Programme - The Canadian Rural Health Research Society

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Programme - The Canadian Rural Health Research Society
Table des matières
Bienvenue……………………………………………………………………………………………….. ii
Remerciements et félicitations...................................................................iv
Gallery 78 .................................................................................................. v
Fredericton ................................................................................................vi
Conférencière principale ........................................................................... vii
Plénière - conférenciers invités ............................................................... viii
Aperçu du programme ............................................................................... x
Présentations par affiches........................................................................ xix
Lignes directrices pour les présentateurs................................................... xx
Résumés – Ateliers .................................................................................... 1
Résumés – Présentations orales ................................................................. 3
Résumé – Présentations par affiches ........................................................ 58
Carte du lieu de la conférence .................................................................. 70
Les participants inscrits ............................................................................ 72
i
Bienvenue à Fredericton et à la 9ème Conférence de la Société
canadienne de recherche en santé rurale
À titre de présidente de la Société canadienne de recherche en santé
rurale (SCRSR), je suis heureuse de vous souhaiter la bienvenue à sa
neuvième conférence annuelle, qui a lieu à Fredericton, au
Nouveau-Brunswick. Il s’agit de la première conférence de la Société à
avoir lieu au Nouveau-Brunswick, et mes collègues et moi en
sommes ravis.
Cette année, la conférence est axée sur la relation entre les chercheurs et
les preneurs de décisions en matière de santé rurale. Des conférenciers
représentant le gouvernement, les collectivités rurales et les chercheurs en
santé rurale donneront des présentations et discuteront des sujets
d’actualité portant sur la santé rurale. Ils mettront l’accent sur
l’expérience, les stratégies et l’élaboration subséquente de politiques en ce
qui a trait à la prestation de services de santé en milieu rural, aux populations rurales vulnérables ainsi
qu’aux défis que présente la recherche. Au cours des trois journées de la conférence, vous aurez
l’occasion de discuter avec des chercheurs de partout au Canada; en outre, plus de 90 exposés et
présentations par affiches sur des sujets variés seront données. La conférence de cette année est le fruit
d’un partenariat créé entre le gouvernement du Nouveau-Brunswick et le programme Santé publique et
agroécosystème en milieu rural (PHARE).
Accueillir une conférence aussi importante que celle-ci exige beaucoup de travail d’équipe; je tiens donc
à remercier le comité de la conférence, le ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick, les
présentateurs, les participants ainsi que les organisations de Fredericton qui ont appuyé la tenue de
la conférence.
Je vous invite à vous joindre à la SCRSR afin de l’aider à réaliser son objectif : favoriser et améliorer la
santé des Canadiens en milieu rural. Enfin, je vous remercie d’assister à la neuvième conférence
annuelle de la SCRSR et d’en appuyer le travail.
Je vous souhaite une conférence productive et enrichissante!
La présidente de la Société canadienne de recherche en santé rurale,
Dana S. Edge
ii
Bienvenue à Fredericton et à la 9ème Conférence de la Société
canadienne de recherche en santé rurale
Nous vous souhaitons la bienvenue au 9ème congrès de la Société canadienne de
recherche en santé rurale : Lier recherche et politiques publiques ainsi qu’à
Fredericton, Nouveau Brunswick. Cette année, la SCRSR s’est jointe au
Département de Santé du Gouvernement du Nouveau Brunswick pour la
planification et l’organisation du congrès. Nous espérons capturer l’essence de la
santé rurale dans toute sa complexité, en focalisant sur les interactions entre la
recherche et la prise de décision. Les objectifs du congrès sont les suivants :




Communiquer les résultats des études récentes et en cours sur la santé
rurale.
 Discuter des stratégies d’intervention et des approches politiques
conçues pour
aider les
résidents ruraux et leurs collectivités à atteindre
les meilleurs résultats possibles en matière de
santé.
Faciliter l’établissement de partenariats réunissant
des chercheurs et des décideurs au sein de
nouvelles équipes de recherche interdisciplinaire.
Mettre en commun des méthodes éprouvées de
mobilisation des connaissances.
Discuter des façons par lesquelles les chercheurs
et les décideurs ruraux peuvent collaborer pour
élaborer des recherches en lien avec les politiques
et pour élaborer des politiques en santé rurale qui
sont fondées sur des données probantes.
Pour nous aider à réaliser ces objectifs, le congrès offrira des ateliers, des discours liminaires, des discours en
séance plénière ainsi que plus de 90 communications en sessions concurrentes, un mélange donc passionnant
de recherches, de politiques publiques, de partenariats et de programmes en santé rurale.
Ce colloque est le fruit du travail ardu de plusieurs personnes. Nous aimerions remercier le Comité d’organisation
(Dana Edge, Judith Kulig, Josee Gauthier, Nada Sarkis, Michelle Anne Duguay, Sueli de Freitas, Ellyse Schultz) et le
Comité scientifique (Josh Lawson, Chandima Karunanayake, Allison Cammer, Julie Kosteniuk, Niels Koehncke)
pour leurs contributions. Nous aimerions en particulier remercier Ellyse Schultz pour son dévouement dans la
coordination des résumés et du programme. Et surtout nous signalons le travail de la secrétaire de notre congrès,
Sueili de Freitas, qui nous a maintenu sur la bonne voie et qui assure la coordination de nos congrès d’année en
année.
Nous espérons que vous pourrez prendre le temps d’apprendre, de vous informer, de faire de nouvelles
connaissances, de former de nouvelles amitiés, et de profiter de Fredericton et du congrès. Veuillez remplir le
formulaire d’évaluation qui se trouve à la fin de ce programme et le remettre à la table d’inscription. Vous nous
ferez ainsi part de vos réactions sur ce congrès et vos suggestions pour améliorer les congrès SCRSR à venir.
Bon congrès et bon séjour à Fredericton.
Stephen Bornstein and Shelley Kirychuk
ii
Message du sous-ministre de la Santé
Le Nouveau-Brunswick est heureux d’être l’hôte de la neuvième conférence annuelle de la Société
canadienne de recherche en santé rurale. À titre de sous-ministre de la Santé, je souhaite la bienvenue
aux participants et aux organisateurs à Fredericton, la capitale de notre province.
Cette conférence offre une occasion unique aux chercheurs, aux décideurs, aux praticiens, aux
responsables des politiques, aux étudiants des cycles supérieurs, aux membres des collectivités ainsi
qu’à d’autres intervenants de discuter des pratiques d’excellence et d’échanger des idées novatrices. De
plus, nous avons la possibilité de travailler ensemble à l’amélioration de la prestation des services de
santé dans les régions rurales du Canada.
J’espère que vous aurez l’occasion de prendre part à des discussions fructueuses et que la conférence
sera couronnée de succès!
Le sous-ministre de la Santé,
Don Ferguson
iii
Remerciements et félicitations
L’organisation de la 9e Conférence annuelle de la SCRSR n’aurait pas été possible sans le
soutien et la contribution de plusieurs organisations, universités, individus et membres de la
collectivité. Les nombreuses heures de planification qu’ils ont passées à préparer cette
conférence ont contribué à son succès et nous les remercions chaleureusement :
Centre canadien de santé et sécurité en milieu agricole
Pour leur soutien continu à la Société canadienne de recherche en santé rurale
Université de la Saskatchewan
Pour le soutien apporté au comité de planification
Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick
Pour leur soutien à la conférence
Université du Nouveau Brunswick
Pour leur soutien à la conférence
Gouvernement du Nouveau-Brunswick, Ministère de la Santé
Reach Communications Inc.
Les animateurs d’ateliers
Conférencière principale
Louise Bradley
Plénière - conférenciers invités
François Benoît
Paul Lamarche
Les interprètes des séances concurrentes
Tous les intervenants qui ont participé à cette conférence
Les pairs examinateurs des résumés
Les modérateurs de séances
Pour les séances concurrentes, thématiques et plénières
Comité de planification de la conférence
Stephen Bornstein, Co-président
Shelley Kirychuk, Co-présidente et présidente du comité scientifique
Sueli Bizetto de Freitas, Secrétaire de la conférence
Dana Edge
Michelle Anne Duguay
Josée Gauthier
Judith Kulig
Nada Sarkis
Ellyse Schultz
iv
Gallery 78
Réception d’ouverture – Le jeudi 23 septembre
Fondée en 1976 par James et Inge Pataki, il
s’agit de la plus ancienne galerie d’art privée au
Nouveau-Brunswick. James, un musicien
classique, et Inge, une artiste, se sont installés
en arrivant d’Europe à Fredericton en 1970,
date à laquelle James s’est joint au Quatuor à
cordes Brunswick à l’Université du NouveauBrunswick.
Amateurs d’art et collectionneurs passionnés
depuis de nombreuses années, ils se sont
rapidement intégrés au milieu culturel de la
province. Déplorant le manque d’occasions
pour les artistes d’exposer et de vendre leurs
œuvres, ils ont décidé d’ouvrir une galerie à
domicile au 78, rue Brunswick, avec une pléiade d’artistes et amis, entre autres Bruno Bobak, Molly
Lamb Bobak, David Blackwood, Carol Fraser, Brigid Toole Grant, Joseph Plaskett et David Silverberg. À la
fin des années 1980, cette entreprise florissante ne tenait plus dans les locaux. Leur clairvoyance et leur
ténacité remarquables leur ont permis d’obtenir que le gouvernement du Nouveau-Brunswick leur cède
par bail Crocket House, une résidence historique occupée par la galerie depuis 1989.
Gallery 78 possède la sélection d’œuvres d’art la plus
importante de l’Est du Canada. Principalement axée sur
les artistes du Canada Atlantique, la galerie donne priorité
à ceux du Nouveau-Brunswick, avec un grand éclectisme
esthétique. Les artistes reconnus ou en passe de l’être
sont représentés sous différentes formes : peinture,
sculpture, gravure et photographie et métiers d’art. On
retrouve également des œuvres d’art autochtones et
acadiennes.
Localisée dans le centre historique de Fredericton et
surplombant la pittoresque rivière Saint-Jean, la galerie se
trouve à un jet de pierre de la Galerie d’art Beaverbrook,
de l’édifice du Parlement et de la cathédrale Christ
Church. Datant du XIXe siècle et construit dans le style
néo-Queen Anne, l’édifice, couronné d’un toit conique sur
une tour d’angle, est recouvert de bardeaux décoratifs et rehaussé d’une fenêtre en baie, de vitraux et
de boiseries travaillées.
v
Fredericton
Une situation géographique avantageuse et l’abondance des ressources des environs ont fait de
Fredericton un lieu de rassemblement important sur les deux rives de la rivière Saint-Jean. La région,
d’abord occupée par les Mi’kmaq et les Malécites qui y pratiquaient une agriculture saisonnière, a servi
en quelque sorte de capitale aux peuples autochtones. Le village originel se situait à quelques kilomètres
en amont de l’actuel site de Fredericton.
La colonisation par les Européens remonte à 1692, avec la construction du Fort Nashwaak par Joshua J.
Mahoney qui devait servir de capitale de l’Acadie jusqu’en 1700, lorsque le fort fut abandonné à la mort
de Mahoney et après une inondation catastrophique. Quelques décennies plus tard, en 1732, le premier
établissement permanent était construit par des Acadiens fuyant la Nouvelle-Écosse, après la conquête
de ce territoire par la Grande-Bretagne. La ville qui, à l’époque, s’appelait Pointe-Sainte-Anne, survécut
jusqu’en 1759, date à laquelle les Britanniques s’en emparèrent, puis l'incendièrent complètement lors
de l’expulsion des Acadiens. En 1762, une autre tentative de colonisation britannique se heurta à
l’hostilité des Autochtones et des Acadiens.
Après la Révolution américaine, les Loyalistes
s’établirent à Pointe-Sainte-Anne, marquant ainsi le
début de la ville qui existe encore aujourd’hui. Le
premier hiver dans la région fut désastreux pour de
nombreux Loyalistes, et l’on peut encore visiter leurs
tombes dans un cimetière sur la rive sud de la rivière
Saint-Jean. Au cours des années suivantes, les
Loyalistes n’en continuèrent pas moins d’arriver en
plus grand nombre pour s’installer dans la région et
se faire concéder des terres.
C’est en 1784, après la reconnaissance du Nouveau-Brunswick comme province distincte de la NouvelleÉcosse, que Fredericton en devint la capitale. La situation de la ville à l’intérieur des terres, à l’abri des
attaques maritimes américaines, fut un avantage par rapport à Saint John, une ville plus importante.
Cette même année, Pointe-Sainte-Anne était rebaptisée « Frederick’s Town » en l’honneur du second
fils du roi George III, le Prince Frederick Augustus, duc d’York. Le King’s College, maintenant connu sous
le nom d’Université du Nouveau-Brunswick, fut également fondé en 1784, ce qui en fait l’une des plus
anciennes universités publiques en Amérique du Nord. Construit en 1866, le pavillon Old Art’s Building
est le plus ancien bâtiment universitaire encore en usage au Canada.
Fredericton est un important centre culturel provincial, comme l’attestent la Galerie d’art Beaverbrook,
le Musée York-Sunbury, la Gallery 78 et la salle de spectacles The Playhouse. La ville est également
connue pour ses groupes indie rock, et ses théâtres et ses salles de spectacles se chargent du soutien et
de la promotion des artistes et des écrivains locaux. Fredericton accueille également un certain nombre
de festivals de musique, y compris le Harvest Jazz and Blues Festival et le Festival de musique d’été du
Nouveau-Brunswick. Par ailleurs, la ville dispose d’un réseau de 25 pistes totalisant plus de 85 km sur les
rives des rivières Saint-Jean et Nashwaak. Un grand nombre de ces sentiers empruntent le tracé des
anciennes voies ferrées et des emprises de chemin de fer pour cheminer à travers des forêts protégées.
vi
Conférencière principale
Le vendredi 24 septembre 2010
8 h 45 – 9 h 45
Hôtel Crowne Plaza
Salle Saint John
Au-delà des limites urbaines : Création d’une stratégie
en matière de santé mentale qui fonctionne pour les
Canadiens en milieu rural
LOUISE BRADLEY, M.Sc., II, CHE,
Présidente et directrice générale,
Commission de la santé mentale du Canada
Originaire de l’Est du Canada, Louise est devenue infirmière autorisée à Terre-Neuve-et-Labrador. Elle a
aussi étudié à l’Université Dalhousie et a par la suite obtenu une maîtrise en sciences avec spécialisation
en santé mentale de la Northeastern University à Boston. Malgré que Louise ait de l’expérience en santé
mentale communautaire, en médecine légale et en soins de santé en milieu correctionnel, elle a
principalement travaillé dans le domaine de la santé mentale comme infirmière de première ligne,
administratrice, chercheuse et enseignante. Elle est déménagée en Alberta afin de devenir agente
principale des opérations pour l’Hôpital de l’Université de l’Alberta à Edmonton et, au printemps 2009,
elle est entrée en fonction à la Commission de la santé mentale du Canada en tant que chef des
opérations. Au cours des cinq dernières années, elle a aussi été visiteuse pour Agrément Canada. Elle est
également Certified Health Executive et professeure auxiliaire à la faculté des sciences infirmières de
l'Université de l'Alberta.
En avril 2010, Louise est devenue présidente et directrice générale de la Commission de la santé mentale
du Canada.
vii
Plénière - conférencier invité
Le vendredi 24 septembre 2010
13 h 20 - 14 h 05
Hôtel Crowne Plaza
Salle Saint John
Les défis du partage de connaissances utiles
localement au sujet des politiques publiques
favorables à la santé
FRANÇOIS BENOÎT, M.Sc.
Responsable scientifique et administratif
du Centre de collaboration nationale
sur les politiques publiques et la santé
François Benoit travaille pour des organismes de santé dans le domaine des politiques et de la
communication depuis plus de 20 ans. Après avoir obtenu sa maîtrise en sociologie, il a été chargé de
cours à l’Université de Montréal et à l’École des hautes études commerciales (école de commerce de
l’Université de Montréal) en santé communautaire, en sociologie de la santé et en sociologie des
organisations. Il a ensuite occupé divers postes de gestion en recherche sur les politiques et les
communications pour diverses organisations dans le secteur de la santé.
Plus récemment, il a été directeur des politiques, de la recherche et des projets spéciaux sur la santé
pour l'Association médicale du Québec où il a collaboré avec diverses associations médicales
provinciales membres de l’Association médicale canadienne. Il est ensuite devenu consultant et a
travaillé, entre autres, pour le Centre de santé et de services sociaux de la Pointe-de-l'Île, dans la région
de Montréal.
En octobre 2007, il a été nommé responsable scientifique et administratif du Centre de collaboration
nationale sur les politiques publiques et la santé.
viii
Plénière - conférencier invité
Le samedi 25 septembre 2010
9 h – 9 h 45
Hôtel Crowne Plaza
Salle Saint John
L'expérience de soins en milieu rural: Un succès inexpliqué
PAUL A. LAMARCHE, PhD.
Il détient un baccalauréat en sociologie et une maîtrise en administration de la santé de l’Université de
Montréal ainsi qu’un Ph.D. en organisation et politiques des services de santé de l’Université du
Michigan. Il est présentement professeur titulaire au département d’administration de la santé à
l’Université de Montréal. Il occupa les postes de professeurs et directeur au département de médecine
sociale et préventive de l’Université Laval, sous-ministre associé responsable de la réforme au Ministère
de la santé et des services sociaux du Québec et officier responsable de la planification et de l’évaluation
au Bureau d’Europe de l’organisation mondiale de la santé. Il fut membre des conseils d’administration
du CLSC Ste-Foy-Sillery et du Centre de réadaptation François Charon, du Conseil de développement
social du Canada et du Conseil de la santé et du bien-être du Québec. Il fut le premier président du
comité consultatif de l’Institut de recherche sur les Politiques et services de santé du Canada. Ses
principaux intérêts de recherche concernent les impacts des modes d’organisation des services de santé
sur la santé des populations et l’expérience de soins des patients.
ix
Aperçu du programme
LE JEUDI 23 SEPTEMBRE, 2010
7 h 30 – 8 h 30 Déjeuner continental pour les participants à l’atelier
Petite salle de bal
(Salle Petitcodiac/St.Croix)
7 h 30 – 17 h
8 h 30 – 12 h
Inscription à la conférence
ATELIER
Formation intégrée et multidisciplinaire des étudiants
diplômés
Foyer
Salle Saint John
12 h – 13 h
Dîner pour les participants à l’atelier
Petite salle de bal
(Salle Petitcodiac/St.Croix)
13 h – 16 h 30
ATELIER
L’engagement du public servant de base aux politiques
en matière de santé publique qui présentent des défis
sur le plan éthique : méthodes, preuves et
éclaircissements
Salle Saint John
19 h 30 – 21 h
Réception d’ouverture
Gallery 78
x
LE VENDREDI 24 SEPTEMBRE, 2010
7 h 30 – 8 h 30
Déjeuner continental
Petite salle de bal
7 h 30 – 16 h
8 h 30 – 8 h 45
Inscription à la conférence
Ouverture de la conférence et Mot de bienvenue
Foyer
Salle Saint John
8 h 45 – 9 h 45
Conférencière principale : Louise Bradley, « Au-delà des limites
urbaines : Création d’une stratégie en matière de santé
mentale qui fonctionne pour les Canadiens en milieu rural »
Pause et présentation d’affiches
Séances simultanées :
A) Organisation et prestation des services de santé
B) Politiques et recherche en santé rurale
C) Milieu physique et environnement de travail
D) Participation des citoyens en matière de santé en milieu
rural
Dîner
Plénière - conférencier invité : François Benoît, «Les défis du
partage de connaissances utiles localement au sujet des
politiques publiques favorables à la santé»
Séances simultanées :
A) Services et organisation communautaire en milieu rural
B) Santé des Autochtones
C) Présentations animées à l’aide d’affiches
D) Partenariats et réseautage
Pause et présentation d’affiches
Séances simultanées :
A) Formation des professionnels de la santé en milieu rural
C) Effets de l’environnement sur la santé rurale
D) Santé des aînés en milieu rural
AGA
Assemblée générale annuelle de la SCRSR
BANQUET DE LA CONFÉRENCE
Cocktails: bar payant
9 h 45 – 10 h
10 h – 12 h
12 h – 13 h 15
13 h 20 – 14 h 05
14 h 15 – 15 h 30
15 h 30 – 15 h 45
15 h 45 – 17 h
17 h – 18 h
18 h 30 – 19 h
19 h – 20 h 30
Banquet
Modérateurs : Dr Dana Edge et Jean Castonguay,
Sous-ministre délégué de la Santé, Gouvernement du
Nouveau-Brunswick
Orateur : Don Ferguson, Sous-ministre de la Santé,
Gouvernement du Nouveau-Brunswick
xi
Petite salle de bal
Salle Garrison
Salle Miramichi
Salle Restigouche
Salle Saint John
Petite salle de bal
Salle Saint John
Salle Garrison
Salle Miramichi
Salle Restigouche
Salle Saint John
Petite salle de bal
Salle Garrison
Salle Restigouche
Salle Saint John
Salle Restigouche
Salle Saint John
LE SAMEDI 25 SEPTEMBRE, 2010
7 h 30 – 9 h
Déjeuner continental
Petite salle de bal
(Salle Petitcodiac/St. Croix)
7 h 30 – 8 h 30
Réunion du conseil de la SCRSR
7 h 30 – 12 h
Inscription à la conférence
9 h – 9 h 45
Plénière - conférencier invité : Paul Lamarche, «L'expérience de
soins en milieu rural: Un succès inexpliqué»
Pause et présentation d’affiches
Séances simultanées :
A) Démocratie dialogique et santé rurale
B) Santé rurale et technologie
C) Femmes en milieu rural et santé
D) Professionnels de la santé dans les milieux ruraux
9 h 45 – 10 h
10 h – 12 h
12 h – 12 h 15
À être annoncée
Mot de la fin
Foyer
Salle Saint John
Petite salle de bal
Salle Garrison
Salle Miramichi
Salle Restigouche
Salle Saint John
Salle Saint John
xii
LE VENDREDI 24 SEPTEMBRE, 2010
0730- 0830
0730-1600
0830-0845
0845-0945
0945-1000
1000-1020
Déjeuner continental
Inscription à la conférence
Ouverture de la conférence et Mot de bienvenue
Petite salle de bal
Foyer
Salle Saint John
Conférencière principale : Louise Bradley, Salle Saint John
« Au-delà des limites urbaines : Création d’une stratégie en matière de santé mentale qui
fonctionne pour les Canadiens en milieu rural »
Pause et présentation d’affiches
Salle Garrison (IS)
A) Organisation et prestation des services de santé
Modératrice : Brenna Bath
Tobin – La Northern Cancer Control Strategy: l’avenir des
Petite salle de bal
Salle Miramichi
B) Politiques et recherche en santé rurale
Modératrice : Elham Emami
Cleary/Pilgrim/Fei – Comparaison du profit sanitaire des
soins contre le cancer dans le Nord de la ColombieBritannique
Gauthier – Urbain vs Rural pour la recherche sur les
services de santé : Pourquoi faire compliquer quand on
peut faire simple?
Bath* – La vie en milieu rural a-t-elle des incidences sur la
démographie, les caractéristiques cliniques ou les
cheminements cliniques des personnes referees a un
programme d’évaluation au triage des désordres
vertébraux?
Prévost – Sante mentale et mieux-être : Recherche-action
dans les communautés rurales en situation Francophone
minoritaire du comte de Kent et du Sud-est du N.-B.
populations urbaines et rurales du Nouveau-Brunswick
1120-1140
Fleet – Expérience de défense de patients de la part
Emami – La santé bucco-dentaire en milieu rural
1140-1200
d’urgentistes ruraux après d’importantes réductions
budgétaires : le cas de Nelson, Colombie-Britannique
Bourque – Accessibilité, nature et expérience des services
en santé mentale pour les francophones des milieux ruraux
du Sud-est du Nouveau-Brunswick
Teng* – Facteurs environnementaux et sociaux
1020-1040
1040-1100
1100-1120
1200-1315
De Rubeis/Lei – Déterminants de la santé des Premières
Nations sur les réserves au Canada de 1999 à 2003
Gray – Le modèle de l’enquête régionale longitudinale sur la
santé des Premières Nations (ERS): du traitement aux
résultats!
Allison – Au-delà de la santé : définir et maintenir les soins
de santé dans les collectivités rurales
déterminants des zoonoses induites par des piqûres de
tique dans l’Okanagan Sud
Dîner – Petite salle de bal
IS - Des services d'interprétation simultanée en anglais et en français seront disponibles
* Étudiant du Programme de formation en santé publique et agroécosystème en milieu rural (PHARE)
xiii
LE VENDREDI 24 SEPTEMBRE, 2010
0730- 0830
0730-1600
0830-0845
0845-0945
Déjeuner continental
Inscription à la conférence
Ouverture de la conférence et Mot de bienvenue
Petite salle de bal
Foyer
Salle Saint John
Conférencière principale : Louise Bradley, Salle Saint John
« Au-delà des limites urbaines : Création d’une stratégie en matière de santé mentale qui
fonctionne pour les Canadiens en milieu rural »
0945-1000
Pause et présentation d’affiches
Petite salle de bal
1000-1020
C) Milieu physique et environnement de travail
Modératrice : Natasha Just
Blais Lecours* – Les archaebactéries dans les bioaérosols:
D) Participation des citoyens en matière de santé en
milieu rural - Modératrice : Dana Edge
Brisson – Implication citoyenne dans la gestion de risques
un agent atmosphérique pro-inflammatoire insoupçonné
sanitaires liés à l’environnement : une demande sans écho ?
L’exemple de l’érosion des berges sur la Côte-Nord
Edge/Kulig – Résilience de la collectivité rurale, incendies de
forêt et prévention des désastres: incidence sur les politiques
pour le Canada
Vilches* – Développement de la propriété de la recherche
communautaire : un modèle sur un continuum pour assurer
des avantages aux collectivités rurales
Salle Restigouche
1020-1040
Salle Saint John (IS)
Just* – Résistance aux antimicrobiens dans les bioaérosols
des exploitations avicoles
1040-1100
1100-1120
1120-1140
1140-1200
1200-1315
Bartlett– Utilisation d’un système de charge d’espace
électrostatique et de filtres végétaux pour réduire l’impact
environnemental des matières particulaires biologiques
provenant de la production de poulet de chair dans les
bâtiments d’élevage de la vallée du Fraser (C.-B.)
Maal-Bared* – Distribution et patrons de résistance aux
antibiotiques d’isolats d’Escherichia coli phénotypiques
provenant d’un basin hydrographique agricole (Elk Creek,
C.B.)
Yu* - Détermination d’une distance limite pour les
exploitations d’élevage au moyen d’un modèle de
dispersion des odeurs du bétail (MDOB)
Schneberger* – Rôle du récepteur de type toll 9 dans
l’inflammation des poumons chez la souris en réaction à
l’air ambiant du poulailler
Coady – Évaluation des répercussions sur la santé
communautaire (ERSC) : un outil prometteur pour stimuler la
participation de la collectivité à l’élaboration de politiques
saines à l’échelle locale
Wells – Des connaissances pour agir : l’efficacité d’un
programme de recherche sur la santé en région rurale en
partenariat université-autorité sanitaire
Main – La création coopérative de la transformation
communautaire : le renforcement de la capacité en action
Dîner – Petite salle de bal
IS - Des services d'interprétation simultanée en anglais et en français seront disponibles
* Étudiant du Programme de formation en santé publique et agroécosystème en milieu rural (PHARE)
xiv
LE VENDREDI 24 SEPTEMBRE, 2010
1320-1405
1415-1435
1435-1455
1455-1515
1515-1535
Plénière – conférencier invité – François Benoît, salle Saint John
«Les défis du partage de connaissances utiles localement au sujet des politiques publiques
favorables à la santé»
Salle Garrison (IS)
Salle Miramichi
A) Services et organisation communautaire en milieu
rural - Modératrice : Kerry-Anne Hogan
B) Santé des Autochtones
Modératrice : Silvia Vilches
Hogan* – Les services des urgences en milieu rural
Brown – Que signifie vraiment le «respect» dans le contexte
Brisson – Impacts psychologiques et sociaux des fermes
porcines sur les communautés avoisinantes: résultats d’une
recension systématique des écrits
Richardson – Vers une meilleure santé sociale en milieu
rural : une approche d’intervention multidisciplinaire visant
l’amélioration de la cohabitation entre producteurs
agricoles et autres résidents ruraux
Kennedy – Rehausser la santé rurale et appuyer
l’agriculture à petite échelle : étude de cas comparative des
activités de la ferme à l’école au Maine et en NouvelleÉcosse
1535-1545
1545-1605
de la protection de la maternité auprès des Autochtones en
région rurale ?
Gibson/Kakekayskung/Miles – À l’écoute des collectivités:
perspectives sur la télésanté mentale des membres des
collectivités autochtones éloignées et rurales
Kirby – Approches traditionnelles et biomédicales à
l’accouchement: une approche coopérative pour remettre
l’accouchement entre les mains des collectivités Inuits
Tobin – L’élaboration d’une stratégie autochtone de soins
contre le cancer dans le Nord de la Colombie-Britannique:
l’évaluation d’une estimation des besoins
Pause et présentation d’affiches – Petite salle de bal
Salle Garrison (IS)
A) Formation des professionnels de la santé en milieu
rural - Modérateur : John Hogenbirk
Holyk/Adam/Maurice – La collaboration en exemple: rétablir la confiance des Premières Nations envers les
professionnels de la santé
1605-1625
Malone – L’expérience de l’éthique professionnelle pour les psychologues ruraux du Canada
1625-1645
Carter – L’élève-infirmière ou l’élève-infirmier et le placement en région rurale: défis et stratégies
1645-1705
Hogenbirk – L’apport économique au Nord de l’Ontario qu’apporte l’École de médicine du Nord de l’Ontario
IS - Des services d'interprétation simultanée en anglais et en français seront disponibles
* Étudiant du Programme de formation en santé publique et agroécosystème en milieu rural (PHARE)
xv
LE VENDREDI 24 SEPTEMBRE, 2010
1320-1405
1415-1435
1435-1455
Plénière – conférencier invité – François Benoît, salle Saint John
«Les défis du partage de connaissances utiles localement au sujet des politiques publiques
favorables à la santé»
Salle Restigouche
Salle Saint John (IS)
C) Présentations animées à l’aide d’affiches
Modérateurs : Karen Bartlett, Shelley Kirychuk, David
Schneberger
Garzia*
Meng*
Kot*
Plewa*
Gao*
Viveros-Guzman*
Kosteniuk*
Ye*
Létourneau*
D) Partenariats et réseautage
Modératrice : Michelle Anne Duguay
Boivin – Santé, alphabétisme et ruralité: des liens à
comprendre
Coady – Renforcer la capacité de planification sanitaire liée
aux bénévoles : une étude de cas canadienne en milieu rural
Bull – Les partenariats au-delà du papier : collaborations
1455-1515
significatives entre les collectivités et les universités
Lurette/Carrier – Évaluation du programme
1515-1535
communautaire Mango
1535-1545
1545-1605
1605-1625
Pause et présentation d’affiches – Petite salle de bal
Salle Restigouche
Salle Saint John (IS)
C) Effets de l’environnement sur la santé rurale
Modératrice : Amanda Froehlich-Chow
Gregory – Avis d’ébullition et disponibilité de l’eau : étude
D) Santé des aînés en milieu rural
Modératrice : Judith Kulig
Low – Maintien à domicile durable pour les personnes âgées
de l’état actuel des connaissances du public en
Nouvelle-Écosse – se préparer au changement
Fiore/Minnings – Évaluation du rendement d’un filtre à
sable biologique dans des collectivités rurales du littoral
sud du Nicaragua : une évaluation de 199 ménages
du Nouveau-Brunswick rural : Résultats préliminaires d’une
recherche permanente
Rush – Modèles conceptuels de la mobilité : l’applicabilité
aux personnes âgées des collectivités rurales canadiennes
1625-1645
1645-1705
Froehlich* – Soutenir le développement sain des jeunes
enfants en milieu rural: une enquête écologique sur les
facteurs touchant les fournisseurs de soins dans le cadre de
la promotion de l’activité physique et de la saine
alimentation
Kulig – Compréhension de la mort et de son processus par
les mennonites parlant le bas-allemand : implications des
lignes directrices sur les pratiques exemplaires
Novik – Rôle des systèmes sociaux sur la santé des
personnes âgées vivant dans les régions rurales de la
Saskatchewan
IS - Des services d'interprétation simultanée en anglais et en français seront disponibles
* Étudiant du Programme de formation en santé publique et agroécosystème en milieu rural (PHARE)
xvi
LE SAMEDI 25 SEPTEMBRE, 2010
0730-0900
Déjeuner continental
Petite salle de bal
(Salle Petitcodiac/St. Croix)
0730-0830
0730-1200
0900-0945
0945-1000
1000-1020
1020-1040
1040-1100
1100-1120
1120-1140
1140-1200
1200-1215
Réunion du conseil de la SCRSR
Inscription à la conférence
À être annoncée
Foyer
Plénière - conférencier invité : Paul Lamarche, Salle Saint John
«L'expérience de soins en milieu rural: Un succès inexpliqué»
Pause et présentation d’affiches
Petite salle de bal
Salle Garrison (IS)
Salle Miramichi
A) Démocratie dialogique et santé rurale
Modératrice : Pier Bouchard
Présentation du panel:
Bouchard – Les fondements de la démocratie
B) Santé rurale et technologie
Modératrice : Lorraine Carter
Carter – Trois enseignants se penchent sur l’utilisation d’un
dialogique et son intérêt pour la santé en milieu rural
Robichaud – L’engagement des citoyens : un outil
pour apprendre, partager les points de vue, et
dégager des questions prioritaires pour la santé de
tous les citoyens
J.S. Chiasson – Le « dialogue santé » dans la
Péninsule acadienne, où le passage de la
confrontation à la concertation
D. Chiasson – Santé communautaire et participation
citoyenne : le cas du CSC de Lamèque
Vézina – Démocratie dialogique et santé rurale :
Quelques défis et limites dans l’atteinte de ses
objectifs?
modèle didactique mixte à distance: en apprendre autant que
leurs étudiants
Wiseman – Le traitement de la toxicomanie assisté par
ordinateur
Carter – Télésanté et éducation : un partenariat pour l’avenir
Campbell – Portail d’autogestion des maladies chroniques
pour les patients avec fournisseur
Dagert – La narration numérique comme outil promotionnel
de base de la santé
Mot de la fin – Salle Saint John
Orateurs : Stephen Bornstein, Dana Edge et Michelle Anne Duguay
IS - Des services d'interprétation simultanée en anglais et en français seront disponibles
* Étudiant du Programme de formation en santé publique et agroécosystème en milieu rural (PHARE)
xvii
LE SAMEDI 25 SEPTEMBRE, 2010
0730-0900
Déjeuner continental
Petite salle de bal
(Salle Petitcodiac/St. Croix)
0730-0830
0730-1200
0900-0945
0945-1000
1000-1020
1020-1040
Réunion du conseil de la SCRSR
Inscription à la conférence
À être annoncée
Foyer
Plénière - conférencier invité : Paul Lamarche, Salle Saint John
«L'expérience de soins en milieu rural: Un succès inexpliqué»
Pause et présentation d’affiches
Petite salle de bal
Salle Restigouche
Salle Saint John (IS)
C) Femmes en milieu rural et santé
Modératrice : Erin Crouchman
Crouchman* – Le sexe comme déterminant des pratiques
D) Professionnels de la santé dans les milieux ruraux
Modératrice : Margaret Delmege
Papkov – Tendances de la migration de travailleurs de la
de santé et de sécurité au travail des enfants dans une
cohorte agricole de la Saskatchewan
Das – Valeurs rurales au sein d’environnements urbains: le
comportement de femmes cherchant la santé dans des
bidonvilles de l’Inde
santé au Canada de 1986 à 2006
1120-1140
1140-1200
1200-1215
diabétiques à domicile
Labrecque-Duchesneau – Le travailleur de rang: une
1040-1100
1100-1120
Hodgins – L’optimisation du traitement des plaies
Wuest – Partenariats pour étudier la faisabilité d’une
intervention en santé auprès des femmes dans les
premières années qu’elles ont quitté un conjoint violent
Wuest – Exploration des liens entre la relation antérieure,
l’obligation et la santé au cours du temps chez des
aidantes naturelles du Canada atlantique s’occupant de
proches atteints de la maladie d’Alzheimer
Spurles – Méthodes d’allaitement maternel et objectifs en
matière de santé dans les milieux ruraux et urbains
présence rassurante dans les communautés rurales agricoles
Delmege – Lieu de carrière projeté par les étudiants de
l’ÉMNO : sont-ils toujours sur la voie de la pratique rurale?
