Vêtements de travail

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Vêtements de travail
Vêtements de travail
Zoom
Juillet 2006 / FBO / GJO
Facturations de la branche
unité : % des variations annuelles en valeur / Estimation et prévisions Xerfi / Source : SESSI
10%
6-TEX-02/X7
NAF :
NACE :
CITI :
18.2A
18.21
18.10
8%
7,5%
5,0%
5,0%
6%
3,3%
4%
2,5%
1,9%
2%
Prévisions 2007
0%
Facturations
de la branche
+3,5%
-2%
-4%
-6%
Prévisions 2006
-8%
Facturations
de la branche
+2,5%
-7,0%
-10%
2001
2002
2003
2004
2005e
2006p
2007p
Les chiffres clés (*)
Conso. des ménages
en vêtements de travail
A retenir
189,6 ME
Croissance en valeur
Croissance en volume
Croissance des prix
+1,5%
+1,0%
+0,5%
Production de vêtements
de travail
Facturations
de la branche
Croissance
-50,3%
352,8 ME
+5,0%
Exportations
61,6 ME
Croissance
+23,4%
Importations
258,2 ME
Croissance
Alors que le marché français de l’emploi est demeuré
globalement atone en 2005, l’industrie française des
vêtements de travail a poursuivi sa progression. Certes,
l’emploi sur le marché de la construction (+2%), premier
débouché du secteur, est demeuré porteur, alimentant les
carnets de commandes des fabricants sur le marché
domestique, mais c’est également le dynamisme des
ventes à l’étranger (+23,4%) qui explique le boom de
l’activité en 2005 : +5,0% contre +3,3% en 2004.
+1,0%
Solde commercial
-196,6 ME
Nombre d’entreprises
de 20 salariés et plus (**)
Effectifs (**)
(*) estimations ou données 2005
(**) données 2004
Les leaders (*)
BRAGARD
DELTA PLUS
KWINTET FRANCE
MOLINEL
SIMF
(*) classement alphabétique
45
2 626
Ces excellentes performances masquent néanmoins une
réalité plus sombre. Les fabricants de vêtements de
travail ont enregistré une baisse de plus de 50% de la
production nationale sur la seule année 2005, et de
61,1% sur la période 1999-2005. Dans le même temps, le
tissu économique se réduisait de 27,4%. Désormais,
l’essentiel de la production « française » de vêtements de
travail est réalisé dans les pays du Maghreb (bénéficiant
de coûts salariaux plus avantageux) et notamment en
Tunisie, pays d’accueil de la société Aimée Julien, acteur
majeur sur le marché des vêtements d’image.
Vêtements de travail – Juillet 2006
Le tableau de bord économique (source Xerfi)
Consommation des ménages
en vêtements de travail
unité : % des variations annuelles en valeur
Prix à la consommation des vêtements
de travail
unité : % des variations annuelles
Production de vêtements de travail
unité : % des variations annuelles
30%
3%
10%
8%
6%
20%
2%
4%
2%
0%
-2%
10%
0%
1%
-10%
-20%
0%
-30%
-4%
-6%
-8%
-1%
-40%
-50%
-2%
00
01
02
03
04
05e
-60%
00
Facturations de la branche
unité : % des variations annuelles en valeur
01
02
03
04
05e
00
Déficit commercial
unité : million d’euros
10%
8%
6%
4%
70
230
65
220
60
210
55
200
50
190
45
0%
-2%
-4%
-6%
180
-8%
00
01
02
03
04
05e
06p
03
04
05
40
2001
07p
02
Entreprises de 20 salariés et plus
unité : nombre
240
2%
01
2002
2003
2004
2005
96
97
98
99
00
01
02
03
04
Principales sociétés du secteur
Sociétés
NAF
Contrôle, gérance ou actionnariat
Chiffre d’affaires
non consolidé
(M d’euros)
Date
de clôture
DELTA PLUS
51.8M
SIMF
18.2A
M. Benoît Jacques via Delta Plus Group (100%)
68,1
31/12/2004
HDM Finance (100%)
37,7
BRAGARD
31/12/2002
18.2A
Schickedanz Family via Mercatura Holding (Allemagne) (99%)
36,8
31/12/2004
KWINTET FRANCE
18.2A
Nordea Bank (Suède) via Kwintet (Danemark) (cont. maj.)
36,0
31/12/2004
MOLINEL
18.2A
Holdelis (cont. maj.)
23,8
28/02/2005
GROUPE FLORY
18.2A
Sté Financière de La Porte Baron via Flory Développement
(99%)
23,5
31/12/2004
AIMEE JULIEN
18.2A
M. Julien Michel via Julien Holding (100%)
19,7
31/08/2005
2005e
2006p
NAF 18.2A : « Fabrication de vêtements de travail » / NAF 51.8M : « Commerce de gros de fournitures et équipements industriels divers »
Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce
Performances économiques et financières (*)
2000
Variation du chiffre d’affaires
2001
2002
2003
2004
nd
2,5%
4,8%
-0,3%
1,2%
4,0%
2,5%
Taux de marge brute
52,3%
50,8%
49,7%
50,5%
50,2%
50,7%
50,6%
Taux de valeur ajoutée corrigée
28,3%
27,6%
26,7%
26,6%
26,7%
26,8%
26,8%
Taux d’endettement
19,5%
16,9%
17,0%
15,6%
13,0%
12,2%
11,6%
Charges financières/EBE
12,9%
12,9%
12,1%
11,7%
25,8%
11,3%
11,7%
BFR (jours de CA)
91,8
97,7
100,6
104,5
108,1
107,0
109,8
Clients (jours de CA)
69,9
75,1
72,8
71,8
82,1
74,5
74,5
Fournisseurs (jours d'achats HT)
56,7
62,2
54,8
54,3
61,7
55,8
55,8
Stocks (jours de CA HT)
79,8
83,2
83,4
82,7
85,2
82,1
84,2
Frais de personnel / VA
66,2%
70,3%
71,2%
72,5%
70,6%
67,9%
67,5%
EBE / VA
27,0%
26,1%
24,9%
23,8%
25,1%
28,0%
28,4%
RCAI/VA
23,9%
22,6%
21,7%
20,7%
24,0%
26,8%
27,1%
RCAI/Fonds propres
20,0%
17,2%
15,1%
13,3%
14,5%
15,5%
14,9%
Résultat net/Fonds propres
12,8%
11,6%
9,9%
9,0%
8,6%
10,2%
9,8%
(*) Entreprises réalisant de 0,5 à 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2004
Source : Xerfi
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
2
Vêtements de travail – Juillet 2006
Table des matières
0. SYNTHESE
6
1. L’ACTIVITE
9
1.1. Le cadre de l’étude ______________________________________________________ 10
Le champ statistique du secteur
10
Le poids du secteur dans la filière habillement
11
Les sources d’information
12
1.2. Les fondamentaux du secteur_____________________________________________ 13
Les matières premières
13
Les produits
14
Focus sur les EPI
15
Les marchés clients
17
La distribution
18
1.3. La réglementation_______________________________________________________ 19
Les EPI
19
Les principales normes
20
La fin des quotas
21
2. ANALYSE & PERSPECTIVES DU MARCHE
22
2.1. L’environnement________________________________________________________ 23
Les composantes de la demande et de l’offre
23
2.2. La demande____________________________________________________________ 24
La demande des ménages
24
La demande des professionnels
25
2.3. L’offre_________________________________________________________________ 25
La production de vêtements de travail
25
Les prix de vente industriels
25
Les facturations de la branche
25
2.4. L’analyse du commerce extérieur__________________________________________ 25
Le solde commercial
25
Destinations des exportations
25
Origines des importations
25
2.5. Les prévisions à l’horizon 2007____________________________________________ 25
La situation sur le marché de l’emploi
25
Les facturations de la branche
25
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
3
Vêtements de travail – Juillet 2006
3. STRUCTURE DE LA CONCURRENCE
25
3.1. Structure économique ___________________________________________________ 25
Les chiffres clés
25
Les pôles d’activité du textile en France
25
La localisation géographique
25
3.2. Structure industrielle ____________________________________________________ 25
La concentration du secteur
25
3.3. Structure financière et forces en présence __________________________________ 25
Matrice de contrôle financier
25
3.4. Les groupes français ____________________________________________________ 25
Delta Plus Group
25
Bacou-Dalloz
25
HDM Finance, Elis
25
Groupe Flory, Julien Holding
25
Cepovett, Letard-Degasne
25
Les indépendants
25
3.5. Les groupes étrangers ___________________________________________________ 25
KarstadtQuelle
25
Kwintet
25
Haniel
25
Sieon
25
3.6. Vie du secteur __________________________________________________________ 25
Les principaux événements
25
3.7. Les compétiteurs _______________________________________________________ 25
Le classement des groupes
25
Le classement des entreprises
25
Les éléments financiers des entreprises
25
4. MARGES & RESULTATS (2000-2006)
25
4.1. Les pressions sur les marges _____________________________________________ 25
Définition du panel
25
Le taux de marge brute
25
Les autres achats et charges externes
25
Le taux de valeur ajoutée
25
4.2. La productivité _________________________________________________________ 25
Frais de personnel et rendement du travail salarié
25
Le taux de marge économique brute
25
4.3. Situation financière & résultats____________________________________________ 25
La situation financière
25
Le résultat courant avant impôt
25
4.4. Indicateurs économiques & financiers______________________________________ 25
Le compte de résultat en % de la production
25
Le bilan
25
Les ratios
25
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
4
Vêtements de travail – Juillet 2006
5. ANNEXES
25
6. SOURCES D’INFORMATION
25
7. NOTE METHODOLOGIQUE
25
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
5
Vêtements de travail – Juillet 2006
0. Synthèse
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
6
Vêtements de travail – Juillet 2006
Un ralentissement
mécanique en 2006
Après une année 2005 exceptionnelle marquée notamment
par une envolée des exportations (à destination de
l’Allemagne essentiellement), 2006 signera un retour à
l’équilibre. Les fabricants français de vêtements de travail ne
pourront alors compter que sur leurs débouchés traditionnels
à l’horizon 2007, espérant que l’amélioration de la
conjoncture économique s’accompagne d’une réelle reprise
du marché de l’emploi. Mais aujourd’hui rien n’en est moins
sûr…
Des comportements
d’embauche toujours
attentistes
En effet, le nombre d’emplois salariés créés au cours du
premier trimestre 2006 a progressé de seulement 0,4% sur
un an. Une performance à peine compatible avec le rythme
de croissance actuelle de l’économie française, supérieur à
2%. Et rien dans ces données ne permet d’affirmer que les
créations d’emplois progresseront à un rythme plus soutenu
en 2006 et 2007.
Des craintes du côté
de l’emploi sur le marché
de la construction
Pour s’en convaincre, il suffit d’analyser les données
sectorielles. 75% des nouveaux emplois proviennent du
marché de la construction. Or, celui-ci commence à montrer
des signes d’essoufflement, laissant vraisemblablement
penser que la création de postes dans ce secteur est amenée
à ralentir à très court terme. De son côté, l’emploi industriel
devrait poursuivre sa descente, conséquence des
modifications structurelles de l’économie française, favorable
à un développement des activités de services.
Une bonne résistance
de l’activité à l’horizon
2007 grâce…
Une mauvaise nouvelle pour les fabricants français de
vêtements de travail qui réalisent l’essentiel de leurs ventes
sur ces deux marchés. Pourtant, la croissance des
facturations de la branche, bien qu’en net ralentissement
(effet mécanique), reste honorable en 2006 et 2007 : +2,5%
et 3,5% en valeur.
… à l’obsolescence
des produits
Les
investissements
en
matière
de
recherche,
développement et innovation, en vue de répondre à une
législation de plus en plus stricte en matière d’hygiène et de
sécurité, commenceront à porter leurs fruits, notamment dans
le domaine des vêtements de protection à fort contenu
technologique. En effet, la mise régulière sur le marché de
vêtements et d’équipements plus sophistiqués accélérera
l’obsolescence du parc de vêtements de travail actuel, ce qui
permettra de réduire la périodicité des cycles de
renouvellement et d’alimenter plus régulièrement les carnets
de commandes des opérateurs.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
7
Vêtements de travail – Juillet 2006
… au développement
du segment des vêtements
d’image
Par ailleurs, le développement d’une économie de service
alimentera les ventes de vêtements d’image, dont l’intérêt se
situe désormais bien au-delà de son seul aspect pratique. En
effet, il joue un rôle moteur dans la communication visuelle
avec le client, en véhiculant l’image de celle-ci. La
personnalisation des vêtements d’image à un prix que les
entreprises sont aujourd’hui prêtes à payer pour asseoir leur
politique de communication.
… et à l’émergence de
nouveaux marchés clients
A plus long terme, les pays émergents, où la réglementation
en matière de sécurité est encore quasi inexistante,
représenteront un axe de développement majeur pour les
fabricants français de vêtements de travail. En effet, dans ces
pays, des millions de travailleurs et de consommateurs sont
encore quotidiennement exposés à l’amiante, au plomb, etc.
représentant une véritable bombe à retardement pour la
santé publique.
Les spécialistes des EPI
profitent de la grippe
aviaire
De leurs côtés, les opérateurs spécialisés dans la fabrication
d’EPI (équipements de protection individuelle) profiteront
encore des risques de pandémie de grippe aviaire pour
accroître leur volume d’affaires en 2006. En effet, plusieurs
dizaines de millions de masques de protection sont
aujourd’hui encore «en phase d’acquisition» dans toute
l’Europe et la France espère bien en fournir. Elle compte pour
cela sur le leadership mondial du groupe Bacou-Dalloz,
leader des d’équipements de protection individuelle (EPI).
Une industrie plus tout
à fait française
Pour autant, l’avenir de l’industrie française des vêtements de
travail est loin d’être assuré… en France. En perte de vitesse
depuis plusieurs années face à l’intensification de la
concurrence des pays à bas salaires, elle semble être arrivée
à un point de non-retour, comme en témoignent les chiffres
catastrophiques de la production (-50,3% en 2005).
Conséquence d’une augmentation sensible des défaillances
d’entreprises, le tissu économique s’est réduit comme peau
de chagrin. Aujourd’hui, le secteur compte moins de 50
entreprises de 20 salariés et plus, soit environ un tiers de
moins qu’en 1995. L’essentiel de l’activité française repose
désormais sur des activités de recherche-développement et
de créations, l’outil productif ayant été majoritairement
redéployé dans les pays du Maghreb. Et la tendance devrait
se poursuivre dans les années à venir.
Faïza Bolongaro, le 12 juillet 2006
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8
Vêtements de travail – Juillet 2006
1. L’Activité
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Vêtements de travail – Juillet 2006
Le champ statistique du secteur
1.1. Le cadre de l’étude
Une activité répertoriée
sous le code NAF 18.2A
La fabrication de vêtements de travail est répertoriée par
l’INSEE sous le 18.2A de la Nomenclature d’Activités
Française (NAF). Cette classe comprend notamment la
fabrication de vêtements de travail pour hommes et femmes
ainsi que les blouses et tabliers de travail.
En revanche, cette catégorie ne comprend pas la fabrication
de coiffures ou masques de sécurité (NAF 25.2G), la
fabrication d’uniformes (classée selon leur nature) et de
chaussures de sécurité (NAF 19.3Z).
Extension du champ
de l’étude
L’étude «vêtements de travail» de l’Institut Xerfi ne se limite
pas aux seuls vêtements techniques. Elle englobe également
les vêtements « d'image » (uniformes) fournis par les
entreprises à leurs employés dans le cadre de leurs fonctions
professionnelles ainsi que les équipements de protection
individuelle (EPI), comprenant notamment les masques
jetables
Nomenclature de la fabrication de vêtements en textile
Intitulés
Codes NAF
Fabrication de vêtements de travail
Fabrication de vêtements sur mesure
Fabrication de vêtements de dessus pour hommes et garçonnets
Fabrication de vêtements de dessus pour femmes et fillettes
Fabrication de vêtements de dessous
Fabrication d'autres vêtements et accessoires
18.2A
18.2C
18.2D
18.2E
18.2G
18.2J
Source : INSEE, NAF rév.1 – CPF rév.1, Edition 2003
Nomenclature du secteur de la fabrication de vêtements de travail
Code NAF / Intitulé
Codes produits concernés
18.2A - Fabrication de vêtements de travail
18.21.11 - Ensembles de travail pour hommes
18.21.12 - Pantalons et salopettes de travail
pour hommes
18.21.21 - Ensembles de travail pour femmes
18.21.22 - Pantalons et salopettes de travail
pour femmes
18.21.30 - Blouses et tabliers de travail
18.21.99 - Services industriels pour vêtements de travail
Source : INSEE, NAF rév.1 – CPF rév.1, Edition 2003
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Vêtements de travail – Juillet 2006
Le poids du secteur dans la filière habillement
1.1. Le cadre de l’étude
Un poids marginal
Le secteur de la fabrication de vêtements de travail a généré
un chiffre d’affaires de 415,2 millions d’euros en 2004, soit
4,1% de l’activité de l’industrie de l’habillement en textile. Par
ailleurs, il regroupait 45 entreprises de 20 salariés et plus, soit
5,5% des structures recensées par le SESSI. Enfin, il
employait 4,5% des effectifs salariés. Contrairement aux
autres secteurs de l’habillement en textile, la fabrication de
vêtements de travail est caractérisée par un faible taux
d’exportation.
La filière de l’habillement en textile (*)
Fabrication de vêtements de travail
NAF 18.2A
CA : 415,2 ME
45 entreprises
2 556 salariés au 31/12
Taux d’exportation : 7,8%
Fabrication de vêtements sur mesure
NAF 18.2C
CA : 550,3 ME
12 entreprises
1 562 salariés au 31/12
Taux d’exportation : 69,3%
Fabrication d'autres vêtements et accessoires
NAF 18.2J
CA : 1 028,4 ME
113 entreprises
6 827 salariés au 31/12
Taux d’exportation : 25,7%
Fabrication de vêtements
en textile
CA : 10 048,7 ME
817 entreprises
57 254 salariés au 31/12
Taux d’exportation : 31,8%
Fabrication de vêtements de dessus pour hommes
et garçonnets (*)
NAF 18.2D
CA : 1 672,4 ME
85 entreprises
7 031 salariés au 31/12
Taux d’exportation : 28,3%
Fabrication de vêtements de dessous
NAF 18.2G
CA : 2 285,0 ME
149 entreprises
16 600 salariés au 31/12
Taux d’exportation : 30,1%
Fabrication de vêtements de dessus pour femmes
et fillettes
NAF 18.2E
CA : 4 097,4 ME
413 entreprises
22 678 salariés au 31/12
Taux d’exportation : 33,2%
(*) entreprises de 20 salariés et plus
Source : SESSI, EAE, données 2004
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Vêtements de travail – Juillet 2006
1.1. Le cadre de l’étude
Les sources d’information
Le suivi statistique du secteur de la fabrication de vêtements
de travail est principalement assuré par deux organismes
publics : l’INSEE et le SESSI.
L’INSEE
L’Institut National de la Statistique et des Etudes
Economiques (INSEE) édite dans « La Consommation des
Ménages » des données rétrospectives sur la demande en
vêtements de travail. La dernière publication date de 2005 et
concerne l’exercice 2004. Par ailleurs, l’INSEE diffuse des
données structurelles sur le secteur de la fabrication de
vêtements de travail via le Système Unifié des Statistiques
d’Entreprises (SUSE). Celui-ci vise à constituer une base de
données des informations diffusées par l’intermédiaire de
deux sources : l'une fiscale, l'autre statistique, à travers les
EAE. Incomplète, cette base de données exclut les microentreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 76 300
euros. Les dernières données disponibles concernent
l’exercice 2003.
Le SESSI
Grâce à ses Enquêtes Annuelles d’Entreprises (EAE)
réalisées chaque année auprès des entreprises industrielles,
le Service d'Etudes des Stratégies et des Statistiques
Industrielles (SESSI) fournit des informations structurelles sur
le secteur de la fabrication de vêtements de travail : nombre
d’entreprises, effectifs salariés, chiffre d’affaires, etc.
Toutefois, ces enquêtes ne concernent que les entreprises de
20 salariés et plus. Les dernières données définitives
concernent l’exercice 2004. Par ailleurs, le SESSI, à travers
ses « Bulletins Mensuels de la Statistique Industrielle »
(BMSI), fournit des statistiques relatives à la production et à la
fabrication de vêtements de travail.
Le groupe Bacou-Dalloz
Le groupe Bacou-Dalloz, leader mondial des EPI
(Equipements de Protection Individuelle), publie dans son
document de référence 2005 des données chiffrées sur la
répartition de ce marché.
Les Douanes
Les Douanes fournissent des données statistiques relatives
au commerce extérieur de la France en vêtements de travail.
Elles permettent notamment d’identifier la destination des
exportations et l’origine des importations.
La presse
Enfin, la presse économique (Les Echos, La Tribune, L’Usine
Nouvelle, etc.) publie des informations à caractère
économique et réglementaire sur le secteur de la fabrication
de vêtements de travail.
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12
Vêtements de travail – Juillet 2006
Les matières premières
1.2. Les fondamentaux du secteur
Prédominance du coton
Les matières premières utilisées pour la fabrication de
vêtements de travail peuvent être classées en deux grandes
familles
de
fibres
textiles :
les
fibres
naturelles
(essentiellement le coton) et les fibres synthétiques
(polyamide, polyester, etc.). Si le coton reste le matériau le
plus largement utilisé, les industriels du secteur (en particulier,
les fabricants de vêtements de protection) ont davantage
recours aux fibres synthétiques en raison des objectifs
multiples auxquels doivent satisfaire les vêtements de travail.
Rhodia, Filartois, Honeywell Performance Fibers, etc., figurent
parmi les principaux fournisseurs de ce type de fibre en
France. Ils développent des tissus techniques à haute
performance qui permettent notamment de satisfaire aux
normes de sécurité de plus en plus strictes.
