229 octobre 2012 - Ville de Gennevilliers
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229 octobre 2012 - Ville de Gennevilliers
•• Octobre 2012 •• N°229 1 G E N N E V I L L I E R S Les habitants prennent la parole P.16 le 3 octobre, Lilian Thuram inaugure "son” stade P.12 M A G A Z I N E CMS : venez et vous verrez SAMEDI 20 OCTOBRE, le tout nouveau centre municipal de santé ouvre ses magnifiques locaux au public pour une grande matinée portes ouvertes, de 9 à 13 heures. A deux pas de l’ancien CMS, rue de la Paix, c’est un équipement de pointe qui s’apprête à accueillir patients et futurs patients. h s -13 e t r 9h e v bre u o to s c e o t r 0 o P i2 ed m a S ACTUALITé p. 12/13 Le stade Lilian-Thuram est ouvert Inauguration le 3 octobre éVéNEMENT DOSSIER p. 16/17 Le nouveau CMS comme si vous y étiez… p. 18/21 ◗ Au service des habitants Pour tout savoir sur le nouveau Centre municipal de santé : locaux, matériel, partenariats, spécialités… Un équipement essentiel mais rare en 2012 ! Les Gennevillois pourront le découvrir lors des portes ouvertes du samedi 20 octobre, entre 9 et 13 heures. Le dialogue se poursuit… et les services municipaux invitent à la visite éCONOMIE SPORTS Agir Flash-codez ! p. 38/39 Téléchargez une application de lecture de flash-codes (la plupart sont gratuites) sur votre smartphone et scannez ce petit carré. Vous accédez alors directement aux archives de GenMag. D’autres flash-codes se sont glissés dans les pages du magazine. Ils vous permettent d’avoir accès à des informations complémentaires et pratiques. Bouger après 55 ans p.22/23 Salon de l’emploi Les 17 et 18 octobre CPOURVOUS p. 32/33 Allemand et anglais n°229 d Les locuteurs dès la maternelle ! L’agenda du mois GennevILLIe rs MaGazIne en OCTObre détachablees en pages central Gennevilliers Magazine •• octobre 2012 •• N 229 o 177, avenue Gabriel-Péri - 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 - www.ville-gennevilliers.fr d Directeur de publication : Olivier Mériot d Directeur de la Rédaction : Alain Monerris d Rédactrice en chef : Valérie Mauger-Estor (01 40 85 64 85) [email protected] d Rédaction : Fabien Antranik (01 40 85 66 74) - Martine Chaymotty (01 40 85 64 89) - Fabienne Dagouat (01 40 85 64 82) - Frédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué - Céline Nouguès d Photographes : Didier Comellec - Christophe Couffinhal - Jean-Marie Droisy - Tiphaine Lanvin d Conception graphique : Acte-là ! (01 49 96 75 00) - Maquettiste : André Guilhou d Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) d Publicité : HSP (01 55 69 31 00) d Dépôt légal : octobre 2012. Imprimé sur papier recyclé ❤ Le COUP De CŒUr Un type d’humour en toutes lettres est un cas. des fêtes. Lamine Lezghad drôlissimes, mêlant l’autodérision, Jeudi 4 octobre, à la salle k et d’apartés quoi ? de situations décalées et distingué. Et vous savez Il torpille le spectateur « Impeccable ! », nce, tout en restant élégant titre de son spectacle, l’absurde et l’impertine ent ! Car à l’instar du France 2, de Laurent Ruquier, sur Les spectateurs en redemand t. Révélé par l’émission Lamine Lezghad ce garçon l’est, assurémen », dont il est pensionnaire depuis deux ans, rire en père, tellement lent qu’à n’demande « On e à Nîmes, raconte son s’en affranchir Alger, son adolescenc des clichés pour mieux évoque son enfance à antillais. S’il s’amuse ou ce recruteur moitié gay à d’être le premier mariage qu’il le soupçonne es comme ce maire célébrant rire donne un pouvoir à travers des personnag Lezghad estime que faire xénophobes, Lamine • Martine ChayMotty alignant les préjugés la rate, par exemple ! Celui de nous dilater s au 01 40 85 64 55. étrange sur les autres. ! », à 20h30. réservation Lamine Lezghad, dans P.29 concert amoureux les arts de la Parole P.30 P.31 « Impeccable OCTObre 2012 OCTObre 2012 k 25 k3 n n Rencontre autour du service public : chacun a son mot à dire. Au tae kwon do. Démonstration de haut vol. G Concentré… d’haltérophile. G France-Amérique latine : une amitié indéfectible. G 4k OCTObre 2012 A Prends ton vélo, pour en connaître un rayon sur la petite reine. La gymnastique rythmique en démonstration : un moment de grâce. G c : u service publi d t e s n o ti ia c o Forum des ass monstrations é d s le , e é n n a e nouveauté, cett , sur le parvis ir a in le p n e u avaient lie de la mairie. n Couleur Tropic, la danse dès le plus jeune âge. n Partir entre amies avec l’OML, c’est possible ! Step by step, avec Sport au féminin. G n Créa’Rêves propose des cours de peinture et de dessin. n Cours de danse classique ou contemporaine, gym douce, méthode Pilates sont dispensés par Adagio. n Avec Gennevilliers Boxing-club, on peut apprendre la boxe éducative à partir de 11 ans, et la boxe thaïe dès 13 ans. Futur rugbyman deviendra grand et costaud ! G Danse orientale égyptienne, une discipline exigeante proposée par Ador. G OCTObre 2012 k5 n Des découvertes datant de l’an 1000, place du Puits-Ponceau… n Vernissage de l’exposition « l’Utopie d’August Sander », de Mohamed Bourouissa, à la galerie Edouard-Manet. n La rentrée scolaire à Paul-Langevin. « T’as vu, un peu, mon nouveau cartable à roulettes ! » n Quand le cinéma Jean-Vigo passe à la 3D, tout le monde sort ses lunettes noires ! n Moules-frites pour les adhérents d’Agir, qui fêtent la fin de la station d’été. n Visite de Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, au lycée Galilée. 6k OCTObre 2012 n Lancement de la saison culturelle avec le spectacle, « Le Film du dimanche soir », de la Compagnie Annibal et ses éléphants. s de vacances, Deux semaine s: sept structure n octobre… rendez-vous fi jeunesse À fond les animations Les sept structures d’accueil des 16-25 ans feront le plein d’activités durant les vacances de la Toussaint. Le succès rencontré cet été, dans les quartiers, ne saurait se démentir l’automne venu… Zine Boukriche, élu délégué à la jeunesse. « C’est une initiative forte et moderne. Il n’y a pas beaucoup d’espace de ce type là en Ile-de-France. » Sept sur sept À la veille des dernières vacances d’été, l’ensemble des structures jeunesse rouvraient leurs portes dans une configuration nouvelle. Entre rénovations, créations et agrandissement de locaux, les 16-25 ans renouaient avec des locaux métamorphosés ou carrément neufs ; des lieux où pratiquer des activités. Pour les animateurs, juillet et août furent mis à profit pour s’adapter à ce nouvel environnement sur mesure, rôder de nouvelles activités, évaluer sur leur public l’impact des améliorations apportées aux équipements. Le retour s’est avéré très positif. Des affluences en hausse ont été enregistrées sur plusieurs structures. Au Village, par exemple, la fréquentation est passée d’une vingtaine à une trentaine de jeunes par jour. C’est encore plus flagrant avec les installations-conteneurs pérennes des Agnettes et du Fossé-de-l’Aumône, deux quartiers jusque-là dépourvus d’un espace suffisamment identifié. L’été prochain, un espace central jeunesse d’environ 400 m2 sera construit avenue Chandon. A l’intérieur, une salle polyvalente pour les artistes, un bar associatif et un espace numérique pour l’aide à la création de sites internet ou de blogs seront, entre autre, aménagés : « Nous cherchons à développer la citoyenneté des jeunes, leur autonomie et leur responsabilité afin de leur permettre de trouver leur place dans la ville », précise « Dans la perspective des vacances de la Toussaint, notre objectif est de continuer à attirer plus de jeunes sur nos structures et d’y développer de nouveaux projets », confie Nouredine Boudissa, coordinateur des actions de proximité au service jeunesse. Plusieurs activités, inaugurées cet été, et qui ont rencontré leur public, devraient aussi être reconduites. C’est le cas des ateliers de bricolage ou de customisation de meubles aux Grésillons et les ateliers sportifs aux Agnettes. Celles et ceux qui souhaitent en savoir davantage sur le contenu des activités proposées durant les deux semaines des vacances de la Toussaint, peuvent s’adresser à Nouredine Boudissa, au 01 40 85 60 14. • Frédéric Lombard OCTObre 2012 k7 Tous quartiers et de 14 à 17 heures. Dîner dansant Fossé-de-l’Aumône La Croix-rouge française organise son dîner dansant annuel, vendredi 26 octobre, à 20 heures, salle festive (48, avenue LouisRoche). L’orchestre Tony Calves assurera l’ambiance musicale. 40 euros par personne, 70 euros pour les couples. r Réservations au 01 40 85 03 15 ou au local de la Croix-rouge, 64, rue Jean-Jaurès. Chevrins-Cité Jardin fossé-de-l’ aumône L’amour du droit 3 À l’aise, les yeux pétillants et le sourire aux lèvres, Razan, jeune Palestinienne de 25 ans, étudiante en droit, loge rue François-Villon depuis trois ans. Des photos de théâtre, sa grande passion, sont accrochées aux murs de l’appartement. Originaire du village de Bet Jibreen, elle vit à Al Bireh, la ville amie de Gennevilliers, depuis son enfance. Après le baccalauréat, elle s’inscrit en droit à l’Université… et tombe amoureuse du droit pénal. « La loi pénale palestinienne est catastrophique, il est nécessaire d’améliorer la situation », confie-t-elle. Après l’obtention de sa maîtrise, elle décide de poursuivre ses études à l’étranger. Sa cible : Paris, la Sorbonne en l’occurrence. Elle aime les challenges. En un an, elle apprend le français et obtient une bourse. À la recherche d’un logement aux alentours de Paris, elle contacte Gennevilliers où son frère s’est rendu dans le cadre du jumelage. De là, naît une convention entre les villes d’Al Bireh et de Gennevilliers, et le consulat : trois autres étudiants d’Al Bireh logent à Gennevilliers pour suivre leurs études. « Oui, c’est grâce à moi ! », lance-t-elle fièrement. Fière, elle peut l’être, après ses trois années d’études. Son palmarès est impressionnant : un master 2 en droit pénal en sciences politiques en Europe, et un master 2 en théâtre, son rêve de toujours. Elle rentre, en ce mois d’octobre, en Palestine pour enseigner le droit à l’université de Birzeit… des projets plein la tête. Un jour prochain, on ne s’étonnera pas de voir Razan Al Azzeh siéger au Conseil législatif palestinien. • céline nougès 8k OCTObre 2012 Marines Dans le cadre du programme 100 % Nature, Charly Eldin reçoit au local de Créa’Rêves pour un atelier de peinture (gratuit) autour du thème de la mer. r Rendez-vous mercredi 10 octobre, à 14 h 30, 7, avenue LucienLanternier. Inscriptions au 01 40 85 48 50. À la Pina Une visite de l’exposition « Hiroshige - l’Art du voyage » est organisée mercredi 14 novembre, à la Pinacothèque. Rendezvous à 13 h 15 à la station de métro Les Agnettes. Tarif : 2 euros par personne. r Inscriptions à l’antenne des Agnettes, 1 rue Julien-Moquard, mardi 30 et mercredi 31 octobre, de 9 h à midi J’aime la nature Un rendez-vous nature est organisé à l’antenne du Fossé, autour de la thématique de la biodiversité et du développement durable. Question du jour : qu’est-ce que ça veut dire dans notre quotidien ? r Mercredi 17 octobre, de 14 h à 16 h. Ça glisse ! Une initiative, intitulée « La Rue est à Nous », est programmée. La rue Roger-Martin-du-Gard sera coupée toute la journée pour le plus grand plaisir des plus jeunes aux plus âgés qui pourront s’y adonner à la glisse, au sport et à la bonne humeur ! L’événement est organisé en partenariat avec l’antenne de quartier, le service des sports, le service jeunesse, la maison de l’enfance Youri-Gagarine et le Club 11-15. r Samedi 20 octobre. Karting Une sortie détente est organisée mercredi 31 octobre par le conseil de quartier. Au programme : karting, mini-golf et foot en salle… pour les 10-17 ans qui devront être accompagnés (c’est obligatoire) d’un seul parent. Tarif : 5 euros par personne. La sortie est réservée aux habitants du quartier. r Renseignements, contacter Élise, au 06 21 11 27 48, ou l’antenne du Fossé-de-l’Aumône. Agnettes Sortie au Louvre L’antenne de quartier organise une visite guidée au musée du Louvre, sur le thème de la Mésopotamie, Tarif : 2 euros par personne (pensez à vos tickets de métro). Attention nombre de places limité. r Inscriptions à l’antenne ou au 01 40 85 48 50. Jeudi 18 octobre, en après-midi. by-night Les élus de quartier vous proposent de parcourir les Agnettes à la tombée de la nuit, pour échanger sur les améliorations à apporter pour mieux vivre ensemble. Rendez-vous devant l’antenne de quartier, 1, rue Julien-Mocquard. r Mardi 23 octobre, à 19 heures. Luth En permanence La prochaine permanence des élus du quartier du Luth se tient mercredi 3 octobre, de 18 à 19 heures, à l’antenne. Et c’est sans rendez-vous. Plein Grés a bien grandi L’association Plein Grés fête ses trente ans, vendredi 19 octobre, de 17 h 30 à 22 heures, à l’Espace Grésillons. Tous les anciens « petits » devenus grands ainsi que leur famille, sont invités à venir souffler les bougies. Au programme : exposition photos, animation par l’Atelier de danses et musiques traditionnelles et pot de l’amitié. Née à l’initiative d’un groupe de mères de famille de la cité des 3F, l’association a pour objectifs l’insertion et la promotion des familles, des mères en particulier, ainsi que l’autonomie et la socialisation précoce des enfants, de trois mois jusqu’à la scolarisation en maternelle. L’accueil peut se faire selon un rythme régulier (horaires et jours définis avec les familles) ou ponctuellement (quelques heures par semaine). Quatre lieux d’accueils sont implantés dans différents quartiers : La Compagnie des Grés aux Grésillons, de 6 h 30 à 17 h 30 ; Plein Soleil au Luth, de 8 h 30 à 17 heures ; Plein Cœur au Village, de 8 heures à 20 heures ; et Roses des Vignes aux Sévines, de 8 heures à 17 h 30. r Inscriptions pour l’anniversaire : à l’association, 145 rue Henri-Barbusse ou par téléphone au 01 41 47 23 71. grésillonS Beauté indienne La boutique « Léa centre de beauté indien » prodigue des soins du corps et du visage en recourant, pour une part, à des techniques traditionnelles originaires de l’Inde. Dépaysant mais à deux pas… avenue des Grésillons. L e 69, avenue des Grésillons conserve sa vocation. Hier boutique de soins de beauté, elle l’est demeurée avec l’arrivée de son nouveau propriétaire. Le 1er juin, « Léa centre de beauté indien » a ouvert ses portes. Comme son devancier, il y est question de soins du corps 100 % féminins. La différence réside dans l’approche du trio de femmes qui conduit la destinée du lieu. Aux habituelles prestations de pédicure, manucure, soins du visage, maquillage et épilation, s’ajoutent des massages corporels traditionnels asiatiques, de la tête avec l’emploi d’huile ayurvédique, l’application du mehendi (henné rouge ou noir), la coloration, l’épilation au fil, une technique ancestrale en Inde. La vitrine de la boutique, ornée d’étoffes indiennes, confirme dès l’entrée l’identité du centre. L’intérieur relève de la même inspiration avec ses trois cabines de soins. Au fond de l’une d’elle trône un bouddha. Dans une autre, une musique douce vous emporte sur la terre des maharadjas. Adieu Madras Nambikkai Selvanadin, la gérante, est originaire de Madras, en Inde. Ses deux assistantes viennent également du souscontinent. Toutes trois sont diplômées dans leur profession. « Le centre est un carrefour de cultures où l’Europe, l’Orient et l’Asie se rencontrent pour délivrer le meilleur de leurs savoirs », confie Nambikkai. Cette spécialiste des soins du corps et du visage compte déjà une solide expérience avec les créations antérieures de deux boutiques sur le même concept, à Paris et dans sa périphérie. « Nous avons choisi de nous installer à Gennevilliers pour sa réalité de commune métissée et son dynamisme », poursuit-elle. Si son activité a démarré tranquillement juste avant l’été, l’automne voit la fréquentation de son établissement grimper en flèche. « Nous recevons sans rendez-vous, dans la journée, mais en soirée, il est prudent de réserver », confirme Nambikkai. Le bouche à oreille fait son œuvre. « Je suis venue ici sur les conseils de ma fille et je ne regrette pas », explique cette cliente en pleine séance de manucure. L’excellent rapport qualité-prix, la gentillesse et le professionnalisme de l’équipe sont les autres atouts qui devraient assurer succès et prospérité à cette enseigne unique en son genre. • Frédéric Lombard OCTObre 2012 k9 Embarquez La commission animation, culture et loisirs du conseil de quartier propose une croisière de 2 heures 30 sur le canal SaintMartin, à Paris. Départ en car à 13 heures. Retour vers 18 h 30. Tarif unique : 5 euros par personne. À partir de 5 ans. d Samedi 6 octobre. Soirée africaine démocratie Les visites continuent 3 Traditionnel rendez-vous du calendrier de la rentrée, les rencontres avec le maire et les élus ont débuté le 18 septembre dernier par le quartier des Chevrins. Premier point de rencontre, l’école Pauline-Kergomard, à la sortie des classes, avant de poursuivre la déambulation dans les rues du quartier en passant par la place Sainte-Geneviève, la résidence du Commandant-L’Herminier, le Club 11/15 sous le cinéma Jean-Vigo pour finir par l’angle des rues Marcel-Cachin et Couture-d’Auxerre. Pour habitants et riverains, ces rencontres sont l’occasion d’interpeller le maire et les élus sur les réalisations et travaux en cours dans leur quartier, mais aussi de les interroger sur leur cadre de vie en général. Ce soir-là, il a ainsi été question, au gré de la visite, des repas servis aux enfants dans les écoles, du stationnement difficile dans certaines rues, de l’entretien de la voie publique, de l’implantation de commerces de proximité, de l’avancée de travaux dans certaines rues. Autant de questions auxquelles les élus apportent une réponse immédiate ou, le cas échéant, proposent l’envoi prochain d’un courrier plus documenté, après une prise de renseignements auprès des services municipaux. Ce soir-là, il aura notamment été décidé l’implantation d’un panneau supplémentaire de sens interdit rue Sainte-Geneviève et la poursuite du travail sur la zone 30 avec le Conseil de quartier. r Prochaines dates : mardi 2 octobre, au Village ; mercredi 3 octobre, au Fossé-del’Aumône et mardi 9 octobre, aux Grésillons. De 16 heures à 19 heures. 10 k OCTObre 2012 La commission animation, culture et loisirs organise une soirée africaine, sous le préau de l’école Jean-Lurçat. Au programme : dégustation de plats traditionnels, musiques, chants, danses et humour. Tarif : adulte, 5 euros ; enfants de moins de 12 ans : 2 euros. d Samedi 20 octobre de 19 heures à minuit. On se réunit Les réunions du conseil de quartier, ouvertes à tous, se tiennent à l’antenne du Luth : Commission aménagement et cadre de vie : mardi 9 octobre, de 18 heures à 19 heures À l’ordre du jour : réflexion sur les projets d’aménagement. Commission animation culture et loisirs : mercredi 24 octobre, de 18 heures à 19 h 30. Au menu : préparation de l’animation « Marché de Noël au Luth ». On joue L’équipe de l’antenne propose un atelier jeux de société, des jeux géants et un goûter, sur le marché du Luth. 3 euros par personne. d Jeudi 4 octobre, à partir de 15 h 30. Apprends-moi Samedi 13 octobre, atelier maquillage d’enfants, de 14 à 17 heures. Pour apprendre à maquiller les enfants… Tarif unique, 3 euros par personne. d Renseignements et inscriptions auprès de Marie-Yolande, au 01 40 85 49 20. Thé ou café ? À partir du mercredi 24 octobre, l’antenne du Luth met en place un Espace rencontre. Un mercredi par mois, de 14 h 30 à 16 h 30, autour d’un thé ou d’un café… et d’échanges libres. d Renseignements : Zohra Grimbou, au 01 40 85 49 22. Village Albert-Khan La commission animation du conseil de quartier organise une visite des magnifiques jardins Albert-Khan, à Boulogne-Billancourt, samedi 20 octobre, le matin. Tarif unique : 3 euros. Transport en commun (30 places disponibles). d Inscriptions samedi 6 octobre, de 10 h à midi, à l’antenne ou au 01 40 85 60 79. Notre-Dame Samedi 13 octobre, l’association les P’tits Villageois propose une visite et un atelier dans la cathédrale NotreDame de Paris. Tarif prévisionnel : 7 euros. 