Kearney – Les dispensaires gérés par des infirmières et
infirmiers praticiens : un modèle affilié à un hôpital
Buck – Créativité dans l’utilisation de nos professionnels de la
santé pour soutenir les collectivités rurales
Mot de la fin – Salle Saint John
Orateurs: Stephen Bornstein, Dana Edge et Michelle Anne Duguay
IS - Des services d'interprétation simultanée en anglais et en français seront disponibles
* Étudiant du Programme de formation en santé publique et agroécosystème en milieu rural (PHARE)
xviii
Présentations par affiches
Petite salle de bal
1. Aubrey-Bassler – Proximité résidentielle et niveau de service dans les hôpitaux : une étude épidémiologique
géospatiale des issues obstétricales
2. Bacsu – Comprendre la santé des hommes de régions rurales au Canada : les prochaines étapes pour les
politiques publiques
3. Campbell – Portail d’autogestion des maladies chroniques pour les patients avec fournisseur
4. Chinen – Le développement du soutien aux îles éloignées à l’hôpital de base local d’Okinawa au Japon
5. de Groot – Mobilisation pour la connaissance : renforcer les capacités existantes pour l’élaboration de lignes
directrices cliniques pour le personnel infirmier en soins primaires
6. Gao* – Effets des facteurs génétiques et de l’emploi sur les changements longitudinaux de la fonction
respiratoire et du risque de respiration sifflante chez les travailleurs de porcherie
7. Garzia* – Estimations régionales relatives à l’utilisation des pesticides agricoles aux fins de surveillance de
l’exposition
8. Goedhuis – Les indicateurs de la santé parmi les personnes qui vivent dans l’Inuit Nunangat, Canada; les
mesures substitutives de la santé des Inuits au Canada
9. Hamoline – Augmenter le nombre de médecins ruraux par l’entremise d’un programme de mentorat en
médecine
10. Hill – « Traiter le patient entier et non le tout dans le patient » : le succès du Kenora Wound Care Pilot Project
11. Kamizato – Le programme d’études supérieures en soins infirmiers des îles en développement à Okinawa au
Japon
12. Kamizato – Soutenir les infirmières des îles isolées grâce à un système de vidéoconférence – Okinawa, Japon
13. Karunanayake – Prévalence d’une échelle de somnolence d’Epworth élevée dans une population rurale
14. Kirychuk – Programme de formation en santé publique et agroécosystème en milieu rural (PHARE)
15. Kirychuk – Différences dans les constituants primaires des poussières provenant des porcheries, des poulaillers
et des silos à grains, et influence cellulaire
Konkin – Les facteurs qui influencent les médecins de famille d’origine urbaine et d’origine rurale à choisir la
pratique en milieu rural
Kosteniuk* – Le diagnostic et le traitement de la démence : étude pilote des rôles et des besoins perçus des
fournisseurs de soins primaires des régions rurales et éloignées
Kot* – Améliorer les petits systèmes ruraux d’alimentation en eau potable – Les leçons apprises de collectivités au
Canada
Labrecque Duchesneau – Santé psychologique des producteurs agricoles du Québec
Lawson - Prévalence de l’asthme et des comportements pouvant nuire à la santé, selon un gradient rural-urbain :
une étude nationale sur les enfants canadiens
Letourneau* – Filtration des virus par un système novateur de purification d’air mis au point pour les abris
d’animaux
Meng* – Soyez alerte : dépression et démence chez les aînés ruraux et urbains : études épidémiologiques
Nayak – L’asthme bronchique chez les travailleurs agricoles : une vision épidémiologique
Plewa* – Efficacité des sièges industriels dans l’atténuation des vibrations en milieu de travail
Robichaud – Communautés et Écoles en santé pour une prise en charge collective de la santé et du mieux-être
Viveros-Guzman* – Déterminants socioenvironnementaux en santé et en sécurité des travailleurs agricoles
saisonniers en SK : possibilités d’apprentissage durable
Ye* – Prévalence et facteurs de risques de l’asthme chez les jeunes enfants autochtones
Yoko – Caractéristiques des soins infirmiers en milieu insulaire
* Étudiant du Programme de formation en santé publique et agroécosystème en milieu rural (PHARE)
xix
Lignes directrices pour les présentateurs
PRÉSENTATIONS ORALES
Le temps alloué par présentation est de 15 minutes, plus 5 minutes pour la discussion.
L’ordre des présentations au cours de la séance suivra l’ordre du programme.
L’équipement audiovisuel pour les présentations PPT est installé pour toutes les séances.
Les présentations doivent être téléchargées sur le portable (CD et clé USB) avant le commencement de
la séance. Prière d’arriver au moins 10 minutes avant l’heure prévue pour la présentation.
En cas de difficultés, consulter le modérateur de la séance ou se rendre au bureau d’inscription.
Les présentateurs doivent veiller à ce que leur allocution soit convenablement préparée.
PRÉSENTATIONS PAR AFFICHES
Les affiches doivent être installées à 8 h 30 le vendredi 24 septembre et retirées après 12 h, le samedi 25
septembre, dans la salle de bal junior. Les affiches resteront en place durant la conférence pour les
séances de consultation.
Au moins un auteur ou présentateur doit se libérer pour ces séances afin de discuter du projet. Il est
possible de distribuer des documents pertinents à ce moment-là. Les présentateurs doivent veiller à ce
que leur affiche soit convenablement préparée pour l’installation.
Aucun équipement audiovisuel n’est prévu pour les présentations par affiches.
Les affiches auront une dimension de 1,22 m sur 2,44 m [4 pi x 8 pi (L x H)]. Elles ne doivent être fixées
qu’avec des punaises et Velcro que nous fournissons pour cette présentation.
Les affiches doivent comporter les éléments suivants : no d’identification du résumé, titre, auteur(s),
affiliation de l’auteur, résumé, introduction, objectifs, méthodes, résultats et conclusion succincte. Les
caractères doivent être assez grands pour se lire à une distance de 1,22 m (4 pi).
Un tableau d’affichage sera attribué à chaque personne. Prière de vérifier sur place avec le président des
affiches qui indiquera à chaque participant son panneau d’affichage.
xx
Résumés – Ateliers
LE JEUDI 23 SEPTEMBRE, 2010
Salle Saint John
8 h 30 – 12 h
Formation intégrée et multidisciplinaire des étudiants diplômés
La formation des étudiants diplômés est essentielle afin de produire de nouveaux chercheurs qui
s’attaqueront aux problèmes d’ordre scientifique. On dit souvent qu’il faut un village pour élever un
enfant. Dans le cas des étudiants diplômés, il faut plus d’un surveillant pour leur donner une formation
approfondie et transformatrice. Les avantages de la formation intégrée des étudiants diplômés dans des
milieux multidisciplinaires deviennent très visibles. Bien que les étudiants diplômés soient formés dans
l’art et la pratique de la science et que, bien souvent, la recherche soit séparée de l’enseignement, il est
très important que le mentorat soit fondé sur de bonnes pratiques d’enseignement.
L'atelier de deux heures comprendra de courtes présentations sur le sujet (de cinq à sept minutes) de la
part de deux ou trois mentors et de deux ou trois étudiants diplômés et inclura des discussions sur des
questions telles que :
le choix des étudiants et des mentors;
l’atmosphère de formation rigoureuse, mais tout de même empathique;
l’importance de la communication efficace entre l’étudiant et le mentor;
la solide préparation de l’étudiant selon ses objectifs professionnels.
LE JEUDI 23 SEPTEMBRE, 2010
Salle Saint John
L’engagement du public servant de base aux politiques en matière de santé
publique qui présentent des défis sur le plan éthique : méthodes, preuves et
éclaircissements
13 h – 16 h 30
Au cours de l’atelier, les animateurs présenteront des techniques d’élaboration de modèles et de
méthodes relatives aux activités d’engagement du public qui serviront de base solide à l’élaboration de
politiques sur des questions complexes et controversées en matière de santé publique. De plus, les
animateurs feront un survol de la documentation théorique sur les méthodologies relatives à
l’engagement du public ainsi que sur l’éthique en santé publique, et ils recommanderont des champs
d’enquête fructueux afin de mettre en lumière la meilleure façon d’évaluer des considérations
qualitatives, quantitatives et normatives, y compris la façon de faciliter l’engagement du public, les
raisons connexes et le moment opportun pour le faire. Les participants seront invités à poser des
questions aux animateurs et à se servir de leurs connaissances lors de l’étude de divers cas. En outre, des
questions seront posées aux participants afin de les encourager à réfléchir à leur propre pratique. Les
animateurs présenteront des scénarios rattachés à des modèles possibles d’engagement du public envers
plusieurs questions controversées (la création d’un lieu d’injection sécuritaire, l’ouverture
d’une installation industrielle polluante dans une région où le taux de chômage est élevé, un plan de
campagne de vaccination contre le VPH et un projet de loi sur l’augmentation de la taxe sur les boissons
gazeuses et sur les aliments malsains); toutefois, les participants auront également la possibilité de
choisir d’importants cas tirés de leur propre travail.
1
Les animateurs feront également part aux participants de conclusions en matière de procédure ainsi que
d’autres conclusions importantes tirées de diverses activités de recherche qui leur ont permis d’acquérir
de l’expérience pratique sur la façon d’assurer et d’évaluer l’engagement du public. Ces conclusions font
partie d’un projet de recherche multidisciplinaire visant à obtenir l’engagement des Canadiens et des
représentants de diverses populations vulnérables, quant à leur perception des questions éthiques
rattachées à la planification et à l’intervention en cas de pandémie (au moyen d’un sondage national
d’opinion publique, de trois assemblées publiques organisées dans diverses villes canadiennes et
d’un forum national des intervenants lors duquel étaient rassemblés des responsables de l’élaboration de
politiques, des autorités de réglementation ainsi que des groupes communautaires).
L’atelier est destiné aux personnes possédant divers niveaux de connaissances et une expérience variée
en matière d’engagement du public et d’éthique en santé publique (chercheurs, représentants du grand
public et de collectivités, responsables de la prise de décisions et praticiens dans le domaine de
l’engagement du public). Les participants seront invités à parler de leurs idées et de leur expérience lors
de discussions en petits groupes ainsi que lors de discussions plénières. Ces discussions visent à
permettre aux participants d’acquérir les compétences nécessaires à l’élaboration et à la mise en œuvre
de méthodes d’engagement du public pertinentes en ce qui a trait à leur travail.
Renseignements sur les animateurs
François-Pierre Gauvin a obtenu un doctorat dans le cadre du programme de méthodologie de recherche
en santé de l’Université McMaster. Les recherches effectuées dans le cadre de son doctorat portaient sur
la gestion des systèmes de santé et les politiques connexes ainsi que sur l’engagement du public. Il est
maintenant agent de recherche au bureau de Québec du Centre de collaboration nationale sur les
politiques publiques et la santé.
Christopher McDougall est candidat au doctorat dans le cadre du programme de collaboration en
bioéthique de l’Université de Toronto. Il fait partie d’une équipe de chercheurs du Joint Centre for
Bioethics qui étudient les défis que présentent les maladies infectieuses sur le plan éthique. Il est agent
de recherche au bureau de Montréal du Centre de collaboration nationale sur les politiques publiques et
la santé. Il y travaille à l’élaboration d’outils d’application des connaissances et de réseautage dans le
domaine de l’éthique en santé publique.
2
Résumés – Présentations orales
Les résumés apparaissent tel que soumis, sans modifications aux textes, sauf pour la mise en page
LE VENDREDI 24 SEPTEMBRE, 2010
Salle Garrison
A) Organisation et prestation des services de santé
10 h – 12 h
Modératrice : Brenna Bath
10 h
La Northern Cancer Control Strategy : l’avenir des soins contre le cancer dans le Nord de la ColombieBritannique
Pamela Tobin, chef de projet clinique, BC Cancer Agency
La Northern Cancer Control Strategy (NCCS), ou stratégie de lutte contre le cancer dans le Nord, a été
créée grâce à un partenariat entre le Ministry of Health Services (ministère des Services de santé),
Northern Health (NH), la BC Cancer Agency (BCCA) et la Provincial Health Services Authority (PHSA). Cette
stratégie se concentre sur l’amélioration du continuum des services pour le traitement du cancer dans le
Nord de la Colombie-Britannique. Northern Health offre ses services sur un territoire représentant les
deux tiers de la province, dont la population est très diversifiée et dispersée. C’est pourquoi, en raison de
ces aspects culturels et géographiques, il peut y être difficile d’avoir accès aux services pour le traitement
du cancer. La NCCS a commencé ses activités en 2008 en tant que plan axé sur la population et les
résultats. Ce plan a été conçu pour traiter et mitiger les disparités en matière de géographie, d’accès, de
facteurs de risque et d’intégration des services de santé, qui ont un impact négatif sur les résultats de la
lutte anticancéreuse dans le Nord de la Colombie-Britannique. La NCCS a développé notamment un
projet d’immobilisations de 102,8 millions de dollars sur quatre ans en vue d’implanter un nouveau
centre anticancéreux à Prince George. En plus de ce centre, la NCCS créera un réseau de services cliniques
dans tout le Nord afin d’augmenter et de réaliser les programmes de lutte contre le cancer qui ont déjà
été mis en œuvre. L’un des principaux buts de ce plan est de permettre au BCCA et à Northern Health de
travailler en collaboration afin d’éviter le chevauchement des services. Les objectifs de la NCCS sont de
perfectionner les soins aux personnes atteintes de cancer dans le Nord de la Colombie-Britannique en
diminuant l’incidence du cancer, en réduisant le taux de mortalité par cancer et en améliorant l’accès aux
services pour le traitement du cancer (plus près du domicile) et la qualité de vie des patients ayant un
cancer. Pour réaliser ces objectifs, nous devons envisager des moyens novateurs pour la prestation des
services, déployer des initiatives coopératives durables et intégrer les services dans tout le continuum des
soins, allant de la prévention jusqu’aux soins de fin de vie. Maintenant dans sa deuxième année
d’existence, la stratégie a déjà réussi à atteindre ses buts d’étapes tout en se nourrissant des idées
novatrices et des forces des professionnels de la santé impliqués. Le BCCA a cinq centres anticancéreux
en Colombie-Britannique, mais le nouveau centre sera le premier à être situé dans le Nord et le premier
également à être doté d’une stratégie de projets cliniques. La collaboration et l’intégration réussie des
services détermineront le succès de ce projet. Cette présentation proposera un aperçu de la stratégie et
une discussion portant sur les défis organisationnels et les cas de réussite relativement à la prestation des
soins pour le traitement du cancer dans les régions rurales et éloignées du Nord de la ColombieBritannique.
MOTS-CLÉS: soins de santé régions rurales et éloignées, cancer stratégie, soins du cancer régions rurales,
équipe nordique du cancer
3
10 h 20
Urbain vs Rural pour la recherche sur les services de santé : Pourquoi faire compliquer quand on peut
faire simple?
Josée Gauthier, Direction des systèmes de soins et des maladies chroniques de l'Institut national de santé
publique du Québec
Dès qu’on s’intéresse à des problématiques de recherche associées à la dispersion de populations sur un
vaste territoire, on se trouve nécessairement confrontés à un débat scientifique non encore résolu : la
meilleure façon de distinguer le « rural » de l’« urbain ». Le choix d’utiliser une définition plutôt qu’une
autre repose avant tout sur l’objet à l’étude et les enjeux méthodologiques de validité. Il n’en demeure
pas moins que le souci de comparabilité des résultats et leur potentiel de généralisation influencent
également les chercheurs dans leur quête de la meilleure option. L’intégration de la perspective des
décideurs pour réaliser des travaux de recherche collaborative sur les services de santé contribue à
compliquer la donne encore davantage. En effet, la définition adoptée pour spécifier les portions rurales
de leur territoire de desserte doit par surcroît refléter leurs préoccupations particulières à l’égard de la
planification, de la gestion et de l’organisation des services si on souhaite générer des connaissances qui
soient utiles dans l’exercice de leurs fonctions. Dans le cadre d’un récent programme financé par la
Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé, l’équipe de recherche a choisi de
développer son propre continuum urbain-rural plutôt que de recourir à celui proposé par Statistique
Canada, pourtant largement utilisé au Canada. Cette présentation a pour but de partager les tenants et
les aboutissants d’un tel choix. Les considérations méthodologiques nous ayant convaincus de mettre de
côté les RRPV et les ZIM pour étudier convenablement les conditions d’accès aux services dans les régions
éloignées du Québec seront d’abord exposées. L’approche retenue pour définir les communautés
rurales, éloignées et isolées en conformité avec les préoccupations de nos partenaires décideurs sera
ensuite expliquée. Finalement, les constats qu’elle nous a permis d’établir quant à l’influence de
l’éloignement sur l’accès aux services et sur les modes d’organisation et les pratiques professionnelles de
première ligne seront brièvement présentés pour témoigner de l’intérêt de faire compliquer quand on le
peut, en particulier dans le domaine de la recherche sur les services de santé.
10 h 40
La vie en milieu rural a-t-elle des incidences sur la démographie, les caractéristiques cliniques ou les
cheminements cliniques des personnes référées à un programme d’évaluation au triage des désordres
vertébraux?
Brenna Bath, Department of Community Health and Epidemiology, University of Saskatchewan;
Bonnie Janzen, Department of Community Health and Epidemiology, University of Saskatchewan;
Punam Pahwa, Department of Community Health and Epidemiology, University of Saskatchewan
Contexte : Les personnes qui vivent dans des collectivités rurales ont potentiellement plus de difficultés à
obtenir des soins de santé adéquats que leurs homologues des régions urbaines. Un service d’évaluation
des personnes souffrant de lombalgies, qui ont été référées à l’un de trois chirurgiens orthopédistes, est
offert par les physiothérapeutes d’une clinique de réhabilitation de Saskatoon depuis 2003. Une
vérification interne couvrant les trois premières années du programme a révélé que près de 60 % des
1219 patients qui ont eu recours à ce service vivent dans des régions rurales de la province. Par contre,
l’incidence de la vie en milieu rural sur la démographie, sur les caractéristiques cliniques et sur les
cheminements cliniques est inconnue. Objectifs de l’étude : Cette étude poursuit les objectifs suivants :
1) décrire la distribution rurale versus urbaine des données démographiques, des caractéristiques
cliniques et des cheminements cliniques des participants au service de triage des désordres vertébraux et
2) examiner la relation entre la vie en milieu rural et les diagnostics et cheminements cliniques.
4
Méthodologie : Les données suivantes ont été recueillies et rassemblées dans le cadre d’une vérification
interne des dossiers : démographie (âge, sexe), lieu de résidence (par codes postaux), source de
financement (autofinancé, incapable de payer ou autre payeur tiers), caractéristiques cliniques
(chronicité, diagnostic clinique) et programme ou recommandations de traitement. Un sous-ensemble de
sujets (753) a été rejoint par téléphone ou par examen des dossiers afin d’obtenir de plus amples
renseignements sur leur statut chirurgical (à savoir s’il y a eu chirurgie et si d’autres investigations ou
consultations médicales se poursuivent). Des statistiques descriptives seront utilisées pour analyser
l’échantillon complet de sujets (1219) et les techniques d’analyse statistique multidimensionnelle seront
limitées au sous-ensemble (753). Afin d’obtenir une indication de la ruralité relative, les codes postaux
seront transformés en zones d’influence des régions métropolitaines (ZIM) – une classification élaborée
par Statistique Canada.
Portée de l’étude : Les résultats de cette étude préliminaire examineront si la vie en milieu rural est
associée à des données démographiques, à des caractéristiques cliniques et à des cheminements
cliniques différents des participants au service d’évaluation au triage des désordres vertébraux. Ces
résultats seront utilisés pour identifier l’écart possible dans les soins en vue d’améliorer le service pour
qu’il réponde mieux aux besoins de ses usagers. Enfin, ces résultats peuvent aussi avoir des incidences
potentielles sur d’autres recherches connexes et pour la planification des services de santé et des
politiques en la matière.
MOTS-CLÉS: services de santé ruraux, orthopédie, physiothérapie, triage des désordres vertébraux
11 h
Santé mentale et Mieux-être : Recherche-Action dans les communautés rurales en situation
Francophone minoritaire do comte de Kent et du sud-est du Nouveau Brunswick
Natasha Prévost, Centre de recherche et de développement en Éducation, Université de Moncton
Un des effets associés aux problèmes en santé mentale est la dégradation des conditions de vie des
personnes affectées et souvent des personnes qui s’occupent de celles-ci en milieu familial (Frankish,
Hwang, & Quantz, 2009). Plusieurs personnes vivant avec des problèmes de santé mentale vivent des
épisodes d’itinérance, souvent associées à l’utilisation de services coûteux tels que les services
ambulanciers, l’hospitalisation et le système judiciaire et correctionnel. Face à ce phénomène de plus en
plus répandu dans les provinces du Canada, une étude, commandés par Santé Canada est menée dans
cinq villes canadiennes, soit Montréal, Vancouver, Winnipeg, Toronto et Moncton. Ce projet de
recherche, Chez-soi/At home, d’une durée de trois ans permettra d’examiner un modèle d’intervention
axé sur la priorité au logement. Toutefois, de ces grands centres urbains visés par la recherche, Moncton
constitue un cas particulier, étant représentatif d’une démographie moins massive. Cette particularité
introduit un volet rural à ce projet principalement urbain, puisque cette ruralité entraîne un type
particulier d’itinérance qui se démarque notamment par une plus grande présence de la famille. De plus,
cette réalité est partagée par les différentes provinces du Canada. Depuis un an, la mise en place d’une
équipe de recherche dans les communautés rurales en situation francophone minoritaire des comtés de
Kent et du Sud-est du Nouveau-Brunswick a permis l’implantation du projet rural. Nous aimerions
partager les défis liés à la recherche en milieu rural et éloigné que nous avons rencontrés de même que
relever l’importance du partenariat et du réseautage en milieu rural. Également, nous aimerions partager
nos premiers constats de l’implantation en milieu rural par rapport au volet urbain.
MOTS-CLÉS: Défi, Recherche qualitative, santé mentale
5
11 h 20
Expérience de défense de patients de la part d’urgentistes ruraux après d’importantes réductions
budgétaires : le cas de Nelson, Colombie-Britannique
Richard Fleet, M.D. Ph.D. CMFC, Département de médecine d'urgence et de médecine familiale —
Université Laval, CHAU Hôtel-Dieu de Lévis (Québec), Jeff Plant, M.D., FRCSC (c), Rhonda Ness, M.D.,
FRCSC (c), Shiraz Moola, M.D. FRCSC (c).
Introduction : Dans un effort pour contenir les coûts, les administrations publiques recourent à la
régionalisation, avec pour conséquence une réduction des services d'urgence qui augmente les risques
pour les patients, tout en poussant à l’extrême limite l’application de la Loi canadienne sur la santé. Les
urgentistes, en première ligne, en viennent à se sentir obligés de défendre leurs patients. Jusqu’à présent,
les expériences de défense des usagers de la part des urgentistes ruraux n’ont donné lieu qu’à très peu de
publications. Méthodologie et résultats : exposé de cas qualitatif par d’anciens urgentistes et
obstétriciens-gynécologues locaux décrivant une expérience de défense des patients au Kootenay Lake
Hospital (KLH) à Nelson en C.-B. En 2002, le gouvernement provincial a éliminé le programme de
chirurgie générale et fermé les soins intensifs. Dès lors, chaque année, plus de 6 000 patients doivent
parcourir 73 km, soit un trajet de 1 h 14, pour obtenir des soins spécialisés et une tomographie par
ordinateur à l'hôpital régional le plus proche qui se trouve à Trail en C.-B. Depuis juillet 2008 et en
moyenne dix jours par mois, cet hôpital régional se trouve dans l’incapacité de fournir des services pour
les soins intensifs. Pour aller à l’unité de soins intensifs la plus proche, on a le choix entre Kelowna
(447 km) ou Vancouver (662 km). Une telle situation a provoqué un allongement des temps de transport
qui s’accompagne d’effets indésirables. À maintes reprises, nous avons informé les autorités sanitaires
des risques potentiels et proposé des solutions. Un refus de prendre en compte ces questions de la part
de l’administration nous a amenés à exposer publiquement la situation, avec le soutien unanime du
personnel médical. La présentation comprendra une description de ce processus, ses risques et ses
avantages. En fin de compte, cette situation s’est soldée par une démotivation du personnel et la
démission de plusieurs urgentistes à temps plein. À l’heure actuelle, on note bien peu d'améliorations, et
le KLH reste la seule urgence de sa taille en Colombie-Britannique (12 000 visites/an) à desservir une
population de 30 000 personnes qui se retrouve sans tomographie, ni chirurgien, ni couverture adéquate
de soins intensifs à l’échelle régionale. Conclusion : la défense des patients peut s’avérer une expérience
complexe et chronophage et n’apporter que des résultats mitigés. Néanmoins, nous incitons toujours les
urgentistes à se servir de leur expertise pour informer les autorités sanitaires et les citoyens des décisions
administratives qui compromettent les soins d'urgence. Nous appelons les organisations professionnelles
intéressées et les centres universitaires à fournir un examen objectif de la situation.
11 h 40
Accessibilité, nature et expérience des services en santé mentale pour les francophones des milieux
ruraux du Sud-est du Nouveau-Brunswick
Jimmy Bourque, Centre de recherche et de développement en éducation, Université de Moncton ; Natasha
Prévost, Centre de recherche et de développement en éducation, Université de Moncton ; Danielle Nolin,
Faculté des sciences de l'éducation, Université de Moncton ; Hélène Albert, École de travail social,
Université de Moncton ; Charles Gaucher, École de travail social, Université de Moncton, and Tim Aubry,
Centre de recherche sur les services communautaires, Université d'Ottawa
Contexte: Un Canadien sur cinq souffrirait d’un problème de santé mentale au cours de sa vie. Pour un
sous-ensemble de cette population, la cooccurrence des problèmes de santé mentale avec l’itinérance
absolue ou relative implique que la personne se retrouve sans suivi clinique et que les coûts relatifs à la
consommation d’autres services s’avèrent onéreux. L’offre réduite de services en santé mentale dans les
communautés rurales a amené les chercheurs à se pencher sur différents modèles de prestation de soins.
6
En milieu francophone minoritaire, la composante linguistique viendrait exacerber le problème. Objectifs:
Devant ces constats généraux, notre étude vise à : 1) Documenter l’accessibilité de services francophones
en santé mentale pour les communautés rurales du Sud-est du Nouveau-Brunswick; 2) Identifier la nature
des services offerts en santé mentale à la population ciblée; 3) Documenter l’expérience vécue par des
usagers de ces services; 4) Identifier les besoins de services francophones en santé mentale dans la région
ciblée. Méthodologie : L’approche préconisée est l’étude de cas. Les communautés rurales francophones
visées sont situées dans l’axe Richibucto-Shemogue. Il s’agit d’une étude mixte basée sur des données
administratives ainsi que des données documentaires et des entretiens semi-dirigés. Les données
administratives et documentaires seront fournies par la Régie régionale de santé Beauséjour. Les
participants aux entrevues seront identifiés par le Centre de santé mentale communautaire de
Richibucto, puis sélectionnés par échantillonnage délibéré. L’expérience des participants sera
documentée à travers des entretiens semi-directifs. La saturation des catégories devraient exiger de
réaliser trois entrevues avec une dizaine de représentants de chaque groupe. L’analyse des données
administratives visera à dégager le nombre et l’accessibilité de divers types de services. Des statistiques
descriptives seront produites pour présenter cette information, ainsi que la nature des services reçus et
leur achalandage. L’expérience vécue par les personnes rencontrées en entrevues sera reconstruite dans
l’optique de récits de vie. La méthode d’analyse par théorisation ancrée permettra de comprendre
l’expérience des répondants. L’identification des besoins des communautés ciblées quant aux services en
santé mentale résultera de l’examen de l’ensemble des données.
MOTS-CLÉS: Santé mentale, accessibilité, milieu rural, milieu minoritaire francophone, nature des services
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LE VENDREDI 24 SEPTEMBRE, 2010
Salle Miramichi
B) Politiques et recherche en santé rurale
10 h – 12 h
Modératrice : Elham Emami
10 h
Comparaison du profil sanitaire des populations urbaines et rurales du Nouveau-Brunswick
Dr Eilish Cleary, Bureau du médecin-hygiéniste en chef, Santé des populations, ministère de la Santé,
gouvernement du Nouveau-Brunswick
Certaines études ont démontré qu’il existe des écarts entre les populations rurales et urbaines du
Canada. Les objectifs de ce projet sont : 1) déterminer s’il existe ou non des différences mesurables dans
les résultats sur l’état de santé des populations urbaines et rurales du Nouveau-Brunswick et 2) cerner les
besoins futurs en matière de mesure et de communication de la santé urbaine et rurale au
Nouveau-Brunswick. Nous présenterons de l’information sur la démographie des populations rurales et
urbaines ainsi que des mesures d’indicateur de la santé pour le Nouveau-Brunswick rural et urbain,
mesures recueillies par surveillance passive au moyen de nos bases de données génériques.
Le Nouveau-Brunswick a connu une migration soutenue des régions rurales vers les régions urbaines. Un
peu moins de 50 % des 747 000 habitants de la province vivent aujourd’hui dans les régions rurales. Le
Nouveau-Brunswick a une population vieillissante et 15 % des Néo-Brunswickois ont actuellement plus de
65 ans, nombre qui continuera de croître au cours des 20 prochaines années. De 1996 à 2006, la
population du Nouveau-Brunswick a diminué cependant que l’âge moyen s’est élevé et cette tendance a
été plus soutenue dans les régions rurales.
MOTS-CLÉS : santé de la population, santé rurale, état sanitaire du Nouveau-Brunswick
10 h 20
Déterminants de la santé des Premières Nations sur les réserves au Canada de 1999 à 2003
Emily De Rubeis, Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits (DGSPNI), Santé
Canada; Cassandra Lei, DGSPNI, Santé Canada; Julie Stokes, DGSPNI, Santé Canada; Jennifer Pennock,
DGSPNI, Santé Canada
Contexte : Il a été reconnu que les déterminants sociaux de la santé influent sur le bien-être individuel et
collectif. Nous présentons un instantané national des déterminants de la santé des peuples des Premières
Nations vivant sur des réserves au Canada, qui est conforme au concept de mieux-être des Premières
Nations. En voici les deux objectifs : introduire les déterminants sociaux de la santé en rapport avec les
Premières Nations et souligner les écarts qui ont été observés entre la population des Premières Nations
et la population canadienne. Méthodologie : Des indicateurs annexés ont été définis tout au long d’un
processus de consultation et choisis en fonction de leur pertinence pour le concept de mieux-être des
Premières Nations, ainsi que de la disponibilité globale de données. L’article comporte des
renseignements provenant de plusieurs sources de données, dont le Recensement de la population de
2001, l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2003 et l’Enquête longitudinale
régionale sur la santé des Premières Nations de 2002-2003 (une enquête sanitaire nationale entièrement
dirigée et contrôlée par les Premières Nations). Les indicateurs présentés se rapportent à la culture, à
l’hygiène de vie, aux services de santé, au milieu physique et au statut socioéconomique. Une
comparaison de la prévalence des indicateurs sélectionnés parmi la population des Premières Nations et
la population canadienne a été effectuée. Résultats : Cet article montre qu’il existe des problèmes parmi
la population des Premières Nations vivant sur des réserves comparativement à la population canadienne
en général, notamment des taux élevés de tabagisme (59 % vs 24 %) d’obésité (36 % vs 15 %) et de
8
surpeuplement (10 % vs 2 %). De plus, près d’un quart des unités d’habitation des Premières Nations ont
des services sanitaires et d’eau inadéquats. Enfin, certains des plus gros écarts entre la population des
Premières Nations et la population canadienne ont été observés à l’égard du niveau d’instruction (études
secondaires, 36 % vs 85 %) et des taux d’emploi (chômage, 28 % vs 7 %). Conclusions : Il est bien connu
que les disparités, notamment les écarts du statut socioéconomique entre les groupes au sein d’une
population donnée, influent sur l’état de santé de la population dans son ensemble. Il est donc impératif
de recueillir des données de haute qualité sur les déterminants sociaux de la santé afin d’encadrer les
programmes et les politiques visant à diminuer les inégalités et les injustices en matière de santé, à la fois
au sein du pays et entre les divers pays. Cette présentation fournit un instantané des déterminants
actuels de la santé des populations des Premières Nations vivant sur des réserves au Canada. Les
planificateurs et les responsables des politiques de santé trouveront cet article utile pour la planification
des soins de santé et la prestation des services.
MOTS-CLÉS : déterminants sociaux de la santé, Premières Nations, Canada
10 h 40
Le modèle de l’Enquête régionale longitudinale sur la santé des Premières Nations (ERS) :
du traitement aux résultats!
Jane Gray, Comité sur la gouvernance de l’information des Premières Nations (www.rhs-ers.ca)
Objectif : Les expériences des Premières Nations en matière de recherche et de collecte de données
diffèrent nettement de celles de la population canadienne en général. L’Enquête régionale longitudinale
sur la santé des Premières Nations (ERS) démontre comment une base de données nationale d’information
sur la santé et le bien-être peut être scientifiquement valide, culturellement pertinente, conforme aux
principes PCAP et mise en œuvre par les Premières Nations. Méthodologie : L’Enquête régionale
longitudinale sur la santé des Premières Nations (ERS) est la seule enquête nationale sur la santé au
Canada qui a été dirigée par les Premières Nations. Le processus de l’ERS avait pour priorité de recueillir
des données de base, d’améliorer la capacité et l’infrastructure de recherche des Autochtones et de
générer des connaissances collectives du point de vue des Premières Nations. L’ERS a privilégié un
processus de recherche participative, avec de nombreuses séances conjointes pour obtenir les intrants de
la collectivité quant à la conception de la recherche. Des éléments propres à l’enquête ont été créés pour
aborder les besoins particuliers des adultes, des jeunes et des enfants notamment les langues, l’état de
santé, les déterminants de la santé, le logement et la culture des Premières Nations. L’ERS a été lancée en
tant qu’enquête pilote en 1997. Elle a été suivie de la phase 1 de l’ERS (2002-2003), qui a recueilli des
données sur 238 collectivités autochtones impliquant plus de 22 000 personnes de 10 régions. La collecte
des données pour la phase 2 de l’ERS (2007-2008) a été achevée en mars 2010. Résultats : Grâce à la mise
en œuvre de processus efficaces et respectueux des Premières Nations, la phase 1 de l’ERS (2002-2003) a
produit des résultats statistiquement valides aux échelons nationaux et régionaux. Cette ERS a recueilli des
données d’enquête sur 22 602 Autochtones de 238 collectivités du Canada, avec un taux de réponse de
80 %. Le processus de l’ERS a eu pour effet d’apporter un fort soutien à la recherche contrôlée par les
Autochtones ce qui est attesté par les nombreuses résolutions adoptées partout au pays. Les résultats
nationaux provisoires de la phase 2 de l’ERS seront présentés au début de 2010. Conclusions : L’analyse et
l’interprétation des données recueillies ont été guidées par un cadre culturel autochtone. Avant l’ERS, il
existait relativement peu de données fiables sur la santé des Autochtones vivant dans les réserves. Les
données de l’ERS comblent une très grande lacune en ce qui concerne la compréhension globale de l’état
de santé et du statut social des Premières Nations du Canada.
MOTS-CLÉS : Jane Gray, Enquête régionale longitudinale sur la santé des Premières Nations (ERS),
Gestionnaire de projet national de l’ERS, Comité sur la gouvernance de l’information des Premières
Nations, Ottawa
9
11 h
Au-delà de la santé : définir et maintenir les soins de santé dans les collectivités rurales
Jill Allison, boursière de recherches postdoctorales, Memorial University of Newfoundland
Dans les politiques d’affectation des ressources, la mission d’un système de soins de santé pour soutenir
la cohésion et l’identité des collectivités, et un sens pointu des possibilités sont souvent occultés. Cet
article se base sur les constatations préliminaires tirées d’une étude menée dans les collectivités rurales à
Terre-Neuve-et-Labrador. Il présentera une étude de cas de l’émergence d’un activisme social s’inspirant
de la perte de services, qui est perçue dans une collectivité.
La Loi canadienne sur la santé a servi de pierre de touche politique dans la définition de l’identité et des
valeurs canadiennes. Elle a constitué les fondements d’arguments politiques s’appuyant sur les droits
pour prôner le maintien de la médecine socialisée. Cependant, un examen de l’importance des soins de
santé dans les collectivités rurales procure un moyen de faire la critique des notions de justice sociale et
d’égalité selon l’idéal actuel d’un programme universel. L’éthique philosophique basée sur des arguments
comme ceux énoncés par Norman Daniels (2008) suggèrent que la prestation des services de santé doit
se fonder sur la justice et l’équité. En effet, les débats visent à déterminer si la santé revêt une
importance morale particulière et si on doit lui accorder une considération spéciale dans la prestation des
services sociaux. La majorité des études basées sur les déterminants de la santé, en général, suggèrent
que les populations rurales ont une moins bonne santé que leurs contreparties urbaines. Toutefois,
j’avance dans cet article l’idée que les efforts des membres des collectivités rurales en vue de préserver
ou d’améliorer leur accès à des services biomédicaux ne sont pas seulement une réponse à la perception
de besoins médicaux précis et d’une moins bonne santé de la population. Il s’agit plutôt, à mon avis, d’un
mouvement qui est suscité par une vision plus globale, selon laquelle les soins de santé font parties
intégrantes d’un écosystème de soins de santé fonctionnant en système au sein même de la collectivité.
En me servant des données recueillies au cours d’entrevues approfondies, j’explorerai les contradictions
qui émergent lorsque les significations associées à un système de soins de santé et les rôles joués par ce
dernier ne relèvent pas uniquement de la santé elle-même. De plus, j’examinerai la question à savoir si
les changements dans la prestation des services de santé sont interprétés différemment en raison du
sexe, de l’âge, de la situation sociale et de la conjoncture économique.
