Dossier-de-presse-20..

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Dossier-de-presse-20..
PROGRAMME
VENDREDI 23 JUILLET
16h00
INNAUGURATION pour les institutions et la presse
Ouverture du site à 17h00
17H15 - 17H45
Cie DU VIDE
17H45 - 18H45
MONSIEUR TRISTAN
18H45 - 19H15
PAKIPAYA
19H15 - 20H30
NURU KANE
21H00 - 22H15
DANYEL WARO
22H45 - 0H00
SYSTEMA SOLAR
00H30 - 2H00
GRUPO FANTASMA
02H00 - 03H15
CHARLIES ALL STAR
Espace RUE
Cantina
Espace RUE
Grand Chapiteau
Grand Chapiteau
Grand Chapiteau
Grand Chapiteau
Cantina
SAMEDI 24 JUILLET
Ouverture du site à 15h00
15H15 - 16H15
CIE EMMANUEL GRIVET
16H15 - 17H15
DUO EDEBAT
17H15 - 18H10
CIE ARTAEM
18H10 - 19H10
DAMARHOU
17H30 - 19H00
Café Citoyen
19H10 - 20H15
BERNARDO SANDOVAL
21H00 - 22H30
INNA DE YARDS
23H00 - 00H15
RAGEOUS GRATOONS
00H45 - 02H15
MOUSS ET HAKIM
02H15 - 03H30
MABREUCH
Scène Arts de Rue
Cantina
Scène Arts de Rue
Cantina
Chapiteau associatif
Grand Chapiteau
Grand Chapiteau
Grand Chapiteau
Grand Chapiteau
Cantina
DIMANCHE 25 JUILLET
DANS LE VILLAGE à partir de 12h30 (horaires et lieux sous réserve de modification)
12H30 - 14H30
APERO DEBAT PROJECTIONS Stade
13H00 - 18H00
EXPOSITION MACHINES PIPOTOTAL
Champs de Mars
14h00 - 18H00
LA CARAVANNE DES ESPACES LIBRES
Stade
14H30 - 15H45
J-P Raffit et l’orchestre de chambre
Eglise
Scène Arts de Rue
14H30 - 15H30
CIRCAMBULLE ateliers de cirques
14H00 - 14H30
CIE MOVING PEOPLE
Champs de Mars
14H30 - 15H15
CIE NOOM
Champs de Mars
15H30 - 16H00
TABEA TYSOWSKI
Derrière l’Eglise
15h30 - 16h20
THEATRE DU HARANGUEUR
Sous la Halle
16H00 - 17H00
THEATRE DU BOUT DU MONDE
Boulodrome
16h40 - 17h30
Cie La BOBÊCHE : impro danse
INACHEUVEUX
DUO ACCROBATIE DANSE Guilhem et Ginagui Derrière l’Eglise
17H00 - 18H30
Projet Tournée Roulotte Derrière l’Eglise
17h30 - 18h30
DAMARHOU
Eglise
17h45 - 18h15
CIE MOVING PEOPLE épisode 2 Sous la Halle
18H30 - 19H15
DEAMBULOSCOPIE PIPOTOTALE
Village
19H30 - 20H30
JEFF ZIMA
Champs de Mars
21H00 - 22H30
MELLINO
Champs de Mars
LE FESTIVAL <<<<<<<<<<<<<<<<<<<< page 1 à 5
LA PROGRAMMATION <<<<<<<<<<<
page 6 à 38
INFOS PRATIQUES <<<<<<<<<<<<<< page 39
CONTACT <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< page 40
TERRE DE COULEURS
A un kilomètre du bourg de Daumazan sur Arize Terre de Couleurs fête cette année son 17ème
festival ! Autant d’années de rencontres, d’innovations artistiques, d’engagements et de joie
partagée. Rendez-vous incontournable des passionnés des musiques du monde et métissées,
des musiques actuelles, des arts de la rue pour petits et grands, des rencontres autour de
l’économie sociale et solidaire... On défend ici des valeurs essentielles qui ne rendent que plus
fort le moment partagé.
Pour sa 17ème édition, le festival Terre de Couleurs
poursuit ses ambitions initiales : proposer un événement culturel multidisciplinaire, une programmation variée, une rencontre populaire dans un cadre
de convivialité, d’échanges et de mise en action de
principes sociaux et solidaires fondamentaux.
Le festival est, outre sa dimension culturelle, habité
par des valeurs touchant à l’universel. Fidèle aux
valeurs qui ont assis sa réputation, le festival 2010
se veut plus que jamais le lieu de rencontres pour
tous ceux qui entendent vivre la culture autrement
et intensément.
Terre de Couleurs a pour but de promouvoir le développement de la culture en milieu rural en
proposant une offre culturelle de grande ampleur sur la commune de Daumazan-sur-Arize, qui de
par son emplacement est un lieu pertinent, puisque à cheval entre les départements de l’Ariège et
de la Haute Garonne. Cette année, une trentaine d’artistes sont attendus. De Danyel Waro à Nuru
Kane, de Systema Solar à Mabreuch , de Grupo Fantasma à Mouss et Hakim, les têtes d’affiches
croisent des découvertes étonnantes. Une programmation arts de la rue toujours particulièrement
concentrée sur le dimanche au village avec une carte blanche donnée à la compagnie ariègeoise de
renomée internationnale, PIPOTOTAL. Il y aura également des compagnies régionales et espagnoles
issues d’un projet d’échange mené par le centre des arts du cirque de Midi Pyréneés, La Grainerie
(projet Cir-que-o! ). De plus le festival se dote cette année d’une décoration spécifique ( décoration,
signalétique...) concoctée pour la troisième année consécutive par l’artiste NEMO secondé de jeunes
issus d’association départementale ainsi qu’une mise en image du site avec le duo toulousain VSRK.
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Un festival engagé dans l économie
sociale et solidaire
Terre de Couleurs n’est pas seulement un événement avec des spectacles et un public devant. Le
projet du festival est axé sur la citoyenneté, la proximité, le développement durable, l’échange de
cultures et la diversité. Notre démarche éthique nous conduit à mener l’organisation du festival
selon ces principes et à développer des actions dans différents domaines (l’écologie, l’économie
solidaire, l’accessibilité et la rencontre autour de ces thèmes).
Environnement
1 Le tri sélectif des déchets
L’ensemble des déchets du festival (organisation et public) est trié par une équipe chargée d’organiser ce tri et de sensibiliser les festivaliers sur cette question. Ces nettoyeurs véhiculent avec humour
et bonne humeur l’importance du tri et du recyclage.
2 Les toilettes sèches
Elles permettent d’économiser de l’eau et évite, ainsi, de polluer une eau potable qu’il faut ensuite
retraiter. Sur le festival, nous allons comptabiliser une économie d’eau de plus de 20 000 litres.
Elles visent aussi à recycler nos excréments dans un cycle naturel et servent à faire du compost
et enrichir les jardins d’Ariège d’un terreau. Ce
système commence à être connu et à servir de
référence. Nous avons été contactés plusieurs
fois pour en expliquer le fonctionnement et
l’installation. Dans cette optique, de promotion
et de diffusion de l’usage des toilettes sèches
nous allons mettre en place des caravanes équipées de toilettes sèches. Ceci afin d’en faciliter
l’installation et l’usage pour des manifestations
locales.
3 Les gobelets réutilisables
L’utilisation de verres consignés marque aussi
notre volonté écologique et connaît un franc
succès. Cette initiative s’est peu à peu imposée et plusieurs autres structures nous les louent depuis 2006. L’an passé nous avons mutualisé cet investissement avec une trentaine d’associations et
avons acheté 50 000 gobelets. Cela nous a permis de réaliser une économie d’échelle par rapport à
des gobelets classiques réservés à un seul usage.
La récupération et le multi-usage
Par une volonté d’éviter le gaspillage de matières premières et de ressources
que l’on sait épuisables et non renouvelables pour des utilisations de courte
durée, la décoration du site s’opère grâce à la «récup’» d’objets en tous genres.
En effet très souvent il a fallu convoquer le «système D » afin de rendre notre
action possible.
La plupart des aménagements sont réalisés grâce à la récupération et au prêt ;
nous sommes à l’affût de ce genre de possibilités et faisons marcher les réseaux
pour pouvoir saisir des opportunités.
De plus depuis 2008 nous avons établi un partenariat dans une logique d’échange
et d’économie solidaire et sociale avec un artiste lyonnais, NEMO. Il est venu
accompagné de plusieurs jeunes afin de réaliser la décoration du festival dans
le cadre d’un camp et d’ateliers. Il revient cette année avec un projet et une
équipe de jeune plus importante.
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LA DECORATION : «
NEMO DECO»
Création du décor intérieur et signalétique du festival pour l’édition 2010 avec l’aide du plasticien Némo et d’1 structure spécialisée pour la jeunesse
Ce camp a pour objectif d’associer les jeunes de 13 à 17 ans à la
création d’une décoration sur l’ensemble du site du festival TDC. Dans cet
espace, les jeunes ont la possibilité d’être accompagnés vers une création
collective, de rencontrer d’autres personnes hors de leur quotidien et de
s’enrichir avec de nouvelles expériences dans le champ culturel et musical
de TDC.
L’adolescence est un processus évolutif habituel et fait partie des étapes
de maturation dans le développement de l’adulte. Nous savons que l’adolescence peut se dérouler
de façon plus ou moins douloureuse pour les jeunes.
Il apparaît de façon forte que les jeunes inscrits l’année dernière dans ce projet ont pu développer
des compétences techniques et relationnelles. L’évaluation faite par les éducateurs a mis en relief
un apaisement des conduites et des marques de joie qui se sont manifestées par des paroles et des
attitudes. Avec Némo, les jeunes ont créé une décoration de grande qualité et se sont bien intégrés.
De fait, ils ont été reconnus et valorisés par les organisateurs et bénévoles du festival TDC.
Ce projet avec Némo et les éducateurs est structurant pour les ados. Il permet aux jeunes de trouver leur place et de ne pas occuper toute la place. C’est une oeuvre commune, il invite l’adolescent
à passer de l’individuel au collectif en associant les autres.
Il se confronte à la résistance des choses : il est impossible d’agir n’importe comment. Il induit un
rapport au temps avec des impératifs : la décoration doit être finie avant le début du festival
Il invite à la création, à la sublimation des pulsions !!! Dans ce sens, il procure de l’apaisement et
une valorisation de soi-même. Enfin, il peut inscrire le sujet dans une perspective d’avenir.