Fibres utilisées dans la fabrication de vêtements de travail
Fibres
Principales propriétés
Coton
Confortable, résistant, absorbant, facile à entretenir
Dyneema®
Insensible à un grand nombre de produits chimiques
Résistant aux produits de nettoyage
Kevlar®
5 fois plus résistant que l'acier
Auto-extinguible (ne peut pas brûler sans l'apport d'un combustible), ne fond pas
Nomex®
Léger, antistatique, ignifuge
Polartec®
Léger, chaud, indéformable, non irritant
Ne retient pas les odeurs, résistant, hydrophobe
Polyamide
Infroissable, élastique, insensible aux insectes (mites)
Résistant à l'humidité, aux acides dilués, à la traction, à l'usure et à l'abrasion
Polycoton
Résistant, confortable
Polyester
Insensible aux mites, autodéfroissable, résistant à l'usure et aux déchirements
Preox-paraaramide
Résistant à la coupure, à la chaleur, à la flamme, à la pénétration de gouttes de
métal en fusion
Proban®
Ignifuge
Protex®
Ignifuge, résistant aux acides, antistatique
Scotchlite ®
Réfléchissant, augmente la visibilité d'un piéton de 30 à 160 mètres
Staciflam®
Ignifuge, résistant aux acides, antistatique
Sympatex®
Imperméable, respirant, coupe-vent, léger, extensible
Thinsulate ®
Chaud, mince, hydrophobe, évacue la transpiration
Source : Xerfi via Delta Plus
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13
Vêtements de travail – Juillet 2006
1.2. Les fondamentaux du secteur
Les produits
Les vêtements de travail peuvent être segmentés en trois
familles de produits : les vêtements d’image, les vêtements
techniques et les équipements individuels de protection (EPI).
Cependant, la frontière entre ces catégories de produits tend
à s’estomper. En effet, les EPI et les vêtements techniques
sont de plus en plus souvent personnalisés, intégrant ainsi
une notion d’image. Ils conservent toutefois une forte
dominante technique.
Les vêtements d’image
Le vêtement d’image, au-delà de son aspect pratique,
participe à l’identité de l’entreprise. Il joue un rôle moteur dans
la communication visuelle avec le client, en véhiculant l’image
de celle-ci. Principalement destiné au personnel entrant
directement au contact de la clientèle, il est le plus souvent
personnalisé selon un cahier des charges précis. Cette
personnalisation va de l’apposition d’un simple logo au surmesure intégral. Certaines professions, à l’image des garçons
de café, utilisent toutefois des vêtements standardisés.
Les vêtements techniques
Le vêtement technique (blouses, bleus de travail, etc.) répond
principalement à un besoin d’hygiène et de praticité.
Contrairement aux EPI, ils ne contiennent qu’une faible
technicité et sont peu sujets aux innovations, ce qui permet
une production en grande série (économies d’échelle). Ils sont
destinés aux ouvriers, aux techniciens et aux professions
médicales.
Les EPI
La directive européenne n°89/686/CEE de 1989 définit les EPI
comme « tout dispositif destiné à être porté ou tenu par une
personne contre un ou plusieurs risques susceptibles de
menacer sa santé ainsi que sa sécurité au travail, ainsi que
tout complément ou accessoire destiné à cet objectif ». Ils
sont obligatoires lorsque le process de travail ne permet pas
d’éliminer complètement les risques : chutes, rayonnements,
chaleur, etc. De grande technicité, ils bénéficient de
nombreuses innovations. Au sein de ce segment, les
vêtements de protection représentent l’essentiel des ventes
en valeur.
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14
Vêtements de travail – Juillet 2006
Focus sur les EPI
1.2. Les fondamentaux du secteur
La réglementation
définit les EPI
Définis par la directive n°89/686/CEE, les EPI sont segmentés
en fonction des risques encourus en trois catégories de
produits : catégorie 1 – risques mineurs, catégorie 2 – risques
intermédiaires et catégorie 3 – risques graves ou irréversibles.
Par ailleurs, chaque type de vêtement de protection doit
répondre à des normes européennes strictes et faire l’objet
d’une certification (marquage CE notamment). S’ils sont
destinés à couvrir un seul type de risque, les EPI font l’objet
d’une demande croissante de la part de la clientèle en
équipements multifonctions, ce qui constitue aujourd’hui un
vecteur d’innovations majeur.
Les EPI : une segmentation en fonction du type de protection souhaité… (*)
Protection contre le froid
Permettent notamment
frigorifiques.
les
travaux
en
chambres
Protection contre les
intempéries
Protègent de la pluie, du vent et du froid (températures
supérieures à –5° C)
Protection contre les agressions
chimiques
Protègent le travailleur lors d’une manipulation de produits
acides ou alcalins, de désinfectants, de détergents
corrosifs, etc.
Protection lors de la soudure
et de techniques connexes
Protègent des risques liés aux projections de métal en
fusion, au contact de courte durée avec une flamme et du
rayonnement ultraviolet. Ils ont pour particularité d’être
difficilement inflammables.
Haute visibilité
Ils ont pour but de signaler visuellement une personne,
afin de détecter sa présence dans toutes les conditions de
luminosité du jour et de la nuit dans la lumière des phares.
Protection contre la chaleur et la
flamme
Protègent des risques liés aux brefs contacts avec une
flamme et contre au moins un type de chaleur :
convective, radiante, liée à la projection importante de
métaux fondus, combinaison de ces risques de chaleur.
Protection contre les charges
électrostatiques
Autres types de protection
Dissipent l’électricité statique, évitant
d’étincelles à l’origine d’éventuels incendies.
l’apparition
Les opérateurs du secteur ont développé des vêtements
protégeant contre des risques divers : contamination
radioactive,
agressions
mécaniques
(perforations,
coupures, happement par une machine, etc.)
(*) liste non exhaustive
Source : Xerfi
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15
Vêtements de travail – Juillet 2006
… et des risques encourus
Type de risque
Produits
Procédure de certification
Risques mineurs
Gants de jardinage
Vêtements de protection
Le fabricant certifie lui-même ses produits
Catégorie 2
Risques
intermédiaires
Gants
Lunettes de protection
Le fabricant doit faire une demande d’examen CE
auprès d’un organisme notifié, tel que l’IFTH (*)
Catégorie 3
Risques graves
ou irréversibles
Equipements contre la chaleur,
le froid, les risques de chutes
Le fabricant doit faire une demande d’examen CE
auprès d’un organisme notifié. Il doit également
entrer dans un système d’assurance qualité CE avec
surveillance
Catégorie 1
(*) IFTH : Institut Français du Textile et de l’Habillement
Source : Xerfi via Synamap, octobre 2005
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16
Vêtements de travail – Juillet 2006
1.2. Les fondamentaux du secteur
Les marchés clients
S’ils concernent tous les secteurs de l’économie, les
vêtements de travail sont principalement destinés à l’industrie
et au marché du BTP. Un travailleur sur deux est habillé par
son employeur (source Les Echos du 28/09/2004). Aussi,
l’évolution du marché est fortement corrélée à celle du marché
du travail.
Prédominance
de l’industrie
Les vêtements de travail : de multiples débouchés
Débouchés
Caractéristiques
Industrie
L’industrie (chimique, pétrolière, parapétrolière, agro-alimentaire,
automobile, aérospatiale, etc.) est le premier débouché des
fabricants d’EPI en France, avec 59% des ventes en valeur en
2005 (Source : Bacou-Dalloz). L’importance des risques
encourus requiert des équipements à forte technicité.
BTP
Compte tenu des risques importants auxquels ils sont exposés,
les professionnels du BTP disposent d’une multitude
d’équipements de protection : casques de sécurité, chaussures,
lunettes, etc. Rappelons que dans ce secteur les accidents du
travail sont extrêmement nombreux et généralement assez
graves. Le BTP représentait 15% des ventes en valeur d’EPI en
2005.
Santé
Les professionnels de la santé doivent respecter de nombreuses
règles d’hygiène pour éviter les risques de contamination sur
leur lieu de travail. Aussi, ils doivent porter des vêtements de
travail adaptés : masques, gants, blouses, etc. Ces équipements
ne présentant pas un fort contenu technologique sont
généralement produits en masse.
Hôtellerie/restauration
L’hôtellerie-restauration est un grand consommateur de
vêtements d’image. Ces produits,
à faible contenu
technologique, sont réalisés à la demande des clients selon des
cahiers des charges strictes.
Distribution
Dans l’univers de la distribution, les vêtements de travail
revêtent une double dimension : image et hygiène. C’est
notamment le cas de la distribution alimentaire et des métiers de
bouche (boulangers, bouchers, poissonniers, etc.).
Organismes publics
Les organismes publics constituent un débouché non
négligeable pour les fabricants de vêtements professionnels.
Ces marchés publics sont généralement obtenus par appel
d'offres, qui se font parfois à l’échelle européenne.
Source : Xerfi
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17
Vêtements de travail – Juillet 2006
1.2. Les fondamentaux du secteur
La distribution
La vente directe
La vente directe s’impose comme le premier réseau de
distribution de vêtements de travail en France. En effet,
l’essentiel des ventes est réalisé directement entre le
producteur et le client final, en particulier en ce qui concerne
les vêtements personnalisés (dits vêtements d’image).
Certains industriels livrent même leurs clients à domicile, à
l’instar de la société Groupe Flory via son système de livraison
Barbe Bleue.
Le commerce de gros
Les négociants, qu’ils soient généralistes (Descours &
Cabaud) ou spécialisés (Abrium), sont également bien
représentés dans la distribution de vêtements de travail. Ils
sont les partenaires privilégiés des grands groupes du
secteur. Ceux-ci y ont recours afin de s’approvisionner en
grande quantité et à des prix réduits. En limitant le nombre
d’intermédiaires commerciaux, ils conservent leurs marges et
limitent leurs stocks de marchandises. En outre, les grossistes
bénéficient d’une bonne connaissance du marché et des
attentes des consommateurs, ce qui représente un atout
majeur pour les détaillants.
La location
Les loueurs (Elis notamment) jouent également un rôle
important dans la distribution de vêtements de travail. Outre la
location pure, ils prennent également en charge l’entretien et
le nettoyage des vêtements pour le compte de leurs clients.
Cette catégorie d’opérateurs a bénéficié aux cours de ces
dernières années d’une tendance à l’externalisation du
traitement de leur linge. Toutefois, avec le ralentissement
économique perceptible dès la mi-2001, un certain nombre
d’opérateurs s’est avéré réticent à sous-traiter cette activité,
en raison du coût élevé de la prestation, mais aussi de la
volonté de contrôler la qualité du linge.
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18
Vêtements de travail – Juillet 2006
Les EPI
1.3. La réglementation
Des exigences accrues
Dates
30/11/1989
21/12/1989
Texte
Directive
européenne
89/656/CEE
Directive
européenne
89/686/CEE
11/01/1993
Décret 93-41
22/07/1993
Directive
européenne
93/686/CEE
01/02/2001
Décret n°2001-97
La réglementation relative aux fabricants d’équipements de
protection individuelle (EPI) repose sur des exigences
drastiques en terme de sécurité. Elle vise notamment à
réduire au maximum les risques d’accidents liés au travail.
L’évolution des mentalités en matière de prévention des
risques, impulsée par les Etats-Unis, a été très rapide au
cours de ces dernières années.
Dispositions
Elle définit les conditions minimales de sécurité et de santé pour
l’utilisation d’équipements de protection individuelle (EPI) par les
travailleurs.
Elle définit les exigences en termes de conception, fabrication et
méthodes d’essai auxquelles doivent satisfaire les EPI mis sur le
marché, en vue de préserver la santé et d’assurer la sécurité des
utilisateurs. Le respect de ces exigences permet d’apposer la marque
CE.
Art. R. 233.1 du Code du Travail : « Le chef d’établissement doit mettre
gratuitement à la disposition des travailleurs les équipements de travail
nécessaires en vue de préserver la santé et la sécurité des
travailleurs. ». Par ailleurs les EPI doivent :
- être conformes aux exigences essentielles de la directive
européenne 89/686/CEE, dite « Conception » (voir infra),
- tenir compte des conditions de travail, des exigences
ergonomiques et de santé et être adaptés à l’utilisateur,
- être à usage personnel.
L. 233-5-1 et L. 231-2 du Code du Travail : « Les équipements de
travail doivent être choisis en fonction des conditions et des
caractéristiques particulières de travail à l’aide d’une analyse et
évaluation des risques au préalable. »
Elle modifie la directive européenne 89/686, en harmonisant les
dispositions relatives à l'apposition et à l'utilisation du marquage CE
(expression de la conformité des EPI aux règles techniques fixées par
la réglementation)
Il modifie le code du travail en instaurant des règles particulières de
prévention à prendre contre les risques d’exposition aux agents
cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction.
Source : Xerfi d’après presses professionnelle et économique
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
19
Vêtements de travail – Juillet 2006
Les principales normes
1.3. La réglementation
Le rôle du Synamap
Le Synamap (Syndicat National des Matériels et Articles de
Protection) joue un rôle moteur dans le processus de
normalisation des équipements de protection individuelle.
Interlocuteur privilégié des pouvoirs publics français et des
hautes instances européennes, il participe à l’élaboration des
normes européennes. Celles-ci visent à l’amélioration des
conditions de travail et de la sécurité des employés.
Principales normes afférentes aux vêtements de protection
EN 340
Exigences générales des vêtements de protection
EN 342
Protection contre le froid
EN 343
Protection contre les intempéries
EN 381-11
Protection pour utilisateurs de scies à chaîne tenues à la main
EN 465
Protection chimique
EN 467
Protection contre les produits chimiques liquides
EN 470-1
Protection pour les soudeurs
EN 471
Caractéristiques des vêtements à haute visibilité
EN 510
Protection contre le risque d’être happé par une machine
EN 531
Protection pour les travailleurs de l’industrie exposés à la chaleur (exceptés les
vêtements de sapeurs pompiers et de soudeurs).
EN 533
Protection contre la chaleur et la flamme
EN 943-1
EN 1149-1
Protection contre les produits chimiques liquides et gazeux
Protection contre les charges électrostatiques
Source : Xerfi via Delta Plus
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
20
Vêtements de travail – Juillet 2006
1.3. La réglementation
La fin des quotas
d’importation sur le textile
La fin des quotas
Mis en place en 1974 par le GATT, l’Accord Multi-Fibres
(AMF) protégeait les industries locales de l’effet d’importations
massives de produits textiles en provenance notamment de
Chine. Cet accord autorisait différents pays à mettre en place
une politique de quotas des importations de produits textiles.
L’Accord Textile-Vêtements (ATV) a progressivement mis fin à
ces restrictions. Il fixe les modalités de la libéralisation des
échanges internationaux du textile-habillement. Ces produits
ont ainsi été réintégrés dans le cadre des règles habituelles
du commerce mondial.
Le calendrier de cet accord, qui s’étale sur une période de dix
ans, prévoit quatre étapes :
- libéralisation de 16 % du commerce textile-habillement au 1er
janvier 1995 ;
- libéralisation de 17 % du commerce textile-habillement au
1er janvier 1998 ;
- libéralisation de 18 % supplémentaires au 1er janvier 2002 ;
- libéralisation finale de tous les produits encore contingentés
au 1er janvier 2005.
Dans le cadre de cet accord, la levée des restrictions
d’importation sur les vêtements de travail relevait de la 3ème
étape de libéralisation. Les quotas sur ces produits ont donc
été levés dès le 1er janvier 2002, entraînant une forte hausse
des importations chinoises.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
21
Vêtements de travail – Juillet 2006
2. Analyse & perspectives
du marché
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
22
Vêtements de travail – Juillet 2006
Les composantes de la demande et de l’offre
2.1. L’environnement
Le marché des vêtements de travail
(les flèches « À » ou « Â » représentent la tendance
d’évolution de l’indicateur en 2005 par rapport à 2004)
Consommation des ménages
en vêtements de travail
Demande des professionnels
(environ 70% du marché)
(environ 30% du marché)
Valeur : +1,5%
Volume : +1,0%
Prix : +0,5%
Â
Evolution de l’emploi salarié :
Construction : +2,0%
Industrie : -2,4%
Commerce : +0,4%
Transport : -0,1%
Hôtellerie/restauration : +1,7%
IAA : -1,0%
Â
Exports
(valeur)
Imports
(valeur)
+1,0%
7,8% du CA
(Source :Sessi)
Demande intérieure
Â
+23,4%
À
À
Prix de vente industriels
Articles textiles : -1,5%
Tissus en textiles artificiels
ou synthétiques : -1,6%
Â
Facturations de la branche
À
Source : Xerfi
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
23
Vêtements de travail – Juillet 2006
La demande des ménages
2.2. La demande
Portée par le cycle
de renouvellement
Représentant environ 30% du marché global des vêtements
de travail, la consommation des ménages a de nouveau
progressé en 2005, mais à un rythme ralenti en phase avec le
cycle de renouvellement entamé timidement en 2004.
Obsolescent, usé ou démodé, le parc de vêtements de travail
fait peau neuve, notamment dans le domaine de la protection
où les innovations techniques et esthétiques sont les plus
importantes.
Consommation des ménages en vêtements de travail
unité : % des variations annuelles en valeur et volume
Valeur
10%
Volume
8%
Entre 2000 et 2005, la consommation
des ménages en vêtements de travail
s’est contractée de 2,3% en valeur et
de 5,4% en volume.
La prise en charge croissante de
l’achat de vêtements de travail par les
employeurs explique une contraction
de la demande des ménages sur
moyenne période.
6%
4%
2%
0%
-2%
-4%
-6%
-8%
2000
2001
2002
2003
2004
2005 (e)
(e) Estimation Xerfi
Source : INSEE, La Consommation des Ménages en 2004
Consommation des ménages en vêtements de travail
unités : million d’euros courants, indices de volume et de prix, base 100 en 1995, % des variations annuelles
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005 (e)
Valeur
175,9
174,9
177,3
163,5
180,0
194,0
182,6
183,1
183,0
186,8
189,6
Croissance
nd
-0,6%
1,4%
-7,8%
10,1%
7,8%
-5,9%
0,3%
-0,1%
2,1%
1,5%
Volume
100,0
98,1
98,5
90,8
99,8
106,5
99,1
97,5
98,5
99,7
100,7
Croissance
nd
-1,9%
0,4%
-7,8%
9,9%
6,7%
-6,9%
-1,6%
1,0%
1,2%
1,0%
Prix
100,0
101,4
102,4
102,4
102,6
103,6
104,7
106,9
105,7
106,5
107,0
Croissance
nd
1,4%
1,0%
0,0%
0,2%
1,0%
1,1%
2,1%
-1,1%
0,8%
0,5%
(e) Estimation Xerfi
Source : INSEE, La Consommation des Ménages en 2004
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24
Vêtements de travail – Juillet 2006
La demande des professionnels
2.2. La demande
Mal orientée
Les profits records enregistrés par les groupes du CAC 40 ne
doivent pas faire illusion : le taux de marge des entreprises
françaises est résolument orienté à la baisse. De fait, le ratio
est retombé à 37% en 2005, un plancher historique. Les
entreprises françaises doivent composer avec la coexistence
de trois facteurs concomitants : la progression rapide des prix
des matières premières (et notamment du pétrole), la parité
euro/dollar défavorable aux Français à l’exportation et la
hausse du coût du travail. Cette situation explique le
comportement peu offensif des entreprises en matière
d’investissement (4,5% en 2005) et de recrutement.
Aussi, évoluant dans un contexte économique difficile, les
défaillances et cessations d’entreprises ont été très
nombreuses par rapport aux créations. Parmi les débouchés
des fabricants de vêtements de travail, seul les secteurs de
l’automobile et de l’aéronautique ont été créateurs nets
d’entreprises en 2005. Dans ces conditions, la croissance de
l’emploi salarié est restée limitée.
Evolution du solde net de
créations d’entreprises entre
2004 et 2005 (*)
Les entreprises des IAA
-
Les entreprises de l’automobile et de
l’aéronautique
+
Les entreprises de métallurgie
-
Les entreprises des BTP
Les entreprises de la chimie pharmacie
Les entreprises de la santé
Les entreprises de transport et logistique
Les entreprises de l’hôtellerie-restauration
Les grandes et moyennes surfaces
(*) La démographie des principaux marchés clients est présentée plus en détail en annexe de l’étude
Source : Xerfi via Cofacerating
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25
Vêtements de travail – Juillet 2006
L’emploi déçoit
Certes, le taux de chômage de la France décroît
régulièrement depuis 2004, mais les créations d’emplois
salariés sont restées désespérément atones. Dans l’industrie,
le nombre de postes a reculé de 2,4% en 2005, conséquence
des modifications structurelles de l’économie française. Cette
mauvaise performance a confirmé la tendance baissière
observée depuis plusieurs années. De même, les entreprises
des transports et des industries agro-alimentaires, gros
consommateurs de vêtements techniques et d’image, ont
enregistré une baisse de leur emploi salarié en 2005, de
respectivement 0,1% et 1,0%.
Et dans les secteurs où l’emploi progresse, les taux de
croissance ont souvent été décevants, à l’instar des
entreprises du commerce (+0,4%). Au-delà de la progression
modeste de l’activité dans le secteur, cette situation reflète
d’importantes difficultés à recruter, du fait d’un coût du travail
trop élevé et d’un manque de valorisation de ces métiers.
Pourtant le potentiel est conséquent…
Une fois encore, le marché de la construction, premier
débouché des fabricants de vêtements de protection, est
demeuré le plus gros pourvoyeur d’emplois en 2005, avec une
hausse de 2% de l’emploi salarié. Toutefois, le BTP a
commencé à montrer quelques signes d’essoufflement et ne
pourra donc pas continuer à être aussi dynamique au cours
des années à venir.
Evolution de l’emploi salarié en 2005
Les entreprises de la construction
+2,0%
Les entreprises de l’industrie
-2,4%
Les entreprises du commerce
+0,4%
Les entreprises des transports
-0,1%
Les hôtels/restaurants
+1,7%
Les entreprises des IAA
-1,0%
Les entreprises de la santé (*)
+
(*) Les chiffres de l’emploi dans le domaine de santé étaient indisponibles au moment de la publication de l’étude. Toutefois, l’emploi a
vraisemblablement progressé en 2005.
