Vêtements de travail
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Vêtements de travail Zoom Juillet 2006 / FBO / GJO Facturations de la branche unité : % des variations annuelles en valeur / Estimation et prévisions Xerfi / Source : SESSI 10% 6-TEX-02/X7 NAF : NACE : CITI : 18.2A 18.21 18.10 8% 7,5% 5,0% 5,0% 6% 3,3% 4% 2,5% 1,9% 2% Prévisions 2007 0% Facturations de la branche +3,5% -2% -4% -6% Prévisions 2006 -8% Facturations de la branche +2,5% -7,0% -10% 2001 2002 2003 2004 2005e 2006p 2007p Les chiffres clés (*) Conso. des ménages en vêtements de travail A retenir 189,6 ME Croissance en valeur Croissance en volume Croissance des prix +1,5% +1,0% +0,5% Production de vêtements de travail Facturations de la branche Croissance -50,3% 352,8 ME +5,0% Exportations 61,6 ME Croissance +23,4% Importations 258,2 ME Croissance Alors que le marché français de l’emploi est demeuré globalement atone en 2005, l’industrie française des vêtements de travail a poursuivi sa progression. Certes, l’emploi sur le marché de la construction (+2%), premier débouché du secteur, est demeuré porteur, alimentant les carnets de commandes des fabricants sur le marché domestique, mais c’est également le dynamisme des ventes à l’étranger (+23,4%) qui explique le boom de l’activité en 2005 : +5,0% contre +3,3% en 2004. +1,0% Solde commercial -196,6 ME Nombre d’entreprises de 20 salariés et plus (**) Effectifs (**) (*) estimations ou données 2005 (**) données 2004 Les leaders (*) BRAGARD DELTA PLUS KWINTET FRANCE MOLINEL SIMF (*) classement alphabétique 45 2 626 Ces excellentes performances masquent néanmoins une réalité plus sombre. Les fabricants de vêtements de travail ont enregistré une baisse de plus de 50% de la production nationale sur la seule année 2005, et de 61,1% sur la période 1999-2005. Dans le même temps, le tissu économique se réduisait de 27,4%. Désormais, l’essentiel de la production « française » de vêtements de travail est réalisé dans les pays du Maghreb (bénéficiant de coûts salariaux plus avantageux) et notamment en Tunisie, pays d’accueil de la société Aimée Julien, acteur majeur sur le marché des vêtements d’image. Vêtements de travail – Juillet 2006 Le tableau de bord économique (source Xerfi) Consommation des ménages en vêtements de travail unité : % des variations annuelles en valeur Prix à la consommation des vêtements de travail unité : % des variations annuelles Production de vêtements de travail unité : % des variations annuelles 30% 3% 10% 8% 6% 20% 2% 4% 2% 0% -2% 10% 0% 1% -10% -20% 0% -30% -4% -6% -8% -1% -40% -50% -2% 00 01 02 03 04 05e -60% 00 Facturations de la branche unité : % des variations annuelles en valeur 01 02 03 04 05e 00 Déficit commercial unité : million d’euros 10% 8% 6% 4% 70 230 65 220 60 210 55 200 50 190 45 0% -2% -4% -6% 180 -8% 00 01 02 03 04 05e 06p 03 04 05 40 2001 07p 02 Entreprises de 20 salariés et plus unité : nombre 240 2% 01 2002 2003 2004 2005 96 97 98 99 00 01 02 03 04 Principales sociétés du secteur Sociétés NAF Contrôle, gérance ou actionnariat Chiffre d’affaires non consolidé (M d’euros) Date de clôture DELTA PLUS 51.8M SIMF 18.2A M. Benoît Jacques via Delta Plus Group (100%) 68,1 31/12/2004 HDM Finance (100%) 37,7 BRAGARD 31/12/2002 18.2A Schickedanz Family via Mercatura Holding (Allemagne) (99%) 36,8 31/12/2004 KWINTET FRANCE 18.2A Nordea Bank (Suède) via Kwintet (Danemark) (cont. maj.) 36,0 31/12/2004 MOLINEL 18.2A Holdelis (cont. maj.) 23,8 28/02/2005 GROUPE FLORY 18.2A Sté Financière de La Porte Baron via Flory Développement (99%) 23,5 31/12/2004 AIMEE JULIEN 18.2A M. Julien Michel via Julien Holding (100%) 19,7 31/08/2005 2005e 2006p NAF 18.2A : « Fabrication de vêtements de travail » / NAF 51.8M : « Commerce de gros de fournitures et équipements industriels divers » Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce Performances économiques et financières (*) 2000 Variation du chiffre d’affaires 2001 2002 2003 2004 nd 2,5% 4,8% -0,3% 1,2% 4,0% 2,5% Taux de marge brute 52,3% 50,8% 49,7% 50,5% 50,2% 50,7% 50,6% Taux de valeur ajoutée corrigée 28,3% 27,6% 26,7% 26,6% 26,7% 26,8% 26,8% Taux d’endettement 19,5% 16,9% 17,0% 15,6% 13,0% 12,2% 11,6% Charges financières/EBE 12,9% 12,9% 12,1% 11,7% 25,8% 11,3% 11,7% BFR (jours de CA) 91,8 97,7 100,6 104,5 108,1 107,0 109,8 Clients (jours de CA) 69,9 75,1 72,8 71,8 82,1 74,5 74,5 Fournisseurs (jours d'achats HT) 56,7 62,2 54,8 54,3 61,7 55,8 55,8 Stocks (jours de CA HT) 79,8 83,2 83,4 82,7 85,2 82,1 84,2 Frais de personnel / VA 66,2% 70,3% 71,2% 72,5% 70,6% 67,9% 67,5% EBE / VA 27,0% 26,1% 24,9% 23,8% 25,1% 28,0% 28,4% RCAI/VA 23,9% 22,6% 21,7% 20,7% 24,0% 26,8% 27,1% RCAI/Fonds propres 20,0% 17,2% 15,1% 13,3% 14,5% 15,5% 14,9% Résultat net/Fonds propres 12,8% 11,6% 9,9% 9,0% 8,6% 10,2% 9,8% (*) Entreprises réalisant de 0,5 à 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2004 Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 2 Vêtements de travail – Juillet 2006 Table des matières 0. SYNTHESE 6 1. L’ACTIVITE 9 1.1. Le cadre de l’étude ______________________________________________________ 10 Le champ statistique du secteur 10 Le poids du secteur dans la filière habillement 11 Les sources d’information 12 1.2. Les fondamentaux du secteur_____________________________________________ 13 Les matières premières 13 Les produits 14 Focus sur les EPI 15 Les marchés clients 17 La distribution 18 1.3. La réglementation_______________________________________________________ 19 Les EPI 19 Les principales normes 20 La fin des quotas 21 2. ANALYSE & PERSPECTIVES DU MARCHE 22 2.1. L’environnement________________________________________________________ 23 Les composantes de la demande et de l’offre 23 2.2. La demande____________________________________________________________ 24 La demande des ménages 24 La demande des professionnels 25 2.3. L’offre_________________________________________________________________ 25 La production de vêtements de travail 25 Les prix de vente industriels 25 Les facturations de la branche 25 2.4. L’analyse du commerce extérieur__________________________________________ 25 Le solde commercial 25 Destinations des exportations 25 Origines des importations 25 2.5. Les prévisions à l’horizon 2007____________________________________________ 25 La situation sur le marché de l’emploi 25 Les facturations de la branche 25 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 3 Vêtements de travail – Juillet 2006 3. STRUCTURE DE LA CONCURRENCE 25 3.1. Structure économique ___________________________________________________ 25 Les chiffres clés 25 Les pôles d’activité du textile en France 25 La localisation géographique 25 3.2. Structure industrielle ____________________________________________________ 25 La concentration du secteur 25 3.3. Structure financière et forces en présence __________________________________ 25 Matrice de contrôle financier 25 3.4. Les groupes français ____________________________________________________ 25 Delta Plus Group 25 Bacou-Dalloz 25 HDM Finance, Elis 25 Groupe Flory, Julien Holding 25 Cepovett, Letard-Degasne 25 Les indépendants 25 3.5. Les groupes étrangers ___________________________________________________ 25 KarstadtQuelle 25 Kwintet 25 Haniel 25 Sieon 25 3.6. Vie du secteur __________________________________________________________ 25 Les principaux événements 25 3.7. Les compétiteurs _______________________________________________________ 25 Le classement des groupes 25 Le classement des entreprises 25 Les éléments financiers des entreprises 25 4. MARGES & RESULTATS (2000-2006) 25 4.1. Les pressions sur les marges _____________________________________________ 25 Définition du panel 25 Le taux de marge brute 25 Les autres achats et charges externes 25 Le taux de valeur ajoutée 25 4.2. La productivité _________________________________________________________ 25 Frais de personnel et rendement du travail salarié 25 Le taux de marge économique brute 25 4.3. Situation financière & résultats____________________________________________ 25 La situation financière 25 Le résultat courant avant impôt 25 4.4. Indicateurs économiques & financiers______________________________________ 25 Le compte de résultat en % de la production 25 Le bilan 25 Les ratios 25 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 4 Vêtements de travail – Juillet 2006 5. ANNEXES 25 6. SOURCES D’INFORMATION 25 7. NOTE METHODOLOGIQUE 25 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 5 Vêtements de travail – Juillet 2006 0. Synthèse Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 6 Vêtements de travail – Juillet 2006 Un ralentissement mécanique en 2006 Après une année 2005 exceptionnelle marquée notamment par une envolée des exportations (à destination de l’Allemagne essentiellement), 2006 signera un retour à l’équilibre. Les fabricants français de vêtements de travail ne pourront alors compter que sur leurs débouchés traditionnels à l’horizon 2007, espérant que l’amélioration de la conjoncture économique s’accompagne d’une réelle reprise du marché de l’emploi. Mais aujourd’hui rien n’en est moins sûr… Des comportements d’embauche toujours attentistes En effet, le nombre d’emplois salariés créés au cours du premier trimestre 2006 a progressé de seulement 0,4% sur un an. Une performance à peine compatible avec le rythme de croissance actuelle de l’économie française, supérieur à 2%. Et rien dans ces données ne permet d’affirmer que les créations d’emplois progresseront à un rythme plus soutenu en 2006 et 2007. Des craintes du côté de l’emploi sur le marché de la construction Pour s’en convaincre, il suffit d’analyser les données sectorielles. 75% des nouveaux emplois proviennent du marché de la construction. Or, celui-ci commence à montrer des signes d’essoufflement, laissant vraisemblablement penser que la création de postes dans ce secteur est amenée à ralentir à très court terme. De son côté, l’emploi industriel devrait poursuivre sa descente, conséquence des modifications structurelles de l’économie française, favorable à un développement des activités de services. Une bonne résistance de l’activité à l’horizon 2007 grâce… Une mauvaise nouvelle pour les fabricants français de vêtements de travail qui réalisent l’essentiel de leurs ventes sur ces deux marchés. Pourtant, la croissance des facturations de la branche, bien qu’en net ralentissement (effet mécanique), reste honorable en 2006 et 2007 : +2,5% et 3,5% en valeur. … à l’obsolescence des produits Les investissements en matière de recherche, développement et innovation, en vue de répondre à une législation de plus en plus stricte en matière d’hygiène et de sécurité, commenceront à porter leurs fruits, notamment dans le domaine des vêtements de protection à fort contenu technologique. En effet, la mise régulière sur le marché de vêtements et d’équipements plus sophistiqués accélérera l’obsolescence du parc de vêtements de travail actuel, ce qui permettra de réduire la périodicité des cycles de renouvellement et d’alimenter plus régulièrement les carnets de commandes des opérateurs. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 7 Vêtements de travail – Juillet 2006 … au développement du segment des vêtements d’image Par ailleurs, le développement d’une économie de service alimentera les ventes de vêtements d’image, dont l’intérêt se situe désormais bien au-delà de son seul aspect pratique. En effet, il joue un rôle moteur dans la communication visuelle avec le client, en véhiculant l’image de celle-ci. La personnalisation des vêtements d’image à un prix que les entreprises sont aujourd’hui prêtes à payer pour asseoir leur politique de communication. … et à l’émergence de nouveaux marchés clients A plus long terme, les pays émergents, où la réglementation en matière de sécurité est encore quasi inexistante, représenteront un axe de développement majeur pour les fabricants français de vêtements de travail. En effet, dans ces pays, des millions de travailleurs et de consommateurs sont encore quotidiennement exposés à l’amiante, au plomb, etc. représentant une véritable bombe à retardement pour la santé publique. Les spécialistes des EPI profitent de la grippe aviaire De leurs côtés, les opérateurs spécialisés dans la fabrication d’EPI (équipements de protection individuelle) profiteront encore des risques de pandémie de grippe aviaire pour accroître leur volume d’affaires en 2006. En effet, plusieurs dizaines de millions de masques de protection sont aujourd’hui encore «en phase d’acquisition» dans toute l’Europe et la France espère bien en fournir. Elle compte pour cela sur le leadership mondial du groupe Bacou-Dalloz, leader des d’équipements de protection individuelle (EPI). Une industrie plus tout à fait française Pour autant, l’avenir de l’industrie française des vêtements de travail est loin d’être assuré… en France. En perte de vitesse depuis plusieurs années face à l’intensification de la concurrence des pays à bas salaires, elle semble être arrivée à un point de non-retour, comme en témoignent les chiffres catastrophiques de la production (-50,3% en 2005). Conséquence d’une augmentation sensible des défaillances d’entreprises, le tissu économique s’est réduit comme peau de chagrin. Aujourd’hui, le secteur compte moins de 50 entreprises de 20 salariés et plus, soit environ un tiers de moins qu’en 1995. L’essentiel de l’activité française repose désormais sur des activités de recherche-développement et de créations, l’outil productif ayant été majoritairement redéployé dans les pays du Maghreb. Et la tendance devrait se poursuivre dans les années à venir. Faïza Bolongaro, le 12 juillet 2006 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 8 Vêtements de travail – Juillet 2006 1. L’Activité Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 9 Vêtements de travail – Juillet 2006 Le champ statistique du secteur 1.1. Le cadre de l’étude Une activité répertoriée sous le code NAF 18.2A La fabrication de vêtements de travail est répertoriée par l’INSEE sous le 18.2A de la Nomenclature d’Activités Française (NAF). Cette classe comprend notamment la fabrication de vêtements de travail pour hommes et femmes ainsi que les blouses et tabliers de travail. En revanche, cette catégorie ne comprend pas la fabrication de coiffures ou masques de sécurité (NAF 25.2G), la fabrication d’uniformes (classée selon leur nature) et de chaussures de sécurité (NAF 19.3Z). Extension du champ de l’étude L’étude «vêtements de travail» de l’Institut Xerfi ne se limite pas aux seuls vêtements techniques. Elle englobe également les vêtements « d'image » (uniformes) fournis par les entreprises à leurs employés dans le cadre de leurs fonctions professionnelles ainsi que les équipements de protection individuelle (EPI), comprenant notamment les masques jetables Nomenclature de la fabrication de vêtements en textile Intitulés Codes NAF Fabrication de vêtements de travail Fabrication de vêtements sur mesure Fabrication de vêtements de dessus pour hommes et garçonnets Fabrication de vêtements de dessus pour femmes et fillettes Fabrication de vêtements de dessous Fabrication d'autres vêtements et accessoires 18.2A 18.2C 18.2D 18.2E 18.2G 18.2J Source : INSEE, NAF rév.1 – CPF rév.1, Edition 2003 Nomenclature du secteur de la fabrication de vêtements de travail Code NAF / Intitulé Codes produits concernés 18.2A - Fabrication de vêtements de travail 18.21.11 - Ensembles de travail pour hommes 18.21.12 - Pantalons et salopettes de travail pour hommes 18.21.21 - Ensembles de travail pour femmes 18.21.22 - Pantalons et salopettes de travail pour femmes 18.21.30 - Blouses et tabliers de travail 18.21.99 - Services industriels pour vêtements de travail Source : INSEE, NAF rév.1 – CPF rév.1, Edition 2003 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 10 Vêtements de travail – Juillet 2006 Le poids du secteur dans la filière habillement 1.1. Le cadre de l’étude Un poids marginal Le secteur de la fabrication de vêtements de travail a généré un chiffre d’affaires de 415,2 millions d’euros en 2004, soit 4,1% de l’activité de l’industrie de l’habillement en textile. Par ailleurs, il regroupait 45 entreprises de 20 salariés et plus, soit 5,5% des structures recensées par le SESSI. Enfin, il employait 4,5% des effectifs salariés. Contrairement aux autres secteurs de l’habillement en textile, la fabrication de vêtements de travail est caractérisée par un faible taux d’exportation. La filière de l’habillement en textile (*) Fabrication de vêtements de travail NAF 18.2A CA : 415,2 ME 45 entreprises 2 556 salariés au 31/12 Taux d’exportation : 7,8% Fabrication de vêtements sur mesure NAF 18.2C CA : 550,3 ME 12 entreprises 1 562 salariés au 31/12 Taux d’exportation : 69,3% Fabrication d'autres vêtements et accessoires NAF 18.2J CA : 1 028,4 ME 113 entreprises 6 827 salariés au 31/12 Taux d’exportation : 25,7% Fabrication de vêtements en textile CA : 10 048,7 ME 817 entreprises 57 254 salariés au 31/12 Taux d’exportation : 31,8% Fabrication de vêtements de dessus pour hommes et garçonnets (*) NAF 18.2D CA : 1 672,4 ME 85 entreprises 7 031 salariés au 31/12 Taux d’exportation : 28,3% Fabrication de vêtements de dessous NAF 18.2G CA : 2 285,0 ME 149 entreprises 16 600 salariés au 31/12 Taux d’exportation : 30,1% Fabrication de vêtements de dessus pour femmes et fillettes NAF 18.2E CA : 4 097,4 ME 413 entreprises 22 678 salariés au 31/12 Taux d’exportation : 33,2% (*) entreprises de 20 salariés et plus Source : SESSI, EAE, données 2004 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 11 Vêtements de travail – Juillet 2006 1.1. Le cadre de l’étude Les sources d’information Le suivi statistique du secteur de la fabrication de vêtements de travail est principalement assuré par deux organismes publics : l’INSEE et le SESSI. L’INSEE L’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) édite dans « La Consommation des Ménages » des données rétrospectives sur la demande en vêtements de travail. La dernière publication date de 2005 et concerne l’exercice 2004. Par ailleurs, l’INSEE diffuse des données structurelles sur le secteur de la fabrication de vêtements de travail via le Système Unifié des Statistiques d’Entreprises (SUSE). Celui-ci vise à constituer une base de données des informations diffusées par l’intermédiaire de deux sources : l'une fiscale, l'autre statistique, à travers les EAE. Incomplète, cette base de données exclut les microentreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 76 300 euros. Les dernières données disponibles concernent l’exercice 2003. Le SESSI Grâce à ses Enquêtes Annuelles d’Entreprises (EAE) réalisées chaque année auprès des entreprises industrielles, le Service d'Etudes des Stratégies et des Statistiques Industrielles (SESSI) fournit des informations structurelles sur le secteur de la fabrication de vêtements de travail : nombre d’entreprises, effectifs salariés, chiffre d’affaires, etc. Toutefois, ces enquêtes ne concernent que les entreprises de 20 salariés et plus. Les dernières données définitives concernent l’exercice 2004. Par ailleurs, le SESSI, à travers ses « Bulletins Mensuels de la Statistique Industrielle » (BMSI), fournit des statistiques relatives à la production et à la fabrication de vêtements de travail. Le groupe Bacou-Dalloz Le groupe Bacou-Dalloz, leader mondial des EPI (Equipements de Protection Individuelle), publie dans son document de référence 2005 des données chiffrées sur la répartition de ce marché. Les Douanes Les Douanes fournissent des données statistiques relatives au commerce extérieur de la France en vêtements de travail. Elles permettent notamment d’identifier la destination des exportations et l’origine des importations. La presse Enfin, la presse économique (Les Echos, La Tribune, L’Usine Nouvelle, etc.) publie des informations à caractère économique et réglementaire sur le secteur de la fabrication de vêtements de travail. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 12 Vêtements de travail – Juillet 2006 Les matières premières 1.2. Les fondamentaux du secteur Prédominance du coton Les matières premières utilisées pour la fabrication de vêtements de travail peuvent être classées en deux grandes familles de fibres textiles : les fibres naturelles (essentiellement le coton) et les fibres synthétiques (polyamide, polyester, etc.). Si le coton reste le matériau le plus largement utilisé, les industriels du secteur (en particulier, les fabricants de vêtements de protection) ont davantage recours aux fibres synthétiques en raison des objectifs multiples auxquels doivent satisfaire les vêtements de travail. Rhodia, Filartois, Honeywell Performance Fibers, etc., figurent parmi les principaux fournisseurs de ce type de fibre en France. Ils développent des tissus techniques à haute performance qui permettent notamment de satisfaire aux normes de sécurité de plus en plus strictes. Fibres utilisées dans la fabrication de vêtements de travail Fibres Principales propriétés Coton Confortable, résistant, absorbant, facile à entretenir Dyneema® Insensible à un grand nombre de produits chimiques Résistant aux produits de nettoyage Kevlar® 5 fois plus résistant que l'acier Auto-extinguible (ne peut pas brûler sans l'apport d'un combustible), ne fond pas Nomex® Léger, antistatique, ignifuge Polartec® Léger, chaud, indéformable, non irritant Ne retient pas les odeurs, résistant, hydrophobe Polyamide Infroissable, élastique, insensible aux insectes (mites) Résistant à l'humidité, aux acides dilués, à la traction, à l'usure et à l'abrasion Polycoton Résistant, confortable Polyester Insensible aux mites, autodéfroissable, résistant à l'usure et aux déchirements Preox-paraaramide Résistant à la coupure, à la chaleur, à la flamme, à la pénétration de gouttes de métal en fusion Proban® Ignifuge Protex® Ignifuge, résistant aux acides, antistatique Scotchlite ® Réfléchissant, augmente la visibilité d'un piéton de 30 à 160 mètres Staciflam® Ignifuge, résistant aux acides, antistatique Sympatex® Imperméable, respirant, coupe-vent, léger, extensible Thinsulate ® Chaud, mince, hydrophobe, évacue la transpiration Source : Xerfi via Delta Plus Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 13 Vêtements de travail – Juillet 2006 1.2. Les fondamentaux du secteur Les produits Les vêtements de travail peuvent être segmentés en trois familles de produits : les vêtements d’image, les vêtements techniques et les équipements individuels de protection (EPI). Cependant, la frontière entre ces catégories de produits tend à s’estomper. En effet, les EPI et les vêtements techniques sont de plus en plus souvent personnalisés, intégrant ainsi une notion d’image. Ils conservent toutefois une forte dominante technique. Les vêtements d’image Le vêtement d’image, au-delà de son aspect pratique, participe à l’identité de l’entreprise. Il joue un rôle moteur dans la communication visuelle avec le client, en véhiculant l’image de celle-ci. Principalement destiné au personnel entrant directement au contact de la clientèle, il est le plus souvent personnalisé selon un cahier des charges précis. Cette personnalisation va de l’apposition d’un simple logo au surmesure intégral. Certaines professions, à l’image des garçons de café, utilisent toutefois des vêtements standardisés. Les vêtements techniques Le vêtement technique (blouses, bleus de travail, etc.) répond principalement à un besoin d’hygiène et de praticité. Contrairement aux EPI, ils ne contiennent qu’une faible technicité et sont peu sujets aux innovations, ce qui permet une production en grande série (économies d’échelle). Ils sont destinés aux ouvriers, aux techniciens et aux professions médicales. Les EPI La directive européenne n°89/686/CEE de 1989 définit les EPI comme « tout dispositif destiné à être porté ou tenu par une personne contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa santé ainsi que sa sécurité au travail, ainsi que tout complément ou accessoire destiné à cet objectif ». Ils sont obligatoires lorsque le process de travail ne permet pas d’éliminer complètement les risques : chutes, rayonnements, chaleur, etc. De grande technicité, ils bénéficient de nombreuses innovations. Au sein de ce segment, les vêtements de protection représentent l’essentiel des ventes en valeur. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 14 Vêtements de travail – Juillet 2006 Focus sur les EPI 1.2. Les fondamentaux du secteur La réglementation définit les EPI Définis par la directive n°89/686/CEE, les EPI sont segmentés en fonction des risques encourus en trois catégories de produits : catégorie 1 – risques mineurs, catégorie 2 – risques intermédiaires et catégorie 3 – risques graves ou irréversibles. Par ailleurs, chaque type de vêtement de protection doit répondre à des normes européennes strictes et faire l’objet d’une certification (marquage CE notamment). S’ils sont destinés à couvrir un seul type de risque, les EPI font l’objet d’une demande croissante de la part de la clientèle en équipements multifonctions, ce qui constitue aujourd’hui un vecteur d’innovations majeur. Les EPI : une segmentation en fonction du type de protection souhaité… (*) Protection contre le froid Permettent notamment frigorifiques. les travaux en chambres Protection contre les intempéries Protègent de la pluie, du vent et du froid (températures supérieures à –5° C) Protection contre les agressions chimiques Protègent le travailleur lors d’une manipulation de produits acides ou alcalins, de désinfectants, de détergents corrosifs, etc. Protection lors de la soudure et de techniques connexes Protègent des risques liés aux projections de métal en fusion, au contact de courte durée avec une flamme et du rayonnement ultraviolet. Ils ont pour particularité d’être difficilement inflammables. Haute visibilité Ils ont pour but de signaler visuellement une personne, afin de détecter sa présence dans toutes les conditions de luminosité du jour et de la nuit dans la lumière des phares. Protection contre la chaleur et la flamme Protègent des risques liés aux brefs contacts avec une flamme et contre au moins un type de chaleur : convective, radiante, liée à la projection importante de métaux fondus, combinaison de ces risques de chaleur. Protection contre les charges électrostatiques Autres types de protection Dissipent l’électricité statique, évitant d’étincelles à l’origine d’éventuels incendies. l’apparition Les opérateurs du secteur ont développé des vêtements protégeant contre des risques divers : contamination radioactive, agressions mécaniques (perforations, coupures, happement par une machine, etc.) (*) liste non exhaustive Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 15 Vêtements de travail – Juillet 2006 … et des risques encourus Type de risque Produits Procédure de certification Risques mineurs Gants de jardinage Vêtements de protection Le fabricant certifie lui-même ses produits Catégorie 2 Risques intermédiaires Gants Lunettes de protection Le fabricant doit faire une demande d’examen CE auprès d’un organisme notifié, tel que l’IFTH (*) Catégorie 3 Risques graves ou irréversibles Equipements contre la chaleur, le froid, les risques de chutes Le fabricant doit faire une demande d’examen CE auprès d’un organisme notifié. Il doit également entrer dans un système d’assurance qualité CE avec surveillance Catégorie 1 (*) IFTH : Institut Français du Textile et de l’Habillement Source : Xerfi via Synamap, octobre 2005 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 16 Vêtements de travail – Juillet 2006 1.2. Les fondamentaux du secteur Les marchés clients S’ils concernent tous les secteurs de l’économie, les vêtements de travail sont principalement destinés à l’industrie et au marché du BTP. Un travailleur sur deux est habillé par son employeur (source Les Echos du 28/09/2004). Aussi, l’évolution du marché est fortement corrélée à celle du marché du travail. Prédominance de l’industrie Les vêtements de travail : de multiples débouchés Débouchés Caractéristiques Industrie L’industrie (chimique, pétrolière, parapétrolière, agro-alimentaire, automobile, aérospatiale, etc.) est le premier débouché des fabricants d’EPI en France, avec 59% des ventes en valeur en 2005 (Source : Bacou-Dalloz). L’importance des risques encourus requiert des équipements à forte technicité. BTP Compte tenu des risques importants auxquels ils sont exposés, les professionnels du BTP disposent d’une multitude d’équipements de protection : casques de sécurité, chaussures, lunettes, etc. Rappelons que dans ce secteur les accidents du travail sont extrêmement nombreux et généralement assez graves. Le BTP représentait 15% des ventes en valeur d’EPI en 2005. Santé Les professionnels de la santé doivent respecter de nombreuses règles d’hygiène pour éviter les risques de contamination sur leur lieu de travail. Aussi, ils doivent porter des vêtements de travail adaptés : masques, gants, blouses, etc. Ces équipements ne présentant pas un fort contenu technologique sont généralement produits en masse. Hôtellerie/restauration L’hôtellerie-restauration est un grand consommateur de vêtements d’image. Ces produits, à faible contenu technologique, sont réalisés à la demande des clients selon des cahiers des charges strictes. Distribution Dans l’univers de la distribution, les vêtements de travail revêtent une double dimension : image et hygiène. C’est notamment le cas de la distribution alimentaire et des métiers de bouche (boulangers, bouchers, poissonniers, etc.). Organismes publics Les organismes publics constituent un débouché non négligeable pour les fabricants de vêtements professionnels. Ces marchés publics sont généralement obtenus par appel d'offres, qui se font parfois à l’échelle européenne. Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 17 Vêtements de travail – Juillet 2006 1.2. Les fondamentaux du secteur La distribution La vente directe La vente directe s’impose comme le premier réseau de distribution de vêtements de travail en France. En effet, l’essentiel des ventes est réalisé directement entre le producteur et le client final, en particulier en ce qui concerne les vêtements personnalisés (dits vêtements d’image). Certains industriels livrent même leurs clients à domicile, à l’instar de la société Groupe Flory via son système de livraison Barbe Bleue. Le commerce de gros Les négociants, qu’ils soient généralistes (Descours & Cabaud) ou spécialisés (Abrium), sont également bien représentés dans la distribution de vêtements de travail. Ils sont les partenaires privilégiés des grands groupes du secteur. Ceux-ci y ont recours afin de s’approvisionner en grande quantité et à des prix réduits. En limitant le nombre d’intermédiaires commerciaux, ils conservent leurs marges et limitent leurs stocks de marchandises. En outre, les grossistes bénéficient d’une bonne connaissance du marché et des attentes des consommateurs, ce qui représente un atout majeur pour les détaillants. La location Les loueurs (Elis notamment) jouent également un rôle important dans la distribution de vêtements de travail. Outre la location pure, ils prennent également en charge l’entretien et le nettoyage des vêtements pour le compte de leurs clients. Cette catégorie d’opérateurs a bénéficié aux cours de ces dernières années d’une tendance à l’externalisation du traitement de leur linge. Toutefois, avec le ralentissement économique perceptible dès la mi-2001, un certain nombre d’opérateurs s’est avéré réticent à sous-traiter cette activité, en raison du coût élevé de la prestation, mais aussi de la volonté de contrôler la qualité du linge. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 18 Vêtements de travail – Juillet 2006 Les EPI 1.3. La réglementation Des exigences accrues Dates 30/11/1989 21/12/1989 Texte Directive européenne 89/656/CEE Directive européenne 89/686/CEE 11/01/1993 Décret 93-41 22/07/1993 Directive européenne 93/686/CEE 01/02/2001 Décret n°2001-97 La réglementation relative aux fabricants d’équipements de protection individuelle (EPI) repose sur des exigences drastiques en terme de sécurité. Elle vise notamment à réduire au maximum les risques d’accidents liés au travail. L’évolution des mentalités en matière de prévention des risques, impulsée par les Etats-Unis, a été très rapide au cours de ces dernières années. Dispositions Elle définit les conditions minimales de sécurité et de santé pour l’utilisation d’équipements de protection individuelle (EPI) par les travailleurs. Elle définit les exigences en termes de conception, fabrication et méthodes d’essai auxquelles doivent satisfaire les EPI mis sur le marché, en vue de préserver la santé et d’assurer la sécurité des utilisateurs. Le respect de ces exigences permet d’apposer la marque CE. Art. R. 233.1 du Code du Travail : « Le chef d’établissement doit mettre gratuitement à la disposition des travailleurs les équipements de travail nécessaires en vue de préserver la santé et la sécurité des travailleurs. ». Par ailleurs les EPI doivent : - être conformes aux exigences essentielles de la directive européenne 89/686/CEE, dite « Conception » (voir infra), - tenir compte des conditions de travail, des exigences ergonomiques et de santé et être adaptés à l’utilisateur, - être à usage personnel. L. 233-5-1 et L. 231-2 du Code du Travail : « Les équipements de travail doivent être choisis en fonction des conditions et des caractéristiques particulières de travail à l’aide d’une analyse et évaluation des risques au préalable. » Elle modifie la directive européenne 89/686, en harmonisant les dispositions relatives à l'apposition et à l'utilisation du marquage CE (expression de la conformité des EPI aux règles techniques fixées par la réglementation) Il modifie le code du travail en instaurant des règles particulières de prévention à prendre contre les risques d’exposition aux agents cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction. Source : Xerfi d’après presses professionnelle et économique Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 19 Vêtements de travail – Juillet 2006 Les principales normes 1.3. La réglementation Le rôle du Synamap Le Synamap (Syndicat National des Matériels et Articles de Protection) joue un rôle moteur dans le processus de normalisation des équipements de protection individuelle. Interlocuteur privilégié des pouvoirs publics français et des hautes instances européennes, il participe à l’élaboration des normes européennes. Celles-ci visent à l’amélioration des conditions de travail et de la sécurité des employés. Principales normes afférentes aux vêtements de protection EN 340 Exigences générales des vêtements de protection EN 342 Protection contre le froid EN 343 Protection contre les intempéries EN 381-11 Protection pour utilisateurs de scies à chaîne tenues à la main EN 465 Protection chimique EN 467 Protection contre les produits chimiques liquides EN 470-1 Protection pour les soudeurs EN 471 Caractéristiques des vêtements à haute visibilité EN 510 Protection contre le risque d’être happé par une machine EN 531 Protection pour les travailleurs de l’industrie exposés à la chaleur (exceptés les vêtements de sapeurs pompiers et de soudeurs). EN 533 Protection contre la chaleur et la flamme EN 943-1 EN 1149-1 Protection contre les produits chimiques liquides et gazeux Protection contre les charges électrostatiques Source : Xerfi via Delta Plus Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 20 Vêtements de travail – Juillet 2006 1.3. La réglementation La fin des quotas d’importation sur le textile La fin des quotas Mis en place en 1974 par le GATT, l’Accord Multi-Fibres (AMF) protégeait les industries locales de l’effet d’importations massives de produits textiles en provenance notamment de Chine. Cet accord autorisait différents pays à mettre en place une politique de quotas des importations de produits textiles. L’Accord Textile-Vêtements (ATV) a progressivement mis fin à ces restrictions. Il fixe les modalités de la libéralisation des échanges internationaux du textile-habillement. Ces produits ont ainsi été réintégrés dans le cadre des règles habituelles du commerce mondial. Le calendrier de cet accord, qui s’étale sur une période de dix ans, prévoit quatre étapes : - libéralisation de 16 % du commerce textile-habillement au 1er janvier 1995 ; - libéralisation de 17 % du commerce textile-habillement au 1er janvier 1998 ; - libéralisation de 18 % supplémentaires au 1er janvier 2002 ; - libéralisation finale de tous les produits encore contingentés au 1er janvier 2005. Dans le cadre de cet accord, la levée des restrictions d’importation sur les vêtements de travail relevait de la 3ème étape de libéralisation. Les quotas sur ces produits ont donc été levés dès le 1er janvier 2002, entraînant une forte hausse des importations chinoises. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 21 Vêtements de travail – Juillet 2006 2. Analyse & perspectives du marché Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 22 Vêtements de travail – Juillet 2006 Les composantes de la demande et de l’offre 2.1. L’environnement Le marché des vêtements de travail (les flèches « À » ou «  » représentent la tendance d’évolution de l’indicateur en 2005 par rapport à 2004) Consommation des ménages en vêtements de travail Demande des professionnels (environ 70% du marché) (environ 30% du marché) Valeur : +1,5% Volume : +1,0% Prix : +0,5%  Evolution de l’emploi salarié : Construction : +2,0% Industrie : -2,4% Commerce : +0,4% Transport : -0,1% Hôtellerie/restauration : +1,7% IAA : -1,0%  Exports (valeur) Imports (valeur) +1,0% 7,8% du CA (Source :Sessi) Demande intérieure  +23,4% À À Prix de vente industriels Articles textiles : -1,5% Tissus en textiles artificiels ou synthétiques : -1,6%  Facturations de la branche À Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 23 Vêtements de travail – Juillet 2006 La demande des ménages 2.2. La demande Portée par le cycle de renouvellement Représentant environ 30% du marché global des vêtements de travail, la consommation des ménages a de nouveau progressé en 2005, mais à un rythme ralenti en phase avec le cycle de renouvellement entamé timidement en 2004. Obsolescent, usé ou démodé, le parc de vêtements de travail fait peau neuve, notamment dans le domaine de la protection où les innovations techniques et esthétiques sont les plus importantes. Consommation des ménages en vêtements de travail unité : % des variations annuelles en valeur et volume Valeur 10% Volume 8% Entre 2000 et 2005, la consommation des ménages en vêtements de travail s’est contractée de 2,3% en valeur et de 5,4% en volume. La prise en charge croissante de l’achat de vêtements de travail par les employeurs explique une contraction de la demande des ménages sur moyenne période. 