30 places disponibles. d Inscriptions à l’antenne, samedi 6 octobre, de 10 h à midi. Peau d’âne Vendredi 9 novembre, à 14 heures, une sortie est prévue pour aller voir le spectacle musical « Peau d’âne », au théâtre de la Madeleine, à Paris. Tarif unique : 8 euros. Transport en commun (40 places disponibles). d Inscriptions : samedi 20 octobre, de 10 heures à midi, à l’antenn au 01 40 85 60 79 Chandon-BrenuSévines Piqûre L’atelier couture, animé par Denise, reprend ses activités le mardi, de 14 h à 18 h, à partir du mardi 2 octobre. Nouveau : le local est situé dans la cour, entre le 7 et le 13, avenue des Sévines. Tarif : 5 euros pour l’année. d Inscriptions au 01 40 85 60 40. Une idée ? Envie de monter un projet, de proposer des activités, de créer une association ? Léticia Zavala, agent de développement, accueille les habitants à l’antenne de quartier, 13-15, rue Emile-Zola, à la maison de l’enfance Anatole-France. Tél. 01 40 85 60 40. Grésillons Réaménagement Réunion d’information sur les travaux de réaménagement de la rue Royer-Bendelé, à l’Espace Grésillons. d Mardi 16 octobre, à 19 heures. Arts forains Une sortie est programmée au musée des Arts forains, samedi 3 novembre. Tarifs : adulte, 7 euros ; moins de 12 ans : 3 euros. d Inscriptions à l’antenne, jeudi 18 octobre, de 17 h 30 à 19 heures. Je pique, tu couds L’atelier couture-tricot a lieu tous les jeudis, de 14 h à 16 h, à l’Espace Grésillons. d Renseignements auprès de Laïla Melaz, au 01 40 85 60 40. Écrivain public Deux nouvelles permanences d’écrivain public sont ouvertes, une fois par semaine, dans les antennes de quartier des Grésillons et des Agnettes. r Rendez-vous au 01 40 85 60 40 ou 01 40 85 48 50. portrait Dans l’œil de Maxime Venu à Gennevilliers pour photographier la cité des 3F, en pleine restructuration, Maxime Bessières s’y est installé. Il poursuit son travail sur les images et monte des projets avec ce sens aigu du lien social, de la solidarité et du collectif qui est le sien. E n 2011, de grandes photos habillent les palissades qui enserrent la cité rouge, en pleine restructuration. À l’affiche : des visages, des hommes, des femmes, des ouvriers du chantier, saisis en plein labeur ou dans le quotidien de leur intérieur, sur fond de transformation urbaine. Leur auteur s’appelle Maxime Bessières. Ce photographe de 31 ans participe depuis 2009 au projet « Mémoire » que le bailleur I3F mène avec les habitants en accompagnement du PRU (Plan de restructuration urbaine) de Gennevilliers. Mieux ! L’artiste s’est rapproché de son lieu d’intervention au point d’avoir emménagé, juste avant l’été, dans l’un des ateliers d’artistes construits sur la future allée Rosa-Parks. Attention : globe-trotter ! Dans la cité, on commence à bien identifier cet intervenant singulier, avec ses boîtiers en bandoulière, qui capture dans ses objectifs des bribes d’une réalité en mutation accélérée. Ni voyeur ni m’as-tu-vu, il s’est fondu avec discrétion dans son environnement de travail, et aujourd’hui de vie. « J’aime les gens, et j’aborde en permanence mon travail sous l’angle du lien social et de la solidarité », explique-t-il. Actif, voire hyperactif, ce professionnel de l’image à la formation d’ethno-sociologue a créé l’association Itinérances photo. « Nous sommes un collectif de professionnels qui partageons et échangeons nos expériences créatives, motivés par une recherche sur le sens des images… à une époque où leur foisonnement par le numérique tend à les rendre muettes et banales », ajoute-t-il. Ce globe-trotter franco-guatémaltèque, qui affirme photographier « avec les tripes », a réalisé de nombreux reportages dans le monde. Avec, toujours !, l’humain au cœur. Il est également membre de la CAE CLARA, une coopérative qui adhère à l’économie sociale et solidaire. Bref, Maxime fourmille de projets, monte au pied de son immeuble une exposition qui mixe des matériaux de récupération des chantiers voisins avec ses propres clichés. Il aimerait aussi créer des animations autour de la photo. Tant de choses à faire et à penser que, parfois, il sature. Alors Maxime enfourche son vélo bleu et s’en va pédaler sur la coulée verte. Un bon moyen de décompresser sans cesser de respirer l’air de son nouveau port d’attache. • Frédéric Lombard OCTObre 2012 k 11 11 heures à , n o ti a r u g Inau huram, -T n ia il L e u. d ta du s ues Roussea q c a J n a e J boulevard Mercredi 3 octobre Courez au stade Lilian-Thuram Le stade du Luth, refait de neuf, méritait un parrain d’exception. Il l’a. C’est Lilian Thuram, le mythique champion du Monde 98. Mais Lilian Thuram, ce n’est pas seulement le défenseur droit aux 142 sélections… c’est aussi (surtout ?) un infatigable défenseur des droits humains. Il sera présent mercredi 3 octobre, à 11 heures, pour inaugurer « son » stade gennevillois. mettre le prolongement du métro, le « terrain rouge » a vécu une vraie métamorphose. L’ancien revêtement ôté, il a fallu y poser une couche de grave, puis une couche de souplesse, facultative mais optimum pour décupler la qualité de jeu et limiter les risques de blessures. Et puis, ce fut l’étape finale : la pose de la moquette verte synthétique. Une surface nouvelle génération qui change du tout au tout la physionomie des lieux et le confort de jeu. Des brins (une fibre de 45 cm de hauteur), le « footeux » ne voit que la partie supérieure ; le reste est stabilisé par une couche de sable, d’abord, de granulats, ensuite. Et puis, il y a la clôture du terrain, la main courante qui se dessine jusqu’aux vestiaires et l’éclairage : une installation haut de gamme pour un terrain de 100 mètres sur 60, homologable en catégorie 6, soit un aménagement de 908 000 euros HT. Q « Un lieu de rencontre » ue de tacles, de buts, de passes loupées et d’instants de gloire il a vu, le schiste rouge du terrain du Luth ! Que de souvenirs… et de souvenirs à naître depuis sa rénovation, cet été… Déplacé il y a quelques années, pour per- 12 k OCTObre 2012 Sur le temps scolaire, les écoles du quartier et le collège Guy-Môquet en feront leur terrain de sport préféré. En soirée, de 18 heures à 22 heures, on y croisera les minots de L’Entente sportive gennevilloise mais aussi leurs aînés : le CSMG, le FC Luth, l’Olympique gennevillois et des comités d’entreprise. Selon les âges, on y jouera sur le terrain entier ou sur un demi-terrain… avec un éclairage qui s’adapte à la demande. Deux agents d’accueil, un dans la journée et un le soir, assurent l’accueil, la maintenance courante du stade et le contrôle des installations. Quant à l’entretien du synthétique, il requiert un brossage hebdomadaire, un nettoyage approfondi de la moquette, deux fois l’an, et un rajout de granulat par année. Moyennant quoi, il convient de respecter quelques règles d’usage : l’utilisation de crampons moulés ou de baskets (pas de crampons vissés !) et des chewing-gums totalement prohibés. Une vraie catastrophe pour ce terrain qui mérite d’autres égards. Car, et c’est Lilian Thuram qui le dit : « Le sport, que ce soit dans les quartiers ou ailleurs, est un lieu de rencontre, de partage et de connaissance. C’est ça le plus important. Le sport, le football en l’occurrence, apporte des moments émotionnels très forts. » Alors, bons moments à toutes et tous. • Valérie Mauger Interview Don de sang Lilian Thuram répond à nos questions GenMag. Pourquoi avoir accepté de donner votre nom au stade de football du Luth ? Lilian Thuram. En règle générale, on donne le nom de personnes disparues à des stades (rires…). Plus sérieusement, la mairie de Gennevilliers m’a demandé que ce stade porte mon nom et je trouve que ce ne serait pas intelligent de ma part de dire non. On m’a expliqué pourquoi la Ville a retenu mon nom qui est associé à des messages positifs. Et puis c’est lié à l’histoire de la coupe du Monde. C’est un moment qui a marqué la société française. GenMag. Dans le foot et en dehors, vous militez pour des valeurs humanistes. Est-ce que vous trouvez que cela évolue positivement sur le terrain et en dehors ? L.T. Ce qui se passe sur les terrains de football, c’est ce qu’on retrouve dans la société. On a toujours tendance à croire que le foot peut régler les problèmes de la société. Le sport évolue en harmonie avec ce qui se passe autour de nous. Le sport, en règle générale, peut apporter des valeurs d’entraide, de dépassement de soi et apprend à travailler autour d’un objectif commun. C’est très important de faire passer ces messages-là. GenMag. Et vous à titre personnel, qu’est-ce que cela vous a apporté ? L.T. Le football a toujours été pour moi le moyen de créer des liens. Je me souviens très bien lorsque je suis arrivé en région parisienne, à neuf ans, à Bois-Colombes, des parties de foot que nous faisions sur la place du marché. C’était un moment de rencontre qui permettait de créer des amitiés et de s’intégrer. J’ai connu la même chose quand je suis arrivé en Seine-et-Marne, à Avon. J’étais perdu au milieu de tous ces bâtiments qui se ressemblaient. La première fois que je me suis senti bien dans ce lieu, c’est lorsque des jeunes de mon âge m’ont invité à jouer au foot avec eux. GenMag. Quelles activités exercezvous actuellement ? L.T. J’ai créé une fondation en 2008 (lorsque j’étais joueur au FC Barcelone), qui promeut l’éducation contre le racisme (www.thuram.org). Outre des interventions dans les établissements scolaires et universitaires, en France et à l’étranger, des conférences, la Fondation a élaboré deux livres : « Mes étoiles noires, de Lucy à Barack Obama » aux Ed. Points, en 2011 ; et « Manifeste pour l’égalité » aux Ed. Autrement, en 2012. Elle a mis au point un outil pédagogique pour les enseignants de CM1-CM2 (double DVD gratuit sur demande) et, parmi bien d’autres actions, elle a réalisé une exposition au musée du quai Branly qui a attiré plus de 277 000 visiteurs en six mois : « Exhibitions, l’invention du sauvage ». Il y a encore tant à faire… Entretien réalisé par Fabien Antranik L’établissement français du sang fait escale à la Ferme de l’horloge, rue Pierre-Timbaud, dimanche 7 octobre, de 9 heures à 13 heures. Il y accueillera celles et ceux qui ont l’habitude de donner leur sang… ou qui le feront pour la première fois (dans ce cas, se munir d’une pièce d’identité). Si vous avez entre 18 et 70 ans, vous pouvez être donateur. Attention : mieux vaut ne pas être à jeun. Banquet Le prochain banquet des retraités se tient les samedi 13 et dimanche 14 octobre, à la salle des fêtes. Il réunit 1 700 personnes environ sur deux jours. Pour celles qui sont dans l’impossibilité de se déplacer, 450 repas sont servis à domicile. Voulez-vous danser ? Thé dansant, dimanche 21 octobre, de 14 h 30 à 18 h 30, dans les salles festives. Disco, rock, madison, salsa, cha-cha-cha, paso-doble, slow… buvette et restauration légère. Tarif : 7,50 euros par personne (l’entrée, une boisson et une pâtisserie). 80 places disponibles. d Inscriptions à la Maison du tourisme : vendredi 12, mardi 16 et vendredi 19 octobre, de 10 heures à midi. Tél. 01 40 85 48 11 ou 48 12. Votre école chez vous VECV (Votre école chez vous) est une école sans salle de classe. Mais une vraie école avec des élèves, des professeurs, des emplois du temps, des devoirs… C’est un établissement scolaire privé, primaire, secondaire et technique, sous contrat simple avec l’Éducation nationale. Elle s’adresse – gratuitement – aux enfants et adolescents d’Ile-de-France, malades, handicapés ou accidentés, qui ne peuvent pas suivre les cours dans les classes collectives. Les professeurs, diplômés d’État, vont au domicile de chaque élève qui retrouve ainsi sans fatigue un rythme scolaire individualisé et peut à nouveau construire son avenir. L’association qui gère cette école est reconnue d’Utilité publique, elle est habilitée à recevoir les taxes d’apprentissage… mais elle manque de moyens. d Plus d’infos sur www.vecv.org ou au 01 48 06 77 84. Lilian Thuram, champion du Monde, a créé une fondation consacrée à l’éducation contre le racisme. © Conseil de l’Europe Commémoration Le 71e anniversaire du massacre de Châteaubriant est célébré jeudi 18 octobre. Rendez-vous à 17 h 30, sur le parvis de la Mairie, puis départ au monument de la Résistance, allocutions et dépôts de gerbes. OCTObre 2012 k 13 J’irai revoir ma Normandie Week-end à Center Park et en Normandie, les 1er et 2 décembre. Samedi : journée à Center Park, à Verneuil-sur-Avre, avec accès libre à l’espace aquatique. Soirée au château de Ménilles. Dimanche : atelier cuisine (plats festifs au menu), déjeuner et balade en train touristique. Tarifs : Gennevillois, 65 euros ; enfants de moins de 7 ans, 40 euros (prix de revient : 103 euros). 50 places disponibles. d Inscriptions à la Maison du tourisme à partir du 13 octobre. Tél. 01 40 85 48 11 ou 48 12. Bénévoles à l’Unicef Le comité départemental de l’Unicef recherche des personnes bénévoles motivées par la cause des enfants. Il s’agira pour eux d’aider à la vente de cartes de vœux et de cadeaux, en novembre et décembre. d [email protected] démarches Le maire écrit aux ministres Le maire, Jacques Bourgoin, a interpellé trois ministres afin de les sensibiliser au manque de moyens, récurrent, qui touche la Ville en différents domaines. À Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, il rappelle l’ambition et les initiatives qui sont celles de la Ville en matière d’éducation… et rappelle l’exigence de la scolarisation des enfants de deux ans. Dans son courrier à Cécile Duflot, ministre de l’Égalité du territoire et du Logement, et François Lamy, ministre délégué chargé de la Ville, le maire déplore que la Cour des comptes propose d’exclure les Hauts-de-Seine (et donc Gennevilliers) de financement dans le cadre de la politique de la ville… alors que la Ville prépare un plan de rénovation urbaine pour le quartier des Agnettes. À Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, il rappelle que la Ville mériterait d’être inscrite en Zone de sécurité prioritaire et que le commissariat souffre toujours d’un manque d’effectif de 30 policiers. Le maire sera reçu par le ministre de l’Intérieur, vendredi 19 octobre. Pour consulter l’intégralité des courriers : www.ville-gennevilliers.fr. Cliquez sur Visiter puis dans Démocratie locale… ou rendez-vous directement sur la page via ce flashcode sur votre smartphone. Irlande La Fnaca organise un séjour en Irlande et dans les îles d’Aran, du 12 au 19 juin. Pour ce voyage, ouvert à tous, quelques places sont encore disponibles au tarif de 1255 €, taxes aériennes incluses. d Renseignements auprès de Daniel Marchenay, au 06 83 85 44 69. Bonnes brioches L’APEI (association d’amis et de parents d’enfants inadaptés) organise sa traditionnelle vente de brioches, ce début de mois. Les bénévoles des Brioches de l’amitié seront présents jeudi 4 octobre, de 8 h à 18 h, à la mairie ; vendredi 5 et samedi 6, de 10 h à 20 h, dans la galerie marchande de Carrefour ; et dimanche 7, de 9 h à midi, sur le marché du Village. Un bon moyen de joindre l’utile à l’agréable : vous améliorez le quotidien des personnes handicapées mentales accueillies dans les foyers de l’APEI… et vous vous régalez ! Les marchés fêtent le (bon) goût Samedi 13 octobre, aux Grésillons, et dimanche 14, au Village, l’association des commerçants des marchés de Gennevilliers s’associe à la Semaine nationale du goût. Commerçants et artisans des deux marchés organisent un rendez-vous gourmand, de 8 h à 13 h. Couleurs, saveurs, fraîcheur : tout est de saison ! d Renseignements à la Maison du tourisme, 58, rue Pierre-Timbaud. Tél. 01 40 85 48 18. 14 k OCTObre 2012 Lycée Galilée Nouvelle direction C’était le premier de ses vœux. Un vœu réalisé, donc : Lionel Pinard est le nouveau proviseur du lycée Galilée au terme d’une succession qui s’est opérée en douceur, depuis le mois d’avril, avec sa prédécesseur, Monique Aquilina. Ancien professeur de technologie, ce Bourguignon de cœur a enseigné à Nanterre avant d’être adjoint, puis proviseur. Son précédent poste l’a vu accompagner la mutation du collège Lucie-Aubrac de Courbevoie, 280 élèves, en une cité scolaire de 900 jeunes. Six années bien remplies ! Au lycée Galilée où il retrouve son ancien adjoint, Bernard Tissot, arrivé à Gennevilliers un an plus tôt, Lionel Pinard dit ne rencontrer « que des bonnes surprises. On s’y sent bien d’entrée de jeu, l’établissement est très beau, avec des espaces de vie très agréables. » Mais l’essentiel est sans doute ailleurs : « il y a une énorme implication de l’équipe. Les enseignants n’ont pas peur de mettre en place des expérimentations, de renverser les concepts. On sent que la réflexion est toujours constructive. Quant aux élèves, ils respectent vraiment les lieux. » Ce qui n’est pas pour déplaire à ce proviseur à cheval sur les comportements. Outre la réforme des terminales au programme cette année, M. Pinard entend s’atteler à quelques grands dossiers, dès cette rentrée : une réforme de l’outil informatique du lycée d’une part ; une réflexion autour de la carte des formations, en partenariat avec la Ville, d’autre part. « Tout en maintenant le niveau d’exigence et de réussite des élèves, cela va sans dire. » inauguration Une cuisine centrale intercommunale Avec sa mise en route, la cuisine centrale fait la preuve que l’on peut offrir un service public de restauration collective de qualité. S eize mois après la pose de la première pierre, la cuisine centrale intercommunale a été inaugurée le 19 septembre dernier, en présence de Jacques Bourgoin, Jacqueline Rouillon, et Nelly Roland Iriberry, respectivement maires de Gennevilliers, Saint-Ouen et Villepinte. « Cette structure ultramoderne est l’exemple même du type de coopération utile et efficace que peuvent développer entre elles des collectivités locales pour répondre aux attentes de leurs usagers », a souligné le maire de Gennevilliers. Jacques Bourgoin a par ailleurs rappelé que plus de trois enfants sur quatre fréquentent aujourd’hui un restaurant scolaire, et que la Ville a investi 3,3 millions d’euros dans la modernisation de ce qui constitue aujourd’hui de véritables cuisines-relais, dans les écoles. La cuisine centrale, d’un montant de 17 millions d’euros, a été financée sous forme d’emprunt par le Syrec (Syndicat intercommunal de restauration collective) et par la Région Ile-de-France, à hauteur de 2,9 millions d’euros. « Cet équipement sophistiqué, né d’une mutualisation de nos trois communes autour de mêmes valeurs, fait la démonstration que l’on peut proposer une offre de restauration de qualité, sans augmenter le coût du repas pour les parents », salue pour sa part Arielle Vermillet-Parry, 1re vice-présidente du Syrec et adjointe au maire gennevilloise en charge de la restauration scolaire. Cela, même si cette modification profonde de fonctionnement a entrainé quelques difficultés lors de sa mise en route. « Mais la restauration ne s’arrête pas à ce qu’il y a dans l’assiette, ajoutet-elle, c’est pourquoi nous allons également poursuivre nos efforts sur la qualité du temps du repas pour les enfants. » • F. D. Lire et faire lire, ça vous dit ? université populaire Le plaisir de réfléchir Six conférences sont d’ores et déjà programmées par l’Université populaire des Hauts-de-Seine. La première en date aura lieu le lundi 22 octobre, à 20 h, à la Maison du développement culturel. Didier Fassin, directeur d’études en anthropologie politique et morale à l’École des hautes études en sciences sociales, y