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BUREAU D'AMENAGEMENT TOURISTIQUE - NORD Ronald BLAIN. archlte~te expert en Aménagement Evans MAGLOIRë. CAO-DAO J Harold GASPARD, architecte de Monuments, Directeur de projet --- -- --------- - - - Le.slie VOLTAIRE, architecte urbaniste, Superviseur Paul EmIle SIMON, architecte urbaniste DPlGF, Coorclonnateur ----- - - - - ~_ . -, GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE D'HAITI MINISTERE DU TOURISME « Révision du Plan Directeur de Développement touristique de 1996 » SCHEMA D'AMENAGEMENT TOURISTIOUE DE LA REGION NORD RAPPORT PRELIMINAIRE DIAGNOSTIC ET PROPOSITION D'AMENAGEMENT BUREAU D'AMENAGEMENT TOURISTIQUE DEPARTEMENT DU NORD. Mai 2007 Joseph Harold GASPARD: architecte de Monuments, Directeur de projet Ronald BLAIN : architecte, expert en Aménagement Evans MAG LOIRE : CAO-DAO Leslie VOLTAIRE: arch itecte urbaniste, Superviseur Paul-Emile SIMON, architecte urbaniste, Coordonnateur l~ [p~~lfl) [Q)~[f~ct~(LilW lr(Q)(UHrO~M~ 16 g =2 , Haiii au cenire de la zone caraïbe SOMMAIRE Pages r r r r r r r r r r r r r r INTRODUCTION .... ..... ..... ............... ...... ..... .......... ......... .... ..... ........ ..... ..................... 5 Chapitre 1 : DIAGNOSTIC .................................................................................. 10 Le cadre physique ............................. ...... ........... ....... ......... ......... ............... 11 1.1.1 L'océan atlantique: étude climatique régional............................ 12 1.1.2 Les Iles ........................................................................................................... 14 1.1.3 Le littoral marin ......................................................................................... 15 1.1.4 Les plaines côtières .................................................................................. 19 1.1.5 Les chaînes muntagneuses ................... ........... ................ ......... ...... ...... 20 1.1.6 La vocation des sols ................................................................................ 22 1.1.7 Potentiels et contraintes ....................................................................... 25 Climat, pluviométrie,.! température, vents dominants.... 25 1.1.8 Hydrographie ........................ ~'.'..................................................................... 27 1 .. 1w9 Catastrophes naturelles et risques sismiques ............................. 29 Le cadre administratif, socio-économique et culturel............... 32 1.2.1 Le cadre administratif et institutionnel........................................... 32 1.2.2 Les populatioB'lls et lei aspects démographiques ......................... .. 33 1.2.3 Les caractèret9 socioéconomlques ..................................................... 35 1.2.4 Les activités économiques ..................................... ......................... 36 1.2.4.1 Le secteur primaire .......................................... 36 1.~.4.2 Le secteur secondaire ................................................... 38 1.2.4.3 Le secteur tertiaire ........................................................ 42 1.1 1.2 w' 1.2.5 L'utilisation des sols ............:,............................................. ..................... 42 1.2.5.1 Les Rnfrastructures .......................................... "............ 42 1.2.5.2 Les accès aux services sociaux de base .............. . 43 1.2.5.3 LlI!s grands équipements structurants ................. . 45 1.2.5.4 Les équipemt~nts sociocommunautail/"es ............ . 52 r - "AM 4. __ zJq &4X! 2.1 Le tourisme dans le_monde ..................................................................... . 54 , ~. 2.2 Le tourisme dans les Caraïbes ............................................................... . 55 d·' 2.3 En Haïti ............... • 0 ~ 58 ••• 0.0 • • • • • • • • • 0 •• 0 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •• • • • • • 2.4 Le Plan Directeur Tourisme ..:~ .................................................................. . 59 2.5 Les Potentialités: du secteur tourisme dans le département ..... . 60 Chapitre 3 : LES GRANDES ORIENTATIONS ... :......................................... . 62 3.1 Le Secteur Tourisme ................................................................................... . 63 3.1.1 Un ,G." o.o •• o • • • • o • • • tourisn~e de masse ........................... 63 0 ••••• 00' •••••••••••••••• 3.1.2 Un tourisme sélectif ........................................................................ . 64 3.1.2.1 _ Un -fourisme culturel ....................................................... .. 64 3.1.2.2 - Un Tourisme écologique ................................................... 64 3.2 Les Propositions d'aménagement .. ..................................................... .. 65 3.2.1 Objectif général ........................................................................... 65 3.2.2 Objectit's spéCifiques .................................................................. 66 3.2.3 La logique # 1 .............................................................................. 69 3.2.4 La logique # 2 ............................................... "............................. . 85 3.2.3 La logique # 3, 4 et 5 ............................................................... 93 Chapitre 4 : DES MESURES D'ACCOMPAGNEMENT............................... .. 94 4.1 Le renforcement administratif et institutionnel ......................... .. 95 4.2 La promotion .............. 96 0 o •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 4.3 La formation ..... ,........................................................................................... 97 4.4 Autres mesures d'acco!'1pagl1ement ........................ :....................... . 98 Chapitre 5 : DES MESURES IMMEDIATES ................................................ . 99 5.1 Des textes légaux à promulguer ....................................................... 100 0 5.2 Création de zones préservées .................................................. ".......... . 100 5.3 Inve'.,talre du bâti ..... o ••••••••••••••••••••••••••••••••••• o ••• 101 CONCLUSION ................................................................... ,....................... . 102 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE ........................................................................... 104 PERSONNES RENCONTREES .............................................................. . 105 Li) 14 Of.O • • • • • • • • • • • • • • o" #%44&1 .. , 04 ;:: X$& ... , r L r r r r r r r INTRODUCTION f' Les priorités gouvernement~:I~s définies en juillet 2006, ciblent en matière de tourisme, l'aménagement de destinations immédiatement exploitables. f.\ cet effet, des zones prioritaires de jéveloppement ont été identifiées dont celle du Nord regroupant trois sous unités: • Cap-Haïtien, Milot, Dondon, Saint-Raphaël, Marmelade pour les actions de court terme; • La zone de Fort-Liberté pour les actions de moyen terme; • La zone du Môie Saint Nicolàs et l'Ile de la Tortue pour des actions de long terme. Compte tenu des fenêtres d'opportunité qui s'ouvrent pour le tourisme haïtien en raison des nouvelles conditions de stabilité politique, de relance démocratique et une tendance renouvelée de bonne gouvernance, la région du nord devrait tout mettre en œuvre pour trouver les bases d'un développement structuré à partir d'une vision r d'aménagement cohérent et pragma~ique. r r potentiels à court tenne de touristes comme Labadee et la République Dominicaine r r r r r r r r La logique de diversification de l'offre à partir de certains bassins existants et vers des destinations relativement faciles et prêts à l'exploitation orientera la démarche pour le nord et plus tard le nord-est. Initiée à la fin du mois de janvier 2007, la révision du Plan Directeur du Tourisme a débuté effectivement v~ers le milieu du mois de février dans sa première phase de Diagnostic. Cette phase sera dynamique à plusieurs point de vue: par sa méthodologie, la mise en place simultanée du Bureau et des dispositions de partenariat institutionnel, l'émergence d'initiatives publiques et privées en relation avec le développement du secteur et auxquelles il faudra accorder une certaine écoute pour leur prise en compte éventuelle et -enfin, la mise en œuvre des projets programmés en appui au Plan Directeur. Ceci favorisera un brassage d'idées qui devront par la suite conforter les lit C!>bservations et surtout les choix stratégiques de relance du tourisme dans la région. Une région, somme toute importan~e par sa superficie mais aussi par la densité de ses ressources agricoles, historiques et culturelles ainsi que par la similarité ou unicité de ses caractéristiques naturr Iles. r l r t t r ~ [ ( Quant à la méthodologie proprE~ment dite, elle alliera la recherche documentaire à la visite des territojres en passant par des rencontres et des entrevues en groupe ou personnalisées avec les secteurs publics et privés impliqués ou intéressés sans omettre, si nécessaire, des enquêtes spécifiques. RAPPEL DES GRANDES LIGNES i-es Objectifs en 1996: 1.- Haïti retrouve son rang dans le tourisme international, notamment par rapport à ses concurrents directs (République Dominicaine, Bahamas, Jamaïque, Cuba) 2.- Associer les Haïtiens aux bienfaits escomptés de l'activité touristique 3.- Inscrire la stratégie de développement touristiqu l2 dans le cadre d'un aménagement du territoire équilibré, prenant en compte la décentralisation administrative et reposant sur une stratégie de mise en valeur du pat~jmoine culturel et natu rel national 4.- La dimension sociale du développement touristique est prise en compte, la mise en oeuvre de la stratégie de développement recueille l'adhésion des populations. Les Propositions 4 grands domaines d'orientations stratégiques Les produits touristiques (excursions d'une journée, croisières, I"esorts, tourisme d'affaires, tourisme à thème) Les circuits touristiques L'aménagement des zones prioritaii:"es Les ressources hunlaines Les modalités de mise en oeuvre de ces orientations La rationalisation des choix budgétaires La création d'une Autorité Nationale du Tourisme, le CGT et le CNT La mise en place d'un cadre institutionnel La mise en oeuvre d'actions à cou rt terme telles que l'exploitation des ressources comme l'image culturelle du pays, la sensibilisation de la diaspora, le développement d'excursions en provenance de la république dominicaine, les négociations avec les compagnies de r r croisière et avec les compagnies aériennes, la promotion de la navigation de plaisance, etc. ; La 'mise en oeuvre à court terme de 7 projets de développement '" - Des études spécifiques d'appui à la rnise en œuvre du Plan Directeur; La création de l'Institut haïtien de Formation aux Métiers du Tourisme et de l'Hôtellerie Le projet pilote de piste d'aéroport à Fort Liberté L'aménagement des postes de douanes frontaliers, à Malpasse et à Ouanarninthe L'extension de l'Aéropprt du Cap-Haïtien Le Bilan d'ensemble n'est pas total~ment négatif, plusieurs éléments sont porteurs d'espoir: Institutionnel: l'élév.9~ion au rang de ministère de l'Administration Nationale du Tourisme, la redynamisation du CNT, la promulgation du Code des Investissements, et l'élaboration du processus d'investissement touristique Le dynamisme du secteur privé: la volonté des hommes d'affaires de s'impliquer davantage dans des activités tendant à consolider leurs patrimoines touristiques Une nouvelle génération de promoteurs touristiques, spécifiquement dans l'écotourisme et le tourisme culturel est en train d'émerger Le développement d'un partenariat actif entre !e Ministere du Tourisme et les opérateurs privés du secteur Les aspects positifs: · Le PDT de 1996 s'inscrit dans une approche globale et à long terme · Il a permis de faire l'analyse des principaux points de blocage et des principales potentialités existantes · Il a favorisé l'établissement d'un partenariat public privé Les asoects négatifs: · La sous-estirnation des difficMltés institutionnelles de mise en oeuvre · La sous-évaluation des capacités de financement · Le caractère très incomplet des projets prioritaires proposés · La faible implication des différents acteurs publics ou privés responsables directs et indirects de la mise en oeuvre du PDT · L'évolution défavorable de la situation politique · La non réalisation des options spatiales claires adoptées · La non réalisation des Infrastructures de transport terrestre et aérien · La non Initiation des actions en matière de formation (InHFoTH) A partir du Bilan du PDT de 1996. le PROGRAMME 2001-2006 s'énonce comme tel: A) Nécessit.