document unique - cite scolaire rive gauche
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INTRODUCTION 1 REGLEMENTATION 2 I EVALUER LES RISQUES 4 A / DEFINITIONS B / METHODOLOGIE GENERALE APPLIQUEE POUR EVALUER LES RISQUES AU SEIN D UN ETABLISSEMENT C / CONSULTATION DES REGISTRES II PRINCIPAUX RISQUES RENCONTRES 9 A / A LA DECOUVERTE D UN ETABLISSEMENT SCOLAIRE B / POSTES SECTORISES DANS LE LYCEE RIVE GAUCHE C / EVALUATION DES RISQUES PAR LE SERVICE SANTE III RISQUES PAR SECTEURS 10 IV PREVENTION 21 A / LES ACTEURS DE CETTE PREVENTION B / LE ROLE DE L’INFIRMIERE DANS LA PREVENTION C / APPLICATION DES PRINCIPES DE SECURITE ANNEXES 24 1 L’évaluation des risques professionnels est une obligation générale de sécurité qui incombe à tout employeur, selon l’article L 230-2 du code du Travail. Elle doit le conduire à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs. Cette étape est l’élément « clé » d’une démarche de prévention et donne naissance au document unique, pouvant être considéré comme un point de départ, permettant ainsi à l’employeur, de déterminer une « politique » de prévention appropriée, face à des risques clairement identifiés. Document Unique Le document unique concerne la santé et la sécurité des travailleurs et non la sécurité des procédés, des produits ou de l'environnement. Si ce document est bien entendu l’affaire d’une équipe, c'est le chef d'établissement qui a la responsabilité de son élaboration et de sa mise à jour ; car en vertu de son obligation générale de sécurité, il est pleinement responsable de la démarche d'évaluation des risques et de la transcription de ses résultats dans ce document unique. Définition de l'évaluation des risques Elle consiste à identifier et classer les risques dans l'établissement en vue de mettre en place des actions de prévention pertinentes. Origine de l'évaluation des risques 1. Directive n°89/391/CEE. Cette directive définit les principes fondamentaux de la protection des travailleurs. Elle a placé l'évaluation des risques professionnels au sommet de la hiérarchie des principes généraux de prévention, dés lors que les risques n'ont pu être évités à la source. 2. Code du travail, article L. 230-2-II. Le chef d'établissement prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs de l'établissement. Ces mesures comprennent des actions de prévention des risques professionnels, d'information et de formation ainsi que la mise en place d'une organisation et de moyens adaptés. Il veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l'amélioration des situations existantes. 3. Décret n°2001-1016 du 5 novembre 2001. Ce décret porte création d'un document unique relatif à l'évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs. A noter qu’aucun texte réglementaire ne donne d'indication précise sur la forme du document. Il est simplement précisé que le support pourra être écrit ou numérique ; l'employeur pouvant choisir le moyen qui lui est le plus pratique. Pour tout support comportant des informations nominatives, l'employeur devra, conformément à la loi du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, procéder à une déclaration auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés. 2 4. Circulaire DRT n°6 du 18 avril 2002. Cette circulaire vise à fournir des éléments de droit et de méthode utiles pour promouvoir et faciliter la compréhension du document transcrivant les résultats de l'évaluation. A noter que les modalités techniques de l'évaluation des risques ne sont pas précisées par le décret. L'obligation de transcrire dans un document les résultats de l'évaluation des risques n'est pas une obligation matérielle, elle représente la première étape de la démarche générale de prévention qui incombe au chef d'établissement. 5. Le Plan Santé-Travail 2005-2009 Développer les connaissances des dangers, des risques et des expositions en milieu. Renforcer l’effectivité du contrôle Réformer les instances de pilotage et décloisonner les approches des administrations Encourager les entreprises à être acteur de la santé au travail 6. Le Plan Santé-Travail 2010-2014 Améliorer la connaissance en santé au travail Poursuivre une politique active de prévention des risques professionnels Encourager les démarches de prévention des risques dans les entreprises Pilotage de plan, communication, développement et diversification des outils pour une effectivité du droit. 