RueDuCommerce rachète Alapage.com à France Télécom
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RueDuCommerce rachète Alapage.com à France Télécom
La Lettre Innovation, Nouveautés, Evènements, et Pratiques des TI N° 09 0 9 /2 8 13 juillet 2009 La pensée de la semaine L'avenir à chaque instant presse le présent d'être un souvenir. Louis Aragon RueDuCommerce rachète Alapage.com à France Télécom http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39701171,00.htm?xtor=EPR-102 Le site marchand a conclu l’acquisition de la marque, de l’adresse internet et de droits d’Alapage.com. RueDuCommerce devient ainsi la troisième audience du e-commerce en France avec 8 millions de visiteurs uniques par mois. France Télécom e-Commerce, filiale du groupe, a annoncé hier la cession à RueDuCommerce de son site de vente de biens culturels Alapage.com.Le montant de la transaction n' a pas été communiqué. RueDuCommerce ne récupère qu'une partie des actifs à savoir la marque Alapage, l'URL ainsi que « certains contrats et droits de propriété intellectuelle ». La centaine de salariés d'Alapage seront reclassés au sein de France Télécom. L'opérateur avait racheté ce site en 1999 pour 49 millions d'euros. Malgré ses 2,5 millions de visiteurs uniques par mois, Alapage a été confronté à une concurrence puissante d'Amazon et de la Fnac notamment. Rue Du Commerce récupère tout de même une belle affaire dotée d'une image de marque forte auprès des internautes. Début février, le site marchand avait déjà racheté Clust et Topachat à France Télécom. Avec cette acquisition, Rue Du Commerce devient la 3eme audience du e-commerce en France. Webconférence : disponible en open source gratuit http://www.web-libre.org/dossiers/webconference,7364.html En matière de technologies d'information et de communication mises au service des entreprises, la webconférence fait partie des plus prisées. Présente dans presque toutes les grandes entreprises actuelles, la webconférence offre d'innombrables avantages à ses utilisateurs. Par définition, une webconférence consiste en une réunion que l'on effectue via Internet. Les participants à la conférence web communiquent interactivement entre eux, tout en restant à distance les uns des autres. La webconférence dispose actuellement des fonctionnalités vidéo et audio qui permettent une véritable réunion « virtuelle », si à la base elle ne devait contenir aucun service audiovisuel. Lors d'une webconférence, chaque participant se place devant son PC et se connecte au réseau de l'animateur. Pour ce faire, chacun n'aura qu'à entrer sur le lien transmis au préalable par l'animateur via une invitation par email. Le bureau de l'ordinateur de l'animateur fait alors office de table de conférence. Lors d'une webconférence, l'animateur peut effectuer des tâches ou des démonstrations qu'il désire montrer à ses camarades. Il peut dresser une présentation sous plusieurs formats comme ODP ou PPT, rédiger des textes, faire la promotion d'un nouveau logiciel ou encore partager des fichiers ou documents avec les autres participants. L'animateur d'une conférence web peut même utiliser un tableau blanc virtuel qui sert de support aux diverses présentations. Les autres participants suivent en temps réel ce qui se passe sur le bureau de l'animateur à travers une fenêtre de leur propre ordinateur. Chaque participant peut à tout moment intervenir sur une présentation qu'effectue l'animateur, lorsque ce dernier lui en donne l'autorisation. Sinon, pour ne pas interrompre la présentation de l'animateur, un outil de messagerie instantanée permet d'émettre des idées ou des remarques en format texte et ce, à tout moment de la conférence. Le plus d'une webconférence est de permettre que l'on bascule le rôle de l'animateur entre les participants. Le contrôle de la souris et du clavier du PC de l'animateur peut être transféré virtuellement d'un participant à un autre. Parmi les avantages qu'offre la webconférence, ses utilisateurs peuvent entre autres effectuer des conférences, réunions et formations virtuelles, sans devoir effectuer de grands déplacements. De