é et modalit~- de réviser le POT en vue de son actualisation, en y inscrivant: · L'existence de projets non programmés dans le PDT · L'émergence des nouvelles tendances de la demande touristique au niveau national et international · L'émergence de nouveaux sites et de nouvelles attractio'1s touristiques · La nécessits de recadrer les actions contribuant au développement du secteur au sein d'une stratégieoglobale · La nécessité de coordonner et de synchroniser, dans le temps et l'espace, les actions du secteur public et du secteur privé Les perspectives à court, moyen et long terme se résument à formuler et rendre opérationnel: · Les objectifs · Les orientations stratégiques · Le programme d'actions ,~ ! / REPUBUQUE D'HAm Zones Touristiques G c an~ Zone #4 #. REMETIRE HAIT! SUR LA 'EXTERIEUR Déjà en 1996, le PDT présentait quatre grandes zones to uristiques prioritaires réunissant le plus fort potentiel en la matière: le nord, le sud, l'ouest et le sud-est dotée chacune d'un Bureau d'aménagement en vue de l'élaboration de schémas d'aménagement touristique départementaux, de sché mas sectoriels d'interventions prioritaires et de documents de projets axés tant sur le renforcement administratif et règlementaire que sur la promotion et la formation. Ce présent dossier élaboré a partir d'enquêtes et de recherches préalables fait état de la situation dans la zone prioritaire # 1, la région nord d'Haïti et présente un diagnostic et des propositions d'orientations stratégiques devant aboutir dans un court terme à des propositions d'aménagement, puis dans un second temps à des actions d'interventions ponctuels sur les sites retenus. ZTP 1: ZONE TOURISTIQUE PRIORITAIRE # 1 LE GRAND NORD DIAGNOSTIC GENERAL: Le cadre physique La région Nord, comme son nom l'indique, se situe sur la partie septentrionale du territoire de la République d'Haïti, du Nord au Sud aux environs des 19020' et 19055'; d'Ouest en est à 72040' et 71050'. L'aire étudiée se circonscrit notamment dans les Départements du Nord et du Nord-est, plus précisément un territoire que nous découpons en quatre compartiments distincts, pour mieux la appréhender: - 1) L'Océan Atlantique avec son grand «débordement éne rgétique». Ces effets conditionnent le territoire et l'économie hydrique des rivages et des rives du nord est. - 2) La façade du littoral qui comporte des zones importantes colonisées par les mangroves et des récifs coralliens. - 3) La plaine du Nord, plaine côtière alluvionnaire baignée par l'Océan Atlantique (sauf dans la section ou elle est séparée de celui-ci par les Mornes du Cap . - 4) Les reliefs du Massif du Nord qui la délimitent au sud. 1.1.1 L'Océan Atlantique: Etude cl imatiq ue rég iona le Al L'air océanique Le flux des Alizés ou air équatorial. Ce sont des ve nt s t ropicau x , se déplaçant d'est en ouest, de direction ENE-WSW ou NE - SW entre décembre et mars, et EW entre avril et novembre. L'étalement maximal débute avec l'automne. Il est produit en permanence par l'anticyclone des Açores, situé dans l'Atlantique Nord qui représente le centre d'action le plus important influençant l'ensemble des Antilles, le pays d'Haïti et la région particulièrement, région des localisé nord dans la Basses Pressions Intertropicales. Les cyclones et tropicales représentent les manifestations saisonnières de la les dépressions montée de l'air équatorial. En Haïti, il en passe à peu près un t ous les cinq ans. Le flux des Nordés ou air polaire. Des vagues d'air polaire, « advections » de vents venus du pôle, présentent des discontinuités dans le flu x des alizés, et génèrent des poussées de nord (Nordés). Ces flux frais soufflent dans une d irection N- S et sont générés à partir de l'anticyclone sa isonnier centré sur Rocheuses les et les Plaines centrales nord américaines qui les envoie pendant l'hiver boréal vers la région du Golfe du Mexiqu e, l'Amérique centrale et les Antilles , essentiellement dans la région Nord d'Haïti. Ils jouent un rôle important dans le climat en général, décisif dans le déclenchement des types de temps . • Bl L'eau océanique 1 Le courant des Antilles En outre, "eau du courant des Antilles, grand fleuve marin qui coule depuis le bord africain de l'Atlantique, se trouve constamment aussi chaude que l'air ambiant. Au niveau de la branche méridionale, il s'effectue un transfert d'eau préfigurant le grand système d'échange des courants de Floride et surtout des Courants du Golf (Gulf Stream). Ce double système de circulation véhicule plus de 12 millions de m3 d'eau par seconde. Notons que la quantité d'eau qui s'évapore est sensiblement supérieure à celle qui précipite, causant un déficit qui se répercute sur la végétation. Ainsi, la région exporte sa chaleur vers l'ouest vers l'atmosphère, augmentant le degré de salure (salinité) de la couche superficielle, relativement mince, de la mer. Cette mince couche chaude et salée s'écoule sur une autre tranche d 'eau encore plus salée. COUPE ( TS) DE LA BRANCHE COTIERE DU COURANT DES ANTILLES o 20 10 ! 3 b 1. -Couche isothenne salée, rapide.· (hiver) 2 à 3 kmlh (été) 2. -Couche de discontinuité tiède mais plus salée, lente: inférieure à 1 km/h 3.-Couche de transition 35 36 4.-Eau intermédiaire froide (6 0 C) et diluée (34,7 à 35%) très lente: environ 37%0,1 km/h 1.1.2 Les îles La géographie des milieux aquatiques du nord d'Haïti décrit une succession de zones relativement étroites, étagées depuis le domaine pré littoral jusqu'aux collines basses de l'arrièrepays. L'environnement montre d'une suite immédiat de de «pays» l'Ile liquides fait et solides, avant-pays atlantiques. La configuration du terrain et la nature de ses assises géologiques indiquent qu 'il s'agit d'anciennes guirlandes, perles d'îles et de volcans éteints. Le paysage insolite de ces rangées de pierre et d 'eau peu profondes, forme ainsi de véritables «jardins» de récifs et d'écueils qui comme un bijou enchâssent les contours de terres plus hautes et plus massives. L'ossature de ces grosses arêtes insulaires ne résulte pas seulement de l'activité bâtisseuse des organismes marins mais surtout du travail édificateur et plus profond des plissements et des volcans . Faits importants à relever: 1) l'insertion des Grandes Antilles dans l'architecture fondamentale de l'Atlantique de l'Ouest. 2) la grande cicatrice cisaillante qui encadre le Canal Hispaniola et se prolonge loin vers l'est et l'ouest par les deux grandes fosses dites de Porto Rico et celle des Caïmans. Ces deux fosses communiquent par des canaux, « canales » , chenaux, encastrés, encaissés en auge profonde entre des murailles à pic, entre des rangées d 'archipels. Comme un fleuve dans son lit, les courants d'eau chaude empruntent canaux qui ont la caractéristique d'être ces flanqués d'immenses plates-formes carbonatées à fleur d'eau, élevées par la prolifération géologique des organismes constructeurs appelées madréporaires (récifs coralliens) et longés par des myriades d'îles plates (cayes, cayos) construites par le foisonnement des innombrables organ ismes et l'activité des courants marins. 1.1.3 Le Littoral Marin La Province littorale, c'est la province physiographique la plus importante car la plus différenciée. Elle présente des unités variées d'une façade océan ique, en position externe ou frontale, long ensemble de côte (80 km), à prédominance rocheuse et corallienne. Exposée à l'énergie des actions mécaniques; houle et dérive poussées par l'alizé et à l'activité de la construction madréporique, cette façade comporte des zones importantes colonisées par les mangroves et les lignes de récifs coralliens, dans une mer allant de la cote nord-ouest de la Baie de l'Acul du Nord, le littoral menant aux diverses criques, au village des pêcheurs, au fameux site de Labadee, à la pointe Picolet, puis fermant la baie du Cap, les deux récifsbarrières de Limonade et de Caracol, longs et étroits ((20 km par 0,5-1 km), et s'étendant ensuite jusqu'à la Baie de Fort-Liberté et rejoignant enfin, celle de Mancenille en RD . La plate-forme porte d'une part un chapelet discontinu d'îlots submersibles ou caves, constructions cimentées de sables coralliens, allongées ou arrondies sur la partie ouest; alors qu'à l'est de la Vallée des Fonds-Blancs, elle forme des brise-lames constituées de puissantes constructions biologiques, qui émergent à basse mer, et opposent à l'attaque des houles une ligne de brisants externes, abrupts au-dessus d'un front de récif remarquablement exigu et en déclivité, fort apparent dans les eaux limpides. u de rainures et de cuvettes, qui semble faire l'objet d'exploitations en clairières (mangrove) et en carrières (pierres à bâtir) . COUPE GEOLOGIQUE INTERPRETA TlVE BAHAMAS Plaqu e ArnOrlqu . du Nord Sud Couvsrtu,.. S ubstratum /amrlen .complexe intnJ:sJfvo/cllnO sédiment~lt''' cartJ.onlJhtc 28 La genèse des paysages relève de l'histoire de la configuration de ce littoral profondément modifiée, en plusieurs endroits; une évolution liée à l'histoire des aménagements successifs dès le début de l'établissement des colons, au XVIIIe siècle. Les étapes de cette transformation s'inscrivent à partir travau x d'endiguements et de déviations de cours d'eau, d'assèchement de la mangrove, de création de réseau dense de chemins et de canau x, de fortification de la côte, etc . Ce phénomène d'origine humaine (anthropique) a eu une influence considérable sur la sédimentation et les écosystèmes côtiers. Les processus sédimentaires qui en résultent sont clairement visibles sur ces quelques exemples du remblaiement alluvial et l'ampleur de leur propagation côtière dans le secteur et la corrélation existante entre tous ses facteurs : 1) le lieu de la découverte archéologique (1781) d'une ancre attribuée à la nef de la Santa Maria de Christophe Colomb, localisé à une distance de 1780 m du rivage marin actuel, est un jalon de la ligne de rivage de la fin du XVe siècle. 2) au nord de Limonade, l'ancienne anse au fond de laquelle se trouvent les vestiges de l'ancienne ville espagnole de Puerto Real, occupée par les Espagnols entre 1503 et 1578. 3) Des levées naturelles se sont formées au-devant des embouchures des rivières comme le cas de la fosse de Limonade de la Petite Rivière du Nord, cours d'eau dont le lit est actuellement colmaté. 4) les tracés des autres lits de l'ancien delta de la Grande rivière du Nord (d'ouest en est: Ravine à la Chesnay, Marre à Cayman, Petite Rivière de Limonade, Ville à Canot). La déviation vers l'est de l'embouchure de la Grande Rivière du Nord, à cause de l'endigue ment, au 18ème siècle, de la section fina le de son cours afin de lutter contre les inondations des habitations coloniales et, de forme indirecte, la création de son delta actuel. On peut détecter l'emplacement de l'a ncienne bouche fluviale, actuellement exutoire de la Rivière du Quartier Morin ou Rivière Salée. S) une progression des mangroves vers le Nord et le remblaiement partiel des anses, tell es que la baie de Bekly et celle de limonade. Une morpho dynamique active qui a provoq ué la fermeture de la passe des Fonds Blancs et le profond changement de la configuration de la baie de limonade. Morpho dynamisme Les hauts-fonds coralliens ont accéléré et perturbé le dépôt des sédiments pro fluvia ux. Trois de ces alignements récifaux, ont été fossilisés par les alluvions mais ont continué de guider le tracé du bas du cours de la rivière du Quartier Morin . La présence de récifs isolés ou al ignés joue un rôle considérable sur la morpholog ie de la baie. D'o rientation est-ouest, ils délimitent au nord les deltas et leur confère sa forme singulière . On reconnaît aussi les différentes surélévations naturelles et les flèches de sable qui unissent les microreliefs, coralliens ou alluviaux. --,"'-"'_.. "- ---Le contour actuel de la baie coïncide en grande partie avec l'alignement des formations coralliennes, fait toujours parfaitement visible au nord de l'anse de Limonade. La vje aquatique D'ordinaire, la pauvreté des eaux en hautes mers est un fait notoire depuis longtemps démontré à cause des médiocres teneurs en sel nutritifs, d'une productivité primaire au niveau le plus bas et du faible renouvellement des eaux. Toutefois, ici, l'intervention intermédiaires le brassage probable sont des autant par les rouleaux remontées de déferlant d'eau , conditions qui la sur largeur donnent les des à hauts-fonds, plans penser d'eau que le régime d'espèces peu nombreuses du grand large réduit sensiblement ses effets aux approches des côtes du nord d'Haïti. Cette amélioration des conditions de nutrition illustre la relative abo ndance et la diversité de la vie aquatique. Malheureusement, les conditions «naturelles» des interventions humaines ont entraîné des conséque nces désastreuses: disparition de nombreuses espèces. la réduction, la désertion voire la 1.1.4 les plaines côtières: la Province alluviale La plaine du Nord, alluvionnaire, est baignée sur tout son front par l'Océan, sauf dans la section ou elle est séparée de celui-ci par les Mornes du Cap. Prolongement de la dépression du Cibao, au delà de la frontière, elle s'étire de la République Dominicaine à l'Est, à la baie profonde de l'Acul à l'ouest sur 65 Km de long pour une largeur variable de 5 à 20 Km. Elle comprend la plaine du Cap-Haïtien, celle de limonade, de Terrier Rouge, du Trou du Nord et enfin celle de Maribarou . Cette province alluviale est caractérisée au niveau de ce versant atlantique par les plaines aux côtes basses, presque plate, dont notamment celle du Limbé . Par contre, elles sont élevées, avec des falaises, en bordure des mornes calcaires éocènes et du glacis de graviers de l'ère quaternaire, insérés en lanières, découpées par l'érosion. 1.1.5 Les chaînes montagneuses environnantes Ces montagnes qui bordent la partie sud de la grande plaine comprennent: a) les collines basses, modelées dans les roches magmatiques sous-jacentes, (ex . Morne Bekly, 54m ; Morne Mantègue : 227 m) b) une plateforme rocheuse de largeur variable, visible dans les piémonts du Parc National Historique, la vallée de la Grande Rivière du Nord, les collines de Vallières et Mont -Organisé qui se .' ~ ". "Q"( Q .. .. . . . •• u ~ . . . . . . . " • • • ~ . .. raccordent au pied des Massifs du • . • • • • • .• h , , ' Nord. Ces derniers comprennent la Chaîne de la Grande Rivière du Nord, la Chaîne de Saint Raphaël et la Chaîne de Plaisance en précurseur de la cordillère centrale en république dominicaine . On y rencontre deux types morphologiques les plus courantes: celles rencontrées dans les mornes du Cap ou encore à la Citadelle (875m) au sud de Milot (pentes escarpées, canyons, cavernes, dolines etc.) typiques du modèle karstique; présentent et celles rencontrées dans les formations sur roches quant à elles, les modèles à crêtes étroites, vallées en V avec des régions magmatiques intercalées (interfluves) minces . c) Les reliefs du Massif du Nord de 150 km de long sur 35 Km de large délimitent le reste du territoire, bordant le littoral. Ils sont formations série modelés d'une volcanique dans les puissante et volcano- sédimentaire, la formation du Tireo du ignées qui Crétacé supérieur, dont les divers faciès sont ceux d'un arc insulaire volcanique. Aux mornes basaltiques (magmatiques ou crétacée) du sud s'opposent les mornes calcaires, du nord façade tertiaires On trouve côtière basaltiques, collines (Eocène) sur des la reliefs frangés de escarpées, qui dominent à l'ouest du CapHaïtien, les Mornes du Haut du Cap (Morne Cabane: 813m) qui séparent les ba ies de l'Acul et la ville, et dominent la Plaine du Nord et la mer. Le contraste lithologique joue un rôle fondamental dans la morpholog ie, le type de sol, la végétation et l'utilisation des sols. D'un point de vue tectonique, il convient de signaler que les principales failles, de direction NNW -SSE, sont parallèles au littoral et CARTE DES FAILLES recoupées par d'autres failles, de direction NW- -7'" SE. Plusieurs niveaux de calcaires coralliens plioquaternaires, et fractu res, soulevés ". sont visibles près du village du Borgne (ouest de la ". ·ne .... .... " Baie de l'Acul) et aussi de Fort-Liberté, démontrant le caractère récent de cette tectonique. En guise de rappel, le 7 mai 1842, un tremblement de terre a détruit une grande partie de la v ille du Cap- Haïtien, ainsi que le fameux palais de Sans-souci du Roi Christophe. 