7. Circulaire relative au « Programme annuel de prévention » - Exercice en cours. Les deux objectifs prioritaires de ce nouveau programme sont : procéder au bilan de la médecine de prévention dans les établissements de l'enseignement supérieur et de la recherche ; la réalisation du document unique des résultats de l'évaluation des risques dans tous les établissements, au plus tard pour la fin de l'année universitaire 2008-2009 ou mise à jour. 8. Circulaire du 18/05/2010 relative aux obligations des administrations de l’Etat en matière d’évaluation des risques professionnels. Ce texte définit les modalités d’intégration du « risque routier » dans le document unique, identifie les risques encourus et les préconisations à mettre en place pour la prévention des risques routiers : de mission, tel que défini par l’article L411.1 du Code de la sécurité sociale ; de trajet, tel que défini par l’article L411.2 du Code de la sécurité sociale. Contenu du document unique En vertu de l'article L. 230-2, III, du code du travail, l'employeur doit « évaluer les risques pour la sécurité et la santé des travailleurs, y compris dans le choix des procédés de fabrication, des équipements de travail, des substances ou préparations chimiques, dans l'aménagement ou le réaménagement des lieux de travail ou des installations et dans la définition des postes de travail ». L'article R. 230-1 précise lui que cette évaluation comporte « un inventaire des risques identifiés dans chaque unité de travail de l’entreprise ou de l’établissement ». La circulaire du 18 avril 2002 précise que la notion d'« inventaire » conduit à définir l'évaluation des risques en deux étapes : - l’identification des dangers, l’analyse des risques. Il convient donc que ces deux étapes soient présentes sur le document, qui sera complété par un classement des risques et des propositions d'actions de prévention. 3 I / EVALUER LES RISQUES A / DEFINITIONS RISQUES Eventualité d’une rencontre entre l’homme et un danger auquel il est exposé ; la notion de gravité et d’exposition constituent des facteurs importants dans la maîtrise du risque » DOMMAGES RISQUES GRAVITE DANGER MAITRISE PROBABILITE EXPOSITION DANGER Situation où l'on se sent menacé dans sa sécurité, son existence ; ce qui constitue une menace pour quelqu’un ou quelque chose. Propriété intrinsèque d’une situation, d’un produit, d’un équipement susceptible de causer un dommage. Le danger est le prélude au risque lui même prélude à l'accident. Le danger est indépendant de la probabilité de survenue de l'événement, alors que le risque tient compte de cette probabilité. DOMMAGES C’est l’accident et ses conséquences pour la santé du travailleur PROBABILITE D OCCURRENCE ou de SURVENUE « Ce qui peut survenir » et avoir plus ou moins de conséquences pour le travailleur GRAVITE Gravité potentielle d’une lésion et qui peut avoir plus ou moins de conséquences pour le travailleur B / ACCIDENT DE SERVICE Les trois éléments constitutifs de la définition de l'accident de service sont : le lieu de l'accident, en l'occurrence le lieu de travail, l’heure de l’accident, ce dernier devant se produire pendant les horaires de travail, l’activité exercée au moment de l’accident, à savoir des fonctions habituellement exercées et correspondant au grade détenu par l’agent. 4 C / METHODOLOGIE GENERALE APPLIQUEE POUR EVALUATION DES RISQUES AU SEIN D’UN ETABLISSEMENT Identifier les dangers Il s’agit de repérer, dans chaque unité de travail, tous les dangers auxquels peuvent être exposés les salariés. Il faut donc : observer le poste de travail et son environnement à la recherche de dangers, déterminer et analyser toutes les tâches réalisées, demander l’avis des opérateurs sur des situations dangereuses potentielles ou réelles à leur poste, rechercher d’éventuels dommages corporels ou matériels antérieurs au poste, connaître la nature des produits utilisés et leur éventuelle toxicité. Evaluer les risques Il faut définir le risque au poste de travail pour chaque situation dangereuse et l’évaluer en fonction : de la nature du danger, de la gravité de ses conséquences éventuelles, des antécédents d’accident du travail ou de maladie professionnelle à ce poste, des circonstances d’exposition, de la probabilité d’apparition, fonction