Craquer ou pas ?,Le P`tit Toqué,(Se) poser des questions,Analyse
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Craquer ou pas ?,Le P`tit Toqué,(Se) poser des questions,Analyse
Craquer ou pas ? En lisant « Craquer ou pas ? » j’avoue que j’ai complètement…craqué ! Tout y est : histoire incroyable, humour, cynisme, enseignements… Le style est captivant et sans rien laisser paraître l’auteur donne des leçons de vie qui peuvent révolutionner la votre. J’ai très envie de vous faire partager cette lecture. En attendant de vous rencontrer lors de notre dédicace à la Fnac de Vélizy2 le 5 juillet prochain, nous vous proposons un article écrit ensemble (réel moment de plaisir)… Il y a quelques mois j’échangeais pour la première fois avec Jean Luc Hudry que j’ai découvert sur son blog. Quelque chose m’avait interpellé chez cet Expert hors norme mais je ne savais dire quoi exactement jusqu’à ce que je lise son livre incroyable « Craquer ou pas ? L’incroyable histoire vraie qui améliore la vôtre». Aujourd’hui je comprends. Homme de caractère, j’admire son parcours, ses valeurs et les points communs que je nous ai découverts au fil de ma lecture me font encore sourire. C’est évident : Jean-Luc est mon double au masculin ! Jean-Luc n’a pas été confronté à l’anorexie ou à la boulimie mais nous avons des amies communes : Miss Cata et Madame Adversité semblent s’être mises d’accord pour forger nos caractères. Si je dois retenir un seul des acquis de Jean-Luc – et bon nombre me parlent franchement ! – c’est celui-ci : « Agis selon tes valeurs, car tes valeurs n’ont pas de prix ». Je pense avoir largement insisté sur les valeurs que je défends depuis toujours dans mon propre récit. « Mes valeurs sont les valeurs les plus élevées issues du cœur humain : la Foi, l’Espérance, le Dévouement et l’Amour ». Jean-Luc voilà qui devrait faire échos en toi… Je suis une femme d’action. La maladie et la dépression m’ont longtemps enlevées toute envie et toute motivation. Hors, comme le dit Jean-Luc, « la motivation est la base, le moteur, à toute action ». J’ai maintenant renoué avec mes désirs (je vais faire plaisir au parrain de mon association le professeur Michel Lejoyeux !) et je suis plus motivée que jamais. Motivée pour mener mon nouveau Combat puisque je me suis lancée corps et âme dans la lutte contre les troubles alimentaires en France. Je dirais que depuis que j’agis je vis. Ou bien que depuis ma renaissance j’agis. Si ma motivation est un moteur, ma colère en est le carburant. Bonne combustion et cocktail explosif : Madame Adversité peut aller se rhabiller, n’est-ce pas JeanLuc ? Sabrina Palumbo 2 livres (suite) à lire absolument Que faire face à l’adversité ? Quand elle ne vous lâche pas d’une semelle, jamais, à aucun moment ? Que faire face à l’adversité qui vous pousse à torturer votre corps quand votre âme ne demande qu’à vivre ? Que faire quand votre capacité à raisonner est aux abonnés absents, que se taper la tête contre les murs est un moyen d’expression, que le sentiment d’abandon vous habite ? Que faire quand vous passez d’une structure médicale à une autre, que les solutions proposées ne règlent rien, que le bien et le mal cohabitent en vous, que la détresse est votre inséparable amie ? Rien à faire ? Si ! Sabrina Palumbo a connu tout ça. Elle revient de loin, de très loin. De si loin qu’elle a tutoyé sa dernière heure qui frappait à sa porte. La raison ? Toute simple, presque bête : un régime ! Un régime pour perdre pas 20, ni 10, même pas 5 mais… deux kilos, deux malheureux kilos. Deux misérables kilos de trop qui vont la plonger dans l’enfer de l’anorexie/boulimie. Décidément l’adversité est partout même dans le désir innocent d’être un plus légère pour courir un peu plus vite. Son livre : L’âme en éveil le corps en sursis est profond, authentique, poignant. Il décrit ses années de combat pour la vie, ces moments où rien ne semble plus possible, ces jours et nuits où Sabrina souffre tandis que l’adversité danse de joie. Le plus bouleversant ? Ce qu’il enseigne. La faculté d’encaisser les épreuves les plus dures, de s’en remettre et de rebondir. La rage de vivre, de bouger, de faire des choses, de transmettre son expérience aux autres. Sabrina est dotée d’un courage et d’une persévérance hors du commun : elle ne donne pas de conseils mais des exemples, c’est tellement plus fort. S’il n’y a donc qu’une chose à retenir de nos deux histoires, gravez ceci en vous, et appliquez ces principes fondateurs. 1) L’adversité est l’existence, acceptez-là. une des composantes de 2) Vous avez le choix entre vous laisser dominer par elle… ou la dominer. 3) Quand l’adversité a failli vous retirer la vie, alors vous en mesurez tout le prix : la vie est un cadeau, ouvrez le paquet et savourez. 