat. Welche Schlussfolgerung ist aus dieser Entwicklung zu ziehen? Eine der erstrangigen Aufgaben für die Zukunft ist die effiziente Angebotsplanung. Es geht um eine zwingende Bedingung zwecks Gewährleistung eines Mindestmaßes an Stabilität und somit um das Fortbestehen und die harmonische Weiterentwicklung der künftigen wallonischen und europäischen Landwirtschaft. Für einen Ökonom ist eines evident: die Baisse der Verbraucherpreise hat nicht notwendigerweise einen Anstieg des Verbrauchs zur Folge. Ein voller Bauch kann nicht mehr verzehren. Ein Angebot, das größer ist als die Nachfrage, hat einen Markteinbruch und somit eine Baisse des Einkommens der Erzeuger zur Folge. PC: Ein letztes Wort über die Zukunft der GAP? JPC: Diese beruht heute in erster Linie auf die Rechte auf Betriebsprämie. Ein Mechanismus, mit dem den Landwirten Beträge ausgezahlt werden, um deren Beitrag am Umweltschutz, an der Aufrechterhaltung von Biovielfalt, an der Pflege des Territoriums zu entlohnen. Natürlich müssen diese Rechte auf Betriebsprämie beibehalten werden, wenn man den multikulturellen Aspekt der Landwirtschaft gewährleisten möchte. Andererseits ist eine GAP, die sich nicht um das Marktgleichgewicht kümmert, zum Scheitern verurteilt. Ich füge dem hinzu, dass wenn die reichen Länder sich nicht einig werden, um die Stabilisierung von Weltmarktkursen der Lebensmittel sicherzustellen, sie sich für den größten Skandal des Jahrhunderts, nämlich der Unterernährung von annähernd einer Milliarde Menschen, verantworten müssen. Ein wahrer Skandal, wenn man sich vor Augen führt, dass man in der Lage ist, technisch ein Mindestmaß an Wohlbefinden durch Ernährung für alle zu gewährleisten. PC: Ich danke Ihnen Herr Generalsekretär für dieses Gespräch. Ein neuer Generalsekretär leitet den FWA Seit dem 1. Juni 2009 hat Yvan HAYEZ das Amt des Generalsekretärs der Fédération Wallonne de l’Agriculture inne. Herr Hayez ist vom Leitenden Ausschuss des FWA bezeichnet worden, und folgt auf Jean-Pierre Champagne, der Ende Mai nach fast 40 Jahren im Dienste der Landwirtschaft in den Ruhestand tritt. Herr Hayez ist 43 Jahre alt,Vater von drei Kindern und ausgebildeter Agraringenieur (ULB). 1993 ist er den berufsständischen landwirtschaftlichen Organisationen als ständiger Vertreter der Jeunes Alliances Paysannes beigetreten. 1997 ist er dem Planungsdienst der Entente Syndicale UPA- UDEF beigetreten, bevor er ab Juli 1999 dem Kabinett des Landwirtschaftsministers der Regionalregierung angehörte. Nachdem er 4 Jahre im Kabinett tätig war, hat Herr Hayez es akzeptiert, die Leitung der im April 2003 neu gegründeten Dienststellen der Wallonischen Tierzüchtervereinigung zu übernehmen. 2005 kam Yvan Hayez als Direktor für Verwaltungsfragen und sodann als Stellvertretender Generalsekretär erneut zum FWA. Während annähernd 4 Jahren hat er eng mit Jean-Pierre Champagne zusammengearbeitet, um die Nachfolge von letztgenanntem vorzubereiten. Es handelt sich somit um einen Nachfolger, der Beständigkeit gewährleistet. Yvan Hayez wird es am Herzen liegen, den von seinem Vorgänger vorgezeichneten Weg zu beschreiten, d. h.: - einen stabilen und unabhängigen FWA, - die Interessenvertretung der gesamten Erzeugungsschwerpunkte der Landwirtschaft unserer Region, - einen Wirkungskreis sowie eine Vertretung der Landwirte innerhalb der Gesellschaft und insbesondere bei den sozialwirtschaftlichen Partnern. ((al`e)''0 (0 8><E;8 VENDREDI 12 JUIN FJA NATIONALE: Dans le cadre du projet Interreg IVA Grande Région «valorisation des structures agricoles transfrontalières» et le GAL Cuestas et Accueil Champêtre en Wallonie, à partir de 13h45, après-midi d’information sur l’installation d’un distributeur automatique de lait cru à la ferme, au cercle Saint-Blaise, rue des Ecoles à Etalle. Plus d’info auprès d’Olivier Schifflers au 081/627.428. VENDREDI 26, SAMEDI 27 ET DIMANCHE 28 JUIN FJA PROVINCE LUXEMBOURG : «Bastogne s’éveille au chant du coq», après Arlon la ferme en ville s’installe sur la Place Mac Auliffe. UNION DES AGRICULTRICES WALLONNES (UAW) VOIR PAGES DE L’UAW DIVERS JEUDI 11 JUIN ATH: à 14h à la ferme expérimentale, visite des champs d’essais céréales du Carah. Info: 068/264.633 VENDREDI 12 JUIN ETALLE: dès 13 h 45 au Cercle Saint-Blaise - rue des écoles 84 B: « Installation d’un distributeur automatique de lait cru à la ferme ». Présentation par les représentants de la marque Brunimat et Prometea. Infos: Olivier Schifflers (FJA) 081/62.74.28 NODEBAIS ET WALHAIN: à 14h15 à Nodebais sur la parcelle de Raymond et Michel Evrard à Nodebais et à 15h30 à Walhain (fléchage à partir de la sortie 10 de la E411), visite des champs de post-contrôle en plants de pomme de terre (081/61.06.56, 0474/28.45.02) SAMEDI 13 ET DIMANCHE 13 JUIN KYLLBURGWEILER-STEINBORN (ALLEMAGNE): de 10h à 17h, Journées internationales de la prairie. Pour plus de renseignements, www.iglt.eu ou www.jipr.eu. Infos en RW: Agra-Ost & GLEA 080.227.896, SPW–DGARNE - Développement et Vulgarisation 080.440.628 ou 0497.51.64.89, Fourrages Mieux 0473.53.64.95 DIMANCHE 14 JUIN LEERS-NORD: dès 9 heures, la ferme pédagogique ouvre ces portes pour une journée familiale : petit déjeuner fermier sur réservation, visite guidée de la ferme, marché fermier, bar et barbecue, animations pour enfants (grimage, bricolage...) plus de renseignements : www.fermepedagogique-leersnord.com LUNDI 15 JUIN GEMBLOUX: à 9h et 14h à Lonzée, drève de la Ferme de l’abbaye d’Argenton, visite des champs d’essais en escourgeon du groupe production intégrée des céréales de la FSAGx et de l’asbl promotion de l’orge de brasserie. Rens. 081/62 21 41. ISNES (GEMBLOUX): à 9h et 14h, rue du Chauffour (à proximité du Parc Créalys), visite de champs d’essais de pois et colza organisée par l’APPO. Rens. 081/62 21 41. WAREMME: à 19h à la Maison de Hesbaye, rue de Grand Axe 45/E, soirée d’info sur la création de gîtes et chambres d’hôtes. Primes, fiscalité, promotion, … avec la collaboration de la RW (CGT), des GW et d’Accueil Champêtre en Wallonie (Anne Verbois) Le spécialiste des fosses à lisier sous caillebotis MARDI 16 JUIN THINES (NIVELLES): à 18h30 parcelle de MM Nicolas et Norbert Mullier (chemin à droite à l’entrée de Thines en venant de Genappe), visite des champs d’essais 2009 du Département Production végétale (CRA-W Gembloux). 65 variétés de froment d’hiver avec et sans protection fongicide. Visite suivie d’une discussion à la ferme. Organisée en collaboration avec la DGARNE et les CETA et Comices locaux MERCREDI 17 JUIN HAULCHIN (ESTINNES): à 14 h, parcelle de Gabriel Raspe (chemin de Faulroeux), visite des champs d’essais 2009 du Département Production végétale (C.R.A.-W Gembloux). 