Dossier-de-presse-20..
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PROGRAMME VENDREDI 23 JUILLET 16h00 INNAUGURATION pour les institutions et la presse Ouverture du site à 17h00 17H15 - 17H45 Cie DU VIDE 17H45 - 18H45 MONSIEUR TRISTAN 18H45 - 19H15 PAKIPAYA 19H15 - 20H30 NURU KANE 21H00 - 22H15 DANYEL WARO 22H45 - 0H00 SYSTEMA SOLAR 00H30 - 2H00 GRUPO FANTASMA 02H00 - 03H15 CHARLIES ALL STAR Espace RUE Cantina Espace RUE Grand Chapiteau Grand Chapiteau Grand Chapiteau Grand Chapiteau Cantina SAMEDI 24 JUILLET Ouverture du site à 15h00 15H15 - 16H15 CIE EMMANUEL GRIVET 16H15 - 17H15 DUO EDEBAT 17H15 - 18H10 CIE ARTAEM 18H10 - 19H10 DAMARHOU 17H30 - 19H00 Café Citoyen 19H10 - 20H15 BERNARDO SANDOVAL 21H00 - 22H30 INNA DE YARDS 23H00 - 00H15 RAGEOUS GRATOONS 00H45 - 02H15 MOUSS ET HAKIM 02H15 - 03H30 MABREUCH Scène Arts de Rue Cantina Scène Arts de Rue Cantina Chapiteau associatif Grand Chapiteau Grand Chapiteau Grand Chapiteau Grand Chapiteau Cantina DIMANCHE 25 JUILLET DANS LE VILLAGE à partir de 12h30 (horaires et lieux sous réserve de modification) 12H30 - 14H30 APERO DEBAT PROJECTIONS Stade 13H00 - 18H00 EXPOSITION MACHINES PIPOTOTAL Champs de Mars 14h00 - 18H00 LA CARAVANNE DES ESPACES LIBRES Stade 14H30 - 15H45 J-P Raffit et l’orchestre de chambre Eglise Scène Arts de Rue 14H30 - 15H30 CIRCAMBULLE ateliers de cirques 14H00 - 14H30 CIE MOVING PEOPLE Champs de Mars 14H30 - 15H15 CIE NOOM Champs de Mars 15H30 - 16H00 TABEA TYSOWSKI Derrière l’Eglise 15h30 - 16h20 THEATRE DU HARANGUEUR Sous la Halle 16H00 - 17H00 THEATRE DU BOUT DU MONDE Boulodrome 16h40 - 17h30 Cie La BOBÊCHE : impro danse INACHEUVEUX DUO ACCROBATIE DANSE Guilhem et Ginagui Derrière l’Eglise 17H00 - 18H30 Projet Tournée Roulotte Derrière l’Eglise 17h30 - 18h30 DAMARHOU Eglise 17h45 - 18h15 CIE MOVING PEOPLE épisode 2 Sous la Halle 18H30 - 19H15 DEAMBULOSCOPIE PIPOTOTALE Village 19H30 - 20H30 JEFF ZIMA Champs de Mars 21H00 - 22H30 MELLINO Champs de Mars LE FESTIVAL <<<<<<<<<<<<<<<<<<<< page 1 à 5 LA PROGRAMMATION <<<<<<<<<<< page 6 à 38 INFOS PRATIQUES <<<<<<<<<<<<<< page 39 CONTACT <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< page 40 TERRE DE COULEURS A un kilomètre du bourg de Daumazan sur Arize Terre de Couleurs fête cette année son 17ème festival ! Autant d’années de rencontres, d’innovations artistiques, d’engagements et de joie partagée. Rendez-vous incontournable des passionnés des musiques du monde et métissées, des musiques actuelles, des arts de la rue pour petits et grands, des rencontres autour de l’économie sociale et solidaire... On défend ici des valeurs essentielles qui ne rendent que plus fort le moment partagé. Pour sa 17ème édition, le festival Terre de Couleurs poursuit ses ambitions initiales : proposer un événement culturel multidisciplinaire, une programmation variée, une rencontre populaire dans un cadre de convivialité, d’échanges et de mise en action de principes sociaux et solidaires fondamentaux. Le festival est, outre sa dimension culturelle, habité par des valeurs touchant à l’universel. Fidèle aux valeurs qui ont assis sa réputation, le festival 2010 se veut plus que jamais le lieu de rencontres pour tous ceux qui entendent vivre la culture autrement et intensément. Terre de Couleurs a pour but de promouvoir le développement de la culture en milieu rural en proposant une offre culturelle de grande ampleur sur la commune de Daumazan-sur-Arize, qui de par son emplacement est un lieu pertinent, puisque à cheval entre les départements de l’Ariège et de la Haute Garonne. Cette année, une trentaine d’artistes sont attendus. De Danyel Waro à Nuru Kane, de Systema Solar à Mabreuch , de Grupo Fantasma à Mouss et Hakim, les têtes d’affiches croisent des découvertes étonnantes. Une programmation arts de la rue toujours particulièrement concentrée sur le dimanche au village avec une carte blanche donnée à la compagnie ariègeoise de renomée internationnale, PIPOTOTAL. Il y aura également des compagnies régionales et espagnoles issues d’un projet d’échange mené par le centre des arts du cirque de Midi Pyréneés, La Grainerie (projet Cir-que-o! ). De plus le festival se dote cette année d’une décoration spécifique ( décoration, signalétique...) concoctée pour la troisième année consécutive par l’artiste NEMO secondé de jeunes issus d’association départementale ainsi qu’une mise en image du site avec le duo toulousain VSRK. 1 Un festival engagé dans l économie sociale et solidaire Terre de Couleurs n’est pas seulement un événement avec des spectacles et un public devant. Le projet du festival est axé sur la citoyenneté, la proximité, le développement durable, l’échange de cultures et la diversité. Notre démarche éthique nous conduit à mener l’organisation du festival selon ces principes et à développer des actions dans différents domaines (l’écologie, l’économie solidaire, l’accessibilité et la rencontre autour de ces thèmes). Environnement 1 Le tri sélectif des déchets L’ensemble des déchets du festival (organisation et public) est trié par une équipe chargée d’organiser ce tri et de sensibiliser les festivaliers sur cette question. Ces nettoyeurs véhiculent avec humour et bonne humeur l’importance du tri et du recyclage. 2 Les toilettes sèches Elles permettent d’économiser de l’eau et évite, ainsi, de polluer une eau potable qu’il faut ensuite retraiter. Sur le festival, nous allons comptabiliser une économie d’eau de plus de 20 000 litres. Elles visent aussi à recycler nos excréments dans un cycle naturel et servent à faire du compost et enrichir les jardins d’Ariège d’un terreau. Ce système commence à être connu et à servir de référence. Nous avons été contactés plusieurs fois pour en expliquer le fonctionnement et l’installation. Dans cette optique, de promotion et de diffusion de l’usage des toilettes sèches nous allons mettre en place des caravanes équipées de toilettes sèches. Ceci afin d’en faciliter l’installation et l’usage pour des manifestations locales. 3 Les gobelets réutilisables L’utilisation de verres consignés marque aussi notre volonté écologique et connaît un franc succès. Cette initiative s’est peu à peu imposée et plusieurs autres structures nous les louent depuis 2006. L’an passé nous avons mutualisé cet investissement avec une trentaine d’associations et avons acheté 50 000 gobelets. Cela nous a permis de réaliser une économie d’échelle par rapport à des gobelets classiques réservés à un seul usage. La récupération et le multi-usage Par une volonté d’éviter le gaspillage de matières premières et de ressources que l’on sait épuisables et non renouvelables pour des utilisations de courte durée, la décoration du site s’opère grâce à la «récup’» d’objets en tous genres. En effet très souvent il a fallu convoquer le «système D » afin de rendre notre action possible. La plupart des aménagements sont réalisés grâce à la récupération et au prêt ; nous sommes à l’affût de ce genre de possibilités et faisons marcher les réseaux pour pouvoir saisir des opportunités. De plus depuis 2008 nous avons établi un partenariat dans une logique d’échange et d’économie solidaire et sociale avec un artiste lyonnais, NEMO. Il est venu accompagné de plusieurs jeunes afin de réaliser la décoration du festival dans le cadre d’un camp et d’ateliers. Il revient cette année avec un projet et une équipe de jeune plus importante. 2 LA DECORATION : « NEMO DECO» Création du décor intérieur et signalétique du festival pour l’édition 2010 avec l’aide du plasticien Némo et d’1 structure spécialisée pour la jeunesse Ce camp a pour objectif d’associer les jeunes de 13 à 17 ans à la création d’une décoration sur l’ensemble du site du festival TDC. Dans cet espace, les jeunes ont la possibilité d’être accompagnés vers une création collective, de rencontrer d’autres personnes hors de leur quotidien et de s’enrichir avec de nouvelles expériences dans le champ culturel et musical de TDC. L’adolescence est un processus évolutif habituel et fait partie des étapes de maturation dans le développement de l’adulte. Nous savons que l’adolescence peut se dérouler de façon plus ou moins douloureuse pour les jeunes. Il apparaît de façon forte que les jeunes inscrits l’année dernière dans ce projet ont pu développer des compétences techniques et relationnelles. L’évaluation faite par les éducateurs a mis en relief un apaisement des conduites et des marques de joie qui se sont manifestées par des paroles et des attitudes. Avec Némo, les jeunes ont créé une décoration de grande qualité et se sont bien intégrés. De fait, ils ont été reconnus et valorisés par les organisateurs et bénévoles du festival TDC. Ce projet avec Némo et les éducateurs est structurant pour les ados. Il permet aux jeunes de trouver leur place et de ne pas occuper toute la place. C’est une oeuvre commune, il invite l’adolescent à passer de l’individuel au collectif en associant les autres. Il se confronte à la résistance des choses : il est impossible d’agir n’importe comment. Il induit un rapport au temps avec des impératifs : la décoration doit être finie avant le début du festival Il invite à la création, à la sublimation des pulsions !!! Dans ce sens, il procure de l’apaisement et une valorisation de soi-même. Enfin, il peut inscrire le sujet dans une perspective d’avenir. • AU PROGRAMME - L’annonce sur la route - Les portes - Les masques (à finaliser) - La signalétique - Arbres à paroles (voir photos) Partager avec les autres Némo, dans son