1.1.6 vocation des sols La géographie des sols se caractérisent par deu x aspects importants: leur diversité et leur surexploitation, Cela s'explique par: (i) La jeunesse de sols de la plaine alluvi ale et côtière récemment ex ondée (ii) (ii) Le support varié: récifs soulevés, berges sableuses ou marécageuses, ou lithosols des mornes principalement basaltiques; (iii) (iii) Leur exposition aux conditions variables de l'érosion torrentielle ou de l'évaporation (évolution locale vers des sols salins) ; et, (iv) (iv) dans les aires cultivées depuis plusieurs millénaires, la survivance des pratiques agricoles déficiente, réincorporant insuffisamment la matière organique dans le cycle minéral. R [~ II ' l IQtH Q ~ .. It , co . ... . . . . 0 . . Il - o • • " , ."QU o· •• ~ •• ~. ---TABLEAU - - 'c_' _ - ' _- _ ' Les sols du Nord d'Haïti Sols Fertilité Vocation Sol sur basalte Passable Culture de tubercule Sol mince sur récifs coralliens Bonne Pâturage, culture résistante à la sécheresse, arbustes et arbres pour bois de feu et charbon Sol profond sur récifs coralliens Bonne Agri culture pluv iale Sol âgé sur récifs cora lliens faible Sols fragiles facilement lessives et érosifs. Cultures arbustives pour production de bois Sol organique de marécag~s Bonne Mauvais drainage, conservation des étangs, rizicult ure aquaculture • Sol organique marécageux de mangrove la 1 Bonne Sols fragiles à , garder en mangrove pour la protection des berges et d~s terrains côtiers -- 501 sabla limoneux sur argile Moyenne Riziculture, aquaculture SoI jeune d'alluvions sur sable Moyenne Pâturage, tubercules Sol âgé d'alluvions sur sable Bonne Culture vivrière, culture maraîchère saisonnière, horticulture Sable fin Faible Végétation naturelle, végétation arborée Limon sur sable Bonne Culture maraîchère saisonnière 1 - 1 Le tapis v4gétal (A titre d'exemple, la végétation du Nord-Est d'Haïti). Espèces Communauté - Densité~- hauteur Manglier rouge Mangrove et santé variable mais ordinairement médiocre$ Manglier noir ~/' 1 Caractères Manglier blanc ! l ~! #cactées: Foret (ou brousse à épineux) Viennent en complément • raquettes 1 ~ 1) pikan kouenna de mer, l'absinthe, des lianes molles, chandelier etc. 2) #Iégumlneuses: 1 1 1 1 Sur les récifs coralliens, des raisins Sur les surfac:es karstifiées: des divi-divi aggraves, des feuilles (bois d'ortie), bayahonde des gayacs (dont le gayac marron) et cambron d'importants peuplements de f 1 #gornmier 1 # herbacées : 1 euphorbes 1 Weinmannia sp_ 1 zong chat 1 Ti 1 medsiyen graminées, etc. 1 « Brousses anthropiques» Même espèce d'épineux mais très appauvries # post-plantation qui ont succédé au sisal abandonné depuis 1986 paysage clôture de haies vives (candélabres). Cultllres irriguées: riz, banane, figue banane, canne a sucre Cultures pluViales ~ manioc, mais, canne a 1 1 sucre (FI~rence t Sergile) / l.es paysages du nord haïtien doivent être étudiés selon des paramètres propres, notamment en ce qui concerne : t r r 1) Les relations étroites qui unissent les formations végétales à leur support litho-pédologlque et à l'évolution morphologique (la karstification par exemple). 1 2) La fragilité de toutes les communautés (sauf le gommier) soumises a une poussée " ~ dégradation naturelle (ravinement) et surtout anthropique r les limites entre les communautés restent encore visibles sur le terrain. (fabrication du charbon de bols, surpâturage). Cependant, même dégradées i, \ A continuation, quelques données supplémentaires concernant le NE .. Les plantes aquatiques et la pollution: mangrove mise a part, les étages proprement Infralittoraux sont occupées par des prairies d'algues et des herbiers. Cette végétation fournit oxygène et nourriture à l'ensemble de la faune amphibie. Malheureusement, de nombreux témoignages donnent à croire qu'elle est menacée par divers vecteurs polluants locaux ou allogènes. - Les commun~utés récifales et leur dégradation: les madréporaires et leurs commensaux (crusta,=és, mollusques, coquillages, etc.) forment une ceinture continue et protectrice. Aussi doit-on vivement déplorer la destruction fréquente des coraux et des anémones -sans raisons apparentes. - Les communautés reptlll.g.nnes et leur habitat. r(, Les faunes terrestr~s En dehors des communautés aquatiques, a propos les faunes terrestres proprement aériennes de la région, on peut signaler la présence: (1) d'insectes et de papillons; (II) d'oiseaux appartenant à 22 espèces, allant de l'oiseau-mouche au flamant rose. h fb Le flamant rose, espèce relativement rare, a été observé autour du L.agon aux bœufs, vers juillet qtJi correspond 30 la fin de la saison des croisements et vers .:~.:; ~~ f' Ir Ir \ novembre. Leur nombre (de 400 a 1000) varie avec le niveau d'eau (max. en novembre, avant leur migration) ; et leur destination migratoire: probablement les Bahamas. Le maintien de leur présence et f~.ur protection ir:nplique la surveillance du niveau d'eau dans les plans d'eau intermédiaires décrits plus haut. ':'q ..... ,.", 1.1.7 Potentiels et contraintes' ::,:. 1.1.7.1 Climat 1J&i effets oroaQllphiques : q" La succession des chaînes de montagnes et des bassins exerce sur le climat , des effets importants que l'on retrouve partout ailleurs dans le monde antillais: les versants exposés au vent sont les plus pluvieux ,; Inversement, les versants sous le ~~r:\~}::;'':,~\'· l' jjrt:t::: . l· J~t:"·· vent et les zones déprimées représentent les zones les plus sèches par effet de fpehn. Cette opposition demeure la caractéristique rnajeure du climat haïtien. 1.1.7.2 Pluviométrie: Influencée par le nordé qui, d'octobre à décembre, entraîne souvent des pluies abondantes, la pruviométrie atteint en moyenne 1600 mm par an. On y trouve deux saisons pluvieusas au printemps et en automne (de juin à septembre) et avec deux saisons sèches en hiver et en été (juillet à août). A la hauteur du Trou du Nord existe une limite climatique qui sépare la plaine du nord en deux ensembles: une partie occidentale très humides 1000 à 1500mm de pluviométrie annuelle) et une p~rtie orientale plus sèche (seulement 500 à 1000mmm de précipitations. r t' r r ~_. 1- ' t.:!::'/, ~t ",' . .... "'. ~ l, ~ ! \. ~ 1 , ',' '. ~.'".' .'..' 1.1.7.3 Température Le relief Influence également la distribution des températures: Tropical modéré, la moyenne annuelle de la température varie entre 22 oC et 27 (28) oC à 500 M, jusqu'à 31 OC, avec des ph:.s allant aux environs de 34 oC dans les régions basses et les plaines, dans les zones proches du niveau c;te fa mer qui sont les plus chaudes, surtout à l'Ouest, tàndls que certains sommets enregistrent mo~ns de 15 0 C de moyenne annuelle; de 16 et 18 C à une altitude de 1200 à 1500 m. Elle est généralement plus basse de 1 à 2 oC, dans les régions montagneuses, situées dans la partie haute de la plaine. 1 1.1.7.4 Vents dominants '" Cette région est directement exposée aux Alizés de l'Atlantique Nord, caractérisés par leur régularité tant en direction qu'en intensité. Bien qu'à l'abri des cyclones dont les périodes vont d~')uin à novembre, elle peut être touchée par des perturbations accompagnées de ve~~ de 175 à 20q kilomètres / heure. Dû aux Influences marines et continentales, la mer, toujours chaude, joue un rôle climatique fondamental dans toute la région antillaise. Enserrant de nombreuses îles auxquelles elle apporte en permanence de l'humidité, elle explique dans une large mesure la pluviométrie assez importante de la région. L'jnfluence de la mer se manifeste également par le phénomène de brise littorale qui souffle de t'Ouest. En effet, il peut sembler à priori abusif de parler de continentalité à propos d'un si petit territoire. Pourtant, l'opposition entre le littoral et ('intérieur des terres est nette. A l'exception des secteurs soumis à I(influence de la brise de nler et des flux d'origine lointaine (alizés, nordés, southwesterlies) on enregistre un certain nombre de phénomènes qui traduisent l'effet qè continentalité: une physionomie et un régime thermique plus contrastés à mesur~:qu'on s'éloigne de la côte. Quatre aspects de leur régime hydrologique doivent être relevés: 1) L'aspect dynamique: notamment dans les contre-courants de baie qui Influencent les types de temps de nord ~ l f r r r l t 1 t ~ ( i. 2} L'aspect thermique: la situation' en été, saison pendant laquelle les températures moyennes mensuelles ne semblenf-i~as excéder 28,3-28,50C. Le contenu'" thermique est inférieur à celui des eaux proches de la mer des Antilles. La «signature» thermique se fait par le biais de Mouvement ascensionnel ou « pompages» d'eau fraÎche vers la surface.,~!' .3.) L'aspe(tt tidal avec des marées àtlant en moyenne à D,3D m et 0,40 m sur la côte haïtlenrJe et sur la côte nord dom'.hicaine la marée (Puerto Plata). atteint 0,60 m en moyenne 1 , 4) L'aspect cyclonique: les trajectoires suivies par les tempêtes tropicales dénoncent ta faible fréquentation des eaux du nord-est haïtiennes par ces pluies météoritiques. Il est noté une clémence relative par rapport aux rivages d'autres régions haïtiennes, méridionales notamment, plus lourdement désolées par leur virulence. Le nombre de cyclones à effets destructeurs est relativement peu élevé (par exemples: Hazel, octobre 1954 ; Gracie, septembre 1959 ; David, septembre 1979). Les ouragans font initialement route franche vers la branche en haute mer du courant des Antilles (à titre d'exemples citons la terrible tourmente d'octobre 1786 et le cyclone Clio d'août 1964). Les cyclones ne trouvent pas sur la baie de Mancenille, trop modérément évaporatoire en comparaison des régions voisines, suffisamment de vapeur d'eau pour son alimentation énergique. 1.' l' ..... :'"1 CM.·. R.M..1 .44.44.6.4 ... J.c m = 1.1.8 Hydrographie Les principales rivières qui constituent l'hydrologie continentale sont: la Rivière du Haut du Cap, Grande Rivière du Nord, la rivière de Limonade, la Rivière du Trou du Nord, la Matrie, la rivière de Marion et de Roche, la rivière Lamatry et la rivière du Massacre) attestent la force de leur impact géomorphologique et écologique. Autant les eaux de surface que celles souterraines constituent des cours d'eau ... ........... .. . ........ . .... .. . . r ..... . ........ . indigents, avec débit irrégulier et très leur réduit pendant la saison sèche. qui 1 :::::: ... •_ '11 ' .h .......... Ils peuvent être sujets à des crues soudaines f ......... ~E::~Tj::.:'::.. constituent '_." .. .. r .... - .... , souvent un obstacle au transport pendant la saison des . . ..,.. , - '" ~ pluies. La région souffre d'une double déficience: a) Pluviométrique d'abord , La majeure partie du secteur cartograph ie est traversée en biais par une sorte de « diagonale aride», inscrite à l'intérieur de l'isohyète annuelle de 1000 mm. Pourtant fréquemment dissimulés dans les lointains de brumes, de pluies et surtout d'orages (comme en été), les mornes groupés vers Haïtien: 1529 mm) l'ouest et le (Capsud (Ouanaminthe: 1120 mm) font figure de modeste châteaux d'eau au-dessus de ce golfe de sécheresse. L'arrière-pays est sans doute trop faiblement pentu pour avoir un gradient pluviométrique favorable à des précipitations orographiques substantielles. Tout se passe comme si la stabilité relative de l'atmosphère prolongerait sur le terrain, les conditions semblables entretenues par le régime des fluides sur l'océan tout proche . • Provenant d'un régime tropical classique, les grandes chutes d'eau surviennent de la fin de l'automne au début de l'hivernage (octobre - décembre ou janvier) avec des pluies mensuelles de l'ordre de 150 mm. Une courte saison de pluies apparaît à la mi-printemps (avril - mai). Les périodes les moins pourvues (chutes mensuelles inférieures à 50 mm) couvrent le milieu de l'hivernage (février - mars) et surtout la période évaporatoire de l'été (minimum: juillet). Les séries de données trouvées sont courtes, anciennes et depuis longtemps interrompues. reprendre les Il serait souhaitable enregistrements de afin d'apprécier l'influence des changements récents du couvert végétai. b) Hydrologique aussi: une alimentation météorique médiocre jointe à une perte évaporatoire sensible engendrent un réqime des eaux continentales très particulier qui pèse lourdement sur l'agencement de l'espace rural (risque d'inondation) et agricole (types de cultures). La région plus orientale ou région de Fort- Liberté, possède un système de drainage formé par deux artères principales (rivières Lamatry / Massacre et Marion / Terrier Rouge) et l'aquifère alluvial de la Plaine du Nord. Tableau IV : Caractères hydrométriques de trois fieuves de la Plaine du Nord Rivière du Limbé Nom Module (débit moyen annuel, m'/s) Débit garantit à 90% du temps A 50% du temps .. Grande Rivière du Rivière Nord Massacre 7,66 4,29 5,33 1,23 1,26 1,14 5,72 2,95 3,45 Période d observations : 1922-1940. Source : lalonde, Girouard & Letendre, 1977. In : Inventaire des ressources hydrauliques d'Haïti. du 1.1.9 Catastrophes naturelles et risques sismiques Environnement/ Physionomie (les menaces présentes sur le territoire) Les inondations sont les événements naturels adverses les plus courants, surtout au niveau du Cap. Celles-ci surviennent de manière régulière et avec des intensités diverses entre les mois de novembre et de décembre . Les deux dernières les plus importantes à avoir affecté la ville . . . ...... "._~I~ . ... . . . . _. ...... ' remonte au le, novembre .... 