Biographies des intervenants Journée 05.02.15 CRR Paris
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Biographies des intervenants Journée 05.02.15 CRR Paris
Suzanne Giraud est née en 1958 à Metz, mais c’est au Conservatoire de Strasbourg qu’elle étudie le piano, le violon, l’alto et l'écriture musicale avant d’entrer au Conservatoire de Paris, d'où elle ressort diplômée en harmonie, contrepoint, composition, analyse, orchestration et direction d’orchestre. S’affirme alors sa vocation pour la composition qu’elle travaille à Paris avec Claude Ballif, Hugues Dufourt et Tristan Murail, puis à Sienne auprès de Franco Donatoni et à Darmstadt avec Brian Ferneyhough. Elle suit parallèlement différentes formations à la musique électronique. Suzanne Giraud a notamment remporté le prix Georges Enesco de la SACEM, le prix Georges Bizet de l'Académie des Beaux-arts, la sélection de la Tribune Internationale de l'UNESCO et deux sélections de la SIMC. Elle des commandes de l'Ensemble InterContemporain, de Radio-France, de l'Etat, de Musique Nouvelle en Liberté, du festival Musica de Strasbourg, du festival de Dresde, du festival Ars Musica de Bruxelles. Son œuvre, qui embrasse tous types de formations et s’inspire de la peinture, de l’architecture et de la poésie, lui vaut d’être invitée à Londres, la Haye, Genève, Lausanne, Darmstadt, Cardiff, Sarrebruck, Dresde et Salzbourg ainsi que dans de nombreux festivals et saisons dans toute la France et au-delà. Françoise Thinat a suivi les cours d’interprétation de Marguerite Long, Georges Tzipine, Louis Fourestier et Guido Agosti après avoir travaillé avec Yvonne Lefébure et Germaine Mounier au CNSMD de Paris. Lauréate des concours internationaux de Barcelone, Paris et Genève, elle a donné de nombreux concerts en Europe, aux États-Unis, au Canada, au Japon, en Corée, et dirigé des cours d’interprétation à l’étranger. Elle est régulièrement invitée à participer aux cours d’hiver de Sorak en Corée, sous la direction de Rosa Park. En soliste et en duo avec Jacques Bernier, elle enregistre des albums consacrés à Chopin, Schumann, Dukas, Grieg, Séverac, Debussy et Ropartz. Françoise Thinat est également fondatrice du Concours international de piano d’Orléans. Cet évènement biannuel au retentissement mondial met en valeur le patrimoine pianistique de 1900 à nos jours ; de nombreux mécènes et associations culturelles soutiennent cette manifestation qui a révélé de nombreux jeunes artistes et soutient des concerts de prestige, des tournées et des enregistrements. Membre de nombreux jurys nationaux et internationaux, pédagogue, Françoise Thinat est professeur à l’École Normale de Musique de Paris. Né en 1948 à Rome, Philippe Hersant a étudié la composition dans la classe d’André Jolivet au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, avant d’être boursier de la Casa Velasquez, puis de la Villa Médicis. Se refusant à ruser avec l’histoire, il s’est forgé un langage qui prolonge le cours de toute la musique occidentale, et sans jamais chercher à faire école, il fut l’un des premiers de sa génération à se situer, de nouveau, dans l’espace tonal et modal. Il n’en bannit pas moins toute inclination néo-classique. À la tête d’un catalogue riche d’environ quatre-vingt-dix pièces (sans compter ses partitions pour le cinéma ou la scène théâtrale), Philippe Hersant est largement reconnu par la scène musicale actuelle. Il a reçu des commandes d’institutions illustres : le Ministère de la Culture, Radio France, l’Opéra de Leipzig, l’Orchestre national de Lyon, l’Orchestre national de Montpellier, Musique nouvelle en liberté. En outre, le monde musical lui a décerné de nombreuses distinctions : Grand Prix musical de la Ville de Paris (1990), Prix des compositeurs de la SACEM (1991), Grand prix SACEM de la musique symphonique (1998), Grand prix de la Fondation Del Duca (2001), Victoire de la Musique Classique (2005 et 2010) et Grand Prix Lycéen des Compositeurs (2012). Philippe Hersant a été en 2004 la tête d’affiche du festival Présences. Pianiste dès son plus jeune âge, formé à l’École Normale de Musique de Paris et titulaire du Certificat d’Aptitude, Didier Rotella manifeste très tôt des dons pour la composition. Élève d’Edith Canat de Chizy au CRR de Paris puis de Frédéric Durieux au CNSMDP, il profite de ses années d’études pour aborder des disciplines aussi diverses que l’accompagnement et le chant grégorien. Tout en se perfectionnant auprès de Géry Moutier, Georges Pludermacher et Marie-Paule Siruguet pour le piano, il reçoit dans le domaine créatif l’enseignement de Barbara Hannigan, Magnus Lindberg, James Dillon, Kaija Saariaho et Jan Müller-Wieland au cours de master-classes. En 2011, Didier Rotella remporte le premier prix au Concours international Jurgenson pour les jeunes compositeurs (Moscou), avant de recevoir en 2014 le prix de composition Chevillion-Bonnaud au 11ème Concours international de piano d’Orléans. Parallèlement à une activité de concertiste, il écrit pour l’Ensemble Saxetera, le Jeune Chœur de Paris, l'Ensemble Multilatérale ou l’Ensemble InterContemporain. Après des invitations aux festivals