Rudiments du processus d`élaboration des politiques publiques
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Rudiments du processus d`élaboration des politiques publiques
3 Rudiments du processus d’élaboration des politiques publiques Dans la présente section : ... Cycle de l’élaboration des politiques publiques ... Composantes de l’influence sur les politiques Cycle de l’élaboration des politiques publiques Le processus d’élaboration des politiques est complexe et dynamique, et il est difficile d’en donner un portrait en deux dimensions. Une illustration, élaborée par l’Initiative sur le secteur bénévole et communautaire du Canada, est présentée à la Figure 3-1. Elle montre les composantes clés du processus d’élaboration des politiques ainsi que certaines des activités et des méthodes de participation au processus. Les organisations de la société civile (OSC) peuvent intervenir à diverses étapes du processus. Identification des enjeux et établissement du programme. Pour inclure un problème dans le programme des politiques, il est nécessaire de convaincre les intervenants pertinents du processus d’élaboration des politiques que le problème est important. Les OSC ayant une expérience pratique sont souvent en excellente position pour « cadrer » les enjeux et exprimer clairement les problèmes auxquels font face les gens avec qui elles travaillent. Une question clé à résoudre est celle qui concerne la manière de présenter la compréhension qu’ont les OSC des problèmes de développement et la façon de communiquer efficacement afin de promouvoir l’engagement et de gagner du terrain. Conception des politiques. Les connaissances et les analyses des OSC peuvent apporter une contribution valable tant à la formulation des différentes options de politique qu’au choix parmi ces dernières. Il importe de surmonter un obstacle important qui consiste à trouver la manière dont les OSC peuvent occuper une place légitime aux yeux des responsables des politiques et aussi aux yeux des collectivités qu’elles affirment représenter. Mise en œuvre des politiques. En tant que prestatrices de services, les OSC participent souvent à la mise en œuvre des politiques. À ce titre, elles doivent trouver les moyens de convertir cette connaissance et cette expérience en preuves convaincantes et crédibles susceptibles d’éclairer l’orientation des politiques futures. Surveillance et évaluation des répercussions. Les OSC peuvent jouer un rôle important, avec le temps, dans la surveillance et l’évaluation de l’efficacité des politiques sur le terrain. Grâce aux réseaux existants, elles sont bien placées pour corréler et comparer leurs observations sur les répercussions et les conséquences des politiques dans les pays et les régions où elles sont mises en œuvre. Démarche complexe par étapes Bien sûr qu’en réalité, le processus d’élaboration des politiques n’est pas aussi simple ou direct que le diagramme ci-dessous le laisse supposer. Certaines des caractéristiques réelles de l’élaboration des politiques sont les suivantes : 1 n n n La démarche d’élaboration est complexe et se fait par étapes. Les politiques sont souvent fondées sur l’expérimentation, sur le hasard, sur les leçons tirées des erreurs commises et sur un éventail d’autres influences. La démarche est façonnée par le discours politique. Diverses histoires évoluent pour décrire les événements. Certaines gagnent en notoriété et ont plus d’influence que d’autres sur les décisions relatives aux politiques. La démarche est éclairée par les réseaux d’intervenants. Certaines personnes ou établissements diffusent et entretiennent des récits au moyen de chaînes de persuasion et d’influence, et éclairent du même coup l’élaboration des politiques. Accroître nos connaissances et nos capacités en vue d’influer sur les politiques : Réflexions et ressources 3-1 Figure 3-1 Le processus d’élaboration des politiques publiques2 Établissement du programme Identification des enjeux Analyse du contexte Recherche Processus politique Sondages d'opinions Évaluation de l‘impact Défense collective des droits (action sociale)* Rétroaction Consultation Conception de politiques Mise au point « Optique » (perspectives) Participation Analyse Suivi