rôle d’animateur, se définit lui-même comme “un chef d’orchestre”. Il s’agit pour lui de faire naître les envies, de révéler la compétence individuelle au sein d’un travail collectif. Très souvent le public est jeune, la réussite doit être au rendez-vous, mais elle n’est pas pour autant acquise d’avance et l’exigence fait aussi partie de la démarche. V S R K : R e t r o k i l l V S Vi s a l - s h o o t e r www.myspace.com/vsrk Vivant à Toulouse, c’est en 2006 que Reno et Na/Da font leur premier essai de projection commune. Les deux techniques utilisées sont la peinture rétroprojettée et la video, travaillées en temps réel. La compréhension et la complicité sont immédiates : 2 projections sur un seul et même écran, une seule image conçue à deux, VSRK voit le jour. Depuis ce duo a proposé différentes configurations et propositions artistiques au gré des rencontres : avec des musiciens, des danseurs, des installations complexes et des performanes pluridisciplinaires..... Pour le festival l’idée est d’accrocher des mo3 dules de projection sur plusieurs endroits du site. Il s’agira d’une accumulation de disque mise en lumière pour la plupart à l’aide de rétroprojecteurs L’ économie sociale et solidaire Deux aspects sont fondamentaux à notre action de solidarité économique : d’une part le choix de l’approvisionnement des denrées alimentaires servies aux bénévoles, artistes et festivaliers et d’autre part la solidarité d’une démarche bénévole et d’un réseau de partenaires et de professionnels participant de manière considérable à l’équilibre financier de notre festival. Les circuits courts de consommation Le festival est inscrit dans un développement durable respectueux de notre planète. Toutes nos actions et nos choix en découlent. Ainsi la plupart de nos produits de consommation viennent de producteurs locaux. Nous avons pu constater qu’en utilisant des fournisseurs locaux, nous diminuons l’énergie grise due à l’acheminement des produits. Il nous paraît également normal et logique de travailler avec les agriculteurs, brasseurs, éleveurs et boulangers de la région et de leur faire profiter des retombées économiques du festival. L’agri-culture biologique Gageant qu’il est possible de fournir à nos bénévoles, artistes et festivaliers une nourriture de haute qualité tout en respectant une marge correcte, et un prix modéré, nous nous fournissons depuis plusieurs années auprès de maraîchers en agriculture biologique. Le commerce équitable Inscrits dans une démarche d’équité et de solidarité, il nous semble important de respecter les paysans du bout du monde en important des produits vérifiés comme le café, le chocolat, le sucre ou l’huile. Le réseau professionnel solidaire et partenaire Nous avons, au fil des années, tissé avec le réseau professionnel des liens très solides. C’est une part non négligeable d’économie sur notre budget qui participe à la bonne gestion de notre festival par des prestations de services à des tarifs négociés, des services et de la mise à disposition de matériel. Le bénévolat de personnes qualifiées Nous l’avons souvent dit, le festival n’existe que grâce aux nombreux bénévoles qui s’investissent parfois plusieurs semaines sur le site ou toute l’année sur différents aspects de l’organisation de l’événement. 350 bénévoles, c’est autant de réseaux amicaux et familiaux, de contacts facilités. Les bénévoles de Terre de Couleurs sont la substance même du festival. Ils travaillent longuement sous tous les climats, s’investissent, créent et enrichissent cette aventure humaine. Leur niveau de participation est de grande qualité. Ce festival est avant tout une belle histoire d’engagement humain. Des rencontres sont organisées dans l’année pour prendre des décisions en séances plénières 4 mais aussi pour travailler par commissions autour de la finance, de la programmation, de la convivialité et du développement durable. L’hébergement des artistes chez l’habitant Pour des raisons financières mais aussi de capacité hôtelière, il est impossible de loger à l’hôtel tous les artistes et techniciens du festival. Là encore la solidarité s’est installée et un réseau d’hébergement chez l’habitant s’est constitué, participant à la gestion économique du festival mais aussi à la qualité de l’accueil et à la création de véritables liens entre les artistes et la population locale. RENCONTRE Le village associatif Il réunit des acteurs de l’économie sociale et solidaire et accueille une vingtaine d’associations militantes, engagées et animées par la volonté d’imaginer et de construire un monde meilleur. Seront présents entre autres : Tv Bruit, Magdalena, Plan B, l’Age de faire, Silence, Vivre en comminge, AINA, Faire, Le guetteur de l’AUBE, Promatta, Planning familial Ariège, La glanerie, LTA, Ecorce, AMAP, RESF, Collectif 31, Friture, Les mères en colère, Festival Camino, Passe Graines, Chiapas Ariège, Canal SUD, Emmaus Pamiers, LisaLTA, Prendre le temps d’agir, Appétits des possibles, Confédération Paysanne, Faucheurs volontaire, Rénova, Réseau de semence paysanne, Couac, ELP, Avant Mardi, Art’Cade... Les cafés citoyens Les cafés citoyens contribuent à créer du débat et à mettre en scène des réflexions et des argumentations. Chacun est invité à y participer. Ils sont animés par Jean-Marie Jolivet et Marie Toustou. Deux rencontres sont programmées le samedi à 17h30 et le dimanche à 12h30. Deux thèmes se croisent cette année : La résistance pendant l’occupation et les nouvelles formes de résistances aujourd’hui. L’ accessibilité aux personnes à mobilité réduite L’accès du festival sera pensé pour permettre aux personnes handicapées de participer. Il est à noter que pour les toilettes sèches cela est déjà prévu dans les normes. Pour le reste du site, nous allons travailler à court terme en partenariat avec la Maison Départementale des Personnes Handicapées de l’Ariège et avec l’Association des Paralysés de France. La mixité Le mélange des genres et des générations ainsi que le métissage sont inscrits dans nos statuts et sont inhérentes à chaque manifestation. Notre réseau de bénévoles est à lui seul gage de mixité sociale et générationnelle. En effet, nous avons des taches auxquelles participent les écoles (décoration, panneaux d’affichage, etc.), les adolescents ont une part non négligeable d’activités, et nous avons depuis peu des retraités et des personnes de 60 ans et plus, très actifs au sein du festival. En conclusion, ce festival correspond à une dynamique collective centrée sur des valeurs solidaires. Il est une réaction à l’individualisme érigé en art de vivre, aux formatages culturels, aux inégalités de statut ou de condition. Il associe pleinement l’aspect artistique aux aspects de convivialité et d’engagement. Nos valeurs s’enracinent autour d’un socle commun considérant le lien social, la richesse humaine et le respect de l’environnement comme étant essentiels. 5 LA PROGRAMMATION Musiques vivantes d’hier et d’aujourd’hui Spectacle vivant - Arts de rue C’est dans un charmant petit village ariégeois qu’est installé, depuis 1993, « Terre de couleurs », un festival sous forme d’invitation à de très éclectiques voyages musicaux. Les musiques du monde, traditionnelles ou actuelles, associées aux arts de la rue et aux fameux cafés citoyens en font un rendez-vous populaire engagé. La programmation artistique est étroitement liée aux rencontres et aux débats, autour de l’économie et des cultures sociales solidaires, si chères aux organisateurs. Pour cette 17e édition, la programmation, toujours axée sur les musiques métissées, fera la part belle à la culture musicale africaine qui a essaimée de part le monde sa créativité et sa richesse. Nous découvrirons la musique Maloya du réunionnais Daniel Waro, la soul afro-londonienne de Nuru Kane, la salsa cubaine du groupe Grupo Fantasma, le rap colombien de Systema Solar, l’afrobeat de Charlies all star, le reggae roots du collectif jamaïcain Inna de Yard. Nous accueillerons également des pointures locales telles Mouss et Hakim qui fêteront pour leur 20 ans de tournée ainsi que le flamenco rock de Bernardo Sandoval. Et bien d’autres surprises encore telle . Quant aux arts de la rue, l’association Terre de Couleurs a décidé cette année de donner carte blanche à une compagnie ariégeoise de renom, Pipototal, pour l’élaboration de la journée du dimanche. Cette nouvelle formule, basée sur la collaboration directe avec les artistes, devrait apporter fraîcheur et qualité aux spectacles gratuits de cette journée très familiale. Nous pourrons notamment y apprécier la déambulation de la compagnie intitulée « déambuloscopie » ainsi qu’une dizaine de spectacle d’autres compagnies choisies avec soin par Pipototal et Terre de Couleurs. Cette journée du dimanche sera également agrémentée de concerts avec Jeff Zima (blues) suivi de Mellino (ex-négresses vertes) ainsi que des débats et projections liés à l’économie sociale et solidaire sur le thème de la résistance. Musiques VENDREDI 23 JUILLET DANYEL WARO LA REUNION // MALOYA http://www.akout.com/musique/fiche_artiste. php?id=Danyel+Waro Laurent Dalleau : congas, voix/ Vincent Phileas : roulèr, voix/ Damien Mandrin : kayanm, bob, piker, voix / Danyel Waro : chant Danyèl Waro vit sur l’île de la Réunion, dans les hauts de Saint-Paul. Dans son atelier, il fabrique les instruments traditionnels du maloya, le rythme traditionnel de la Réunion. Un rythme ternaire qui est le blues de la Réunion... Danyèl Waro est resté