Quatre soldats Vidy-L 34 - Compagnie des nuits blanches
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Quatre soldats Vidy-L 34 - Compagnie des nuits blanches
Dossier de presse Du 7 au 26 juin 2011 La Passerelle Quatre soldats d’Hubert Mingarelli © Mario del Curto Vidy-L 34 Théâtre Vidy-Lausanne Presse et communication Sarah Turin/Coralie Rochat Av. E. Jaques-Dalcroze 5 1007 Lausanne Tél. 021/619 45 21/74 [email protected] [email protected] www.vidy.ch Du 7 au 26 juin 2011 La Passerelle Quatre soldats d’Hubert Mingarelli Texte et adaptation : Hubert Mingarelli Mise en scène : Katia Delay Groulx Assistanat : Cédric Simon Scénographie : Jean-Marie Abplanalp Lumière : José-Manuel Ruiz Création son : Cédric Simon Daniel Groulx Costumes : Severine Besson Régie plateau : Bruno Dani Accessoires : Mathieu Dorsaz Mardi 07.06. 20h00 Mercredi 08.06. 20h00 Jeudi 09.06. 20h00 Vendredi 10.06. 20h00 Samedi 11.06. relâche Dimanche 12.06. relâche Lundi 13.06. relâche Mardi 14.06. 20h00 Mercredi 15.06. 20h00 Jeudi 16.06. 20h00 Vendredi 17.06. 20h00 Samedi 18.06. 20h00 Dimanche 19.06. 18h00 Lundi 20.06. relâche Mardi 21.06. 20h00 Mercredi 22.06. 20h00 Jeudi 23.06. 20h00 Vendredi 24.06. 20h00 Samedi 25.06. 20h00 Dimanche 26.06. 18h00 Avec : Roland Vouilloz Durée : 1h20 Age conseillé : dès 12 ans Genre : théâtre Le 8 juin, rencontre avec l’auteur à l’issue de la représentation Coproduction : Théâtre Vidy-Lausanne Halles de Sierre Compagnie des Nuits Blanches Avec le soutien de : Pour-cent culturel Migros Vaud et Valais Loterie Romande Vaud et Valais Ville de Sierre Fondation Stanley Thomas Johnson Quatre soldats d’Hubert Mingarelli Note d’intention «Quatre soldats» c’est d’abord un roman magnifique d’Hubert Mingarelli, prix Médicis 2003. Une écriture comme «une architecture de brindilles pour tenir le poids du monde». Hiver 1919, guerre russo-polonaise, juste encore une guerre... Quatre soldats de l’Armée rouge deviennent amis. Pendant l’hiver il n’est pas possible de combattre. Les soldats attendent donc dans la forêt, dormant dans des cabanes qu’ils construisent eux-mêmes, tuant le temps comme ils le peuvent. Bénia, le narrateur, a construit sa cabane avec trois autres compagnons : Pavel, Sifra et Kyabine. Et puis, un jour, on leur impose de s’occuper d’un jeune soldat nouvellement enrôlé. Le gosse Evdokim, qu’ils l’appellent. Ce presque enfant possède un carnet. Dans lequel, dit-il, il écrit des choses pour lui-même. Ce qui épate bien les autres ! Alors, sur leur demande, il accepte d’écrire pour eux, de noter dans son carnet toutes les choses importantes vécues durant ces journées passées ensemble. Pour les quatre camarades, ce carnet c’est le gage de l’immortalité de leur amitié. Et c’est aussi la reconnaissance, par l’écriture – donc par l’art et par la transmission – de leur existence même, de leur être en soi. Et puis le printemps revient, et avec lui le champ de bataille. Le gosse Evdokim meurt tué par un obus. Bénia récupère le précieux carnet. Et là, son cœur explose: le gosse Evdokim ne savait pas écrire... Ainsi : pourquoi adapter ce livre pour la scène? Parce qu’il est sublime… et parce que, offert par Roland Vouilloz, ce texte va donner un moment de théâtre qui vaut mille fois ce travail de fou qu’est le fait de monter aujourd’hui un spectacle de théâtre. Le choc de «Quatre soldats», je pense, vient pour moi en grande partie du fait que la pratique artistique, depuis l’enfance, m’a permis de combler une absence essentielle. L’importance de croire en la faculté rédemptrice de l’art (en l’occurrence la littérature, l’écriture, dans le cas de ce récit) pour surmonter les évènements les plus difficiles, pour tenir le coup les jours où l’on est (trop) seul. Créer, croire en cela, et y trouver un réconfort qui peut aller jusqu’à permettre la survie. L’art est pour moi le seul vrai réceptacle possible de cette croyance. Pour rester humains, les quatre soldats se font, eux aussi, prendre à ce jeu si sérieux. Mais ils n’en connaissaient pas toutes les règles… L’autre élément essentiel du livre, c’est l’amitié, la