traitera du travail de la police dans les quartiers populaires. Suivra la conférence de Bernard Cavanna, compositeur et directeur du conservatoire Edgar-Varèse, le lundi 12 novembre, à 20 heures, à la MDC toujours. Au menu : L’hymne à la joie, une curieuse histoire politique. … Mais l’Université populaire, c’est aussi un programme de cours tous azimuts, ouverts à tous. Le polar, les origines grecques de la philosophie, Louis-Ferdinand Céline, Rousseau, l’individualisme, figures et sens du Tragique grec, l’improvisation musicale… sont parmi les thèmes étudiés cette année. Pour s’enrichir et le plaisir de réfléchir ensemble. d infos Le programme complet sur www.universite-populaire92.org Vous aimez lire, vous aimez les enfants, vous êtes retraité… Rejoignez « Lire et faire lire », l’association créée en 1999 par Alexandre Jardin en complément des activités pratiquées dans les écoles, et en plein accord avec elles. Chaque semaine, des bénévoles lisent devant des petits groupes de 2 à 6 enfants durant 20 à 30 minutes. Objectif : transmettre l’envie d’ouvrir un livre. d Renseignements au 01 46 69 92 14 ou au 01 46 69 92 14. Multimédia Prochains rendez-vous, ce mois-ci des ateliers d’initiation multimédia (à partir de 14 ans). Découverte d’Internet : mardi 2 et vendredi 5 ; recherche documentaire sur Internet : mardi 9 et vendredi 12 ; messagerie électronique : mardi 16 et vendredi 19 ; traitement de texte : mardi 23 et vendredi 26. d Inscriptions et renseignements au 01 40 85 66 47 ou 64 61. OCTObre 2012 k 15 villois ont 1 300 Genne rt leur ville (re)découve avec plaisir. En avant le service public ! (Re)découvrir Gennevilliers en bus, c’est bien. Surtout quand le soleil brille… et c’était le cas, le 22 septembre dernier ! Faire connaissance avec celles et ceux qui font vivre le service public, à l’échelle de la ville, c’est tout aussi bien. Surtout quand on peut donner son avis, proposer des améliorations concrètes… Bref, imaginer son avenir. B eaucoup sont venus pour la visite de la ville : une très très bonne idée de l’avis général. « Toutes ces choses (les Louvresses, le campus, la déchèterie…), on savait que ça existait. On l’avait lu. Mais là, on a vu. C’est du concret maintenant », se félicite Samira à sa descente du bus à impérial. D’autres sont là pour la fête des retours, organisée par le service municipal des séjours éducatifs. Photos, musique, retrouvailles… c’est l’été indien chez les 4-17 ans partis en juillet et août ! Au gré des stands installés à quelques mètres de la presse Bliss, sur la pelouse, le service public communal profite de l’après-midi pour inviter les habitants à 16 k OCTObre 2012 faire plus ample connaissance. Nous sommes le 22 septembre, un beau samedi à peine automnal, et les Gennevillois, tous usagers ou presque, vont à la rencontre des « communaux ». À mon avis… Les employés municipaux sont présents en nombre. Chacun, chacune, explique avec plaisir et même avec passion sa raison d’être dans la commune, son métier. Une bonne entrée en matière pour les usagers qui peuvent rebondir, émettre des critiques ou proposer des pistes de modernisation. C’est bien légitime, chacun voit le service public communal à travers le prisme de sa propre vie. Samira, 44 ans, à la fois animatrice en centre de loisirs et utilisatrice des services municipaux (sa fille fréquente la cantine) a été confrontée à la maladie de ses parents. Elle aurait aimé les installer près de chez elle, dans un foyerlogement adapté, « mais il n’y avait pas de place. Pour l’aide à domicile, aussi, c’est compliqué. Il y a des listes d’attente. Alors, forcément, je pense qu’il faudrait améliorer les choses dans ce domaine ». Pour ce qui est de l’accueil en mairie, Samira se dit très satisfaite : « En début d’année, au moment des inscriptions, j’ai oublié de signer des papiers. On m’a rappelée. C’est sympa, non ? » En octobre aussi Sur le service public communal, Sami, 20 ans, en connaît un rayon. Etudiant en cinéma et audiovisuel à la Sorbonne III, il est animateur pendant les vacances scolaires. À la question « est-ce qu’il manque quelque chose sur la ville ? Un service à inventer ? », il se gratte la tête. « Non, non, on a tout… l’école Manet, le conservatoire, la mission locale… Non, non, vraiment, je ne vois pas ». interviews • Sandra, 39 ans, Le Village l’après-midi, rvice public e d s r u o c u A sur le se s e ir a n n o ti s rs. 206 que ar les usage p s li p m e r ont été J’habite et je travaille à Gennevilliers. Les services que je connais le mieux ? Le conservatoire (mes enfants sont en classe musicale), le multisport, les colos, la cantine… Mais je vais de moins en moins à la mairie depuis qu’il y a le paiement par Internet. C’est quelque chose de très bien. Comme ça, je n’oublie pas. Il y a un truc que je trouve pénible, c’est de devoir recalculer son quotient familial tous les ans, alors que de toutes façons je suis dans la tranche la plus haute. Je ne comprends pas l’intérêt. Mais sinon, on est très bien lotis et bien accueillis aussi. Les services publics communaux, je leur mets 9 sur 10. • Régis, 71 ans, bénévole aux Agnettes J’habite Bois-Colombes mais j’ai de l’intérêt pour Gennevilliers parce que je suis bénévole à la Maison de la Solidarité. Je me sens concerné par l’évolution de la ville, de sa population. La ville change, on détruit, on reconstruit… ça se voit. L’essentiel pour moi, c’est que chacun y trouve toujours sa place. Je pense surtout à la population vieillissante arrivée à Gennevilliers du fait de son passé industriel et demeurée sur place. En tant qu’association, la mairie nous soutient à travers la Politique de la ville. C’est indéniable. Je suis aussi un inconditionnel du cinéma Jean-Vigo. J’ai vu qu’il était passé au numérique… mais j’espère qu’il continuera à donner des vieux films. Je suis de la génération des ciné-clubs, vous savez ! Penchée sur un questionnaire sur le service public, sa voisine semble du même avis. Elle se félicite de la structure jeunesse installée aux Agnettes. « Les jeunes avaient besoin d’encadrement… et là, franchement, c’est mieux. » Stationnement difficile ici ou là, manque de grands logements pour les familles nombreuses, ouverture des services administratifs sur le temps de midi… chaque questionnaire apporte sa pierre à l’édifice de la démarche « En avant le service public ! ». Une réflexion collective voulue par la ville pour améliorer et moderniser les services municipaux, les rendre accessibles au plus grand nombre. Accessibles, justement, ils le seront tout au long du mois d’octobre grâce aux portes ouvertes organisées dans différents services, tous secteurs confondus. On pourra découvrir les coulisses de Gennevilliers propreté, du centre nautique, des cuisines relais dans les écoles, de la boutique club emploi, du conservatoire, du relais assistantes maternelles, etc (voir le programme complet en dernière page). Nombre de services dont on ne saurait plus se passer. Peut-on imaginer la ville sans le service public communal ? La réponse est chaque fois la même. « Non, il n’y aurait plus rien », tranche Sami. Sandra, du Village, abonde dans son sens : « Non, ce n’est pas possible. Des boîtes privées prendraient la relève. Et alors là, pour les gens, ce serait la catastrophe. » Le dialogue se prolonge, en octobre, avec l’organisation d’une dizaine de réunions aux quatre coins de la ville. Autant d’occasions de prendre la parole. • Valérie Mauger • Laurence, 58 ans, Chandon-Brenu-Sévines Depuis que mes enfants ne sont plus scolarisés ici, j’utilise peu les services municipaux. Ce qui me sert le plus finalement, c’est GenMag. Ça me permet de savoir ce qui se passe, ça contribue à tisser des liens sociaux… et puis il est bien fait, coloré. J’aime bien. Les rares fois où je vais en mairie, c’est en tant que présidente de l’association des locataires de Brenu. Quand on en a besoin, la ville nous libère des locaux pour organiser des réunions. Franchement, la ville fait ce qu’elle peut. Elle mérite mieux que la mauvaise pub qu’on lui fait parfois. OCTObre 2012 k 17 Le nouveau CMS s Des consultation érale de médecine gén ngtaine mais aussi une vi spécialisées. de consultations Un centre qui respire la santé Le 20 octobre prochain, les Gennevillois pourront franchir les portes grandes ouvertes du nouveau centre municipal de santé Etienne-Gatineau-Sailliant, à deux pas de l’ancien, rue de la Paix. Cet équipement performant, ouvert sur des partenariats extérieurs, possède tous les atouts : des locaux modernes, une médecine de qualité et une offre de soins irréprochable. Le nec plus ultra ! 18 k OCTObre 2012 C e mercredi matin de septembre, ils sont déjà nombreux, enfants et parents, à se présenter à l’accueil du centre de santé, 3, rue de la Paix. À l’étage, Françoise et Marie, sa fille de 7 ans, sortent de la consultation ORL. « Je vis à Gennevilliers depuis plusieurs années, mais j’ai découvert l’offre médicale du CMS assez récemment, reconnaît la jeune femme. Avant, je me rendais au centre médical de Saint-Lazare, à Paris. La proximité, c’est primordial. Ma fille doit passer des tests d’audition, cela se fera dans le futur CMS. » Plus loin, Mbarek, vient consulter pour son fils Mostapha, qui souffre de saignements de nez. Surprise, ils arrivent de Châteaudun, dans l’Eure-et-Loir. « Mais j’ai longtemps habité ici, explique-t-il, je connais les lieux et j’ai confiance. » Au rez-de-chaussée, Virginie sort du cabinet dentaire. « Un centre de santé dans une ville, c’est une chance pour toute la population, affirme-t-elle. En province, j’ai des amis qui doivent faire des kilomètres pour une simple consultation dentaire. Je fréquente régulièrement le Le mot du maire Jacques bourgoin Conseiller général des Hauts-de-Seine Le nouveau Centre municipal de santé : heureux et fiers N ous sommes heureux et fiers d’inaugurer le nouveau Centre municipal de santé Etienne-Gatineau-Sailliant. centre de santé, ainsi que mon mari et ma Revêtu d’aluminium gris et anthracite, fille. J’ai simplement gardé mon médecin qui reflète la lumière, ce CMS flambant généraliste, qui exerce en libéral, parce neuf, dont les dernières finitions qu’il me connaît depuis mon enfance. » s’achèvent, a fière allure. « Nous avons Dans quelques jours, un centre de santé très c’est une toute nouvelle important en terme d’acLes deux CMS structure, quelques tivité – ouvert à des mètres plus loin, dans consultations de médede la ville, la même rue, qui les cine générale et à une Daniel-Timsit accueillera. « J’ai hâte vingtaine de consultade découvrir ces nou- et Etienne-Gatineau- tions spécialisées – mais veaux locaux », affirme Sailliant, pratiquent avec des locaux qui ne Guy, 74 ans, qui fréle tiers payant sans correspondaient plus à quente les lieux depuis l’attente des usagers, à avance de frais. sa naissance et connaît l’accroissement des le nom de quasiment populations en difficulté tout le personnel médical. « Avoir accès et à la sécurité sanitaire, rappelle Alain à un centre médical de santé est une Tyrode, médecin-directeur des centres richesse pour une ville », ajoute-t-il, tout municipaux de santé. En plein débat sur en avouant qu’il regrettera un peu l’an- l’avenir du service public de santé, alors cienne structure qu’il a tant fréquentée que des services hospitaliers ferment, qu’il aussi bien pour lui-même que pour ses y a pénurie de médecins, quel beau symenfants. Mais il y a fort à parier que Guy bole que de construire un centre municipal sera parmi les premiers à se presser aux de santé, l’un des plus important en Ileportes ouvertes du 20 octobre. de-France. » Heureux, car nous sommes convaincus que dans une société où chacun vit de plus en plus de difficultés, l’égal accès de tous aux prestations et notamment aux soins, est primordial. Fiers de ce choix politique de notre municipalité, ancrée depuis 1936 dans les valeurs de solidarité de notre ville. Il est essentiel pour la population et face à la casse des services publics, leur privatisation, sur fond de restrictions financières et de suppressions de postes touchant également le domaine de la santé. Le Centre municipal de santé, d’un investissement de 12 millions d’euros, marque notre volonté de construire des équipements publics modernes, de qualité. Il dispose de matériels de dernière génération, s’appuyant sur des personnels compétents et dévoués, pour répondre aux besoins des populations. à Gennevilliers, tant que nous le pourrons, nous ferons ces choix de promouvoir une offre de soins sur notre territoire portée par le service public ; tout en développant les partenariats utiles avec les hôpitaux publics et l’ensemble du monde médical. Le service public est notre bien commun. Utilisons-le et défendons-le. OCTObre 2012 k 19 Le nouveau CMS Le CMS ux : pendant les trava une structu2re ◗ Une forte fréquentation de 3 500 m En 2011, le Centre municipal de santé, rue de la Paix, a enregistré sur trois 114 721 consultations, 179 940 actes médicaux et 9 482 nouveaux patients. niveaux Le CMS Daniel-Timsit, avenue Chandon, a comptabilisé 13 310 consultations, 18 962 actes et 853 nouveaux patients. En moyenne, sur les deux centres, plus de 78 % des patients sont gennevillois et plus de 20 % des usagers bénéficient de l’aide médicale gratuite. Une tradition de santé publique Ardemment souhaité par la Municipalité, cet équipement, dont le coût s’élève à 12 millions d’euros, a vu le jour au prix d’une longue bataille pour obtenir des subventions de l’État et du département. Financements finalement attribués suite à la mobilisation tenace des élus, des Gennevillois signataires d’une pétition, du personnel médical, et à la tenue d’un Conseil municipal extraordinaire, le 22 octobre 2010, sur le parvis de la mairie. Des financements ont également été obtenus de la région ; de l’Ademe, agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie ; de l’ARS, agence régionale de santé ; de l’Acsé, agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances. « Avec ce nouveau CMS, la Ville tient ses engagements, à savoir la reconstruction aujourd’hui effective de ses deux centres de santé, rappelle Latifa Meya, adjointe au maire chargée de la prévention et promotion de la santé. Par sa proximité, son 20 k OCTObre 2012 accueil, son personnel compétent et ses équipements performants, cet équipement répond aux attentes de la population en faveur d’une médecine humaine, accessible et de qualité. » Pour la Ville, cette construction s’inscrit, en effet, dans la politique de santé publique sociale et solidaire engagée dès 1934 et qui a vu la création de son premier dispensaire en 1936. Depuis, cette offre de soins n’a cessé de s’enrichir, grâce à l’acquisition de matériels de pointe, à la mise en place de nombreuses actions de santé publique en matière notamment de prévention ; à la reconstruction, en 2006, du centre de santé Daniel-Timsit, avenue Chandon. Et au développement de partenariats avec un certain nombre d’hôpitaux, Louis-Mourier à Colombes, Saint-Joseph et Lariboisière à Paris, MaxFourestier à Nanterre ou encore l’Institut hospitalier franco-britannique de Levallois-Perret. C’est ainsi une dizaine de spécialistes, gastroentérologue, urologue, néphrologue, ophtalmologiste, stomatologue, rhumatologue, qui viennent régu- lièrement consulter au CMS et s’associer à des effectifs municipaux composés de 43 médecins ; 50 paramédicaux, infirmiers, aides-soignants, cadres de santé et 45 administratifs. « L’accès à des spécialistes sans dépassement d’honoraires, surtout en région parisienne, est un point important, souligne Thomas Cartier, chef de clinique* au CMS. Pour le patient, bien sûr, qui accède près de chez lui à une qualité de soins optimale mais aussi pour le médecin, qui sort du contexte hospitalier pour aller au-devant des patients. » Le CMS, ce sera aussi la mise à disposition de locaux pour permettre au public de rencontrer des spécialistes en médiation, sexologie, orthoptie, ostéopathie. « Les services publics de santé doivent évoluer et même offrir à la population des prestations qui ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale, à condition que les tarifs soient accessibles, insiste Alain Tyrode. Le concept d’un CMS fermé sur lui-même est aujourd’hui obsolète. Ces liens avec l’ensemble du monde médical sont fondamentaux. » Interview de Patrick Brun, Chef de service des urgences à l’hôpital Louis-Mourier de Colombes. d Quel est le sens des partenariats que l’hôpital Louis-Mourier développe avec le Centre municipal de santé de Gennevilliers ? Construire pour demain Outre sa superficie – 3 500 m sur trois niveaux –, sa totale accessibilité aux personnes handicapées ou à mobilité réduite, le CMS Gatineau-Sailliant (lire en pages 42-43), fruit d’un travail commun avec l’ensemble des services techniques municipaux, est doté d’un matériel technologique performant. Le service radiologie, qui triple quasiment son espace, en est l’une des illustrations, avec notamment la numérisation, qui présente plusieurs avantages : la radioprotection du patient, une technique propre sans produit chimique, un faible coût de l’image et une meilleure lisibilité, le stockage et la transmission électronique des clichés, ainsi que la téléradiologie, c’est-à-dire la consultation et l’interprétation d’images à distance. « L’une des difficultés est qu’il faut investir aujourd’hui dans des équipements qui devront encore être totalement performants dans les années à venir », explique Françoise Dumoulin, responsable du service radiologie. Parmi les nouveautés, une table de radiologie, télécommandée numériquement, afin de pratiquer tout type de radio, un scanner facial dentaire en 3D, qui va favoriser le développement de l’implantologie et le projet d’acquisition d’un mammographe numérique. Les autres services, modernisés, ne sont pas en reste avec le renouvellement des fauteuils dentaires, l’acquisition de matériel d’ophtalmologie, de podologie, ou encore, en ORL, d’une cabine d’audiométrie insonorisée pour les tests d’audition. 