fidèle à la tra6 dition acoustique de ce maloya et il en est le «héros» reconnu. Musicien, mais aussi poète, il sait faire chanter le créole avec une émotion sans pareil: «Pour moi le maloya, c’est d’abord le mot», précise-t-il. «Je cherche la cadence, l’image, le rythme dans le mot. Grâce au maloya, j’ai pris du recul par rapport à la philosophie cartésienne, aux jugements trop conceptuels. Le maloya m’a remis en accord avec la Réunion, avec les gens, avec notre langue». Le Maloya a été relancé dans les années 70 par les mouvements indépendantistes avant de renaître véritablement dans les années 80. Et Danyel Waro est l’un des principaux acteurs de cette renaissance. Il a su avec talent permettre au maloya de retrouver son sens originel et transporter un message de révolte, d’espoir et de courage en faisant prendre conscience à de nombreux Réunionnais de l’importance de leur patrimoine culturel. Danyel Waro cisèle ses mots avec le même soin, le même amour des choses bien faites qu’il peaufine les instruments en les fabriquant : le kayanm, un instrument plat fabriqué à partir de tiges de fleurs de canne et rempli de graines de safran sauvage, le bob fait d’une corde tendue sur un arc et d’une calebasse comme caisse de résonance, et le roulèr, gros tambour monté à partir d’une barrique de rhum sur laquelle on tend une peau de boeuf. En langue créole et sur fond de tambours, il dénonce les nouvelles formes de dépendances qui ligotent encore les îles à la métropole. Perpétuel insoumis, Danyel Waro est un homme qui lutte contre les injustices sociales et pour la défense de sa réunionnaisité. Discographie 1987 Gafourn – Piros – dist. Piros, 1994 Batarsité - Piros – dist. Piros 1999 Foutan Fonker (Grand prix de l’Académie Charles Cros)- Cobalt - distribution L’Autre Distribution 2003 Bwarouz - Cobalt - distribution L’Autre Distribution 2006 Grin n Syèl – Cobalt - distribution L’Autre Distribution A paraître en septembre 2010 Aou Amwin - Cobalt - distribution L’Autre Distribution 7 8 GRUPO FANTASMA USA-CUBA // SALSA www.grupofantasma.com En mêlant salsa, cumbia, funk et une pointe de psychédélisme, Grupo Fantasma prolonge depuis dix ans une tradition initiée par Carlos Santana avec ou sans la Fania au début des années 70. D’ailleurs, le timbalero du groupe n’est autre que le neveu du percussionniste du premier orchestre de Santana. L’orchestre s’est formé au Texas en 2000 et compte dix musiciens, en majorité d’origine mexicaine et centraméricaine. Leur groove latino qui croise tradition et sonorités contemporaines repose sur un mélange d’instruments tout à fait original : Conga et batterie, basse, deux guitares Gibson, trombone, trompette et sax baryton. La star américaine Prince ne s’y est pas trompé en les engageant à multiples reprises pour l’accompagner ou pour animer ses célèbres aftershows. Sonidos Gold, leur quatrième album, avait été sélectionné pour le Grammy 2009 dans la catégorie Latin Rock/Latin Alternative. On découvrira à Vic leur nouvelle production, El Existential, dont la sortie est prévue en mai 2010. Cumbia, salsa, son montuno, afro-funk…seront au rendez-vous, avec ces mélanges intrépides qui caractérisent l’orchestre. Grupo Fantasma: un véritable collectif, doté d’une formidable énergie scénique. Un exemple de la vigueur d’une autre scène latine aux Etats-Unis, bien loin des stéréotypes de la salsa commerciale. 9 10 NURU KANE & bayefall gnawa GRANDE BRETAGNE// AFRO BLUES SOUL www.myspace.com/nurukane C’est dans les traces de « Sigil », qui le fit découvrir de ce côté-ci de la Méditerranée, que Nuru Kane creuse son nouveau sillon, intitulé « Number One Bus ». Trois ans après ce premier disque salué par la BBC, le chanteur et compositeur sénégalais est donc de retour avec un album aux accents toujours autant panafricains, encore plus acoustiques. Soit une bande-son au diapason de ses paroles de paix et de réconciliation, en accord parfait avec les cordes sensibles de la guitare et du guembri, mais aussi du oud, du ngoni, de la kora, du violon…. Pour en mesurer la portée et en saisir les enjeux, il est nécessaire de revenir en arrière. Tout a commencé à Dakar en 1973. Nuru Kane naît dans une modeste famille de la médina : son père est peulh, sa mère bambara. Lui grandit avec ses cinq frères et sœurs, avec des valeurs de respect et d’entraide qui jamais ne le quitteront. L’heure est au festin musical de l’après-indépendance, bientôt au m’balax qui va s’imposer au sortir des années 70 au Sénégal. Très vite, le gamin se branche sur la musique. « J’aimais bien mimer avec la bouche les groupes. » Avant de se choisir à quinze ans la basse pour instrument. C’est une bonne base pour qui veut bosser et voyager au pays des rythmes séculiers. Au cours des années 90, il ne cesse d’ailleurs de bouger sur toute la sous-région et se fait une réputation, accompagnant dans son pays de nombreux musiciens et metteurs en scène d’Afrique de l’Ouest (Mamadou Kante, Brikamer, la troupe Dooma Africa...). De ses périples, Nuru Kane garde en tête une quête de nouvelles sonorités. « Je cherchais la musique traditionnelle, le rythme des ancêtres ! » A l’époque, il est influencé par la musique gambienne, « avec cette kora qui jouait du blues », les chants de baptême et ceux de guérison, les ndeup que l’on compare aux pratiques vaudou, ou encore le reggae. Mais parmi tous, c’est Suleymane Faye, le chanteur et poète de Xalam, qui reste à jamais l’idole de ce jeune artiste. C’est ainsi qu’après avoir dirigé les African Children Reggae, il va créer sa propre formation branchée sur le son afro-beat, où il officie comme guitariste et porte-parole. Leur nom : les Nixma Ridiale que l’on peut traduire par « Aventuriers ». « Ceux qui partent pour ouvrir leur tête ! » Voilà sans doute pourquoi Nuru Kane s’installe en France en 1998. Là, il va se redécouvrir en trouvant l’instrument qui depuis l’accompagne dans tous ses voyages : le guembri dont le maalem de Marrakech Mahjoub Erraoui lui enseigne les codes de bonne conduite. Nuru Kane monte ainsi un premier groupe, Nxima 2, un jazz épicé au luth-tambour marocain, avec saxophone et batterie. Un temps. Il cherche à aller au-delà, à trouver des instruments en adéquation avec les sonorités profondes du guembri. A répondre à cette question qui hante ce chantre du panafricanisme : « Comment faire pour écrire une chanson où l’on retrouve toute l’Afrique ? » Enregistré en 2005, « Siguil » en apporte déjà des éléments. L’album dont le titre signifie « Sois fier, lève-toi », en wolof, sa langue, mélange les influences d’Afrique du Nord aux réminiscences d’Afrique de l’Ouest, la transe hypnotique des Gnaoua et la danse tellurique du m’balax, sans oublier d’y ajouter des échos du blues immémorial et de la kora ancestrale… Nul doute que cette 11 iconoclaste combinaison est le plus juste écho aux principes de vie de Nuru Kane, élevé dans la pensée syncrétique des Bayefall, confrérie soufie inspirée philosophie le grand maître spirituel Cheikh Amadou Bamba qui enseignait la ferveur et la tolérance. Bayefall Gnawa, tel est le nom de son projet. Plus qu’un nom, mieux qu’un son, cela sonne comme une note d’intention, cela donne comme une direction. « Sigil était le résumé de mes précédents voyages. Ce nouveau disque en est la suite logique : c’est le trip que j’ai vécu depuis. D’où le titre Number One Bus. », sourit celui qui vit désormais entre Paris et Londres, où il s’est installé depuis 2006. Pour preuves, le Sénégalais chante désormais en wolof, en français mais aussi en anglais. Le Number One Bus, c’était la ligne qu’il empruntait outre-Manche pour aller travailler, entendez jouer dans la rue. « Toute la ville, toute la vie, y défilait : les gens heureux, les amoureux, les en colère, les drôles, ceux qui te saoulent… » Tous les thèmes de ce nouvel opus sont liés à ce bus qui le menait au terminus, Santa Point. Comme « Bobo », une chanson en hommage aux enfants, « des anges qu’il faut protéger ». « Cette chanson m’a été inspirée lorsque je répétais au Sénégal. J’ai vu une petite fille qui rampait vers moi. Elle était si belle et si fragile que j’ai voulue lui rendre hommage… Et lorsque j’étais à Londres, j’ai vu une autre petite fille, accrochée au dos de sa maman. C’était le même ange. » De ce signe, Nuru Kane a donc écrit une mélodie toute simple, quelques accords rustiques pour qu’on perçoive au mieux les paroles. « Number One bus » est ainsi peuplé de personnages et de paysages qui racontent tous entre les lignes l’univers sonore de ce drôle de dreadlocké à la voix si particulière. Il y a « Ana », une jolie berceuse destinée à sa fille de neuf ans, « pour qu’elle n’ait jamais honte de sa couleur de peau, pour qu’elle n’oublie jamais que son pays, c’est la France, le Sénégal et le reste du monde, pour qu’elle sache toujours tendre la main à son petit frère Tidiane ». Il y a aussi « Ma Mère », belle ballade en hommage à celle qui lui a tout donné où il chemine avec doigté à la guitare acoustique, il y a « Pollo », un blues dédicacé au peulh, « ce peuple nomade dont il la langue devrait être la langue officielle de toute l’Afrique ». Nuru Kane y caresse puis frappe les cordes à la manière d’un Skip James, son héros du blues viscéral. Il y a « Algérie », une fusion de reggae et de rythmes gnaoua dont il résume le message par cette sentence proverbiale « Il faut être invité pour bien entrer dans un univers. Pour être invité, il faut le mériter. Pour le mériter, il faut respecter le