MOTS-CLÉS : justice sociale, attribution des ressources de soins de santé
11 h 20
La santé bucco-dentaire en milieu rural
Elham Emami, Université de Montréal; Christophe Bedos, Université McGill
Des disparités dans les soins bucco-dentaires et la sous-utilisation de ces soins ont été signalées au
Canada rural. Les populations canadiennes des milieux ruraux ont des niveaux de couverture d’assurance
dentaire et d’utilisation des services dentaires moindres que leurs homologues des régions urbaines.
Même s’il existe quelques initiatives pour traiter les écarts dans la santé bucco-dentaire dans le monde,
on connaît peu de choses sur l’état bucco-dentaire, la santé bucco-dentaire perçue, les croyances, les
valeurs, les pratiques et les besoins de la population rurale du Canada.
Cet exposé donnera un aperçu de la recherche en cours sur la santé bucco-dentaire en milieu rural ainsi
que la méthodologie et les résultats préliminaires de la recherche continue en ce domaine. Objectif :
Mieux comprendre comment le milieu rural peut avoir une incidence sur la santé bucco-dentaire et
l’accès aux services de soins dentaires. Conception : Étude pilote qualitative. Participants et cadre :
Personnes de 18 ans et plus vivant dans le comté de Pontiac, une région rurale située dans la partie ouest
de l’Outaouais au Sud-Ouest du Québec. Méthodologie : Nous adopterons une approche
ethnographique pour recueillir et analyser les données. Une méthode d’échantillonnage déterministe par
contingents servira à la sélection des participants. Nous prévoyons recruter 15 personnes, même si la
10
taille de l’échantillon, en fin de compte, sera déterminée par la saturation. Un intervieweur qualifié
réalisera des entrevues semi-structurées approfondies qui seront enregistrées puis transcrites. Les
données seront analysées au moyen d’analyses thématiques incluant un compte-rendu des entrevues, le
codage des transcriptions, l’affichage et l’interprétation des données. Pertinence de l’étude : Les
résultats de cette étude pourraient aider les professionnels de la santé et les décideurs à offrir des soins
bucco-dentaires adéquats aux résidents des régions rurales et à élaborer des activités coopératives de
recherche en milieu rural.
MOTS-CLÉS : rural, santé bucco-dentaire, recherche qualitative
11 h 40
Facteurs environnementaux et sociaux déterminants des zoonoses induites par des piqûres de tique
dans l’Okanagan Sud
Jack Teng, Resource Management and Environmental Studies, University of British Columbia
Les zoonoses (soit des maladies transmises à l’homme par des animaux sauvages et domestiques) sont
des défis pour la santé, qui comportent des facteurs environnementaux et sociaux déterminants. Ma
thèse portait sur les déterminants environnementaux et sociaux des zoonoses induites par la tique,
ectoparasite strict d’un arthropode, dans l’Okanagan Sud; cette région présente un risque potentiel
d’infection due à des zoonoses induites par la tique. Ma thèse a examiné d’abord les déterminants
immédiats (p. ex. : pathogènes) et éloignés (p. ex. : utilisation des terres) de telles zoonoses, et les
options de gestion pour les traiter. Cela a permis de décrire une approche interdisciplinaire pour prévenir
la maladie. Le reste de ma thèse a contribué à cette approche en étudiant deux facteurs
environnementaux déterminants (prévalence des zoonoses induites par la tique; dynamique écologique
des tiques et diversité des espèces hôtes) et deux facteurs sociaux déterminants (impacts de l’utilisation
des terres sur la densité de tiques; raisons pour l’adoption de méthodes de protection). Pour les facteurs
environnementaux déterminants, le constat est que la prévalence de zoonoses induites par la tique était
faible dans l’Okanagan Sud. De même et contrairement à des recherches antérieures, la diversité des
espèces hôtes ne faisait que réduire les densités de tiques lorsque des changements spécifiques dans la
composition des espèces hôtes agissait sur la dynamique des hôtes des tiques. Pour les facteurs sociaux
déterminants, les densités de tiques étaient plus prévisibles selon l’utilisation des terres plutôt que la
taille de la parcelle de milieu propice. Finalement, l’adoption de méthodes de protection n’était pas liée à
la connaissance des tiques et des maladies qu’elles induisent, mais au niveau d’expérience avec les
tiques. Ces résultats ont contribué à déterminer la prévalence des zoonoses dues à la tique et, par
conséquent, le risque de ces maladies dans l’Okanagan Sud. Ils ont aussi aidé à prévoir comment les
activités humaines dans des milieux à petite et grande échelle écologique peuvent augmenter ou
diminuer les densités de tiques et donc, l’exposition humaine aux tiques et à leurs maladies. Ces résultats
peuvent également servir à élaborer des stratégies de communication des risques en encourageant
l’adoption de pratiques protectrices, et diminuer les préoccupations sociales relativement aux zoonoses
induites par la tique. Vu la faible prévalence des maladies induites par la tique dans l’Okanagan Sud, le
recours à des options de gestion contre les tiques ou les zoonoses pourrait se révéler inutile. La
promotion de pratiques de protection personnelle contre les tiques serait en fait plus rentable en
réduisant le risque d’infection de zoonoses qu’elles induisent.
MOTS-CLÉS : maladies infectieuses émergentes, approche intégrative, communication des risques,
zoonoses, maladie de Lyme
11
LE VENDREDI 24 SEPTEMBRE, 2010
Salle Restigouche
C) Milieu physique et environnement de travail
10 h – 12 h
Modératrice : Natasha Just
10 h
Les archaebactéries dans les bioaérosols : un agent atmosphérique pro-inflammatoire insoupçonné
Pascale Blais Lecours, Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de
Québec, Université Laval; David Marsolais, Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et
de pneumologie de Québec, Université Laval; Marc Veillette, Centre de recherche de l’Institut universitaire
de cardiologie et de pneumologie de Québec, Université Laval; Yvon Cormier, Centre de recherche de
l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, Université Laval;
Marie-Josée Beaulieu, Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de
Québec, Université Laval; Anne Mériaux, Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et
de pneumologie de Québec, Université Laval; Robert Forster, Écologie et génomique microbiennes du
rumen, Agriculture et Agroalimentaire Canada; et Caroline Duchaine, Centre de recherche de l’Institut
universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, Université Laval
Contexte: Les installations agricoles sont fortement contaminées par des bioaérosols susceptibles de
provoquer diverses maladies pulmonaires. Les constituants exacts des poussières organiques
responsables de ces pneumopathies restent à définir clairement. Nous avons précédemment fait rapport
des quantités étonnamment élevées d’archaebactéries dans l’air des porcheries, mais il n’existe aucune
information sur leur rôle possible sur la santé respiratoire des travailleurs exposés. Objectifs:
1) caractériser le contenu atmosphérique en archaebactéries dans divers bâtiments agricoles; 2) vérifier si
les archaebactéries peuvent induire une réaction inflammatoire. Méthodologie : La PCR a été utilisée
pour déterminer la quantité d’archaebactéries dans des échantillons d’air provenant d’étables à vaches
laitières. Pour vérifier si les archaebactéries ont un effet pro-inflammatoire, nous avons, pendant trois
jours consécutifs sur une période de trois semaines, instillé des souris C57Bl/6 par voie intra-nasale avec
une solution saline ou avec quatre concentrations différentes d’une espèce d’archaebactéries présente
dans les porcheries. L’indice d’exposition biologique (IEB) des leucocytes a été déterminé 3 jours et
20 jours après la première instillation. Résultats : Jusqu’à un million d’archaebactéries de plusieurs
espèces par m3 d’air ont été trouvées dans les étables à vaches laitières. Au jour 3, les souris exposées
aux archaebactéries présentaient une inflammation des poumons comparativement aux souris témoins
(1,05E6 vs 0,14E6 de cellules totales), inflammation caractérisée par des éosinophiles (25 % vs 1 %) et des
neutrophiles (40 % vs 0 %). Au jour 20, les souris exposées à de fortes doses d’archaebactéries (de 50 à
100 µg/souris) présentaient une accumulation lymphocytaire dans les poumons comparativement aux
souris exposées à de faibles doses (de 12,5 à 25 µg/souris) qui, elles, présentaient une accumulation
d’éosinophiles. Conclusion : Cette étude démontre que les archaebactéries sont aérosolisées dans les
étables à vaches laitières comme dans les porcheries closes et qu’elles peuvent induire une réaction
immunitaire humorale et une inflammation pulmonaire. Soutien : CCASS et IRSST.
MOTS-CLÉS: archaebactéries, travailleurs agricoles, échantillonnage de l’air, modèle murin
10 h 20
Résistance aux antimicrobiens dans les bioaérosols des exploitations avicoles
Natasha Just, Department of Veterinary Biomedical Sciences, Western College of Veterinary Medicine,
University of Saskatchewan; Baljit Singh, Department of Veterinary Biomedical Sciences, Western College
of Veterinary Medicine, University of Saskatchewan; Caroline Duchaine, Centre de recherche de l’Institut
universitaire de cardiologie et de pneumonologie de Québec, Université Laval
12
De nombreux antibiotiques utilisés en médecine humaine sont également employés dans l’industrie
avicole comme stimulants de la croissance. Ils sont appliqués à faibles doses dans les aliments pour
animaux ou dans l’eau afin d’accroître le gain de poids quotidien des animaux. La résistance aux
antimicrobiens (RAM), acquise directement par zoonoses ou indirectement par le transfert de gènes de
résistance de la bactérie animale aux pathogènes humains est un grave problème de santé publique. Les
pathogènes peuvent être transmis par de l’eau ou des aliments contaminés et par contact avec les
animaux infectés. La transmission respiratoire des pathogènes et des gènes RAM est reconnue, mais très
mal caractérisée. Elle présente un risque potentiel pour les travailleurs avicoles, leurs familles et la
collectivité. Des déterminants de RAM sont couramment identifiés dans les fèces de volaille, rarement
dans les bioaérosols. Il existe peu d’études comparant les environnements des exploitations avicoles en
batterie à ceux des exploitations en parcours libre et en grange. À notre connaissance, ceci est la
première investigation de la prévalence de la résistance aux antimicrobiens dans les bioaérosols des
avicultures en batterie et en parcours libre et en grange. Notre objectif est de détecter les pathogènes et
les déterminants de RAM dans les bioaérosols provenant des exploitations avicoles en vue d’évaluer le
risque de transmission respiratoire. Les bactéries ont été quantifiées au moyen de la PCR en temps réel,
et les gènes RAM ont été détectés à l’aide de la PCR par détermination du point final dans des bioaérosols
provenant d’installations avicoles. De l’ADN a été extrait des échantillons d’air recueillis dans
15 exploitations en batterie et 15 exploitations en parcours libre et en grange de la Saskatchewan. Les
bactéries les plus prévalentes et les plus concentrées trouvées dans les bioaérosols avicoles étaient
Staphylococcus spp., Enterococcus spp. et E. coli. Les gènes de résistance à la tétracycline (tetA/C), la
virginiamycine (ermB) et la bacitracine-zinc (bcrR) prévalaient. Les pathogènes bactériens connus pour
héberger des gènes résistants aux antimicrobiens sont à la fois hautement concentrés et hautement
prévalents dans les bioaérosols avicoles. Les déterminants de RAM sont détectés dans les exploitations en
parcours libre et en grange, où sont utilisés des antibiotiques stimulateurs de croissance. La transmission
respiratoire de la résistance aux antimicrobiens est possible par l’inhalation de bioaérosols.
MOTS-CLÉS: bioaérosols, bactérie, résistance aux antimicrobiens, exploitation avicole
10 h 40
Utilisation d’un système de charge d’espace électrostatique et de filtres végétaux pour réduire l’impact
environnemental des matières particulaires biologiques provenant de la production de poulet de chair
dans les bâtiments d’élevage de la vallée du Fraser (C.-B.)
Karen Bartlett, École de santé environnementale, Université de la Colombie-Britannique; Shabtai Bittman,
Agriculture et Agroalimentaire Canada, et Kevin Chipperfield, BC Sustainable Poultry Farming Group
L’industrie traditionnelle d’élevage du poulet de chair est préoccupée par la qualité de l’air à l’intérieur
des poulaillers, laquelle peut affecter la santé des élevages. Les matières particulaires inhalées irritent les
poumons des oiseaux et des mammifères, y compris des humains. Les poumons sont dotés de
mécanismes de défense permettant d’expulser les matières particulaires, mais il y a un coût biologique
inhérent à cela sur le plan énergétique, sans parler d’une possible vulnérabilité à des composés
organiques spécifiques, notamment des bactéries. La situation idéale serait de contrôler la poussière et
les particules biologiques qui se trouvent à l’intérieur du bâtiment, ce qui favoriserait la santé de l’élevage
en plus de réduire la quantité de matières particulaires qui s’échappe du bâtiment. L’air qui s’échappe
d’un bâtiment contient des matières particulaires de différentes tailles; les plus grosses particules se
déposent près du bâtiment, tandis que les particules fines peuvent demeurer en suspension dans l’air et
être déplacées sur de longues distances. Les particules fines sont particulièrement importantes, parce
qu’elles contiennent des bactéries et des virus qui peuvent être transportés à nouveau dans le bâtiment
(ou dans les bâtiments voisins) grâce à la prise d’air frais.
13
Le système de charge d’espace électrostatique consiste en un électrofiltre installé dans le bâtiment, et qui
transfère à la poussière et aux microorganismes une forte charge électrostatique négative; les matières
particulaires chargées s’agglutinent sur des plaques mises à la terre ou sur les murs du bâtiment. Les filtres
végétaux sont composés de rangées d’arbres (en Colombie-Britannique, on utilise des cèdres) plantés le
long du bâtiment, près des bouches d’évacuation de la ventilation. Les deux systèmes font l’objet d’un
examen rigoureux à titre de méthodes de réduction de la pollution environnementale associée aux
pratiques intensives de l’industrie avicole. Selon les données préliminaires, la concentration de matières
particulaires biologiques s’avère moins élevée dans le bâtiment doté d’un système de charge d’espace
électrostatique. La quantité de particules en suspension dans l’air qui peuvent être réduites grâce à ce
système dépend de la concentration des matières particulaires totales, laquelle est associée au cycle de
production de l’élevage qui est de six semaines. La distribution des matières particulaires biologiques qui
sont évacuées du bâtiment influe sur la détermination de la biosécurité des zones d’accès contrôlé en
relation avec les matières particulaires en suspension.
11 h
Distribution et patrons de résistance aux antibiotiques d’isolats d’Escherichia coli phénotypiques
provenant d’un bassin hydrographique agricole (Elk Creek, Colombie-Britannique)
Rasha Maal-Bared, Center for Research on Environmental Microbiology, University of Ottawa;
Karen H. Bartlett, School of Environmental Health, University of British Columbia; William Bowie, Medicine,
University of British Columbia; Eric Hall, Civil and Environmental Engineering, University of British Columbia
Cette étude a examiné la distribution d’E. coli antibiorésistants et d’E. coli pathogènes O157 dans un bassin
hydrographique agricole intensif (Elk Creek, Colombie-Britannique). L’étude a également observé les
différences de résistance aux antibiotiques dans des biofilms sur différentes sortes de surfaces. Des
techniques de microdilution en milieu liquide ont été utilisées pour déterminer les concentrations
inhibitrices minimales pour chaque isolat d’E. coli (n = 214) extrait du cours d’eau entre décembre 2005 et
avril 2007. Les isolats d’E. coli ont montré les niveaux de résistance les plus élevés à la tétracycline, suivie
de l’ampicilline, de la streptomycine et de l’acide nalidixique. Les isolats d’E. coli pathogènes O157 (n = 27)
ont présenté un patron identique. Les plus hauts niveaux de résistance d’E. coli ont été observés au site no4
(le plus touché par les activités agricoles, tandis que les niveaux les plus bas ont été constatés dans les eaux
d’amont. Dans le cas des isolats d’E. coli pathogènes 0157, les niveaux de résistance les plus forts ont été
observés aux sites nos 2 et 3, les sites nos 1 et 4 ayant chacun cinq isolats résistants. Les sédiments et les
roches de rivière étaient les substrats les plus susceptibles d’être associés aux E. coli résistants, tandis que
l’eau testée était le vecteur le plus improbable. Nous avons examiné plusieurs variables chimiques et
physiques de la qualité de l’eau afin d’accroître notre compréhension des facteurs qui influent sur la
résistance in situ. Les concentrations en nutriants (nitrate, phosphate, ammoniac et carbone organique
dissous) ont surtout eu des effets négatifs sur les concentrations inhibitrices minimales, alors que les effets
d’autres variables dépendaient de l’antibiotique testé. Les concentrations inhibitrices de la ciprofloxacine
correspondaient aux configurations des pluies indiquant l’effet de ruissellement. La période de colonisation
des biofilms a affecté uniquement les niveaux de résistances à la tétracycline et à l’acide nalidixique. Les
résultats de cette étude montrent la nécessité d’imposer des mesures de contrôle et des règlements pour
réduire le ruissellement agricole, gérer l’emploi des antibiotiques à des fins de stimulation de la croissance
dans les élevages et pour contrôler la contamination croisée des populations microbiennes résistantes
entre les animaux sauvages et les animaux domestiqués.
MOTS-CLÉS : qualité de l’eau, résistance aux antibiotiques, biofilms, E. coli
11 h 20
Détermination d’une distance limite pour les exploitations d’élevage au moyen d’un modèle de
14
dispersion des odeurs du bétail (MDOB)
Zimu Yu, Department of Agricultural and Bioresource Engineering, University of Saskatchewan;
Huiqing Guo, Department of Agricultural and Bioresource Engineering, University of Saskatchewan
Les plaintes concernant les odeurs dégagées par les exploitations d’élevage de bétail ont nui au
développement du secteur de l’élevage. Un moyen efficace pour résoudre ce problème est de déterminer
une distance limite acceptable entre les élevages et les collectivités environnantes. Un modèle de
dispersion des odeurs émises par les exploitations d’élevage (MDOB) mis au point récemment peut être
utilisé pour prédire la fréquence de perception des odeurs pour un certain niveau de concentration des
odeurs. Lorsqu’on combine l’apparition prévue des odeurs du MDOB avec un critère acceptable d’odeur
(p. ex. : la fréquence de perception des odeurs à un certain niveau de concentration des odeurs), la
distance limite peut être établie pour l’exploitation d’élevage. Cette étude présentera le MODB, et la
fréquence de perception des odeurs prédite par le modèle pour différents niveaux de concentration des
odeurs sera documentée. De plus, une revue rapide d’un critère acceptable d’odeurs et les méthodes pour
définir des distances limites acceptables seront proposées.
MOTS-CLÉS: exploitation d’élevage, modèle de dispersion des odeurs du bétail, distance limite avec la
collectivité, agriculture rurale, environnement.
11 h 40
Rôle du récepteur de type toll 9 dans l’inflammation des poumons chez la souris en réaction à l’air
ambiant du poulailler
David Schneberger, Department of Veterinary Biomedical Science, Western College of Veterinary Medicine,
University of Saskatchewan; Gurpreet Aulakh, Department of Veterinary Biomedical Science, Western
College of Veterinary Medicine, University of Saskatchewan; Shankaramurthy Channasappa, Department of
Veterinary Biomedical Science, Western College of Veterinary Medicine, University of Saskatchewan;
Sarah Caldwell, Department of Veterinary Biomedical Science, Western College of Veterinary Medicine,
University of Saskatchewan; Baljit Singh, Department of Veterinary Biomedical Science, Western College of
Veterinary Medicine, University of Saskatchewan
L’exposition à l’air ambiant du poulailler est un risque professionnel, qui entraîne une dysfonction
pulmonaire chez les ouvriers exposés. Ces symptômes respiratoires sont habituellement associés à
l’endotoxine mais, dans ces milieux, les bactéries Gram négatif peuvent constituer seulement une petite
portion de l’espèce et de la quantité de microorganismes. L’ADN non méthylé peut être présent dans
toutes les bactéries, la plupart des virus et les moisissures. Par conséquent, nous avons étudié le rôle du
récepteur de type toll 9, qui se lie à l’ADN non méthylé, dans l’inflammation pulmonaire induite par l’air du
poulailler. Nous avons exposé des souris sauvages et déficientes en récepteur de type toll 9 à l’air du
poulailler huit heures par jour pendant 1, 5 ou 20 jours. L’examen du lavage des bronchioles et du sérum
par rapport à un échantillon de six cytokines courantes (IL-1a, IL-6, IL-10, IL-12, TNF-a, et IFN-g) n’a pas
révélé de différences significatives après une exposition unique d’un jour, autre qu’une baisse de TNF-a
dans le sérum entre les souris déficientes en récepteur toll de type 9 et les contrôles (p = 0,01). Alors que
les taux de TNF-a (p = 0,06) chez les souris déficientes en récepteur toll de type 9 étaient diminués
(p = 0,01) dans le sang et les liquides de lavage (p = 0,06) après 5 jours, les taux d’IFN-g dans les liquides de
lavage après 5 jours (p = 0,06) demeuraient réduits après 20 jours (p = 0,05) comparativement aux
contrôles exposés. Nous avons ensuite procédé au comptage des cellules présentes dans le liquide de
lavage et la coloration des tissus pulmonaires pour plusieurs récepteurs TLR, ainsi qu’à l’examen des
modifications histologiques globales. Dans l’ensemble, nos données indiquent la présence de récepteur toll
de type 9 chez la souris et les poumons de l’homme, et que ce récepteur peut contribuer à l’inflammation
induite par l’exposition à l’air du poulailler.
MOTS-CLÉS: récepteur toll de type 9, inflammation pulmonaire, poussière, ADN, poulailler
15
LE VENDREDI 24 SEPTEMBRE, 2010
Salle Saint John
D) Participation des citoyens en matière de santé in milieu rural
Modératrice : Dana Edge
10 h – 12 h
10 h
Implication citoyenne dans la gestion de risques sanitaires liés à l’environnement : une demande sans
écho ? L’exemple de l’érosion des berges sur la Côte-Nord
Geneviève Brisson, Unité Santé et environnement, Institut national de santé publique du Québec et
Département d’anthropologie, Université Laval; Mary Richardson, Unité Développement des
communautés, Institut national de santé publique du Québec
Dans le Québec méridional, la gestion actuelle des risques côtiers prend peu en compte la santé des
individus et des communautés. Évaluer et agir sur les risques s’effectue d’abord à partir du pôle national
associé aux ministères de la sécurité civile et de l’environnement, et en partenariat avec certains
partenaires régionaux représentant souvent les pouvoirs conventionnels, tels les municipalités, les MRC
et les conférences régionales des élus. Le discours associé aux risques géomorphologiques demeure
prépondérant, et les solutions proposées s’arriment à cette analyse biophysique. Quoique profondément
ancrée dans des lieux et des territoires, l’articulation locale du processus d’analyse et de décision
demeure cependant fort variable, et souvent discutable. La prise en compte des acteurs locaux, de leur
santé physique et mentale, de leurs liens sociaux, de leurs valeurs, de leurs préoccupations et de leurs
capacités de résilience semble périphérique à la gestion des risques comme telle. Pour illustrer ce
propos, une étude récente menée sur la Côte-Nord du Québec sera présentée. Le dossier de l’érosion des
berges a été analysé dans une perspective de développement social lié à une compréhension large de la
santé publique. Plus précisément, l’étude a recensé les préoccupations des principales parties prenantes
de la région face à la problématique de l’érosion côtière, ainsi que les effets de la gestion actuelle du
risque d’érosion. Les résultats montrent d’une part que la société civile formule des demandes pour être
intégrée dans le processus de gestion et, d’autre part, que les limites actuelles de la prise en compte des
citoyens entraîne des conséquences néfastes et des risques supplémentaires, dont pour la santé
humaine.
MOTS-CLÉS: Bien-être, communautés, risques côtiers, gestion du risque, risques sanitaires,
développement social
10 h 20
Résilience de la collectivité rurale, incendies de forêt et prévention des désastres :
incidence sur les politiques pour le Canada
Dana S. Edge, School of Nursing, Queen’s University; Judith C. Kulig, Faculty of Health Sciences, University
of Lethbridge; Ainslee Kimmel, Faculty of Health Sciences, University of Lethbridge; Nancy Lightfoot,
École de santé dans les milieux ruraux et du Nord, Université Laurentienne; Bill Reimer, Département de
sociologie et d’anthropologie, Université Concordia; Ivan Townshend, Department of Geography,
University of Lethbridge
Les préoccupations nationales et internationales en matière de prévention individuelle et collective des
désastres se sont accrues au cours des dernières années en raison de l’émergence de nouvelles maladies
infectieuses (tel le SRAS) et de conditions climatiques extrêmes (telles que démontrées par les incendies
de forêt en Alberta et en Colombie-Britannique en 2003). À l’échelle mondiale, il est aussi évident que le
nombre de catastrophes naturelles augmente. Un tiers de la population canadienne vit dans des régions
sensibles aux catastrophes naturelles comme les inondations, les glissements de terrain, les incendies de
16
forêt et les tornades. Historiquement, les interventions et les réactions aux catastrophes se sont limitées
à des agents de gestion précis. Toutefois, l’accent est de plus en plus mis sur le renforcement des
capacités locales et la collaboration avec les organisations communautaires en matière de planification
des catastrophes. Avant l’étude actuelle, aucune différenciation n’avait été faite entre les contextes
ruraux et urbains pour ce qui concerne les réactions ou l’état de préparation aux catastrophes.
Comprendre la réaction de la collectivité (c.-à-d. sa résilience) aux catastrophes dans les peuplements
ruraux était le but de cette étude à méthodes mixtes réalisée en 2008-2009. Les participants à cette
étude provenaient de deux collectivités rurales canadiennes qui avaient subi une évacuation et des pertes
matérielles en raison d’incendies de forêt – Barrière en Colombie-Britannique et La Ronge en
Saskatchewan. Les constatations fondées sur 57 entretiens qualitatifs et des sondages auprès de
313 ménages de ces deux collectivités ont été triangulées en vue de cerner des thèmes communs et
produire des recommandations en matière de politique. Les participants ont rapporté ne pas avoir été au
courant de plans locaux ou provinciaux de mesures d’urgence en cas de catastrophe avant les incendies
de forêt. Les résidents ruraux ont déterminé que des plans coordonnés pour affronter le manque
d’électricité, l’évacuation du bétail et des animaux domestiques, la gestion des communications avec les
médias et le transport étaient primordiaux pour la planification locale en vue d’événements futurs.
L’expérience des incendies de forêt a renforcé la résilience collective globale dans les deux collectivités
touchées. Les principales implications en matière de politique pour les citoyens ruraux, les
gouvernements locaux, les services forestiers et les services provinciaux de planification en cas d’urgence
seront traitées dans la présentation.
MOTS-CLÉS : résilience de la collectivité; incendies de forêt; politique rurale; état de préparation aux
catastrophes
10 h 40
Développement de la propriété de la recherche communautaire : un modèle sur un continuum pour
assurer des avantages aux collectivités rurales
Silvia Vilches et la Northeast BC Community Health Research Initiative.
L’un des défis posés par la recherche en milieu rural est de « redonner à la collectivité » ou de lui
transmettre les avantages de manière concrète et tangible. Un modèle pour ce faire est d’établir un
institut de recherche appartenant à la collectivité et contrôlé par elle qui invite les partenaires en
recherche à travailler à des priorités identifiées par la collectivité. Si ces modèles existent à l’échelle
internationale comme en Afrique et plus localement dans les organisations des Premières Nations, ils
sont rares dans le contexte de pays développés, où des modèles de partenariat collectivité-université
relèvent plutôt du milieu universitaire. La propriété des installations, le personnel de soutien et les
programmes influencent fortement la capacité de développement dans la collectivité. Cela se répercute
particulièrement sur les collectivités rurales qui se battent pour obtenir de la recherche propre au milieu
rural, pour obtenir et maintenir la continuité de la recherche sur des problèmes locaux importants et
pour appuyer le développement des compétences qui pourront ensuite servir à recherche locale
(théorique et pratique). Cette présentation par affiche porte sur les premières étapes du développement
d’un institut de recherche basé sur la collectivité dans le Nord de la Colombie-Britannique. Très peu
d’éléments ont été documentés sur les phases de démarrage de tels instituts, phases qui sont cruciales
pour la mise sur pied de coalitions. Dans ce cas, trois partenaires principaux, le collège local Northern
Lights, la division nord-est de la University of Northern BC et la division nord-est de la Northern Health,
autorité de la prestation des services, ont collaboré pour : a) élaborer une structure de gestion,
b) chercher du financement de soutien, c) définir des priorités basées sur la collectivité en consultant
d’abord les principaux partenaires puis le public, et d) attirer un projet clé d’ancrage pour la recherche.
Certains des principaux problèmes de santé identifiés dans la collectivité comprenaient la santé
17
maternelle et familiale; la santé professionnelle et mentale des travailleurs amenés et retournés par
avion; et qualité de l’environnement due à la présence d’une industrie lourde. Les avantages et défis
éventuels de ce modèle sont comparés à quatre types de recherche communautaire qui ont été identifiés
lors d’une étude documentaire : partenariats de recherche public-privé; partenariats communautaires à
engagement universitaire (même si l’activité est fondée sur la collectivité); projets de transfert des
connaissances d’intérêt collectif; et modèles internationaux d’instituts de recherche communautaires. Les
défis posés par ce projet font ressortir certains des obstacles qui l’empêchent d’en faire pleinement
profiter la collectivité, y compris le renforcement des capacités locales de recherche.
MOTS-CLÉS : recherche communautaire de partenariats en santé.
11 h
Évaluation des répercussions sur la santé communautaire (ERSC) : un outil prometteur pour stimuler la
participation de la collectivité à l’élaboration de politiques saines à l’échelle locale.
Maureen Coady, Department of Adult Education, Saint Francis Xavier University
Les professionnels de la santé ont réalisé que la politique de la santé devait s’orienter vers la réduction
des inégalités en matière de santé et que l’éducation du public est la clé pour agir sur les déterminants de
la santé. La vision est celle de personnes et de collectivités unies pour apprendre les unes des autres,
pour cerner conjointement les préoccupations concernant leur santé et leur bien-être, et pour décider
d’un plan et de mesures adéquates pour traiter ces questions. Conforme à cette vision, cet article
présente l’évaluation des répercussions sur la santé communautaire (ERSC), un processus simple et très
concret de développement des collectivités qui fait entendre la voix des collectivités dans les discussions
décisionnelles en matière de santé et dans l’élaboration de politiques publiques saines.
Issu des projets PATH (People Assessing their Health) menés dans le Nord-Est rural de la Nouvelle-Écosse,
l’ERSC renforce la capacité des gens à s’impliquer dans les prises de décision en matière de santé. Elle
commence par engager les collectivités dans un processus de réflexion et de discussion sur ce qui rend
leur collectivité saine et la garde ainsi. Ce processus a pour effet de créer un outil d’évaluation des
répercussions sur la santé communautaire (OERSCT) unique à chaque collectivité, outil dont ces dernières
peuvent se servir pour évaluer les incidences possibles d’un projet, d’un programme ou d’une politique
sur la santé communautaire et pour proposer des réalisations possibles pour en maximiser les avantages
et en minimiser les effets négatifs. L’expérience avec les projets PATH et l’ERSC révèle que les processus
en cause sont hautement éducatifs et stimulants. Ils donnent aux gens ordinaires les connaissances et les
compétences indispensables pour comprendre les enjeux locaux et élaborer leurs propres plans d’action
pour provoquer un changement dans leur santé présente ou future. À mesure que les gens comprennent
mieux les déterminants de la santé, ils apprennent à examiner la façon dont les programmes et politiques
peuvent affaiblir ou appuyer la santé communautaire. L’expérience avec les projets PATH et l’ERSC a
démontré que cela stimule chez les personnes et les groupes impliqués le désir d’agir de manières
constructives sur les questions touchant leur santé. Cet article documente l’histoire de PATH et les
nombreuses leçons tirées de la mise en œuvre de l’ERSC dans divers établissements locaux, nationaux et
internationaux et divers contextes culturels depuis 1997.
MOTS-CLÉS : politique en matière de santé, promotion de la santé, éducation en matière de santé
11 h 20
Des connaissances pour agir : l’efficacité d’un programme de recherche sur la santé en région rurale en
partenariat université-autorité sanitaire
Martha MacLeod, professeure, directrice, School of Nursing, University of Northern British Columbia
(UNBC); Rachael Wells, directrice, Rural and Northern Practice Research Program, UNBC
Cathy Ulrich, PDG, Northern Health; Suzanne Johnston, Ph. D., vice-présidente des programmes cliniques
18
et infirmière en chef, Northern Health; Tanis Hampe, directrice régionale, recherche et évaluation,
Northern Health
Le programme Rural and Northern Practice Research (RNP) est un programme de recherche en
partenariat université-autorité sanitaire, qui est axé sur la création de connaissances et l’application des
connaissances. La RNP a achevé récemment son premier cycle de financement de la Michael Smith
Foundation for Health Research. L’une de nos principales conclusions suggère que l’engagement dans un
processus de création de connaissances et d’application des connaissances par l’intermédiaire d’un
partenariat université-autorité sanitaire a non seulement le potentiel d’influer positivement sur le milieu
de la pratique, mais aussi celui de changer les processus universitaires. Cette conclusion s’appuie sur la
mise en place récemment d’un protocole d’entente (PE) entre l’University of Northern British Columbia et
l’organisme Northern Health, en vue de créer un environnement qui favorise l’innovation et rehausse la
qualité des soins de santé. Le PE officialisera une initiative qui était devenue une relation de travail
dynamique et productive. Une disposition enchâssée dans le PE touche la création d’une infrastructure de
partenariat nommée « Innovation and Development Commons (IDC) », qui est conçue pour faciliter la
recherche, l’amélioration de la qualité basée sur des données probantes, l’innovation et le changement
organisationnel. Cette présentation s’appuiera sur les leçons apprises de l’expérience d’un programme de
recherche en partenariat sur la santé en région rurale et explorera les occasions réelles possibles pour la
recherche sur la santé en région rurale et l’application des connaissances par l’intermédiaire d’un tel
partenariat.
MOTS-CLÉS: partenariats, santé en région rurale, création de connaissances, application des
connaissances, université, autorité sanitaire
11 h 40
La création coopérative de la transformation communautaire : le renforcement de la capacité en action
Jamie Myrah, facilitatrice de capacité de la collectivité, stratégie intégrée de renforcement de la capacité
de la collectivité, Société canadienne du cancer; Dawn Hanson, facilitatrice de capacité de la collectivité,
stratégie intégrée de renforcement de la capacité de la collectivité, Société canadienne du cancer; Tanis
Dagert, facilitatrice de capacité de la collectivité, stratégie intégrée de renforcement de la capacité de la
collectivité, Société canadienne du cancer; Fionna Main, gestionnaire de programme intérimaire, stratégie
intégrée de renforcement de la capacité de la collectivité, Société canadienne du cancer
En s’appuyant sur une combinaison de petites subventions, de formation locale, de ressources humaines
dévouées et de collaborations intentionnelles, la stratégie intégrée de renforcement de la capacité de la
collectivité a démontré un modèle de renforcement de la capacité qui a vu la transformation
communautaire chez des populations difficiles à atteindre et dans des collectivités isolées. Le modèle se
base sur la création d’une base de collaboration, qui relie la durabilité des actions communautaires à de
solides partenariats. Menée par la Société canadienne du cancer, la stratégie est une initiative de la BC
Healthy Living Alliance, une coalition de neuf organismes à but non lucratif qui prônent la promotion de la
santé et la prévention dans toute la province. En collaborant surtout avec des collectivités rurales et
éloignées de la Colombie-Britannique durant les trois dernières années et en visant l’amélioration des
habiletés, des ressources et de l’engagement dans les collectivités, la stratégie a favorisé le
perfectionnement des talents et des compétences de leadership des membres des collectivités pour
augmenter leur capacité d’influer sur la santé et la vitalité de leur propre collectivité de manière positive
et durable. Les actions coopératives posées en vue d’accroître la santé et le bien-être ont produit des
transformations étonnantes. Une population de nouveaux réfugiés qui étaient marginaux et à risque est
devenue active, excellant en classe et s’investissant dans le développement d’un nouveau sport dans leur
ville. Des jardins communautaires démarrés sur des terrains vagues pour fournir de la nourriture ont
contribué au changement, supprimant les barrières historiques et ouvrant la voie à un cheminement
19
laissant derrière la colonisation et la polarisation de la collectivité. Les jeunes des Premières Nations se
sont unis pour former un conseil des jeunes représentatif, planifier des événements de nourriture
indigène pour leurs pairs et informer leur conseil tribal. Toutes ces anecdotes démontrent le pouvoir qui
se crée en tissant des relations, en travaillant avec les collectivités et de multiples organisations, et en
s’ouvrant aux approches personnalisées pour trouver les meilleures solutions. Cet atelier présentera le
modèle utilisé et les transformations communautaires mises en lumière par l’évaluation qualitative, et
explorera aussi les façons dont ce modèle pourrait être mis en œuvre dans d’autres collectivités difficiles
à atteindre partout au Canada. Nous discuterons des impacts de la stratégie avec des exemples des
résultats de ces derniers et les effets prédits à long terme, basés sur les indicateurs à long terme qui ont
été établis dans chaque collectivité. Nous donnerons également un aperçu des formes et des limitations
de la recherche quantitative.