Source : Unedic
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26
Vêtements de travail – Juillet 2006
La production de vêtements de travail
2.3. L’offre
Une baisse record
en 2005
Entre 1999 et 2005, la production de vêtements de travail
s’est contractée de 61,1%. Et pour cause : de nombreux
fabricants français ont choisi de redéployer leur outil productif
à l’étranger afin de rester concurrentiels. Aussi, le marché
domestique est désormais, en partie, alimenté par des usines
étrangères, et notamment tunisiennes et marocaines. Il faut
noter que sur la seule année 2005, la production a plongé de
plus de 50%, une baisse imputable à la fermeture de plusieurs
sites de production hexagonaux.
Production de vêtements de travail
unité : % des variations annuelles sur données trimestrielles
40%
30%
20%
10%
0%
La production de vêtements de travail
s’est contractée à un rythme annuel
moyen de 14,6% entre 1999 et 2005.
-10%
-20%
-30%
-40%
-50%
-60%
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
Source : Eurostat
Production de vêtements de travail
unités : indice en volume, base 100 en 1999, % des variations annuelles
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Indice
100,0
95,6
113,9
80,9
65,4
78,3
38,9
Croissance
nd
-4,4%
19,2%
-29,0%
-19,2%
19,9%
-50,3%
Source : Eurostat
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27
Vêtements de travail – Juillet 2006
Les prix de vente industriels
2.3. L’offre
N.B.
L’INSEE ne publie pas d’indicateur sur les prix de vente industriels des vêtements
de travail. Pour donner une indication de leur évolution, l’Institut Xerfi a choisi
d’analyser ici les prix à la production des articles textiles dans leur ensemble et des
tissus en textiles artificiels ou synthétiques.
A la baisse !
Les prix de vente industriels (PVI) des articles textiles ont
reculé en 2005. Les industriels français, qui subissent la
concurrence des pays à faible coût de main-d’œuvre (et
notamment de la Chine) n’ont en effet pas eu d’autre choix
que de revoir à la baisse leur grille tarifaire. Toutefois, cette
baisse a été facilitée par le recul des cours du coton et de la
laine (respectivement –11,1% et –7,9%), leurs principales
matières premières. Du côté des tissus en textiles artificiels ou
synthétiques, les prix ont également reculé de 1,6% en 2005,
confirmant la tendance baissière observée depuis 2002.
Les prix de vente industriels des vêtements de travail ont
probablement reculé en 2005, de concert avec la chute des
prix des articles textiles et des tissus synthétiques et artificiels.
Par ailleurs, de nombreux fabricants hexagonaux disposent de
sites de production en Afrique du Nord où les coûts salariaux
sont plus faibles qu’en France, ce qui a facilité la baisse des
prix et participé à une amélioration de leurs marges.
Prix de vente industriels
unité : % des variations en glissement annuel sur données trimestrielles
Articles textiles
Tissus en textiles artificiels ou synthétiques
3%
2%
Après deux années de hausse
modérée, les prix à la production des
articles textiles ont baissé de 1,5% en
2005. En revanche, les prix des tissus
en textiles artificiels ou synthétiques
s’inscrivent à la baisse sur la période
considérée.
1%
0%
-1%
-2%
-3%
-4%
2002
2003
2004
2005
Source : INSEE
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
28
Vêtements de travail – Juillet 2006
Prix de vente industriels des articles textiles et des tissus en textiles artificiels
ou synthétiques
unités : indice de prix, base 100 en 2001, % des variations annuelles
Articles textiles
Indice
100,0
99,9
101,2
102,4
100,9
2001
2002
2003
2004
2005
Croissance
nd
-0,1%
1,3%
1,2%
-1,5%
Tissus en textiles artificiels
ou synthétiques
Indice
Croissance
100,0
nd
97,5
-2,5%
96,5
-1,0%
94,2
-2,4%
92,7
-1,6%
Source : INSEE
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
29
Vêtements de travail – Juillet 2006
Les facturations de la branche
2.3. L’offre
Une croissance
exceptionnelle
Les facturations des fabricants français de vêtements de
travail ont progressé à un rythme soutenu en 2005 (+5%), à la
faveur d’un marché de la construction toujours porteur en
terme d’emplois (+2%). Parallèlement, à l’étranger où ils
réalisent environ 8% de leur chiffre d’affaires, les industriels
du secteur ont bénéficié du dynamisme de leurs exportations.
Celles-ci ont, en effet, progressé de 23,4% en 2005, contre
seulement 4,2% en 2004. Si elles ne représentent qu’environ
2% de l’activité des industriels, les exportations à destination
de l’Allemagne ont été extrêmement dynamiques en 2005,
progressant de près de 170% en valeur. Préparant la Coupe
du Monde de Football 2006, le Germanique s’est lancé dans
des projets de rénovation colossaux dès 2005, nécessitant
l’embauche de personnel supplémentaire et soutenant la
demande de vêtements de travail. Il a ainsi représenté un
important relais de croissance pour les industriels
hexagonaux.
Facturations de la branche
unité : % des variations annuelles en valeur
10%
9,1%
7,5%
8%
5,0%
6%
3,3%
4%
Entre 1998 et 2005, les facturations
de la branche ont progressé de
16,2% en valeur, pour s’établir à
352,8 millions d’euros.
1,9%
2%
0%
-2%
-4%
-3,6%
-6%
-8%
-7,0%
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005 (e)
Estimation Xerfi
Source : SESSI, BMSI
Focus sur l’activité
des spécialistes des EPI (non compris
dans les statistiques présentées cidessus)
En prévision des risques de pandémie de grippe aviaire, les
autorités françaises et étrangères ont constitué d’importants
stocks de masques médicaux et de protections respiratoires
jetables, destinés au personnel soignant mais également à de
potentiels patients. Cette situation a été très profitable aux
fabricants français d’équipements de protection individuelle,
qui ont vraisemblablement enregistré une forte hausse de leur
activité en 2005.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
30
Vêtements de travail – Juillet 2006
Le solde commercial
2.4. L’analyse du commerce extérieur
Résorption du déficit
Le déficit commercial de la France en vêtements de travail
s’est nettement résorbé en 2005, pour s’établir à 196,6
millions d’euros. Cette performance résulte d’une explosion
des exportations (+23,4%), en direction notamment de
l’Allemagne (+169,1%). Le dynamisme des industriels français
outre Rhin s’est principalement expliqué par les retombées
positives de la préparation de la Coupe du Monde 2006.
En effet, en vue de la tenue de cet événement, l’Allemagne a
entamé d’importants travaux de rénovation des réseaux
routiers et ferroviaires au cours de l’exercice 2005. L’incidence
de ce projet sur l’emploi n’a pas été négligeable puisque
60 000 postes ont été créés, généralement à durée
déterminée, ce qui a dopé la demande de vêtements de travail
pour hommes en 2005. Cette catégorie de produits a d’ailleurs
contribué à un tiers de la croissance totale des exportations.
Déficit commercial
unité : million d’euros
240
230
En 2005, le déficit commercial de la
France en vêtements de travail a
atteint sont plus bas niveau sur la
période analysée, passant sous la
barre symbolique des 200 millions
d’euros.
228,5
220
208,2
210
203,6
205,8
196,6
200
190
180
2001
2002
2003
2004
2005
Source : Douanes
Les échanges commerciaux
unités : million d’euros, % des variations annuelles en valeur
Exportations
54,6
51,7
47,9
49,9
61,6
2001
2002
2003
2004
2005
Croissance
nd
-5,3%
-7,4%
4,2%
23,4%
Importations
283,1
259,9
251,5
255,7
258,2
Croissance
nd
-8,2%
-3,2%
1,7%
1,0%
Solde
-228,5
-208,2
-203,6
-205,8
-196,6
Source : Douanes
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
31
Vêtements de travail – Juillet 2006
Echanges commerciaux par catégories de produits
unités : part en % du total des exportations et des importations, % des variations 2005/2004
18.21.11 - Ensembles de travail
pour hommes
18.21.12 - Pantalons et salopettes
de travail pour hommes
18.21.21 - Ensembles de travail
pour femmes
18.21.22 - Pantalons et salopettes
de travail pour femmes
18.21.30 - Blouses et tabliers de travail
18.2A – Vêtements de travail
Part des
exportations
13,5%
Croissance
Part des
importations
112,8%
9,7%
Croissance
19,6%
31,5%
23,8%
5,9%
4,9%
50,0%
1,7%
-15,1%
10,1%
6,9%
3,1%
2,5%
51,9%
100,0%
10,7%
23,4%
61,7%
100,0%
-2,5%
1,0%
16,7%
Source : Douanes, données 2005
Contributions à la croissance des exportations et des importations
unités : contribution en points, croissance totale en %
18.21.11 - Ensembles de travail pour hommes
18.21.12 - Pantalons et salopettes de travail pour hommes
18.21.21 - Ensembles de travail pour femmes
18.21.22 - Pantalons et salopettes de travail pour femmes
18.21.30 - Blouses et tabliers de travail
18.2A – Vêtements de travail
Exportations
8,7
5,8
2,0
0,8
6,1
23,4%
Importations
1,4
1,3
-0,3
0,1
-1,7
1,0%
Source : Douanes, données 2005
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
32
Vêtements de travail – Juillet 2006
Destinations des exportations
2.4. L’analyse du commerce extérieur
Un débouché majeur :
l’Europe occidentale
Représentant près de 73% des exportations en 2005, les pays
d’Europe occidentale sont les principaux marchés clients des
fabricants français de vêtements de travail. En tête,
l’Allemagne participait à elle seule à près d’un quart des
exportations en 2005. Elle détenait la palme de la croissance
sur la période 2003-2005 : +13,4 points.
La reprise économique outre Rhin a certes participé à une
relance du commerce extérieur mais les performances
réalisées en 2005 sont la conséquence d’un facteur
exceptionnel : la Coupe du Monde 2006. Aussi, les ventes des
industriels
français
vers
l’Allemagne
devraient
vraisemblablement ralentir dès 2006.
Répartition des exportations par pays
unité : %, part des exportations en valeur
Europe occidentale
dont
Allemagne
Belgique
Espagne
Italie
Suisse
Afrique du Nord
dont
Tunisie
PECO
dont
Hongrie
Afrique subsaharienne
dont
Gabon
Autres
Total
2003
66,9%
2004
72,1%
2005
72,8%
9,9%
17,6%
7,2%
8,4%
6,9%
18,7%
10,7%
16,7%
13,9%
7,2%
6,0%
15,9%
23,3%
12,2%
11,5%
6,0%
4,5%
12,5%
17,3%
2,4%
14,5%
3,7%
10,7%
5,3%
0,1%
1,4%
0,8%
2,3%
1,3%
2,0%
0,2%
10,6%
100,0%
0,4%
6,0%
100,0%
0,5%
7,4%
100,0%
Source : Douanes
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
33
Vêtements de travail – Juillet 2006
Origines des importations
2.4. L’analyse du commerce extérieur
Importance
des flux intra-groupes
Les importations françaises de vêtements de travail
proviennent majoritairement d’Afrique du Nord (49,8% des flux
en 2005) et notamment de Tunisie. Pour rester compétitifs sur
les marchés internationaux, de nombreux fabricants français
ont choisi de redéployer leur appareil productif dans les pays
du Maghreb, ne conservant en France qu’une activité de
recherche et de création. C’est notamment le cas des
entreprises Aimée Julien et DMD France. Aussi, l’essentiel
des importations en provenance de cette zone sont des flux
intra-groupes. Toutefois, il convient également de noter que
des groupes étrangers, à l’instar d’Haniel ou de Kwinet
disposent également d’unités de production en Tunisie.
Répartition des importations par pays
unité : %, part des importations en valeur
Afrique du Nord
dont
Tunisie
Maroc
Europe occidentale
dont
Belgique
Allemagne
PECO
dont
Bulgarie
Asie du Nord
dont
Chine
Asie du Sud-Ouest
dont
Pakistan
Autres
Total
2003
48,5%
2004
52,6%
2005
49,8%
31,8%
16,7%
22,0%
33,6%
19,0%
17,7%
29,8%
20,0%
19,5%
13,4%
1,7%
11,9%
7,7%
1,8%
10,2%
7,4%
4,7%
10,7%
9,7%
5,4%
8,4%
8,4%
8,3%
8,5%
4,5%
6,9%
7,6%
6,0%
7,7%
5,5%
2,3%
5,3%
100,0%
2,6%
5,1%
100,0%
2,2%
6,0%
100,0%
Source : Douanes
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
34
Vêtements de travail – Juillet 2006
2.5. Les prévisions à l’horizon 2007
La situation sur le marché de l’emploi
Il y aura bien une reprise économique en France dès 2006,
mais avec une perspective de croissance du PIB encore
inférieure à 2%. L’investissement des entreprises demeurera
faible (4,5% en moyenne annuelle). Les prix des matières
premières (pétrole notamment) et les coûts salariaux seront,
en revanche, en croissance soutenue, constituant un
handicap majeur à l’embauche de personnel supplémentaire.
Néanmoins, les perspectives de croissance de l’emploi salarié
dans le secteur privé à l’horizon 2007 seront meilleures qu’en
2005, permettant au taux de chômage de passer sous la barre
des 9% de la population active.
Une légère amélioration
sera perceptible
Croissance de l’emploi par secteur
Croissance réelle 20052007 (emplois)
++
Construction
+
Services
aux entreprises
Services
aux particuliers
=
Commerce
Transports
-
Activités
financières
Industrie
--
Agriculture
--
-
=
+Potentiel de++
créations
Lecture : la taille des bulles est fonction de la valeur ajoutée générée par le secteur.
Source : Xerfi
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
d’emplois
35
Vêtements de travail – Juillet 2006
Les facturations de la branche
2.5. Les prévisions à l’horizon 2007
Un ralentissement
mécanique
Après une année 2005 atypique marquée notamment par une
envolée des exportations allemandes, la croissance des
facturations des fabricants français de vêtements de travail
s’essoufflera mécaniquement dès 2006. L’activité des
opérateurs se maintiendra toutefois à un niveau honorable à
l’horizon 2007 : +2,5% en 2006 et 3,5% en 2007,
conséquence notamment d’une légère amélioration sur le
front de l’emploi.
Mais les fabricants de vêtements de travail pourront surtout
compter sur la volonté de plus en plus affirmée des institutions
publiques de sécuriser les employés sur leur lieu de travail. En
outre, une importance croissante est accordée à la prévention,
deux tendances, devenues structurelles, qui devraient
soutenir la hausse de l’activité dans les années à venir.
Par ailleurs, les nombreuses innovations sur le marché des
vêtements de protection, à fort contenu technologique,
permettront de réduire la périodicité des cycles de
renouvellement, accélérant l’obsolescence des équipements
et constituant un socle de croissance solide.
Facturations de la branche
unité : % des variations annuelles en valeur
10%
9,1%
7,5%
8%
7,0%
6%
3,3%
4%
La croissance des facturations de la
branche ralentira en 2006, avant de
s’accélérer légèrement en 2007.
2,5%
1,9%
3,5%
2%
0%
-2%
-4%
-6%
-8%
-7,0%
2000
2001
2002
2003
2004
2005 (e) 2006 (p) 2007 (p)
Estimation et prévisions Xerfi
Focus sur les EPI (non compris dans
les statistiques ci-dessus)
Plusieurs dizaines de millions de masques de protection
(grippe aviaire) étaient encore « en phase d’acquisition » au
premier trimestre 2006 dans toute l’Europe, ce qui alimentera
l’activité des fabricants français d’EPI en 2006, mais dans une
moindre mesure qu’en 2005. Le ralentissement de l’activité
sera nettement plus marqué en 2007 si aucun événement
sanitaire ne survient.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
36
Vêtements de travail – Juillet 2006
3. Structure de la
concurrence
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
37
Vêtements de travail – Juillet 2006
Les chiffres clés
3.1. Structure économique
NB : Les statistiques publiées dans cette partie structurelle proviennent de deux sources principales, utilisant des bases de
calcul différentes : le SESSI (établissement de 20 salariés et plus) et l’INSEE-Suse (entreprises réalisant plus de 78 300 euros
de chiffre d’affaires annuel). Aussi, des écarts peuvent être constatés entre ces différentes sources.
Le tissu économique du secteur de la fabrication de
vêtements de travail s’est réduit d’un tiers entre 1996 et 2004,
entraînant dans sa chute les effectifs sectoriels. Alimentée par
la vigueur de la concurrence étrangère, la restructuration du
secteur s’est accompagnée d’un redéploiement de l’outil
productif de certains opérateurs à l’étranger, ne conservant en
France qu’une activité de recherche et de création. Il faut dire
que les activités de production de vêtements de travail
nécessitent une main-d’œuvre importante et peu qualifiée, ce
qui permet de les sous-traiter dans des pays à faibles coûts
de main-d’œuvre.
Un secteur en proie
à de nombreuses
délocalisations
En 2004, le secteur de la fabrication de vêtements de travail
ne comptait plus que 45 entreprises de 20 salariés et plus en
2004. Celles-ci employaient 2 626 salariés, pour un chiffre
d’affaires de 415,2 millions d’euros en 2004.
Chiffres clés du secteur (*)
unités : nombre d’entreprises et effectifs salariés, million d’euros, % des variations annuelles
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
Entrep.
68
64
62
62
56
54
47
43
45
Variation
nd
-4
-2
0
-6
-2
-7
-4
2
Effectifs
4 140
3 788
3 547
3 693
3 168
3 021
2 929
2 570
2 626
Croissance Chiffre d’affaires
nd
323,3
-8,5%
265,7
-6,4%
303,9
4,1%
340,7
-14,2%
327,3
-4,6%
360,0
-3,0%
398,0
-12,3%
399,0
2,2%
415,2
Croissance
nd
-17,8%
14,4%
12,1%
-3,9%
10,0%
10,6%
0,3%
4,1%
(*) entreprises 20 salariés et plus
Source : SESSI, EAE
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
38
Vêtements de travail – Juillet 2006
Les pôles d’activité du textile en France
3.1. Structure économique
Les généralités
Enrayer le déclin
de cette industrie
Pour tenter de mettre un terme au déclin de la filière française
du textile-habillement, le gouvernement a mis en place trois
principaux pôles de compétitivité nationale en 2004. Leur
objectif est de soutenir l’innovation pour faire face à la
concurrence grandissante des pays à bas salaires. Pour
soutenir ce projet, d’importants fonds ont été investis,
notamment privés, pour mettre en place des équipements et
des aménagements adéquats.
Les trois pôles de compétitivité(*) dans la filière textile
Up-tex
Localisation : Nord-Pas-de-Calais
Tissu économique : 400 entreprises, 9 000 salariés
Objectif : valoriser les textiles hautes performances
Fibres naturelles Grand
Est
Localisation : Alsace-Lorraine
Tissu économique : environ 50 000
salariés
Objectif : Développer une industrie
transversale (bois, papier, textile)
Techtera
Localisation : Région lyonnaise
Tissu économique : 140 entreprises, 10 000 salariés
Objectif : promouvoir les textiles fonctionnels
(*) Un pôle de compétitivité se définit comme
« la combinaison sur un territoire donné, d’entreprises, de
centres de formation et d’unités de recherche engagés
dans des projets communs au caractère innovant et
disposant de la masse critique permettant une visibilité
internationale ».
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
39
Vêtements de travail – Juillet 2006
Les applications dans le domaine des vêtements de travail
Up-Tex et Techtera
Deux pôles de compétitivité se sont clairement engagés dans
des projets innovants dans le domaine du textile : Up-Tex,
situé dans le Nord-Pas-de-Calais et Techtera, dans la région
Rhône-Alpes.
Techtera travaille sur la mise au point du procédé NAPCO, qui
a pour but l’élaboration de produits textiles techniques 3D à
faible coût, qui pourraient trouver des applications dans le
domaine des vêtements de travail. Ce projet, d’un montant de
894 000 euros, bénéficie d’une aide de 268 000 euros de la
Direction Générale des Entreprises (DGE) du Ministère
chargé de l’Industrie.
Le pôle de compétitivité Up-Tex est, quant à lui, engagé dans
le projet Agrobiotex, destiné à développer des textiles issus
de matières premières agricoles qui pourraient se substituer
aux matériaux issus de la pétrochimie. La DGE a financé ce
projet à hauteur d’un million d’euros (montant total de 2,135
millions d’euros).
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
40
Vêtements de travail – Juillet 2006
La localisation géographique
3.1. Structure économique
Le Rhône-Alpes
et la Lorraine au coude
à coude en terme
d’emploi
L’industrie des vêtements de travail est fortement concentrée
dans cinq régions. Le Rhône-Alpes, les Pays-de-la-Loire, la
Lorraine, le Nord-Pas-de-Calais et la Basse-Normandie
regroupaient ainsi 59,7% des établissements et 75,3% des
effectifs en 2004.
Premier bassin d’emplois avec 22,6% des effectifs, la région
Rhône-Alpes occupe une position de leader dans la
production européenne de textiles à usage technique et
fonctionnel. Les sociétés Adolphe Lafont, DMD France et
Naef Terag y sont notamment implantées.
Au coude à coude avec le Rhône-Alpes en terme d’emplois,
la Lorraine accueille la société Bragard (Vosges), premier
employeur du secteur, ce qui explique qu’avec seulement six
établissements, cette région concentrait 22,3% des effectifs
sectoriels en 2004.
Localisation des effectifs du secteur
unité : part en % des effectifs en France
5 régions regroupaient 75,3% des
effectifs salariés du secteur de la
fabrication de vêtements de travail en
2004.
Rhône-Alpes
22,6%
Lorraine
22,3%
12,7%
Pays-de-la-Loire
Nord - Pas-deCalais
10,8%
6,9%
Basse-Normandie
0%
10%
20%
30%
Source : SESSI, EAE, données 2004
Localisation des établissements et des effectifs du secteur
unités : nombre d’établissements et effectifs salariés au 31/12, part en % du total
Rhône-Alpes
Pays-de-la-Loire
Lorraine
Nord-Pas-de-Calais
Basse-Normandie
Autres
France métropolitaine
Etablissements
13
7
6
6
5
25
62
Part
21,0%
11,3%
9,7%
9,7%
8,1%
40,3%
100,0%
Effectifs
530
298
523
254
161
576
2 342
Part
22,6%
12,7%
22,3%
10,8%
6,9%
24,6%
100,0%
Source : SESSI, EAE, données 2004
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
41
Vêtements de travail – Juillet 2006
La concentration du secteur
3.2. Structure industrielle
Le secteur de la fabrication de vêtements de travail est très
fragmenté en France, où les 16 entreprises employant plus de
50 salariés se partageaient la moitié du marché en valeur en
2004. Ces opérateurs interviennent en tant que généralistes,
offrant une gamme complète de vêtements de travail. A leurs
côtés, subsistent des acteurs à dimension locale,
généralement positionnés sur des niches de marché :
vêtements d’image pour l’hôtellerie-restauration, pour les
transports, vêtements destinés à protéger de la chaleur, des
radiations, etc. Grâce à leur taille réduite, ces entreprises, à
l’organisation plus souple, sont en mesure de répondre
rapidement aux attentes de leurs clients.