monde entier. » Voilà sans doute pourquoi il dédie ce thème à tout son groupe, dont le cosmopolitisme résume bien l’ouverture d’esprit : un Marocain, un Algérien, un Sénégalais et un Français, Thierry Fournel son « alter ego » à l’oud, ngoni et guitare. C’est le même état d’esprit qui anime « Fica », une transe qui perle le funk, où Nuru Kane s’engage contre « les tout-puissants, ceux qui détruisent le monde en ne divulguant pas leur savoir ». A l’inverse, « Salam » salue sur un rythme m’balax « tous ces gens qui disaient bonjour en entrant dans le bus. C’est la première voix pour aller au paradis, non ?! » De même, « Xol », « cœur » en wolof, est un hommage aux accents de gospel à la spiritualité des Bayefall, « un monde fait de respect », tandis que « Yafor » est dédicacé au grand maître de la confrérie, Lamp Fall. « De l’esclavage au partage de l’Afrique, on a voulu nous occidentaliser. Il ne faut pas oublier nos racines ! », insiste celui qui se définit comme un typique « Sénégaulois », ou plutôt tel un « country boy, city boy, funky boy ». Une formule qui fait sens à l’écoute de sa musique, synthèse inédite des trois rives musicales qui ont façonné l’Atlantique noir. Vous trouverez de plus amples information, les dates de tournée, des extraitss live et studios en MP3 et vidéo sur la page myspace du groupe : www.myspace.com/nurukane sur You Tube, et sur le site de 3D FAMILY (www.3dfamily.org). 12 « C’était comme si la moitié de Brighton était venu au concert de ce chanteur sénégalais appelé Nuru Kane et de son groupe. Je n’avais jamais vu la komedia aussi pleine et aussi joyeuse. » The Guide, Brighton “Nuru Kane est une véritable découverte” Robin Denselow, Songlines “Leur son évoque un Velvet Underground saharien” Mark Hudson, Daily Telegrap “La sensation soul sénégalaise” Phil Meadley, Observer Music Monthly “Ses très larges influences font de ce premier album un véritable chef d’oeuvre” Evan Serpick. rolling stone.com “Les performances scéniques de Nuru Kane démontrent à merveille le génie stupéfiant qui se dégage de ses mélodies africaines. Parfois évoqué comme la future grande star africaine, il rayonne sur scène d’une saisissante beauté.” Bunmi Akpata-Ohohe Africa Today “C’est une fusion aussi magnifique qu’originale de deux cultures africaines tellement différentes. Un réel plaisir pour ceux qui apprécient la musique qui vient du cœur.” Chino Odimba. BBC AFrica on Your Street “Ils jouaient avec l’énergie d’une meute, la passion d’amoureux naissants et la précision et la musicalité du premier violon du Philharmonique de Londres. Leur présence sur scène était telle que nous sommes en majorité devenus inconscients, uniquement captivés par ces personnages et le son qu’ils pouvaient produire.” D. THorne. Amazon.co.uk customer review 13 SYSTEMA SOLAR COLOMBIE// CUMBIA RAP ELECTRO www.systemasolar.com Systema Solar est un collectif musical et visuel composé de sept membres venant de la côte Caribéenne de la Colombie. Leur objectif est de créer une performance audiovisuelle, avec leur style propre, dans l’esprit de la culture «piko» colombienne (sound system à la colombienne). Ils recyclent le son afro des Caraïbes, la musique folklorique de Colombie, et les fusionnent à l’aide d’instruments électro à des rythmes contemporains comme le breakbeat, la house, ou la techno ; le tout accompagné d’une performance vidéo mettant en valeur le coté festif et dansant de leurs productions. Systema Solar fut formé fin 2006 quand l’un des membres reçut une invitation à l’ouverture du MDE2007. Grâce à cette opportunité, le groupe enregistra, en seulement 3 semaines, 10 titres et les joua devant plus de 4000 personnes. Après cet événement, ils continuèrent de jouer dans tout le pays enregistrant simultanément leur 1er Cd en studio. En décembre 2008, ils participèrent à un concours organisé en Colombie. Leur prestation fut très bien accueillie par le public, et leur permis de faire partie de plusieurs compilations européennes. En 2009, Systema Solar lance son premier album. Le crew commence à gagner en notoriété grâce à l’aide, notamment, de la radio nationale colombienne. Le groupe entre dans le top 3 des charts, et voit son public s’agrandir. En juillet il sont nominés pour 3 récompenses : « Meilleure chanson pour une série Tv », « Meilleur Album », et « Groupe ayant le plus de goût». Ils deviennent alors un des groupes les plus nominé de l’année et sont par la suite invités à la cérémonie d’ouverture des « Premios Shock ». Puis en Août ils entrent dans le top 20 de la radio Barcelonaise « Radio Gladys Palmera ». Come and dance with us, Systema Solar! www.myspace.com/systemasolar 14 MONSIEUR TRISTAN TOULOUSE//RAP DE CHAMBRE//www.myspace.com/tristanchansonhiphopartisanale One Man Live ! Monsieur Tristan, charismatique et pro de la vanne, nous embarque dans son univers où tout est spontané. Sur scène, canapé, télé, tapisserie funky et chaussettes sales donnent le ton : Monsieur Tristan nous invite chez lui! Seul en scène muni d’une loopstation (machine à boucles), il s’enregistre en live : à coup de beat box il fabrique un rythme, puis avec son clavier une bonne grosse basse ou un petit son electro, il saute sur sa guitare et boucle un skank ou un riff funky, le tout agrémenté par des choeurs harmonisés... ou pas! Plus qu’un simple concert, c’est un véritable one man show musical plein d’humour et de finesse, dans lequel il nous fait découvrir son style: la chanson « hip hop » artisanale! Concert humoristique ou spectacle musical? Monsieur Tristan fait danser les salles de théâtre et s’esclaffer de rire celles de concert. Il s’adapte aussi bien à un public familial, l’après-midi, en rue, en formule assise mais peut également faire « jumper » les fêtards lors d’une soirée concert, à l’apéro, ou encore pendant des interplateaux. Quels que soient l’heure et l’endroit, les beats sonnent, trottent dans la tête et font bouger tous ceux qui se trouvent à sa portée. «Môssieur la tchatche Monsieur Tristan, prince du hip hop artisanal, Le sieur Tristan, vous ne pouvez pas le rater : c’est une silhouette dégingandée chevelure au plafond, un ensemble chemise-cravate-short-baskets troooop class (et lunettes de soleil s’il vous plaît). Le théâtre du Grand Rond l’avait déjà accueilli deux saison de suite dans le cadre des apéro-spectacles : le revoilà, au Chapeau Rouge cette fois, avec ses «chansons hip-hop artisanales», son matériel parfois rebelle et bien sûr, sa bonne humeur. Après avoir soigneusement raté son entrée, le grand énergumène nous invite dans sa piaule, son petit décor intime : murs jaunes (diantre) canapé et sous-vêtements en perdition. Comme il n’est pas seulement là pour raconter sa vie, il n’a pas oublié ses outils d’artisan en musique live : synthé, guitare, table de son et autres boîtiers dont nous laissons l’identification aux connaisseurs. Tristan tisse ses toiles musicales en direct, oui messieurs dames : il prend le temps de caler les accords, les chœurs maison, de beatboxer avec une remarquable propreté. Les textes viennent ensuite rebondir sur ces compositions de l’instant ; rebondir est le mot juste. Côté verbe, ça tchatche et ça chante, ça frappe et ça module, ça prend l’oreille. Côté musique, les cloisons ne sont pas étanches, d’autres genres sont conviés sur la portée et le hip-hop se métisse. L’art de faire varier les plaisirs» 15 CHARLIES ALL STAR TOULOUSE // AFROBEAT http://www.myspace.com/charliesallstar Batterie: Romain Viader Congas: Didier Masson Basse: Julian Babou Guitare: Thomas Blon Clavier: Pascal Naud Sax baryton: Nicolas Barnier Sax ténor: Paul Bachelier Sax alto: Bénédicte Hypolite Sax soprano: Jérôme Biévelot Trombone: Antoine Ratel Trompette: Sebastien Griffiths 16 SAMEDI 24 JUILLET BERNARDO SANDOVAL TOULOUSE // MUSIQUE METISSE (flamenco rock) www.bernardosandoval.com « Je n’aime pas que l’on m’enferme dans un style musical » lâche Bernardo Sandoval avec aplomb. Plus qu’une revendication, voilà l’empreinte même de ce musicien flamenco dont la notoriété a grandi à Toulouse et dans le Monde. Espagnol enraciné à Toulouse depuis cinquante ans, le guitariste et chanteur a 35 ans de carrière, jalonnée de prix(diplômé des chaires de flamencologie de la Union et de Cordoue) , d’albums, de tournées et de bandes originales de films(il obtient en 1998 le César de la Musique pour « Western » de Manuel Poirier). Depuis toujours un vent de liberté préside à l’élaboration de sa musique certes fondée sur le flamenco « la mère nourricière » mais ouverte sur tant d’autres sonorités. Passionné du mélange des genres, ce guitariste généreux n’a cessé de courir toutes les noces musicales que lui inspirent ses rencontres, en mariant flamenco et bossa nova, tango, jazz , rock, musique classique pour la messe Rékindio. Avec son nouvel album « Te vi », il échappe encore à « l’intégrisme » du flamenco. Atypique, alchimiste , affranchi des codes musicaux à la révolte constante, expérimentateur de tous les vents sonores, Bernardo Sandoval nous livre ses compositions ciselées d’un raffinement infini, le musicien apprivoise en toute sérénité la fougue et la sensualité flamencas dédiées à des rythmes toniques et envoûtants ou à des balades fortes d’amour pour créer une nouvelle fois une musique de rencontre et de partage. Et que chante sa voix châleureuse, travaillée à l’extrême sinon l’ amour , ses manques, ses passions. Nouveau répertoire « TE VI » 17 INNA DE YARD JAMAÏQUE // REGGAROOTS www.innadeyard.com