MOTS-CLÉS: renforcement de la capacité, rural, éloigné, collaboration, réseaux, partenariat
20
LE VENDREDI 24 SEPTEMBRE, 2010
Salle Garrison
A) Services et organisation communautaire en milieu rural
14 h 15 – 15 h 35
Modératrice : Kerry-Anne Hogan
14 h 15
Les services des urgences en milieu rural
Kerry-Anne Hogan, I.I., M.Sc.inf., candidate au doctorat en soins infirmiers, Queen's University, étudiante
en santé publique et agroécosystème en milieu rural (PHARE); Dr J. Medves, School of Nursing, Queen's
University
En milieu rural, l’hôpital est considéré comme une pierre angulaire de la collectivité. Contrairement aux
hôpitaux des régions urbaines, les travailleurs ruraux non seulement travaillent à l’hôpital mais ils sont
aussi considérés comme des membres précieux de la société, ce qui est vu à la fois comme un défi et un
atout. Il est assez fréquent que le premier contact d’un patient avec le système de soins de santé se
produise dans le service des urgences et les résidents ruraux attendent le même niveau de qualité des
soins que leurs homologues urbains. Les résidents ne se fient pas aux services des urgences uniquement
pour les urgences médicales, mais y cherchent aussi des traitements pour des problèmes de santé non
urgents. Des rapports donnent à penser que dans certains milieux ruraux, les habitants considèrent
l’hôpital aussi comme un moyen de communication et d’information sur les questions non médicales. Cet
exposé donnera à l’auditoire un aperçu descriptif et informatif du service des urgences en milieu rural,
notamment des caractéristiques uniques des soins de santé dans les urgences des hôpitaux ruraux. Nous
traiterons des défis et des obstacles à la prestation des soins à partir d’exemples cliniques illustrant le
niveau élevé de compétences spécialisées des infirmières et infirmiers ainsi que d’autres professionnels
de la santé. Les problèmes passés et présents, comme la migration des infirmières et la pénurie de
personnel infirmier, mettront en relief l’évolution des tendances dans le recrutement et la rétention des
infirmières et infirmiers spécialisés. Le recrutement d’un personnel infirmier et d’autres professionnels de
la santé hautement qualifiés est essentiel à la pérennité de services de santé de qualité et à la stabilité
économique des collectivités rurales. Les implications pour la recherche future seront abordées en lien
avec la recherche de doctorat que se propose d’effectuer la présentatrice.
MOTS-CLÉS : santé en milieu rural, urgences, soins infirmiers, recherche
14 h 35
Impacts psychologiques et sociaux des fermes porcines sur les communautés avoisinantes : résultats
d’une recension systématique des écrits
Geneviève Brisson, Unité Santé et environnement, Institut national de santé publique du Québec et
Département d’anthropologie, Université Laval
Les professionnels de santé publique sont de plus en plus concernés par les fermes porcines et leurs
impacts sur la qualité de vie dans les régions rurales. Les impacts potentiels de ces fermes soulèvent des
questions pour la santé environnementale. D’une part leurs impacts potentiels sont mis de l’avant par les
citoyens au cours de débats publics sur la production porcine. D’autre part la présence de ces
controverses soulève des préoccupations sur leurs effets psychosociaux potentiels. Cette communication
présente les résultats d’une revue de la littérature de type systématique, à partir des résultats issus de 21
études sur les fermes de production animale, incluant les fermes porcines. Les résultats montrent que la
qualité de vie dans un milieu de vie rural comparable aux Québec est largement discutée,
particulièrement en termes d’enjeux pour le bien-être psychologique et social. Les résultats montrent
21
aussi que, à certaines conditions, les fermes porcines peuvent avoir un impact sur la qualité de vie des
populations avoisinantes lorsque certaines conditions sont réunies. La production animale, y compris la
production porcine, et tout particulièrement celle de type industriel, aurait un impact sur le bien-être
social des populations en milieu rural. Les impacts sur la qualité de vie globale semblent également clairs :
la production animale, y compris la production porcine, aurait un impact négatif sur la qualité de vie
perçue par les populations avoisinantes. Aucune tendance ne se dégage quant à la dimension de bienêtre mental car les résultats sont divergents. Les résultats disponibles expriment donc autant des impacts
possibles que des lacunes dans les connaissances sur la qualité de vie des populations en milieu rural
exposées à une production porcine. À partir des résultats disponibles via cette recension systématique
des écrits, la communication et l’intégration sociale des projets, tout comme les questions de localisation,
paraissent des solutions pertinentes. De même, il paraît nécessaire de mieux prendre en considération
l’analyse des impacts sociaux.
MOTS-CLÉS: Bien-être, qualité de vie, communautés, développement social, acceptabilité sociale,
perceptions, risques psychologiques, santé sociale, controverse environnementale, fermes porcines,
évaluation du risque, revue systématique
14 h 55
Vers une meilleure santé sociale en milieu rural : une approche d’intervention multidisciplinaire visant
l’amélioration de la cohabitation entre producteurs agricoles et d’autres ruraux
Mary Richardson, Direction du développement des individus et des communautés, Institut national de
santé publique du Québec; Martin Belzile, Institut de recherche et de développement en
agroenvironnemen ; Joëlle Gauvin-Racine, Institut de recherche et de développement en
agroenvironnement; Stéphane Lemay, Institut de recherche et de développement en agroenvironnement
Dans un contexte où les entrepreneurs agricoles et les autres résidants du milieu rural vivent dans une
plus grande proximité (en raison par exemple de l’expansion des municipalités, de la construction de
nouvelles résidences, et de l’expansion de la taille des fermes) les désagréments liés à la production
agricole sont de plus en plus source de tensions en milieu rural. Non seulement les activités agricoles
peuvent-elles avoir un impact sur la santé des ruraux, mais les tensions sociales et d’éventuels conflits
peuvent également affecter la qualité de vie des résidents en milieu rural, polarisant les relations et
instaurant des sentiments négatifs au sein de la communauté (Brisson et al 2009). Afin de se doter
d’outils pour préserver la paix sociale, pour prévenir des conflits et pour intervenir lorsqu’il y en a, une
équipe d’anthropologues et d’ingénieurs ruraux a développé une approche pragmatique et
multidisciplinaire, fondée sur la littérature scientifique provenant de divers domaines d’étude. Nous
présenterons cette approche d’intervention en 4 étapes : la lecture du contexte, l’analyse des acteurs en
présence, l’identification des facteurs sources de tension, et l’identification des pistes de solution.
MOTS-CLÉS: Bien-être, qualité de vie, communautés, développement social, acceptabilité sociale,
perceptions, risques psychologiques, santé sociale
15 h 15
Rehausser la santé rurale et appuyer l’agriculture à petite échelle : étude de cas comparative des
activités de la ferme à l’école au Maine et en Nouvelle-Écosse
Chloe Kennedy, MES Candidate 2010, Dalhousie University
L’industrialisation et la mondialisation des réseaux de production alimentaire entraînent de nombreuses
conséquences négatives pour les petites exploitations familiales et pour la santé et la nutrition. Au cours
des dernières années, on a vu se manifester un intérêt croissant pour les programmes Farm-to-School (de
la ferme à l’école) comme moyen de soutenir l'agriculture à petite échelle dans les zones rurales et de
promouvoir une saine alimentation chez les jeunes (Kalb, 2007). Ces programmes Farm-to-School ont
22
également retenu l'attention des universitaires, car ils représentent un phénomène social intéressant, un
foisonnement d’idées, d’attitudes et de motivations allant à l'encontre des modèles d’entreprises
dominants pour les services alimentaires et des longues chaînes d'approvisionnement (Vallianatos, 2004
et Izumi, 2006). Toutefois, la majorité des études portant sur ces programmes viennent des États-Unis, où
l'existence du réseau national Farm-to-School accorde beaucoup d’importance aux liens entre les écoles
et les fermes environnantes. En se concentrant sur la collectivité rurale de Tatamagouche en NouvelleÉcosse, cette recherche analyse le contexte du Canada Atlantique pour les programmes Farm-to-School
en vue de jauger l'intérêt, les attitudes et les obstacles actuels qui empêchent la formation de liens
durables ferme-école. Cette recherche porte essentiellement sur une étude de cas comparative
s’inspirant du programme américain Farm-to-School du comté de Hancock, dans le Maine. Grâce à une
analyse comparative, on examine la façon dont des partenariats solides ferme-école peuvent être mis en
place dans le Canada Atlantique. Les résultats préliminaires indiquent un intérêt de la part des
participants et corroborent la conviction que ces programmes contribuent à améliorer la santé et le bienêtre économique des collectivités rurales. En partant des résultats de l'étude de cas comparative, la
présentation formule des recommandations et des stratégies visant à mettre en œuvre des programmes
de la ferme à l’école.
23
LE VENDREDI 24 SEPTEMBRE, 2010
Salle Miramichi
B) Santé des Autochtones
14 h 15 – 15 h 35
Modératrice : Silvia Vilches
14 h 15
Que signifie vraiment le « respect » dans le contexte de la protection de la maternité auprès des
Autochtones en région rurale?
Colleen Varcoe, School of Nursing, University of British Columbia; Helen Brown, School of Nursing,
University of British Columbia; Bette Calam, Faculty of Medicine, University of British Columbia;
Il est reconnu un peu partout que le respect est un élément fondamental de toutes les relations de soins
de santé. De plus, le respect est particulièrement crucial dans les relations de soins de santé qui se
déroulent au sein de contextes structurés par le colonialisme, comme celles qui existent entre les peuples
autochtones et les fournisseurs de soins de santé au Canada. Tous les codes de déontologie font du
respect une valeur de base, et de nombreuses collectivités autochtones placent le respect au centre de
toutes les relations. Cependant, le respect est souvent considéré comme une qualité liée aux interactions
individuelles entre chaque fournisseur et chaque patient, plutôt qu’une valeur façonnée par des
contextes plus larges. Dans le cadre d’une étude menée par des femmes de quatre collectivités
autochtones rurales en partenariat avec des chercheuses universitaires, les relations respectueuses ont
été envisagées comme essentielles au bien-être des femmes et de leur famille. En effet, notre analyse
montre comment il faut tenir compte du contexte historico-structurel afin d’être à même d’instaurer le
respect d’une manière significative qui favorise la santé. Pour tisser des relations respectueuses, il est
impératif de tenir compte activement de ce qui est important et significatif pour les femmes et leurs
collectivités, et des forces contextuelles qui façonnent la manière dont le sens évolue. De plus, il est
essentiel également d’examiner le contexte du savoir et de prévoir l’intégration de multiples sources de
connaissances et de moyens d’apprentissage afin de créer des relations plus équitables et respectueuses
et de neutraliser la supériorité positionnelle accordée aux fournisseurs de soins de santé. Le contexte
autochtone rural souligne comment le respect est important pour la santé et que ce dernier ne peut
exister sans que l’on ait d’abord repensé les relations de pouvoir et les pratiques de dominance.
MOTS-CLÉS: femmes autochtones en région rurale, protection de la maternité, déontologie, respect.
14 h 35
À l’écoute des collectivités : perspectives sur la télésanté mentale des membres des collectivités
autochtones éloignées et rurales
Kerri Gibson, Université du Nouveau-Brunswick; Heather Coulson, Keewaytinook Okimakanak
Telemedicine; Roseanne Miles, Keewaytinook Okimakanak Telemedicine; Krystal Kakekayskung,
Keewaytinook Okimakanak Telemedicine; Betty Daniels, Conseil national de recherches, Institut de
technologie de l’information; Susan O'Donnell, Conseil national de recherches, Institut de technologie de
l’information
Les collectivités autochtones ont besoin d’égalité dans les soins de santé et le recours à la technologie a
été une des façons d’y répondre. Toutefois, certains argueront que peu de choses réelles ou effectives
ont été faites pour comprendre ou réagir à la hausse constante des problèmes de santé mentale dans les
communautés. Les humains se remettent plus rapidement des épreuves quand l’holisme est appliqué : le
corps, l’esprit et le moral. Cela est culturellement significatif et approprié pour les Autochtones. La
recherche et la pratique ont étudié comment la technologie peut soutenir la guérison holistique chez les
Premières Nations. La télésanté mentale fait appel aux technologies de l’information et des
24
communications, telle la vidéoconférence, pour dispenser des services de santé mentale et d’éducation,
et pour relier des gens et des collectivités à des fins de guérison et de santé. Dans les collectivités
autochtones éloignées et rurales, il est souvent difficile d’obtenir des soins de santé mentale au sein de la
communauté et tout aussi ardu de travailler avec des professionnels de l’extérieur (en raison de
l’éloignement géographique par exemple). La télésanté mentale est une approche du service qui peut
régler certaines de ces difficultés et soutenir les Autochtones dans l’amélioration de leur santé mentale et
de leur bien-être. Cet article examine les opinions sur la télésanté mentale de personnes vivant dans des
collectivités autochtones rurales et éloignées du Canada. Utilisant un concept de recherche participative,
nous avons interviewé 59 membres de la communauté de Mishkeegogamang ou Fort Severn. Nous avons
interrogé les participants sur leurs expériences et leurs opinions relativement à l’utilisation de diverses
technologies et, plus précisément, sur leurs attitudes à l’égard de la télésanté mentale. Une analyse
thématique de ces données qualitatives est présentée dans cet article. De plus, une analyse quantitative
identifie les facteurs qui influencent les attitudes envers la télésanté mentale. Les points de vue des
membres de la collectivité sur l’utilité et la pertinence de la télésanté mentale influent beaucoup sur le
niveau d’engagement envers le service. La valorisation du savoir autochtone peut nous aider à
comprendre les expériences des membres de la collectivité avec la télésanté mentale et peut aider à faire
connaître des initiatives réussies et adéquates. Dans cet article, nous examinons l’homogénéité des
points de vue des membres de la collectivité sur la télésanté mentale – allant de l’enthousiasme et
l’adoption de la technologie à l’hésitation et le rejet. Grâce à l’appui inestimable des coordonnateurs de
la télésanté communautaire, nous offrons des solutions pour régler les inquiétudes soulevées par les
membres de la collectivité. Enfin, nous proposons des recommandations de principe pour soutenir la
réussite des activités de télésanté mentale des Premières Nations.
MOTS-CLÉS : collectivités autochtones; télésanté mentale; collectivités rurales et éloignées
15 h 15
L’élaboration d’une stratégie autochtone de soins contre le cancer dans le Nord de la ColombieBritannique : l’évaluation d’une estimation des besoins
Pamela Tobin, chef de projet clinique, BC Cancer Agency
La Northern Cancer Control Strategy (NCCS), ou stratégie de lutte contre le cancer dans le Nord, vise à
rehausser les résultats en ce domaine dans le Nord de la Colombie-Britannique grâce à une collaboration
entre le Ministry of Health Services, la Provincial Health Services Authority (PHSA), la BC Cancer Agency
(BCCA) et Northern Health (NH). La stratégie tient compte de tous les aspects des soins aux personnes
atteintes de cancer et est conçue pour améliorer et étoffer les programmes déjà mis en œuvre dans le
Nord. De plus, de nouveaux éléments des programmes seront ajoutés afin d’intégrer complètement la
stratégie aux efforts déployés par le BCCA dans d’autres centres régionaux. La NCCS comprend des
améliorations des programmes, depuis la prévention jusqu’aux soins palliatifs ou de fin de vie, et un
projet d’immobilisations sur quatre ans qui créera un nouveau centre anticancéreux à Prince George. Il
s’agira du sixième centre régional du BC Cancer Agency et du premier à être implanté dans le Nord de la
province. L’une des plus importantes améliorations que vise la NCCS concerne la santé des Autochtones
(Premières Nations, Métis et Inuit). Le Nord de la Colombie-Britannique abrite la plus grande population
de peuples autochtones de la province. En raison de la diversité géographique, sociale et culturelle au
sein de ces collectivités et entre elles, il est indispensable de déterminer les besoins particuliers des
membres des collectivités en matière de santé, de cerner les préoccupations concernant l’accès aux soins
contre le cancer et d’établir une base de référence des données existante sur la santé qui aidera à
encadrer la stratégie. En tenant compte de toute la gamme de soins contre le cancer (prévention,
dépistage, détection et diagnostic, traitement, soins de soutien, palliatifs et de fin de vie), les collectivités
autochtones ont conclu que le système et les services de soins de santé à l’occidentale actuels ne
25
comblent pas les besoins des Autochtones en matière de santé. Dans l’esprit d’une croyance culturelle
qui établit un lien entre les aspects physique, mental, émotionnel et spirituel de la vie, les peuples
autochtones croient en une approche globale du continuum des soins contre le cancer. La présentation se
concentrera sur les étapes effectuées au sein de la NCCS pour déterminer les besoins de la population
autochtone du Nord de la Colombie-Britannique, ainsi que la manière dont ces besoins peuvent être
comblés de façon appropriée sur le plan culturel, étant donné les défis géographiques et la diversité
culturelle dans le Nord.
MOTS-CLÉS: Autochtone, Premières Nations, Métis, Inuit, soins du cancer aux Autochtones, accès, soins
du cancer régions rurales et éloignées, prestation de services appropriée du point de vue culturel.
26
LE VENDREDI 24 SEPTEMBRE, 2010
Salle Restigouche
C) Présentations animées à l’aide d’affiches
14 h 15 – 15 h 35
Modérateurs : Karen Bartlett, Shelley Kirychuk, David Schneberger
Estimations régionales relatives à l’utilisation des pesticides agricoles aux fins de surveillance de
l’exposition
Nichole A. Garzia, School of Population & Public Health, University of British Columbia; Karla Poplawski,
CAREX Canada, University of British Columbia; Anne-Marie Nicol, School of Environmental Health,
University of British Columbia; Gillian Edworthy, CAREX Canada, University of British Columbia;
Paul A. Demers, School of Population & Public Health and School of Environmental Health, University of
British Columbia
Introduction : Certains des pesticides les plus largement répandus pour la production agricole au Canada
sont classés comme agents cancérogènes « potentiels » pour les humains par le Centre international de
recherche sur le cancer (CIRC). Il y a toutefois peu de renseignements sur l’exposition à ces pesticides.
L’objectif de cette étude est de quantifier les estimations régionales relatives à l’utilisation de pesticides
« potentiellement » cancérogènes dans toutes les provinces canadiennes.
Méthodologie : Une méthodologie propre à chaque province est appliquée pour estimer l’utilisation
totale à des fins agricoles de 11 pesticides classés par le CIRC comme agents cancérogènes « potentiels »
pour les humains. L’information est compilée à partir de trois sources : 1) données sur les cultures
agricoles provenant des données interpolées du Recensement de l’agriculture (2006); 2) renseignements
sur l’emploi des pesticides dans les provinces provenant des ministères provinciaux de l’agriculture;
3) renseignements sur l’application de pesticides sur les produits agricoles provenant de l’Agence de
réglementation de la lutte antiparasitaire. À l’aide de ces sources, des poids d’intensité d’usage sont
dérivés pour chaque type de culture (en grammes/hectare par année) et de pesticide. Ces poids sont
multipliés par la zone correspondante de cultures agricoles et additionnés parmi tous les types de
cultures au sein d’une région sous-provinciale afin d’obtenir le total de l’usage agricole estimé (en tonnes
par année) du pesticide. Le Système d’information géographique (SIG) est ensuite utilisé pour corréler les
estimations relatives à l’utilisation des pesticides avec les informations démographiques (p. ex. :
Recensement de la population) pour obtenir les renseignements concernant la surveillance de
l’exposition. Résultats : Des écodistricts sont utilisés comme unité géographique aux fins des analyses.
Par exemple, l’Alberta et l’usage agricole de l’herbicide 2,4-D : on y a identifié les écodistricts prévus pour
l’application de 2,4-D à des fins d’agriculture. Il se fait de la production agricole dans 110 des
150 écodistricts. De ces 110 écodistricts agricoles, 91 (83 %) devraient utiliser du 2,4-D à une certaine
échelle. Les écodistricts ont été classés en quartiles en fonction de leur utilisation totale estimée de 2,4-D
(en tonnes par année) : Q1, faible utilisation (> 0 à 41); Q2, utilisation moyenne réduite (de 41 à 85); Q3,
utilisation moyennement élevée (> 85 à 186); Q4, utilisation élevée (> 186). Environ 1,2 million
d’Albertains vivent dans des écodistricts où l’utilisation annuelle de 2,4-D est estimée comme étant la
plus élevée à des fins agricoles (> 186 tonnes). Les techniques du SIG sont employées pour faire connaître
partout les écodistricts par estimations de l’utilisation de 2,4-D. Conclusion : Les estimations relatives à
l’utilisation de pesticides spécifiques donnent de l’information sur les niveaux d’exposition potentiels
dans chaque province et dans toutes, renseignements qui peuvent être combinés aux données
démographiques à des fins de surveillance.
MOTS-CLÉS : pesticides, agriculture, exposition, surveillance
27
Améliorer les petits systèmes ruraux d’alimentation en eau potable – Les leçons apprises de
collectivités au Canada
Megan Kot, Interdisciplinary PhD Program, Dalhousie University; Nancy Gehlen, Bureau de l’eau, de l’air
et des changements climatiques, Santé Canada; Nancy Parker, Bureau de l’eau, de l’air et des
changements climatiques, Santé Canada; Heather Castleden, School for Resource and Environmental
Studies, Dalhousie University; Graham Gagnon, Civil and Resource Engineering, Dalhousie University
Les petits systèmes d’alimentation en eau (desservant moins de 5 000 personnes) font face à des
difficultés uniques pour se conformer aux règlements sur l’eau potable et pour améliorer et maintenir les
services d’eau potable. Ces difficultés peuvent englober divers facteurs, notamment : la ruralité, les
limitations financières, la disponibilité et la capacité d’un exploitant. Cette recherche a pour but
d’identifier, parmi une sélection de petits systèmes au Canada, des exemples vécus de réussite à mettre
en œuvre et à soutenir l’amélioration de petits systèmes d’eau potable afin que ces « facteurs de
réussite » puissent servir de leçons à d’autres petits systèmes exploités dans des environnements
comparables. Les améliorations peuvent comprendre la régionalisation, des changements dans la
technologie ou la distribution, l’accroissement des tarifs pour les utilisateurs, des campagnes d’éducation
publiques et la protection des eaux de source. Cette recherche comble une lacune dans la documentation
relative aux projets d’amélioration de l’alimentation en eau et des facteurs de réussite pour ces projets
dans le contexte des petits systèmes canadiens d’alimentation en eau.
La méthodologie de la recherche a été mise à l’essai à l’automne 2009 sur un système d’alimentation en
eau potable amélioré récemment dans le Sud de l’Ontario. Les constatations de cette recherche
préliminaire ont révélé que le facteur-clé de la réalisation d’une amélioration durable au réseau d’eau
potable a été un changement de régie interne, qui a permis de réaliser des économies d’échelle. Durant
l’été et l’automne 2010, six autres collectivités-cas seront examinées au Canada au moyen d’une
méthodologie analogue. Des entrevues directes seront réalisées avec des dirigeants communautaires, des
exploitants et des gestionnaires des eaux, et des membres des collectivités afin de recueillir leurs
opinions sur le processus qui a conduit le système d’eau potable actuel à ce qu’il est maintenant. Les
entrevues seront semi-structurées et comprendront des questions centrées sur les défis sociaux,
économiques, culturels et de régie à surmonter avant, pendant et après le processus de mise en œuvre
des améliorations. Pendant la durée de l’étude, une approche à méthodes mixtes sera utilisée. Celle-ci
incorpore des données quantitatives sur chaque réseau d’eau ainsi que des données qualitatives
résultant des entrevues directes, données qui seront analysées et synthétisées en vue d’obtenir une
compréhension solide de la manière dont il est possible d’améliorer les petits réseaux pour la santé et le
bien-être global des collectivités rurales.
MOTS-CLÉS : petits systèmes communautaires d’alimentation en eau potable, exploitants, Canada, défis
pour les collectivités rurales, améliorer les systèmes d’eau
Effets des facteurs génétiques et de l’emploi sur les changements longitudinaux de la fonction
respiratoire et du risque de respiration sifflante chez les travailleurs de porcherie
Zhiwei Gao, Département des sciences de la santé publique, University of Alberta;
James A. Dosman, Centre canadien de santé et sécurité en milieu agricole (CCSSMA), University of
Saskatchewan; Donna Rennie, Centre canadien de santé et sécurité en milieu agricole, University of
Saskatchewan; David Schwartz, National Jewish Health, Denver, Colorado; Ivana Yang, National Jewish
Health, Denver, Colorado; Ambikaipakan Senthilselvan, Département des sciences de la santé publique,
University of Alberta
Contexte : Les travailleurs de porcherie sont exposés à la poussière et à l’endotoxine, lesquelles sont
associées à des effets respiratoires. Dans une étude de suivi sur treize ans, nous avons examiné la relation
28
entre les facteurs génétiques et l’emploi, et les changements longitudinaux de la fonction respiratoire et
la respiration sifflante sans rhume chez des travailleurs masculins de porcherie. Méthodologie : Parmi les
302 travailleurs de porcherie qui ont participé à une étude transversale en 1990-1991, 217 et 173 d’entre
eux ont fait l’objet respectivement d’un suivi en 1994-1995 et en 2003-2004. Parmi les travailleurs de
porcherie inclus dans le suivi effectué en 2003-2004, 163 de ces derniers ont été identifiés pour le
génotype TLR4 299. Dans ce groupe, 112 individus (69 %) ont déclaré qu’ils avaient cessé de travailler
dans le secteur des porcheries. Tous les participants à l’étude ont rempli un questionnaire détaillé sur la
santé respiratoire et effectué des explorations fonctionnelles respiratoires à chaque occasion. Les
travailleurs de porcherie avec l’allèle homozygote (AA) pour le TLR4 299 et l’allèle hétérozygote (AG) ou
l’allèle homozygote (GG) ont été définis respectivement comme des groupes de type sauvage et de
polymorphisme. Nous avons pris des modèles à effets aléatoires et de régression logistique marginale,
avec une estimation basée sur les EEG, afin de déterminer chez les travailleurs de porcherie les
prédicteurs du taux du déclin annuel de la fonction respiratoire et du développement de la respiration
sifflante sans rhume, respectivement. Résultats : L’âge moyen (écart-type) des sujets de l’étude était au
départ de 37,8 (10,7) ans. Parmi les travailleurs de porcherie avec des génotypes TLR4 299 de type
sauvage et polymorphique, ceux qui ne travaillaient plus dans le secteur des porcheries avaient un taux
de déclin annuel supplémentaire du volume expiratoire maximal par seconde (VEMS), de la capacité
vitale forcée, du ratio VEMS/capacité vitale forcée ainsi que du débit expiratoire maximal de 25 à 75 %
comparativement aux individus travaillant encore dans le secteur des porcheries, après la pondération
pour l’âge, la taille, le poids et les habitudes de tabagisme. Parmi les travailleurs de porcherie qui avaient
continué d’œuvrer dans ce secteur, ceux ayant un polymorphisme TLR4 299 ont montré un taux de déclin
annuel supplémentaire de 20,5 ml/an (p = 0,055) du VEMS, 64,4 ml/s (p = 0,008) du débit expiratoire
maximal de 25 à 75 % et un risque accru annuel de 16 % de respiration sifflante sans rhume (RRA = 1,16 –
95 % IC : 1,05, 1,28 – p = 0,003) par rapport à ceux du groupe TLR4 299 de type sauvage. Conclusions : La
santé respiratoire semble être associée aux travailleurs qui ont quitté le secteur des porcheries. Les
facteurs génétiques devraient être considérés dans les études examinant la santé respiratoire des
travailleurs de porcherie.
MOTS-CLÉS : travailleurs de porcherie, fonction respiratoire, respiration sifflante sans rhume, étude
longitudinale
Le diagnostic et le traitement de la démence : étude pilote des rôles et des besoins perçus des
fournisseurs de soins primaires des régions rurales et éloignées
Julie Kosteniuk, Centre canadien de santé et sécurité en milieu agricole (CCSSMA), University of
Saskatchewan; Debra Morgan, CCSSMA, University of Saskatchewan; Anthea Innes, Department of
Applied Social Science, University of Stirling; John Keady, School of Nursing, Midwifery, and Social Work,
University of Manchester; Turner Goins, Department of Community Medicine, West Virginia University;
Norma Stewart, College of Nursing, University of Saskatchewan; Carl D’Arcy, Applied
Research/Psychiatry, University of Saskatchewan; Andrew Kirk, College of Medicine, University of
Saskatchewan
Selon des projections à l’échelle mondiale, le nombre de personnes souffrant de démence doublera dans
les vingt prochaines années. Au fil du vieillissement de la population, les fournisseurs de soins primaires
au Canada verront un nombre accru de patients présentant des symptômes de démence. Il est prévu que
le nombre de Canadiens atteints, qui est de 500 000 environ actuellement, augmentera à 1,1 million d’ici
trente ans. Bien que d’autres pays aient déjà réagi en mettant en place des politiques nationales pour
soutenir les gens souffrant de démence et leurs fournisseurs de soins, le Canada ne s’est pas encore doté
d’une stratégie nationale semblable en matière de démence. Ceux, entre autres, qui pourraient
bénéficier le plus d’une telle stratégie sont les personnes âgées de régions rurales et éloignées, qui
29
doivent surmonter le double fardeau de santé lié à la géographie et au vieillissement. L’objectif de cette
étude pilote était de cerner les rôles des fournisseurs de soins primaires (médecins de famille et
infirmières praticiennes ou infirmiers praticiens) de la Saskatchewan et de soutenir leurs besoins à l’égard
de l’évaluation et du traitement des personnes atteintes de démence, en mettant l’accent sur les
fournisseurs travaillant dans des régions rurales et éloignées. Des données ont été recueillies lors
d’entrevues téléphoniques avec des fournisseurs (n = 14) dont la pratique est située en région éloignée
(nordique), rurale ou urbaine. L’étude a exploré les perspectives des fournisseurs en matière de soins de
la démence. Elle a aussi examiné plus particulièrement le processus du diagnostic de la démence, ainsi
que les décisions au sujet du renvoi à un spécialiste, les rôles perçus dans le processus de diagnostic et de
traitement, les besoins en matière de soutien, les perceptions des patients par les fournisseurs et les
besoins de ces derniers, et les opinions concernant les lacunes actuelles dans le système de soins de
santé en vue de soutenir les personnes touchées par la démence et leurs fournisseurs. Les conclusions de
cette étude seront utilisées pour élaborer un sondage auprès des fournisseurs de soins primaires dans les
trois provinces des Prairies. Ce dernier fournira des données probantes qui seront utiles afin d’appuyer
les futurs politiques et programmes pour les soins de la démence.
MOTS-CLÉS : soins aux personnes atteintes de démence, soins primaires, diagnostic, traitement, renvois à
des spécialistes, besoins de soutien
AFFICHES DE DERNÈRE MINUTE
Filtration des virus par un système novateur de purification d’air mis au point pour les abris d’animaux
Valérie Létourneau, Université de la Saskatchewan/Institut de recherche et de développement en
agroenvironnement (IRDA).
Soyez alerte : dépression et démence chez les aînés ruraux et urbains : études épidémiologiques
Meng Xiangfei, Université de la Saskatchewan
Efficacité des sièges industriels dans l’atténuation des vibrations en milieu de travail
Plewa Katherine, Université de Western Ontario
Déterminants socioenvironnementaux en santé et en sécurité des travailleurs agricoles saisonniers en
SK : possibilités d’apprentissage durable
Arcadio Viveros-Guzman, Université de la Saskatchewan
Prévalence et facteurs de risques de l’asthme chez les jeunes enfants autochtones
Ming Ye, Université de l’Alberta
30
LE VENDREDI 24 SEPTEMBRE, 2010
Salle Saint John
D) Partenariats et réseautage
14 h 15 – 15 h 35
Modératrice : Michelle Anne Duguay
14 h 15
Santé, alphabétisme et ruralité: des liens à comprendre
Nathalie Boivin, Secteur Science Infirmière, Université de Moncton, Campus de Shippagan
L’Enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes (EIACA) effectuée auprès
d’un échantillon représentatif de l’ensemble des Canadiens, en 2003, visait à mesurer les compétences
des Canadiens en matière d'alphabétisme(compréhension de textes écrits et de textes schématiques, de
numératie et de résolution de problèmes). L’EIACA révèle que 9 millions des adultes de 16 à 65 ans (42%)
présentent des niveaux de compréhension des textes suivis et schématiques inférieurs au seuil minimum
requis pour fonctionner dans la société actuelle (Statistique Canada, 2005). Lorsque le groupe des 65 ans
et plus est considéré, cette estimation augmente à 12 millions de Canadiens ou 48%. Ces résultats,
considérés dans leur globalité, cachent certaines réalités dont celle des francophones. Ainsi, qu’ils vivent
au Nouveau-Brunswick, au Québec, en Ontario ou au Manitoba, les francophones sont
proportionnellement plus nombreux que les anglophones à ne pas atteindre le seuil minimum de
compréhension de textes écrits et schématiques. Au Nouveau-Brunswick francophone, cette proportion
est de 68% soit la troisième plus élevée au Canada et 17 points de pourcentage plus élevée que pour la
population anglophone du Nouveau-Brunswick (Statistique Canada, 2005). Une étude exploratoire menée
auprès d’adultes francophones peu alphabétisés du Nord-est du Nouveau-Brunswick, à l’automne 2008 et
à l'hiver 2009, visait à décortiquer les liens entre alphabétisme, santé et ruralité. Une quinzaine de
personnes ont accepté de partager leurs expériences et leurs perceptions avec l’équipe de recherche.
Cerains participants provenaient de la région rurale et d'autres de milieux urbains. Les données recueillies
permettent de constater que l’auto-évaluation que ces gens se font de leur santé diffère peu de celles
recueillies dans le cadre d’autres études. Les gens consultés ont décrit les effets, directs et indirects, que
l’analphabétisme exerce sur leur santé. Ils ont partagé certaines des stratégies mises de l’avant pour se
débrouiller au quotidien. Les informations recueillies enrichissent notre compréhension de l’expérience
de ces gens dans un contexte linguistique minoritaire français et pointe vers des pistes potentielles pour
mieux travailler avec eux.
MOTS-CLÉS: santé, alphabétisme et ruralité
14 h 35
Renforcer la capacité de planification sanitaire liée aux bénévoles : une étude de cas canadienne en
milieu rural
Maureen Coady, Department of Adult Education, Saint Francis Xavier University
Au cours des dernières années, un accent accru a été mis sur le renforcement des capacités au sein du
secteur de la santé. Bien que conceptualisé de différentes façons, le renforcement des capacités est vu
comme une manière d’améliorer l’aptitude du système de santé à prolonger et à multiplier les effets de
ses programmes sur la santé. Cela peut se traduire par des changements au cadre organisationnel du
système de santé, telle une promotion accrue de la santé, ou par un virage vers la responsabilisation et
l’habilitation des autres travailleurs et organisations de la santé à générer et à maintenir des programmes
sanitaires. Cela représente une dimension à valeur ajoutée aux programmes des systèmes de santé.
Conformément à la vision de l’action intersectorielle comme moyen d’améliorer la capacité d’une
collectivité à traiter des questions relatives à la santé, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) défend
31
la cession des prises de décisions en matière de santé à l’échelle locale et l’engagement des membres de
la collectivité dans ces prises de décision. Depuis les années 1980, les provinces et territoires du Canada
se sont restructurés : la gouvernance de la santé y est régie par l’intermédiaire d’organismes régionaux
dotés de structures correspondantes à l’échelle communautaire afin de faciliter les intrants de la
collectivité. Toutefois, les témoignages au Canada et ailleurs indiquent que, malgré la restructuration du
système en faveur de la participation communautaire, les valeurs biomédicales et les pratiques cliniques
continuent de faire obstacle à ces initiatives participatives au sein des systèmes de santé. Alors que les
bénévoles communautaires engagés possèdent de nombreuses aptitudes bien adaptées à l’activité
collaborative, ils se heurtent souvent à de la résistance et doivent lutter pour comprendre leur rôle et
développer les aptitudes et les compétences nécessaires en planification sanitaire. Cet article examine
l’expérience de bénévoles dans un district de santé de la Nouvelle-Écosse au cours des premières années
de la réforme du système de santé de 1995 à 2002. L’étude se veut une perspective des bénévoles sur
l’engagement de la collectivité dans la planification sanitaire. Ils identifient les influences enracinées dans
le système de santé et dans leur collectivité, qui facilitent et freinent leur capacité. Ils mettent en relief
l’importance d’évaluer la réceptivité du système de santé et de la collectivité et, aux fins de la poursuite
du dialogue, ils insistent sur les besoins en perfectionnement des bénévoles et les appuis en matière de
renforcement des capacités. L’étude fait le point sur la manière dont les systèmes de santé peuvent
travailler d’une façon plus habilitante avec les bénévoles et sur la manière dont leurs structures et
processus peuvent être adaptés en vue de créer un environnement plus propice à la participation
communautaire.