• AU PROGRAMME
- L’annonce sur la route
- Les portes
- Les masques (à finaliser)
- La signalétique
- Arbres à paroles (voir photos)
Partager avec les autres
Némo, dans son rôle d’animateur, se définit lui-même comme “un chef
d’orchestre”. Il s’agit pour lui de faire naître les envies, de révéler la compétence individuelle au sein d’un travail collectif. Très souvent le public est
jeune, la réussite doit être au rendez-vous, mais elle n’est pas pour autant
acquise d’avance et l’exigence fait aussi partie de la démarche.
V S R K : R e t r o k i l l V S Vi s a l - s h o o t e r
www.myspace.com/vsrk
Vivant à Toulouse, c’est en 2006 que Reno et Na/Da font leur premier essai de projection commune.
Les deux techniques utilisées sont la peinture rétroprojettée et la video, travaillées en temps réel.
La compréhension et la complicité sont immédiates : 2 projections sur un seul et même écran, une
seule image conçue à deux, VSRK voit le jour. Depuis ce duo a proposé différentes configurations et
propositions artistiques au gré des rencontres : avec des musiciens, des danseurs, des installations
complexes et des performanes pluridisciplinaires..... Pour le festival l’idée est d’accrocher des mo3
dules de projection sur plusieurs endroits du site. Il s’agira d’une accumulation de disque mise en
lumière pour la plupart à l’aide de rétroprojecteurs
L’ économie sociale et solidaire
Deux aspects sont fondamentaux à notre action de solidarité économique : d’une part le choix
de l’approvisionnement des denrées alimentaires servies aux bénévoles, artistes et festivaliers et
d’autre part la solidarité d’une démarche bénévole et d’un réseau de partenaires et de professionnels participant de manière considérable à l’équilibre financier de notre festival.
Les circuits courts de consommation
Le festival est inscrit dans un développement durable respectueux de notre planète. Toutes nos actions et nos choix en découlent. Ainsi la plupart de nos produits de consommation viennent de producteurs locaux. Nous avons pu constater qu’en utilisant des fournisseurs locaux, nous diminuons
l’énergie grise due à l’acheminement des produits. Il nous paraît également normal et logique de
travailler avec les agriculteurs, brasseurs, éleveurs et boulangers de la région et de leur faire profiter
des retombées économiques du festival.
L’agri-culture biologique
Gageant qu’il est possible de fournir à nos bénévoles, artistes et festivaliers une nourriture de haute
qualité tout en respectant une marge correcte, et un prix modéré, nous nous fournissons depuis
plusieurs années auprès de maraîchers en agriculture biologique.
Le commerce équitable
Inscrits dans une démarche d’équité et de solidarité, il nous semble important de respecter les paysans du bout du monde en important des produits vérifiés comme le café, le chocolat, le sucre ou
l’huile.
Le réseau professionnel solidaire et partenaire
Nous avons, au fil des années, tissé avec le réseau professionnel des liens très solides. C’est une
part non négligeable d’économie sur notre budget qui participe à la bonne gestion de notre festival
par des prestations de services à des tarifs négociés, des services et de la mise à disposition de
matériel.
Le bénévolat de personnes qualifiées
Nous l’avons souvent dit, le festival n’existe que grâce aux nombreux bénévoles qui s’investissent
parfois plusieurs semaines sur le site ou toute l’année sur différents aspects de l’organisation de
l’événement. 350 bénévoles, c’est autant de réseaux amicaux et familiaux, de contacts facilités. Les
bénévoles de Terre de Couleurs sont la substance même du festival. Ils travaillent longuement sous
tous les climats, s’investissent, créent et enrichissent cette aventure humaine. Leur niveau de participation est de grande qualité. Ce festival est avant tout une belle histoire d’engagement humain.
Des rencontres sont organisées dans l’année pour prendre des décisions en séances plénières
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mais aussi pour travailler par commissions autour de la
finance, de la programmation, de la convivialité et du développement durable.
L’hébergement des artistes chez l’habitant
Pour des raisons financières mais aussi de capacité hôtelière, il est impossible de loger à l’hôtel tous les artistes
et techniciens du festival. Là encore la solidarité s’est installée et un réseau d’hébergement chez l’habitant s’est
constitué, participant à la gestion économique du festival
mais aussi à la qualité de l’accueil et à la création de véritables liens entre les artistes et la population locale.
RENCONTRE
Le village associatif
Il réunit des acteurs de l’économie sociale et solidaire et accueille une vingtaine d’associations militantes, engagées et animées par la volonté d’imaginer et de construire un monde meilleur.
Seront présents entre autres : Tv Bruit, Magdalena, Plan B, l’Age de faire, Silence, Vivre en comminge, AINA, Faire, Le guetteur de l’AUBE, Promatta, Planning familial Ariège, La glanerie, LTA,
Ecorce, AMAP, RESF, Collectif 31, Friture, Les mères en colère, Festival Camino, Passe Graines, Chiapas Ariège, Canal SUD, Emmaus Pamiers, LisaLTA, Prendre le temps d’agir, Appétits des possibles,
Confédération Paysanne, Faucheurs volontaire, Rénova, Réseau de semence paysanne, Couac, ELP,
Avant Mardi, Art’Cade...
Les cafés citoyens
Les cafés citoyens contribuent à créer du débat et à mettre en scène des réflexions et des argumentations. Chacun est invité à y participer. Ils sont animés par Jean-Marie Jolivet et Marie Toustou.
Deux rencontres sont programmées le samedi à 17h30 et le dimanche à 12h30.
Deux thèmes se croisent cette année :
La résistance pendant l’occupation et les nouvelles formes de résistances aujourd’hui.
L’ accessibilité aux personnes à mobilité réduite
L’accès du festival sera pensé pour permettre aux personnes handicapées de participer. Il est à noter
que pour les toilettes sèches cela est déjà prévu dans les normes. Pour le reste du site, nous allons
travailler à court terme en partenariat avec la Maison Départementale des Personnes Handicapées
de l’Ariège et avec l’Association des Paralysés de France.
La mixité
Le mélange des genres et des générations ainsi que le métissage sont inscrits dans nos statuts et
sont inhérentes à chaque manifestation. Notre réseau de bénévoles est à lui seul gage de mixité
sociale et générationnelle. En effet, nous avons des taches auxquelles participent les écoles (décoration, panneaux d’affichage, etc.), les adolescents ont une part non négligeable d’activités, et nous
avons depuis peu des retraités et des personnes de 60 ans et plus, très actifs au sein du festival.
En conclusion, ce festival correspond à une dynamique collective centrée sur des valeurs
solidaires. Il est une réaction à l’individualisme érigé en art de vivre, aux formatages culturels, aux
inégalités de statut ou de condition. Il associe pleinement l’aspect artistique aux aspects de convivialité et d’engagement. Nos valeurs s’enracinent autour d’un socle commun considérant le lien
social, la richesse humaine et le respect de l’environnement comme étant essentiels.
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LA PROGRAMMATION
Musiques vivantes d’hier et d’aujourd’hui
Spectacle vivant - Arts de rue
C’est dans un charmant petit village ariégeois qu’est installé, depuis 1993, « Terre de
couleurs », un festival sous forme d’invitation à de très éclectiques voyages musicaux.
Les musiques du monde, traditionnelles ou actuelles, associées aux arts de la rue et aux
fameux cafés citoyens en font un rendez-vous populaire engagé. La programmation
artistique est étroitement liée aux rencontres et aux débats, autour de l’économie et
des cultures sociales solidaires, si chères aux organisateurs. Pour cette 17e édition, la
programmation, toujours axée sur les musiques métissées, fera la part belle à la culture
musicale africaine qui a essaimée de part le monde sa créativité et sa richesse. Nous
découvrirons la musique Maloya du réunionnais Daniel Waro, la soul afro-londonienne
de Nuru Kane, la salsa cubaine du groupe Grupo Fantasma, le rap colombien de Systema
Solar, l’afrobeat de Charlies all star, le reggae roots du collectif jamaïcain Inna de Yard.
Nous accueillerons également des pointures locales telles Mouss et Hakim qui fêteront
pour leur 20 ans de tournée ainsi que le flamenco rock de Bernardo Sandoval. Et bien
d’autres surprises encore telle . Quant aux arts de la rue, l’association Terre de Couleurs
a décidé cette année de donner carte blanche à une compagnie ariégeoise de renom,
Pipototal, pour l’élaboration de la journée du dimanche. Cette nouvelle formule, basée
sur la collaboration directe avec les artistes, devrait apporter fraîcheur et qualité aux
spectacles gratuits de cette journée très familiale. Nous pourrons notamment y apprécier la déambulation de la compagnie intitulée « déambuloscopie » ainsi qu’une dizaine
de spectacle d’autres compagnies choisies avec soin par Pipototal et Terre de Couleurs.
Cette journée du dimanche sera également agrémentée de concerts avec Jeff Zima
(blues) suivi de Mellino (ex-négresses vertes) ainsi que des débats et projections liés à
l’économie sociale et solidaire sur le thème de la résistance.
Musiques
VENDREDI 23 JUILLET
DANYEL WARO
LA REUNION // MALOYA
http://www.akout.com/musique/fiche_artiste.
php?id=Danyel+Waro
Laurent Dalleau : congas, voix/ Vincent Phileas : roulèr, voix/ Damien Mandrin : kayanm, bob, piker, voix /
Danyel Waro : chant
Danyèl Waro vit sur l’île de la Réunion, dans les hauts
de Saint-Paul. Dans son atelier, il fabrique les instruments traditionnels du maloya, le rythme traditionnel
de la Réunion. Un rythme ternaire qui est le blues de
la Réunion... Danyèl Waro est resté fidèle à la tra6
dition acoustique de ce maloya et il en est le «héros» reconnu. Musicien, mais aussi poète, il sait
faire chanter le créole avec une émotion sans pareil: «Pour moi le maloya, c’est d’abord le mot»,
précise-t-il. «Je cherche la cadence, l’image, le rythme dans le mot. Grâce au maloya, j’ai pris du
recul par rapport à la philosophie cartésienne, aux jugements trop conceptuels. Le maloya m’a
remis en accord avec la Réunion, avec les gens, avec notre langue».
