1ère journée des Doctorants de l`Institut d`Electronique et de
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1ère journée des Doctorants de l`Institut d`Electronique et de
1ère journée des Doctorants de l’Institut d’Electronique et de Télécommunications de Rennes 20 Juin 2007 Espace des Technologies Innovantes de l’Université de Rennes 1 Session 1 Communications Propagation Radar Communications UWB-MIMO par retournement temporel I.H.Naqvi Groupe Propagation [email protected] tél. 02 23 23 87 42 Il s’agit d’étudier une méthode de communication originale, souple et sécurisée qui exploite tout à la fois les chemins multiples créés par le milieu de propagation (pour une fréquence donnée de la bande passante) comme dans les techniques MIMO (Multiple Input-Multiple Output) et un spectre large, comme ceux manipulés en UWB (Ultra Wide Band). Cette méthode est fondée sur le principe du retournement temporel (RT) qui a déjà été largement éprouvé en acoustique [1]. I. Communication par retournement temporel: Une impulsion brève émise d’un point source se propage dans un milieu invariant dans le temps; une partie de cette onde est enregistrée par un ensemble de capteurs, numérisée, retournée temporellement, et renvoyée dans le milieu de propagation. L’onde revit alors les étapes antérieures de sa vie et re-converge sur sa source en y reformant une impulsion brève. Ce procédé fonctionne même dans un milieu très réverbérant. Plus encore, il tire parti de la réverbération pour focaliser l’onde avec une résolution spatiale meilleure que celle obtenue lorsque le milieu de propagation est purement homogène. Il s’agit d’une technique qui, non seulement compense les réverbérations du milieu et assure une transmission sécurisée de l’information mais qui, plus encore, exploite la diversité spatiale en réception pour augmenter le débit. II. Travail déjà effectué Des mesures dans les domaines fréquentiel et temporel sont faites indoor et dans une chambre réverbérante afin de caractériser la réponse impulsionnelle du canal. Une fois le canal est mesuré, on peut l'utiliser pour simuler des communications UWB en se basant sur la technique RT. A partir des resultats de simulation nous pouvons constater que: Le gain de focalisation (le rapport de puissance crête reçue avec et sans RT) augmente avec la bande passante dans la chambre réverbérante. La tache focale spatiale est autour de 5cm. Si le filtre de transmission est modifié en utilisant un opérateur de permutation circulaire, le rapport signal à interférence et la qualité de communication dans un environnement multiutilisateur s'améliorent [2]. Par contre la puissance crête se trouve réduite en appliquant l’opérateur de permutation circulaire. III. Travail pour le futur: Simulation pour des évaluations de performances pour une communication RT multiutilisateur avec et sans permutation circulaire. Recherche de nouvelles méthodes pour l’amélioration des performances. Etude et faisabilité de la réalisation matérielle d’un système de communication RT. Rechercher de possibilité d’implémentation de ce système avec différente combinaison de communication MIMO. Références: [1] M. Fink, “Time-reversed acoustic”, Scientific Amer., pp. 6773, Nov.1999. [2] H. T. Nguyen,I. Z. Kovcs,P. C.F. Eggers, “A Time Reversal Transmission Approach for Multiuser UWB Communications”, IEEE Transactions On Antennas and Propagation, VOL. 54, NO. 11, November 2006. !" #$% %&%&# 7:3! "# %"-' ) - '- # %"&" &*"*- '"!- ) # %"'''." 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Modulation multiporteuse à spectre étalé avec estimation de canal avec pilote étalé appliquée à la norme DVB-T Pierre Oudomsack Pasquero, Matthieu Crussière Groupe Communication Propagation Radar [email protected] Après l’avènement et le déploiement pour le grand public de la Télévision Numérique de Terre (TNT), répondant en Europe à la norme DVB-T, la télévision numérique vers les mobiles suscite aujourd’hui l’intérêt le plus vif des diffuseurs traditionnels de la télévision, mais aussi des opérateurs de téléphonie mobile. Cette thèse s’inscrit dans le cadre du projet européen B21C (Broadcasting 21st Century) dont l’un des objectifs est de proposer une nouvelle norme DVB-T2. La 1ère phase de cette thèse était de simuler une chaîne de transmission DVB-T [1] basée sur la modulation OFDM. La phase suivante, qui est en cours, est d’insérer une fonction d’étalement avant la modulation OFDM. I. Modulation multiporteuse à spectre étalé (MC-SS) A la différence des modulations multiporteuses classiques, la technique MC-SS consiste à étaler chaque symbole à l’aide d’une FHT (Fast Hadamard Transform) d’une longueur L=2n, n∈N, avant d’effectuer la IFFT (Inverse Fast Fourrier Transform) à l’émission. Une opération de « chip mapping » consistant à positionner les chips d’un même symbole sur un ensemble de L sous-porteuses, est ensuite effectuée. Les chips d’un symbole peuvent être positionnés selon l’axe temporel ou fréquentiel seulement (étalement 1D), ou selon les deux axes en même temps (étalement 2D). II. Estimation de canal avec la technique du pilote étalé L’originalité de cette technique est d’étaler les symboles pilotes utilisés pour l’estimation du canal de la même façon que les données. Un code parmi les L codes disponibles est donc réservé au pilote. Les opérations d’estimation et d’égalisation du canal sont effectuées après désétalement si bien qu’un seul coefficient moyen est utilisé sur l’ensemble des L sous-porteuses [2]. Ceci impose des contraintes sur le chip mapping. En effet, si la variance du canal sur un ensemble de sous-porteuses (dépendant du temps de cohérence et de la bande de cohérence du canal) est forte, nous aurons une dégradation des performances puisque ces sous-porteuses sont toutes égalisées avec le même coefficient. De plus, l’orthogonalité entre les codes ne sera pas restituée, ce qui engendrera de l’interférence entre codes. Il faut donc bien choisir les longueurs d’étalement temporel et fréquentiel. III. Conclusions Dans la norme DVB-T, environ une sous-porteuse sur dix est utilisée comme pilote. Il est donc possible d’obtenir un gain en efficacité spectrale en choisissant une longueur d’étalement L>10. Par ailleurs, la modulation SS-MC offre une diversité fréquentielle et temporelle supplémentaire par rapport à l’OFDM permettant ainsi de meilleures performances en terme de taux d’erreur binaire. Elle offre également une bonne souplesse au système grâce aux paramètres Lt et Lf qui peuvent être optimisés en fonction des caractéristiques du canal. Références : [1] ETSI EN 300 744, “Digital Video Broadcasting (DVB) ; Framining structure channel coding and modulation for digital terrestrial television” [2] L.Carriou, “Optimisation de systèmes OFDM CDMA pour le voie montante des futures générations de réseaux cellulaires”, PhD thesis, 2006 Modulation MC-SS avec estimation de canal avec pilote étalé appliquée à la norme DVB-T Pierre Oudomsack Pasquero > [email protected] Encadrants de thèse : Jean-François Hélard et Matthieu Crussière Contexte ¾ Projet européen B21C (Broadcasting 21st Century) Développement d’une nouvelle norme DVB-T2 ¾ Projet régional Mobile TV World Identification et étude des normes de Télévision Numérique Terrestre chinoises et américaines Modulation multiporteuse à spectre étalé (MC-SS) Objectif : insertion d’une fonction d’étalement avant la modulation OFDM dans la norme DVB-T Étape 1 : Étalement 9 Effectué à l’aide d’une FHT (Fast Hadamard Transform) 9 Un symbole -> L = 2n chips 9 L codes orthogonaux => possibilité d’empiler les codes les uns sur les autres Étape 2 : Chip Mapping 9 Positionnement des L chips sur L sous-porteuses dans la trame OFDM Étalement 1D : selon l’axe temporel seulement Lt=L et Lf=1 selon l’axe fréquentiel seulement Lt=1 et Lf=L Étalement 2D : selon l’axe temporel et fréquentiel L=Lf.Lt Estimation de canal avec la technique du pilote étalé Insertion de symboles pilotes 9 Symboles pilotes connus par le récepteur => possibilité d’estimer le canal 9 Attribution d’un code d’étalement par pilote par ensemble de L sous-porteuses Estimation après désétalement 9 Un coefficient de canal estimé par ensemble de sous-porteuses = moyenne des coefficients de canal Égalisation 9 Multiplication de chaque ensemble de sous-porteuses par l’inverse du coefficient de canal estimé Contraintes imposées au chip mapping 9 Nécessité d’une faible variance du canal sur chaque ensemble de sous-porteuses => longueurs d’étalement Lt et Lf doivent être plus faible que le temps de cohérence et la bande de cohérence du canal Conclusions et perspectives ¾ Améliorations obtenues par rapport à la norme DVB-T : 9 Dans la norme DVB-T environ 1 sous-porteuse sur 10 est un pilote. En MC-SS, 1 code sur L est attribué pour un pilote. Donc si L>10 (à partir de L=24=16) => Gain en efficacité spectrale, meilleur débit utile 9 Meilleure souplesse du système grâce aux paramètres Lt et Lf ¾ Perspectives : 9 Réduction du PAPR en utilisant d’autres codes que ceux de Walsh-Hadamard 9 Extension à la dimension spatiale avec du MIMO Codé SS-MC-MA sur lignes d’énergie Fahad SYED MUHAMMAD Groupe Communication Propagation Radar [email protected] 0223238728. La technologie CPL consiste à exploiter le réseau de distribution de l'énergie électrique pour véhiculer des signaux de communications. Lors de la mise en place d'une transmission par courant porteur, on cherche donc à faire cohabiter sur la grille de distribution d'énergie des ondes courtes à hautes fréquences (HF) avec les signaux électriques de fréquence égale à 50 ou 60 Hz selon les pays. Le canal de propagation, que CPL offrent s'avère plutôt hostile à la transmission de données hautdébit. Il est notamment caractérisé par des phénomènes importants de sélectivité fréquentielle et des conditions de brouillage et de bruits impulsifs particulièrement défavorables. Le canal exige des techniques efficaces et robustes de la modulation, du codage et de la détection. Une solution prometteuse est le système SS-MC-MA adaptatif, proposée par Crusièrre et tous. Cette étude est entreprise dans le but de proposer et intégrer une technique de codage appropriée pour le système SS-MC-MA adaptatif. Le système SS-MC-MA combine l'étalement de spectre avec l'OFDMA. Le composant d'OFDMA est basé sur la transmission de plusieurs sous-ensembles de sous-porteuse en parallèle, chaque sous-ensemble étant exclusivement assigné à un utilisateur spécifique. Le composant d' étalement de spectre permet à chaque utilisateur de multiplexer plusieurs symboles dans le même sous-ensemble de sous-porteuse en les écartant dans le domaine fréquentiel. Dans la technique de codage proposé, le treillis intérieur et les codes externes du ReedSolomon (RS) sont appliqués au système SS-MC-MA. Le code de treillis considéré est un code quadridimensionnel 16-états développé par Wei. Employer une constellation multidimensionnelle (>2) ajoute peu de bits de redondance (normalement <1) pour chaque intervalle de signalisation 2D. La redondance liée au code de RS est assimilée en augmentant le nombre de bits dans chaque symbole du SS-MC-MA par un facteur de n/k. Pour un système SS-MC-MC non codé, le débit réalisable sur un sous-ensemble donné à un taux d'erreur de symbole fixe est calculé comme : (u) L c E s 1 Rk = Lc log 2 1+ Γ ∑ (1u ) 2 N0 n ⊂ S k hn Γ, le gap, pour une modulation d'amplitude en quadrature est calculé comme: Γ = 9.8 + γ m − γ c ( dB ) γm et γc sont la marge désirée et le gain de codage respectivement. γc pour le système de codage proposé est donné comme : γ c,dB = γ tc,dB + γ rs,dB − γ loss,dB Où γtc,dB et γrs,dB sont les gains fournis par le code de treillis et le code de RS respectivement et γloss,dB est la perte encourue pour augmenter le débit. Une simulation a été développée en matlab pour le codage de Wei et le résultat est présenté. Simulation de système complet (c.-à-d. l'intégration de Wei avec SS-MC-MA et le code de RS) est en marche. ! "$ +,-. 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Les systèmes MIMO2 constitués de plusieurs antennes à l’émetteur et au récepteur offrent à la fois une diversité spatiale et une grande efficacité spectrale ; ils représentent donc une solution attractive dans un tel contexte applicatif. En effet, il y a une dizaine d’années, Telatar et Foschini ont montré que la capacité3 dans un canal de Rayleigh pour un système MIMO avec NT antennes émettrices et NR antennes réceptrices est proportionnelle au min(NT,NR). Notre première interrogation est donc de savoir si on peut dresser les mêmes conclusions dans les environnements correspondant aux applications visées ; ainsi dans un premier temps, nous présentons les capacités des systèmes MIMO dans les modèles de canaux « 802.11 TGn channel models ». Au vu des résultats prometteurs de cette première étude, nous avons alors poursuivi nos travaux par la comparaison de plusieurs systèmes « full-rate4 » exploitant la capacité offerte par les canaux. I. Capacités CSIR5 des systèmes MIMO dans un contexte 802.11n Les modèles de canaux utilisés dans cette étude sont définis dans [1]. Pour les modèles B, C, D, E et F, on retrouve la croissance linéaire de la capacité en fonction de min(NT,NR). De plus, l’étude du paramètre EDOF6 montre qu’on aura intérêt à exploiter l’ensemble des valeurs propres du canal MIMO pour transporter l’information. Nous nous sommes également intéressés à l’effet de la composante LOS7 sur la capacité. Ainsi, dans un modèle de canal quelconque (modèle B ici), nous avons réalisé des simulations avec différentes valeurs du facteur de Rice K8. Nous constatons une dégradation de la capacité et une diminution de l’EDOF lorsque le facteur de Rice K augmente. II. Comparaison des systèmes « full-rate » : performances et complexités Dans cette étape, nous avons comparé 2 schémas espace-temps de rendement plein : multiplexage spatial (sans matrice de codage espace-temps) d’un côté, code parfait (STBC9) de l’autre. En réception, le décodeur de réseau de points de Schnorr-Euchner réalise une réception optimale. Les premiers résultats, obtenus dans un canal de Rayleigh sans corrélation spatiale et en l’absence d’un codage de canal, montrent que pour un même débit le code parfait est le plus robuste. Mais c’est aussi le plus complexe à décoder. En revanche, on constate que les systèmes à multiplexage spatial présentent un compromis performance-complexité intéressant : par exemple, on a pu montré que le schéma à multiplexage spatial avec NT=4 offrait 2 fois plus de débit et un meilleur taux d’erreurs binaires que le Golden Code (code parfait avec NT=2) pour une complexité de réception équivalente. Références : [1] V. Erceg, L. Schumacher, et al, « IEEE P802.11 Wireless LANs – TGn Channel Models », 2004. [2] G. Rekaya, J.-C. Belfiore, and E. Viterbo, “Perfect Space-Time Block Codes”, submitted to IEEE Transactions On Information Theory, 2006 1 Wireless Local Area Network Multiple Input Multiple Output 3 Débit maximal transmissible sans erreur 4 Rendement plein, ie pour NT antennes émettrices, NT symboles d’information sont transmis par temps-symbole 5 Channel State Information at Receiver : connaissance de la réponse canal à la réception seulement 6 Effective Degree Of Freedom représente le nombre de sous-canaux participant au transport de l’information 7 Line Of Sight c’est le trajet direct entre l’émetteur et le récepteur ≠ NLOS pour Non Line Of Sight 8 K = puissance composante déterministe LOS / puissance composante aléatoire NLOS 9 Space Time Block Code : code espace-temps en bloc défini par une matrice de codage 2 Systèmes MIMO à grand nombre d’antennes Aurélie ARNOUD > [email protected] Contexte Pour les réseaux WLAN (Wireless Local Area Network), les systèmes MIMO (Multiple Input Multiple Output – plusieurs antennes émettrices et plusieurs antennes réceptrices) représentent une solution attractive permettant une transmission fiable des données à très haut débit. Objectifs évaluer le gain en capacité (débit maximal transmissible sans erreur) effectif dans les canaux 802.11 TGn proposer de systèmes MIMO exploitant cette capacité pour les comparer d’un point de vue performance-complexité : systèmes full-rate ou à rendement plein : NT symboles d’information transmis par utilisation du canal Capacité des canaux MIMO 802.11 TGn Capacité Ergodique EDOF – Effective Degree Of Freedom Formule de la capacité ergodique dans le cas CSIR (Channel State Information at Receiver) : La notion du degré de liberté effectif permet de mesurer la richesse en trajets multiples du canal. L’EDOF est un paramètre représentant le nombre de sous-canaux participant activement au transport de l’information. Formule de l’EDOF : avec PT la puissance totale transmise, σn2 la puissance du bruit en réception, EH(H) est l’espérance de H et l’opérateur (.)H équivaut à (.)t*. Capacité ergodique pour les modèles TGn (SNR=20dB) avec ρ le rapport signal à bruit en réception EDOF pour les modèles TGn (SNR=20dB) croissance linéaire en min(NT,NR) EDOF proches de celui du canal de Rayleigh sans corrélation spatiale pour les canaux D, E et F effet du facteur de Rice en LOS (1) : les canaux avec une composante LOS importante offrent un faible nombre de sous-canaux pour le transport de l’information. la capacité diminue lorsque le facteur K (2) augmente. NB : pour le modèle B en LOS, la valeur de K est 0 dB (les cas K=10, 20 dB ont été introduits afin d’observer la dégradation pour de grandes valeurs de K. (1) Line Of Sight (vue directe Tx-Rx), et NLOS signifie Non Line Of Sight. (2) Facteur de Rice K=(puissance LOS)/(puissance NLOS) Systèmes full-rate : performance et complexité Comparaison de 2 schémas espace-temps à rendement plein R=Q/T=NT, Q nombre de symboles d’information transmis par mot de code, T longueur d’un mot de code en nombre de temps-symbole : multiplexage spatial : NT symboles d’information indépendants sont transmis simultanément à chaque temps-symbole (Q=NT, T=1) code parfait : code espace-temps en bloc de dimension NTxNT (Q=NT², T=NT) vérifiant : son déterminant minimum est non nul (code à diversité maximale) et ne s’évanouit pas quand l’efficacité spectrale augmente énergie nécessaire à l’envoi de la combinaison linéaire des symboles d’information = énergie nécessaire à l’émission des symboles d’information eux-mêmes (efficacité énergétique) Réception optimale : décodeur de Schnorr-Euchner (SE) principe : recherche dans un réseau de points de dimension 2m (m=NT si multiplexage spatial, m=NT² si code parfait) généré par H le point le plus proche du point reçu bruité y. complexité : fonction de la dimension du réseau de points (complexité de décodage du Golden Code NT=T=2 complexité de décodage d’un système à multiplexage spatial avec NT=4) inférieure à la complexité d’un décodeur à maximum de vraisemblance Conditions de simulations Complexités(3) du récepteur pour un TEB=10-5 Performances en taux d’erreurs binaires (TEB) pas de codage de canal Pour Nt=2 : débit=8bps/Hz canal de Rayleigh sans corrélation spatiale NT=NR=2 NT=NR=4 Pour Nt=4 : débit=16bps/Hz 16-QAM Code Parfait H = {hij i = 1..N R , j = 1..N T } X Multiplexage spatial Y = HX + N Pour un même débit, le code parfait est toujours le plus performant. Le schéma à multiplexage spatial à 4Tx offre un débit double par rapport au Golden Code avec un TEB inférieur. + 38 416000 - 40 141000 * 61 501000 / 8 28500 + 10 38 - 18 40 * 20 62 / 4 8 (3) En nombre d’opérations sur les réels durant la phase de recherche du décodeur SE Conclusion augmentation de la capacité avec l’augmentation de la dimension du système MIMO mise en œuvre de systèmes MIMO à rendement plein afin d’exploiter au mieux la capacité offerte robustesse des codes parfaits vis-à-vis des variations du canal MAIS décodage complexe compromis performance-complexité intéressant pour les systèmes à multiplexage spatial associés à un décodeur optimal dans un canal de Rayleigh Perspectives établir des courbes de TEB pour les canaux 802.11 TGn élaborer une chaîne de simulation associant codage de canal et codage espace-temps afin d’observer le comportement des codes parfaits au sein d’une chaîne complète Exploitation de la mesure de l’angle d’élévation à l’aide d’un radar HF 2D à ondes de ciel pour l’inversion de l’ionogramme de rétrodiffusion et l’amélioration de la localisation de cibles Eulàlia BENITO ONERA, Département d’Electromagnétisme et Radar, Unité Radar Basses Fréquences Tél. : 01 69 93 62 91 email : [email protected] Les radars HF à ondes de ciel utilisent l’ionosphère pour la propagation des ondes électromagnétiques. Ces ondes sont réfléchies par l’ionosphère et rétrodiffusées par le sol de façon à détecter et localiser des cibles au delà de l’horizon. Pour obtenir la distance réelle de la cible (distance au sol) à partir de la distance parcourue par l’onde (distance de groupe) on doit connaître les caractéristiques de l’ionosphère, la fréquence émise par le radar et l’angle d’élévation en réception. L’objectif de cette thèse est d’obtenir l’état de l’ionosphère à partir des ionogrammes de rétrodiffusion avec une technique d’inversion. Un ionogramme de rétrodiffusion est le résultat d’un sondage de rétrodiffusion réalisé par le radar avec un balayage en élévation. C’est une figure 3D représentant le temps de propagation, l’angle d’élévation et le niveau du signal. Le modèle de l’ionosphère utilisé par la méthode d’inversion est le modèle Multi Quasi-Parabolique. Avec ce modèle, chaque couche de l’ionosphère est caractérisée par trois paramètres : fc : fréquence critique hm : hauteur du maximum d’ionisation ym : demi-épaisseur Figure 1 : Ionogramme de rétrodiffusion Les paramètres caractéristiques de l’ionosphère (fc, hm, ym) de chaque couche seront estimés par une méthode d’inversion de l’ionogramme de rétrodiffusion. Pour cela, on prendra n points (Dg, E) issus d’un sondage de rétrodiffusion par balayage en élévation. On cherchera ensuite par itération les paramètres de l’ionosphère qui conduisent à une courbe Distance de groupe – élévation la plus probable à l’origine de ces mesures. Cette méthode d’inversion est basée sur les travaux de A. Tarantola. Grâce à une approche bayesienne on peut calculer la densité de probabilité a posteriori associé aux paramètres fc, hm et ym. En maximisant cette densité de probabilité on trouvera le modèle ionosphérique à l’origine des mesures. Une fois définie la méthode d’inversion qui estime l’état de l’ionosphère à partir des mesures, on va valider la méthode sur des données simulées et réelles. Une fois validée on utilisera la méthode pour obtenir un maillage 3D en temps réel de l’ionosphère avec le radar transhorizon NOSTRADAMUS avec prise en compte : • des gradients horizontaux • du champ magnétique de la Terre EXPLOITATION DE LA MESURE DE L’ANGLE D’ELEVATION A L’AIDE D’UN RADAR HF 2D A ONDES DE CIEL POUR L’INVERSION DE L’IONOGRAMME DE RETRODIFFUSION ET INSTITUT D’ÉLECTRONIQUE ET DE TÉLÉCOMMUNICATIONS DE L’AMELIORATION RENNES DE LA LOCALISATION DE CIBLES Eulàlia BENITO, Stéphane SAILLANT, Alain BOURDILLON ¾ E-mail: [email protected] Objectifs de la thèse Radar transhorizon 1) Définir une méthode d’inversion qui estime l’état de l’ionosphère à partir des mesures (ionogramme de rétrodiffusion) Radar classique Radar classique : limité en distance par l’horizon Radar transhorizon : utilise l’ionosphère pour atteindre des cibles lointaines Dg Radar transhorizon NOSTRADAMUS de l’ONERA: 2) Valider la méthode sur des données réelles • Réseau monostatique surfacique en étoile à 3 bras Radar transhorizon • Couverture azimutale de 360° IONOSPHERE • Maîtrise du faisceau en élévation (à différence des autres radars existants) F E Dg Pour faire la conversion de Dg (retard de l’onde) en Dsol (distance réelle de la cible), on a besoin de connaître l’état de l’ionosphère 3) Obtenir un maillage 3D en temps réel de l’ionosphère avec le radar transhorizon NOSTRADAMUS. Avec prise en compte : - des gradients horizontaux - du champ magnétique de la Terre Dsol L’ionosphère Modèle MQP Se situe entre 50 km et 2000 km d'altitude Les différentes couches de l’ionosphère peuvent être modélisées par un segment QuasiParabolique(QP) à l’aide de 3 paramètres : Milieu ionisé électriquement neutre très dynamique, influencé par : • • • • • La fréquence critique (fc) Le rayonnement solaire (responsable de l’ionisation) Le champ magnétique terrestre La gravitation Les vents neutres • La hauteur maximale (hm) • La demi-épaisseur (ym) Elle est stratifiée sphériquement et on peut la diviser en 3 couches: D, E et F Inversion de l’ionogramme Principe Algorithme Problème directe (non linéaire) Variables observées Paramètres cherchés 1) Enregistrer les coordonnées de n points issus d’un sondage de rétrodiffusion par balayage en élévation (ionogramme de rétrodiffusion) Tracé