avec Earl Chinna Smith, Cedric ‘Congo’ Myton, Matthew McAnuff... Les Maitres du Reggae en acoustique reviennent se produire pour une série de concerts exceptionnels en Europe cet été 2010. Mené par le légendaire guitariste Earl Chinna Smith, Inna de yard réunit les gloires du reggae, et nous emmène dans un voyage au coeur et à la source de la musique jamaïcaine. Au carrefour des musiques traditionnelles caribéennes, du folk, du blues et de la soul music, Inna de Yard nous fait revivre ce qu’est la richesse et l’originalité de cette musique, sa diversité, son intemporalité. C’était il y a 6 ans, le premier volume de la collection Inna de Yard voyait le jour (« Earl Chinna Smith & Idrens »). Fruit d’une envie du label Makasound et de sa rencontre avec le légendaire guitariste Earl Chinna Smith, les enregistrements acoustiques « dans la cour » offraient au public une autre facette du reggae qui se fait en Jamaïque. Public et médias ont accueilli avec enthousiasme cette initiative, redécouvrant certains artistes « roots » à travers des interprétations surprenantes de leurs hits des années 70. Les artistes avant tout ont été séduits par cette idée. Ainsi on retrouve des grands noms tels que Cedric Congo Myton, Kiddus I, Junior Murvin, The Viceroys, Linval Thompson, the Mighty Diamonds notamment. L’exercice a permis aussi à de jeunes talents prometteurs comme Derajah ou Matthew McAnuff de se faire connaître du public français. Cette expérience acoustique inédite prend vie sur scène, grâce notamment au Printemps de Bourges, qui a eu la primeur de cette création, suivi d’une tournée française en 2009, clôturée par un concert mythique à Paris au Cabaret Sauvage. On retrouvera donc sur une même scène : Earl Chinna Smith, Kiddus I (figure mythique du film Rockers), Cedric Congo Myton (le lead falsetto des Congos), mais aussi les jeunes Derajah (remarqué sur le premier volume) et Matthew McAnuff (dont le titre « Be Careful » a largement été diffusé par Radio Nova). Les musiciens Kush McAnuff à la batterie, Muctar Wurie au piano et Alphonso Craig (percussioniste de Sizzla) complètent le tableau. Une équipe de rêve donc pour les amoureux de reggae roots, mais aussi pour ceux qui sont curieux de découvrir un reggae authentique et différent aux racines de la musique roots jamaïcaine telle qu’elle a jailli des yards. 18 RAGEAOUS GRATOONS BORDEAUX // WORLD www.rageous-gratoons.com Olivier Olivero: accordéon, harmonium indien, voix Marc Mouchès : saxophones, gralla, voix Fred Gallot : contrebasse, vielle à roue Xavier Fraineau : batterie, cymbalum, derbouka François « Bubu « Boirie : violon, stroviol (violon avec un pavillon de cuivre qui donne l’image d’une trompette..) Thierry «Tot» Boireau : guitare folk, bouzouki, mandoline, voix Musique trad’, boucles électrofolk, rythmes des Balkans, chimère du Rajasthan ou riffs de la Méditerranée, avec ce nouvel album « Everywhere Is Garbage », les Rageous Gratoons nous embarquent avec eux dans leur manège d’instruments hétéroclites ! +++ En concert à PARIS le mercredi 18 novembre 2009 @ Cabaret Sauvage + tournée (cf verso) +++ Les Rageous Gratoons (Gratons Rageurs à l’origine) sont nés au confluent du Gange et de la Garonne, là où se mélangent sable de la Mer Noire et sable de la Méditerranée, dans un endroit qu’on situe mal, connu essentiellement des globe-trotters musicaux. Voici maintenant presque 15 ans que ce collectif nomade, installé en camp de base dans la région Bordelaise, trimbale ses valises au gré de ses rencontres avec toujours la même envie : le partage. Qualifier leur musique et parvenir à les faire rentrer dans une case ? Beaucoup s’y sont risqués mais jamais sans grand succès. Les Rageous sont atypiques et le revendiquent! Après nous avoir servi un enthousiasmant disque live fin 2007 (« In Concierto Live »), fruit de plus de 2 ans de tournées marathon aux 4 coins du monde, le groupe revient cet automne avec un nouvel album studio « Everywhere is Garbage » (« La poubelle est partout »), fort en saveurs et autres épices goutées lors de leurs voyages. Comme toujours, et c’est une règle chez ces garçons, leur engagement est à fleur de peau: le monde va mal et il faut le dire. Estampillé «Post nuclear music and brocante stylee» depuis plusieurs années, le groupe choisit encore une fois une pochette évocatrice (après une peluche éventrée au milieu d’une décharge -Petit Ane- et des essais nucléaires en pleine nature - Risipit Totul-) mettant en scène des chèvres n’ayant qu’une montagne de pneus en guise de terrain de jeu et de vie. Un nouvel album encore une fois exempt de matière plastique dans le packaging, loin des desiderata marketing commerciaux, preuve que leur engagement écologique n’est pas une nouvelle vocation née la diffusion de « Home »... L’opus est une fois de plus en grande partie autoproduit : fier de cette liberté musicale et graphique, le groupe use d’un brassage musical et du blues du voyageur pour interpeller son auditeur non sans l’inviter à la danse et à la mélancolie… C’est leur petite entreprise, leur tambouille et comme pour la musique, ce sont eux qui choisissent les ingrédients. Eux, qui dosent, pétrissent, enfournent. Faut dire que chez les Rageous, ça bouillonne vite. Ces 6 musiciens aux horizons différents aiment confronter leurs influences et leurs idées, ouvrir des portes, prendre le large sans réellement savoir où le vent les mènera. 19 Musique trad’, boucles électrofolk, rythmes des Balkans, chimère du Rajasthan ou riffs de la Méditerranée, les Rageous nous embarquent avec eux dans leur manège d’instruments hétéroclites pour une heure de trajet dont on ne revient pas tout à fait le même. MOUSS ET HAKIM “ Mouss et Hakim , Vingt d’honneur “ TOULOUSE // CHANSON // www.moussethakim.fr On connaissait leurs Apéros d’Origine Contrôlée qui ont enflammé les troquets des quatre coins de France. Aujourd’hui, Mouss et Hakim- ou le contraire – nous convient à un Vingt d’honneur. Car vingt ans de musique, de scènes, de luttes et de partage, ça se fête. Qu’ils soient Zebda, 100% Collègues, Motivés, en duo ou version Origines Contrôlées, leur dernière aventure studio et scénique, les frères Amokrane portent les mêmes couleurs, les mêmes combats. Celles d’une musique qui puise dans les racines en perpétuel mouvement d’une culture populaire, à vocation universelle. Emergeants de la scène toulousaine à la fin des années 80, Mouss et Hakim s’activent, depuis toujours, dans le militantisme associatif, tendance révolté. Et si l’étiquette de chanteurs engagés n’était pas tant usurpée, elle aurait pu coller. Mais, l’engagement, chez ces enfants de famille kabyle, a peu de choses à voir avec les galas de charité ou les causes dans l’air du temps. La bonne conscience, très peu pour eux. La conscience suffit. De la chanson Baudis en 1992 à la Carte de résidence en 2007, ils posent leurs mots et leurs notes avec la justesse de ceux qui vivent dans la réalité d’une société où les remparts aux inégalités et discriminations s’érigent grâce au ciment de la solidarité. C’est en déroulant le fil conducteur de leur parcours multiple que les identités de Mouss et Hakim se déclinent. Frondeurs avec Zebda, internationalistes avec 100% Collègues, partisans avec Motivés, émancipés avec leur album duo, justiciers de la mémoire avec Origines Contrôlées. Quand ils élèvent la voix, c’est pour nous faire relever la tête et garder le poing levé. Et s’il n’y avait qu’un message à retenir, c’est que le genre humain n’a pas de nationalité. Que la fraternité n’a pas de papiers. Que les langues et les cultures ne sont pas des chasses gardées. Tour de force s’il en est, quelle que que soit la contrée où ils se produisent, ils parviennent en moins de deux heures à communiquer à leur auditoire cette fameuse « fibre berbère ». Et si, sur toutes les scènes qu’ils foulent, Hakim et Mouss revendiquent leurs attaches toulousaines, ce n’est pas par régionalisme déplacé mais pour défendre leur conception de la citoyenneté qui veut que l’on est de là où l’on vit. D’Alger la blanche, à Toulouse, en passant par Bondy en Seine-Saint-Denis ou Marseille – comme le dit la chanson – « là où on va on est chez nous ». Convaincus que l’immigration est un acte de déchirure et de courage, ils créent, dans leur ville, le festival Origines Contrôlées, lieu d’échanges et de transmission d’une histoire qu’ils portent à travers celles de leurs parents et qui ne veulent pas voir manipulée par les tenants d’une France 20 et d’une Europe arcboutées sur des discours mystificateurs. En deux décennies, la tribu de Mouss et Hakim a incontestablement fait progresser l’humanité de toutes celles et ceux qui ont croisé leur chemin, dans une salle de concert, dans une cité, dans un bistrot, sur un terrain de foot ou dans une manif. Pour cet album et cette tournée anniversaire, il n’y a qu’une chose à souhaiter : que la tribu grandisse et qu’après chaque séparation, elle se reforme. Pour le plus grand plaisir des collègues qui, grâce à Hakim et Mouss, nourrissent les espoirs de leur vingt ans. Ludovic Tomas NewAffichM&H.indd 1 23/03/10 12:21:27 21 MABREUCH FRANCE // FUNK www.mabreuch.com MABREUCH puise ses racines dans le jazz et la funk des années 70. Ce collectif à l’énergie déborbante et communicative diffuse un joyeux bazar organisé toujours au service d’un groove incendiaire…entre Mingus et Lalo Schiffrin en passant par Zappa……un WACKYFUNKY à ne pas manquer !!! Conik Mabreuch (sax baryton) Il est a l ‘origine du projet pour reunir ces 8 amoureux de l’échange spontané, il a parcouru l’hexagone pour partager avec d’autres son plaisir de jouer l’instant et de realiser des projets fort en energie musicale. Gill Wolff (sax tenor) Originaire de Lausanne ou il a fait ses armes en jazz avant de venir s’installer a paris, ce virtuose du swing vous transporte dés que les premieres notes sortent de son sax. Brice Moscardini (trompette) Diplomé du Cnsm et dans son style hors du commun, il est un des meilleurs espoir de la trompette en france ou il a déjà fait ses preuves a maintes reprises. Vinczdef (trompette) D’un pére batteur de jazz parisien il a le gout et le style de cette musique chère a son coeur qu’il nous fais partager avec style et paillette. Julien Serie (batterie) / Yann Gourhand (bass) Inséparables depuis plus de 10 ans, et aprés avoir jouer avec des groupes de renom comme Birdy Nam Nam ou Smos Sextet. Ce duo de choc bass/batterie est le pillier de l’assise rythmique de Mabreuch. GabyGab (surf-guitare) Grand inventeur de son propre style GabyGab surf litéralement sur la vague musicale et sur son manche de guitare duquel il fait sortir des sons surprenants. Olivier Lejeune (trombone) Il a la fougue et le punch du sud-ouest, une bonne humeur qui n’a d’égale que sa verve “trombonnistique”, comptez sur lui pour faire des kilomètres, car il nous emméne en voyage avec son style percussif ! 