65 variétés de froment d’hiver après précédent maïs grain avec et sans protection fongicide. Organisée en collaboration avec la DGARNE et les CETA et Comices locaux. CINEY: à 14h au hall de Criée, criée du CSB - vente de taureaux BBB. CINEY: de 13h30 à 16h30 au Centre de Zootechnie, après-midi d’étude: «S’installer en production porcine: comment concrétiser son projet?». Rens. Béatrice Flahaux, FPW 081/626.991. JEUDI 18 JUIN FRAIRE (WALCOURT): à 18h30, parcelle de M. Devoldere (près du pont sur N5 direction vers Mettet), visite des champs d’essais 2009 du Département Production végétale (CRA-W Gembloux). 65 variétés de froment d’hiver avec et sans protection fongicide. Visite suivie d’une discussion à la ferme. Organisée en collaboration avec la DGARNE et les CETA et comices locaux. LANDRECIES(FRANCE): «Les prairies: une source de profits à cultiver» (plate-forme d’essais PRP). Déplacement gratuit organisé par les comices de Durbuy et Marche. Réservation pour le 12 juin: Hubert Joris Tél. 084/210879 ou 0472/476544, André Hubert 086/211138, Christian de Barsy 0476/538627 ou Jean-Pierre Devos 0498/774128 ainsi que par le comice de Neufchâteau. Inscription pour le 15 juin au plus tard chez André Maljean 0496/66 39 28. VENDREDI 19 JUIN HALLEDET (CLERMONT S/HUY): À 18h30 chez Tasiaux (accès via St Severin, parcelle située chemin de Bida, suivre le fléchage à partir de St Severin N677): visite des essais de froment organisée par la DGARNE et le Comice du Condroz liégeois. Infos: 085/273.473- 496, [email protected] MARCQ: à 16h, chez JL & R Vandenberghe, rue d’Horlebecq 11, visite des essais comparatifs des nouvelles variétés de froment d’hiver et d’escourgeons organisée par les Comices réunis d’Enghien, Soignies, Le Roeux, Braine-le-Comte et Ecaussinnes en collaboration avec la Dir Dévelop & Vulgarisation d’Ath. Infos 064/662.588 (soir) - 0475/562.298 (jour) TROISVEAUX (FRANCE-PAS DE CALAIS): de 9h30 à 16h15, EARL du Warapot (Hervé et Bernadette Bailleul), 70 rue principale, visite d’une exploitation laitière biologique dans le cadre du projet Vetabio. Rens. 00 333 2103 1047. romaine et le village de Ligney), visite des champs d’essais 2009 du Département Production végétale (CRA-W Gembloux organisé par la DGARNE MARDI 23 JUIN CHARLEROI: voyage de la Régionale des éleveurs de Charleroi dans 2 élevages BBB (Gillis & Vereecke à Watervliet) et 1 élevage laitier avec robot de traite (Lefevre à Gouy les Pieton). Rens. 0477/403.711 THYNES (DINANT): A 14h30, ferme de la famille Pesesse, visite des champs d’essais 2009 du Département Production végétale (CRA-W Gembloux). 65 variétés de froment d’hiver avec et sans protection fongicide. Commentaires assurés par Luc Couvreur. Visite suivie d’une discussion à la ferme. Organisée en collaboration avec la DGARNE et les CETA et Comices locaux. JEUDI 25 JUIN GEMBLOUX: à 9h et 14h à Lonzée, drève de la Ferme de l’abbaye d’Argenton, visite des champs d’essais en froment, escourgeon et orge de printemps du groupe production intégrée des céréales de la FSAGx et de l’asbl promotion de l’orge de brasserie. Rens. 081/62 21 41. ISNES (GEMBLOUX): à 9h et 14h, rue du Chauffour (à proximité du Parc Créalys), visite de champs d’essais de pois et colza organisée par l’APPO. Rens. 081/62 21 41. SAMEDI 27 JUIN BOTRANGE: de 9 à 12h au Centre Nature, collecte groupée de laine de mouton organisée par le Parc Naturel Hautes Fagnes-Eifel. Prix: 0,46 euros par kg de laine blanche et propre. Renseignements: Sven Plattes 080/440.397 AMEL: de 13 à 16h dans les locaux de Natagora, Medell 162, collecte groupée de laine (voir ci-dessus) VILLERS-LEZ-HEEST: à 10h, place de Villerz-lez-Heest, expertise officielle de femelles et taureaux BBB. Organisée par la régionale des Eleveurs de Hesbaye Nord Condroz. Rens.