6% 4% 2% 0% -2% -4% -6% -8% 2000 2001 2002 2003 2004 2005 (e) (e) Estimation Xerfi Source : INSEE, La Consommation des Ménages en 2004 Consommation des ménages en vêtements de travail unités : million d’euros courants, indices de volume et de prix, base 100 en 1995, % des variations annuelles 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 (e) Valeur 175,9 174,9 177,3 163,5 180,0 194,0 182,6 183,1 183,0 186,8 189,6 Croissance nd -0,6% 1,4% -7,8% 10,1% 7,8% -5,9% 0,3% -0,1% 2,1% 1,5% Volume 100,0 98,1 98,5 90,8 99,8 106,5 99,1 97,5 98,5 99,7 100,7 Croissance nd -1,9% 0,4% -7,8% 9,9% 6,7% -6,9% -1,6% 1,0% 1,2% 1,0% Prix 100,0 101,4 102,4 102,4 102,6 103,6 104,7 106,9 105,7 106,5 107,0 Croissance nd 1,4% 1,0% 0,0% 0,2% 1,0% 1,1% 2,1% -1,1% 0,8% 0,5% (e) Estimation Xerfi Source : INSEE, La Consommation des Ménages en 2004 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 24 Vêtements de travail – Juillet 2006 La demande des professionnels 2.2. La demande Mal orientée Les profits records enregistrés par les groupes du CAC 40 ne doivent pas faire illusion : le taux de marge des entreprises françaises est résolument orienté à la baisse. De fait, le ratio est retombé à 37% en 2005, un plancher historique. Les entreprises françaises doivent composer avec la coexistence de trois facteurs concomitants : la progression rapide des prix des matières premières (et notamment du pétrole), la parité euro/dollar défavorable aux Français à l’exportation et la hausse du coût du travail. Cette situation explique le comportement peu offensif des entreprises en matière d’investissement (4,5% en 2005) et de recrutement. Aussi, évoluant dans un contexte économique difficile, les défaillances et cessations d’entreprises ont été très nombreuses par rapport aux créations. Parmi les débouchés des fabricants de vêtements de travail, seul les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique ont été créateurs nets d’entreprises en 2005. Dans ces conditions, la croissance de l’emploi salarié est restée limitée. Evolution du solde net de créations d’entreprises entre 2004 et 2005 (*) Les entreprises des IAA - Les entreprises de l’automobile et de l’aéronautique + Les entreprises de métallurgie - Les entreprises des BTP Les entreprises de la chimie pharmacie Les entreprises de la santé Les entreprises de transport et logistique Les entreprises de l’hôtellerie-restauration Les grandes et moyennes surfaces (*) La démographie des principaux marchés clients est présentée plus en détail en annexe de l’étude Source : Xerfi via Cofacerating Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 25 Vêtements de travail – Juillet 2006 L’emploi déçoit Certes, le taux de chômage de la France décroît régulièrement depuis 2004, mais les créations d’emplois salariés sont restées désespérément atones. Dans l’industrie, le nombre de postes a reculé de 2,4% en 2005, conséquence des modifications structurelles de l’économie française. Cette mauvaise performance a confirmé la tendance baissière observée depuis plusieurs années. De même, les entreprises des transports et des industries agro-alimentaires, gros consommateurs de vêtements techniques et d’image, ont enregistré une baisse de leur emploi salarié en 2005, de respectivement 0,1% et 1,0%. Et dans les secteurs où l’emploi progresse, les taux de croissance ont souvent été décevants, à l’instar des entreprises du commerce (+0,4%). Au-delà de la progression modeste de l’activité dans le secteur, cette situation reflète d’importantes difficultés à recruter, du fait d’un coût du travail trop élevé et d’un manque de valorisation de ces métiers. Pourtant le potentiel est conséquent… Une fois encore, le marché de la construction, premier débouché des fabricants de vêtements de protection, est demeuré le plus gros pourvoyeur d’emplois en 2005, avec une hausse de 2% de l’emploi salarié. Toutefois, le BTP a commencé à montrer quelques signes d’essoufflement et ne pourra donc pas continuer à être aussi dynamique au cours des années à venir. Evolution de l’emploi salarié en 2005 Les entreprises de la construction +2,0% Les entreprises de l’industrie -2,4% Les entreprises du commerce +0,4% Les entreprises des transports -0,1% Les hôtels/restaurants +1,7% Les entreprises des IAA -1,0% Les entreprises de la santé (*) + (*) Les chiffres de l’emploi dans le domaine de santé étaient indisponibles au moment de la publication de l’étude. Toutefois, l’emploi a vraisemblablement progressé en 2005. Source : Unedic Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 26 Vêtements de travail – Juillet 2006 La production de vêtements de travail 2.3. L’offre Une baisse record en 2005 Entre 1999 et 2005, la production de vêtements de travail s’est contractée de 61,1%. Et pour cause : de nombreux fabricants français ont choisi de redéployer leur outil productif à l’étranger afin de rester concurrentiels. Aussi, le marché domestique est désormais, en partie, alimenté par des usines étrangères, et notamment tunisiennes et marocaines. Il faut noter que sur la seule année 2005, la production a plongé de plus de 50%, une baisse imputable à la fermeture de plusieurs sites de production hexagonaux. Production de vêtements de travail unité : % des variations annuelles sur données trimestrielles 40% 30% 20% 10% 0% La production de vêtements de travail s’est contractée à un rythme annuel moyen de 14,6% entre 1999 et 2005. -10% -20% -30% -40% -50% -60% 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Source : Eurostat Production de vêtements de travail unités : indice en volume, base 100 en 1999, % des variations annuelles 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Indice 100,0 95,6 113,9 80,9 65,4 78,3 38,9 Croissance nd -4,4% 19,2% -29,0% -19,2% 19,9% -50,3% Source : Eurostat Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 27 Vêtements de travail – Juillet 2006 Les prix de vente industriels 2.3. L’offre N.B. L’INSEE ne publie pas d’indicateur sur les prix de vente industriels des vêtements de travail. Pour donner une indication de leur évolution, l’Institut Xerfi a choisi d’analyser ici les prix à la production des articles textiles dans leur ensemble et des tissus en textiles artificiels ou synthétiques. A la baisse ! Les prix de vente industriels (PVI) des articles textiles ont reculé en 2005. Les industriels français, qui subissent la concurrence des pays à faible coût de main-d’œuvre (et notamment de la Chine) n’ont en effet pas eu d’autre choix que de revoir à la baisse leur grille tarifaire. Toutefois, cette baisse a été facilitée par le recul des cours du coton et de la laine (respectivement –11,1% et –7,9%), leurs principales matières premières. Du côté des tissus en textiles artificiels ou synthétiques, les prix ont également reculé de 1,6% en 2005, confirmant la tendance baissière observée depuis 2002. Les prix de vente industriels des vêtements de travail ont probablement reculé en 2005, de concert avec la chute des prix des articles textiles et des tissus synthétiques et artificiels. Par ailleurs, de nombreux fabricants hexagonaux disposent de sites de production en Afrique du Nord où les coûts salariaux sont plus faibles qu’en France, ce qui a facilité la baisse des prix et participé à une amélioration de leurs marges. Prix de vente industriels unité : % des variations en glissement annuel sur données trimestrielles Articles textiles Tissus en textiles artificiels ou synthétiques 3% 2% Après deux années de hausse modérée, les prix à la production des articles textiles ont baissé de 1,5% en 2005. En revanche, les prix des tissus en textiles artificiels ou synthétiques s’inscrivent à la baisse sur la période considérée. 1% 0% -1% -2% -3% -4% 2002 2003 2004 2005 Source : INSEE Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 28 Vêtements de travail – Juillet 2006 Prix de vente industriels des articles textiles et des tissus en textiles artificiels ou synthétiques unités : indice de prix, base 100 en 2001, % des variations annuelles Articles textiles Indice 100,0 99,9 101,2 102,4 100,9 2001 2002 2003 2004 2005 Croissance nd -0,1% 1,3% 1,2% -1,5% Tissus en textiles artificiels ou synthétiques Indice Croissance 100,0 nd 97,5 -2,5% 96,5 -1,0% 94,2 -2,4% 92,7 -1,6% Source : INSEE Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 29 Vêtements de travail – Juillet 2006 Les facturations de la branche 2.3. L’offre Une croissance exceptionnelle Les facturations des fabricants français de vêtements de travail ont progressé à un rythme soutenu en 2005 (+5%), à la faveur d’un marché de la construction toujours porteur en terme d’emplois (+2%). Parallèlement, à l’étranger où ils réalisent environ 8% de leur chiffre d’affaires, les industriels du secteur ont bénéficié du dynamisme de leurs exportations. Celles-ci ont, en effet, progressé de 23,4% en 2005, contre seulement 4,2% en 2004. Si elles ne représentent qu’environ 2% de l’activité des industriels, les exportations à destination de l’Allemagne ont été extrêmement dynamiques en 2005, progressant de près de 170% en valeur. Préparant la Coupe du Monde de Football 2006, le Germanique s’est lancé dans des projets de rénovation colossaux dès 2005, nécessitant l’embauche de personnel supplémentaire et soutenant la demande de vêtements de travail. Il a ainsi représenté un important relais de croissance pour les industriels hexagonaux. Facturations de la branche unité : % des variations annuelles en valeur 10% 9,1% 7,5% 8% 5,0% 6% 3,3% 4% Entre 1998 et 2005, les facturations de la branche ont progressé de 16,2% en valeur, pour s’établir à 352,8 millions d’euros. 1,9% 2% 0% -2% -4% -3,6% -6% -8% -7,0% 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 (e) Estimation Xerfi Source : SESSI, BMSI Focus sur l’activité des spécialistes des EPI (non compris dans les statistiques présentées cidessus) En prévision des risques de pandémie de grippe aviaire, les autorités françaises et étrangères ont constitué d’importants stocks de masques médicaux et de protections respiratoires jetables, destinés au personnel soignant mais également à de potentiels patients. Cette situation a été très profitable aux fabricants français d’équipements de protection individuelle, qui ont vraisemblablement enregistré une forte hausse de leur activité en 2005. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 30 Vêtements de travail – Juillet 2006 Le solde commercial 2.4. L’analyse du commerce extérieur Résorption du déficit Le déficit commercial de la France en vêtements de travail s’est nettement résorbé en 2005, pour s’établir à 196,6 millions d’euros. Cette performance résulte d’une explosion des exportations (+23,4%), en direction notamment de l’Allemagne (+169,1%). Le dynamisme des industriels français outre Rhin s’est principalement expliqué par les retombées positives de la préparation de la Coupe du Monde 2006. En effet, en vue de la tenue de cet événement, l’Allemagne a entamé d’importants travaux de rénovation des réseaux routiers et ferroviaires au cours de l’exercice 2005. L’incidence de ce projet sur l’emploi n’a pas été négligeable puisque 60 000 postes ont été créés, généralement à durée déterminée, ce qui a dopé la demande de vêtements de travail pour hommes en 2005. Cette catégorie de produits a d’ailleurs contribué à un tiers de la croissance totale des exportations. Déficit commercial unité : million d’euros 240 230 En 2005, le déficit commercial de la France en vêtements de travail a atteint sont plus bas niveau sur la période analysée, passant sous la barre symbolique des 200 millions d’euros. 228,5 220 208,2 210 203,6 205,8 196,6 200 190 180 2001 2002 2003 2004 2005 Source : Douanes Les échanges commerciaux unités : million d’euros, % des variations annuelles en valeur Exportations 54,6 51,7 47,9 49,9 61,6 2001 2002 2003 2004 2005 Croissance nd -5,3% -7,4% 4,2% 23,4% Importations 283,1 259,9 251,5 255,7 258,2 Croissance nd -8,2% -3,2% 1,7% 1,0% Solde -228,5 -208,2 -203,6 -205,8 -196,6 Source : Douanes Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 31 Vêtements de travail – Juillet 2006 Echanges commerciaux par catégories de produits unités : part en % du total des exportations et des importations, % des variations 2005/2004 18.21.11 - Ensembles de travail pour hommes 18.21.12 - Pantalons et salopettes de travail pour hommes 18.21.21 - Ensembles de travail pour femmes 18.21.22 - Pantalons et salopettes de travail pour femmes 18.21.30 - Blouses et tabliers de travail 18.2A – Vêtements de travail Part des exportations 13,5% Croissance Part des importations 112,8% 9,7% Croissance 19,6% 31,5% 23,8% 5,9% 4,9% 50,0% 1,7% -15,1% 10,1% 6,9% 3,1% 2,5% 51,9% 100,0% 10,7% 23,4% 61,7% 100,0% -2,5% 1,0% 16,7% Source : Douanes, données 2005 Contributions à la croissance des exportations et des importations unités : contribution en points, croissance totale en % 18.21.11 - Ensembles de travail pour hommes 18.21.12 - Pantalons et salopettes de travail pour hommes 18.21.21 - Ensembles de travail pour femmes 18.21.22 - Pantalons et salopettes de travail pour femmes 18.21.30 - Blouses et tabliers de travail 18.2A – Vêtements de travail Exportations 8,7 5,8 2,0 0,8 6,1 23,4% Importations 1,4 1,3 -0,3 0,1 -1,7 1,0% Source : Douanes, données 2005 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 32 Vêtements de travail – Juillet 2006 Destinations des exportations 2.4. L’analyse du commerce extérieur Un débouché majeur : l’Europe occidentale Représentant près de 73% des exportations en 2005, les pays d’Europe occidentale sont les principaux marchés clients des fabricants français de vêtements de travail. En tête, l’Allemagne participait à elle seule à près d’un quart des exportations en 2005. Elle détenait la palme de la croissance sur la période 2003-2005 : +13,4 points. La reprise économique outre Rhin a certes participé à une relance du commerce extérieur mais les performances réalisées en 2005 sont la conséquence d’un facteur exceptionnel : la Coupe du Monde 2006. Aussi, les ventes des industriels français vers l’Allemagne devraient vraisemblablement ralentir dès 2006. Répartition des exportations par pays unité : %, part des exportations en valeur Europe occidentale dont Allemagne Belgique Espagne Italie Suisse Afrique du Nord dont Tunisie PECO dont Hongrie Afrique subsaharienne dont Gabon Autres Total 2003 66,9% 2004 72,1% 2005 72,8% 9,9% 17,6% 7,2% 8,4% 6,9% 18,7% 10,7% 16,7% 13,9% 7,2% 6,0% 15,9% 23,3% 12,2% 11,5% 6,0% 4,5% 12,5% 17,3% 2,4% 14,5% 3,7% 10,7% 5,3% 0,1% 1,4% 0,8% 2,3% 1,3% 2,0% 0,2% 10,6% 100,0% 0,4% 6,0% 100,0% 0,5% 7,4% 100,0% Source : Douanes Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 33 Vêtements de travail – Juillet 2006 Origines des importations 2.4. L’analyse du commerce extérieur Importance des flux intra-groupes Les importations françaises de vêtements de travail proviennent majoritairement d’Afrique du Nord (49,8% des flux en 2005) et notamment de Tunisie. Pour rester compétitifs sur les marchés internationaux, de nombreux fabricants français ont choisi de redéployer leur appareil productif dans les pays du Maghreb, ne conservant en France qu’une activité de recherche et de création. C’est notamment le cas des entreprises Aimée Julien et DMD France. Aussi, l’essentiel des importations en provenance de cette zone sont des flux intra-groupes. Toutefois, il convient également de noter que des groupes étrangers, à l’instar d’Haniel ou de Kwinet disposent également d’unités de production en Tunisie. Répartition des importations par pays unité : %, part des importations en valeur Afrique du Nord dont Tunisie Maroc Europe occidentale dont Belgique Allemagne PECO dont Bulgarie Asie du Nord dont Chine Asie du Sud-Ouest dont Pakistan Autres Total 2003 48,5% 2004 52,6% 2005 49,8% 31,8% 16,7% 22,0% 33,6% 19,0% 17,7% 29,8% 20,0% 19,5% 13,4% 1,7% 11,9% 7,7% 1,8% 10,2% 7,4% 4,7% 10,7% 9,7% 5,4% 8,4% 8,4% 8,3% 8,5% 4,5% 6,9% 7,6% 6,0% 7,7% 5,5% 2,3% 5,3% 100,0% 2,6% 5,1% 100,0% 2,2% 6,0% 100,0% Source : Douanes Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 34 Vêtements de travail – Juillet 2006 2.5. Les prévisions à l’horizon 2007 La situation sur le marché de l’emploi Il y aura bien une reprise économique en France dès 2006, mais avec une perspective de croissance du PIB encore inférieure à 2%. L’investissement des entreprises demeurera faible (4,5% en moyenne annuelle). Les prix des matières premières (pétrole notamment) et les coûts salariaux seront, en revanche, en croissance soutenue, constituant un handicap majeur à l’embauche de personnel supplémentaire. Néanmoins, les perspectives de croissance de l’emploi salarié dans le secteur privé à l’horizon 2007 seront meilleures qu’en 2005, permettant au taux de chômage de passer sous la barre des 9% de la population active. Une légère amélioration sera perceptible Croissance de l’emploi par secteur Croissance réelle 20052007 (emplois) ++ Construction + Services aux entreprises Services aux particuliers = Commerce Transports - Activités financières Industrie -- Agriculture -- - = +Potentiel de++ créations Lecture : la taille des bulles est fonction de la valeur ajoutée générée par le secteur. Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) d’emplois 35 Vêtements de travail – Juillet 2006 Les facturations de la branche 2.5. Les prévisions à l’horizon 2007 Un ralentissement mécanique Après une année 2005 atypique marquée notamment par une envolée des exportations allemandes, la croissance des facturations des fabricants français de vêtements de travail s’essoufflera mécaniquement dès 2006. L’activité des opérateurs se maintiendra toutefois à un niveau honorable à l’horizon 2007 : +2,5% en 2006 et 3,5% en 2007, conséquence notamment d’une légère amélioration sur le front de l’emploi. Mais les fabricants de vêtements de travail pourront surtout compter sur la volonté de plus en plus affirmée des institutions publiques de sécuriser les employés sur leur lieu de travail. En outre, une importance croissante est accordée à la prévention, deux tendances, devenues structurelles, qui devraient soutenir la hausse de l’activité dans les années à venir. Par ailleurs, les nombreuses innovations sur le marché des vêtements de protection, à fort contenu technologique, permettront de réduire la périodicité des cycles de renouvellement, accélérant l’obsolescence des équipements et constituant un socle de croissance solide. Facturations de la branche unité : % des variations annuelles en valeur 10% 9,1% 7,5% 8% 7,0% 6% 3,3% 4% La croissance des facturations de la branche ralentira en 2006, avant de s’accélérer légèrement en 2007. 2,5% 1,9% 3,5% 2% 0% -2% -4% -6% -8% -7,0% 2000 2001 2002 2003 2004 2005 (e) 2006 (p) 2007 (p) Estimation et prévisions Xerfi Focus sur les EPI (non compris dans les statistiques ci-dessus) Plusieurs dizaines de millions de masques de protection (grippe aviaire) étaient encore « en phase d’acquisition » au premier trimestre 2006 dans toute l’Europe, ce qui alimentera l’activité des fabricants français d’EPI en 2006, mais dans une moindre mesure qu’en 2005. Le ralentissement de l’activité sera nettement plus marqué en 2007 si aucun événement sanitaire ne survient. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 36 Vêtements de travail – Juillet 2006 3. Structure de la concurrence Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 37 Vêtements de travail – Juillet 2006 Les chiffres clés 3.1. Structure économique NB : Les statistiques publiées dans cette partie structurelle proviennent de deux sources principales, utilisant des bases de calcul différentes : le SESSI (établissement de 20 salariés et plus) et l’INSEE-Suse (entreprises réalisant plus de 78 300 euros de chiffre d’affaires annuel). Aussi, des écarts peuvent être constatés entre ces différentes sources. Le tissu économique du secteur de la fabrication de vêtements de travail s’est réduit d’un tiers entre 1996 et 2004, entraînant dans sa chute les effectifs sectoriels. Alimentée par la vigueur de la concurrence étrangère, la restructuration du secteur s’est accompagnée d’un redéploiement de l’outil productif de certains opérateurs à l’étranger, ne conservant en France qu’une activité de recherche et de création. Il faut dire que les activités de production de vêtements de travail nécessitent une main-d’œuvre importante et peu qualifiée, ce qui permet de les sous-traiter dans des pays à faibles coûts de main-d’œuvre. Un secteur en proie à de nombreuses délocalisations En 2004, le secteur de la fabrication de vêtements de travail ne comptait plus que 45 entreprises de 20 salariés et plus en 2004. Celles-ci employaient 2 626 salariés, pour un chiffre d’affaires de 415,2 millions d’euros en 2004. Chiffres clés du secteur (*) unités : nombre d’entreprises et effectifs salariés, million d’euros, % des variations annuelles 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Entrep. 