solidarité, la chaleur humaine, comme des pelotes de laine chaude dans le froid glacial de la guerre. Chacun à sa manière, les cinq personnages du récit (quatre soldats plus le gosse) nous rappellent, en cette époque de quête un peu éperdue de nouvelles formes de lien social, que l’on a simplement besoin de l’autre et de son regard pour être vivant. Mon théâtre est un théâtre du dedans et du dehors, je ne cesse de le dire mais je ne peux dire mieux. Dans «Quatre soldats», des évènements minuscules, des relations humaines profondes exprimées par des silences, des presque rien d’échanges, des regards, de tendres moqueries et des gestes de profonde amitié, viennent en contrepoint absolu de l’horreur de la guerre et de la mort omniprésentes. C’est ce contrepoint qui fait la force fabuleuse de ce récit. Ce contrepoint que je veux convoquer, parce que je pense qu’il est un antidote, une réponse possible à la furie individualiste, mercantile, guerrière et superficielle de notre monde. Cela rejoint d’une certaine manière ce qui m’avait attirée dans le travail de Marcel Imsand. Cette aptitude à capter la beauté du monde à travers des choses minuscules, des femmes et des hommes humbles, simples, à travers un geste, un arbre, un regard d’enfant, une lumière. Une force émotionnelle autant que théâtrale, qu’Hubert Mingarelli rend avec une rare maîtrise du style littéraire. Quatre soldats d’Hubert Mingarelli Adaptation du texte et dramaturgie «Quatre soldats» est écrit à la première personne du singulier. Pour rester aussi près que possible de l’écriture de Mingarelli, j’ai donc choisi d’en faire pour le théâtre un monologue, dit par Roland Vouilloz. J’ai fait une première série de coupes et de resserrements, mais ce n’était pas suffisant. Il fallait que celui qui avait mis au monde ce texte s’en mêle. C’est ainsi que l’auteur a travaillé plusieurs mois durant sur l’adaptation, faisant passer la lecture de 4 heures à 1 heure 20. C’était un travail fou, parce qu’il s’est agit de garder la substance d’un texte qui, déjà, n’est que substance. Néanmoins, deux laboratoires de travail menés avec l’auteur, le comédien et la metteure en scène en été 2010 ont montré que cela était possible. Et l’auteur l’a fait… L’adaptation a été disponible en septembre 2010. Nous avons alors mis le texte à l’épreuve du plateau et de l’oralité. Et de nouveaux changements sont encore apparus comme nécessaires, en particulier pour transformer certaines descriptions en espaces d’interprétation muette. Parallèlement aux mois de travail sur l’adaptation, d’innombrables pistes ont été explorées pour trouver dans quel espace Bénia allait se mouvoir pour nous raconter son histoire. En effet, le livre ne dit pas ce que le bonhomme est devenu à l’heure où il nous livre ses souvenirs. Tout était donc possible... Et nous avons effectivement imaginé à peu près tous les lieux possibles jusqu’à ce qu’un jour, comme cela arrive parfois quand on a de la chance et qu’on travaille avec les bonnes personnes, Jean-Marie Abplanalp, le scénographe, m’a fait un rapide croquis d’une cabane toute branlante sur un coin de nappe de bistrot. L’espace de vie de Bénia était né. Très vite, cette cabane s’est imposée comme la métaphore de l’espace intérieur du narrateur. Avec cette force d’évocation extraordinaire qui fait que, lieu métaphorique, elle n’en reste pas moins un lieu concret, terrien, dans lequel Bénia respire, sur lequel il frappe, qu’il fait vibrer d’un archet, contre lequel il s’appuie quand ses jambes ne le supportent plus. Ceci posé, le travail dramaturgique a consisté essentiellement dans la recherche des strates inconscientes et invisibles qui (é)meuvent intérieurement Bénia, le narrateur, au moment où il raconte tel ou tel évènement. L’écriture de Mingarelli appelle un travail sur l’essence, sur le «minuscule» du mouvement. Comme il le dit lui-même : «on ne nomme jamais les choses dont on parle». Alors comment les donner à voir, ces «choses» ? Un homme s’assied, et déjà c’est toute sa fatigue qui se donne à lire. La force de l’amitié explose dans un rire complice. La