Un secteur fragmenté
Répartition du nombre d’entreprises, de salariés et du chiffre d’affaires
unités : nombre, part en %, million d’euros
Entreprises
0 à 9 salariés
10 à 19 salariés
20 à 49 salariés
50 à 249 salariés
250 salariés et plus
Total
36
18
30
15
1
100
Part
36,0%
18,0%
30,0%
15,0%
1,0%
100,0%
Effectifs
178
509
960
1 294
272
3 213
Part
5,5%
15,8%
29,9%
40,3%
8,5%
100,0%
Chiffre
d’affaires
17,9
75,0
135,6
183,2
36,2
447,9
Part
4,0%
16,7%
30,3%
40,9%
8,1%
100,0%
Source : INSEE, SUSE, données 2003
Top 10 des employeurs du secteur
unité : nombre de salariés
Bragard
Mulliez Frères
Groupe Flory
Adolphe Lafont
Febvay Création
Vetra
Etablissements Halbout
Molinel
VTN
Etablissements Letard Degasne
Effectifs
272
201
179
155
110
102
98
97
86
69
Source : SESSI, EAE, données 2004
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
42
Vêtements de travail – Juillet 2006
3.3. Structure financière et forces en présence
Matrice de contrôle financier
Les groupes qui interviennent sur le marché hexagonal des
vêtements de travail sont majoritairement détenus par des
capitaux français. De nombreuses structures indépendantes
subsistent encore, ce qui témoigne de la faible concentration
du secteur. Elles sont généralement positionnées sur des
niches de marché, à l’image de la société VTN spécialisée
dans la fabrication de vêtements de protection pour l’armée,
les pompiers, etc. A leurs côtés interviennent quatre groupes
étrangers : KarstadtQuelle (Allemagne), Haniel (Allemagne),
Sioen (Belgique) et Kwintet (Danemark).
Prépondérance des
groupes français
Matrice de contrôle financier
Chiffre d’affaires
CA>50ME
Delta Plus
Bragard
30<CA<40ME
SIMF
Kwintet France
Molinel
20ME<CA<30ME
Groupe Flory
Naef Terag France
10ME<CA<20ME
CIN - Sioen France
Les opérateurs étrangers
Aimée Julien
Cepovett
VTN
Ox’Bridge
DMD France
Comoditex
Kiplay
Robur
Les opérateurs français
Nationalité
Source : Xerfi
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
43
Vêtements de travail – Juillet 2006
Positionnement des principaux groupes par segments de marché
Segment
Vêtements
d’image
Vêtements
de protection
Vêtements
techniques
Groupes
Haniel
„
KarstadtQuelle
„
Elis
„
Bacou-Dalloz
„
„
Kwintet
„
„
Sioen
„
Delta Plus Group
„
„
Groupe Flory
„
Julien Holding
„
„
Cepovett
„
„
HDM
„
„
DMD
„
„
VTN
„
Letard-Degasne
„
„
Robur
„
„
Source : Opérateurs
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
44
Vêtements de travail – Juillet 2006
Delta Plus Group
3.4. Les groupes français
Delta Plus Group
CA consolidé 2005
112,5 millions d’euros
Situation boursière
Côté à la bourse de Paris
Présentation du groupe
Fondé en 1977, Delta Plus Group est un acteur majeur du marché
européen des équipements de protection individuelle (EPI). Son
activité est organisée en 5 pôles d’expertise : protections de la tête,
du corps, de la main, du pied et protection antichute. Ses produits
sont commercialisés sous les marques Tiger, Froment, Panoply et
Venitex. Il détient treize filiales de distribution et huit filiales de
fabrication en Europe, dont 2 en France. Delta Plus Group a réalisé
40% de son chiffre d’affaires dans l’Hexagone en 2005.
Chiffre d’affaires de Delta Plus Group
unité : million d’euros
120
112,5
110
Sur moyenne période (2002-2005), le
chiffre d’affaires consolidé de Delta
Plus Group a progressé continûment
(24,9%), pour se porter à 112,5
millions d’euros.
103,5
100
94,3
90,1
90
80
70
60
2002
2003
2004
2005
Source : Delta Plus Group
Répartition du chiffre d’affaires de Delta Plus Group
unité : part en % du chiffre d’affaires consolidé
Pieds
21%
Mains
29%
La protection du corps représentait
39% du chiffre d’affaires consolidé du
groupe Delta Plus en 2005.
Antichute
3%
Tête
8%
Corps
39%
Source : Delta Plus Group, données 2005
Activité en France
En France, Delta Plus Group intervient sur le marché des vêtements
de travail par le biais de sa filiale Delta Plus (CA 2004 de 68,1 ME),
dont le siège social est basé à La Peyrolière (84). Il possède un site
de fabrication de harnais et de systèmes anti-chute à Gênas (69),
ainsi qu’un site spécialisé dans la fabrication de vêtements
techniques destinés à la protection contre les produits chimiques, le
feu et la chaleur à Grisolles (82).
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
45
Vêtements de travail – Juillet 2006
Bacou-Dalloz
3.4. Les groupes français
Bacou-Dalloz
CA consolidé 2005
694 millions d’euros
Principaux actionnaires
Institutionnels anglo-saxons et européens (39%)
Institutionnels français (25%)
Essilor (15%)
Mme Dalloz (13%)
Présentation du groupe
Issu de la fusion des groupes Christian Dalloz et Bacou en 2001, le
groupe Bacou-Dalloz est le leader mondial des d’équipements de
protection individuelle (EPI). Il est notamment n°1 des protections
oculaires et antichute et n°2 de la protection auditive. Il est organisé
autour de trois pôles d’activités : la protection de la tête, du corps et
la protection antichute. Il est également présent sur le marché des
vêtements d’image. Ses produits, couvrant toute la gamme des EPI,
sont principalement destinés à l’industrie (50%), mais aussi aux
métiers de l’énergie (12%), de la sécurité (12%), du transport (6%) et
de la construction (9%). Désirant se recentrer totalement sur ses
activités de conception et de fabrication d’EPI, Bacou Dalloz a cédé
sa filiale de commercialisation, Abrium, au fonds d’investissement
Butler Capital en juillet 2004. Le groupe employait près de 6 000
personnes en 2005 (dont 1 370 en France) sur 36 sites de production
dans le monde.
Chiffre d’affaires consolidé de Bacou-Dalloz
unité : million d’euros
850
810,0
800
Suite à la cession d’Abrium en juillet
2004, le chiffre d’affaires consolidé de
Bacou Dalloz s’est contracté de 7,3%
au cours de cet exercice. En 2005, il
a renoué avec la croissance : +2,3%.
731,4
750
694,2
678,3
700
650
600
2002
2003
2004
2005
Source : Bacou-Dalloz
Répartition du chiffre d’affaires de Bacou-Dalloz
unité : part en % du chiffre d’affaires
Anti-chute
17%
Gants
Chaussures 12%
8%
Bacou-Dalloz est présent sur tous les
segments des EPI.
Vêtements
10%
Respiratoire
19%
Auditif
13%
Oculaire
21%
Source : Bacou-Dalloz, données 2005
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
46
Vêtements de travail – Juillet 2006
Vêtements professionnels développés par Bacou-Dalloz
Type de vêtements
Vêtements à fort contenu technologique
Vêtements techniques
Marques
Securitex
Delta Protection
Technical WorkWear
Timberland PRO
Combinaisons à usage unique
Mutexil
Vêtements d’image
Ox’bridge
Comoditex
Marchés
Premiers secours (pompiers et ambulanciers)
Industries nucléaire et pharmaceutique
Professionnels évoluant en extérieur dans des
conditions difficiles
Industries pharmaceutique, chimique,
alimentaire
Hôtellerie, chaînes de services, sociétés
ferroviaire ou de transport aérien (dont les
stewards d’Air France)
Source : Xerfi via Bacou-Dalloz
Activité en France
Le groupe Bacou-Dalloz intervient en France dans le secteur des
vêtements de travail par le biais de ses filiales :
- Ox’Bridge (CA 2004 de 18,1 ME) conçoit et fabrique des vêtements
d'image haut de gamme et des uniformes ;
- Comoditex (CA 2004 de 12,2 ME) développe des EPI et notamment
des gilets pare-balles.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
47
Vêtements de travail – Juillet 2006
HDM Finance, Elis
3.4. Les groupes français
HDM Finance
CA non consolidé 2003
4,2 millions d’euros
Présentation du groupe
Le groupe textile HDM Finance comprend et administre trois
sociétés : Tissage Denantes (linge de maison et de tissu
d'ameublement), Garnier Thiebaut (nappage damassé haut de
gamme) et SIMF (vêtements professionnels et linge de maison).
Activité en France
HDM Finance intervient dans le secteur des vêtements de travail par
le biais de la société SIMF-Société Industrielle Mulliez Frères (CA
2002 de 37,7 ME), rachetée en juin 1998. Fondée en 1824 et basée
au Longeron (49), elle occupe une place de leader sur le marché
français des vêtements professionnels personnalisés. La SIMF est
organisée en trois départements :
- le département « santé » fournit du linge de maison et des
vêtements professionnels aux hôpitaux, aux cliniques et aux maisons
de retraite ;
- le département « image » conçoit des vêtements personnalisés
pour les grandes chaînes de restauration et de distribution ;
- le département « uniforme » fournit des vêtements professionnels
orientés vêtements de ville (hôtesses de l'air ou d'accueil).
Elis
CA consolidé 2003
868 millions d’euros
Principal actionnaire
Paribas Affaires Industrielles
Présentation du groupe
Le groupement d'intérêt économique Elis offre une gamme de
services dans le domaine de la propreté (marque SNDI), de l'image,
de l'hygiène de vie et de l'environnement au sein de l’entreprise. Il
fournit également des fontaines à eau (marque Blue River), des
machines à café, des équipements sanitaires et des tapis de
protection des sols. Il employait plus de 12 000 collaborateurs en
Europe en 2005 dont environ 10 900 en France.
Dans le secteur des vêtements de travail, Elis occupe une place de
leader européen de la location et de l'entretien de vêtements
professionnels. Il détient également la société Molinel, spécialisée
dans la fabrication de vêtements professionnels.
Activité en France
En France, Elis intervient dans le secteur des vêtements de travail
par le biais de sa filiale Molinel (CA 2004 de 23,8 ME). Basée à
Frelinghien (59), elle produit une gamme complète de vêtements
personnalisés à destination des métiers de la santé et de la
restauration. Elle employait 97 personnes en 2004. L’essentiel de sa
production est aujourd’hui réalisé en Asie du Sud-Est.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
48
Vêtements de travail – Juillet 2006
Groupe Flory, Julien Holding
3.4. Les groupes français
Groupe Flory
CA non consolidé 2004
23,5 millions d’euros
Principaux actionnaires
Sté Financière de La Porte Baron via Flory Développement (99%)
Présentation du groupe
Fondé en 1875, Groupe Flory conçoit et fabrique des vêtements
d’image destinés à l’hôtellerie, la grande distribution, les services et
le transport. Ses produits sont commercialisés sous les marques
Flory, Les Griffés Guy Laroche (sous licence) et STCN. Groupe Flory
est présent dans 116 pays et employait 179 personnes en 2004.
Basé à Cholet (49), il possède une plate-forme logistique à Arras (62)
et à Devecey (25) ainsi qu’un show-room à Paris. La société compte
parmi ses clients :des sociétés de transport (SNCF, Brittany Ferries,
Virgin Express, Britair), des chaînes d’hôtellerie-restauration
(Novotel, Ibis, Quick, etc.), des enseignes de grande distribution (U et
Leclerc), etc.
Julien Holding
Principal actionnaire
M. Julien Michel
Présentation du groupe
Julien Holding est un groupe spécialisé dans la fabrication de
vêtements d’image et d’uniformes. Il s’est récemment diversifié dans
la bagagerie industrielle en reprenant la société Tecpack, basée en
Chine.
Activité en France
En France, Julien Holding intervient dans le secteur des vêtements
de travail par le biais de plusieurs entités :
- la société Aimée Julien (CA au 31/08/2005 de 19,7 ME), fondée en
1958 et basée à Andrézieux (42), produit des vêtements d’image.
Elle employait 47 personnes en 2004. Sa production a récemment
été délocalisée en Tunisie et au Maroc ;
- VIPS-Mont Carmel (CA 2004 de 3,0 ME), société basée à Plérinsur-Mer (22), conçoit des vêtements techniques. Elle employait 8
personnes en 2004 ;
- L’Affaire Marie-Louise est dédiée à la création de vêtements
d’image féminins ;
Le groupe a délocalisé une partie de sa production au Maroc et en
Tunisie. Il possède également une unité de sourcing en Chine.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
49
Vêtements de travail – Juillet 2006
Cepovett, Letard-Degasne
3.4. Les groupes français
Cepovett
CA non consolidé 2003
19,5 millions d’euros
Principaux actionnaires
Famille Sandjian
Présentation du groupe
Fondée en 1948, la société familiale Cepovett fabrique depuis sa
création des vêtements d’image et de protection. Elle produit
notamment
une
gamme
de
vêtements
haute-visibilité,
commercialisés sous les marques Le Cèdre, Le Cèdre Image et Le
Cèdre Pro. Elle s’est ensuite diversifiée dans la fabrication de
vêtements de sport et de « streetwear », distribués sous la marque
STK. Sa principale usine de vêtements est basée à Villefranche-surSaône (69) où sont employées 120 personnes. Cepovett détient
également deux sociétés dédiées uniquement à la fabrication de
vêtements de travail : Marsh (CA 2004 de 9,9 ME) et Fontanex (CA
2004 de 4,1 ME), toutes deux basées à Gleize (69). Il faut également
noter qu’une partie de la production a été délocalisée au Maghreb.
Letard-Degasne
Principaux actionnaires
Famille Letard-Pradal
Présentation du groupe
Fondés en 1921, les établissements Letard-Degasne conçoivent et
fabriquent des vêtements de protection contre les intempéries, les
charges électrostatiques, la chaleur et les risques liés à la soudure.
Ils développent également des vêtements de protection de catégorie
I pour la réalisation de travaux courants dans le domaine du BTP
ainsi que des équipements de signalisation de haute visibilité.
L’ensemble de ces produits, fabriqué dans les usines de Saint-Pierre
d’Entremont (61) et de Gleize, est commercialisé sous les marques
Kiplay et Hygrovet. Letard-Degasne employait plus de 80 personnes
en 2004.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
50
Vêtements de travail – Juillet 2006
Les indépendants
3.4. Les groupes français
VTN
CA non consolidé 2004
18,3 millions d’euros
Principaux actionnaires
M. Oury Didier via Fasia (49%)
Sté de Confection Balsan (49%)
Présentation de la société
Créée en 1956, la société Vêtements des Temps nouveaux (VTN)
conçoit et fabrique des vêtements de protection pour l’armée, les
pompiers, les administrations et l’industrie, ainsi que des uniformes.
Basée à Taninges (74), elle employait 86 personnes en 2004.
DMD France
CA non consolidé 2004
16,1 millions d’euros
Principaux actionnaires
M. Jacquet Francillon Eric (47%)
Financière EJF (33%)
M. Jacquet Francillon Thierry (14%)
Présentation du groupe
Fondé en 1978, le groupe DMD France fabrique des vêtements
d’image, techniques et de protection. Il développe des blouses pour
femmes et des vêtements d’image commercialisés sous la marque
Styl’Pro. Elle produit également des vêtements de protection de
marques DMD (haute visibilité) et EDC Protection (risques
thermiques) ainsi que des vêtements d’intempérie distribués sous la
marque Sonodoc. L’ensemble de ces produits est fabriqué par les
filiales éponymes. Le groupe disposé également de trois unités de
production en Tunisie.
Robur
CA non consolidé 2004
10,4 millions d’euros
Principaux actionnaires
Lacly (cont. maj.)
Famille Goutagny (5%)
Présentation de la société
Fondée en 1922, la société Robur fabrique des vêtements
techniques et d’image à destination des professionnels des métiers
de bouche et de service, des hôtesses d'accueil, du personnel
médical. Il fabrique également des chaussures de sécurité.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
51
Vêtements de travail – Juillet 2006
KarstadtQuelle
3.5. Les groupes étrangers
KarstadtQuelle
CA consolidé 2005
15,45 milliards d’euros
Nationalité
Allemande
Présentation du groupe
Fondé en 1881, le groupe Karstadtquelle est présent dans les
domaines de la vente par correspondance (société Quelle), du
commerce de détail, du e-commerce, des services et du tourisme
(société Thomas Cook). Le groupe employait plus de 68 000
personnes en 2005.
Chiffre d’affaires consolidé de KarstadtQuelle
unité : milliard d’euros
17,5
17,2
17,0
16,5
Le chiffre d’affaires du groupe
KarstadtQuelle s’est contracté de
3,7% entre 2001 et 2005.
16,1
15,8
16,0
15,5
15,5
15,0
14,4
14,5
14,0
2001
2002
2003
2004
2005
Source : KarstadtQuelle
Activité dans le secteur
KarstadtQuelle intervient dans le secteur des vêtements de travail
par le biais de Mercatura, premier groupe européen de vente par
correspondance de vêtements professionnels. Cinq sociétés la
composent : Bragard (France), clinic+job-dress (Allemagne), Walter
Schuhversand (Allemagne), DK Group (Allemagne) et Simon Jersey
(Grande-Bretagne).
Activité en France
Mercatura intervient en France par le biais de la société Bragard (CA
2004 de 36,8 ME), fondée en 1933. Spécialisée dans la création et la
diffusion de vêtements personnalisés pour les métiers de bouche, les
chaînes de distribution et les entreprises de service, elle développe
les marques Bragard, Cooking Star, Grand Chef et HarmonieK.
Basée à Epinal (88), elle possède également deux magasins à Paris
et des filiales dans 7 pays d’Europe et aux Etats-Unis. Bragard
employait 272 personnes en France en 2004.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
52
Vêtements de travail – Juillet 2006
Kwintet
3.5. Les groupes étrangers
Kwintet
CA consolidé 2003
355,0 millions d’euros
Nationalité
Suédoise
Présentation du groupe
Appartenant au fonds d’investissement suédois Industri Kapita
depuis décembre 2005, le groupe Kwintet est le leader européen des
vêtements professionnels et d'image. Il développe les marques
Kansas, Fristads, Hejco, Adolphe Lafont, KLM, A-Code et Wenaas,
commercialisées en Europe. Il employait 2 900 personnes en 2005.
Ses sites de production sont majoritairement implantés dans des
PECO ainsi qu’en Tunisie.
Activité en France
Le Suédois est présent dans l’Hexagone via sa filiale Kwintet FranceAdolphe Lafont (CA 2004 de 36,0 ME). Basée à Villefranche-surSaône (69), elle fabrique des vêtements d’image et des vêtements
techniques destinés à l’industrie, à la santé (marque Clemix), à
l’hôtellerie-restauration, aux entreprises de location de linge et aux
blanchisseries industrielles et hospitalières. Mc Donalds, les hôtels
Hilton, Peugeot, Volvo, Renault, Kiloutou, Lapeyre, Carrefour, La
Générale des Eaux, Altadis, etc. figurent parmi sa clientèle. Le
groupe employait 155 personnes en France en 2004, dédiées à la
conception des vêtements. En effet, la production du groupe est
délocalisée au Maroc (40 %), à Madagascar (35%) et en Inde
(produits d'entrée de gamme).
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
53
Vêtements de travail – Juillet 2006
Haniel
3.5. Les groupes étrangers
Haniel
CA consolidé 2005
25,9 milliards d’euros
Nationalité
Allemande
Présentation du groupe
Fondé en 1756, le groupe Haniel offre des services diversifiés aux
entreprises. Ses activités sont structurées autour de six divisions
principales :
- la réparation de dégâts causés par les eaux et les incendies ;
- le négoce de produits pharmaceutiques ;
- le recyclage et le négoce de matières premières pour l’industrie de
l’acier inoxydable ;
- les services textiles, le dépoussiérage et l’hygiène des locaux
sanitaires ;
- la vente par correspondance pour l'équipement de bureau, d'usine
et d'entrepôt ;
- les matières premières et les matériaux de construction.
Présent dans 40 pays, il employait 58 000 personnes en 2005, dont
6 000 en France. Près d’un tiers de son chiffre d’affaires est réalisé
dans l’Hexagone.
Activité dans le secteur
Haniel intervient dans le secteur des vêtements de travail par le biais
de sa division Haniel Textile (HTS) (CA 2005 de 687 ME). Celle-ci
fabrique et loue des articles d’habillement de marques Stabyl et
Eurodress. Elle propose également aux entreprises des produits
d’hygiène pour les salles d’eau de marque CWS (rouleaux d’essuiemains frais, savons parfumés, etc.). Présente dans plus de 16 pays
européens, HTS employait plus de 6 000 personnes en 2005. Ses
unités de production sont principalement implantées au Portugal et
en Tunisie. HTS détient également trois filiales en Europe : Boco
(Belgique), Marquardt + Schulz (Allemagne) et Naef Terag (France).
Activité en France
Haniel intervient dans l’Hexagone dans le secteur des vêtements de
travail par le biais de la société Naef Terag France (CA 2004 de 17,0
ME). Basée à Fontenay-sous-bois (94), elle possède des unités de
production à Lièrgues (69) et Esquerdes (62).
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
54
Vêtements de travail – Juillet 2006
Sieon
3.5. Les groupes étrangers
Sioen
CA consolidé 2004
311,6 millions d’euros
Nationalité
Belge
Présentation du groupe
Fondé en 1960, Sioen est un groupe textile intégré, leader du design
et de la production de vêtements techniques de protection pour des
applications industrielles et récréatives en Belgique. Son activité,
intégrée verticalement, s’organise en trois pôles : l’enduction
(production de fils et de fibres), le « processing » (production de
pâtes pigmentaires et traitement du tissu) et la confection. Il
employait 4 500 personnes dans le monde en 2004.