plus, une réunion virtuelle en webconférence peut être enregistrée dans son intégralité, afin que les participants puissent la revisualiser ultérieurement. Il est d'usage qu'un espace de travail personnalisé soit mis sur pied pour accueillir une conférence web. La plupart du temps, il s'agit toujours d'une reproduction virtuelle en trois dimensions d'une salle de conférence au sein de laquelle des images vidéos live ou des personnages virtuels représentent chaque participant. Un autre avantage majeur de la webconférence réside dans le fait qu'elle ne nécessite pas un investissement matériel considérable. L'application de la webconférence ne requiert qu'une connexion Internet ainsi qu'un navigateur, sans oublier les outils webcam, casque et micro. L'utilisation de la webconférence peut s'étendre au delà des réunions, conférences et formations de travail. Il n'est pas rare que des sociétés utilisent cette technique dans le cadre d'un télétravail, pour assurer leur support client ou encore pour faire la promotion marketing d'un nouveau produit. En ce qui concerne l'installation d'une plateforme de webconférence, elle peut se faire soit en interne sur son propre serveur, soit en passant par un prestataire d'hébergement. En interne, l'organisateur d'une webconférence n'a qu'à installer un logiciel de webconférence, après s'être procuré préalablement une licence d'utilisation auprès d'un prestataire de webconférence. En hébergement, l'organisateur paie des tarifs d'utilisations du serveur, qui se trouve chez le prestataire. Que l'accès à la plateforme webconférence du serveur soit tarifé à la seconde ou par abonnement, les coûts d'une réunion virtuelle reviennent toujours largement moins chers que ceux des déplacements physiques. De plus, la conférence web offre des gains de temps considérables. Quant aux autres participants, aucune installation matérielle ou logicielle majeure ne leur est nécessaire, exceptée bien sûr celle des applications web usuels comme Flashplayer et Javascript, ainsi qu'un débit de connexion plus ou moins élevé, à hauteur de 512Ko/s, afin d'assurer un meilleur transit d'informations numériques. La webconférence représente l'outil de communication interactive idéale que l'on puisse trouver actuellement sur le marché. Base de données : Sortie du SGBD PostgreSQL 8.4 http://www.silicon.fr/fr/news/2009/07/02/base_de_donnees___sortie_du_sgbd_postgresql_8_4 La nouvelle mouture de PostgreSQL s’améliore dans presque tous les secteurs. Une excellente nouvelle qui attirera encore plus de nouveaux utilisateurs vers cette solution ‘open source’ des bases de données. PostgreSQL est un gestionnaire de bases de données relationnelles (SGBDR) open source. Ce concurrent majeur des offres libres (MySQL…) et commerciales (Oracle, SQL Server…) se distingue par une licence permissive et des performances de haut niveau. Le PostgreSQL Global Development Group vient de dévoiler la mouture 8.4 de cet outil. Elle pourra être téléchargée sous la forme de code source ou de binaires précompilés pour Windows, Mac OS X, Linux, Solaris et FreeBSD. PostgreSQL 8.4 apporte 293 nouveautés et améliorations. La liste des changements est particulièrement fournie (vous pourrez la consulter ici). Nous n’entrerons pas dans les détails, mais notez que les opérations de restauration, la gestion de l’accès aux informations et le support des environnements multilingues sont en très net progrès. L’inclusion de fonctions avancées issues de la norme ANSI SQL:2003 permettra également de rendre le langage interne plus riche et plus efficace, bref, plus expressif. Les performances de cet outil sont, elles aussi, en progrès. PostgreSQL 8.4 ne se veut pas globalement plus rapide. Au lieu de cela, les optimisations touchent des domaines spécifiques et ciblent des utilisations répandues de ce gestionnaire de bases de données. "PostgreSQ 8.4 comprend de multiples optimisations qui réduisent de façon importante la durée d’exécution de certaines de nos requêtes les plus courantes", confirme Kevin Grittner, administrateur de bases de données pour le Wisconsin Courts