4) Vous pouvez- vous noyer dans un verre d’eau, alimenter une insatisfaction permanente, vous encombrer la tête de 1000 problèmes… ou apprendre à les traiter efficacement et transformer vos épreuves en force(s). Jean-Luc Hudry Jean-Luc et moi avons choisi notre camp. Et vous ? Les photos de l’événement Source : blog psychologies.com. Le P'tit Toqué Je suis ravie d’annoncer un nouveau partenariat avec Sophie Besse, créatrice du jeu « Le P’tit Toqué » que j’ai découvert sur un salon dédié à la prévention et à la santé. Sophie m’a gentiment invitée à participer à une première action sur le parvis de la Mairie du 15ème avec Paris Santé Nutrition. L’occasion de faire jouer les enfants des écoles et des centres de loisirs, mais aussi le public au travers de jeux, expositions, informations, dégustations, quiz…. Parce que bien se nourrir, c’est important,et ça s’apprend dès le plus jeune âge. Le p’tit toqué est un jeu familial. Il permet aux enfants et à leurs parents d’aborder le sujet de la nutrition sous un angle ludique, car il est possible de s’amuser avec un sujet aussi sérieux que l’alimentation ! Simple et facile d’accès, le p’tit toqué s’adresse à un large public. Il s’inscrit comme un véritable outil d’aide aux parents. En s’amusant, les enfants découvriront que bien se nourrir est un plaisir à la portée de tous ! Pour en savoir plus sur les objectifs du jeu et les actions menées, rendez-vous sur le site : http://www.jeu-le-ptit-toque.com/ 25 juin 2014 : sur le parvis de la Mairie du XVème Avec Paris Santé Nutrition Consultez l’album photos (Se) poser des questions Ces dernières semaines je me suis posée de nombreuses questions. Sur moi, mon combat et – pour ne pas changer – sur la vie en général… Depuis toujours je pose beaucoup de questions. J’adore découvrir de nouvelles choses et apprendre : j’ai toujours une ou deux questions qui me brûlent les lèvres. « Intéressante » diront les premiers. « Exaspérante » diront les autres… Ce ne sont pas de simples « Mais pourquoi ? ». Plutôt des questions existentielles ou bien des questions ciblées dans des domaines où je souhaite accroître mes connaissances. Et cela a commencé dès le plus jeune âge. Après tout il n’y a pas de question bête. « N’est-ce pas ? » (PNL quand tu nous tiens…) J’aime partager mes pensées et mes questions ne demandent pas toujours de réponses. Mais le weekend end dernier je donnais une conférence lors d’un salon sur le thème du sport et du bien-être (voir la vidéo). J’ai choisi ce thème car il me permet de communiquer sur un sujet qui m’est cher (le sport) tout en attirant l’attention sur le fait qu’il a de nombreuses vertus mais peut également favoriser des comportements à risque. Je parle des TCA* bien entendu. Lorsque je me suis tue j’ai perçu un certain malaise dans le public. « Mince, nous sommes sur un salon dédié au bien-être et Sabrina casse légèrement l’ambiance… ». Petit à petit la discussion s’est lancée et l’intérêt pour le sujet fut réel. Pour inviter les gens à parler j’ai eu recours à la technique Sab : j’ai posé une question. A savoir : « Et vous, que faites-vous lorsque vous croisez une anorexique dans la rue ou le métro ? » Question simple. Réponse délicate. Difficile de trouver une réponse convenable à tous. Que dire ? Que faire ? Rare sont ceux qui ont admis qu’ils ne font rien. Les autres n’ont…rien dit. Regards gênés… Nous pouvons nous poser cette question partout, quel que soit le contexte : que fait-on dans une salle de sport ? Que fait- on sur les podiums lors des défilés ? Que fait-on dans les entreprises ? Que fait-on… On laisse. On hospitalise. se renvoie la balle. On s’enlise. On Lors d’un colloque réunissant des professionnels de santé j’ai apporté un semblant de témoignage ; je voulais entendre ce que disent les médecins et les psychiatres sur l’hospitalisation forcée. J’ai été quelque peu déçue de la réponse. « Cela ne se passe pas toujours ainsi. Parfois cela se passe même très bien ». OK… Et dans les autres cas ? Que fait-on… Poser des questions ne veut pas dire y répondre soi-même. C’est déjà amener l’autre à prendre conscience d’un fait, d’un problème, d’une réalité. Ce n’est pas poser une bombe et attendre ensuite qu’elle explose. C’est inviter à réfléchir ensemble. C’est constater. Puis proposer. La réponse « parfaite » n’existe peut-être pas (et puis bon le perfectionnisme j’ai vu ce que cela donne…) mais les pistes à explorer existent toujours. D’autres domaines que les TCA soulèvent de nombreuses interrogations en moi. Je suis persuadée que si chacun d’entre nous s’interrogeait plus souvent nous progresserions sur bien des choses. Les TCA ne sont qu’une problématique