de Rayons (non linéaire) i Ionogramme de rétrodiffusion: retard de l’onde(élévation) ou retard de l’onde(fréquence) fc: fréquence critique hm: hauteur maximale ym: démi-épaisseur Fréquence du radar Angle d’élévation Problème inverse 2) Simuler la courbe élévation – distance de groupe (ionogramme simulée) en utilisant le modèle MQP avec des paramètres choisis aléatoirement dans l’espace des paramètres 3) Calculer la densité de probabilité a posteriori à l’aide de: ⎤ ⎡ ⎤ ⎡ ⎥ ⎢ ⎥ ⎢ ⎥ ⎢ 1 ⎥ ⎢ 1 1 1 σ p ( f c , hm , ym ) = ⎢ 2⎥ 2 ⎥ ⋅ ... ⋅ ⎢ πδ P πδ P ⎞ ⎛ ⎞ ⎛ exp n exp 1 Pref 1 ( f c , hm , ym ) − Pexp1 ⎥ Prefn ( f c , hm , ym ) − Pexp n ⎥ ⎢ ⎢ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ 1+ ⎜ 1+ ⎜ ⎢ ⎢ ⎟ ⎥ ⎟ ⎥ δPexp1 δPexp n ⎠ ⎦ ⎝ ⎠ ⎦ ⎝ ⎣ ⎣ 4) Utiliser un algorithme d’optimisation afin d’obtenir le maximum de σp sur l’espace des paramètres. Thèse Mesures: Ionogramme de rétrodiffusion Pour obtenir les paramètres du modèle MQP (fc, hm, ym) à l’origine des mesures, on va utiliser n points sur l’ionogramme de rétrodiffusion. Implémentation Choix des points utiles Technique d’inversion Inversion: f c F , h m F, y m F Backscatter ionogram σp(fc, hm, ym) (Pexp, Eexp) (Pref, Eref) Modèle MQP Ray tracing Prévisions: COST 251 fc E, hm E, ym E i Espace des paramètres Sondeur vertical (pour validation) fc E, hm E, ym E, f c F , h m F, y m F Ray tracing and profile Electron density profile 3URWRW\SDJHUDSLGHGHV\VWqPHVGHFRPPXQLFDWLRQVVDQVILO** &/H*XHOODXW *URXSH&RPPXQLFDWLRQV3URSDJDWLRQ5DGDU &KULVWRSKH/H*XHOODXW#HQVLQVDUHQQHVIUWpO ,,QWURGXFWLRQ /H GpYHORSSHPHQW GHV WUDQVPLVVLRQV VDQVILO D HQWUDvQp O¶DSSDULWLRQ GH PXOWLSOHV VWDQGDUGV /¶pYROXWLRQGHVUpVHDX[FHOOXODLUHV**60,6YHUVOD*8076:&'0$DDSSRUWpRXWUH XQHDPpOLRUDWLRQGHVGpELWVXQHPHLOOHXUHTXDOLWpGHVHUYLFHDYHFO¶DSSDULWLRQGHFRQWHQXVPXOWLPpGLD /HV UpVHDX[ ORFDX[ VDQVILO RQW pJDOHPHQW IDLW OHXU DSSDULWLRQ ,((( DEJ VXSSRUWDQW GHV GpELWVLPSRUWDQWV&HWWHpYROXWLRQFRQWLQXHHWOHVEHVRLQVHQWHUPHGHGpELWVHWGHPRELOLWpLPSRVHQW O¶DUULYpH G¶XQH QRXYHOOH JpQpUDWLRQ /D * DGRSWHUD XQH QRXYHOOH IRUPH G¶RQGH DXJPHQWDQW OHV GpELWV HOOH VHUD DXVVL OD FRQYHUJHQFH GHV UpVHDX[ H[LVWDQWV FHOOXODLUHV HW ORFDX[ JUkFH j OD UpDOLVDWLRQGHWHUPLQDX[PXOWLVWDQGDUGV/DUDGLRORJLFLHOOH6RIWZDUH5DGLRRX65HVWODWHFKQRORJLH SHUPHWWDQW FHWWH FRH[LVWHQFH DX VHLQ G¶XQ PrPH WHUPLQDO (OOH SHUPHW OD UpDOLVDWLRQ GH V\VWqPHV PXOWLVWDQGDUGVPXOWLVHUYLFHVjKDXWGpELW 3RXUUpSRQGUHjFHVEHVRLQVQRXYHDX[OHVVROXWLRQVDUFKLWHFWXUDOHVVHGRLYHQWG¶REpLUDX[LPSpUDWLIV GH UHFRQILJXUDELOLWp HW GH SXLVVDQFH GH FDOFXOV $LQVL GHV DUFKLWHFWXUHV KpWpURJqQHV j EDVH GH FRPSRVDQWV UHSURJUDPPDEOHV FRPPH OHV '63 'LJLWDO 6LJQDO 3URFHVVRUV HW GH FRPSRVDQWV UHFRQILJXUDEOHV FRPPHOHV)3*$)LHOG3URJUDPPDEOH*DWH $UUD\ VRQWGHV VROXWLRQVLQWpUHVVDQWHV SRXUO¶LPSOpPHQWDWLRQGHV\VWqPHV65 ,,$UFKLWHFWXUHSURSRVpH /¶DUFKLWHFWXUHKpWpURJqQHSURSRVpHUHSRVHVXUXQHQVHPEOHGHFDUWHVGHSURWRW\SDJH681'$1&(j EDVHGH'63GH)3*$HWGHFRQYHUWLVVHXUV1$HW$1&HWWHSODWHIRUPHSHXWrWUHFRQILJXUpHSRXU GHV PRGXODWLRQV PRQRSRUWHXVHV RX PXOWLSRUWHXVHV DYHF GLIIpUHQWV VFKpPDV 2)'0 2UWKRJRQDO )UHTXHQF\ 'LYLVLRQ 0XOWLSOH[ RX 0&&'0$ 0XOWL&DUULHU&RGH 'LYLVLRQ 0XOWLSOH $FFHVV (OOH VXSSRUWH pJDOHPHQW OHV WHFKQLTXHV 0,02 0XOWLSOH ,QSXW 0XOWLSOH 2XWSXW /H V\VWqPH pPHWWHXU UpFHSWHXU IRQFWLRQQH j XQH IUpTXHQFH G¶KRUORJH GH 0+] WUDQVPLVHV SDU O¶pPHWWHXU DX UpFHSWHXU SRXU DVVXUHU OD V\QFKURQLVDWLRQ /H 3& K{WH UHFHYDQW OD SODWHIRUPH FRPPXQLTXH DYHF HOOH SDU LQWHUIDFH3&,/¶pPHWWHXUHVWGpWDLOOpFLDSUqV /DSODWHIRUPHG¶pPLVVLRQUHSRVHVXUXQHFDUWHPqUH681'$1&(6074GLVSRVDQWGHVLWHV6XU GH FHV VLWHV RQ YLHQW FRQQHFWHU XQH FDUWH FRPSUHQDQW XQ '63 7, & 607 XQH DXWUH UHFHYDQWXQ)3*$9LUWH[,,607ODGHUQLqUHpWDQWXQFRQYHUWLVVHXU1$jEDVHGHFRPSRVDQWV $1$/2*'(9,&(6$'$607/HWUDLWHPHQWGHVGRQQpHVSHXWV¶HIIHFWXHUVXUOH'63RX OH)3*$/DFRQYHUVLRQHVWUpDOLVpHjXQHIUpTXHQFHGH0+]8QHRSWLRQGXFRQYHUWLVVHXUSHUPHW GH VXSSULPHU OH VSHFWUH HQ EDQGH GH EDVH HW G¶XWLOLVHU HQ UpFHSWLRQ OHV LPDJHV VHORQ OH VHJPHQW UDGLRIUpTXHQFH ,,,&RQFOXVLRQ /DSODWHIRUPHDpWpUpDOLVpHGDQVOHFDGUHGXSURMHWUpJLRQDO3$/0<5(/HV\VWqPH6,62HVW RSpUDWLRQQHOSHUPHWWDQWG¶DWWHLQGUHGHVGpELWVGH0ESV/¶H[WHQVLRQDX0,02[HVWHQFRXUVGH UpDOLVDWLRQ Rapid industrial heterogeneous platform: 3G/4G wireless system F. NOUVEL, C. LE GUELLAUT > [email protected], [email protected] 4G Context Objectives Convergence of wide and local wireless networks using different modulation schemes Prototyping a reconfigurable modem (tx & rx) based on a MC-CDMA system Comply with SISO and MIMO2x2 (Alamouti scheme) techniques Interface with realistic wireless channel simulator and real wireless channel Validation and benchmarking of new communications schemes and algorithms Implementation of algorithms on an heterogeneous platform (DSPs & FPGAs) supplied by SUNDANCE 01/2002 ± 12/2006 French project PALMYRE aims to prototype future communicating devices with multiple modulation schemes System parameters Hardware setup Realization of an heterogeneous platform with modular prototyping boards: Sample duration is 50ns, reaching bandwidth of 20MHz QPSK or 16-QAM modulation Carrier boards (SMT310Q) hosting 3 hereunder modules DS-CDMA with spreading factor SF 32 Module with FPGA Virtex-II XC2V2000 (SMT398) OFDM modulation: Module with DSP C62 (SMT335) or C67 (SMT375) Support up to Nfft=256 sub-carriers, leading to a symbol duration of 12.8 s and a sub-carriers spacing of 78,13kHz Module with 14bit D/A or 12bit A/D converters (SMT388/380) Numerical first up-conversion at IF1=10MHz, and second up-conversion at IF2=250MHz Prevent ISI thanks to a guard interval of 400ns (result in 0.13dB efficiency loss) Perform theoretical data rate per user of 0.91Mbps, with QPSK, SF=32, Nfftu=192 Perform system theoretical rate of 58Mbps, with QAM16, SF=32, Nfftu=192 WIRELESS CHANNEL Supply Data Link Layer (DLL) with encapsulation of 7 symbols in one frame: Estimation (E) S Synchronization (S) E OFDM OFDM « time Data (OFDM) Burst Mode: inter-frames pauses, inter-OFDM symbol pauses Functionnal description 14bit D/A fs= 80MHz Wired SISO Channel 12bit A/D MC-CDMA spectrum: 20MHz bandwidth centered on 30, 50, 110, 130MHz in time domain: data symbols, intra-frame and extra-frames pauses D/A eliminates baseband or IF images D/A has Sinc response leading in attenuated images (*) estimated implementation results Implementation results XC2V2000 4 input LUT (21504) 43% RAM blocks (56) 46% MULT18x18 (56) XC2V2000 TX SISO/MC-CDMA Slices Slice (10752) Flipflops (21504) 59% 39% 42% RX SISO/MC-CDMA 67% 43% 50% 57% 49% 4 input LUT (21504) 45% RAM blocks (56) 54% MULT18x18 (56) TX MIMO/MC-CDMA(*) Slices Slice (10752) Flipflops (21504) 61% 41% RX MIMO/MC-CDMA(*) 74% 49% 93% 86% 50% 42% Conclusion Functional MC-CDMA/MIMO 2x2 chain for performance measurement Modem based on software defined radio (SDR) approach with easy parametrization Wireless channel simulator and real channel (SISO/MIMO) with RF=2.5GHz SISO and MIMO/MC-CDMA modem with channel estimation, equalization and synchronization Interface improvement, hardware update Several applications including: audio streaming, video streaming, data transfer PALMYRE II Un détecteur d’énergie analogique en technologie CMOS pour un système ULB multi-bandes impulsionnel très haut débit Mohamad Mroué Groupe Communications Propagation Radar [email protected] Tél. : 02 23 45 58 44. En février 2002, la commission fédérale américaine de communications a autorisé l’utilisation libre de la bande de fréquence allant de 3.1 jusqu’à 10.6 GHz aux Etats-Unis. Issue du domaine militaire, l’ULB (Ultra Large Bande) consiste à transmettre des impulsions électromagnétiques très brèves. La contrainte essentielle est que la densité spectrale de puissance soit très faible (inférieure à -41.3 dBm/MHz). En conséquence, l’ULB commence à intéresser de plus en plus d'industriels des télécommunications visant des applications domestiques ou à courte distance. Dans ce contexte, Mitsubishi ITE propose une solution basée sur une réception non-cohérente du signal permettant de relaxer les contraintes sur le matériel. La démodulation repose sur une détection d’énergie. L’architecture multi-bandes propose la parallélisation des traitements à l’émission comme à la réception (Fig. 1). Cela permet de récupérer la quasi totalité de l’énergie émise et, à débit identique, d’allonger le temps inter-symboles au-delà du temps d’étalement du canal qui est responsable des interférences inter-symboles. Elle offre également la possibilité de détecter et d’éviter un brouilleur présent dans une sous bande. Fig. 1. Diagramme en bloc de fonctionnement du récepteur Nous proposons une nouvelle architecture simple d’un détecteur d’énergie analogique opérant dans la bande de fréquences 3.1 – 10.6 GHz. Ce détecteur répond aux spécificités des applications très haut débit en termes de faible consommation d’énergie, de faible coût de fabrication et de taille réduite de puce grâce à la technologie CMOS. Il est composé principalement de trois étages : un bloc de mise au carré, un suiveur de courant et un intégrateur. Il sera suivi par un étage échantillonneur-bloqueur permettant de transmettre proprement l’information au convertisseur analogique numérique. Le comportement de ce détecteur d’énergie a été simulé avec une technologie SiGe 0.35 µm BiCMOS. Ce circuit assure une faible consommation d’énergie (0.6 mW par sous-bande) avec une alimentation de circuit de +/-1.8 V. Par ailleurs, nous avons mené en parallèle des études théoriques pour évaluer l’effet des imperfections dues à l’impédance d’entrée du suiveur de courant sur le signal mis au carré. L’influence de la variation des paramètres technologiques des transistors liée aux tolérances de fabrication a aussi été prise en compte. Nous en avons déduit un modèle analytique incluant ces effets dans l’équation équivalente du circuit. Cette modélisation autorise favorablement une analyse comportementale physique et prédictive de ces effets sur la réponse du circuit ; ceci avant de mener une analyse plus rigoureuse (et, donc, plus lourde) à l’aide de simulateurs microélectroniques (Cadence). Références : [1] Paquelet, S.; Aubert, L. M.; "An Energy Adaptive Demodulation for High Data Rates with Impulse Radio," RAWCOM 2004, Atlanta, Sep. 2004. [2] Khoury, J.; Nagari, K.; Trosino, J.; "Sampled-Data and Continuous-Time Squarers in MOS Technology," IEEE J. Sol. St. Circ., Vol. 25, No. 4, Aug. 1990. [3] Souliotis, G.; Chrisanthopoulos, A.; Haritantis, I.; "Current Differential Amplifiers: New Circuits and Applications," Int. J. Circ. Theory & Appl., May 2001. An Analog CMOS Pulse Energy Detector for IR-UWB Non-Coherent HDR Receiver INSTITUT D’ÉLECTRONIQUE ET DE TÉLÉCOMMUNICATIONS DE RENNES Mohamad Mroué, Sylvain Haese, Stéphane Paquelet, Stéphane Mallégol and Ghaïs El-Zein ¾ [email protected] Mitsubishi Electric ITE proposal for High Data Rate UWB: Impulse Radio Multi-Band On-Off Keying Feb. 14th 2002: FCC ruling permitting unlicensed networking Bluetooth, 802.11b Cordless Phones Microwave Ovens GPS PCS TAG RF Emitted Signal Power z Pulse detector for MBMB-OOK nonnon-coherent high data rate receiver 1 802.11a z -41 dBm/MHz UWB Spectrum 0.95 1.6 1.9 2.4 5 3.1 10.6 Frequency (GHz) 0 1 Specifications −Operating in the 3.1 to 10.6 GHz UWB band −In 3dB-bandwidth of 500 MHz −Low complexity design −Low power consumption −Low fabrication cost “Part 15 Limit” 1 Td Channel B1 Τi ∫ 1 ADC 0 0 Pulse Detector Ti Digital data ( )² Expected throughput > 1.6 Gbit/s @ 3 meters Synchronization 3.1GHz 10.6GHz B1 10.6GHz 3.1GHz 10.6GHz B1 1 B2 Pulse generation 3.1GHz 1 Tx 0 Energy splitter 0 PRF Channel Rx B2 ± ± ( )² ( )² G Τi ∫ Τi 0 G 0 Energy splitter Σ ∫ 1 ADC 1 ADC 0 0 ( Pulse Repetition Frequency ) Nband Bi PRF Ti ADC rate 1 0 BN 3.1GHz 10.6GHz Filter Bank 3.1GHz 10.6GHz between 15 and 26 between 250 and 500 MHz lower than 30 MHz between 20 and 100 ns lower than 30 MHz Digital processing 1 BN 3.1GHz 10.6GHz ± ( )² G ∫ Τi 0 0 ADC Filter Bank Ref.: - Paquelet, S.; Aubert, L. M.; "An Energy Adaptive Demodulation for High Data Rates with Impulse Radio," RAWCOM 2004, Atlanta, Sep. 2004. Adopted analog CMOS pulse energy detector for the IR-UWB non-coherent HDR receiver Simulation results using CADENCE's spectre simulator with Austria Micro Systems 0.35 µm SiGe BiCMOS Technology z − Transistors M1 and M2 operate in the triode region −The circuit is driven by balanced signals +Vin and –Vin VG VDD M1 +Vin 2*Ibias Isq VB G -Vin 2*Ibias M2 IC CHOLD Current follower − To properly separate the squarer from the capacitor z Output VSS VG z z Simulation of the behavior of the pulse energy detector with a pulse in the 3.1 to 3.4 GHz subsub-band Squarer based on two MOSFETs Squarer: • M1 & M2 : NMOS Output capacitor • • • • − Current to voltage converter − Integrator W = 40 µm L = 0.35 µm Vg = 1 V Vb = -1.8 V Output Capacitor: Current follower: • • • • • • • Value: 89.44 fF VDD = - VSS = 1.8 V • W = 10 µm W/L (PMOS) = 70/0.35 • L = 10 µm W/L (NMOS) = 7.2/0.35 Bias current: Ibias = 84.5 µA 3-dB bandwidth: 563 MHz Power consumption: 0.5 mW Ref.: - Khoury, Khoury, J.; et al. ; "Sampled"Sampled-Data and ContinuousContinuous-Time Squarers in MOS Technology," IEEE J. Sol. St. Circ., Vol. 25, No. 4, Aug. Aug. 1990. - Souliotis, Souliotis, G.; et al. ; "Current Differential Amplifiers: New Circuits and and Applications," Int. J. Circ. Theory & Appl., Appl., May 2001. Ref.: - Mroué Mroué, M.; Haese, S.; S.; "An Analog CMOS Pulse Energy Detector for IRIR-UWB NonNon-Coherent HDR receiver," receiver," IEEE ICUWB, Waltham, Waltham, MA, USA, Sep. 2006. Conclusion and Prospects Circuit performances: study of mismatches and imperfections effects z Effect of input impedance and voltage offset of the current amplifier amplifier - Comparison between the analytical study and simulation results z − Simple Design (11 elements) 16 subsub-bands: 176 CMOS elements with 6 mW − Low power consumption (0.6 mW) technology power consumption − Low fabrication cost − The principle can be adopted to different IC Technologies − High performances in the 3.1 to 10.6 GHz UWB band Vo = 0 R=0 VDD VG +Vin VB -Vin Isq R z G Prospects: − Sample and hold circuit − Link budget study Vo VG Conclusion: Analog CMOS pulse energy detector VSS VG Detection Level: 16.8 mV Ibias = 11.24 µA Pulse detection in the 3.1 - 3.4 GHz sub-band with C = 0.5 pF +Vin VB Mitsubishi Electric Proprietary June 20th, 2007 Select Integrate Output G -Vin Reset VG Detection Level: 125 mV Ibias = 114.8 µA VDD Isq VSS IC CHOLD Caractérisation vectorielle du canal de propagation DVB-T, pour la diffusion d’image en mobilité F.Nivole Groupe Communication Propagation Radar RENNES1 Mail : [email protected] tel : 0223235843. I. Introduction: Depuis quelques années, un ensemble d’entreprises travaillent à délivrer via le monde du broadcast une diffusion d’image télévisée gratuite communément connues sous le terme TNT. Derrière la TNT se cache une norme [1], l’EN 300 744 connu sous le terme DVB-T pour Digital Video Brodcasting terrestrial. Au sein du laboratoire de l’IETR, campus de Beaulieu, au coté de l’équipe propagation et système radar, un travail d’analyse du canal DVB-T à été instigué par Christian Brousseau et Stéphane Avrillon. L’idée étant d’appliquer les compétences connues par cette équipe aux canaux DVB-T, afin de pouvoir par le biais de la diversité spatiale d’antennes, gagner en robustesse de réception. Cela dans le but ultime d’appliquer des algorithmes de traitement, permettant de pouvoir recevoir à vitesse élevée, la télévision numérique terrestre au sein même d’un véhicule. II. Objectifs: L’objectif premier est d’analyser le canal afin d’extraire des paramètres de propagation spatiotemporels. Cela nous permettra de constater qu’il existe une forte diversité spatiale permettant de définir un système optimal antennaire. L’analyse se fera directement par la réception des signaux « Broadcast », afin d’être au plus proche des signaux reçus par les récepteurs du marché. De par le principe d’émission COFDM qui utilise des fréquences pilotes, on peut trouver facilement la réponse du canal. Les angles d’arrivée sont ensuite issus d’algorithme de post-traitement de type MUSIC. Le système d’acquisition utilise une carte 4 voies à base de FPGA, DDC et CAN 16 bits, qui est intégrée dans un système de mesure POWER EDGE DELL. L’ensemble est embarqué dans un véhicule afin de réaliser des tests en mobilité. Sur les figures suivantes, un exemple des acquisitions traitées, qui permet de caractériser le canal et parallèlement de comparer les effets des traitements sur la constellation d’un symbole. Ci-dessous, un symbole COFDM, une réponse impulsionnelle du canal et un calcul d’angle d’arrivée principal d’une onde incidente. Symbole OFDM RI canal 1.5 0 -5 1 -10 -15 0.5 -20 -25 0 -30 -35 -0.5 -40 -45 -1 -50 -55 -1.5 -1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5 -1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5 -5 x 10 III Conclusion : Les prochaines mesures vont nous permettre d’évaluer l’effet des évanouissements rapides lié au phénomène Doppler et aux zones plus ou moins difficiles, zone urbaine par exemple. Références : [1] ETSI, « Digital Video Broadcasting system for television, sound and data services : Draft pr ETS 300 744 », Mar. 1997. PSSP(Az)= 1 2 NC ∑ k = NSE +1 vkT .b(Az) Analyse vectorielle du canal de propagation DVB-T (TNT) pour la réception mobile. INSTITUT D’ÉLECTRONIQUE ET DE TÉLÉCOMMUNICATIONS DE RENNES NIVOLE Franck [email protected] IETR, Université de Rennes 1, 263 Avenue du Général Leclerc, 35042 RENNES Cedex Contexte Effet des évanouissements rapides sur le canal dans le plan fréquence Durant ces dernières années l’amélioration des transmissions numériques a ouvert une nouvelle brèche pour les diffuseurs de programmes de télévision. L’OFDM offre désormais une possibilité de transmettre des signaux numériques d’images et de sons, ce système est communément connu sous le nom de Télévision Numérique Terrestre (TNT). Le problème des normes existantes, c’est qu’elles n’ont pas été conçues pour permettre la réception en mobilité. 2 Reponse du canal en fréquence 1.8 1.6 H(F) 1.4 1.2 L’objectif de cette étude est de démontrer que l’on peut utiliser la diversité spatiale des ondes TNT pour améliorer la qualité de réception. Dés lors, il faut avant tout démontrer que cette diversité spatiale, (entendez la répartition dans l’espace des signaux TNT), existe. 1 0.8 0 1000 2000 3000 4000 Echantillons 5000 6000 7000 Effet d’évanouissement du signal OFDM Architecture pour le DVB-T L’OFDM est construite par principe en utilisant les propriétés de la transformé discrète de Fourrier inverse. Les données se retrouvent alors diffusées sur un très grand nombre de porteuses, ce qui implique une bande passante du signal très large: 8MHz Deux type de pilotes -Les premiers sont continus: 177 en mode 8k -Les seconds sont diffusés et nous donnent la Réponse Impulsionnelle du canal Conclusion : Les pilotes étant modulés par des trains de données connues Il est simple de retrouver ces derniers et d’en déduire la Fréquences et symboles ‘mapping’ réponse en fréquence du canal, dés lors par IFFT : • Les points noirs sont les pilotes la réponse en temps du canal Un symbole OFDM c’est : • un intervalle de garde • une partie utile => Dans lequel la fin du symbole OFDM est recopiée => Les données • La première étape de synchronisation temporelle utilise la propriété de corrélation de la fin du symbole et de l’intervalle de garde, c’est la synchronisation grossière • La synchronisation fine utilise la réponse impulsionelle du canal 1 0.9 0.8 1 1 11 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 0.7 0.6 0.5 0.4 R x (n ) = 0.3 0.2 guard 0.1 0 0 10 tem ps utile 20 30 40 50 60 S y m bol + guard interval 70 80 90 k=n ∑ 0.06 x ( k ). x * ( k − N u ) pics de synchonisation 0.05 k = n − N i +1 100 PRBS 11 issue de la norme EN 300 744 0.04 Synchronisation grossière 0.03 0.02 0.01 0 0 1 2 3 4 5 Echantillon 6 7 8 9 4 x 10 RI en temps pour resynchronisation symbole Ri vs temps synchronisation 0 -10 RI amplitude dB I,Q Frame & time Front end -20 -30 -40 -50 -60 -70 OFDM Demod FFT Carte d’acquisition :ICS 554B -100 Ms/s par canal -4 canaux -FPGA IQ démodulateur -14 bits de résolution Channel estimation -4 Im -3 -2 {c -1 0 1 Echantillons temps m ,l ,k Re{c m ,l ,k } = 2 3 4 5 -6 x 10 }= 0 4 1 × 2( − w k ) 3 2 Recherche des angles d’arrivée Algorithme MUSIC : •Donne la direction d’arrivée des ondes •et permet de vérifier la diversité angulaire des signaux • Pseudo spectre du signal : PSSP ( Az ) = •Les Max du pseudo spectre donnent les angles Az’s (Azimuts) d’= d Cos (Azk ) AZk d’ 1 AZk 2 NC ∑ k = NSE + 1 AZk d v kT .b ( Az ) Conclusion Il y a donc trois étapes dans cette étude •Réaliser un système d’estimation vectorielle du canal •Réaliser un maximum de mesures afin d’assurer un modèle de canal cohérent •Utiliser ces résultats pour améliorer la réception des signaux TNT L’objectif de cette étude : Améliorer la réception d’images TNT dans les véhicules en prenant en compte la diversité angulaire des signaux OFDM. Réception et estimation du canal Spécification du récepteur optimum MUSIC algorithme Etude et optimisation des techniques OFDM-CDMA pour les applications UWB haut débit Antoine Stephan IETR – INSA, Groupe Communications, Propagation & Radar (CPR) E-mail : [email protected], tél. : 02 23 23 87 13 I. Objet Le travail porte sur l’étude et l’optimisation de systèmes radio ultra large bande ou UWB (ultrawideband) à haut débit. Aujourd’hui, différentes approches de systèmes UWB sont proposées suivant les objectifs visés en terme de services (localisation, transmission), de portée (faible ou moyenne) ou de débits (haut ou bas) conduisant à différentes formes d’ondes. Cette étude a pour principal objectif d’optimiser de nouvelles solutions haut débit dites « multibandes OFDM » (orthogonal frequency division multiplexing) telles qu’elles sont envisagées au sein du consortium MBOA (Multiband OFDM Alliance) en y rajoutant une composante CDMA (code division multiple-access) et une composante multi-antenne MIMO (multiple input multiple output). II. Description Les solutions multibandes OFDM telles qu’elles sont envisagées aujourd’hui au sein du consortium MBOA offrent certains avantages pour les applications haut débit, parmi lesquels on peut citer leur forte efficacité spectrale, leur souplesse dans la gestion du spectre, leur robustesse vis-à-vis des brouilleurs à bande étroite, et la facilité offerte pour la signalisation. Cependant, les degrés de liberté de ces solutions restent relativement limités dans un contexte multi-utilisateur et multi-picocellulaire. Dans notre étude, différentes combinaisons OFDM-CDMA sont proposées, telles que le MC-CDMA (multicarrier CDMA) et le SS-MC-MA (spread-spectrum multicarrier multiple-access) [1]. L’ajout de la composante d’étalement apporte plus de souplesse et de degrés de liberté dans la gestion des ressources notamment dans un contexte multi-utilisateur. De plus, l’étalement permet d’obtenir une meilleure réjection des brouilleurs et ainsi de faciliter la cohabitation des systèmes UWB avec les systèmes à bande étroite. Différents algorithmes d’allocation dynamique des ressources sont étudiés dans le but d’améliorer les performances du système OFDM-CDMA proposé en terme de débit, portée ou marge du système [2]. Les différents paramètres du système (longueur et nombre de codes d’étalement, nombre de blocs, répartition des bits et énergies sur les sous-porteuses) sont optimisés en considérant des modulations fixes ou variables, tout en respectant les contraintes de DSP (densité spectrale de puissance) imposées par la FCC (Federal Communications Commission) ainsi que celles imposées par la Commission Européenne. Ces dernières années, les techniques MIMO se sont affirmées comme une nouvelle voie très prometteuse pour améliorer la robustesse et l’efficacité spectrale des systèmes hertziens haut débit en exploitant la dimension spatiale. Différentes approches (formation de voies, multiplexage, codage temps-espace, …) privilégiant soit la robustesse soit l’efficacité spectrale et nécessitant ou non la connaissance au niveau de l’émetteur de la réponse du canal existent. Ainsi, nous proposons de combiner des techniques multi-antennes MIMO avec les solutions OFDM-CDMA développées d’une façon exhaustive, dans le but d’améliorer toujours plus les performances en terme de débit et de robustesse en considérant ou non une connaissance partielle ou totale de la réponse du canal [3]. Les résultats de simulation du système global montrent que les performances obtenues sont considérablement plus intéressantes que celles de la solution MBOA. A noter que ces améliorations peuvent être obtenues sans augmenter la complexité du segment radio-fréquence par rapport à MBOA. Références : [1] A. Stephan, J-Y. Baudais