System. Toyota présente un fauteuil roulant pilotable par la pensée http://www.generation-nt.com/toyota-fauteuil-roulant-controle-pensee-nouvelles-technologies-actualite-826861.html Le groupe japonais Toyota, numéro un mondial dans le domaine de l'automobile, vient de lever le voile sur un dispositif visant à améliorer l'indépendance des personnes à mobilité réduite. Relié à un casque truffé d'électrodes, il s'agit d'un système qui a pour charge de mesurer et interpréter les signaux électriques du cerveau, afin d'en déduire les pensées de la personne. La personne âgée ou handicapée coiffée du casque a ainsi la possibilité de piloter son fauteuil roulant sans aide extérieure, par la pensée, en imaginant la manière dont elle manierait les manettes de direction avec ses mains ou ce qu'elle ferait avec ses jambes. D'après les différents tests effectués en interne, l'algorithme utilisé permettrait de retranscrire une action en tout juste 125 millisecondes, pour un pilotage en temps réel, et serait fiable à 95 %. Pour l'instant Toyota entrevoit principalement un usage en milieu médical. Ce n'est pas la première fois que le groupe nippon présente des travaux intéressants dans le domaine. On se souvient notamment du fauteuil roulant autonome baptisé Mobility Robot qui a été présenté fin 2007. Les chutes du Niagara alimenteront le prochain datacenter Yahoo! http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-chutes-du-niagara-alimenteront-le-prochain-datacenter-yahoo-28861.html Yahoo! a révélé cette semaine son intention d'installer son prochain datacenter à Lockport, dans l'état de New-York. Rien de très original, si ce n'est que 90% des serveurs seraient alimentés par la puissance hydroélectrique des chutes du Niagara. Qui plus est, le datacenter devrait, comme cela se pratique de plus en plus, être complètement refroidi à l'air ambiant, profitant du microclimat local. Le design du bâtiment s'apparenterait à celui d'un poulailler (il s'appelle le 'computer coop' par analogie avec le 'chicken coop'). Inutile ainsi pour Yahoo! d'investir dans un système de climatisation coûteux et gourmand en électricité. Selon le numéro deux de la recherche en ligne, le PUE (power usage effectiveness) de l'ensemble devrait à peine dépasser 1,1, attestant de son extrême efficacité énergétique. L'Agence Nationale pour la Sécurité des Systèmes d'Information naîtra prochainement http://www.lemagit.fr/article/securite-dcssi-cybercriminalite-cybersecurite-anssi/3734/1/l-agence-nationale-pour-securite-des-systemes-information-devrait-naitre-semaine-prochaine/ La création de l'Agence Nationale de Sécurité des systèmes d'information prévue par le livre blanc sur la défense publié en juin 2008 n'attend plus que la publication du décret approprié au Journal Officiel. En principe, la nouvelle agence devrait voir le jour la semaine prochaine. Elle sera doté de pouvoirs élargis et succédera à l'actuelle direction centrale de la sécurité des systèmes d'information (DCSSI). L'Agence nationale pour la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) pourrait officiellement voir le jour la semaine prochaine si l'on en croit les déclarations effectuées par le Préfet François Lucas, Directeur de la Protection et de la Sécurité de l'Etat au secrétariat général de la défense nationale (SGDN), lors de la première édition des rencontres de la sécurité intérieure qui s'est tenue le 30 juin 2009 et dont le thème était : "Quelle stratégie de sécurité intérieure pour lutter contre le terrorisme?". La création de l'Agence n'attendrait plus, en fait, que la publication du décret adéquat au Journal Officiel, une publication qui pourrait s'effectuer ce Week-End. Le principe de la création d'une agence nationale pour la sécurité des systèmes d'information est acquis depuis l'été 2008 durant lequel a été publié le livre blanc sur la Défense qui incluait un volet sur la protection des systèmes d'information sensibles. L'idée est en fait de faire évoluer l'actuelle DCSSI et d'étendre ses missions, une évolution qui s'inscrit dans le processus de refonte de l'organisation du SGDN qui doit