Le Maloya a été relancé dans les années 70 par les mouvements indépendantistes avant de renaître véritablement dans les années 80. Et Danyel Waro est l’un des principaux acteurs de cette
renaissance. Il a su avec talent permettre au maloya de retrouver son sens originel et transporter
un message de révolte, d’espoir et de courage en faisant prendre conscience à de nombreux Réunionnais de l’importance de leur patrimoine culturel.
Danyel Waro cisèle ses mots avec le même soin, le même amour des choses bien faites qu’il peaufine les instruments en les fabriquant : le kayanm, un instrument plat fabriqué à partir de tiges de
fleurs de canne et rempli de graines de safran sauvage, le bob fait d’une corde tendue sur un arc
et d’une calebasse comme caisse de résonance, et le roulèr, gros tambour monté à partir d’une
barrique de rhum sur laquelle on tend une peau de boeuf.
En langue créole et sur fond de tambours, il dénonce les nouvelles formes de dépendances qui
ligotent encore les îles à la métropole. Perpétuel insoumis, Danyel Waro est un homme qui lutte
contre les injustices sociales et pour la défense de sa réunionnaisité.
Discographie
1987 Gafourn – Piros – dist. Piros, 1994 Batarsité - Piros – dist. Piros
1999 Foutan Fonker (Grand prix de l’Académie Charles Cros)- Cobalt - distribution L’Autre Distribution
2003 Bwarouz - Cobalt - distribution L’Autre Distribution
2006 Grin n Syèl – Cobalt - distribution L’Autre Distribution
A paraître en septembre 2010 Aou Amwin - Cobalt - distribution L’Autre Distribution
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GRUPO FANTASMA
USA-CUBA // SALSA
www.grupofantasma.com
En mêlant salsa, cumbia, funk et une pointe
de psychédélisme, Grupo Fantasma prolonge
depuis dix ans une tradition initiée par Carlos
Santana avec ou sans la Fania au début des
années 70. D’ailleurs, le timbalero du groupe
n’est autre que le neveu du percussionniste
du premier orchestre de Santana.
L’orchestre s’est formé au Texas en 2000 et
compte dix musiciens, en majorité d’origine mexicaine et centraméricaine. Leur
groove latino qui croise tradition et sonorités contemporaines repose sur un mélange
d’instruments tout à fait original : Conga et
batterie, basse, deux guitares Gibson, trombone, trompette et sax baryton. La star américaine Prince ne
s’y est pas trompé en les engageant à multiples reprises pour l’accompagner ou pour animer ses célèbres
aftershows.
Sonidos Gold, leur quatrième album, avait été sélectionné pour le Grammy 2009 dans la catégorie Latin Rock/Latin Alternative. On découvrira à Vic leur nouvelle production, El Existential, dont la sortie est
prévue en mai 2010. Cumbia, salsa, son montuno, afro-funk…seront au rendez-vous, avec ces mélanges
intrépides qui caractérisent l’orchestre.
Grupo Fantasma: un véritable collectif, doté d’une formidable énergie scénique. Un exemple de la vigueur d’une autre scène latine aux Etats-Unis, bien loin des stéréotypes de la salsa commerciale.
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NURU KANE & bayefall gnawa
GRANDE BRETAGNE//
AFRO BLUES SOUL
www.myspace.com/nurukane
C’est dans les traces de « Sigil », qui
le fit découvrir de ce côté-ci de la
Méditerranée, que Nuru Kane creuse
son nouveau sillon, intitulé « Number
One Bus ». Trois ans après ce premier
disque salué par la BBC, le chanteur et
compositeur sénégalais est donc de
retour avec un album aux accents toujours autant panafricains, encore plus
acoustiques. Soit une bande-son au
diapason de ses paroles de paix et de
réconciliation, en accord parfait avec
les cordes sensibles de la guitare et du
guembri, mais aussi du oud, du ngoni,
de la kora, du violon…. Pour en mesurer la portée et en saisir les enjeux, il
est nécessaire de revenir en arrière.
Tout a commencé à Dakar en 1973. Nuru Kane naît dans une modeste famille de la médina : son père
est peulh, sa mère bambara. Lui grandit avec ses cinq frères et sœurs, avec des valeurs de respect et
d’entraide qui jamais ne le quitteront. L’heure est au festin musical de l’après-indépendance, bientôt au
m’balax qui va s’imposer au sortir des années 70 au Sénégal. Très vite, le gamin se branche sur la musique.
« J’aimais bien mimer avec la bouche les groupes. » Avant de se choisir à quinze ans la basse pour instrument. C’est une bonne base pour qui veut bosser et voyager au pays des rythmes séculiers. Au cours des
années 90, il ne cesse d’ailleurs de bouger sur toute la sous-région et se fait une réputation, accompagnant dans son pays de nombreux musiciens et metteurs en scène d’Afrique de l’Ouest (Mamadou Kante,
Brikamer, la troupe Dooma Africa...). De ses périples, Nuru Kane garde en tête une quête de nouvelles sonorités. « Je cherchais la musique traditionnelle, le rythme des ancêtres ! » A l’époque, il est influencé par
la musique gambienne, « avec cette kora qui jouait du blues », les chants de baptême et ceux de guérison,
les ndeup que l’on compare aux pratiques vaudou, ou encore le reggae. Mais parmi tous, c’est Suleymane
Faye, le chanteur et poète de Xalam, qui reste à jamais l’idole de ce jeune artiste. C’est ainsi qu’après avoir
dirigé les African Children Reggae, il va créer sa propre formation branchée sur le son afro-beat, où il
officie comme guitariste et porte-parole. Leur nom : les Nixma Ridiale que l’on peut traduire par « Aventuriers ». « Ceux qui partent pour ouvrir leur tête ! »
Voilà sans doute pourquoi Nuru Kane s’installe en France en 1998. Là, il va se redécouvrir en trouvant
l’instrument qui depuis l’accompagne dans tous ses voyages : le guembri dont le maalem de Marrakech
Mahjoub Erraoui lui enseigne les codes de bonne conduite. Nuru Kane monte ainsi un premier groupe,
Nxima 2, un jazz épicé au luth-tambour marocain, avec saxophone et batterie. Un temps. Il cherche à aller
au-delà, à trouver des instruments en adéquation avec les sonorités profondes du guembri. A répondre à
cette question qui hante ce chantre du panafricanisme : « Comment faire pour écrire une chanson où l’on
retrouve toute l’Afrique ? » Enregistré en 2005, « Siguil » en apporte déjà des éléments. L’album dont le
titre signifie « Sois fier, lève-toi », en wolof, sa langue, mélange les influences d’Afrique du Nord aux réminiscences d’Afrique de l’Ouest, la transe hypnotique des Gnaoua et la danse tellurique du m’balax, sans
oublier d’y ajouter des échos du blues immémorial et de la kora ancestrale… Nul doute que cette
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iconoclaste combinaison est le plus juste écho aux principes de vie de Nuru Kane, élevé dans la pensée
syncrétique des Bayefall, confrérie soufie inspirée philosophie le grand maître spirituel Cheikh Amadou
Bamba qui enseignait la ferveur et la tolérance.
Bayefall Gnawa, tel est le nom de son projet. Plus qu’un
nom, mieux qu’un son, cela sonne comme une note d’intention, cela donne comme une direction.
« Sigil était le résumé de mes précédents voyages. Ce nouveau
disque en est la suite logique : c’est le trip que j’ai vécu depuis. D’où
le titre Number One Bus. », sourit celui qui vit désormais entre Paris
et Londres, où il s’est installé depuis 2006. Pour preuves, le Sénégalais chante désormais en wolof, en français mais aussi en anglais. Le
Number One Bus, c’était la ligne qu’il empruntait outre-Manche pour
aller travailler, entendez jouer dans la rue. « Toute la ville, toute la vie,
y défilait : les gens heureux, les amoureux, les en colère, les drôles,
ceux qui te saoulent… » Tous les thèmes de ce nouvel opus sont liés
à ce bus qui le menait au terminus, Santa Point. Comme « Bobo »,
une chanson en hommage aux enfants, « des anges qu’il faut protéger ». « Cette chanson m’a été inspirée lorsque je répétais au Sénégal. J’ai vu une petite fille qui rampait vers moi. Elle était si belle et si
fragile que j’ai voulue lui rendre hommage… Et lorsque j’étais à
Londres, j’ai vu une autre petite fille, accrochée au dos de sa maman.
C’était le même ange. » De ce signe, Nuru Kane a donc écrit une
mélodie toute simple, quelques accords rustiques pour qu’on perçoive au mieux les paroles.
« Number One bus » est ainsi peuplé de personnages et de paysages
qui racontent tous entre les lignes l’univers sonore de ce drôle de
dreadlocké à la voix si particulière. Il y a « Ana », une jolie berceuse
destinée à sa fille de neuf ans, « pour qu’elle n’ait jamais honte de sa couleur de peau, pour qu’elle n’oublie jamais que son pays, c’est la France, le Sénégal et le reste du monde, pour qu’elle sache toujours
tendre la main à son petit frère Tidiane ». Il y a aussi « Ma Mère », belle ballade en hommage à celle qui lui
a tout donné où il chemine avec doigté à la guitare acoustique, il y a « Pollo », un blues dédicacé au peulh,
« ce peuple nomade dont il la langue devrait être la langue officielle de toute l’Afrique ». Nuru Kane y
caresse puis frappe les cordes à la manière d’un Skip James, son héros du blues viscéral. Il y a « Algérie »,
une fusion de reggae et de rythmes gnaoua dont il résume le message par cette sentence proverbiale « Il
faut être invité pour bien entrer dans un univers. Pour être invité, il faut le mériter. Pour le mériter, il faut
respecter le monde entier. »
Voilà sans doute pourquoi il dédie ce thème à tout son groupe, dont le cosmopolitisme résume bien l’ouverture d’esprit : un Marocain, un Algérien, un Sénégalais et un Français, Thierry Fournel son « alter ego »
à l’oud, ngoni et guitare. C’est le même état d’esprit qui anime « Fica », une transe qui perle le funk, où
Nuru Kane s’engage contre « les tout-puissants, ceux qui détruisent le monde en ne divulguant pas leur
savoir ». A l’inverse, « Salam » salue sur un rythme m’balax « tous ces gens qui disaient bonjour en entrant
dans le bus. C’est la première voix pour aller au paradis, non ?! » De même, « Xol », « cœur » en wolof, est
un hommage aux accents de gospel à la spiritualité des Bayefall, « un monde fait de respect », tandis que
« Yafor » est dédicacé au grand maître de la confrérie, Lamp Fall. « De l’esclavage au partage de l’Afrique,
on a voulu nous occidentaliser. Il ne faut pas oublier nos racines ! », insiste celui qui se définit comme un
typique « Sénégaulois », ou plutôt tel un « country boy, city boy, funky boy ». Une formule qui fait sens à
l’écoute de sa musique, synthèse inédite des trois rives musicales qui ont façonné l’Atlantique noir.