22 DAMARHOU ZAKI DIARRA, griot duMusique Burkina Fasso. http://www.myspace.com/zakydiarra FRANCE / INDE / SENEGAL // métisée Debajyoti Sanyal : Tablas Zaki Diarra : Kora Claudio Murat : Cikira Mélange harmonieux de musique indienne, africaine et occidentale, Damarhou nous propose un voyage au coeur de l’afrique et de l’inde traditionnel. Ce groupe atypique, fruit de la rencontre de 3 musiciens aux racines différentes, propose une musique symbiotique entre 3 continents. Une véritable rencontre de musiques traditionnelles. La Cikira est un nouvel instrument imaginé par Claudio Murat qui s’adapte aussi bien à l’expression de la musique indienne, qu’a une ouverture sur la musique du monde. Cet instrument est une guitare à 28 cordes, son manche est conçu comme celui du sitar avec la possibilité de tendre les cordes jusqu’a 3 tons 1/2 et des frettes mobiles permettent de s’accorder parfaitement sur les modes indiens. 23 DUO EDEBAT TOULOUSE // CABARET www.myspace.com/duoedeba C’est le spectacle d’un clown qui rêve d’être un chanteur... Le spectacle d’un musicien qui se retrouve à faire le clown... Et comptez sur nous pour vous applaudir... Duo édéba est un spectacle de théâtre musical mélangeant allègrement des chansons pas chantées, des ritournelles d’accordéon et des improvisations. Souvent «plus que drôle», parfois «un peu plus mélo», mais TOUJOURS vers un public que nous voulons impliqué… C’est le principe du spectateur actif… Nous ne voulons pas que vous regardiez Duo édéba, nous voulons que vous viviez ce moment... Pour vous faire VOTRE avis, et qu’au final, pour qu’on puisse VOUS applaudir. Nous, Duo édéba, pensons que vous en avez peut-être assez de gober (ou de subir!!!) du spectacle. Parce que c’est toujours agréable, voir soulageant, de pouvoir réagir, dans un sens ou dans l’autre, en nous huant ou en criant au génie. Ca vous fera du bien !!! Et puis, celui qui n’est pas d’accord avec nous, c’est déjà quelqu’un qui réfléchit... Voilà notre envie... Et parfois, on y arrive !!! partage Christophe Sabatié Accordéon, guitare et… demi-chant Christophe, c’est l’accordéoniste et, de temps en temps, le guitariste de duo édéba. Il joue au sein de la compagnie Pélélé, un spectacle de marionnette, avec l’excellent groupe «tzygano-orientalo-balkano-irlando-musicalo-contemporain» VRACK, avec SLIVO ELECTRIC CLUB, un groupe d’electro-tsigane et enfin, avec la sublimissime ANANDA, au répertoire oriental. Un jour, ça l’a pris, il s’est mis à chanter, à faire le clown, et, petit à petit, il a arrêté de se cacher derrière son énorme accordéon... C’est un peu le clown blanc de ce spectacle, mais c’est surtout celui qui a du talent. Au grand désespoir de l’autre, le bouffon… Xavier Holaind Chant et… demi-guitare Xav’, c’est le bouffon... Lui, il est comédien, enfin il essaye. A la base, il vient du monde de l’improvisation théâtrale, des ligues et des matchs d’improvisation. Il travaille avec la Compagnie Figaro et Gilles Ramade, bosse avec une compagnie d’improvisation théâtrale, avec les KLAXONNEURS, une troupe de théâtre de rue, et joue en permanent au cabaret LE CITRON BLEU, à Toulouse, son solo d’improvisation.. pl Un jour, ça l’a pris, il a voulu chanter et jouer de la guitare, comme une espèce de revanche par rapport à ses 16 ans, quand, au coin du feu, il y avait toujours un play-boy qui arrivait et qui balançait ses petites mélopées, laissant le pauvre Xav’ autour du foyer, seul et désespéré... Aujourd’hui, il tient sa revanche… Mais leur vraie force à tous les deux, c’est d’être ensemble. Parce qu’ensemble on est plus fort, plus confiant, plus beau, et puis si ça se passe mal,… ce sera toujours la faute de l’autre !!! 24 DIMANCHE 25 JUILLET MELLINO TOULOUSE // CABARET// http://www.myspace.com/mellino Musicens au sein des negresses vertes ce couple solaire au coeur des musiques du monde, stefane et iza mellino, nous offrent le fruit de leurs respirations carnets de route envoutants melant leurs influences mediteraneennes aux intonations profondes du rock. JEFF ZIMA TOULOUSE // BLUES// http://jeffzima.free.fr Traditional Trash-Blues, Speed Boogie, Stomps, Jump, Old-time New Orleans Jazz & Ragtime, Yazoo Mambo et Delta Mud sont les standards du répertoire de Jeff ZIMA, le plus étonnant guitariste de Blues installé sur le vieux continent. C’est dans les rues de New Orleans qu’il « s’est fait les dents », aux côtés d’un maître du genre, Augie Rodolla et son groupe légendaire THE BIG MESS BLUES BAND. Pendant plusieurs années, Jeff a sillonné les routes de la ligne New Orleans – Chicago, jouant dans les rues de nombreuses villes dont Greenville (Mississippi), Helena (Arkansas) et Memphis (Tennessee). Il a débarqué en France en 1990 avec le groupe PIGMEAT et depuis, a participé à plusieurs formations de qualité : THE GLORY HOGS, THE BIG MESS BLUES BAND, PIG MAMA et SPITBALL JONES AND THE BACKWASH BLUES BAND. Dix-huit ans et plus d’un millier de concerts plus tard, Jeff joue sa propre musique, toujours en compagnie de sa vieille guitare, de son doigt de laiton et le pied en béton. Avec plus de 300 chansons en poche de tous styles, de New Orleans à Chicago, des années 20 jusqu’aux années 50, de Bessie Smith et Muddy Waters à Louis Jordan, Ma Rainey, Howlin’Wolf, Leadbelly, Elmore James, Robert Johnson et Hound Dog Taylor, sans oublier ses compositions, Jeff ZIMA nous fait « respirer » son blues avec une passion dévorante. Lauréat Trophées France Blues 2003 catégorie “Nouvel artiste”. 25 JEAN-PAUL RAFFIT ET L’ORCHESTRE DE CHAMBRE D’HOTE ARIEGE // www.pasderepos.com w w w . p a s d e r e p o s . c o m 26 Communiqué de presse Jean-PaulRAFFITetL’orchestredechambred’hôte L’élanleplusjuste A l’origine, il y a un rêve : deux sons se rencontrent secrètement, une voix de haute-contre et le souffle d’un violoncelle balayé par l’archet. Leur fusion devient le grain d’une guitare électrique lyrique. Une première graine qui grandit et la musique s’écrit, L’élan le plus juste prend forme. Le résultat est là : une peuplade de sept solistes lumineux qui sculptent des sons denses et fragiles, improvisent, portent des histoires et des souvenirs sans avoir peur d’inventer. Jean-Paul Raffit offre avec ce nouveau projet, des mélodies d’aujourd’hui teintées de sentiments poétiques. Lesquels s’inspirent de la beauté des paysages du Couserans et de l’humanité des gens qui y vivent. Il établit un rapport de voisinage intelligent et sensible entre les instruments et les genres musicaux. Le blues y côtoie le classique. Une guitare électrique joue aux côtés d’une flûte traversière. La voix oscille entre le chant grégorien et le conte populaire. Un saxo improvise avec une contrebasse et le jazz est là. Ces dialogues sonores donnent à entendre une musique parfois inattendue et pourtant familière... Jean-PaulRAFFIT Guitare. Composition et direction artistique IsabelleBAGUR BlandineBOYER OlivierCAPELLE FrédérikLACOURT MalikRICHEUX JoëlTROLONGE Flûte traversière Violoncelle Voix Saxophone Violon Contrebasse C o n t a C t d i f f u s i o n & P r e s s e V i r g i n i e R i c h a r d + 3 3 ( 0 ) 6 2 7 12 11 6 5 p a s d e r e p o s @ y a h o o . f r w w w . p a s d e r e p o s . c o m Cette création s’inscrit dans la programmation du projet collectif «PAssATGEs», chantier couserannais d’exploration «des arts traditionnels aux musiques actuelles». 