se muer en Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Relevant du Premier ministre et de la tutelle du SGDSN, la nouvelle agence mettra en œuvre une capacité centralisée de détection et de défense face aux attaques informatiques. Elle sera dotée des moyens de faire développer et d’acquérir les produits de sécurité essentiels à la protection des réseaux les plus sensibles de l’État (notamment le réseau interministériel chiffré Rimbaud, mais aussi l'intranet sécurisé Isis, opéré par Orange Business Services). En ce sens, elle héritera donc de certaines des missions actuelles de la Direction de la Protection et de la Sécurité de l'Etat. L'ANSSI sera également chargée d’assurer une mission de conseil du secteur privé, notamment dans les secteurs d’activité d’importance vitale, et de participer activement à la diffusion de la sécurité dans la société de l’information. Le développement de sites Internet dédiés à cette mission et accessibles à tous fera partie de ses missions. L'agence devrait aussi servir de réservoir de compétences en matière de sécurité pour les administrations et les opérateurs d'infrastructures vitales pour le pays. Elle aura enfin vocation à assurer la liaison avec les pays étrangers en matière de lutte contre la cyber-criminalité. MI 6 : bons baisers de Facebook http://www.itespresso.fr/m6-i-bons-baisers-de-facebook-30329.html L'épouse du prochain patron du MI 6 n'a pas filtré les informations liées à leur vie privée sur Facebook. Gênant pour un espion. Facebook a beau fournir des efforts pour protéger la vie privée. Même le MI-6 n’est pas à l’abri de bévues. Ainsi, selon le Mail on Sunday, Shelley Sawers a dévoilé sur Facebook des informations portant sur la vie privée de son mari John Sawers qui devrait occuper prochainement le poste de directeur de l’agence britannique en charge de la sécurité extérieure (la DGSE en France). Selon le journal, des détails concernant leur progéniture, les fréquentations du couple ou la localisation de leur appartement à Londres ont été publiées sur Facebook sans précaution c’est à dire sans opter pour un mode en accès privé. Il est toujours gênant pour un espion-gentleman d’être aperçu en maillot de bain sur Internet. Fin 2008, le MI 6 (officiellement le Secret Intelligence Service) avait déjà fait sensation en entamant une campagne de recrutement de nouveaux agents sur Facebook. Google : 20 terminaux Android d'ici la fin de l'année http://www.silicon.fr/fr/news/2009/07/06/google_20_terminaux_android_d_ici_la_fin_de_l_annee Multiplication des constructeurs partenaires, modèle de boutique en ligne très ouvert, licence open source... Andrew Rubin, responsable d'Android, revient sur la stratégie Google pour conquérir un marché de la publicité en ligne annoncé comme prometteur. "Il y aura 18 à 20 terminaux qui intégreront Android d'ici à la fin de l'année." Les propos d'Andrew Rubin, responsable de la plate-forme Android, dans une interview donnée aux Echos (06/07/2009) confirment l'intérêt que portent les constructeurs à la plate-forme mobile de Google. D'autant que celle-ci est, pour mémoire, ouverte et gratuite. Chaque constructeur peut l'installer sur ses terminaux sans avoir de quelconque licence commerciale à négocier avec Google. A ce jour, quatre smartphones ont intégré Android : les HTC Dream, Magic et Hero et le Samsung Galaxy qui sera prochainement proposé, en France, par Bouygues Télécom. Mais Motorola et Acer, notamment, préparent également des offres Android. Une vingtaine de terminaux sous Android ne seront pas de trop à Google pour conquérir une part conséquente du marché de la téléphonie mobile. "Pour nous, tout est une question d'échelle et de taille critique pour qu'un maximum de personnes continuent d'utiliser sur mobile les produits tels que YouTube, Gmail, Maps qui sont tous gratuits", explique le responsable de Google. Le modèle économique de Google étant uniquement basé sur la publicité en ligne, l'entreprise de Mountain View a donc besoin d'une audience élargie pour le mettre en œuvre de manière efficiente. Mais Andrew Rubin ne fournit aucun objectif