Mise en œuvre Éléments du processus d‘élaboration des politiques publiques. Modes de participation au processus (Nota : Bien que tous les modes de participation puissent s‘appliquer aux diverses étapes du processus d‘élaboration des politiques publiques, certains modes sont plus appropriés que d‘autres durant certains éléments du processus.) *Dans le secteur bénévole international le terme « plaidoyer » traduit la notion d’« advocacy » en anglais. Beaucoup d’organisations du secteur bénévole canadien utilisent d’autres expressions telles « action sociale » et « défense collective des droits ». n n La démarche a une nature politique. L’existence de relations de pouvoir entre les citoyens, les experts et les autorités politiques signifie que l’élaboration des politiques n’est pas neutre. D’autres intérêts nationaux, d’autres partis politiques et d’autres valeurs personnelles et politiques influent sur les décisions politiques. La démarche est pluraliste. Beaucoup d’intervenants et de groupes d’intérêts peuvent influer sur le processus d’élaboration des politiques. Ils peuvent faire entendre 3-2 leur voix par un éventail de mécanismes. Ainsi, par exemple, un ensemble de politiques représentant des intérêts puissants peut prendre le pas sur les résultats éventuels d’un autre ensemble de politiques destiné à profiter aux pauvres et aux marginalisés. En envisageant la manière d’influer sur les politiques, les OSC doivent tenir compte des caractéristiques décrites ci-dessus. Accroître nos connaissances et nos capacités en vue d’influer sur les politiques : Réflexions et ressources Figure 3-2 Activités contribuant à influer sur les politiques – Portrait partiel Dialogue sur les politiques Faire campagne Action soutenue Approfondir la compréhension Analyse et recherche Politique Engagement du public Bénévolat / Stages Élaboration des politiques Sensibilisation du public Composantes de l’influence sur les politiques Une autre manière d’envisager le processus d’élaboration des politiques est d’examiner divers éléments, ou genres d’activités, qui contribuent à influer sur les politiques. Le Conseil a mis au point le diagramme présenté à la Figure 3-2 comme modèle de travail quant aux éléments clés qui contribuent à influer sur les politiques pour les organisations de la société civile. Le diagramme ne constitue certainement pas une analyse définitive, mais il donne une illustration visuelle initiale de la manière dont les éléments entrent en relation avec d’autres activités comme l’engagement du public et les campagnes de sensibilisation. Nous donnons ci-après une brève description des activités susceptibles d’influer sur l’élaboration des politiques (côté gauche du diagramme). Recherche et analyse. Cette activité constitue un fondement important pour les initiatives visant à influer sur les politiques. Il peut s’agir d’une recherche sur le terrain, en collaboration avec des partenaires pour réunir des observations sur ce qui se passe et de la mise en application des leçons pertinentes aux politiques qu’on tire de ces données, de récits, d’études de cas ou d’autres moyens. Elle peut comprendre le développement de relations avec les établissements de recherche, particulièrement dans le Sud, en vue de rester informé des tendances relatives à la recherche et à l’analyse pertinentes effectuées par d’autres sur les politiques pertinentes. Elle peut aussi inclure la surveillance et l’évaluation des répercussions des politiques et des programmes existants au fur et à mesure de la mise en œuvre. Dialogue sur les politiques. Le dialogue englobe toutes sortes d’interactions entre les gouvernements et les OSC tout au long du processus d’élaboration des politiques, en vue de favoriser l’échange de connaissances et d’expériences et la prise en charge de nouvelles idées. Le dialogue peut contribuer à des relations et à donner un éclairage et une perspective nouveaux aux deux secteurs, et il est particulièrement important pendant les étapes de la formulation des enjeux et de l’établissement du programme. Le succès du dialogue repose principalement sur l’hypothèse que les gouvernements autant que les OSC cherchent à rendre les politiques plus efficaces. (Consulter la section 