Chiffre d’affaires consolidé de Sioen
unité : million d’euros
350
311,6
300
272,8
226
250
Sur moyenne période (1998-2004), le
chiffre d’affaires consolidé du groupe
Sioen a plus que doublé, s’établissant
à 311,6 millions d’euros.
192,4
200
150
237,7
141,2
161,1
100
50
0
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
Source : Sioen
Activité dans le secteur
Le Belge développe une large gamme de vêtements de protection
pour les professionnels et les sportifs pratiquant des activités en
extérieur. Dans l’Hexagone, il intervient par le biais de deux filiales :
Sioen France (CA 2004 de 13,4 ME) et SIP Protection (CA 2003 de
6,4 ME). Cette dernière fabrique les produits commercialisés sous la
marque SIP Protection. Basée à Foix (09), elle employait 14
personnes en 2004.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
55
Vêtements de travail – Juillet 2006
Les principaux événements
3.6. Vie du secteur
Dates
2005
Evénements
Bacou-Dalloz fabrique les uniformes masculins (dessinés par Christian Lacroix) des
stewards d’Air France.
La gamme Timberland Pro, développée par le groupe Bacou-Dalloz, est lancée en
Europe. Elle est commercialisée dans près de 150 points de vente en France, ainsi
qu’en Italie et en Angleterre (respectivement 100 et 80 points de vente).
Septembre 2005
Aimée Julien obtient le marché des vêtements d’image des hôtesses d’Air Maroc.
Adolphe Lafont lance une gamme de vêtements d’image bicolore à destination des
PME.
Novembre 2005
Julien Holding dote son unité de production Costumes et Cies, implantée au Maroc,
d’une nouvelle plate-forme logistique de 7 000 m².
Michel Julien vend la société Aimée Julien à Cepovett.
Le fonds d'investissement suédois Industri Kapital rachète Kwintet (Adolphe Lafont).
Décembre 2005
Dans le cadre du plan de lutte contre le risque de pandémie de grippe aviaire, le
gouvernement a demandé au groupe Delta Plus de lui livrer 41 millions de masques
respiratoires entre décembre 2005 et mars 2006. Le montant du contrat avoisine les 10
millions d’euros.
Janvier 2006
De même, Bacou-Dalloz a été sollicité par le gouvernement français pour lui fournir des
masques respiratoires jusqu’en 2008, qui seront notamment stockés dans les hôpitaux
français. Cet accord représente un chiffre d’affaires potentiel de près de 80 millions
d’euros. A cette occasion, Bacou-Dalloz a investi 10 millions d'euros dans son usine de
Plaintel (Côtes-d'Armor) afin d’augmenter ses capacités de production, de 40 à 180
millions de masques par an.
Adolphe Lafont, filiale française du groupe Kwintet va introduire la marque Fristads en
France, auparavant présente uniquement en Suède.
Mars 2006
La firme japonaise Nisshinbo Industries a mis au point un textile virucide « Gaiacot », qui
pourrait être utilisé dans la fabrication de masques et de vêtements de travail.
Delta Plus rachète la société espagnole Nueva Sibol, spécialisée dans les équipements
de protection pour la tête.
Source : Xerfi d’après presses professionnelle et économique
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
56
Vêtements de travail – Juillet 2006
Le classement des groupes
3.7. Les compétiteurs
Principaux groupes de la profession
Groupes
Contrôle, nationalité
ou actionnariat connu
HANIEL
KARSTADTQUELLE
ELIS (1)
BACOU-DALLOZ
KWINTET (1)
SIOEN (2)
DELTA PLUS GROUP
JULIEN HOLDING
Allemagne
Allemagne
Paribas Affaires Industrielles
Institutionnels anglo-saxons et européens (39%)
Institutionnels français (25%)
Essilor (15%)
Mme Dalloz (13%)
Suède
Belgique
Côté à la bourse de Paris, Eurolist
M. Julien Michel
Chiffre d’affaires
consolidé 2005
(M euros)
25 900,0
15 450,0
868,0
694,0
355,0
311,6
112,5
nd
(1) Chiffre d’affaires consolidé 2003
(2) Chiffre d’affaires consolidé 2004
Source : Xerfi
Filiales des principaux groupes
Groupes
HANIEL
KARSTADTQUELLE
ELIS
BACOU-DALLOZ
KWINTET
SIOEN
DELTA PLUS GROUP
GROUPE FLORY
JULIEN HOLDING
CEPOVETT
LETARD-DEGASNE
HDM
Principales filiales et participations
Naef Terag France
Bragard
Molinel
Ox’Bridge
Comoditex
Kwintet France
CIN-Sioen France
SIP Protection
Delta Plus
Groupe Flory
Aimée Julien (*)
VIPS
Cepovett
Marsh
Fontanex
Kiplay
SIMF
(*) société cédée à Cepovett en décembre 2005
Source : Xerfi
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
57
Vêtements de travail – Juillet 2006
Le classement des entreprises
3.7. Les compétiteurs
Entreprises
NAF
Contrôle, gérance, nationalité
ou actionnariat connu
DELTA PLUS
51.8M
M. Benoît Jacques via Delta Plus Group (100%)
SIMF
18.2A
HDM Finance (100%)
BRAGARD
18.2A
KWINTET FRANCE
18.2A
Schickedanz Family via Mercatura Holding (Allemagne)
(99%)
Nordea Bank (Suède) via Kwintet (Danemark) (cont. maj.)
MOLINEL
18.2A
Holdelis (cont. maj.)
GROUPE FLORY
18.2A
AIMEE JULIEN
18.2A
Sté Financière de La Porte Baron via Flory Développement
(99%)
M. Julien Michel via Julien Holding (100%)
CEPOVETT
18.2A
Famille Sandjian (100%)
VTN
18.2A
OX'BRIDGE
18.2D
NAEF TERAG FRANCE
18.2A
M. Oury Didier via Fasia (49%)
Sté de Confection Balsan (49%)
Bacou Dalloz via Bacou Dalloz International Services
(100%)
Haniel (Allemagne) (cont. maj.)
DMD FRANCE
18.2A
CIN-SIOEN FRANCE
51.4C
COMODITEX
18.2J
KIPLAY
18.2A
ROBUR
18.2A
MARSH
18.2A
Lacly (cont. maj.)
Famille Goutagny (5%)
Famille Sandjian via Cepovett (57%)
BETRANCOURT
18.2A
Famille Charlet (cont. maj.)
HALBOUT
18.2A
LEBEURRE-SODITEX
18.2A
B & P Consultants (Belgique)
via Alsico (Belgique) (100%)
M. Lebeurre Thierry (cont. maj.)
DUPONT BEAUDEUX
18.2A
Famille Dupont via F E D (cont. maj.)
M.S.A
51.8M
M. Musso Maurice
LAFODEX
18.2A
G.L.F. (cont. maj.)
SIP PROTECTION
51.4C
Sioen Industries (Belgique) via Sicorp (Belgique) (100%)
GUY LEROY
18.2A
M. Leroy Guy
CODUPAL
18.2A
Famille Masselin (cont. maj.)
BUCHIN
18.2A
Famille Rech (cont. maj.)
FTB-FABRICATION
TEXTILE DE LA BRAYE
18.2A
Ms. Mocquant, Tesse, Weill via Cafi (100%)
CA non Date de
consolidé
clôture
(M euros)
68,1 31/12/2004
37,7 31/12/2002
36,8 31/12/2004
M. Jacquet Francillon Eric (47%)
Financière EJF (33%)
M. Jacquet Francillon Thierry (14%)
Sioen Industries (Belgique)
via Sicorp (Belgique)
via Sioen (Belgique) (cont. maj.)
Bacou Dalloz via Bacou Dalloz International Services
(100%)
Famille Letard-Pradal (cont. maj.)
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
36,0
23,8
23,5
31/12/2004
19,7
19,5
18,3
31/08/2005
18,1
31/12/2004
17,0
16,1
31/12/2004
13,4
31/12/2004
12,2
31/12/2004
11,4
10,4
31/12/2004
9,9
9,3
9,1
31/08/2004
7,5
7,3
6,9
6,8
6,4
6,2
6,1
6,1
5,9
31/12/2004
28/02/2005
31/12/2004
31/12/2003
31/12/2004
31/12/2004
31/12/2004
31/12/2004
31/12/2004
31/12/2004
31/12/2004
31/03/2005
31/12/2003
31/03/2005
31/08/2003
31/12/2002
31/12/2004
58
Vêtements de travail – Juillet 2006
Entreprises
NAF
Contrôle, gérance, nationalité
ou actionnariat connu
AMOVIS
18.2A
M. Boretti Bruno
ACTIMAGE
18.2A
VETRA
18.2A
Famille Chelly (90%)
M. Genevier Christophe (10%)
Famille Beerens via Transholding (cont. maj.)
HOSTE
18.2A
M. Hoste Jacques (cont. maj.)
PORTE FRERES
18.2A
M. Porte Rivera Christian
SOONORCO-STE
NORMANDE DE
CONFECTION
MAGECO
18.2A
Famille Letard (cont. maj.)
18.2A
M. Derere Geert
FONTANEX
18.2A
Famille Sandjian via Cepovett (cont. maj.)
SERB-STE D'ETUDES ET
REALISATIONS EN
BONNETERIE
CEHP-COMPTOIR
EUROPEEN
HABILLEMENT
PROFESSIONNEL
FEBVAY CREATION
17.7C
Famille Brunas (100%)
18.2A
CA non
consolidé
(M euros)
5,7
5,5
Date de
clôture
31/12/2004
31/12/2004
5,3
5,0
4,7
4,6
31/12/2004
4,5
4,1
3,7
31/12/2004
M. Giuly Gerard (50%)
M. Koskas (50%)
3,5
31/12/2004
18.2A
M. Hans Guy via Groupe Gyra (70%)
31/12/2004
VPS-VETEMENTS
PROTECTION SECURITE
GEDIVEPRO
18.2A
M. Leurent Frédéric
3,4
3,3
18.2A
3,2
31/12/2004
ELIE OURY
18.2A
M. Toriani Marc via Atelier de Confection du
Bocage (97%)
M. Oury Charly (cont. maj.)
31/12/2004
VIPS
18.2A
DOLMEN
18.2A
M. Julien Michel
via Julien Holding (cont. maj.)
Famille Julien
Mme Babin Béatrice
3,0
3,0
18.2A
M. Zelanti Jean-Charles (cont. maj.)
2,8
2,5
31/12/2004
MANUFACTURE DE
CONFECTION LE
LABOUREUR
ODON DELCROIX
PRODUCTIONS
18.2A
2,5
31/12/2004
HVS CONFECTIONS
18.2A
M. Toriani Marc via Atelier de Confection
du Bocage (99%)
M. Toriani Marc (1%)
Api Corp (100%)
31/12/2001
CREATION CANTIN
18.2A
PIM-MORIZOT DANIEL
18.2A
Famille Cantin (cont. maj.)
Mme Cherdo Chantal (5%)
M. Morizot Daniel
2,5
2,4
18.2A
Mme Pierre Chantal
2,3
2,3
30/06/2005
MANUFACTURE DE
VETEMENTS LE BEAU
FORT
HVS CONFECTIONS
18.2A
Api Corp (100%)
2,5
31/12/2001
30/09/2004
31/12/2004
31/12/2004
31/12/2004
31/12/2004
30/06/2005
31/08/2005
31/01/2005
31/10/2004
31/12/2004
NAF 17.7C : « Fabrication de pull-overs et articles similaires »
NAF 18.2A : « Fabrication de vêtements de travail »
NAF 18.2D : « Fabrication de vêtements de dessus pour hommes et garçonnets »
NAF 18.2J : « Fabrication d'autres vêtements et accessoires »
NAF 51.4C : « Commerce de gros d'habillement »
NAF 51.8M : « Commerce de gros de fournitures et équipements industriels divers »
Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
59
Vêtements de travail – Juillet 2006
3.7. Les compétiteurs
Les éléments financiers des entreprises
Les dates de clôture
Sociétés
2000
2001
2002
2003
2004
ACTIMAGE
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
AIMEE JULIEN
31/08/2000
31/08/2001
31/08/2002
31/08/2003
31/08/2004
AMOVIS
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
BETRANCOURT
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
BETRANCOURT
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
BRAGARD
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
BUCHIN
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
nd
nd
CEPOVETT
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
nd
nd
nd
nd
nd
31/12/2004
CIN-SIOEN FRANCE
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
CODUPAL
31/08/2000
31/08/2001
31/08/2002
31/08/2003
nd
COMODITEX
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
nd
nd
nd
nd
31/12/2004
CREATION CANTIN
31/10/2000
31/10/2001
31/10/2002
31/10/2003
31/10/2004
DELTA PLUS
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
DMD FRANCE
30/06/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
DOLMEN
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
DUPONT BEAUDEUX
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
ELIE OURY
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
ETS GUY LEROY
31/03/2001
31/03/2002
31/03/2003
31/03/2004
31/03/2005
FEBVAY CREATION
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
FONTANEX
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
FTB-FABRICATION TEXTILE DE LA BRAYE
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
GEDIVEPRO
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
GROUPE FLORY
31/03/2001
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
HALBOUT
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
HOSTE
30/09/2000
30/09/2001
30/09/2002
30/09/2003
30/09/2004
HVS CONFECTIONS
31/12/2000
31/12/2001
nd
nd
nd
KIPLAY
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
KWINTET FRANCE
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
LAFODEX
31/03/2001
31/03/2002
31/03/2003
31/03/2004
31/03/2005
LEBEURRE SODITEX
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
M.S.A
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
MAGECO
31/08/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
MANUFACTURE DE CONFECTION LE
LABOUREUR
31/01/2001
31/01/2002
31/01/2003
31/01/2004
31/01/2005
MANUFACTURE DE VETEMENTS LE BEAU
FORT
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
MARSH
31/08/2000
31/08/2001
31/08/2002
31/08/2003
31/08/2004
MOLINEL
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
nd
nd
NAEF TERAG FRANCE
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
CEHP-COMPTOIR EUROPEEN HABILLEMENT
PROFESSIONNEL
CEHP-COMPTOIR EUROPEEN HABILLEMENT
PROFESSIONNEL
ODON DELCROIX PRODUCTIONS
OX'BRIDGE
PIM-MORIZOT DANIEL
PORTE FRERES
nd
nd
nd
nd
31/12/2004
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
nd
nd
nd
nd
nd
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
60
Vêtements de travail – Juillet 2006
Sociétés
2000
2001
2002
2003
2004
ROBUR
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
SIMF-SOCIETE INDUSTRIELLE MULLIEZ
FRERES
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
nd
nd
SIP PROTECTION
30/09/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
nd
SERB-STE D'ETUDES ET REALISATIONS EN
BONNETERIE
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
SONORCO-STE NORMANDE DE CONFECTION
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
VETRA
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
VIPS
31/08/2000
31/08/2001
31/08/2002
31/08/2003
31/08/2004
VPS-VETEMENTS PROTECTION SECURITE
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
30/06/2004
VTN
31/12/2000
31/12/2001
31/12/2002
31/12/2003
31/12/2004
2001
2002
2003
2004
Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce
Le chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires est exprimé en millier d’euros.
Sociétés
ACTIMAGE
2000
6 669
7 179
6 643
5 282
5 505
14 215
15 264
17 266
17 313
19 625
AMOVIS
5 698
5 470
5 715
5 837
5 682
BETRANCOURT
8 073
8 096
9 354
9 301
9 343
BETRANCOURT
8 073
8 096
9 354
9 301
9 343
0
0
0
0
36 790
5 601
5 434
6 071
nd
nd
nd
nd
nd
nd
3 532
18 465
19 840
20 869
19 528
nd
9 543
11 059
9 693
10 801
13 351
AIMEE JULIEN
BRAGARD
BUCHIN
CEHP-COMPTOIR EUROPEEN HABILLEMENT
PROFESSIONNEL
CEPOVETT
CIN-SIOEN FRANCE
CODUPAL
COMODITEX
CREATION CANTIN
DELTA PLUS
DMD FRANCE
8 005
7 225
6 938
6 113
nd
21 877
20 034
25 601
18 439
12 230
2 027
2 077
2 176
2 324
2 364
42 241
43 911
51 287
58 419
68 138
32
16 729
15 007
13 453
16 084
DOLMEN
3 068
2 995
3 023
2 891
2 799
DUPONT BEAUDEUX
2 314
2 804
3 422
6 828
7 327
ELIE OURY
2 476
2 465
2 654
3 139
3 024
ETS GUY LEROY
5 399
5 454
6 588
6 579
6 180
FEBVAY CREATION
3 393
3 255
3 735
3 803
3 393
FONTANEX
4 430
4 380
4 299
3 925
4 098
FTB-FABRICATION TEXTILE DE LA BRAYE
5 808
6 149
5 744
4 671
5 886
GEDIVEPRO
1 651
1 551
1 544
2 380
3 190
33 658
17 047
19 451
21 575
23 502
HALBOUT
8 705
8 124
8 586
9 761
9 095
HOSTE
5 586
5 471
5 390
5 115
5 027
HVS CONFECTIONS
2 731
2 490
nd
nd
nd
KIPLAY
11 530
11 779
10 249
10 979
11 410
KWINTET FRANCE
GROUPE FLORY
30 378
30 130
31 514
34 948
36 041
LAFODEX
7 020
7 062
6 858
6 869
6 779
LEBEURRE SODITEX
6 681
6 494
6 651
7 155
7 545
M.S.A
6 450
6 451
7 421
8 042
6 878
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
61
Vêtements de travail – Juillet 2006
Sociétés
2000
2001
2002
2003
2004
MAGECO
6 749
8 379
8 211
4 757
4 480
MANUFACTURE DE CONFECTION LE
LABOUREUR
2 374
2 397
2 509
2 502
2 533
MANUFACTURE DE VETEMENTS LE BEAU
FORT
2 465
2 497
2 463
2 286
2 318
9 851
MARSH
MOLINEL
NAEF TERAG FRANCE
ODON DELCROIX PRODUCTIONS
OX'BRIDGE
PIM-MORIZOT DANIEL
PORTE FRERES
ROBUR
5 995
7 442
9 671
9 805
17 888
19 633
21 196
nd
nd
5 090
5 624
16 666
16 888
16 976
nd
nd
nd
nd
2 518
19 963
30 506
21 474
19 508
18 089
nd
nd
nd
nd
nd
5 194
5 858
5 262
4 796
4 657
6 185
7 315
7 889
8 742
10 384
38 094
40 393
37 749
nd
nd
SIP PROTECTION
6 670
6 854
5 507
6 350
nd
SERB-STE D’ETUDES ET REALISATIONS EN
BONNETERIE
3 593
4 019
4 833
4 692
3 737
SONORCO-STE NORMANDE DE CONFECTION
4 611
4 847
4 436
4 244
4 631
VETRA
5 523
6 809
7 096
6 380
5 324
VIPS
2 447
2 720
2 677
2 565
4 088
VPS-VETEMENTS PROTECTION SECURITE
2 285
2 906
3 464
3 533
1 668
14 370
17 213
16 724
15 891
18 299
SIMF-SOCIETE INDUSTRIELLE MULLIEZ
FRERES
VTN
Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce
La valeur ajoutée
La valeur ajoutée est exprimée en millier d’euros.
Sociétés
2000
2001
2002
2003
2004
ACTIMAGE
1 408
1 242
1 159
861
973
AIMEE JULIEN
1 765
1 645
2 292
2 565
2 656
AMOVIS
1 792
1 550
1 401
1 398
1 498
BETRANCOURT
2 707
2 768
2 666
2 773
2 723
BETRANCOURT
2 707
2 768
2 666
2 773
2 723
-16
-22
2
-8
14 312
1 763
1 535
1 435
nd
nd
nd
nd
nd
nd
628
CEPOVETT
2 830
3 282
3 760
2 758
nd
CIN-SIOEN FRANCE
1 738
841
932
1 448
2 340
CODUPAL
1 729
837
1 565
1 032
nd
COMODITEX
3 402
3 405
2 923
1 771
418
CREATION CANTIN
1 169
1 164
1 155
1 361
1 304
DELTA PLUS
5 431
5 592
6 015
9 787
12 694
BRAGARD
BUCHIN
CEHP-COMPTOIR EUROPEEN HABILLEMENT
PROFESSIONNEL
DMD FRANCE
27
2 987
2 982
2 668
3 328
1 440
1 345
1 282
1 369
1 394
DUPONT BEAUDEUX
356
586
660
2 033
1 455
ELIE OURY
587
559
690
689
682
ETS GUY LEROY
1 599
1 465
1 300
1 419
1 467
FEBVAY CREATION
2 028
2 060
2 277
2 345
1 980
968
995
783
619
640
DOLMEN
FONTANEX
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
62
Vêtements de travail – Juillet 2006
Sociétés
FTB-FABRICATION TEXTILE DE LA BRAYE
2000
2001
2002
2003
2004
1 356
1 179
48
142
236
289
380
688
744
GROUPE FLORY
9 166
4 667
5 652
6 094
6 969
HALBOUT
GEDIVEPRO
741
2 828
2 271
2 523
2 584
2 524
HOSTE
663
660
777
631
634
HVS CONFECTIONS
748
554
nd
nd
nd
KIPLAY
2 447
2 542
2 423
2 608
2 570
KWINTET FRANCE
8 095
7 235
7 790
7 226
6 967
LAFODEX
1 902
1 778
1 677
1 540
1 453
LEBEURRE SODITEX
1 476
1 420
1 588
1 419
1 499
M.S.A
1 996
1 900
1 938
2 040
1 547
MAGECO
1 901
2 321
1 473
810
571
MANUFACTURE DE CONFECTION LE
LABOUREUR
881
916
964
1 008
1 010
MANUFACTURE DE VETEMENTS LE BEAU
FORT
905
952
890
874
850
1 659
MARSH
830
1 197
1 456
1 642
MOLINEL
3 056
5 407
5 208
nd
nd
NAEF TERAG FRANCE
1 426
1 929
3 855
3 909
3 690
ODON DELCROIX PRODUCTIONS
OX'BRIDGE
PIM-MORIZOT DANIEL
nd
nd
nd
nd
876
3 945
9 229
4 311
4 097
3 114
nd
nd
nd
nd
nd
PORTE FRERES
1 315
1 389
1 403
1 299
1 081
ROBUR
1 728
1 965
1 874
2 106
2 368
SIMF-SOCIETE INDUSTRIELLE MULLIEZ
FRERES
9 651
9 797
7 845
nd
nd
SIP PROTECTION
1 678
1 927
842
463
nd
SERB-STE D’ETUDES ET REALISATIONS EN
BONNETERIE
1 211
1 377
1 620
728
537
SONORCO-STE NORMANDE DE CONFECTION
1 870
1 964
1 668
1 431
1 517
VETRA
1 984
2 294
2 475
2 339
2 097
VIPS
482
460
538
532
584
VPS-VETEMENTS PROTECTION SECURITE
644
731
1 015
965
311
3 123
3 630
3 679
3 516
5 006
VTN
Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce
Le résultat net
Le résultat net est exprimé en millier d’euros.