& inscriptions: 083/230.652 ERQUELINNES: à 20h à la ferme de M et Mme Molord, traditionnel «Porc à la broche» organisé par l’Amicale agricole de Merbes. Paf 20 euros adultes et 10 euros enfants (boissons comprises). Réservation obligatoire pour le 25/06 au Crédit Agricole de Solre-s/Sambre 071/556.779. DIMANCHE 28 JUIN SOIGNIES: Journée agricole de Soignies - Concours bovins, ovins et chevalins. Centre de Gestion et de Technique Agricole SAMEDI 20 ET DIMANCHE 21 JUIN WALLONIE: Journées Fermes Ouvertes SAMEDI 20 JUIN ATH: à 10h et à 14h à la ferme expérimentale, visite des champs d’essais céréales du Carah. Info: 068/264.633 ASSESSE: 10h, au terrain de football, expertise officielle de femelles et taureaux BBB organisée par la régionale des Eleveurs de Hesbaye Nord Condroz. Rens.& inscriptions: 083/230.652 DIMANCHE 21 JUIN LA REID: de 10h à 18h, au Centre Provincial d’Enseignement agronomique, route du Canada, 157, Journée Portes Ouvertes. Infos: 087/510.210. MONTIGNIES-LEZ-LENS: dès 9h, Fête de la fenaison à l’ancienne (marche découverte, rassemblement d’anciens tracteu) Dès 11h, démonstration de la fenaison manuelle, chevaline et mécanique des années 60 . SIVRY: Show, concours, démonstration exposition (mouton et chevaux de trait) organisé par l’amicale de Sivry du mouton et cheval de trait Rens: Philippe Hubert au 0499/38.73.32. LUNDI 22 JUIN LIGNEY: . à 18h30, parcelle de Firmin Devillers ( chemin entre la chaussée de la FWA vous propose - la tenue de votre COMPTABILITE GESTION AGRICOLE Obligatoire pour l’obtention de AIDA - L’analyse du revenu de vos différentes spéculations - Un suivi de rentabilité, de trésorerie et des conseils personnalisés en fonction de votre exploitation - L’analyse de l’endettement et du surendettement - Un suivi rapproché des exploitations en situation précaire Contacter notre secrétariat: 081/62.74.70 ENSEMBLE GÉRONS L’AVENIR SPRIMONT FERME DE PRESSEUX es Journeés Fermertes Ouv Nombreuses animations (détails la semaine prochaine) 20 & 20109 juin 2 Info: 0496/662987 ! 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Tél. 084/388.329 (881) VENDREDI 12 juin Invitation - Après-midi d’informations Installation d’un distributeur automatique de lait cru à la ferme Cercle Saint-Blaise rue des écoles 84 B-6740 à Etalle Olivier Schifflers (FJA) Tél :+32 81/62.74.28 Alexandra Carrara (ACW) Tél : +32 81/627 457 A v. pirouette Stool 6,60m hydro plateau à fourrage 6,80m autochargeuse pour caisse ensilage Strautmann région Liège. Tél. 0477/638.188 (895) A v. faucheuse avec condi 2m40 bon état Vicon. Tél. 083/611.583 ou 0479/238.199 (916) A v. tank à lait Alfa Laval 1500L année 1996 lavage auto TBE cse trop petit. Tél. 056/488.293 (918) A v. tank à lait Mueller 1600L lavage automatiq. Tél. 069/664.017 (906) CRIÉE du CSB Le 17 juin 09 dès 14h au hall de criée 1 fois ! 2 fois !! 3 fois !!! Hélène Hanus (asbl Cuestas) Tél : +32 63/45.71.27 «Projet cofinancé par le Fonds européen de développement régional dans le cadre du programme Interreg IV A Grande Région» l’Union européenne investit dans votre avenir et les Fonds FEOGA Avec la participation du comice agricole d’Etalle et la section FWA Sud Luxembourg A v. fauch refus Robert 1m80; fauch refus Joskin 2m75; benne Brimont 12T; bennes 6T-10T; fauch cond 2m65; Pottinger; andain Fella, Kuhn, Krone, D Fahr; fan Kuhn, Niemeyer, Stoll hydr, D Fahr; tonneaux