68 64 62 62 56 54 47 43 45 Variation nd -4 -2 0 -6 -2 -7 -4 2 Effectifs 4 140 3 788 3 547 3 693 3 168 3 021 2 929 2 570 2 626 Croissance Chiffre d’affaires nd 323,3 -8,5% 265,7 -6,4% 303,9 4,1% 340,7 -14,2% 327,3 -4,6% 360,0 -3,0% 398,0 -12,3% 399,0 2,2% 415,2 Croissance nd -17,8% 14,4% 12,1% -3,9% 10,0% 10,6% 0,3% 4,1% (*) entreprises 20 salariés et plus Source : SESSI, EAE Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 38 Vêtements de travail – Juillet 2006 Les pôles d’activité du textile en France 3.1. Structure économique Les généralités Enrayer le déclin de cette industrie Pour tenter de mettre un terme au déclin de la filière française du textile-habillement, le gouvernement a mis en place trois principaux pôles de compétitivité nationale en 2004. Leur objectif est de soutenir l’innovation pour faire face à la concurrence grandissante des pays à bas salaires. Pour soutenir ce projet, d’importants fonds ont été investis, notamment privés, pour mettre en place des équipements et des aménagements adéquats. Les trois pôles de compétitivité(*) dans la filière textile Up-tex Localisation : Nord-Pas-de-Calais Tissu économique : 400 entreprises, 9 000 salariés Objectif : valoriser les textiles hautes performances Fibres naturelles Grand Est Localisation : Alsace-Lorraine Tissu économique : environ 50 000 salariés Objectif : Développer une industrie transversale (bois, papier, textile) Techtera Localisation : Région lyonnaise Tissu économique : 140 entreprises, 10 000 salariés Objectif : promouvoir les textiles fonctionnels (*) Un pôle de compétitivité se définit comme « la combinaison sur un territoire donné, d’entreprises, de centres de formation et d’unités de recherche engagés dans des projets communs au caractère innovant et disposant de la masse critique permettant une visibilité internationale ». Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 39 Vêtements de travail – Juillet 2006 Les applications dans le domaine des vêtements de travail Up-Tex et Techtera Deux pôles de compétitivité se sont clairement engagés dans des projets innovants dans le domaine du textile : Up-Tex, situé dans le Nord-Pas-de-Calais et Techtera, dans la région Rhône-Alpes. Techtera travaille sur la mise au point du procédé NAPCO, qui a pour but l’élaboration de produits textiles techniques 3D à faible coût, qui pourraient trouver des applications dans le domaine des vêtements de travail. Ce projet, d’un montant de 894 000 euros, bénéficie d’une aide de 268 000 euros de la Direction Générale des Entreprises (DGE) du Ministère chargé de l’Industrie. Le pôle de compétitivité Up-Tex est, quant à lui, engagé dans le projet Agrobiotex, destiné à développer des textiles issus de matières premières agricoles qui pourraient se substituer aux matériaux issus de la pétrochimie. La DGE a financé ce projet à hauteur d’un million d’euros (montant total de 2,135 millions d’euros). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 40 Vêtements de travail – Juillet 2006 La localisation géographique 3.1. Structure économique Le Rhône-Alpes et la Lorraine au coude à coude en terme d’emploi L’industrie des vêtements de travail est fortement concentrée dans cinq régions. Le Rhône-Alpes, les Pays-de-la-Loire, la Lorraine, le Nord-Pas-de-Calais et la Basse-Normandie regroupaient ainsi 59,7% des établissements et 75,3% des effectifs en 2004. Premier bassin d’emplois avec 22,6% des effectifs, la région Rhône-Alpes occupe une position de leader dans la production européenne de textiles à usage technique et fonctionnel. Les sociétés Adolphe Lafont, DMD France et Naef Terag y sont notamment implantées. Au coude à coude avec le Rhône-Alpes en terme d’emplois, la Lorraine accueille la société Bragard (Vosges), premier employeur du secteur, ce qui explique qu’avec seulement six établissements, cette région concentrait 22,3% des effectifs sectoriels en 2004. Localisation des effectifs du secteur unité : part en % des effectifs en France 5 régions regroupaient 75,3% des effectifs salariés du secteur de la fabrication de vêtements de travail en 2004. Rhône-Alpes 22,6% Lorraine 22,3% 12,7% Pays-de-la-Loire Nord - Pas-deCalais 10,8% 6,9% Basse-Normandie 0% 10% 20% 30% Source : SESSI, EAE, données 2004 Localisation des établissements et des effectifs du secteur unités : nombre d’établissements et effectifs salariés au 31/12, part en % du total Rhône-Alpes Pays-de-la-Loire Lorraine Nord-Pas-de-Calais Basse-Normandie Autres France métropolitaine Etablissements 13 7 6 6 5 25 62 Part 21,0% 11,3% 9,7% 9,7% 8,1% 40,3% 100,0% Effectifs 530 298 523 254 161 576 2 342 Part 22,6% 12,7% 22,3% 10,8% 6,9% 24,6% 100,0% Source : SESSI, EAE, données 2004 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 41 Vêtements de travail – Juillet 2006 La concentration du secteur 3.2. Structure industrielle Le secteur de la fabrication de vêtements de travail est très fragmenté en France, où les 16 entreprises employant plus de 50 salariés se partageaient la moitié du marché en valeur en 2004. Ces opérateurs interviennent en tant que généralistes, offrant une gamme complète de vêtements de travail. A leurs côtés, subsistent des acteurs à dimension locale, généralement positionnés sur des niches de marché : vêtements d’image pour l’hôtellerie-restauration, pour les transports, vêtements destinés à protéger de la chaleur, des radiations, etc. Grâce à leur taille réduite, ces entreprises, à l’organisation plus souple, sont en mesure de répondre rapidement aux attentes de leurs clients. Un secteur fragmenté Répartition du nombre d’entreprises, de salariés et du chiffre d’affaires unités : nombre, part en %, million d’euros Entreprises 0 à 9 salariés 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 à 249 salariés 250 salariés et plus Total 36 18 30 15 1 100 Part 36,0% 18,0% 30,0% 15,0% 1,0% 100,0% Effectifs 178 509 960 1 294 272 3 213 Part 5,5% 15,8% 29,9% 40,3% 8,5% 100,0% Chiffre d’affaires 17,9 75,0 135,6 183,2 36,2 447,9 Part 4,0% 16,7% 30,3% 40,9% 8,1% 100,0% Source : INSEE, SUSE, données 2003 Top 10 des employeurs du secteur unité : nombre de salariés Bragard Mulliez Frères Groupe Flory Adolphe Lafont Febvay Création Vetra Etablissements Halbout Molinel VTN Etablissements Letard Degasne Effectifs 272 201 179 155 110 102 98 97 86 69 Source : SESSI, EAE, données 2004 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 42 Vêtements de travail – Juillet 2006 3.3. Structure financière et forces en présence Matrice de contrôle financier Les groupes qui interviennent sur le marché hexagonal des vêtements de travail sont majoritairement détenus par des capitaux français. De nombreuses structures indépendantes subsistent encore, ce qui témoigne de la faible concentration du secteur. Elles sont généralement positionnées sur des niches de marché, à l’image de la société VTN spécialisée dans la fabrication de vêtements de protection pour l’armée, les pompiers, etc. A leurs côtés interviennent quatre groupes étrangers : KarstadtQuelle (Allemagne), Haniel (Allemagne), Sioen (Belgique) et Kwintet (Danemark). Prépondérance des groupes français Matrice de contrôle financier Chiffre d’affaires CA>50ME Delta Plus Bragard 30<CA<40ME SIMF Kwintet France Molinel 20ME<CA<30ME Groupe Flory Naef Terag France 10ME<CA<20ME CIN - Sioen France Les opérateurs étrangers Aimée Julien Cepovett VTN Ox’Bridge DMD France Comoditex Kiplay Robur Les opérateurs français Nationalité Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 43 Vêtements de travail – Juillet 2006 Positionnement des principaux groupes par segments de marché Segment Vêtements d’image Vêtements de protection Vêtements techniques Groupes Haniel KarstadtQuelle Elis Bacou-Dalloz Kwintet Sioen Delta Plus Group Groupe Flory Julien Holding Cepovett HDM DMD VTN Letard-Degasne Robur Source : Opérateurs Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 44 Vêtements de travail – Juillet 2006 Delta Plus Group 3.4. Les groupes français Delta Plus Group CA consolidé 2005 112,5 millions d’euros Situation boursière Côté à la bourse de Paris Présentation du groupe Fondé en 1977, Delta Plus Group est un acteur majeur du marché européen des équipements de protection individuelle (EPI). Son activité est organisée en 5 pôles d’expertise : protections de la tête, du corps, de la main, du pied et protection antichute. Ses produits sont commercialisés sous les marques Tiger, Froment, Panoply et Venitex. Il détient treize filiales de distribution et huit filiales de fabrication en Europe, dont 2 en France. Delta Plus Group a réalisé 40% de son chiffre d’affaires dans l’Hexagone en 2005. Chiffre d’affaires de Delta Plus Group unité : million d’euros 120 112,5 110 Sur moyenne période (2002-2005), le chiffre d’affaires consolidé de Delta Plus Group a progressé continûment (24,9%), pour se porter à 112,5 millions d’euros. 103,5 100 94,3 90,1 90 80 70 60 2002 2003 2004 2005 Source : Delta Plus Group Répartition du chiffre d’affaires de Delta Plus Group unité : part en % du chiffre d’affaires consolidé Pieds 21% Mains 29% La protection du corps représentait 39% du chiffre d’affaires consolidé du groupe Delta Plus en 2005. Antichute 3% Tête 8% Corps 39% Source : Delta Plus Group, données 2005 Activité en France En France, Delta Plus Group intervient sur le marché des vêtements de travail par le biais de sa filiale Delta Plus (CA 2004 de 68,1 ME), dont le siège social est basé à La Peyrolière (84). Il possède un site de fabrication de harnais et de systèmes anti-chute à Gênas (69), ainsi qu’un site spécialisé dans la fabrication de vêtements techniques destinés à la protection contre les produits chimiques, le feu et la chaleur à Grisolles (82). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 45 Vêtements de travail – Juillet 2006 Bacou-Dalloz 3.4. Les groupes français Bacou-Dalloz CA consolidé 2005 694 millions d’euros Principaux actionnaires Institutionnels anglo-saxons et européens (39%) Institutionnels français (25%) Essilor (15%) Mme Dalloz (13%) Présentation du groupe Issu de la fusion des groupes Christian Dalloz et Bacou en 2001, le groupe Bacou-Dalloz est le leader mondial des d’équipements de protection individuelle (EPI). Il est notamment n°1 des protections oculaires et antichute et n°2 de la protection auditive. Il est organisé autour de trois pôles d’activités : la protection de la tête, du corps et la protection antichute. Il est également présent sur le marché des vêtements d’image. Ses produits, couvrant toute la gamme des EPI, sont principalement destinés à l’industrie (50%), mais aussi aux métiers de l’énergie (12%), de la sécurité (12%), du transport (6%) et de la construction (9%). Désirant se recentrer totalement sur ses activités de conception et de fabrication d’EPI, Bacou Dalloz a cédé sa filiale de commercialisation, Abrium, au fonds d’investissement Butler Capital en juillet 2004. Le groupe employait près de 6 000 personnes en 2005 (dont 1 370 en France) sur 36 sites de production dans le monde. Chiffre d’affaires consolidé de Bacou-Dalloz unité : million d’euros 850 810,0 800 Suite à la cession d’Abrium en juillet 2004, le chiffre d’affaires consolidé de Bacou Dalloz s’est contracté de 7,3% au cours de cet exercice. En 2005, il a renoué avec la croissance : +2,3%. 731,4 750 694,2 678,3 700 650 600 2002 2003 2004 2005 Source : Bacou-Dalloz Répartition du chiffre d’affaires de Bacou-Dalloz unité : part en % du chiffre d’affaires Anti-chute 17% Gants Chaussures 12% 8% Bacou-Dalloz est présent sur tous les segments des EPI. Vêtements 10% Respiratoire 19% Auditif 13% Oculaire 21% Source : Bacou-Dalloz, données 2005 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 46 Vêtements de travail – Juillet 2006 Vêtements professionnels développés par Bacou-Dalloz Type de vêtements Vêtements à fort contenu technologique Vêtements techniques Marques Securitex Delta Protection Technical WorkWear Timberland PRO Combinaisons à usage unique Mutexil Vêtements d’image Ox’bridge Comoditex Marchés Premiers secours (pompiers et ambulanciers) Industries nucléaire et pharmaceutique Professionnels évoluant en extérieur dans des conditions difficiles Industries pharmaceutique, chimique, alimentaire Hôtellerie, chaînes de services, sociétés ferroviaire ou de transport aérien (dont les stewards d’Air France) Source : Xerfi via Bacou-Dalloz Activité en France Le groupe Bacou-Dalloz intervient en France dans le secteur des vêtements de travail par le biais de ses filiales : - Ox’Bridge (CA 2004 de 18,1 ME) conçoit et fabrique des vêtements d'image haut de gamme et des uniformes ; - Comoditex (CA 2004 de 12,2 ME) développe des EPI et notamment des gilets pare-balles. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 47 Vêtements de travail – Juillet 2006 HDM Finance, Elis 3.4. Les groupes français HDM Finance CA non consolidé 2003 4,2 millions d’euros Présentation du groupe Le groupe textile HDM Finance comprend et administre trois sociétés : Tissage Denantes (linge de maison et de tissu d'ameublement), Garnier Thiebaut (nappage damassé haut de gamme) et SIMF (vêtements professionnels et linge de maison). Activité en France HDM Finance intervient dans le secteur des vêtements de travail par le biais de la société SIMF-Société Industrielle Mulliez Frères (CA 2002 de 37,7 ME), rachetée en juin 1998. Fondée en 1824 et basée au Longeron (49), elle occupe une place de leader sur le marché français des vêtements professionnels personnalisés. La SIMF est organisée en trois départements : - le département « santé » fournit du linge de maison et des vêtements professionnels aux hôpitaux, aux cliniques et aux maisons de retraite ; - le département « image » conçoit des vêtements personnalisés pour les grandes chaînes de restauration et de distribution ; - le département « uniforme » fournit des vêtements professionnels orientés vêtements de ville (hôtesses de l'air ou d'accueil). Elis CA consolidé 2003 868 millions d’euros Principal actionnaire Paribas Affaires Industrielles Présentation du groupe Le groupement d'intérêt économique Elis offre une gamme de services dans le domaine de la propreté (marque SNDI), de l'image, de l'hygiène de vie et de l'environnement au sein de l’entreprise. Il fournit également des fontaines à eau (marque Blue River), des machines à café, des équipements sanitaires et des tapis de protection des sols. Il employait plus de 12 000 collaborateurs en Europe en 2005 dont environ 10 900 en France. Dans le secteur des vêtements de travail, Elis occupe une place de leader européen de la location et de l'entretien de vêtements professionnels. Il détient également la société Molinel, spécialisée dans la fabrication de vêtements professionnels. Activité en France En France, Elis intervient dans le secteur des vêtements de travail par le biais de sa filiale Molinel (CA 2004 de 23,8 ME). Basée à Frelinghien (59), elle produit une gamme complète de vêtements personnalisés à destination des métiers de la santé et de la restauration. Elle employait 97 personnes en 2004. L’essentiel de sa production est aujourd’hui réalisé en Asie du Sud-Est. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 48 Vêtements de travail – Juillet 2006 Groupe Flory, Julien Holding 3.4. Les groupes français Groupe Flory CA non consolidé 2004 23,5 millions d’euros Principaux actionnaires Sté Financière de La Porte Baron via Flory Développement (99%) Présentation du groupe Fondé en 1875, Groupe Flory conçoit et fabrique des vêtements d’image destinés à l’hôtellerie, la grande distribution, les services et le transport. Ses produits sont commercialisés sous les marques Flory, Les Griffés Guy Laroche (sous licence) et STCN. Groupe Flory est présent dans 116 pays et employait 179 personnes en 2004. Basé à Cholet (49), il possède une plate-forme logistique à Arras (62) et à Devecey (25) ainsi qu’un show-room à Paris. La société compte parmi ses clients :des sociétés de transport (SNCF, Brittany Ferries, Virgin Express, Britair), des chaînes d’hôtellerie-restauration (Novotel, Ibis, Quick, etc.), des enseignes de grande distribution (U et Leclerc), etc. Julien Holding Principal actionnaire M. Julien Michel Présentation du groupe Julien Holding est un groupe spécialisé dans la fabrication de vêtements d’image et d’uniformes. Il s’est récemment diversifié dans la bagagerie industrielle en reprenant la société Tecpack, basée en Chine. Activité en France En France, Julien Holding intervient dans le secteur des vêtements de travail par le biais de plusieurs entités : - la société Aimée Julien (CA au 31/08/2005 de 19,7 ME), fondée en 1958 et basée à Andrézieux (42), produit des vêtements d’image. Elle employait 47 personnes en 2004. Sa production a récemment été délocalisée en Tunisie et au Maroc ; - VIPS-Mont Carmel (CA 2004 de 3,0 ME), société basée à Plérinsur-Mer (22), conçoit des vêtements techniques. Elle employait 8 personnes en 2004 ; - L’Affaire Marie-Louise est dédiée à la création de vêtements d’image féminins ; Le groupe a délocalisé une partie de sa production au Maroc et en Tunisie. Il possède également une unité de sourcing en Chine. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 49 Vêtements de travail – Juillet 2006 Cepovett, Letard-Degasne 3.4. Les groupes français Cepovett CA non consolidé 2003 19,5 millions d’euros Principaux actionnaires Famille Sandjian Présentation du groupe Fondée en 1948, la société familiale Cepovett fabrique depuis sa création des vêtements d’image et de protection. Elle produit notamment une gamme de vêtements haute-visibilité, commercialisés sous les marques Le Cèdre, Le Cèdre Image et Le Cèdre Pro. Elle s’est ensuite diversifiée dans la fabrication de vêtements de sport et de « streetwear », distribués sous la marque STK. Sa principale usine de vêtements est basée à Villefranche-surSaône (69) où sont employées 120 personnes. Cepovett détient également deux sociétés dédiées uniquement à la fabrication de vêtements de travail : Marsh (CA 2004 de 9,9 ME) et Fontanex (CA 2004 de 4,1 ME), toutes deux basées à Gleize (69). Il faut également noter qu’une partie de la production a été délocalisée au Maghreb. Letard-Degasne Principaux actionnaires Famille Letard-Pradal Présentation du groupe Fondés en 1921, les établissements Letard-Degasne conçoivent et fabriquent des vêtements de protection contre les intempéries, les charges électrostatiques, la chaleur et les risques liés à la soudure. Ils développent également des vêtements de protection de catégorie I pour la réalisation de travaux courants dans le domaine du BTP ainsi que des équipements de signalisation de haute visibilité. L’ensemble de ces produits, fabriqué dans les usines de Saint-Pierre d’Entremont (61) et de Gleize, est commercialisé sous les marques Kiplay et Hygrovet. Letard-Degasne employait plus de 80 personnes en 2004. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 50 Vêtements de travail – Juillet 2006 Les indépendants 3.4. Les groupes français VTN CA non consolidé 2004 18,3 millions d’euros Principaux actionnaires M. Oury Didier via Fasia (49%) Sté de Confection Balsan (49%) Présentation de la société Créée en 1956, la société Vêtements des Temps nouveaux (VTN) conçoit et fabrique des vêtements de protection pour l’armée, les pompiers, les administrations et l’industrie, ainsi que des uniformes. Basée à Taninges (74), elle employait 86 personnes en 2004. DMD France CA non consolidé 2004 16,1 millions d’euros Principaux actionnaires M. Jacquet Francillon Eric (47%) Financière EJF (33%) M. Jacquet Francillon Thierry (14%) Présentation du groupe Fondé en 1978, le groupe DMD France fabrique des vêtements d’image, techniques et de protection. Il développe des blouses pour femmes et des vêtements d’image commercialisés sous la marque Styl’Pro. Elle produit également des vêtements de protection de marques DMD (haute visibilité) et EDC Protection (risques thermiques) ainsi que des vêtements d’intempérie distribués sous la marque Sonodoc. L’ensemble de ces produits est fabriqué par les filiales éponymes. Le groupe disposé également de trois unités de production en Tunisie. Robur CA non consolidé 2004 10,4 millions d’euros Principaux actionnaires Lacly (cont. maj.) Famille Goutagny (5%) Présentation de la société Fondée en 1922, la société Robur fabrique des vêtements techniques et d’image à destination des professionnels des métiers de bouche et de service, des hôtesses d'accueil, du personnel médical. Il fabrique également des chaussures de sécurité. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 51 Vêtements de travail – Juillet 2006 KarstadtQuelle 3.5. Les groupes étrangers KarstadtQuelle CA consolidé 2005 15,45 milliards d’euros Nationalité Allemande Présentation du groupe Fondé en 1881, le groupe Karstadtquelle est présent dans les domaines de la vente par correspondance (société Quelle), du commerce de détail, du e-commerce, des services et du tourisme (société Thomas Cook). Le groupe employait plus de 68 000 personnes en 2005. Chiffre d’affaires consolidé de KarstadtQuelle unité : milliard d’euros 17,5 17,2 17,0 16,5 Le chiffre d’affaires du groupe KarstadtQuelle s’est contracté de 3,7% entre 2001 et 2005. 