2 Le CMS Gatineau-Sailliant, c’est aussi un standard téléphonique conçu pour gérer le flux d’appels, une attention portée à l’accueil des usagers, un bâtiment pensé en terme d’ergonomie et une signalétique avec un code couleur compréhensible par tous. « Aujourd’hui, les centres de santé ont une carte à jouer, assure Thomas Cartier. Ils doivent être attractifs en terme d’offre de soins, d’horaires et trouver leur modèle économique. D’autant plus que les jeunes médecins, face aux aléas de la pratique libérale, se tournent de plus en plus vers le salariat. Pour eux, la pratique en centre de santé, c’est aussi la possibilité d’un exercice pluridisciplinaire de la médecine. » C’est bien à cette promotion de la santé publique que le nouveau CMS entend œuvrer. Arguments à l’appui ! • Fabienne Dagouat * Le titre de chef de clinique associe l’exercice de la pratique médicale à une fonction universitaire d’enseignement et de recherche. Portes ouvertes, samedi 20 octobre Le CMS ouvre ses portes de 9 heures à 13 heures. C’est l’occasion de découvrir ce nouvel espace de santé, de participer à des ateliers d’information autour de la prévention et de l’éducation thérapeutique et à un débat sur les enjeux de la santé publique. Seront également projetés trois courts documentaires retraçant l’histoire des centres de santé dans la ville. Centre municipal de santé EtienneGatineau-Sailliant, 3, rue de la Paix. Dans les années 90, nous avons engagé une réflexion avec la direction du Centre municipal de santé sur la nature d’une collaboration entre nos deux structures. Cela a abouti à la signature d’une convention, en 2002, pour que des médecins hospitaliers mettent en place des consultations au CMS de Gennevilliers. Cela a commencé avec un gastroentérologue et aujourd’hui, d’autres spécialistes, en rhumatologie, gynécologie, médecine interne, consultent au CMS une fois par semaine ou tous les quinze jours. C’est en quelque sorte un accord gagnant-gagnant. Pour le patient, qui a accès à une consultation de spécialiste près de chez lui dans un délai d’attente raisonnable, sans être obligé de se tourner vers le secteur privé. Pour le centre de santé, qui tisse un réseau relationnel direct avec le spécialiste. Et pour l’hôpital, puisque ces consultations hors-lesmurs contribuent à son activité économique. C’est pourquoi il faut impérativement que les hôpitaux et les centres de santé travaillent ensemble. d Quel est l’intérêt, pour le secteur hospitalier, à ce que les villes continuent à proposer une offre de soins performante au sein de leur centre de santé ? Cela constitue un enjeu majeur pour les villes et le secteur hospitalier. Actuellement, lorsqu’un patient a besoin de consulter un spécialiste, il se tourne vers le secteur privé et se heurte la plupart du temps à des délais d’attente très longs. Ce qui le conduit souvent à se rendre aux urgences de l’hôpital, contribuant ainsi à leur engorgement. Le partenariat entre la médecine de santé et la médecine hospitalière a un impact sur ce phénomène, dès lors que le patient peut disposer d’une offre de soins de qualité, de proximité, accessible si possible sans rendez-vous et à des horaires élargis. OCTObre 2012 k 21 Salon de l’emploi Et si on se rencontrait… Organisé les 17 et 18 octobre, à la salle des fêtes, le salon de l’emploi et des métiers est l’occasion pour les chercheurs d’emploi et les entreprises de multiplier les rencontres utiles… dans un cadre agréable. Un rendez-vous incontournable qui fête ses dix ans cette année. A près avoir attiré 1 078 visiteurs et 46 exposants l’an passé, le salon de l’emploi et des métiers, organisé par la DDEI (Direction municipale pour le développement de l’emploi et de l’insertion), remet le couvert en cet automne. Zine Boukriche, président de la mission locale de Gennevilliers, en explique l’objectif : « Notre but est de favoriser les rencontres entre les personnes à la recherche d’un emploi et les recruteurs potentiels. D’autres découvriront des emplois qu’ils ne désiraient pas forcé22 k OCTObre 2012 ment. » À la différence d’Internet et de ses multiples offres d’emploi, « on n’est pas sur du virtuel », rappelle Zine Boukriche avant de poursuivre : « Les jeunes ou moins jeunes qui viennent au salon peuvent venir avec un CV et une lettre de motivation. Le recruteur peut être amené à retenir le jour même certaines candidatures… mais le chercheur d’emploi peut aussi récupérer des cartes de visite, entrer en contact avec le personnel des ressources humaines, chose qui n’est naturellement pas possible sur Internet. » Côté entreprises, l’offre est diverse et variée : société de vente de matériel informatique, prestation de service, audiovisuel lumière et sonorisation, métallurgie, crèche, police, armée de terre et de l’air, hôpital, restauration rapide, Poste, pharmacie et parfumerie, enseigne de chaussures et vêtements, agence immobilière, etc. Il y en a pour tous les goûts. Retour positif des visiteurs L’an dernier, 34 % des visiteurs avaient moins de 26 ans, 49 % plus de 26 ans et 17 % étaient étudiants ou lycéens. La majorité, 69 %, étaient gennevillois. À en croire Saïd Rabia, chargé de mission au sein du Plie (plan local pour l’insertion et l’emploi), les personnes en ressortent pour la plupart satisfaits : « Le retour des demandeurs d’emploi est toujours positif car cela leur a permis en deux jours de rencontrer une cinquantaine d’entreprises, ce Interview de Laurence Manzano, socio-esthéticienne, a participé au salon de l’emploi 2011. Expliquez-nous votre métier. Aujourd’hui, la société et le monde du travail demandent aux gens d’avoir un aspect physique employable, d’avoir l’air en pleine forme, de ne pas avoir de problème de santé… d’avoir l’air beau. Il faut vraiment correspondre physiquement à l’entreprise. La socioesthétique va retravailler sur la narcissisation, si elle a été altérée par des problèmes de santé ou sociaux. À la perte de l’emploi, on se sent un peu inutile, on se sent délaissé. À la longue, ça use l’estime de soi. Et forcément l’image de soi. qu’ils ne peuvent pas faire en temps ordi- ment le cas de Lahoussine Bouchouarb, naire. » Néanmoins, il est important de chercheur d’emploi, qui a décroché un bien préparer sa visite lorsque l’on est CDD dans une société de transport chercheur d’emploi. C’est en tout cas le urbain à la suite de sa visite au salon. conseil que livre Steve Hamy, directeur Avant de discuter avec la DRH de l’entrecommercial du magasin prise, ce quadragénaire Gémo à Gennevilliers, qui s’est rendu au stand de la « Posez-vous participe à l’édition 2012 : boutique club emploi pour les bonnes « Il est inutile de foncer tête modifier son CV et l’impribaissée sur tous les stands mer. « Cela m’a permis de questions pour à votre disposition sans cibler et optimiser le revoir en long et en large, avoir étudié auparavant de voir ce qui n’allait pas, votre recherche. » d’enlever des choses, d’en l’emploi convoité. Posezvous les bonnes questions garder. Mon idée principale pour cibler et optimiser votre recherche. était de trouver une activité stable, de Quelles sont vos attentes concernant l’em- connaître les sociétés qui embauchaient ou ploi que vous recherchez ? Dans quels types pas. » Après avoir été agent RATP puis d’entreprises vous voyez-vous ? Dans quel avoir connu une année de break, Lahousservice ?… » sine a été contacté par la société de transport urbain Savac qui avait conservé son CV. Une activité qu’il va continuer Du court ou du moyen termes jusqu’à la mi-octobre avant de retourner Malheureusement, il est difficile de à la RATP à la fin de l’année. quantifier le nombre d’emplois que le • Fabien Antranik salon a pu générer. « Certaines entred et aussi Le salon de l’emploi et des prises viennent présenter leurs activités et récupérer des CV. Trois mois après, elles métiers, mercredi 17 et jeudi 18 octobre, ont besoin d’un recrutement. Elles res- de 9 h 30 à 16 h 30, à la salle des fêtes, sortent les CV et embauchent des per- 177, avenue Gabriel-Péri. sonnes venues sur le salon. Mais, Plus d’informations : DDEI (Direction forcément, nous n’en sommes pas infor- pour le développement de l’emploi més », admet Saïd Rabia. C’est notam- et de l’insertion), au 01 40 85 66 04. Comment procédez-vous ? La prise en charge individuelle ou collective va jouer un grand rôle dans ce travail sur soi à travers divers soins esthétiques (soins du visage, du corps et des pieds, manucure, relaxation). La renarcissisation passe aussi par le regard de l’autre. On observe ainsi comment la personne va évoluer dans un groupe en sachant quels sont ses points forts et ses points faibles. Ce qui est intéressant aussi, c’est la mixité. Pouvoir réunir des jeunes et des moins jeunes, des gens de différentes cultures, des femmes, des hommes. Souvent, ce qui sort de ces ateliers c’est qu’ils ne sont pas les seuls à avoir ces difficultés-là. En individuel, c’est quand la personne n’est vraiment pas prête à intégrer un groupe. Elle peut avoir des problèmes de santé qu’elle ne peut pas évoquer devant tout le monde ou bien des bégaiements, par exemple. Quel est votre rôle sur le salon ? Lors du salon, deux stands étaient à ma disposition, un lieu ouvert et une cabine de manière à isoler la personne et effectuer un travail plus intime. Ce n’est pas facile pour certaines personnes de se faire maquiller devant du monde ou de faire des essais de vêtements. Avec nous, les gens peuvent se poser, parler et vont exprimer les difficultés tout au long de leur parcours (la solitude, le divorce, la multiplication des CV). Nous sommes des oreilles. Ça ne fait pas prise en charge sociale ou médicale. Il y a un aspect pétillant et ludique, même si au fond on va travailler sur des choses sérieuses. C’est une petite bouffée d’oxygène pour eux. Association de socio-esthétique Arsecif : 06 77 87 64 66. OCTObre 2012 k 23 Économie Changement d’adresse Carrefour soigne son look Entièrement rénovés, le parking et les entrées de l’hypermarché Carrefour doivent redonner une nouvelle attractivité à cet espace commercial. D ébutés fin juillet, les travaux de relooking du magasin Carrefour doivent s’achever avant la fin de l’année. Sont concernés le parvis du centre commercial, le parking, les travelators qui permettent l’acheminement des chariots roulants vers le parking et les deux accès au magasin. Après la reprise d’étanchéité, les 5 160 m2 de parvis vont être recouverts de béton désactivé. Les rampes d’accès au sous-sol doivent être rénovées, et l’auvent qui les abrite changé, ainsi que le sas d’entrée qui sera avancé de près de deux mètres. L’auvent qui recouvre les stations d’essence va également être changé. L’entrée, côté avenue de la Libération, est elle aussi retravaillée, avec notamment la mise en place de portes automatiques. À côté des escaliers existants, la création d’une rampe d’accès doit permettre le déplacement des personnes à mobilité réduite, mais aussi faciliter l’accès des chariots à roulettes ou des poussettes. L’habillage du centre commercial est entièrement refait, tous les parements de briques seront enduits, lissés et repeints, ainsi que les bardages et les deux tours de désenfumage, à l’extrémité du parvis. Les deux niveaux de parking, soit 23 000 m2, retrouvent également une nouvelle jeunesse, ce dont les usagers peuvent avoir un aperçu puisque certaines tranches sont en cours d’achèvement. Sols, murs et plafonds sont ainsi décapés, repeints, en blanc et gris pour les places de stationnement, alors que les colonnes du 1er sous sol arborent une couleur orange et du 2e sous-sol fuchsia. Un nouvel éclairage à leds doit contribuer à rendre les lieux plus lumineux. En attendant la prochaine étape, la rénovation complète du magasin. • fabienne dagouat La CCIP (Chambre de commerce et d’industrie de Paris Hauts -de-Seine), vient de regrouper ses services et d’emménager dans ses nouveaux locaux. Immeuble Via Verde, 55, place Nelson-Mandela, 92000 Nanterre, de 9 heures à 18 heures. Le Centre de formalités des entreprises est ouvert les lundi, mardi, jeudi, vendredi, de 9 heures à 16 heures, et le mercredi, de 9 heures à 12 heures. r www.ccip92.fr Restauration Mamie cocotte, restaurant interentreprises d’une capacité actuelle de 300 repas, ouvrira prochainement dans le Carré 92, sur la Zac des Louvresses. Un partenariat entre l’enseigne et le Plie (Plan local pour l’insertion et l’emploi) a permis le recrutement de dix Gennevillois employés de restauration, sur dix-sept salariés. Crèche Cap enfants, crèche interentreprises présente aux Barbanniers, vient d’ouvrir un second lieu d’accueil, aux Louvresses (au-dessus des locaux de Mamie cocotte). D’une capacité de 70 berceaux, la structure, dont la particularité est de proposer un projet pédagogique autour de la musique, accueille déjà des enfants des salariés des sociétés Chèque Déjeuner et Thales. Une dizaine de places est encore disponible. r Renseignements au 01 70 61 67 61 ou [email protected] Chefs solidaires Emploi Mission locale, chiffres clés La Mission locale, qui a fêté en juin dernier ses 30 ans de présence sur la ville, publie ses principaux indicateurs d’activité. Soit en 2011 : 461 jeunes nouveaux inscrits, plus de 1 400 jeunes en contact, plus de 7 600 entretiens, 337 entrées en emploi, 55 en contrat d’alternance, 208 entrées en formation professionnelle. Ce sont aussi 60 parcours d’orientation professionnelle, individuels et collectifs, près de 40 visites en entreprises, 31 jeunes en parrainage avec un professionnel, plus de 100 réunions avec des partenaires. r 5, rue des Chevrins. Tél. 01 41 21 40 20. 24 k OCTObre 2012 Les 11, 12 et 13 octobre, les restaurateurs, chefs, cuisiniers et serveurs se mobilisent pour le Sidaction, avec la 4e édition de l’opération « chefs solidaires ». En 2011, la mobilisation de 150 restaurateurs a permis de collecter 40 000 euros. Le principe est simple : reverser 10 % de la recette journalière perçue sur l’une des trois journées au Sidaction. r Plus d’infos sur www.sidaction.org N°229 G e nn e villi e r s M agazin e en octobre ❤ LE COUP DE CŒUR Un type d’humour k Jeudi 4 octobre, à la salle des fêtes. Lamine Lezghad est un cas. Il torpille le spectateur de situations décalées et d’apartés drôlissimes, mêlant l’autodérision, l’absurde et l’impertinence, tout en restant élégant et distingué. Et vous savez quoi ? Les spectateurs en redemandent ! Car à l’instar du titre de son spectacle, « Impeccable ! », ce garçon l’est, assurément. Révélé par l’émission de Laurent Ruquier, sur France 2, « On n’demande qu’à en rire », dont il est pensionnaire depuis deux ans, Lamine Lezghad évoque son enfance à Alger, son adolescence à Nîmes, raconte son père, tellement lent qu’il le soupçonne d’être à moitié antillais. S’il s’amuse des clichés pour mieux s’en affranchir à travers des personnages comme ce maire célébrant le premier mariage gay ou ce recruteur alignant les préjugés xénophobes, Lamine Lezghad estime que faire rire donne un pouvoir étrange sur les autres. Celui de nous dilater la rate, par exemple ! • Martine Chaymotty en toutes lettres P.29 concert amoureux P.30 les arts de la parole P.31 Lamine Lezghad, dans « Impeccable ! », à 20h30. Réservations au 01 40 85 64 55. OCTObre 2012 k 25 En octobre Samedi 6 octobre Du 3 au 7 octobre Ciné-concert Concert Présenté par la Ville, avec Alain Tyrode, médecin-directeur. A 20h15, au cinéma Jean-Vigo. Du 19 octobre au 10 novembre Jeudi 18 octobre « Lettres et manuscrits d’écrivains ». Théâtre « Untitled Feminist Show », de Young Jean Lee. Qu’est-ce que le féminisme ? Cette notion signifie-t-elle la même chose aujourd’hui qu’il y a quelques années ? Au Théâtre de Gennevilliers. Jeudi 4 octobre Humour Lamine Lezghad A 20h30, à la salle des fêtes. Vendredi 5 octobre Film « Palestine », de Nadir Dendoune. En collaboration avec le comité local FrancePalestine. A 19h30, au cinéma Jean-Vigo. Les 5 et 6 octobre Théâtre FILM « La Fille de l’eau », « Caliente Showtam », avec Katcheté et Cumbia Ya ! A 19 heures, au Tamanoir. NUIT BLANCHE La galerie EdouardManet, partenaire de la manifestation parisienne, invite Mohamed Bourouissa et son camion aménagé en studio de prise de vue 3D. Jusqu’à 21 heures, place JeanGrandel. Mardi 9 octobre Film « La Messe est finie » , de Jean Renoir. Avec les guitaristes Pierre Durand et Richard Bonnet qui revisitent, au moyen de bruitages surprenants et totalement improvisés, l’ancienne tradition des ciné-concerts. A 20h15, au cinéma Jean-Vigo. Samedi 13 octobre Club de lecture « Les Passeurs de livres ». De 10 à 13 ans. A 16h30, à la bibliothèque François-Rabelais. Mardi 16 octobre Film de Nanno Moretti. Cycle Une certaine idée du cinéma, présenté par Alain Bergala. A 20h15, au cinéma Jean-Vigo. Vendredi 12 octobre « 1, 2, 3, répèt », par la Compagnie Phénix. Le vendredi, à 20h30 ; le samedi, à 17 heures. A la MDC. Réservations au 06 16 10 17 15. Sandrine Rinaldi. Rencontre avec la réalisatrice. A 20h15, au cinéma Jean-Vigo. Mercredi 17 octobre Du 5 au 7 octobre Récital « We’re Gonna Die », de Young Jean Lee. Au Théâtre de Gennevilliers. « Inspectah Deck », hip-hop. A 21 heures, au Tamanoir. CLUB DE LECTURE « L’as-tu lu ? » Nouveaux livres coups de cœur. De 7 à 11 ans. A 15 heures, à la bibliothèque RobertDoisneau. FILM « a ta santé», de Théo Robichet, sur le CMS de Gennevilliers. 26 k Sortir OCTObre 2012 « Gebo et l’ombre », de Manoel de Oliveira, présenté par JeanFrançois Rauger, programmateur à la Cinémathèque française. A 20h15, au cinéma Jean-Vigo. Vendredi 19 octobre Vendredi 19 et samedi 20 octobre La rentrée des bibliothèques Lancement de saison avec écriture de lettres, mini-concerts, expos, ateliers et spectacle jeune public. A la bibliothèque François-Rabelais. MINI-CONCERT « Cap nord », de Fac-similés de correspondances d’écrivains célèbres. A l’espace adultes de la bibliothèque F.-Rabelais. EXPOSITION « Le service public Facteurs d’amour », Concert EXPOSITION par la Compagnie Hydragon. A 18 heures, à la bibliothèque F.-Rabelais. PRéSENTATION DE SAISON Suivie de l’annonce de la sélection du Prix littéraire. Apéritif. A 18h30, à la bibliothèque F.-Rabelais. SPECTACLE INTERACTIF « Slameurs publics, des lettres sur mesure », par le Collectif 129H. A 19h30, à la bibliothèque F.-Rabelais. « Calligraphies, lettres et écritures », collection privée de Pierre-Stéphane Proust. A l’espace adultes de la bibliothèque F.-Rabelais. EXPOSITION jeune public « Correspondances, une mystérieuse affaire de mots, de lettres et de boîtes », par Elisabeth Devos. Art postal, correspondances et jeux de mots, sous la forme d’une énigme policière. A partir de 8 ans. A l’espace jeunesse de la bibliothèque F.-Rabelais. Samedi 20 octobre RACONTINES La ronde des lettres, pour les 0 à 3 ans. A 10 heures et 11h30, à l’espace jeunesse de la bibliothèque. ANIMATION « Le service public Facteurs d’amour », par la Compagnie Hydragon. à vous de composer une lettre d’amour. De 14 heures à 18 heures, à la bibliothèque François-Rabelais. N°226 G e nn e villi e r s M agazin e ATELIERS Ateliers ludiques autour des lettres et de la correspondance. A partir de 6 ans. De 14 heures à 18 heures, à la bibliothèque F.-Rabelais. SPECTACLE JEUNE PUBLIC « Mademoiselle Papier », par la Compagnie Quelques-un. A partir de 9 ans. A 15 heures, à l’amphithéâtre de la bibliothèque F.-Rabelais. CHANSONS Du 22 au 26 octobre Vendredi 26 octobre EXPOSITION Spectacle en bateau « Droit à l’eau, maintenant », Festival Rumeurs urbaines. conçue par l’association France-Amérique latine. A l’Espace Grésillons. Mardi 23 octobre DéBAT « L’eau, un bien public à préserver », « Le service public Facteurs d’amour », par la Compagnie Hydragon. Cette fois, les Facteurs poussent la chansonnette et nous racontent des histoires. A 18h, à la discothèque. par Rachid Akbal. A partir de 8 ans. Tarif : 5 euros. A 14h30, au port de Gennevilliers. Réservation au 01 47 60 00 98. CONCERT Le trio Fantask, Du 23 octobre au 1er décembre Imiwiden, blues EXPOSITION Jennifer, Myriam et Philippe… en répèt ! « Emmenez-moi », avec Valérie Técher, membre du bureau national de FranceAmérique latine, Elif Karakartal, anthropologue, réalisatrice, et Rodrigo Olavarria, de France-Liberté. A 19 heures, à l’Espace Grésillons. Une sélection de photographies Vaudeville moderne avec Isa Lagarde, voix, Antoine Fritsch, violoncelle, et Anthony Miller, accordéon. A 20h30, à l’auditorium du conservatoire Edgar-Varèse. Samedi 27 octobre CONCERT touareg. A 21 heures, au Tamanoir. SPECTACLE JEUNE PUBLIC k Vendredi 5 et samedi 6 octobre, à la MDC. Justin a une amante, Nadia, qu’il a rencontrée sur son lieu de travail (aïe !). Nadia a une amante, Kanel, qu’elle veut rendre jalouse (ouille !). « 1, 2, 3 Répét ! », la dernière pièce de la Compagnie Phénix, écrite et mise en scène par Karima Djelid, est très moderne et a le goût des vaudevilles sans les portes qui claquent. Résumons : tous les trois répètent une pièce, sans le metteur en scène, coincé dans un train. C’est le jour où tout bascule. Soyons clair : Justin, comédien qui rêve de gloire, est un parfait salaud ; Nadia, traitée par Justin comme un objet, doit affronter un événement pas prévu au programme ; Kanel est plutôt enjouée bien qu’elle soit employée des pompes funèbres… Une heure de rebondissements, d’humour et de vérités bonnes à dire. Avec Myriam Houbalah, Jennifer Mountou et Philippe Gros. d « 1, 2, 3 Répét ! », le vendredi 5, à 20h30, et le samedi des élèves adultes des ateliers photo argentique et photo numérique de l’école municipale des beaux-arts EdouardManet. Vernissage mardi 23, à 18 heures. A la MDC. 6, à 17 heures. Réservations au 06 16 10 17 15 ou [email protected]. Entrée : 5 euros. A la MDC, 16, rue Julien-Mocquard. Argentique et numérique Spectacle jeune public « L’Histoire sans pareille ». Festival Rumeurs urbaines. Laurent Daycard raconte l’odyssée du fils du roi d’Irlande. A 15 heures, au Tamanoir. Lundi 22 octobre UNIVERSITé POPULAIRE « De l’ordre public à l’ordre social. Le travail de la police dans les quartiers populaires », conférence de D. Fassin, directeur d’études en anthropologie politique et morale à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. A 20 heures, à la MDC. Mercredi 24 octobre Des paroles et des histoires « Les Agnettes, lieu-dit », Festival Rumeurs urbaines. De 16h30 à 18h30, du métro au centre commercial, des conteurs murmurent aux oreilles des passants… A 18h30, accueil musical par les Conteurs électriques ; à 19 heures, « La Sagesse de Kofi », spectacle musical de Rémy Boussengui ; à 21 heures, « Décompte » des Conteurs électriques. Petite restauration sur place. A la MDC. Spectacle musical gratuit sur réservation au 01 40 85 60 92. « Bach… à sable », par le Théâtre de la Guimbarde. Atelier familial « danse et musique », à 10h30. A 16 h et 17h30, à la MDC. RACONTINES Histoires, chansons, comptines. A 10 h, à la bibliothèque A.