de la fréquence, de la durée d’exposition, du nombre de salariés exposés, des moyens de prévention existant déjà au poste (techniques, organisationnels, humains). Classer les risques Pour déterminer les priorités de plan d’action en fonction de la gravité potentielle et de la probabilité d’apparition 5 D / METHODOLOGIE EMPLOYEE Par Mme Bosc, infirmière scolaire, rédactrice d’une grande partie du présent document unique. Observations : sur le terrain, avec l’ ACMO, en faisant le tour de l’établissement. Rencontres : entre les différents partenaires de la sécurité dans l’établissement notamment l’ACMO et le gestionnaire et hors de l’établissement (par téléphone médecine du travail, inspection académique et conseil régional). Références : aux différents textes de lois, textes sur des recherches sur les risques dans les établissements scolaires. ELABORATION Enquêtes orales auprès des personnels de l’établissement et notamment dans le service ayant le plus de risques professionnels : la cuisine Consultation des registres internes et des sites internet « santé risques prévention au travail » Planning : entre novembre 2008 et mai 2009. Recueils de données auprès des personnels administratifs, techniques de l’établissement 6 D / CONSULTATION DES REGISTRES REGISTRES DES ACCIDENTS DES ELEVES sont gérés par l’établissement soit en tant qu’accident de travail par le secrétariat de direction (LPO) soit en tant qu’accident scolaire par le secrétariat élèves ( LEGT) REGISTRE DES ACCIDENTS DE TRAVAIL DES PERSONNELS en 2007 il y a eu 10 accidents du travail dont 4 sur la cuisine (traumatique) par coupure. concernent souvent les TOS et peu les personnels ETAT qui ont plutôt des accidents de trajet. REGISTRE HYGIENE ET SECURITE à la cuisine REGISTRE TRACABILITE avec étiquettes de livraison REGISTRE SIGNALANT un danger potentiel Comité Hygiène Sécurité Le CHS n’est que peu dans l’établissement. actif EVACUATION DECHETS déchets toxiques du laboratoire et des déchets de l’infirmerie (cf annexe) 7 II PRINCIPAUX RISQUES RENCONTRES A / A LA DECOUVERTE D’UN ETABLISSEMENT SCOLAIRE Les différents risques généraux qui ont été relevé au sein des établissements scolaires : 1. Risques physiques Thermiques, Sonores, allergiques (poussières, fumées, aérosols). 2. Risques chimiques toxiques à très toxiques, irritants, autres. 3. Risques et contraintes liés aux postes de travail posture, manutention, charge mentale, stress, travail sur écran. 4. Risques d’accidents prépondérants chutes, circulation automobile, proximité de machines dangereuses, utilisation d’engins mobiles et appareils de levage, risques électriques, risques d’explosion ou incendie. 5. Temps de travail alternance en cuisine : 6h00-14h00 / 17h00-20h00 6. Risques psycho-sociaux : constants. 7. Risques parasitaires ou infectieux : constants. 8 B / POSTES SECTORISES DANS LE LYCEE RIVE GAUCHE Le lycée est organisé en différents secteurs VIE DES PERSONNELS VIE DES ELEVES ESPACE LIBRE RESTAURATION REFECTOIRE ZONES COMMUNES SALLES DES PROFESSEURS STADE OMNISPORT ADMINISTRATION COULOIRS INTERNAT LABORATOIRES SALLES BANALISEES CIRCULATIONS EXTERIEURES DANS L’ENCEINTE DE L’ETABLISSEMENT SALLES INFORMATIQUES SALLES DE SCIENCES CDI INFIRMERIE ATELIER – LINGERIE CUISINE SANITAIRES C / EVALUATION DES RISQUES L’analyse croisée gravité et probabilité donne le niveau de priorité pour hiérarchiser les actions à mener. 9 III – RISQUES PAR SECTEURS A / CUISINE + SELF + PLONGE : 27 PERSONNES Situations potentiellement dangereuses MANAGEMENT DES PERSONNELS. ELABORATION DE 1500 REPAS SUR 3 CHAINES + CONTRAINTE DE TEMPS EXPOSITION A DES DIFFERENCES DE TEMPERATURES (ch. froides -21°C) Risque Les dommages éventuels Gravité Conflits dans le travail Stress Maladies cardio vasculaires Irritabilité … De fatigue visuelle, génératrice de gêne à la vision et d’erreurs dans l’activité. De troubles musculaires, tendineux. Fatigue nerveuse avec risques de blessures de toutes sortes dues à la rapidité des tâches Inconfort. Maladies pulmonaires ou ORL. Probabilité Niveau priorité Mesures de prévention souhaitées Adaptation du travail aux capacités de chacun. 2 3 Conditions de vie dans le service : lieu de réunion, cafétéria, local pour fumeurs. Entretiens individualisés. 2 3 Autonomie au poste et participation du salarié aux objectifs. Mise en place de pauses en cas de travail en ambiance très chaude ou très froide. 