MOTS-CLÉS: bénévolat en santé, développement de la santé
14 h 55
Les partenariats au-delà du papier : collaborations significatives entre les collectivités et les universités
Julie Bull, Département des études supérieures, Université du Nouveau-Brunswick; Debbie Martin,
Department of Health and Human Performance, Faculty of Health Professions, Dalhousie University;
James Valcour, Department of Community Health and Epidemiology, Faculty of Medicine, Memorial
University; Darlene Wall, membre de la communauté, NunatuKavut; Melita Paul, membre de la
communauté, NunatuKavut; John Graham, expert-conseil
À l’heure actuelle, l’état de santé des résidents des collectivités du NunatuKavut, le long du littoral sudest du Labrador, n’est documenté par aucune donnée systématique. On y a décelé que les personnes qui
vivent dans nombre de ces collectivités, sinon toutes, ont de la difficulté à accéder aux services médicaux
et sociaux de base qui sont facilement accessibles ailleurs au Canada. Il est donc impératif de recueillir
des données capables de cerner les problèmes de santé, les priorités et les ressources existantes des
habitants des collectivités Inuit-Métis. L’évaluation des besoins en matière de santé des collectivités du
NunatuKavut actuellement en cours au Labrador utilise une approche participative communautaire
exhaustive à la recherche en santé. Des manières occidentales et autochtones d’acquisition du savoir ont
été utilisées pour aborder les complexités et difficultés qui existent dans le cadre de recherches menées
avec des collectivités autochtones. Ces méthodes offrent des façons pratiques d’engager les collectivités
de manière significative dans le processus de recherche. Certaines pratiques exemplaires et méthodes
émanant de recherches réalisées avec des populations autochtones remettent le statu quo en question et
ouvrent la voie à un paradigme de recherche différent. Les avantages et les défis de cette approche
seront traités relativement à la conduite d’une recherche avec des collectivités autochtones. Ce virage
vers des méthodologies holistiques renseignées par des manières de savoir autochtones et nonautochtones peut être utilisé dans divers contextes au Canada et dans le monde.
MOTS-CLÉS: recherche communautaire, santé des Autochtones, recherche participative, collaboration
32
15 h 15
Évaluation du programme communautaire Mango
Anabelle Lurette, candidate MSc. (nutrition-alimentation), École des sciences des aliments, de nutrition et
d'études familiales, Faculté des sciences de la santé et des services communautaire, Université de
Moncton; et Natalie Carrier, PhD, École des sciences des aliments, de nutrition et d'études familiales,
Faculté des sciences de la santé et des services communautaire, Université de Moncton.
L’obésité est un problème qui affecte une grande partie de la population et qui ne cesse de prendre de
l’ampleur. Selon Statistique Canada (2004), le taux de diabète au Nouveau-Brunswick (N.-B.) se situait à
plus de 6%, le taux d'embonpoint à 35% et le taux d'obésité à 29%. C’est près des deux tiers (64%) de la
population du N.-B. qui présente un surpoids, dépassant ainsi la moyenne nationale (59%). Les
conséquences du diabète et de l’obésité sont très nombreuses, notamment l'augmentation des risques
de maladies cardiovasculaires et d’hypertension et la réduction de l’espérance de vie. Le programme
communautaire Mango a été fondé en 2002 dans la région de Miramichi afin de réduire les taux d’obésité
et de diabète. Ce programme unique au N.-B. mise sur le bien-être des individus en faisant la promotion
d'une saine alimentation et d'une vie active auprès des trois communautés (francophones, anglophones
et autochtones). Il offre de nombreuses initiatives de santé adaptées à différentes populations. Le but de
ce projet est d’évaluer certaines initiatives du programme Mango et de déterminer s’il permet de
sensibiliser et de modifier les comportements de la communauté face à la saine alimentation et à
l’activité physique. Un questionnaire fut envoyé aux parents des enfants qui ont participé aux activités
Mango Mania dans leur école et un sondage fut distribué aux clients des restaurants impliqués dans la
promotion des choix santé identifiés par les diététistes de Mango. Les résultats montrent que, depuis leur
participation à Mango, 43,7% des enfants consomment plus de fruits et légumes, 42,9% consomment
moins de boissons sucrées, 33,7% consomment moins d’aliments rapides (malbouffes) et 60,7% font plus
d’activités physiques. D’autre part, 97,0% des clients des restaurants participants trouvent qu’il est
important que ceux-ci offrent des choix santé et 67,6% indiquent faire de meilleurs choix alimentaires
depuis avoir été exposés au programme. Cette étude permettra de développer des recommandations
afin de susciter les autres communautés néo-brunswickoises à adopter un programme suivant le modèle
de Mango dans le but de réduire le risque d’obésité et de diabète à travers la province.
MOTS-CLÉS: alimentation, école, programme, communauté, obésité, diabète, restaurants, vie active
33
LE VENDREDI 24 SEPTEMBRE, 2010
Salle Miramichi
B) Formation des professionnels de la santé en milieu rural
15 h 45 – 17 h 05
Modérateur : John Hogenbirk
15 h 45
La collaboration en exemple : rétablir la confiance des Premières Nations envers les professionnels de
la santé
Travis Holyk, directeur de la recherche, Carrier Sekani Family Services, professeur adjoint, University of
Northern British Columbia; Warner Adam, directeur général, Carrier Sekani Family Services
Le gouvernement de la Colombie-Britannique, conjointement avec le First Nations Leadership Council et
le gouvernement du Canada, a récemment lancé le Plan tripartite de santé des Premières Nations. Dans
le cadre de ce plan, la disparité des résultats sanitaires entre les Autochtones et les autres
Britanno-Colombiens est reconnue comme inacceptable et insoutenable. Selon nous, les efforts pour
combler les lacunes ne peuvent réussir pleinement si les problèmes de confiance ne sont pas identifiés et
réglés. Actuellement, les problèmes de méfiance peuvent être assez marqués pour empêcher des gens
malades de demander des soins, certains patients préférant mourir d’une maladie guérissable plutôt que
de faire confiance à un médecin pour les traiter. Ce projet de recherche contribue au dialogue en
décrivant la confiance et la méfiance des populations autochtones Carrier et Sekani du Nord de la
Colombie-Britannique. Le projet de recherche sur la confiance médicale est un exemple de partenariat
entre les Carrier Sekani Family Services (CSFS) et l’University of Northern British Columbia (UNBC), qui
répond directement à des objectifs de recherche éthique réalisée dans des collectivités autochtones. Les
CSFS sont une organisation autochtone représentant 11 membres des Premières Nations et ayant le
mandat de procurer des services de santé et des services sociaux, juridiques et de recherche. L’équipe de
supervision est une collaboration entre des chercheurs aux Carrier Sekani Family Services et des membres
du corps enseignant du Northern Medical Program à l’UNBC. Un étudiant en médecine non Autochtone a
été associé à deux étudiants des Premières Nations pour la réalisation d’un stage pratique. Les étudiants
ont travaillé ensemble pendant des périodes prolongées, à distribuer des sondages et à effectuer des
entrevues auprès d’informateurs-clés des Premières Nations qui avaient eu des interactions étendues
avec le système médical. Cet exposé présentera des renseignements fournis par des patients des
Premières Nations Carrier et Sekani concernant la confiance envers les professionnels de la santé. Nous
discuterons aussi des partenariats effectifs en recherche, de la collaboration interculturelle propice à
relever la confiance des Premières Nations et des compétences culturelles dans la formation médicale.
Enfin, nous traiterons du modèle de soins primaires qui est actuellement mis en œuvre dans les
collectivités desservies par les CSFS et qui vise à améliorer la prestation des services médicaux aux
populations Carrier et Sekani rurales et isolées.
MOTS-CLÉS : Premières Nations, recherche, collaboration, confiance envers les soins médicaux
16 h 05
L’expérience de l’éthique professionnelle pour les psychologues ruraux du Canada
Judi L. Malone, psychologie, Athabasca University
Pour les psychologues, la pratique en milieu rural signifie « exercer dans un contexte unique », un
contexte rarement étudié dans le domaine de la psychologie. Cet exposé examine les constatations d’une
thèse de doctorat récente, qui a été rédigée par un psychologue canadien en pratique rurale. Cette étude
qualitative demandait : « À quelles questions morales faites-vous face en tant que psychologue exerçant
en milieu rural? » Un point d’intérêt secondaire portait sur le développement éthique et le contexte
34
socio-historique actuel en matière d’éthique professionnelle. Les résultats présentés ici tentent de décrire
ce phénomène au sein du contexte canadien, en examinant des questions importantes de pratique
nationale, l’expérience des dilemmes éthiques et le développement éthique des participants. En pratique
rurale, existe-t-il un contexte distinct lorsqu’on songe à l’éthique? Comment les psychologues ruraux en
exercice gèrent-ils les dilemmes éthiques auxquels ils font face? Quelles leçons pouvons-nous tirer de
leurs expériences? Les résultats de cette étude ont cerné la nécessité de recherches plus poussées, ont
favorisé des recommandations pour la profession et ont donné quelques idées concrètes pour la pratique
professionnelle dans les milieux ruraux du Canada.
MOTS CLÉS : psychologie rurale, éthique professionnelle, phénoménologie herméneutique
16 h 25
L’élève-infirmière ou l’élève-infirmier et le placement en région rurale : défis et stratégies
Lorraine Carter, École des sciences infirmières, Université Laurentienne; Laura Killam, Nursing, Cambrian
College
Dans cette séance fondée sur une récente analyse documentaire, nous présenterons les défis auxquels
sont confrontés les élèves-infirmières et les élèves-infirmiers du premier cycle qui effectuent des stages
cliniques dans des établissements ruraux. Nous identifierons aussi diverses recommandations liées aux
politiques, à l’enseignement infirmier et à l’exercice de la profession d’infirmière ou d’infirmier qui
peuvent servir à maximiser la réussite des stagiaires placés en région rurale. Des expériences
d’apprentissage positives pour ces étudiants ont le pouvoir de favoriser le recrutement d’infirmières et
d’infirmiers qualifiés dans ces régions (Bushy et Leipert, 2005). Comme une pénurie d’infirmières dans les
régions rurales peut entraîner une diminution des soins pour les personnes qui y vivent, il est primordial
de comprendre ces défis et de mettre en œuvre des stratégies pédagogiques et organisationnelles qui
contribuent à des expériences positives d’apprentissage et sont susceptibles de favoriser le recrutement
d’infirmières en milieu rural. Les défis identifiés dans la documentation sont en lien avec le Modèle
écologique et comprennent des défis politiques, environnementaux, axés sur la collectivité, liés aux soins
infirmiers, organisationnels, relationnels et personnels. Bien sûr, les défis varient selon l’établissement de
stage précis et les appuis disponibles. En plus de partager leurs constatations, les présentateurs
apprécient le dialogue ouvert avec les participants à la séance. Ces derniers sont invités à partager leurs
opinions et expériences en matière d’enseignement infirmier de premier cycle (théorique et clinique) et
les établissements ruraux ainsi qu’à parler des stratégies auxquelles ils ont eu recours pour assurer la
réussite des étudiants.
MOTS-CLÉS : enseignement infirmier, étudiants au baccalauréat en soins infirmiers, défis et soutiens aux
étudiants.
16 h4 5
L’apport économique au Nord de l’Ontario qu’apporte l’École de médecine du Nord de l’Ontario
John C. Hogenbirk, Centre de recherche en santé dans les milieux ruraux et du Nord, Université
Laurentienne; David R. Robinson, Département d’économie, Université Laurentienne
Présentation faite au nom de l’équipe de recherche:
Raymond W. Pong, Centre de recherche en santé dans les milieux ruraux et du Nord (CRSRN), site de
l’Université Laurentienne; Bruce Minore, CRSRN, site de Lakehead; Mary Ellen Hill, CRSRN, site de
Lakehead; Roger Strasser, École de médecine du Nord de l’Ontario
L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) utilise un modèle « d’éducation médicale distribuée »
qui favorise la participation directe de plus de 70 collectivités du Nord de l’Ontario à ses programmes
d’étude et de recherche. L’EMNO offre des études médicales de premier cycle et administre plusieurs
programmes d’études supérieures et professionnelles, dont certains sont antérieurs à la fondation de
35
l’école de médecine. Cette étude, commandée par l’EMNO et financée par le ministère de la Santé et des
Soins de longue durée de l’Ontario, a examiné l’influence économique à court terme de l’EMNO sur les
collectivités du Nord de l’Ontario. L’apport économique de l’EMNO a été évalué au moyen d’un modèle
économique local. Des multiplicateurs économiques, fondés sur la taille de la population à l’aide de
l’approche des exigences minimales, ont été utilisés pour évaluer l’apport économique total résultant des
effets directs, indirects et induits. De plus, 59 entrevues semi-structurées ont été réalisées auprès de
cadres supérieurs de l’université, des administrateurs des soins de santé et des dirigeants
communautaires partout dans le Nord de l’Ontario en vue d’obtenir leurs commentaires sur les avantages
et les coûts économiques plus globaux. Au cours de l’exercice 2007-2008, l’EMNO a reçu 39 millions de
dollars et a eu des dépenses de 38 millions de dollars. Près de 95 % de ces dépenses ont été faites dans le
Nord de l’Ontario. Les dépenses directes des étudiants en médecine du premier cycle, estimées pour un
programme de quatre ans, ont contribué un autre million de dollars par année. L’apport économique
annuel résultant des activités économiques directes, indirectes et induites a été évalué de l’ordre de 63 à
73 millions de dollars, en fonction de la somme de la contribution aux collectivités individuelles. L’apport
total à l’économie du Nord de l’Ontario a été estimé être légèrement supérieur, c’est-à-dire de 67 à
82 millions de dollars par année, puisqu’une grande partie de l’argent dépensé dans ces collectivités sera
dépensé de nouveau ailleurs dans le Nord de l’Ontario. Les informateurs-clés ont observé que l’influence
de l’EMNO allait bien au-delà des simples dollars et emplois : la participation communautaire aux
activités d’éducation et de recherche de l’EMNO a apporté d’autres avantages et certains coûts.
Globalement, les résultats de la modélisation et les données des entrevues montrent que l’influence
économique de l’EMNO est plutôt positive et pénètre partout dans le Nord de l’Ontario.
MOTS-CLÉS : école de médecine, apport économique, Nord de l’Ontario
36
LE VENDREDI 24 SEPTEMBRE, 2010
Salle Restigouche
C) Effets de l’environnement sur la santé rurale
15 h 45 – 17 h 05
Modératrice : Amanda Froehlich-Chow
15 h 45
Avis d’ébullition et disponibilité de l’eau : étude de l’état actuel des connaissances du public en
Nouvelle-Écosse – se préparer au changement
Nicole Gregory, School for Resource and Environmental Studies, Dalhousie University, and Heather
Castleden, School for Resource and Environmental Studies, Dalhousie University
L’eau est reconnue par le Conseil mondial de l’eau comme un besoin fondamental et par l’Organisation
mondiale de la santé comme un droit fondamental de la personne. De prime abord, le Canada semble
avoir des approvisionnements illimités en eau potable propre. Pourtant, des centaines de collectivités
canadiennes sont visées par des avis d’ébullition et de non-consommation de l’eau potable. On prédit de
plus que les changements climatiques auront d’autres répercussions sur l’usage de l’eau à des fins de
consommation, de production et de développement. Diverses raisons rendent les collectivités côtières
particulièrement vulnérables à ces changements, notamment le ruissellement sédimentaire des sites
d’extraction de ressources naturelles et les demandes exagérées d’approvisionnement en eau potable
imposées à ces collectivités par les grandes industries touristiques saisonnières. Cet exposé oral révèle les
constatations préliminaires d’une étude pilote qui tente d’examiner comment les citoyens de quatre
localités rurales côtières de Nouvelle-Écosse ayant des antécédents d’avis d’ébullition d’eau pour cause
de turbidité élevée (grandes quantités de sédiments) ou des restrictions d’eau, comprennent les relations
entre climat, eau, santé et vie sur le littoral. L’étude examine aussi comment ces collectivités
communiquent avec les spécialistes de la région afin de déterminer l’étendue des mesures d’atténuation
ou d’adaptation au changement qui pourraient être prises. Les méthodes utilisées pour cette étude
comprendront des sondages sur le terrain auprès de résidents locaux (n = 160) au cours de l’été 2010. Les
collectivités ont été identifiées grâce à une correspondance avec le ministère de l’Environnement de la
Nouvelle-Écosse. Les données des sondages seront analysées au moyen du logiciel Microsoft Excel pour
les réponses aux questions fermées et à l’aide de Nvivo 8MC dans le cas des réponses aux questions
ouvertes. Les résultats de cette étude pilote seront à la base de l’élaboration d’entrevues avec des
informateurs-clés. Cette recherche est bien armée pour combler une lacune dans la documentation
concernant les perceptions du risque et la relation entre les collectivités côtières rurales et les questions
liées à l’eau. Cette étude cherche à incorporer un plus grand engagement des intervenants et les
connaissances locales au processus décisionnel relatif aux conditions de l’eau potable dans les
collectivités côtières. Les nouvelles connaissances prévues comprendront l’obtention d’une meilleure
compréhension de la façon dont les résidents des collectivités rurales pensent et agissent en réaction aux
questions liées à l’eau.
MOTS-CLÉS : disponibilité de l’eau, qualité de l’eau, collectivité côtière rurale, perception du risque
16 h 05
Évaluation du rendement d’un filtre à sable biologique dans des collectivités rurales du littoral sud du
Nicaragua : une évaluation de 199 ménages
Madeline Fiore, University of Michigan; Kailey Minnings, résidente du Nicaragua; Louis Fiore, Boston
University
Introduction: L’inaccessibilité de l’approvisionnement en eau potable est un problème sanitaire majeur
pour plus d’un milliard de personnes dans le monde. Le filtre à sable biologique est l’une de plusieurs
37
technologies individuelles disponibles pour traiter l’eau à domicile afin de réduire le risque de
complications infectieuses. Cette étude a été réalisée pour évaluer l’utilisation et le rendement des filtres
à sable biologique dans les agglomérations rurales de San Juan del Sur au Nicaragua. Méthodologie :
Cette étude sur le terrain a été réalisée en juillet et août 2009. Des visites surprises des ménages ont été
effectuées par des bénévoles américains, appuyés par un interprète et chauffeur local. Les visites ont été
faites à un échantillon de commodité de 199 ménages où des filtres à sable biologique étaient en place
depuis 12 mois en moyenne. L’eau à analyser a été recueillie dans les puits, les buses des filtres et les
récipients de stockage. Un questionnaire de 11 éléments a également été rempli. Des analyses en
laboratoire ont été réalisées sur les échantillons d’eau par la méthode de filtration par membrane pour
déterminer les unités formant des colonies (UFC) colibacillaires. Résultats : Quarante-cinq des
199 ménages visités avaient arrêté d’utiliser leur filtre à sable biologique. Dans les 154 ménages restants,
les colonies colibacillaires moyennes par 100 ml d’eau provenant de la source, de la buse du filtre et du
récipient de stockage étaient de 313, 72 et 144 respectivement. L’efficacité moyenne d’épuration
bactérienne pour les filtres était de 80 %. Même si la filtration sur sable biologique a réduit les UFC dans
74 % des ménages où elle était utilisée, on ne compte que 26 cas (17 %) où elle a diminué les colonies à
moins de 10 UFC/100 ml. La recontamination a été un problème important et a abaissé l’efficacité globale
(du puits au récipient de stockage) à 48 %. Les participants ont été généralement satisfaits du rendement
de leurs filtres et ont mentionné une amélioration de leur santé et le meilleur goût de l’eau. Conclusion:
Les tests sur la qualité de l’eau produite par les filtres à sable biologique déployés sur le terrain ont donné
des résultats sensiblement inférieurs aux rapports antérieurs. Malgré ces résultats et des taux élevés de
recontamination dans le récipient de stockage, la plupart des membres des ménages visités étaient
satisfaits de leurs filtres et ont affirmé que leur utilisation avait amélioré leur santé. Cette incohérence
pourrait venir de réponses inexactes au questionnaire à des fins de gain secondaire.
MOTS-CLÉS: analyse microbiologie de l’eau, organisation sanitaire, santé rurale, entérobactériaceae,
colibacille.
16 h 45
Soutenir le développement sain des jeunes enfants en milieu rural : une enquête écologique sur les
facteurs touchant les fournisseurs de soins dans le cadre de la promotion de l’activité physique et de la
saine alimentation
Amanda Froehlich, College of Kinesiology, University of Saskatchewan; Louise Humbert, College of
Kinesiology, University of Saskatchewan
L’activité physique et une saine alimentation ne sont pas seulement les éléments clés d’un mode de vie
sain mais elles réduisent aussi le risque de contracter des maladies chroniques. La recherche actuelle
indique que les enfants canadiens en bas âge ne sont pas assez actifs pour leur assurer une croissance et
un développement sains. De plus, leur alimentation comporte beaucoup d’aliments transformés et pas
assez d’aliments frais et cultivés localement. Les parents jouent un rôle majeur dans l’acquisition de
comportements sains, mais les fournisseurs de soins exercent également une forte influence, puisque
nombre de jeunes enfants passent une grande partie de leurs journées en garderie. À ce jour, on en
connaît très peu sur les pratiques en matière d’alimentation et d’activité physique dans les garderies en
milieu rural. Objet : Cette étude a pour objet d’utiliser un cadre écologique pour cerner les facteurs
spécifiques (facilitateurs et obstacles) qu’affrontent les fournisseurs de soins en milieu rural lorsqu’ils
offrent des possibilités d’activité physique et de saine alimentation dans les garderies. Méthodologie :
Des fournisseurs de soins en milieu rural ont participé à des entrevues individuelles semi-structurées. Les
facilitateurs et obstacles perçus par les fournisseurs de soins ont été catégorisés à l’aide du modèle
écologique en niveau individuel (c.-à-d. intrapersonnel) ou socio-écologique (interpersonnel,
institutionnel, communautaire et politique). Résultats : Les fournisseurs de soins ont identifié des
38
facilitateurs et des obstacles individuels (soit santé et bien-être personnel) et plusieurs facilitateurs et
obstacles socio-environnementaux (c.-à-d. manque de connaissances, de soutien parental et d’accès à
des installations et des aliments locaux dans la collectivité), qui influent sur leur capacité à procurer des
activités physiques et une saine alimentation aux enfants confiés à leurs soins. Conclusion : Les
fournisseurs de soins en milieu rural ont identifié un certain nombre d’obstacles dans la provision de
comportements favorables à la santé. Certains d’entre eux ont toutefois indiqué des pratiques utiles pour
surmonter les obstacles ce qui, en retour, facilite la promotion de l’activité physique et de la saine
alimentation à l’intérieur des garderies. De plus, la classification des facteurs en catégories distinctes est
importante, puisque cela peut aider à concevoir des initiatives qui visent les facilitateurs et atténuent les
obstacles. Cela peut ensuite appuyer les jeunes enfants canadiens à adopter des habitudes permanentes
en matière de pratique d’activités physiques et de saine alimentation.
MOTS-CLÉS: jeunes enfants, fournisseurs de soins, promotion de la santé, prévention des maladies,
activité physique, nutrition.
39
LE VENDREDI 24 SEPTEMBRE, 2010
Salle Saint John
D) Santé des aînés en milieu rural
15 h 45 – 17 h 05
Modératrice : Judith Kulig
15 h 45
Maintien à domicile durable pour les personnes âgées du Nouveau-Brunswick rural : Résultats
préliminaires d’une recherche permanente
Jacqueline Low, Department of Sociology, Université du Nouveau-Brunswick; Dr Luc Thériault,
Department of Sociology, Université du Nouveau-Brunswick
Dans cet article, nous présentons les résultats préliminaires d’une étude permanente sur le maintien à
domicile des personnes âgées au Nouveau-Brunswick. Les sources des données de cette étude
proviennent d’entrevues avec des personnes âgées, une réunion de groupe avec des travailleurs sociaux
et l’observation des évaluations des services de maintien à domicile. Ce projet a pour but global de
produire des connaissances en vue de l’élaboration d’une politique fondée sur les résultats et destinée à
améliorer l’efficacité et la durabilité du maintien à domicile pour les personnes âgées du
Nouveau-Brunswick. C’est un but important, puisque le maintien à domicile est aussi primordial que les
services médicaux pour aider les personnes âgées à rester autonomes et en santé. Cette recherche
aborde notamment la question des difficultés que présente la prestation des services de maintien à
domicile en milieu rural. Cela est particulièrement important au Nouveau-Brunswick, où plus de la moitié
de la population générale et 15 % des personnes de plus de 65 ans vivent dans des milieux ruraux.
L’aspect le plus inquiétant dans la prestation des services de maintien à domicile en milieu rural est la
difficulté à recruter et à retenir du personnel en soins de soutien. Cette difficulté est aggravée par les
problèmes de déplacement, eux-mêmes empirés par l’état des routes rurales. À cela s’ajoutent aussi le
temps et l’argent que les travailleurs doivent mettre pour se déplacer, surtout durant l’hiver. Il s’agit d’un
problème important au Nouveau-Brunswick, car les régions rurales de la province peuvent recevoir
annuellement jusqu’à 3,96 mètres (13 pieds) de neige. À partir des analyses effectuées jusqu’à présent,
nous discutons de la viabilité des modèles de prestation de services de maintien à domicile dirigés par les
clients en tant que solution possible pour la prestation de tels services dans le Nouveau-Brunswick rural.
MOTS-CLÉS : maintien à domicile, personnes âgées, vieillir en santé, prestation de service en milieu rural
16 h 05
Modèles conceptuels de la mobilité : l’applicabilité aux personnes âgées des collectivités rurales
canadiennes
Kathy Rush, School of Nursing, University of British Columbia, campus d’Okanagan; Elisabeth Antifeau,
Planning and Improvement, Interior Health Authority; Nial Helgason, Population Health, Interior Health
Authority; Barb Pesut, School of Nursing, University of British Columbia, campus d’Okanagan; Mary Ann
Murphy, Joint Appointment in Aging, Social Work-Sociology, University of British Columbia, campus
d’Okanagan
La mobilité touche chaque domaine de la vie pour les personnes âgées, mais elle constitue souvent un
plus grand défi pour celles qui vivent dans des collectivités rurales. Des obstacles bien documentés, que
doivent affronter les personnes âgées en région rurale, influent sur leur mobilité aux niveaux micro et
macro. Même si les personnes âgées envisagent la mobilité comme un aspect important des collectivités
rurales et éloignées adaptées aux besoins des aînés, il existe souvent un écart entre leurs besoins de
mobilité et les ressources disponibles. L’infrastructure limitée des collectivités rurales pour soutenir la
40
mobilité peut menacer la capacité des personnes âgées de combler leurs besoins courants liés à la santé
et aux services de soins de santé, souvent alors que leurs défis en matière de santé sont les plus grands.
Bien qu’on dise constamment que la mobilité joue un rôle important pour la santé et le bien-être des
personnes âgées, il n’y a eu que très peu de recherches sur la relation entre la mobilité, la santé et le
bien-être de la population des personnes âgées vivant en région rurale.
Les diverses conceptualisations de la mobilité, principalement urbanocentriques, constituent l’une des
restrictions qui ont inhibé la compréhension des relations au sein des contextes ruraux. Il est impératif
d’élaborer un modèle interdisciplinaire intégré et unifié, qui propose une vision systémique multiniveau
et multifactorielle de la mobilité en milieu rural, afin d’aider ces collectivités à développer une
infrastructure de mobilité pour soutenir les besoins de santé des personnes âgées. À titre d’étape initiale
en vue de l’élaboration d’un modèle conceptuel pour l’étude de la mobilité en milieu rural, cet article
présente les conclusions d’un examen de portée, méthode utilisée pour dresser la liste des sources
existantes, des types, de l’étendue et de la nature des données probantes disponibles. S’appuyant sur des
articles révisés par les pairs et des rapports publiés par les gouvernements, cette approche sera utilisée
pour exprimer clairement, analyser et synthétiser des modèles existants quant à leur pertinence, leur
actualisation et leur transférabilité aux contextes ruraux. Nous décrirons les conclusions de cet examen et
nous soulignerons les « prochaines étapes » pour la recherche et pour l’élaboration de politiques et le
développement de services. L’auditoire sera invité à faire des commentaires sur l’application du modèle à
un contexte rural canadien.
MOTS-CLÉS: mobilité, personnes âgées, modèles conceptuels
16 h 25
Compréhension de la mort et de son processus par les mennonites parlant le bas-allemand :
implications des lignes directrices sur les pratiques exemplaires
Judith Kulig, Faculty of Health Sciences, University of Lethbridge
Cette étude multiméthodes, qui est en cours, se concentre sur les croyances et les pratiques rattachées à
la mort et à son processus chez les mennonites parlant le bas-allemand afin d’élaborer des lignes
directrices sur les pratiques exemplaires pour les fournisseurs de soins de santé qui interviennent auprès
de cette population dans des situations de soins palliatifs et d’autres services de fin de la vie. Menée en
Alberta et au Manitoba, l’étude inclut des entrevues avec des membres de ces communautés, ainsi
qu’avec des personnes qui donnent des soins (personnel infirmier, médecins) ou qui interviennent auprès
de cette population après un décès (entrepreneur de pompes funèbres). L’équipe qui réalise cette étude
regroupe des cliniciens et des administrateurs des deux provinces, en vue de garantir la mise en pratique
de ses conclusions. La présentation sera axée sur les défis et les avantages de mener l’étude au sein d’un
groupe religieux fermé. Elle comportera aussi une discussion des principales conclusions; cette dernière
portera sur la signification de la mort dans les croyances religieuses des sujets de l’étude, de la manière
d’aborder la mort, des réactions des communautés et de l’Église envers la mort, du soutien que ces
dernières offrent aux familles et des façons dont les praticiens peuvent interagir plus positivement avec
les mennonites parlant le bas-allemand afin de fournir des soins appropriés avant et après le décès. Les
thèmes généraux cernés jusqu’ici comprennent l’importance de la souffrance, l’impact des croyances
religieuses sur la prestation du soutien par les communautés et l’Église, et le potentiel de problèmes
personnels et familiaux en raison des ramifications de la mort.
MOTS-CLÉS : mennonites parlant le bas-allemand, mort et processus de la mort, croyances religieuses
41
16 h 45
Rôle des systèmes sociaux sur la santé des personnes âgées vivant dans les régions rurales de la
Saskatchewan
Dr Nuelle Novik, University of Regina; Dr Bonnie Jeffery, University of Regina; Dr Shanthi Johnson,
University of Regina; Dr Sylvia Abonyi, University of Saskatchewan; Dr Diane Martz, University of
Saskatchewan; Juanita Bacsu, chargée de recherche, University of Saskatchewan
Les collectivités rurales continuent d’être confrontées au problème d’une population vieillissante. En
même temps, elles ont également connu des changements significatifs dans la disponibilité des
programmes sociaux et de santé. Ces changements font que les organismes communautaires, les
résidents et les membres de la famille sont de plus en plus sollicités pour l’obtention des soins. Au moyen
d’une approche basée sur la santé de la population, cette étude s’est penchée sur la capacité des
collectivités rurales de s’occuper des besoins en soins de santé des personnes âgées, tout en s’attachant
aux façons dont les systèmes sociaux influencent leur santé. Cette étude s’est aussi attardée à
l’identification des caractéristiques culturelles jugées pertinentes pour mieux comprendre la santé des
personnes âgées vivant en région rurale. Le modèle de système de soin social de Cantor, qui souligne
quatre catégories de fragilité, a servi de base conceptuelle pour cette enquête ethnographique. Les
catégories (en santé, pas fragile; fragilité moyenne; incapacité plus importante; soins personnels) ont un
rapport direct avec l’identification d’un niveau requis de soins et de soutien. Des entrevues en tête à tête
ont été réalisées avec un échantillon d’hommes et de femmes de 65 ans et plus dans les collectivités
rurales de Watrous et de Preeceville en Saskatchewan. Cette étude a utilisé une méthodologie
d’écocartes afin de schématiser et examiné comment les résidents percevaient leurs systèmes sociaux en
relation avec leur santé et leur collectivité. Cette présentation résume les résultats préliminaires de la
recherche et propose des recommandations pour de futures recherches.
MOTS-CLÉS : rural, vieillissement, santé de la population
42
LE SAMEDI 25 SEPTEMBRE, 2010
Salle Garrison
A) Démocratie dialogique et santé rurale
10 h – 12 h
Modératrice : Pier Bouchard
Démocratie dialogique et santé rurale au Nouveau-Brunswick : ses atouts, ses défis, ses limites
Ce panel propose une réflexion sur le potentiel de la démocratie dialogique pour la santé rurale en
mettant en relation une réflexion théorique avec l’examen de trois initiatives menées au NouveauBrunswick : Le dialogue « Notre santé, nos perspectives, nos solutions » mené par le Conseil de la santé
du Nouveau-Brunswick; le « Dialogue santé » dans la Péninsule acadienne; l’expérience du Centre de
santé communautaire de Lamèque.
Les fondements de la démocratie dialogique et son intérêt pour la santé en milieu rural
Pier Bouchard, Professeure, Département d’administration publique, Chercheure, Groupe de recherche et
d’innovation sur l’organisation des services de santé (GRIOSS), Université de Moncton
L’engagement des citoyens : un outil pour apprendre, partager les points de vue, et dégager des
questions prioritaires pour la santé de tous les citoyens»
Stéphane Robichaud, Directeur général, Conseil de la santé du Nouveau- Brunswick
Le «dialogue santé» dans la Péninsule acadienne, où le passage de la confrontation à la concertation
J.-Stéphane Chiasson, Vice-président aux communications et à l’engagement, Réseau de santé Vitalité
Santé communautaire et participation citoyenne : le cas du CSC de Lamèque
Dina Chiasson, Directrice de l’hôpital et CSC de Lamèque, Réseau de santé Vitalité
Démocratie dialogique et santé rurale: Quelques défis et limites dans l’atteinte de ses objectifs?
Sylvain Vézina, Chercheur et directeur Groupe de recherche et d’innovation sur l’organisation des services
de santé (GRIOSS), Université de Moncton
La problématique
Les théoriciens de la participation affirment que tous les citoyens sont aptes à décider et ils en concluent
que tous doivent participer, ou en tout cas que la démocratie doit tendre vers cet idéal (Cardinal et
Andrew 2001). La gouvernance donne un nouveau sens à l’idée même de gouvernement. Elle s’oppose à
l’approche traditionnelle étatique et centralisatrice en proposant une approche fondée sur la
coordination et le rôle des réseaux dans l’organisation du pouvoir (Paquet 2004). Aussi, elle se présente
comme un modèle évolutif d’organisation fondé sur les principes d’interdépendance, de négociation et
de coordination entre les nombreux acteurs concernés et de participation des citoyens à une prise de
décision mieux informée et davantage adaptée aux besoins des communautés (Stoker 1998; Cardinal et
Hudon 2001).
Dans le domaine de la santé, cette question d’une plus grande participation des communautés à la prise
de décision et du recours à des mécanismes pour favoriser la collaboration entre les divers intervenants
semble particulièrement prometteuse, car les décisions reposent sur des valeurs (Abelson et coll. 2002,
Abelson et Gauvin 2006). En effet, il apparaît de plus en plus important d’y instaurer un dialogue
démocratique (Pauchant 2002) et de se doter de nouveaux mécanismes de délibération et d’engagement
des citoyens dans l’action publique afin de favoriser le développement des collectivités (Bacqué, Rey et
Sintomer 2005). De plus, selon Hamel et Jouve, les usagers/citoyens peuvent contribuer de façon
43
significative à l’amélioration des services (Hamel et Jouve 2006).
Ou, la participation citoyenne peut-elle véritablement mener à l’établissement d’un système de santé qui
tienne compte davantage de la situation en milieu rural ? Peut-elle favoriser un engagement accru des
citoyens et des communautés envers la qualité des services mis à leur disposition et même d’une prise en
charge de leur santé personnelle ? Est-il possible, par le biais d’une approche dialogique, d’arriver à
mieux concilier la stratégie provinciale en matière de santé avec les attentes des communautés rurales ?
L’engagement des citoyens dans le processus de décision publique pose toutefois de nombreux défis. S’il
représente une occasion de dialogue à saisir entre les citoyens et les professionnels et gestionnaires
publics, il faut aussi reconnaître qu’il ne produit pas uniquement de l’harmonie, car il met en relation des
acteurs aux intérêts variés et concurrents. À ce titre, P. Lascoumes, M. Callon et Y. Barthe soutiennent
que toute velléité à corriger le déficit démocratique, passe par la réhabilitation de la controverse (Callon,
Lascoumes, Barthe 2001), soit la nécessité de reconnaître l’hétérogénéité de la société civile, le fait
qu’elle se compose de nombreuses catégories de citoyens (jeunesplus âgés, urbains-ruraux,
francophones-anglophones…) porteurs de points de vues différents, concurrents et qui doivent avoir
l’occasion de s’exprimer dans le cadre de débats contradictoires, voire d’une confrontation constructive.
44
LE SAMEDI 25 SEPTEMBRE, 2010
Salle Miramichi
C) Santé rurale et technologie
10 h – 12 h
Modératrice : Lorraine Carter
10 h
Trois enseignants se penchent sur l’utilisation d’un modèle didactique mixte à distance :
en apprendre autant que leurs étudiants
Lorraine Carter, École des sciences infirmières, Université Laurentienne; Chris Davis, Nursing, St. Lawrence
College; Gwenyth Duhn, Nursing, St. Lawrence College
L’expérience de l’apprentissage mixte présentée dans cette séance découle d’une collaboration entre
l’Université Laurentienne et le St. Lawrence College. Le but de ce partenariat est de rendre le programme
de premier cycle en sciences infirmières de l’Université Laurentienne accessible aux étudiants inscrits au
St. Lawrence College à Brockville, Cornwall et Kingston, Ontario. Ce modèle didactique est une réponse
stratégique au besoin criant d’infirmières et d’infirmiers en Ontario et ailleurs. Il se veut aussi une
réponse à l’obligation de détenir un baccalauréat pour la pratique de la profession d’infirmière ou
d’infirmier promulguée en janvier 2005 en Ontario (COUPN, 2000).