Sociétés
2000
2001
2002
2003
2004
ACTIMAGE
171
94
137
20
58
AIMEE JULIEN
202
23
65
515
583
AMOVIS
431
216
187
60
150
BETRANCOURT
756
756
803
784
707
BETRANCOURT
BRAGARD
BUCHIN
CEHP-COMPTOIR EUROPEEN HABILLEMENT
PROFESSIONNEL
756
756
803
784
707
2 765
790
466
65
1 809
193
193
73
nd
nd
nd
nd
nd
nd
60
CEPOVETT
750
833
2 367
1 485
nd
CIN-SIOEN FRANCE
497
-109
85
180
230
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
63
Vêtements de travail – Juillet 2006
Sociétés
2000
2001
2002
2003
2004
CODUPAL
163
18
146
24
nd
COMODITEX
469
578
-893
462
-1 876
CREATION CANTIN
147
156
110
135
100
1 003
1 081
1 061
1 422
1 531
DMD FRANCE
281
1 120
1 130
906
1 048
DOLMEN
136
129
-1
35
54
DUPONT BEAUDEUX
-38
183
192
19
278
12
25
29
30
54
141
165
32
79
-44
DELTA PLUS
ELIE OURY
ETS GUY LEROY
FEBVAY CREATION
24
-19
112
104
-36
264
254
156
77
115
FTB-FABRICATION TEXTILE DE LA BRAYE
79
-166
-990
-717
-261
GEDIVEPRO
45
13
29
0
66
FONTANEX
GROUPE FLORY
339
-59
312
721
605
HALBOUT
180
147
112
-197
108
HOSTE
77
92
119
120
130
HVS CONFECTIONS
89
-96
nd
nd
nd
172
112
91
218
236
KIPLAY
KWINTET FRANCE
2 144
686
-727
647
-4 715
LAFODEX
351
329
122
197
214
LEBEURRE SODITEX
220
167
313
175
398
-248
-344
-1 133
-949
64
121
45
-11
-578
-428
MANUFACTURE DE CONFECTION LE
LABOUREUR
38
29
38
74
32
MANUFACTURE DE VETEMENTS LE BEAU
FORT
44
116
74
58
61
780
M.S.A
MAGECO
MARSH
MOLINEL
NAEF TERAG FRANCE
ODON DELCROIX PRODUCTIONS
OX'BRIDGE
PIM-MORIZOT DANIEL
289
551
630
744
-3 018
627
-150
nd
nd
589
666
1 285
866
791
nd
nd
nd
nd
36
1 124
4 465
1 738
1 474
859
nd
nd
nd
nd
nd
-199
-45
-59
-90
-466
ROBUR
140
212
158
159
239
SIMF-SOCIETE INDUSTRIELLE MULLIEZ
FRERES
571
360
-1 910
nd
nd
SIP PROTECTION
350
-586
-559
209
nd
SERB-STE D’ETUDES ET REALISATIONS EN
BONNETERIE
354
438
732
625
537
SONORCO-STE NORMANDE DE CONFECTION
86
PORTE FRERES
188
118
97
-25
VETRA
20
17
68
66
31
VIPS
98
34
124
81
141
VPS-VETEMENTS PROTECTION SECURITE
183
212
372
353
41
VTN
589
552
476
559
1 366
Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
64
Vêtements de travail – Juillet 2006
Le taux d’endettement
Le taux d’endettement exprime le rapport entre les dettes financières et les fonds propres.
Sociétés
2000
2001
2002
2003
2004
ACTIMAGE
40,7%
33%
27,3%
24,9%
16,5%
AIMEE JULIEN
25,2%
19,6%
21,2%
19,4%
13,7%
AMOVIS
0,3%
0,3%
0,3%
0,3%
0,3%
BETRANCOURT
18%
9,4%
8,2%
7,3%
5,5%
BETRANCOURT
18%
9,4%
8,2%
7,3%
5,5%
nd
nd
nd
nd
1%
3,6%
3,2%
2,8%
nd
nd
nd
nd
nd
nd
nd
BRAGARD
BUCHIN
CEHP-COMPTOIR EUROPEEN HABILLEMENT
PROFESSIONNEL
CEPOVETT
7,8%
3,9%
1,1%
1,3%
nd
CIN-SIOEN FRANCE
0%
0%
0%
63,5%
74,9%
CODUPAL
2%
1,1%
0,3%
0,5%
nd
COMODITEX
2,4%
2,2%
0,7%
2,7%
2,2%
CREATION CANTIN
27%
32,6%
46,1%
38,6%
36%
DELTA PLUS
8,2%
0,8%
0%
1,8%
0%
nd
10%
8,9%
7,6%
4,1%
0,6%
DMD FRANCE
DOLMEN
DUPONT BEAUDEUX
ELIE OURY
ETS GUY LEROY
FEBVAY CREATION
FONTANEX
FTB-FABRICATION TEXTILE DE LA BRAYE
GEDIVEPRO
GROUPE FLORY
HALBOUT
HOSTE
HVS CONFECTIONS
KIPLAY
KWINTET FRANCE
LAFODEX
LEBEURRE SODITEX
M.S.A
2,9%
3,2%
2,6%
1,6%
32,7%
26,7%
23,4%
0%
0%
7,6%
32,7%
22,9%
26,4%
21,8%
7,8%
6,7%
6,7%
6,3%
5,9%
32,5%
37%
28,9%
14,2%
13,7%
0%
0%
0%
0%
0%
213,1%
nd
nd
nd
nd
9,3%
13,4%
31,6%
38,6%
31,9%
42,3%
8,4%
14,8%
10%
10,3%
3,1%
30,5%
38,4%
39,1%
33,8%
19,5%
13,6%
11%
12,5%
11,8%
0%
14,6%
nd
nd
nd
28,7%
27%
25%
21,3%
17%
0,3%
2,8%
9,6%
3,4%
33,8%
13,3%
9,3%
10,1%
9,2%
8,5%
9,7%
14,9%
12,8%
19,5%
14%
92,4%
25%
32,4%
45,6%
95,5%
MAGECO
25,3%
40%
31,7%
7,9%
nd
MANUFACTURE DE CONFECTION LE
LABOUREUR
11,2%
11,4%
9,5%
9,2%
10,4%
0,9%
1%
0,8%
1,1%
0,6%
MANUFACTURE DE VETEMENTS LE BEAU
FORT
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
65
Vêtements de travail – Juillet 2006
Sociétés
MARSH
MOLINEL
NAEF TERAG FRANCE
ODON DELCROIX PRODUCTIONS
2000
2001
2002
2003
2004
22,4%
15,7%
10,6%
2,7%
89%
73,2%
74,1%
nd
1,3%
nd
0%
0%
43,6%
39,9%
36,2%
nd
nd
nd
nd
47,4%
0%
18,6%
0%
0%
7,1%
nd
nd
nd
nd
nd
0,3%
0%
0%
0%
0%
ROBUR
29,9%
15,4%
30,1%
23,4%
18,5%
SIMF-SOCIETE INDUSTRIELLE MULLIEZ
FRERES
13,7%
7,7%
12,8%
nd
nd
SIP PROTECTION
3,5%
41,2%
63,3%
6,4%
nd
SERB-STE D’ETUDES ET REALISATIONS EN
BONNETERIE
3,8%
2,4%
1,6%
1,1%
16,7%
OX'BRIDGE
PIM-MORIZOT DANIEL
PORTE FRERES
SONORCO-STE NORMANDE DE CONFECTION
VETRA
VIPS
VPS-VETEMENTS PROTECTION SECURITE
VTN
1,5%
1,1%
1%
0,4%
0,5%
19,7%
18,2%
17,7%
17,1%
16,6%
145,5%
137,2%
98,6%
83,3%
67,6%
1,5%
11%
30%
37,4%
0%
14,5%
8,6%
32,5%
37,8%
27%
Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
66
Vêtements de travail – Juillet 2006
4. Marges & résultats
(2000-2006)
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
67
Vêtements de travail – Juillet 2006
Définition du panel
4.1. Les pressions sur les marges
Un modèle exclusif
Les experts de l’Institut Xerfi ont analysé à partir d’un
échantillon d’entreprises indépendantes les tendances
d’évolution des marges et résultats. Cette analyse permet de
comprendre comment les opérateurs s’adaptent à l’évolution
de la situation économique en ajustant leurs charges et leurs
facteurs de production.
Le panel
Les tableaux et graphiques ci-après ont été réalisés par Xerfi
sur la base d'un échantillon constant de sociétés du secteur
réalisant de 0,5 à 10 millions d’euros de chiffre d'affaires
en 2004.
Les filiales de grands
groupes sont exclues
Les filiales de grands groupes ont été exclues de l'échantillon
en raison de leur appartenance à ces groupes. Les comptes
des filiales de groupes sont en effet souvent délicats à
interpréter, en raison des problèmes de cessions et de
prestations intra-groupe, ainsi que des politiques de
localisation des résultats.
Par ailleurs, la méthode exclut par construction les
entreprises disparues ainsi que les entreprises récemment
créées. Les résultats reflètent par conséquent les
performances des entreprises pérennes de taille moyenne
spécialisées dans l'activité.
Le chiffre d’affaires des entreprises du panel
unité : %, variation annuelle
Panel
10%
8%
Après une bonne année 2005, les
performances des entreprises
composant notre échantillon se
dégraderont en 2006. Leur chiffre
d’affaires progressera tout de même
de 2,5%, un résultat comparable à
celui enregistré au niveau sectoriel.
7,5%
4,8%
6%
4%
Secteur
2,5%
3,3%
1,9%
2%
4,0%
5,0%
2,5%2,5%
1,2%
0%
-0,3%
-2%
-4%
-6%
-8%
2001
-7,0%
2002
2003
2004
2005e
2006p
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
68
Vêtements de travail – Juillet 2006
Le taux de marge brute
4.1. Les pressions sur les marges
Sursaut du taux de marge
brute en 2005
Les fabricants français de vêtements de travail ont profité de
la nouvelle baisse de leurs coûts d’approvisionnement en
2005 pour restaurer leurs marges. En outre, le dynamisme de
la demande, notamment sur le marché de la construction et à
l’international, leur a permis d’augmenter le prix de leurs
produits. Aussi, le taux de marge brute des entreprises de
notre panel s’est redressé en 2005, pour s’établir à 50,7% de
la production. Il se stabilisera en 2006.
Taux de marge brute
unité : %, marge brute sur production
53%
52%
Le taux de marge brute des fabricants
de vêtements de travail s’établira à
50,7% de la production en 2006,
atteignant son plus haut niveau sur la
période 2002-2006. Il restera toutefois
bien en deçà de son niveau atteint en
2000 (52,3%).
51%
50%
49%
48%
2000
2001
2002
2003
2004
2005e
2006p
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Variation annuelle de la marge brute
unité : %, variation annuelle
5,6%
6%
Le ralentissement pressenti de la
demande domestique de vêtements
de travail (notamment sur le marché
de la construction, premier débouché
des opérateurs) incitera les industriels
du secteur à limiter les revalorisations
tarifaires, d’autant que la concurrence
étrangère demeurera forte. La
croissance de leur marge brute
ralentira, passant de 5,6% en 2005 à
3,3% en 2006.
5%
4%
3,3%
3%
1,7%
2%
0,6%
1%
0%
-1%
-2%
-0,5%
-0,9%
2001
2002
2003
2004
2005e
2006p
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
69
Vêtements de travail – Juillet 2006
Les autres achats et charges externes
4.1. Les pressions sur les marges
Importance de l’intérim
et de la sous-traitance
Les fabricants de vêtements de travail ont géré avec
prudence la croissance de leur masse salariale en 2005.
Aussi, pour faire face au rebond de la demande, ils ont
massivement fait appel à des compétences externes soit par
le biais d’intérimaires soit par celui de la sous-traitance
industrielle. Cette stratégie s’est accompagnée d’une forte
hausse des autres achats et charges externes en 2005
(+6%). Toutefois, la croissance du taux de marge brute a
permis d’en limiter le poids. En effet, les AACE représentaient
45,9% de la marge brute en 2005, soit seulement 0,1 point de
plus qu’en 2004. L’année 2006 sera du même acabit.
Poids des autres achats et charges externes (*)
unité : %, autres achats et charges externes / marge brute
47%
46%
Les autres achats et charges
externes ont progressé de 6% en
2005, puis de 3% en 2006, pour
s’établir à 45,8% de la marge brute en
2006.
46%
45%
45%
44%
2000
2001
2002
2003
2004
2005e
2006p
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Variation annuelle des autres achats et charges externes
unité : %, variation annuelle
7%
6,0%
6%
5%
3,7%
4%
3,0%
2,5%
3%
2%
1%
0%
-1%
-2%
-1,6%
2001
-1,1%
2002
2003
2004
2005e
2006p
Source : Xerfi, modèle Mapsis
(*) Le poste des autres achats et charges externes (AACE) recouvre les frais généraux (loyers, dépenses d’entretien, primes d’assurance…), les
charges de sous-traitance, d’intérim, les dépenses commerciales, de communication, de formation, les loyers de crédit-bail, etc. Ce poste représente
18,7% du chiffre d’affaires des entreprises analysées.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
70
Vêtements de travail – Juillet 2006
Le taux de valeur ajoutée
4.1. Les pressions sur les marges
Stabilisation du taux
de valeur ajoutée
Le taux de valeur ajoutée des fabricants de vêtements de
travail est relativement stable depuis 2002, conséquence
d’une gestion rigoureuse des principaux postes de charges. Il
se maintiendra à 26,8% de la production en 2006.
Taux de valeur ajoutée
unité : %, valeur ajoutée / production
28,5%
28,0%
Le taux de valeur ajoutée se sera
contracté de 1,5 point entre 2000 et
2006.
27,5%
27,0%
26,5%
2000
2001
2002
2003
2004
2005e
2006p
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Variation annuelle de la valeur ajoutée
unité : %, variation annuelle de la valeur ajoutée et du chiffre d’affaires
Valeur ajoutée
Chiffre d'affaires
6%
5%
4%
En 2006, la valeur ajoutée
progressera à un rythme plus soutenu
que le chiffre d’affaires.
3%
2%
1%
0%
-1%
2001
2002
2003
2004
2005e
2006p
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
71
Vêtements de travail – Juillet 2006
4.2. La productivité
Frais de personnel et rendement du travail salarié
Coefficient de rendement du travail salarié
unité : %, valeur ajoutée / frais de personnel
1,55
Après avoir atteint un point bas en
2003, le coefficient de rendement du
travail salarié s’est depuis amélioré.
Cet indicateur qui mesure la valeur
ajoutée dégagée par 100 euros de
frais de personnel s’établira à 148
euros en 2006, ce qui représente une
hausse de 10 euros par rapport à
2003.
1,50
1,45
1,40
1,35
2000
2001
2002
2003
2004
2005e
2006p
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Variation annuelle des frais de personnel
unité : %, variation annuelle de frais de personnel et du chiffre d’affaires
En 2005, les frais de personnel ont
progressé à un rythme inférieur au
chiffre d’affaires, ce qui témoigne
d’une stratégie de prudence de la part
des industriels du secteur après deux
années atones.
En 2006, ils progresseront plus
rapidement que le chiffre d’affaires
après une année 2005 mieux
orientée.
Frais de personnel
7%
Chiffre d'affaires
6%
5%
4%
3%
2%
1%
0%
-1%
-2%
-3%
2001
2002
2003
2004
2005e
2006p
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
72
Vêtements de travail – Juillet 2006
Le taux de marge économique brute
4.2. La productivité
Taux de marge économique brute
unité : %, excédent brut d’exploitation / valeur ajoutée
29%
28%
27%
Le taux de marge économique brute
atteindra un point haut en 2006, à
28,4% de la valeur ajoutée.
26%
25%
24%
23%
2000
2001
2002
2003
2004
2005e
2006p
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Variation annuelle de l’EBE
unité : %, variation annuelle de l’EBE et du chiffre d’affaires
Excédent brut d'exploitation
Chiffre d'affaires
20%
Dans un contexte de ralentissement
du chiffre d’affaires, l’excédent brut
d’exploitation poursuivra sa
progression en 2006 (certes à un
rythme moins soutenu), la croissance
des frais de personnel et des autres
achats et charges externes
demeurant sous contrôle.
15%
10%
5%
0%
-5%
-10%
2001
2002
2003
2004
2005e
2006p
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
73
Vêtements de travail – Juillet 2006
La situation financière
4.3. Situation financière & résultats
Peu de dettes
Le niveau d'endettement des fabricants français de
vêtements de travail est très faible, de l’ordre des 12-13% des
fonds propres depuis 2004. En outre, tel que l'indique le
graphique ci-dessous, il ne cesse de se contracter depuis
2000 (-7,9 points).
Confrontés à la concurrence des pays à bas coûts de
production, les fabricants français de vêtements de travail ont
choisi de redéployer tout ou partie de leur outil productif à
l’étranger et notamment dans les pays du Maghreb, Tunisie
et Maroc en tête. Aussi, les fonds injectés dans l’industrie
française sont très faibles et expliquent le niveau actuel
d’endettement des entreprises du panel. En 2006, la
tendance au désendettement se poursuivra. Les dettes
financières représenteront alors 11,6% des fonds propres,
leur plus bas niveau sur moyenne période (2000-2006).
Le taux d’endettement
unité : %, dettes financières / fonds propres
20%
19%
18%
17%
Le taux d’endettement se sera
contracté de 7,9 points entre 2000 et
2006.
16%
15%
14%
13%
12%
11%
10%
2000
2001
2002
2003
2004
2005e
2006p
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
74
Vêtements de travail – Juillet 2006
Le résultat courant avant impôt
4.3. Situation financière & résultats
De belles performances
Après avoir fortement progressé en 2005, les performances
des entreprises qui composent le panel se stabiliseront en
2006, le taux de résultat courant avant impôt s’établissant à
27,1% de la valeur ajoutée. Globalement sur moyenne
période (2000-2006), le taux de résultat courant avant impôt
est demeuré très satisfaisant, conséquence de la capacité
des industriels à contenir la croissance de leur masse
salariale et de leurs AACE. En outre, les opérateurs ont tiré
profit de leur politique de désendettement menée depuis
plusieurs années.
Taux de résultat courant avant impôt
unité : %, RCAI / valeur ajoutée
28%
26%
Le taux de résultat courant avant
impôt s’établira à 27,1% de la valeur
ajoutée en 2006.
24%
22%
20%
2000
2001
2002
2003
2004
2005e
2006p
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Variations annuelles du résultat courant avant impôt
unité : %, variations annuelles du RCAI et du chiffre d’affaires
Résultat courant avant impôt
Chiffre d'affaires
20%
15%
Alors que la croissance de l’activité
s’essoufflera en 2006, le résultat
courant avant impôt continuera de
progresser.
10%
5%
0%
-5%
-10%
2001
2002
2003
2004
2005e
2006p
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
75
Vêtements de travail – Juillet 2006
Le compte de résultat en % de la
production
4.4. Indicateurs économiques & financiers
Structure du compte de résultat
unité : % de la production
2000
CHIFFRE D'AFFAIRES NET
PRODUCTION
2001
2002
2003
2004
2005
(e)
2006
(p)
97,9
98,3
100,2
99,7
100,8
100,3
99,4
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
Production vendue
97,9
98,3
100,2
99,7
100,8
100,3
99,4
Production stockée
1,9
1,7
-0,2
0,3
-0,8
-0,3
0,6
Production immobilisée
Achats de mat. premières et approv.
Var. des stocks de mat. prem. et approv.