2000 (environ 25,000 sinistrés et 16 morts) et au 21-22 novembre 2003 (environ 30,000 sinistrés et 28 morts). Ces inondations sont liées à deux facteurs principaux, l'un climatique et en relation avec le Nordé, qui au cours du mois de novembre et de décembre, amène des pluies importantes et l'autre physique, en relation avec l'expansion de la ville dans des zones inaptes pour la construction. Ces inondations surviennent également lors de passage des ouragans. Si la ville est protégée par le morne des dommages liés à la vitesse des vents de ces derniers, les fortes pluies cependant qui accompagnent le passage des ouragans entraînent des inondations des zones basses du Cap. Les tremblements de terre, bien que moins fréquents que les inondations, reste une menace permanente. La région Nord est en effet traversée par la faille septentrionale, parallèle à celle de Enriquillo, mais un peu plus au Nord. Elle a déjà, depuis 800 ans, accumulé de la tension et pourrait se réactiver puisque sa période de retour est de 800 à 1000 ans. Historiquement, le Cap-Haïtien est l'une des régions à avoir été affectée par un tremblement de terre d'une grande magnitude. En effet, le 7 mai 1842, un violent tremblement de terre secoua la ville du Cap et toute la région entraînant la destruction d'une bonne partie de la ville et selon certains auteurs, plus de 10,000 personnes ont été ensevelies sous les décombres. Les éboulements glissements de constitu ent type de et terrain un troisième menace particulièrement les existant pour les quartiers aménagés sur les montagnes avoisinant la ville. Ces phénomènes, bien que généralement localisés constituent pas moins une menace grandissante et d'ampleur au même modérée rythme ne que le développement de ces dits quartiers. D'autres menaces non moins importantes sont à prendre en compte quand on considère l'état d'insalubrité de la ville (menace d'épidémie) et les caractéristiques coloniales (risques d'incendie). Vulnérabilité: Cadre Bâti Les niveaux de vulnérabilité varient avec la position géographique à laquelle on se trouve. Les quartiers peuvent être regroupés en deux grandes régions avec des caractéristiques distinctes: dans un moindre mal les quartiers localisés sur la route menant au site de Labadee et au village des pêcheurs, ceux dans les parties basses de la ville entre la rivière du Haut du Cap et la mer et ceux qu i se sont développés sur les versants du morne. Au point vue de CAR"TE DE VU\..NERAOILrrE ..- '" >{ l. I~ ~ I ,. I physique, les précaires des _.. \~.' 'Jo.} natures constructions, l'inexistence des systèmes de "" &-. ., c.. ~, .. " ".':) ......-..... . . .... :."........ - -~-. drainage et septiques constituent le panorama de la vulnérabilité physique des quartiers en régions basses. Une situation environnementale est à signaliser au niveau des quartiers situés au bord de la mer et à l'embouchure de la rivière du Haut du Cap. L'aménagement de ces derniers et leurs extensions est réalisé dans des espaces marécageux jad is occu pés pa r des mangroves. La destruction des ces dernières constitue à elle seule une menace environnementale grave. Les quartiers situés sur les versants des montagnes présentent un autre aspect de vulnérabilité environnementale destruction physique caractérisée systématique et par de la la végétation (déboise ment alarmant ). Par contre, les constructions dans la zone de la future route à construire de Camp Louise sont mieux protégées, se trouvant en zones basses. Notons d'autant plus que la tendance est de les faire en dur, garantissant davantage l'investissement, bien que les attraits v is-à-vis du touriste s'en trouvent progressivement modifiés. III 1.2 - Le cadre administratif, sodo-économique et culturel 1.2.1 Cadre administratif et institutionnel Le Département du nord est subdivisé en 7 arrondissements et 19 communes parmi lesquelles le Cap-Haïtien d'une superficie de 59,5 km2 pour une popu lation 500,000 habitants et compte trois sections communales (Bande du Nord: 4707 habitants 20,41 km2, Haut du Cap: 9846 habitants habitants / 13,99 km2) . communes 1 17,92 km2 et Petite Anse: 2612 CM" Pi:. l ... ll"\IPI:...\t) I .... IM~ &r , Les 1 ~ IIt .. UIU l/lI.1I" ""\AIT I du département du Nord sont: Cap-Haïtien, Limonade, Quartier-Morin, Acul du Nord, Plaine du Nord, Milot, Grande Rivière du Ranquite, Nord, Bahon, Sa int-Raphaël, Dondon, Pignon, La Victoire, sua E9 T Borgne, Port-Margot, Limbé, Bas-Limbé, Plaisance et Pilate. Par contre, le Département du nord-est d'une superficie de 1800 Km2 pour une population de 252, 220 habitants, est subdivisé en 4 arrond issements et 13 communes dont Fort-Liberté, chef-lieu du département, Terrier Rouge, Caracol, Trou du Nord, Sainte Suzanne, Aux Perches, Vallieres, Mombin Crochu, Cariees, Mont Organisé, Capotille, Ouanaminthe et Ferrier. Fort-Liberté avec une superficie de 259,6 Km2 pour une population d'environ 25, 597 habitants, compte quat re sections communales: Dumas, Bayaha, Loiseau et Haut Madeleine. Le département du Nord-Ouest est une presqu 'île bornée au sud par le golfe de la Gonâve, à l'ouest par le canal du vent, au nord par l'Océan Atlantique et à l'est par les départements du Nord dans la région du Borgne et de l'Artibonite au fossé de Gros Morne. Il est constitué de dix (10) communes, subdivisées en trente et une (31) sections communales . Le chef-lieu du département est Port-de-Paix. Parmi ces communes, six (6) sont côtières et les quatre (4) autres sont considérées comme intérieures. Le relief du département est dominé par le plateau et le morne. III 1.2.2 Population et aspects démographiques La population de la commune du Cap avoisine les 500,000 habitants avec pour seulement la ville près de 400,000 habitants dont les limites se confondent actuellement avec la commune. Le taux moyen de croissance de 5,05 % et une taille des ménages autour de 5,6 individus . ,. -,. , _.- _-... .""" - = =.:'~ • ... r - - - - - - - - - - .... ..... ..... .... . f--- , , - , ,., , -~ - -- ~ La population du département du Nord-Ouest est très jeune . La moitié de cette population a moins de 21 ans. Le rapport de masculinité dans l'ensemble du département est de 93 hommes pour 100 femmes, égal a la moyenne nationale. Ceci traduit un déficit d'hommes constaté dans les communes de Baie de Henne et Bombardopolis ou la parité est parfaite (100 hommes pour 100 femmes) et dans le Mole Saint Nicolas ou il y a un excédent d'hommes (101 pour 100 femmes). La tendance reste la même tant en milieu urbain qu'en milieu rural, indiquant respectivement 84 et 96 hommes pour 100 femmes. Selon les résultats définitifs du IVe Recensement Général de la Population et de l'Habitat, réalisé en janvier 2003, la population du département s'élevait à 531,198 personnes dont 274,960 femmes et 256,238 hommes. Environ 78,05% de cette population, soit 412,400 habitants, vivent en zone rurale . Dans la commune de Portde-Paix vivent près de 30,0% du département et plus d'un quart (27,6%) de la population urbaine totale. Le Nord-Ouest est le troisième département le moins pays. peuplé Il du représente 6,3% de la population totale du S'étendant sur une superficie de 2,102.8 Km2 la densité population département 253 .. pays. de du est habitants de au -~- 1 _... i .. Loo " ~" ......_ ".l!'XIl blINI>.! • Or~ . ..... "- . ~- kilomètre carré. Les communes de Saint Louis du Nord, Chansolme, Port-de-Paix et Anse-à-Foleur ont une densité comprise entre 355 et 674 hab./km2, supérieure à celle du département et à la moyenne nationale (302,3 hab./km2). La commune la moins dense est Baie de Henne avec 98 habitants au kilomètre carré. f- t t t r r t t t r ~ t t o ~.2.3 Caractéristiques socioéconomiques, culturelles et politiques Les traits culturels de la population haïtienne sont issus de plusieurs composantes de l'histoire, qui se sont mélangées. Aujourd'hui, la société est segmentée en trois groupes, les riches, une classe moyenne qui s'appauvrit de jour en jour et les pauvres. Mais tous partagent une caractéristique comrnune, le marronnage, une langue commune, le Créole et pratiquent deux religions, le christianisme et le vaudou. Le monde rural est fragmenté en. une multitude de petites communautés qui demeurent assez autonomes, la .paysannerie reste enfermée dans ses horizons familiaux. Le monde urbain, pour sa part, est fortement dominé par l'extension de la capitale régionale, le Cap-Haïtien, et par un centralisme exorbitant, même si les villes de province tentent de diversifier et de développer leurs activités. Sur le plan socio-économique, les populations de ces quartiers sont constituées d'émigration des zones rurales vers la ville. Les opportunités d'emploi étant très faibles au niveau de la ville, la gra~de majorité de ces familles vit à partir d'activités informelles, avec un revenu souvent inférieur à 1 $ USD par jour. / La fort~ densité de popu~ation et le surpeuplement des habitats associés à J'absence d'infrastructure de base et de services publiques au niveau de ces quartiers marginaux diminuent les capacités de ces communautés à faire face à une menace même mineure. r r t t t ~ t 1'-'" 1.2.4 Activités économiques 1.2.4.1 Secteur primaire (organ isation du développement agricole et de la pêche artisanale) Ce secteur est pratiquement inexistant, à cause de la fragilité de l'écosystème. Il se composait du café, du cacao, des huiles essentielles, de la canne à sucre, du tabac. Malheureusement, à cause des graves difficultés environnementales, des coûts de production, des bas prix à la vente, il a périclité. Le déboisement gagne de plus en plus de terrain, entraînant ainsi une aggravation du phénomène d'érosion. Car, l'homme a toujours été un facteur d'altération du paysage, provoquant, à partir d'un déboisement intensif, au cours des trois ou quatre derniers siècles afin de produire du charbon de bois utilisé comme source quasi exclusive de combustible, une intense dégradation et érosion des versants des mornes dans les bassins hydrographiques, tous complètement déboisés depuis les années 1978-1985. Villes Marchés Communes rurales • • Liberté • \ ' ~minthe • fi La couverture générale du pays qui était de 2 à 3% en 1995 est actuellement à moins de 1%. La tendance n'est pas à l'amélioration . Les eaux de ruissellement continuent de faire s'écrouler les montagnes et de charrier avec elles des matériaux et ces amoncellements rocheu x qui comblent les ravines. L'une des raisons fondamentales de la dégradation du couvert forestier est le régime de tenure foncière: le paysan n'est pas propriétaire des terres qu'il cultive, ce qui le porte à faire de la surexploitation afin de tirer le maximum de la terre, en un minimum de travail. La réforme agraire entamée en 1996 a laissé un bilan mitig é. L'élevage est très sensible aux aléas climatiques et sanitaires et par conséquent très précaire. Le bétail est de ce fait généralement considéré comme une caisse d'épargne pour les temps difficiles. II est le plus souvent associé à la production agricole diversifiée de bananes, canne et à noix de coco, la pêche, bien que ce dern ier se pratique encore à un niveau artisanal, n'étant pas motorisée. Il convient de mentionner le faible pouvoir d'achat des consommateurs, associé au manque de structure de conservation. Le taux de chômage est de 27,9% dans le N-E et l'activité agricole garde la prédominance et 60.4% de la population s'y adonne. CARTe Dt SYHTIIESE OES RlS'OUES HATUftlLS .. C... f·u. . . . C _ Ri"" ..... ~~". _ T.. ~~~ ... _ 1 r_ -_1 ......... Ofp""'-"M 1 • • T...... f ... ,.. """G.lotof: Pnb•• ",. t.f:,.1It =_ .. riIq.. ~......c T ...... ~,......-... ~ ~.., ...,..t(la. .. - .. Comme conséquence de la dégradation du couvert forestier, il faut mentionner la destruction continue de la faune et de la flore, qui entraîne l'extinction de plusieurs variétés de plantes et d'animaux, particulièrement des espèces indigènes d'oiseaux, de reptiles et de mammifères. Plusieurs dizaines d'espèces animales et végétales sont fortement menacées en permanence. La mise en valeur des parcs naturels dans le Nord a quelque peu contribué à diminuer le phénomène, mais il reste beaucoup à faire. 1.2.4.2 Secteur secondaire (Usines, manufactures, tourisme, équipements publics généraux, oo .etc.) Ce secteur disposait de 28,7% des emplois des ,\ hommes actifs, et de 14% des em plois des \ . ,, femmes actives. Dans le département du N-E, l'industrie occupait 36.8% de la population. Aujourd'hui, il ne reste rien de cette époque et le ---- secteur industriel et artisanal est devenu très faible. Un grand nombre de la population est à son propre compte et n'à aucun employé. L'activité touristique s'est vu réduite aux cadres supérieurs d 'institutions pUbliques et privées venus soit en stage, soit venus assister à des séminaires de formation ou symposium, à des membres d'organisations et d'organismes divers, ainsi qu'aux étrangers de passage pour des activités professionnelles. Cependant, dans l'attente de la relance du secteur, des investissements consentis en demande quelque atteste le vue de peu nombre ont satisfaire restreinte. de été une En chambres disponibles dans les hôtels de la place . 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Simple./AIC r- Inclus La plage à vos pieds Commentaires 431-6659/786-290 - ~ $300ht Ch. simple Vent 1 Uam Pigott 7 .3 Secteur tertiaire (Le découpage et les services administratifs, les commerces, l'habitat, les loisirs, le patrimoine naturel, le patrimoine bâti tangible, le patrimoine intangible... etc.) Ce secteur employait plus de 54,8% des hommes et 79,6 % des femmes pour un total de 66,87% de la population active, dont 3.8% dans le secteur service. Le sousemploi y est très important. Il se caractérise essentiellement par un commerce de détail et le micro commerce; alors que les services absorbent les particuliers et les ménages. 1.2.3 - Utilisation des sols 1.2.3.1 Equ ipements d'infrastructure Les problèmes développement d'infrastructures constituent socio-économique. Ils un sérieux concernent: le handicap à réseau tout routier, l'assainissement de base, le traitement des déchets, le drainage, les équipements sanitaires, les déchets solides, l'eau potable, l'énergie électricité, le transport en commun, les télécommunications, l'abattoir communal et les marchés publics. < !--: 0·~Y: .==- -=.::...--- ;: -_"- ') 2 0 -- r ' ~ _ _ _ ------ . ---_._- ---_------.. 