Les étudiants des trois campus de St. Lawrence suivent la plus grande partie de leurs cours avec des
enseignants en classes restreintes. Toutefois, dans le cas des cours de recherche du programme de
l’année supérieure, une approche mixte à distance est utilisée. Ce modèle comprend des
vidéoconférences, des sites d’apprentissage dans le Web pour les trois groupes d’élèves et des
rencontres périodiques avec les enseignants sur place. Tel qu’il existe, le modèle rassemble environ
100 enseignants et étudiants d’une ville de taille moyenne du Nord de l’Ontario, d’une deuxième ville de
taille moyenne (Kingston) et de deux localités beaucoup plus petites (Brockville et Cornwall). Il offre de
plus un potentiel considérable pour répondre aux besoins des étudiants du premier cycle et à ceux des
professionnels de la santé pratiquant dans des collectivités rurales. Cela dit, tout ce qui brille n’est pas or
et les présentateurs se réjouissent de pouvoir partager quelques leçons durement apprises.
En bref, cette séance traite des bonnes recettes et, surtout, de la bonne recette pour un enseignement et
un apprentissage effectifs dans un contexte mixte à distance où le contenu est hautement spécifique et
théorique. Même s’il n’existe peut-être pas de stratégies à toute épreuve, la planification avancée et les
appuis techniques, pédagogiques et humains sont des ingrédients clés. En plus de partager leurs points
de vue, les présentateurs sont ravis de pouvoir dialoguer avec d’autres personnes familières avec l’emploi
des technologies éducatives dans les collectivités, petites et grandes et proches et éloignées, afin de
répondre aux besoins d’apprentissages des professionnels de la santé.
MOTS-CLÉS : enseignement infirmier, apprentissage soutenu par la technologie, enseignement à distance,
partenariats
10 h 20
Le traitement de la toxicomanie assisté par ordinateur
Eve Wiseman, Hôpital régional de Saint-Jean; Kelly Lawson, Hôpital régional de Saint-Jean;
Melanie Richards, Centre de traitement des dépendances Ridgewood; Pamela Matthews, Centre de
traitement des dépendances Ridgewood; Cynthia Boyd, Centre de traitement des dépendances
Ridgewood; Sue Haley-LaJoie, Toxicomanies et santé mentale, zone 2, Réseau de santé Horizon.
Historique : En juin 2009, le Centre de traitement des dépendances Ridgewood a lancé un projet de
démonstration clinique d’un traitement assisté par ordinateur qui, selon des études réalisées aux
45
États-Unis, est efficace pour traiter les toxicomanes. Des personnes vivant en régions éloignées ou qui ne
peuvent avoir accès à un traitement direct, en commençant par l’île Campobello et les patients
hospitalisés à l’unité de psychiatrie de l’Hôpital régional de Saint-Jean, ont été sélectionnées relativement
à leur participation à une intervention éducative interactive. Une étude de recherche a été approuvée par
la zone Saint-Jean du Réseau de santé Horizon, dans le but de déterminer si cette intervention avait
engagé et retenu des patients traités pour toxicomanie, et avait diminué la consommation de drogues
des participants et amélioré leur état de santé général. Méthodologie : Les clients devaient être des
volontaires, capables de participer, avoir des compétences de base en informatique ou la volonté
d’acquérir ces compétences et être intéressés à étudier des moyens pour diminuer leur consommation
d’alcool ou de drogues, ainsi que des moyens pour diminuer d’autres comportements à risque. Les
thérapeutes ont supervisé le programme modulaire informatisé, qui facilitait le développement dans des
domaines tels que la maîtrise des pensées sur la consommation de substances et le refus d’offres pour
des drogues. Le traitement dispensé par le Web était confidentiel, vu qu’il était protégé par mot de passe.
Résultats : Les données préliminaires indiquaient que 4 personnes sur les 14 ayant reçu une formation
pour accéder au traitement assisté par ordinateur (3 sur 6 de Campobello et une sur 8 de l’unité de
psychiatrie des patients hospitalisés) ont terminé le programme de 32 modules principaux. En moyenne,
il a fallu huit séances interactives ou plus et un peu plus d’un mois après la formation pour compléter les
modules. Les finissants avaient 42 ans en moyenne, comparativement à 30 ans pour les décrocheurs. On
comptait 2 hommes et 2 femmes chez les finissants qui ont complété le programme contre 9 hommes et
une femme dans le groupe de décrocheurs. Tous les finissants ont accédé au programme les jours et
heures où le traitement direct n’aurait pas été immédiatement disponible (c.-à-d. le samedi, le dimanche,
pendant l’heure du dîner et entre 16 h 31 et 8 h 29). La majorité des résultats d’autotest pour les
finissants révélait un taux d’au moins 80 % de bonne réponse pour les questions à choix multiples et les
questions à trous.
MOTS-CLÉS : traitement de la toxicomanie assisté par ordinateur
10 h 40
Télésanté et éducation : un partenariat pour l’avenir
Lorraine Carter, École des sciences infirmières, Université Laurentienne; Shirlene Hudyma, École des
sciences infirmières, Université Laurentienne; Judith Horrigan, École des sciences infirmières, Université
Laurentienne
Tandis que la pénurie d’infirmières et d'infirmiers au Canada continue à prendre de l’ampleur, il devient
de plus en plus évident que les spécialistes des soins infirmiers et de l’enseignement auraient intérêt à
travailler en partenariat afin de mettre un frein à cette crise qui nous concerne tous. De tels partenariats
sont intéressants pour divers domaines, mais il en est un qui se démarque dans le contexte de la santé en
milieu rural : les besoins pédagogiques du personnel infirmier travaillant en télésanté. Définie comme
étant l’utilisation de la technologie pour faciliter les consultations cliniques et assurer des séances
d’enseignement et d’administration axées sur la santé à distance et dans le temps, la télésanté est
désignée comme « l’avant-garde » du programme canadien de cybersanté. La télésanté est aussi un
élément important de la stratégie du Canada de livrer des services de santé de qualité à une époque où
les ressources pour les citoyens des régions rurales et éloignées sont restreintes. Dans le cadre de cette
séance, les membres du corps enseignant de l’École des soins infirmiers de l’Université Laurentienne à
Sudbury, Ontario, étudieront les grandes lignes des résultats d’un projet de recherche en éducation
ciblant le personnel infirmier travaillant en télésanté partout au Canada. Pour les besoins de l’étude, le
terme télésanté a été sommairement défini et les participants incluaient donc des membres du personnel
infirmier en centres d’appel (situation de télétriage) et d’autres impliqués plus directement dans la
prestation de soins (où les soins sont donnés par vidéoconférence et autres technologies qui gomment la
46
distance physique). Dans cette étude, 138 membres du personnel infirmier au Canada ont échangé leurs
points de vue à propos des connaissances, compétences et attitudes qui leur sont nécessaires pour
travailler avec habileté et confiance dans leur domaine. Ces personnes ont de plus partagé leurs
perceptions quant aux facteurs stressants et aux avantages existant dans ce secteur en pleine croissance.
En plus de faire part des résultats de l’étude, les présentateurs espèrent avoir des nouvelles d’autres
adeptes de la technologie appliquée à la santé qui sont impliqués dans des projets pédagogiques
innovateurs pour les professionnels de la santé. La séance se veut aussi une tribune pour la création de
réseaux avec d’autres personnes qui comprennent la nécessité impérative des partenariats lorsque le but
est de répondre aux besoins médicaux de tous les Canadiens et, en particulier, aux besoins des personnes
qui vivent en régions rurales et éloignées.
MOTS-CLÉS : télésanté, éducation, solutions technologiques, télétriage, vidéoconférence
11 h
Portail d’autogestion des maladies chroniques pour les patients avec fournisseur
Janice Campbell, M.Ed., conseillère en soins de santé primaires, Direction des soins de santé primaires,
ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick
L’enseignement de l’autogestion et le soutien à l’autogestion sont les pierres angulaires des soins pour les
patients souffrant de conditions chroniques. L’enseignement de l’autogestion, qui comprend une
formation axée sur les compétences, des stratégies de prise en charge, la résolution de problèmes et la
gestion de cas, améliore la capacité d’une personne à autogérer ses soins de manière efficace. Les
stratégies de modification du comportement réussissent mieux lorsqu’elles sont adaptées aux priorités,
aux buts, aux ressources, à la culture et au mode de vie d’un patient. Les gens peuvent toutefois être
confrontés à des obstacles socio-économiques qui empêchent l’autonomie, surtout dans les collectivités
rurales et autochtones. Cela est particulièrement manifeste chez les patients atteints de maladies
chroniques. La prévalence des maladies chroniques est plus élevée parmi les personnes dont le revenu
familial est inférieur au seuil de pauvreté fixé par le gouvernement fédéral ou qui ont un niveau
d’instruction inférieur à la 9e année. Les gens moins instruits ont souvent des capacités de lecture et
d’écriture limitées et il est plus difficile pour eux d’accéder aux outils d’autocontrôle nécessaires et aux
fournisseurs de soins de santé, d’interpréter l’information et de mettre en œuvre des éléments
d’autosoins. Le portail d’autogestion des maladies chroniques pour les patients avec fournisseur du
Nouveau-Brunswick est un système en ligne innovateur et interactif conçu pour améliorer les pratiques
d’autogestion. Le portail offre l’occasion aux patients, familles et fournisseurs de soins de devenir de
véritables partenaires. Accessible 24 heures par jour, 7 jours par semaine de n’importe quel ordinateur
pourvu d’une connexion Internet, le portail est particulièrement utile pour permettre aux patients vivant
dans des collectivités rurales d’éviter des déplacements inutiles vers des établissements de soins de
santé. La recherche a établi que les interventions de la technologie sont d’excellents ajouts à la gestion
des maladies chroniques lorsqu’elles sont conçues pour déclencher des changements opportuns. Il a été
démontré que l’approche « patient avec fournisseur » est celle qui réussit le mieux à renforcer la
motivation du patient. L’alliance d’une technologie accessible et d’un soutien interpersonnel ciblé
améliore sans conteste la connaissance de ses propres capacités, le comportement d’autogestion et la
qualité de vie. Le portail poursuit plusieurs objectifs : accroître l’accès à la présélection, l’enseignement
de l’autogestion et le soutien à l’autogestion afin d’améliorer la connaissance de ses propres capacités et
les bilans de santé des personnes atteintes de maladie chronique; aider à réduire les complications liées
aux maladies chroniques et la gestion des comorbidités par de meilleures activités d’autocontrôle; et
réduire les écarts en matière de santé en traitant de la littératie, de la géographie et des obstacles socioéconomiques dans le soin des maladies chroniques.
MOTS-CLÉS : maladie chronique, autogestion, portail technologique
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11 h 20
La narration numérique comme outil promotionnel de base de la santé
Tanis Dagert est une animatrice des capacités communautaires, située à l’île de Vancouver, qui participe à
la stratégie de renforcement des capacités communautaires de BC Healthy Living, telle que dirigée par la
Société canadienne du cancer.
Dans un monde de plus en plus tourné vers les médias, il faut communiquer les messages de promotion
de la santé à l’aide d’outils en ligne si nous voulons être hautement efficaces. La séance expliquera et
explorera la narration numérique comme outil promotionnel de la santé tel qu’il est utilisé dans une des
stratégies de renforcement des capacités communautaires à l’île de Vancouver. Au total, plus de 30
histoires numériques ont été créées sur une période de deux ans afin d’aider à communiquer des
renseignements et des messages reliés aux saines habitudes alimentaires et à la vie active, qui visent
particulièrement les Premières nations et les jeunes. La « narration numérique » a été utilisée comme
moyen visant à établir des liens intergénérationnels et à faire des transferts de connaissances touchant
l’alimentation et la santé indigène afin de tenir compte de l’identité culturelle, d’obtenir du financement,
de faire des évaluations et de renforcer les capacités des chefs de file du changement communautaire. En
plus de décrire et de montrer comment les narrations numériques ont été utilisées dans le contexte de
notre travail de promotion de la santé (en visionnant un certain nombre d’histoires), les principes de la
bonne narration numérique seront communiqués.
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LE SAMEDI 25 SEPTEMBRE, 2010
Salle Restigouche
D) Femmes en milieu rural et santé
10 h – 12 h
Modératrice : Erin Crouchman
10 h
Le sexe comme déterminant des pratiques de santé et de sécurité au travail des enfants dans une
cohorte agricole de la Saskatchewan
Erin Crouchman, Department of Community Health and Epidemiology, Queen’s University; Keyue Ding,
Department of Community Health and Epidemiology, Queen’s University et NCIC Clinical Trials Groups,
Cancer Research Institute, Kingston, Ontario; Louise Hagel, Canadian Centre for Health and Safety in
Agriculture, University of Saskatchewan; James Dosman, Canadian Centre for Health and Safety in
Agriculture and Department of Medicine , University of Saskatchewan; William Pickett, Department of
Community Health & Epidemiology and Department of Emergency Medicine, Queen’s University
Contexte : Les enfants d’agriculteurs effectuent des tâches dangereuses et sont soumis à des risques
accrus de mortalité et de morbidité, malgré l’existence de lignes directrices internationales élaborées
pour aider les parents agriculteurs dans la distribution des tâches. Parmi les travaux dangereux, citons
l’opération de machinerie lourde, le travail sous surveillance minimale malgré une perception adéquate
du risque par les parents et l’exécution de travaux interdits par la loi dans d’autres secteurs. Il est connu
que garçons et filles ne sont pas exposés de la même façon aux tâches agricoles dangereuses. Les
pratiques de santé et de sécurité au travail utilisées par les enfants ont reçu peu d’attention dans ce
contexte. Objectif : Évaluer l’association entre le sexe et les pratiques de santé et sécurité au travail
signalées pour les travaux dangereux parmi un échantillon d’enfants de 12 à 18 ans travaillant sur des
exploitations agricoles de la Saskatchewan. Conception et Méthodologie : Nous avons réalisé une analyse
croisée des données recueillies pour une cohorte permanente. Les données ont été analysées au moyen
de statistiques de prévalence classiques et de nombreuses analyses de régression logistique. Les issues de
base étaient : 1) la non-utilisation d’équipement de protection individuelle; 2) l’exécution de tâches
dangereuses; 3) le recours à la formation et à la surveillance pour le travail avec de l’équipement et 4) le
recours à la formation et à la surveillance pour le travail avec les animaux, avec l’accent mis sur les
différences selon le sexe. Résultats : On a déterminé qu’il y avait 685 enfants dont 297 (43 %)
satisfaisaient aux critères d’admissibilité. De ce nombre, 170 étaient des garçons (57 %), dont l’âge moyen
était de 14,5 ans (écart-type 1,9). L’utilisation de pratiques de santé et sécurité au travail parmi les
adolescents fermiers variait selon le sexe; les filles ont signalé un risque relatif accru pour le non-emploi
d’équipement de protection individuelle (risque relatif rectifié de 2,39; IC 95 % : 1,16-4,94). Il y a eu peu
de preuves indiquant une association entre le sexe et l’exécution de tâches dangereuses, même si la
direction du résultat correspondait à des expositions accrues parmi les garçons. Les filles ont rapporté des
tendances vers une utilisation moindre de la formation et de la surveillance pour le travail sur de
l’équipement et de gros animaux. Conclusion : Les adolescentes et adolescents rapportent différentes
expositions professionnelles sur la ferme. Les filles signalent de moins nombreuses expositions aux
dangers, mais elles reçoivent aussi moins de formation et utilisent moins d’équipement de protection
individuelle, en accord avec les tâches attribuées. Cet écart entre les sexes peut indiquer la nécessité
d’une approche de santé publique reconnaissant le sexe comme déterminant des blessures.
MOTS-CLÉS : activités agricoles, agriculture, santé et sécurité au travail, pédiatrie
10 h 20
Valeurs rurales au sein d’environnements urbains : le comportement de femmes cherchant la santé
49
dans des bidonvilles de l’Inde
Alekhya (« Baba ») Das, département de sociologie, Université du Nouveau-Brunswick
Ma recherche a pour thème : « Le rôle des maris dans le comportement des femmes cherchant la santé
dans les bidonvilles de New Delhi ». Je me concentre sur les perceptions des femmes quant à la manière
dont leur relation conjugale ainsi que leur culture matrimoniale façonnent leur état de santé dans la
collectivité du bidonville Gautampuri au sud-est de la ville de New Delhi. Dans cet exposé, j’apporterai
des éclaircissements sur l’une des constatations clés de ma recherche : la compréhension subjective des
femmes quant aux conflits et difficultés auxquels elles font face lorsqu’elles composent entre leurs
valeurs et normes rurales (d’où elles viennent) et les demandes urbaines d’un environnement de
bidonville (où elles vivent). J’analyserai ce sujet en le reliant au rôle des maris dans ce processus de
discorde et de réconciliation. Je mettrai en relief deux observations. A) - Pratiques en milieu rural et
relation maritale dans le comportement lié à la grossesse : traditionnellement et dans les contextes
ruraux, on n’attend pas des hommes de cette collectivité qu’ils s’impliquent dans les affaires touchant la
grossesse, un domaine strictement réservé aux anciens et aux autres femmes du ménage. Néanmoins,
dans les bidonvilles des espaces urbains, les femmes et leurs maris affrontent la renégociation des
comportements conjugaux attendus du fait que les familles élargies des couples restent habituellement
au village. J’analyserai comment ces femmes perçoivent subjectivement le rôle de leurs époux dans leurs
actions reliées à la grossesse ainsi que leur comportement réel dans la vie courante. J’examinerai les
dilemmes et dualités ressortant des récits des femmes lorsqu’elles parlent de leurs attentes et de leurs
actions durant la grossesse et l’accouchement. B) - Normes rurales et pratiques en matière de
contraception : la structure normative rurale encourage la reproduction et perpétue les tabous sur la
contraception au sein de cette collectivité. Par contre, les pressions urbaines forcent les femmes et les
couples à limiter la taille de la famille et à adopter des pratiques contraceptives, ce qui provoque des
défis cruciaux et des contestations. J’examinerai comment, même si l’influence des maris sur les
pratiques contraceptives ne semble pas évidente au niveau du quotidien; cependant, à partir d’entrevues
approfondies, ainsi que de discussions de groupe, je soulignerai le « rôle latent » des époux comme étant
représentatif d’une « assurance symbolique » et d’une « permission » pour leurs épouses alors que
celles-ci recherchent des mesures contraceptives comme la ligature des trompes.
MOTS-CLÉS : santé des femmes, rôle du mari, groupes des bidonvilles, Asie du Sud
11 h
Partenariats pour étudier la faisabilité d’une intervention en santé auprès des femmes dans les
premières années après qu’elles ont quitté un conjoint violent
Judith Wuest, Marilyn Merritt-Gray, Marilyn Hodgins et Jo Ann Majerovich, Faculty of Nursing,
Université du Nouveau-Brunswick; Norma Dubé, Direction des questions féminines, gouvernement du
Nouveau-Brunswick; Marilyn Ford-Gilboe, School of Nursing, University of Western Ontario;
Colleen Varcoe, School of Nursing, University of British Columbia
La relation entre la violence faite par un conjoint et les problèmes de santé chez les femmes est bien
établie. Les résultats de notre récente étude longitudinale sur la santé de Canadiennes après leur départ
démontrent que leur santé physique et mentale est moins bonne (douleur chronique, préhypertension,
symptômes de dépression et TSPT) que celle des femmes de la population générale et qu’elles ont aussi
plus souvent recours aux services de santé. Malgré ces difficultés, nous avons constaté que les
participantes à notre recherche qualitative avaient de nombreuses forces qui les aidaient à gérer les
problèmes de santé qui survenaient après leur départ. Comme un tiers des femmes subissent la violence
d’un conjoint, celles qui quittent des conjoints violents forment un groupe cible important pour une
intervention en santé. Bien que l’élaboration d’interventions pour soutenir les femmes violentées ait été
classée prioritaire pour la recherche, il existe peu d’interventions axées sur la santé physique et mentale
50
des femmes après leur départ. Selon notre théorie de renforcement de la capacité pour limiter la
survenue de problèmes, nous avons élaboré une intervention de six mois pour améliorer la santé après le
départ (iASD – iHEAL). En partenariat avec Liberty Lane Inc. (maison d’hébergement pour les femmes
après leur départ), la Direction des questions féminines du Nouveau-Brunswick et le ministère de la Santé
du Nouveau-Brunswick, nous avons obtenu le financement du Partenariat pour l’amélioration des
services de santé, programme de l’Institut de recherche en santé du Canada et de la Fondation de la
recherche en santé du Nouveau-Brunswick, pour étudier s’il était possible que les infirmières et infirmiers
procèdent à l’iASD en collaboration avec les services communautaires existants pour les femmes
violentées en milieu rural et urbain du Nouveau-Brunswick (Fredericton, Miramichi, Saint-Jean, Sussex).
La faisabilité et l’efficacité de l’iASD seront évaluées par un essai préliminaire, un test de contrôle et un
suivi après six mois, par l’étude de la santé et de la qualité de vie par mesures répétées chez
50 participantes et par un processus d’évaluation. Cette étude exploratoire a le potentiel de faire la
lumière sur la façon d’améliorer la capacité en matière de santé des femmes violentées au moyen
d’approches intersectorielles communautaires innovatrices pour la prestation des soins de santé. Dans
cette présentation, nous discuterons des défis, avantages et progrès réalisés à ce jour dans la préparation
et l’implantation de l’étude sur l’iASD au Nouveau-Brunswick en partenariat collaboratif. L’attention sera
portée sur la manière dont le contexte rural influence la prestation des interventions et l’application de la
méthodologie.
MOTS-CLÉS : violence d’un conjoint, intervention, santé des femmes, collectivité, partenariat
11 h 20
Exploration des liens entre la relation antérieure, l’obligation et la santé au cours du temps chez des
aidantes naturelles du Canada atlantique s’occupant de proches atteints de la maladie d’Alzheimer
Judith Wuest, Faculty of Nursing, Université du Nouveau-Brunswick; Marilyn Hodgins, Faculty of Nursing,
Université du Nouveau-Brunswick; Jeannie Malcolm, Faculty of Nursing, Université du Nouveau-Brunswick
Des 45 000 Canadiens que l’on estime être atteints de la maladie d’Alzheimer, 35 % sont soignés à
domicile par des femmes de la famille. Malgré 20 ans de recherche, on comprend toujours mal pourquoi
la prestation de soins nuit à la santé de certaines aidantes et pas à d’autres. Il est urgent de mieux
comprendre les facteurs qui influencent ce différentiel puisque à mesure que la population vieillit, plus de
gens vivent plus longtemps avec la maladie d’Alzheimer. Notre recherche antérieure à base empirique sur
un échantillon de femmes du Canada atlantique donnait à penser que le bilan de santé des aidantes
naturelles pouvait être lié à la relation prolongée de la dyade des soins qui est antérieure à l’apparition de
la démence. Dans une étude transversale antérieure, nous avons vérifié cette théorie à l’aide de
techniques de modélisation par équation structurelle. Nous avons alors constaté que l’obligation de
soigner et la préexistence de relations tendues avec le bénéficiaire des soins, ou des abus passés de sa
part, influaient sur la santé et sur les issues de la promotion de la santé des femmes qui soignaient des
proches. Toutefois, les relations passées n’exerçaient pas d’influence sur la promotion de la santé, et la
relation entre le bilan de santé et la promotion de la santé était contraire à ce que nous avions prévu.
Étant donné que la promotion de la santé est en théorie un processus qui intervient au fil du temps en
réaction au bilan de santé, il faudrait peut-être mesurer la promotion de la santé et le bilan de santé
longitudinalement plutôt que transversalement pour saisir ce changement. Cette étude avait pour but de
valider la conceptualisation de la promotion de la santé en tant que processus et de déterminer dans
quelle mesure ce processus est influencé par les relations antérieures avec la personne malade,
l’obligation de donner des soins et le bilan de santé des aidantes s’occupant de proches atteints
d’Alzheimer et de troubles associés (MATA). Pour ce faire, nous avons utilisé des mesures répétées par
modélisation prédictive corrélationnelle et équation structurelle. Nous avons recruté un échantillon de
commodité d’aidantes naturelles qui prenaient soin de membres de leur famille atteints de MATA, au
51
Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse ainsi qu’à l’Île-du-Prince-Édouard, et 283 femmes ont répondu à
l’enquête par téléphone réalisée 4 fois à 3 mois d’intervalle. Dans cette présentation, nous ferons part de
notre analyse longitudinale préliminaire et discuterons de ses répercussions en pratique et sur les
politiques liées aux aidantes naturelles dans une région à forte prédominance rurale.
MOTS-CLÉS : femmes, dispensatrices de soins, aidantes naturelles, maladie d’Alzheimer, santé
11 h 40
Méthodes d’allaitement maternel et objectifs en matière de santé dans les milieux ruraux et urbains
Patricia Kelly Spurles, Ph.D., professeure adjointe et chef du département d’anthropologie, chercheuse
principale, groupe de recherche sur l’allaitement de l’Université Mount Allison, Université Mount Allison,
Sackville, Canada
Selon des tableaux de données publiées par Statistique Canada, les statistiques portant sur la durée de
l’allaitement au Canada sont rattachées au lieu de résidence, à savoir, en milieu urbain ou en milieu rural.
Quels mécanismes sont rattachés à ces tendances, et quelles pourraient être les conséquences à tirer de
ces différents modèles explicatifs? Dans la présente étude, une analyse documentaire des facteurs
rattachés à la durée de l’allaitement, à la psychologie de la santé et aux théories portant sur le réseau
social et le changement du comportement s’ajoute aux données recueillies lors de mes récentes
recherches sur l’expérience des femmes en matière d’allaitement (étude ethnographique menée au
moyen d’entrevues auprès de 30 femmes, entre la période prénatale et les six mois suivant
l’accouchement, ou jusqu’au sevrage si celui-ci s’effectuait en moins de six mois, à laquelle s’ajoutent des
entrevues effectuées par courriel et par téléphone auprès de 34 autres femmes) et sur l’attitude des
jeunes quant à l’allaitement, particulièrement dans le contexte public et social (dix entrevues de groupe
menées auprès de 20 jeunes femmes et 27 jeunes hommes). L’étude offre un point de vue
anthropologique situant les comportements en matière de santé sur le plan socioéconomique, culturel et
social.
52
LE SAMEDI 25 SEPTEMBRE, 2010
Salle Saint John
D) Professionnels de la santé dans les milieux ruraux
Modératrice : Margaret Delmege
10 h – 12 h
10 h
Tendances de la migration de travailleurs de la santé au Canada de 1986 à 2006
J. Roger Pitblado, Département de géographie, Université Laurentienne; Kaháwi Jacobs, chef de
programme, Division des ressources humaines de la santé, Institut canadien d’information sur la santé
(ICIS); Leonid Papkov, analyste principal, Division des ressources humaines de la santé, ICIS; Yasmine
Leger, adjointe du contrôle de la qualité, Division des ressources humaines de la santé, ICIS
But : Procurer des renseignements sur les modèles de migration interprovinciale (entre les provinces),
intraprovinciale (dans une province) et rurale-urbaine des fournisseurs de soins de santé.
Méthodologie : L’Institut canadien d’information sur la santé a publié en 2007 et en 2010 des rapports
portant sur la migration interne des travailleurs de la santé au Canada. Des analyses ont été menées
sur 25 groupes de fournisseurs de soins de santé en s’appuyant sur les recensements de la population
effectués par Statistique Canada et en utilisant les données sur les médecins de la Southam Medical
Database. Le rapport publié en 2010 examine les tendances de migration par période de cinq ans
entre 1986 et 2006, en mettant l’accent sur les trois dernières périodes. Conclusions : 1) Globalement,
les taux de migration des fournisseurs de soins de santé du Canada durant la dernière période
interrecensement étaient moins élevés qu’au cours des périodes précédentes; 2) Durant les deux
dernières périodes, l’Alberta a détrôné la Colombie-Britannique pour devenir la province la plus
attirante pour les travailleurs de la santé au Canada; 3) Aucune tendance constante n’a été décelée
pour la migration rurale-urbaine de l’ensemble des travailleurs de la santé; alors que plus de
fournisseurs ont déménagé dans des régions rurales entre 1991 et 1996, le mouvement s’est inversé
dans les trois autres périodes en faveur de grands centres urbains. Ces fluctuations correspondent à
celles de la migration rurale-urbaine de la main-d’œuvre canadienne en général au cours des périodes
correspondantes; 4) Alors que les médecins et les opticiens déménagent de façon constante des
régions rurales vers les grands centres urbains, les pharmaciens, les dentistes, les denturologistes et
les ambulanciers paramédicaux migrent dans le sens opposé; 5) Les migrants provenant de régions
rurales et urbaines des provinces urbanisées et les migrants provenant de grands centres urbains des
provinces moins urbanisées tendent de plus en plus à déménager dans des zones urbaines de la même
province ou d’une autre. Cette tendance est moins évidente pour les migrants de régions rurales des
provinces moins urbanisées, et ces derniers déménagent fréquemment dans d’autres régions rurales.
Messages à retenir : 1) Les taux de migration interne des travailleurs de la santé ont chuté au cours de
la dernière période interrecensement; 2) Il n’y a pas « d’exode des cerveaux » constant des
fournisseurs de soins de santé des régions rurales du Canada.
MOTS-CLÉS : travailleurs de la santé, migration, recensement de la population
10 h 20
L’optimisation du traitement des plaies diabétiques à domicile
Marilyn Hodgins, Faculté de sciences infirmières, Université du Nouveau-Brunswick, Fredericton
Susan Logan, Karla Price et Carol Thompson, Programme extra-mural (Zone 2), Réseau de santé Horizon,
Saint John, Nouveau-Brunswick
La guérison incomplète des plaies représente une grave menace pour la santé et le bien-être des
53
personnes atteintes de diabète, ainsi qu’un défi important pour les fournisseurs de soins de santé. De
plus, il est particulièrement difficile de garantir que les pratiques de traitement des plaies sont conformes
aux meilleures méthodes éprouvées pour ceux de ces fournisseurs qui travaillent à l’extérieur du milieu
des soins actifs et dans les collectivités rurales. Le but de cette initiative était de promouvoir des
pratiques exemplaires en créant et en évaluant un mécanisme, au moyen duquel les fournisseurs de soins
de santé donnant des services à domicile pourraient consulter de façon continue le personnel infirmier
possédant des compétences spécialisées en diabète et en soins des plaies. Des outils d’évaluation
normalisés ont été créés et chargés dans des appareils portatifs afin de permettre aux fournisseurs de
soins de santé (c.-à-d. personnel infirmier, diététistes et ergothérapeutes) d’entrer des données cliniques
durant la visite à domicile, puis de les télécharger pour que les infirmières-conseils et infirmiers-conseils y
aient accès. Après avoir passé en revue les données d’évaluation, ces derniers ont fait des
recommandations pour le traitement basé sur des données probantes courantes. L’hypothèse soustendant cette initiative de travail était qu’elle aiderait à améliorer la guérison des plaies, le contrôle de la
glycémie et la qualité de vie des patients. Pour mettre à l’essai cette hypothèse, une conception de
mesures descriptives comparatives répétées a été utilisée. L’initiative a été mise en œuvre dans les sites
du programme extra-mural situés dans trois collectivités rurales et trois collectivités urbaines. Des
données de recherche ont été recueillies à partir du dossier électronique des patients (c.-à-d. résultats
des analyses de sang, caractéristiques des plaies) et d’entrevues téléphoniques effectuées au moment du
recrutement et six semaines plus tard (c.-à-d. qualité de vie). Jusqu’à maintenant, 73 participants ont été
recrutés (55 % de résidents de régions rurales; 47 % de groupes d’intervention). Au départ, peu de
différences ont été observées entre les groupes d’intervention et les groupes de comparaison ni entre les
résidents des collectivités en ce qui a trait aux caractéristiques démographiques, à l’état diabétique et des
plaies ou à la qualité de vie, qui ont été mesurés avec le Cardiff Wound Impact Schedule (Programme
impact des plaies de Cardiff). La présentation fournira une description plus détaillée de l’initiative et
parlera des leçons apprises en cours de route et des changements observés au fil du temps.
MOTS-CLÉS: diabète, traitement des plaies, soins à domicile
10 h 40
Le travailleur de rang: une présence rassurante dans les communautés rurales agricoles
Maria Labrecque Duchesneau, Directrice générale de l'organisme Au Coeur des Familles Agricoles,
Marieville Québec
En 2000, un projet sur mesure pour la population rurale agricole voit le jour grâce à Santé Canada. En
2007, sous l’initiative d’Au Cœur des familles agricoles (ACFA), un colloque réunit pour la première fois la
Santé et la Ruralité au Québec. La table est mise pour une action concertée. Une étude scientifique
réalisée par deux doctorantes en psychologie révèle le stress, la détresse et l’isolement de ces
travailleurs. Les décideurs et acteurs ont une base solide pour passer à l’action. En 2008, le projet pilote
Travailleur de rang, mené sur six ans dans deux municipalités avec l’appui de ministères et autres
partenaires, émerge de cette réflexion. Basé sur l’entraide, l’accompagnement vers l’autonomie, ce
projet aux visées nationales a pour but de dynamiser la communauté rurale agricole et de s’attaquer à
des problématiques propres à chacune. Dans l’action, le travailleur de rang est la bougie d’allumage. Les
fournisseurs de services, avec les CSSS et les municipalités à l’avant-plan, jouent un rôle prépondérant
dans la démarche mobilisatrice à laquelle la population contribue. Tous les éléments sont réunis pour que
la population rurale agricole soit reconnue à sa juste valeur et obtienne le respect et l’appui mérités. Avec
le soutien d’experts pour l’orientation et l’évaluation technique du processus, ACFA intervient à titre de
porteur de projet et de trait d’union entre le travailleur de rang et les familles agricoles qui ont appris à
lui faire confiance. Outre le fait de les côtoyer au quotidien et de les supporter en situations de crise,
ACFA a étendu sa notoriété à tout le Québec.Malgré 10 années d’efforts soutenus, un défi de taille se
54
pose toujours : les agriculteurs sont peu enclins à faire passer leur famille et santé avant la ferme. Comme
tout bon travailleur de terrain, le travailleur de rang parcourt son territoire et est tous yeux toutes oreilles
aux besoins de sa clientèle. Son approche proactive permet d’endiguer la maladie mentale grâce à la
détection des difficultés et à une intervention rapide. Pas d’agriculture en santé sans agriculteurs en
santé…
MOTS-CLÉS: Intervention psychosociale: le travailleur de rang brise l'isolement des familles agricoles
11 h
Lieu de carrière projeté par les étudiants de l’ÉMNO : sont-ils toujours sur la voie de la pratique
rurale?
Margaret G. Delmege, M.H.P. (candidate), Centre de recherche en santé dans les milieux ruraux et du
Nord, Université Laurentienne; John C. Hogenbirk, M.Sc., Centre de recherche en santé dans les milieux
ruraux et du Nord, Université Laurentienne; Dr Raymond W. Pong, PhD, Centre de recherche en santé
dans les milieux ruraux et du Nord, Université Laurentienne
Le Centre de recherche en santé dans les milieux ruraux et du Nord de l’Université Laurentienne et
l’École de médecine du Nord de l’Ontario (ÉMNO) collaborent à une étude de suivi pluriannuelle des
étudiants du premier cycle et des cycles supérieurs de l’École de médecine du Nord de l’Ontario. Cette
étude a pour objectifs d’évaluer le lieu de pratique projeté, l’intérêt envers la médecine en milieu rural
ou nordique et d’autres éléments à mesure que les répondants évoluent du statut d’étudiant à celui
de résident puis de médecin dûment qualifié. Jusqu’à présent, 139 étudiants de l’ÉMNO, sur un
groupe de 224 étudiants répartis en quatre cohortes, ont complété un sondage au début et au milieu
de leurs études, soit un taux de réponse de 62 p. 100. Environ 68 p. 100 des répondants sont des
femmes, ce qui est représentatif de tous les étudiants des quatre premières cohortes (2005, 2006,
2007 et 2008).
Cet article examine l’association entre des caractéristiques démographiques sélectionnées, la
discipline médicale projetée, l’intention d’exercer dans le Nord de l’Ontario et le lieu de pratique pour
ces 139 étudiants. L’étude examine également si l’association entre des origines rurales et l’intention
d’exercer en milieu rural est conforme à la documentation actuelle, étant donné que de nombreux
étudiants de l’École de médecine du Nord de l’Ontario sont originaires du Nord de l’Ontario. Les
résultats préliminaires donnent à penser que les répondants qui changent leur lieu projeté se
distinguent de ceux qui conservent leur premier choix. Ainsi, tous ceux qui ont demeuré sur la voie
urbaine avaient une origine urbaine alors que seulement 80 p. 100 de ceux qui ont dévié de leurs
intentions étaient d’origine urbaine. Une tendance semblable mais plus faible existe dans les
cheminements ruraux. Ces différences et d’autres à l’échelle des caractéristiques démographiques
peuvent aider à comprendre les facteurs qui influent sur le lieu de pratique projeté par les étudiants
en médecine.