2 3 Mise à disposition de points d’eau en cas de travail en ambiance très chaude. Mise à disposition et port des équipements de protection thermique individuelle EXPOSITION A DES EQUIPEMENT PRODUISANT DE LA CHALEUR (fours 180° C) Coup de chaleur Fatigue Brûlures 3 2 Contrôle des courants d’air. Mise à disposition de points d’eau en cas de travail en ambiance très chaude. 10 Situations potentiellement dangereuses Risque Les dommages éventuels Gravité MANIPULATION DE CHARGES ( 500 kg / j) Risque d’atteinte musculaire, tendineuse, vertébrale suite à des traumatismes, ou de maladies professionnelles Posture incorrecte, Gestes répétitifs EXPOSITION A UN ENVIRONNEMENT TRES SONORE Atteinte de l’acuité auditive. Difficultés de concentration pour l’exécution de travaux précis. Gêne à la compréhension de certains ordres pouvant rendre dangereuses certaines tâches. SOL GLISSANT UTILISATION D’APPAREILS ELECTRIQUES Risque de blessure type traumatismes divers suite à une chute de plain-pied Probabilité 3 3 1 2 Niveau priorité Mesures de prévention souhaitées Diminuer le poids des charges, les déplacements, la répétitivité des déplacements. Mise des charges à niveau : table élévatrice, quai de chargement, hayon… Limiter le bruit à la source Ne pas enlever les protections anti-bruit Evaluer la gêne Mesures de bruit Utilisation des EPI : chaussures 1 2 Risque grave de brûlure, D’électrisation de salariés si défaut 1 2 Nettoyage immédiat des sols sales Installation et maintenance électrique par des professionnels habilités. Contrôle régulier des installations. Traitement immédiat de toute anomalie électrique. Fermeture des armoires électriques. UTILISATION DE PRODUITS CHIMIQUES CAUSTIQUES ET TOXIQUES Risque d’irritation, D’allergie, De brûlure, D’intoxication, De décès par inhalation, D’ingestion de produits chimiques D’exposition cutanée. 2 3 Information sur les produits utilisés. Mise à disposition et port des équipements de protections. Ventilation correcte des locaux. Formation aux modalités à appliquer en cas d’accident. 11 Situations potentiellement dangereuses UTILISATION D’INSTRUMENTS COUPANTS, DE MACHINES EQUIPEES DE LAMES. (trancheur, broyeur, couteaux, hachoirs divers..) Risque Les dommages éventuels Gravité Coupures plus ou moins profondes. Le sport que les élèves pratiquent une fois par semaine 2à4 Mesures de prévention souhaitées Information Formation Rappel à l’attention 3à4 Equipements spécifiques pour découpe (gantelets) B / STADE OMNISPORT Situations potentiellement dangereuses Probabilité Niveau priorité - GYMNASE Risque Les dommages éventuels Gravité Traumatismes suite à une chute Probabilité 2 Niveau priorité Mesures de prévention souhaitées Port de bonnes chaussures de sport et équipements amenés à chaque cours de sport 3 Local géré par la Mairie de Toulouse. Les personnels du lycée n’y vont pas. Prendre en charge les élèves blessés : soins, conseils, déclaration d’accidents de travail pour le lycée professionnel et d’accident scolaire pour le lycée général, appel des parents si besoin. C / VIE DES PERSONNELS : 250 ENSEIGNANTS ET AGENTS Situations potentiellement dangereuses ENSEIGNANTS doivent apporter l’enseignement à de nombreux élèves toute une partie de la journée. Manipulation de produits dangereux Risque Les dommages éventuels Gravité Probabilité Agressions verbales ou physiques des élèves. Burn out. (épuisement nerveux). Relations conflictuelles dans les classes et entre les équipes pédagogiques. Risques d’allergies, d’irritation, de brûlures. 2 2 Niveau priorité Mesures de prévention souhaitées Communication dans l’établissement efficace. Entretiens individuels important pour l’échange. Fiche d’incident avec les élèves analysés par l’équipe. 12 Situations potentiellement dangereuses AGENTS D’ENTRETIEN Pénibilité du travail reconnue. Risque Les dommages éventuels Gravité Risque d’atteinte musculaire, tendineuse, vertébrale suite à des traumatismes. Présence des élèves. Irrespect des élèves vis-à-vis des personnels de service. Manipulation quotidienne de produits chimiques potentiellement dangereux. Risque d’irritation, D’allergie, De brûlure, D’intoxication, D’ingestion de produits D’exposition cutanée. 