and J-F. Hélard, “Adaptive multi-carrier spread-spectrum with dynamic timefrequency codes for UWB applications,” in Proc. MC-SS’07, Germany, May 2007. [2] A. Stephan, J-Y. Baudais and J-F. Hélard, “Adaptive spread spectrum multicarrier multiple-access for UWB systems,” in Proc. IEEE Vehicular Technology Conference, Dublin, Ireland, April 2007. [3] A. Stephan, J-Y. Baudais and J-F. Hélard, “Optimisation des systèmes MIMO SS-MC-MA dans le contexte UWB,” in 21st Colloque GRETSI, Troyes, France, Sept. 2007, to be published. Étude et optimisation des techniques OFDM-CDMA pour les applications UWB haut débit Antoine STEPHAN > [email protected] Contexte Objectif – Transmission ultra large bande (UWB) haut débit pour les applications WPAN Méthodes proposées – Ajout d’une composante d’étalement et d’une composante MIMO à la solution OFDM soutenue par le consortium MBOA Politiques d’allocation dynamique des ressources Résultats pratiques – Augmentation du débit, de la portée et de la robustesse du système L’UWB et la solution MBOA Spectre divisé en 14 sous-bandes de 528 MHz Forme d’onde OFDM avec 100 sous-porteuses de données (QPSK) Gestion multi-utilisateurs assurée par des codes temps-fréquence (TFC) Contraintes : limitation dans un contexte multi-utilisateur (conflits) Canal 1 Canal 2 Canal 3 Canal 4 Canal 5 • Contraintes en DSP 6 3.1 -40 10.6 8.5 -41.3 Bande Bande Bande Bande Bande Bande Bande Bande Bande Bande Bande Bande Bande Bande 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 -60 - Contexte européen (mars 2006) -70 La ECC impose des limites en DSP beaucoup plus sévères sauf sur la bande 6–8,5 GHz -80 FCC 2002 (MBOA) ECC 2006 (Europe) -90 f - Contexte américain (février 2002) La FCC impose une limite en DSP de -41,3 dBm/MHz sur tout le spectre -50 EIRP (dBm/MHz) • • • • 1 3 5 7 Fréquence (GHz) 9 11 3432 3960 4488 5016 5544 6072 6600 7128 7656 8184 8712 9240 9768 10296 (MHz) Système SS-MC-MA (OFDM précodé) Représentation schématique du système Chaîne de transmission Données d’entrée Codage convolutif Embrouillage Poinçonnage Entrelacement bit Mapping Etalement (FHT) Insertion sousporteuses pilotes et de gardes Modulation OFDM + Add Zero Padding (ZP) N codes Canal Données de sortie Désembrouillage Décodage de Viterbi Dépoinçonnage Désentrelacement bit Détection + Désétalement (IFHT) Retrait des porteuses pilotes et de garde 3960 4488 Sous-bande 2 Sous-bande 3 Codes Overlay & Add + Démodulation OFDM Utilisateur 1 Utilisateur 2 Utilisateur 3 Fréquence Temps • Débit total : • Étalement selon l’axe fréquentiel • Meilleure robustesse vis-à-vis de la sélectivité fréquentielle du canal et des brouilleurs à bande étroite • Allocation des ressources et gestion des accès multiples plus flexibles f (MHz) 3432 Sous-bande 1 R SS − MC − MA = B Nb ∑ ∑ log b =1 c = 1 2 1 ⎛ ⎜1 + Γ ⎝ Symbole étalé L L2b ∑ (1 / h Lb i =1 2 i ,b ) E c ,b ⎞ ⎟ N 0 ⎟⎠ • Allocation des énergies et des bits par code d’étalement • Optimisation de la longueur et du nombre de codes Résultats de simulation 150 100 50 0 30 40 50 60 70 80 -41 90 Attenuation (dB) • Gain d’étalement de 15 dB par rapport à MBOA • Gain de l’allocation dynamique de 12 dB CM2 MBOA CM2 SS-MC-MA CM2 SS-MC-MA & DTFC CM4 MBOA CM4 SS-MC-MA CM4 SS-MC-MA & DTFC 1600 1200 800 400 0 30 40 50 60 70 80 90 Power Density (dBm/MHz) MBOA Adaptive OFDM SS-MC-MA L=100 Adaptive SS-MC-MA 200 Modulations variables (QPSK, MAQ-8 et MAQ-16) sans codage de canal 2000 Total system throughput (bit/3*symbol) User throughput (bit/symbol) Modulation fixe (QPSK) sans codage de canal 100 Attenuation (dB) -42 -43 -44 -45 -46 -47 0 L=1 L = 16 FCC Mask 20 40 60 80 100 Subcarrier Index • Débit et portée du système SS-MC-MA adaptatif supérieurs à celui du système MBOA • Meilleure gestion de l’énergie (DSP) disponible Conclusion • Augmentation de la portée et des débits du système MBOA grâce à l’ajout de la composante d’étalement • Pas d’augmentation de la complexité du segment radio-fréquence par rapport à MBOA • Système proposé pertinent pour les applications UWB haut débit multi-pico-cellulaires Etude de l'impact des bruits impulsifs sur la qualité de transmission des systèmes à courants porteurs (CPL). Gautier Avril France Télécom R&D Lannion [email protected] Depuis quelques années, l'intérêt pour les nouveaux systèmes de transmission à courants porteurs (CPL) est grandissant. Cette technologie permet de transmettre de l'information à très haut débit sur l'infrastructure électrique existante, ce qui lui confère le potentiel de pénétration le plus élevé parmi toutes les autres alternatives "sur fil". Il n'est alors plus nécessaire d'installer un coûteux câblage dans la maison et contrairement aux systèmes sans fil ("wireless"), le réseau électrique est présent dans la totalité des pièces de la maison et permet de traverser sans encombre murs, plafonds etc. En dépit de cet énorme potentiel, il subsiste des obstacles technologiques liés au fait que le support ligne électrique n'a pas été conçu pour transmettre de l'information à haut débit. En effet, compte tenu de la dissymétrie de la ligne, il se pose des problèmes de compatibilité électromagnétique. En particulier, l'un des aspects à prendre en considération concerne les bruits impulsifs, qui sont conduits ou couplés sur le réseau électrique et se superposent à l'information utile. Ces bruits impulsifs, de très forte amplitude, vont causer des erreurs de transmission et avoir inévitablement un impact sur des services vidéos tels que la TV numérique ou la vidéo à la demande. L'objectif de cette thèse d'établir une caractérisation des bruits impulsifs présents sur le réseau électrique, notamment en observant de nombreux appareils générateurs de bruits impulsifs : radiateurs, aspirateurs, lampes basse consommation etc. afin d'établir des modèles de bruits et des méthodes de lutte contre les bruits impulsif adaptés au réseau CPL. Etude de la mise en oeuvre d’un récepteur itératif pour système multi-antennes Laurent Boher France Télécom R&D Rennes RESA/BWA [email protected] Parmi les systèmes de communications dits avancés, les systèmes multi-antennes sont considérés comme une rupture technologique importante par la communauté scientifique de part le gain potentiel conséquent en terme de capacité des systèmes. L’exploitation efficace de la diversité spatiale fait de ces systèmes de sérieux candidats pour des systèmes fixes et mobiles de s futures générations de transmission. De la même manière, ces dernières années, les techniques itératives en réception ont largement été étudiées et laissent entrevoir la possibilité d’obtenir des performances proches des performances optimales d`es lors qu’un rapport signal bruit suffisant est obtenu. Tout d’abord introduits avec les turbo codes, les récepteurs itératifs ont été initialement appliqués au décodage de canal. Tr`es rapidement ce principe itératif d’échanger des informations de fiabilité entre plusieurs éléments en réception a été appliqué d’autres fonction que le décodage de canal comme des fonction d’égalisation, de synchronisation, d’estimation de canal. Ces techniques itératives ont aussi été appliquées aux systèmes MIMO, des systèmes mettant en oeuvre également du précodage linéaire ou des techniques d’accès de type MC-CDMA (Multi Carrier-Code Division Multiple Access) ou des termes interférents ont être traités. Ces récepteurs, malgré leur efficacité, sont cependant peu utilisés cause de leur complexité et de leur latence. Le but de cette thèse est de démonter la faisabilité hardware de ces types de récepteurs dans un contexte MIMO-OFDM ou de lourds calculs matriciels sont réalisés. Dans un premier temps, une étude algorithmique a permis de définir les différents composants du récepteur (choix du type d’égaliseur, choix du codage de canal). Puis, Une architecture efficace permettant la mise en parallèle des calculs d’égalisation et de décodage canal a été développé. Cette architecture permet une latence de réception limitée et l’accélération du processus de convergence. Basé sur cette architecture, un turbo-égaliseur a été implémenté sur FPGA. On observe que l’augmentation de la complexité du au processus itératif réside principalement dans les besoins mémoires. Fig. 1 – Schéma de principe de la turbo-égalisation dans un contexte MIMO. La fonction de décodage MIMO et le décodeur de canal s’échangent des informations souples sur les bits afin d’annuler progressivement l’interférence. Construction des codes temps-espace en treillis équilibrés pour nT antennes et modulation 4-PSK Thi Minh Hien NGO Groupe Communications & Propagation & Radar Email : [email protected] I. Contexte Les modulations temps-espace codées en treillis (STTCM) ont été proposées pour la première fois par Tarokh et al. Cette technique de codage temps-espace repose sur la généralisation à des systèmes multi antennes dits MIMO des modulations codées en treillis. Plusieurs critères de performance que doivent vérifier ces nouveaux codes pour maximiser la diversité et le gain de codage ont été établis. A partir de ces différents critères, plusieurs recherches de codes de façon exhaustive ont été menées. L’inconvénient de l’absence de méthode de construction se traduit par une augmentation très rapide de la puissance de calcul lorsque le nombre d’états du codeur augmente. Parmi les codes publiés, les codes obtenus avec le critère de la trace obtiennent les meilleures performances. On a remarqué que tous les meilleurs codes publiés ont une propriété commune : ils utilisent tous les points de la constellation d’une façon équiprobable (si les données binaires sont générées par une source sans mémoire d’une façon équiprobable). On propose de les appeler “codes équilibrés”. Pour la suite, on vous propose une méthode de construction des codes “équilibrés”. Au final, la recherche de meilleurs codes est limitée seulement à cette famille de codes. II. Codes temps espace en treillis Nous considérons le cas général des STTC utilisant une modulation 4-PSK. Un codeur STTC est ainsi défini par sa matrice génératrice C comprenant nT × n(υ + 1) coefficients : Où nT : nombre d’antennes d’émission n : nombre de registres à décalage de υ bascules III. Construction des codes équilibrés 4-PSK pour plusieurs d’antennes d’émission La construction des codes équilibrés comprend deux étapes : • Etape 1 : Génération de toutes les bases de ZnT4 • Etape 2 : Permutation de tous les vecteurs colonnes de chaque base obtenue pour générer la totalité des codes totalement équilibrés. Et voici quelques résultats obtenus pour 2 antennes d’émission : !!"#$!%&'&&(## ) * + * )* ,) , * ,* )* * ). / 0, ,, , ) , 122'* * 3 4 5617 8 ) * ) ) 9 ) ): * , , + )) ) ) ; <) ) ) ) = ): ) : * ) )8 ) ) ) ) * , *. ) * + ) , , * * ) : * )* ,, , ) : , * )* * <) ,, * ) ) ) * , < ,) ). ) ) < ,) ) ) * ) > / , * ,, , ). ,* * 6(78 * * )* * ) ,,* , , ) )) * 0* * + ) )@ 0 ) * 6!7 0 ,, . / , 3 B3 * *. ,: ) * * , C 6(7 3 ? * 6!7 )* * * A *? ) * ) ) ) )) * )= * * +/ * *,: ) + - * * : * 617 ?@) @ A , / * < * 8 *, . + 8 : ). * *, ) < )) "8 +$ ) ) , ) * */) , ) 8 ,+ * ) *,) ) * 0< * 3 4 5<? < 1#21 1#2&<122' <D E < C F <G : ) H ) <: )II<(##( * < ?=+ J < ? = <(##L /* * )) 8 ). ) 8 * ) "8 * : ) * )+ ) < @ A D * @ A *. , * ) * * 0 ) )3 B3 @ A ) 0 ) , = * */) 0 * ++ + * ) <C =+ + ) : , $ ) * )@ A 3 B3 ) : 0 * @ A< * ) )@ A , - ) ) < ? < * = < < ? ) K Attaques par Canaux Auxiliaires D. Réal Centre d’Electronique de l’Armement, Laboratoire de Ressources Cryptographiques [email protected], 02 99 42 64 68 Les applications embarquées qui ont un fort besoin de sécurité utilisent des algorithmes cryptographiques conçus pour être robuste contre la cryptanalyse. Cependant, quelque soit le composant (carte à puce, FPGA, microprocesseur), il peut laisser transparaître des empreintes de son activité via sa consommation de courant, son temps de calcul ou son rayonnement électromagnétique. Ces canaux sont dits canaux cachées ou canaux auxiliaires. Tout le talent d’un attaquant consiste alors à interpréter ces observation au regard de l’algorithme cryptographique utilisée afin de retrouver la donnée secrète : la clé de chiffrement. Des méthodes statistiques comme la Differential Power Analysis [1] tout comme de attaque « one shot » comme la Simple Power Analysis [2] ou la Template Analysis [3] ont été conçues et ainsi cette menace est devenue une réalité. Elles utilisent un principe simple, lorsque qu’un registre ou même en bit est manipulé lorsque le composant chiffre, la valeur de ce registre influence le canal auxiliaire. Depuis peu certaines contre mesures sont développées pour contrer cette menace. Il existe deux écoles. Les contre mesure hardware agissent au niveau transistors afin d’empocher la signature sue le canal auxiliaires directement. La deuxième école est dite la classe des contre mesure software : elle propose d’adapter les algorithmes cryptographique afin qu’un secret ne soit plus directement manipulé mais plutôt un secret masqué par une valeur aléatoire (le secret s est remplacé par s+a avec a aléatoire dans le traitement cryptographique). L’objectif de ma thèse est de comprendre la manière dont un algorithme cryptographique signe en champ électromagnétique. Pour cela, lors de ma première année de thèse, j’ai effectué une DPA et une TA. Je souhaite à pressent me focaliser sur le rayonnement de certaines opérations élémentaires. Références : [1] P.C. Kocher and J. Jaffe and B. Jun, Differential Power Analysis, Advances in Cryptology ; Crypto '99. [2] Chari J.R. Rao and P.Riohatgi, Template Attacks, Cryptographic Hardware and Embedded Systems; CHES 2002. [3] C.Rechberger and E.Oswald, Practical Template Attacks, International Workshop on Ifformation Security Application ; WISA 2004. Session 2-1 Microélectronique Transistor au silicium microcristallin fabriqué à très basse température (<200°C) Nathalie Coulon, khaled Belarbi 4. Caractérisation des transistors Une étape primordiale dans notre étude est la caractérisation des transistors qui nous permet d’extraire les différents paramètres : mobilité des porteurs de charge dans le canal, la tension de seuil et la pente sous le seuil. Université de Rennes1- IETR/ Groupe de Microélectronique - Campus Beaulieu - Bat 11B 35042 Rennes Cedex [email protected], [email protected] 1. Introduction Aujourd’hui, la mise au point de procédés de fabrication de dispositifs électroniques à très basse température prend une importance particulière eu égard aux nombreuses applications dans l’affichage nomade, la bio-compatibilité électronique, les textiles intelligents, … L’étude menée dans ce sens au Laboratoire bénéficie des compétences développées antérieurement dans la mise au point de procédés technologiques sur substrat de verre à une température maximale de 600°C. L’abaissement de cette température maximale jusqu’à 200°C nécessite le contrôle des dépôts de couches de silicium dopé ou non par PECVD en liaison avec leurs propriétés électroniques et celles des composants. Des couches dont la morphologie correspond à un matériau microcristallin, avec des cristallites de l’ordre de quelques dizaines de nanomètres ont été élaborées. Le choix d’une structure microcristalline correspond à la double nécessité d’une compatibilité technologique avec le silicium amorphe et d’une stabilité équivalente à celle du silicium polycristallin. Le matériau possède, en commun avec le silicium amorphe hydrogéné (aSi : H), les techniques de dépôt et la possibilité de travailler à basse température. Il partage avec le silicium polycristallin les propriétés optiques, une rugosité de surface importante due à la présence de cristallites, et une stabilité potentielle vis-à-vis de la création de défauts métastables [1]. Le travail se subdivise en trois parties : La première consiste à optimiser les différentes couches de silicium, d’oxyde de silicium et de nitrure de silicium déposées à très basse 2. Dépôt des couches par PECVD Parmi les nombreuses techniques d’élaboration, la technique PECVD (dépôt par décomposition chimique en phase vapeur assisté par plasma) est très répandue et offre plusieurs avantages pour le dépôt de ce type de matériau. En effet, la variation des nombreux paramètres permet de déposer des couches qualifiées de qualité électronique [2]. C’est une méthode propre qui offre la possibilité de travailler à des températures basses, ce qui est nécessaire lorsque les substrats sont sensibles à l’élévation de la température. Elle consiste en la création d’un plasma à partir d’un gaz ou d’un mélange de gaz : argon, hydrogène ou bien mélange argon-hydrogène-silane qui favorisent l’ionisation des gaz par leur collisions avec le SiH4, mais contribuent également au bombardement de la couche déposée. En appliquant une décharge d’une puissance radiofréquence à 13.56 MHz. la densité électronique dans le plasma et donc la fraction dissociée des molécules augmente [1]. Le bâti utilisé est un réacteur constitué de trois chambres. La première chambre est consacrée au dépôt de couches isolantes SiO2 et Si3N4 destinées à servir d’isolant de grille, afin de réaliser des topgates à partir du Si3N4. La deuxième chambre est dédiée au dépôt de couches de silicium non dopé. La troisième chambre est destinée au dépôt de couches de silicium dopé. L’étude a débuté par une familiarisation avec la technique de dépôt de couches par PECVD dans un réacteur mono chambre identique. Le but consiste à reproduire les résultats obtenus auparavant sur la qualité du matériau. De ce fait, nous avons fait varier la dilution de silane dans un mélange d’argon hydrogène ou argon pur ou hydrogène pur sachant que ces paramètres jouent un rôle important dans l’obtention d’un matériau de qualité optimale. Le matériau déposé sur des plaques de verre est ensuite utilisé pour fabriquer des TFTs en salle blanche par un procédé de photolithographie à 4 masques. Après avoir réalisé des îlots par gravure du silicium, et formé les zones de drain et de source 1E-6 1E-7 IDS(A) La réalisation de circuits électroniques directement sur substrat flexible de type plastique est devenue un enjeu majeur dans le développement de systèmes portables pour différentes applications comme la visualisation, les capteurs biologiques, le textile intelligent… Les transistors constituant la brique de base de tout circuit électronique, il est nécessaire d’optimiser leur fabrication à une température faible compatible avec l’utilisation de tels substrats. Cet article décrit la mise au point d’un procédé de fabrication de transistors à une température maximale de 200°C. Il est basé sur le dépôt de couches de silicium microcristallin non-dopé et dopé, d’oxyde de silicium ou de nitrure de silicium. température dans un réacteur PECVD à 3 chambres en faisant varier les paramètres de dépôt, (pression, température, débit des gaz, distance inter électrode) ainsi que les traitements de surface. La deuxième tâche consiste en la réalisation de transistors (TFTs) stables et de paramètres électriques supérieurs à celle des TFTs au silicium amorphe et uniformes sur une grande surface. La troisième et dernière partie utilisera la procédé optimisé pour fabriquer des transistors à grille suspendue. Figure 1 : bâti multi chambre PECVD par gravure du silicium dopé, une couche d’oxyde de silicium est déposée par pulvérisation RF. Des ouvertures sont ensuite réalisées dans cet oxyde par gravure humide. Une couche d’aluminium est déposée par évaporation Joule et gravée par voie humide afin de former les contacts de grille, source et drain. 3. Etapes technologiques de fabrication des TFTs Oxyde Oxyde Substrat de verre Substrat de verre VDS= 1V 1E-9 1E-11 1E-12 -5 0 5 10 15 20 30 Figure 3 : Exemple de caractéristiques de transfert de plusieurs transistors réalisés à partir de couches de silicium déposées dans différentes conditions. La variation du courant direct, de la tension de seuil et de la pente sous le seuil montre l’effet important des conditions de dépôt. -6 30V -6 6,00x10 25V -6 4,50x10 -6 3,00x10 20V -6 1,50x10 15V 10V 5V 0,00 Oxyde 0 Substrat de verre 3 25 VGS(V) 7,50x10 2 1 1E-8 1E-10 IDS(A) Résumé 5 10 15 20 25 30 VDS(V) 4 Aluminium Oxyde Si-non dopé Figure 4 : Exemple de caractéristiques de sortie 5. Conclusion et perspectives Nous avons comme objectif d’optimiser les paramètres de dépôt du silicium microcristallin sur le nouveau réacteur multi-chambres afin d’obtenir une meilleure qualité de matériau et un meilleur dispositif. 5 1- Vue d’une coupe de la structure après le dépôt d’oxyde sur substrat de verre. 2- Vue d’une coupe de la structure après définition de la couche active. 3- Vue d’une coupe de la structure après la gravure de la couche dopée. 4- Vue d’une coupe de la structure après ouverture des contacts de source et drain. 5- Structure finale après définition des contacts d’aluminium Références [1] : A. Saboundji, qualification de différents matériaux silicium en vue de la réalisation sue le même substrat de transistors dédiés à différentes applications. Thèse de Doctorat de l’Université de Rennes1, N°3129, décembre 2004. [2] : S. Kasouit, Mécanisme de croissance et transport dans le silicium microcristallin fluoré. Application aux transistors en couches minces et transfert technologique Thèse de Doctorat de l’Ecole Polytechnique de Paris. Transistor au silicium microcristallin fabriqués à très basse température (<200°C) Nathalie COULON Khaled BELARBI IETR/UMR CNRS 6164 – [email protected] IETR/UMR CNRS 6164 – [email protected] Objectifs Domaines d’applications Notre objectif principale est la réalisation de circuits électroniques directement sur du verre et sur des substrat flexible de type plastique en utilisant le nitrure comme couche isolante. Applications diverses et variées: c Optimisation des différentes couches de silicium, d’oxyde de silicium et de nitrure de silicium à basse température dans un réacteur PECVD. d Réalisation de transistors TFTs stable et de paramètres électriques supérieurs à celle des TFTs au silicium amorphe et uniforme sur une grande surface. e Fabrications des transistors à grille suspendue. Capteurs biologiques afin de détecter L’ADN, Protéines et mesurer le PH. Textile intelligent Affichage nomade Les écrans classiques (adressage des pixels). Principe decouches détection Dépôt des par PECVD de type AMLCD La deuxième chambre est dédiée au dépôt de couches de silicium non dopé. Le développement industriel des microsystèmes (micro capteurs et micro actionneurs) nécessite impérativement des techniques de fabrication en grande série et moindre coût, c’est pourquoi on a opté pour cette technique de dépôt. Le bâti utilisé est un réacteur constitué de trois chambres: La troisième chambre est destinée au dépôt de couches de silicium dopé. Avantages de la technique de dépôt PECVD: - Technologie basse température La première chambre est consacrée au dépôt des couches isolantes SiO2 et Si3N4 destinées à servir d’isolant de grille. - Reproductibilité et Stabilité des transistors. Bâti multi chambre PECVD Transistor au silicium microcristallin - Utilise des substrat souple tel que le plastique. Pourquoi le nitrure de silicium ? Étapes technologiques de Fabrication des TFTs: 1. Vue d’une coupe de la structure après définition de la couche active. 2. Vue d’une coupe de la structure après la gravure de couche dopée. 3. Vue d’une coupe de la structure après ouverture des contacts de source et drain. 4. Structure finale après définition des contacts D’aluminium. Substrat SUBSTRAT SUBSTRAT Silicium non dopé 2 1 Silicium dopé Aluminium SUBSTRAT SUBSTRAT Oxyde de grille 4 3 Caractérisation des transistors Caractérisation Le nitrure de silicium est un matériau largement développé dans le domaine de la microélectronique, ou il a été employé comme: isolant des transistors à film minces [Matsumoto]. Il a trouvé aussi de nombreuses applications, notamment comme une couche de passivation [sinha] pour les TFTs ainsi que pour les cellules solaires [Santana] ou d’imageurs intègres [Benoît],dans lequel hydrogène joue un rôle important. Ce matériau a une bande interdite importante et un fort indice de réfraction. Dans le cadre des travaux du laboratoire, on a commencé à faire du dépôt de nitrure à basse température afin d’optimiser les paramètres optimaux du dépôt et aussi une bonne qualité d’isolant avec moins de charges fixes et mobiles. le nitrure de silicium déposé par PECVD est largement hydrogéné et rarement stoechiométrique, car cela nous amènent à passer au applications biologiques et biomédicales. Techniques de caractérisation 1,0 Intensité Raman Une étape primordiale dans notre étude est la caractérisation des transistors qui nous permet d’extraire les différents paramètres : mobilité des porteurs de charge dans le canal, la tension de seuil et la pente sous le seuil. 