MOTS-CLÉS : étudiant en médecine de premier cycle, lieu projeté pour la pratique, rural, urbain
11 h 20
Les dispensaires gérés par des infirmières et infirmiers praticiens : un modèle affilié à un hôpital.
« Fournir des soins de santé primaires à des collectivités rurales »
Donna Kearney, B.Sc.inf., B.A. en gérontologie, IA (cat., spéc.), MHST, infirmière praticienne/gestionnaire,
Rosseau Nursing Station, Centre de santé de l’Ouest de Parry Sound
Objectif : Recherche destinée à démontrer les répercussions sur les collectivités desservies et sur
l’utilisation de la salle d’urgence et les taux d’admission et de réadmission à l’hôpital de dispensaires en
milieu rural gérés par des infirmières et infirmiers praticiens affiliés à un hôpital régional. Méthodologie :
Un outil normalisé de collecte de données a été utilisé dans six dispensaires ruraux sur une période de
55
12 mois. Les paramètres mesurés sont notamment les volumes de patients vus dans les dispensaires, les
niveaux d’acuité, les renvois et la démographie. Les statistiques de l’hôpital ont été utilisées pour pister
l’utilisation de la salle d’urgence, les admissions et les réadmissions par code postal. Des comparaisons
entre les collectivités avec et sans dispensaire ont été établies. Une analyse des coûts a été effectuée
pour déterminer le coût par consultation au dispensaire, à la salle d’urgence de l’hôpital et dans les
milieux des équipes de santé familiale. Résultats : Les données montrent que les volumes de patients vus
dans les six dispensaires combinés représentaient 85 % des patients vus à la salle d’urgence. Des patients
examinés dans les dispensaires, 95 % étaient aux niveaux de triage 4 et 5, alors que 60 % des patients vus
à la salle d’urgence étaient aux niveaux 4 et 5 aussi, ce qui indique un usage inadéquat de la salle
d’urgence et montre qu’une infirmière praticienne ou un infirmier praticien aurait parfaitement convenu
pour ces cas. Les taux de patients « seuls » variaient de 5 à 45 % dans les dispensaires. Les renvois à
d’autres fournisseurs de soins de santé, incluant les spécialistes, médecins de famille et l’imagerie
diagnostique, allaient de 5 à 10 % du nombre de cas dans les dispensaires, ce qui indique que la majorité
des patients vus dans la collectivité ont été en mesure de rester dans leur collectivité pour tous leurs
besoins en matière de santé. Le nombre de patients admis à l’hôpital depuis les collectivités dotées d’un
dispensaire était significativement moins important que le nombre de ceux provenant de collectivité sans
dispensaire, et les réadmissions dans les collectivités avec dispensaire étaient rares. Conclusions : Les
dispensaires affiliés à un hôpital offrent un taux de satisfaction élevé des patients, la connectivité au
réseau, la collaboration interprofessionnelle, une meilleure continuité des soins, une meilleure utilisation
des ressources humaines et des réductions de coûts importantes pour le système entier. Le champ
d’application des infirmières et infirmiers praticiens en fait les pourvoyeurs de soins idéals pour la
prestation des soins de santé primaires aux populations rurales et rehausse la viabilité du système de
santé publique au Canada.
MOTS-CLÉS : impact des dispensaires gérés par des infirmières ou infirmiers praticiens sur la prestation
des soins de santé primaires en milieu rural
11 h 40
Créativité dans l’utilisation de nos professionnels de la santé pour soutenir les collectivités rurales
Dawn-Marie Buck, directrice des soins de santé primaires et programmes extra-muraux, zone de
Saint-Jean, Réseau de santé Horizon
Les professionnels de la santé communautaire qui œuvrent en milieu rural doivent s’impliquer dans leurs
collectivités et s’employer à engager les membres de la collectivité et autres partenaires à examiner les
besoins du point de vue des collectivités et la manière dont celles-ci souhaitent voir ces questions
résolues. Les professionnels de la santé et leurs dirigeants doivent donc accepter d’exercer de la
souplesse dans le genre de services offerts et dans la façon dont ils sont offerts. La première réaction ne
doit pas être de dire « Cela n’est pas notre mandat. » Dans le comté de Charlotte au Nouveau-Brunswick,
deux exemples illustrent la façon d’engager les collectivités et les partenaires à simultanément définir les
problèmes de santé et examiner comment utiliser les actifs communautaires existants pour les régler.
Cette présentation expliquera, au moyen d’exemples, comment des professionnels de la santé de divers
horizons se sont rassemblés pour offrir de nouveaux programmes et mécanismes de prestation de
services. Nous y discuterons de la manière de surmonter les difficultés de la collaboration telles qu’avoir à
partager des dossiers et avoir des mandats différents et des champs d’activité qui se chevauchent. 1) Le
directeur d’une école secondaire locale était contrarié de voir différents professionnels de la santé entrer
et sortir de son école sans qu’aucune relation ou collaboration s’établisse avec l’école. L’infirmière
praticienne responsable de la santé sexuelle était disponible à l’hôpital, lequel était éloigné. Ce directeur
souhaitait que tous travaillent ensemble à l’école pour améliorer la santé des étudiants afin de leur
permettre de réussir en classe. Une équipe intégrée a donc été formée. 2) Une évaluation des besoins
56
d’une collectivité fondée sur le cadre des déterminants de la santé a été réalisée sur l’île Campobello.
Cette évaluation se voulait un outil destiné d’une part à générer de l’information, et d’autre part une
méthode visant à engager la collectivité envers ce qu’elle croit réellement nécessaire pour faire de l’île
une collectivité en santé. (Ce cas fait l’objet d’un autre résumé présenté par Verle Harrop.) À partir de
cette évaluation, les professionnels du centre local de santé et les professionnels itinérants venant du
continent ont travaillé avec les résidents en vue d’offrir des services qui ne peuvent être assurés qu’en
brouillant les mandats des divers programmes de service tels que prestation de soins de santé primaires,
santé publique, santé mentale, toxicomanies et le programme extra-mural qui est le programme de soins
à domicile du Nouveau-Brunswick.
MOTS-CLÉS : collectif, partenariats, santé de la population, champ d’activité, collaboration
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Résumé – Présentations par affiches
Petite salle de bal
Proximité résidentielle et niveau de service dans les hôpitaux : une étude épidémiologique géospatiale
des issues obstétricales
F. Kris Aubrey-Bassler, Discipline of Family Medicine, Faculty of Medicine, Memorial University;
Alvin Simms, Department of Geography, Memorial University; Peter Wang, Community Health, Faculty of
Medicine, Memorial University; Joan Crane, Faculty of Medicine, Memorial University; Marshall Godwin,
Discipline of Family Medicine, Faculty of Medicine, Memorial University; Richard Cullen, Discipline of
Family Medicine, Faculty of Medicine, Memorial University; Andrea Pike, Discipline of Family Medicine,
Faculty of Medicine, Memorial University; Bruce Weaver, École de médecine du Nord de l’Ontario
Contexte : Nonobstant les services restreints offerts dans les régions rurales, des recherches antérieures
donnent à penser que la mortalité néonatale, les frais d’hospitalisation et le risque d’anormalité chez les
nouveau-nés sont tous supérieurs pour les femmes dont l’accès aux soins obstétricaux à leur hôpital local
est médiocre, bien que ces femmes se déplacent habituellement pour accoucher dans de grands centres
spécialisés. Il semble donc que, dans la détermination des issues en obstétrique pour les femmes des
milieux ruraux, la proximité des soins a plus d’importance que le niveau de service offert. Pourtant, les
programmes obstétricaux ferment dans les petits hôpitaux ruraux. Objectif : Déterminer les facteurs qui
contribuent aux issues obstétricales dans les collectivités canadiennes, allant de celles qui n’offrent aucun
service à celles qui bénéficient des hôpitaux les plus spécialisés. Méthodologie : Analyse rétrospective
des données administratives canadiennes en obstétrique et néonatalogie du 1er avril 2006 au
31 mars 2008 à l’aide d’un modèle de régression logistique multiniveau. Étant particulièrement intéressés
par les facteurs applicables aux hôpitaux ruraux, nous analyserons donc l’effet du volume des hôpitaux,
du volume du prestateur, de la spécialisation du prestateur de soins et de la disponibilité de la
césarienne. Les variables concernant l’éloignement des hôpitaux seront calculées au moyen d’un réseau
routier numérique géospatial et seront incluses dans le modèle. Cadre d’analyse : Toutes les régions du
Canada, sauf le Québec où un établissement différent recueille les données relatives aux congés.
Patients/participants : Femmes canadiennes et leurs bébés. Indicateurs de résultats : Le taux de
mortalité puerpérale et toutes les issues défavorables de la grossesse (infection, chirurgie, crise
cardiaque), ainsi que le taux de mortalité périnatale. Résultats : L’acquisition des données est en cours. Il
est prévu que les résultats préliminaires laisseront entendre que les meilleures issues obstétricales
surviendront dans les régions où un niveau de service élevé est offert et dans les milieux ruraux où les
soins sont offerts localement. Conclusions : Offrir des services obstétricaux dans les localités rurales est
important malgré leur disponibilité dans les centres urbains éloignés. Les décideurs devraient tenir
compte de la possibilité de risques accrus pour la santé lorsqu’ils décident de supprimer les programmes
obstétricaux dans les hôpitaux ruraux.
MOTS-CLÉS : obstétrique, déterminants géospatiaux de la santé, services de santé en milieu rural,
modélisation multiniveau
Comprendre la santé des hommes de régions rurales au Canada : les prochaines étapes pour les
politiques publiques
Juanita Bacsu, Saskatchewan Population Health and Evaluation Research Unit, University of
Saskatchewan; Bonnie Jeffery, Saskatchewan Population Health and Evaluation Research Unit, University
of Regina; Shanthi Johnson, Saskatchewan Population Health and Evaluation Research Unit, University of
Regina; Sylvia Abonyi, Saskatchewan Population Health and Evaluation Research Unit, University of
Saskatchewan; Nuelle Novik, Faculty of Social Work, University of Regina; Diane Martz, Saskatchewan
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Population Health and Evaluation Research Unit, University of Saskatchewan
Les données probantes que procure la recherche sont importantes pour l’élaboration de politiques
publiques éclairées et la prestation des programmes de santé de la population. Cependant, les recherches
existantes sur la santé des hommes de régions rurales ont été au mieux très limitées et, de plus,
largement ignorées. Plusieurs chercheurs et organisations notent que les hommes de régions rurales
représentent l’un des groupes les plus désavantagés du point de vue de leur résultat global pour la santé
et de leur état de santé (Courtenay, 2006; Denner 2009; DesMeules et coll., 2006). Un rapport récent
publié par l’Australian Institute of Health et Welfare en 2010 a révélé que, comparativement aux femmes
et aux hommes des agglomérations urbaines, il est beaucoup plus probable que les hommes de régions
rurales aient des taux plus élevés de mortalité, de troubles de santé chroniques, de blessures et
d’empoisonnement, ainsi qu’une espérance de vie plus courte. Le présent examen de la documentation
sur la santé des hommes vivant en régions rurales constitue l’une des premières tentatives de présenter
une base de connaissances systématiques sur la santé de ces personnes. En synthétisant la
documentation existante, cette étude permet aux chercheurs de s’attaquer aux écarts de savoirs dans la
recherche sur la santé des hommes de régions rurales. Elle présente également un examen approfondi de
la documentation en anglais portant sur la santé des hommes de régions rurales publiée de 1990 à 2010,
qui a été réalisé à l’aide de la base de données PubMed et d’autres sources. Les constatations
préliminaires qui en découlent suggèrent que la recherche sur la santé de ces personnes est
extrêmement limitée et porte surtout sur le suicide et les blessures agricoles et de la masculinité. Il existe
nombre de données probantes selon lesquelles de multiples déterminants, comme l’environnement, le
soutien et l’éducation, influent sur la santé d’une population (Agence de la santé publique du Canada,
2001). Toutefois, aucune des études répertoriées dans le présent examen ne se penche sur les divers
déterminants de la santé des hommes de régions rurales (Australian Institute of Health and Welfare,
2010; Courtenay, 2006). En raison des lacunes des recherches existantes, il est très difficile actuellement
d’élaborer des politiques et des programmes efficaces pour améliorer la santé des hommes de régions
rurales. C’est pourquoi cette étude aidera à souligner et à cibler la recherche sur la santé des hommes de
régions rurales afin de faciliter l’élaboration de politiques et de programmes de santé plus éclairés pour
cette population rurale au Canada.
MOTS-CLÉS : partenariats en santé, recherche communautaire
Le développement du soutien aux îles éloignées à l’hôpital de base local d’Okinawa au Japon
Kumiko Chinen, Okinawa Prefectural College of Nursing, membre doctorante du Committee of Supporting
Remote Island at Miyako Island Hospital
Objectif : En tant qu’hôpital de base local, l’hôpital de l’île de Miyako fournit un soutien à sa petite île.
Cependant, il n’existe aucun dossier ni aucune évaluation pour appuyer ces activités. L’hôpital de l’île de
Miyako a donc mis en place le « Developing Committee of Supporting Remote Island at Miyako Island
Hospital » afin d’améliorer ses activités de soutien à une île éloignée dans une perspective des soins
infirmiers de l’île. Le but de cette étude est de clarifier l’enjeu du soutien fourni par le comité à l’égard
des activités dans une île éloignée et de recueillir des connaissances sur les soins infirmiers insulaires
grâce à ses activités. Méthodologie : Depuis septembre 2009, la chercheuse scientifique a assisté aux
réunions mensuelles du comité auxquelles participaient dix membres de base, dont un médecin et du
personnel infirmier de l’hôpital de l’île de Miyako. Les données ont été recueillies dans les comptes
rendus des réunions du comité et analysées par induction qualitative. Des consentements éclairés ont été
obtenus des membres du comité, d’un directeur de l’hôpital et d’une infirmière-chef. Résultats : Les
principaux enjeux des activités de soutien dans une île éloignée sont les suivants. 1) Bien que les
membres du comité connaissaient l’objectif et le sens du service médical mobile, ni son contenu ni le
rapport des activités n’ont été précisés. Les membres du comité devront par conséquent enquêter sur la
59
cognition des habitants des îles éloignées afin d’évaluer les activités du service médical mobile, d’en
préciser ses objectifs et d’évaluer l’utilité du soutien offert dans une île éloignée. 2) L’organisation des
soins infirmiers à la petite clinique de l’île de Tarama était insuffisante. Par conséquent, l’organisation a
besoin d’être resserrée et il faut évaluer les activités de soins infirmiers afin de rédiger un manuel de
soins infirmiers, selon le point de vue des professionnels de l’île. Conclusions : La clarification des
activités de soutien et des enjeux liés aux îles éloignées, où les ressources médicales pour la prestation de
consultations externes sont limitées, sera très importante pour que les résidents puissent résoudre les
problèmes de santé grâce à leur propre sensibilisation. De plus, elle sera reliée à la formation du
personnel de première ligne qui assure la prestation du traitement médical des résidents. L’élaboration
d’un manuel de soins infirmiers et sa distribution au personnel infirmier de l’île principale et des îles
éloignées amélioreront les capacités de soins infirmiers dans les îles éloignées et permettront de procurer
aux résidents des soins médicaux ou infirmiers de haute qualité.
MOTS-CLÉS: soutien des soins infirmiers dans une île éloignée
Mobilisation pour la connaissance : renforcer les capacités existantes pour l’élaboration de lignes
directrices cliniques pour le personnel infirmier en soins primaires
Lynn Kelly de Groot, Direction des soins de santé primaires, Services de traitement des dépendances,
santé mentale et soins de santé primaires, ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick
Cet exposé expliquera comment le réseau des centres de santé communautaire (CSC) du NouveauBrunswick a participé à l'élaboration des lignes directrices provinciales fondées sur l’expérience clinique
et les pratiques exemplaires en matière de soins infirmiers. Un groupe de travail provincial, constitué de
représentants du personnel infirmier de première ligne travaillant dans les CSC du Nouveau-Brunswick, a
créé un ensemble de guides de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires qui sont
accessibles sur le site Web public de la Direction des soins de santé primaires du ministère de la Santé du
Nouveau-Brunswick. Ce groupe de travail poursuit son mandat d’orienter et d’appuyer la révision,
l’élaboration et la mise en œuvre de lignes directrices en matière de soins infirmiers dans tous les centres
de santé communautaire du Nouveau-Brunswick. Les présentateurs feront part de ce qu’ils ont appris au
cours de ce travail d’identification et de définition des guides de pratique clinique en usage au sein des
CSC de la province, d’étude de ces guides en vue de vérifier la cohérence, la validité et la fiabilité des
données conformément aux lignes directrices actuelles en matière de recherche et de pratiques
exemplaires et, enfin, d’élaboration d’un ensemble de directives cliniques satisfaisant aux besoins
internes, externes et professionnels des CSC et qui guideront et appuieront le rôle du personnel infirmier
autorisé au sein du milieu de la santé communautaire. Objectifs d’apprentissage prévus : 1)
Sensibilisation accrue aux capacités existantes dans les CSC et autres établissements de soins de santé
primaires. 2) Compréhension accrue de la valeur du partenariat et du réseautage pour la réalisation
d’objectifs communs. 3) Meilleure compréhension des outils et processus utilisés pour l’élaboration des
directives en matière de soins infirmiers dans tous les centres de santé communautaires du
Nouveau-Brunswick.
MOTS-CLÉS : partenariat, directives en matière de pratique des soins infirmiers, rural, centre de santé
communautaire
Les indicateurs de la santé parmi les personnes qui vivent dans l’Inuit Nunangat, Canada; les mesures
substitutives de la santé des Inuits au Canada
NJ Goedhuis, Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits (DGSPNI), Santé Canada;
PA Peters, Division de l’analyse de la santé, Statistique Canada; E. Ford, Health and Environment
Department, Inuit Tapiriit Kanatami; M. Lougheed, Health and Environment Department, Inuit Tapiriit
Kanatami; J Pennock, DGSPNI, Santé Canada
60
Contexte : Il existe au Canada un manque de renseignements spécifiques sur la santé des Inuits pour
guider la programmation en matière de santé publique. L’identification des Autochtones n’est pas incluse
dans les statistiques nationales de l’état civil. Cependant, la majorité des Inuits du Canada vivent dans
une région appelée Inuit Nunangat (patrie des Inuits), et les Inuits constituent la population majoritaire
de cette aire géographique. Étant donné cette réalité, les mesures sanitaires qui y sont prises pour les
résidents peuvent être utilisées en tant que mesures substitutives pour les Inuits. Nous avions pour
objectif de produire des indicateurs comparables de la santé pour l’Inuit Nunangat afin d’encadrer la
programmation sanitaire pour les Inuits au Canada et de mesurer les différences dans ces indicateurs
entre les résidents de l’Inuit Nunangat et la population canadienne en général. Méthodologie : Au moyen
d’une méthode géographique établie, nous avons produit des indicateurs de la santé comprenant la
mortalité infantile, l’espérance de vie et la mortalité par cause pour les résidents de l’Inuit Nunangat en
nous servant des données de l’état civil (1994-1998 et 1999-2003) et des recensements (1996 et 2001).
Les taux standardisés pour l’âge par sexe ont été calculés pour l’Inuit Nunangat et pour l’ensemble du
Canada, puis nous avons fait la comparaison des résultats. Résultats : La comparaison des taux de l’Inuit
Nunangat avec ceux de l’ensemble du Canada a permis de constater que la mortalité infantile y était plus
élevée (RR = 3,3 pour 1994-1998 et RR = 2,8 pour 1999-2003) et l’espérance de vie plus courte (9,5 ans de
moins pour 1994-1998 et 11,8 ans de moins pour 1999-2003). Le taux de mortalité par toute cause
standardisée pour l’âge des résidents de l’Inuit Nunangat était plus élevé que celui de l’ensemble du
Canada (RR = 2,2 pour 1994-1998, et RR = 2,5 pour 1999-2003). Les différences de taux ont été calculées
afin de déterminer les principales causes des décès supplémentaires (par 100 000 habitants) parmi les
résidents de l’Inuit Nunangat comparativement à ceux de l’ensemble du Canada. Les causes suivantes ont
entraîné les plus grandes différences de taux de mortalité de 1994 à 1998 : le préjudice involontaire
(70,6), le suicide et les blessures auto-infligées (60,5), et les maladies respiratoires (44,5). De 1999 à 2003,
les principales causes des décès supplémentaires étaient le suicide et les blessures auto-infligées (94,3), le
préjudice involontaire (62,7) et les tumeurs malignes (48,3). Conclusions : Selon cette méthodologie, le
profil de décès par cause diffère entre les résidents de l’Inuit Nunangat et ceux de l’ensemble du Canada,
et il évolue au fil du temps. Bien que ce travail procure des mesures substitutives pour la santé des Inuits,
il manque encore au Canada de données de santé spécifiques des Inuits. Si de telles données étaient
disponibles, cela permettrait de tracer une image plus exacte de la santé de cette population.
MOTS-CLÉS : Inuit, Inuit Nunangat, indicateurs de la santé, mortalité infantile, espérance de vie, causes de
mortalité, blessure, cancer, maladie respiratoire
Augmenter le nombre de médecins ruraux par l’entremise d’un programme de mentorat en médecine
Rita Hamoline, candidate au doctorat; Roanne Thomas-MacLean, Ph. D.; Liz Quinlan, Ph. D.; Vivian
Ramsden, I. I., Ph. D.; Jennifer Kuzmicz, M. D.; Gil White, M. D.
Contexte : On prévoit que le nombre de médecins de famille en Saskatchewan diminuera en raison des
départs à la retraite, des déménagements et d'autres questions liées à la satisfaction au travail. L'activité
économique positive et l'augmentation de la population qui en découle en raison de l’immigration dans la
province menace d’augmenter la pression sur la cohorte de médecins ruraux à la baisse et déjà
surchargés. L’intérêt manifesté envers les programmes de mentorat en médecine contribue à la
satisfaction au travail, au perfectionnement professionnel, et aide au recrutement et au maintien en
poste des médecins dans diverses spécialisations. Malheureusement, le milieu des soins primaires au
Canada ni tire pas beaucoup parti des programmes de mentorat malgré leurs avantages connus.
Objectif : Conjointement avec des intervenants locaux et régionaux de la Saskatchewan, les responsables
de l'étude ont pour objectif d'élaborer un modèle de programme de mentorat pour les étudiants en
médecine, les résidents et les médecins débutants et principaux. Le programme vise à promouvoir le
perfectionnement professionnel, à aider dans la formation de médecins de famille, et à améliorer les
61
statistiques de maintien des effectifs des médecins en soins primaires en Saskatchewan. Conception :
Entrevues qualitatives avec des médecins de régions urbaines et rurales. Participants : 170 médecins de
famille, membres du corps professoral du département de médecine familiale, ont reçu une invitation à
participer; 49 médecins ont répondu à l’invitation et 25 ont été interviewés (14 de milieu urbain et 11 de
milieu rural; 11 hommes et 14 femmes; 10 professeurs débutants et 15 professeurs établis). Résultats :
Les médecins interviewés ont manifesté un fort appui pour un programme de mentorat structuré en
Saskatchewan. Pour certains médecins, l’exposition à la pratique en milieu rural alors qu’ils étaient
encore à l’école de médecine a grandement favorisé leur choix d’entreprendre une spécialisation en
médecine familiale. Conclusion : Expérimenter la pratique en milieu rural par l’entremise d’un
programme de mentorat et établir une relation avec des médecins ruraux pourrait encourager les
étudiants en médecine à choisir la médecine familiale en milieu rural et stimuler le maintien en poste de
médecins pratiquant en milieu rural. Les médecins ruraux ont à cœur la réalisation d’un programme de
mentorat. En outre, un tel programme pourrait attirer des étudiants en médecine à la pratique des soins
primaires dans les régions rurales de la province.
« Traiter le patient entier et non le tout dans le patient » : le succès du Kenora Wound Care Pilot
Project
Mary Ellen Hill, Bruce Minore, Grace Bandoh, Rose Page, Serenity Perry, Megan Tiernan, Centre for
Rural and Northern Health Research, Lakehead University; Randy Belair, Colleen Snyder, Sunset Country
Family Health Team; Lynn Ronnebeck, Lake of the Woods District Hospital
Cette affiche présente le point saillant des conclusions d’une évaluation d’un modèle intégré de
traitement des plaies pilotée à Kenora, une ville de 15 000 habitants située dans une région isolée du
Nord-Ouest de l’Ontario. Cette évaluation avait pour objectifs de comprendre dans quelle mesure le
Kenora Wound Care Pilot Project a comblé les lacunes dans les services de traitement des plaies en
améliorant les compétences des soignants, en rationalisant les renvois et en appuyant l’éducation de la
clientèle et, d’un point de vue de politique, en examinant si le programme pourrait être transposé dans
d'autres petites villes et milieux ruraux. L’initiative a été financée par le programme Health Force Ontario.
Avant ce projet pilote, la plupart des clients étaient traités à l’urgence de l’hôpital local et quelques-uns
recevaient des soins infirmiers à domicile ou de leur médecin de famille. Après la mise en œuvre du
modèle de soins coopératifs, les clients vivant à Kenora et dans les zones rurales avoisinantes et les
collectivités autochtones ont pu recevoir des soins de plusieurs sources pour leurs plaies. Les soins
complexes ont été assurés par l’entremise des Weekly Wound Assessment Clinics, dotées d’une équipe
interdisciplinaire composée de personnel infirmier affecté au traitement des plaies, d’un chirurgien, d’un
podologue, d’un physiothérapeute, d’un ergothérapeute, d’une infirmière-éducatrice et d’une diététiste
spécialisée en diabète. Les traitements continus, incluant l’enlèvement des points de suture et agrafes,
les pansements secs et complexes et la formation, ont été assurés par des membres autorisés et
auxiliaires autorisés du personnel infirmier à la Sunset Country Family Health Team. Des soins prolongés
ont aussi été fournis par du personnel infirmier en santé communautaire et dans des établissements de
soins prolongés. Dans l’ensemble, le projet pilote de Kenora a été perçu comme un succès retentissant.
La diffusion de directives relatives aux meilleures pratiques ainsi que des ateliers ont rehaussé les
compétences des fournisseurs de soins dans toute la collectivité et ont permis à de nombreux membres
autorisés et auxiliaires autorisées du personnel infirmier d’acquérir des habiletés dans le soin des plaies.
L’approche du modèle de soins coopératifs « à guichet unique », au moyen duquel les clients peuvent
être aiguillés par et vers n’importe laquelle des organisations participantes, a permis d’accélérer l’accès
aux soins. Les matériels éducatifs à l’intention des clients ont aussi favorisé l’autogestion efficace, comme
l’a démontré la baisse des complications graves. Cependant, une fois le projet terminé, le modèle de
soins coopératifs n’a pas pu être maintenu dans sa totalité, car certaines organisations ont été incapables
de trouver des fonds pour la dotation en personnel spécialisé, l’éducation, les fournitures et les soutiens
62
administratifs. Le modèle de système de soins intégrés créé par ce projet n’existe donc plus. Néanmoins,
il y a eu un large consensus savoir que le modèle pourrait être transposé dans d’autres petites villes et
collectivités rurales, à condition que des appuis soient en place.
MOTS-CLÉS : prestation de soins de santé, soin des plaies, soins coopératifs, rural, isolé
Le programme d’études supérieures en soins infirmiers des îles en développement à Okinawa au Japon
Midori Kamizato, Fujiko Toyama, Kiyoko Tamashiro et Miwako Noguchi, Okinawa Prefectural College of
Nursing, Okinawa, Japon
Contexte : Le Japon compte 314 îles éloignées qui sont habitées. La préfecture japonaise d’Okinawa
comprend 160 îles, dont 39 îles éloignées habitées. La question de préserver la vie saine des insulaires
dans des conditions de grand isolement est primordiale. Notre école s’est concentrée sur l’éducation des
ressources humaines en soins infirmiers des îles et, depuis 2009, a élaboré de nouveaux programmes
d’études supérieures destinés à produire des spécialistes chevronnés en soins infirmiers.
But : Ce rapport a pour objet de présenter notre nouveau programme et de l’évaluer pour les soins
infirmiers insulaires. Notre programme poursuit trois grands objectifs, à savoir : 1) développer l’éducation
en soins infirmiers sur les îles; 2) développer des perspectives mondiales et la capacité de collaborer avec
divers spécialistes; 3) établir une science universitaire des soins infirmiers sur les îles (y compris la
vérification par des échanges internationaux). Méthodologie : Notre programme est continu. Par
conséquent, nous présentons et évaluons les résultats de programme de soins infirmiers insulaires au
cours de 2009. Nous indiquons les données à partir de nos rapports annuels des résultats avec nos
activités et évaluations. Résultats : Les principaux contenus du programme sont les suivants. 1) Politique
d’admission au cours de soins de santé et de soins infirmiers dans les îles : Nous acceptons chaque année
deux étudiants au cours de maîtrise et un au cours de doctorat. Les candidats doivent être infirmières ou
infirmiers, ou faire partie du personnel de soins infirmiers actuellement employé sur ces îles. Sept
étudiants ont été inscrits et ont étudié de 2009 à 2010. 2) Établissement de nouveaux sujets dans le cours
de soins infirmiers insulaires : Neuf nouveaux sujets ont été établis pour le programme d’études
supérieures en soins infirmiers insulaires, notamment « Théorie des soins infirmiers insulaires », « Culture
communautaire et théorie des soins infirmiers », « Théorie de la coopération communautaire dans le
cadre du multiprofessionnalisme » et « Soins infirmiers internationaux dans les îles ». 3) Avenues d’étude
et méthodes d’enseignement des soins infirmiers insulaires à domicile et à l’étranger : Des conférences et
des cours pratiques ont eu lieu sur l’île isolée de Miyako et sur notre campus au moyen d’un système de
vidéoconférence et du système d’éducation à distance de notre collège. Conclusions : Quatre étudiants à
la maîtrise et trois au doctorat sont inscrits au programme de soins infirmiers insulaires. Au cours de
2009, quatre étudiants ont terminé leurs cours obligatoires à l’exception de leurs projets de recherche.
Notre programme de 2009 a été évalué par des chercheurs de l’intérieur et de l’extérieur de l’école.
MOTS-CLÉS : soins infirmiers insulaires, programme d’éducation, île isolée, cours de niveau supérieur
Soutenir les infirmières des îles isolées grâce à un système de vidéoconférence – Okinawa, Japon
Kaori Shimizu, Department of Nursing, Meio University, Okinawa, Japon; Midori Kamizato, Department of
Nursing, Okinawa Prefectural College of Nursing, Okinawa, Japon
Contexte : Le personnel infirmier qui vit sur des îles éloignées éprouve de la difficulté à obtenir un
perfectionnement professionnel et des informations sur les nouvelles connaissances en soins infirmiers,
et il a peu de communication avec l’extérieur des îles. Ce sont là des causes de démission hâtive pour les
infirmières et infirmiers. Par conséquent, la réalisation d’un système de soutien destiné notamment à
assurer le perfectionnement professionnel ou la consultation est nécessaire et indispensable. But : Bâtir
le réseau du système de soutien du personnel infirmier œuvrant en régions isolées à l’aide de la
technologie de l’information et de la communication (TIC). Méthodologie : Les membres du personnel
63
infirmier désireux d’adhérer au système de soutien par la TIC dans des cliniques situées sur des îles
isolées ont été recrutés à l’aide de méthodes boule de neige par les fournisseurs de soins de santé. Nous
leur offrons plusieurs vidéoconférences qui leur donnent des occasions de rencontres et de conversations
en ligne. Des données ont été recueillies par l’entremise d’entrevues semi-structurées, de conversations
dans le cadre des activités de vidéoconférence et de clavardage. Résultats : Trois infirmières cliniciennes
de différentes îles ont participé à des entrevues individuelles et par vidéoconférence. Avant l’avènement
des vidéoconférences, elles vivaient des problèmes tels que les suivants : « manque de relations avec
d’autres fournisseurs de soins de santé », « pas d’information », « isolement », « impossibilité d’assister à
des réunions professionnelles », « stress dans les relations interpersonnelles avec les médecins ». Nous
avons organisé cinq vidéoconférences et deux exposés ouverts pour ces infirmières. Les contenus
principaux des vidéoconférences portaient sur des exposés de cas, une étude des pratiques en soins
infirmiers, les problèmes de santé des insulaires et l’intervention en soins infirmiers dans le cadre d’un
événement traditionnel. Après les vidéoconférences, les infirmières ont fait part de commentaires positifs
tels que « se sentir connectée avec les fournisseurs de soins de santé de l’extérieur », « partager des
connaissances en soins infirmiers », « utiliser la TIC », « se sentir moins isolée », « amélioration de leur
motivation personnelle », « se recycler ». Elles ont également établi des relations entre elles par
téléphone, par conversation en ligne sur Skype et par des rencontres directes. Conclusions : Offrir des
vidéoconférences et des exposés ouverts s’est révélé un moyen très positif de relier les infirmières des
îles éloignées. Pour cette recherche, nous n’avons pu recruter que trois infirmières dans ces îles. Ce petit
nombre vient du fait que très peu de membres du personnel infirmier ont accès à la technologie de
l’information et de la communication. Okinawa, au Japon, compte 39 îles éloignées, sur lesquelles se
trouvent 20 cliniques, dotées chacune d’un médecin et d’une infirmière ou un infirmier seulement.
D’autres recherches seront encore nécessaires pour trouver comment soutenir le personnel infirmier
isolé et lui fournir un perfectionnement professionnel et des consultations.
MOTS-CLÉS : système de soutien, soins infirmiers, île éloignée, système de vidéoconférence
Prévalence d’une échelle de somnolence d’Epworth élevée dans une population rurale
James Dosman, Centre canadien de santé et sécurité en milieu agricole (CCSSMA), College of Medicine,
University of Saskatchewan; P. Pahwa, CCSSMA, College of Medicine, University of Saskatchewan; C.
Karunanayake, CCSSMA, College of Medicine, University of Saskatchewan; D. Rennie, CCSSMA, College of
Medicine, University of Saskatchewan; J. Lawson, CCSSMA, College of Medicine, University of
Saskatchewan; L. Hagel, CCSSMA, College of Medicine, University of Saskatchewan;
Le syndrome des apnées du sommeil est un diagnostic de plus en plus courant en médecine respiratoire,
mais il est pourtant souvent sous-diagnostiqué au sein des populations rurales. L’échelle de somnolence
d’Epworth (ESS) peut être un outil utile pour alerter les médecins quant à un problème potentiel
d’apnées obstructives. Nous avons récemment réalisé un sondage auprès d’une population rurale en
utilisant le test d’échelle d’Epworth dans 154 foyers composés de 283 adultes de 18 à 97 ans (âge moyen
± écart-type : 52 ± 14,9), dont 140 hommes (49,5 %) et 143 femmes (50,5 %). Un informateur-clé dans
chaque foyer a fourni les renseignements sur chaque adulte (> 18 ans) de ce foyer. Le nombre de fumeurs
actifs s’élevait à 37 (13 %), d’ex-fumeurs à 105 (37,1 %) et de personnes qui n’avaient jamais fumé à 141
(49,8 %). Nos données ont montré que 75,4 % des participants à l’étude ont obtenu un score ESS de 0 à 9,
soit normal; 8,1 % ont eu un score de 10 à 11, indiquant une privation de sommeil modérée, et 16,6 %
ont obtenu un score ESS supérieur ou égal à 12, un résultat considéré être une forte privation de
sommeil. Une régression logistique polytomique à variables multiples fondée sur l’approche des
équations d’estimation généralisée (pour tenir compte de la concentration au sein du foyer) a montré
que le fait d’être de sexe mâle (risque relatif approché (RRA) de 2,06, 95 %, intervalle de confiance (IC)
1,11 -3,82) et l’obésité (définie par un indice de masse corporelle > 30) (RRA 2,51 - IC 1,05 – 5,98)
64
augmentaient grandement le risque d’avoir un score ESS supérieur ou égal à 12. Les statuts d’ex-fumeur
et de fumeur actif ont été associés de manière négative au risque d’un score ESS ≥12.