en terme de part de marché en rappelant qu'Android n'a pas un an d'existence commerciale et qu'il est trop tôt pour se prononcer sur le sujet. Google n'en reste pas moins convaincu du développement du marché de la publicité sur les terminaux mobiles. "Il y a aujourd'hui 1,8 milliard de PC sur Terre contre 4 milliards de terminaux mobiles. Si nous voulons atteindre une taille critique, il est évident que le téléphone mobile est le meilleur produit de masse actuellement." C'est notamment pourquoi Android ne se limite pas aux smartphone mais peut également s'étendre aux ordinateurs et décodeurs de télévision interactive. Pour autant, Google prend soin de ne pas s'afficher en concurrence frontale avec Windows de Microsoft. "C'est Internet qui a permis à Google d'être ce qu'il est aujourd'hui et c'est là où se situe la valeur", justifie le responsable.Il n'empêche que lorsque Acer commercialiser ses netbook en dual boot android et windows, il sera difficile de ne pas parler de concurrence. En attendant, Google met tout en œuvre pour attirer les développeurs avec l'agrément des opérateurs sur un modèle un peu différent de celui d'Apple avec son App Store. L'Android Market rémunère les développeurs (ceux qui facturent leurs applications) à hauteur de 70 %. Les 30 % restant sont versés aux opérateurs télécoms ainsi motivés à laisser s'échapper une partie de leurs abonnés à leurs propres services. D'autre part, Google n'impose aucune censure sur les applications proposées pour peu qu'elles respectent la loi. Autant d'éléments susceptibles de séduire les développeurs et, donc, d'attirer les utilisateurs. A ce jour, Android Market compte plus de 5000 applications, encore loin, il est vrai, des 50.000 de l'App Store. Pour combien de temps encore? Smartphone : le Palm Pré débarque en Europe http://www.silicon.fr/fr/news/2009/07/07/smartphone_le_palm_pre_debarque_en_europe Lancé le 6 juin sur le marché américain, le Palm Pre débarque sur les côtes européennes. Un petit débarquement puisque seul 2 opérateurs, certes de taille, ont signé l'accord de distribution du dernier nés des Palm. Le smartphone qui vise à concurrencer l'iPhone, notamment grâce à sa plate-forme multi applicative WebOS, sera commercialisé par O2 au Royaume-Uni, Irlande et Allemagne, et en Espagne par Movistar (Telefónica). Le Palm Pre devrait arriver sur ces marchés dans le courant de la période estivale. Aucune annonce de sa disponibilité n'a été faite pour la France, ni pour le reste de l'Europe. En revanche, son arrivée sur le marché canadien est attendue pour le second semestre chez Bell Mobility. Renforcé par le succès du lancement américain du Pre, Palm passe donc à l'offensive internationale. "L'Europe continue d'être une région importante pour Palm", souligne Jon Rubinstein, le p-dg de Palm. Le smartphone avait fait sensation à l'occasion du Mobile World Congres en début d'année à Barcelone et il est donc très attendu. Compatible avec les réseaux haut débit mobiles 3G (HSDPA/UMTS) et traditionnels (GSM/Edge) avec GPS et WiFi intégré, le Pre se distingue du reste de la gamme des smartphones Palm par WebOS, un nouvel OS entièrement orienté Web et supportant plusieurs applications simultanément (ce qui permet de basculer de l'une à l'autre sans avoir à les ouvrir/fermer pour en profiter). Avec son écran tactile, il s'inscrit donc en concurrence avec les offres plutôt grand public couvertes par l'iPhone et les terminaux Android, tout en visant également le marché professionnel, chasse-gardée de RIM. Comme les BlackBerry, le Pre dispose d'un clavier physique complet (ou presque). Il restera donc à vérifier que le Pré permettra à Palm de se refaire un nom, et surtout une crédibilité, sur le marché hyper concurrentiel des smartphones. Search Pad : l'arme secrète de Yahoo! pour contrer Google ? http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39701381,00.htm?xtor=EPR-102 Yahoo! Search Pad devrait être officiellement disponible aujourd’hui ou demain. Cet outil Cloud permet d’annoter, d’organiser et de sauvegarder les résultats des recherches effectuées. Aperçu en février