douleur prend toute son ampleur dans un silence ou dans un regard… C’est dans cette direction que nous avons travaillé avec Roland Vouilloz, puis avec Cédric Simon pour le son, et José-Manuel Ruiz pour la lumière. Tous étaient présents sur la presque totalité des répétitions, ce qui a permis un travail intégrant de manière vivante et organique tous les signes théâtraux. Je me suis également inspirée, pour la direction d’acteur, de la technique du Play-Back Theater, ou théâtre-récit, sur laquelle je travaille depuis quelques temps, et qui me paraît extrêmement proche de l’écriture si «scénographique» de Mingarelli. Cette technique, en résumé, vise à s’emparer d’un récit – ou d’un fragment de récit – pour le métaphoriser en un geste. Ce geste peut accompagner le récit, ou lui adjoindre une dimension politique, sociale, ou – et c’est le cas le plus courant – symbolique et métaphorique. Ainsi, du verbe au geste, du texte au regard, une unité se crée peu à peu, épaississant le sens des mots, donnant à voir l’universalité et l’intériorité du propos. Et puis, tout le temps, je suis partie de Roland Vouilloz lui-même. Lui et Bénia : où sont-ils frères ? Ce que Roland m’a livré de lui humainement et artistiquement a été une source infinie où puiser les gestes et les silences justes : il m’en a donné beaucoup. Quatre soldats d’Hubert Mingarelli Notes du créateur son LE VIVANT AVANT TOUT Le spectacle vivant et la technique audio ne font pas bon ménage. La rigidité technique peine toujours à répondre à la souplesse, la vivacité, l’énergie des interprètes. Le son, art du temps, possède sa propre temporalité que le plateau ne partage pas nécessairement. Ici plus encore qu’ailleurs, la priorité doit être donnée au vivant, à l’humain. Mon défi sur ce projet a donc été de privilégier l’organicité du plateau. Ce défi est de nature technique (le choix des sources de diffusion, des outils de régie et des modes d’exploitation pour les représentations) et artistique (la bande sonore ne peut pas se contenter de soutenir une dramaturgie établie, elle participe à son élaboration). J’ai eu ici l’occasion assez rare de suivre le projet sur toute la durée des répétitions. Le dialogue entre l’interprétation et la bande son est donc particulièrement vif. Ce mode de création permet deux mouvements complémentaires : d’une part, les bandes bruits et musique s’échafaudent en réaction au travail de plateau ; d’autre part, des impulsions sonores peuvent guider des choix de mise en scène et de dramaturgie. Ainsi se construit un lien puissant et organique entre le jeu du comédien et la bande sonore. Je ne pouvais pas créer a priori : ma base de travail n’est pas le texte mais l’acteur, l’incarnation. Ainsi les sons qui composent la bande audio proviennent principalement du plateau : grincement de bois, voix et respiration du comédien, harmonica joué en direct, etc. SONS & SCENOGRAPHIE Nous avons également utilisé le décor comme source sonore. La scénographie est principalement composée d’une cabane en bois : espace métaphorique de l’intériorité du personnage. Nous avons transformé cet espace en instrument de musique. Ici une planche de bois permet un jeu percussif ; là une bassine se transforme en grosse caisse ; ici encore 4 cordes tendues sur une planche deviennent violoncelle. Cette matière sonore est la base de la composition musicale du spectacle. Elle offre des ponctuations rythmiques et harmoniques au récit. L’EPAISSEUR DU SILENCE La fable évolue en terrain masculin : la guerre. Les premières évocations sonores que cet environnement provoque sont les cris, les explosions, la mitraille : en un mot la violence. Ici rien ou presque de tout ceci, Hubert Mingarelli aménage une place toute particulière au silence. Le silence comme personnage principal : le silence entre les êtres, entre les mots, entre les regards. «Quatre Soldats» est avant tout un texte sur l’impalpable des relations. On y découvre un silence plein, intense, témoin d’une humanité pudique mais lumineuse. C’est la plénitude de ce silence que je souhaite recréer à travers la bande son