16,1 15,8 16,0 15,5 15,5 15,0 14,4 14,5 14,0 2001 2002 2003 2004 2005 Source : KarstadtQuelle Activité dans le secteur KarstadtQuelle intervient dans le secteur des vêtements de travail par le biais de Mercatura, premier groupe européen de vente par correspondance de vêtements professionnels. Cinq sociétés la composent : Bragard (France), clinic+job-dress (Allemagne), Walter Schuhversand (Allemagne), DK Group (Allemagne) et Simon Jersey (Grande-Bretagne). Activité en France Mercatura intervient en France par le biais de la société Bragard (CA 2004 de 36,8 ME), fondée en 1933. Spécialisée dans la création et la diffusion de vêtements personnalisés pour les métiers de bouche, les chaînes de distribution et les entreprises de service, elle développe les marques Bragard, Cooking Star, Grand Chef et HarmonieK. Basée à Epinal (88), elle possède également deux magasins à Paris et des filiales dans 7 pays d’Europe et aux Etats-Unis. Bragard employait 272 personnes en France en 2004. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 52 Vêtements de travail – Juillet 2006 Kwintet 3.5. Les groupes étrangers Kwintet CA consolidé 2003 355,0 millions d’euros Nationalité Suédoise Présentation du groupe Appartenant au fonds d’investissement suédois Industri Kapita depuis décembre 2005, le groupe Kwintet est le leader européen des vêtements professionnels et d'image. Il développe les marques Kansas, Fristads, Hejco, Adolphe Lafont, KLM, A-Code et Wenaas, commercialisées en Europe. Il employait 2 900 personnes en 2005. Ses sites de production sont majoritairement implantés dans des PECO ainsi qu’en Tunisie. Activité en France Le Suédois est présent dans l’Hexagone via sa filiale Kwintet FranceAdolphe Lafont (CA 2004 de 36,0 ME). Basée à Villefranche-surSaône (69), elle fabrique des vêtements d’image et des vêtements techniques destinés à l’industrie, à la santé (marque Clemix), à l’hôtellerie-restauration, aux entreprises de location de linge et aux blanchisseries industrielles et hospitalières. Mc Donalds, les hôtels Hilton, Peugeot, Volvo, Renault, Kiloutou, Lapeyre, Carrefour, La Générale des Eaux, Altadis, etc. figurent parmi sa clientèle. Le groupe employait 155 personnes en France en 2004, dédiées à la conception des vêtements. En effet, la production du groupe est délocalisée au Maroc (40 %), à Madagascar (35%) et en Inde (produits d'entrée de gamme). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 53 Vêtements de travail – Juillet 2006 Haniel 3.5. Les groupes étrangers Haniel CA consolidé 2005 25,9 milliards d’euros Nationalité Allemande Présentation du groupe Fondé en 1756, le groupe Haniel offre des services diversifiés aux entreprises. Ses activités sont structurées autour de six divisions principales : - la réparation de dégâts causés par les eaux et les incendies ; - le négoce de produits pharmaceutiques ; - le recyclage et le négoce de matières premières pour l’industrie de l’acier inoxydable ; - les services textiles, le dépoussiérage et l’hygiène des locaux sanitaires ; - la vente par correspondance pour l'équipement de bureau, d'usine et d'entrepôt ; - les matières premières et les matériaux de construction. Présent dans 40 pays, il employait 58 000 personnes en 2005, dont 6 000 en France. Près d’un tiers de son chiffre d’affaires est réalisé dans l’Hexagone. Activité dans le secteur Haniel intervient dans le secteur des vêtements de travail par le biais de sa division Haniel Textile (HTS) (CA 2005 de 687 ME). Celle-ci fabrique et loue des articles d’habillement de marques Stabyl et Eurodress. Elle propose également aux entreprises des produits d’hygiène pour les salles d’eau de marque CWS (rouleaux d’essuiemains frais, savons parfumés, etc.). Présente dans plus de 16 pays européens, HTS employait plus de 6 000 personnes en 2005. Ses unités de production sont principalement implantées au Portugal et en Tunisie. HTS détient également trois filiales en Europe : Boco (Belgique), Marquardt + Schulz (Allemagne) et Naef Terag (France). Activité en France Haniel intervient dans l’Hexagone dans le secteur des vêtements de travail par le biais de la société Naef Terag France (CA 2004 de 17,0 ME). Basée à Fontenay-sous-bois (94), elle possède des unités de production à Lièrgues (69) et Esquerdes (62). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 54 Vêtements de travail – Juillet 2006 Sieon 3.5. Les groupes étrangers Sioen CA consolidé 2004 311,6 millions d’euros Nationalité Belge Présentation du groupe Fondé en 1960, Sioen est un groupe textile intégré, leader du design et de la production de vêtements techniques de protection pour des applications industrielles et récréatives en Belgique. Son activité, intégrée verticalement, s’organise en trois pôles : l’enduction (production de fils et de fibres), le « processing » (production de pâtes pigmentaires et traitement du tissu) et la confection. Il employait 4 500 personnes dans le monde en 2004. Chiffre d’affaires consolidé de Sioen unité : million d’euros 350 311,6 300 272,8 226 250 Sur moyenne période (1998-2004), le chiffre d’affaires consolidé du groupe Sioen a plus que doublé, s’établissant à 311,6 millions d’euros. 192,4 200 150 237,7 141,2 161,1 100 50 0 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Source : Sioen Activité dans le secteur Le Belge développe une large gamme de vêtements de protection pour les professionnels et les sportifs pratiquant des activités en extérieur. Dans l’Hexagone, il intervient par le biais de deux filiales : Sioen France (CA 2004 de 13,4 ME) et SIP Protection (CA 2003 de 6,4 ME). Cette dernière fabrique les produits commercialisés sous la marque SIP Protection. Basée à Foix (09), elle employait 14 personnes en 2004. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 55 Vêtements de travail – Juillet 2006 Les principaux événements 3.6. Vie du secteur Dates 2005 Evénements Bacou-Dalloz fabrique les uniformes masculins (dessinés par Christian Lacroix) des stewards d’Air France. La gamme Timberland Pro, développée par le groupe Bacou-Dalloz, est lancée en Europe. Elle est commercialisée dans près de 150 points de vente en France, ainsi qu’en Italie et en Angleterre (respectivement 100 et 80 points de vente). Septembre 2005 Aimée Julien obtient le marché des vêtements d’image des hôtesses d’Air Maroc. Adolphe Lafont lance une gamme de vêtements d’image bicolore à destination des PME. Novembre 2005 Julien Holding dote son unité de production Costumes et Cies, implantée au Maroc, d’une nouvelle plate-forme logistique de 7 000 m². Michel Julien vend la société Aimée Julien à Cepovett. Le fonds d'investissement suédois Industri Kapital rachète Kwintet (Adolphe Lafont). Décembre 2005 Dans le cadre du plan de lutte contre le risque de pandémie de grippe aviaire, le gouvernement a demandé au groupe Delta Plus de lui livrer 41 millions de masques respiratoires entre décembre 2005 et mars 2006. Le montant du contrat avoisine les 10 millions d’euros. Janvier 2006 De même, Bacou-Dalloz a été sollicité par le gouvernement français pour lui fournir des masques respiratoires jusqu’en 2008, qui seront notamment stockés dans les hôpitaux français. Cet accord représente un chiffre d’affaires potentiel de près de 80 millions d’euros. A cette occasion, Bacou-Dalloz a investi 10 millions d'euros dans son usine de Plaintel (Côtes-d'Armor) afin d’augmenter ses capacités de production, de 40 à 180 millions de masques par an. Adolphe Lafont, filiale française du groupe Kwintet va introduire la marque Fristads en France, auparavant présente uniquement en Suède. Mars 2006 La firme japonaise Nisshinbo Industries a mis au point un textile virucide « Gaiacot », qui pourrait être utilisé dans la fabrication de masques et de vêtements de travail. Delta Plus rachète la société espagnole Nueva Sibol, spécialisée dans les équipements de protection pour la tête. Source : Xerfi d’après presses professionnelle et économique Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 56 Vêtements de travail – Juillet 2006 Le classement des groupes 3.7. Les compétiteurs Principaux groupes de la profession Groupes Contrôle, nationalité ou actionnariat connu HANIEL KARSTADTQUELLE ELIS (1) BACOU-DALLOZ KWINTET (1) SIOEN (2) DELTA PLUS GROUP JULIEN HOLDING Allemagne Allemagne Paribas Affaires Industrielles Institutionnels anglo-saxons et européens (39%) Institutionnels français (25%) Essilor (15%) Mme Dalloz (13%) Suède Belgique Côté à la bourse de Paris, Eurolist M. Julien Michel Chiffre d’affaires consolidé 2005 (M euros) 25 900,0 15 450,0 868,0 694,0 355,0 311,6 112,5 nd (1) Chiffre d’affaires consolidé 2003 (2) Chiffre d’affaires consolidé 2004 Source : Xerfi Filiales des principaux groupes Groupes HANIEL KARSTADTQUELLE ELIS BACOU-DALLOZ KWINTET SIOEN DELTA PLUS GROUP GROUPE FLORY JULIEN HOLDING CEPOVETT LETARD-DEGASNE HDM Principales filiales et participations Naef Terag France Bragard Molinel Ox’Bridge Comoditex Kwintet France CIN-Sioen France SIP Protection Delta Plus Groupe Flory Aimée Julien (*) VIPS Cepovett Marsh Fontanex Kiplay SIMF (*) société cédée à Cepovett en décembre 2005 Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 57 Vêtements de travail – Juillet 2006 Le classement des entreprises 3.7. Les compétiteurs Entreprises NAF Contrôle, gérance, nationalité ou actionnariat connu DELTA PLUS 51.8M M. Benoît Jacques via Delta Plus Group (100%) SIMF 18.2A HDM Finance (100%) BRAGARD 18.2A KWINTET FRANCE 18.2A Schickedanz Family via Mercatura Holding (Allemagne) (99%) Nordea Bank (Suède) via Kwintet (Danemark) (cont. maj.) MOLINEL 18.2A Holdelis (cont. maj.) GROUPE FLORY 18.2A AIMEE JULIEN 18.2A Sté Financière de La Porte Baron via Flory Développement (99%) M. Julien Michel via Julien Holding (100%) CEPOVETT 18.2A Famille Sandjian (100%) VTN 18.2A OX'BRIDGE 18.2D NAEF TERAG FRANCE 18.2A M. Oury Didier via Fasia (49%) Sté de Confection Balsan (49%) Bacou Dalloz via Bacou Dalloz International Services (100%) Haniel (Allemagne) (cont. maj.) DMD FRANCE 18.2A CIN-SIOEN FRANCE 51.4C COMODITEX 18.2J KIPLAY 18.2A ROBUR 18.2A MARSH 18.2A Lacly (cont. maj.) Famille Goutagny (5%) Famille Sandjian via Cepovett (57%) BETRANCOURT 18.2A Famille Charlet (cont. maj.) HALBOUT 18.2A LEBEURRE-SODITEX 18.2A B & P Consultants (Belgique) via Alsico (Belgique) (100%) M. Lebeurre Thierry (cont. maj.) DUPONT BEAUDEUX 18.2A Famille Dupont via F E D (cont. maj.) M.S.A 51.8M M. Musso Maurice LAFODEX 18.2A G.L.F. (cont. maj.) SIP PROTECTION 51.4C Sioen Industries (Belgique) via Sicorp (Belgique) (100%) GUY LEROY 18.2A M. Leroy Guy CODUPAL 18.2A Famille Masselin (cont. maj.) BUCHIN 18.2A Famille Rech (cont. maj.) FTB-FABRICATION TEXTILE DE LA BRAYE 18.2A Ms. Mocquant, Tesse, Weill via Cafi (100%) CA non Date de consolidé clôture (M euros) 68,1 31/12/2004 37,7 31/12/2002 36,8 31/12/2004 M. Jacquet Francillon Eric (47%) Financière EJF (33%) M. Jacquet Francillon Thierry (14%) Sioen Industries (Belgique) via Sicorp (Belgique) via Sioen (Belgique) (cont. maj.) Bacou Dalloz via Bacou Dalloz International Services (100%) Famille Letard-Pradal (cont. maj.) Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 36,0 23,8 23,5 31/12/2004 19,7 19,5 18,3 31/08/2005 18,1 31/12/2004 17,0 16,1 31/12/2004 13,4 31/12/2004 12,2 31/12/2004 11,4 10,4 31/12/2004 9,9 9,3 9,1 31/08/2004 7,5 7,3 6,9 6,8 6,4 6,2 6,1 6,1 5,9 31/12/2004 28/02/2005 31/12/2004 31/12/2003 31/12/2004 31/12/2004 31/12/2004 31/12/2004 31/12/2004 31/12/2004 31/12/2004 31/03/2005 31/12/2003 31/03/2005 31/08/2003 31/12/2002 31/12/2004 58 Vêtements de travail – Juillet 2006 Entreprises NAF Contrôle, gérance, nationalité ou actionnariat connu AMOVIS 18.2A M. Boretti Bruno ACTIMAGE 18.2A VETRA 18.2A Famille Chelly (90%) M. Genevier Christophe (10%) Famille Beerens via Transholding (cont. maj.) HOSTE 18.2A M. Hoste Jacques (cont. maj.) PORTE FRERES 18.2A M. Porte Rivera Christian SOONORCO-STE NORMANDE DE CONFECTION MAGECO 18.2A Famille Letard (cont. maj.) 18.2A M. Derere Geert FONTANEX 18.2A Famille Sandjian via Cepovett (cont. maj.) SERB-STE D'ETUDES ET REALISATIONS EN BONNETERIE CEHP-COMPTOIR EUROPEEN HABILLEMENT PROFESSIONNEL FEBVAY CREATION 17.7C Famille Brunas (100%) 18.2A CA non consolidé (M euros) 5,7 5,5 Date de clôture 31/12/2004 31/12/2004 5,3 5,0 4,7 4,6 31/12/2004 4,5 4,1 3,7 31/12/2004 M. Giuly Gerard (50%) M. Koskas (50%) 3,5 31/12/2004 18.2A M. Hans Guy via Groupe Gyra (70%) 31/12/2004 VPS-VETEMENTS PROTECTION SECURITE GEDIVEPRO 18.2A M. Leurent Frédéric 3,4 3,3 18.2A 3,2 31/12/2004 ELIE OURY 18.2A M. Toriani Marc via Atelier de Confection du Bocage (97%) M. Oury Charly (cont. maj.) 31/12/2004 VIPS 18.2A DOLMEN 18.2A M. Julien Michel via Julien Holding (cont. maj.) Famille Julien Mme Babin Béatrice 3,0 3,0 18.2A M. Zelanti Jean-Charles (cont. maj.) 2,8 2,5 31/12/2004 MANUFACTURE DE CONFECTION LE LABOUREUR ODON DELCROIX PRODUCTIONS 18.2A 2,5 31/12/2004 HVS CONFECTIONS 18.2A M. Toriani Marc via Atelier de Confection du Bocage (99%) M. Toriani Marc (1%) Api Corp (100%) 31/12/2001 CREATION CANTIN 18.2A PIM-MORIZOT DANIEL 18.2A Famille Cantin (cont. maj.) Mme Cherdo Chantal (5%) M. Morizot Daniel 2,5 2,4 18.2A Mme Pierre Chantal 2,3 2,3 30/06/2005 MANUFACTURE DE VETEMENTS LE BEAU FORT HVS CONFECTIONS 18.2A Api Corp (100%) 2,5 31/12/2001 30/09/2004 31/12/2004 31/12/2004 31/12/2004 31/12/2004 30/06/2005 31/08/2005 31/01/2005 31/10/2004 31/12/2004 NAF 17.7C : « Fabrication de pull-overs et articles similaires » NAF 18.2A : « Fabrication de vêtements de travail » NAF 18.2D : « Fabrication de vêtements de dessus pour hommes et garçonnets » NAF 18.2J : « Fabrication d'autres vêtements et accessoires » NAF 51.4C : « Commerce de gros d'habillement » NAF 51.8M : « Commerce de gros de fournitures et équipements industriels divers » Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 59 Vêtements de travail – Juillet 2006 3.7. Les compétiteurs Les éléments financiers des entreprises Les dates de clôture Sociétés 2000 2001 2002 2003 2004 ACTIMAGE 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 AIMEE JULIEN 31/08/2000 31/08/2001 31/08/2002 31/08/2003 31/08/2004 AMOVIS 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 BETRANCOURT 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 BETRANCOURT 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 BRAGARD 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 BUCHIN 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 nd nd CEPOVETT 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 nd nd nd nd nd 31/12/2004 CIN-SIOEN FRANCE 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 CODUPAL 31/08/2000 31/08/2001 31/08/2002 31/08/2003 nd COMODITEX 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd nd nd nd 31/12/2004 CREATION CANTIN 31/10/2000 31/10/2001 31/10/2002 31/10/2003 31/10/2004 DELTA PLUS 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 DMD FRANCE 30/06/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 DOLMEN 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 DUPONT BEAUDEUX 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ELIE OURY 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ETS GUY LEROY 31/03/2001 31/03/2002 31/03/2003 31/03/2004 31/03/2005 FEBVAY CREATION 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 FONTANEX 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 FTB-FABRICATION TEXTILE DE LA BRAYE 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 GEDIVEPRO 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 GROUPE FLORY 31/03/2001 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 HALBOUT 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 HOSTE 30/09/2000 30/09/2001 30/09/2002 30/09/2003 30/09/2004 HVS CONFECTIONS 31/12/2000 31/12/2001 nd nd nd KIPLAY 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 KWINTET FRANCE 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 LAFODEX 31/03/2001 31/03/2002 31/03/2003 31/03/2004 31/03/2005 LEBEURRE SODITEX 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 M.S.A 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 MAGECO 31/08/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 MANUFACTURE DE CONFECTION LE LABOUREUR 31/01/2001 31/01/2002 31/01/2003 31/01/2004 31/01/2005 MANUFACTURE DE VETEMENTS LE BEAU FORT 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 MARSH 31/08/2000 31/08/2001 31/08/2002 31/08/2003 31/08/2004 MOLINEL 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 nd nd NAEF TERAG FRANCE 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 CEHP-COMPTOIR EUROPEEN HABILLEMENT PROFESSIONNEL CEHP-COMPTOIR EUROPEEN HABILLEMENT PROFESSIONNEL ODON DELCROIX PRODUCTIONS OX'BRIDGE PIM-MORIZOT DANIEL PORTE FRERES nd nd nd nd 31/12/2004 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd nd nd nd nd 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 60 Vêtements de travail – Juillet 2006 Sociétés 2000 2001 2002 2003 2004 ROBUR 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 SIMF-SOCIETE INDUSTRIELLE MULLIEZ FRERES 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 nd nd SIP PROTECTION 30/09/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 nd SERB-STE D'ETUDES ET REALISATIONS EN BONNETERIE 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 SONORCO-STE NORMANDE DE CONFECTION 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 VETRA 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 VIPS 31/08/2000 31/08/2001 31/08/2002 31/08/2003 31/08/2004 VPS-VETEMENTS PROTECTION SECURITE 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 30/06/2004 VTN 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 2001 2002 2003 2004 Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce Le chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires est exprimé en millier d’euros. Sociétés ACTIMAGE 2000 6 669 7 179 6 643 5 282 5 505 14 215 15 264 17 266 17 313 19 625 AMOVIS 5 698 5 470 5 715 5 837 5 682 BETRANCOURT 8 073 8 096 9 354 9 301 9 343 BETRANCOURT 8 073 8 096 9 354 9 301 9 343 0 0 0 0 36 790 5 601 5 434 6 071 nd nd nd nd nd nd 3 532 18 465 19 840 20 869 19 528 nd 9 543 11 059 9 693 10 801 13 351 AIMEE JULIEN BRAGARD BUCHIN CEHP-COMPTOIR EUROPEEN HABILLEMENT PROFESSIONNEL CEPOVETT CIN-SIOEN FRANCE CODUPAL COMODITEX CREATION CANTIN DELTA PLUS DMD FRANCE 8 005 7 225 6 938 6 113 nd 21 877 20 034 25 601 18 439 12 230 2 027 2 077 2 176 2 324 2 364 42 241 43 911 51 287 58 419 68 138 32 16 729 15 007 13 453 16 084 DOLMEN 3 068 2 995 3 023 2 891 2 799 DUPONT BEAUDEUX 2 314 2 804 3 422 6 828 7 327 ELIE OURY 2 476 2 465 2 654 3 139 3 024 ETS GUY LEROY 5 399 5 454 6 588 6 579 6 180 FEBVAY CREATION 3 393 3 255 3 735 3 803 3 393 FONTANEX 4 430 4 380 4 299 3 925 4 098 FTB-FABRICATION TEXTILE DE LA BRAYE 5 808 6 149 5 744 4 671 5 886 GEDIVEPRO 1 651 1 551 1 544 2 380 3 190 33 658 17 047 19 451 21 575 23 502 HALBOUT 8 705 8 124 8 586 9 761 9 095 HOSTE 5 586 5 471 5 390 5 115 5 027 HVS CONFECTIONS 2 731 2 490 nd nd nd KIPLAY 11 530 11 779 10 249 10 979 11 410 KWINTET FRANCE GROUPE FLORY 30 378 30 130 31 514 34 948 36 041 LAFODEX 7 020 7 062 6 858 6 869 6 779 LEBEURRE SODITEX 6 681 6 494 6 651 7 155 7 545 M.S.A 6 450 6 451 7 421 8 042 6 878 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 61 Vêtements de travail – Juillet 2006 Sociétés 2000 2001 2002 2003 2004 MAGECO 6 749 8 379 8 211 4 757 4 480 MANUFACTURE DE CONFECTION LE LABOUREUR 2 374 2 397 2 509 2 502 2 533 MANUFACTURE DE VETEMENTS LE BEAU FORT 2 465 2 497 2 463 2 286 2 318 9 851 MARSH MOLINEL NAEF TERAG FRANCE ODON DELCROIX PRODUCTIONS OX'BRIDGE PIM-MORIZOT DANIEL PORTE FRERES ROBUR 5 995 7 442 9 671 9 805 17 888 19 633 21 196 nd nd 5 090 5 624 16 666 16 888 16 976 nd nd nd nd 2 518 19 963 30 506 21 474 19 508 18 089 nd nd nd nd nd 5 194 5 858 5 262 4 796 4 657 6 185 7 315 7 889 8 742 10 384 38 094 40 393 37 749 nd nd SIP PROTECTION 6 670 6 854 5 507 6 350 nd SERB-STE D’ETUDES ET REALISATIONS EN BONNETERIE 3 593 4 019 4 833 4 692 3 737 SONORCO-STE NORMANDE DE CONFECTION 4 611 4 