Vous trouverez de plus amples information, les dates de tournée, des extraitss live et studios en
MP3 et vidéo sur la page myspace du groupe : www.myspace.com/nurukane sur You Tube, et sur le
site de 3D FAMILY (www.3dfamily.org).
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« C’était comme si la moitié de Brighton était venu au concert de ce chanteur sénégalais appelé Nuru Kane et de son groupe. Je n’avais jamais vu la komedia aussi pleine et aussi joyeuse. »
The Guide, Brighton
“Nuru Kane est une véritable découverte” Robin Denselow, Songlines
“Leur son évoque un Velvet Underground saharien”
Mark Hudson, Daily Telegrap
“La sensation soul sénégalaise”
Phil Meadley, Observer Music Monthly
“Ses très larges influences font de ce premier album un véritable chef d’oeuvre” Evan Serpick. rolling stone.com
“Les performances scéniques de Nuru Kane démontrent à merveille le génie stupéfiant qui se dégage de ses mélodies africaines. Parfois évoqué comme la future grande star africaine, il rayonne
sur scène d’une saisissante beauté.”
Bunmi Akpata-Ohohe Africa Today
“C’est une fusion aussi magnifique qu’originale de deux cultures africaines tellement différentes.
Un réel plaisir pour ceux qui apprécient la musique qui vient du cœur.”
Chino Odimba. BBC AFrica on Your Street
“Ils jouaient avec l’énergie d’une meute, la passion d’amoureux naissants et la précision et la musicalité du premier violon du Philharmonique de Londres. Leur présence sur scène était telle que
nous sommes en majorité devenus inconscients, uniquement captivés par ces personnages et le
son qu’ils pouvaient produire.”
D. THorne. Amazon.co.uk customer review
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SYSTEMA SOLAR
COLOMBIE// CUMBIA RAP ELECTRO
www.systemasolar.com
Systema Solar est un collectif
musical et visuel composé de
sept membres venant de la côte
Caribéenne de la Colombie.
Leur objectif est de créer une
performance audiovisuelle, avec
leur style propre, dans l’esprit
de la culture «piko» colombienne (sound system à la colombienne). Ils recyclent le son
afro des Caraïbes, la musique
folklorique de Colombie, et les
fusionnent à l’aide d’instruments
électro à des rythmes contemporains comme le breakbeat,
la house, ou la techno ; le tout
accompagné d’une performance vidéo mettant en valeur le coté festif et dansant de leurs
productions.
Systema Solar fut formé fin 2006 quand l’un des membres reçut une invitation à l’ouverture du MDE2007. Grâce à cette opportunité, le groupe enregistra, en seulement 3 semaines, 10 titres et les joua devant plus de 4000 personnes.
Après cet événement, ils continuèrent de jouer dans tout le pays enregistrant simultanément leur 1er Cd en studio.
En décembre 2008, ils participèrent à un concours organisé en Colombie. Leur prestation
fut très bien accueillie par le public, et leur permis de faire partie de plusieurs compilations
européennes.
En 2009, Systema Solar lance son premier album. Le crew commence à gagner en notoriété grâce à l’aide, notamment, de la radio nationale colombienne. Le groupe entre dans
le top 3 des charts, et voit son public s’agrandir.
En juillet il sont nominés pour 3 récompenses : « Meilleure chanson pour une série Tv »,
« Meilleur Album », et « Groupe ayant le plus de goût». Ils deviennent alors un des groupes
les plus nominé de l’année et sont par la suite invités à la cérémonie d’ouverture des
« Premios Shock ». Puis en Août ils entrent dans le top 20 de la radio Barcelonaise « Radio
Gladys Palmera ».
Come and dance with us, Systema Solar!
www.myspace.com/systemasolar
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MONSIEUR TRISTAN
TOULOUSE//RAP DE CHAMBRE//www.myspace.com/tristanchansonhiphopartisanale
One Man Live ! Monsieur Tristan, charismatique et pro
de la vanne, nous embarque dans son univers où tout
est spontané. Sur scène, canapé, télé, tapisserie funky et
chaussettes sales donnent le ton : Monsieur Tristan nous
invite chez lui! Seul en scène muni d’une loopstation (machine à boucles), il s’enregistre en live : à coup de beat
box il fabrique un rythme, puis avec son clavier une bonne
grosse basse ou un petit son electro, il saute sur sa guitare et boucle un skank ou un riff funky, le tout agrémenté
par des choeurs harmonisés... ou pas! Plus qu’un simple
concert, c’est un véritable one man show musical plein
d’humour et de finesse, dans lequel il nous fait découvrir
son style: la chanson « hip hop » artisanale!
Concert humoristique ou spectacle musical?
Monsieur Tristan fait danser les salles de théâtre et s’esclaffer de rire celles de concert. Il s’adapte aussi bien à un
public familial, l’après-midi, en rue, en formule assise mais
peut également faire « jumper » les fêtards lors d’une soirée concert, à l’apéro, ou encore pendant des interplateaux.
Quels que soient l’heure et l’endroit, les beats sonnent, trottent dans la tête et font bouger tous
ceux qui se trouvent à sa portée. «Môssieur la tchatche
Monsieur Tristan, prince du hip hop artisanal,
Le sieur Tristan, vous ne pouvez pas le rater : c’est une silhouette dégingandée chevelure au plafond, un ensemble chemise-cravate-short-baskets troooop class (et lunettes de soleil s’il vous plaît). Le théâtre du Grand Rond l’avait déjà accueilli deux saison de suite dans le cadre des apéro-spectacles : le revoilà, au Chapeau Rouge cette
fois, avec ses «chansons hip-hop artisanales», son matériel parfois rebelle et bien sûr,
sa bonne humeur.
Après avoir soigneusement raté son entrée, le grand énergumène nous invite dans sa
piaule, son petit décor intime : murs jaunes (diantre) canapé et sous-vêtements en
perdition. Comme il n’est pas seulement là pour raconter sa vie, il n’a pas oublié ses
outils d’artisan en musique live : synthé, guitare, table de son et autres boîtiers dont
nous laissons l’identification aux connaisseurs.
Tristan tisse ses toiles musicales en direct, oui messieurs dames : il prend le temps de
caler les accords, les chœurs maison, de beatboxer avec une remarquable propreté.
Les textes viennent ensuite rebondir sur ces compositions de l’instant ; rebondir est
le mot juste. Côté verbe, ça tchatche et ça chante, ça frappe et ça module, ça prend
l’oreille. Côté musique, les cloisons ne sont pas étanches, d’autres genres sont conviés
sur la portée et le hip-hop se métisse. L’art de faire varier les plaisirs»
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CHARLIES ALL STAR
TOULOUSE // AFROBEAT
http://www.myspace.com/charliesallstar
Batterie: Romain Viader
Congas: Didier Masson
Basse: Julian Babou
Guitare: Thomas Blon
Clavier: Pascal Naud
Sax baryton: Nicolas Barnier
Sax ténor: Paul Bachelier
Sax alto: Bénédicte Hypolite
Sax soprano: Jérôme Biévelot
Trombone: Antoine Ratel
Trompette: Sebastien Griffiths
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SAMEDI 24 JUILLET
BERNARDO SANDOVAL
TOULOUSE // MUSIQUE METISSE (flamenco rock)
www.bernardosandoval.com
« Je n’aime pas que l’on m’enferme dans
un style musical » lâche Bernardo Sandoval avec aplomb. Plus qu’une revendication, voilà l’empreinte même de ce musicien flamenco dont la notoriété a grandi
à Toulouse et dans le Monde.
Espagnol enraciné à Toulouse depuis cinquante ans, le guitariste et chanteur a 35
ans de carrière, jalonnée de prix(diplômé
des chaires de flamencologie de la Union
et de Cordoue) , d’albums, de tournées et
de bandes originales de films(il obtient en
1998 le César de la Musique pour « Western » de Manuel Poirier). Depuis toujours
un vent de liberté préside à l’élaboration
de sa musique certes fondée sur le flamenco « la mère nourricière » mais ouverte sur tant d’autres
sonorités. Passionné du mélange des genres, ce guitariste généreux n’a cessé de courir toutes les
noces musicales que lui inspirent ses rencontres, en mariant flamenco et bossa nova, tango, jazz ,
rock, musique classique pour la messe Rékindio.
Avec son nouvel album « Te vi », il échappe encore à « l’intégrisme » du flamenco. Atypique, alchimiste , affranchi des codes musicaux à la révolte constante, expérimentateur de tous les vents
sonores, Bernardo Sandoval nous livre ses compositions ciselées d’un raffinement infini, le musicien
apprivoise en toute sérénité la fougue et la sensualité flamencas dédiées à des rythmes toniques
et envoûtants ou à des balades fortes d’amour pour créer une nouvelle fois une musique de rencontre et de partage. Et que chante sa voix châleureuse, travaillée à l’extrême sinon l’ amour , ses
manques, ses passions.
Nouveau répertoire « TE VI »
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INNA DE YARD
JAMAÏQUE // REGGAROOTS
www.innadeyard.com
avec Earl Chinna Smith,
Cedric ‘Congo’ Myton, Matthew McAnuff...
Les Maitres du Reggae en acoustique reviennent se produire pour
une série de concerts exceptionnels en Europe cet été 2010.
Mené par le légendaire guitariste
Earl Chinna Smith, Inna de yard
réunit les gloires du reggae, et
nous emmène dans un voyage
au coeur et à la source de la
musique jamaïcaine. Au carrefour des musiques traditionnelles caribéennes, du folk, du blues et de la soul music,
Inna de Yard nous fait revivre ce qu’est la richesse et l’originalité de cette musique, sa diversité, son intemporalité.