3 2 3 Probabilité 3 2 2 Niveau priorité Mesures de prévention souhaitées Formation du personnel à la manutention (stages gestes et postures). Fiche des incidents avec les élèves à faire remonter au responsable du service. Information sur les produits utilisés. Mise à disposition et port des équipements de protections. Ventilation correcte des locaux. Formation aux modalités à appliquer en cas d’accident. AGENTS DE MAINTENANCE Usage d’un outillage plus ou moins spécialisé. Risques de blessures : coupures, écrasement, traumatismes divers. Interventions sur des installations potentiellement dangereuses (électricité). Electrisation. Interventions dans des endroits et/ou positions inconfortables (vide sanitaire). Inconfort psychologique. Troubles musculo-squelettiques (TMS) 3 2 Information sur les matériels et matériaux employés. Mise à disposition et port des équipements de protections. Sécurisation correcte des lieux d’intervention. Formation aux modalités à appliquer en cas d’accident. Renforcement du rôle de l’ACMO. 13 D / VIE DES ELEVES : 2.108 ELEVES JOUR / 160 INTERNES NUIT La qualité de l’eau a été renforcée avec la mise en place d’un système de prévention contre la légionellose en tête du réseau d’ECS (voir annexe fiche IV 2 et IV 3). Situations potentiellement dangereuses Bousculades entre élèves dans les escaliers Le stress de réussir les études et les évaluations quotidiennes Promiscuité dans les dortoirs durant 4 nuits. Risque Les dommages éventuels Gravité Chutes et traumatismes divers. Relations conflictuelles dans les classes et avec les professeurs. Troubles psycho somatiques divers et variés. 1 1 Probabilité 2 2 Niveau priorité Mesures de prévention souhaitées Les surveillants sont placés dans des endroits stratégiques pour éviter la cohue et le chahut. Mise en place de dispositifs d’aide, de conseil et d’assistance. Difficultés d’apprentissage et échec scolaire. Efficience d’un dispositif de veille réactif. Divers accidents peuvent se produire la soirée et la nuit Etudes surveillées de 18 heures à 19h30. 1 3 Présence des infirmières logées par nécessité de service 4 nuits par semaine. Restructuration internat pour plus de convivialité. 14 E / ADMINISTRATION : 19 PERSONNES Situations potentiellement dangereuses Accueil physique et téléphonique. Risque Les dommages éventuels Gravité Probabilité Relations tendues. Burn out. 2 3 Stress. Troubles psycho somatiques. Niveau priorité Mesures de prévention souhaitées Filtration des entrants par l’interphone. Surveillance de l’entrée du lycée par la vie scolaire. Suivi médical. Agression verbale ou physique. Gestion de tout l’établissement par le proviseur, les deux proviseurs adjoints, le gestionnaire et le chef des travaux Troubles cardiovasculaires. Stress, TMS, angoisses, troubles dépressifs, accidents, suicides. 2 4 Travailler en équipe pour diviser le travail important. Irritabilité. Relations tendues dans les équipes. Ajustement travail / temps de repos. Risques d’agression par les parents ou les élèves. Fatigue oculaire. Pour toutes les tâches en bureautique. Une contrainte statique des muscles de la nuque, de l'épaule et du dos qui provoque des contractures et gêne la circulation sanguine. La position fixe des épaules, bras, poignets et doigts, entraîne une augmentation des TMS des membres supérieurs et de la nuque. Analyse des réalités du travail de chacun. 1 3 Fenêtres équipées de stores réglables (intérieurs et/ou extérieurs) Qualité des sièges et des bureaux. Alternance des tâches permettant des interruptions du travail sur écran. Utilisation de logiciels à paramètres réglables : couleur et taille des caractères, fond d’écran… Formation des salariés. 15 F / LABORATOIRES : 4 PERSONNES + ELEVES Situations potentiellement dangereuses Préparation des travaux pratiques (TP) de biologie SVT. Risque Les dommages éventuels Gravité Probabilité Infection et intoxication. Réaction allergique (ou cancer) suite à l’exposition à des agents biologiques par Inhalation. Niveau priorité Mesures de prévention souhaitées Formation ou complément de formation. 