eau; herse rotative Kuhn; semoir Nodet; bouleuse Welger RP200; rem four; Renault 133/14. Tél. 061/211.944 (896) A v. plateaux 5,5m cse dble emploi bon état pneus ok 2x250 Eur; charrue 4 socs NSM état moyen 1100 Eur. Tél. 0494/497.748 ou 0472/520.573 (901) A v. MF 6255 1500h charg frontal; presse à balles rond Welger RP200; enrubanneuse; faneuse Kuhn 6,4m. Tél. 0475/451.438 (902) A v. mois-bat New Holland 8070 revisé; hache-paille moteur Mercedes très bon état; arracheuse betteraves AS57 AD46 bon état. Tél. 0474/894.284 (907) A v. camion bétaillier Man 10 vaches; remorque bétail 2 vaches. TBE. Tél. 0475/232.761 (912) ADJUGÉ!!! AGRI-EXPORTS Taureaux BBB 99985971/2409 PLC JHT Chères agricultrices, agriculteurs, Les distributeurs automatiques ou plus sympathiquement appelé « fontaines à lait » permettent à des agriculteurs de vendre du lait cru à la ferme. Originaire d’Italie, ce concept se développe depuis peu en France et en Belgique. Celui-ci est géré par les agriculteurs. Cette nouvelle diversification de niche: • Permet de vendre en moyenne à 1 euro/litre et donc permet de mieux valoriser le lait • S’avère plus facile à mettre en place qu’un atelier de transformation avec un minimum de contraintes pour l’éleveur. • Renforce la démarche du consommateur pour en faire « un consom’acteur » • Son achat, demande une trésorerie de départ, un bon emplacement, une réalisation d’un plan de communication • Permet de relancer la consommation d’un produit vieux comme le monde, le lait cru ! D’après une enquête auprès des consommateurs, 98% de ceux-ci sont satisfaits du concept et du produit. Dans ce cadre, et au vue du marasme des éleveurs laitiers, cette diversification, qui séduit, pourrait amener une plus-value dans les fermes et maintenir ou créer des emplois. C’est pourquoi, nous vous invitons à cette après-midi d’échange innovante le vendredi 12 juin 2009 à Etalle. Programme de la journée 13 h 45 Présentation (photos, vidéos,…) par un représentant de la société Brunimat (Suisse) et de Prometea (Italie) : • Aspects techniques : fonctionnement, présentation des différents modèles • Aspects économiques : investissements, rentabilité, temps de travail, emplacement, étude de marché, 14 h 45 Aspects sanitaires : normes AFSCA, aides, étude de marché par Romano Cavalière (ACW) 15 h 00 Témoignage de deux agriculteurs wallons possédant un distributeur à lait à la ferme 15 h 30 Questions-réponses 16 h 00 Conclusions 16 h 00 Verre de l’amitié Cette journée est proposée dans le cadre du projet Interreg IVA Grande Région intitulé « Valorisation des structures agricoles transfrontalières» et le GAL Cuestas. A v. cornadis galva avec bacs suspendus pr bêtes de 2 ans (20) 45 Eur/pièce. Tél. 0496/382.032 (889) prêt à saillir... SRVLWLI Le CSB, WLIVoDF¶HVW D J p Q V H G H 5LHQTX 6SHUPHFRQWU{OpHWDSSURXYp2ULJLQHVFRQ¿UPpHV 6WDWXWVDQLWDLUHLUUpSURFKDEOH6WDWXWV60$'0&ȱHW YHDX[pOHFWULTXHV'0&ȱȱHW647YHDXFRFKRQ1(*$7,)6 Le Centre de Sélection Bovine SRXUXQSRWHQWLHOJpQpWLTXHKDXWHSHUIRUPDQFH AWE asbl - CSB : rue des Champs Elysées 18 | B-5590 Ciney | Tel. : 083 23 16 51 | [email protected] | www.awenet.be Jean-Louis TANS propose Tracteurs CASE CVX 1190 1.960 h 2005 CASE CVX 1155 2.940 h 2006 CASE MXM 140 2.770 h 2003 FENDT 395 GT 3.870 h 1994 JCB Fastrac 1135 4.720 h 1995 JD 6330 TLS + creeper 2007 JD 6630 TLS + cab. susp. 2008 JD 6800 4.730 h 1996 JD 7810 TLS 4.340 h 2002 Mc CORMICK MTX150 1170h 2006 RENAULT 696 rel av 2515h 2003 Moissonneuses CLAAS 340 Médion 5m10 2002 CLAAS 218Méga Vista 6m101997 DEUTZ FAHR 2385 1730h 1986 JD 2266 6m10 1550 h 1997 NH TX 32M 4m57 2600h 1990 Divers JCB 531-70 1.350 h 2007 Rallonges colza JD (Zurn) et Claas Hache-paille pr JD 975/1075 Rel.av LAFORGE pr JD 8000/8010 tél. 071/85 47 85 PULVERISATEURS 99985972/2409 PLC JHT 6, rue des Anglais B -7608 WIERS tél. 069 34.43.71 fax 069 34.52.66 gsm 0475 58.27.87 e-mail: [email protected] 99985627/0309PLC crt e-mail: [email protected] 0'9*1..