27 ART DE RUE VENDREDI 23 JUILLET PAKIPAYA "Shake your ass ESPAGNE// CADRE AERIEN www.pakipaya.net/fr « Shake your ass » Un numéro burlesque de cadre aérien. Née de la rencontre d’un couple amoureux, qui fait de son amour son métier et de son métier sa raison de vivre... Avec…Tony Fumé, dragueur invétéré et fumeur compulsif et Rita Glamour, passionnée naïve et « chewing gum-maniaque ». Une couple exotique de super danseurs, extraordinaires dans le monde entier ! Ils s’envoient dans les airs, entre danses sexy et acrobaties dangereuses. Tony et Rita vont vous séduire, vous faire rire, vous faire peur, vous faire danser et vous donner envie de revenir… « SHAKE YOUR ASS » un amusant retour des années70 28 CIE DU VIDE FRANCE// Cirque / Jonglage / Clown Spectacle «La Grosse» http://compagnieduvide.over-blog.com Le projet La grosse est en cours de création depuis maintenant un an. julie Font, interprète, et Sylvain Cousin, nous proposerons une étape de travail de 30 minutes. Entre clown et cirque, la compagnie du vide s’invente un langage finement poétique et drôlement osé autour des projets de Julie Font. La Grosse cherchera à changer de têtes, à s’exhiber, être excessive et inconstante, être sobre ou exubérente, oser ou se cacher. Son corps restreint, cartonné, serré...son corps aux mouvements limités... Cette grosse tombe bien bas, elle déprime, mais également, loin de tout regard sur son corps, elle rêve être une autre, elle défile dans de belles robes de soirées, elle s’encourage et se persuade. «La Grosse» de part son handicap physique, est un personnage adéquat opur traiter inconsciemment le phénomène du paraître et de l’image. 29 samedi 24 JUILLET ARATEM THEATRE D’OBJET/ JONGLAGE/ MUSIQUE http://artaem.blogspot.com S’appuyant sur de longues années de pratique dans des domaines tels que musique et chant, jonglerie et danse d’objets, théâtre, contes et lecture,les artistes d’ARTAEM (Association de Recherche et de Transmission des Arts en Mouvement) aiment à proposer aux spectateurs des voyages où l’imaginaire de chacun est partie prenante. Les spectacles naissent souvent d’improvisations ce qui permet un travail dans l’acceptation des différents rythmes et voies proposées par la particularité du moment.C’est en 2008 que la comédienne Frédérique Camaret rejoint la compagnie. Samuel Cuadrado : jongleur-danseur C’est sur la route qu’il rencontre le jonglage et le pratique en autodidacte. Il effectue en 1986 ses premiers pas dans le monde du théâtre de rue, au sein de diverses formations. Pendant 10 ans il travaille dans des compagnies en tant qu’échassier, comédien et jongleur. Désireux d’élargir sa vision du jonglage, il s’emploie à donner une place plus grande au corps et à affiner sa relation avec l’objet. Depuis 1996 il porte une attention particulière à la poésie du mouvement et s’engage dans un travail plus approfondi. Cet axe de recherche le conduit à se produire plus sur scène dans des pièces de différentes durées. Parallèlement il pratique le Taï-ji et aime à traverser les ponts qui relient cette pratique et l’art du jonglage. Gael Macho : comédien, conteur, musicien, danseur... C’est à Londres en 1990 qu’il fait ses premières classes, ses premiers spectacles et qu’il se forme aux différentes techniques de «Physical theatre» (danse, théâtre, mime, clown, masque). Arrivé à Toulouse en 1993, il s’investit dans un lieu de résidence et de création artistique, La Mer. En 1995, il rejoint le groupe Bambou Le La avec qui il développe une recherche de sonorités ethniques (didjeridoo, chant harmonique, percussions) au service de créations théâtrales contemporaines en France et en Europe. En 1997, il devient membre de la Cie l’Obubambulle jusqu’en 2005. En 2000, il co-signe avec la compagnie l’écriture de la pièce «Hic et nunc» qui ouvre la voie au théâtre itinérant en milieu rural. Il y rencontre Samuel Cuadrado avec qui il crée la compagnie ARTAEM et le spectacle Spirales. Mordu par le conte, il crée en 2002 son premier spectacle solo ‘Les Contes de la chouette», suivi en 30 2003 par «Contes de sentiers» (voir la rubrique Les contes de Gaël Macho). Depuis 2005, il participe à des lectures de théâtre contemporain en milieu rural et carcéral avec «Lectures et Lecteurs» Frédérique Camaret : comédienne, musicienne, chanteuse Ses études à l’école des Beaux Arts de Bordeaux la conduisent à la création de divers décors pour théâtre d’ombre et spectacles jeune public. Après sept années de voyage en roulotte à cheval, présentant spectacle de rue, théâtre itinérant, marionnettes, contes musicaux, Frédérique participe à différentes créations en France, au Sénégal et au Mali. En 1986 elle s’installe dans le Lot et prend part à la création de la Cie Oboubambulle et participe à tous ses spectacles jusqu’à fin 2007. Frédérique travaille actuellement avec plusieurs compagnies en tant que comédienne, lectrice, musicienne, chanteuse et plasticienne. CIE EMMANUEL GRIVET DANSE // TOULOUSE // www.cieemgrivet.com Le Cube, jukebox pièce pour deux à quatre danseurs créée en 2009 - durée 20 à 60mn Elément du projet de recherche et de création NOURRish développé par la compagnie depuis 2008, cette création propose, la mise en jeu par le public luimême, du travail des danseurs dans l’espace de la rue, d’un musée, d’un parc, d’un événement particulier… Cette version du Cube reprend le principe du jukebox, élément incontournable des cafés des années 60 et 70 où le choix d’un titre parmi une sélection proposée, permet au consommateur de déclencher l’exécution d’une musique ou d’une bande – son, et ici, d’une courte danse associée. Deux à quatre danseurs placés dans un cube ajouré de trois mètres de côté installé dans un espace public ou dans un lieu d’exposition, sont ainsi proposés à l’interactivité du public pendant une durée donnée. La sélection musicale, éclectique et variée, comme celle des danses associées, est composée en fonction du lieu de présentation du Cube, jukebox (jardin, musée, lieu architectural ...) ainsi que de la circonstance ou de l’événement dans lesquels il s’inscrit (spectacle, festival musical, exposition...). 31 DIMANCHE 25 JUILLET CARTE BLANCHE à la compagnie pipototal Outre sa fameuse déambuloscopie ( parade déambulatoire ), la compagnie pipototal présente les diverses compagnies et spectacles de ses comédiens. Se rajoute à ce beau programme, la caravanne des Espaces Libres, le projet Tournée roulotte et trois concerts pour finir en beauté cette édition 2010. DANS LE VILLAGE à partir de 12h30 (horaires et lieux sous réserve de modification) 12H30 - 14H30 APERO DEBAT PROJECTIONS Stade 13H00 - 18H00 EXPOSITION MACHINES PIPOTOTAL Champs de Mars 14h00 - 18H00 LA CARAVANNE DES ESPACES LIBRES Stade 14H30 - 15H45 J-P Raffit et l’orchestre de chambre Eglise Scène Arts de Rue 14H30 - 15H30 CIRCAMBULLE ateliers de cirques 14H00 - 14H30 CIE MOVING PEOPLE Champs de Mars 14H30 - 15H15 CIE NOOM Champs de Mars 15H30 - 16H00 TABEA TYSOWSKI Derrière l’Eglise 15h30 - 16h20 THEATRE DU HARANGUEUR Sous la Halle 16H00 - 17H00 THEATRE DU BOUT DU MONDE Boulodrome 16h40 - 17h30 Cie La BOBÊCHE : impro danse INACHEUVEUX DUO ACCROBATIE DANSE Guilhem et Ginagui Derrière l’Eglise 17H00 - 18H30 Projet Tournée Roulotte Derrière l’Eglise 17h30 - 18h30 DAMARHOU Eglise 17h45 - 18h15 CIE MOVING PEOPLE épisode 2 Sous la Halle 18H30 - 19H15 DEAMBULOSCOPIE PIPOTOTALE Village 19H30 - 20H30 JEFF ZIMA Champs de Mars 21H00 - 22H30 MELLINO Champs de Mars 32 PIPOTOTAL WWW.pipototal.fr Mélangeant machinerie, cirque, musique, danse et jeu d’acteur, l’activité de la compagnie est orientée principalement sur les arts de la rue et s’emploie à développer un art cinétique. En 2009, la compagnie Pipototal fête ses 20 ans. Née de la volonté de diffuser son univers poétique en extérieur, la compagnie exporte ses créations dans les rues et jouit maintenant d’une reconnaissance internationale. Déambuloscopie est une escapade dans un monde onirique. Un univers d’apparitions où personnages et mécaniques s’emmêlent. C’est un convoi peuplé de personnages étranges et burlesques déplaçant d’étonnantes machines grâce à leur propre force. En les voyant passer, on pense à ces jouets mécaniques à remonter, à un voyage dans la bulle d’un monde imaginaire. C’est une tribu de nomades intemporels traversant les époques en quête de renouveau. L’ambiance de ce convoi est festive. Une poignée de musiciens distille une musique riche, chargée de rythmes venus des Balkans. À l’intérieur des habitacles, on se laisse aller à des fantaisies acrobatiques. Plus tard dans la soirée, lorsque les feux sont allumés sur ces drôles de machines, on reste émerveillés devant l’ampleur de ce cortège. Une déambulation qui devrait réveiller le regard de l’enfant qui sommeille en chacun de nous. 33 THEATRE DU HARANGUEUR Notre regard de spectateur est aujourd’hui conditionné dans la norme rectangulaire de nos télés et nous consommons sans modération les commentaires de ses bateleurs. Cante ista, caricature bouffonne veut casser ce shéma télévisuel et utiliser le rire comme moyen de conscientiser : «alors messieurs dames qu’est ce que je vous sert aujourd’hui ?...quelques tranches de vies ?... avec ou sans gras ? du stand-up au cirque de cabaret en passant par le clown et le théâtre, ce spectacle tire les ficelles de tout un panel de formes et donne le ton en art mineur. spectacle bavard, il nous entraine avec sa ménagerie de personnages d’un univers à un autre, d’une vie à une autre. le choix de cette écriture singulière est à l’image de son maître d’oeuvre, nouveau circassien «déformé» de differentes disciplines artistiques. 