'l:II _ _ _ • • _ _ , ----- • Voirie Voirie urbaine La majeure partie des rues du centre-ville du Cap-Haïtien est en asphalte, m ais dans un état inacceptable. Dans les autres villes du département, la situation est quasi la même. En général, seules les voies principales sont revêtues. Les canaux de drainage au Cap sont désuets et obstrués par les alluvions venues des mornes avoisinantes. La présence de fatras et l'utilisation t rop intensive d'une multitude d'usagers de la voirie occasionnent des problèmes de congestion et de pollution. La collecte des ordures se fait de façon irrégulière. Dans le département du N-E, les canaux de drainage ne fonctionnent plus et la collecte des ordures se fait tant bien que mal. Voirie agricole Les v oies rurales se réduisent à quelques pistes sans entretien qui deviennent impraticable en saison pluvieuse. 1.2.3.2 Accès aux services sociaux de base 1.2.3.2.1 LES SERVICES: EAU La production totale en eau potable est de 77 litres / seconde en période de pluie et de 46 litres /seconde en saison sèche alimentée par plusieurs sources dans le Nord alors que dans le N-E, la demande est de 11 litres /seconde. La demande dans le Nord est de 260 litres /seconde en 1996 La capacité totale de réserve étant de 4150m3. Production Stockage : Provenance Dans le N-E, le système d'adduction est alimenté par un puits, une pompe if1-- submersible de 10 litres/seconde, un réservoir et un groupe électrogène. Cette alimentation se fait par gravitation et est gérée par un groupe de bénévoles Consommation - Nombre de prises domiciliaires (350 dans le N-E) - Nombre ge fontaines publiques (12 /N-E) - PopulatioQ. desservie: 84,50/0 de la population s'approvisionnait à partir des fontaines publiques très dispersées dans Fort-Liberté. ÉVALUATION DE LA DeMANDE EN EAU . Consommation de la population par catégorie de Kiosques Catégorie f f t ~ (litres/habitant Branchements lConsommateu rs Ijour) !Très bas Standing 20 Bas Standing 25 25 IMOyen Standing ~5 65 (litres/habitant /jour) .. 110 !Standing Elevé 1 1,2.~.2.2 Domiciliaires LES SERVICeS: ASSAINISSMENT Situation en 2001 : Génération totale des déchets dans la région du Cap-Haïtien r 1. r r VHle ~énération (tonne/jour) Cap-Haïtien 178.390 ", ~1.79O/0 Lirnonade 7.560, . 3.89 ~cul 2.070 1.06 P'alne du Nord· 1.730 O.a9 Mllot 2.37 du Nord 1 ~ - 1 r r r ! r l r 1 r f4.600 Total 194.350 Responsabilité des serl/ices dp. propreté au Cap haïtien: La Mairie (Balayage des rues) 1 La CNE & SMCRS ( Déchets solides) A l'Acul du Nord, Plaine du Nord, Limonade et Milot La direction de génie (Balayage des rues) 1 La SMCRS (Déchets solides) J Aspect technique et opérationnel au Cap haïtien r~amassage de 20 tonnes de déchets par jour sur une production de 194 tonnes: 1 Camion compacteur : a m3 1 2 Bennes: 12 m3 • Heures de collecte des déchets solides: 6h-9h et 14h-16h sauf le Dimanche / Nombre de marchés a nettoyer par la Mairie ; 6 Site de décharge au Caphaitien: Ti charité 1 Effectif des employés: 49 1.2.3.2.3 LES SERVICES: ENERGIE ELECTRIQUE Bilan pour le Nord: Le réseau est alimenté par deux centrales, l'une hydroélectrique de caracol etJ'-autre thermique de Sainte Phi!omène. (Gas,oil) La demande est de 7 Inégawatts mais les centrales fournissent seulement la à 40 % de cette puissance. II a fallu faire appel au service privé pour la desserte. Fort Libe..,~é 350Kw Ouanaminthe ~ Milot Acul du Nord - Cap-Haitien et ses environs 3QQKw .. 3.~ - .- ( 5 Mw (Sogener pour la desserte) Nombre d'heures d'électricité pour le Cap: 8-12heures Projection pour le Nord (Mazout) : Durée de réalisation du projet de 16 Kw pour le Cap: 60 jours. Dans le N-E, l'énergie est fournie par une centrale thermique alimenté par un moteur très souvent défectueux. La desserte est d'environ 22% des foyers soit à peu près 500 abonnés': . ., .1 1.2.3.2.4 LES SERVICES: COMMl1NtCATIONS r r r r 1 r" t . r r , TELECO : Février 2007 Type de central téléphonique: OMS-10 1 Capacité: 10000 lignes Nombre d'abonnés desservis: 6580 abonnés environ, amélioration du central dans les jours à venir (augmentation de capacité). COMCEL : Réseau sans fil : fixe Wireless 1 Clients: 36,000 pour ~e Cap-Haïtien - Fort Liberté - Limbé - Ouanaminthe DIGICEL: Réseau sans fil 1 Clients: Pas d'information 1.2.3.3 Les grands équipements structurants Transport et circulation Selon le PDT de 1996, le réseau routier était proche de ce qu'il était en 1970, c'està-dire un réseau pas très moderne, avec la dégradation avancée de certains tronçons, en particulier la route Cap-Milot, Carrefour-la-Mort / Quartier Morin, etc. En cumulant revêtues . -. gravier, et le routes routes Nord en présente 301 Km, alors que le NordEst comptait 80 Km. Sur ces routes, les franchissements de rivières étaient nombreux. Ré:SEAU ROUTIER. SITUAnON AC TU ELLE Les actions à court terme: La priorité à court terme est donnée aux deux corridors suivants: la liaison Cap Haïtien Fort Liberté-Ouanaminthe (en cours de travaux), qui permettra le développement des échanges avec le pôle économique du nord du pays . Cette liaison permettra l'accès des produits et biens d'exportation au Port International de Cap Haïtien, la valorisati on des potentialités agricoles du département du Nord Est et le développement du tourisme sur la côte nord . Sans oublier la route programmée reliant la plage Saint Michel au Carrefour Belle Hôtesse sur la RN1, ainsi que celles passant par la plaine vers Milot et le Parc National Historique, Cap-Haïtien / Milot, de même que Cap-Haïtien / Hinche. Les Infrastructures et les transports En Haïti, il existe pour les transports une hiérarchie spatiale qui part du quasi village lié à pied au marché rural, puis la desserte en camionnette ou en « camion boite», des marchés ruraux aux bourgs ou bourgades, ensuite aux villes, et de celle-ci à Port-au-Prince, la capitale. Les transports terrestres sont largement artisanaux. Cependant, on peut constater ces dernières années, les autobus, véhicules de transport scolaires achetés à l'étranger qui font le trajet de Milot. Cette profession est largement dominée par des privés, à l'éducation modeste mais à l'esprit d'entrepreneur. L'amélioration nécessaire de l'offre de transport intérieur terrestre, ainsi que l'encadrement des chauffeurs ne pourra que profiter au déplacement des touristes et des visiteurs, sur les axes traditionnels et ceux appelés a fonctionnement dans un court terme. Le transport maritime Le port de Cap Haïtien. Localisé en plein cœur de la ville, le port du Cap a été construit en 1953 avec un quai d'une longueur de 176 mètres et une profondeur de jetée d'environ 10,50 mètres. Abandonné par les bateaux de croisière depuis plus de 25 ans avec une relance timide de 2 à 3 bateaux pendant les années 1995 -1998. Le port de cargaison est d'une superficie de 45,000 mètres carrés avec un quai de 250 mètres de longueur et 9,50 mètres de profondeur alors que le port de cabotage a une superficie de 600 mètres carrés IHIlI ' ~ *IIX. (.~' I "I IU" (1'0611 01 ( \l''. H\I1f! ' , ....... , :. ~'·';'>~fi~~ ,,_c· ,'l,-:-;,I."~ f' ~- ~, - r~' ;.:.. - Le port a été suffisamment équipé, mais le présence comme manque de d'entretien phénomène l'ensablement, conséquences telles et la naturel, ont que des son exploitation n'est pas conforme aux prévisions. Le projet de remise en état du port était prévu au moment de l'élaboration du PDT. Cependant. Il n'a été que partiellement mise en œuvre. Le déficit d'équipements portuaires est grand, ce qui rend l'exploitation portuaire difficile sur le plan commercial, industriel et touristique. Les activités: Commerce 1 Cabotage 1 Artisanat - Tourisme 1 Garde cote Le trafic du port de Cap Haïtien a été d'environ 170.000 tonnes en 2005. Le port est constitué d'un quai de 250 m pour le trafic international, un quai de 100 m pour le trafic de cabotage, un quai de croisière et une zone d'entreposage de 72.000 m2. Il ne dispose pas d'un équ ipement suffisant pour les opérations classiques de levage et de remorquage et est caractérisé par une prédominance du trafic conventionnel. Le tirant d'eau du chenal et des quais varie entre 10 et 11 m. Les infrastructures sont considérées dans un état relativement correct. L'organisation de la gestion du port est faiblement institutionnalisée. La ville de Fort-Liberté dispose d'un port qui reçoit des bateaux nationaux et internationaux de tonnage moyen . Le port de Phaéton utilisé autrefois par la compagnie Dauphin, sert de préférence pour des embarquements et débarquements de fort tonnage. Il est situé à une distance d'environ 12 Kms du Centre-ville et une succursale de la douane y était installée pour les suites légales. Le transport maritime intérieur ou cabotage: Le cabotage national, qui devraient constituer une alternative pertinente au transport routier de marchandises compte tenu de la configuration des côtes et de l'insularité du pays, ne joue que très partiellement son rôle malgré l'état de délabrement du réseau routier. La flotte de caboteurs, constituée d'embarcations obsolètes ne respectant pas les normes minimales de sécurité, ne permettent actuellement d'envisager de fournir les conditions de sécurité et d'efficacité nécessaires à un développement durable de l'activité de cabotage, qui comprend 10 à 15% des transports de fret et 10% des transports des voyageurs. Il assure la liaison entre les îles et les localités du littoral peu ou mal desservies par la route, tels que celles menant au village et au site balnéaire de Labadee. A cet effet, un quai de débarquement de plus de 25 millions y est prévu pour fin 2009 La politique du gouvernement en matière de transport maritime visera à améliorer les capacités régionaux de ports (Labadee, internationaux Cap-Haïtien, Fort- Liberté) et à favoriser l'émergence d'un trafic maritime sûr et réglementaire dans les Caraïbes: Le plan directeur du port de Cap Haïtien permettra de définir les améliorations à court, moyen et long terme en prenant en compte les potentialités de trafic (en exemple, le tourisme de croisière venant tant de Labadee que d 'autres destinations) et les contraintes tant physiques que financières; • Le transport aérien l~e Cap-Haïtien possède un aéroport de classe international, mais qui ne peut accueillir que des avions de moins de 50 000 livres et dont l'aérogare est d'une taille et dans un état non conformes au trafic des passagers. En 1995, l'Autorité Aéroportuaire Nationale, entité chargée de la gestion des déroports du pays, envisageait d'investir dans des actions de développement d'aéroports de province dont celui du Cap-Haïtien. Dans un tel contexte, les liaisons aériennes, qu'il s'agisse des liaisons avec les USA, la Caraïbe ou l'Europe, sont peu développés. L'aéroport international du Cao Haïtien possède une piste de 1,500 m dont une partie se~llement a reçu une surcou"che de béton et un taxiway. Balisage et voies de circulation sont Inexistants et les aides à la navigation sont réduites au strict minim~m. L'état de délabrement dlJ terminal ne permet qu'un accueil précaire des passagers: les locaux du service d'urgence et d'incendie ont été :!étruits et les équipements saccagés ou emportés lors des émeutes de 2004. L'ernprise de l'aéroport est encerc.lée par un bidonville. Elle n'est pas clôturée et la IÎll1ite de propriété devrait être reculée de 15 m pUiSqUE! la route nationale, la tour de contrôle et l'ancienne aérogare se trouvent dans les servitudes de dégagement. Des investissements, destinés à augmenter les capacités d'accueil, permettront de répondre à l'accroissement des trafics de passagers et de fret et seront compensés par l'accroissement (ies revenus tirés des augmentations de trafics. La mise aux normes internationales de sécurité de la plateforme aéroportuaire du Cap Haïtien est actuellement en cours. Dans une perspective d'augmentation de la capacité du système, des études de fonctionnement sont disponible et prêts pour les discussions d'intégrer l'accueil aux touristes. Dans le département du N-E, il n'existe pas d'aéroport ni de piste d'atterrissage Les fonctionnel. Mentionnons la piste à Madrasse qui pourrait faire l'objet d'un aménagement conséquent en cas de développement touristique de la zone. Services de Transport Aérien. Environ 10% du trafic international a transité par l'aéroport de Cap Haïtien dont, selon les estimations de l'AAN, 30% à 35% est en provenance ou à destination de la région du Grand-Nord. Des investissements, destinés à augmenter les capacités d'accueil, permettront de répondre à l'accroissement des trafics de passagers et de fret et seront compensés par l'accroissement des revenus tirés des augmentations de trafics. Des investissements en infrastructures et équipements doivent s'accompagner d'une évolution des entités en charge du transport aérien visant un renforcement de leur capacité institutionnelle, par le biais d'éventuelles reformes de leurs statuts et de leurs prérogatives. • 1.2.3.4 Les équipements sociocommunautaires Hormis quelques centres de loisirs au Cap-Haïtien et à Port de Paix, les bibliothèques municipales dans les principales villes, les centres de lecture publique et d'animation culturelle, l'équipement socio communautaire est quasiment inexistant dans la région qui ne compte pas de musées a visiter: celui du CapHaïtien ayant été détruit par un ,.+ incendie depuis 1990 et pas encore reconstru it, celui du RfPUPlIQU[ !l'11H11 1 Limbé ayant été fermé pour cause de menaces de pillage, celui de la Monnaie au CapHaïtien qui, inauguré en 2004, n'a jamais été ouvert au pub lic, celui de la Citadelle Henry dont l'aménagement achevé. Il plusieurs n'a existe sites pas .