dans notre société parmi tant d’autres. Que fait-on ? Question ouverte. Vous avez deux heures. Sabrina * Troubles du Comportement Alimentaire Source : blog psychologies.com. Analyse transactionnelle : 5ème épisode (chaque épisode est la suite logique du précédent) Ces prochaines semaines on va lâcher un peu les enfants, parents et adulte qui sont en nous pour parler d’un sujet commun à tout le monde : les engueulades !! Allez ne vous cachez pas derrière votre écran comme ça, tout le monde va aimer une petite engueulade de temps en temps. Alors pourquoi ? Nous sommes des êtres sociaux et dans ce cadre nous avons besoin de communiquer. Chaque personne, en fonction de sa personnalité va avoir besoin d’un certain nombre d’unité de communication pour se sentir bien (une unité de communication est appelée stroke dans le monde de l’analyse transactionnelle). Un stroke peut être plus ou moins efficace en fonction de la manière dont on échange avec les autres. En effet, une conversation anodine sur la météo avec notre voisin va moins nous « remplir » qu’une conversation sur l’amour avec notre chéri(e). En analyse transactionnelle, on distingue ainsi plusieurs niveaux de communication avec une intensité de strokes croissante le retrait : la personne se met à l’écart le rituel : c’est un échange normalisé avec des codes (comme dire bonjour et se serrer la main par exemple) le passe temps : c’est la conversation sur des sujets légers comme la météo l’activité : c’est la conversation concernant un passe temps commun le jeu psychologique : c’est l’engueulade : je détaille juste après l’intimité : correspond aux moments où la communication est ouverte, basée sur la confiance, le respect, et l’acceptation de l’autre. Elle permet des échanges de strokes positifs de grande qualité et de grande intensité. L’intimité n’a que 2 voix royales : c’est une conversation adulte/adulte ou enfant libre/enfant libre. L’intimité permet de dire tout ce que l’on veut sans avoir peur d’être rejeté, jugé par l’autre. Ce n’est donc pas toujours facile à pratiquer. Et quand on n’y arrive pas, on pratique…le jeu psychologique! mais pourquoi??? parce qu’on préfère souvent recevoir des strokes intenses négatifs que pas de strokes du tout! Ce qui est assez surprenant, c’est qu’un jeu psychologique a toujours le même début, toujours le même déroulé, toujours la même fin et on se sent toujours aussi mal après..mais on continue! Après je vous rassure, une fois qu’on connaît le “truc” on en fait beaucoup moins! Alors profitez bien de cette semaine pour vous engueuler parce que la semaine prochaine, vous n’en aurez plus l’occasion (ou alors c’est vous qui l’aurez choisi!) Aurélie L'annonce de L'âme en éveil dans le parisien ! Très bel article annonçant la parution de L’âme en éveil, le corps en sursis dans le Parisien, le jour même de la conférence du Pr Michel Lejoyeux à Clamart ! Le Parisien (12 juin 2014) Analyse transactionnelle : 4ème épisode (chaque épisode est la suite logique du précédent) Nous avons vu qu’en fonction de la manière dont on commence la conversation, nous induisons un peu la manière dont notre interlocuteur va nous répondre. Cependant, celui-ci est libre de nous suivre ou pas. S’il décide de ne pas nous répondre comme on l’entendait, il faut savoir switcher sur un autre mode pour avoir l’information que nous souhaitions et c’est entre autre pourquoi nous avons besoin de savoir utiliser tous les états du moi. Tous les états du moi sont importants dans la construction de notre identité : ils ont tous des choses bénéfiques à nous apporter !! oui oui même l’enfant rebelle ! Regardons les en détail. Parent normatif : il est le garant des règles, des lois. Parent bienveillant : il est le cocooneur, celui qui va rassurer, qui va aider.. Adulte : il est celui qui va réfléchir par lui-même Enfant libre : c’est le créatif, celui qui s’amuse Enfant adapté : c’est celui qui dit oui à tout Enfant rebelle : c’est celui qui dit non , qui marque le territoire de son identité Si vous n’utilisez jamais (ou très rarement) un ou plusieurs de ces états, vous avez probablement du mal parfois à communiquer ou à comprendre certaines réactions. Si à contrario, vous utilisez beaucoup un des états du moi, alors vous avez du vous rendre compte que souvent les autres ont tous le même comportement vis-à-vis de vous (si vous êtes toujours dans l’enfant adaptée par exemple, tout le monde vous demande de faire beaucoup de chose et vous êtes submergés…car vous ne dites jamais non et donc pourquoi les autres n’en profiteraient pas ?) Si vous ne l’avez pas fait avant, j’espère que cette fois vous allez réfléchir à vos états « préférés » et à ceux que vous n’utilisez jamais ! Aurélie