dernier, le Search Pad de Yahoo! va faire ses débuts dans les prochaines heures en France comme un peu partout dans le monde. Il s'agit d'un service Cloud associé au moteur de recherche Yahoo! qui détecte les recherches récurrentes de l'internaute et s'active automatiquement au bout de trois requêtes sur le même thème. Search Pad se présente sous la forme d'une fenêtre qui s'ouvre dans Yahoo! Search pour stocker les liens des pages visitées avec leurs en-têtes complets. On peut y ajouter des annotations, copier/coller du texte, Search Pad se chargeant alors d'établir le lien avec l'article concerné afin de pouvoir y accéder ultérieurement. Les titulaires d'un compte Yahoo! peuvent en outre sauvegarder ces données. Search Pad fonctionne avec n'importe quel navigateur, et ne nécessite aucun logiciel d'intallation. Trier ses requêtes plutôt que stocker ses pages en favoris Avec cet outil, Yahoo! peut-il reprendre des couleurs face à Google, qui travaille sur la fonctionnalité Google Squared permettant de classer les résultats sous la forme de tableaux ? Avec Search Pad, la firme a en tout cas réussi à satisfaire un besoin pratique des internautes qui aujourd'hui attendent plus de leur moteur de recherche. Il est en effet appréciable de pouvoir faire le tri dans ses requêtes de cette manière plutôt que stocker chaque page dans ses Favoris. Et c'est pour Yahoo! un moyen d'inciter les usagers à choisir son moteur de recherche plutôt qu'un autre. Un lien que les concurrents Bing et Google veulent aussi établir. Yahoo! a peut-être trouvé la bonne idée. Google va lancer son OS pour PC en 2010 http://www.neteco.com/286910-chrome-os-google-lancer-os-pc-2010.html Enfin ! Google a annoncé mardi soir dans un billet travailler au développement d'un système d'exploitation pour ordinateurs personnels autour du navigateur web Chrome. Déjà présent sur le marché des systèmes pour téléphones mobiles avec Android, la référence des moteurs de recherche a indiqué nommer son système pour PC : Google Chrome Operating System (OS). « Chrome OS est un système d'exploitation open source et léger qui sera d'abord destiné aux netbooks (ultra-portables à bas prix). Nous allons ouvrir son code source cette année et les netbooks sous Google Chrome OS seront disponibles pour les consommateurs au second semestre 2010 (...) Nous développons l'OS pour qu'il soit rapide à démarrer et vous ouvre le Web en quelques secondes », ont indiqué Sundar Pichai, VP produit, et Linus Upson, directeur ingénierie. Basé sur un noyau Linux, Chrome OS pourra fonctionner avec des architectures x86 et ARM. Avec ce système dédié à la navigation web, Google va bousculer un marché dominé par Microsoft et accélérer la dynamique concurrentielle sur le segment des distributions Linux (Ubuntu, Suse, Red Hat, Mandriva, etc.) Google a engagé des discussions avec des partenaires potentiels, dont les fabricants de PC, et s'apprête à travailler avec la communauté open source. Samsung Galaxy, Galaxy, 1er écrin pour Google Android http://www.digitalworld.fr/samsung-galaxy-1er-ecrin-pour-android,8970,a.html Avec le Samsung Galaxy, la plateforme Google Android a enfin trouvé le smartphone à même de concurrencer les ténors du marché. À la différence des deux premiers produits Android, qui nous avaient laissés sur notre faim, ce terminal affiche une finition flatteuse, un embonpoint réduit et un magnifique écran Amoled d'une diagonale de 3.2 pouces. Pour un Samsung, le produit n'a toutefois rien d'extraordinaire ; on retrouve une puce radio supportant les fréquences HSDPA, Edge et GPRS quadribande (850/900/1800/1900 MHz). Les interfaces Bluetooth 2.0 et WiFi sont également de la partie. Bon point, la mémoire interne de 8 Go est extensible à 40 Go grâce à un lecteur de carte microSD. Le capteur photo affiche une définition de 5 mégapixels et capable d'enregistrer la vidéo. Si le GPS embarqué permet d'utiliser les solutions de géolocalisation de Google (Maps, Latitude, My Location ou encore StreetView), Bouygues Télécom, premier opérateur à lancer le produit, ne fournit pas de véritable solution de navigation. Sur