Coût matières premières et approvisionnements
MARGE BRUTE
Autres achats et charges externes corrigées
0,2
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
-46,7
-49,2
-51,4
-49,2
-51,7
-49,7
-49,9
-1,0
0,0
1,2
-0,3
1,9
0,4
0,5
-47,7
-49,2
-50,3
-49,5
-49,8
-49,3
-49,4
52,3
50,8
49,7
50,5
50,2
50,7
50,6
-23,4
-22,5
-22,5
-23,2
-23,0
-23,3
-23,2
Autres produits
0,1
0,1
0,1
0,2
0,2
0,2
0,2
Autres charges
-0,8
-0,8
-0,6
-0,8
-0,8
-0,8
-0,8
VALEUR AJOUTEE CORRIGEE
28,3
27,6
26,7
26,6
26,7
26,8
26,8
0,1
0,1
0,1
0,1
0,1
0,1
0,1
-2,0
-1,1
-1,1
-1,1
-1,3
-1,2
-1,2
Subventions d'exploitation
Impôts et taxes
Frais de personnel (y compris participation)
-18,7
-19,4
-19,1
-19,3
-18,8
-18,2
-18,1
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
7,6
7,2
6,7
6,3
6,7
7,5
7,6
Solde reprises – dotations aux provisions
0,2
0,0
0,1
-0,1
0,3
0,2
0,2
-1,0
-0,9
-1,0
-1,0
-0,9
-0,9
-0,9
EXCEDENT NET D'EXPLOITATION
6,8
6,3
5,8
5,3
6,0
6,8
6,9
Solde des opérations en commun
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
Produits financiers
0,9
0,9
0,9
1,0
2,1
1,2
1,2
-1,0
-0,9
-0,8
-0,7
-1,7
-0,8
-0,9
-0,9
-0,9
-0,8
-0,7
-0,7
-0,6
-0,6
-0,1
-0,1
0,0
0,3
0,4
0,4
0,4
6,8
6,2
5,8
5,5
6,4
7,2
7,3
Solde des éléments exceptionnels
-0,2
0,0
-0,1
-0,1
-0,8
-0,1
-0,1
Impôt sur les bénéfices
Dotations aux amortissements
Charges financières
dont intérêts financiers
Solde des opérations financières
RESULTAT COURANT AV. IMPOT
-2,2
-2,0
-1,9
-1,7
-1,8
-2,3
-2,4
RESULTAT NET
4,3
4,2
3,8
3,7
3,8
4,7
4,8
Capacité d’autofinancement avt répartition
5,1
5,0
4,5
4,7
4,9
5,5
5,5
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
76
Vêtements de travail – Juillet 2006
Le bilan
4.4. Indicateurs économiques & financiers
Structure du bilan
unité : % de l’actif ou du passif
2000
ACTIF
Capital souscrit non appelé
2001
2002
2003
2004
2005
(e)
2006
(p)
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
11,7
11,6
12,5
11,0
9,8
11,2
11,4
2,6
2,9
2,7
2,6
2,4
2,7
3,1
dont immobilisations incorporelles nettes
5,6
5,4
6,0
5,3
4,9
4,8
4,6
dont immobilisations corporelles nettes
3,5
3,4
3,8
3,1
2,5
3,6
3,7
dont immobilisations financières nettes
87,4
87,2
86,7
87,9
89,4
87,9
87,7
Actif circulant net
37,2
37,0
36,9
35,4
34,2
32,8
32,2
dont stocks nets
32,6
33,4
32,2
30,7
33,0
29,8
28,5
dont clients nets
6,9
5,9
6,9
7,5
7,0
7,8
8,5
dont valeurs mobilières de placement
7,8
8,3
7,8
10,5
11,5
12,9
13,5
dont disponibilités
3,0
2,5
2,8
3,8
3,6
4,6
5,0
dont autres actifs circulants
0,9
1,2
0,9
1,0
0,8
0,9
0,9
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
Fonds propres et assimilés
57,8
59,3
61,3
63,8
63,6
66,6
67,6
Dettes
42,1
40,6
38,6
36,1
36,4
33,3
32,3
dont dettes à caractère financier
11,3
10,0
10,4
10,0
8,3
8,1
7,8
dont fournisseurs
18,9
20,2
17,9
16,9
18,4
16,2
15,7
dont dettes fiscales et sociales
10,3
9,0
9,3
8,3
8,0
8,0
7,7
1,6
1,3
1,0
1,0
1,7
1,0
1,1
0,1
0,1
0,0
0,1
0,1
0,1
0,1
Actif immobilisé net
Comptes de régularisation
TOTAL ACTIF/PASSIF
PASSIF
dont autres dettes
Produits constatés d'avance
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Actif net
Passif net
unité : % total bilan en 2004
Autres
unité : % total bilan en 2004
Immo
Autres
Dispo &
VMP
Fournisseurs
Fonds
propres
Dettes
financières
Stocks &
clients
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
77
Vêtements de travail – Juillet 2006
Les ratios
4.4. Indicateurs économiques & financiers
Ratios et indicateurs sur le secteur
2000
2001
2002
2003
2004
2005
(e)
2006
(p)
EVOLUTION DE L’ACTIVITE
Variation du chiffre d’affaires (%)
nd
2,5%
4,8%
-0,3%
1,2%
4,0%
2,5%
Variation de la production (%)
nd
2,1%
2,7%
0,2%
0,1%
4,5%
3,5%
Variation des produits totaux (%)
nd
2,1%
2,6%
0,5%
1,3%
3,6%
3,5%
Variation de la marge brute (%)
nd
-0,9%
0,6%
1,7%
-0,5%
5,6%
3,3%
Variation de la Valeur ajoutée (%)
nd
-0,2%
-0,5%
-0,3%
0,3%
5,0%
3,5%
Variation du résultat courant avant impôt (%)
nd
-5,6%
-4,4%
-4,9%
16,3%
17,2%
4,5%
Taux de marge brute (%)
52,3%
50,8%
49,7%
50,5%
50,2%
50,7%
50,6%
Taux de valeur ajoutée corrigée (%)
28,3%
27,6%
26,7%
26,6%
26,7%
26,8%
26,8%
Var. des immob. corp. nettes (%)
nd
3,0%
17,6%
-8,0%
-0,9%
2,0%
2,0%
Var. du B.F.R. (%)
nd
9,1%
7,9%
3,5%
4,7%
3,0%
5,2%
Var. des capitaux nets d'expl. (%)
nd
8,4%
8,9%
2,2%
4,1%
2,9%
4,9%
Var. des stocks (%)
nd
6,8%
5,0%
-1,1%
4,2%
0,2%
5,2%
Rendement du travail salarié
1,51
1,42
1,40
1,38
1,42
1,47
1,48
Rendement des immob. corporelles
8,68
8,41
7,11
7,70
7,79
8,02
8,14
Rapport FdP/Immob. corp. nettes
5,75
5,91
5,07
5,58
5,50
5,45
5,50
Rend. de la somme des facteurs
1,29
1,22
1,17
1,17
1,20
1,24
1,25
Rend. des capitaux engagés bruts
0,70
0,65
0,59
0,56
0,53
0,51
0,49
Rend. des capitaux d'expl. directs
1,00
0,92
0,84
0,82
0,79
0,81
0,80
Rendement des actifs totaux
0,48
0,45
0,43
0,41
0,38
0,38
0,37
Rendement productif global
1,71
1,63
1,59
1,54
1,44
1,43
1,39
Rendement-produits global
1,73
1,65
1,61
1,56
1,47
1,46
1,41
MARGES D’ACTIVITE
VARIATIONS DES MOYENS D'EXPLOITATION
RENDEMENT APPARENT DES FACTEURS
ET DES ACTIFS
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
78
Vêtements de travail – Juillet 2006
2000
2001
2002
2003
2004
2005
(e)
2006
(p)
GESTION ET STRUCTURE FINANCIERE
Couverture de l'actif net
4,95
5,11
4,91
5,78
6,47
5,96
Couverture des capitaux investis
1,06
1,08
1,07
1,14
1,19
1,23
1,26
Taux d’endettement (%)
19,5%
16,9%
17,0%
15,6%
13,0%
12,2%
11,6%
Charges financières/EBE
12,9%
12,9%
12,1%
11,7%
25,8%
11,3%
11,7%
BFR (en j. Ch. d’affaires)
91,8
97,7
100,6
104,5
108,1
107,0
109,8
Clients (en j Ch. d’aff)
69,9
75,1
72,8
71,8
82,1
74,5
74,5
Fournisseurs (en j d'achats HT)
56,7
62,2
54,8
54,3
61,7
55,8
55,8
Stocks (en j de Chj d’aff. HT)
79,8
83,2
83,4
82,7
85,2
82,1
84,2
5,94
PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE
Salariés (%)
66,2%
70,3%
71,2%
72,5%
70,6%
67,9%
67,5%
Moyens corporels (%)
3,5%
3,3%
3,8%
3,6%
3,5%
3,4%
3,4%
Prêteurs (%)
3,3%
3,3%
3,0%
2,7%
2,5%
2,4%
2,4%
Etat (%)
15,0%
11,4%
11,3%
10,7%
11,5%
13,2%
13,3%
Capacité d'autofinancement (%)
18,0%
18,0%
16,8%
17,8%
18,6%
20,4%
20,5%
Tx de marge brute d’exploitation (%)
27,0%
26,1%
24,9%
23,8%
25,1%
28,0%
28,4%
Tx de marge nette d’exploitation (%)
24,1%
22,8%
21,5%
19,8%
22,6%
25,3%
25,7%
Tx de rés. des opér. financières (%)
-0,2%
-0,2%
0,2%
1,0%
1,4%
1,5%
1,3%
Tx de résultat cour. av. impôt (%)
23,9%
22,6%
21,7%
20,7%
24,0%
26,8%
27,1%
Tx de résult courant sur EBE (%)
88,5%
86,6%
87,2%
87,1%
95,8%
95,8%
95,5%
6,7%
6,2%
5,8%
5,4%
6,3%
7,1%
7,2%
Rentab. écon. des capitaux d’expl. (%)
24,2%
21,0%
18,1%
16,2%
17,9%
20,5%
20,5%
Rentab. cour. des cap. engagés (%)
19,1%
16,8%
14,7%
13,0%
14,1%
15,0%
14,5%
Rentabilité financière courante (%)
20,0%
17,2%
15,1%
13,3%
14,5%
15,5%
14,9%
Performance financière (%)
15,1%
13,7%
11,6%
11,4%
11,2%
11,8%
11,3%
Rentabilité nette des Fds propres (%)
12,8%
11,6%
9,9%
9,0%
8,6%
10,2%
9,8%
Rentabilité nette des cap. engagés
10,7%
9,9%
8,5%
7,8%
7,6%
9,1%
8,8%
TAUX DE RESULTATS
TX de résult cour. sur Produits
RENTABILITE
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
79
Vêtements de travail – Juillet 2006
Définitions des ratios et indicateurs sur le secteur
EVOLUTION DE L’ACTIVITE
GESTION ET STRUCTURE FINANCIERE
Variation du chiffre d’affaires (%)
Variation annuelle
Couverture de l'actif net
Fonds propres/actif immobilisé net
Variation de la production (%)
Variation annuelle
Couverture des capitaux investis
Fonds propres/(actif immobilisé net + BFR)
Variation des produits totaux (%)
Variation annuelle
Taux d’endettement (%)
Dettes à caractère financier/Fonds propres
Variation de la marge brute (%)
Variation annuelle
Charges financières/EBE
Total charges financières / Excédent brut
d’exploitation
Variation de la Valeur ajoutée (%)
Variation annuelle
BFR (en j. Ch. d’affaires)
BFR / Chiffre d’affaires HT * 360 j
Variation du résultat courant avant impôt (%) Variation annuelle
Clients (en j Ch. d’aff)
Clients / Chiffre d’affaires * 360 j
MARGES D’ACTIVITE
Fournisseurs (en j d'achats HT)
Fournisseurs / Achats * 360 j
Stocks / chiffre d’affaires * 360 j
Taux de marge commerciale (%)
Marge commerciale/Ventes de
marchandises
Stocks (en j de Chj d’aff. HT)
Taux de marge brute (%)
Marge brute/Production
PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE
Taux de valeur ajoutée corrigée (%)
Valeur ajoutée corrigée/Production
Salariés (%)
Frais de personnel corrigés / Valeur ajoutée
corrigée
Moyens corporels (%)
Dotations aux amortissements / Valeur
ajoutée corrigée
VARIATIONS DES MOYENS
D'EXPLOITATION
Var. des immob. corp. nettes (%)
Variation annuelle
Prêteurs (%)
Intérêts financiers/ Valeur ajoutée corrigée
Var. du B.F.R. (%)
Variation annuelle
Etat (%)
(Impôts sur les sociétés + taxes et impôts
divers) / Valeur ajoutée corrigée
Var. des capitaux nets d'expl. (%)
Variation annuelle (Immobilisations
corporelles nets + BFR)
Capacité d'autofinancement (%)
Capacité d’autofinancement / Valeur ajoutée
corrigée
Var. des stocks (%)
Variation annuelle
TAUX DE RESULTATS
RENDEMENT APPARENT DES
FACTEURS ET DES ACTIFS
Tx de marge brute d’exploitation (%)
Excédent brut d’exploitation / Valeur ajoutée
corrigée
Rendement du travail salarié
Valeur ajoutée / frais de personnel (y
compris participation)
Tx de marge nette d’exploitation (%)
Excédent net d’exploitation / Valeur ajoutée
corrigée
Rendement des immob. corporelles
Valeur ajoutée / Immobilisations corporelles. Tx de rés. des opér. financières (%)
nettes
Résultat des opérations financières / Valeur
ajoutée corrigée
Rapport FdP/Immob. corp. nettes
Frais de personnel corrigés / Immobilisations Tx de résultat cour. av. impôt (%)
corporelles nettes
Résultat courant avant impôt / Valeur
ajoutée corrigée
Rend. de la somme des facteurs
Valeur ajoutée corrigée / (Immobilisations
corporelles nettes + frais de personnels
corrigés)
Résultat courant avant impôt / Excédent brut
d’exploitation
Rend. des capitaux engagés bruts
Valeur ajoutée corrigée (Capitaux propres + TX de résult cour. sur Produits
Dettes financières)
Rend. des capitaux d'expl. directs
Valeur ajoutée corrigée (BFR+
immobilisations corporelles)
RENTABILITE
Rendement des actifs totaux
Valeur ajoutée corrigée /total des actifs
Rentab. écon. des capitaux d’expl. (%)
Excédent net d’exploitation / (BFR +
Immobilisations Corporelles nettes)
Rendement productif global
Production/Total bilan
Rentab. cour. des cap. engagés (%)
(Résultat courant avant impôt + intérêts
financiers) / (Fonds propres + dettes)
Rendement-produits global
Produits totaux/total bilan
Rentabilité financière courante (%)
Résultat courant avant impôt /Fonds Propres
Performance financière (%)
CAF/Fonds propres
Rentabilité nette des Fds propres (%)
Résultat Net / Fonds propres
Rentabilité nette des cap. engagés
Résultat net / (Capitaux propres + dettes
financières)
Tx de résult courant sur EBE (%)
Résultat courant avant impôt /Produits totaux
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
80
Vêtements de travail – Juillet 2006
5. Annexes
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
81
Vêtements de travail – Juillet 2006
Solde net de créations d’entreprises de construction en bâtiments
unité : nombre d’entreprises
Créations
Défaillances (2)
Cessations (3)
Solde net de création
2002
2003
2004
11 497
3 821
4 973
2 703
13 319
3 948
5 376
3 995
13 213
4 264
4 785
4 164
12 mois
glissants (1)
13 075
4 234
4 833
4 008
(1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation
judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption
Source : Cofacerating
Solde net de créations d’entreprises des IAA
unité : nombre d’entreprises
Créations
Défaillances (2)
Cessations (3)
Solde net de création
2002
2003
2004
10 409
1 857
7 404
1 148
11 676
1 932
8 001
1 743
11 404
1 981
8 261
1 162
12 mois
glissants (1)
11 004
2 044
8 458
502
(1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation
judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption
Source : Cofacerating
Solde net de créations d’entreprises de l’automobile et de l’aéronautique
unité : nombre d’entreprises
Créations
Défaillances (2)
Cessations (3)
Solde net de création
2002
2003
2004
5 965
1 516
3 497
952
6 755
1 586
3 619
1 550
6 728
1 567
3 498
1 663
12 mois
glissants (1)
6 829
1 584
3 545
1 700
(1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation
judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption
Source : Cofacerating
Solde net de créations d’entreprises de métallurgie
unité : nombre d’entreprises
Créations
Défaillances (2)
Cessations (3)
Solde net de création
2002
2003
2004
1 403
656
923
-176
1 534
603
919
12
1 345
521
837
-13
12 mois
glissants (1)
1 324
524
839
-39
(1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation
judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption
Source : Cofacerating
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
82
Vêtements de travail – Juillet 2006
Solde net de créations d’entreprises de l’hôtellerie-restauration
unité : nombre d’entreprises
Créations
Défaillances (2)
Cessations (3)
Solde net de création
2002
2003
2004
23 986
4 667
15 098
4 221
26 502
5 181
14 859
6 462
24 666
5 266
15 319
4 081
12 mois
glissants (1)
23 572
5 260
16 656
1 656
(1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation
judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption
Source : Cofacerating
Solde net de créations d’entreprises de la santé
unité : nombre d’entreprises
Créations
Défaillances (2)
Cessations (3)
Solde net de création
2002
2003
2004
12 933
87
7 760
5 086
13 522
118
7 079
6 325
12 651
123
6 994
5 534
12 mois
glissants (1)
11 993
128
6 896
4 969
(1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation
judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption
Source : Cofacerating
Solde net de créations des grandes et moyennes surfaces
unité : nombre d’entreprises
Créations
Défaillances (2)
Cessations (3)
Solde net de création
2002
2003
2004
463
49
248
166
689
50
245
394
791
77
263
451
12 mois
glissants (1)
799
82
267
450
(1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation
judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption
Source : Cofacerating
Solde net de créations d’entreprises de la chimie pharmacie plastiques
unité : nombre d’entreprises
Créations
Défaillances (2)
Cessations (3)
Solde net de création
2002
2003
2004
2 296
353
1 444
499
2 515
349
1 532
634
2 455
365
1 624
466
12 mois
glissants (1)
2 420
359
1 682
379
(1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation
judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption
Source : Cofacerating
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
83
Vêtements de travail – Juillet 2006
Solde net de créations d’entreprises de transport et logistique
unité : nombre d’entreprises
Créations
Défaillances (2)
Cessations (3)
Solde net de création
2002
2003
2004
5 583
1 664
3 651
268
5 708
1 605
3 797
306
5 590
1 627
3 718
245
12 mois
glissants (1)
5 422
1 622
3 648
152
(1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation
judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption
Source : Cofacerating
Evolution de l’emploi salarié de la construction
unités : nombre, % des variations annuelles
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Construction
Croissance
1 147 025
1 120 425
1 124 425
1 149 025
1 202 900
1 240 800
1 253 925
1 264 025
1 284 450
1 309 900
nd
-2,3%
0,4%
2,2%
4,7%
3,2%
1,1%
0,8%
1,6%
2,0%
Dont le
bâtiment
918 375
903 650
909 000
932 150
975 525
1 005 550
1 016 375
1 027 300
1 046 575
1 068 350
Croissance
nd
-1,6%
0,6%
2,5%
4,7%
3,1%
1,1%
1,1%
1,9%
2,1%
Dont les
travaux publics
228 650
216 775
215 425
216 875
227 375
235 250
237 550
236 725
237 875
241 550
Croissance
nd
-5,2%
-0,6%
0,7%
4,8%
3,5%
1,0%
-0,3%
0,5%
1,5%
Source : Unedic
Evolution de l’emploi salarié de l’industrie
unités : nombre, % des variations annuelles
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Industrie
Croissance
Dont
l’industrie
automobile
Croissance
3 839 100
3 800 650
3 812 675
3 806 000
3 852 900
3 892 150
3 814 225
3 714 925
3 612 750
3 526 050
nd
-1,0%
0,3%
-0,2%
1,2%
1,0%
-2,0%
-2,6%
-2,8%
-2,4%
280 850
278 350
274 500
275 225
283 450
291 125
290 550
288 325
286 325
283 550
nd
-0,9%
-1,4%
0,3%
3,0%
2,7%
-0,2%
-0,8%
-0,7%
-1,0%
Dont construction
navale,
aéronautique et
ferroviaire
126 400
124 850
124 975
123 725
125 925
130 400
128 875
127 475
126 150
125 025
Croissance
nd
-1,2%
0,1%
-1,0%
1,8%
3,6%
-1,2%
-1,1%
-1,0%
-0,9%
Source : Unedic
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
84
Vêtements de travail – Juillet 2006
Evolution de l’emploi salarié de l’industrie
unités : nombre, % des variations annuelles
Croissance
Dont métallurgie
nd
-0,5%
0,9%
1,6%
1,8%
0,4%
-1,4%
-1,6%
-2,1%
-2,5%
450 350
445 475
451 250
450 625
457 600
465 475
455 900
441 575
425 325
415 575
nd
-1,1%
1,3%
-0,1%
1,5%
1,7%
-2,1%
-3,1%
-3,7%
-2,3%
Commerce
Croissance
Croissance
2 617 950
2 636 800
2 684 950
2 747 250
2 833 075
2 905 550
2 955 650
2 979 750
2 992 075
3 003 950
nd
0,7%
1,8%
2,3%
3,1%
2,6%
1,7%
0,8%
0,4%
0,4%
Dont grandes
surfaces à
prédominance
alimentaire
422 360
441 476
455 659
473 894
501 889
530 919
540 187
548 817
540 372
nd
Dont chimie,
caoutchouc,
plastiques
344 700
343 025
346 200
351 600
358 100
359 425
354 250
348 525
341 225
332 650
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Croissance
Source : Unedic
Evolution de l’emploi salarié dans le commerce
unités : nombre, % des variations annuelles
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
nd
4,5%
3,2%
4,0%
5,9%
5,8%
1,7%
1,6%
-1,5%
nd
Source : Unedic
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
85
Vêtements de travail – Juillet 2006
Evolution de l’emploi salarié dans les transports et l’hôtellerie-restauration
unités : nombre, % des variations annuelles
Transports
Croissance
630 800
634 900
663 725
697 650
736 250
768 625
780 850
785 275
789 650
789 225
nd
0,6%
4,5%
5,1%
5,5%
4,4%
1,6%
0,6%
0,6%
-0,1%
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Hôtels et
restaurants
642 750
665 575
693 725
721 125
754 650
783 550
809 450
831 225
845 450
859 600
Croissance
Croissance Activités relatives
à la santé
Croissance
nd
3,6%
4,2%
3,9%
4,6%
3,8%
3,3%
2,7%
1,7%
1,7%
Source : Unedic
Evolution de l’emploi salarié dans les IAA et la santé
unités : nombre, % des variations annuelles
Industries
agricoles et
alimentaires
507 475
512 625
519 675
521 200
531 600
537 175
539 900
539 500
532 000
526 475
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
nd
1,0%
1,4%
0,3%
2,0%
1,0%
0,5%
-0,1%
-1,4%
-1,0%
479 833
482 240
487 753
491 287
499 937
512 939
520 819
528 504
535 872
nd
nd
0,5%
1,1%
0,7%
1,8%
2,6%
1,5%
1,5%
1,4%
+
Source : Unedic
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Vêtements de travail – Juillet 2006
6. Sources d’information
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Vêtements de travail – Juillet 2006
Les organismes officiels
CTCOE
Centre Textile de Conjoncture et d’Observation
Economique
37-39, rue de Neuilly - 92110 Clichy
Tel : 01.47.56.30.30
www.ifm-paris.org
SYNAMAP
Syndicat National des Matériels et Articles de Protection
39/41 rue Louis Blanc - 92038 Paris La Défense Cedex
Tél. : 01.47.17.64.36 - Fax : 01.47.17.64.97
www.synamap.fr
UIT
Union des Industries Textiles
37-39, rue de Neuilly - 92110 Clichy
Tel : 01.47.56.30.31
Fax : 01.47.30.27.09
La presse spécialisée
Le Journal du Textile
Le Journal du Textile
61, rue de Malte - 75011 Paris
Tel : 01.43.57.21.89
www.journaldutextile.com
L’Usine Nouvelle
L’Usine Nouvelle
12-14 rue Médéric - 75809 Paris Cedex 17
Tel : 01.56.79.41.00 - Fax : 01.56.79.42.34
www.usinenouvelle.com
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Les sites Internet des groupes et sociétés
Adolphe Lafont
Bacou-Dalloz
Bragard
Cepovett
Delta Plus Group
DMD France
Elis
Flory
Haniel
Julien Holding
KarstadtQuelle
Kiplay
Kwintet
Molinel
Naef Terag
Sioen
www.adolphe-lafont.com
www.bacou-dalloz.com
www.bragard.com
www.cepovett.com
www.deltaplus.fr
www.dmd-france.com
www.elis.com
www.flory.fr
www.haniel.de
www.aimee-julien.com
www.karstadtquelle.com
www.kiplay.com
www.kwintet.com
www.molinel.com
www.naef-terag.fr
www.sioen.com
Les salons professionnels
SIVP
Salon International du Vêtement Professionnel
Parc des Expositions de la Porte de Versailles, Paris
www.workwearexpo.com
du 7 au 10 novembre 2006
Sigles et autres noms des sociétés
Sigle / enseigne
Dénomination usuelle
CIN
CEHP
FTB
M.S.A
SERB
SIMF
SONORCO
VTN
Sioen France
Comptoit Européen Habillement Professionnel
Fabrication Textile de la Braye
Mine Safety Appliances
Société Etudes et Réalisations en Bonneterie
Société Industrielle Mulliez Freres
Société Normande de Confection
Vêtement des Temps Nouveaux
Source : Xerfi
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Vêtements de travail – Juillet 2006
7. Note méthodologique
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90
Vêtements de travail – Juillet 2006
Traitement statistique et méthodes de prévisions
Le champ de cette étude a été délimité en fonction du concept de « secteur », c’est-à-dire d’entreprises ayant la
même activité principale. Il suit généralement la codification officielle mise en place depuis 1993 en France (la NAF).