C’était il y a 6 ans, le premier volume de la collection Inna de Yard voyait le jour (« Earl Chinna
Smith & Idrens »). Fruit d’une envie du label Makasound et de sa rencontre avec le légendaire guitariste Earl Chinna Smith, les enregistrements acoustiques « dans la cour » offraient au public une
autre facette du reggae qui se fait en Jamaïque. Public et médias ont accueilli avec enthousiasme
cette initiative, redécouvrant certains artistes « roots » à travers des
interprétations surprenantes de leurs hits des années 70. Les artistes avant tout ont été séduits par cette idée. Ainsi on retrouve des
grands noms tels que Cedric Congo Myton, Kiddus I, Junior Murvin,
The Viceroys, Linval Thompson, the Mighty Diamonds notamment.
L’exercice a permis aussi à de jeunes talents prometteurs comme
Derajah ou Matthew McAnuff de se faire connaître du public français.
Cette expérience acoustique inédite prend vie sur scène, grâce notamment au Printemps de Bourges, qui a eu la primeur de cette création, suivi d’une tournée française en 2009, clôturée par un concert
mythique à Paris au Cabaret Sauvage.
On retrouvera donc sur une même scène : Earl Chinna Smith, Kiddus I (figure mythique du film
Rockers), Cedric Congo Myton (le lead falsetto des Congos), mais aussi les jeunes Derajah (remarqué sur le premier volume) et Matthew McAnuff (dont le titre « Be Careful » a largement
été diffusé par Radio Nova). Les musiciens Kush McAnuff à la batterie, Muctar Wurie au piano et
Alphonso Craig (percussioniste de Sizzla) complètent le tableau. Une équipe de rêve donc pour les
amoureux de reggae roots, mais aussi pour ceux qui sont curieux de découvrir un reggae authentique et différent aux racines de la musique roots jamaïcaine telle qu’elle a jailli des yards.
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RAGEAOUS GRATOONS
BORDEAUX // WORLD
www.rageous-gratoons.com
Olivier Olivero: accordéon, harmonium indien, voix
Marc Mouchès : saxophones, gralla,
voix
Fred Gallot : contrebasse, vielle à
roue
Xavier Fraineau : batterie, cymbalum,
derbouka
François « Bubu « Boirie : violon,
stroviol (violon avec un pavillon de
cuivre qui donne l’image d’une trompette..)
Thierry «Tot» Boireau : guitare folk,
bouzouki, mandoline, voix
Musique trad’, boucles électrofolk, rythmes
des Balkans, chimère du Rajasthan ou riffs
de la Méditerranée, avec ce nouvel album
« Everywhere Is Garbage », les Rageous Gratoons nous embarquent avec eux dans leur manège
d’instruments hétéroclites !
+++ En concert à PARIS le mercredi 18 novembre 2009 @ Cabaret Sauvage + tournée (cf verso)
+++
Les Rageous Gratoons (Gratons Rageurs à l’origine) sont nés au confluent du Gange et de la
Garonne, là où se mélangent sable de la Mer Noire et sable de la Méditerranée, dans un endroit
qu’on situe mal, connu essentiellement des globe-trotters musicaux. Voici maintenant presque 15
ans que ce collectif nomade, installé
en camp de base dans la région Bordelaise, trimbale ses valises au gré de ses rencontres avec
toujours la même envie : le partage.
Qualifier leur musique et parvenir à les faire rentrer dans une case ? Beaucoup s’y sont risqués
mais jamais sans grand succès. Les Rageous sont atypiques et le revendiquent! Après nous avoir
servi un enthousiasmant disque live fin 2007 (« In Concierto Live »), fruit de plus de 2 ans de
tournées marathon aux 4 coins du monde, le groupe revient cet automne avec un nouvel album
studio « Everywhere is Garbage » (« La poubelle est partout »), fort en saveurs et autres épices
goutées lors de leurs voyages. Comme toujours, et c’est une règle chez ces garçons, leur engagement est à fleur de peau: le monde va mal et il faut le dire. Estampillé «Post nuclear music and
brocante stylee» depuis plusieurs années, le groupe choisit encore une fois une pochette évocatrice (après une peluche éventrée au milieu d’une décharge -Petit Ane- et des essais nucléaires en
pleine nature - Risipit Totul-) mettant en scène des chèvres n’ayant qu’une montagne de pneus en
guise de terrain de jeu et de vie. Un nouvel album encore une fois exempt de matière
plastique dans le packaging, loin des desiderata marketing commerciaux, preuve que leur engagement écologique n’est pas une nouvelle vocation née la diffusion de « Home »...
L’opus est une fois de plus en grande partie autoproduit : fier de cette liberté musicale et graphique, le groupe use d’un brassage musical et du blues du voyageur pour interpeller son auditeur
non sans l’inviter à la danse et à la mélancolie…
C’est leur petite entreprise, leur tambouille et comme pour la musique, ce sont eux qui choisissent les ingrédients. Eux, qui dosent, pétrissent, enfournent. Faut dire que chez les Rageous, ça
bouillonne vite. Ces 6 musiciens aux horizons différents aiment confronter leurs influences et leurs
idées, ouvrir des portes, prendre le large sans réellement savoir où le vent les mènera.
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Musique trad’, boucles électrofolk, rythmes des Balkans, chimère du Rajasthan ou riffs de la Méditerranée, les Rageous nous embarquent avec eux dans leur manège d’instruments hétéroclites
pour une heure de trajet dont on ne revient pas tout à fait le même.
MOUSS ET HAKIM
“ Mouss et Hakim , Vingt d’honneur “
TOULOUSE // CHANSON // www.moussethakim.fr
On connaissait leurs Apéros d’Origine Contrôlée qui ont enflammé les
troquets des quatre coins de France.
Aujourd’hui, Mouss et Hakim- ou le
contraire – nous convient à un Vingt
d’honneur. Car vingt ans de musique,
de scènes, de luttes et de partage, ça
se fête.
Qu’ils soient Zebda, 100% Collègues,
Motivés, en duo ou version Origines
Contrôlées, leur dernière aventure
studio et scénique, les frères Amokrane portent les mêmes couleurs, les
mêmes combats. Celles d’une musique
qui puise dans les racines en perpétuel
mouvement d’une culture populaire, à
vocation universelle.
Emergeants de la scène toulousaine à la fin des années 80, Mouss et Hakim s’activent, depuis
toujours, dans le militantisme associatif, tendance révolté. Et si l’étiquette de chanteurs engagés
n’était pas tant usurpée, elle aurait pu coller. Mais, l’engagement, chez ces enfants de famille kabyle, a peu de choses à voir avec les galas de charité ou les causes dans l’air du temps. La bonne
conscience, très peu pour eux. La conscience suffit.
De la chanson Baudis en 1992 à la Carte de résidence en 2007, ils posent leurs mots et leurs notes
avec la justesse de ceux qui vivent dans la réalité d’une société où les remparts aux inégalités et
discriminations s’érigent grâce au ciment de la solidarité.
C’est en déroulant le fil conducteur de leur parcours multiple que les identités de Mouss et Hakim
se déclinent. Frondeurs avec Zebda, internationalistes avec 100% Collègues, partisans avec Motivés, émancipés avec leur album duo, justiciers de la mémoire avec Origines Contrôlées.
Quand ils élèvent la voix, c’est pour nous faire relever la tête et garder le poing levé. Et s’il n’y
avait qu’un message à retenir, c’est que le genre humain n’a pas de nationalité. Que la fraternité
n’a pas de papiers. Que les langues et les cultures ne sont pas des chasses gardées. Tour de force
s’il en est, quelle que que soit la contrée où ils se produisent, ils parviennent en moins de deux
heures à communiquer à leur auditoire cette fameuse « fibre berbère ».
Et si, sur toutes les scènes qu’ils foulent, Hakim et Mouss revendiquent leurs attaches toulousaines, ce n’est pas par régionalisme déplacé mais pour défendre leur conception de la citoyenneté qui veut que l’on est de là où l’on vit. D’Alger la blanche, à Toulouse, en passant par Bondy en
Seine-Saint-Denis ou Marseille – comme le dit la chanson – « là où on va on est chez nous ».
Convaincus que l’immigration est un acte de déchirure et de courage, ils créent, dans leur ville, le
festival Origines Contrôlées, lieu d’échanges et de transmission d’une histoire qu’ils portent à travers celles de leurs parents et qui ne veulent pas voir manipulée par les tenants d’une France
20
et d’une Europe arcboutées sur des discours mystificateurs.
En deux décennies, la tribu de Mouss et Hakim a incontestablement fait progresser l’humanité de
toutes celles et ceux qui ont croisé leur chemin, dans une salle de concert, dans une cité, dans un
bistrot, sur un terrain de foot ou dans une manif.
Pour cet album et cette tournée anniversaire, il n’y a qu’une chose à souhaiter : que la tribu grandisse et qu’après chaque séparation, elle se reforme. Pour le plus grand plaisir des collègues qui,
grâce à Hakim et Mouss, nourrissent les espoirs de leur vingt ans.
Ludovic Tomas
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MABREUCH
FRANCE // FUNK
www.mabreuch.com
MABREUCH puise ses racines
dans le jazz et la funk des années 70.
Ce collectif à l’énergie déborbante et communicative diffuse
un joyeux bazar organisé toujours au service d’un groove incendiaire…entre Mingus et Lalo
Schiffrin en passant par
Zappa……un WACKYFUNKY à
ne pas manquer !!!
Conik Mabreuch (sax baryton)
Il est a l ‘origine du projet pour reunir ces 8 amoureux de l’échange spontané,
il a parcouru l’hexagone pour partager avec d’autres son plaisir de jouer l’instant
et de realiser des projets fort en energie musicale.
Gill Wolff (sax tenor)
Originaire de Lausanne ou il a fait ses armes en jazz avant de venir s’installer a
paris, ce virtuose du swing vous transporte dés que les premieres notes sortent
de son sax.
Brice Moscardini (trompette)
Diplomé du Cnsm et dans son style hors du commun, il est un des meilleurs
espoir de la trompette en france ou il a déjà fait ses preuves a maintes reprises.
Vinczdef (trompette)
D’un pére batteur de jazz parisien il a le gout et le style de cette musique chère
a son coeur qu’il nous fais partager avec style et paillette.
Julien Serie (batterie) / Yann Gourhand (bass)
Inséparables depuis plus de 10 ans, et aprés avoir jouer avec des groupes de
renom comme Birdy Nam Nam ou Smos Sextet. Ce duo de choc bass/batterie
est le pillier de l’assise rythmique de Mabreuch.
GabyGab (surf-guitare)
Grand inventeur de son propre style GabyGab surf litéralement sur la vague
musicale et sur son manche de guitare duquel il fait sortir des sons surprenants.