4 pour obtenir de plus amples renseignements au sujet du dialogue sur les politiques.) Élaboration des politiques. Cette activité peut être aussi générale que l’élaboration d’une politique sur une nouvelle question ou pour un contexte de développement en Accroître nos connaissances et nos capacités en vue d’influer sur les politiques : Réflexions et ressources 3-3 mutation, et aussi particulière que le fait de chercher à influer sur la nuance à donner à une expression dans une loi. Par exemple, la définition précise de « pays lourdement endetté » ou d’« organisation terroriste » dans la législation peut avoir des répercussions importantes sur les intervenants du développement et sur les résultats de leurs actions. Le plaidoyer. Le plaidoyer consiste à exprimer et à diffuser de l’information visant à influer sur la conduite ou l’opinion du public, le comportement des entreprises ou les politiques publiques et la législation. Cette activité tend à nettement faire valoir à une ou des questions particulières dans le but de modifier les perspectives politiques et de susciter l’action en vue d’un changement des politiques au moyen de diverses formes de pression du public. Une autre manière de caractériser les activités visant à influer sur les politiques consiste à les considérer comme des stratégies d’influence d’« initiés » ou de « non-initiés ». Le dialogue sur les politiques et certaines activités d’élaboration des politiques peuvent être considérés comme des stratégies d’initié, c’est-à-dire des activités qui supposent la construction de relations, la rencontre de responsables des politiques, la réalisation de recherches et d’analyses et les négociations en coulisses sur les enjeux. Le plaidoyer est une stratégie de noninitié qui peut reposer sur un travail avec les médias, sur des rencontres avec la population et sur d’autres formes d’activités visant à faire en sorte que le public exerce des pressions sur les décisionnaires des gouvernements et des politiques. Les activités du côté droit du diagramme traitent des divers aspects de l’engagement du public, depuis l’édification d’une sensibilisation, en passant par les expériences pratiques comme le bénévolat et l’approfondissement de la compréhension des enjeux, jusqu’au développement du sens de la citoyenneté mondiale (action soutenue).3 Il existe des liens fort précis entre l’engagement du public et les activités d’influence sur les politiques. En effet, il est probable qu’un public informé et engagé sera plus intéressé qu’un autre aux projets de campagne à l’appui du changement des politiques. 3-4 Faire des choix et travailler ensemble Peu importe cette caractérisation des activités d’influence, ce qu’il faut retenir, c’est que pour influer sur les politiques il faut mener toute une gamme d’activités et que les organisations doivent faire des choix stratégiques quant à la nature, au moment et aux collaborateurs des mesures qu’elles prennent. Il est important de répéter que peu d’organisations de la société civile, s’il en est, peuvent entreprendre efficacement chacune des activités que nous venons de décrire. C’est plutôt par l’intermédiaire de réseaux, de coalitions et des intérêts communs qu’elles doivent trouver les moyens de s’approprier – et de regrouper – un éventail de compétences, d’expériences et de ressources, et de travailler de concert pour maximiser les répercussions qu’elles peuvent avoir sur les processus politiques, les responsables des politiques et la population. Cependant, peu importe les choix effectués, les OSC doivent veiller à ce que l’engagement organisationnel soit complet à l’égard de la tâche choisie et allouer délibérément les ressources et le temps nécessaires à une contribution efficace. Les activités relatives aux politiques ne peuvent pas s’ajouter simplement aux charges de travail existantes. Par ailleurs, chaque OSC doit envisager le rôle qui lui convient le mieux, les possibilités stratégiques qui se présentent et les capacités qu’elle doit par conséquent chercher à accroître. Ce ne sont pas toutes les organisations qui disposent des ressources et des capacités pour recueillir et analyser les connaissances issues du terrain. Certaines peuvent conclure qu’elles