#0&& YYYJQQIUVG[PUDG PORTES OUVERTES les 20 & 21 juin de la 'FSNF$IiUFBVE¤0TTPHOF Agence de Ciney 083/21111 , , a fermetion du beurre rroir l e d e t i a te Vis e fabric uits du atelier dde traite, prod démos atériel Expo m cteur nimaux Petits a champs en tra es Visite d enfants ur Jeux po auration, bar. ra est résentoetis. r p e s t u i t o e v P illeb ons structlai itières sur ca (2 x 6), n o C l va r vaches pis Claribnle aite enptéeur à lait… ou r p t e d a e t sall com lle é ont la nouveus présenterae laautomatique, vous présentaedris… r vo écrochag rn Packo d Meunsieflottantes, co n avec le t e r m e r b l fi i La ette ts G ratio semeienl tubulaire, log En collabroédit Agricole s i l b a t C Les é leur matér Adresse : Guy et Catherine Vrancken, Ossogne 35, 5370 Havelange (ferme près de l’église) 083/63 31 73 ((al`e)''0 )( G<K@K<J8EEFE:<J A v. faucheuse Kuhn 6MD702 + GMG700 Claas Disco 260; faucheuse refus 1,60; Joskin NF; pirouette Kuhn GF 5000h GF 6301H GF5902H; NF presse NH D2000 120x90; herse+semoir 25R. 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Tél. 061/224.716 ou 0495/270.211 (919) A v. presse petit ballot MF3; fan Kuhn 4 toupies; refroidisseur Alfa 800L; chariot 4,5m; monte-ballots Samas; vibroculteur avec rouleaux. Tél. 071/503.660 (921) A v. bouleuse John Deere 580 large ramasseur hacheur centre mou liage filet état impeccable. 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Tél. 0478/227.515 (961) A v. chisel Jadin 5m 25 dents nv socs bon état. Liège. Tél. 0477/665.315 (962) A v. andaineuse Kuhn 7 bras TBE 750 Eur. (069) Tél. 0479/786.599 (963) A v. andaineur Claas Liner 350 s carter bains huile essieurx tandem Libramont. Tél. 061/255.032 ap 20h (965) A v. tank à lait 3200L lavage autom année 1995; remorque à traire; pâture Pirnay 7 places nouvelle pompe 2007. Tél. 04/260.97.92 (966) A v. andaineur Kuhn GA 300 GM; pirouette Kuhn GF 5001 MH digitrive. Tél. 060/377.083 (967) A v. bineuse roger front rép hyd 12r raset; hers rot Niemeyer 3m rel hyd; 2 pneus étr Alliance 50% 124-46-2 pneus+ jant 30% 11-2-48 2 pneus + jant+voil 25% 9,5-48; 1 bac port mod lourd Aves Lame. Tél. 0477/224.128 (969) A v. benne Dewa pr ensilage pont moteur. Tél. 0473/660.312 (976) A v. autochargeuse Krone + bascule tout en bon état. 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Si vous souhaitez répondre à une telle annonce, adressez votre courrier à PleinChamp en faisant clairement figurer sur l'enveloppe la mention "réponse à l'annonce n° ....". Nous la transmettrons alors -sans l'ouvrir- à l'auteur de l'annonce. JD 8530 année 2008 JD 8420 année 2004 JD 8410 année 2002 JD 8320 année 2004 JD 7710 année 2003 JD 6920 année 2004 FENDT 920 Vario TMS année 2007 FENDT 818 années 2005 + 2006 FENDT 716 année 2003 FENDT 515 année 2007 MF 6480 années 2007 + 2008 MF 6490 année 2008 MF 3095 Dynashift année 2003 CASE MX 285 année 2004 Location moissonneuse-batteuses et tracteurs récents Ets JADOUL Bruno 1390 