0,8 0,6 0,4 0,2 7,50x10 -6 6,00x10 -6 30V 1E-6 1E-8 IDS(A) IDS(A) 1E-7 VDS= 1V 1E-9 4,50x10 -6 3,00x10 -6 1,50x10 -6 0,0 25V 20V 1E-10 1E-11 15V 10V 5V 0,00 1E-12 -5 0 5 10 15 20 25 30 VGS(V) Caractéristiques de transfert 0 5 10 15 20 25 30 AFM 400 440 480 520 560 -1 Nombre d'onde (cm ) 600 MEB RAMAN Il existe autres méthodes de caractérisation tel que le XPS, FTIR, SIMS. VDS(V) Caractéristiques de sortie Perspectives Déposé le nitrure à basse température (<200°C). Obtenir des transistors avec de fortes mobilités et une bonne stabilités. Réalisation des transistors sur du plastique. Réalisation des transistors à grille suspendue. Réalisation d’un capteur biologique. Références bibliographique: [1] S.Kasouit : ” Mécanisme de croissance et transport dans le silicium microcristallin fluoré, application aux transistors en couches minces et transfert technologique” Thèse de doctorat, Polythèque de Paris (décembre 2005). [2] A. Saboundji: “ quantification de différents matériaux silicium en vue de la réalisation sur le même substrat de transistors dédiés à différentes application” Thèse de doctorat, Université de Rennes 1 (décembre 2004). [3] T. Matsumoto, Y. Murata, J. Watanabe, study of silicon –hydrogen bonds at an amorphous sicon/silicon nitride interface using infrared attenuated total reflection spectroscopy Applied Physics Letters, 1992, Vol. 60,1942. [4] A.K Sinha, H.J Levinstein, T.E Smith, G. Quintana, S.E Haszko, Reactive plasma deposited Si-N films for MOS-LSI passivation J. Electrochem. Society, 1978, vol.125,pp.601-08. [5] G. Santana, A. Morales-Acevedo, optimisation of PECVD SiN:H films for silicon solar cells solar Energy Materials and Solar Cells, 2000, Vol 60, N2,pp.135-42. [6] D. Benoit, P.Morin, M.Cohen, P.Bulkin, J.L.Regolini, Effect of silicon nitride passivation layer on mean dark current and quantum efficiency of CMOS active pixel sensors Proceedongs of the Materials Reasearch Society, 2005, Vol.864,pp443-8. Étude prédictive d'un transistor film mince géométrie verticale en technologie basses températures sur substrat de verre (< 600°C) Himi Deen TOURE, Thierry GAILLARD, Nathalie COULON, Olivier BONNAUD IETR - UMR CNRS 6164, Groupe Microélectronique [email protected] Résumé Dans cet article, nous présentons les résultats de la conception et de la modélisation du fonctionnement électrique d’un transistor films minces à base de polysilicium présentant une géométrie verticale. Cette étude a porté sur la variation des paramètres géométriques longueur du canal, largeur du canal et le dopage afin d’accroître la densité d’intégration et le courant. I. Introduction La loi de Moore stipulant : « la densité d’intégration double tous les 18 mois », symbole de la miniaturisation, atteint de nos jours ces limites. Pour résoudre certaines des contraintes technologiques de résolution et de lithographie liées à la miniaturisation, nous développerons le concept de transistor vertical (T.V) [1]. Ce travail présente la conception et caractérisation électrique d’un dispositif transistor film mince vertical à base de silicium polycristallin déposé sur du verre qui sera ensuite réalisé par une technique maîtrisée au laboratoire [2] afin d’observer l’influence des paramètres. II. a. Conception et caractérisation du transistor MOS film mince vertical. Suite à l’étude bibliographique [3], et en tenant compte des possibilités technologiques du laboratoire, nous avons décidé d’adopter la géométrie, les dimensions et les concentrations en atomes dopant présentées sur la figure 1. Pour cela, nous avons modélisé les défauts et impuretés du polysilicium, matériau intermédiaire entre le monocristal et l’amorphe qui est constitué de grains monocristallins séparés par des zones désordonnées ou joints de grains qui sont riches en défauts et assimilées à du silicium amorphe [figure 1]. Avec ces éléments nous avons ensuite modélisé la caractéristique électrique un transistor vertical [figure 2]. Ce travail a été réalisé à l’aide des outils du pack logiciel de la société SILVACO : Polysilicium avec - ATHENA pour la fabrication de structures défauts et mobilité modélisés - DEVEDIT pour l’optimisation du maillage - ATLAS pour la caractérisation électrique Monocristallin Figure 2 : T.V pmos conçu à Figure 3 : caractéristique l’aide d’ATHENA, DEVEDIT II. b. Mise en relief des problèmes technologiques Figure 3 : poly 1500nm, oxyde par pulvérisation cathodique 70nm Id=f (VGS) pour VDS=-1v des T.V polycristallin et monocristallin Figure 2 : accumulation Figure 4 : poly 1500nm, oxyde significatives et par endroit de par dépôt chimique à pression l’aluminium (congères) atmosphérique 70nm Figure 5 : poly 1500nm, oxyde 70nm, Alu. 350nm Recuit “Problème Ombrage” III. Conclusion et perspectives Cette étude prédictive très importante nous a permis d’amorcer [figures 3 à 6] la réalisation du T.V peigne à dents. L’importance des transistors verticaux n’est plus à démontrer tant au niveau intégration que performances (augmentation courant, transconductance, longueur de grille faible). Références Bibliographiques [1] E. Gili and P.L.F. Hemment – Solid State Electronics. 48 (2004) 511-9 [2] R. Rogel, G. Gautier, N. Coulon, M. Sarret, O. Bonnaud – Thin Solid Films 427 (2003) 108 – 112 [3] M. Kittler and D. Schinpanski – IEEE Electron Device Letters 2000, D58/1-6 Étude prédictive d'un transistor film mince en structure verticale en technologie basses températures sur substrat de verre (< 600°C) H.D. Touré, N. Coulon, T. Gaillard , O. Bonnaud IETR/UMR CNRS 6164 – [email protected], [email protected],, [email protected],[email protected] Objectifs Fonctionnement d’un transistor MOSFET classique - Conception et réalisation de transistors films minces verticaux: Outil: pack virtual wafer de silvaco Æ Athena: simulation technologique Æ Atlas: simulation électrique Æ DevEdit, Tonyplot: pour le maillage et la visualisation Technologie: Low Pressure Chemical Vapor Deposition (LPCVD) Températures: dépôt à basses températures (< 600°c) Symbole du pmos à enrichissement 2 types : PMOS et NMOS - AVANTAGES Intégration et Courant. Meilleur contrôle de la longueur du canal faible Coût Figure 1: schéma d’un transistor latéral pmos Figure 2: Caractéristiques Figure 3: Caractéristique Id=f(VDS ) Id=f(VGS ) Nécessité Principe ded’intégration détection - Coût par fonction Paramètres d’intégration (Longueur et Largeur) - Augmentation des performances Figure 4: mosfet latéral type P - Augmentation de la productivité des usines couche P, NA = 1e19 cm-3 couche N, ND = 1e18 cm-3 Augmentation du courant couche Augmentation de la transconductance P, NA = 1e19 cm-3 Accroissement de la densité d’intégration N’y a t-il pas plus d’appartements dans un immeuble que dans une maison classique sur une aire bien déterminée? Figure 5: transistor vertical Pmos Résultats simulation Étapes technologiques Oxyde APCVD Courant TV supérieur d’un décade à celui du TFT classique - Nettoyage du substrat silicium ou verre, Dépôt d’oxyde APCVD Masque 3: Dépôt d’oxyde de grille et ouverture de contacts Drain et Source Substrat TV simulé sur du polysilicium sans défauts TV simulé sur du polysilicium avec défauts, Vgs>0 Substrat + Masque 1: isolation des transistors Masque 4: Dépôt Aluminium et gravure Substrat Masque 2: définition de la forme du transistor Substrat Aluminium Figure 7: Étude comparative TFT classique et TV Nmos Fortement dopé, Source Substrat Non dopé, Canal Fortement dopé, Drain Oxyde TV simulé sur du polysilicium avec défauts, Vgs<0 Figure 8: Caractéristique Id=f(VGS) pour VDS =-1v Figure 6: Étapes de fabrication du transistor vertical Étude technologique en cours Étude de marche Mise en lumière des problèmes -Choix de la technique d’oxydation -Continuité de la couche d’aluminium -Choix de la technique de gravure du polysilicium Réduction des capacités de recouvrement au sommet Figure 9 : poly 1500nm, oxyde par pulvérisation cathodique 70nm Figure 13 : gravure au TMAH (5%) Figure 14 : gravure à la Nextral à 600mv, P=30w, Débit SF6=20% Perspectives Réalisation d’un TFT peigne vertical type Nmos (canaux interdigités) Réalisation de TFT verticaux à grille circulaire Figure 10 : accumulation significatives par endroit de l’aluminium (congères) Figure 11 : poly 1500nm, oxyde par dépôt chimique à pression atmosphérique 70nm Figure 12 : poly 1500nm,, oxyde 70nm, Alu. 350nm Recuit “Problème Ombrage” Détection de protéines liées au métabolisme du fer par SGFET, transistor à grille suspendue A. Girard, M. Harnois, F. Bendriaa, F. Le Bihan, P. Brissot Groupe Microélectronique [email protected] Le projet présenté ici a pour but la conception et la caractérisation d’un biocapteur basé sur le principe d’un transistor possédant une grille suspendue. Ce dispositif doit permettre de caractériser les différentes anomalies génétiques liées au métabolisme du fer afin de les identifier et de les diagnostiquer rapidement. Pour se faire, il faut identifier et quantifier les protéines impliquées dans ces maladies. Une des plus importantes protéines liées au fer a été sélectionnée pour cette étude: la transferrine. Elle doit permettre de déceler les déficiences du métabolisme et ainsi de caractériser quatre types d'anomalies génétiques différentes, nommées hémochromatoses. Notre capteur utilise une propriété connue pour l’électrophorèse : la charge spécifique de la protéine. A pH sanguin, la transferrine est chargée négativement. Le SGFET (Suspended Gate Field Effect Transistor) est en effet capable de détecter toute variation de charge. La présence de charges (ici, du nombre de protéines) sous la grille se traduit par un décalage de la courbe caractéristique de fonctionnement du transistor correspondant à variation de tension. Les premiers tests liés à cette étude révèlent la faisabilité, la rapidité et la simplicité de lecture du résultat ainsi qu’une grande sensibilité. Le SGFET est conçu et fabriqué au sein de notre laboratoire l’IETR. Les étapes de fabrication sont semblables à celles d’un transistor MOS classique. L’originalité vient de la nécessité de créer "un pont" en polysilicium servant de grille (visible sur les figures 1), et de mettre en place un système d’isolation résistant aux mesures dans des milieux biologiques mais aussi biocompatible (résine, oxyde de protection et nitrure de silicium). Les protéines dans notre cas sont immobilisées afin de limiter les variations durant la mesure. Une première méthode de fonctionnalisation a été mise en place pour valider la détection et la sélection en milieux simples et complexes. Grille Source 500nm Grille Drain Figures1 : Schéma en coupe du SGFET Micrographie inclinée du transistor Zoom sur le flan du pont de grille Résultats de détection/sélection Notre dispositif permet d‘allier trois disciplines : la microélectronique pour la conception et la fabrication du capteur (IETR), la chimie (URM6226) pour la fonctionnalisation et enfin de la biologie pour l’aspect protéique et médical (CHU Rennes, Inserm U522). Nous avons prouvé que notre capteur est bien isolé, peut détecter/sélectionner (exemple en figure 2) des molécules de transferrines immobilisées sous sa grille à de faibles concentrations (de 10 à 100 fois moins que la concentration sanguine), même dans des milieux complexes. La petite taille et les capacités de la structure en micropont suspendu pour une détection sensible, sans Figure2 : exemple de courbe obtenue pour une marqueur, en temps réel, peuvent être utiles dans l'analyse détection de transferrine dans un milieu complexe (lait) et le diagnostic d'anomalies du métabolisme du fer. -4 -1,50x10 -4 -1,25x10 Réference : anticorps+saturation Tranferrine :100ng/mL -4 Id(A) -1,00x10 -5 -7,50x10 -5 -5,00x10 -5 -2,50x10 0,00 -4,0 -4,5 -5,0 -5,5 -6,0 Vg(V) -6,5 -7,0 -7,5 -8,0 Détection Électronique de Protéines INSTITUT D’ÉLECTRONIQUE ET DE TÉLÉCOMMUNICATIONS DE RENNES Objectifs Albumine • Protéine plasmique de référence présente en grande quantité • Validation de la faisabilité • Études comparatives possible avec des systèmes existant Utilisation du SGFET (Suspended Gate Field Effect Transistor) • S’affranchir des techniques de détections optiques coûteuses et à la lourde mise en place (temps, marqueurs, …) • Étude possible dans un milieu physiologique • Système plus sensible aux variations de charge (Cf. étude du pH) Transferrine • Protéine plasmique liée au métabolisme du fer (Protéine de transport) • Caractérisation d’anomalies liées au métabolisme du fer afin de les identifier et de les diagnostiquer rapidement. Projet pluridisciplinaire La biologie à l’échelle moléculaire: protéines et anticorps La biochimie pour l’étude des couches d’accrochages et de leur sélectivité La micro-technologie pour la conception du capteur L’étude des couches d’accrochages Afin de détecter de façon précise la présence des protéines, il est nécessaire de les accrocher sous la grille grâce à des couches organiques comme le Glutaraldéhyde(GA) déposées sur le nitrure de silicium (surface non organique). Le Ga est vaporisé sur le dispositif. Il s’en suit une immobilisation des anticorps spécifiques pour chacune des protéines permettant ainsi de sélectionner la protéine cible dans un milieu complexe. Méthode de mesure Toute modification de la charge sous la grille induit une baisse ou une hausse du courant drain-source (Id). Après chaque greffage d’une nouvelle couche, on relève la caractéristique de transfert du transistor. Les mesures s’effectuent dans du PBS (Phosphate Buffered Saline), un milieu physiologique tampon. Nitrure de Silicium non fonctionnalisé -4 -1,0x10 -5 -8,0x10 Ids (A) Résultats -5 -6,0x10 Glutaraldehyde -5 -4,0x10 -5 -2,0x10 0,0 -2 -3 -4 -5 -6 -7 -8 -9 -10 Glutaraldehyde + Anticorps -11 Vgs (V) On observe des décalages de la caractéristiques ce qui indique une variation de charges sous le pont de mesure. Dans les graphiques suivants, le décalage, entre l’immobilisation des anticorps et le greffage des antigènes, montre l’apparition de charges négatives sous le pont. La transferrine et l’albumine étant chargées négativement, on peut donc supposer que l’espèce détectée est bien cette protéine. Chaque étape de l’immobilisation est étudiée et validée par XPS, microscopie électronique et par AFM. Protocol utilisé pour la détection Anticorps Nitrure de silicium fonctionnalisé Id(A) Immobilisation des anticorps En solution, 1h Lait -2,0x10 -4 -1,5x10 -4 -1,0x10 -4 -5,0x10 -5 Albumine Antialbumine Après Saturation Albumine Détection d’albumine à une concentration de 1µg/mL avec saturation On obtient un décalage de 250mV Saturation, 1h 0,0 -4 -5 -6 -7 -8 -9 -10 Vg(V) -4 Greffage des antigènes En solution, 1h Complexes anticorps / antigènes -1,2x10 Transferrine -4 -1,0x10 Antitransferrine Après Saturation Transferrine -5 -8,0x10 Détection de transferrine à une concentration de 10µg/mL avec saturation On obtient un décalage de 270mV Id (A) Protéines -5 -6,0x10 -5 -4,0x10 -5 -2,0x10 0,0 -5 2,0x10 -5 -6 -7 Vgs (V) Perspectives Optimisation de l’accrochage par silanisation en collaboration avec le département de chimie de l’université de Rennes 1 Calibration du dispositif avec différentes concentrations d’albumine et de transferrine Caractérisation de maladie du métabolisme du fer Fabrication de puits pour une intégration du capteur dans les standards de l’analyse protéomique Partenariat • Avec les laboratoires de physique et de chimie de l’université de Rennes 1 pour la mise en place de couches d’accrochage et leur étude • Avec le CHU de Pontchaillou par l’intermédiare du Prof. P. Brissot pour l’étude des maladies liées au métabolisme du fer • Avec l’INSERM unité 522 pour l’étude des protéines (albumine et transferrine) -8 -9 Détection électrique de molécules d’ADN à l’aide de transistors à grille suspendue M. Harnois, O. De Sagazan, Anne-Claire Salaün, Tayeb Mohammed Brahim IETR/ Groupe Microélectronique, Campus Beaulieu Bât 11b Email : [email protected] 1. Introduction Certaines problématiques de la biologie ont permis l’explosion des biotechnologies. Des applications directes de ces nouvelles technologies ont grandement facilité le séquençage du génome humain et ouvrent désormais de nombreuses perspectives, en particulier dans le domaine de la protéomique. Les enjeux concernent le développement de solutions permettant la détection des biomolécules (ADN, ARN, protéines, anticorps). L’exemple le plus représentatif de cette évolution est celui des biopuces dans le but d’effectuer un diagnostic rapide, simple et peu onéreux. L’objectif pour le laboratoire est d’utiliser ces compétences pour réaliser un capteur capable d’identifier des gènes. Ainsi, un fragment de brin d’ADN (ODN) s’associe-t-il volontiers avec le fragment opposé, et seulement avec lui. C’est ce mécanisme de reconnaissance, appelé hybridation, qui permet d’identifier un gène : il suffit de détenir le brin d’ADN sonde pour disposer d’un « appât » capable de révéler la présence éventuelle du gène recherché. Le laboratoire propose d’utiliser une structure à effet de champ appelée SGFET (transistor à grille suspendue) déjà utilisée pour la détection de variation de pH dans des solutions aqueuses, afin de détecter l’hybridation de deux brins complémentaires d’ADN. 2. Principe de détection Des études précédentes ont montré la grande sensibilité du dispositif présenté à tous types de charges présentes sous la grille du SGFET. Le SGFET (figure1) a notamment été testé en tant que capteur d’ambiance et de pH [1]. -5 -2V -3,0x10 -5 -2,5x10 Al ODN greffé ODN non comp. ODN comp. -5 -2,0x10 DNA molecules Id(A) -5 Poly Si P+ -1,5x10 -5 -1,0x10 -6 -5,0x10 Si P+ 0,0 Bulk Si N -1 -2 -3 -4 -5 -6 Vg(V) Figure 1. Représentation de la structure après libération du pont et accrochage de molécules d’ADN sous le pont. Figure 2 : Caractéristique de transfert du SGFET après greffage de l’ODN sonde, après essai d’hybridation avec l’ODN non complémentaire et après essai d’hybridation avec l’ODN complémentaire Un monobrin d’ADN est chargé négativement grâce à ses groupements phosphate. Lors de l’accrochage des séquences d’ADN sonde puis l’ajout des cibles (hybridation) sous la grille du SGFET, de nouvelles charges sont introduites, ce qui a pour effet de modifier la caractéristique de transfert en provoquant un « décalage » de la tension de seuil dans le sens positif (figure 2). Nous pouvons ainsi détecter si il y a ou non hybridation en observant le décalage de la tension de seuil du SGFET. En conclusion, si la tension de seuil varie après l’ajout de la cible alors il y a eu hybridation. Dans le cas contraire l’hybridation n’a pas eu lieu. 3. Perspectives Le but de notre étude est d’utiliser le transistor à air gap (SGFET), dont la technologie est maîtrisée par le groupe microélectronique de l’IETR, afin de réaliser à terme une biopuce. Nous pouvons aussi envisager la réalisation d’une matrice de SGFET afin d’effectuer une reconnaissance de gènes en parallèle. La biopuce ainsi réalisée constituerait une évolution dans le domaine génétique en terme de facilité de mise en œuvre, de réduction des coûts… Références : [1] Mohammed-Brahim T et al. French patent n° 0407583, July 7, 2004 TITRE Biocapteur à ADN INSTITUT D’ÉLECTRONIQUE ET DE TÉLÉCOMMUNICATIONS DE RENNES Objectifs Enjeux: Problématique : Développer une méthode de détection permettant la reconnaissance de l’hybridation entre deux brins d’ADN complémentaires. But : Offrir aux utilisateurs une nouvelle solution réduisant les coûts et la complexité de l’analyse tout en évitant l’étape de PCR (amplification de l’ADN cible) Sujet pluridisciplinaire s’inscrivant dans le cadre d’une thématique récente en plein essor alliant : Electronique. Biologie moléculaire. Biochimie. Chimie de surface. Micro-technologie. Avantages de la technologie SGFET pour la détection d’ADN : Réalisation de circuits actifs complexes et intégrés. Lecture des données en parallèle sans utilisation de marqueurs. Rapidité. Sensibilité. Résultats Principe de détection : le principe repose sur la capacité d’un simple brin d’ADN à pouvoir spontanément et spécifiquement reconnaître et former un complexe (duplex ou double hélice) avec le brin contenant une séquence complémentaire. C’est le phénomène d’hybridation. Structure d’un brin d’ADN Vue en coupe du SGFET avec présence du duplex ADN cible et sonde Illustration du phénomène à détecter: L’HYBRIDATION zoom 3.4 nm pour 10 paires de bases Propriété de l’ADN Application au SGFET 2 nm Étape permise grâce aux liaisons hydrogène. Les constituants: Acide phosphorique: H3PO4 Sucre (le désoxyribose)C4O4H10 Les bases azotées: A, T, C, G L’apport de charges négatives dues à Liaisons sélectives A—T et G—C. l’hybridation ODN sonde / ODN cible implique la variation de la caractéristique de transfert. Hybridation efficace sous certaine conditions (pH, stringence, température de fusion…). ADN constituée de charges négatives portées par leurs groupements phosphate. Résultats: Essais sur des séquences impliquées dans le cancer du sein de 240 paires de bases avec protocole d’hybridation utilisant le glutaraldéhyde comme couche d’accroche Détection de deux brins complémentaires du gène porteur du cancer du sein Détection de deux brins non complémentaires du gène porteur du cancer du sein Vg en Volt Vg en Volt -1,00E-04 -1,00E-04 -8,00E-05 -8,00E-05 Id en A -4,00E-05 -2,00E-05 -6,00E-05 accrochage séquence sonde 25 paires de base -4,00E-05 accrochage séquence cible complémentaire 240 paires de base -2,00E-05 0,00E+00 Id en A réference après accroghage glutaraldéhyde -6,00E-05 réference après accroghage glutaraldéhyde accrochage séquence sonde 25 paires de base accrochage séquence cible 240 paires de base Composition de la séquence cible (1 seule mutation): -----TCAAAGCGCCAGTCATTTGCTCTGTTTTCAAATCCAGGAAATGCAGAA-------Composition de la séquence sonde: GGATTTGAAAACGGAGCAAATGACT Test 1: Shift de de la caractéristique de 250mV pour Id=20 µA Test 2: Aucun shift de la caractéristique Point forts: 0,00E+00 2,00E-05 2,00E-05 -4 -5 -6 -7 -8 -9 Test 1: Homozygote normal (Normal/Normal) avec sonde Normale Résultat attendu : Hybridation -4 -5 -6 -7 -8 -9 Test 2: Homozygote normal (Normal/Normal) avec sonde Mutée Résultat attendu : Pas d’Hybridation Détection à faible concentration 25ng/µl après PCR (amplification de la séquence cible) Taille de la séquence sonde (25 paires de bases) différente de celle de la cible (240 paires de bases) Une seule mutation sur 240 paires de bases Grande sensibilité. Perspectives Tests envisagés: Applications diverses et variées: Reconnaissance du gène porteur de la mucoviscidose. - Délétion de 3 paires de bases sur une séquence cible de 64 paires de bases. Étude de la réponse du capteur en fonction de la concentration de la séquence cible. Amélioration du protocole d’accrochage en collaboration avec des chimistes. Tests sur des séquences sans étapes de PCR. - But : éviter une étape longue et coûteuse. Mise aux point d’un Lab on Chip. Médecine légale (empreinte ADN). Applications militaires (détection de menaces bactériologiques). Pharmacologie (découverte de nouveaux médicaments). Diagnostic clinique (Détection des mutations responsables de maladies génétiques). Contrôle environnemental. Contrôle agroalimentaire. Partenariats • Collaboration avec MHS (Microcomposants Haute Sécurité Nantes) en vue d’un transfert de technologie et la réalisation d’une Biopuce permettant l’analyse en parallèle des séquences d’ADN. • Collaboration avec le Laboratoire de Genetique Moleculaire du CHU de Nantes pour l’étude de la mucoviscidose et du cancer du sein. • Prof. N. JAFFREZIC-RENAULT Laboratoire CEGELY -Ecole Centrale de Lyon Architecture et circuiterie pour mémoires RAM ultra denses dans les technologies nanométriques. Gérald Gouya Freescale Semiconductor [email protected] tél. 0438923590 Les circuits intégrés nanométriques (<65nm) contiennent une part toujours plus grande de mémoires RAM embarquées représentant couramment plus de 50% de la surface de la puce. Le coût de fabrication des puces étant proportionnel à leur surface, il est donc très important de réduire au maximum la surface d’une fonction mémoire donnée. Les mémoires RAM embarquées dans les puces sont d’une part, des SRAM à 6 transistors dont le point mémoire est minimisé en surface grâce à des règles de dessin agressives, et d’autre part, des DRAM composées d’un transistor et d’une capacité. Ces deux types de mémoire présentent des inconvénients : rendement de fabrication plus difficile à garantir que pour le reste de la puce pour la première ; coût des étapes de fabrication et masques supplémentaires pour la réalisation de la capacité et du transistor d’accès pour la deuxième. Grâce à la meilleure densité de son point mémoire, le surcoût de fabrication de la DRAM peut être amorti à partir d’une certaine quantité de cellules mémoires embarquées sur la puce. Mais, un délai de mise en production de