2 2 Ingestion. Contact. Pénétration suite à une lésion. Formation aux modalités à appliquer en cas d’accident. Gestion du temps de travail : éviter la précipitation. Faire attention lors des manipulations. Nettoyage des éprouvettes. Manipulation d’instruments très coupants (scalpels) ou potentiellement dangereux (outils électriques). Installation des classes, et des différents appareils (les microscopes font 10kg) nécessaire pour le cours. Manipulation divers produits chimiques sous Hotte extracteur d’air (non conforme au cahier des charges). Le service est équipé de Sorbonne et d’une évacuation des produits chimiques par une structure extérieure. Risque de blessures diverses à cause de la manipulation quotidienne. 3 2 Formation ou complément de formation. Faire attention lors des manipulations Risque d’accident par l’action mécanique (coupure, perforation, écrasement…) d’une machine, d’une partie de machine, d’un outil portatif ou à main. Privilégier des appareils lors de leur renouvellement moins lourd En avoir plusieurs jeux pour ne pas les déplacer Irritation, allergie, brûlure. Intoxication, ingestion létale de produits. Exposition cutanée à des produits dangereux pour l’environnement. Dangers liés aux propriétés toxicologiques : Irritants, nocifs, toxiques, cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction. 2 2 Formation ou complément de formation. Sorbonnes aux normes en vigueur. Droit de retrait si non-conformité aux règles de sécurité. 16 Situations potentiellement dangereuses Préparation des TP de chimie. Risque Les dommages éventuels Gravité Blessures ou brûlures souvent graves. 2 Probabilité 2 Dégâts matériels importants. Niveau priorité Mesures de prévention souhaitées Formation aux modalités à appliquer en cas d’accident. Formation ou complément de formation. Etude des fiches de sécurité. Dangers liés aux propriétés physico-chimiques : Contrôle du stockage et de l’évacuation des déchets. • inflammable • explosif • comburant • corrosif Ventilation correcte des locaux. Mise à disposition et port des équipements de protections. Travail de réception des différents colis et stockage. Atteinte musculaire, tendineuse, vertébrale suite à des traumatismes. 2 2 Posture incorrecte = douleurs. Diminuer le poids des charges. Rationaliser les déplacements. Utilisation de transpalette, chariots roulants… Gestes répétitifs = TMS. Utilisation de moyens de préhension adaptés : poignées… Manipulation de produits chauffés dans les tubes à essai et de géloses pour les boîtes de pétri. Brûlures plus ou moins graves 2 2 Formation ou complément de formation. Mise à disposition et port d’équipements de protection individuelle : gants Faire attention lors des manipulations. 17 G / INFIRMERIE : 2 PERSONNES Situations potentiellement dangereuses Risque Les dommages éventuels RISQUES LIES A L’HYGIENE : Exposition au sang ou autres produits biologiques Périodes épidémique/pandémique Canalisation d’eau non utilisée hors période scolaire RISQUES PSYCHO-SOCIAUX : Agressions verbales, physiques risque infectieux Gravité Probabilité 3 3 Niveau priorité Mesures de prévention souhaitées Port de gants. Circuit d’élimination des déchets organiques. risque infectieux 2 3 Port de gants, masques, blouses. Protocole de nettoyage, désinfection des locaux. risque infectieux (lavage mains/ ingestion eau impossibles) 1 Stress, dommage corporel 2 3 Filtrage de l’eau au robinet. Consommation eau minérale (élèves++). 2 Gestion pluridisciplinaire des conflits. Communication non violente. Cellules de veille. RISQUES DE CHUTES : (Hauteur, plain pied…) Situation d’appel urgent avec déplacement sur un autre bâtiment RISQUES LIES A LA MANUTENTION DES ELEVES MALADES OU BLESSES Dommage corporel Stress TMS Dommage corporel suite chute 2 2 2-3 2 Clefs ascenseurs dans trousse d’urgence. Si élève non autonome, ne pouvant se déplacer jusqu’à l’infirmerie Appel services d’urgences. 18 RISQUES LIES A L’ORGANISATION DES SECOURS DE NUIT : risques travailleurs isolés déplacements de nuit dans l’établissement risques liés à la défaillance de la communication RISQUES LIES A L’EXPOSITION D’AGENTS CHIMIQUES : Lors désinfection des locaux Stress Fatigue 3 Etablir et évaluer rapidement un protocole de gestion des urgences de nuits. 3 Formation des A.E.D. aux premiers secours. Irritation des voies respiratoires Intoxication Réactions allergiques 2-3 Etablir et respecter des protocoles de nettoyage et de désinfection (écrits) afin d’éviter mélanges, surdosages. 