-Malraux. PARCOURS ART CONTEMPORAIN Deux visites guidées d’expositions : « L’Utopie d’August Sander », de Mohamed Bourouissa, à la galerie Manet, et « L’Homme de Vitruve », expo collective, au Crédac d’Ivry-surSeine. Gratuit. Réservation obligatoire au 01 40 85 67 43. Rendez-vous à la galerie Edouard-Manet, à 14 heures. k Du 23 octobre au 1er décembre, à la MDC. Première d’une série de trois, cette exposition, accueillie à la MDC présente le travail de Gennevillois, élèves adultes de l'École municipale des beaux-arts. Ce premier accrochage réunit une sélection des travaux photographiques réalisés par des élèves fréquentant les ateliers photographie argentique, encadré par Eric Lamouroux, et photographie numérique, encadré par Rémy Lidereau. L’objectif est double : mettre en valeur le travail aux grandes qualités esthétiques de Gennevillois qui fréquentent les ateliers de l’Ecole Edouard-Manet ; permettre aux Gennevillois de découvrir l'offre proposée par l'École municipale des beaux-arts en matière de pratiques artistiques de loisirs et/ou amateurs. d Vernissage mardi 23 octobre, à 18 heures. A la MDC, 16, rue Julien-Mocquard. Entrée libre. OCTObre 2012 Sortir k 27 en OCTOBRE Cinéma Jean-Vigo, tous les films du 3 au 30 octobre 1, rue Pierre-et-Marie-Curie - Séances Du 3 au 9 octobre Killer Joe (VO) La vierge, les coptes et moi (VO) Après la bataille (VO) La messe est finie (VO) en 3dBandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr mercredi 3 jeudi 4 18h15 •20h45 20h30 14h30 •16h30 18h30 •20h30 •18h45 18h15 •20h45 20h30 Les enfants loups Du 10 au 16 octobre mercredi 10 14h30 •18h30 •20h30 16h •18h30 16h •21h 20h30 18h15 18h15 Lundi 15 18h15 •20h30 18h15 •20h30 14h •16h •20h30 18h30 18h30 20h30 mardi 16 18h15 18h15 •20h30 mercredi 17 20h15 18h 14h •16h •18h jeudi 18 vendredi 19 14h15 •16h30 18h15 •20h30 18h15 •20h30 •18h30 •20h45 14h15•16h30 18h15 20h30 18h30 18h30 jeudi 25 vendredi 26 17h •20h30 18h •20h30 18h •20h30 16h30 •18h30 20h30 18h 20h45 20h30 Le petit dinosaure mardi 9 20h30 18h15 •20h30 20h30 mercredi 24 Le magasin des suicides Lundi 8 18h15 21h Du 24 au 30 octobre au service de sa majesté dimanche 14 14h •21h 20h15 Astérix et Obélix 14h •16h •18h30 18h15 •20h30 Gebo et l’ombre a ta santé Skyfall dimanche 7 20h30 14h •16h •18h30 20h30 14h •16h 18h15 14h30 •16h30 •18h30 Vous n’avez encore rien vu 18h15 samedi 13 KIRIKOU ( ET LES HOMMES ET LES FEMMES ) au service de sa majesté 14h •21h vendredi 12 16h30 •20h30 18h30 •20h30 Du 17 au 23 octobre 18h15 jeudi 11 Les saveurs du palais La Fille de l’eau (ciné-concert) Cap nord Poussières dans le vent (VO) Astérix et Obélix samedi 6 18h30 •21h 20h15 14h30 •16h45 Les Seigneurs vendredi 5 20h30 samedi 20 14h •16h dimanche 21 Lundi 22 14h •16h15 14h •16h15 18h15 •20h30 •18h30 •21h •18h30•20h30 14h •16h15 18h15 14h •18h30 •21h 18h30 16h15 •20h30 20h30 samedi 27 14h •16h30 •19h •21h15 14h •18h •21h dimanche 28 14h •17h •20h30 14h •18h15 •20h30 16h 16h15 mardi 23 18h15 •20h30 20h30 18h30 Lundi 29 mardi 30 14h •18h15 17h •20h30 •20h30 14h30 14h30 •16h15•20h30 •20h30 14h30 •16h30 16h30 •18h15 •18h30 15h Film du mois CINé-CONCERT La Fille de l’eau De Jean Renoir (1924) Depuis que son père est mort noyé, Gudule ne cesse d’être en butte aux assiduités de son oncle Jef, un ivrogne lubrique. Par hasard elle fait la connaissance de La Fouine, un jeune bohémien qui, séduit par la gentillesse de la jeune fille, la présente à sa mère et l’initie à la vie nomade. Mais la présence des bohémiens dans un petit village ne plaît guère à la population… Premier long-métrage muet de Jean Renoir, « La Fille de l’eau », mélange mélodrame, néoréalisme, farce et surréalisme. r voir Vendredi 12 octobre, à 20h15, accompagné par Pierre Durant et Richard Bonnet, guitaristes. 28 k Sortir OCTObre 2012 Gebo et l’ombre De Manoel de Oliveira (2012). Gebo vit avec sa femme, Doroteia, et leur belle-fille, Sofia, mais c’est l’absence de leur fils, João, qui occupe les esprits. Gebo semble cacher quelque chose à son sujet, en particulier à Doroteia. De manière soudaine, João réapparaît, tout bascule… Les bruits du dehors (notamment de la pluie) envahissent cet univers confiné, qui constitue le frêle refuge des quelques personnages condamnés au malheur et à la pauvreté. Sélection officielle Festival de Venise 2012. r voir Jeudi 18 octobre, à 20h15, présenté par Jean-François Rauger, programmateur à la Cinémathèque française et écrivain de cinéma. Enveloppe gouache, 1857. Collection P.-S. Proust. BIBLIOTHèQUE FRANçOIS-RABELAIS VENDREDI 19 ET SAMEDI 20 OCTOBRE Le cachet de la lettre Les bibliothèques lancent leur saison en partageant écriture de lettres, animations, mini-concerts, expositions, ateliers et spectacle jeune public. Cette année, le thème, « Au fil des lettres, correspondances », est épistolaire. Bonne nouvelle ! V ous avez du courrier. Pas un sms ou une facture, non. Une lettre, une vraie, manuscrite, reçue ce matin ; celle dont Rilke disait « Ce n’est pas de l’écriture, c’est de la respiration par la plume. » C’est l’absence de l’autre qui justifie la lettre, et vous n’accusez que la réception. Malgré la distance, vous entendez son rire ou ses colères, vous voyez son étonnement, devinez ses envies, apprenez des événements… Avec « Au fil des lettres, correspondances », thème de la rentrée, la bibliothèque François-Rabelais ouvre ses portes et propose une série de rendez-vous passionnants. En voici quelques-uns. Parlez-moi d’amour Comédiens, chanteurs, musiciens, conteurs, les Facteurs d’amour de la Compagnie Hydragon sont tout droit sortis de l’univers de Tati. Au cœur de la bibliothèque, ils installent une petite poste où les usagers sont accueillis en musique. Avec un répertoire sur le thème de la correspondance, ils célèbrent en chansons l’ouverture des festivités (vendredi, à 18 heures). Le lendemain, les Facteurs mettent à la disposition de tous un guichet, des écritoires, des encres de tions d’un père et de sa fille après la perte de la mère, avec l’humour comme gardefou, la poésie pour boussole et un amour de la vie qui aide à surmonter tous les obstacles (samedi, à 15 heures, à l’amphithéâtre. Réservation indispensable). Lettres recommandées toutes les couleurs, des plumes, du beau papier afin de composer une lettre d’amour. Le caractère unique de chaque missive est garanti puisque les Facteurs fabriquent un timbre à l’effigie de l’expéditeur et scellent chaque pli à la cire (samedi, de 14 heures à 18 heures). « Slameurs publics, des lettres sur mesure », spectacle interactif écrit et mis en scène par le Collectif 129H, propose au public de répondre à toutes les demandes de lettres qu’il souhaiterait envoyer. Ces « lettres sur mesure » sont écrites et slamées en direct puis remises aux spectateurs (vendredi, à 19h30. Réservation recommandée). Les enfants (à partir de 9 ans) sont conviés au spectacle « Mademoiselle Papier », par la Compagnie Quelqu’unS. C’est un récit à plusieurs voix où la comédienne Isabelle Loridan retrace les rela- Et aussi r « Racontines », samedi 20, à 10 heures et 11h30, à l’espace jeunesse. Salon de lecture, ateliers jeux (à partir de 6 ans) et café gourmand, samedi, de 14 heures à 18 heures. r Réservations au 01 40 85 64 93. Trois expositions autour de la correspondance, dont une pour le jeune public, sont visibles à la bibliothèque François-Rabelais jusqu’au 10 novembre. La première, « Lettres et manuscrits d’écrivains », réunis par le musée des Lettres et Manuscrits, présente une vingtaine de fac-similés de correspondances d’écrivains célèbres. Avec « Calligraphies, lettres et écritures », issue de la collection privée de Pierre-Stéphane Proust, nous sommes face à cinquante courriers et enveloppes illustrées exceptionnelles. Du dessin à la peinture, de la lettre illustrée au message, de l’adresse calligraphiée à la représentation de nouveaux signes… Parmi ce florilège : Ben, Roger Druet, Jacques Prévert, Hassan Massoudy, Raymond Moretti, Yvon Tallandier… Enfin « Correspondances. Une mystérieuse affaire de mots, de lettres et de boîtes », réalisée par Elisabeth Devos, présente de façon ludique l’art postal sous la forme d’une énigme policière. Un cambrioleur se cache dans l’immeuble. Les enfants-détectives se retrouvent face aux boîtes aux lettres des locataires – Max Hilaire (dentiste), Givois Claire (extralucide). C’est Hercule Petitpois qui mène l’enquête… • Martine Chaymotty OCTObre 2012 k 29 GALERIE éDOUARD-MANET SAMEDI 6 OCTOBRE Nuit blanche à Manet Concert Vendredi 26 octobre Les frasques du Trio Fantask L 30 k OCTObre 2012 Spectacle jeune public samedi 27 octobre Bach… à sable 3 Offenbach, Roussel, Bruant, Gainsbourg, Julien Clerc…) sont autant de cris d’amour, de soupirs, de regrets, de rage et de désir. Les partitions contemporaines d’Isang Yun et de Sofia Goubaïdoulina, écrites pour violoncelle et accordéon, nous feront pénétrer dans l’univers sombre et radieux de l’amour… Cette fantaisie musicale en frasques majeures est un vrai moment de rêve, de plaisir et de poésie. r A 20 h 30, à l’auditorium du conserva- toire Edgar-Varèse, 13, rue Louis-Calmel. Renseignements et réservations au 01 40 85 64 71. PHOTO GAETANE REGINSTER 3 Dans le cadre de Nuit blanche, la galerie Edouard-Manet, partenaire de la fameuse manifestation parisienne, sera exceptionnellement ouverte samedi 6 octobre, de 14 heures à 21 heures, pour vous permettre de découvrir ou de redécouvrir « L’Utopie d'August Sander », la première exposition personnelle de l’artiste Mohamed Bourouissa (voir GenMag de septembre). A l’occasion de cet événement, vous êtes invités à prolonger votre visite par la place Jean-Grandel, où le fab-lab mobile, un camion aménagé en studio de prise de vue 3D, vous ouvrira ses portes. Les visiteurs qui le souhaitent pourront rencontrer l’équipe de l’artiste et se faire « scanner ». La modélisation de leur silhouette en 3D leur sera ensuite envoyée par courriel. Participation : 2 euros (gratuite pour les demandeurs d’emploi). r Samedi 6 octobre, de 14 heures à 21 heures, à la galerie EdouardManet, 3, place Jean-Grandel. Renseignements au 01 40 85 67 40. e concert « Correspondances » est né de la rencontre de deux artistes, Antoine Fritsch et Isa Lagarde, tous deux professeurs au Conservatoire de Gennevilliers. Menant chacun leur carrière de musiciens, ils souhaitaient sortir du concert classique pour expérimenter une autre approche de la musique, plus ludique et fantaisiste. Ils ont ainsi créé le Trio Fantask, avec la complicité d’Anthony Millet, accordéoniste. L’écriture du fil dramatique a été confiée à Sylvie Bahuchet, déjà connue à Gennevilliers pour sa pièce « La Révolte des couleurs », et les arrangements musicaux ont été réalisés par Laurence Huc, compositrice. Ce spectacle musical nous parle de l’amour sous sa forme épistolaire. Correspondances entre les mots, les notes et l’air du temps, les lettres que les compositeurs d’hier et d’aujourd’hui ont mises en musique (Mozart, Schubert, Et si on allait au parc ? Dans cet espace de liberté où les enfants crient, rient, rêvent, s’arrêtent devant un pigeon qui picore ou pour des feuilles qui volent. Mis en scène par Charlotte Fallon, le spectacle « Bach… à sable », interprété par la danseuse Shaula Cambazzu et la violoncelliste Fabienne Van Den Driessche, est un petit bijou esthétique en rouge et blanc. Le sable s’invite, glisse, vole ; la danse croise les sonorités profondes du violoncelle, et la musique de Bach, extraits de Suite pour violoncelle seul, est complice de tout ce petit monde plein de tendresse. Bienvenue en enfance sereine et curieuse, frondeuse et rieuse. Dès 18 mois. Atelier familial « danse et musique » le même jour, à 10h30. r A 16 heures et 17h30, à la Maison du développement culturel, 16, rue Julien-Mocquard. Réservations au 01 40 85 64 55. Festival Rumeurs urbaines en octobre Les arts de la parole L a 13 e édition de Rumeurs urbaines, festival des arts de la parole, donne trois rendezvous ce mois-ci aux Gennevillois. Le premier avec « L’histoire sans pareille », de Laurent Daycard. En digne héritier des premiers bardes, il raconte avec son accent chantant, et au son du dulcimer – instrument à cordes de la famille des cithares – l’odyssée du fils du roi d’Irlande. Une histoire d’amour et de magie où il est question de sorcières et de géants, d’un cygne et de trois corbeaux, d’une épée de lumière, d’épreuves et de métamorphoses. A partir de 7 ans. images et, pour que la quête de Kofi – parti à la recherche de la sagesse – devienne nôtre, il nous transforme en assemblée de village. A nous la parole ! A 21 heures, « Décompte » des Conteurs électriques. Nidal Qannari et Hélène Palardy forment un duo de sales gosses, tirant à boulets rouges sur les canons du conte traditionnel et font avouer aux histoires ce qu’elles ont d’inavouables. Grinçant, rock, farfelu, l’accordéon est fougueux et la guitare électrique enflammée. r Mercredi 24 octobre, de 16h30 à 21 heures, à la MDC. r Samedi 20 octobre, à 15 heures, au Tamanoir. Entrée : 3 euros. Réservations au 01 47 98 03 63. S econd rendez-vous, dans la rue, cette fois. Le festival s’empare des Agnettes. Du métro au centre commercial, de 16h30 à 18h30, des conteurs urbains murmurent aux oreilles des passants. A la tombée de la nuit, à 19 heures, on écoute « La sagesse de Kofi », par Rémy Boussengui, qui nous entraîne au rythme des percussions et de l’arc musical. Un peu magicien, Rémy fait jaillir les « L’histoire sans pareille », de Laurent Daycard. E nfin, « Emmenez-moi » est à la fois une balade et un spectacle en bateau. Rachid Akbal, qui en connaît un rayon au niveau histoires, nous raconte celles de marins, de voyageurs illustres ou de simples pêcheurs, avec Bruno de Baecque pour guide. Où donc ? Au port de Gennevilliers, et le bateau s’appelle « Mistral en Seine ». Bon vent ! A partir de 8 ans. r Vendredi 26 octobre, à 14h30, au port de Gennevilliers, escale du débarcadère, darse 2. Sur réservation uniquement au 01 47 60 00 98. Concerts En octobre Chaude ambiance Les gaitas, millos et tambores de Cumbia Ya ! 3 La soirée « Brazil », en mars dernier, a laissé des traces ! Le Tamanoir, pour son ouverture de saison, récidive avec « Caliente Showtam », sur le thème de la salsa et de la cumbia. Désormais détentrice de la recette efficace, la scène gennevilloise invite le groupe Katcheté, composé de neuf musiciens qui disposent de timbales, congas, bongos, piano, basse, trombone, trompette et baryton. Muy caliente ! Dès 19 heures, on peut s’initier gratuitement à la salsa pendant une heure avec l’association Baïla Con El Sol. Et goûter, dès 20 heures, aux spécialités culinaires latino. Place ensuite aux gaitas, millos et tambores de Cumbia Ya !, qui réussit à reproduire la couleur des grands orchestres colombiens des années cinquante, en gardant la fraîcheur de la musique traditionnelle. r Samedi 6 octobre, dès 19 heures. 3 Inspectah Deck, un des membres du Wu-Tang Clan, basé sur la côte est américaine, vient faire son show hip-hop avec des textes travaillés et un grand sens de la métaphore. Après un premier album sacré disque d’or en 1999 (« Uncontrolled Substance »), il continue sur sa lancée avec son dernier opus sorti en 2010, « The Manifesto ». Feat. Colt Seavers et Dj Timmi Handtrix. r Vendredi 12 octobre, à 21 heures. 3 Les uns vivent dans le sud de la France, les autres au nord du Mali. Le répertoire d’Imidiwen, collectif de dix musiciens francotouaregs, est issu des différents courants musicaux de la région montagneuse de l’Adrar des Iforagh. Accordéon, cuivres, percussions, clarinette, contrebasse, guitare électrique mais aussi l’électro servent leur musique. La valse se mêle au chant du désert, les cuivres explosent, et l’univers lancinant du Sahara persiste. Magique. r Samedi 27 octobre, à 21 heures. Concerts au Tamanoir, 27, avenue LucetteMazalaigue. Réservations au 01 47 98 03 63. A partir de ce mois, les billets sont aussi en vente à la Maison du tourisme. OCTObre 2012 k 31 mand, Friedrich, locuteur d’alle en compagnie d’élèves de l’école Jean-Lurçat. I love german Depuis maintenant trois ans, des locuteurs allemands et anglais interviennent à l’école primaire afin de renforcer l’apprentissage des langues dès le plus jeune âge. Une méthode d’enseignement, ludique… qui débute dès la maternelle, parfois… en préambule à l’apprentissage des deux langues, en sixième. « Ich bin Noémie », « How are you ? », « I’m fine thank you »… Savoir se présenter, en allemand ou en anglais, est une des premières leçons que l’on apprend à son arrivée en 6e. Ou du moins, que l’on apprenait. Car, depuis plusieurs années, les langues sont enseignées dès l’école primaire. Afin de renforcer cette offre éducative, la Ville de Gennevilliers, avec l’aide de l’Éducation nationale, a décidé depuis la rentrée scolaire 2009, d’allouer des locuteurs allemands et anglais à plusieurs écoles élémentaires. L’objectif est multiple, comme l’explique Richard Merra, adjoint au maire délégué à l’enseignement. « La 32 k OCTObre 2012 toute première idée était de promouvoir l’allemand tout de suite chez les tout-petits. La deuxième était de ne pas mettre les familles devant un choix entre l’anglais et l’allemand. Ainsi on a pu obtenir de l’Éducation nationale qu’elle ouvre des classes bilangues au collège. » Ces classes où les élèves apprennent, dès la 6e, les deux langues en même temps, seront désormais proposées dans les trois collèges de la ville (Edouard-Vaillant, Guy-Môquet et Louis-Pasteur). Parallèlement à cela, les locuteurs interviennent également hors du temps scolaire, durant la pause du midi, dans les accueils de loisirs et lors des classes de découverte. Richard Merra souhaiterait à terme qu’un animateur d’origine étrangère accompagne systématiquement ces classes transplantées. « Les enfants partent à la campagne, à la mer ou à la montagne, dans un environnement qui n’est pas la ville. Ils rencontrent d’autres populations avec d’autres habitudes. Le fait d’avoir un locuteur avec eux leur permettrait d’avoir une ouverture sur d’autres pays et d’autres cultures. » Parfois dès la maternelle À 20 ans, il n’est pas aisé de retenir l’attention de tout un jeune auditoire, surtout lorsqu’on ne s’adresse pas à celui-ci dans la langue de Molière mais plutôt avec celle de Goethe ou de Shakespeare. Certains locuteurs interviennent même dans les grandes