cette technologie existe toujours, limitant ainsi son avantage compétitif. C’est pourquoi des recherches sont en cours pour proposer une solution alternative de mémoire ultra dense, dont le procédé de fabrication soit suffisamment proche de celui utilisé pour les fonctions logiques. Ainsi, la mémoire pourra être mise en production dans le même temps que la logique standard Dans cet esprit, depuis quelques années, un nouveau type d’architecture de mémoire RAM sans capacités est développé. Ces mémoires, dont le principe est particulièrement prometteur, utilisent le substrat flottant d’un transistor pour stocker l’information. Ne nécessitant qu’un seul transitor, elles sont ainsi appelées 1T-DRAM. Le point mémoire 1TDRAM est réalisable en technologie SOI (Fig. 1a), sans surcoût process grâce à son substrat naturellement flottant, ou sur silicium massif (Fig. 1b), moyennant un faible surcoût, avec la création d’un caisson d’isolation autour du transistor. (a) (b) Figure 1. Vue en coupe montrant l’architecture du transitor 1T-DRAM en technologie SOI (a) et sur silicium massif (b). Le sujet de cette thèse, qui s’articule autour des DRAMs sans capacités, a donc pour objectif : • d’identifier les concepts de mémoire ultra denses • de comprendre les éléments technologiques associés aux DRAMs sans capacités sur silicium massif • de concevoir et de valider sur silicium les briques de circuit nécessaires à l’assemblage de prototypes de mémoire DRAM sans capacité en technologie 45nm Ce travail débouchera sur une étude comparative des circuits nécessaires à la DRAM sans capacité et des autres solutions potentielles existantes. Etude de nouveaux matériaux : Films Minces perovskites oxynitrures LaTiO2N, de la microélectronique à la photocatalyse A. ZIANI Groupe Microélectronique [email protected] / Tél. 02 96 60 96 65 Mon travail de recherche s’inscrit dans l’objectif du développement de nouveaux matériaux et plus précisément dans la croissance et la caractérisation de films minces oxynitrures LaTiO2N pour des applications allant de la microélectronique à la photocatalyse. J’effectue ma thèse au sein de l’équipe Technologie Couches Minces (I.E.T.R. CNRS-UMR 6164) basée à l’IUT de Saint Brieuc. Ma thèse est encadrée par le Dr. Claire LE PAVEN-THIVET, sous la direction du Pr. Jacques PINEL. En chimie du solide, on peut procéder à des dopages ou des substitutions partielles dans les matériaux afin de modifier leurs propriétés. Ses propriétés intéressantes des composés oxynitrures perovskites, dans lesquels on a substitué l’oxygène par l’azote, ont été mises en évidence, comme dans le cas des films minces SrTiO3 dopés azote [1]. Dans cette optique, un axe de recherche de l'équipe briochine s'est développé sur un composé original, jusqu'à lors uniquement étudié sous forme de céramique : LaTiO2N [2]. Dans le but de mettre à jour de nouvelles propriétés sur le matériau oxynitrure LaTiO2N, des dépôts de films minces sont effectués par pulvérisation cathodique radio fréquence réactive magnétron sur différents substrat monocristallins (SrTiO3, MgO, Si). Les paramètres importants de dépôt sont le taux d’azote dans le plasma, la température du substrat, la puissance radiofréquence et la pression dans la chambre de croissance. Les résultats de diffraction des rayons X mettent en évidence différents états de cristallisation en fonction de ces paramètres: amorphe, polycristallin, texturé ou épitaxié [3]. Les mesures effectuées sur les couches minces de LaTiO2N montrent des valeurs de constantes diélectriques très élevées, entre 300 et 1300 (Tamb, 10 kHz) suivant le taux d’azote présent dans le plasma lors du dépôt. Les mesures électriques montrent pour certains films un caractère ferroélectrique évident, qu'il conviendra d'optimiser. De plus, la grande variation de la capacité en fonction de la tension appliquée suggère un matériau à grande agilité électrique, utilisable dans des systèmes électroniques reconfigurables. Par ailleurs, plusieurs équipes japonaises ont démontré le potentiel des matériaux oxynitrures en photocatalyse dans le domaine environnemental. De nombreux travaux ont aussi montré l’aptitude des matériaux oxydes (band-gap > 3,1 eV) à réaliser cette fonction sous lumière ultra violette. La poursuite de ces études s’oriente vers l’obtention d’une réaction sous lumière visible (300nm < λ < 400nm) en présence d’un matériau à plus faible gap. Dans cette optique, les oxynitrures sont intéressants, car leurs largeurs de bande interdite se situent dans le domaine du visible (Eg ~ 2 eV, ce sont des matériaux colorés). En ce qui concerne le matériau LaTiO2N, sous forme de films minces, les premières mesures semblent montrer une activité électrique significative sous lumière visible, au contraire de ce qui est observé pour l'oxyde. Mon travail de thèse a permis d’optimiser les conditions de dépôt pour l’obtention de films de bonne qualité cristalline, il met en évidence l’intérêt des couches minces oxynitrure de LaTiO2N pour des applications, allant des systèmes microélectroniques au domaine de la photocatalyse. Bibliographie : [1] N. Kohara, T. Sawada, M. Kitawa, T. Uenoyama, European Patent 1078998A2, 28 fev.2001. [2] R. Marchand, Y. Laurent, J. Guyader, P. L'haridon, P. Verdier, J. Eur. Ceram. Soc. 8 (1991) 197-213. [3] C. Le Paven-Thivet, L. Le Gendre , J. Le Castrec , F. Cheviré , F. Tessier , J. Pinel : Progr. Solid State Chem., available online 14 january 2007, (2007) in press. Session 2-2 Automatique des Systèmes Hybrides !!" # $ % $ # % & %' * / % % ( ) * % + $ . / 0 * % %' & % ' 0 / % 6 & ) 8 ) 2 & , % % % ' 1 ( 2 * & )% 3 4 ) ) )% ' ( % 5 0 3 % , ' & :; , 7 ' % % % 9 % /% ( * % : ; ' , ) % 6 % / ' ) % ' %& 2 -- ) 5 )% 5 )% % , * %* 5 ' 4 ) , / 3 % % ,% % % & . ' % / % ' % % )% // ' % 5 % *% % ) * * , / * % ' ' 1 % & / , . ' , / ; )% ' ) % % ' % % ( % % / / ) , % * * *% % , / )% & / ' :*% % % $ $ * , % ( %% % ' , 0 5 & ' * $ )% * ) ) & )% ) )% ) )% *% % % % ) * ' ' % ' * ' % - ' % %& % , * * 7 , TRANSIENT STABILITY STUDY OF LARGE SCALE POWER SYSTEM M. Ali, D. Ernst, J. Buisson > [email protected] Classical Approach To Analyze Transient Stability Phenomena •The classical definition of the transient stability of a power system is the ability to maintain the synchronous operation of all interconnected machines when they are subjected to plausible disturbances. •The classical control/protection schemes for power systems are designed to avoid the loss of synchronism of any generator ‘whatever the price’. Building The Case For Studying Propagation Rather Than Inception Of Loss Of Synchronism •The transient stability problems must be seen from another point of view. •Indeed, new generating units added to the power system tend to be small with respect to the overall size of the system. As a consequence, the problem of losing one or several generators does not necessarily imply a collapse of the whole system and, therefore, the classical approach to transient stability is too restrictive. •We illustrate this concept on a power system which has a regular structure (see graphic below). Analyzing And Counteracting The Propagation Of Loss Of Synchronism • As a method for analysis, we solve the so-called “swing equations” of the system. • A generator whose frequency goes 10% above its nominal value goes out of step. • Depending on the magnitude of the fault we found out that the loss of synchronism: (I) could not occur (II) could be local (III) could propagate to the whole system. Conclusion •The direction of study of the transient stability problem for large scale power systems must be reoriented. •Power system design strategies should rather focus on avoiding the propagation of loss of synchronism phenomena. •We are going to consider the following control means: generation shedding, islanding of the system, load shedding, dynamic breaking. ! " " " #$ %% &' '( && ) )+ , * + " - * 2 +3 6 + , + 4 + 2 2 , + 2 0 - "8 " 9 0 + 2 7 0 + , . - , - + + 0 + ": , 0, - + - " 6 < 2 = + + , , 0 , ; 0 + , 7 . / + + , " " 1 + , 5 2 " . 2 , ") + 2 , , " + + < 2 , "8 + 2 + * 7 7 " 9 0 * >? + - @" ) , "8 , + 7 2 2 " 5(*8/$7(85'(9,7(66( ,17(//,*(17 )ODYLHQ620'$+HUYp &250(5$,6-HDQ%8,66212OLYLHU/$)21'0RKDPHG+,0', IODYLHQVRPGD#XQLYUHQQHVIU %XWGXUpJXODWHXUGHYLWHVVHLQWHOOLJHQW 3UpYHQLUOHVFROOLVLRQVDXVVLELHQVXUURXWH GURLWHTXHVXUURXWHFRXUEH 5pGXLUHOHVLQWHUGLVWDQFHV 3UREOqPHFRPSOH[H 3OXVLHXUVQLYHDX[G¶LQWHUYHQWLRQ 'HVFRPSpWHQFHVYDULpHV 'pWHFWLRQGLVFULPLQDWLRQG·REVWDFOHV $QWHQQHDVVRFLp j XQV\VWqPHIRFDOLVDQWPRQWpHVXUGLVSRVLWLIGH EDOD\DJHPpFDQLTXH&HODDVVXUHXQHFRXYHUWXUHVSDWLDOHODUJH 6XUURXWHVFRXUEHVOHEDOD\DJHSHUPHWXQHGpWHFWLRQGHSOXVJUDQGH SRUWpH /HEDOD\DJHSHUPHWDXVVLGHGLVWLQJXHUOHVYpKLFXOHVHQVHQV LQYHUVHVGHVREVWDFOHVVXUODPrPHYRLH *HVWLRQGHO·LQWHUGLVWDQFH 1RXVSURSRVRQVXQPRGqOHQRQOLQpDLUHGXVHFRQGRUGUHG¶DFFpOpUDWLRQ /¶LQWHUGLVWDQFHGHVpFXULWp UpVXOWDQWHVWWUqVUpGXLWHSDUUDSSRUWj OD GLVWDQFHGHVpFXULWp UpJOHPHQWDLUHFODVVLTXH /HPRGqOHJqUHDXVVLELHQODUpJXODWLRQGHYLWHVVHTXHOHVWRSJR NHWFVRQWFKRLVLVGHPDQLqUHj UHQGUHLPSRVVLEOHODFROOLVLRQDYHFXQ YpKLFXOHTXLSUpFqGH&HPrPHFKRL[LQGXLWGHERQQHVFRQGLWLRQVGHFRQIRUW ORUVG¶XQIUHLQDJHPrPHG¶XUJHQFH &RQFOXVLRQ /HPRGqOHpWDQWGpILQLRQFKHUFKHj \DVVHUYLUODG\QDPLTXHGXYpKLFXOHTXDQGLOOHIDXW /DFODVVLILFDWLRQGHVFLEOHVHQWHUPHGHGDQJHURVLWp GpSHQGGHOHXUGLVWDQFHUHODWLYHDXYpKLFXOHGH UpIpUHQFHGHODYLWHVVHUHODWLYHGXVHQVGHFLUFXODWLRQGHOHXUSRVLWLRQVXUODFKDXVVpH« !""#$$%## & '( * ' ) ' ' ) ' ' ) *)) ' , '( ('' ' ' ) ' '' ' ' /' ' '' ' ' )' .) 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' . & '' 10 '( ' =ε Boule attractive 3 2.5 2 2 8 I I I 1.5 6 1 4 0.5 2 0 1.5 1 0 0.2 0.4 0.6 0.8 V 1 1.2 1.4 0 0.5 0 0.2 0.4 0.6 V 0.8 1 0 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 V 1 1.1 1.2 1.3 1.4 ' &RPPDQGHVWDELOLVDQWHGHV FRQYHUWLVVHXUVpOHFWURQLTXHV Mihai BÂJA, Hervé CORMERAIS, Jean BUISSON > [email protected] 'RPDLQH •Exemples d’applications eOHFWURQLTXHGHSXLVVDQFH •Alimentation des téléphones portables •Alimentations pour des équipements électroniques •Commandes moteurs CC, moteurs synchrones,…. (QMHX[ • Commande des moteurs TGV •Améliorer la commande •Réduire la pollution harmonique 0RGpOLVDWLRQ •Systèmes à commutations : plusieurs configurations fonction de l’état des interrupteurs ρ •Forme hamiltonienne (PCH): [ = (- (ρ ) − 5(ρ ))] + J (ρ )X Interconnections avec Dissipations ] = )[ Stockage: (= &RPPDQGHVWDELOLVDQWH •Définition d’une fonction de Lyapunov basée sur des considérants énergétiques: 9 ( [ [ ) = •Calcul de la commande ρ de telle façon que sa dérivée soit toujours négative: 7 [ )[ ([ − [ )7 ) ([ − [ ) S 7 7 9ρ = −( ] − ] ) 5 ρ ( ] − ] ) + ¦ ( ] − ] ) ( - L − 5L ] + J L X )(ρ L − ρ L ) •Différentes stratégies de commande : descente maximale, commutations minimales, boule attractive. 5pVXOWDWV 5pVXOWDWVH[SpULPHQWDOHV Cas du convertisseur boost Convertisseur multiniveaux à trois cellules avec charge R-L. Commutations minimales 3.5 3 •Trajectoires dans l’espace d’état 2.5 •Objectif : régulation du courant dans la charge, des tensions aux bornes des capacités 2 I 1.5 1 0.5 0 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 V Boule attractive 3 Descente maximale 14 •Résultats 12 2.5 Courant dans la charge 0.75 Tensions des capacités 25 0.7 20 10 2 0.65 8 I 6 1 Vc 0.6 10 0.55 5 4 0.5 0 0.4 15 Ich I 1.5 2 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 V 1 1.1 1.2 1.3 1.4 0 0.5 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0 V 0.05 0.1 t 0.15 0 0 0.05 0.1 0.15 t &RQFOXVLRQ 3ULVHHQFRPSWHGHO·DVSHFWK\EULGHGXV\VWqPH 3ULVHHQFRPSWHGHVSURSULpWpVSK\VLTXHVGXV\VWqPH ,PSOpPHQWDWLRQVXUXQH[HPSOHUpHO Recherche réalisée en partie dans le cadre du réseau d’excellence HYCON Partenariats (ETH, KTH, LTH, CRAN) Session 3 Image et Télédétection Stratégie d’encodage pour codeur vidéo scalable Contrôle de débit sur le standard MPEG-4 SVC Yohann PITREY, Olivier DEFORGES, Marie BABEL Groupe Image [email protected] – 02.23.23.85.97 Du fait de l’évolution des moyens de communication et des dispositifs informatiques, la transmission de vidéo est en plein essor à l’heure actuelle. Devant la nature imposante des données vidéo à transmettre, des méthodes de compression telles que le standard H.264 / MPEG-4 AVC (Advanced Video Coding) proposent des solutions pour condenser la quantité de données à transmettre. La diversité des moyens de transmission et des dispositifs de lecture a mis en exergue le besoin de flexibilité du contenu vidéo et a donné naissance à la vidéo scalable, capable de s’adapter en fonction des besoins et des possibilités. La transmission de vidéo sur les réseaux de communication actuels doit faire face d’une part à l’hétérogénéité des canaux de transmission, d’autre part à la diversité des dispositifs de lecture. Selon le type de canal, de la bande passante ou du débit de transmission dont on dispose, les capacités de transport peuvent varier de façon importante. De même, selon le support sur lequel la vidéo est destinée à être lue, les besoins varient en termes de résolution spatiale, de qualité ou de fréquence temporelle. La vidéo scalable, récemment standardisée par la norme MPEG-4 SVC (Scalable Video Coding), est une extension de MPEG-4 AVC visant à optimiser la transmission d’un flux vidéo sur des réseaux hétérogènes. A partir d’une couche de base compatible avec MPEG-4 AVC, on empile différentes couches d’amélioration en résolution spatiale, en fréquence temporelle ou en qualité. La scalabilité spatiale fournit des couches de plusieurs dimensions, et permet d’adapter le flux à plusieurs types de dispositifs de lecture capables d’afficher des résolutions différentes (téléphones portables, PDAs, téléviseurs Haute Définition, etc.). La scalabilité temporelle permet d’accroître l’impression de fluidité de mouvement en augmentant le nombre d’images affichées par seconde. La scalabilité en qualité permet d’affiner les informations transmises, pour augmenter l’impression de qualité du flux reconstruit. Les données contenues dans une séquence vidéo renferment de nombreuses redondances spatiotemporelles, que la compression tente d’éliminer pour condenser l’information et réduire le volume nécessaire pour la stocker. Pour qu’elle soit utilisable en pratique, on accepte généralement de perdre une partie des informations du flux d’origine au cours de la compression. Le débit du flux de données en sortie d’un encodeur vidéo peut varier de manière significative en fonction de l’importance des redondances, de la complexité du contenu et de la quantité de données perdues. La transmission sur un canal de communication à débit donné ou la compatibilité avec certains dispositifs de lecture limités en puissance de calcul impose des contraintes au flux vidéo. Le rôle du contrôle de débit est de moduler la quantité de données perdues à l’encodage pour respecter ces contraintes, tout en maximisant la qualité du flux reconstruit. D’un côté, le modèle débit tente de décrire le comportement du débit du flux compressé en fonction des paramètres de l’encodage, de l’autre le modèle de distorsion évalue l’altération causée par la compression avec perte. Une stratégie d’encodage dicte alors l’équilibre entre ces deux antagonistes pour respecter les contraintes imposées. A l’heure actuelle, le contrôle de débit sur MPEG-4 SVC n’a fait l’objet d’aucune étude exhaustive. Des solutions simplistes ont vu le jour, mais leurs résultats ne sont pas satisfaisants. Le but de nos travaux est d’élaborer des techniques de contrôle de débit prenant en compte de façon conjointe les trois types de scalabilité offerts par MPEG-4 SVC. Suite à notre étude bibliographique, nous étendrons les techniques de contrôle de débit existant sur MPEG-4 AVC à la vidéo scalable. Les politiques de répartition des ressources entre les différentes couches d’un flux scalable représenteront également une grande part de nos activités. L’impression visuelle de qualité sera abordée dans le cadre d’un collaboration avec le laboratoire IRCCyN de Nantes. Pour finir, en vue du portage d’un encodeur MPEG-4 SVC sur des appareils limités en puissance de calcul, nous nous intéresserons à l’analyse et au contrôle de la complexité du processus d’encodage. !"#$%!&' ()'%& *+*, !"#$ %!" % %!&'(&))*+$" % %!& .9*" , - #.*((0)"#%*1"(0%-*)*234-*)*5"((" 6576-##**1-% 89 -7 , "% -#(*"%%" 1"%**(:*"#06-**)#" 1-* #%7 , "% -#(*-*;"#0(* -(6#((0-(7 #%&' ()*" ⇒%* --()%-#")*1-23456%# ((-#*7 &&" #%%--%%"&%(%--%%*0 #"% %%")*"#0(%%( --<*# ( #**-# +" %" *% #%# %####%*%( 0% --*#" ()"#% ##" ((0*" #* -(#*(0-( :*:%"% % #%# %"%%##*#( %" *% %"**(%%-% )"%%(*:*"#0>(0)"#↓⇒:*"#0↓ 4% 27)+ 48 #" -"(**: #"#0(( 0%(% & -#" (%%%-%("% ")*%! ./" D (%% #1")* 6- %#" (0%("&&-*#0%( # %"%%" #-!7 2%%( --<*# & -#" (%%%-%("% ")*% ⇒(?*((0)"#>0("#* )()"#% & -#" (%?#%(* -( ⇒(?*(("%#%" >0("#*#(( 0% & -#" (-%?#% :9%% -"#0%(%("%%"#"&%(*-#1")*% 60%*#" "%% -(-*-*0"7 ;>25B#0*0 %#)*%2! ;(- "-#" <(0)"#%1")*% ;>9")#":C"&"32! !" 4%)%" -( ": 0-(%*#"*% 3 (&*;")"*"#0 - "(%-(%#-E ⇒ "0123 453 30 1 #> -*-*%-@#; " - 10 " #> -% ( #%<*"%%" 1"%**(:*"#0 "0- 360 1 #> -%(*"%%" 1"%** (:*"#0 " - 10 " #%> -*-*%%1 #-@#; 4""*%<"%% -(-*-**""#062#0*0 %#)*%7 7/" , --(%?#%( -(#"; , "#0#" %A%:<)# " %*#" %#"%&"% # #" , - #" (* )("#0#" % & -#" (%--"#0%(-*-*( ("%%"#"&%*:** -(%#0*"%0 , -#"1 -#" %& -#" *"#0%-*;%(* -( .) , , , , , %%" %" - #.*((0)"#%23456 -A"%0#("07 "% -#(%#"%&%(%-*)"*"#0(2345( %*- #.*((0)"# 0#"#" (%%%-% #*%("&&0 #%--%(&*;%-*)* "% -#(*-*;"#0(* -( (0*"%#" ((0)"#(%--%(0*"#" #<*--()% , 0##(*#%*-%%" 1"(0*1"(0%-*)*#*- #.*((0)"# , "*0 ##" (%0#(%(0&0 -(- #.*((0)"#%2345 , (0*"%#" ((0)"#(%--%(0*"#" & -#" (*--()%*%F#%(%-*)"*"#0 , 0*)#" (%##0"%*0#"#" (%%%-% #*%("&&0 #%--%( &*;%-*)* , (*#" (*-*;"#0(* -( & -#" (%--"#0%(("%%"#"&-0(* -( Modélisation de la diffusion des sols agricoles pour l’estimation des paramètres Bio et Géophysiques au moyen d’images radar polarimétriques et interferométriques S. Daniel Groupe Image et Télédétection – équipe SAPHIR [email protected] - 0223235571. De nos jours, le contrôle de l'humidité du sol est devenu un outil essentiel notamment dans la prédiction d'inondations en indiquant la saturation en eau du sol, ainsi que pour la prédiction de rendement d'une culture, principalement pour les pays menacés de sécheresse. De plus, l'érosion des sols présente une menace significative contre la productivité et la santé des ressources agricoles. L'objectif de mes travaux est destiné à estimer des paramètres bio et géophysiques des sols agricoles. Cette activité est importante et en plein développement en télédétection à partir d'images radar. De nombreux modèles d'inversion existent afin d'estimer ces paramètres de surface sur des champs agricoles nus. Hors, la présence de champs nus est rare, souvent ces champs sont labourés donc possèdent des sillons ou sont recouvert de petites végétations. C'est pourquoi, mes travaux de recherche reposent sur deux thèmes: la modélisation de la réponse électromagnétique des surfaces périodiques et celles recouvertes de petites végétations. Premièrement, les champs labourés sont des surfaces périodiques et aléatoires. Ces champs ont été étudié sur les images radar et apparaissent avec des pics d'intensité liés aux sillons: les résonnances de Bragg. La diffusion par ces surfaces aléatoires et périodiques (comme la surface des océans) a été modélisée par l'intermédiaire de la méthode des petites perturbations avec une extension des conditions aux limites (SPM/EBC: Small Perturbation Method/ Extended Boundary Conditions en anglais). Par manque de mesures terrain, cette étude a été suspendue mais sera poursuivie en septembre 2007. En effet, une étude en multi-image c'est-à-dire une étude de différentes images radar d'une même cible, est envisagée afin d'homogénéiser l'image et d'en réduire les diffractions de Bragg gênantes pour l'estimation des paramètres de surfaces. Deuxièmement, plusieurs études des surfaces recouvertes de végétations ont été menées. Tout d'abord, afin d'extraire les champs souhaités, une classification de la petite végétation basée sur l'utilisation de deux paramètres a été mise en oeuvre. Cette classification peut être déterminée avant d'analyser des données radar. Le premier paramètre est la différence entre deux mécanismes de réflexion: le simple et le double rebond (SDERD: Single and Double Bounce Eigenvalue Relative Difference en anglais). Ainsi, ce paramètre permet d'observer l'influence entre les mécanismes de diffusions. Le second paramètre utilisé pour la classification de la végétation, est celui défini par Lüneburg qui détermine la propriété aléatoire d'une cible. Cette classification permet ainsi de différencier les sols nus, les sols recouverts de petites/moyennes/hautes végétations. Puis, afin de comprendre le comportement de la petite végétation sur le sol, un modèle semi-empirique basé sur le transfert radiatif à l'ordre 1 a été analysé. Ce modèle prend en compte la contribution de diffusion de la végétation, du sol et du rebond de l'onde électromagnétique sur le sol et la végétation. Ainsi, il a été possible d'étudier l'influence des différentes contributions suivant différentes polarisations. Une étude multi-temporelle (images radar réalisées à différents moments de l'année) et multi-fréquentielle (images radar réalisées à différentes fréquences) des données et du modèle est envisageable afin de mettre en évidence le comportement de la petite végétation et d'estimer les paramètres de surface. A partir de l'étude des surfaces périodiques ainsi que des sols recouverts de petite végétation, une cartographie des sols (niveau d'humidité, occupation des sols, type de culture) sera réalisable et permettra de prévoir les catastrophes naturelles comme les inondations. Etude de la petite végétation sur l’estimation des paramètres de surface INSTITUT D’ÉLECTRONIQUE ET DE TÉLÉCOMMUNICATIONS DE RENNES [email protected] Sandrine DANIEL Sophie ALLAIN Eric POTTIER Contexte Outil: La télédétection permet d'observer, d'analyser, d'interpréter et de gérer l'environnement à partir d'images obtenues à l'aide de plates-formes aéroportées, spatiales, terrestres ou maritimes. Principe de fonctionnement: A - Radar qui émet les ondes électromagnétiques B - Rayonnement dans l’atmosphère C - Interaction entre le sol et les ondes D - Radar qui récupére les ondes réfléchies sur le sol E - Transmission au centre de traitement F - Interprétation et analyse des images radar G - Application Motivation: De nos jours, la surveillance de l'environnement terrestre est devenu indispensable afin de contrôler l’humidité et l’érosion du sol par le biais d’image radar puisque toutes les zones terrestres sont observables par des radars quelles que soient les conditions météorologiques, de jour comme de nuit. Objectifs & Procédés Analyse Qualitative Repérage des zones recherchées Objectif: Estimation des paramètres bio et géophysiques des sols agricoles recouvert de petite végétation à partir d’images radar. Procédés: •Localiser les champs agricoles recouverts d’une couche de végétation •Modéliser la petite végétation Cartographie Paramètres utilisés λ −λ λ +λ S D S D Analyse Quantitative Estimation des paramètres de surface (humidité, rugosité du sol…) La cartographie sert à repérer les zones recouvertes de végétation Différence entre le mécanisme de réflexion de simple et double rebond SDERD = Extraction des paramètres polarimétriques Paramètre de Lüneburg caractérisant la propriété aléatoire de la cible pr = − 1 ≤ SDERD ≤ 1 α1 < α 2 ⇒ λS = λ1nos et λD = λ2 nos α1 > α 2 ⇒ λS = λ2 nos et λD = λ1nos Le modèle permet de modéliser la réponse électromagnétique de la petite végétation. Modèle 3 ⎧ λ32 + λ22 ⎫ .