Pour faciliter la lecture, nous avons utilisé les termes économiques sous leur acception la plus courante, telle qu’elle
est employée en général dans la littérature économique. Nous avons cependant adopté pour certains concepts ou
termes des définitions très rigoureuses, afin d’éviter des confusions qui entraîneraient des difficultés d’interprétation.
Ainsi, les mots « secteur » et « branche » seront utilisés dans la définition précise de la comptabilité nationale :
SECTEUR : appartiennent à un même secteur les entreprises qui ont la même activité principale.
BRANCHE : la branche est constituée d’entreprises ou fractions d’entreprises (dans le cas où ces dernières ont des
activités diversifiées) qui exercent une même activité, principale ou secondaire.
Le recoupement branche/secteur n’est jamais parfait. L’activité d’une profession peut être assurée par des
entreprises dont l’activité principale se situe sur d’autres marchés et donc non prise en compte par le secteur. C’est
une des raisons pour lesquelles nous avons choisi le concept de branche, considéré comme l’indicateur le plus
significatif pour analyser l’activité économique d’un ensemble de produits ou de services.
Cependant ces notions de secteur et de branche ne correspondent pas toujours à la réalité économique, telle qu’elle
peut se concrétiser dans les organisations professionnelles. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser également le
terme de « PROFESSION » pour matérialiser ce sentiment d’appartenance à une communauté d’activité
économique.
Nomenclatures d’activité
La nouvelle Nomenclature d’Activités Française (NAF), qui se substitue à la NAP (Nomenclature d’Activités et de
Produits), a été élaborée dans l’optique de l’harmonisation des nomenclatures européennes. L’objectif principal
consiste à améliorer la transparence de l’information économique. De fait, la NAF s’emboîte parfaitement avec les
nomenclatures internationales :
CITI rev.3 : Classification Internationale Type par Industrie (ISIC en anglais) ; la troisième révision de cette
nomenclature d’activités a été adoptée par l’ONU en février 1989 ;
Nace rev.1 : Nomenclature des Activités Economiques des Communautés Européennes ; la première révision de
cette nomenclature a eu lieu en octobre 1990.
Prenant effet en 1993, la Nomenclature d’Activités Française (NAF) distingue 700 « positions élémentaires »
(secteurs). Les premières données statistiques disponibles selon ce nouveau système ont été publiées en cours
d’année 1994.
Sur certaines activités, nous avons constaté l’absence de correspondance entre l’ancienne et la nouvelle
nomenclature. Cette situation nous a contraints à en redresser les données statistiques afin de mieux préserver un
champ d’analyse homogène. Si la nouvelle nomenclature constitue un outil précieux de classification des activités
économiques sur le plan sectoriel, celles-ci peuvent aussi posséder des logiques économiques autonomes. Par
conséquent, nous avons dû faire appel, chaque fois que nécessaire, à d’autres sources de données quantifiées, que
ce soient des syndicats professionnels, des organismes d’études spécialisés. Dans de nombreux cas, Xerfi a été
amené à effectuer ses propres estimations.
Traitement des données statistiques
Les données annuelles concernant l’évolution de l’activité sont le plus souvent issues des Enquêtes Annuelles
d’Entreprises ou des publications professionnelles.
Les données mensuelles utilisées pour le suivi économique de l’activité sont issues du Bulletin Mensuel de
Statistique publié par l’Insee. Deux types de données sont présentés par Xerfi :
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
91
Vêtements de travail – Juillet 2006
la série brute qui apporte, notamment, une information sur le caractère cyclique d’une activité ;
le lissage de la série CVS (corrigée des variations saisonnières) qui reflète les tendances à court et moyen termes.
La technique utilisée est celle de la moyenne mobile centrée.
Le traitement de Xerfi sur ces données est double :
homogénéisation des séries statistiques par redressement ;
calculs d’évolutions en glissement, dans le but de déterminer les tendances les plus récentes ;
mise en valeur des cycles économiques ;
dans une optique de réalisation d’estimations prévisionnelles, ces données chiffrées font l’objet de traitements
internes, par des techniques quantitatives ou qualitatives (entretiens avec des professionnels).
Afin de mieux rendre compte du suivi d’une activité, un certain nombre de concepts économiques et statistiques est
couramment utilisé.
Définition de certains concepts économiques et statistiques utilisés
EUROS CONSTANTS / PRODUCTION EN VOLUME : les mesures en euros constants permettent de neutraliser les effets des
mouvements de prix. Par conséquent, dans le cadre de la quantification de la production, la terminologie employée
est celle de production en volume.
La formule de calcul est la suivante : Ind en Euro cst=Valeur de la variable/Ind des prix
CHIFFRE D’AFFAIRES : le chiffre d'affaires mesure le montant global des ventes de marchandises et de production de
biens et de services, mesuré à leur prix de cession et réalisé au cours d’un exercice.
FACTURATIONS : les facturations sont l’expression en valeur (hors taxes) des livraisons effectuées par les entreprises.
Elles peuvent être différentes du chiffre d'affaires pour deux raisons :
les facturations excluent les marchandises revendues en l’état ;
des divergences peuvent également exister en raison de décalages enregistrés dans les écritures comptables.
CONSOMMATION DES MENAGES : selon le système élargi de la comptabilité nationale, la consommation finale des
ménages représente la valeur des biens et services, marchands et non-marchands, utilisés pour la satisfaction
directe des besoins humains individuels.
Evaluée par produit, la consommation des ménages intègre l’ensemble des achats effectués par des ménages
résidents ou non. Plus large que la notion de dépense, elle intègre l’autoconsommation, les avantages en nature, les
loyers « fictifs » (logements occupés par leurs propriétaires ou par des personnes logées gratuitement), l’allocation
logement, les sommes remboursées par la Sécurité Sociale suite à l’achat de médicaments. En revanche, elle
n’inclut ni la valeur ajoutée domestique (bricolage, travail ménager...), ni les achats de ménages à ménages (comme
les voitures d’occasion) : seules les marges commerciales des revendeurs sont comptabilisées.
La consommation des ménages est suivie annuellement par l’Insee. Soulignons particulièrement que les données
publiées dans leur version définitive, le sont avec un décalage de trois ans.
MARCHE INTERIEUR APPARENT : le MIA (exprimé en euros) permet de quantifier la demande sur le marché national. Il
se définit comme suit :
MIA = Facturations - Exportations + Importations
Cependant, cette notion pourtant très pertinente
indicateur imparfait, et ce pour plusieurs raisons :
doit être prise avec précaution. En effet, le MIA s’avère être un
les divergences entre les différents niveaux de prix (prix industriels pour les facturations, CAF pour les importations,
FAB pour les exportations) ;
les décalages dans les périodes d’enregistrement ;
les divergences de champs. Les statistiques douanières totalisent le matériel neuf et d’occasion. Par ailleurs, il est
souvent difficile de rapprocher les données issues des nomenclatures douanières des autres statistiques.
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92
Vêtements de travail – Juillet 2006
TAUX DE PENETRATION : il mesure l’étendue du marché intérieur apparent couvert par les importations, c’est-à-dire la
part occupée par les opérateurs étrangers sur le marché national.
Taux de pénétration = (Importations/MIA) × 100
TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN
TCAM %= ((Xn/X1)1/(n-1) -1)*100
où X est la valeur et n le nombre des années
LA METHODE DE LISSAGE
Face à des fortes variations entre les valeurs d’une série, les tendances ont du mal à ressortir. Il peut être alors
intéressant d’effectuer un lissage. La méthode de lissage retenue par Xerfi est le plus souvent la moyenne mobile
centrée.
Méthodes de prévisions sectorielles
Les prévisions sur l’évolution de l’activité sont établies à partir de l’analyse des principales variables et d’une
méthode générale d’élaboration des prévisions qui s’effectue en plusieurs étapes
détermination des cycles économiques de l’activité de la profession ;
positionnement de la dernière donnée disponible dans le cycle ;
étude de l’amont et de l’aval, qui s’effectue en deux étapes :
- analyse de la conjoncture : ce qui permet de déterminer notamment pour l’aval l’évolution de la demande ;
- analyse des rapports de force : il s’agit ici de déterminer dans quelle mesure les secteurs fournisseurs sont
capables de répercuter sur une profession leurs variations de coûts (évolution des prix des matières premières) mais
également la capacité d’une profession à faire porter sur l’aval ses propres variations de coûts ;
examen du commerce extérieur :
- analyse des importations : détermination du taux de pénétration des importations et anticipation de son évolution
probable compte tenu notamment des évolutions des parités monétaires ;
- analyse des exportations : évolution de la part des exportations dans la formation du chiffre d'affaires d’une
profession et prévision de son évolution compte tenu de l’évolution des parités monétaires et de la conjoncture
économique dans les différents pays ;
prise en compte d’éventuels facteurs perturbateurs (bouleversements technologiques, apparition de nouveaux
substituts...) ou exceptionnels capables de casser le cycle.
Si l’ensemble des prévisions est effectué au niveau sectoriel, les principales prévisions macro-économiques (issues
des principaux instituts de prévisions) sont prises en compte.
Principales sources officielles statistiques
EAE (Enquêtes Annuelles d’Entreprises) : les EAE sont la principale base statistique sectorielle disponible en
France. Celle-ci fournit chaque année une description des structures du système productif, par l’intermédiaire de
tableaux généraux présentant les principaux résultats des activités économiques. Réalisé à partir de questionnaires
envoyés aux entreprises de plus de 20 salariés, ce panorama est notamment conçu par :
le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (Agreste) pour les industries agricoles et alimentaires ;
le Ministère de l’Equipement, des Transports et du Tourisme (DAEI, OEST) pour l’ensemble du BTP et des
transports ;
le Ministère de l’Economie (INSEE) pour le commerce et les services ;
le Ministère de l’Industrie, des Postes et Télécommunication (SESSI) pour l’ensemble de l’Industrie ainsi que des
secteurs non-mentionnés ci-dessus.
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Vêtements de travail – Juillet 2006
BMSI : Bulletin Mensuel de Statistiques industrielles :
Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production industrielle française. Elle fournit des
données chiffrées sur les évolutions des secteurs et des différents produits suivis par le Sessi.
BMS : Bulletin Mensuel de Statistique :
Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production économique française (production, prix
industriels et à la consommation...). Elle fournit des données chiffrées sur les évolutions des secteurs et des
différents produits.
Traitement Xerfi des données financières
Xerfi réalise depuis 1994 ses propres traitements pour produire des comptes et indicateurs économiques et
financiers agrégés au plan sectoriel. La méthode a été développée et perfectionnée par Xerfi grâce à l’expérience
cumulée sur plusieurs centaines de secteurs.
L’agrégation des comptes des sociétés est en effet l’une des clés majeures de passage du « micro » au « macro »
par l’intermédiaire de la notion de « secteur ». Cette opération soulève néanmoins de très nombreux problèmes
méthodologiques, conséquences tout à la fois des objectifs recherchés, de la qualité et de l’exhaustivité de
l’information disponible. Les problèmes rencontrés ont exigé la mise en œuvre de méthodes spécifiques de sélection
d’échantillon, et de traitement de l’information financière.
La disponibilité des comptes des sociétés
Rappelons que l’article 293 du décret sur les sociétés commerciales fait obligation à toute société par action de
déposer au greffe du tribunal de commerce ses comptes annuels (bilan, comptes de résultats, annexes), son rapport
de gestion. Ce dépôt des « liasses fiscales » doit normalement être effectué dans le mois qui suit l’approbation des
comptes annuels par l’assemblée des actionnaires. Ces comptes sont publics et peuvent être obtenus directement
auprès des greffes des tribunaux de commerce, ou par l’intermédiaire de multiples bases de données spécialisées.
Remarquons tout d’abord que le dépôt des comptes n’est pas obligatoire pour toutes les formes juridiques. Ainsi, à
titre d’exemple, les S.N.C. (sociétés en nom collectif) ne sont pas tenues au dépôt de comptes. Par ailleurs, un
nombre statistiquement important de comptes est déposé avec retard, ou pas déposé du tout, en infraction avec les
dispositions de l’article 293.
L’identification de l’activité des sociétés
Chaque société se voit attribuer un Code APE (en nomenclature NAF). Le traitement statistique des liasses fiscales
se heurte à l’existence de nombreuses erreurs d’identification par les Codes APE, soit parce que la liasse a été mal
remplie, soit même parce que l’attribution du code NAF est erronée. Ces cas sont très fréquents, et seule une
connaissance intime des entreprises appartenant à un secteur permet d’obtenir des échantillons homogènes par des
procédures d’inclusion/exclusion de sociétés au code mal attribué. En effet, si l’impact statistique d’une société de
petite taille est souvent négligeable, des erreurs sur des sociétés importantes peuvent entraîner des distorsions
majeures.
La constitution des échantillons
Les difficultés rencontrées quant au traitement des liasses fiscales ont amené Xerfi à rejeter la méthode d’un
traitement exhaustif et à l’aveugle des données sur les sociétés. Outre les non-dépôts et les erreurs d’attribution de
code NAF, il convient encore de signaler parmi les principaux obstacles :
- des différences sensibles d’enregistrement de certains postes comptables selon les sociétés,
- des erreurs fréquentes d’imputation de lignes sur les liasses fiscales, et des lignes non renseignées,
- la non-disponibilité des comptes de certaines sociétés sur l’ensemble de la période,
- des évolutions erratiques de certains postes, liées à des phénomènes exceptionnels ou accidentels.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
94
Vêtements de travail – Juillet 2006
Xerfi a ainsi été amené à définir une méthode de sélection d’échantillons de sociétés représentatives des évolutions
sectorielles.
Méthode de traitement de l’information sur les sociétés
La méthode mise en œuvre par Xerfi pour bâtir des indicateurs sectoriels a dû également prendre en compte les
problèmes d’homogénéité et de qualité des informations contenues dans les liasses fiscales.
Xerfi a ainsi été amené à privilégier systématiquement le critère de pertinence technique des soldes et indicateurs
construits par rapport à telle ou telle méthode orthodoxe d’analyse économique et financière. Nous avons, par
exemple, été amenés à bâtir des soldes corrigés permettant tout à la fois de mieux rendre compte de la réalité
sectorielle, et de contourner certains obstacles liés aux « défauts » de l’information primaire.
L’expérience du traitement des liasses fiscales révèle en effet que si les comptables remplissent soigneusement les
lignes qui entraînent des conséquences fiscales, les informations intermédiaires ou complémentaires à caractère
essentiellement statistique sont l’objet d’erreurs ou d’omissions extrêmement fréquentes (à titre d’exemple :
confusions entre marchandises et production vendues, omissions sur la part à court terme de l’endettement, erreurs
d’imputations sur les postes autres charges et autres produits, etc.)
Le traitement Xerfi des liasses fiscales :
Postes et soldes de gestion
CHIFFRE D’AFFAIRES NET
Ventes de marchandises
- Coût des marchandises.
=MARGE COMMERCIALE (*)
+ production vendue
+ production stockée
+ production immobilisée
=PRODUCTION (*)
- Achats de mat. premières et approvisionnements.
- Var. stocks de mat. prem. et approv.
(= Coût des matières premières et approv.)
=MARGE BRUTE
- Autres achats et charges externes
+Autres produits
- Autres charges
= VALEUR AJOUTEE CORRIGEE
+ Subventions d’exploitation
- Impôts et taxes
- Frais de personnel corrigés (1)
= EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
Solde reprises - dotations aux provisions
- Dotations aux amortissements
EXCEDENT NET D’EXPLOITATION
+ Solde des opérations en commun
+ Produits financiers
- Charges financières
dont intérêts et charges assimilées
(Solde des opérations financières)
= RESULTAT COURANT AVANT IMPOT
+ Solde des éléments exceptionnels
- Impôt sur les bénéfices
RESULTAT NET
Correspondance
Lignes Cerfa
n°30-3398
FL
FC
-FS-FT
FF + FI
FM
FN
FU
FV
FW
FQ
GE
FO
FX
FY + FZ + HJ
FP - GB - GC - GD
GA
+ GH - GI
GP
GU
GR
GV
HD - HH
HK
HN
(*) sur certains secteurs, les confusions entre les achats de matières et les achats de marchandises nous amènent à renoncer à calculer une marge
commerciale. Le concept de « production » est alors remplacé par celui de « produit » (chiffre d’affaires + production stockée + production
immobilisée).
(1) réintégration de la participation des salariés aux résultats ; les données sur le personnel extérieur à l’entreprise ne peuvent par contre pas être
retraitées car elles ne sont pas statistiquement fiables.
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Vêtements de travail – Juillet 2006
Ratios de gestion
Postes et soldes de gestion
Correspondance
Lignes Cerfa
Rotation des stocks (en jours)
Pour les secteurs 50, 51, 52 372Z, 261J ou 574R
Marchandises/(achat + variation stocks de marchandises)*360
BT/(FS+FT)*360
Pour tous les autres secteurs
Stocks/Chiffre d’affaires net * 360
(BL+BN+BP+BR+BT)/FL*360
Crédit Client (en jours)
(Clients + effets portés à l’escompte non échus)/chiffre d’affaires TTC*360
(BX+YS)/(FL+YY)*360
RQ : Si YY n’est pas connu, YY est estimé à 19,6% du CA
Crédit fournisseur (en jours)
Fournisseurs/achats TTC*360
DX/(FS+FU+FW+YZ)*360
RQ : Si YZ n’est pas connu, YZ est estimé à 19,6% de (FS+FU+FW)
Le modèle Mapsis
Xerfi a développé une méthodologie spécifique de prévisions à court terme des marges et résultats sectoriels,
baptisée « Mapsis » (modèle d’analyse et de prévisions du système d’intelligence sectoriel). La démarche de XerfiMapsis est résolument micro-économique. Elle repose principalement sur :
1°) la compréhension et la prévision de l’évolution des rapports de force du secteur avec son environnement (analyse
concurrentielle élargie). Selon cette approche, le taux de marge brute moyen du secteur est la résultante de
l’ensemble des pressions (positives ou négatives) auxquelles sont soumises les entreprises. Selon ce modèle de
comportement, la concurrence entre les entreprises d’un même secteur national est elle-même déterminée par ces
pressions.
2°) l’analyse des comportements d’ajustement d’exploitation, en tenant compte des spécificités historiques du
secteur et des contraintes de l’environnement macro-économique. En d’autres termes, confrontées aux évolutions
favorables ou défavorables de leur environnement, qui influent très directement sur la formation de la marge brute et
de la valeur ajoutée, les entreprises vont chercher à effectuer des corrections sur leurs postes d’exploitation. Les
ajustements prévisibles sont la résultante des prévisions concernant :
l’intensité des pressions issues de l’environnement sectoriel direct (amont, aval, substituts, etc.), et la situation
concurrentielle du secteur,
les contraintes liées à l’évolution de l’environnement macro-économique (marché du travail, marchés financiers et
monétaires, politique budgétaire etc.),
les « conventions » de comportement sectorielles : rigidité vs flexibilité de chaque poste d’exploitation, identification
des fluctuations potentielles.
L’informatisation du modèle Mapsis permet d’intégrer quantitativement l’ensemble de ces variables, de rechercher
par itérations successives un scénario de prévision cohérent et probable, compte tenu des informations disponibles à
la date de prévision. Seul le scénario choisi in fine fait l’objet d’une publication.
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Vêtements de travail – Juillet 2006
Principales pressions concurrentielles
qui déterminent le taux de marge brute
OPERATEURS AMONT
Nouveaux
Substituts
entrants
Nouvelles capacités
de production
Comportements
dissidents
W
W
W
·
Exportations
·
MARGE
BRUTE
·
V
V
V
V
Importations
INDUSTRIES INTERMEDIAIRES
et/ou DISTRIBUTION
V
MARCHES FINAUX
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