du spectacle. Je ne cherche pas à imposer d’emblée une couleur sonore mais à me glisser «silencieusement» dans ces espaces entres les mots, ce temps plein de pensées, de souvenirs et de voyages intérieurs. Hubert Mingarelli Petit fils d’émigrés italiens, Hubert Mingarelli est né le 24 juillet 1956 en Lorraine. A dix-sept ans, il quitte l’école. Deux alternatives s’offrent alors à lui : la sidérurgie ou l’armée. Il choisit la seconde, et s’engage pour trois ans dans la marine nationale. Il passera trois ans sur l’eau, élément si présent dans ses livres, de même que les voyages, la solitude, la guerre. Il y fera des expériences qui seront pour beaucoup à la source de ses récits. Puis il revient en France et s’installe à Grenoble. A partir de ce jour, il sait qu’il veut raconter des histoires. Il ne sait pas encore comment. C’est d’abord le dessin et la peinture qui sont ses outils d’expression. Un jour, à Paris, il montre son travail avec l’espoir de décrocher une commande. Sous les images, il avait écrit quelques légendes. Ses dessins passent inaperçu, mais on lui commande un texte… Il n’a plus arrêté d’écrire depuis. «Quatre soldats» a reçu le Prix Médicis en 2003. Quatre soldats d’Hubert Mingarelli La «plume» Mingarelli, ce sont deux ou trois personnages, rarement plus, qui vivent et agissent comme ils doivent le faire, dans un paysage épuré par la neige, le sable, la chaleur écrasante ou l’océan. La nature, les éléments (eau, air, feu, terre…) prennent une place très importante dans son œuvre. Ses romans relatent des faits à l’état brut. Nous y rencontrons des hommes malmenés par la vie, qui ne se résignent pas, qui font face, déterminés à continuer en gardant leur dignité. Leur vie est faite de solitude, de rêves brisés, mais aussi de moments de solidarité, d’amitié profonde, de partage, de compassion qu’on attrape au vol, d’humour intime (rare et beau, ça !) qui rendent ces personnages extraordinairement attachants. Martine Laval, critique littéraire à Télérama, parle ainsi de son style : «Une écriture qui coule comme une rivière verte et silencieuse, transparente et pudique, vive et apaisée, qui laisse entendre le bonheur sans le dire, qui laisse imaginer la douleur sans la décrire. Les mots sont précis, sonnent juste. Les phrases sont courtes, évidentes, leur beauté résonne longtemps.» De «Quatre soldats», Pascale Arguedas, autre critique littéraire, dit ceci : «C’est fin, sur le fil de l’émotion. Il n’y a pas de tournures particulières, pas d’inventions verbales et pourtant, c’est avec la gorge nouée qu’on repose le roman. Et puis, bien sûr, à la dernière phrase, on est sonné. Mingarelli illumine l’amitié avec une suffocante modestie. (...) L’auteur plonge le lecteur dans l’ineffable, avec toute sa pudeur et la tendresse de ses non-dits.» Hubert Mingarelli habite aujourd’hui dans un hameau des Alpes françaises et vit de son écriture. Katia Delay Groulx Après avoir obtenu une licence en sociologie et anthropologie à l’Université de Lausanne en 1992, Katia Delay Groulx effectue un Master en mise en scène à l’Université du Québec à Montréal. De retour à Lausanne, elle fonde en 1997 la Compagnie des Nuits Blanches qui crée plusieurs spectacles de 1997 à 2004. Parallèlement à son activité de metteure en scène et d’animatrice théâtre, Katia Delay Groulx s’engage dans l’aide au développement, en particulier au Moyen-Orient (Liban, Palestine). Dès 1996, elle y développe plusieurs projets qu’elle suit sur le terrain, puis en 2003 elle est engagée à temps plein à la Haute école de théâtre de Suisse romande (HETSR), qui ouvre alors ses portes. Elle y assume successivement les fonctions de coordinatrice des études, puis de responsable de la recherche. Elle met alors son activité de metteuse en scène entre parenthèses jusqu’en 2007, mettant aussi au monde à cette période son deuxième enfant. A cette date, elle décide de porter à la scène «Confidences», de Marcel Imsand et MarieJosé Imsand Popescu. Une re-naissance pour la Compagnie. En été 2008, Katia Delay Groulx quitte la HETSR pour se consacrer plus pleinement à