MOTS-CLÉS : apnée du sommeil, échelle d’Epworth, rural
Programme de formation en santé publique et agroécosystème en milieu rural (PHARE)
Shelley Kirychuk, John Gordon, James Dosman, Caroline Duchaine, Karen Bartlett, Will Pickett,
Martha MacLeod, Catherine Laprise, Debra Morgan, A. Senthilselvan, Bruce Reeder, Andrew Potter,
Judith Guernsey, Judith Kulig
Financé par les Instituts de recherche en santé du Canada dans le cadre de l’Initiative stratégique pour la
formation dans le domaine de la santé (ISFRS), ce programme est ouvert aux étudiants des cycles
supérieurs et aux boursiers de recherches postdoctorales inscrits dans une université canadienne. Votre
projet de recherche doit porter sur la santé des Canadiens, telle qu’elle est influencée par des facteurs
agricoles, ruraux ou écosystémiques. L’intensification de la production agricole et les changements
profonds dans la société rurale et les services de santé en milieu rural au Canada et dans le monde ont
fini par créer des problèmes de santé et sécurité publiques et des difficultés en matière de santé
communautaire, qui n’existaient pas il y a dix ans. Une telle interdépendance est celle qui prévaut entre
le système agroéconomique d’une part et le système éco-environnemental d’autre part. La santé et la
sécurité des gens qui vivent et travaillent dans les secteurs agricoles et ruraux sont menacées de manière
disproportionnée par rapport à ceux des autres secteurs. De plus, les activités en milieu agricole et rural
peuvent entraîner des conséquences sérieuses sur la santé publique, notamment des maladies
infectieuses émergentes qui exigent une intervention interdisciplinaire rapide afin de fournir des
réponses scientifiques solides pour des décisions politiques difficiles. Toutefois, le Canada et le monde
entier font face à une pénurie marquée de personnes possédant les compétences en recherche
nécessaires pour régler les problèmes locaux et guider l’élaboration des politiques. Le programme de
formation PHARE procure une approche coordonnée et intégrée à la santé rurale, agricole, publique et
écosystémique destinée à améliorer et à promouvoir la capacité de recherche nécessaire pour former des
dirigeants et concrétiser des actions et des politiques publiques. Les stagiaires contribueront à l’étude de
la santé rurale, agricole, publique et écosystémique par diverses approches telles que : la recherche
fondamentale, les programmes de prévention en santé, l’ingénierie et l’hygiène du travail, l’évaluation
des risques, l’élaboration de politiques, les industries en milieu rural, ainsi que les processus influant sur
les écosystèmes agricoles et ruraux comme l’agriculture, l’exploitation minière, la transformation du bois
et du papier, la production pétrolière et gazière, la qualité de l’eau, la salubrité des aliments, les
zoonoses, la microbiologie et l’immunologie reliées aux expositions, la santé au travail, la santé en milieu
rural, les méthodes et modèles de prestation de services de santé en milieu rural, etc. Le programme
PHARE offre des allocations de soutien, des possibilités de réseautage et un programme d’études à
distance.
MOTS-CLÉS : Programme de formation pour diplômés
Différences dans les constituants primaires des poussières provenant des porcheries, des poulaillers et
des silos à grains, et influence cellulaire
Shelley Kirychuk, University of Saskatchewan; John Gordon, University of Saskatchewan;
George Katselis, University of Saskatchewan; Caroline Duchaine, Université Laval; Natasha Just,
University of Saskatchewan; David Schneberger, University of Saskatchewan; Syed Zain Ali, University of
Saskatchewan; Wojciech Dawicki, University of Saskatchewan; Nick Ovsenek, University of Saskatchewan
Historique : Les personnes qui travaillent dans des bâtiments d’élevage intensif connaissent quelques-uns
des taux les plus élevés de symptômes d’atteinte respiratoire et de changements dans la fonction
respiratoire. Les poussières organiques et, plus particulièrement, l’endotoxine ont été associées de très
65
près à ces symptômes et ces changements. Les poussières sont considérées comme un facteur majeur
dans la réaction respiratoire et inflammatoire des personnes exposées. L’endotoxine, un constituant
inflammatoire de ces poussières, semble expliquer seulement une fraction de la réaction respiratoire et
inflammatoire. Des constituants majeurs des poussières, dont des protéines, ont été identifiés et évalués
pour leur capacité à stimuler une réaction cellulaire. Méthodologie : De nombreuses méthodes ont été
utilisées pour caractériser les constituants d’échantillons décantés et inhalables de poussières de
poulailler, de porcherie et de silos à grains. Les méthodes d’évaluation comprenaient l’azote, le carbone
(organique), le soufre, les phosphates, l’ammoniac, les chaînes d’acides gras, la granulométrie et autres
de poussières de poulailler, de porcherie et de maison, et faisaient appel à plusieurs méthodes
concurrentes. Des protéines ont été fractionnées à partir des échantillons, et des protéines individuelles
ont été identifiées par spectrométrie de masse. Des cellules broncho-épithéliales (A549) ont été
éprouvées en suspension totale et avec des fractions recueillies par chromatographie FPLC, puis
analysées pour la libération de marqueurs inflammatoires. Résultats : Il y a eu une quantité beaucoup
plus importante d’endotoxine par milligramme de poussière (EU/mg) dans les fractions de particules
inhalables et non inhalables dans les exploitations avicoles en batterie que dans les exploitations en
parcours libre et en grange, même si les exploitations avicoles en parcours libre et en grange avaient des
taux de poussières beaucoup plus élevés. Les constituants présents dans la poussière diffèrent selon le
type de bâtiments d’élevage, et ces distinctions peuvent aider à expliquer les différences dans les
réactions respiratoires éprouvées par les travailleurs exposés à ces milieux de travail.
MOTS-CLÉS: poussière, inflammation, milieu de travail
Les facteurs qui influencent les médecins de famille d’origine urbaine et d’origine rurale à choisir la
pratique en milieu rural
Jill Konkin, professeure agrégée, Department of Family Medecine, Faculty of Medecine and Dentistry,
University of Alberta; Lisa Bylsma, adjointe de recherche, Office of Rural & Regional Health, University of
Alberta
Historique : La pénurie de médecins en milieu rural au Canada prévaut depuis des décennies et la
majorité des médecins ruraux viennent des milieux urbains. Dans le passé, une seule étude sur les
facteurs qui influencent le choix de la pratique en milieu rural s’est penchée sur les différences entre les
médecins d’origine rurale et ceux d’origine urbaine. Objet : La présente étude examine les facteurs qui
influencent les médecins d’origine rurale et ceux d’origine urbaine à opter pour la pratique en milieu
rural. Méthodologie et analyse : Une étude qualitative qui a fait appel à une analyse thématique.
Résultats : Les deux groupes ont cerné six thèmes communs avec trois domaines de différences. Les
différences comprenaient les suivantes : le rôle des médecins ruraux dans le mentorat auprès des
étudiants locaux, le rôle-clé de l’exposition précoce à la pratique en milieu rural pour les médecins
d’origine urbaine et l’attrait des médecins d’origine rurale pour les spécialités de la chirurgie au détriment
de la médecine familiale en milieu rural. Conclusions : Les médecins ruraux actuels jouent un rôle crucial
dans leur remplacement, à la fois en incitant les jeunes gens de leurs collectivités à poursuivre des
carrières en médecine et en acceptant des étudiants en médecine dès le début de leurs études afin que
ces derniers acquièrent des expériences d’apprentissage au sein de leurs pratiques. L’attrait d’un vaste
champ d’activité devrait rappeler aux décideurs en matière de prestation de services de santé que
réduire le champ d’activité des médecins ruraux pourrait aller à l’encontre du but recherché, à savoir
recruter de médecins de famille ruraux en nombres suffisants pour le Canada rural.
MOTS-CLÉS : ressources humaines en santé, recrutement de médecins ruraux
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Santé psychologique des producteurs agricoles du Québec
Maria Labrecque Duchesneau, d.g. Au coeur des familles agricoles; Ginette Lafleur, Marie-Alexia Allard,
Doctorantes Université du Québec à Montréal
Contexte et Objectifs: L'enquête avait pour objectif d'évaluer la santé psychologique des producteurs
agricoles du Québec. Peu d'études récentes avaient exploré de façon scientifique cette facette de la vie
agricole. Méthodologie ou démarche : L'enquête a été réalisée en deux étapes, en décembre 2005 et en
janvier 2006. Des questionnaires ont été postés aux 3500 producteurs de lait, de porcs et de volaille,
membres de la Coop fédérée; 1 338 personnes y ont répondu. Vingt producteurs de grandes cultures ont
été sondés lors de groupes de discussion tenus au printemps 2006. Résultats: Au moment de l’enquête,
50,9 % des répondants présentaient un taux élevé de détresse psychologique, un pourcentage nettement
supérieur au taux de 17,5 % observé parmi la population agricole en 1997 et en deçà du taux moyen de
20,1 % relevé chez la population québécoise dans la dernière enquête de Santé Québec (1998). L’enquête
a aussi révélé que : 1) 74 % des producteurs agricoles se sentent régulièrement stressés; 2)82 % des
femmes et 72 % des hommes ressentent ce stress; 3) Le groupe des 35-54 ans est le plus touché; 4) Les
éleveurs de porcs sont les plus stressés (84 %), suivis des producteurs de lait (74 %) et de volailles (51 %).
5) 7,7 % des producteurs de porcs ont songé sérieusement au suicide. Ce taux est de 5,7% pour
l’ensemble des producteurs et de 3,9 % pour la population québécoise. Rejoignant une étude menée par
l’ACSA en 2005, les préoccupations financières viennent en tête des multiples facteurs de stress auxquels
ils font face. Les agriculteurs se sentent moins en contrôle; leur plus grande frustration est de reconnaître
leur incapacité face aux problématiques rencontrées. Conclusion: La présente enquête confirme
l’ampleur de la détresse psychologique du milieu agricole, déjà soulevée par certains intervenants du
secteur. Elle fournit des bases solides pour orienter les interventions et sensibiliser les différentes
instances à l’urgence de réagir. Une agriculture durable passe par des agriculteurs en santé. Tout doit être
mis en place pour qu’ils soient compris et aidés; leur contribution à la société doit être reconnue à sa
juste valeur. Briser leur isolement fait partie de la solution.
MOTS-CLÉS : Mieux comprendre le milieu rural agricole et adapter les ressources de la santé à leur image
Prévalence de l’asthme et des comportements pouvant nuire à la santé, selon un gradient rural-urbain :
une étude nationale sur les enfants canadiens
J.A. Lawson, Université de la Saskatchewan; M.W. Bruner, Université Queen’s; W. Pickett, Université
Queen’s; I. Janssen, Université Queen’s; K. Madani, Université de la Saskatchewan
Contexte : D’après des études antérieures basées sur de petites populations distinctes
géographiquement, il existe une plus faible prévalence de l’asthme chez les enfants qui vivent en milieu
rural ou agricole. Cette association pourrait être attribuable à des différences dans les comportements
pouvant nuire à la santé. En étudiant un échantillon représentatif d’enfants canadiens, la présente
analyse visait à évaluer la prévalence de l’asthme ainsi que son association avec certains comportements
pouvant nuire à la santé, selon un gradient rural-urbain. Méthodologie : Les données transversales
concernant 4 726 jeunes Canadiens (de la 6e à la 10e année) ont été puisées dans l’étude intitulée Les
comportements de santé des jeunes d’âge scolaire (2001–2002). Parmi les variables faisant l’objet du
questionnaire, on relève des données démographiques, l’activité physique, l’écoute de la télévision et
l’utilisation d’un ordinateur, des aspects précis de la diète et l’indice de masse corporel. La situation
géographique des écoles a été évaluée à l’aide des codes de Beale, en adoptant trois niveaux de
classification : régions métropolitaines (métro), régions non métropolitaines adjacentes à des régions
métropolitaines (non métro-adjacentes), régions non métropolitaines non adjacentes à des régions
métropolitaines (rurales). En utilisant une régression logistique multiple et des équations d’estimation
généralisées, on a examiné l’association entre les classifications géographiques et le diagnostic
67
autodéclaré de l’asthme (défini, dans une perspective opérationnelle, comme le diagnostic d’un médecin,
tout comme la mention d’éternuements, d’une toux sèche durant la nuit, d’une consultation à l’urgence
ou d’une hospitalisation pour des problèmes d’asthme au cours des douze derniers mois). Résultats : La
population étudiée était de sexe féminin dans une proportion de 54,1 %, et vivait surtout dans des
régions métropolitaines (62,1 %), ainsi que dans des régions non métropolitaines-adjacentes (16,1 %) et
rurales (21,8 %). La prévalence de l’asthme était inversement associée au gradient urbain-rural
(métro = 17,7 %, non métro-adjacentes = 15,6 %, rurales = 14,8 %, p = 0,01). On a observé des
associations inverses, significatives statistiquement (p < 0,05), entre, d’une part, le fait de manger des
légumes et de boire du lait entier, et, d’autre part, l’asthme. Après avoir évalué la présence de
l’interaction, nous avons constaté dans les régions métropolitaines un risque accru d’asthme associé à
une surcharge pondérale et à un plus haut niveau d’activité; dans les régions non métropolitainesadjacentes, on a remarqué un risque accru d’asthme associé à un plus haut niveau d’activité physique; et,
dans les régions rurales, on a observé une tendance à un moindre risque d’asthme associé à un plus haut
niveau d’activité physique (p = 0,08). Conclusions : Cet échantillon national d’enfants canadiens nous a
permis de corroborer ce constat : il existe un risque moindre d’asthme dans les régions plus rurales. Les
différences qui ont été observées selon les catégories géographiques pour ce qui des associations entre
l’état adipeux et l’asthme, ainsi qu’entre l’activité physique et l’asthme, peuvent contribuer à expliquer
les différences quant à la prévalence de l’asthme.
Communautés et Écoles en santé pour une prise en charge collective de la santé et du mieux-être
Barbara Losier, directrice générale, Mouvement Acadien des Communautés en Santé du NB
En novembre 2002, le Conseil consultatif ministériel sur la santé rurale au Canada publiait son rapport La
santé rurale aux mains des communautés rurales. Ce rapport proposait comme pistes de solutions, aux 2
premiers rangs de ses orientations stratégiques majeures, le ‘Soutien aux initiatives de communautés en
santé’ et les ‘Organisations qui soutiennent le renforcement de la capacité communautaire’. Près de dix
ans plus tard, le Mouvement Acadien des Communautés en Santé du Nouveau-Brunswick (MACS-NB)
viendra témoigner du fait que le modèle de Communautés & Écoles en santé est bel et bien vivant au
pays et fera le point sur l’essor qu’a pris le modèle dans le contexte rural et minoritaire francophone de
l’Acadie du Nouveau-Brunswick. Le MACS-NB voudra aussi partager les enjeux d’une alliance
pancanadienne entre les 4 réseaux Communautés & Villes en santé en action au pays, soit le Réseau
québécois de Villes et Villages en santé, le BC Healthy Communities, la Ontario Healthy Communities
Coalition et le MACS-NB. Les paramètres d’une prochaine recherche démontrant l’impact du modèle
privilégié sur les déterminants sociaux de la santé comme moyen d’agir en termes de gestion des
maladies chroniques et de prévention des maladies chroniques seront aussi partagés avec les
participant.e.s
MOTS-CLÉS : Communautés et Écoles en santé, Participation citoyenne et communautaire, Santé et
mieux-être, Communautés francophones et acadiennes
L’asthme chez les travailleurs agricoles : une perspective épidémiologique.
Nayak Chandra S1, Tariq M2, 1) expert-conseil, médecin du travail, Royal Commission Hospital, Jubail,
Arabie saoudite; 2) pneumologue-conseil, Naria Central Hospital, Arabie saoudite
Aperçu : Le secteur de l’agriculture présente une très grande diversité de dangers respiratoires
substantiels. Objectifs : Le but de cette étude est de mettre en corrélation l’association entre les
travailleurs agricoles et l’asthme. Méthodologie : L’étude a été menée dans le village de Naria, situé dans
la province orientale de l’Arabie saoudite. Le protocole de l’étude comprenait un questionnaire, la
spirométrie et un test de bronchodilatation. Un groupe de travailleurs agricoles masculins (n = 156) et un
groupe témoin de travailleurs de bureau masculins (n = 210) ont été évalués relativement à l’asthme
68
apparaissant à l’âge adulte. Résultats : La prévalence d’asthme diagnostiqué par un médecin et d’asthme
observé était respectivement de 7,3 % et de 3,2 % chez les travailleurs agricoles, et de 4,2 % et de 1,8 %
chez les sujets du groupe témoin (p < 0,05). La prévalence de tous les symptômes respiratoires était plus
élevée chez les travailleurs agricoles, avec des différences statistiquement importantes après les
ajustements effectués en fonction de l’âge, du sexe et du tabagisme. Le ratio moyen VEMS/capacité vitale
(pourcentage des cas prédits) était statistiquement positif en relation avec les travailleurs agricoles
(p < 0,025) après des ajustements pour les variables confusionnelles. L’obstruction bronchiale était
réversible chez 10 % environ des sujets dans les deux groupes. Conclusions : L’étude a démontré une
augmentation de la prévalence de l’asthme parmi les travailleurs agricoles, y compris des symptômes
respiratoires supplémentaires.
MOTS-CLÉS : asthme, travailleurs agricoles
Caractéristiques des soins infirmiers en milieu insulaire
Nakasone Yoko, Kumiko Chinen, Sachico Nomura, Midori Kamizato et Miwako Noguchi, Department of
Okinawa Prefectural College of Nursing
Objectifs : On estime à plus de 180 000 le nombre d’îles dans le monde. Il est très important d’établir la
situation sanitaire des insulaires afin d’assurer des soins infirmiers de grande qualité. Cette étude a pour
objet d’examiner la documentation relative aux caractéristiques des soins infirmiers en milieu insulaire.
Méthodologie : Une recherche documentaire a été effectuée en mai 2010 à l’aide des bases de données
CINAHL et Medline. La stratégie de recherche comprenait une combinaison des mots-clés « île » et
« soins infirmiers » dans les titres de publications avec résumés. Cent trente-huit articles ont été
sélectionnés comme base de données de l’étude des soins infirmiers en milieu insulaire. Résultats :
D’après les analyses par classement géographique, on a trouvé 20 articles portant sur la mer
Méditerranée, 11 sur la mer des Caraïbes, 43 sur l’océan Pacifique, 8 sur l’océan Atlantique, 4 sur l’océan
Indien et 52 pour la catégorie Autres. Ces études étaient surtout destinées aux infirmières et infirmiers, et
aux étudiantes et aux étudiants en soins infirmiers. Peu d’entre elles portaient sur les habitants des îles.
Les méthodes d’analyse étaient qualitatives, quantitatives et mixtes. Les principales études portaient sur
l’enseignement des soins infirmiers et l’enseignement en soins de santé pour les assistants autochtones,
qui devait compenser des carences au niveau du personnel médical. Les problèmes de santé par région
concernaient les patients cancéreux à Chypre, le tabagisme chez le personnel infirmier ou les étudiants
des îles Baléares, l’incidence du diabète à l’île Maurice, le taux le plus élevé de décès par cancer du sein
parmi les femmes des Antilles et les concentrations de BPC et d’insecticides organochlorés aux îles Féroé.
Des études culturelles, telle la spiritualité, s’attachaient aussi à plusieurs îles, dont Malte en particulier.
De plus, des maladies infectieuses comme l’hépatite C, la malaria et le VIH, ainsi que les problèmes de
santé découlant du cancer du sein et du diabète, ont été indiqués dans les études portant sur les îles du
Pacifique au cours des années 2000 à 2005. Conclusions : Selon les différentes régions des îles, les
problèmes de santé découlaient de raisons environnementales et économiques, de la pénurie de
travailleurs de la santé et de l’insuffisance d’éducation en soins infirmiers, des changements d’habitudes
de vie provoqués par des facteurs extra-insulaires (particulièrement celui de la culture occidentale). Les
infirmières et infirmiers doivent comprendre non seulement les problèmes de santé des gens des îles,
mais aussi l’environnement qui les entoure et leurs origines culturelles.
MOTS-CLÉS : îles, soins infirmiers, caractéristiques, documentation
69
Carte du lieu de la conférence
Hôtel Crown Plaza
70
Carte - Lieu de la conférence
Fredericton
71
Les participants inscrits
(en date du 31 août 2010)
A
Jill Allison, Atlantic Rural Center, 148 Hamilton Ave, St. John's, NF, A1E1J3, (709) 579-6114,
[email protected]
B
Karen Bartlett, School of Environmental Health UBC, 2206 East Mall, Vancouver, BC, V6T 1Z3, P(604) 822-6019,
F(604) 822-9588, [email protected]
Brenna Bath, PHARE, University of Saskatchewan, #3007 - 38 Grenville Street, Toronto, ON, M4Y 3G5, (306) 251
-1439, [email protected]
Pascale Blais-Lecours, PHARE, Laval Universite, 27 rue de la Marine, Levis, PQ, G6V7V1, (418) 614-8510,
[email protected]
Nathalie Boivin, UMCS, 725, rue du Collège, Bathurst, NB, E2A3Z2, P(506) 545.3500, F(506) 545.3502,
[email protected]
Michelle Bourgoin, Government of NB - Wellness Branch, 250 King Street, Fredericton, NB, E3B 5H1, P(506)
453-5526, F(506) 444-5722, [email protected]
Jimmy Bourque, Université de Moncton, 18, avenue Antonine-Maillet, Moncton, NB, E1A 3E2, P(506) 858-4992,
F(506) 863-2059, [email protected]
Rosemary Boyle, Canadian Cancer Society, 133 Prince William Street; PO 2089, Saint John, NB, E2M 6J3,
P(506) 634-6272, F(506) 634-3808, [email protected]
Dawn Marie Buck, Health Horizon Network, 116 Coburg Street, Saint John, NB, E2L 3K1, P(506) 632-5756,
F(506) 632-5539, [email protected]
Julie Bull, University of New Brunswick, 316-490Queen Street, Charlottetown, PE, C1A 8R9, P(902) 626-8410,
F(902) 566-0777, [email protected]
C
Leah Carr, New Brunswick Health Research Foundation, 100 - 30 Knowledge Park Drive, Fredericton, NB, E3C
2R2, P(506) 455-6691, F(506) 455-0642, [email protected]
Natalie Carrier, Université de Moncton, Pavillon Jacqueline Bouchard, Moncton, NB, E4P 3H2, P(506) 858-3792,
F(506) 858-4283, [email protected]
Jean Castonguay, Bureau du sou-ministre délégué, Ministère de la santé, Fredericton, N.-B.
Jean-Stéphane Chiasson, Réseau de santé Vitalité Health Network, 275 Main Street, Suite 600, Bathurst, NB,
E2A 1A9, P(506) 544-3678, F(506) 544-5145, [email protected]
Maureen Coady, Saint Francis Xavier University, Box 1096, Antigonish, NS, B2G 2S3, P(902) 867-3244,
[email protected]
Erin Crouchman, Community Health & Epidemiology, Queen's University, Kingston, ON, K7L 3N6, P(613) 5496666, [email protected]
D
Tanis Dagert, BC Healthy Living Alliance, 7923 Northwind Drive, Lantzville, BC, V0R 2H0, P(250) 3905159,
[email protected]
72
Lise Daigle, GNB - Dept of Health, Po Box 5100, Fredericton, NB, E3B5G8, P(506) 4443983, F(506) 4445505,
[email protected]
Alekhya Das, University of New Brunswick, PO Box 4400, Fredericton, NB, E3B 5A3, P(506) 471- 9628, F(506)
453- 4695, [email protected]
Sueli B. de Freitas, Canadian Centre for Health and Safety in Agriculture, 103 Hospital Drive, P.O. Box 120RUH,
Saskatoon
SK, S7N 0W8, P(306) 966-7888, F(306) 966-8799, [email protected]
Margaret Delmege, Centre for Rural and Northern Health Research, Laurentian University, 935 Ramsay Lake
Road, Sudbury, ON, P3E 2C6, P(705) 675-1151 ext 4369, F(705) 675-4855, [email protected]
Paul d'Entremont, Réseau Santé - Nouvelle-Écosse, C.P. 86, 705 route 335, West Pubnico, NS, B0W 3S0,
P(902) 762-2074, F(902) 762-0119, [email protected]
Maria Labreque Duchesneau, au Coeus des Familles Agricoles, rue Gladu, 1111, Marieville, PQ, J3M 1A6,
P(450) 460-4632, F(450) 460-8854, [email protected]
Michelle Anne Duguay, Ministère de la Santé du NB, 520 king Street, P.O. Box 5100, Fredericton, NB, E3A 9W9,
P(506) 453-8159, F(506) 444-5236, [email protected]
E
Dana Edge, Queen's University, School of Nursing, 92 Barrie Street, Kingston, ON, K0H 1G0, P(613) 533-6000, x.
74765, F(613) 533-6770, [email protected]
Elham Emami, Université de Montréal, faculté de Médecine dentaire, CP. 6128 Sucursale Centre-ville, Montréal,
PQ, H3C 3J7, P(514) 343-6053, F(514) 343-2233, [email protected]
F
Bao Gang Fei, Department of Health, Government of NB, 2nd Floor, 520 King Street, P.O. Box 5100, Fredericton,
NB, E3B5G8, P(506) 453-6856, F(506) 435-2780, [email protected]
Amanda Froehlich, PHARE, University of Saskatchewan, Box 127, Bradwell, SK, S0K 0P0, P(306) 370-9391,
[email protected]
G
Diane Gagnon, Canadian Health Services Research Foundation, 700-1565 Carling Avenue, Ottawa, ON, K1Z
8R1, P(613) 728-1318 x 347, [email protected]
Zhiwei Gao, PHARE, University of Alberta, 10519-82nd Street, Edmonton, AB, T6A 3M9, P(780) 901-1164,
[email protected]
Nichole Garzia, PHARE, University of British Columbia, 5602 Yalta Place, Vancouver, BC, V6T 2C2, P(604) 6287666, [email protected]
Josee Gauthier, Institut National de santé publique du Québec, 288 rue Pierre-Saindon, 2e étage, Rimouski, PQ,
G5L 9A8, P(418) 727-4519, F(418) 723-3103, [email protected]
Neil Goedhuis, Health Canada, 200 Eglantine Driveway, Ottawa, ON, K1A 0K9, P(613) 941-8962, F(613) 9482110, [email protected]
Nicole Gregory, School for Resource and Environmental Studies, 2480 Agricola St., Halifax, NS, B3K 4C2, P(902)
429-1601, [email protected]
Lynn Kelly de Groot, N. B Department of Health, 520 King St, PO Box 5100, Fredericton, NB, E3B5G8, P(506)
444-4174, F(506) 453-8711, [email protected]
73
H
Rita Hamoline, Department of Sociology, University of Saskatchewan, 9 Campus Drive, Room 1019, Saskatoon,
SK, S7N 5A5, P(306) 966-6944, F(306) 966-6950, [email protected]
Dawn Hanson, Canadian Cancer Society, Box 5264, Smithers, BC, V0J 2N0, P(250) 877-8467,
[email protected]
Kerry-Anne Hogan, PHARE-CCHSA, 2 Pepperidge Way, Kanata, ON, K2K 3B4, P(613) 599-8272,
[email protected]
Marilyn Hodgins, University of New Brunswick, 27 Moore Court, Scotch Lake, NB, E6L 1L9, P(506) 458-7628,
[email protected]
Travis Holyk, Carrier Sekani Family Services, 987 4th Ave, Prince George, BC, V2N5R2, P(250) 562-3591, F(250)
614-9142, [email protected]
Judith Horrigan, Laurentian University School of Nursing, Ramsey Lake Road, Sudbury, ON, P3B 4J6, P(705)
6751151, [email protected]
J
Lorene Jewitt, CCHSA/PHARE, Box 120, RUH, Saskatoon, SK, S7N 0W8, P(306) 966-2111,
[email protected]
Natasha Just, PHARE, University of Saskatchewan, 117 Clearwater Rd
2182, [email protected]
Saskatoon, SK, S7K 3Y8, P(306) 242-
K
Chandima Karunanayake, CCHSA, University of Saskatchewan, 103 Hospital Drive, Saskatoon, SK, S7N0W8,
P(306) 966-1647, F(306) 966-8799, [email protected]
Donna Kearney, Rosseau Nursing Station – WPSHC, 17 Victoria Street Rosseau, ON, P0C 1J0, P(705) 7321095, F(705) 732-1807, [email protected]
Chloe Kennedy, Dalhousie University, 6107 Charles Street, Halifax, NS, B3K 1L2, P(902) 429-7102, F(902) 4923728, [email protected]
Christine Kirby, Canadian Health Services Research Foundation, 700-1565 Carling Avenue, Ottawa, ON, K1Z
8R1, P(613) 728-1318 x 343, [email protected]
Shelley Kirychuk, Univ. of Saskatchewan, CCHSA, PO Box 120, 103 Hospital Dr, Saskatoon, SK, S7N 0W8,
P(306) 966-6649, F(306) 966-8799, [email protected]
Megan Kot, PHARE, Dalhousie University, 2480 Agricola Street, Halifax, NS, B3K 4C2, P(902) 402-8384,
[email protected]
Judith Kulig, University of Lethbridge, 4401 University Drive, Lethbridge, AB, T1K 3M4, P(403) 382 7119, F(403)
329 2668, [email protected]
L
Ginette Lafleur, UQAM,1726 Adoncour, Longueuil, PQ, J4J5L1, P(514) 987-3000,
[email protected]
Guy Lanteigne, CIPA inc., 1040, rue du Parc, pièce 1, Paquetville, NB, E8R1J7, P(506) 764-1030, F(506) 7641039, [email protected]
74
Cassandra Lei, Health Canada, 200 Eglantine Driveway, Ottawa, ON, K1A 0K9, P(613) 946-3660, F(613) 9482110, [email protected]
Claire LeBlanc, CIPA inc., 1040, rue du Parc, pièce 1, Paquetville, NB, E8R1J7, P(506) 764-1030, F(506) 7641039, [email protected]
Denise Leblanc-Duchin, Horizon Health Netword-Saint John Regional Hospital, 400 University Ave PO Box 2100,
Saint John, NB, E2L4L2, P(506) 648-2802, F(506) 648-6173, [email protected]
Linda LePage-LeClair, Réseau de santé Vitalité, 275, rue Main Bureau 600, Bathrurst, NB, E2A 1A9, P(506) 5442257, F(506) 544-2145, [email protected]
Valerie Letourneau. PHARE-CCHSA, 2725 Chemin Sainte-Foy, Quebec, PQ, G1V 4G5, P(418) 656-8711x3075,
[email protected]
Annick Levesque, Société santé mieux-être en français du Nouveau-Brunswick, 860 rue Main, Moncton, NB,
E1C1G2, P(506) 389-3355, [email protected]
Karen Lill, KFL&amp; A Public Health, 221 Portsmouth Ave, Kingston, ON, K7M 1V5, P(613) 549-1232, F(613)
549-0946, [email protected]
Martin Loughheed, 2-239 Carleton Ave., Ottawa, ON, K1Y0J5, P(613) 878-8660, [email protected]
Jacqueline Low, University of New Brunswick, PO Box 4400, Fredericton, NB, E3B 5A3, P(506) 458-7439, F(506)
453-4659, [email protected]
Anabelle Lurette, Université de Moncton, campus Moncton, 23 Myriam crescent, Moncton, NB, E1A0V4, P(506)
204-1836, [email protected]
M
Rasha Maal-Bared, PHARE, University of Ottawa, 4-31 Desjardins Avenue, Ottawa, ON, K1N 5N8, P(613) 8600643, [email protected]
Fionna Main, Canadian Cancer Society, BCY, 565 West 10th Avenue, Vancouver, BC, V5Z 1V9, P(604) 675 7304,
F(604) 675 7336, [email protected]
Judi Malone, Athabasca University, PO Box 556, St. Paul AB, T0A 3A0, P(780) 6458214, F(780) 7242262,
[email protected]
Sean Maurice, UNBC, 3333 University Way, Prince George, BC, V2N4Z9, P(250) 960-5443, F(250) 960-5518,
[email protected]
Meg McDonagh, Faculty of Nursing, University of Calgary, 2500 University Dr. NW, Calgary, AB, T2N 1N4, P(403)
220-6799, F(403) 284-4803, [email protected]
Xiangfei Meng, PHARE-CCHSA, Room 5572, RUH, Saskatoon, SK, S7N 0W8, P(306) 966-8769,
[email protected]
Jamie Myrah, Canadian Cancer Society, 565 West 10th Avenue, Vancouver, BC, V5Z 4J4, P(604) 603-4107,
[email protected]
N
Danielle Nolin, Université de Moncton, 32 avenur Lobban, Miramichi, NB, E1N-2W7, P(506) 850 5576,
[email protected]
O
Roberte O'Regan, Department of Health, 520 King Street, Fredericton, NB, E3B 6G3, P(506) 453-8810, F(506)
75
453-2958, Roberte.O'[email protected]
P
Wilfred Pilgrim, Dept of Health, OCMOH, Box 5100, Fredericton, NB, E3B 5G8, P(506) 453-6376, F(506) 4532780, [email protected]
Katherine Plewa, PHARE-CCHSA, 798 Maitland Street, London, ON, N5Y 2W5, P(226) 688-9287,
[email protected]
Anne Poisson, CNFS, 260 Dalhousie Street, # 400, Ottawa, ON, K1N 7E4, P(613) 244-7837 # 250, F(613) 2440283, [email protected]
R
Mary Richardson, INSPQ, 945 ave Wolfe, Quebec, PQ, G1V 5B3, P(418) 650-5115 (5578),
[email protected]
S
Nada Sarkis, Bureau du sou-ministre délégué, Ministère de la santé, Fredericton, N.-B.
David Schneberger, PHARE, University of Saskatchewan, 109-7th Street East, Saskatoon, SK, S7H 0W7, P(306)
653-0897, [email protected]
Baljit Singh, PHARE, Univeristy of Saskatchewan, WCVM, 52 Campus Drive, Saskatoon, SK, S7N 5B4, P(306)
966-7408, [email protected]
Patricia Kelly Spurles, Mount Allison University, 144 Main St, Sackville, NB, E4L4C8, P(506) 3642154, F(506)
3642625, [email protected]
Lyne St-Pierre-Ellis, Bureau du sou-ministre délégué, Ministère de la santé, Fredericton, N.-B.
John Steeves, Dalhousie University, DMNB, 100 Tucker Park Road, PO BOX 5050, Saint John, NB, E2L4L5,
P(506) 636-6000, F(50) 636-6001, [email protected]
Robichaud Suzanne, Régie régionale de la santé A, 275 rue Main, bureau 600, Bathurst, NB, E2A 1A9, P(506)
544-2151, F(506) 544-2161, [email protected]
T
Jack Teng, PHARE-CCHSA, 492-2202 Main Mall, Vancouver, BC, V6T 1Z4, P(887) 227-0716,
[email protected]
Pamela Tobin, BC Cancer Agency, 1399 6th Avenue, Prince George, BC, V2L 5L6, P(250) 649-4874, F(250) 5652987, [email protected]
V
Marc Viger, MedWest Medical Clinic, 10-110 Wedge Rd, Saskatoon, SK S7L6Y4, P(306) 979-6185, F(306) 9796186, [email protected]
Silvia Vilches, PHARE, University of British Columbia, 1946 Mayfair Drive, Victoria, BC, V8P 1P8, P(250) 5928262, [email protected]
Arcadio Viveros-Guzman, PHARE-CCHSA, 156-103 Cumberland Avenue S., Saskatoon, SK, S7N 1L6, (966)
966-1016, [email protected]
W
Jody Butler Walker, Arctic Health Research Network-Yukon, #209 100 Main Street, Whitehorse, YT, Y1A 2A7,
P(867) 334-3953, F(867) 668-5543, [email protected]
76
Eve Wiseman, Horizon Health Network, Zone 2, Saint John Regional Hospital, Box 2100, Saint John, NB, E2L4L2,
P(506) 6486407, F(506) 6583739, [email protected]
Y
Ming Ye, PHARE-CCHSA, 11409-139 Ave. NW, Edmonton, AB, T5X 3L3, P(780) 452-3197, [email protected]
Zimu Yu, PHARE, University of Saskatchewan, Apt. 1, 1226 College Drive, Saskatoon, SK, S7N 0W4, P(306) 6523184, [email protected]
77
SOCIÉTÉ CANADIENNE DE RECHERCHE EN SANTÉ RURALE
Santé rurale: Lier recherche et politiques publiques
Du 23 au 25 Septembre, 2010 Fredericton, Nouveau-Brunswick
Formulaire d'évaluation de la conférence
1. Quelles étaient vos attentes pour cette conférence ?
_____________________________________________________________________________________________
_____________________________________________________________________________________________
Vos attentes ont-elles été rencontrées? Oui ( ) Non ( )
2. Qu'avez-vous aimé le plus de la conférence ?
a) __________________________________________________________________________________________
b) __________________________________________________________________________________________
c) __________________________________________________________________________________________
3. Quels aspects de la conférence auraient pu être améliorés?
a) __________________________________________________________________________________________
b) __________________________________________________________________________________________
c) __________________________________________________________________________________________
d) __________________________________________________________________________________________
4. Avez-vous participé à un atelier le jeudi? Oui ( ) Non ( )
S'il vous plaît commenter la qualité de l'atelier:__________________________________________________
_____________________________________________________________________________________________
5. Suggestions pour les ateliers à l'avenir:
_____________________________________________________________________________________________
6. Le programme a-t-il offert : (S'il vous plaît cocher la case appropriée)
Tout à fait
d'accord
Réseautage adéquat
Discussion de groupe
Informations générales sur la recherche en santé rurale
Interaction entre la recherche et la pratique
Interaction entre les chercheurs et les membres de la
communauté
Nombre de pauses adéquat
Nombre adéquat de conférenciers
Nombre adéquat de séances simultanées
Variété suffisante de présentation, d’allocutions et de
panels
78
D'accord
Neutre
En
désaccord
Fortement
en désaccord
7. Si cette conférence a eu lieu l'an prochain, seriez-vous intéressé à soumettre un résumé?
Oui ( ) Non ( )
Seriez-vous intéressé à participer, même sans présenter?
Oui ( ) Non ( )
8. Autres commentaires:
_____________________________________________________________________________________________
_____________________________________________________________________________________________
_____________________________________________________________________________________________
_____________________________________________________________________________________________
Merci!!
79