le même registre, l'opérateur ne livrera pas d'application dédiée à la télévision. Il reste possible de regarder toutes les chaines de la TNT en streaming en passant par le portail maison. La consommation de données étant comprise dans le forfait Neo.2. Grâce aux applications déjà disponibles pour cet environnement, le Galaxy d'affiche comme un surdoué du web. La liste des applications Google suffit déjà à assurer l'essentiel avec Maps, Gmail, Google Talk, Calendar, You Tube. On aurait aimé retrouvé Google Earth, curieusement déjà disponible sur l'iPhone 3.0. Les logiciels spécifiques au marché français comme PagesJaunes, les Inrocks, LeMonde ou RATP Lite sont également indisponibles. Si le catalogue s'enrichit tous les jours avec des applications gratuites ou payantes, l'AppStore d'Apple conserve encore une longueur d'avance dans le domaine des logiciels, des jeux et des utilitaires ludiques. Avec son système d'exploitation Android, Google est en passe de devenir le fournisseur alternatif d'un grand nombre de constructeurs. Malgré les démentis habituels suite aux confidences d'un de ses dirigeants, Nokia étudie lui aussi l'adoption d'Android sur ses terminaux. L'arrivée du N97, très bien équipé, correspond-il vraiment aux besoins du marché ? Proposé à un tarif élitiste, il semble déjà dépassé en termes de convivialité et d'ergonomie par les smartphones animés par Android 1.5 et iPhone OS 3.0. Signalons enfin que Bouygues Télécom dispose d'une exclusivité de deux mois sur ce produit. Vous le retrouverez en septembre chez tous les autres opérateurs. Le système spécialisé de HPC Project met le calcul scientifique à portée des PME http://solutionspme.lemondeinformatique.fr/articles/lire-le-systeme-specialise-de-hpc-project-met-le-calcul-scientifique-a-portee-des-pme-2865.html La jeune pousse française HPC Project a mis au point une appliance HPC pour PME. Elle couple au sein de ce système un middleware de parallélisation avec des Nehalem et un accélérateur graphique Tesla de Nvidia. La jeune société française HPC Project met sur le marché ses systèmes intégrés Wild Systems spécialisés dans le calcul haute performance. Cette offre est destinée à rendre les environnements de simulation accessibles aux PME. Pour atteindre cet objectif, la start up a misé à la fois sur un matériel couplant processeur et accélérateur graphique haut de gamme et sur un middleware Open Source de parallélisation des traitements sur de très grandes quantités de données. Ces systèmes « s'adressent plutôt à des entreprises qui n'ont pas d'équipes IT », précise Pierre Fiorini, PDG fondateur de HPC Project, et ne devraient coûter que quelques dizaines de milliers d'euros. Côté logiciel, la jeune entreprise se focalise sur la parallélisation de traitements identiques appliqués à des ensembles de données différents. Cette méthode est plus simple que la parallélisation de calculs différents qui, par ailleurs, convient particulièrement au traitement de très grandes quantité de données. Il s'agit par exemple de la simulation de phénomènes physiques, courante dans l'industrie, mais aussi d'applications comme le datamining qui applique des calculs statistiques à d'importants flots de données. Comme le rappelle Pierre Fiorini, ces environnements concernent « la finance, la médecine, les modèles statistiques, les biotechnologies (pour la représentation de phénomènes chimiques), les sciences de l'ingénieur (aéronautique, automobile, etc.) et même l'audiovisuel ». Un projet Open Source issu des travaux de l'Ecole des Mines pour la parallélisation HPC Project a choisi de s'appuyer sur un projet Open Source issu des travaux que mène l'Ecole des Mines depuis près de 20 ans. La jeune pousse a donc lancé une plateforme idoine avec le Centre de recherche informatique (CRI) de l'Ecole. Celle-ci analyse le code, identifie les parties qui peuvent être parallélisées et... les parallélise. HPC Project livrera des versions stabilisées et packagées de cet outil dont il assurera aussi le support. Le middleware sera utilisable aussi bien pour les OS que pour les applications. Pour