- été ::-_ par contre et - monuments qui sont potentiellement des "- "-' -' équipements sociocommunautaires. En effet, l'histoire et la culture dans le nord continuent de constituer un riche patrimoine exploitable dans le développement touristique de la région Les occupations successives du territoire laissèrent au pays les remarquables sites archéologiques, les nombreux moulins et usines à sucre, les anciennes villes historiques. L'autonomie du pays en 1801 et son indépendance en 1804, après des batailles sanglantes, forcèrent les dirigeants indigènes à consacrer l'essentiel des modestes ressources du pays à la construction de sites militaires. Le pays garde encore debout les vestiges de nombreux monuments et des sites militaires érigés au cours de cette période. Mais d'année et d'année, disparaissent un nombre élevé de pièces archéologiques. En dehors de certaines restaurations, les sites et monuments historiques se détériorent. Les v illes historiques se modernisent et perdent de plus en plus le cachet particulier qu'elles offraient. Actuellement dans le pays, il reste très peu d'exploitations sucrières traditionnelles en fonctionnement. • p. . ' f ~ ! / . )' Chapitre 2 : HYPOTHESES 2.1 Le tourisme dans le monde La prospérité est l'un des indicateurs les plus évidents de la croissance du tourisme . Quatre des marchés émergents les plus vigoureux sont la Chine, l'Inde, la Fédération de Russie et la Pologne, mais c'est de loin en Chine et en I nde qu'il faudra s'attendre à la progression la plus forte, deux pays à la population nombreuse et qui sont promis l'un comme l'autre à un développement continu de leur économie. _ A.tual 1.600 Forecasts _ IUbnl 1.400 1200 • SouthA.la _ Md<le East c:: I.DOO ~ 'E • Artica Ea.t As_.tltl<: • Amerlcas 800 • Europe 600 400 200 0 1950 1970 1960 1980 1990 2000 2010 2020 Le tourisme international représente plus d'un tiers de l'ensemble du commerce des services. Or, c'est le secteur tertiaire qui assurera la croissance économique et fournira des emplois au cours des prochaines décennies. C'est le réel gisement de recettes pour les pays pauvres et Base Yea! 1995 Marktt $har. Forecasl5 2010 Average annual g,o"'h ,•• (%) les pays les moins avancés (PMA), 1995-2020 avec un potentiel considérable de 100'00 4.1 création de richesse et d'emplois 3.6 5.0 5.5 dans leurs zones rurales, où se concentrent les taux de pauvreté (%) 2020 1995 (MIBlon) 2020 World 565 1006 1561 Afrlea 20 47 77 1'0 190 282 '9.3 '8.' 3.8 25.4 6.5 Amerlcas 81 195 391 ,4.4 336 527 717 59.8 45.9 3.1 Mid'" EasI 14 36 69 2.2 4.4 6.1 II ne fait pas de doute que la So.-h Aola 4 11 19 0.7 1.2 6.2 hausse des prix des combustibles a East A'ia and tht PadRe Europe les plus élevés. un effet sur la demande de voyages et sur les résultats des diverses entreprises touristiques. Elle accentuera le développement intra régional de la demande et augmentera les difficultés du tourisme lointain aux frais de transport relativement plus élevés. Dans le monde entier, il y aura un renforcement des tendances à la fusion d'hôtels, de voyagistes, d'agents de voyages et de transporteurs. Les pays les plus pauvres, surtout en Afrique subsaharienne, dépendent de transports désormais plus chers qui les relient aux marchés émetteurs, et les opérateurs locaux sont faibles. Ils auront besoin d'un soutien spécial pour leur développement (OMT). 2.2 Le tourisme dans les Caraïbes Ces dernières années, les destinations émergentes des pays en développement enregistrent d'importants progrès. En 2005, les rentrées de devises dues au tourisme international dans ces pays ont dépassé 200 milliards de $EU, soit quatre fois leur 1990. montant D'après de Haiti au centre de la zone caraïbe estimations de l'OMT : • COI11l\l:axil:e 11"<8)91 00 1111 Sl 0 les de 1990 à 2005, la part de marché des pays en développement pour ce qui est des arrivées internationales est passée de 28,6 à 40,3 % ; • le tourisme peut être à l'origine de 40 % du PIB et des emplois des petits États insulaires; • dans les PMA (les cinquante pays les plus pauvres, la plupart en Afrique), la progression des arrivées de 2000 à 2005 à été de 48 %, soit presque le triple de la progression mondiale, et • pendant la même période, les recettes de tourisme international augmentaient de 76 % dans les PMA, à comparer à leur progression de 41 % dans l'ensemble du monde. La zone caraïbe est une destination privilégiée par les gros transporteurs à cause des attractions qui y sont aménagées et le climat tropical très prisé par les visiteurs du nord , Les différents circuits empruntés montrent l'importance toujours croissante de la demande: Les circuits du tourisme 1 , Circuit # 1: Miami / Nassau / Porto Rico / St Thomas / Miami , Circuit # 2: Miami / Jamaïque (Ocho Rios) / Curaçao / Caracas / Barbade / Martinique / St Martin / Porto Rico / St Thomas / Miami ,Circyit # 3: Nouvelle Orléans / Mexique ( Playa dei Carmen) / Grand Cayman / Jamaïque (Ocho Rios) / Miami (Key West) / Nouvelle Orléans , Circuit #4: Miami / Barbade / Martinique / St Martin / Porto Rico / St Thomas / Miami , Circuit # 5: Miami / Jamaïque (Ocho Rios) / Curaçao / Caracas / Barbade / Miami , Cjrcuit # 6: - Christmas Cruise: Fort Lauderdale / Half Moon Cay /Jamaïque (Ocho Rios) / Grand Cayman / Miami (Key West) / Fort Lauderdale - New Year Cruise: Fort Lauderdale / St Martin / St John / St Thomas / Half Moon Cay / Fort Lauderdale Les circuits du tourisme Il Circuit # 7: Fort Lauderdale / Aruba / Bonaire / Curaçao / St John / St Thomas / Half Moon Cay / Fort Lauderdale Circuit # 8: Fort Lauderdale / St Kitts/ Martinique / Trinidad / Dominique / St Thomas / Half Moon Cay / Fort Lauderdale Circuit # 9: Fort Lauderdale / Half Moon Cay / Jamaïque (Montego Bay) / Mexique ( Playa dei Carmen) Chichen Itza, Tulum / Cozumel / Miami (Key West) / Fort Lauderdale Circuit # 10: Fort Lauderdale / Curaçao / Bona ire / Grenade / Dominique / St John / St Thomas / Nassau /Fort Lauderdale Circuit # 11: Fort Lauderdale / Half Moon Cay / St Thomas de Castilla (Kopan, Tikal) / Mexique (Playa dei Carmen) Chichen Itza, Tulum / Cozumel / Miami (Key West) / Fort Lauderdale Circuit # 12: Fort Lauderdale / Curaçao / Bonaire / Grenade / Dominique / St John / St Thomas / Half Moon Cay / Fort Lauderdale Circuit # 13: Fort Lauderdale / Mexique (Playa dei Carmen) Chichen Itza, Tulum / Cozumel / Grand Cayman / Jamaïque (Ocho Rios) / Half Moon Cay / Fort Lauderdale Cependant, d'autres produits tels que le culturel et le patrimonial font l'objet d'une demande de plus en plus soutenue de la part des compagnies sous la pression expresse du grand public en général et des touristes en particulier. Et, à juste titre, Haïti, notamment la région nord, est à même de faire face à pareille demande. 2.3 En Haill L'Instabilité soclo politique des cinq dernières années a fortement contribué à ralentir l'élan donné en 1996 au secteur tourisme. Si des avancées ont été constatées dans • certains dornaines cornme ceux du reto1forcement institutionnel, la mauvaise presse à t"étranger, le phénomène d'insécurité quoique de préférence tocalisé à la capitale, ont par contre fait chuter de façon dramatique le taux d'arrivée, même de la diaspora. Une tendance quoique timide est observée à partir du début de l'année 2007. En ~ même temps, le tourisme intérieur bicn que non organisé semble vouloir s'intensifier. A preuve, le succès aës fêtes traditionnelles et populaires comme le ,"" carnaval et plus réceii1ment le fameux pèlerinage de la Citadelle Henry dans le Parc National Historique accusant un nombre de visiteurs de l'ordre de 30 à 50,000 durant la semaine sainte. Ce phénomène semble aussi vouloir s'installer en tradition pendant les fêtes patronales des mois de juillet, d'août et de septembre. A noter cependant que les crolsl~res séjournant dans les installations balnéaires de « Labadee » n'ont pas" été affectées par cette situation soclo politique instable. Au contraire, d'autres arnénagements ont été mis en place et actuellement il est envisagé une augmeritation de 4,500 actuellement à 6,200 en 2009 des croisiéristes ainsi que du nombre de paquebots actuellement 2 par semaines jusqu'à probablement 5 au minimum .par se~aine à partir de cette' date. De même, il est apparu que le" ~ecteur privé semble vouloir se dynamiser quand on considère les investissements en cours ou promis dans des installations hôtelières ou de tyPr « resorts »à «Chou-Chou Bay», Camp Louise, Labadie, dans la Plaine du Nord, au Cap-Haïtien, à Fort-Liberté, et même dans le Parc National Historique. l'- ............ .. ,"~ 2.4 Le Plan Directeur Tourisme Le POT de 1996 envisageait la re1ance des activités liées au tourisme et prenait toutes dispositions pour 'Ce faire. Cependant, après dix longues années de tumultes et d'aléas politiques, 'e moment opportun se présente pour une reprise des objectifs visés soit: • Un objectif de qualité visant un développement basé sur des critères de durabilité c'est-à"dire, d'une part en adéquation avec les ressources culturelles et naturelles ainsi qu'avec les valeurs socioculturelles des communautés concel·nées et d'autre part, .à partir d'une distribution équitable des retombées en contribuant à l'ouverture d'opportunités d'emplois et de ~" ( ( création de rictlesse au profit d~s zones et régions concernées; • Des objectifs quantitatifs visant l'augmentation du nombre de touristes étrangers et nationaux et par ce biais à l'accroissement du nombre de nuitées dans des établissements d'ébergement adéquats. • Des objectifs de renforcement institutionnel par la création au sein des représentation~ départementales d'une unité de planification physique pour entre autre, assurer la mise en œuvre des recommandation du PDT, par un appui technique auprès des· collectivités concernées, par la promotion et/ou l'application de dispositifs légaux et réglementaires et de gestion des zones touristiques. (Sources: Doc de Projet Révision POT) Les Résultats attendus devront être a la hauteur objectifs: 1) La réduction systématique des faiblesses identifiées, à partir du diagnostic et de l'évaluation des zones touristiques prioritaires ZTP 2) L'amélioration des infrastructures de transport devant faciliter l'accès aux sites 3) L'augmentation de la capaclté~l d'accueil autour des sites ZTP, ainsi que des services de base à la population vers l'amélioration du cadre de vie La Stratégie adoptée viserait à: A) Ouvrir les sites ZTP aux visiteurs, excursionnistes et croisiéristes B) Apporter l'assistance technlque:~ux collectivités en aménagement et en gestion des sites iZTP, et en collaboration av.ec toutes les collectivités concernées, établir des protocoles de partena riat :.J 2.5 Les Potentialités du secteur tourisme dans le département Le littoral ainsi que l'intérieur des terres offrent des caractéristiques exceptionnelles du point de vue culturel et touristique. Sa cohérence historique née du choc de la rencontre de 1492 et des événements qui aboutirent à la création d'Haïti, en fait un territoire riche en potentialités touristiques. Un patrimo ine cu lturel important composé de : A.- Sites historiques dont les plus importants: 1. celui de la Baie de l'Acul que Christophe Colomb nomma le « meilleur port du Monde parce qu'il est magnifique et capable de contenir autant de navires qu'il y a dans la chrétienté» ; 2. le site du Bois Caïman lieu du rassemblement décisif qui devait organiser la révolution et lieux de mémoire avec ses vestiges de l'habitation Normand; 3. celui de Breda, ancienne habitation sucrière où prit naissance Toussaint Louverture, comprenant également à l'époque une poterie, une tuilerie et un blockhaus dont Pétion s'empara en 1802 ; 4. le triptyque du bord de mer de Limonade formé par trois sites archéologiques majeurs, le lieu d'échouage de la Santa Maria et de la construction de la première fortification en Amérique, celui de l'ancien village du cacique Guacanagaric et enfin de Puerto Real, l'une des quinze premières villes européennes en Amérique, contemporaine de la Isabella en République Dominicaine. B.- Vestiges et monuments historiques dont: 1. le réseau de fortifications françaises compose des Forts Belly, Bourgeois, Picolet, aux Dames le long de la cote entre Labadie et le Cap-Haïtien ; 2. les vestiges du Four à chaux de « l'islet>> ainsi que du vieux Port français au Bas Limbé, l'ancien four à chaux de Labadie, le Fosse Cappoix à Limonade; 3. l'ensemble des monuments, Vertières, Pont Breda et la place Breda au Haut-du - Cap et des fortifications haïtiennes de la Grande Rivière du Nord dont Fort Capois et Fort Neuf; 4. les vestiges des habitations sucrières constituant l'Ecomusée du Nord, soit laubert avec sa grande case récupérée par Christophe pour la fortifier et en faire un :hâteau (Le Manteau), Galliffet avec ses trois sucreries Grande Place, la Gossette et )esplantes, Bongars, Bourjolly, Desglaireau x, Duplaa, Charritte, LaRue; S. ~ational le l'ensemble monumental du Parc Historique comprenant le site et le Palais Sans-souci à Milot, la Citadelle Henry :hristophe, le site fortifié des Ramiers ainsi que es vestiges de fours à chaux, de redoutes, j'habitations caféières, etc. 6. le Centre Historique de la v ill e du CapHaïtien classé Patrimoine national et qui conserve encore l'unité et la beauté de son architecture C. Un patrimoine immatériel et naturel aussi riche et varié qui favorise le développement de l'écotourisme et constitué en partie de grottes comme celles du Dondon, de forêts endémiques comme celles du Bonnet à l'Evêque de St Raphaël, de limonade, de traditions comme les danses de l'époque coloniale pratiquée dans la région de Borgne et de St Louis, de pratiques populaires comme les manifestations de la fête de St. Jacques à la Plaine du Nord et à la « Porte St. Jacques», de Ste Anne à Limonade ou encore de celles du Bois Caïman et de Nan Campeche à Morne rouge. D. Des sites balnéaires de grande beauté à Labadie, à Limbé, Borgne et l'Acul, tous connus pour la qualité du sable et de l'environnement immédiat. r r Chapitre 3 : LES GRANDES ORIENTATIONS 3.1 Le Secteyr Tourisme rl 1 r r r r r r ( r La région Nord est réputée depuis le début des années 70 pour son potentiel touristique qui, alliant les richesses naturelles aux ressources culturelles et patrimoniales, en favorise la ca~~cité de développernent de tous les types de tourisme: 1. Un tour,sme de_masse. 2. Un tourisme sélectif. 3.1.1 Le tourisme de masse '3.1.1.1- Le tourisme de Croisière En plus du port de Labadee, trois autres sItes sont identifiés dans la région pour leur vocation à recevoir des croisières: te port du Cap-Haïtien, la baie de FortLiberté et la baie du Mole St. Nicolas. La stratégie à court terme, comte tenu de l'état actuel des aménagements et des produits touristiques, sera d'organiser des excursions d'ici 2009 à partir du site de Labadee. r Trois excursions sont proposées : • l'amélioration de la route reliant la Nationale Nol, travaux dont les études sont en cours; r • r Labadee - Càp-Haitien où une jetée devra être construite pour permettre l'accostage des bateaux-mouches; r r r Labadee - Parc National Historique en passant par la baie de l'Acul où il est prévu la construction d'un débarcadère et r r r .. Ce type de tourisme comprend deux groupes, celui de croisières et le balnéaire. 