sections maternelles, c’est notamment le cas à l’école JeanLurçat. Dès lors, ils et elles doivent s’adapter à leur public, comme l’explique Amina Boulanoire, gestionnaire du projet au service municipal du développement éducatif. « On leur demande de travailler sur l’oral et sur l’accent. Quand ils tra- interviews • Dominique, 27 ans, locutrice suisse allemande. Les locuteurs ont été accueillis en Mairie, à la mi-septembre. « J’ai fait des études d’histoire, ma licence en Écosse et mon master à Paris. Les enfants m’ont beaucoup apporté, et le temps passé avec eux m’a semblé beaucoup plus enrichissant et utile que mes études qui étaient un peu abstraites. Mon rôle est d’enseigner l’allemand mais c’est aussi d’apprendre à communiquer. L’idée, c’est de construire une interaction et de sortir un peu du scolaire. J’apportais ma guitare pour chanter avec eux. J’essaye de leur apporter la langue mais d’une façon vécue, non pas d’une façon tirée d’un livre. Les enfants sont motivés et assez enthousiastes. Ils apprennent tellement vite ! Ils sont comme des éponges. Ils absorbent la langue et l’accent très facilement. Ils aiment bien que ce soit quelque chose de différent. Au début, c’était difficile. Mais ce qu’il faut faire, c’est changer d’activités toutes les dix minutes. Il ne faut pas faire la même chose pendant trop longtemps et bien structurer le cours. Étant donné que l’on fait beaucoup de jeux, le plus dur, c’est de garder une position de maîtresse et de ne pas être leur amie. C’est bien qu’ils se sentent à l’aise, mais il faut qu’il y ait un certain ordre et qu’ils soient concentrés.” • Friedrich, 24 ans, locuteur allemand. teurs étrangers Faire intervenir des locu e des Assises en primaire : une idée né de la réussite, en 2009. vaillent avec des petits, l’écrit, c’est compliqué. Alors ils partent plus sur du ludique. Ils ont néanmoins une feuille de route à suivre et des savoirs à faire acquérir aux enfants : se présenter, dire l’heure, les chiffres, les couleurs… » Hugo, 8 ans, est ravi des cours proposés par les locuteurs. « On apprend des chansons et on fait des jeux en allemand. Oui, je vais continuer l’année prochaine », confie cet élève de CE2 de l’école Jean-Lurçat. « C’est très ludique », confirme Mme Laubel, directrice de l’école élémentaire Henri-Wallon B, avant de poursuivre : « Ce que je trouve positif, c’est que ce soit des locuteurs de langue maternelle étrangère. L’an dernier, la locutrice venait de Suisse allemande. Elle a parlé de son pays. Ça donne du sens à l’enseignement d’une langue. Les enfants, ça a dû les intriguer. Et ça leur montre qu’il existe autre chose ailleurs. Elle venait à chaque fois avec sa guitare, cela fascinait les enfants. Ce qui fait la différence avec les autres enseignants, c’est qu’il y a une petite fantaisie. » À raison de deux fois 45 minutes par semaine, les enfants, que ce soit avec leur professeur ou leur locuteur, se frottent à l’apprentissage des langues. Pour leur plus grand bonheur et celui de leurs parents, à en croire Amina Boulanoire. « Ils sont contents, ça se passe bien. La contrainte du scolaire peut parfois être un frein à l’inscription à l’allemand tandis qu’en périscolaire, il n’y a pas de notes ! » • Fabien Antranik « C’est la première année que je fais ça. Pour les enfants, c’est une chance unique de pouvoir parler avec quelqu’un qui est natif du pays. On a fait des études et ça peut leur donner envie de nous poser des questions sur notre parcours ou de sortir de Gennevilliers. J’ai déménagé à Berlin à 15 ans et, depuis cette période, je ne fais que de la musique, surtout de l’accordéon. Je pense qu’ils vont s’intéresser à nous parce qu’on est étrangers. C’est peut-être la première fois, pour certains d’entre eux, qu’ils vont entendre une langue qu’ils ne connaissent pas. Si les enfants veulent, plus tard, apprendre une langue avec une autre structure que les langues latines, l’allemand est très pratique pour cela. Notamment pour l’arabe littéraire. L’arabe est grammaticalement proche de l’allemand qui est une clé pour apprendre d’autres langues, car elle a une logique différente des autres. On a aussi le luxe d’essayer des choses : on peut réagir aux besoins de la classe sans se dire que cela n’est pas inscrit dans les méthodes d’enseignements classiques.” OCTObre 2012 k 33 Bienvenue chez moi ! Une résidence bien étudiée Avec l’ouverture d’une première résidence, rue Basly, la Ville donne un précieux coup de pouce aux jeunes étudiants, doctorants et post-doctorants qui cherchent à se loger sans se ruiner. En 2013, deux autres nouveaux projets verront le jour au Village. W eek-end d’emménagement à la mi-septembre, rue Basly. Aux numéros 13 et 15, les deux immeubles en brique, tout pimpants après leur ravalement complet, n’avaient pas connu pareille animation depuis longtemps. Ces mois derniers sur le site, on était plutôt habitué au bruit des marteaux, des scies et des bétonnières, celui des ouvriers occupés à redonner une seconde jeunesse aux bâtiments d’avant-guerre. Charlotte n’a pas suivi les pérégrinations qui ont fait de cet ensemble locatif 34 k OCTObre 2012 — menacé de vente à la découpe avant que la Ville ne l’acquière grâce à un partenariat conclu avec le bailleur social I3F —, la première résidence étudiante de Gennevilliers. Comme 143 autres résidents, cette étudiante en préparation ATS biologie au lycée Galilée fait sa rentrée dans un logement confortable… et ce pour un loyer très modéré. Selon le type de studette proposée, il faut compter de 357 euros et 459 euros par mois – charges comprises – avant déduction de l’APL. Celle-ci peut ramener le loyer autour de 200 euros par mois selon les candidats. « J’occupe un 18 m2 tout neuf et le lycée se trouve à quinze minutes à pied. Avant j’étudiais à 1 h 30 de la maison. Alors, je me trouve vraiment très bien ici », confie, ravie, la jeune femme. Favoriser l’accès à l’autonomie de Gennevillois Comme les autres étudiants, doctorants et post-doctorants à qui sont destinés ces logements, Charlotte s’était inscrite en ligne sur le site de l’ALJT, le gestionnaire de la résidence. 600 autres en avaient fait de même, ce qui situe le degré de pénurie en logements étudiants dans l’Ile-deFrance. Charlotte a découvert une résidence dressée sur sept étages comprenant 144 logements de 15 à 22 m2, entièrement meublés et équipés (kitchenette, placard, lit, douche…). Tous sont Les encombrants La collecte des objets encombrants s’effectue le premier lundi de chaque mois, dès 6 heures du matin, sur l’ensemble de la ville. On peut déposer les déchets occasionnels, notamment les biens d’équipements ménagers usagers : les mobiliers, matelas, appareils électroménagers, les emballages volumineux d’équipements ménagers, les cartons. Prochains passages : les 5 novembre et 3 décembre. r Renseignements complémentaires : Gennevilliers Propreté, tél. 01 40 85 60 10. Ordures ménagères La collecte se fait deux fois par semaine. Secteur ouest (Luth, Fossé-de-l’Aumône, Chevrins/Cité-jardin, Agnettes) : immeubles : les lundis, mercredis et vendredis ; maisons : les lundis et vendredis ; emballages : le jeudi. Secteur est (Chandon-Brenu, Sévines, zone industrielle, Grésillons, Village) : immeubles : les mardis, jeudis et samedis ; maisons : les mardis et samedis ; emballages : le mercredi. Seuls les dépôts en conteneurs sont collectés. Droit à l’eau maintenant L’association France Amérique latine (Fal) du 92 propose une exposition, du 22 au 26 octobre, à l’Espace Grésillons, autour du thème du « Droit à l’eau maintenant ». Si en France, l’eau est un bien public, son traitement est malheureusement souvent délégué à des entreprises privées. Pire, il y a des pays où elle est livrée au marché au détriment des populations… r Mardi 23, débat avec la participation de Valérie Técher, membre du bureau national de Fal, Rodrigo Ollavaría, de France Liberté, et Elif Karakartal, auteur d’un reportage sur un cas emblématique de prise de possession totale des réserves d’eau dans une région chilienne. Jardiner aux Chanteraines reliés à Internet. Le dernier niveau abrite même un 22 m2 avec balcon ! Au rez-dechaussée : une laverie, un parc à vélos et une salle polyvalente. La municipalité, qui a impulsé l’opération, dispose d’un contingent de 30 logements à attribuer. De quoi favoriser en priorité l’accès à l’autonomie de Gennevillois, à commencer par les étudiants des filières post-bac du lycée Galilée, ceux de l’IUFM ou du collège ostéopathique des Barbanniers. « La création, jusqu’à la fin 2013, de près de 350 logements étudiants à Gennevilliers renforce notre volonté d’en faire une ville universitaire et de favoriser l’autonomie des étudiants, en leur offrant des conditions d’études plus sereines », se réjouit Martine Monsel, adjointe au maire en charge du logement. Quant aux voisins de palier de Charlotte, ils viendront notamment des pôles universitaires de Paris-Dauphine, Cergy-Pontoise, Paris-Ouest Nanterre ou Paris 13. Un franc brassage d’origines estudiantines et de disciplines s’annonce. • Frédéric Lombard Résidences programmées La société ARPEJ sera la gestionnaire de deux nouveaux programmes de résidences étudiantes que la Ville a impulsés au Village. Au 1, rue Félicie, c’est la transformation de l’ancien hôtel Baudin et de son restaurant en 33 logements T1. Les travaux ont démarré début 2012 et l’ouverture est prévue en janvier 2013. Rue Jules-Larose, c’est la création de 171 logements étudiants dans un bâtiment neuf en construction. Ouverture prévue d’ici fin 2013. La municipalité disposera, pour attribution, de 7 logements au Baudin, et 34 rue Jules-Larose. Les parcs des Hauts-de-Seine proposent des cours de jardinage. Au parc des Chanteraines, les enseignements ont lieu dans l’enceinte de la Ferme, le samedi, de 10 h à 12 h. Au programme de ce mois : cours (pratique) le 6 octobre, sur la réalisation d’un massif de bulbes et bisannuelles ; cours (théorique) le 13 octobre, autour du thème des vivaces. r Infos pratiques et inscriptions obligatoires au 01 41 13 03 83 ou sur [email protected] Tarif : 5 e le cours. Tarif réduit à 3 e. Avec la LPO La LPO (Ligue pour la protection des oiseaux) poursuit ses sorties au parc des Chanteraines. r Prochain rendez-vous, samedi 20 octobre. Départ, bon pied bon œil, à 9 heures, à l’entrée du parc, à proximité de la station RER. OCTObre 2012 k 35 Ravel- beaumarchais Les buttes en pente douce Les espaces verts situés le long de l’avenue LucienLanternier, devant les immeubles Ravel et Beaumarchais, sont redessinés depuis la fin juillet. Objectif : adoucir les buttes et fleurir le talus. L Tramway Pour la fin de l’année La mise en service du prolongement du tramway T1 est bel et bien annoncée. Son inauguration par le président de la Région est fixée au 15 novembre prochain. Les rames qui circulent actuellement, et depuis la fin août, sont celles qui permettent la formation des conducteurs qui ont trois mois, environ, pour se familiariser avec leur véhicule et avec le trajet. Suivra une période dite de « marche à blanc », c’est-à-dire que les tramways rouleront alors sur la base des horaires et fréquences définitifs de la ligne… mais toujours sans voyageurs. Rappelons-le une fois encore : les voies pavées sont interdites à la circulation et au stationnement des véhicules. Quant aux bonnes habitudes, c’est dès maintenant qu’il faut les prendre. « Ne vous laissez pas surprendre », conseille la RATP. « Le tramway est silencieux. Il freine lentement et ne peut pas dévier de sa trajectoire. C’est pourquoi il est toujours prioritaire sur les autres modes de déplacement. » Ça va mieux en le disant ! 3 36 k OCTObre 2012 ’espace, qui épouse les courbes des bâtiments Ravel et Beaumarchais, tout en longeant l’avenue Lucien-Lanternier, a été résidentialisé. Clôturé, il sera à l’avenir confié à la gestion du bailleur qui en aura alors la responsabilité. « L’idée, explique Claire Michaud, adjointe au responsable du service des espaces verts, en mairie, c’était de revoir les niveaux parce qu’il y avait d’énormes buttes à cet endroit. Parfois, à cause de celles-ci, on ne voyait plus l’avenue Lucien-Lanternier. On a ainsi adouci les buttes tout en conservant un léger relief. Il y a des endroits très larges qui font dix mètres, et d’autres étroits et en pentes. Il y en a même un où l’on va devoir faire une sorte d’enrochement pour retenir la terre et donc pour maintenir le talus. » Un petit cheminement longera les appartements. Quant au grand cèdre, il sera conservé devant le bâtiment Ravel. Conçu par un paysagiste, le projet prévoit la plantation de plantes vivaces (graminées, coréopsis, rudbeckia, pervenches), d’arbustes (fusains, cornouillers, rosiers, millepertuis et hamamélis) et d’arbres (pins noirs, pommiers à fleurs et poiriers à fleurs). « On gardera des plantations assez basses mais plus fleuries et colorées qu’avant », une ambiance conçue à la façon d’un tableau impressionniste. « La conception privilégie un entretien raisonné et écologique des espaces verts : les plantes seront adaptées au climat et aux autres caractéristiques de l'environnement urbain. Les végétaux choisis demandent peu d’arrosage et sont pérennes. Le but, c’est d’embellir des espaces qui ont été réalisés il y a cinquante ans et de les remettre au goût du jour, dans une ambiance assez champêtre », poursuit encore Claire Michaud. Quant au chantier, il s’achèvera cet hiver « car on ne peut pas planter avant mi-novembre. » • Fabien Antranik Exposition La pierre est dans le jardin L’entreprise HMT, négociant en matériaux, dont l’agence est située chemin des Petits-Marais, au port, propose une exposition paysagère baptisée « La pierre est dans le jardin ». Cette vitrine grandeur nature, ouverte toute l’année aux particuliers comme aux professionnels, permet de découvrir huit mini-jardins, réalisés par des paysagistes à l’imagination débordante. Des idées à puiser si on est en mal d’inspiration pour son jardin, son balcon ou sa terrasse… ou si on veut découvrir des bois ou des pierres peu connus. r Renseignements : [email protected] ou 01 47 49 06 23 3 48h pour optimiser votre recherche 17 et 18 octobre de 9h30 à 16h30 Pour toute information : PLIE Gennevilliers 01 40 85 66 04 Salle des Fêtes 177, av. Gabriel Péri Gennevilliers C’est le bon moment pour Agir Avec l’association Agir, les seniors disposent d’un large éventail d’activités physiques et sportives adaptées au goût et à la forme de chacun. Un programme qui conjugue sérieux et convivialité. Mais l’essentiel, c’est que ça fasse du bien ! L e sport, c’est bon pour la santé ! Tout le monde le sait. Et c’est d’autant plus vrai pour les seniors dont le corps a naturellement vieilli. Les bénéfices du sport sont multiples pour cette vaste classe d’âge qui ne cesse de prendre de l’importance avec l’allongement de l’espérance de vie : bienfaits pour le système cardio-respiratoire, l’appareil locomoteur, le système nerveux, le psychisme, voire même la sexualité en prévention des troubles de l’érection. À Gennevilliers, on l’a compris depuis longtemps en regroupant dès 1984 au sein de l’association Agir (Office commu- 38 k OCTObre 2012 nal pour l’animation gennevilloise et l’initiative des retraités), une grande variété d’activités sportives, mais aussi culturelles, artistiques, ludiques et de loisirs, adaptées à cette classe d’âge : les seniors de plus de 55 ans. Respirez… Car l’intérêt d’adhérer à l’association Agir (16 euros l’année) réside bien dans le fait d’y trouver des activités adaptées à tous les âges et à tous les niveaux, réparties sur des créneaux horaires de journée, très pratiques. 36 % des 550 adhérents d’Agir pratiquent des activités physiques et sportives au sein de l’association. Il faut dire que le choix est important. À Agir, on distingue les activités encadrées par des animateurs ou des éducateurs sportifs (gymnastique tonique, gymnastique douce, gymnastique chinoise, gymnastique aquatique, fitness, remise en forme, yoga dynamique ou non, danse country) des activités libres (natation, tennis, tennis de table). Bonne nouvelle : face à leur succès, le yoga et la danse country bénéficient cette année d’un second créneau horaire. Quant à l’atelier remise en forme mensuel, il propose une activité en trois temps sur une matinée : séance de gym douce, petit-déjeuner puis marche dans le parc des Sévines. Agir propose deux cotisations distinctes pour ces activités sportives : 43,35 euros l’année pour une activité encadrée, avec un tarif dégressif pour les suivantes (6 euros pour la deuxième et 5 euros à partir de la troisième) ; 27,20 euros pour une activité libre. Grâce à une convention avec la direction municipale des sports, la plupart des activités se déroulent à des horaires de journée, du lundi au vendredi, dans différents gymnases de la ville et au centre nautique. Des séances de remise en forme (programme « Bien vieillir ») ont aussi lieu au club Agir de la mairie (deux autres clubs Agir existent aussi aux Agnettes et aux Grésillons). Des activités saisonnières sont également organisées pour développer la convivialité : le bowling, la pétanque et des sorties vélo. Soufflez… Promenades, marches et randonnées régulières sont également au programme d’Agir. Selon le rythme de chacun, soit « promeneur » (au moins une heure de marche), soit « marcheur » (au moins trois heures), soit « randonneur » (cinq à six heures), ces promenades amènent à découvrir des coins charmants d’Ile-deFrance et de départements limitrophes, mais aussi à redécouvrir notre ville. Certaines randonnées sont co-organisées avec la Ville de Colombes, l’occasion d’autres rencontres amicales. La marche nordique, avec bâtons, souvent dans le parc des Sévines, est aussi en plein développement. Enfin, Agir profite de la propriété communale de Ménilles, dans l’Eure, pour mettre en place des journées complètes promenade et nature, dans le cadre de son projet « Environnement et développement durable » qui se déclinera toute l’année. Au menu : des ateliers, des conférences, des balades découvertes et des visites de sites. À l’évidence, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les formes physiques ! Plus question d’hésiter… • Jean-Michel Masqué r Contact : 01 40 85 65 51 ou 52. Inscriptions au club Agir, parvis de l’Hôtel de ville, du lundi au jeudi, de 8 h 30 à 12 heures et de 13 h 30 à 17 heures ; le vendredi, de 8 h 30 à 12 heures. Un programme complet bimestriel est édité par l’association. Agir en octobre 10 octobre, 8 heures, rendez-vous devant la mairie, marche et balade à Ménilles. 11 octobre, 9 h 30, parc des Sévines (près du Tennis club), marche nordique. 16 octobre, 8 h 30, club Agir de la mairie, matinée remise en forme. 18 octobre, 8 h 45, devant la mairie, rando gennevilloise « En remontant la Bièvre, de Buc à sa source ». 25 octobre, 7 h 20, devant la mairie, rando intervilles, Pays de Bray, Talmontiers (Picardie). OCTObre 2012 k 39 Boules lyonnaises Nouveau local pour les boulistes Le club des boules lyonnaises de Gennevilliers, qui compte plus d’une trentaine d’adhérents cette saison, a vu son local vétuste être rénové par l’intermédiaire de la Ville et inauguré mi-septembre. Jouxtant le boulodrome du 79, rue des Cabœufs, ce local (salle, bar, coin cuisine, toilettes) permet d’accueillir les boulistes et leurs proches dans de bonnes conditions, mais aussi les équipes extra-gennevilloises qui viennent participer aux concours organisés par le club. Rappelons que la boule lyonnaise, aussi connue sous la dénomination de sport-boules, est un jeu qui s’apparente à la pétanque mais en diffère par des boules plus lourdes et des règles particulières, concernant le tir principalement. Si vous voulez mieux connaître ce sport, rendez-vous samedi 27 octobre où 64 équipes de doublettes participeront au « concours d’huîtres », les lots des vainqueurs consistant évidemment en des douzaines d’huîtres ! r Renseignements : 06 46 27 11 82. 