GREZ-DOICEAU 010/84.48.64 MERLO - PACKO - KUHN - NODET www.thommenschwall.com Tél. 080/41.01.50 YYYJQQIUVG[PUDG )DQHUj JUDQGH YLWHVVH Ets G. L'HOMME s.a 4280 HANNUT 019/51.33.98 - www.lhomme.be Tracteurs: 1 MF 8220 Xtra 162 ch ‘03 - 1 MF 6465 125 ch ‘06 1 MF 6290 135 ch ’99 - 1 MF 3080 E 100 ch ‘89 1 JD 6400 10 ch ’95 - 1 Ford 8210 Force 3 115 ch ‘84 1 Renault Ares 836 RZ 195 ch ‘01 - 1 Renault 145-14 145 ch ‘82 1 Case 1056 XL - R.A. 105 ch ’90 - 1 Fiat 1000 2 rm + chargeur Manutention : 1 mini pelle Takeuchi TB 070 - 7T ‘99 Neuf (de stock) Distributeur engrais Rauch Axis 3.1- Container 8 - 9 -12 m3 prix spécial Déchaumeur Köckerling Allrounder 6m Herse rotative: 1 Lemken 300, rouleau cage, attache hydraulique 1 Pegoraro RC 300 rouleau cage, attache mécanique Pulvés: 1 Hardi 1000 L 21m - 1 Vicon 1100 L 16m hydr Semoir céréale 1 Roger pneumatic 24 socs - 1 John Deere 750A à disques 4m Divers: 1 Andaineur Kuhn GA 3501 3,5m - 1 faneuse Krone KX 6.40/6 6,4m roues étroites 9.5 R48 - 12.4 R32 - 12.4 R52 Ɣ9LWHVVHG¶DYDQFHPHQW pOHYpH Ɣ'LVSRVLWLIGHGpSRUW ODWpUDO Ɣ(QWUDvQHPHQWSDUEDLQ G¶KXLOH Ɣ&KkVVLVHQSUR¿OpVROLGH .YHUQHODQG *URXS%HQHOX[EY 7HUQDW%( 7pO ZZZYLFRQQO '.1-+44'8%'55')3+--'6/'%#4'1#3-'553' 6/'%#4'7+&''/53'%*#26'.05 7+5'8-'4#$3=7+#5+0/4+/%0.13=*'/4+$-'4 € € € € € € 0. 0&'1045#- ✎ € %#&3' € 0/5#/5 € 0.$3'&'1#365+0/4 ! € #3-+)/'4611-=.'/5#+3' 3=/0. 6' ✎ /; 0%#-+5= ✎ =-=1*0/' !4+(#%563' ✎ " ✎ /5+%+1#5+7'.'/5 e-mail: [email protected] Réponse bureau du journal #5''54+)/#563' ☛ "$ 1#3%*>26',0+/5<-#//0/%'-'4%*>26'440/5 506,0634#%%'15=4 #4&'1+>%'4&'.0//#+'&#/4-'4'/70+4 1#37+3'.'/5-+$'--=#6%0.15' ,0+/&3'-#13'67'&'1#+'.'/5 ✎ '5+5'4//0/%'4 *#644='&'#.63 " =10/4'#6$63'#6 &6,063/#- #%563' ((al`e)''0 € € € )* 8:KL8C@KyJ Glané pour vous La reine Elizabeth d’Angleterre, une des femmes les plus riches du Royaume-Uni, a perçu plus de 500.000 euros de subventions agricoles européennes en 2008. La reine Elizabeth a reçu un total de 473.583,31 livres (environ 530.000 euros) pour son domaine privé autour du château royal de Sandringham, dans l’est (L’Echo) de l’Angleterre. la Hongrie, de la Tchéquie, de la Slovaquie, de la Slovénie, de la Lettonie, de la Lituanie et de l’Estonie ne doivent plus disposer d’un permis de travail pour travailler en Belgique. Et les employeurs, de leur côté, ne doivent plus être ne possession d’une autorisation d’occupation. En effet, le régime transitoire qui avait été élaboré en la matière, prend fin le 30 avril 2009. Aucune demande de prolongation de ce régime transitoire n’a été demandée. Cette suppression ne s’applique pas aux ressortissants de la Bulgarie et de la Roumanie, deux pays qui ont rejoint l’Union européenne le 1er janvier 2007. Pour ces ressortissants, le permis de travail et l’autorisation d’occupation restent requis, au moins jusqu’au 31 décembre 2011. Toutefois, pour les métiers en pénurie, le permis de travail peut être obtenu via une procédure simplifiée et accélérée. Une étiquette verte, en plus du prix Permis de travail et autorisation d’occupation d’étrangers Depuis le 1er mai 2009, les ressortissants de la Pologne, de En France, le distributeur Casino a, le premier, tenté l’aventure: une bonne centaine de ses produits de grande consommation por- tent désormais une étiquette affichant leur empreinte carbone. Le consommateur est ainsi informé de l’impact de ce produit, en termes d’émissions de CO²; depuis sa production jusqu’à sa mise en vente, en passant par son