⎨ ⎬ 2 ⎩ λ12 + λ22 + λ32 ⎭ λ1 > λ2 > λ3 1 Contributions: 2 0 ≤ pr ≤ 1 Sol Végétation Végétation-Sol Paramètres d’entrée: Végétation a τ ε Sol s Modèle semiempirique du 1er ordre du Transfert radiatif Utilisation de l’IEM pour la modélisation du sol l Coefficient de diffusion de la canopée σ can = σ v + Γ 2σ S + σ SV Conditions Γ 2 : atténuation de l' onde SDERD Modèle de Freeman Construction de la matrice de cohérence T pr Contribution de la végétation Validation théorique: Image radar RGB Résultat classification α i : Angles indiquant le type de mécanisme de diffusion avec leurs puissances associées λi Perspectives Obtenir une cartographie - de l’humidité du sol - de l’occupation des sols -Valider la cartographie de la végétation Pour ce faire - Estimer l’humidité des sols nus, recouverts de végétation ou périodiques Codage et suivi d'objets dans les séquences d'images par approche hybride et multirésolution Erwan Flécher Groupe Image et Télédétection [email protected] – tél. 02 23 23 85 97 Mots clés : codage vidéo, bas débit, représentation en région, scalabilité sémantique Le but de cette thèse est de développer un schéma de compression dit de seconde génération qui soit performant dans le domaine du bas débit (Internet, mobile) avec une complexité algorithmique réduite. Une extension au sans perte est aussi envisagée. La principale originalité de la solution proposée est qu’elle repose sur une description de l’image qui soit à la fois adaptée aux techniques de codage mais aussi fortement cohérente avec le contenu. La finalité étant de proposer un schéma performant en compression mais aussi de pouvoir y inclure des fonctionnalités avancées tel que le codage par régions d’intérêts. En raison de l’hétérogénéité des réseaux de transmission et des récepteurs vidéo (résidentiel, téléphone portable), le système proposé se doit de fournir une représentation "scalable" du contenu des séquences d’images. La scalabilité décrit la possibilité d’un décodage des images par couches successives afin par exemple d’en rehausser la qualité. En plus de la scalabilité, des fonctionnalités avancées telles que le codage et suivi d’objet permettront à terme d’obtenir un système de compression "intelligent". Le schéma proposé se nomme LAR vidéo. Il repose sur les mêmes concepts que le codeur d’image couleur LAR (Locally Adaptive Resolution). Sa version de base, le LAR "Flat" est une solution à complexité réduite offrant de très bonnes performances à bas débit qui surpasse les standards de compression JPEG et JPEG2000 selon des tests psycho-visuels. L’objectif de cette thèse vise donc à étendre le LAR à la vidéo. Pour être performant, le codage vidéo exploite toutes les redondances présentes dans la séquence. Elles sont de deux types : temporelle (entre images successives) et spatial (à l’intérieur de l’image). Pour la partie analyse, une segmentation spatiotemporelle permet d’extraire une description du contenu. LAR vidéo Compression intelligente des séquences d'images Compression Contenu Vidéo Compression : réduit le volume des données pour une qualité fixée Objectifs La méthode LAR (Locally Adaptive Resolution) - compression bas débit des vidéos (Internet, mobile) - transmission progressive des images, scalabilité - schéma de compression à deux couches - initialement conçue pour compresser des images fixes Originalité du codeur LAR vidéo - de 2nd génération Le LAR "Flat" : première couche - bas débit - fondé sur le concept LAR (Locally Adaptive Resolution) - utilise au mieux le contenu des séquences d'images - prédictif : utilise les redondances des images et leurs statistiques afin de compresser plus efficacement statisque : s'exprime en fonction de la valeur des éléments à coder 100 200 -300 -200 -100 300 Originale - 262144 octets Image LR - 5900 octets Post traitement Codage prédictif 0 - adapté au contenu : partition de blocs de taille variable - produit une image basse résolution (LR) de très bonne qualité visuelle (propriétés du système visuel humain) Valeurs à compresser 0 100 200 300 Erreur de prédiction Partitionnement quadtree Contenu : utilisé afin de représenter et compresser efficacement la vidéo Estimation et compensation de mouvement - trouver le mouvement entre deux images successives - produit une image compensée en mouvement = prédiction - l'erreur de prédiction et le mouvement sont transmis Image LR(T) = Image LR(T-1) comp. + Erreur de prédiction Instant T-1 Image LR(T-1) Image LR(T-1) compensée Mouvement de T-1 ĺ T Image LR(T) 150 régions Segmentation spatio-temporelle (descript° régions) - région : un groupe de blocs connexes et homogènes - basée contenu : homogénéité de mouvement et couleur - description compressée du mouvement et des couleurs - les régions sont auto-extractibles par le décodeur Exemple : frames 96 et 97 de la séquence Foreman - séquence CIF (352x288 pixels) @ 25 frames/s - le fond est fixe, le personnage est en mouvement - 150 régions !150 vecteurs de mouvement et autant de couleurs Instant T LAR vidéo : illustration séquence Hokey SD (720x480 pixels) @ 30 fr/s Partitionnement quadtree + Codage entropique Q - Estimation de Compensation de mouvement -1 Post traitement Z Représentation en régions 64 régions !64 couleurs -1 Z + + Segmentation spatio-temporelle -1 Q + Prédiction intra Partition quadtree taille des blocs : 16x16 à 2x2 Q + + -1 Q Description simplifiée du codeur/décodeur LAR PosterMaster: Erwan Flécher, [email protected] Advisors: Marie Babel, Olivier Déforges, Véronique Coat Image basse résolution (LR) 5889 blocs ! 5889 niveau de gris Superposition image LR et régions 5889 niveau de gris + 64 couleurs Caractérisation du manteau neigeux à l’aide de données SAR N. Longépé Groupe Image et Télédétection / Equipé SAPHIR [email protected] Le manteau neigeux de l'hémisphère nord varie de près de 50 millions de km² en hiver à 4 millions en été. La caractérisation précise de ces étendues immenses, souvent difficiles d'accès et très variables dans le temps et l'espace, est primordiale tant d'un point de vue économique qu'écologique. L'estimation de la teneur en eau du manteau représente, par exemple, un enjeu important dans de nombreuses applications comme la gestion des ressources électriques ou la prévention de risques d'inondations et d'avalanches. En France, les climatologues du Centre d'étude de la neige (CEN) du Centre national de recherches météorologiques (CNRM) - Météo France, développent des modèles numériques, SAFRAN/CCOCUS, qui simulent l'accumulation de la neige et la formation du manteau neigeux. Mais ces derniers manquent encore de précisions spatiales : les conditions météorologiques sont supposées homogènes à l'échelle d'un massif (500 à 1000 km²), les variations d'altitudes se font tous les 300 m et le modèle ne prend en compte que six orientations cardinales. Une méthode de caractérisation du manteau neigeux à l’aide de données de capteurs SAR (Synthetic Aperture Radar) est ici introduite. Un nouvel algorithme couplant un modèle ElectroMagnetique (EM) multicouche et le modèle météorologique CROCUS est proposé afin d’estimer la variabilité spatiale du manteau neigeux à une échelle très fine. Premièrement, un modèle de diffusion EM de couvert neigeux est développé et validé à l’aide des données du capteur SIR-C (1994) ou ASAR/ENVISAT (2004). Ce modèle permet de simuler l’interaction des ondes EM pour le canal VV avec un manteau neigeux constitué de plusieurs couches. Il est basé sur la solution à l’ordre un de la théorie du transfert radiatif. La théorie des fluctuations fortes SFT est utilisée afin de prendre en compte les phénomènes de cohérence dans le milieu. Les données ASAR/ENVISAT acquises du 16 janvier au 5 juillet 2004 sont alors comparées aux simulations du modèle EM pour le massif des “Grandes Rousses”. Les profils stratigraphiques calculés par Crocus permettent d’obtenir une première approche globale de la rétrodiffusion du couvert neigeux. Cependant, de part sa faible résolution, Crocus ne permet pas de prendre en compte les zones d’accumulation ou d’érosion créées par le vent et/ou la topographie locale. C’est pourquoi une nouvelle méthode basée sur les données « dual – polarisation » ASAR, le modèle EM multicouche et CROCUS est proposé. L’approche adoptée consiste en la réorganisation des profils stratigraphiques proposés par CROCUS. Pour chaque pixel, cette réorganisation se base sur les propriétés polarimétriques (VV et VH) et la distance spatiale afin de proposer un ensemble de profils plus adapté. Cet ensemble de profils est simulé par le modèle EM. L’optimisation de la différence pour le canal VV entre les données et ces simulations permet de retrouver un nouveau profil stratigraphique. Ce processus est réitéré pour chaque pixel. Finalement, ce nouvel algorithme permet d’obtenir une meilleure similarité entre les données et les simulations. De part le fait que les profils estimés proviennent de CROCUS, ceux–ci restent parfaitement réalistes. La caractérisation du manteau neigeux avec une résolution métrique peut ainsi être réalisée dévoilant les différentes zones d’accumulation ou d’érosion. Caractérisation du manteau neigeux à l’aide de données SAR N. Longépé, S. Allain, E. Pottier [email protected] Introduction Objectifs : Estimation des propriétés du manteau neigeux (densité, humidité, épaisseur,…) à l’échelle globale Moyen : Données de capteurs SAR (Synthetic Aperture Radar) à bord de satellites Intérêts du capteur SAR : Résolution métrique, opérationnelle de jour comme de nuit, quelques soient les conditions météorologiques, ondes pénètrent en partie dans la neige, d’où une information possible Géoréférencement Vers une analyse quantitative du couvert neigeux… Géométrie de l’acquisition des données radar SAR ol nV tio ec Dir φ Plan Im Modè dèle Nu age Spot et mé mérique de Terra in Détection du milieu sous jacent Surface Forêt Méthode d’optimisation de contraste entre zone Neige/sans Neige & Été/Hiver Bande C Variations de paramètres polarimétriques entre données Été / Hiver Bande C Spot 1 – Sélection des points d’amer MNT / Spot 2 – Rotation Image Spot sur le MNT 3 – Sélection des points d’amer SAR / MNT o 4 – Estimation angle d’orientation Ф, hauteur et distance du radar 5 – Transformation du MNT au sol dans le plan oblique radar Azimut Range Données Radar acquises en Été Bande C ou L Modèle Numérique de Terrain Nord Analyse qualitative Image SAR Image optique Pla nR ad ar Estimation des ombres sur les données SAR (en bleu foncé) Analyse qualitative du couvert neigeux Est Sol nu Forêt sans neige Sol enneigé Forêt enneigée Modélisation EM de la diffusion du couvert neigeux Paramètres physiques COUCHE 1 h1, ρ1, φ1, Ve1 COUCHE 2 h2, ρ2, φ2, Ve2 Cartographie de la neige à partir de données SAR polarimétriques Image Optique Landsat - h : hauteur de couche - ρ : densité de la neige - Ф : diamètres des particules - Ve : teneur en eau liquide Modèles EM - Transfert Radiatif Vectoriel - Milieu dense : Strong Fluctuation Theory - Multicouche SOL Résultats Image SAR acquise par le satellite européen ENVISAT le 26 avril 2004 Image SAR simulée à l’aide des données SAFRAN /CROCUS Image SAR simulée à l’aide de la méthode d’inversion Exemple : Rétrodiffusion VV pour une zone du massif des Grandes Rousses (Alpes) Bonne adéquation entre les données SAR et l’image SAR simulée après la méthode d’inversion Conclusion : Gain de la résolution spatiale des profils stratigraphiques CROCUS, prise en compte des zones d’accumulation ou d’érosion du manteau Perspectives : Modélisation polarimétrique de la diffusion EM de la neige à l’aide d’une meilleure représentation spatiale de l’eau liquide dans le milieu Méthodologie d'implantation d'algorithmes de traitements d'images sur architectures multi-processeurs Ghislain ROQUIER IETR groupe Image & Télédétection Le contexte de mes travaux de recherche concerne les systèmes embarqués et plus particulièrement l’intégration d’applications de traitement des images dans des systèmes multi-processeurs. Un système embarqué est un système électronique qui réalise des fonctionnalités tout en respectant certaines contraintes. Ces systèmes sont partout dans notre vie de tous les jours, téléphone portable, lecteur mp3, PDA… Les principales difficultés soulevées par la mise en œuvre de tels systèmes concernent d’une part la complexité croissante des applications à embarquer (il n’est pas rare qu’un téléphone portable est à exécuter des applications autres que de la téléphonie comme de la photo ou de la vidéo) et d’autre part les exigences du marché qui impose des temps de développement toujours plus courts. Mes travaux consistent principalement à développer une méthodologie qui permet, à partir d’une description haut niveau de l’application et de l’architecture, une implantation automatique d’applications de compression vidéo et d’analyse d’images sur des architectures multi-processeurs. Je collabore au sein de mon labo au développement d’un logiciel nommé PREESM à ces fins. Méthodologie d'implantation d'algorithmes de traitement d'images sur architecture multi-processeurs Contexte Objectif Développement d'une méthodologie Systèmes embarqués • Pourquoi? • Qu'est-ce? • avoir un processus de développement sûr et sans erreur • Réduire le time-to-market • systèmes qui exécutent des applications (vidéo, son...) • systèmes qui sont autonomes --> téléphone, mp3, PDA • Pour quelles applications? • Problématique • compression vidéo (DivX) • analyse d'images (reconnaissance de forme) • Complexités croissantes • Temps de développements réduits Méthodologie de conception Principe Modèle de l'architecture Modèle de l'application • Modélisation conjointe haut-niveau • Application • Architecture Optimisation • Optimisation conjointe • Correspondance entre l'application et l'architecture Solution d'implantation • Validation d'une solution pour l'implantation Modélisation Exemple simple d'application Formalisme de graphe • L'application est un graphe flot de données • Un sommet est une opération de l'application • Un arc est un échange de données • L'architecture est un graphe non-orienté • Un sommet est une unité de calcul (processeur...) • Un arc est une ligne de communication 1 processeur ou 2 processeurs? Optimisation 1er cas Objectif • Minimiser le temps d'exécution de l'application d1 Comment? • En plaçant au mieux les opérations sur les processeurs • L'optimisation doit être automatique! • Utilisation d'algorithme d'optimisation 2ème cas d2 temps d1 = 3 s d2 = 2 s • Heuristique gloutonne, algorithme génétique... Implantation readm4v_double_buffering Illustration: décodeur Mpeg-4 SP VideoObjectPlane VideoObjectLayer pos_octet buffer_out new_buff_i pos_i pos_o pos_vol VOLsimple donnees pos donnees vop_complexity buffer_new VOP VOLsimple pos_o buffer_state Readm4v Choix_I_P_haut_niveau vop_coding_type VOLsimple new_buffer init_vlc_tables_I pos init_vlc_tables_P Décodeur: VOP DCT3D_I DCT3D_P vop_coding_type mem_buffer last_Y mem_new_buff i last_U o last_V o mem_Y_last New_buffer pos i new_buff_o o mem_V_last pos_octet i proc1 (DSP) link1 UMR 6164 i mem_U_last mem_pos_octet Architecture: DCT3D_I DCT3D_P i o i link (LINK) Display xsc_dsp(all) vop_complexity donnees new_buff_i Y Y U U V V pos_fin_vlc Vidéo compressée o o proc2 (DSP) link1 Plateforme de développement Ghislain Roquier [email protected] Multi-dimension l’affine invariable représentation basée sur un clos secteur filtré Mingqiang YANG, Kidiyo KPALMA, Joseph RONSIN IETR/UMR CNRS 6164, Groupe Image et Télédétection [email protected], 02 23 23 86 15 I. Introduction L'avènement des multimédia et les grandes collections d'images dans différents domaines d'applications apportent une nécessité pour des systèmes de récupération d'image. La recherche d'image par le contenu (Content-based image retrieval, CBIR) est un processus permettant de rechercher des images dans une collection en se basant uniquement sur le contenu exprimé par les attributs extraits automatiquement de l'image. La forme d'un objet physique est sa silhouette externe ou contour, elle nous permet d'identifier des objets sans employer davantage d'information. Si on permet à la caméra de changer son point de vue en ce qui concerne l'objet, la forme sera déformée et la transformation peut être approximée par une transformation affine. II. Normalisation par surface égale Dans cette étude, nous présentons un objet bidimensionnel, à l'aide d'un descripteur unidimensionnel qui reste absolument invariable avec les transformations affines. Les points du contour sont décrits par le paramètre d'indice le long du contour par rapport à un point de départ défini au préalable. Avec une transformation affine, la position de chaque point change et il est possible que le nombre de points entre deux points définis change aussi. Pour être invariable avec les transformations affines, une approche de normalisation est proposée, qui fournit une description invariante à bas compte coût tout en préservant toute l'information contenue sur le contour de la forme. Nous appelons cette approche "normalisation par surface égale" (ou Equal Area Normalization, EAN). Après application de la normalisation par l'approche EAN, l'indice des points sur un contour reste stable avec leurs positions sous une transformation affine. III. Vecteur de Surfaces Normalisées THEOREME1: Soit Γa(µ) la version transformée d'une courbe Γ(µ) sous une transformation affine A, où µ est un paramètre arbitraire, Γaf(µ) indique que Γa(µ) est filtré par un filtre linéaire F et soit Γf(µ) la version filtrée de Γ(µ) par le même filtre passe-bas F, Si Γfa(µ) représente la version transformée de Γf(µ) sous la même manière affine transformation A que précédemment, alors la courbe Γaf(µ) est identique à la courbe Γfa(µ). En d'autres termes: F(A(Γ(µ)))=A(F(Γ(µ))). THEOREME2: Pour toute transformation affine d'un contour fermée, en utilisant l'approche EAN pour produire la courbe Γa(t), si sp(t) est l'aire d'un secteur dont les sommets sont une paire de points successifs et le centre de gravité du contour et si Γaf(µ) indique la version filtrée de Γa(µ) par un filtre passe-bas F, alors les variations des aires sp(t) sur le Γaf(µ) sont linéaires avec les transformations affines. Nous définissons alors le vecteur v(t)={[sp(t)/S]-1/N} comme "Vecteur de Surfaces Normalisées" (ou Normalized Part Area Vector, NPAV). Les résultats expérimentaux indiquent que la méthode proposée est insensible aux choix du point de départ, aux transformations affines même dans le cas de fortes déformations et au bruit. IV. Conclusion Ce travail décrit une nouvelle méthode pour l'extraction des invariants d'une forme sous des transformations affines. Nous prouvons deux théorèmes et définissons un vecteur---NPAV. Ils indiquent que, pour un contour filtré, l'aire d'un secteur décrit par deux points du contour et du centre de gravité du contour est linéaire avec les transformations affines. Quelques expérimentations réalisées sur la base de données de MPEG-7 CE-shape-1 démontrent que NPAV est tout à fait robuste en ce qui concerne les transformations affines et du bruit, même en présence du bruit très important. Références: [1] Mokhtarian, F. & Abbasi, S., Shape similarity retrieval under affine transform. Pattern Recognition, vol.35, no.1, pp.31-41, 2002. [2] Quang Minh Tieng, Wageeh W. Boles, Wavelet-Based Affine Invariant Representation: A Tool for Recognizing Planar Objects in 3D Space, IEEE Trans. Pattern Analysis and Machine Intelligence, vol.19, no.8, pp.846-857, 1997. Multi-Scale Affine Invariant Representation Based on a Filtered Enclosed Area Mingqiang YANG, Kidiyo KPALMA, Joseph RONSIN [email protected] IETR/UMR CNRS 6164 Image and Remote Sensing Group INTRODUCTION Query The advent of multimedia and large image collections in different domains and applications bring a necessity for image retrieval systems. Content-based image retrieval (CBIR) is the process of retrieving images from a collection based on automatically extracted features. It is a part of pattern recognition that can help to resolve many problems such as: Optical Character Recognition (OCR), zip-code recognition, traffic sign recognition, bank check recognition, industrial parts inspection, medical image computer-aided diagnoses, retina recognition, iris recognition, face recognition, fingerprint recognition, palm recognition, document recognition, gait or gesture recognition… Image source Information need: OCR, zip-code, traffic sign, bank check, industrial parts inspection, medical image, retina, iris, face, fingerprint, palm, gait, gesture… Query response Feature extraction Matching Image description Image feature database Titre The principle of EAN “●” is the vertex of equidistant vertices normalization, and “■” is the point of equal area normalization. G is the centroid of the contour. The area SPart: SPsGPs+1=SPtGPt+1, where 0<=s, t<N, N is the number of points on the contour after EAN. EQUAL AREA NORMALIZATION The shape of a physical object is the external form or contour, it enables us to recognize objects without using further information. If the camera is allowed to change its viewpoint with respect to the object, the resulting boundary of the object will be deformed---affine transforms. All points on a contour could be expressed in terms of the parameter of index points along the contour curve from a specified starting point. With affine transforms, the position of each point changes and it is possible that the number of points between two specified points changes too. In order to make it be invariant under affine transforms, a novel curve normalization approach is proposed, which provides an affine invariant description of object curves at low computational cost, while at the same time preserving all information on curve shapes. We call this approach “Equal Area Normalization” (EAN). Therefore, after applying EAN, the index of the points on a contour can remain stable with their positions under affine transforms. User assesssment The number of points on the segment is 21 (a) Original image (b) The contour of (a) (c) A part of (b) normalized by equidistant vertices The number of points on the segment is 14 The number of points on the segment is 23 (d) A part of (b) normalized by EAN The number of points on the segment is 23 P NORMALIZED PART AREA VECTOR THEOREM1: If Γa(μ) is the transformed version of a curve Γ(μ) under an affine transform A, where μ is an arbitrary parameter, Γaf(μ) notes that Γa(μ) is filtered by a linear low-pass filter F; and if Γf(μ) notes that Γ(μ) is filtered by the same low-pass filter F, Γfa(μ) refers to the transformed version of Γf(μ) under the same affine transform A. The curve Γaf(μ) is then the same as curve Γfa(μ). In other words: F(A(Γ(μ)))=A(F(Γ(μ))). THEOREM2: For any affine transform of a closed contour, using EAN sets parameter t to produce the curve Γa(t). If sp(t) is the area of an enclosed sector whose vertices are a pair of successive points and the centroid of the contour and if Γaf(t) indicates that Γ a (t) is filtered by a low-pass filter F, then the changes in enclosed areas sp(t) on the Γaf(t) are linear with affine mapping. We defined vector v(t)={[sp(t)/S]-1/N} as the Normalized Part Area Vector (NPAV) Conclusion (e) Affine image (f) The contour of (e) (g) A part of (f) normalized by equidistant vertices (h) A part of (f) normalized by EAN Multi-Scale NPAV: Under a coarse scale, it is possible for two different objects to have a similar NPAV. However, the NPAVs of the two objects probably have different features under a fine scale. The example of retrieval results using multi-scale NPAV: It denotes the first 20 retrieved contours and their similarity distance d. This work describes a new method of extracting invariants of a shape under affine transform. We normalize a contour to affine-invariant length by the affine enclosed area. We then prove two theorems. They reveal that, for a filtered contour, the part enclosed area is linear under affine transforms. A number of experiments with the MPEG-7 CE-shape-1 database demonstrate that NPAV is quite robust with respect to affine transforms and noise. Finally, a multi-scale shape recognition scheme is presented briefly. Contribution de la polarimétrie radar à l’analyse de la glace de rivière au Canada S. Mermoz Groupe Image et Télédétection – équipe SAPHIR [email protected] - 0223235707. Cette thèse s’inscrit dans le cadre du projet FRAZIL du Réseau en géomatique (GEOIDE) des Centres d’Excellence (RCE) canadiens. L’objectif de ce projet est de développer un Système d’Information Géographique (SIG) en support à la modélisation de l’écoulement en rivière en période hivernale. La glace modifie grandement le comportement de la rivière. Elle est réputée au Canada comme cause principale d’inondations hivernales dues aux embâcles, de perturbations de la navigation et de la production d’hydroélectricité. Des images radar satellitaires seront utilisées afin de caractériser dans le temps et l' espace le couvert de glace de rivière. Les capteurs Radar à Synthèse d’Ouverture (RSO) ont l’avantage de pouvoir acquérir des données de jour comme de nuit et ce quelques soient les conditions atmosphériques. Les rivières glacées, milieux naturels encore mal connus, supportent des processus très complexes tant dans la formation, dans l’évolution et dans la disparition du couvert. L’objectif de cette thèse est donc d’étudier la contribution des images radar en général et de la polarimétrie radar en particulier, afin de caractériser au mieux le couvert de glace, d’identifier et de classifier les différents types de glace de rivière. La polarimétrie est un outil puissant qui permet d’extraire d’une seule scène trois images d’intensités et deux images de différences de phase, contrairement aux capteurs classiques qui fournissent une seule image d’intensité. La polarimétrie a déjà montré ses capacités à discriminer les types de glaces de mer et de lac, leurs caractéristiques physiques ainsi que l’estimation de l’épaisseur du