3 Parc des Sévines Samedi 6 Football Stade LILIAN-THURAM l 9h30 : Entente sportive gennevilloise/Ternes Paris Ouest l 14h : Entente sportive gennevilloise/Le tir- As Club Parc des Sévines l 10h30 : CSMG/Puteaux (U 11/1 et 2) l 9h30 : CSMG/LSO Colombes (vétérans) 13h30 : CSMG/JSC Nanterre (U 17/2) l 13h30 : CSMG/Entente sportive gennevilloise l 10h30 : CSMG/Puteaux (U 11/3 et 4) 14h : CSMG/Chaville FC 2 (U 13/6) l 14h : CSMG/ Châtillonnais (U 13/1) l 15h : CSMG/Chaville FC 3 (U 13/7 et 8) l 15h : CSMG/Chaville FC 4 (U 13/8) l 17h : CSMG/Racing Colombes (U 15/2) l 17h : CSMG/Nanterre l (U 15/4) Futsal Gymnase Paul-Langevin 16h30 : Gennevilliers Soccer 2/Châtillon Foot (U 17/3) 15h30 : AS Fossé 2/ Rueil-Malmaison l 15h30 : FC Grésillons/ Chaville Fc 14h-18h : meeting de reprise l Dimanche 7 Football Stade LILIAN-THURAM l 9h30 : Olympique gennevillois/Portugais de Puteaux l 15h30 : FC Luth/Benfica Argoselo 40 k OCTObre 2012 Dimanche 21 Jeudi 25 l 8h-20h : championnat de ligue triplette provençal – ligue jeunes T àT l 9h30 : Amicale 92/COM Bagneux l 13h30 : CSMG/Meudon l 8h30-16h30 : cross du collège Guy-Môquet Pétanque Parc des Sévines l Stade Louis-Boury l 13h30 : CSMG/ Alfortville (U 19/1) l 15h30 : CSMG/ Villepinte (seniors-1) Rugby Stade Claude-Luboz l 15h : CSMG/RST CD 37 (seniors féminines F2) 15h : CSMG/Pachys d’Herm (féminines F1-D2) l Samedi 13 Basket-ball Gymnase Joliot-Curie 20h30 : GBC/Val-deSeine Basket (seniors-1) l l Athlétisme Stade Louis-Boury Dimanche 14 Pétanque Parc des Sévines l 8h-20h : championnat de ligue triplette provençal – ligue jeunes T àT Samedi 20 Football Stade LILIAN-THURAM 16h : Entente sportive gennevilloise/ Olympique de Neuilly l (U 15) Parc des Sévines l 10h30 : CSMG/Seizième (U 11/5 et 6) l 10h30 : CSMG/Seizième (U 11/7 et 8) l 14h : CSMG/Nanterre (U 13/2) l 14h : CSMG/Courbevoie Sports (U 13/3) l 15h : CSMG/Courbevoie Sports (U 13/4) l 15h : CSMG/Courbevoie Sports (U 13/5) l 16h : CSMG/Paris 15 (U 15/3) 17h : CSMG/SaintCloud (U 15/1) l Futsal Gymnase Paul-Langevin 16h30 : Gennevilliers Soccer/Le Mouloudia l Basket Fauteuil Gymnase des Grésillons l 18h : CVHG/SaintOuen Pétanque Parc des Sévines l 14h-21h : championnat départemental tête à tête Promotion Football Parc des Sévines Animations scolaires Parc des Sports (U 17/1) l 15h30 : AS Fossé/Paris XVII Pouchet l 15h30 : ATMF/FC Grésillons Stade LILIAN-THURAM l 9h30 : Entente sportive gennevilloise/Paris 16 l 13h30 : Entente sportive gennevilloise/ Courbevoie Sports l 15h30 : FC Luth 2/ Enfants de Passy Stade Louis-Boury 13h30 : CSMG/La Garenne-Colombes l (U 19/2) l Samedi 27 Futsal Gymnase Paul-Langevin l 16h30 : Gennevilliers Soccer 2/Bouygtel Sports Basket-ball Gymnase Joliot-Curie l 20h30 : GBC/Amicale Neuville-aux-Bois (seniors-1) Boules lyonnaises Rue des Cabœufs l 8h-17h : concours 15h30 : CSMG/Clamart (seniors-2) Rugby Stade Claude-Luboz l 13h30 : CSMG/CA Pontarlier (réserve masculins) Dimanche 28 Rugby Stade Claude-Luboz l 13h30 : CSMG/Rugby Arras club (réserve masculins) 15h : CSMG/CA Pontarlier 13h30 : CSMG/ Ent. AS Marcoussis US Limours (première masculins) (féminines F2) l Pétanque Parc des Sévines l 14h-21h : championnat départemental tête à tête Promotion l l 15h : CSMG/AV Fonsorbais Rugby (féminines F1-D2) l 15h : CSMG/Rugby Arras club (première masculins) CSMG SALSA 3 Une nouvelle activité fait son entrée en musique au Club sportif multisport gennevillois : la salsa, bien connue pour ses origines cubaines et son rythme entraînant. Activité physique à part entière, la salsa fait travailler efficacement la taille, les abdominaux, les cuisses et le dos. Des séances d’initiation se déroulent le samedi (12 h 30-14 heures) au gymnase Gustave-Caillebotte, l’inscription étant de 190 euros l’année pour les Gennevillois (avec un t-shirt offert pour toute adhésion). Il est possible aussi de s’inscrire à deux séances d’essai sur cette adresse : [email protected]. Renseignements : 01 41 21 22 60 (Maison des sportifs) ou par courriel : [email protected] Vacances Une nuit du sport 3 Multisports Les lauriers de la gagne P lusieurs sportifs gennevillois ont été honorés et récompensés par la municipalité, et notamment par Abdelhakim Sari, adjoint au maire chargé des sports, à l’occasion d’une cérémonie conviviale, début septembre : les basketteurs en fauteuil du CVHG (Communiquer et vivre son handicap à Gennevilliers) du président Grichi et du coach Boulemsamer, pour leur titre de champion de France Nationale 1C ; Tahar Semlali (CSMG athlétisme), pour son titre de champion de France du 3 000 m steeple ; Fatima Baha, vice-championne de France cadette, et Jahid Bout, vainqueur du tournoi de France benjamin (CSMG boxe française) ; Mohamed Aït-Sidi, troisième du championnat du monde vétéran ; Grégory Lepionnier, troisième du championnat régional seniors (-76 kg) et meilleures performances toutes catégories seniors FSGT (CSMG haltérophilie). Comme à chaque vacance scolaire, le service municipal des sports propose des animations sportives à l’intention des 11-25 ans. Dans la semaine du 29 octobre au 2 novembre, les ateliers, rencontres et tournois sportifs se dérouleront à la salle des fêtes. Le soir du 2 novembre se tiendra dans cette même salle la Nuit du sport avec de multiples ateliers et démonstrations sportives, en partenariat avec le service municipal de la jeunesse. Dans la seconde semaine des vacances, du 5 au 9 novembre, les animations sportives se déplaceront dans différents gymnases de la ville. N’hésitez pas à vous renseigner pour des vacances sportives ! Renseignements : 01 40 85 65 65. Aménagement plateau sportif 3 La Ville a profité de cet été pour aménager le plateau sportif de la rue du Commandant-L’Herminier et ses abords. Un terrain en gazon synthétique, complètement sécurisé par rapport au voisinage (filet pareballons, buts intégrés à la clôture…), peut accueillir désormais des activités football et basket. Ce plateau sportif est en accès libre pour tous dans la journée. OCTObre 2012 k 41 Le docteur Gatineau-Sailliant avec Louise Cadoret à l’occasion d’une rencontre avec des mères de famille. L’accueil dans les années 50. Avant 1965. 42 k Le premier camion dentaire, inauguré en février 1965. OCTObre 2012 Un médecin très social Le nouveau centre municipal de santé portera le nom du Dr Étienne Gatineau-Sailliant. Ce personnage, qui a dirigé le CMS pendant près de trente ans, a marqué l’histoire de la ville. Portrait d’un « honnête homme » du XXe siècle. L orsqu’il arrive à Gennevilliers, en d’une ankylose totale d’une hanche. Toute 1957, pour occuper les fonctions de sa vie, la position debout lui sera pénible. médecin-chef du centre médico- D’où l’utilisation d’une canne-siège dont social municipal, le Dr Étienne Gatineau- certains Gennevillois se souviennent Sailliant (1922-2008) n’est pas au début encore. de sa carrière. L’ancien externe des Hôpitaux de Paris a exercé comme médecin Des rencontres du travail à Rouen à partir de 1948. Le déterminantes médecin n’était pas venu dans notre ville « par hasard » : sachant que le poste de Les problèmes de santé du père et du fils pourraient ne pas être étrangers à la vocamédecin-chef était vacant à Gennevilliers, tion médicale d’Étienne Gatineau-Saille Dr Goulene, qui dirigeait le centre de liant. Mais il est difficile de connaître les santé d’Argenteuil, l’a présenté à Louise desseins du docteur car, comme le confiait Cadoret, adjointe au maire de ce secteur. son fils Gilles GatiSon engagement, à neau-Sailliant qui a partir de 1953, au rassemblé ses souve« Il convient sein du PCF, n’est nirs à l’occasion de ce sans doute pas non de gagner du terrain portrait : « Mon père plus étranger à sa chaque jour sur parlait très peu de lui, venue ici : il trouve à ne se livrait pas beaul’injustice sociale ; Gennevilliers les coup. » en jouant valeurs politiques Il suit ses études qu’il défend alors. la fraternité secondaires et de C’est ce que semble médecine à Rouen, contre l’égoïsme… » indiquer l’hommage puis à Paris. Mais que lui rend l’ancien c’est à Rouen, où il maire, Lucien Lanternier, en décembre retourne travailler, qu’il fait deux ren1983, alors que le docteur est nommé au contres déterminantes qui pourraient titre de Chevalier de l’Ordre national du expliquer ses engagements ultérieurs : mérite : « Il est venu dans notre ville à notre celle du psychiatre Lucien Bonnafé (1912demande et parce qu’il est de ceux qui 2003), compagnon de route des surréapensent que malgré les adversités, il listes, résistant, communiste, organisateur convient de renverser le cours des choses de la psychiatrie de secteur en France ; et en conjuguant à tous les temps le verbe lut- celle de Roland Leroy (né en 1926), cheter ; en gagnant du terrain chaque jour sur minot et figure du PCF après-guerre, l’injustice sociale ; en jouant la fraternité directeur de « L’Humanité » de 1974 à contre l’égoïsme… » 1994. Étienne Gatineau-Sailliant est né à Poi- Pendant près de trente ans (1957-1985), tiers avant de suivre ses parents à Rouen tout en poursuivant une activité politique et d’y vivre de 1928 à 1943. Sa mère tient un café et loue quelques chambres à des ouvriers à Déville-lès-Rouen. Son père, menuisier, à la santé fragile, arrête prématurément sa vie professionnelle et meurt en 1946. Étienne Gatineau (qui deviendra GatiLe premier neau-Sailliant lorsque son oncle Raycamion dentaire municipal mond Sailliant, un « second père », est inauguré. l’adoptera à sa majorité) souffre aussi 1965 le Docteur Étienne Gatineau-Sailliant (1922-2008) et syndicale intense, et constamment soutenu et secondé par son épouse Nadine, le Dr Étienne Gatineau-Sailliant œuvre à la modernisation et au développement du Centre municipal de santé. « Il était très attaché à procurer aux Gennevillois, quelle que soit leur condition sociale, raconte son fils Gilles, des soins de qualité, dispensés par un personnel qualifié, disposant de locaux adaptés, et des équipements nécessaires à une médecine moderne. » L’agrandissement du centre et le lancement du premier camion dentaire municipal, en 1965, furent sans doute parmi ses plus grands motifs de satisfaction. exigeant, passionné… S’intéressant à beaucoup de choses, très exigeant et méticuleux, Étienne GatineauSailliant put s’adonner à ses passions privées, surtout à Rouen mais aussi après sa retraite : la pêche et les modèles réduits de bateaux, la cuisine et les vins dont il était un fin connaisseur, les timbres, l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, le jazz et les livres. Il a fait aussi beaucoup de photos et films amateurs… Retraité, il s’est occupé de ses petitsenfants dans sa maison du Poitou. Et a laissé un vif souvenir à tous ceux qui ont eu la chance de le rencontrer, dans la sphère professionnelle comme dans la sphère privée. • Jean-Michel Masqué Tous nos remerciements pour leur aide précieuse au service des archives municipales et au Dr Gilles Gatineau-Sailliant. OCTObre 2012 k 43 Action sociale autonomie état civil Téléassistance : un lien vital Quand on vit seul(e), que l’on est âgé(e), comment avertir en cas de problème de santé, de détresse, de vulnérabilité ? La téléassistance, prestation délivrée par le service action sociale autonomie du Centre communal d’action sociale de la Ville, veille sur vous 24 heures sur 24. U ne mauvaise chute, un malaise, ça peut arriver. Et si une personne restait en liaison avec vous jusqu’à l’arrivée des urgences… La téléassistance remplit cette mission. Ce service, délivré par l’action sociale autonomie, en mairie, s’inscrit dans un processus de rupture de l’isolement et des angoisses de la personne, âgée de 60 ans et plus, ou atteinte d’une pathologie particulière. Branchée 24 heures sur 24, la téléassistance propose une réponse adaptée à la situation et apporte un secours immédiat en cas d’urgence. Par ailleurs, elle peut aussi donner des renseignements pratiques (trouver un taxi, une pharmacie de garde, une ambulance…). Elle se compose d’un appareil branché à la prise téléphonique du domicile de la personne, et d’un médaillon porté autour du cou. L’appareil, relié à un central d’appels, permet, par simple pression sur le médaillon, sans décrocher le téléphone et sans composer de numéro, d’entrer en contact direct avec ce central d’appels. L’installation est assurée au domicile par Mondial Assistance, et est désormais possible quel que soit l’opérateur téléphonique, et que l’on soit en dégroupage total ou partiel, ce qui n’était pas le cas auparavant. La condition d’adhésion est de disposer du 15 août au 15 septembre NAISSANCES HAMMODI Nawelle – SOW Abdou Aziz – HOSSAIN Abital – ANTOINE Addison – ERRANT Adriano – GOMES Alexandre – TAN Anas – DESTRAC Anaëlle – DIEDHIOU Anta – EL MAGHFOUR Asmae – DOUMBIA Awa – YAHYA Ayman – ERRAMI Ayoub – ZELBOUNI Ayoub – BENSEFIA Camelia – DKHISSI Cheïma – KÉBÉ Chérif – CAMARA Djibril – AÂRIRIJ Elias – GARCIA Enoha – KADHKADHI Farah – BENKHEROUF Farah – LOPES ARAUJO Filipe – THIESSI Gabriel – KRAUZE Gabriel – DERIENNIC Gaspard – DIALLO Hadja – LOUIBA Hanna – BOUCHOUARB Hayssam – EL KOUDADI Hudayfa – YOUSUF Ifan – KHABABA Imran – HAOUZI Imrane – EL YAOUTI Inaya – de LAUNOY Iris – JEBBOURI Ismail – AÏT ZOURI BELLOCQ Jade – KHESSIBA Jassim – EL GHACHI Kawta – HELIAS Layana – DESBRUÈRES PEREIRA Lloyd – MONOT BARRAIL Louane – CHAMPIER Léna – AILAM Marya – DECAMBRAY Matthew – LI Ming Hsuan – BOUCAUD Mohamed – BEN SAAD Mohamed – KERKOUD Mohamed – GUEZOUI RODONY Mélissa – MOUKALLIF Nassim – ALLAL Naïla – FORNARO ZAGORI Paola – POIDATZ Philippine – KERKOUD Rimes – AMEGROUD Safa – MABROUK Samy – OIMZIL Sarra – TALSI Selma – CHÂAIRAT Shyrine – KANTE Soukayna – ABDELLAOUI Soukaïna – DIAKITE Souleymane – AÏSSAOUI Thana – BOULARYACH Wassim – MBOUDOU ABDOU Wazina – ECHAMEKH Yasmine – PARIZOT Zakaria – M’HAMED Zinedine. MARIAGES d’un ou plusieurs « parrains » à proximité (des personnes de confiance, disposant des clefs de l’adhérent), de remplir une fiche confidentielle de renseignements et de fournir le dernier avis d’imposition. Cette prestation est payante. Le montant de l’abonnement est fixé en fonction des ressources, sur la base de deux tarifs (imposable : 7 euros par mois ; non-imposable : 4 euros). Des montants tout à fait modérés quand on les compare à ceux pratiqués par des banques, des assurances, ou pire, par des sociétés privées peu scrupuleuses, à fuir… de toute urgence ! De 90 installations à ses débuts à 160 aujourd’hui, la téléassistance séduit de plus en plus. C’est réconfortant. AABOU Mohamed et BARHMY Hasna – ALCAIX Pascal et MASSAVIE Stéphanie – AYACHI Mustapha et COURJAL Daphné – BADDOU Mohamed et ZARKANY Nabila – BENAICHE Boumediène et GHARMAOUI Fatima – BENYEZZA Ahmed et BARKOUKI Houda – BREIT Serge et CHOMIER Alexandra – CISSÉ Abou Issa et CHARBONNIER Gulcereen – DJOUDI Lounis et KOUAM Saliha – GHAZALY Hassan et MANSOURI Khadra – GHERNOUG Abdelkader et AMIA Amaria – GUERFA Zine-Eddine et MENAOUI Maylis – HAMEL Bruno et BADIER Stéphanie – KURUKULASURIYA FERNANDO Sanjeev et MEKNEF Sarah – LAKHIARI Nabil et BAKKALI FatimaEzzahra – RAMELLA-PEZZA Pietro et CLAUDEL Cécilia – YAHYAOUI Fathi et SAADAOUI Lobna – ZENZOUN Bouchaib et ZIANI Latifa. • Martine Chaymotty r Vous êtes intéressé ? Pour obtenir des informations complémentaires, vous pouvez vous adresser à Mme Martine Milleville, service action sociale autonomie, CCAS, rez-dechaussée de la mairie. Tél. 01 40 85 65 99. DÉCÈS ABGRALL Jean – CARBONNIER Roger – GARIDOU François – GRENINGUEY René – MAL Marie – PROTAT Mauricette – RODIER André. OCTObre 2012 k 45 www.ville-gennevilliers.fr Qui se cache derrière les photos, les vidéos et Internet ? « En avant le service public » offre l’occasion de découvrir les services municipaux. Par exemple, la direction de la communication ouvre ses portes lundi 8 et jeudi 11 octobre de 10 h à 12 h. d Rendez-vous dans la photothèque et GTV, la télé locale « Ville de Gennevilliers », l’application mobile L’application peut être téléchargée gratuitement sur l'App-store ou Google Play. Actualités, programme du cinéma, menus scolaires Elle donne accès à des services et permet de trouver des informations utiles directement sur votre smartphone. d Rendez-vous dans l’actualité « Application smartphone » Feuilletez la saison culturelle en ligne Spectacles, concerts, conférences… Les dates et les lieux de tous les rendezvous culturels sont à retrouver en ligne. d Rendez-vous dans l’actualité Saison culturelle 2012/2013 GTV : l’information en continu Actualités, les infos, cinéma, sortir… Le journal d’informations, en vidéo, donne à voir les images de la vie locale. d En un clic à partir de la Une Toutes les activités sportives en ligne Aquagym, athlétisme, badminton, basket, boxe…. Retrouvez les horaires, lieux et modalités d’inscriptions aux activités sportives. d En un clic dans la rubrique Sport Votre publicité dans ✣ Diffusé chez tous vos clients résidentiels ou professionnels, distribué dans toutes les boîtes aux lettres. 01 55 69 31 00 [email protected] 46 k OCTObre 2012 Les agents de QUartiers Sept agents de développement social et culturel relaient les informations auprès des habitants. Agnettes-Chevrins - Fossé-DE-l’aumône Chef de projet : Évelyne Bleux 01 40 85 48 51. > Agnettes 1, rue Julien-Mocquard, Alexis Haouadeg, 01 40 85 48 50 ou 06 12 23 17 20. > Chevrins Baya Mazri, 01 40 85 48 54 ou 06 34 46 38 87. > Fossé-de-l’Aumône Place Jules-Guesde, Elise Courtas, 01 41 21 04 94 ou 06 21 11 27 48. Grésillons - Chandon-Brenu-Sévines Chef de projet : Géraldine Fauvel 01 40 85 60 41. > Grésillons 30-40, rue F.