34 35 INNA CHEVEUX Numéro de cirque premier solo féminin utilisant la technique des équilibres sur cannes, accompagnée par une création musicale. Inacheveux invite le spectateur à un voyage dans un autre espace temps où l’urgence est effacée, où le temps prend son temps, la lenteur révèle le détail. De cette faille du temps suspendu jaillit l’émotion, comme un jet de couleur sur une image en noir et blanc. Une traversée sauvage et animale de l’intime au féminin dans un style qui évoque la tradition esthétique japonaise. TABEA TYSOWSKI UN SOLO DE DANSE-THEATRE ET CIRQUE « BLANK » est un solo de danse-théâtre, cirque et vidéo créé par Tabea Tysowski en avril 2009 pendant « work in progress arts meeting » en Pologne, cette rencontre étaiT organisé par la FAAAC, un groupe des jeunes artistes européens, qui met en place des période de formation, de recherche et de création. « BLANK » a pris forme dans une vieille église au milieu d’un petit village en Pologne. La famille paternelle de Tabea Tysowski était de cette partie de la Pologne, qui était à l’époque une partie d’Allemagne, Schlesien. Cet endroit est plein d’histoire, de nostalgie et de gens déracinés, les allemands furent évacués en 1945, ensuite la Russie a déplacé des Ukrainiens pour les faire vivre dans cette région où aujourd’hui des Polonais vivent avec une courte et intense histoire. La relation de sa famille avec cette endroit et leur fuite, la confrontation avec l’histoire et son propre ressenti ont donné une base émotionnelle forte pour cette création. 36 Cie MOVING PEOPLE DEAMBULATION ET FIXE TOURNEE ROULOTTES Depuis les Portes de l’Ariège, en passant par le Couserans, le Pays de Foix et le Volvestre... Roulottes, chevaux et saltimbanques prendront la route au Festival Terre de Couleurs à Daumazan sur Arize, le 25 Juillet 2010 jusqu’à la fin de l’été. La caravane présentera dans les villages traversés, des spectacles tous les Week-end et des animations en semaine. Tournée Roulottes sera aussi l’occasion d’une résidence itinérante de création artistique mêlant les arts du spectacle vivant de plusieurs domaines: théâtre, musique, danse, marionnettes, cirque, arts équestres,… 37 « BER 2010, La caravane des espaces Libres » LA CARAVANE DES ESPACES LIBRES La Caravane des espaces Libres »… cinéma ambulant, expositions, Tchai-Chop, coin enfants, partage et création, sera présente lors de la journée du dimanche 25 Juillet 2010 pour vous offir quelques films de leurs voyages sur le continent Africain. Ces projections sont le fruit d’un travail de longue haleine puisqu’ils vous Association BER 2012 présenteront une panoplie de métrage destinée au nomadisme, au désert, au road trip, à l’immigration, et à 14, rue de la Margelle bien 37 d’autres thèmes encore. 500 CHINON « La caravane des espaces libreslibres » vous « La caravane des espaces » : fera respirer l’air nomade sous l’emprise duquel ils se sont baignés, mais aussi, elleambulant, se chargera de vous Tchaidistribuer de la joie de vivre en veux-tu en voilà, et vous mènera sur une cinéma expositions, réflexion et des débats sur les enjeux de nos modes de vieTombouctou, et de notre avenir. Chop, coin enfants, partage et création. le 11 janvier 2010 « La caravane des espaces libresMonsieur, » signe son empreinte avec un certain sens d’amour et d’ouverture sur le Madame, monde actuel, mais également avec le souci de l’importance qu’elle accorde au partage et à l’échange entre Actuellement à Tombouctou (Mali) dans le cadre du projet « Ber 2009, un les êtres humains. écran dans le désert », nous nous permettons de vous proposer notre prochain projet: « Ber 2010, la caravane des espaces libres » pour votre prochain festival. Nous faisons route actuellement vers Ber pour installer un cinéma dans un petit coin du Sahara à côté de Tombouctou. Nous proposons des projections « BERaussi 2010, aux populations isolées d’Afrique de l’Ouest. Nous revenons en France au LaFrance caravane desenespaces Libres » Printemps pour tourner dans toute la de festivals festivals jusqu’à novembre 2010. En totale autonomie sur nos moyens techniques et humains, notre tente touareg accueille des projections de documentaires, courts métrages et films d’animations, une exposition photographique (agrandissements des meilleures photos du projet), ainsi qu’un coin enfants. Le tout dans un décors mélangeant Maghreb et Afrique de l’Ouest (coussin, tables basses, tentures, instruments de musique, nattes, lampes touaregs…). L’accès aux séances du cinéma et aux expositions est totalement gratuit et libre. Association BER 2012 Nous disposons aussi d’une cantine itinérante d’inspiration africaine et 14, rue de la Margelle orientale proposant des boissons du monde : thé gingembre, thé a la menthe, 37 500 CHINON bissap, massala tchai et des assiettes ou/et snacks (selon les possibilités) La nourriture proposée est principalement végétarienne biologique et nous ne « La caravane des espaces libres » : proposerons pas d’alcool. cinéma ambulant, expositions, TchaiChop, coin enfants, partage et création. Tombouctou, le 11 janvier 2010 Le pôle cinéma et le pôle cantine peuvent fonctionner séparément ou ensemble selon nos disponibilités et vos préférences. Madame, Monsieur, « La caravane des espaces libres » manifeste le nomadisme, la joie de Actuellement à Tombouctou le enjeux cadre du « Berde 2009, vivre et cherche à amener réflexions et(Mali) débatsdans sur les deprojet nos modes vie un écran dans le désert », nous nous permettons de vous proposer notre prochain et de notre avenir. Tout s’accélère et nous sommes embarqué dans une spirale projet: « Ber 2010, caravane espaces » pour votre prochain festival. infernale que la nous avons des décidé de nelibres pas subir mais d’utiliser pour créer une Nous faisons route actuellement vers Ber pour installer un cinéma dans un abondance de rencontres et évoluer vers un nouveau monde. petit un coin du Sahara côté deest Tombouctou. Nouspar proposons aussivoies des projections Dans monde où le àpartage devenu si facile les diverses de aux populations isolées d’Afrique de l’Ouest. Nous revenons en France auun sens communications, nous avons fait le choix d’utiliser cette technologie avec Printemps pour tourner dans toute la France de festivals en festivals jusqu’à d’amour et d’ouverture sur le monde actuel, soucieux de l’importance du partage 2010. En totale autonomie etnovembre de l’échange entre les êtres humains.sur nos moyens techniques et humains, notre tente touareg accueille des projections de documentaires, courts métrages et films d’animations, une exposition (agrandissements des meilleures Notre intervention n’estphotographique pas sujette à une rémunération obligatoire, nous photos du projet), ainsi qu’un coin enfants. Le tout dans un décors mélangeant faisons ça pour le partage et l’expérience avant tout. Maghreb et Afrique (coussin, tables basses, tentures,nous instruments de Pour couvrir les frais de de l’Ouest l’association et poursuivre l’aventure, garderons musique, nattes, lampes touaregs…). L’accès aux séances du cinéma et aux l’intégralité des bénéfices de vente de boissons et d’artisanats. expositions est totalement gratuit et libre. Nous disposons aussi d’une cantine itinérante d’inspiration africaine et orientale proposant des boissons du monde : thé gingembre, thé a la menthe, bissap, massala tchai et des assiettes ou/et snacks (selon les possibilités) La nourriture proposée est principalement végétarienne biologique et nous ne proposerons pas d’alcool. Le pôle cinéma et le pôle cantine peuvent fonctionner séparément ou ensemble 38 Infos pratiques Innauguration Vendredi 23 juillet à 16H00 sur le site Ouverture des portes Vendredi 23 juillet >>> 17h Samedi 24 juillet >>> 15h Dimanche 25 juillet >>> 12h30 Billetterie Tarifs (accès tout spectacle) • Plein tarif > 15 €/jour /// 24€ forfait 2 jours (vend/sam) • Préventes et tarif réduit (chômeurs, étudiants, RMIstes - sur justificatif) > 13 €/jour /// 20€ forfait 2 jours (vend/sam) • Gratuit pour les enfants de moins de 10 ans • Gratuit le Dimanche, sauf Alima et Loe Kent (5 €) Préventes • Auchan, Cultura, E.Leclerc, Virgin mégastore > ticketnet.fr • Harmonia Mundi à Toulouse ( 56 rue Gambetta, 31 000, tel 05 61 29 08 07) et Montauban (3 rue Greffe, 82 000, tel 0563 66 93 46) >> un disque offert* pour tout achat sur présentation d’un billet d’entrée au festival dans les boutiques Harmonia Mundi de Toulouse, Albi, Bayonne, Bordeaux, Montauban, Montpellier, Perpignan, Tarbes - offre valable du 1er juillet au 30 Aout 2008 - *disque offert dans la sélection d’Harmonia Mundi • Bureau Information Jeunesse de Foix (3 rue Longues, 09 000, tel 05 61 02 86 10) • Cinéma Le Régent à Saint Gaudens (16 rue Indépendance, 31 800, tel 05 62 00 81 57) • La Mie Câle à Pamiers (21 rue Charles de Gaulle, 09 100) • Le Mélodie à Saint Girons (17 rue du Bourg, 09 200, tel 05 61 66 66 50) • Le Crée Louche à Engomer (09 800, tel 05 61 04 89 39) • Bureau de la Presse au Mas d’Azil (Place du Champs de Mars, 09 290, tel 05 61 69 93 63) • Pizzeria du Prieuré à Lézat sur Lèze (70 av de la république, 09 210, tel 05 61 60 40 09) • Bureau de la Presse à Montesquieu Volvestre (3 rue Porte Neuve, 31 310, tel 05 61 90 18 39) • Bureau de Tabac à Daumazan sur Arize (10 rue Barry, 09350, tel 05 61 69 80 14) • Librairie de la Halle Cazères sur Garonne (8 pl.de l’hôtel de ville 31220 tel 05 61 97 24 45) Réservations 05 61 66 34 62 / [email protected] Billets par contremarque (1/2 tarifs pour les 13/25 ans résidant en Ariège) disponibles auprès des BIJ et des PIJ de l’Ariège (renseignements auprès de l’association Terre de Couleurs, 05 61 66 34 62) Pour venir Depuis Toulouse, 40 mn : Prendre l’A64 direc- tion Tarbes puis prendre la sortie Carbonne, Montesquieu Volvestre, suivre la direction de Foix. Depuis Foix , 40mn : Prendre en direction de la Vallée de la Lèze, puis Daumazan. contact presse : Thomas Bonnin : [email protected] 05 61 66 34 62 www.terredecouleurs.asso.fr Place du Village 09230 Sainte Croix Volvestre 39 40