847 4 436 4 244 4 631 VETRA 5 523 6 809 7 096 6 380 5 324 VIPS 2 447 2 720 2 677 2 565 4 088 VPS-VETEMENTS PROTECTION SECURITE 2 285 2 906 3 464 3 533 1 668 14 370 17 213 16 724 15 891 18 299 SIMF-SOCIETE INDUSTRIELLE MULLIEZ FRERES VTN Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce La valeur ajoutée La valeur ajoutée est exprimée en millier d’euros. Sociétés 2000 2001 2002 2003 2004 ACTIMAGE 1 408 1 242 1 159 861 973 AIMEE JULIEN 1 765 1 645 2 292 2 565 2 656 AMOVIS 1 792 1 550 1 401 1 398 1 498 BETRANCOURT 2 707 2 768 2 666 2 773 2 723 BETRANCOURT 2 707 2 768 2 666 2 773 2 723 -16 -22 2 -8 14 312 1 763 1 535 1 435 nd nd nd nd nd nd 628 CEPOVETT 2 830 3 282 3 760 2 758 nd CIN-SIOEN FRANCE 1 738 841 932 1 448 2 340 CODUPAL 1 729 837 1 565 1 032 nd COMODITEX 3 402 3 405 2 923 1 771 418 CREATION CANTIN 1 169 1 164 1 155 1 361 1 304 DELTA PLUS 5 431 5 592 6 015 9 787 12 694 BRAGARD BUCHIN CEHP-COMPTOIR EUROPEEN HABILLEMENT PROFESSIONNEL DMD FRANCE 27 2 987 2 982 2 668 3 328 1 440 1 345 1 282 1 369 1 394 DUPONT BEAUDEUX 356 586 660 2 033 1 455 ELIE OURY 587 559 690 689 682 ETS GUY LEROY 1 599 1 465 1 300 1 419 1 467 FEBVAY CREATION 2 028 2 060 2 277 2 345 1 980 968 995 783 619 640 DOLMEN FONTANEX Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 62 Vêtements de travail – Juillet 2006 Sociétés FTB-FABRICATION TEXTILE DE LA BRAYE 2000 2001 2002 2003 2004 1 356 1 179 48 142 236 289 380 688 744 GROUPE FLORY 9 166 4 667 5 652 6 094 6 969 HALBOUT GEDIVEPRO 741 2 828 2 271 2 523 2 584 2 524 HOSTE 663 660 777 631 634 HVS CONFECTIONS 748 554 nd nd nd KIPLAY 2 447 2 542 2 423 2 608 2 570 KWINTET FRANCE 8 095 7 235 7 790 7 226 6 967 LAFODEX 1 902 1 778 1 677 1 540 1 453 LEBEURRE SODITEX 1 476 1 420 1 588 1 419 1 499 M.S.A 1 996 1 900 1 938 2 040 1 547 MAGECO 1 901 2 321 1 473 810 571 MANUFACTURE DE CONFECTION LE LABOUREUR 881 916 964 1 008 1 010 MANUFACTURE DE VETEMENTS LE BEAU FORT 905 952 890 874 850 1 659 MARSH 830 1 197 1 456 1 642 MOLINEL 3 056 5 407 5 208 nd nd NAEF TERAG FRANCE 1 426 1 929 3 855 3 909 3 690 ODON DELCROIX PRODUCTIONS OX'BRIDGE PIM-MORIZOT DANIEL nd nd nd nd 876 3 945 9 229 4 311 4 097 3 114 nd nd nd nd nd PORTE FRERES 1 315 1 389 1 403 1 299 1 081 ROBUR 1 728 1 965 1 874 2 106 2 368 SIMF-SOCIETE INDUSTRIELLE MULLIEZ FRERES 9 651 9 797 7 845 nd nd SIP PROTECTION 1 678 1 927 842 463 nd SERB-STE D’ETUDES ET REALISATIONS EN BONNETERIE 1 211 1 377 1 620 728 537 SONORCO-STE NORMANDE DE CONFECTION 1 870 1 964 1 668 1 431 1 517 VETRA 1 984 2 294 2 475 2 339 2 097 VIPS 482 460 538 532 584 VPS-VETEMENTS PROTECTION SECURITE 644 731 1 015 965 311 3 123 3 630 3 679 3 516 5 006 VTN Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce Le résultat net Le résultat net est exprimé en millier d’euros. Sociétés 2000 2001 2002 2003 2004 ACTIMAGE 171 94 137 20 58 AIMEE JULIEN 202 23 65 515 583 AMOVIS 431 216 187 60 150 BETRANCOURT 756 756 803 784 707 BETRANCOURT BRAGARD BUCHIN CEHP-COMPTOIR EUROPEEN HABILLEMENT PROFESSIONNEL 756 756 803 784 707 2 765 790 466 65 1 809 193 193 73 nd nd nd nd nd nd 60 CEPOVETT 750 833 2 367 1 485 nd CIN-SIOEN FRANCE 497 -109 85 180 230 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 63 Vêtements de travail – Juillet 2006 Sociétés 2000 2001 2002 2003 2004 CODUPAL 163 18 146 24 nd COMODITEX 469 578 -893 462 -1 876 CREATION CANTIN 147 156 110 135 100 1 003 1 081 1 061 1 422 1 531 DMD FRANCE 281 1 120 1 130 906 1 048 DOLMEN 136 129 -1 35 54 DUPONT BEAUDEUX -38 183 192 19 278 12 25 29 30 54 141 165 32 79 -44 DELTA PLUS ELIE OURY ETS GUY LEROY FEBVAY CREATION 24 -19 112 104 -36 264 254 156 77 115 FTB-FABRICATION TEXTILE DE LA BRAYE 79 -166 -990 -717 -261 GEDIVEPRO 45 13 29 0 66 FONTANEX GROUPE FLORY 339 -59 312 721 605 HALBOUT 180 147 112 -197 108 HOSTE 77 92 119 120 130 HVS CONFECTIONS 89 -96 nd nd nd 172 112 91 218 236 KIPLAY KWINTET FRANCE 2 144 686 -727 647 -4 715 LAFODEX 351 329 122 197 214 LEBEURRE SODITEX 220 167 313 175 398 -248 -344 -1 133 -949 64 121 45 -11 -578 -428 MANUFACTURE DE CONFECTION LE LABOUREUR 38 29 38 74 32 MANUFACTURE DE VETEMENTS LE BEAU FORT 44 116 74 58 61 780 M.S.A MAGECO MARSH MOLINEL NAEF TERAG FRANCE ODON DELCROIX PRODUCTIONS OX'BRIDGE PIM-MORIZOT DANIEL 289 551 630 744 -3 018 627 -150 nd nd 589 666 1 285 866 791 nd nd nd nd 36 1 124 4 465 1 738 1 474 859 nd nd nd nd nd -199 -45 -59 -90 -466 ROBUR 140 212 158 159 239 SIMF-SOCIETE INDUSTRIELLE MULLIEZ FRERES 571 360 -1 910 nd nd SIP PROTECTION 350 -586 -559 209 nd SERB-STE D’ETUDES ET REALISATIONS EN BONNETERIE 354 438 732 625 537 SONORCO-STE NORMANDE DE CONFECTION 86 PORTE FRERES 188 118 97 -25 VETRA 20 17 68 66 31 VIPS 98 34 124 81 141 VPS-VETEMENTS PROTECTION SECURITE 183 212 372 353 41 VTN 589 552 476 559 1 366 Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 64 Vêtements de travail – Juillet 2006 Le taux d’endettement Le taux d’endettement exprime le rapport entre les dettes financières et les fonds propres. Sociétés 2000 2001 2002 2003 2004 ACTIMAGE 40,7% 33% 27,3% 24,9% 16,5% AIMEE JULIEN 25,2% 19,6% 21,2% 19,4% 13,7% AMOVIS 0,3% 0,3% 0,3% 0,3% 0,3% BETRANCOURT 18% 9,4% 8,2% 7,3% 5,5% BETRANCOURT 18% 9,4% 8,2% 7,3% 5,5% nd nd nd nd 1% 3,6% 3,2% 2,8% nd nd nd nd nd nd nd BRAGARD BUCHIN CEHP-COMPTOIR EUROPEEN HABILLEMENT PROFESSIONNEL CEPOVETT 7,8% 3,9% 1,1% 1,3% nd CIN-SIOEN FRANCE 0% 0% 0% 63,5% 74,9% CODUPAL 2% 1,1% 0,3% 0,5% nd COMODITEX 2,4% 2,2% 0,7% 2,7% 2,2% CREATION CANTIN 27% 32,6% 46,1% 38,6% 36% DELTA PLUS 8,2% 0,8% 0% 1,8% 0% nd 10% 8,9% 7,6% 4,1% 0,6% DMD FRANCE DOLMEN DUPONT BEAUDEUX ELIE OURY ETS GUY LEROY FEBVAY CREATION FONTANEX FTB-FABRICATION TEXTILE DE LA BRAYE GEDIVEPRO GROUPE FLORY HALBOUT HOSTE HVS CONFECTIONS KIPLAY KWINTET FRANCE LAFODEX LEBEURRE SODITEX M.S.A 2,9% 3,2% 2,6% 1,6% 32,7% 26,7% 23,4% 0% 0% 7,6% 32,7% 22,9% 26,4% 21,8% 7,8% 6,7% 6,7% 6,3% 5,9% 32,5% 37% 28,9% 14,2% 13,7% 0% 0% 0% 0% 0% 213,1% nd nd nd nd 9,3% 13,4% 31,6% 38,6% 31,9% 42,3% 8,4% 14,8% 10% 10,3% 3,1% 30,5% 38,4% 39,1% 33,8% 19,5% 13,6% 11% 12,5% 11,8% 0% 14,6% nd nd nd 28,7% 27% 25% 21,3% 17% 0,3% 2,8% 9,6% 3,4% 33,8% 13,3% 9,3% 10,1% 9,2% 8,5% 9,7% 14,9% 12,8% 19,5% 14% 92,4% 25% 32,4% 45,6% 95,5% MAGECO 25,3% 40% 31,7% 7,9% nd MANUFACTURE DE CONFECTION LE LABOUREUR 11,2% 11,4% 9,5% 9,2% 10,4% 0,9% 1% 0,8% 1,1% 0,6% MANUFACTURE DE VETEMENTS LE BEAU FORT Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 65 Vêtements de travail – Juillet 2006 Sociétés MARSH MOLINEL NAEF TERAG FRANCE ODON DELCROIX PRODUCTIONS 2000 2001 2002 2003 2004 22,4% 15,7% 10,6% 2,7% 89% 73,2% 74,1% nd 1,3% nd 0% 0% 43,6% 39,9% 36,2% nd nd nd nd 47,4% 0% 18,6% 0% 0% 7,1% nd nd nd nd nd 0,3% 0% 0% 0% 0% ROBUR 29,9% 15,4% 30,1% 23,4% 18,5% SIMF-SOCIETE INDUSTRIELLE MULLIEZ FRERES 13,7% 7,7% 12,8% nd nd SIP PROTECTION 3,5% 41,2% 63,3% 6,4% nd SERB-STE D’ETUDES ET REALISATIONS EN BONNETERIE 3,8% 2,4% 1,6% 1,1% 16,7% OX'BRIDGE PIM-MORIZOT DANIEL PORTE FRERES SONORCO-STE NORMANDE DE CONFECTION VETRA VIPS VPS-VETEMENTS PROTECTION SECURITE VTN 1,5% 1,1% 1% 0,4% 0,5% 19,7% 18,2% 17,7% 17,1% 16,6% 145,5% 137,2% 98,6% 83,3% 67,6% 1,5% 11% 30% 37,4% 0% 14,5% 8,6% 32,5% 37,8% 27% Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 66 Vêtements de travail – Juillet 2006 4. Marges & résultats (2000-2006) Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 67 Vêtements de travail – Juillet 2006 Définition du panel 4.1. Les pressions sur les marges Un modèle exclusif Les experts de l’Institut Xerfi ont analysé à partir d’un échantillon d’entreprises indépendantes les tendances d’évolution des marges et résultats. Cette analyse permet de comprendre comment les opérateurs s’adaptent à l’évolution de la situation économique en ajustant leurs charges et leurs facteurs de production. Le panel Les tableaux et graphiques ci-après ont été réalisés par Xerfi sur la base d'un échantillon constant de sociétés du secteur réalisant de 0,5 à 10 millions d’euros de chiffre d'affaires en 2004. Les filiales de grands groupes sont exclues Les filiales de grands groupes ont été exclues de l'échantillon en raison de leur appartenance à ces groupes. Les comptes des filiales de groupes sont en effet souvent délicats à interpréter, en raison des problèmes de cessions et de prestations intra-groupe, ainsi que des politiques de localisation des résultats. Par ailleurs, la méthode exclut par construction les entreprises disparues ainsi que les entreprises récemment créées. Les résultats reflètent par conséquent les performances des entreprises pérennes de taille moyenne spécialisées dans l'activité. Le chiffre d’affaires des entreprises du panel unité : %, variation annuelle Panel 10% 8% Après une bonne année 2005, les performances des entreprises composant notre échantillon se dégraderont en 2006. Leur chiffre d’affaires progressera tout de même de 2,5%, un résultat comparable à celui enregistré au niveau sectoriel. 7,5% 4,8% 6% 4% Secteur 2,5% 3,3% 1,9% 2% 4,0% 5,0% 2,5%2,5% 1,2% 0% -0,3% -2% -4% -6% -8% 2001 -7,0% 2002 2003 2004 2005e 2006p Source : Xerfi, modèle Mapsis Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 68 Vêtements de travail – Juillet 2006 Le taux de marge brute 4.1. Les pressions sur les marges Sursaut du taux de marge brute en 2005 Les fabricants français de vêtements de travail ont profité de la nouvelle baisse de leurs coûts d’approvisionnement en 2005 pour restaurer leurs marges. En outre, le dynamisme de la demande, notamment sur le marché de la construction et à l’international, leur a permis d’augmenter le prix de leurs produits. Aussi, le taux de marge brute des entreprises de notre panel s’est redressé en 2005, pour s’établir à 50,7% de la production. Il se stabilisera en 2006. Taux de marge brute unité : %, marge brute sur production 53% 52% Le taux de marge brute des fabricants de vêtements de travail s’établira à 50,7% de la production en 2006, atteignant son plus haut niveau sur la période 2002-2006. Il restera toutefois bien en deçà de son niveau atteint en 2000 (52,3%). 51% 50% 49% 48% 2000 2001 2002 2003 2004 2005e 2006p Source : Xerfi, modèle Mapsis Variation annuelle de la marge brute unité : %, variation annuelle 5,6% 6% Le ralentissement pressenti de la demande domestique de vêtements de travail (notamment sur le marché de la construction, premier débouché des opérateurs) incitera les industriels du secteur à limiter les revalorisations tarifaires, d’autant que la concurrence étrangère demeurera forte. La croissance de leur marge brute ralentira, passant de 5,6% en 2005 à 3,3% en 2006. 5% 4% 3,3% 3% 1,7% 2% 0,6% 1% 0% -1% -2% -0,5% -0,9% 2001 2002 2003 2004 2005e 2006p Source : Xerfi, modèle Mapsis Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 69 Vêtements de travail – Juillet 2006 Les autres achats et charges externes 4.1. Les pressions sur les marges Importance de l’intérim et de la sous-traitance Les fabricants de vêtements de travail ont géré avec prudence la croissance de leur masse salariale en 2005. Aussi, pour faire face au rebond de la demande, ils ont massivement fait appel à des compétences externes soit par le biais d’intérimaires soit par celui de la sous-traitance industrielle. Cette stratégie s’est accompagnée d’une forte hausse des autres achats et charges externes en 2005 (+6%). Toutefois, la croissance du taux de marge brute a permis d’en limiter le poids. En effet, les AACE représentaient 45,9% de la marge brute en 2005, soit seulement 0,1 point de plus qu’en 2004. L’année 2006 sera du même acabit. Poids des autres achats et charges externes (*) unité : %, autres achats et charges externes / marge brute 47% 46% Les autres achats et charges externes ont progressé de 6% en 2005, puis de 3% en 2006, pour s’établir à 45,8% de la marge brute en 2006. 46% 45% 45% 44% 2000 2001 2002 2003 2004 2005e 2006p Source : Xerfi, modèle Mapsis Variation annuelle des autres achats et charges externes unité : %, variation annuelle 7% 6,0% 6% 5% 3,7% 4% 3,0% 2,5% 3% 2% 1% 0% -1% -2% -1,6% 2001 -1,1% 2002 2003 2004 2005e 2006p Source : Xerfi, modèle Mapsis (*) Le poste des autres achats et charges externes (AACE) recouvre les frais généraux (loyers, dépenses d’entretien, primes d’assurance…), les charges de sous-traitance, d’intérim, les dépenses commerciales, de communication, de formation, les loyers de crédit-bail, etc. Ce poste représente 18,7% du chiffre d’affaires des entreprises analysées. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 70 Vêtements de travail – Juillet 2006 Le taux de valeur ajoutée 4.1. Les pressions sur les marges Stabilisation du taux de valeur ajoutée Le taux de valeur ajoutée des fabricants de vêtements de travail est relativement stable depuis 2002, conséquence d’une gestion rigoureuse des principaux postes de charges. Il se maintiendra à 26,8% de la production en 2006. Taux de valeur ajoutée unité : %, valeur ajoutée / production 28,5% 28,0% Le taux de valeur ajoutée se sera contracté de 1,5 point entre 2000 et 2006. 27,5% 27,0% 26,5% 2000 2001 2002 2003 2004 2005e 2006p Source : Xerfi, modèle Mapsis Variation annuelle de la valeur ajoutée unité : %, variation annuelle de la valeur ajoutée et du chiffre d’affaires Valeur ajoutée Chiffre d'affaires 6% 5% 4% En 2006, la valeur ajoutée progressera à un rythme plus soutenu que le chiffre d’affaires. 3% 2% 1% 0% -1% 2001 2002 2003 2004 2005e 2006p Source : Xerfi, modèle Mapsis Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 71 Vêtements de travail – Juillet 2006 4.2. La productivité Frais de personnel et rendement du travail salarié Coefficient de rendement du travail salarié unité : %, valeur ajoutée / frais de personnel 1,55 Après avoir atteint un point bas en 2003, le coefficient de rendement du travail salarié s’est depuis amélioré. Cet indicateur qui mesure la valeur ajoutée dégagée par 100 euros de frais de personnel s’établira à 148 euros en 2006, ce qui représente une hausse de 10 euros par rapport à 2003. 1,50 1,45 1,40 1,35 2000 2001 2002 2003 2004 2005e 2006p Source : Xerfi, modèle Mapsis Variation annuelle des frais de personnel unité : %, variation annuelle de frais de personnel et du chiffre d’affaires En 2005, les frais de personnel ont progressé à un rythme inférieur au chiffre d’affaires, ce qui témoigne d’une stratégie de prudence de la part des industriels du secteur après deux années atones. En 2006, ils progresseront plus rapidement que le chiffre d’affaires après une année 2005 mieux orientée. Frais de personnel 7% Chiffre d'affaires 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% -1% -2% -3% 2001 2002 2003 2004 2005e 2006p Source : Xerfi, modèle Mapsis Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 72 Vêtements de travail – Juillet 2006 Le taux de marge économique brute 4.2. La productivité Taux de marge économique brute unité : %, excédent brut d’exploitation / valeur ajoutée 29% 28% 27% Le taux de marge économique brute atteindra un point haut en 2006, à 28,4% de la valeur ajoutée. 26% 25% 24% 23% 2000 2001 2002 2003 2004 2005e 2006p Source : Xerfi, modèle Mapsis Variation annuelle de l’EBE unité : %, variation annuelle de l’EBE et du chiffre d’affaires Excédent brut d'exploitation Chiffre d'affaires 20% Dans un contexte de ralentissement du chiffre d’affaires, l’excédent brut d’exploitation poursuivra sa progression en 2006 (certes à un rythme moins soutenu), la croissance des frais de personnel et des autres achats et charges externes demeurant sous contrôle. 15% 10% 5% 0% -5% -10% 2001 2002 2003 2004 2005e 2006p Source : Xerfi, modèle Mapsis Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 73 Vêtements de travail – Juillet 2006 La situation financière 4.3. Situation financière & résultats Peu de dettes Le niveau d'endettement des fabricants français de vêtements de travail est très faible, de l’ordre des 12-13% des fonds propres depuis 2004. En outre, tel que l'indique le graphique ci-dessous, il ne cesse de se contracter depuis 2000 (-7,9 points). Confrontés à la concurrence des pays à bas coûts de production, les fabricants français de vêtements de travail ont choisi de redéployer tout ou partie de leur outil productif à l’étranger et notamment dans les pays du Maghreb, Tunisie et Maroc en tête. Aussi, les fonds injectés dans l’industrie française sont très faibles et expliquent le niveau actuel d’endettement des entreprises du panel. En 2006, la tendance au désendettement se poursuivra. Les dettes financières représenteront alors 11,6% des fonds propres, leur plus bas niveau sur moyenne période (2000-2006). Le taux d’endettement unité : %, dettes financières / fonds propres 20% 19% 18% 17% Le taux d’endettement se sera contracté de 7,9 points entre 2000 et 2006. 16% 15% 14% 13% 12% 11% 10% 2000 2001 2002 2003 2004 2005e 2006p Source : Xerfi, modèle Mapsis Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 74 Vêtements de travail – Juillet 2006 Le résultat courant avant impôt 4.3. Situation financière & résultats De belles performances Après avoir fortement progressé en 2005, les performances des entreprises qui composent le panel se stabiliseront en 2006, le taux de résultat courant avant impôt s’établissant à 27,1% de la valeur ajoutée. Globalement sur moyenne période (2000-2006), le taux de résultat courant avant impôt est demeuré très satisfaisant, conséquence de la capacité des industriels à contenir la croissance de leur masse salariale et de leurs AACE. En outre, les opérateurs ont tiré profit de leur politique de désendettement menée depuis plusieurs années. Taux de résultat courant avant impôt unité : %, RCAI / valeur ajoutée 28% 26% Le taux de résultat courant avant impôt s’établira à 27,1% de la valeur ajoutée en 2006. 24% 22% 20% 2000 2001 2002 2003 2004 2005e 2006p Source : Xerfi, modèle Mapsis Variations annuelles du résultat courant avant impôt unité : %, variations annuelles du RCAI et du chiffre d’affaires Résultat courant avant impôt Chiffre d'affaires 20% 15% Alors que la croissance de l’activité s’essoufflera en 2006, le résultat courant avant impôt continuera de progresser. 