1 / • Labadee-Fort-Llberté. 3.1.1.2- Le tourisme balnéair~ Ce type de tourisme pourra se développer sur toute la côte en particulier au Mole St. Nicolas où deux projets de ressorts sont prévus, à « ChouChou Bay» ou Il faudra éventuellement procéder au déplacement de la route et mettre en valeur à des fins de pr~tection environnementales l'embouchure de la rivière du Bac, enfin à Fort Llbert~ de préférence dans la partie occidentale de la Baie. D'autres installations pourront aussi se développer dans la zone de Labadie et dans la baie de l'Acul où des initiatives sont visibles. 3.1.2- Le tourisme sélectif Dans cette catégorie, les potentialités de la région favorisent le développernent de deux produits: 1. un tourisme culturel 2. un tourisme écologiqup 3.1.2.1- Le tou~isme culturel Ce tourisme fait appel essentiellement aux ressources patrirnoniales de la région. En particulier dans le Nord avec des circuits comme : • celui du Cap-Haïtien incluant d'une part, le réseau de fortifications du littoral depuis le fort Picolet jusqu'à celui appelé Magny en passant par l'ancien four à chaux à Rivai, le fort St. Joseph, le fort aux Dames, l'architecture typique du centre historique et d'autre part l'écomusée du Nord comprenant les vestiges ces anciennes habitations sucrières et les installations de la rhumerie Nazon avec son aménagement muséographique. La mise en valeur et l'exploitation de ce circuit suppose la récupération du littoral jusqu'au voisinage de l'actuelle aérogare, l'assainissement des Quartiers périphériques et le réaménagement des gares du sud et de l'est. • r r r r r r r Celui du Parc Nationi!l Historique de la Citadelle Henry incluant... dans son développement à partir de la baie de l'Acul, le site historique de l'arrivée des trois caravelles de Christophe Colomb vues ensemble pour la dernière fois en ces lieux 3vant l'échouage de la Santa Maria au bord de mer de limonade, le village de Camp Louise, gardien de la mémoire du président Pierrot, l'architeclure vernaculaire de 1 l'Acul et de Milot , le Palais Sans-Souel, la Citadelle Henry et le site des Ramiers sans oublier les fameux fours à chaux visibles le long des chemins du Parc. 3.1.2.2- Le tourisme écologique Un Tourisme éCOlogique, avec des randonnées à pied, à cheval ou en moto: r A - dans le versant ouest du Parc National Historique, pout' découvrir la forêt r r r l r r r r r r ~ ( endémique et la grande diversité d'orchidées dont une espèce unique en Haïti ; B - dans les montagnes de la Grande Rivière du Nord jusqu'aux forts Rivière et Neuf; C - à Limonade où plusieurs cascades et « Sources » sont visitées pour la luxuriance de leur végétation et le rnicro climat qu'elle entretient; o - de St. Louis du Nord jusqu'à «Chou-Chot 1 Bay», zone hautement agricole, réserve d'eau, qui COr'lserve encore une végétation dense et offre des panoramas extraordinaires. Du morne Robin, e"ntre Anse-à-Foleur et Borgne, ta vision des • caravelles de la rencontre devient plus sensible et peut être mieux appréciés des randonneurs; E - dans la plaine du Cap-Haïtien pour découvrir les sucreries et « gUildiveries » avec non seulement leur installation mais aussi leur environnement F - à Labadie depuis na~urel et humain; «Tête source» jusqu'au Fort Be!iy en passant par le chemin colonial; G - sur le chemin menant de l'Acul à Milot pour découvrir la vraie paysannerie et dans le site de Tozias, l'agrotourisme où un projet d'arboretum est prévu. 3.2 Les Propositions d"aménagement 3.2.1 -Objects' général Compte tenu des projections quant au nombre de touristes attendus en 2015 sur r tout le territoire et du nombre attendu a la même dat~ dans la région nord, en r directs et Indirects, 'L r \ comparaison aux prp.visions- de dépenses d'investissement et: nombr~ d'emplois Une stratégie à deux vitesses est définie pour orienter le développement du tourisme dans la région. Elfe tient compte de deux bassins de touristes: celui du site balnéaire de Labadee et celui Ge la Rép;jblique Dom:nicaine, celui-ci t9!nant compte des aménagements frontaliers et de la reconstruction de la Nationale No 5 en cours. Rappelons que la zone touristique prioritaire ZTP # 1 " concernant la région nord a été subdivisée en deux grandes zones d'interventions ZIP : Le département du nord-ouest et les départel11enCS du nord et du nord-est. 3.2.2 -Objectifs spécifiques Dans le cadre de l'intégration de la Côte Atlantique dans l'évolution des villes de la ZTP # 1, les départements susmentionnés du nord-ouest, du nord et du nord-est seront analyses en mettant en exergue les différentes propositions en cours d'élaboration. Un accent particulier sera porté sur le département du nord qui retiendra toute notre attention avec pour horizon, l'année LES ZONES D'INTERVENTIONS PRIORITAIRES ZlP DEPARTEMENT DU NORD-OUEST 2015. Le département du nord-ouest. Cette région est l'objet de forte sollicitude d'aménagement en relation avec le potentiel qui y existe, dont expressément: La Baie du Mole Saint Nicolas .-. --. Potentiels de la Baie en Amenagement touristique ATTRACTIONS ET RESSOURCES CULTURELLES LaVille LES ZONES D'INTERVENTIONS PRIORITAIRES ZlP DEPARTEMENT NORD ET NORD-EST Cap-Haïtien a été pendant longtemps, le pole régional Nord de développement touristique qui englobait à l'époque, le Centre-ville historique avec son architectu re unique et sa trame de rues étroites. Le Parc National Historique avec la Citadelle, le Palais Sans-Souci à Mllot, le site des Ramiers avec ses grottes, les sites archéologiques et vaudouesques, ont eux aussi figuré parmi les sites les plus importants de la zone. Les plages localisées sur la cote atlantique, à l'Acul, à Labadee, à Cormier, à Mancenille, et les nombreux forts répartiS le long de la cote et aux sommets de nos montagnes restent et demeurent des patrimoines touristiques importants. Compte tenu des fenêtres d'opportunité qui s'ouvrent pour le tourisme haïtien, en raison des nouvelles conditions de stabilité politique, de relance démocratique avec des élections non contestées et une tendance renouvelée de bonne gouvernance, la région du nord doit toùt mettre en œuvre pour trouver les bases d'un développement r l structUl"é sur une vision d'aménagement cohérent et pragnlat!que. La logique de diversification de l'offf~ à partir de Labadee. et de F0rt-liberté est valable. ~ \ j ~ort de ce constat, outre un bilan négatif en terme d'insalubrité et de ..:ongestionnernent du centre régional la stratégie d'aménagement à double volet devient incontournable et se concentre sur les nouveaux pôles en émergence : l'axe r !. i! r 1 r r Labadee / Milot-Parc National Historique dans un premier temps (2009), puis le CapHaïtien pour 2015 et enfin, la région de Fort-Liberté (Ouanaminthe). =n conclusion, la région du Nord, réputée pour son pûter.tiei touristique, se .:aractérise pa!" une Vê.ste zcne de terres agricoles permettant de justifier io vocation 7:lgricole que touristique de la zone. Le développement de ces secteurs est envisageable dans: (i) l'agro alimentation dans la grande plaine, les principales activités économiques étant concentrées dans les secteurs de l'agriculture, les pêcheries et les petits métiers; et (ii) Je tourisme à travers la reconstitution et la valorisation des sites touristiques. r Méthodolog ie r en tenant compte des logiques d'aménagement proposées, à savoir: r extension avec des aménagements divers et qui doit recevoir à l'orée de l'année La méthodolog~e adoptée fait appel aux différents circuits à être mis en place ! 1 r r r r r r r La logique # 1, qui orivilégie comme point de départ le site de Labadee en pleine 2009, des bateaux de croi"5'ières transportant jusqu'à 6,200 passagers. En ce sens, la nécessité de diversifier les produits offerts, devient impérieuse compte tenu de la superficie restreinte GU site et des contraintes y relatives. Il s'agit donc de développer toute la frange côtière atlantique partant d'une part à l'est du site, Je front de mer récupéré de la ville du Cap aux environs du fort Picolet passant par les flancs du morne du Haut du Cap et d'autre part, le littoral sur le versant ouest du site intégrant le village des pêcheurs de Labadie, jusqu'à la baie de !'Acul et les plages de Chou-Chot.: bay, avec en prolongement les rives du • département du nord-ouest dont notamment les cotes de Jean-Rabel et du Mole Saint Nicolas. r Cette zone d'intervention prioritaire constituera une !ongue« Riviera;,> ou tour à l, tour seront développ?s le balnéaire incluant des complexes hôteliers, des vi!las de séjour, des marinas df3ns la fameuse baie de l'Acul en même temps que des activités r r r r r r r r. l t r r r r l r r r de loisirs, casinos et cantres de convention, alternant terrains de jeux, golf et autres. Le patrimonial et le ,:ulturel étant les produits immédiatement consommable, les premiers investissements seront concentrés sur l'aménagement à Camp Louise sur ta olage Saint Michel et dans la baie de l'Acul, aux points d2 débarquement et d'embarquement de transporteurs légers, communément appelés « tenders ». L'objectif est de poser les bases d'accueil des excursionnistes en route pour le Parc National Historique, la Citadelle, le Palais de Sans-Souci et la ville de Milot. Pour y parvenir, ils devront emprunter un circuit de la connaissance aménagé pour la ,:irconstance dans la gra~de plaine du nord passant alternativement par les villes et les sites à fort potent!el tO.1lristique tels que l'Acul du NOïd, Ié.~ Plaine du Nord, Tozias, Galliffet et paralièlement par la Route de l'esclave 2004 passant par Bauber, Gallifet, 8ongars, Clérisse, BOL.:jo, Duppla, Charrite, Detreille et Nazon. 1.- Le point de départ: Conforter le site de Labadee comme la destination la plus prisée des Caraïbes 2 .- Aménagement du Village des pêcheurs de Labadie • A) Faire du Village Labadie un circuit et une destination touristique durable. B) Construire un produit traditionnel de qualité basé sur les potentialités culturelles et naturelles de Labadie, capable de recevoir environ 300 à 500 des croisiéristes de Labadie, dans un premier temps. C) Le village va bénéficier durant les deux prochaines années de l'intervention d'une institution privée FOKAL qui est chargée d'un projet d'assainissement et d'ingénierie sociale. • DESTINATION ECO-TOURISME VUE DU VILLAGE DESTINATION: ECO-TOURISME • EN ROUTE VERS LA BAIE DE L'ACUL SUR LE PARCOURS VERS LA BAIE, LE POTENTIEL DE LA COTE NORD-OUEST . . t. ,- ... -'" 1 ~ . . ,...... . . I...... """".~ otentiel de la Cote Nord Ouest -Sa ia de l'AGui - P iege M &M - Chouchou Baie .. Embouchure de la Riviè re du LIrTbé PLAGE SAINT MICHEL & INSTALLATIONS TOURISTIQUES M & M RESORT AMENAGEMENT DEBARCADERE / PLAGE PUBLIQUE / VILLAGE CAMP-LOUISE ET CONSTRUCTION ROUTE BAIE DE l'ACUL VUE DE LA PLAINE DU NORD ET DE LA BAIE ROUTES ET PONT A CONSTRUIRE CARREFOUR LAMBERT • CARTE DU PARC NATIONAL HISTORIQUE MAP OF THE NATIONAL HlSTORlCAL PARK - r , , , , ! .---.=' -""'"'"~7 -1=-=~=:.-: 1 '~. ' : . ' , ,- / . Le Parc National Historique et la ville de Milot Le Site du Palais Sans Souci " . ". , .-..-' --, LE PALAIS ET SA CHAPELLE .., VUE AERIENNE DE LA VILLE DE MILOT ,., '.,'.,.' ~ ~ ~endanc - - Rue Miiot D Mllot • Récupération de la zone de protection du site ILOTS A RECUPERER ,\ Il POPULATION A RELOCALISER - EN ROUTE VERS LA CITADELLE PAR LE PARKING A CHOISEUIL Aménagement Centre d'Accueil Randonnées Excursion vers Dondon, St Raphael et Marmelade POINTS DE VUE PANORAMIQUE VESTIGE DE FOUR A CHAUX CITADELLE - MUSEE La logique # 2, dans un second temps, sera focalisée sur le port touristique de la ville du Cap avec tout le potentiel existant dans la ville historique remis en valeur et en bon état d'accueillir les visiteurs. PLAGES ET AMENAGEMENTS HOTELIERS TRAJET LABADIE 1 CAP-HAITIEN ~.~ ~ -. ">., -- - • • ~. III Les interventions ponctuelles auront été effectuées tant au niveau des services à fournir que des mesures d'accompagnement à concrétiser. CAP-HAITIEN: VILLE DU PATRIMOINE NATIONAL ..J TRACE INITIAL 1ere extension trace Initiai VERS L'EXTERIEUR Ville du Cap-Hailien: La Tâche Urbaine FRONT DE MER: ZONES A RECUPERER La route vers le Fort aux dames L'urbanisation sauvage • FRONT DE MER Restauration et Loisirs sur le Boulevard du Cap-Hartien Les i nstallations hôtelières INTERIEURS D' HOTEL Les circuits touristiques au Centre-ville Le Centre-Ville Historiq~e 1 Circuit touristique prioritaire Le Centre -Ville Historique 1 Circuit Touristique Prioritaire Relevé de l'état des infrastructures de transport terrestre, maritime et aérien; AMELIORATION DES INFRASTRUCTURES L'AEROPORT DU CAP-HAITIEN Relevé de l'état des infrastructures de transport terrestre, maritime et aérien; Rénovation et agrandissement de l' aéroport La logique # 3, à l'horizon 2015, vers la côte nord-est, en particulier la Baie et la ville de Fort-Liberté, où l'accent aura été place sur la mise en exploitation du potentiel balnéaire, resort ou cornplexe hôtelier et le patrimoine 2 fort Dauphin. r r r r t t t t r , r r r r Les logique #" 4 et # 5, déjà utilisé par les opérateurs de tours dominicains qui organisent des randonnées de manière informelle au Parc: national Historique. Il convient de normal:ser et renforcer la tendance en créant les structures d'information et d'accueil au port d'entrée, au poste de douane à Ouanafninthe, Fort Liberte et au Parc même. Toute une démarche d'implantation du circuit devra être envisagé au cours de la seconde étape de cette étude, de façon à capitaliser sur les produits offerts. Entre temps, toutes les mesures sont en tr;~in pour que d'une part l'aspect conservatoire du fonder est mis en branle et d'autre part, j'inventaire et la mise en valeur des autres attractions pote:ltielles connus et non encore connus soient affectifs, en vue de concrétiser les objectifs visés. Les projets pour la mener à bien sont Identifiés et prêt5 à être mis, certains à l'étude et cI'autres à exécution. Chapitre 4 : Des Me~ures d'accompagnement 4..1 Le Renforcement Administratif et Institution~,el Dans cette perspective, trois actions :;ont engagées du point de vue administratif: 1. l'amén~gement de la rèprésentation départementale du Tourisme au Cap-Haïtien dans ses anciens locaux actuellement occupés par la Police Nationale d'Haiti (PNH). Pour cela des démarches ont été initiées auprès de la Délégation en vue de la relocalisation de la PNH dans les anciens locaux du Cercle des Enrôlés à Carénage; 2. la construction d'un centre d'accueif à Sans-Souci devant offrir les services de base aux visiteurs ainsi que la gestion des flux de touristes. Un bureau du Tourisme y sera logé de même que la structure de gestion du Parc. L'architecte Georges Lescot a été identifié et contacté pour effectuer les études architecturales. Des r r r termes de référence de sa mission lui ont été proposés. 