de Kyoto et d’Aix-en-Provence, c’est l’Opéra de Paris le met à l’affiche, fin 2014, avec Maudits les innocents, opéra sur un livret de Laurent Gaudé. Après une formation de pianiste, Nicolas Mondon s’est perfectionné dans l’accompagnement vocal avec Maciej Pikulski, Jeff Cohen et Noël Lee. Suivant une vocation d’improvisateur et de compositeur, il sort diplômé des classes d’Alexandros Markéas et de Gérard Pesson au CNSMD de Paris et travaille avec Hacène Larbi, Horatio Radulescu, Michaël Lévinas et Philippe Leroux, suivant également les enseignements en informatique musicale de l’IRCAM. Ses œuvres sont jouées par l’Ensemble Cairn, L’Instant donné, le Kammerensemble Neue Musik de Berlin, Contrechamps ou l’Orchestre Pasdeloup. Nicolas Mondon a reçu le soutien des fondations Meyer et Tarazzi, ainsi que le prix d’encouragement de l’Académie des Beaux-Arts. Il s’intéresse aux musiques traditionnelles, particulièrement asiatiques, et explore dans ses dernières pièces le piano préparé. L’une de celles-ci, Sonates pour piano (très peu) préparé, lui vaut en 2014 le prix de composition Chevillion-Bonnaud au 11ème Concours international de piano d’Orléans. Nicolas Mondon est professeur de formation musicale au conservatoire de Vitry-sur-Seine. Née en 1991, Kathrin Isabelle Klein a reçu ses premières leçons de piano à l’âge de quatre ans auprès d’Elisabeth Jost à Idar-Oberstein avant d’entrer dans la classe d’André Terebesi au conservatoire Peter Cornelius de Mayence. Son baccalauréat en poche, elle devient l’élève de Pi-Hsien Chen à Fribourg, puis de Markus Bellheim à Wurzbourg, tout en complétant sa formation auprès de Matthias Kirschnereit, d’Ian Fountain et de l’Ensemble Modern. Particulièrement remarquée en 2014 au 11ème Concours international de piano d’Orléans, où elle remporte le 3 ème prix ainsi que le prix d’interprétation Chevillion-Bonnaud et le prix André Jolivet, elle est également lauréate des concours Bertold Hummel (Wurzbourg), Jugend Musiziert, Köthen, Helmut Vogel (Mannheim). En 2012, une tournée de concerts la mène jusqu’au Japon. Outre ses activités en solo et en musique de chambre, Kathrin Isabelle Klein est depuis 2014 pianiste titulaire de la Jeune Philharmonie Allemande. Après des études aux CNSMD de Lyon et de Paris ainsi qu’à l’Université de Montréal, Aline Piboule se distingue au Concours international de Padoue (Italie), puis au Concours international de piano d’Orléans, où elle remporte en 2014 cinq prix, dont celui de la SACEM. Elle se produit en France et sur trois continents, ayant notamment été invitée par l'Opéra Comique de Paris, le Festival de Verbier (Suisse), le Festival d'Aix en Provence, le Piano(s) Lille Festival, l'Arsenal de Metz et le Festival de Fontdouce. Abordant la création contemporaine comme un prolongement des répertoires passés, elle collabore avec de nombreux compositeurs, rencontrant Henri Dutilleux, Rodion Shchedrin, Hugues Dufourt, et se produit au sein des ensembles Court-circuit, 2E2M et l'Itinéraire. Également passionnée par la musique de chambre, elle a pour partenaires, entre autres, Vincent Le Texier et Jocelyn Aubrun. En compagnie de ce dernier, elle enregistre en 2010 un premier disque largement salué par la critique, un suivant, consacré à l’année 1943, devant paraître prochainement. Désormais artiste du label Artalinna, elle présentera en 2016 son premier album en tant que soliste. Diplômé du CNSMD de Paris en piano et en écriture musicale, Matthieu Acar y achève actuellement un 3ème cycle consacré au répertoire contemporain. Lauréat des concours Piano Campus, Musique du siècle dernier, Società Umanitaria (Milan), Concours international de piano de Collioure, il remporte en 2014 le prix André Jolivet au 11ème Concours international de piano d’Orléans. Il se produit à la Cité de la Musique, au Palazetto Bru Zane (Venise), à l’Institut Français de Londres, ainsi qu’aux festivals Eure d’été, Piano en Valois, Rencontres musicales de Kreiz Breizh. En 2011, il est l’invité du Festival international de musique contemporaine de Lima (Pérou). En musique de chambre, il a pour partenaire le saxophoniste Alexandre Souillart, avec lequel il a formé le duo Atyopsis. Matthieu Acar enseigne au CRR de Boulogne-Billancourt. Né en 1974, Jean-Guillaume Lebrun mène depuis 1995 une activité de journaliste et critique musical pour différentes publications (les revues En Concert, Musica Falsa, 303, Cité musiques, Art Press...). En 2000, il participe au lancement du site internet Divento.com en tant que rédacteur spécialisé dans les répertoires symphonique et contemporain. Depuis juin 2000, il collabore à La Terrasse, journal de référence sur les arts vivants. Sur Concertclassic.com depuis 2008, il rend compte de la création musicale contemporaine et a entrepris l'écriture d'une série de rencontres avec des compositeurs d'aujourd'hui. Il a publié en 2012 un livre d'entretiens avec le compositeur Philippe Manoury, co-écrit avec Omer Corlaix (La Musique du temps réel, éditions MF). Jean-Guillaume Lebrun est membre de l'association « Presse musicale internationale ». Il est également enseignant en lycée à Paris.