10% 5% 0% -5% -10% 2001 2002 2003 2004 2005e 2006p Source : Xerfi, modèle Mapsis Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 75 Vêtements de travail – Juillet 2006 Le compte de résultat en % de la production 4.4. Indicateurs économiques & financiers Structure du compte de résultat unité : % de la production 2000 CHIFFRE D'AFFAIRES NET PRODUCTION 2001 2002 2003 2004 2005 (e) 2006 (p) 97,9 98,3 100,2 99,7 100,8 100,3 99,4 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Production vendue 97,9 98,3 100,2 99,7 100,8 100,3 99,4 Production stockée 1,9 1,7 -0,2 0,3 -0,8 -0,3 0,6 Production immobilisée Achats de mat. premières et approv. Var. des stocks de mat. prem. et approv. Coût matières premières et approvisionnements MARGE BRUTE Autres achats et charges externes corrigées 0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 -46,7 -49,2 -51,4 -49,2 -51,7 -49,7 -49,9 -1,0 0,0 1,2 -0,3 1,9 0,4 0,5 -47,7 -49,2 -50,3 -49,5 -49,8 -49,3 -49,4 52,3 50,8 49,7 50,5 50,2 50,7 50,6 -23,4 -22,5 -22,5 -23,2 -23,0 -23,3 -23,2 Autres produits 0,1 0,1 0,1 0,2 0,2 0,2 0,2 Autres charges -0,8 -0,8 -0,6 -0,8 -0,8 -0,8 -0,8 VALEUR AJOUTEE CORRIGEE 28,3 27,6 26,7 26,6 26,7 26,8 26,8 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 -2,0 -1,1 -1,1 -1,1 -1,3 -1,2 -1,2 Subventions d'exploitation Impôts et taxes Frais de personnel (y compris participation) -18,7 -19,4 -19,1 -19,3 -18,8 -18,2 -18,1 EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 7,6 7,2 6,7 6,3 6,7 7,5 7,6 Solde reprises – dotations aux provisions 0,2 0,0 0,1 -0,1 0,3 0,2 0,2 -1,0 -0,9 -1,0 -1,0 -0,9 -0,9 -0,9 EXCEDENT NET D'EXPLOITATION 6,8 6,3 5,8 5,3 6,0 6,8 6,9 Solde des opérations en commun 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Produits financiers 0,9 0,9 0,9 1,0 2,1 1,2 1,2 -1,0 -0,9 -0,8 -0,7 -1,7 -0,8 -0,9 -0,9 -0,9 -0,8 -0,7 -0,7 -0,6 -0,6 -0,1 -0,1 0,0 0,3 0,4 0,4 0,4 6,8 6,2 5,8 5,5 6,4 7,2 7,3 Solde des éléments exceptionnels -0,2 0,0 -0,1 -0,1 -0,8 -0,1 -0,1 Impôt sur les bénéfices Dotations aux amortissements Charges financières dont intérêts financiers Solde des opérations financières RESULTAT COURANT AV. IMPOT -2,2 -2,0 -1,9 -1,7 -1,8 -2,3 -2,4 RESULTAT NET 4,3 4,2 3,8 3,7 3,8 4,7 4,8 Capacité d’autofinancement avt répartition 5,1 5,0 4,5 4,7 4,9 5,5 5,5 Source : Xerfi, modèle Mapsis Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 76 Vêtements de travail – Juillet 2006 Le bilan 4.4. Indicateurs économiques & financiers Structure du bilan unité : % de l’actif ou du passif 2000 ACTIF Capital souscrit non appelé 2001 2002 2003 2004 2005 (e) 2006 (p) 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 11,7 11,6 12,5 11,0 9,8 11,2 11,4 2,6 2,9 2,7 2,6 2,4 2,7 3,1 dont immobilisations incorporelles nettes 5,6 5,4 6,0 5,3 4,9 4,8 4,6 dont immobilisations corporelles nettes 3,5 3,4 3,8 3,1 2,5 3,6 3,7 dont immobilisations financières nettes 87,4 87,2 86,7 87,9 89,4 87,9 87,7 Actif circulant net 37,2 37,0 36,9 35,4 34,2 32,8 32,2 dont stocks nets 32,6 33,4 32,2 30,7 33,0 29,8 28,5 dont clients nets 6,9 5,9 6,9 7,5 7,0 7,8 8,5 dont valeurs mobilières de placement 7,8 8,3 7,8 10,5 11,5 12,9 13,5 dont disponibilités 3,0 2,5 2,8 3,8 3,6 4,6 5,0 dont autres actifs circulants 0,9 1,2 0,9 1,0 0,8 0,9 0,9 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Fonds propres et assimilés 57,8 59,3 61,3 63,8 63,6 66,6 67,6 Dettes 42,1 40,6 38,6 36,1 36,4 33,3 32,3 dont dettes à caractère financier 11,3 10,0 10,4 10,0 8,3 8,1 7,8 dont fournisseurs 18,9 20,2 17,9 16,9 18,4 16,2 15,7 dont dettes fiscales et sociales 10,3 9,0 9,3 8,3 8,0 8,0 7,7 1,6 1,3 1,0 1,0 1,7 1,0 1,1 0,1 0,1 0,0 0,1 0,1 0,1 0,1 Actif immobilisé net Comptes de régularisation TOTAL ACTIF/PASSIF PASSIF dont autres dettes Produits constatés d'avance Source : Xerfi, modèle Mapsis Actif net Passif net unité : % total bilan en 2004 Autres unité : % total bilan en 2004 Immo Autres Dispo & VMP Fournisseurs Fonds propres Dettes financières Stocks & clients Source : Xerfi, modèle Mapsis Source : Xerfi, modèle Mapsis Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 77 Vêtements de travail – Juillet 2006 Les ratios 4.4. Indicateurs économiques & financiers Ratios et indicateurs sur le secteur 2000 2001 2002 2003 2004 2005 (e) 2006 (p) EVOLUTION DE L’ACTIVITE Variation du chiffre d’affaires (%) nd 2,5% 4,8% -0,3% 1,2% 4,0% 2,5% Variation de la production (%) nd 2,1% 2,7% 0,2% 0,1% 4,5% 3,5% Variation des produits totaux (%) nd 2,1% 2,6% 0,5% 1,3% 3,6% 3,5% Variation de la marge brute (%) nd -0,9% 0,6% 1,7% -0,5% 5,6% 3,3% Variation de la Valeur ajoutée (%) nd -0,2% -0,5% -0,3% 0,3% 5,0% 3,5% Variation du résultat courant avant impôt (%) nd -5,6% -4,4% -4,9% 16,3% 17,2% 4,5% Taux de marge brute (%) 52,3% 50,8% 49,7% 50,5% 50,2% 50,7% 50,6% Taux de valeur ajoutée corrigée (%) 28,3% 27,6% 26,7% 26,6% 26,7% 26,8% 26,8% Var. des immob. corp. nettes (%) nd 3,0% 17,6% -8,0% -0,9% 2,0% 2,0% Var. du B.F.R. (%) nd 9,1% 7,9% 3,5% 4,7% 3,0% 5,2% Var. des capitaux nets d'expl. (%) nd 8,4% 8,9% 2,2% 4,1% 2,9% 4,9% Var. des stocks (%) nd 6,8% 5,0% -1,1% 4,2% 0,2% 5,2% Rendement du travail salarié 1,51 1,42 1,40 1,38 1,42 1,47 1,48 Rendement des immob. corporelles 8,68 8,41 7,11 7,70 7,79 8,02 8,14 Rapport FdP/Immob. corp. nettes 5,75 5,91 5,07 5,58 5,50 5,45 5,50 Rend. de la somme des facteurs 1,29 1,22 1,17 1,17 1,20 1,24 1,25 Rend. des capitaux engagés bruts 0,70 0,65 0,59 0,56 0,53 0,51 0,49 Rend. des capitaux d'expl. directs 1,00 0,92 0,84 0,82 0,79 0,81 0,80 Rendement des actifs totaux 0,48 0,45 0,43 0,41 0,38 0,38 0,37 Rendement productif global 1,71 1,63 1,59 1,54 1,44 1,43 1,39 Rendement-produits global 1,73 1,65 1,61 1,56 1,47 1,46 1,41 MARGES D’ACTIVITE VARIATIONS DES MOYENS D'EXPLOITATION RENDEMENT APPARENT DES FACTEURS ET DES ACTIFS Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 78 Vêtements de travail – Juillet 2006 2000 2001 2002 2003 2004 2005 (e) 2006 (p) GESTION ET STRUCTURE FINANCIERE Couverture de l'actif net 4,95 5,11 4,91 5,78 6,47 5,96 Couverture des capitaux investis 1,06 1,08 1,07 1,14 1,19 1,23 1,26 Taux d’endettement (%) 19,5% 16,9% 17,0% 15,6% 13,0% 12,2% 11,6% Charges financières/EBE 12,9% 12,9% 12,1% 11,7% 25,8% 11,3% 11,7% BFR (en j. Ch. d’affaires) 91,8 97,7 100,6 104,5 108,1 107,0 109,8 Clients (en j Ch. d’aff) 69,9 75,1 72,8 71,8 82,1 74,5 74,5 Fournisseurs (en j d'achats HT) 56,7 62,2 54,8 54,3 61,7 55,8 55,8 Stocks (en j de Chj d’aff. HT) 79,8 83,2 83,4 82,7 85,2 82,1 84,2 5,94 PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE Salariés (%) 66,2% 70,3% 71,2% 72,5% 70,6% 67,9% 67,5% Moyens corporels (%) 3,5% 3,3% 3,8% 3,6% 3,5% 3,4% 3,4% Prêteurs (%) 3,3% 3,3% 3,0% 2,7% 2,5% 2,4% 2,4% Etat (%) 15,0% 11,4% 11,3% 10,7% 11,5% 13,2% 13,3% Capacité d'autofinancement (%) 18,0% 18,0% 16,8% 17,8% 18,6% 20,4% 20,5% Tx de marge brute d’exploitation (%) 27,0% 26,1% 24,9% 23,8% 25,1% 28,0% 28,4% Tx de marge nette d’exploitation (%) 24,1% 22,8% 21,5% 19,8% 22,6% 25,3% 25,7% Tx de rés. des opér. financières (%) -0,2% -0,2% 0,2% 1,0% 1,4% 1,5% 1,3% Tx de résultat cour. av. impôt (%) 23,9% 22,6% 21,7% 20,7% 24,0% 26,8% 27,1% Tx de résult courant sur EBE (%) 88,5% 86,6% 87,2% 87,1% 95,8% 95,8% 95,5% 6,7% 6,2% 5,8% 5,4% 6,3% 7,1% 7,2% Rentab. écon. des capitaux d’expl. (%) 24,2% 21,0% 18,1% 16,2% 17,9% 20,5% 20,5% Rentab. cour. des cap. engagés (%) 19,1% 16,8% 14,7% 13,0% 14,1% 15,0% 14,5% Rentabilité financière courante (%) 20,0% 17,2% 15,1% 13,3% 14,5% 15,5% 14,9% Performance financière (%) 15,1% 13,7% 11,6% 11,4% 11,2% 11,8% 11,3% Rentabilité nette des Fds propres (%) 12,8% 11,6% 9,9% 9,0% 8,6% 10,2% 9,8% Rentabilité nette des cap. engagés 10,7% 9,9% 8,5% 7,8% 7,6% 9,1% 8,8% TAUX DE RESULTATS TX de résult cour. sur Produits RENTABILITE Source : Xerfi, modèle Mapsis Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 79 Vêtements de travail – Juillet 2006 Définitions des ratios et indicateurs sur le secteur EVOLUTION DE L’ACTIVITE GESTION ET STRUCTURE FINANCIERE Variation du chiffre d’affaires (%) Variation annuelle Couverture de l'actif net Fonds propres/actif immobilisé net Variation de la production (%) Variation annuelle Couverture des capitaux investis Fonds propres/(actif immobilisé net + BFR) Variation des produits totaux (%) Variation annuelle Taux d’endettement (%) Dettes à caractère financier/Fonds propres Variation de la marge brute (%) Variation annuelle Charges financières/EBE Total charges financières / Excédent brut d’exploitation Variation de la Valeur ajoutée (%) Variation annuelle BFR (en j. Ch. d’affaires) BFR / Chiffre d’affaires HT * 360 j Variation du résultat courant avant impôt (%) Variation annuelle Clients (en j Ch. d’aff) Clients / Chiffre d’affaires * 360 j MARGES D’ACTIVITE Fournisseurs (en j d'achats HT) Fournisseurs / Achats * 360 j Stocks / chiffre d’affaires * 360 j Taux de marge commerciale (%) Marge commerciale/Ventes de marchandises Stocks (en j de Chj d’aff. HT) Taux de marge brute (%) Marge brute/Production PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE Taux de valeur ajoutée corrigée (%) Valeur ajoutée corrigée/Production Salariés (%) Frais de personnel corrigés / Valeur ajoutée corrigée Moyens corporels (%) Dotations aux amortissements / Valeur ajoutée corrigée VARIATIONS DES MOYENS D'EXPLOITATION Var. des immob. corp. nettes (%) Variation annuelle Prêteurs (%) Intérêts financiers/ Valeur ajoutée corrigée Var. du B.F.R. (%) Variation annuelle Etat (%) (Impôts sur les sociétés + taxes et impôts divers) / Valeur ajoutée corrigée Var. des capitaux nets d'expl. (%) Variation annuelle (Immobilisations corporelles nets + BFR) Capacité d'autofinancement (%) Capacité d’autofinancement / Valeur ajoutée corrigée Var. des stocks (%) Variation annuelle TAUX DE RESULTATS RENDEMENT APPARENT DES FACTEURS ET DES ACTIFS Tx de marge brute d’exploitation (%) Excédent brut d’exploitation / Valeur ajoutée corrigée Rendement du travail salarié Valeur ajoutée / frais de personnel (y compris participation) Tx de marge nette d’exploitation (%) Excédent net d’exploitation / Valeur ajoutée corrigée Rendement des immob. corporelles Valeur ajoutée / Immobilisations corporelles. Tx de rés. des opér. financières (%) nettes Résultat des opérations financières / Valeur ajoutée corrigée Rapport FdP/Immob. corp. nettes Frais de personnel corrigés / Immobilisations Tx de résultat cour. av. impôt (%) corporelles nettes Résultat courant avant impôt / Valeur ajoutée corrigée Rend. de la somme des facteurs Valeur ajoutée corrigée / (Immobilisations corporelles nettes + frais de personnels corrigés) Résultat courant avant impôt / Excédent brut d’exploitation Rend. des capitaux engagés bruts Valeur ajoutée corrigée (Capitaux propres + TX de résult cour. sur Produits Dettes financières) Rend. des capitaux d'expl. directs Valeur ajoutée corrigée (BFR+ immobilisations corporelles) RENTABILITE Rendement des actifs totaux Valeur ajoutée corrigée /total des actifs Rentab. écon. des capitaux d’expl. (%) Excédent net d’exploitation / (BFR + Immobilisations Corporelles nettes) Rendement productif global Production/Total bilan Rentab. cour. des cap. engagés (%) (Résultat courant avant impôt + intérêts financiers) / (Fonds propres + dettes) Rendement-produits global Produits totaux/total bilan Rentabilité financière courante (%) Résultat courant avant impôt /Fonds Propres Performance financière (%) CAF/Fonds propres Rentabilité nette des Fds propres (%) Résultat Net / Fonds propres Rentabilité nette des cap. engagés Résultat net / (Capitaux propres + dettes financières) Tx de résult courant sur EBE (%) Résultat courant avant impôt /Produits totaux Source : Xerfi, modèle Mapsis Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 80 Vêtements de travail – Juillet 2006 5. Annexes Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 81 Vêtements de travail – Juillet 2006 Solde net de créations d’entreprises de construction en bâtiments unité : nombre d’entreprises Créations Défaillances (2) Cessations (3) Solde net de création 2002 2003 2004 11 497 3 821 4 973 2 703 13 319 3 948 5 376 3 995 13 213 4 264 4 785 4 164 12 mois glissants (1) 13 075 4 234 4 833 4 008 (1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption Source : Cofacerating Solde net de créations d’entreprises des IAA unité : nombre d’entreprises Créations Défaillances (2) Cessations (3) Solde net de création 2002 2003 2004 10 409 1 857 7 404 1 148 11 676 1 932 8 001 1 743 11 404 1 981 8 261 1 162 12 mois glissants (1) 11 004 2 044 8 458 502 (1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption Source : Cofacerating Solde net de créations d’entreprises de l’automobile et de l’aéronautique unité : nombre d’entreprises Créations Défaillances (2) Cessations (3) Solde net de création 2002 2003 2004 5 965 1 516 3 497 952 6 755 1 586 3 619 1 550 6 728 1 567 3 498 1 663 12 mois glissants (1) 6 829 1 584 3 545 1 700 (1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption Source : Cofacerating Solde net de créations d’entreprises de métallurgie unité : nombre d’entreprises Créations Défaillances (2) Cessations (3) Solde net de création 2002 2003 2004 1 403 656 923 -176 1 534 603 919 12 1 345 521 837 -13 12 mois glissants (1) 1 324 524 839 -39 (1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption Source : Cofacerating Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 82 Vêtements de travail – Juillet 2006 Solde net de créations d’entreprises de l’hôtellerie-restauration unité : nombre d’entreprises Créations Défaillances (2) Cessations (3) Solde net de création 2002 2003 2004 23 986 4 667 15 098 4 221 26 502 5 181 14 859 6 462 24 666 5 266 15 319 4 081 12 mois glissants (1) 23 572 5 260 16 656 1 656 (1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption Source : Cofacerating Solde net de créations d’entreprises de la santé unité : nombre d’entreprises Créations Défaillances (2) Cessations (3) Solde net de création 2002 2003 2004 12 933 87 7 760 5 086 13 522 118 7 079 6 325 12 651 123 6 994 5 534 12 mois glissants (1) 11 993 128 6 896 4 969 (1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption Source : Cofacerating Solde net de créations des grandes et moyennes surfaces unité : nombre d’entreprises Créations Défaillances (2) Cessations (3) Solde net de création 2002 2003 2004 463 49 248 166 689 50 245 394 791 77 263 451 12 mois glissants (1) 799 82 267 450 (1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption Source : Cofacerating Solde net de créations d’entreprises de la chimie pharmacie plastiques unité : nombre d’entreprises Créations Défaillances (2) Cessations (3) Solde net de création 2002 2003 2004 2 296 353 1 444 499 2 515 349 1 532 634 2 455 365 1 624 466 12 mois glissants (1) 2 420 359 1 682 379 (1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption Source : Cofacerating Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 83 Vêtements de travail – Juillet 2006 Solde net de créations d’entreprises de transport et logistique unité : nombre d’entreprises Créations Défaillances (2) Cessations (3) Solde net de création 2002 2003 2004 5 583 1 664 3 651 268 5 708 1 605 3 797 306 5 590 1 627 3 718 245 12 mois glissants (1) 5 422 1 622 3 648 152 (1) comptage arrêté à fin février 2006 ; (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation judiciaire ; (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption Source : Cofacerating Evolution de l’emploi salarié de la construction unités : nombre, % des variations annuelles 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Construction Croissance 1 147 025 1 120 425 1 124 425 1 149 025 1 202 900 1 240 800 1 253 925 1 264 025 1 284 450 1 309 900 nd -2,3% 0,4% 2,2% 4,7% 3,2% 1,1% 0,8% 1,6% 2,0% Dont le bâtiment 918 375 903 650 909 000 932 150 975 525 1 005 550 1 016 375 1 027 300 1 046 575 1 068 350 Croissance nd -1,6% 0,6% 2,5% 4,7% 3,1% 1,1% 1,1% 1,9% 2,1% Dont les travaux publics 228 650 216 775 215 425 216 875 227 375 235 250 237 550 236 725 237 875 241 550 Croissance nd -5,2% -0,6% 0,7% 4,8% 3,5% 1,0% -0,3% 0,5% 1,5% Source : Unedic Evolution de l’emploi salarié de l’industrie unités : nombre, % des variations annuelles 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Industrie Croissance Dont l’industrie automobile Croissance 3 839 100 3 800 650 3 812 675 3 806 000 3 852 900 3 892 150 3 814 225 3 714 925 3 612 750 3 526 050 nd -1,0% 0,3% -0,2% 1,2% 1,0% -2,0% -2,6% -2,8% -2,4% 280 850 278 350 274 500 275 225 283 450 291 125 290 550 288 325 286 325 283 550 nd -0,9% -1,4% 0,3% 3,0% 2,7% -0,2% -0,8% -0,7% -1,0% Dont construction navale, aéronautique et ferroviaire 126 400 124 850 124 975 123 725 125 925 130 400 128 875 127 475 126 150 125 025 Croissance nd -1,2% 0,1% -1,0% 1,8% 3,6% -1,2% -1,1% -1,0% -0,9% Source : Unedic Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 84 Vêtements de travail – Juillet 2006 Evolution de l’emploi salarié de l’industrie unités : nombre, % des variations annuelles Croissance Dont métallurgie nd -0,5% 0,9% 1,6% 1,8% 0,4% -1,4% -1,6% -2,1% -2,5% 450 350 445 475 451 250 450 625 457 600 465 475 455 900 441 575 425 325 415 575 nd -1,1% 1,3% -0,1% 1,5% 1,7% -2,1% -3,1% -3,7% -2,3% Commerce Croissance Croissance 2 617 950 2 636 800 2 684 950 2 747 250 2 833 075 2 905 550 2 955 650 2 979 750 2 992 075 3 003 950 nd 0,7% 1,8% 2,3% 3,1% 2,6% 1,7% 0,8% 0,4% 0,4% Dont grandes surfaces à prédominance alimentaire 422 360 441 476 455 659 473 894 501 889 530 919 540 187 548 817 540 372 nd Dont chimie, caoutchouc, plastiques 344 700 343 025 346 200 351 600 358 100 359 425 354 250 348 525 341 225 332 650 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Croissance Source : Unedic Evolution de l’emploi salarié dans le commerce unités : nombre, % des variations annuelles 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 nd 4,5% 3,2% 4,0% 5,9% 5,8% 1,7% 1,6% -1,5% nd Source : Unedic Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 85 Vêtements de travail – Juillet 2006 Evolution de l’emploi salarié dans les transports et l’hôtellerie-restauration unités : nombre, % des variations annuelles Transports Croissance 630 800 634 900 663 725 697 650 736 250 768 625 780 850 785 275 789 650 789 225 nd 0,6% 4,5% 5,1% 5,5% 4,4% 1,6% 0,6% 0,6% -0,1% 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Hôtels et restaurants 642 750 665 575 693 725 721 125 754 650 783 550 809 450 831 225 845 450 859 600 Croissance Croissance Activités relatives à la santé Croissance nd 3,6% 4,2% 3,9% 4,6% 3,8% 3,3% 2,7% 1,7% 1,7% Source : Unedic Evolution de l’emploi salarié dans les IAA et la santé unités : nombre, % des variations annuelles Industries agricoles et alimentaires 507 475 512 625 519 675 521 200 531 600 537 175 539 900 539 500 532 000 526 475 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 nd 1,0% 1,4% 0,3% 2,0% 1,0% 0,5% -0,1% -1,4% -1,0% 479 833 482 240 487 753 491 287 499 937 512 939 520 819 528 504 535 872 nd nd 0,5% 1,1% 0,7% 1,8% 2,6% 1,5% 1,5% 1,4% + Source : Unedic Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 86 Vêtements de travail – Juillet 2006 6. Sources d’information Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 87 Vêtements de travail – Juillet 2006 Les organismes officiels CTCOE Centre Textile de Conjoncture et d’Observation Economique 37-39, rue de Neuilly - 92110 Clichy Tel : 01.47.56.30.30 www.ifm-paris.org SYNAMAP Syndicat National des Matériels et Articles de Protection 39/41 rue Louis Blanc - 92038 Paris La Défense Cedex Tél. : 01.47.17.64.36 - Fax : 01.47.17.64.97 www.synamap.fr UIT Union des Industries Textiles 37-39, rue de Neuilly - 92110 Clichy Tel : 01.47.56.30.31 Fax : 01.47.30.27.09 La presse spécialisée Le Journal du Textile Le Journal du Textile 61, rue de Malte - 75011 Paris Tel : 01.43.57.21.89 www.journaldutextile.com L’Usine Nouvelle L’Usine Nouvelle 12-14 rue Médéric - 75809 Paris Cedex 17 Tel : 01.56.79.41.00 - Fax : 01.56.79.42.34 www.usinenouvelle.com Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 88 Vêtements de travail – Juillet 2006 Les sites Internet des groupes et sociétés Adolphe Lafont Bacou-Dalloz Bragard Cepovett Delta Plus Group DMD France Elis Flory Haniel Julien Holding KarstadtQuelle Kiplay Kwintet Molinel Naef Terag Sioen www.adolphe-lafont.com www.bacou-dalloz.com www.bragard.com www.cepovett.com www.deltaplus.fr www.dmd-france.com www.elis.com www.flory.fr www.haniel.de www.aimee-julien.com www.karstadtquelle.com www.kiplay.com www.kwintet.com www.molinel.com www.naef-terag.fr www.sioen.com Les salons professionnels SIVP Salon International du Vêtement Professionnel Parc des Expositions de la Porte de Versailles, Paris www.workwearexpo.com du 7 au 10 novembre 2006 Sigles et autres noms des sociétés Sigle / enseigne Dénomination usuelle CIN CEHP FTB M.S.A SERB SIMF SONORCO VTN Sioen France Comptoit Européen Habillement Professionnel Fabrication Textile de la Braye Mine Safety Appliances Société Etudes et Réalisations en Bonneterie Société Industrielle Mulliez Freres Société Normande de Confection Vêtement des Temps Nouveaux Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 89 Vêtements de travail – Juillet 2006 7. Note méthodologique Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 90 Vêtements de travail – Juillet 2006 Traitement statistique et méthodes de prévisions Le champ de cette étude a été délimité en fonction du concept de « secteur », c’est-à-dire d’entreprises ayant la même activité principale. Il suit généralement la codification officielle mise en place depuis 1993 en France (la NAF). Pour faciliter la lecture, nous avons utilisé les termes économiques sous leur acception la plus courante, telle qu’elle est employée en général dans la littérature économique. Nous avons cependant adopté pour certains concepts ou termes des définitions très rigoureuses, afin d’éviter des confusions qui entraîneraient des difficultés d’interprétation. Ainsi, les mots « secteur » et « branche » seront utilisés dans la définition précise de la comptabilité nationale : SECTEUR : appartiennent à un même secteur les entreprises qui ont la même activité principale. BRANCHE : la branche est constituée d’entreprises ou fractions d’entreprises (dans le cas où ces dernières ont des activités diversifiées) qui exercent une même activité, principale ou secondaire. Le recoupement branche/secteur n’est jamais parfait. L’activité d’une profession peut être assurée par des entreprises dont l’activité principale se situe sur d’autres marchés et donc non prise en compte par le secteur. C’est une des raisons pour lesquelles nous avons choisi le concept de branche, considéré comme l’indicateur le plus significatif pour analyser l’activité économique d’un ensemble de produits ou de services. Cependant ces notions de secteur et de branche ne correspondent pas toujours à la réalité économique, telle qu’elle peut se concrétiser dans les organisations professionnelles. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser également le terme de « PROFESSION » pour matérialiser ce sentiment d’appartenance à une communauté d’activité économique. Nomenclatures d’activité La nouvelle Nomenclature d’Activités Française (NAF), qui se substitue à la NAP (Nomenclature d’Activités et de Produits), a été élaborée dans l’optique de l’harmonisation des nomenclatures européennes. L’objectif principal consiste à améliorer la transparence de l’information économique. De fait, la NAF s’emboîte parfaitement avec les nomenclatures internationales : CITI rev.3 : Classification Internationale Type par Industrie (ISIC en anglais) ; la troisième révision de cette nomenclature d’activités a été adoptée par l’ONU en février 1989 ; Nace rev.1 : Nomenclature des Activités Economiques des Communautés Européennes ; la première révision de cette nomenclature a eu lieu en octobre 1990. Prenant effet en 1993, la Nomenclature d’Activités Française (NAF) distingue 700 « positions élémentaires » (secteurs). Les premières données statistiques disponibles selon ce nouveau système ont été publiées en cours d’année 1994. Sur certaines activités, nous avons constaté l’absence de correspondance entre l’ancienne et la nouvelle nomenclature. Cette situation nous a contraints à en redresser les données statistiques afin de mieux préserver un champ d’analyse homogène. Si la nouvelle nomenclature constitue un outil précieux de classification des activités économiques sur le plan sectoriel, celles-ci peuvent aussi posséder des logiques économiques autonomes. Par conséquent, nous avons dû faire appel, chaque fois que nécessaire, à d’autres sources de données quantifiées, que ce soient des syndicats professionnels, des organismes d’études spécialisés. Dans de nombreux cas, Xerfi a été amené à effectuer ses propres estimations. Traitement des données statistiques Les données annuelles concernant l’évolution de l’activité sont le plus souvent issues des Enquêtes Annuelles d’Entreprises ou des publications professionnelles. Les données mensuelles utilisées pour le suivi économique de l’activité sont issues du Bulletin Mensuel de Statistique publié par l’Insee. Deux types de données sont présentés par Xerfi : Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 91 Vêtements de travail – Juillet 2006 la série brute qui apporte, notamment, une information sur le caractère cyclique d’une activité ; le lissage de la série CVS (corrigée des variations saisonnières) qui reflète les tendances à court et moyen termes. La technique utilisée est celle de la moyenne mobile centrée. Le traitement de Xerfi sur ces données est double : homogénéisation des séries statistiques par redressement ; calculs d’évolutions en glissement, dans le but de déterminer les tendances les plus récentes ; mise en valeur des cycles économiques ; dans une optique de réalisation d’estimations prévisionnelles, ces données chiffrées font l’objet de traitements internes, par des techniques quantitatives ou qualitatives (entretiens avec des professionnels). Afin de mieux rendre compte du suivi d’une activité, un certain nombre de concepts économiques et statistiques est couramment utilisé. Définition de certains concepts économiques et statistiques utilisés EUROS CONSTANTS / PRODUCTION EN VOLUME : les mesures en euros constants permettent de neutraliser les effets des mouvements de prix. Par conséquent, dans le cadre de la quantification de la production, la terminologie employée est celle de production en volume. La formule de calcul est la suivante : Ind en Euro cst=Valeur de la variable/Ind des prix CHIFFRE D’AFFAIRES : le chiffre d'affaires mesure le montant global des ventes de marchandises et de production de biens et de services, mesuré à leur prix de cession et réalisé au cours d’un exercice. FACTURATIONS : les facturations sont l’expression en valeur (hors taxes) des livraisons effectuées par les entreprises. Elles peuvent être différentes du chiffre d'affaires pour deux raisons : les facturations excluent les marchandises revendues en l’état ; des divergences peuvent également exister en raison de décalages enregistrés dans les écritures comptables. CONSOMMATION DES MENAGES : selon le système élargi de la comptabilité nationale, la consommation finale des ménages représente la valeur des biens et services, marchands et non-marchands, utilisés pour la satisfaction directe des besoins humains individuels. Evaluée par produit, la consommation des ménages intègre l’ensemble des achats effectués par des ménages résidents ou non. Plus large que la notion de dépense, elle intègre l’autoconsommation, les avantages en nature, les loyers « fictifs » (logements occupés par leurs propriétaires ou par des personnes logées gratuitement), l’allocation logement, les sommes remboursées par la Sécurité Sociale suite à l’achat de médicaments. En revanche, elle n’inclut ni la valeur ajoutée domestique (bricolage, travail ménager...), ni les achats de ménages à ménages (comme les voitures d’occasion) : seules les marges commerciales des revendeurs sont comptabilisées. La consommation des ménages est suivie annuellement par l’Insee. Soulignons particulièrement que les données publiées dans leur version définitive, le sont avec un décalage de trois ans. MARCHE INTERIEUR APPARENT : le MIA (exprimé en euros) permet de quantifier la demande sur le marché national. Il se définit comme suit : MIA = Facturations - Exportations + Importations Cependant, cette notion pourtant très pertinente indicateur imparfait, et ce pour plusieurs raisons : doit être prise avec précaution. En effet, le MIA s’avère être un les divergences entre les différents niveaux de prix (prix industriels pour les facturations, CAF pour les importations, FAB pour les exportations) ; les décalages dans les périodes d’enregistrement ; les divergences de champs. Les statistiques douanières totalisent le matériel neuf et d’occasion. Par ailleurs, il est souvent difficile de rapprocher les données issues des nomenclatures douanières des autres statistiques. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 92 Vêtements de travail – Juillet 2006 TAUX DE PENETRATION : il mesure l’étendue du marché intérieur apparent couvert par les importations, c’est-à-dire la part occupée par les opérateurs étrangers sur le marché national. Taux de pénétration = (Importations/MIA) × 100 TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN TCAM %= ((Xn/X1)1/(n-1) -1)*100 où X est la valeur et n le nombre des années LA METHODE DE LISSAGE Face à des fortes variations entre les valeurs d’une série, les tendances ont du mal à ressortir. Il peut être alors intéressant d’effectuer un lissage. La méthode de lissage retenue par Xerfi est le plus souvent la moyenne mobile centrée. Méthodes de prévisions sectorielles Les prévisions sur l’évolution de l’activité sont établies à partir de l’analyse des principales variables et d’une méthode générale d’élaboration des prévisions qui s’effectue en plusieurs étapes détermination des cycles économiques de l’activité de la profession ; positionnement de la dernière donnée disponible dans le cycle ; étude de l’amont et de l’aval, qui s’effectue en deux étapes : - analyse de la conjoncture : ce qui permet de déterminer notamment pour l’aval l’évolution de la demande ; - analyse des rapports de force : il s’agit ici de déterminer dans quelle mesure les secteurs fournisseurs sont capables de répercuter sur une profession leurs variations de coûts (évolution des prix des matières premières) mais également la capacité d’une profession à faire porter sur l’aval ses propres variations de coûts ; examen du commerce extérieur : - analyse des importations : détermination du taux de pénétration des importations et anticipation de son évolution probable compte tenu notamment des évolutions des parités monétaires ; - analyse des exportations : évolution de la part des exportations dans la formation du chiffre d'affaires d’une profession et prévision de son évolution compte tenu de l’évolution des parités monétaires et de la conjoncture économique dans les différents pays ; prise en compte d’éventuels facteurs perturbateurs (bouleversements technologiques, apparition de nouveaux substituts...) ou exceptionnels capables de casser le cycle. Si l’ensemble des prévisions est effectué au niveau sectoriel, les principales prévisions macro-économiques (issues des principaux instituts de prévisions) sont prises en compte. Principales sources officielles statistiques EAE (Enquêtes Annuelles d’Entreprises) : les EAE sont la principale base statistique sectorielle disponible en France. Celle-ci fournit chaque année une description des structures du système productif, par l’intermédiaire de tableaux généraux présentant les principaux résultats des activités économiques. Réalisé à partir de questionnaires envoyés aux entreprises de plus de 20 salariés, ce panorama est notamment conçu par : le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (Agreste) pour les industries agricoles et alimentaires ; le Ministère de l’Equipement, des Transports et du Tourisme (DAEI, OEST) pour l’ensemble du BTP et des transports ; le Ministère de l’Economie (INSEE) pour le commerce et les services ; le Ministère de l’Industrie, des Postes et Télécommunication (SESSI) pour l’ensemble de l’Industrie ainsi que des secteurs non-mentionnés ci-dessus. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 93 Vêtements de travail – Juillet 2006 BMSI : Bulletin Mensuel de Statistiques industrielles : Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production industrielle française. Elle fournit des données chiffrées sur les évolutions des secteurs et des différents produits suivis par le Sessi. BMS : Bulletin Mensuel de Statistique : Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production économique française (production, prix industriels et à la consommation...). Elle fournit des données chiffrées sur les évolutions des secteurs et des différents produits. Traitement Xerfi des données financières Xerfi réalise depuis 1994 ses propres traitements pour produire des comptes et indicateurs économiques et financiers agrégés au plan sectoriel. La méthode a été développée et perfectionnée par Xerfi grâce à l’expérience cumulée sur plusieurs centaines de secteurs. L’agrégation des comptes des sociétés est en effet l’une des clés majeures de passage du « micro » au « macro » par l’intermédiaire de la notion de « secteur ». Cette opération soulève néanmoins de très nombreux problèmes méthodologiques, conséquences tout à la fois des objectifs recherchés, de la qualité et de l’exhaustivité de l’information disponible. Les problèmes rencontrés ont exigé la mise en œuvre de méthodes spécifiques de sélection d’échantillon, et de traitement de l’information financière. La disponibilité des comptes des sociétés Rappelons que l’article 293 du décret sur les sociétés commerciales fait obligation à toute société par action de déposer au greffe du tribunal de commerce ses comptes annuels (bilan, comptes de résultats, annexes), son rapport de gestion. Ce dépôt des « liasses fiscales » doit normalement être effectué dans le mois qui suit l’approbation des comptes annuels par l’assemblée des actionnaires. Ces comptes sont publics et peuvent être obtenus directement auprès des greffes des tribunaux de commerce, ou par l’intermédiaire de multiples bases de données spécialisées. Remarquons tout d’abord que le dépôt des comptes n’est pas obligatoire pour toutes les formes juridiques. Ainsi, à titre d’exemple, les S.N.C. (sociétés en nom collectif) ne sont pas tenues au dépôt de comptes. Par ailleurs, un nombre statistiquement important de comptes est déposé avec retard, ou pas déposé du tout, en infraction avec les dispositions de l’article 293. L’identification de l’activité des sociétés Chaque société se voit attribuer un Code APE (en nomenclature NAF). Le traitement statistique des liasses fiscales se heurte à l’existence de nombreuses erreurs d’identification par les Codes APE, soit parce que la liasse a été mal remplie, soit même parce que l’attribution du code NAF est erronée. Ces cas sont très fréquents, et seule une connaissance intime des entreprises appartenant à un secteur permet d’obtenir des échantillons homogènes par des procédures d’inclusion/exclusion de sociétés au code mal attribué. En effet, si l’impact statistique d’une société de petite taille est souvent négligeable, des erreurs sur des sociétés importantes peuvent entraîner des distorsions majeures. La constitution des échantillons Les difficultés rencontrées quant au traitement des liasses fiscales ont amené Xerfi à rejeter la méthode d’un traitement exhaustif et à l’aveugle des données sur les sociétés. Outre les non-dépôts et les erreurs d’attribution de code NAF, il convient encore de signaler parmi les principaux obstacles : - des différences sensibles d’enregistrement de certains postes comptables selon les sociétés, - des erreurs fréquentes d’imputation de lignes sur les liasses fiscales, et des lignes non renseignées, - la non-disponibilité des comptes de certaines sociétés sur l’ensemble de la période, - des évolutions erratiques de certains postes, liées à des phénomènes exceptionnels ou accidentels. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 94 Vêtements de travail – Juillet 2006 Xerfi a ainsi été amené à définir une méthode de sélection d’échantillons de sociétés représentatives des évolutions sectorielles. Méthode de traitement de l’information sur les sociétés La méthode mise en œuvre par Xerfi pour bâtir des indicateurs sectoriels a dû également prendre en compte les problèmes d’homogénéité et de qualité des informations contenues dans les liasses fiscales. Xerfi a ainsi été amené à privilégier systématiquement le critère de pertinence technique des soldes et indicateurs construits par rapport à telle ou telle méthode orthodoxe d’analyse économique et financière. Nous avons, par exemple, été amenés à bâtir des soldes corrigés permettant tout à la fois de mieux rendre compte de la réalité sectorielle, et de contourner certains obstacles liés aux « défauts » de l’information primaire. L’expérience du traitement des liasses fiscales révèle en effet que si les comptables remplissent soigneusement les lignes qui entraînent des conséquences fiscales, les informations intermédiaires ou complémentaires à caractère essentiellement statistique sont l’objet d’erreurs ou d’omissions extrêmement fréquentes (à titre d’exemple : confusions entre marchandises et production vendues, omissions sur la part à court terme de l’endettement, erreurs d’imputations sur les postes autres charges et autres produits, etc.) Le traitement Xerfi des liasses fiscales : Postes et soldes de gestion CHIFFRE D’AFFAIRES NET Ventes de marchandises - Coût des marchandises. =MARGE COMMERCIALE (*) + production vendue + production stockée + production immobilisée =PRODUCTION (*) - Achats de mat. premières et approvisionnements. - Var. stocks de mat. prem. et approv. (= Coût des matières premières et approv.) =MARGE BRUTE - Autres achats et charges externes +Autres produits - Autres charges = VALEUR AJOUTEE CORRIGEE + Subventions d’exploitation - Impôts et taxes - Frais de personnel corrigés (1) = EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION Solde reprises - dotations aux provisions - Dotations aux amortissements EXCEDENT NET D’EXPLOITATION + Solde des opérations en commun + Produits financiers - Charges financières dont intérêts et charges assimilées (Solde des opérations financières) = RESULTAT COURANT AVANT IMPOT + Solde des éléments exceptionnels - Impôt sur les bénéfices RESULTAT NET Correspondance Lignes Cerfa n°30-3398 FL FC -FS-FT FF + FI FM FN FU FV FW FQ GE FO FX FY + FZ + HJ FP - GB - GC - GD GA + GH - GI GP GU GR GV HD - HH HK HN (*) sur certains secteurs, les confusions entre les achats de matières et les achats de marchandises nous amènent à renoncer à calculer une marge commerciale. Le concept de « production » est alors remplacé par celui de « produit » (chiffre d’affaires + production stockée + production immobilisée). (1) réintégration de la participation des salariés aux résultats ; les données sur le personnel extérieur à l’entreprise ne peuvent par contre pas être retraitées car elles ne sont pas statistiquement fiables. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 95 Vêtements de travail – Juillet 2006 Ratios de gestion Postes et soldes de gestion Correspondance Lignes Cerfa Rotation des stocks (en jours) Pour les secteurs 50, 51, 52 372Z, 261J ou 574R Marchandises/(achat + variation stocks de marchandises)*360 BT/(FS+FT)*360 Pour tous les autres secteurs Stocks/Chiffre d’affaires net * 360 (BL+BN+BP+BR+BT)/FL*360 Crédit Client (en jours) (Clients + effets portés à l’escompte non échus)/chiffre d’affaires TTC*360 (BX+YS)/(FL+YY)*360 RQ : Si YY n’est pas connu, YY est estimé à 19,6% du CA Crédit fournisseur (en jours) Fournisseurs/achats TTC*360 DX/(FS+FU+FW+YZ)*360 RQ : Si YZ n’est pas connu, YZ est estimé à 19,6% de (FS+FU+FW) Le modèle Mapsis Xerfi a développé une méthodologie spécifique de prévisions à court terme des marges et résultats sectoriels, baptisée « Mapsis » (modèle d’analyse et de prévisions du système d’intelligence sectoriel). La démarche de XerfiMapsis est résolument micro-économique. Elle repose principalement sur : 1°) la compréhension et la prévision de l’évolution des rapports de force du secteur avec son environnement (analyse concurrentielle élargie). Selon cette approche, le taux de marge brute moyen du secteur est la résultante de l’ensemble des pressions (positives ou négatives) auxquelles sont soumises les entreprises. Selon ce modèle de comportement, la concurrence entre les entreprises d’un même secteur national est elle-même déterminée par ces pressions. 2°) l’analyse des comportements d’ajustement d’exploitation, en tenant compte des spécificités historiques du secteur et des contraintes de l’environnement macro-économique. En d’autres termes, confrontées aux évolutions favorables ou défavorables de leur environnement, qui influent très directement sur la formation de la marge brute et de la valeur ajoutée, les entreprises vont chercher à effectuer des corrections sur leurs postes d’exploitation. Les ajustements prévisibles sont la résultante des prévisions concernant : l’intensité des pressions issues de l’environnement sectoriel direct (amont, aval, substituts, etc.), et la situation concurrentielle du secteur, les contraintes liées à l’évolution de l’environnement macro-économique (marché du travail, marchés financiers et monétaires, politique budgétaire etc.), les « conventions » de comportement sectorielles : rigidité vs flexibilité de chaque poste d’exploitation, identification des fluctuations potentielles. L’informatisation du modèle Mapsis permet d’intégrer quantitativement l’ensemble de ces variables, de rechercher par itérations successives un scénario de prévision cohérent et probable, compte tenu des informations disponibles à la date de prévision. Seul le scénario choisi in fine fait l’objet d’une publication. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 96 Vêtements de travail – Juillet 2006 Principales pressions concurrentielles qui déterminent le taux de marge brute OPERATEURS AMONT Nouveaux Substituts entrants Nouvelles capacités de production Comportements dissidents W W W · Exportations · MARGE BRUTE · V V V V Importations INDUSTRIES INTERMEDIAIRES et/ou DISTRIBUTION V MARCHES FINAUX Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 97