Olivier Lejeune (trombone)
Il a la fougue et le punch du sud-ouest, une bonne humeur qui n’a d’égale que
sa verve “trombonnistique”, comptez sur lui pour faire des kilomètres, car il
nous emméne en voyage avec son style percussif !
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DAMARHOU
ZAKI DIARRA,
griot duMusique
Burkina Fasso. http://www.myspace.com/zakydiarra
FRANCE / INDE / SENEGAL
//
métisée
Debajyoti Sanyal : Tablas
Zaki Diarra : Kora
Claudio Murat : Cikira
Mélange harmonieux de musique indienne, africaine et occidentale, Damarhou nous propose un
voyage au coeur de l’afrique et de l’inde traditionnel. Ce groupe atypique, fruit de la rencontre de
3 musiciens aux racines différentes, propose une musique symbiotique entre 3 continents. Une
véritable rencontre de musiques traditionnelles.
La Cikira est un nouvel instrument imaginé par Claudio Murat qui s’adapte aussi bien à l’expression de la musique indienne, qu’a une ouverture sur la musique du monde. Cet instrument est
une guitare à 28 cordes, son manche est conçu comme celui du sitar avec la possibilité de tendre
les cordes jusqu’a 3 tons 1/2 et des frettes mobiles permettent de s’accorder parfaitement sur les
modes indiens.
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DUO EDEBAT
TOULOUSE // CABARET
www.myspace.com/duoedeba
C’est le spectacle d’un clown
qui rêve d’être un chanteur...
Le spectacle d’un musicien
qui se retrouve à faire le clown...
Et comptez sur nous pour vous
applaudir...
Duo édéba est un spectacle de
théâtre musical mélangeant
allègrement des chansons pas
chantées, des ritournelles
d’accordéon et des improvisations.
Souvent «plus que drôle», parfois
«un peu plus mélo», mais
TOUJOURS vers un public que nous voulons impliqué…
C’est le principe du spectateur actif…
Nous ne voulons pas que vous regardiez Duo édéba, nous voulons que vous viviez ce
moment... Pour vous faire VOTRE avis, et qu’au final, pour qu’on puisse VOUS applaudir.
Nous, Duo édéba, pensons que vous en avez peut-être assez de gober (ou de subir!!!) du spectacle. Parce que c’est toujours agréable, voir soulageant, de pouvoir réagir, dans un sens
ou dans l’autre, en nous huant ou en criant au génie. Ca vous fera du bien !!! Et puis, celui qui
n’est pas d’accord avec nous, c’est déjà quelqu’un qui réfléchit... Voilà notre envie... Et parfois, on
y arrive !!!
partage
Christophe Sabatié
Accordéon, guitare et… demi-chant
Christophe, c’est l’accordéoniste et, de temps en temps, le guitariste de duo édéba. Il joue au
sein de la compagnie Pélélé, un spectacle de marionnette, avec l’excellent groupe «tzygano-orientalo-balkano-irlando-musicalo-contemporain» VRACK, avec SLIVO ELECTRIC CLUB, un groupe
d’electro-tsigane et enfin, avec la sublimissime ANANDA, au répertoire oriental.
Un jour, ça l’a pris, il s’est mis à chanter, à faire le clown, et, petit à petit, il a arrêté de se cacher
derrière son énorme accordéon... C’est un peu le clown blanc de ce spectacle, mais c’est surtout
celui qui a du talent. Au grand désespoir de l’autre, le bouffon…
Xavier Holaind
Chant et… demi-guitare
Xav’, c’est le bouffon... Lui, il est comédien, enfin il essaye. A la base, il vient du monde de l’improvisation théâtrale, des ligues et des matchs d’improvisation. Il travaille avec la Compagnie Figaro
et Gilles Ramade, bosse avec une compagnie d’improvisation théâtrale, avec les KLAXONNEURS,
une troupe de théâtre de rue, et joue en permanent au cabaret LE CITRON BLEU, à Toulouse, son
solo d’improvisation..
pl Un jour, ça l’a pris, il a voulu chanter et jouer de la guitare, comme une espèce de revanche
par rapport à ses 16 ans, quand, au coin du feu, il y avait toujours un play-boy qui arrivait et qui
balançait ses petites mélopées, laissant le pauvre Xav’ autour du foyer, seul et désespéré... Aujourd’hui, il tient sa revanche…
Mais leur vraie force à tous les deux, c’est d’être ensemble.
Parce qu’ensemble on est plus fort, plus confiant, plus beau, et puis si ça se passe mal,… ce sera
toujours la faute de l’autre !!!
24
DIMANCHE 25 JUILLET
MELLINO
TOULOUSE // CABARET//
http://www.myspace.com/mellino
Musicens au sein des negresses vertes ce couple solaire
au coeur des musiques du monde, stefane et iza mellino,
nous offrent le fruit de leurs respirations carnets de route
envoutants melant leurs influences mediteraneennes aux
intonations profondes du rock.
JEFF ZIMA
TOULOUSE // BLUES// http://jeffzima.free.fr
Traditional Trash-Blues, Speed Boogie, Stomps, Jump, Old-time New Orleans Jazz & Ragtime,
Yazoo Mambo et Delta Mud sont les standards du répertoire de Jeff ZIMA, le plus étonnant guitariste de Blues installé sur le vieux continent. C’est dans les rues de New Orleans qu’il « s’est fait
les dents », aux côtés d’un maître du genre,
Augie Rodolla et son groupe légendaire THE
BIG MESS BLUES BAND. Pendant plusieurs
années, Jeff a sillonné les routes de la ligne
New Orleans – Chicago, jouant dans les rues
de nombreuses villes dont Greenville (Mississippi), Helena (Arkansas) et Memphis (Tennessee). Il a débarqué en France en 1990
avec le groupe PIGMEAT et depuis, a participé à plusieurs formations de qualité : THE
GLORY HOGS, THE BIG MESS BLUES BAND,
PIG MAMA et SPITBALL JONES AND THE
BACKWASH BLUES BAND. Dix-huit ans et plus
d’un millier de concerts plus tard, Jeff joue
sa propre musique, toujours en compagnie
de sa vieille guitare, de son doigt de laiton et
le pied en béton. Avec plus de 300 chansons en poche de tous styles, de New Orleans à Chicago,
des années 20 jusqu’aux années 50, de Bessie Smith et Muddy Waters à Louis Jordan, Ma Rainey,
Howlin’Wolf, Leadbelly, Elmore James, Robert Johnson et Hound Dog Taylor, sans oublier ses compositions, Jeff ZIMA nous fait « respirer » son blues avec une passion dévorante. Lauréat Trophées
France Blues 2003 catégorie “Nouvel artiste”.
25
JEAN-PAUL RAFFIT
ET
L’ORCHESTRE DE CHAMBRE D’HOTE
ARIEGE // www.pasderepos.com
w w w . p a s d e r e p o s . c o m
26
Communiqué de presse
Jean-PaulRAFFITetL’orchestredechambred’hôte
L’élanleplusjuste
A l’origine, il y a un rêve : deux sons se rencontrent secrètement, une voix de haute-contre et le souffle d’un violoncelle
balayé par l’archet. Leur fusion devient le grain d’une guitare électrique lyrique. Une première graine qui grandit et la
musique s’écrit, L’élan le plus juste prend forme.
Le résultat est là : une peuplade de sept solistes lumineux qui
sculptent des sons denses et fragiles, improvisent, portent des
histoires et des souvenirs sans avoir peur d’inventer.
Jean-Paul Raffit offre avec ce nouveau projet, des mélodies
d’aujourd’hui teintées de sentiments poétiques. Lesquels s’inspirent de la beauté des paysages du Couserans et de l’humanité des gens qui y vivent. Il établit un rapport de voisinage
intelligent et sensible entre les instruments et les genres musicaux. Le blues y côtoie le classique. Une guitare électrique
joue aux côtés d’une flûte traversière. La voix oscille entre
le chant grégorien et le conte populaire. Un saxo improvise
avec une contrebasse et le jazz est là. Ces dialogues sonores
donnent à entendre une musique parfois inattendue et pourtant familière...
Jean-PaulRAFFIT
Guitare. Composition
et direction artistique
IsabelleBAGUR
BlandineBOYER
OlivierCAPELLE
FrédérikLACOURT
MalikRICHEUX
JoëlTROLONGE
Flûte traversière
Violoncelle
Voix
Saxophone
Violon
Contrebasse
C o n t a C t d i f f u s i o n & P r e s s e V i r g i n i e R i c h a r d + 3 3 ( 0 ) 6 2 7 12 11 6 5
p a s d e r e p o s @ y a h o o . f r w w w . p a s d e r e p o s . c o m
Cette création s’inscrit dans la programmation du projet collectif «PAssATGEs»,
chantier couserannais d’exploration «des arts traditionnels aux musiques actuelles».
27
ART DE RUE
VENDREDI 23 JUILLET
PAKIPAYA
"Shake your ass
ESPAGNE// CADRE AERIEN
www.pakipaya.net/fr
« Shake your ass »
Un numéro burlesque de cadre aérien.
Née de la rencontre d’un couple amoureux, qui
fait de son amour son métier et de son métier sa
raison de vivre...
Avec…Tony Fumé, dragueur invétéré et fumeur
compulsif et Rita Glamour, passionnée naïve et
« chewing gum-maniaque ».
Une couple exotique de super danseurs, extraordinaires dans le monde entier !
Ils s’envoient dans les airs, entre danses sexy et
acrobaties dangereuses.
Tony et Rita vont vous séduire, vous faire rire,
vous faire peur, vous faire danser et vous donner
envie de revenir…
« SHAKE YOUR ASS » un amusant retour des années70
28
CIE DU VIDE
FRANCE// Cirque / Jonglage / Clown
Spectacle «La Grosse»
http://compagnieduvide.over-blog.com
Le projet La grosse est en cours
de création depuis maintenant un
an. julie Font, interprète, et Sylvain Cousin, nous proposerons
une étape de travail de 30 minutes. Entre clown et cirque, la
compagnie du vide s’invente un
langage finement poétique et drôlement osé autour des projets de
Julie Font. La Grosse cherchera
à changer de têtes, à s’exhiber,
être excessive et inconstante, être
sobre ou exubérente, oser ou se
cacher.
Son corps restreint, cartonné, serré...son corps aux mouvements
limités...