3. l'aménagernent de l'accueil à la Citadelle incluant deux espaces tampons, l'un au lieu dit Parking et l'autre sur le flanc est de la Citadelle, dans une dépression qui offre la vue sur l'entrée de la ville et la plaine de Dondon. Cet aménagement prévoit la révision du circuit de visite avec en fin de parcours, les divers services aux visiteurs. t r r r r L'architecte de MonUinents Frederik MAN.GONES intervient sur ce dossier. Du point de vue du renforcement institutionnel: 1 1. des accords de coopération sont intervenus avec i'ISPAN, l'UNDH-CAP et la Direction Départementale des TPTC dans le cadre des activités du Bur~au ; 2. un COlflité de validation et de suivi est c(éé en vue d'as:,isler la future structure de Planification Physique de la Direc.tion Départernentale du r Tourisrne dans la mise en œuvre des dispositions et recommandations r r 3. une n1ission d'accompagnement auprès du Bureau est confiée à l r 1 du Plan Directeur; l'UNDH -CAP en vue de la mise en place de la structure de gestion et d'exploitation du Parc National Historique; r r r 4. dans d'accompagnement du Bureau, l'une auprès de la mairie de Milot, l'autre auprès de celle du Cap-Haïtien, dans la perspective de la récupérlltion de certains espaces, des programnles d'aménagement rl r urbain, de rénovation et de protection des centres ou secteurs historiques. S. le Buroau participera à la redynamisation du COlnité d'appui au Tourisme dans le Nord (TOURINOR) en vue de renforcer sa capacité à r r r r r mobiliser des investissements dans le secteur. 4.2 La Promotion Une approche globale ~st nécessaire dans ce domaine et commencera à cibler le publiC local en particulier les jeunes à l'école, les comrnunautés d'accueil sachant que pour rendre durable le tourisme, ces derniers doivent être sensibilisés et prêts à non seulement accueillir ct v~vre avec le visiteur mais à se convertir eux-mêmes en touristes. Deux types d'actions sont engagés dans ce sens: 1. l'aménagement de centres d'information à Labadee qui doit recevoir des expositions dans un bâtiment prévu à cet effet et à l'aéroport du r r r rt r r r r Ir:: cadre des propositions d'aménagement, deux missions Cap-Haïtie;I dont les locaux vont être réalllénagés. Cette même disposition eevra concerner le port du Cap-Haïtien et le poste frontalier de Ouanamlnthe ; 2. une mission est proposée pour la définition d'une stratégie de communication ayant pour termes de référence : • Définir une politique de promotion du Plan Directeur et du Tourisme dans les départements du Grand Nord; • Etablir un plan de promotion du tourisme en Haïti et à l'étranger; ft Etablir un programme de promotion du tourisnle sur une période de lin an à partir de la sélection de concepts thérrlatiques et de produits liés au tourisme: • Concevoir plusieurs formats d'activités de sensibilisation (radio, télé, conférences, expos, symposium) pour divers publics, haïtiens, étrangê'rs et diaspora haïtienne à partir de bassins potentiels de n visiteu~, del1iverses catégories socioéconomiQues, professionnelles et de tranche d'âge; • Définir et mettre en place un projet pilote de promotion auprès d'investi-;seurs, entrepreneurs, industriels, agences de voyag~ en vue d'organiser des tours au Cap-Haïtien, au Parc National Historique de la Citadelle, à Fort Liberté et OUëlnaminthe a l'Occ3sion des fêtes traditio{tnelles d'été à j'intention de vacanciers haïtiens de l'intérieur et de la diaspora; • Evaluer financièrement la ITiise en œuvre des plans, programmes et activités proposées ; r r- • Etablir une banque de données des bailleurs de fonds intéressés dans le financement de ces programmes et activités; e Proposer le profil de la Structure Technique chargée de Promotion et de Relations Publiques à l'intérieur de la Direction Départementale du I Ministère du Tourisme, ainsi que les termes de référence et profil des r r r l technici~ns et professionnels appelés à en faire partie. 4.3 La Formation La formdtion sera abordée à plusieurs niveaux ; G au niveau scolaire en intégrant dans le curriculum de l'éducation nationale et en adoptant par exemple le kit de formation élaboré par la r Caribbean Tourism Organization (CTO). Des discussions ont été l r r r r r r , r entreprises dans ce cens; 8 au niveau des -métiers d'hôtellerie où ce besoin a été eJ<primé par l'ensemble des hôteliers de la place; e au niveau universitaire et professionnel en mettant à contribution les prograrp.mes de formation continu prévus par l'UNDH-CAP à son campus de Tozias à partir du sénlinaire Gestion du Patrimoine en cours, de la Faculté Architecture et Patrimoine qui sera opérationnelle en sept~mbre 2007 et d'une option en Tourisme de la Faculté des sciences administratives. 4.·A Autres mesures d'accompagnement r • Haïtien. La proposition de la cellule Patrimoine sous tutelle conjointe 1. r de l'Ispan et de la Mairie devra être revisitée et intégrer la section de 1 !. planification physique de la Direction départenlenlale du Tourisme; o r r r r r r r déplacer ':eltaines populations le long du littoral du Cap-Haïtien depuis Fort St. Joseph jusqu'à la petite Anse au voisinage de l'aéroport i G déplacer ies gares routières vers respectivement Morne Rouge et Carrefour La Mort et interdire l'accès des tap-tap dans le centre historiClue ; " construire une jetée à la rue 5 entre le boulevard et le marché publie au liel' dit Shada pour faciliter la circulation des gros transporteurs allant et venant du port ; • r rt organisation d'une structure de gestion du Centre historique du Cap- assainir les quartiers périphériques du centre historique et le Boulevard du Cap-Haïtien qui doit être débarrassé de toutes activités incompatibles avec le Tourisme; • relancer les projets de CARIMOS-ISPAN de réaménagement du Musée du Cap-Haïtien, de réaménagement de la plùce de la douane, d'anirr,ation des circuits du centre historique; o relancer les projets Tourisme-Culture-Environilement d'arnénagement du centre culturel à l'ancienne prison du Cap-Haïtien et d'aménagement de l'Ecomusée du Nord et continuer l'élaboration de l'Atlas ,=ôtjer de la baie de Caracol à la baie de l'Acul ; • construire Q.es périphériques reliant les nationales 1 et 5, la première à partir de Breda et l'autre plus au sud dans le prolongement de la route venant de quartier Morin au niveau de « Kafou Lamort » ; • construire la route menant à Labadee, permettant d'ouvrir des sites balnéaires dans la l.one ; • mettre à jour l'étude de préservation de la ville de Milot et en établir le plan d'aménagement urbain; G redéfinir les limites dV Parc National Historique et en effectuer le bornage. r r l, r r t " t r r t Chapitre 5 Des Mesures ;mmédiates a. Textes Léoaux à promulguer Ces textes doivent en priorité limiter les spéculations foncières qui tendent à se multiplier dans les zones touristique. Ils doivent égalenlent viser la protection du patrimoine et des ressources touristiques. Ils viseront particulièrement: o La protection du littoral en promulguant le texte de création du Conservatoire du Littoral propose par le Projet Route 2004 en 1997 et retenu par le ministère de l'environnement dans son plan d'actions; o La mise en applic~tion des arrêtés de classement et de protection de la ville du Cap-Haïtien et des monuments du nord; ~ o et au Cap-Haïtien ; f r r La déclaration d'utilité publique des espaces à récupérer à Milot • Le statut administratif du Parc National Hpstorique en vue de sa gestion au titre d'un territoire particulier; \ • La révision du dispositif de protection du morne du Cap-Haïtien et son renforcement effectif; o La révision des procédures et règles d'urbanisme; • La mise en application des Mesures Conservatoires établies par !e 'projet 2004 en 1997 pour la protection du Centre Historique du èâp-haïtien. b. Création de Zones et/ou secteurs protégés Les zones et secteurs identifiés dé.:ns les propositions d'aménagement r r r feront l'objet de dispositions conservatoires avec l'aide du Service du • Domaine de la Direction Générale des Impôts de concert avec les Mairies concernées. Ces dispositions viseront spécifiquement les zones et secteurs classes au titre du patrimoine national et mondial, le littoral et le Morne du Cap, l'aire immédiate de l'aéroport du Cap- F'" Haïtien, le morne Crudem , le quartier de l'Arsenal à Milot pour ne 1 citer que ceux-la. i c. Inventaire du Patrimoine î Il r l'ISPAN et d'autre part par le projet Route 2004. Cette dernière se fera i r sera procède de concert avec l'ISPAN et les communautés concernées la mise à jour de l'inventaire effectué d'une part par dans robjectif d'évaluer les éléments manquants des circ.uits et d'établir des dossiers techniques de leur Inise en 'valeur, II en sera de '- même pour l'inventaire du patrimoine naturel et du patrimoine i immatériel en prenant référence, pour ce dernier. du travail effectué par l'art:hitecte Claude Métayer pour l'UNESCO. r r r ;~ r r r l r r r r r l o F 1 r r l l CONCLUSION r t r Le présent touristiques du diagnostic département. quoique Elles préliminaire, résident dans confirme les les ressources potentialités balnéaires, patrimoniales et naturelles généralement identifiées mais aussi dans certaines '/aleurs traditionnelle!) propres à la région, cependant moins bien connues et qui pourront contribuer à la diversification de l'offre touristique. Si les perspectives r ~ d~un accroissement des touristes venant à Labadee (6.000 partir de 2009) ou de la République Dominicaine en rais~n de ia construction de la t·oute Ouanaminthe/Cap-Haïtïen ainsi que de la diaspora sont prom~tteuses, il \ r r r rt r rt r r r l r r1 rtemeure cependant un risque majeur face à la dégradation des produits touristiques potentiels dus à des causes divers comme la pression démographique, l'agression continue et accélèrée contre l'environnement, l'attraction dL: neuf et la faiblesse des dispositif~ institutionnels, normatifs et légaux. D'autre part, les propositions d'aménagement soulignent !'imptrieuse et '" incontournable néce~5ité d'actions concertés entre ci'un coté les agents publics connexes ou complémentaires et de l'autre, entre les secteur'3 publics €:t privés. II est clair en effet qu'amener des touristes au Parc National Historique suppose en amont la gestion rationnelle de ce territoire appartenant au patrimoine universel et auquel il faut attribuer un statut administratif particulier. De même, pour rendre faisable J'option à court terme d'excursions de Labadee vers le Cap-Haïtien, il sera nécessaire d'entreprendre des travaux d'assainissenlent dans et en périphérie de la ville ainsi que la création d'autres pôles urbains de développement. Enfin, des dispositifs légaux et réglementaiïes devront être mis en place sans délai, car urgents (Jour la prote:tion des zones touristiqL:es identifiées, des ressources touristiques et des investissements annoncés. r 1 Î NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE Toutes les observations contenues dans ce docunlent reposent en particulier sur une l l couverture aérienne (Google Earth), photographies au sol (RB, JHG), figures 1 Tropical, CEGET, laboratoire de Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) \ r variété de photos, gravures historiques, plans, cartes nautiques, imagerie satellitaire extraites, rapports divers dont principalement les excellentes publications: - « L'Atlas d'Haïti réalisé par le Centre d'Etudes et de Recherche de Géographie sous le patronage de 'a Société Haïtienne d'Histoire et de Géographie - Atlas côtier du Nord-Est d'Haiti 1 Environnement et patrimoIne culture! de la Région de Fort-Liberté 1 Menanteau L. & Vanney ]-R. (Cocrd. Scient. 1 editors), 1997. Port- 1 Nantes. cd. Projet r fiu-Prince t. PNUD, iv+62p. r Atlas d'Urbanisme pour les villes de Fort-Liberte - Cap-Haïtien - Port-de-Paix - l l r r rm : r ( r r l « Route 2004 ». Ministere d,~ la Culture (H~iti) / Gonaives - Hlnche - Caves - Jacmel - Jeremie - Saint-Marc - Miragoane Decembre 1996 / Equipe SIG-Urbanisme du Projet PNUD-CNUEH-Habitat HAI/94/003 Appui prioritaire aux municipalités - Dossier OXFAM / Unité Technique des Programrnes (UT-PR) / Réhabilitation et/ou Construction de Systèn'fe d'Adduction d'Eau Potable au Cap-Haïtien / LGL S.A / Rapport d'étude / Présentation du 2S janvier 2007 - Etudes d'Urbanisme pour la COfl1mune de Fort-Liberté 1 CECOM Consultants PERSONNES RENCONTREES ~ 1 t r r Monsieur Jonas DIFFICILE Direction Départementale des Cultes Monsieur Ernest CHEREl.US Direction Départementale Douanez Monsieur Paul TELFORT Maire de Milot ;\I1onsieur Henri Claude HILAIRE DireLtion Départementale EPPLS l'I1onsieur Antonio ETIENI\IE UNDH/Cap Monsieur'Arrod JN. BAP-.-ISTE UNDH/Cap Monsieur Jacques DROUINOT UNDH/Cap Monsieur Cary HECTOR UNDH/Cap Madame Synedie SAINT!L . UNDH/Cap Monsieur Lesly ETIENNE TPTC Madame Chàntal MAGLO!RE TPTC Monsieur Samuel MONDESIR OXFAM rvtonsieur Valery LAGUERRE OXFAM Monsieur Broder SCHUTT HBS MARITIME t Monsieur Michelet MENARD M&M Resort t Monsieur Jn. Yves AMBROISE EDH ~ 1 :v1onsieur Jacques M. CH~RFILS CHF Monsieur Macajou MEDARD TOURINOR Monsieur Georgemain PROPHETE Délégué du Nord Monsieur Jn, Delavoix M/~NGUIRA Matre de Limonade Monsieur Fritzmain VINCENT Mairie de Limonade Monsieur Mario BRUNACHE Direction Départementale lSPAN Monsieur Malherbe DORVIL Chambre de Commerce MONSIEUR Nicolas BUS5ENIUS Hôtel Mont Joli t Monsieur Jacques SOUFFRANT BRH r r Monsieur Michel St. CROIX Maire du Cap-Haïtien rvtonsieur Philippe ZEPHYR Restaurant LAKAY Monsieur Pierre Eddy LUBIN Direction Départementale Culture Maurice LAROCHE Entreprises Laroche Madame Roselle NAZON Rhum Larue r r Max LAROCHE Maison M. LAROCHE Madame Carolyn Rose-/wila FAVACA J'IIonsieur Michel LAROSIUERE AAN/Cap MadamE." Maryse PENElIE K:=DAR SOLANO Monsieur Craig fVllLAN Royal r r r \ r 1 Caribbe~n International