2 Aération des locaux. En bleu dans colonne de prévention : ce qui est déjà mis en place. H / EMOES / 10 PERSONNES Risques routiers (voir infra) / Risques Situations potentiellement dangereuses entretien (voir supra) / Espaces verts Risque Les dommages éventuels Gravité Produits voir agents entretien voir agents entretien Trajets voir risques routiers voir risques routiers Machines Probabilité traumatologie à long terme (canaux carpiens, lombalgies) électrification Niveau priorité Mesures de prévention Souhaitées Formation à l’utilisation des machines 1-3 2-3 dommage à tiers Sensibilisation aux dangers électriques Formation gestes et postures Signalétique zone de travail Nacelle Chute bascule de la nacelle 2-4 1-2 CACES ou initiation nacelle électrification Sensibilisation aux dangers électriques dommage à tiers Signalétique chantier 19 I / ESPACES VERTS / Situations potentiellement dangereuses Machines (1 agent + EMOES) Risque Les dommages éventuels Atteinte à l’intégrité corporelle Gravité Probabilité 4 1-2 Niveau priorité Mesures de prévention souhaitées Sensibilisation sur conduite à tenir Gestes et postures Protections adaptées Outils Coupures et traumatismes divers Produits Intoxication, irritation Mouvements Lombalgies Protections adaptées 2-3 2-3 Formation utilisation Gestes et postures 20 J / RISQUES ROUTIERS L’accident routier de travail (trajet ou mission) est à la fois un accident du travail et un accident de la route. La branche « Accidents du travail et des Maladies professionnelles est concernée par l’aspect « accident du travail » mais pas pour l’accident de la route qui obéit aux règles de droit générales (Code de la route). Des mesures de prévention efficientes doivent être adoptées par l’établissement dans le cadre des déplacements professionnels (mission) ce qui implique la présence de ce risque particulier dans le document unique. Situations potentiellement dangereuses Risque Les dommages éventuels Gravité RISQUE ROUTIER DE MISSION Sont concernés Ponctuellement, l’ensemble des personnels habilités à emprunter un véhicule de l’établissement. Quotidiennement, les agents de l’EMOES et autres personnels possesseurs d’un ordre de mission permanent (formateurs CFA par ex.). Pénalement Le statut de fonctionnaire n’exonère pas de la responsabilité pénale en cas d’infraction aux règles du Code de la route. Le chef de service peut être « appelé en la cause » du fait du lien de subordination. Probabilité Niveau priorité Mesures de prévention Souhaitées Eviter déplacements au maximum : visio conférences, contacts téléphoniques. 1-4 2-3 Dommages corporels à tiers voir ci-dessus si infraction. Evaluer la nécessité de chaque déplacement avant la délivrance d’un ordre de mission ponctuel. Lister et sensibiliser les possesseurs d’un ordre de mission permanent. Initier des formations si nécessaires. Dommages corporels. Dommages matériels Aménager autant que possible les véhicules afin de les adapter à l’utilisation qui en sera faite (EMOES). Conseils de prévention en termes comportementaux. Révisions périodiques de tous les véhicules du lycée. Listing restreint des utilisateurs des véhicules du lycée. Sensibiliser les personnes usant de leur véhicule personnel aux risques encourus. RISQUES LIES A LA CIRCULATION DANS L’ETABLISSEMENT dommages corporels à usagers. Signalétique. 1-4 2-3 Sensibilisation comportementale. 21 IV LA PREVENTION A / LES ACTEURS DE CETTE PREVENTION B / LE ROLE DE L INFIRMIERE DANS LA PREVENTION Pour assurer sa mission dans l’établissement, l’infirmière mène plusieurs activités plutôt en faveur des élèves mais aussi des personnels : Elle est le référent santé de l’établissement avec le médecin scolaire Elle a de plus un rôle d’assistante du chef d’établissement Elle assiste de droit aux séances de la Commission d’Hygiène et Sécurité en qualité d’expert 22 C / APPLICATION DES PRINCIPES DE SECURITE L’infirmière peut grâce aux principes généraux de la prévention les appliquer au cas de l’accident de travail de cet agent (Art. R.231-54 et suivants du code du travail). Certains principes généraux de prévention sont applicables dans les cas suivants : Évaluer les risques Apprécier leur nature et leur importance, notamment lors de l’élaboration du document unique d’évaluation des risques professionnels, afin de déterminer les actions à mener pour assurer la sécurité et garantir la santé des travailleurs. Tenir compte de l’état d’évolution de la technique Assurer une veille pour mettre en place des moyens de prévention en phase avec