emballage et son acheminement. En France toujours, cet étiquetage environnemental sera obligatoire en 2011. Rien de tel pour l’instant en Belgique. Mais on y réfléchit ! assure-t-on au Cabinet fédéral de l’Energie. Un groupe de travail a été chargé de mettre au point une méthode de calcul irréfragable pour cet indice vert. Des méthodologies différentes sont en effet appliquées dans les pays voisins, sans qu’aucune apparaisse totalement fiable, relèvent les distributeurs belges. Un premier projet pilote devrait être lancé en Belgique avant la fin de 2009: deux produits, encore à déterminer, seront mis en vente dans la grande distribution, avec une étiquette verte. (Le Vif) à propos de la création d’un système de surveillance des prix, sur son blog: « Quand les prix du blé ont fortement grimpé l’an dernier, je me suis publiquement demandé pourquoi les prix du pain avaient autant augmenté alors que la part du blé dans le coût de production du pain est relativement peu importante. L’industrie m’avait informée que la part des matières premières était en fait beaucoup plus élevée et que l’augmentation du coût de l’énergie avait aussi un impact. Maintenant que les prix du blé et de l’énergie ont chuté de manière dramatique au cours de l’an dernier, je pense qu’il est légitime de se demander pourquoi les prix du pain n’ont pas suivi le même chemin », s’interroge Mme Fischer Boel. (La Dépêche) L’Ukraine aimerait exporter ses volailles en Europe Fischer Boel et le prix du pain Mariann Fischer Boel, commissaire européen à l’agriculture, - Les services vétérinaires ukrainiens espèrent que leurs homologues européens viendront inspecter cette année leurs abattoirs dans le but d’obtenir le droit d’exporter vers l’UE. Les productions avicoles augmentent plus vite que la demande, d’où un excédent exportable par les quatre groupes ukrainiens qui occupent 80 % du marché. (Réussir aviculture) 23.700 travailleurs Dimona cumulaient avec le chômage Boeuf aux hormones go home Après plus de 20 ans de bataille commerciale, l’Union européenne et les Etats-Unis ont réglé leur différend autour du boeuf aux hormones américain qui restera interdit en Europe, Washington renonçant en outre à ses représailles douanières sur le roquefort français. Un accord préliminaire a été signé en ce sens à Bruxelles le 6 mai. L’UE bloque le boeuf US sur son territoire depuis le début des années 80, car elle estime que la viande aux hormones pourrait menacer la santé des consommateurs. (Le Soir) .....En échange, les Etats-Unis pourront quadrupler en quatre ans leurs quotas d’exportation de viande de boeuf « de qualité » (LLB) En comparant les données Dimona avec ses propres listes, l’Office National de l’Emploi a identifié l’an dernier 23.700 personnes qui touchaient à la fois des allocations de chômage et un salaire. Près de 2.400 autres ont été surprises à cumuler une aide de l’ONEM avec une activité indépendante. Ces chiffres sont tirés du rapport annuel 2008 de l’ONEM. (HRG Alert) VOYAGES 99985970/2409 plc jht Les subventions à la reine d’Angleterre Ukraine Vietnam - Thaïlande Canada - Alaska Info: 0472/374474 Programme avec photos: www.Golden-Valley.org " #& ' !"#- # .# ! !! #" & / " -! ! "! " " #" ! -!!" ! !"% !#!!!"#,!"! -!"%" " #"& #" %%"+'#'%")'((#& "#()&.!(&!$" "%")'%&$ %& ***&!(&!$" )+ ((al`e)''0 ""-! "+, "#" ! " " !! #" #&, !" !"!' !-!" "#" ! ##!"# !"!"! #! " ! ! # #! ! " #".!" -#- ! -, !#"% !- ,- - " ! , !-!!" ! ! !&#!!"-!" " $$$!