alimenter son offre en logiciel de simulations, l'entreprise compte nouer des partenariats avec certains éditeurs du monde du HPC, à qui il proposera un accès privilégié à ses technologies. Certains sont déjà intéressés comme les canadiens Presagis (simulation multiagents pour le secteur de la défense) et Parallel Geometry (modélisation), ainsi qu'un Français, spécialiste de la finance et du calcul scientifique, dont HPC Project ne dévoile pas encore le nom. Presagis proposera aussi l'offre de la jeune pousse française au travers de son propre réseau de distribution. Afin de ne pas voir les prix des ses systèmes flamber, HPC Project fait en sorte d'obtenir des accords de licence adaptés avec ces éditeurs. Un accélérateur graphique Tesla couplé avec deux Xeon 5500 Du côté matériel, la start up française a aussi misé sur l'originalité en concevant des systèmes composés de deux quadri-coeurs Xeon 5500 (Nehalem) d'Intel d'une part et un GPU Tesla de Nvidia d'autre part. Toute la stratégie matérielle de la jeune entreprise s'appuie sur ce couplage entre des puces standards et un processeur spécialisé sur lequel sont déportés les calculs intensifs. C'est justement pour assurer ce type de fonctions que le spécialiste du traitement graphique Nvidia a mis au point les Tesla, processeurs multi-coeurs (240 coeurs par processeur avec une architecture parallèle Cuda). A noter qu'avec de telles machines, HPC Project a dû intégrer la notion d'économie d'énergie Des ventilateurs spécifiques et un mode d'organisation des flux d'air limitent ainsi la dissipation de chaleur et la consommation électrique. Enfin, la jeune firme est à l'initiative d'un rassemblement d'acteurs de la simulation depuis la représentation d'images de synthèse jusqu'à la simulation de phénomènes aérodynamiques, par exemple. HPC Project Simbiosis a pour but de promouvoir l'usage de la simulation. Aujourd'hui, les membres sont plutôt des acteurs de petites tailles comme Optis (Toulon, représentation de la lumière), Presagis, Bionetics (simulation de comportement des plantes jusqu'à la représentation de grands espaces naturels), Realfusio (Représentation photoréaliste aéronautique), etc. Mais Intel, Nvidia et Microsoft font aussi partie de l'initiative. Pierre Fiorini assure par ailleurs être en discussion avec les entreprises françaises du secteur, comme Dassault Systèmes ou ESI. VLC media player passe en version 1.0 ! http://www.silicon.fr/fr/news/2009/07/08/vlc_media_player_passe_en_version_1_0 Après plus de huit années de développement, le lecteur multimédia ‘open source’ VLC media player est enfin disponible en mouture 1.0. Représentant phare du monde des logiciels libres, le lecteur multimédia VCL media player vient de faire son apparition en version définitive. Ce projet fut initialement mené par des élèves de l’École Centrale Paris qui en dévoilèrent la première version début 2001. Bien du chemin a été parcouru depuis. Le logiciel a été adapté à la plupart des systèmes d’exploitation du marché et s’est enrichi de nombreux codecs qui lui permettent maintenant de relire un nombre impressionnant de fichiers audio et vidéo. Hormis les éléments protégés, VLC media player supporte quasiment tous les formats et dispose d’un nombre impressionnant de fonctionnalités. Le logiciel est également capable de convertir les fichiers, d’enregistrer des flux et même de diffuser des médias sur le réseau. C’est donc bien plus qu’un simple lecteur. Rappelons que le projet VideoLan visait initialement à fournir des outils de permettant de lire des flux multimédias, mais aussi de les transmettre sur le réseau. La mouture 1.0 (nom de code « Goldeneye ») est disponible pour Windows et Mac OS X. Le code source permettra de compiler le logiciel pour les plates-formes de type UNIX. Le lecteur devrait donc être prochainement disponible dans les dépôts logiciels des distributions Linux. Cette version introduit – encore – de nouveaux codecs et propose une gestion plus fine de la lecture (mise en pause, lecture image par image, etc.). Autre nouveauté, il supporte dorénavant le streaming AirTunes d’Apple.