les évolutions techniques et organisationnelles. Remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ou ce qui l’est moins Éviter l’utilisation de procédés ou de produits dangereux lorsqu’un même résultat peut être obtenu avec une méthode présentant des dangers moindres Adapter le travail à l’homme Concevoir les postes, choisir les équipements, les méthodes de travail et de production pour réduire les effets du travail sur la santé. Rôle de l’infirmière et de l’équipe chargée de la sécurité dans le lycée Lorsque le document unique aura été fait cette évaluation permettra un diagnostic des risques dans le lycée. Mon travail d’application en a pointé certains. Rappelons que l’évaluation n’a aucun intérêt si elle ne conduit pas à la mise en oeuvre de mesures de prévention. Ne pourrait on pas revoir ce qui peut être fait par la technique et non par l’humain pour alléger la charge et les risques d’exposition de celui-ci ? Ceci peut faire l’objet d’une réunion du CHS Revoir les produits qui sont agressifs pour la peau en des produits moins agressifs et tout aussi performants. Revoir les fournisseurs des marchés et leurs propositions avec le chef des travaux et l’Acmo. Avoir les FDS à disposition facilement accessibles Dans ce cas, il pourrait être revu la façon de nettoyer ces grilles au dessus d’un bac rempli d’eau et de produits chimiques et plier en deux. Pour adapter à le travail à l’homme, l’infirmière doit aller sur le terrain et regarder la façon de travailler des personnels (le tiers temps est très peu fait par le médecin de la structure médecine de prévention qui prend en charge les personnels territoriaux). Le constat qu’elle en fera remontera à la commission d’hygiène et de sécurité (CHS) et pour mettre en place le document unique ou sa réévaluation chaque année. Faire le lien entre les plaintes des personnels et leurs lieux de travail. Les faire remonter au gestionnaire et inciter les personnels s’ils rencontrent un problème pour leur santé à demander « une visite à la demande auprès du médecin de l’ADIPMEP». (Article 11 Modifié par Décret n°95-680 du 9 mai 1995 - art. 10 JORF 11 mai 1995) 23 Planifier la prévention Intégrer dans un ensemble cohérent la technique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l’environnement. Prendre des mesures de protection collective Utiliser des équipements de protection individuelle uniquement en complément des protections collectives ou à défaut de protection collective efficace. L’employeur doit respecter ses obligations en matière de santé et de sécurité au travail (code du travail article L 230-2 ) La mise en place du document unique permettra de planifier cette prévention. Pour cela, il associe l’ensemble des acteurs (salariés, médecin du travail et techniciens de la prévention, salariés). Revoir les protections individuelles notamment des gants adaptés à ce travail et aux produits chimiques employés (Taille et la qualité adaptées). S’assurer qu’elles sont portées. En direction de tous les personnels, prévoir la mise à disposition et gestion des trousses d’urgence dans les différents pôles pour permettre une prise en charge plus rapide des petites lésions quotidiennes comme des plus importantes dans ce cas ci. Limiter l'exposition des salariés à l'exposition aux produits. Donner les instructions appropriées aux travailleurs Donner aux salariés les informations nécessaires à l’exécution de leurs tâches dans des conditions de sécurité optimales. Il s’agit notamment de leur fournir les éléments nécessaires à la bonne compréhension des risques encourus et ainsi de les associer à la démarche de prévention. Remise au salarié d'un livret d'accueil incluant la sécurité Informer les personnels sur les risques des produits utilisés et les former ou les reformer régulièrement à la lecture et à l’utilisation des produits chimiques. PSC1 (secourisme) et les différentes formations obligatoires dont par exemple le risque chimique Code du travail R 44 12-1 à R 44 12-164. Information sur les procédures à suivre en cas d'urgence. Il est important aussi de connaître à quand remonte la dernière date de leur visite par la médecine de prévention de l’Adimep. Faire savoir que le médecin du travail constitue et met à jour un dossier individuel pour chaque travailleur exposé aux agents chimiques dangereux (article R4412-54). 24