couvert. Son application pour la glace des rivières est très prometteuse. Un survol aéroporté réalisé le 19 février 2003 a permis l’acquisition de deux images polarimétriques en bande C (5.3 Ghz) de la rivière Saint-François (Québec, Canada). Des carottes de glace ont été prélevées le même jour afin de connaitre la composition de la colonne du couvert de glace. D’autres données ont été acquises comme la profondeur et le débit de l’eau, l’humidité de la glace et de la neige en surface. Une approche de classification non supervisée a été réalisée afin de cartographier les différents types de glace. Cette étude nous a confirmé le potentiel des images polarimétriques et leur analyse se poursuit dans le cadre de cette thèse doctorale. Les paramètres polarimétriques qui se dégradent en distance en fonction des angles d’incidence ont été corrigés. À la suite de cette correction radiométrique, nous avons mis en place une approche de classification hiérarchique supervisée. Cette classification se base sur nos connaissances et notre expérience de ce milieu et ce pour affiner la cartographie des types de glace. Dans une deuxième phase, ces approches méthodologiques seront testées sur des images polarimétriques (par RADARSAT-2 ou Terra-SAR-X), en bandes C (5.4 Ghz) ou X (9.6 Ghz) voire les deux. Ces images seront acquises à l’hiver 2008 et couplées avec des campagnes de terrain. Afin de caractériser le couvert de glace, des carottes seront prélevées et analysées au scanner. On pourra en extraire les types de glace, la porosité de la glace et la distribution de ses inclusions d’air. Nous prendrons des mesures de l’épaisseur du couvert par tomographie géoélectrique. Ces données de terrain permettront de mieux comprendre le signal radar et valider les classifications des types de glace de rivière, notamment la détection du frasil, principal responsable des embâcles en période hivernale. Session 4 Signal Communication et Electronique Embarquée Ajout de Signal hors bande pour la Réduction du PAPR dans un contexte de Signaux OFDM. D. Guel Signal Communication et Electronique Embarquée Supélec [email protected] La modulation OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing) est une des techniques de modulation la plus utilisée dans les systèmes de transmissions à haut débit notamment dans les systèmes de radiodiffusion numérique. Un des inconvénients majeurs de l’OFDM est le fort PAPR (Peak to Average Power Ratio) des signaux multiporteuses. Le PAPR est définit comme étant le rapport entre la puissance maximale d’un signal temporel et la puissance moyenne de ce signal. Cette caractéristique des signaux OFDM les rend très vulnérables aux non-linéarités de l’amplificateur de puissance. En effet pour un rendement maximal, l’amplificateur de puissance doit fonctionner à la limite de sa zone de saturation, or c’est dans cette zone que se présente les non-linéarités les plus sévères qui sont sources de distorsions. Une des techniques pour réduire les distorsions introduites par le fort PAPR des signaux OFDM est de limiter l’amplitude des signaux juste avant l’amplificateur. Il existe plusieurs techniques de réduction du PAPR dans la littérature, parmi ces méthodes, les méthodes dites «Ajout de Signal » semblent prometteuses. Dans la suite il est question d’une technique de réduction du PAPR dite «Ajout de Signal » hors bande. Elle a pour but de réduire l'enveloppe complexe du signal multiporteuse juste avant l'amplificateur de puissance (HPA) en générant un signal artificiel en dehors de la bande utile du signal multiporteuse de telle sorte que l’effet d’ajout diminue considérablement le PAPR du signal résultant. Les performances de la technique montrent qu'elle réalise une forte réduction du PAPR et peut être appliquée pour différents types de signaux multiporteuses. Sa complexité en terme de nombre d'opérations d'addition, de multiplication et de nombre d'accès à la mémoire a été évaluée. TITRE L’ajout de signal hors bande pour la L’ajout de signal pour réduction du PAPR INSTITUT D’ÉLECTRONIQUE ET DE TÉLÉCOMMUNICATIONS DE RENNES la réduction du PAPR Équipe SCEE, SUPELEC, Campus de Rennes Problématique • Problématique -L’amplificateur les amplificateurs de puissance ontélément des caractéristiques non linéaires à saturation de puissance est un clé dans un système de télécommunications d’autant que 60% de la - les modulations à fortes efficacités spectrales tendent de de plus en plus àRF. être à enveloppes non constantes consommation d’un terminal est attribuée à l’amplificateur puissance l’amplification de puissance au maximum de rendement génère des distorsions Malheureusement : importantes (remontées lobes secondaires,non IESlinéaires. non linéaires, ….) non Leslinéaires amplificateurs de puissance ontde des caractéristiques Pour un rendement maximal,à l’amplification trois stratégies pour répondre ce problème :de puissance génère des distorsions non linéaires importantes (remontées de lobes secondaires, IES non linéaires, ….) - amplifier avec un recul important (zone linéaire) - linéariser la caractéristique de l’amplificateur Trois stratégies pour répondre à ce problème : - réduire les fluctuations d’enveloppe (PAPR) du signal radio- fréquence Amplifier avec un recul important (dans la zone linéaire) Linéariser la caractéristique de l’amplificateur PAPR (Peak Average Power Ratio) par ajout defréquence signal réduire les to fluctuations d’enveloppe (PAPR) du signal radio- • Réduction du > @ • Réduction PAPR (Peak to une Average - définition du du PAPR d’un signal x(t) sur durée T :Power Ratio) par ajout de signal hors bande Max x ( t ) PAPR ( x ) 2 t [ 0 ,T ] T 2 1 2 ax ª s ( t ) º x ( t ) dttM ¼ ³ [ 0 ,T ] ¬ T Définition du PAPR d’un signal s ( t ) sur une durée T : P A P R ^0 s ( t )` T 1 2 s ( t ) dt - le PAPR doit plutôt être décrit comme une variable aléatoire, via sa fonction Tde³0 répartition : F x ( J ) La Réduction du PAPR par Ajout de signal hors bande consiste à: - réduire le PAPR par ajout de signal signifie : chercher un signal c tel que Trouver y ( t ) tel que : P A P R ^s ( t ) y ( t )` P A P R ^s ( t )` Pr >PAPR ( x ) ! J @ PAPR ( x c ) PAPR ( x ) Les signaux s ( t ) et y ( t ) sont à bandes de fréquence disjointes. • AjoutContrainte: de signal sur les porteuses du signal • Principe de la technique d’ Ajout signal hors bande La technique de réduction a pour but de réduire l’enveloppe complexe du et signal justeporteuses avant le de correction s ( t ) des nombre positions plusieurs degrés HPA (High Power Amplifier) en générant un signal artificiel y ( t ) hors de la bande utile du signal s ( t ) de liberté de recherche des valeurs de porteuses Après amplification le signal artificiel y ( t ) est éliminé par: filtragealgorithme passe bande . Axes d’études à l’IETR (Equipe SCEE, Supélec, Campus de Rennes) : - porteuses considérées : porteuses non utilisées des standards ou créées par suréchantillonnage - algorithme d’optimisation : SOCP (Second Order Cone Program) - contexte : modulation multiporteuses de type OFDM X Les simulations ont été réalisées pour un signal de type OFDM (64 porteuses, Modulation MAQ16, Porteuses de données Exemple IEEE 802.11.a facteurdudestandard sur échantillonnage L =: 4 ). Porteuses nulles (non utilisées) 52 porteuses utiles, 12 porteuses non utilisées La courbe CCDF évalue le gain en terme de réduction Données du PAPR la courbe BER évalue la pourtandis réduire leque PAPR qualité de la transmission du système à travers un canal gaussien. C X+C Contraintes à prendre en compte dans l’algorithme d’optimisation : A 10^(-2): Gain de 3 dB Contraintes sur les puissances des porteusessans nonfiltrage utilisées du signal pour respecter le masque du standard additionnel et gain de 2.5 dB avec filtrage contraintes pour limiter l’augmentation de puissance moyenne (facteur O) 2 2 E ( x c ) d OE ( x ) La Courbe BER montre qu’il n’ya pas de dégradations du taux d’erreur binaire lorsque le signal additionnel est filtré. Y. Jun, Y. Jiawei and L. Jiandong, “Reduction of Peak-to-Average Power Ratio of the Multicarrier Signal via Artificial Signals”, Proc. of ICCT, pp. 581-585, Aug. 2000. D. Guel, J. Palicot, Y. Louet, “A Geometric Method for PAPR Reduction In a Signal adding context for OFDM Signals”, DSP 2007, Cardiff, UK 2007. J (O 1010 ) Optimisation de la Conception de Systèmes de Communication Radio Logicielle Multi-standards Sufi Tabassum GUL, Christophe MOY, Jacques PALICOT SCEE Research Team IETR, Supélec, Rennes Campus Cesson-Sévigné, France Email: {Sufi.Gul, christophe.moy, jacques.palicot}@supelec.fr Ph. N°: +33 (0)2 99 84 45 00 La conception de futurs systèmes multi-standards demeure toujours un défi. Les habitudes courantes sont d'associer plusieurs systèmes indépendants existants dans un même dispositif. Ceci implique une duplication des systèmes radio, ce qui n'est pas économiquement viable, pour des raisons de coût, de facteur de forme, de consommation d'énergie, etc. La paramétrisation a pour but de permettre la reconfiguration d’éléments logiciels par simple changement de paramètres, limitant ainsi la quantité d’information à transmettre sur le média de transmission, en plus des informations de communication proprement dites. Ceci n’est possible que dans un contexte de conception radio logicielle où les algorithmes de traitements sont implantés de manière logicielle, donc reprogrammable. On applique ici ce concept dans le cadre d’une optimisation globale des systèmes radio logicielle multi-standards, en impliquant notamment les différentes couches du modèle OSI d’un terminal (de la couche application à la couche physique). Le but est d’optimiser la conception en factorisant les unités de traitement logiques par l’intermédiaire de l’évaluation d’une fonction de coût (qui est définir dans le cadre de ce projet), en parcourant un graphe. Au final, cela se traduit par la réduction du graphe global multi-standards et multi-couches et l’identification des opérateurs communs à tous les traitements, à différents niveaux de granularité d’exécution. Cette recherche contribuera à la conception de futurs téléphones multistandard. Actuellement nous avons 2 ou 3 normes au maximum dans des nos téléphones en raison de la duplication de matériel/logiciel mais si nous exploitons les opérateurs communs tel que préconisé dans ce travail, nous pouvons envisager 10 normes ou plus dans 1 téléphones. En outre, en utilisant ces opérateurs communs, nous pouvons commuter d'une norme à une autre norme simplement par le changement des paramètres. Par conséquent, nous devons identifier de nouveaux opérateurs communs et les intégrer dans les systèmes à concevoir à l’avenir. Références: [1]. J. Mitola III, Software Radio Architecture: Object-Oriented Approaches to Wireless Systems Engineering. John Wiley & Sons, New York, NY, USA, 2000. [2]. C. Moy, J. Palicot, V. Rodriguez, and D. Giri, “Optimal Determination of Common Operators for Multi-standards Software Defined Radio,” in Proceeding of 4th Karlsruhe Workshop on Software Radios, Germany, March 2006. [3]. V. Rodriguez, C. Moy, J. Palicot, “Install or invoke?: The optimal trade-off between performance and cost in the design of multi-standard reconfigurable radios,” Wiley InterScience, Wireless Communications and Mobile Computing Journal, to appear, 2007. Optimization of Multi-standard SDR Systems Using Multi-granularity Architectures Sufi Tabassum GUL, Christophe MOY, Jacques PALICOT IETR / Supelec-Campus de Rennes, Avenue de la Boulaie, CS 47601 F-35576, Cesson-Sévigné, France Design Issue Solution Design of multi-standard reconfigurable radio: choice between two extremes One extreme: go "Velcro" ¾ One self-contained module per standard. Other extreme: go “Primitive" Use only adders, multipliers, etc. Provide ”higher” functions by multiple calls. ¾ ¾ We want to find: Best trade-off between performance and cost. One of the many possible solution is: Build a mathematical model in form of a graph to find the optimal point between the two extreme architectures. Graph Description Approach Design of a Tri-Standard System Two Possible Dependencies Let us design a tri-standard system which consists of the following: WiFi WiMAX & UMTS A graph of these standards with different granularity levels (transmitter side only) is shown in the right box. level n level n-1 A A B OR C B AND C Right: PE A needs: Both B AND C Left: PE A needs: Either B OR C Reconfiguration Using Parameters Optimization: Install or Invoke Key question: for given PE, should we install a self-contained module, OR invoke lower level modules/PE? Use graph to list each possible design For each design, calculate its total: cost, and time to perform each top PE Parameters WiFi #1 WiFi #2 WiFi #3 WiMAX [7, 2] [7, 2] [15, 2] [6, 8] [6, 8] [6, 8] Randomizer [a, a’] [7, 2] Convolutional Coder [b, b’] [6, 8] Algorithm: exhaustive search, simulated annealing, etc. can be used to optimize design. Choose least expensive design that satisfies the “deadline” of each top PE. Overview of Our Approach 1. Common Operators Approach Identification of an optimal level of granularity for operations. 2. Graph Approach Exploration for Architecture Model radio as graph of progressively simpler processing elements (PE). When necessary, a component is called multiple times (not replicated). 2 critical parameters per component: ¾ money and time (computational delay) Graph of Tri-Standard System – transmitter side References 1. J. Mitola III, Software Radio Architecture: ObjectOriented Approaches to Wireless Systems Engineering. John Wiley & Sons, New York, NY, USA, 2000. 2. C. Moy, J. Palicot, V. Rodriguez, and D. Giri, “Optimal Determination of Common Operators for Multi-standards Software Defined Radio,” in Proceeding of 4th Karlsruhe Workshop on Software Radios, Germany, March 2006. 3. V. Rodriguez, C. Moy, J. Palicot, “Install or invoke?: The optimal trade-off between performance and cost in the design of multi-standard reconfigurable radios,” Wiley InterScience, Wireless Communications and Mobile Computing Journal, to appear, 2007. Conclusion This research will contribute to the design of future multi-standard phones. At present we have 2 or 3 standards maximum in our phones because of hardware/software duplication but if we exploit commonalities, we may have 10 or even more standards in our phones simultaneously because using commonalities do not require duplication. Also, using these commonalities/common operators, we can switch from one standard to another standard simply by change of parameters. Hence, we have to identify new common operators and use them to design systems. contacts: {Sufi.Gul, christophe.moy, jacques.palicot}@supelec.fr Journée des doctorants de l'IETR, 2007, Rennes ! ( ) *+ , $ * - * $ " # $" % &' *. /+) 011 2 33 45 56 77 8$ : ( ; ( " 9" " " *< $ ! * ; $ " ! $ $ * $ ; $ !@ ;+ ! ; $ . " ; $ " $ * " . $ @ " " $ ! 9$ " " $ . $ #/ '* . $ " A ; / /& $ / B / C & * . / /& $ $ D ; $ . " ! ; $ . *> $ ; E<( . . / /& F $ " " .. " 9 * +@ $ ! . . / /& ; $ $ "+ " .. $ $ 9 * " " ! ""$ $ " + " / /& 9 E<(* "+ 8 ( $$ + ;# (' 8/ ; #/ ' 8 & ; # &' ! *< ! 9$ @ G $ $ " $$ "+ " / /& " 9 ; "! ; $ , $ 9 "* . "+ & $ $ " A F . . H A / /& " / /& "$ $$ A ; * ; . +" / /& 9 . $ ; $ $ # $ " " 9' A " ." $ " / /&* <=>? * < $@ ; ; $ + " * ; "+ $ IJK * L ! " 9O I2K * P $ 9 $ " " M* / M* / $ 2776* N/ /& N/ C , . $ 9 . E ! 2775* . .C , O TITRE Power Fluctuation Mitigation For Software Radio Systems INSTITUT D’ÉLECTRONIQUE ET DE TÉLÉCOMMUNICATIONS DE RENNES Sajjad Hussain, Yves Louët / shussain, [email protected] ¾Software Radio – A Multiplex of Standards AX iM N LA W W A radio communication system which can tune to any frequency band. It can receive any modulation across a large frequency spectrum. It has programmable hardware which is controlled by software. DV B M GS Analog to Digital Conversion (ADC) of large band signal. Wideband antenna. Power Amplifier non-linearities. -T ¾Challenges UMTS Fig: Software Radio terminal in a multi-standard environment. ¾Power Amplification of SWR signal High power fluctuations in the SWR signal because of its multicarrier and multistandard contents. Power Amplifier if operated in high efficiency region results in signal non-linearities and distortions. Signal must be backed-off to avoid non-linearities which results in low efficiency of power amplifier. Psat Pout Peak(S2(t)) Efficiency curve S2(t) S(f) GSM WLAN UMTS ~900 MHz ~2 GHz ~5 GHz Pin Transform Average(S2( t)) f t Antenna PA ¾Peak to Average Power Ratio (PAPR) Power fluctuations are charecterized by a term called ‘Peak to Average Power Ratio’ (PAPR) PAPR for a signal x(t) calculated during interval T : (x) = PAPR 1 T ∫ [x ( t ) ] 2 Max t ∈ [ 0 ,T ] T x (t ) 2 dt 0 PAPR should be written as a random variable by its Complementary Cumulative Distribution Function (CCDF): CCDF ( s ) = Pr [PAPR ( x ) > s ] ¾Purpose of Thesis To estimate the power fluctuations (PAPR) of the software radio signal. To mitigate the power fluctuations effect by reducing PAPR. ¾PAPR Estimation of a Multiplex of Carriers Signal Software radio signal being a multi-standard signal where each standard has either a multi-carrier modulated signal or multiplex of single carrier modulated signal like GSM signal is a multiplex of single carrier modulated signlas where as OFDM modulated signals are multi-carrier signals. We shall estimate the power fluctuations in terms of Complementary Cumulative Distribution Function (CCDF) as given by eq.(1) for OFDM as a study case here. 1 OFDM Symbol Pr(PAPR>s) Sf) f S(f) … N Carriers 10-1 10-2 10-3 10-4 f 1024 carriers 64 256 carriers 8 9 10 11 12 13 s(dB) Search a signal c such that PAPR(x+c) < PAPR(x) S(f) GSM c UMTS WLAN Pr(PAPR>s) ¾PAPR Reduction by Tone Reservation (TR) Before TR After TR ~900 MHz ~2 GHz ~5 GHz s(dB) References: [1] S. Zabré and J. Palicot, “PAPR analysis of a multiplex of modulated carriers in a software radio context”, 5th Karlsruhe Workshop on Software Radio, Feb 2004. [2] Y. Louët and J. Palicot, “Power ratio definitions and analysis in single carrier modulation”, EUSIPCO’05, Sept 2005. ! " ## $% %& $& ' () * ) ( *. 4 + * , *, * , ,4 , 2 4* ,** *+ , 7 8 * * , ( * *+ , ( , ; / , 2 3 - , 2 ( (4 * * ,( .*, ' + 5 : , (,( : . ' *, * - * , ( * * 9- * , , * * 3 , , 1 , " &6 1 " &6 ) , ) 6 + , 6 , . ,*3 4 8 ( * , , 7 2, .3 * ,( 5*3 +* , +* , * * , ** , . * , -*, * , +* . ( 9 ,* (( +* 7 . 5 / .*, * , - 5 , *, , 01 01 * , 6 , ) ( ( , *( , * - /8/ * - * , * , , * ,* , +* * 3 * 5 * ,4 3 * +* ** 5 3 " &6 * ( ( * : 5( ( , ,( * < * , ' *. , * "6 (. * , 2 3 4 * , 01 ( ( . , * 2 , , . 9 +* :*, * , +* , *, 3 - /8/ , , 3 * . . ' , *, * , * + , +* * 54 * ( ,( )$&($/,*10(17%<'$&7,9($33($5$1&( 02'(/237,0,=('%<6,03/(; ,167,787'¶e/(&7521,48((7'(7e/e&20081,&$7,216'(5(11(6 $EGXO6$77$5<DVVHU $EGXO6$77$5<DVVHU $,'$52866\OYDLQ/(*$//285HQDXG $,'$52866\OYDLQ/(*$//285HQDXG 6(*8,(5 DEGXOVDWWDU\DVVHUDLGDURXVV\OYDLQOHJDOORXUHQDXGVHJXLHU#VXSHOHFIU DEGXOVDWWDU\DVVHUDLGDURXVV\OYDLQOHJDOORXUHQDXGVHJXLHU#VXSHOHFIU )DFH$OLJQPHQW 2XUWHDPZRUNVLQ+XPDQ0DFKLQH,QWHUIDFH+0,IRUHPEHGGHGV\VWHPVDQGVSHFLDOO\LQIDFHDQDO\VLVLHIDFHDOLJQPHQW UHFRJQLWLRQIHDWXUHH[WUDFWLRQDQGH[SUHVVLRQGHWHFWLRQ:KHQIDFHDQDO\VLVPHWKRGVDUHLPSOHPHQWHGRQHPEHGGHG+0, V\VWHPVHJ0RELOHSKRQHJDPHFRQVROHHWFWKHPDLQFRQVWUDLQWVDUHRIWLPHDQGPHPRU\ *HQHUDOO\JOREDOIDFHDQDO\VLVDQGV\QWKHVLVV\VWHPLVFRPSRVHG RIWKUHHSKDVHVVHHILJXUH,QLWLDOO\WKHIDFHLVGHWHFWHG )ROORZHG E\IDFHDOLJQPHQWZLWKUHVSHFWWRWKHFRRUGLQDWHV)LQDOO\WKLVDOLJQHGIDFHFDQEHXVHGIRUVHYHUDOPDQPDFKLQHLQWHUDFWLRQV 2XUPDLQIRFXVLVRQWKHVHFRQGSKDVHRIWKHJOREDOIDFHDQDO\VLVV\VWHPLHIDFHDOLJQPHQW )LJ '$$0 '$FWLYH$SSHDUDQFH0RGHO$$0 0HWKRG 2XUPDLQREMHFWLYHLVWRDOLJQWKHIDFHHIILFLHQWO\LQUHDOWLPH E\FRQVXPLQJOHVVVWRUDJHPHPRU\7RDFKLHYHWKLVREMHFWLYHZHSURSRVH'$FWLYH$SSHDUDQFH0RGHOE\XVLQJVLPSOH[DVDVHDUFKDOJRULWKP LQVWHDGRIVWDQGDUGRSWLPL]DWLRQWHFKQLTXHRI$$0 ,QWUDLQLQJSKDVH'$$0LVFRQVWUXFWHGE\WKHFRPELQDWLRQRI L 'ODQGPDUNVWDNHQIURPIURQWDODQGSURILOHYLHZRIDIDFHLPDJH LL 7H[WXUHRIRQO\IURQWDOYLHZRIDIDFHLPDJH ,QWHVWLQJSKDVHSRVHLVHVWLPDWHGE\VLPSOH[PHWKRGLPSOHPHQWHGLQVXFKDZD\WRUHGXFHWKHUHTXLUHPHQWRIKLJKPHPRU\DQGWLPH7KHVHWZRDVSHFWVRIRXUDSSOLFDWLRQPDNHWKHHPEHGGHGV\VWHPV WRKDYHOHVVPHPRU\DQGVDYHWLPHWRWUDQVIHUWKHGDWDEHWZHHQSURFHVVRUDQGPHPRU\ \ '6KDSHV 'DWDEDVH $OLJQPHQW 7H[WXUH 'DWDEDVH 3&$ 3&$ 6 6PHDQ ĭVEV E ĭF ș[ ș] [ ș\ 3&$ $OLJQPHQW 'HIRUPDEOH 'HIRUPDEOH PRGHOF PRGHOF SDUDPHWHU SDUDPHWHU * *PHDQ ĭJEJ 3RVH 3RVH SDUDPHWHU3 SDUDPHWHU3 3URILOH$QJOH ] 3 >ș[ș\ș]W[W\VFDOH@ 3RVH(VWLPDWLRQ 7HVWLQJ3KDVH ,WHUDWLRQVRI6LPSOH[ ,QWHVWLQJSKDVHSRVHLVHVWLPDWHGE\VLPSOH[PHWKRGLPSOHPHQWHGLQVXFKDZD\WRUHGXFHWKH UHTXLUHPHQWRIKLJKPHPRU\DQGWLPH 0RUHWKHVLPSOH[H[HFXWLRQVPRUHWKHUHVXOWZRXOGEHDFFXUDWHEXWDWWKHVDPHWLPH V\VWHPEHFRPHVWLPHFRQVXPLQJ7KHUHIRUH0LVWREHFKRVHQFDUHIXOO\ ,QRUGHUWRHVWLPDWHDSRVHVLPSOH[VHDUFKLVLQLWLDOL]HGUDQGRPO\ZLWKLQWKHOLPLWVRISRVH SDUDPHWHUV$PRQJDOOWKHSDUDPHWHUVRQO\SURILOHDQJOHRIWHVWLPDJHVVSDQV GHJUHHVIURP OHIWVHPLSURILOHWRULJKWVHPLSURILOH:LWKWKLVOLPLWRIGHJUHHVLWLVLPSUDFWLFDOIRURQHVLPSOH[ VHDUFKWRILQGDJOREDOPLQLPXPYDOXH7KHUHIRUHZHGLYLGHWKHVH GHJUHHVLQ0SDUWV HDFKRI0GHJUHHVLQUHWXUQZHKDYH0VLPSOH[VHDUFKLQVWHDG RIRQH 7RDQDO\]HWKHEHKDYLRURI0ZHQHHGWRKDYHH[DFWYDOXHVRIGLIIHUHQFHEHWZHHQ HVWLPDWHGDQGDFWXDOSURILOHDQJOHV7KHUHIRUHZHWDNHV\QWKHWLFLPDJHVDVWHVWLPDJHV ZKLFKFDQSURYLGHXVWKHH[DFWYDOXHRIWKHSURILOHDQJOHV F¶ 3¶ &RQVWUDLQWV &RQVWUDLQWV YHULILFDWLRQ YHULILFDWLRQ 1HZ 1HZ VROXWLRQ VROXWLRQ VP JP 6LPSOH[ įJ 'HIRUPDEOHPRGHO F3 5HVLGXDO 5HVLGXDO HUURU HUURU JL 1HZLPDJHFRQWDLQIDFH $OOWKHV\QWKHWLFLPDJHVDUHWUDFNHGE\ YDU\LQJ0IURPWR$QGPHDQRIWKH HUURUVEHWZHHQDFWXDODQGHVWLPDWHG SURILOHDQJOHRIDOOWKHVHLPDJHVDUH FDOFXODWHGIRUHDFKYDOXHRI0 'XHWRWKHUDQGRPLQLWLDOL]DWLRQRIWKH VLPSOH[DERYHH[SHULPHQWLVUHSHDWHG WKUHHWLPHVWRREWDLQWKUHHFXUYHVILJ $IWHUDQDO\]LQJWKUHHFXUYHVLQILJXUHZH FKRRVH0HTXDOWRLQRUGHUWRDFKLHYH DJRRGWUDGHRIIEHWZHHQDFFXUDF\DQG WLPH,WVJLYHVPD[LPXPRIGHJUHHV RIPHDQHUURURISURILOHDQJOH 5HVXOWV 3URSRVHGDOJRULWKPLVWHVWHGRQWKUHHW\SHVRILPDJHGDWDEDVHL6\QWKHWLFLPDJHVLL0976LPDJHVDQGLLL5HDOZHEFDPLPDJHV L6\QWKHWLFLPDJHV LL0976LPDJHV LLL:HEFDPLPDJHV )LJ <$LGDURXV 6LJQDO&RPPXQLFDWLRQHW(OHFWURQLTXH(PEDUTXpH \DVVHUDLGDURXV#VXSHOHFIUWpO /HV PRGqOHV DFWLIV G¶DSSDUHQFHV 00$ >@ VRQW UREXVWHV HQ DOLJQHPHQW GH YLVDJHV 1RXV XWLOLVRQV FHVPRGqOHVSRXUO¶DQDO\VHG¶pPRWLRQVHWGHJHVWXHOOHVGHYLVDJHVGDQVOHVLQWHUIDFHV+RPPH0DFKLQH SRXU OHV V\VWqPHV HPEDUTXpV WpOpSKRQLH PRELOH FRQVROH GH MHX« &HSHQGDQW FHV PRGqOHV VRQW FRQVRPPDWHXUV HQ HVSDFH PpPRLUH HW QH VRQW SDV HIILFDFHV ORUVTX¶LO V¶DJLW G¶DOLJQHU GHV YLVDJHV HQ JpQpUDOLVDWLRQ 1RXV SURSRVRQV XQH QRXYHOOH RSWLPLVDWLRQ GHV 00$ EDVpH VXU OH 6LPSOH[H 63 GH 1HOGHU0HDG>@/HVWHVWVHIIHFWXpVVXUGHVYLVDJHVLQFRQQXVGHODEDVHG¶DSSUHQWLVVDJHPRQWUHQW TXHQRWUH SURSRVLWLRQ IRXUQLHGHV DOLJQHPHQWVSUpFLVSDUUDSSRUWDX[00$ FODVVLTXHV RSWLPLVpSDU 0DWULFHV GH 5pJUHVVLRQ 05 HW TXH OH VLPSOH[H QRXV SHUPHW GH UpGXLUH OD PpPRLUH QpFHVVDLUH DX[ 00$GH ,$GDSWDWLRQGXVLPSOH[HDX[00$ $SUqV OD FUpDWLRQ GX PRGqOH QRXV REWHQRQV OHV YHFWHXUV & L G¶DSSDUHQFH SHUPHWWDQW GH UHFRQVWUXLUH FKDTXH LPDJH GH OD EDVH G¶DSSUHQWLVVDJH /¶REMHFWLI HVW GH WURXYHU OH YHFWHXU YRSW IRUPp SDU OD FRQFDWpQDWLRQ G¶XQ YHFWHXU GH SRVH 3RSW =RRP 5RWDWLRQ WUDQVODWLRQ HQ [ HW \ HW G¶XQ YHFWHXU G¶DSSDUHQFH & RSW TXL PLQLPLVH O¶HUUHXU HQWUH OH PRGHO UHFRQVWUXLW SDU YRSW HW O¶LPDJH HQ HQWUpH GpOLPLWpH SDU OHV SDUDPqWUHV GH SRVHV /¶LQLWLDOLVDWLRQ GX VLPSOH[H HVW UpDOLVpH SDU OHV YHFWHXUV YL L = Q + GRQWODSDUWLHSRVHHVWLQLWLDOLVpHGDQVXQLQWHUYDOOHGH ± GXYHFWHXUGHSRVH LQLWLDOFDUDFWpULVDQWO¶REMHWjDOLJQHU HWODSDUWLHDSSDUHQFHLQLWLDOLVpHDOpDWRLUHPHQWGDQVO¶HVSDFHGHV FRQWUDLQWHV GpGXLW GH O¶$QDO\VH HQ &RPSRVDQWH 3ULQFLSDOH >@ 1RXV LQWURGXLVRQV XQ QRPEUH G¶LWpUDWLRQVIL[pQRPEUHGHFDOFXOVG¶HUUHXUHIIHFWXpSRXUOLPLWpOHWHPSVG¶H[pFXWLRQHWXQVHXLOj SDUWLUGXTXHOQRXVMXJHRQVTXHO¶DOJRULWKPHDFRQYHUJp ,,5pVXOWDWV 3RXU TXDOLILHU OD FRQYHUJHQFH GHV 00$ QRXV DOORQV GpILQLU XQH HUUHXU GH PDUTXDJH &HWWH HUUHXU I L L = HVWFDOFXOpHSRXUFKDTXHSDUWLHGXYLVDJH L = \HX[ QH] OqYUHV FRPPHVXLW I L = S JLILQG − S JLUHDO DYHF S JLUHDO = 4L 4L ¦ SLUUHDO U = HW S JLILQG = 4L 4L ¦S U = ILQG LU SLUUHDO HW S LUILQG VRQWOHVFRRUGRQQpHVUpHOOHVHWWURXYpHVGHVSRLQWVGHPDUTXDJHGHODSDUWLH L GXYLVDJH 4L HVWOHQRPEUHGHSRLQWVGHPDUTXDJHFRQVWLWXDQWODSDUWLH L ILJXUH 5pVXOWDWV REWHQXV HQ DOLJQHPHQWGHYLVDJHVDYHF05HW 63 ' pWDQW OD GLVWDQFH HQWUH OHV \HX[ /DILJXUHPRQWUHTXHOH63HVWSHUIRUPDQWSDUUDSSRUWDX[05HQWHUPHG¶RSWLPLVDWLRQGHVHUUHXUV GHPDUTXDJHHWGHSL[HO 5pIpUHQFHV >@7)&RRWHV*-(GZDUGV&-7D\ORU,QWHUSUHWLQJ)DFH,PDJHV8VLQJ$FWLYH$SSHDUDQFH0RGHOV >@-$1HOGHUDQG50HDG$6LPSOH[0HWKRGIRU)XQFWLRQ0LQLPL]DWLRQYRO )$&($/,*1(0(1786,1*$&7,9($33($5$1&( 02'(/237,0,=('%<6,03/(; INSTITUT D’ÉLECTRONIQUE ET DE TÉLÉCOMMUNICATIONS DE RENNES <DVVHU$,'$52866\OYDLQ/(*$//28$EGXO6$77$55HQDXG6(*8,(5 \DVVHUDLGDURXV \DVVHUDLGDURXVV\OYDLQOHJDOORX V\OYDLQOHJDOORXDEGXOVDWWDU DEGXOVDWWDUUHQDXGVHJXLHU# UHQDXGVHJXLHU#VXSHOHFIU VXSHOHFIU VISAPP 2007 Barcelona, Spain )DFH$OLJQPHQW The active appearance models (AAM) are robust in object alignment. This method is used in Human Machine Interface in face and gesture analysis. However these models present disavantages: disavantages: ¾ Weak convergence in generalisation ¾ Huge memory space occupied by Regression Matrix (RM) We propose a new optimization method based on Nelder Mead Simplex. The RM is replaced by Simplex optimisation under constraints in AAM algorithm. This optimisation method present some advantages: ¾ Good convergence in generalisation (training data base image from M2VTS, test data base image from BioID) ¾ Less memory required comparing to classical AAM: no need of RM. &ODVVLFDO $$0 Active Appearance Model (AAM) Method : Deformable model method use a priori knowledge of form and texture variation of observations. The method proceed in two steps: learning phase (we learn the object by the way of a database) and segmentation phase (we search the object in a new image). AAM : Learning pahse. 