Cette grosse tombe bien bas, elle
déprime, mais également, loin de
tout regard sur son corps, elle
rêve être une autre, elle défile
dans de belles robes de soirées,
elle s’encourage et se persuade.
«La Grosse» de part son handicap
physique, est un personnage adéquat opur traiter inconsciemment
le phénomène du paraître et de l’image.
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samedi 24 JUILLET
ARATEM
THEATRE D’OBJET/
JONGLAGE/ MUSIQUE
http://artaem.blogspot.com
S’appuyant sur de longues années de pratique dans des domaines tels que musique et chant, jonglerie et danse d’objets, théâtre, contes et
lecture,les artistes d’ARTAEM (Association de Recherche et de Transmission des Arts en Mouvement)
aiment à proposer aux spectateurs des voyages où l’imaginaire de chacun est partie prenante.
Les spectacles naissent souvent d’improvisations ce qui permet un travail dans l’acceptation des différents rythmes et voies proposées par la particularité du moment.C’est en 2008 que la comédienne
Frédérique Camaret rejoint la compagnie.
Samuel Cuadrado : jongleur-danseur
C’est sur la route qu’il rencontre le jonglage et le pratique en autodidacte. Il effectue en 1986 ses
premiers pas dans le monde du théâtre de rue, au sein de diverses formations. Pendant 10 ans il
travaille dans des compagnies en tant qu’échassier, comédien et jongleur.
Désireux d’élargir sa vision du jonglage, il s’emploie à donner une place plus grande au corps et à
affiner sa relation avec l’objet. Depuis 1996 il porte une attention particulière à la poésie du mouvement et s’engage dans un travail plus approfondi. Cet axe de recherche le conduit à se produire
plus sur scène dans des pièces de différentes durées.
Parallèlement il pratique le Taï-ji et aime à traverser les ponts qui relient cette pratique et l’art du
jonglage.
Gael Macho : comédien, conteur, musicien, danseur...
C’est à Londres en 1990 qu’il fait ses premières classes, ses premiers spectacles et qu’il se forme aux
différentes techniques de «Physical theatre» (danse, théâtre, mime, clown, masque).
Arrivé à Toulouse en 1993, il s’investit dans un lieu de résidence et de création artistique, La Mer.
En 1995, il rejoint le groupe Bambou Le La avec qui il développe une recherche de sonorités ethniques (didjeridoo, chant harmonique, percussions) au service de créations théâtrales contemporaines en France et en Europe. En 1997, il devient membre de la Cie l’Obubambulle jusqu’en 2005.
En 2000, il co-signe avec la compagnie l’écriture de la pièce «Hic et nunc» qui ouvre la voie au
théâtre itinérant en milieu rural. Il y rencontre Samuel Cuadrado avec qui il crée la compagnie ARTAEM et le spectacle Spirales.
Mordu par le conte, il crée en 2002 son premier spectacle solo ‘Les Contes de la chouette», suivi en
30
2003 par «Contes de sentiers» (voir la rubrique Les contes de Gaël
Macho). Depuis 2005, il participe à des lectures de théâtre contemporain en milieu rural et carcéral avec «Lectures et Lecteurs»
Frédérique Camaret : comédienne, musicienne, chanteuse
Ses études à l’école des Beaux Arts de Bordeaux la conduisent à la
création de divers décors pour théâtre d’ombre et spectacles jeune
public.
Après sept années de voyage en roulotte à cheval, présentant spectacle de rue, théâtre itinérant, marionnettes, contes musicaux, Frédérique participe à différentes créations en France, au Sénégal et au
Mali.
En 1986 elle s’installe dans le Lot et prend part à la création de la
Cie Oboubambulle et participe à tous ses spectacles jusqu’à fin 2007.
Frédérique travaille actuellement avec plusieurs compagnies en tant
que comédienne, lectrice, musicienne, chanteuse et plasticienne.
CIE EMMANUEL GRIVET
DANSE // TOULOUSE // www.cieemgrivet.com
Le Cube, jukebox
pièce pour deux à quatre danseurs
créée en 2009 - durée 20 à 60mn
Elément du projet de recherche et de
création NOURRish développé par la
compagnie depuis 2008, cette création
propose, la mise en jeu par le public luimême, du travail des danseurs dans l’espace de la rue, d’un musée, d’un parc,
d’un événement particulier…
Cette version du Cube reprend le principe du jukebox, élément incontournable
des cafés des années 60 et 70 où le choix
d’un titre parmi une sélection proposée,
permet au consommateur de déclencher
l’exécution d’une musique ou d’une bande – son, et ici, d’une courte danse associée.
Deux à quatre danseurs placés dans un cube ajouré de trois mètres de côté installé dans un espace public ou dans un lieu d’exposition, sont ainsi proposés à l’interactivité du public pendant une
durée donnée.
La sélection musicale, éclectique et variée, comme celle des danses associées, est composée en
fonction du lieu de présentation du Cube, jukebox (jardin, musée, lieu architectural ...) ainsi que
de la circonstance ou de l’événement dans lesquels il s’inscrit (spectacle, festival musical, exposition...).
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DIMANCHE 25 JUILLET
CARTE BLANCHE à
la compagnie pipototal
Outre sa fameuse déambuloscopie ( parade déambulatoire ), la compagnie pipototal présente les diverses compagnies et spectacles de ses comédiens. Se rajoute à
ce beau programme, la caravanne des Espaces Libres, le projet Tournée roulotte et
trois concerts pour finir en beauté cette édition 2010.
DANS LE VILLAGE à partir de 12h30 (horaires et lieux sous réserve de modification)
12H30 - 14H30
APERO DEBAT PROJECTIONS Stade
13H00 - 18H00
EXPOSITION MACHINES PIPOTOTAL
Champs de Mars
14h00 - 18H00
LA CARAVANNE DES ESPACES LIBRES
Stade
14H30 - 15H45
J-P Raffit et l’orchestre de chambre
Eglise
Scène Arts de Rue
14H30 - 15H30
CIRCAMBULLE ateliers de cirques
14H00 - 14H30
CIE MOVING PEOPLE
Champs de Mars
14H30 - 15H15
CIE NOOM
Champs de Mars
15H30 - 16H00
TABEA TYSOWSKI
Derrière l’Eglise
15h30 - 16h20
THEATRE DU HARANGUEUR
Sous la Halle
16H00 - 17H00
THEATRE DU BOUT DU MONDE
Boulodrome
16h40 - 17h30
Cie La BOBÊCHE : impro danse
INACHEUVEUX
DUO ACCROBATIE DANSE Guilhem et Ginagui Derrière l’Eglise
17H00 - 18H30
Projet Tournée Roulotte Derrière l’Eglise
17h30 - 18h30
DAMARHOU
Eglise
17h45 - 18h15
CIE MOVING PEOPLE épisode 2 Sous la Halle
18H30 - 19H15
DEAMBULOSCOPIE PIPOTOTALE
Village
19H30 - 20H30
JEFF ZIMA
Champs de Mars
21H00 - 22H30
MELLINO
Champs de Mars
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PIPOTOTAL
WWW.pipototal.fr
Mélangeant machinerie, cirque, musique, danse et jeu d’acteur, l’activité de la compagnie est orientée principalement sur les arts de la rue et s’emploie à développer
un art cinétique.
En 2009, la compagnie Pipototal fête ses 20 ans. Née de la volonté de diffuser son
univers poétique en extérieur, la compagnie exporte ses créations dans les rues et
jouit maintenant d’une reconnaissance internationale.
Déambuloscopie est une escapade dans un monde onirique. Un univers d’apparitions où personnages et mécaniques s’emmêlent. C’est un convoi peuplé de personnages étranges et burlesques
déplaçant d’étonnantes machines grâce à leur propre force. En les voyant passer, on pense à ces
jouets mécaniques à remonter, à un voyage dans la bulle d’un monde imaginaire. C’est une tribu
de nomades intemporels traversant les époques en quête de renouveau. L’ambiance de ce convoi
est festive. Une poignée de musiciens distille une musique riche, chargée de rythmes venus des
Balkans. À l’intérieur des habitacles, on se laisse aller à des fantaisies acrobatiques. Plus tard dans
la soirée, lorsque les feux sont allumés sur ces drôles de machines, on reste émerveillés devant
l’ampleur de ce cortège. Une déambulation qui devrait réveiller le regard de l’enfant qui sommeille
en chacun de nous.
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THEATRE DU HARANGUEUR
Notre regard de spectateur est aujourd’hui
conditionné dans la norme rectangulaire de
nos télés et nous consommons sans modération les commentaires de ses bateleurs.
Cante ista, caricature bouffonne veut casser
ce shéma télévisuel et utiliser le rire comme
moyen de conscientiser : «alors messieurs
dames qu’est ce que je vous sert aujourd’hui ?...quelques tranches de vies ?...
avec ou sans gras ? du stand-up au cirque
de cabaret en passant par le clown et le
théâtre, ce spectacle tire les ficelles de tout
un panel de formes et donne le ton en art
mineur. spectacle bavard, il nous entraine
avec sa ménagerie de personnages d’un
univers à un autre, d’une vie à une autre. le choix de cette écriture singulière est à l’image de son
maître d’oeuvre, nouveau circassien «déformé» de differentes disciplines artistiques.
34
35
INNA CHEVEUX
Numéro de cirque
premier solo féminin
utilisant la technique des
équilibres sur cannes, accompagnée par une création
musicale.
Inacheveux invite le spectateur à
un voyage dans un autre espace
temps où l’urgence est effacée,
où le temps prend son temps, la
lenteur révèle le détail. De cette
faille du temps suspendu jaillit
l’émotion, comme un jet de couleur sur une image en noir et
blanc.
Une traversée sauvage et animale
de l’intime au féminin dans un
style qui évoque la tradition esthétique japonaise.
TABEA TYSOWSKI
UN SOLO DE DANSE-THEATRE ET CIRQUE
« BLANK » est un solo de danse-théâtre, cirque et vidéo créé par Tabea Tysowski en avril 2009 pendant
« work in progress arts meeting » en Pologne, cette
rencontre étaiT organisé par la FAAAC, un groupe
des jeunes artistes européens, qui met en place des
période de formation, de recherche et de création. «
BLANK » a pris forme dans une vieille église au milieu
d’un petit village en Pologne. La famille paternelle de
Tabea Tysowski était de cette partie de la Pologne, qui
était à l’époque une partie d’Allemagne, Schlesien. Cet
endroit est plein d’histoire, de nostalgie et de gens déracinés, les allemands furent évacués en 1945, ensuite
la Russie a déplacé des Ukrainiens pour les faire vivre
dans cette région où aujourd’hui des Polonais vivent
avec une courte et intense histoire.