-Kovac, Laïla Melaz, 01 40 85 60 40 ou 06 23 16 52 22. > Chandon-Brenu-Sévines 13-15, rue Emile-Zola, Leticia Zavala, 01 40 85 48 59. Luth-Village Chef de projet : Sébastien Manier, 01 40 85 49 20. > Luth 7, avenue du Luth. Isabelle Nadal, 01 40 85 49 20 ou 06 12 23 15 06. > Village 2, rue Jean-Moulin, Malek Ghanem, 01 40 85 60 79 ou 06 18 66 38 22. mairie de gennevilliers les Pharmacies de garde 01 40 85 66 66 les services de santé Centres municipaux de santé 3, rue de la Paix 80, avenue Chandon Dimanche 7 octobre d Galou, 6, rue Gérard-Philipe 92390 Villeneuve-la-Garenne. Dimanche 14 octobre Centre de planification et d’éducation familiale 66, rue Pierre-Timbaud d Fingerhut, 10, place Jean-Grandel. Espace santé-jeunes Dimanche 21 octobre 66, rue Pierre-Timbaud d Djebnoun, 9, place du Berry 92390 Villeneuve-la-Garenne. Dimanche 28 octobre d 01 40 85 66 50 01 40 85 48 20 01 40 85 66 83 01 41 47 94 80 Jeudi 1 novembre 06 75 99 67 15 Heurzeau, 134, avenue Gabriel-Péri. Drogues info service 0800 23 13 13 Dimanche 4 novembre Centre Magellan Ndika, 69, avenue Jean-Moulin 92390 Villeneuve-la-Garenne. (cure ambulatoire en alcoologie) Permis de construire (15e étage) 01 40 85 63 84 Centres de loisirs maternels (7e étage) 01 40 85 64 47 01 40 85 48 20 Vie libre d Aide au logement (5e étage) 01 40 85 62 76 Vacances 4-17 ans (7e étage) 01 40 85 65 46 Consultation médico psychologique er Naissances, mariages, décès (affaires civiles) 01 40 85 63 80 01 40 85 67 62 Galou, 6, rue Gérard-Philipe 92390 Villeneuve-la-Garenne. d Passeport, carte d’identité (affaires civiles, rez de chaussée) 01 40 85 60 90 Centres de loisirs primaires (7e étage) 01 40 85 65 37 CDAG Centre de dépistage anonyme et gratuit numéros utiles 01 41 21 05 63 Sequanaciat Club « 11-14 » (8e étage) 01 40 85 65 58 Jeunesse (8e étage) 01 40 85 65 59 Conseil local de la jeunesse (parvis mairie) 01 40 85 65 68 01 47 99 97 16 Affaires scolaires (9e étage) 01 40 85 64 25 d’aide à domicile pour personnes âgées) 01 40 85 65 75 Activités sportives (8e étage) 01 40 85 65 70 Hôpital Louis-Mourier 01 47 60 61 62 Hôpital Beaujon 01 40 87 50 00 01 40 85 14 31 Hôpital Max-Fourestier 01 47 69 65 65 Gendarmerie nationale 01 42 42 02 42 Hôpital St-Jean 01 40 80 66 66 SOS médecins 92 01 47 07 77 77 Centre médical Chandon 01 47 98 79 35 (accueil, soins aux toxicomanes) LES Urgences Sapeurs-pompiers 18 Service médical d’urgence 15 Samu social 115 (numéro national gratuit) Commissariat de police SOS 92 (garde et urgences médicales) 01 46 03 77 44 Centre antipoison 01 40 05 48 48 SOS suicide 01 40 50 34 34 Secours adolescents suicidaires 01 44 75 54 54 Allô Enfance maltraitée (24h/24) Écoute Enfance 92 119 (8h30/23h) 0800 00 92 92 Urgences dentaires 01 47 78 78 34 Femmes victimes de violences 92 (de 9h30 à 17h30) 01 47 91 48 44 Violences conjugales femmes info services (de 7h30 à 23h30) 39 19 EDF (urgence/dépannage) 0810 33 30 92 GDF (urgence/dépannage) 0800 47 33 33 SOS vétérinaires 01 47 45 51 00 Vétérinaires à domicile 01 47 46 09 09 (24h/24) Fichier canin (identification) 01 49 37 54 54 SPA 01 47 98 57 40 Siadpa (Service infirmier Impôts des entreprises (3e étage) Action sociale autonomie (rez-de-chaussée) 01 40 85 65 97 Coordination gérontologique 01 40 85 68 68 Quotient familial, inscriptions scolaires (démarcherie) 01 40 85 62 52 Les impôts Centre des finances publiques et trésorerie principale (1e étage) Action sociale (rez-de-chaussée, CCAS) 01 40 85 65 96 01 40 85 43 00 Vaccinations gratuites 01 40 85 66 97 01 40 85 43 00 Maison des sportifs 01 41 21 22 60 Pôle emploi 01 41 47 22 40 Les Marchés Plie 01 40 85 66 04 Une centaine de commerçants à votre service, cinq fois par semaine, de 8 h à 13 h. Boutique Club emploi 01 40 85 67 80 aux Grésillons 39, avenue des Grésillons, > mercredis et samedis. au Village 62, rue Pierre-Timbaud. mardis, vendredis et dimanches. > au mini-marché du Luth parking du centre commercial, > l undis et jeudis de 15 h à 19 h. Mission locale 01 41 21 40 20 Circonscription vie sociale assistantes sociales 01 41 21 14 50 Maison du tourisme Otsi 01 40 85 48 11 OML 01 40 85 48 12 Déchèterie 93, rue des Cabœufs 01 46 17 01 60 OCTObre 2012 k 47 Les groupes du conseil municipal s’expriment… Groupe communiste, alternative citoyenne, républicain et parti de gauche Pour une Europe solidaire, non au pacte budgétaire ! d Anne- Laure Perez Le gouvernement souhaite faire ratifier au plus vite par le Parlement le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de la zone euro, plus connu sous le nom de « Pacte budgétaire ». Ce traité signé en février 2012 par N. Sarkozy et A. Merkel est rigoureusement inchangé. Il n’apporte aucun remède aux causes réelles de la crise et vise surtout à rassurer les marchés financiers. Sa recette est simple : réduire les déficits et généraliser les «cures d’austérité» en Europe. Il comprend plusieurs outils pour imposer aux Etats une austérité perpétuelle: la «règle d’or», qui impose un quasi-équilibre budgétaire. Pour y arriver, ce traité donne aux instances européennes des pouvoirs de sanction inédits contre les pays en difficulté et prive les parlements nationaux de leurs prérogatives démocratiques. L’application de ce traité aura des conséquences désastreuses pour nos vies au quotidien : services publics dégradés, moins de moyens pour l’éducation, les transports, les hôpitaux, aggravation du chômage…La preuve en est, les politiques d’austérité déjà mises en œuvre en Grèce, en Espagne qui n’ont fait qu’aggraver la régression sociale et entretiennent durablement la récession économique. A l’opposé de ce traité, l’Europe a besoin d’une nouvelle politique économique et sociale, créatrice d’emplois de qualité et favorisant le pouvoir d’achat. Une Europe fondée sur la démocratie, les solidarités, la justice sociale et le souci de la transition écologique. C’est pourquoi, les élus du front de gauche, communistes, alternatifs, républicain et du parti de gauche, avec un collectif unitaire contre le traité regroupant plus de 40 forces syndicales, associatives et politiques, appellent les parlementaires à voter contre ce traité et exigent la tenue d’un débat public et d’un référendum sur ce traité. http://www.stopausterite.org 48 k OCTObre 2012 Élus socialistes et républicains Europe Ecologie - Les Verts Mobilisés pour l’emploi ! Encore une réforme de l’école trop rapide… Le nombre de demandeurs d’emploi a dépassé les trois millions. Les plans sociaux sortent des tiroirs et révèlent l’héritage caché du sarkozysme. Le gouvernement se mobilise pour l’emploi, en dM ariefaisant face aux urgences Blanche Fernandez tout en engageant les réformes qui permettront de redresser le pays dans la justice. Des décisions avec effet immédiat sur l’emploi : 150 000 emplois d’avenir, 500 000 contrats de génération, maintien de 80 000 emplois aidés. Des négociations avec les partenaires sociaux sur la sécurisation des parcours professionnels. Cette action déterminée contraste avec les décisions injustes de ces dernières années qui avaient aggravé la crise et creusé les inégalités, et particulièrement touché les Gennevilloises et les Gennevillois. Voici les futures mesures les plus à même d’améliorer la vie sur notre commune dans les mois à venir : - Les emplois d’avenir Pour aider les jeunes les plus éloignés de l’emploi à entrer sur le marché du travail, 150 000 emplois d’avenir seront créés, dont 100 000 dès 2013. - Les contrats de génération Pour lutter contre le chômage, le contrat de génération, en cours de négociation avec les partenaires sociaux, ouvrira la porte du marché du travail à 500 000 jeunes et maintiendra 500 000 seniors dans l’emploi. - La banque publique d’investissement Pour financer les projets des PME, soutenir l’innovation et les emplois de demain, la banque publique d’investissement mobilisera des capitaux quand le financement par les banques fait défaut. - L’action face aux plans sociaux Pour répondre aux plans sociaux et aux restructurations, souvent dissimulés par la précédente majorité, le ministère du Redressement productif est mobilisé pour trouver des solutions, identifier des repreneurs, éviter des fermetures de site et protéger les salariés. Nous contribuerons au mieux à rendre ces réformes applicables dans notre commune et restons à votre écoute. Les conflits historiques entre la priorité donnée aux savoirs disciplinaires classiques, et une école fondée sur l’épanouissement, sur la maîtrise de savoirs porteurs de sens et de compétences, s’exad Anne cerbent à nouveau. Adouche Lors de la consultation gouvernementale, la mobilisation des enseignants, l’adhésion des familles et le soutien de la Nation seront-ils au rendez-vous ? Rien n’est moins sûr, si l’on ne s’intéresse pas à la réalité du métier d’enseignant, et à la terrible sous-information des citoyens en matière d’éducation, si on ne fait pas en sorte que les acteurs s’expriment avant que les décideurs ne leur imposent des injonctions, les considérant comme des exécutants, des fonctionnaires qui fonctionnent et qui appliquent les consignes. Pendant ces cinq années, il y a eu : des programmes imposés sans concertation ne prenant pas en compte ce qu’on sait aujourd’hui des apprentissages, « une évaluationnite » exacerbée, négative, qui répondait à la vision ultralibérale du sarkozysme, l’aide individualisée condamnée par tous mais outil de propagande politique, le stupide pilotage par les résultats, le déni systématique de la pédagogie, et l’absence de formation conduisant à ignorer les travaux des mouvements pédagogiques. Le premier objectif d’une refondation serait de redonner des perspectives. Il faudrait assurément mettre en évidence la dimension idéologique des mesures libérales prises depuis 2007, et analyser la réalité du métier d’enseignant. Il faudrait auditionner les mouvements pédagogiques qui ont continué à construire le futur envers et contre tout, compter sur les projets des mouvements d’éducation populaire, et se nourrir de l’abondante littérature pédagogique française. La communauté éducative doit bénéficier d’un cadre de pensée clair et mobilisateur dans lequel les propositions, les projets, les réflexions, les avis des experts, interrompront le processus descendant toujours dominateur. C’est une pédagogie de la réforme qu’il faut adopter avant d’imposer toute nouvelle réforme... Les contributions publiées dans ces pages n’engagent pas la rédaction de Gennevilliers Magazine Union des Gennevillois Gennevilliers pour tous Rassemblement pour Gennevilliers , UMP C’est quoi la liberté d’expression ? Rentrée des classes : Le changement... Réforme des retraites Un journal satirique bien connu récidive en faisant de la provocation au nom de la liberté d’expression. Quelle est sa démarche ? Quelle information journadY asmina listique nous apporte-t-il ? Attaf Est-ce que l’art, la littérature, ou la liberté ont gagné quoi que ce soit par le biais de cet humour ? La responsabilité éditoriale implique de mesurer les conséquences de ce que l’on publie. Elle n’interdit pas le respect de l’autre, de ses convictions, de ses croyances. Elle peut s’exercer sans blesser et surtout elle exige le sens des responsabilités. N’y a-t-il pas sur le mode satirique, d’autres façons d’épingler les extrémistes de tout bord ? En publiant ces dessins, le journal satirique a-t-il pensé aux ressortissants occidentaux et aux conséquences que cela implique pour eux ? Il est important d’être attentif au contexte international et d’éviter d’exacerber les tensions. Est-ce qu’il y a une quelconque fierté à être applaudi par l’extrême droite qui ne se prive pas de saisir la balle au bond ? Si la liberté d’expression suppose un message ou une opinion à exprimer, que veut-on faire à travers des caricatures choquantes si ce n’est exprimer la haine envers une certaine frange de la population. Souffler sur les braises pour afficher sa résistance aux extrémistes conduit à blesser de simples citoyens et contribue à nuire à la bonne entente entre les gens de différentes appartenances, de différentes cultures et de religions différentes. La liberté d’expression n’empêche pas la réflexion et le sens de la mesure. 1 000 créations de postes dans le premier degré, 30 pour le 92 : on pourrait croire à une rentrée « de gauche ». Mais il ne faut pas oublier les 80 000 postes supprimés en d I sabelle 5 ans dont 14 000 suppresGuichard sions pour cette rentrée, juste ramenées à 13 000. Le gouvernement ne s’est pas engagé à revenir sur ces postes supprimés, sur l’aide personnalisée et tout ce que de fortes mobilisations des enseignants ont contesté ces dernières années. Dans les écoles du 92, les 30 postes « créés » suffisent à peine à résoudre les situations les plus critiques. Les remplacements de courte durée ne pourront vraisemblablement pas être assurés. Les élèves sans instituteur devront donc se répartir dans des classes déjà surchargées. Gennevilliers n'est pas épargné. Les effectifs par classe dans les écoles (y compris en zone d’éducation prioritaire) n’ont jamais été aussi élevés depuis des années. Si l’école AnatoleFrance a obtenu une ouverture en juin, ce n’est pas le cas à Lurçat maternelle. Alors que la ville avait un taux de scolarisation des tout-petits plus important que la moyenne nationale, il n’en est plus rien. Les vannes se ferment et pas seulement du fait du manque d’enseignant-e-s mais aussi du manque d’écoles ! Les écoles maternelles situées dans les quartiers les plus peuplés sont saturées. Il y a donc urgence à les désengorger non pas en proposant aux familles des écoles plus éloignées mais en investissant dans le service public de proximité. L’année passée, les enseignant-e-s et les parents des écoles de Gennevilliers se sont mobilisés pour obtenir des remplaçants et des conditions d’accueil et d’apprentissage satisfaisants pour leurs enfants. Cette année, les raisons de la colère sont toujours aussi nombreuses, et nous n’aurons que ce que nous imposerons, tous ensemble, dans nos luttes pour les emplois, pour les services publics, pour l’éducation, pour la justice fiscale et sociale. Alors que la crise de l’endettement grec continue de faire peser un risque majeur sur l’avenir de l’Europe ; alors que tous les pays de l’Union européenne prennent des mesures pour équilibrer d Alain leurs comptes publics et se Cheïkh mettre à l’abri d’une nouvelle crise des dettes souveraines ; alors que la France a besoin de réformes structurelles pour relancer la croissance et de baisses des dépenses pour réduire ses déficits sans avoir à augmenter massivement les impôts ; François Hollande choisit d’augmenter la dépense publique et les impôts en revenant sur la réforme des retraites et sur le coût du travail que la droite à conduit en 2010. Cette décision serait un très mauvais signal adressé à l’Europe et au monde sur la capacité de la France à se réformer. Cette décision confirme que le gouvernement actuel est incapable de prendre des positions courageuses. C’est particulièrement le cas sur la réforme des retraites. Depuis 30 ans que la question se pose, les seules contributions des gouvernements socialistes se limitent à un livre blanc en 1991 et une commission en 2000. Aucune décision. Les gouvernements de droite ont, eux, assumé quatre réformes : en 1993, en 2003, en 2007 et en 2010. Or, ce sont ces réformes qui ont permis de sauver notre régime de retraite. Cette décision pèsera sur le pouvoir d’achat des Français. Pendant sa campagne, François Hollande a annoncé qu’il financerait cette mesure en augmentant de 5 % les cotisations « retraites » des employeurs et de 7 % celles des salariés. Concrètement, 5 milliards d’euros seront directement prélevés sur les feuilles de paie chaque année. Cette fois, il ne s’agirait pas de faire payer « les riches », mais bien tous les Français. Pour un couple où chacun gagne 1 600 euros (soit le salaire médian), cela représente 250 euros de moins sur la feuille de paie chaque année. Faites vos jeux, rien ne va plus. Le changement, c’est maintenant et les millions de Français qui ont voté Hollande sont aujourd’hui trahis par un Président normal et son gouvernement qui ont soif de notre argent. c’est pareil qu’avant ! OCTObre 2012 k 49 Jacques Bourgoin Les Conseillers municipaux délégués Maire de Gennevilliers, d Conseiller général des Hauts-de-Seine Tél. 01 40 85 62 23 Roland Muzeau 1er adjoint Arielle Vermillet-Parry 2e adjointe d Urbanisme et aménagement, d Vie démocratique et citoyenne, Marc Hourson Martine Monsel 3e adjoint 4e adjointe d Président de l’Office public de d Logement, résorption Mohamed Bellouch Latifa Meya 5e adjoint 6e adjointe d Solidarité, action sociale, d Droits des femmes, prévention Olivier Mériot Sandrine Hertig action foncière, développement économique, communication. Tél. 01 40 85 62 30 l’Habitat, vie associative, tourisme, commerces, fêtes et cérémonies, marchés aux comestibles, anciens combattants. Tél. 01 40 85 62 33 associations caritatives, quotient familial, coopération internationale et jumelage. Tél. 01 40 85 62 35 lutte contre les discriminations, politiques de l’insertion et de l’emploi, prévention-sécurité, restauration municipale. Tél. 01 40 85 62 31 habitat insalubre, lutte contre les expulsions, Grand projet de ville du Luth et des Grésillons. Tél. 01 40 85 62 37 et promotion de la santé, crèches, haltes-garderies, relais assistantes maternelles. Tél. 01 40 85 62 33 7e adjoint 8e adjointe d Finances et budget, personnel d Culture et développement Richard Merra Yasmina Attaf communal et moyens des services, affaires civiles et générales, propriétés communales extérieures, élections. Tél. 01 40 85 62 32 culturel. Tél. 01 40 85 62 35 9e adjoint 10e adjointe d Enseignement maternel, d Enfance, préadolescence, centres élémentaire, secondaire et supérieur, service public communal dans les écoles maternelles et élémentaires. Tél. 01 40 85 62 33 Abdelhakim Sari 11e adjoint d Sports, associations sportives et école municipale des sports. Tél. 01 40 85 62 31 de loisirs maternels et primaires, centres de vacances, interclasse. Tél. 01 40 85 62 31 Muriel Goudou 12e adjointe d Espaces verts, développement durable, environnement, transport et circulation, infrastructures et bâtiments communaux, voirie-assainissement. Tél. 01 40 85 62 32 d P atrick Théret. Patrimoine, mémoire de la ville et de la population d J acqueline Fleuret. Présidente d’Agir d Z ine Boukriche. Président de la Mission locale. Les Élus référents des quartiers et co-présidents du bureau des conseils de quartier d L aurent Noël. Chevrins d M artine Monsel. Luth d Y asmina Attaf. Agnettes d M uriel Goudou. Grésillons d C arole Lafon. Village d Y vette Ouchikh. Chandon - Brenu - Sévines Jacques Bourgoin Patrice Leclerc d Canton nord Tél. 01 40 85 62 23 d Canton sud Tél. 01 40 85 62 18 OCTObre 2012 Conseillers municipaux aux responsabilités spécifiques d J oëlle Mutis. Fossé-de-l’Aumône les conseillers généraux 50 k d A nissa Ben Lahcene. Préadolescence. d Z ine Boukriche. Jeunesse d J oëlle Mutis. Retraités, coordination gérontologique, activités intergénérationnelles. d Laurent Noël. d J acques Briffault. Sécurité publique liée aux installations classées. d J ean-François Burgos. Charte Ville-Handicap, démocratisation de l’accès au numérique et au développement du très haut débit. d A nne-Laure Perez. Conseil consultatif des services publics. www.patrice-leclerc.org Pour écrire aux élus par courrier électronique, taper en minuscules et sans espace pré[email protected] Ensemble, promouvoir et améliorer nos services publics municipaux Les services municipaux vous ouvrent leur porte rir découv Profitez de ces rendez-vous pour les Relais assistantes maternelles - 9, rue Jean-Jaurès Mercredi 3 octobre, de 14h à 14h30 et de 14h30 à 15h - Mardi 16 octobre, de 18h à 18h30 et de 18h30 à 19h Vendredi 5 octobre, de 16h30 à 18h. Le Fil continu (conjointement avec la Maison du développement culturel) - 4 bis, impasse Saule Centre de loisirs maternel Anatole-France - 36, rue du Puits-Guyon Maison de l’enfance Anatole-France (conjointement avec l’agent de développement) 13-15, rue Emile-Zola Club ados Thomas-Bessot - 56 bis, rue Henri-Barbusse Maison de justice et du droit - 19, avenue Lucette-Mazalaigue Jeudi 4 octobre, de 16h à 17h et vendredi 19 octobre, de 16h à 17h Maison du tourisme - 58, rue Pierre-Timbaud - Samedi 6 octobre, de 11h à 12h Multimédia/Information/GenMag - Mairie - 6e étage - Lundi 8 octobre, de 10h à 12h et jeudi 11 octobre, de 10h à 12h Ateliers - 95, rue des Cabœufs - Mardi 9 octobre et mercredi 10 octobre, de 9h à 11h Conservatoire à rayonnement départemental - 13, rue Louis-Calmel - Jeudi 11 octobre, à 19h Gennevilliers propreté (engins et matériels de nettoiement) - 55, rue du Fossé-Blanc Samedi 6 octobre, à 10h Serres municipales - 91, rue des Cabœufs - Mercredi 17 octobre, à 15h Centre technique municipal (ateliers bâtiments, garage, espaces verts) - 81, rue du Fossé-Blanc Mardi 23 octobre, à 14h Nouveau centre de santé Gatineau-Sailliant - 3, rue de la Paix - Samedi 20 octobre, de 9h à 13h Centre nautique - 128, rue Henri-Barbusse - lundi 22 octobre, de 8h30 à 10h Cimetière paysager (accompagné par le service espaces verts) Mercredi 10 octobre, de 9h à 11h Service documentation-archives - Mairie - RDC - Mardi 16 octobre, de 14h à 15h30 Boutique club emploi - 6, place Indira-Gandhi - Jeudi 11 octobre, à 17h et à 18h Mission locale - 5, rue des Chevrins - Jeudi 25 octobre, à 17h et à 18h15 Cuisine relais + salles de restauration du groupe scolaire Joliot-Curie - 15, rue Roger-Pointard Mercredi 17 octobre, de 11h à 12h Direction générale - Mairie 2e étage - 177, avenue Gabriel-Péri - Jeudi 25 octobre, de 16h à 17h Informations / réservations 01 40 85 68 44 ou 64 02