peuvent être le plus efficace en diffusant et en popularisant les recherches et les analyses des organisations du Sud. Les organisations aux capacités variées peuvent ajouter leur perspective à des efforts à grande échelle. Et toutes devraient participer à la surveillance et à l’évaluation des efforts d’influence sur les politiques, afin de continuer à améliorer les répercussions des actions qu’elles entreprennent. (Le lecteur trouvera davantage de renseignements sur la surveillance et l’évaluation dans la section 6.) Accroître nos connaissances et nos capacités en vue d’influer sur les politiques : Réflexions et ressources Contexte, données objectives et liens entre intervenants Le programme Research and Policy in Development (RAPID) de l’organisme Overseas Development Institute (ODI) au Royaume-Uni a profondément étudié la manière par laquelle et la raison pour laquelle les données objectives entrent en ligne de compte dans l’élaboration des politiques. Pourquoi certaines idées sont-elles choisies et mises en œuvre, tandis que d’autres sont négligées et disparaissent ? L’analyse de l’ODI donne à penser que plusieurs facteurs, notamment le contexte, les données objectives et les liens entre les intervenants, jouent un rôle déterminant à cet égard. Ceux qui cherchent à influer sur les politiques internationales de développement doivent pouvoir répondre à des questions comme les suivantes : 4 Contexte des politiques Qui sont les responsables des politiques ? Y a-t-il une demande des responsables des politiques à l’égard des nouvelles idées ? Quelles sont les sources et les forces de résistance ? Quelle est la nature du processus d’élaboration des politiques ? Quelles sont les possibilités et les bonnes occasions pour intervenir dans les processus officiels ? Données objectives Quelle est la théorie actuelle ? Quels sont les récits prédominants ? À quel point les nouvelles données objectives sont-elles divergentes ? Quelles sortes de données objectives convaincront les responsables des politiques ? Liens entre les intervenants Qui sont les principales parties prenantes ? Quels liens et réseaux existent entre elles ? Qui sont les intermédiaires et quelle en est l’influence ? De quel côté sont-ils ? Influences externes Qui sont les principaux intervenants internationaux dans le processus d’élaboration des politiques ? Quelle influence exercent-ils ? Quelles sont leurs priorités d’aide ? Quels sont leurs objectifs et leurs mécanismes de recherche ? Quels sont les principes des donateurs qui financent la recherche ? Il existe toutes sortes de techniques et d’outils pour évaluer le contexte, les possibilités et les auditoires et pour élaborer et communiquer les messages relatifs aux politiques. Ces techniques et ces outils ne sont pas résumés ici, mais figurent dans de nombreuses publications.5 Accroître nos connaissances et nos capacités en vue d’influer sur les politiques : Réflexions et ressources 3-5 Faire campagne en vue d’influer sur les politiques : Abolissons la pauvreté Le projet Accroître nos connaissances et nos capacités en vue d’influer sur les politiques n’abordait pas directement le développement des capacités dans des domaines comme le travail avec les médias ou les campagnes pour influer sur les politiques. Toutefois, dès le début de 2005, beaucoup d’organisations de la société civile canadienne œuvrant en coopération internationale ont eu la chance de participer à une importante campagne mondiale portant sur les questions clés liées aux politiques, et cette activité a donné à beaucoup d’entre elles une formidable occasion d’apprendre. L’Action mondiale contre la pauvreté (AMCP), lancée au Forum social mondial en janvier 2005, réclamait une augmentation importante de la quantité et de la qualité de l’aide; la justice commerciale; l’annulation des dettes des pays pauvres; et le déploiement d’efforts nationaux responsables et durables pour éliminer la pauvreté. L’appel a été reçu par les OSC dans plus de 90 pays. À certaines occasions clés au cours de 2005, notamment au sommet du G8 en juillet, au Sommet mondial de l’ONU en septembre 2005 et à la Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce en décembre, les citoyens de