La relation de sa famille avec cette endroit et leur fuite,
la confrontation avec l’histoire et son propre ressenti ont donné une base émotionnelle forte pour cette
création.
36
Cie MOVING PEOPLE
DEAMBULATION ET FIXE
TOURNEE ROULOTTES
Depuis les Portes de l’Ariège, en passant par le Couserans, le Pays de Foix et le
Volvestre... Roulottes, chevaux et saltimbanques prendront la route au Festival Terre de Couleurs à Daumazan sur Arize, le 25 Juillet 2010 jusqu’à la fin de l’été. La caravane présentera dans
les villages traversés, des spectacles tous les Week-end et des animations en semaine. Tournée
Roulottes sera aussi l’occasion d’une résidence itinérante de création artistique mêlant les arts
du spectacle vivant de plusieurs domaines: théâtre, musique, danse, marionnettes, cirque, arts
équestres,…
37
« BER 2010,
La caravane des espaces Libres »
LA CARAVANE DES ESPACES LIBRES
La Caravane des espaces Libres »… cinéma ambulant, expositions, Tchai-Chop, coin enfants, partage et
création, sera présente lors de la journée du dimanche 25 Juillet 2010 pour vous offir quelques films de leurs
voyages sur le continent Africain. Ces projections sont le fruit d’un travail de longue haleine puisqu’ils vous
Association BER 2012
présenteront une panoplie de métrage destinée au nomadisme, au désert, au road trip, à l’immigration, et à
14, rue de la Margelle
bien 37
d’autres
thèmes encore.
500 CHINON
« La caravane
des espaces
libreslibres
» vous
« La caravane
des espaces
» : fera respirer l’air nomade sous l’emprise duquel ils se sont baignés,
mais aussi,
elleambulant,
se chargera
de vous Tchaidistribuer de la joie de vivre en veux-tu en voilà, et vous mènera sur une
cinéma
expositions,
réflexion
et
des
débats
sur
les
enjeux
de nos modes de vieTombouctou,
et de notre avenir.
Chop, coin enfants, partage et création.
le 11 janvier 2010
« La caravane des espaces
libresMonsieur,
» signe son empreinte avec un certain sens d’amour et d’ouverture sur le
Madame,
monde actuel, mais également avec le souci de l’importance qu’elle accorde au partage et à l’échange entre
Actuellement à Tombouctou (Mali) dans le cadre du projet « Ber 2009, un
les êtres humains.
écran dans le désert », nous nous permettons de vous proposer notre prochain projet:
« Ber 2010, la caravane des espaces libres » pour votre prochain festival.
Nous faisons route actuellement vers Ber pour installer un cinéma dans un
petit coin du Sahara à côté de Tombouctou. Nous proposons
des projections
« BERaussi
2010,
aux populations isolées d’Afrique de l’Ouest. Nous revenons en France au
LaFrance
caravane
desenespaces
Libres »
Printemps pour tourner dans toute la
de festivals
festivals jusqu’à
novembre 2010. En totale autonomie sur nos moyens techniques et humains, notre
tente touareg accueille des projections de documentaires, courts métrages et films
d’animations, une exposition photographique (agrandissements des meilleures
photos du projet), ainsi qu’un coin enfants. Le tout dans un décors mélangeant
Maghreb et Afrique de l’Ouest (coussin, tables basses, tentures, instruments de
musique, nattes, lampes touaregs…). L’accès aux séances du cinéma et aux
expositions est totalement gratuit et libre.
Association BER 2012
Nous disposons aussi d’une cantine itinérante d’inspiration africaine et
14, rue de la Margelle
orientale proposant des boissons du monde : thé gingembre, thé a la menthe,
37 500 CHINON
bissap, massala tchai et des assiettes ou/et snacks (selon les possibilités)
La nourriture proposée est principalement végétarienne biologique et nous ne
« La caravane
des espaces
libres » :
proposerons
pas d’alcool.
cinéma ambulant, expositions, TchaiChop, coin enfants, partage et création.
Tombouctou,
le 11 janvier
2010
Le pôle cinéma et le pôle cantine peuvent fonctionner
séparément
ou ensemble
selon nos disponibilités et vos préférences.
Madame, Monsieur,
« La caravane des espaces libres » manifeste le nomadisme, la joie de
Actuellement
à Tombouctou
le enjeux
cadre du
« Berde
2009,
vivre et cherche
à amener
réflexions et(Mali)
débatsdans
sur les
deprojet
nos modes
vie un
écran
dans
le
désert
»,
nous
nous
permettons
de
vous
proposer
notre
prochain
et de notre avenir. Tout s’accélère et nous sommes embarqué dans une spirale projet:
« Ber 2010,
caravane
espaces
» pour
votre
prochain
festival.
infernale
que la
nous
avons des
décidé
de nelibres
pas subir
mais
d’utiliser
pour
créer une
Nous
faisons
route
actuellement
vers
Ber
pour
installer
un
cinéma dans un
abondance de rencontres et évoluer vers un nouveau monde.
petit un
coin
du Sahara
côté deest
Tombouctou.
Nouspar
proposons
aussivoies
des projections
Dans
monde
où le àpartage
devenu si facile
les diverses
de
aux
populations
isolées
d’Afrique
de
l’Ouest.
Nous
revenons
en
France
auun sens
communications, nous avons fait le choix d’utiliser cette technologie avec
Printemps
pour
tourner
dans
toute
la
France
de
festivals
en
festivals
jusqu’à
d’amour et d’ouverture sur le monde actuel, soucieux de l’importance du partage
2010.
En totale
autonomie
etnovembre
de l’échange
entre
les êtres
humains.sur nos moyens techniques et humains, notre
tente touareg accueille des projections de documentaires, courts métrages et films
d’animations,
une exposition
(agrandissements
des meilleures
Notre intervention
n’estphotographique
pas sujette à une
rémunération obligatoire,
nous
photos
du
projet),
ainsi
qu’un
coin
enfants.
Le
tout
dans
un
décors
mélangeant
faisons ça pour le partage et l’expérience avant tout.
Maghreb
et Afrique
(coussin,
tables basses,
tentures,nous
instruments
de
Pour
couvrir
les frais de
de l’Ouest
l’association
et poursuivre
l’aventure,
garderons
musique,
nattes,
lampes
touaregs…).
L’accès
aux
séances
du
cinéma
et
aux
l’intégralité des bénéfices de vente de boissons et d’artisanats.
expositions est totalement gratuit et libre.
Nous disposons aussi d’une cantine itinérante d’inspiration africaine et
orientale proposant des boissons du monde : thé gingembre, thé a la menthe,
bissap, massala tchai et des assiettes ou/et snacks (selon les possibilités)
La nourriture proposée est principalement végétarienne biologique et nous ne
proposerons pas d’alcool.
Le pôle cinéma et le pôle cantine peuvent fonctionner séparément ou ensemble
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Infos pratiques
Innauguration Vendredi 23 juillet à 16H00 sur le site
Ouverture des portes
Vendredi 23 juillet >>> 17h
Samedi 24 juillet >>> 15h
Dimanche 25 juillet >>> 12h30
Billetterie
Tarifs (accès tout spectacle)
• Plein tarif > 15 €/jour /// 24€ forfait 2 jours (vend/sam)
• Préventes et tarif réduit (chômeurs, étudiants, RMIstes - sur justificatif) > 13 €/jour /// 20€ forfait 2 jours
(vend/sam)
• Gratuit pour les enfants de moins de 10 ans
• Gratuit le Dimanche, sauf Alima et Loe Kent (5 €)
Préventes
• Auchan, Cultura, E.Leclerc, Virgin mégastore > ticketnet.fr
• Harmonia Mundi à Toulouse ( 56 rue Gambetta, 31 000, tel 05 61 29 08 07) et Montauban (3 rue Greffe, 82
000, tel 0563 66 93 46) >> un disque offert* pour tout achat sur présentation d’un billet d’entrée au festival
dans les boutiques
Harmonia Mundi de Toulouse, Albi, Bayonne, Bordeaux, Montauban, Montpellier, Perpignan, Tarbes - offre
valable du 1er juillet au 30 Aout 2008 - *disque offert dans la sélection d’Harmonia Mundi
• Bureau Information Jeunesse de Foix (3 rue Longues, 09 000, tel 05 61 02 86 10)
• Cinéma Le Régent à Saint Gaudens (16 rue Indépendance, 31 800, tel 05 62 00 81 57)
• La Mie Câle à Pamiers (21 rue Charles de Gaulle, 09 100)
• Le Mélodie à Saint Girons (17 rue du Bourg, 09 200, tel 05 61 66 66 50)
• Le Crée Louche à Engomer (09 800, tel 05 61 04 89 39)
• Bureau de la Presse au Mas d’Azil (Place du Champs de Mars, 09 290, tel 05 61 69 93 63)
• Pizzeria du Prieuré à Lézat sur Lèze (70 av de la république, 09 210, tel 05 61 60 40 09)
• Bureau de la Presse à Montesquieu Volvestre (3 rue Porte Neuve, 31 310, tel 05 61 90 18 39)
• Bureau de Tabac à Daumazan sur Arize (10 rue Barry, 09350, tel 05 61 69 80 14)
• Librairie de la Halle Cazères sur Garonne (8 pl.de l’hôtel de ville 31220 tel 05 61 97 24 45)
Réservations
05 61 66 34 62 / [email protected]
Billets par contremarque (1/2 tarifs pour les 13/25 ans résidant en Ariège) disponibles auprès des BIJ et
des PIJ de l’Ariège (renseignements auprès de l’association Terre
de Couleurs, 05 61 66 34 62)
Pour venir Depuis Toulouse, 40 mn : Prendre l’A64 direc-
tion Tarbes puis prendre la sortie Carbonne, Montesquieu Volvestre, suivre la direction de Foix. Depuis Foix , 40mn : Prendre
en direction de la Vallée de la Lèze, puis Daumazan.
contact presse : Thomas Bonnin : [email protected]
05 61 66 34 62
www.terredecouleurs.asso.fr
Place du Village
09230 Sainte Croix Volvestre
39
40