la mise en scène. Depuis, outre «Confidences », elle a aussi créé «Je tremble (1)» de Joël Pommerat. « Quatre soldats », d’Hubert Mingarelli suit au printemps 2011, et un spectacle pour enfants est en gestation pour la saison suivante. Sensible à la création de liens entre le monde du théâtre et celui de la « vraie vie », Katia Delay Groulx enseigne le théâtre à des enfants et adolescents, et réunit volontiers professionnels et amateurs dans son travail. Egalement formatrice d’adultes, elle enseigne à l’école d’études sociales et pédagogiques de Lausanne (éésp) à la Haute Ecole fribourgeoise de travail social (HETF-TS) et à Créavie dans le cadre de modules sur le théâtre et la créativité en travail psycho-social. Ayant elle-même entamé une formation d’art-thérapeute en 2011, elle tend à renforcer toujours plus sa compréhension des liens entre les mécanismes humains et la création, auxquels elle veut donner la première place dans ses mises en scène aussi. Quatre soldats d’Hubert Mingarelli Roland Vouilloz Roland Vouilloz est né dans le Valais, où il commence par faire un apprentissage de dessinateur en bâtiments. Il suit ensuite une formation de comédien à Genève, de 1988 à 1990 à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique, ainsi que, depuis l’enfance, une formation de musicien. Il joue de façon ininterrompue sur les scènes de Suisse romande et de France depuis plus de 20 ans maintenant. Il dit volontiers que le théâtre est musique, et qu’il joue pour trouver sa place dans le monde. En 2005, il a été remarqué pour sa prestation dans «Les mots savent pas dire», de Pascal Rebetez, mis en scène par Philippe Sireuil au Poche Genève et dans «L’enfant froid» de Marius von Mayenburg, mis en scène par Christophe Perton, sur les planches des théâtres du Rond-Point, à Paris, de la Comédie de Valence et de la Comédie de Genève. Parmi ses autres spectacles récents : «La panne», de F. Dürrenmatt dans une mise en scène de Jean-Yves Ruf (en tournée jusqu’en 2011), «La métamorphose» de Kafka, mise en scène de Bernard Meister, «Le conte d’hiver » de Shakespeare, mise en scène de Martine Paschoud; «Antoine et Cléopâtre» de Shakespeare, mise en scène de François Rochaix et «Je suis le mari de…» d’Antoine Jaccoud, mis en scène par Denis Maillefer, son premier monologue. Au Théâtre Vidy-Lausanne, Roland Vouilloz a récemment présenté «Délivresse» (mai 2008), des textes de Léonard Valette sur une musique de Jean Rochat ; en 2007, il a joué à Vidy dans «Le pélican» d’August Strindberg, mis en scène par Gian Manuel Rau. Fin 2007, il a interprété «Platonov» de Tchekhov, mis en scène par Gianni Schneider. Il a également travaillé sous la direction de : Philippe Mentha, Benno Besson, Philippe Sireuil, Roberto Salomon, Gianni Schneider, Daniel Wolf, Martine Charlet, Nicolas Rossier, Anne Vouilloz et Joseph Voeffray, Catherine Sumi et Jacques de Torrenté. Au cinéma, on l’a vu récemment dans : «Tout un hiver sans feu» de Greg Zglinski. Il a aussi été dirigé par, notamment, Anne-Marie Mieville, Douglas Beer, Jean-Blaise Junod, Francis Reusser, Silvio Soldini, Bruno Deville. En tant que musicien, il collabore régulièrement avec Lee Maddeford, entre autres. Il a par ailleurs créé la Compagnie de l’OEillade, avec laquelle il a monté plusieurs spectacles. Théâtre Vidy-Lausanne Saison 2010-2011 Chapiteau Vidy-L Du 7 au 18 juin 2011 Roger Jendly rencontre Robert Lamoureux récital de chansons et textes de Robert Lamoureux Théâtre du Jorat Mézières (VD) Du 9 au 12 juin 2011 Slava’s Snowshow Salle Charles Apothéloz Du 9 au 22 juin 2011 La salle d’attente Renseignements créé par SLAVA librement inspiré de «Catégorie 3.1» de Lars Norén Mise en scène : Krystian Lupa Théâtre Vidy-Lausanne Av. E. Jaques-Dalcroze 5 1007 Lausanne Point de vente : Payot Librairie Place Pépinet 4, Lausanne du mardi au samedi de 10h00 à 19h00 Tél : 021/ 619 45 45 Fax : 021/619 45 99 Réservez vos places par notre site internet : www.vidy.ch du mardi au vendredi de 13h00 à 18h30 le samedi de 10h00 à 14h00 et de 14h30 à 18h00 (pas de réservation téléphonique chez Payot)