partout au monde ont été appelés à porter des rubans blancs et à participer à divers événements afin de montrer leur appui aux objectifs de la campagne. Au Canada, la campagne avait pour nom : « Abolissons la pauvreté »; au Québec la campagne sœur s’intitulait « Un monde sans pauvreté : Agissons! ». Un comité de direction composé d’organisations de la société civile à vocation nationale et internationale et coprésidé par des représentants du Conseil et de l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI), a coordonné la campagne Abolissons la pauvreté, et diverses organisations ont fourni des ressources humaines et financières. Du matériel, notamment des rubans blancs, des bannières, des dépliants et des trousses de renseignements, a été mis à la disposition des participants par l’intermédiaire du site Web de la campagne (www.abolissonslapauvrete.ca). Les personnes et les organisations se sont inscrites à la campagne et ont envoyé des centaines de courriels aux politiciens canadiens pour appuyer les objectifs de la campagne Abolissons la pauvreté dans le domaine des politiques. Des groupes et des personnes de partout au pays ont organisé des activités d’engagement du public. De nombreuses municipalités, de Halifax à Vancouver, ont déclaré des journées Abolissons la pauvreté. Certains édifices publics importants ont été entourés d’énormes bannières blanches et les sympathisants de la campagne Abolissons la pauvreté ont organisé des marches et des ralliements d’un océan à l’autre. En mars 2006, plus de 700 organisations avaient appuyé la campagne et plus de 200 000 Canadiennes et Canadiens s’y étaient inscrits. En tant qu’exemple de la collaboration des OSC pour faire entendre leurs voix sur les questions relatives aux politiques de développement international, la campagne de l’Action mondiale contre la pauvreté était sans précédent. Pour nombre d’organisations au Canada, Abolissons la pauvreté a été l’occasion d’acquérir ou d’améliorer la capacité de plaidoyer et la capacité de faire campagne. À mesure que la campagne Abolissons la pauvreté se déroulera, le Conseil travaillera avec ses membres et avec d’autres intervenants pour essayer de saisir les apprentissages clés à tirer de cette action collective pionnière. 3-6 Accroître nos connaissances et nos capacités en vue d’influer sur les politiques : Réflexions et ressources 1 Consultez Pasteur, Kath (2001). Tools for Sustainable Livelihoods: Policy Analysis. Brighton: Institute of Development Studies. www.livelihoods.org/info/info_toolbox.html. 2 L’Initiative sur le secteur bénévole et communautaire (Canada) (2002). Code de bonnes pratiques pour le dialogue sur les politiques : Pour donner suite à l’Accord entre le gouvernement du Canada et le secteur bénévole et communautaire. (Voir annexe 3). 3 Pour obtenir une information approfondie sur l’engagement du public et la citoyenneté mondiale, consultez les divers documents figurant sous la rubrique Engagement du public dans le site Web du Conseil, à l’adresse : www.ccic.ca/f/002/public.shtml. 4 Start, Daniel et Ingie Hovland (2004). Tools for Policy Impact: A Handbook for Researchers. Overseas Development Institute, London, UK. www.odi.org.uk/RAPID/Tools/Toolkits/Policy_Impact/Index.html. 5 Consultez, par exemple : Cohen, David, Rosa de la Vega et Gabrielle Watson (2001). Advocacy for Social Justice: A Global Action and Reflection Guide. Oxfam America and The Advocacy Institute. Kumarian Press, Inc.; L’Initiative sur le secteur bénévole et communautaire (2003). Participation à l’élaboration des politiques du gouvernement fédéral : Un Guide pour le secteur bénévole et communautaire. www.vsi-isbc.ca/fr/policy/policy_guide.cfm; Start, Daniel et Ingie Hovland (2004). Tools for Policy Impact: A Handbook for Researchers, Overseas Development Institute. www.odi.org.uk/RAPID/Tools/Toolkits/Policy_Impact/Index.html; YMCA Canada (2003). Guide intitulé : Comment influencer la politique publique. Manuel et trousse d’outils sur la manière dont les organismes bénévoles peuvent influer sur les politiques publiques. www.ymca.ca/fre_ycdaresources.htm. Accroître nos connaissances et nos capacités en vue d’influer sur les politiques : Réflexions et ressources 3-7