6KDSH Alignment 'DWDEDVH $&3 S= Smoy+ ĭs*bs $&3 b= ĭ*c AAM : Segmentation (classical AAM). įt & įc Deformable model & c parameter sm & gm ( [S 7H[WXUH Alignment 'DWDEDVH $&3 G= Gmoy + ĭg*bg Prediction Prediction įc = Rc * į g HULH QFH V Rt & Rc įg Deformable model : c & t Residual Residual Error Error gi įt = Rt * į g New image containing a face Pose parameter t 6LPSOH[PHWKRG VHJPHQWDWLRQ New segmentation method Marking error Prediction using RM is remplaced by SP optimisation which propose new solutions. These solutions must verify constraints to insure that our model generated by appearance parameters seems like face. c’ & t’ Constraints Constraints verification verification sm & gm Deformable model: c & t New New solution solution Simplex Error of marking: įg Residual Residual error error Error of marking threshold: gi Convergence New image containing a face Constraints & stopping criteria Constraints: Appearance constraint: appearance variable interval is (Stegmann, 2000). Pose constraints: AAM is robust till 10% in scale and translation (T. Cootes, 2002). We initialise the pose variable in the interval of 10% of the object real pose vector. RM and SP have the same number of error calculations. Results ([DPSOH RI $$0FRQYHUJHQFHZLWK 50DQG ZLWK 63 Stopping criteria: The number of iterations is fixed to insure maximum processing Time. Population converge, it mean that the difference between the error values of the current simplex solutions do not pass the threshold SE. Méthodologie de conception pour système de radio communication « intelligent » L. Godard Equipe SCEE SUPELEC [email protected] tél : +33 [0]2 99 84 45 36 Ce document propose une méthodologie de conception des systèmes de radio communication pouvant s’auto reconfigurer en fonction de leur environnement, des besoins de l’utilisateur ainsi que de l’état même de l’équipement. Cette méthodologie s’appuie sur un relevé de différentes métriques (condition extérieurs, état de l’équipement, ...) réparti sur trois niveaux d’abstraction et amenant à une prise de décision sur la reconfiguration du système. La reconfiguration pourra être effectuée sur une partie localisée du système ou sur son ensemble. I. Introduction Dans le cadre d’un équipement devant répondre à une polyvalence de plus en plus importante tant dans le domaine télécommunication (différents standards existant) que du divertissement (navigation internet, la photographie, …) la reconfiguration devient une nécessité. En effet pour des fonctionnalités de plus en plus nombreuses, l’utilisateur tient à garder une taille d’équipement réduite. Cette reconfiguration intervenant à plusieurs niveaux (tant au niveau hardware que software) elle devient de plus en plus complexe. Nous proposons ici une méthodologie de conception basée sur un ensemble de niveau de gestionnaire de configuration associé à un ensemble de niveau d’intelligence réparti dans l’équipement. II. Gestionnaire de reconfiguration Notre gestionnaire « intelligent » de reconfiguration est développé sur les bases d’un gestionnaire de configuration ayant été défini dans [1]. Cette « intelligence apporte au système la capacité de s’auto reconfigurer suivant les besoins. En effet à partir d’un relevé de métrique (externe ou interne au système) le gestionnaire « intelligent » peut prendre une décision de reconfiguration. Cette reconfiguration peut, grâce au choix de notre architecture s’appuyant sur plusieurs niveaux d’abstraction, être une reconfiguration entière du système (reconfiguration d’une chaîne de transmission dans le cas d’un changement de standard) ou localisée (reconfiguration d’un opérateur participant à la communication en cours). Ce gestionnaire « intelligent » a fait l’objet d’une publication [2]. III. Méta modélisation L’utilisation de la méta modélisation permettra une meilleur définition ainsi qu’une une visualisation plus précise des différents scénarios auxquels l’architecture pourra avoir à faire face. Dans un premier temps, nous établissons donc un modèle de notre architecture avec l’ensemble des gestionnaires et les règles auxquelles doit se soumettre le système en langage UML. Puis nous créons des modèles de notre méta modèle qui nous permettrons d’effectuer des simulations et de vérifier que notre architecture répond bien aux besoins de la radio logicielle. Références : [1] J.P. Delahaye, C. MOY, J. PALICOT « Managing dynamic partial reconfiguration on heterogeneous SDR platforms », SDR forum 2005. [2] Loïg Godard, Christophe Moy, Jacques Palicot « From a Configuration Management to a Cognitive radio Management of SDR Systems », CROWNCOM 2006. !"#3 6&/*6&78.(,,&((('( )#&$& $( +.-"/ !6#+,-"& +.-"/$#9: $&&;'( )#&( +2-"/ !"##$ %# &'( )*+,-"%$ '( ! " # # ( ) * +.-"/0 +,-"1( !"# +2-"/( ) " +2-"/0+.-"1/( !"# :#$ ( )#&:( ' () "( +,-" && () () ' () +.-"/ & +.-"/ +.-"1/ +.-"/ & & ; +.-"/ +.-"/ & +2-"/ $ %& ; +.-"1/ +.-"/ & ; () & +2-"/ $ %& ; +2-"1/ +2-"/ $ %& "( +,-" && "# +,-"1 "# ' () +2-"/ $ %& ; +2-"1/ +2-"/ $ %& ; " !"$%" &'(') * ," -.'/0 , !1! 2(%"!"$-.') 2&'(') ! !"$!"$, 3 4 0'(') 2-"0'(') ," -.')0 ! " 2.%, 0'')$ ! ! &'')0 2( ," -.')0 ,3" 0!!"$%" &'(') * ," -.'/0, 25%% '(," -.'/0 # " +$ ( +# :#( 8WLOLVDWLRQGHODUHFRQILJXUDWLRQG\QDPLTXHSDUWLHOOH GDQVO¶LPSOpPHQWDWLRQG¶XQGpFRGHXU0,02 +RQJ]KL:DQJ3LHUUH/HUD\-DFTXHV3DOLFRW ,(756XSpOHF&DPSXVGH5HQQHV $YHQXHGHOD%RXODLH&6&HVVRQ6pYLJQp&HGH[)UDQFH 7pO)D[ (PDLO^KRQJ]KLZDQJSLHUUHOHUD\MDFTXHVSDOLFRW`#VXSHOHFIU 5pVXPp /DWHFKQLTXH0,02GpFRXYHUWHHQSDUOHVFKHUFKHXUVGH%HOO/DEVUHVWHODSOXVSURPHWWHXVHHOOH SHXW DXJPHQWHU G¶XQH PDQLqUH VXEVWDQWLHOOH O¶HIILFDFLWp VSHFWUDOH >@ &HWWH WHFKQLTXH D VXVFLWp EHDXFRXSG¶LQWpUrWFHVGHUQLqUHVDQQpHVHWDGRQQpOLHXjGHQRPEUHX[WUDYDX[3DUPLOHVGLIILFXOWpV HQJHQGUpHVSDUFHWWHWHFKQLTXHO¶LPSOpPHQWDWLRQGHVDOJRULWKPHVGHGpPRGXODWLRQGHVVLJQDX[0,02 HVW XQ VXMHW G¶DFWXDOLWp $ILQ GH SRXYRLU JpUHU OD PXOWLSOLFLWp GHV VWDQGDUGV GH FRPPXQLFDWLRQ XQH DUFKLWHFWXUHUHFRQILJXUDEOHWURXYHWRXWVRQLQWpUrWGDQVOHVV\VWqPHV0,02/¶DOJRULWKPH9%/$67 6TXDUH 5RRW HVW SURSRVp GDQV O¶DUWLFOH >@ /¶DUFKLWHFWXUH GX GpFRGHXU 0,02 ©9%/$67 VTXDUH URRWªHVWLOOXVWUpHSDUODILJXUHDXGHVVRXV(OOHHVWFRPSRVpHGHPRGXOHVGHWUDLWHPHQW 1RXVSURSRVRQVGDQVFHWDUWLFOHO¶LPSOpPHQWDWLRQVXU)3*$G¶XQDOJRULWKPHGHGpFRGDJH0,029 %/$679HUWLFDO%HOO/DERUDWRULHV/D\HUHG6SDFH7LPH6TXDUH5RRWHQXWLOLVDQWODUHFRQILJXUDWLRQ G\QDPLTXH/¶DUFKLWHFWXUHGXGpFRGHXUHVWEDVpHVXUTXDWUHRSpUDWHXUV&25',&&2RUGLQDWH5RWDWLRQ ',JLWDO &RPSXWHU >@ GRQW WURLV VRQW XWLOLVpV HQ PRGH URWDWLRQ HW XQ HQ PRGH YHFWHXU /¶RSpUDWHXU &25',& FRQYLHQW ELHQ SRXU O¶LPSOpPHQWDWLRQ FDU LO V¶DSSXLH VHXOHPHQW VXU GH VLPSOHV WHFKQLTXHV G¶DGGLWLRQV HW GH GpFDODJHV HQWUH YHFWHXUV /H EXW GH FHWWH LPSOpPHQWDWLRQ HVW GH FRQFHYRLU XQH DUFKLWHFWXUHPLQLPLVDQWODFRQVRPPDWLRQHWOHVUHVVRXUFHVPDWpULHOOHVHQWHUPHVGHQRPEUHGHSRUWHV ORJLTXHV GDQV XQ )3*$ &HWWH QRXYHOOH FRQFHSWLRQ SHUPHW GH FKDQJHU G\QDPLTXHPHQW OHV LQWHUFRQQH[LRQVHQWUHOHVRSpUDWHXUV&25',&LPSODQWpVGDQVODSDUWLHIL[HG¶XQ)3*$(QUHYDQFKH OHV PRGXOHV G¶LQWHUFRQQH[LRQV VRQW SODFpV GDQV OD SDUWLH UHFRQILJXUDEOH SHUPHWWDQW GH FKDQJHU OHV FRQWH[WHVHQFRXUVG¶H[pFXWLRQGXGpFRGHXU0,02/¶LPSOpPHQWDWLRQGXGpFRGHXUSUpVHQWHGHJUDQGV DYDQWDJHV HQ WHPSV GH UHFRQILJXUDWLRQ HW UHVVRXUFHV PDWpULHOOHV HQ XWLOLVDQW OD UHFRQILJXUDWLRQ G\QDPLTXH Bitstreams Configuration Cache Memory Fixed Area Reconfigurable Area ,QWHU FRQQHFWLRQ Reconf_req BM )L[HG 0RGXOH 5HFRQILJXUDWLRQ &RQWUROOHU 0LFUR%OD]H Reconf_ack ,&$3 FPGA 5pIpUHQFHV Decoder Fixed area (Fixed Module) econ (Reco nfigurable Module) +RVW PDQDJHU Reconfigurablearea Interconnections Interconnection s MicroBlaze Bus Controller ICAP >@*-)RVKLQL/D\HUHGVSDFHWLPHDUFKLWHFWXUHIRUZLUHOHVVFRPPXQLFDWLRQLQDIDGLQJHQYLURQPHQWZKHQXVLQJPXOWLHOHPHQWDQWHQQDV %HOO/DEV7HFKQLFDO-RXUQDOSDJHV±$XWXPQ >@%+DVVLEL³$QHIILFLHQWVTXDUHURRWDOJRULWKPIRU%/$67´KWWSPDUVEHOOODEVFRP >@<++X&25',&EDVHG9/6,$UFKLWHFWXUHVIRU'LJLWDO6LJQDO3URFHVVLQJ,(((6LJQDO3URFHVVLQJ0DJD]LQHYROSS 8WLOLVDWLRQGHODUHFRQILJXUDWLRQ G\QDPLTXHSDUWLHOOHGDQV O¶LPSOpPHQWDWLRQG¶XQGpFRGHXU0,02 Hongzhi Wang, Pierre Leray et Jacques Palicot Supélec, Campus de Rennes/ Equipe SCEE Hongzhi.wang, Pierre.leray, [email protected] • Eviter le calcul répété du pseudoinverse de la matrice du canal + • Utiliser les transformations U unitaires • Diminuer la charge de calcul UL sans dégrader le TEB. IETR/UMR CNRS 6164 Groupe AC $OJRULWKPH0,029%/$676TXDUH5RRW 0 8QLWDU\ WUDQVIRUPDWLRQ ΘL 4D 3 0 8QLWDU\ WUDQVIRUPDWLRQ¦ L SL 0 ,QWHUIHUHQFHV &DQFHOODWLRQ VL 0 &DOFXODWLRQ RI \L DQGVL $UFKLWHFWXUH5HFRQILJXUDEOH • L’architecture se décompose en deux parties: partie fixe et partie reconfigurable • Gestion de configuration est contrôlée par le Host et le MicroBlaze 0 8QLWDU\ WUDQVIRUPDWLRQ¦ L Configuration Cache Memory 3URFHVVLQJXQLWV ,QWHU FRQQHFWLRQ • Seul le Bitstream partiel correspondant au contexte du module 5HFRQILJXUDEOH reconfigurable est $UHD rechargé. %0 )L[HG 0RGXOH ZL +RVW PDQDJHU 4D 0 &DOFXODWLRQRI QXOOLQJYHFWRUV %LWVWUHDPV 5HFRQILJXUDWLRQXQLWV Reconf_req Reconf_ack 5HFRQILJXUDWLRQ &RQWUROOHU 0LFUR%OD]H ,&$3 )L[HG$UHD FPGA 5pDOLVDWLRQ9DOLGDWLRQPDWpULHOOH • L’implémentation de l’algorithme de décodage s’appuie sur l’utilisation d’opérateurs CORDIC dont on vient modifier leurs interconnexions à chaque étape du calcul. • L’implémentation d’un décodeur est réalisée en utilisant la reconfiguration dynamique partielle. Elle diminue de 36% le taux d’occupation d’un FPGA Virtex -II de Xilinx par rapport à une implémentation statique. -XLQ-RXUQpHGHVGRFWRUDQWVGHO·,(755HQQHV Session 5 Antennes et Hyperfréquences DRA Reflectarray Covered by a Dome Jamaluddin, M.H, R. Gillard, R. Sauleau Groupe Antennes & Hyperfréquences [email protected] , tél. :023238700 The major objective of the research project is to investigate the potentialities of new technologies based on 3-D radiating elements, for the design of wide-angle beam scanning antennas (at least ±65°) in Ka-band for space applications. These potentialities are qualified in terms of radiation performance. One promising solution consists in combining a reflectarray of Dielectric Resonator Antennas (DRAs) and a dome antenna. The role of the dome is twofold: (i) to increase of the scan angle compared to an antenna solution without dome, (ii) to reduce the beam distortion for large scan angles. A schematic view of the antenna concept is represented in Figure 1. Fig 1: A dome antenna with dielectric resonators. The reflectarray is illuminated by a horn antenna. In the preliminary works, the objective is to validate the accuracy of FDTD and GO/PO software for the simulation of this complex structure compared with commercial HFSS software. At the same time, a Linear Array of 5 elements DRA that can be covered by a dome is designed and investigated. In the design, a DRA operating at 30 GHz has first been studied. This is a good candidate to derive a DRA radiating cell for future reflectarray. A 5 element array has then been analyzed using this DRA element. This simple linear array was selected as it can be simulated completely using a full-wave analysis. It was demonstrated that mutual coupling effect can be significant and results in a decrease of beam scanning capabilities (for 0.5 λo spacing). Mutual coupling can be investigated by using fullwave simulators. Both of FDTD and GO/PO software have been validated. Finally, a dome has been added on top of the DRA array. The capability of the dome to increase beam scanning capabilities has been demonstrated. In the future, a special care must be paid to reduce mutual coupling so that the positive effect of the dome on beam deviation is not cancelled by mutual coupling effects. References : [1] R.K. Mongia, A. Ittipiboon, "Theoretical and Experimental Investigations on Rectangular Dielectric Resonator Antennas," IEEE Transactions on Antennas and Propagation, Vol. 45, No. 9, Sept. 1997, pp. 1348 - 1356. [2] Kwai Mak Luk, Kwok Wa Leung, “Dielectric Resonator Antennas”,Research Studies Press Ltd, 2003. [3] G. Godi, R. Sauleau, and D. Thouroude, “Performance of reduced size substrate lens antennas for mm-wave communications”, IEEE Trans. Antennas Prop., vol. 53, no.4, pp. 1278–1286, Apr 2005. DRA Reflectarray Covered by a Dome Jamaluddin. M.H, R. Gillard, R.Sauleau > [email protected] Introduction -The major objective of the research project is to investigate the potentialities of new technologies based on 3-D radiating elements, for the design of wide-angle beam scanning antennas (at least ±65°) in Ka-band for space applications. These potentialities are qualified in terms of radiation performance. -One promising solution consists in combining a reflectarray of Dielectric ResonatorAntennas (DRAs) and a dome antenna. -The role of the dome is twofold: (i) to increase of the scan angle compared to an antenna solution without dome, (ii) to reduce the beam distortion for large scan angles. -The antenna concept is shown in figure 1 Figure 1: A dome antenna with dielectric resonators. The reflectarray is illuminated by a horn antenna. Objectives Main Objectives : To design a reflectarray that can produce a wide-angle beam scanning antennas (at least ±65°) in Ka-band for space applications. Preliminary Objectives: To design a Linear Array of DRA that can be covered by a dome. To validate the accuracy of FDTD and GO/PO Software for the simulation of this complex structure. To investigate the mutual coupling effect of the DRA Array Methodology -3 Software tools are used here for validation and comparison: a) HFSS b) GO/PO Software c) FDTD Software - Flow chart of the research work is shown on the right side. Preliminary Results 1. Single DRA Results - Results of Return Loss and Radiation Pattern of single DRA 2. Array without the dome ( 5 element DRA Array in H-plane): a) Without mutual coupling effect, b) With mutual coupling effect 3.Array with the dome (5 element DRA Array in H-plane): Comparison of three simulation with and without mutual coupling effect. Table: comparison of beam shifting with and without the dome Conclusion -A DRA operating at 30 GHz has first been studied. This is a good candidate to derive a DRA radiating cell for future reflectarray. A 5 element array has then been analyzed using this DRA element. This simple linear array was selected as it can be simulated completely using a full-wave analysis. -It was demonstrated that mutual coupling effect can be significant and results in a decrease of beam scanning capabilities (for 0.5 Ȝo spacing). -Mutual coupling can be investigated by using full-wave simulators. -Both of FDTD and GO/PO software have been validated. -Finally, a dome has been added on top of the DRA array. The capability of the dome to increase beam scanning capabilities has been demonstrated. -In the future, a special care must be paid to reduce mutual coupling so that the positive effect of the dome on beam deviation is not cancelled by mutual coupling effects. Antenne conforme pour liaisons de données haut débit sur drone LAMBARD Thomas 1ère Année IETR/ONERA Bourse ONERA + subvention région Midi-Pyrénées Directeur de thèse : Mohamed HIMDI (IETR – Université RENNES 1), Sylvain BOLIOLI (ONERA - DEMR) Encadrant ONERA : Hervé JEULAND (DEMR) Encadrant IETR : Olivier LAFOND Objet de la thèse : Les antennes intégrées sur les surfaces non planes (antennes conformes) de plates-formes terrestres ou aériennes seront un des points clés dans les futurs systèmes de communications, de navigation, de détection et de surveillance. Plus particulièrement dans le domaine des applications aéroportées, les antennes conformes permettent d’améliorer l’aérodynamique des plates-formes (avions ou drones), une meilleure exploitation de l’espace disponible sur le porteur et un plus grand champ de vision. En outre, dans le cadre militaire, les antennes conformes permettent également une réduction de la SER de la plate-forme. Parallèlement, l'augmentation des débits de données conjuguée à la saturation des bandes de fréquences usuelles conduit à une montée en fréquences des liaisons de données par satellites. Objectif : La thèse s'inscrit dans ce contexte, elle a donc pour objet l’étude, le design et le développement d'une antenne conforme à balayage électronique sur drone pour liaisons de données haut débit avec un satellite. Démarche : La démarche suivante est envisagée : 1) Analyse système : état de l'art et perspectives des liaisons de données dans les bandes Ku, Ka, EHF, état de l'art et perspectives des technologies d'antennes dans ces bandes, spécifications de l'antenne conforme dans le contexte opérationnel. 2) Etude et design global de l'antenne conforme permettant de couvrir le besoin en terme de communications par satellite sur un drone. Simulation du rayonnement. 3) Design et développement d'une maquette de l'antenne (brique de base) et mesures des performances. Première étape : La première étape porte sur une revue des liaisons de données par satellites dans les bandes usuelles (par exemple Ku) et les perspectives dans les bandes millimétriques (Ka, EHF). Elle a pour objectif de spécifier le besoin en regard des applications consommatrices de bande dans ces bandes de fréquences (diffusion de services multimédia par satellite pour le civil et transferts via un satellite relais des données collectées par les capteurs aéroportés dans le domaine militaire). En parallèle est effectuée une revue des différentes technologies dans ces bandes afin d'évaluer la maturité et la disponibilité de différents composants de l'antenne (déphaseurs, amplificateurs). L'objectif de cette première étape est d'appréhender le contexte opérationnel et de sélectionner la bande de fréquences de fonctionnement du système antennaire. A partir de cela, les spécifications de l'antenne (polarisation, gain, largeur de bande, angle d'ouverture, couverture angulaire …) ont été établies pour ainsi entamer la seconde étape de la thèse (étude et design global de l'antenne conforme). Bibliographie : - "Services, technologies, and systems at Ka band and beyond – a survey", F. Gargione et al., IEEE Journ. Sel. Areas Communicat., vol 17, iss. 2, Feb. 1999 - "Satellite systems for multimedia and Internet traffic", P. Chitre et al, IEEE MTT-S Microwave Symposium Digest, USA, vol. 2, pp. 1129-1132, May 2001 - "The United States Department of Defense and Ka-band : Can a relationship Re-emerge ?", J.A. Mazzei, 11th Ka and Broaband Communications Conference, 2005 -"Highly integrated RF-modules for Ka-band multiple-beam active phased array antennas" Butz et al., IEEE 2002 -"Smart terminal antenna for broadband communications in Ka band (SANTANA)", Publi. DLR, 2003 -"Active subarray module development for Ka-band satellite communications systems", Sanzgiri et al. IEEE 1999 -"Development of a Ka-band active phased array antenna for mobile satcom stations", Miura et al. IEEE 1999 Antenne conforme pour liaison de données haut débit sur drone INSTITUT D’ÉLECTRONIQUE ET DE TÉLÉCOMMUNICATIONS DE RENNES T.Lambard1,2 , M.Himdi1, O.Lafond1, H.Jeuland2, S.Bolioli2 1 - IETR, Université Rennes 1, campus de beaulieu, 35000 Rennes 2 - ONERA-DEMR, BP 4025, 2 avenue E. Belin, 31055 Toulouse Objet de la thèse - Etude, Design, Développement d'une antenne conforme - Application : liaisons de données haut-débit entre une drone et un satellite relais - Technologies en bande Ka (30/20 GHz) Déroulement de la thèse - Etude bibliographique (liaisons de données, technologies antennes, systèmes existants et en développement) - Analyse système (dimensionnement liaisons, antennes, évaluation débits) - Design global de l'antenne pour le besoin SATCOM, simulation du rayonnement - Réalisation d'un brique technologique de base (réseau passif et module à balayage électronique) Contexte Exemples d’antennes conformes Antenne conforme : - meilleure aérodynamique/exploitation de l’espace disponible - plus grand champ de vision - gain sur la SER Avantages de la bande Ka : - Bande passante large, débit plus important - Gain volume/poids/consommation du système antennaire Liaisons drone-satellite : - Réception sur drone : commandes, paramètres,… - Emission vers le satellite : transfert données capteurs (Radar, EO/IR, GE), Télémesure Première étape : analyse système - Etat de l'art et perspectives des liaisons de données par satellite Contexte civil/militaire (fréquence, débits utiles) Spécifications globales de l'antenne pour le contexte opérationnel (fréquence, bande passante, couverture angulaire, dimensions, ouverture lobe, gain, lobes secondaires, polarisation) - Bilan de liaisons : Evaluation des débits et des dimensions de l’ouverture rayonnante - Etude technologique : Choix de la technologie antenne et des éléments actifs (déphaseurs, HPA, …) pour le balayage électronique. Exemple de liaison drone - satellite - Contraintes d'intégration sur drone Poids, volume, consommation Emplacement : fuselage Î rayon de courbure Contraintes mécaniques, T°, …… Titre Solutions envisagées pour l'antenne : Secteur actif Multifacettes +/-30 ° Global Hawk (liaison SATCOM Ku) Débit max : 50 Mbps Premiers résultats Dimensionnement de liaisons en bande Ka (30/20 GHz) 2 cas de calculs : - systèmes satellites existants : mono faisceau, PIRE = 52dBW, G/T = 10dB/K, norme DVB-S. - systèmes satellites futurs : multifaisceaux, PIRE = 61dBW/porteuse, G/T = 15dB/K, norme DVB-S2. Gain antenne drone ~ 30dB, taille de l'ouverture ~ 20cm, PIRE~40dBW et polarisation circulaire Résultats en bande Ka (30/20 GHz) (modulation QPSK - 1/2) : - techno. disponibles : - techno. futures : Emission drone, débit max =0.7Mbps Réception drone, débit max =13Mbps Emission drone, débit max =3Mbps Réception drone, débit maximale =53Mbps Comparaison avec résultats en bande Ku (14/12GHz) - Emission (Global Hawk) : débit de 50Mbps, avec une antenne parabolique de 1.2m de diamètre et une puissance démission de 400W. - Réception (Connexion By Boeing): débit de 20Mbps, avec un réseau d’antenne type patch de 0.38m de diamètre et une PIRE de 49dBW. Technologies : - Étude des sources à faisceau large (pour éviter une dégradation du gain lors du dépointage). - Déphaseurs : déphaseurs sur puces MMIC (beaucoup de pertes), déphaseurs à ferrites (très peu de pertes mais encombrant). Une étude est en cours sur un déphaseur à diodes varicap. - Amplificateurs (SSPA, TWTA, HPA…), architecture. Caractérisation d’antennes compactes ultra large bande pour les systèmes de communications numériques sans fils. G. Le Fur Groupe Antennes & Hyperfréquences [email protected] 02 23 23 68 59. Le contexte de ce travail concerne la recherche de structures d’antennes miniaturisées ultra large bande. Pour ce type d’antenne, la caractérisation conventionnelle possède certaines limites. Pour les repousser, différentes techniques sont proposées, nommément la sphère de Schantz et les techniques de brassage de modes. L’un des objectifs du travail est d’évaluer la potentialité de protocoles de mesures innovants associés à ces moyens d’essais. I. Miniaturisation A partir de structures d'antennes ULB existantes [3-10GHz], le travail consiste à descendre en fréquence afin de développer des géométries d'antennes miniaturisées. Pour cela, l'idée est de simuler (sous CST) la variation de différents paramètres à savoir la géométrie du plan de masse, celle de l'alimentation et le changement de substrat. Une antenne couvrant la bande de fréquence [1,3-2.5GHz] à été réalisée sur substrat FR4. II. Mesures d'efficacité d'antennes La mesure de l'efficacité et la caractérisation des petites antennes est difficile à réaliser. En effet il n'est pas aisé de distinguer les pertes ohmiques associées au matériau de l'antenne et les pertes dues au réseau d'alimentation de cette dernière. Pour faciliter ces mesures, un concept de mesure "sous cloche" conductrice appelée “Wheeler cap” a été introduit par H.A.Wheeler [1]. De plus, les méthodes fréquentielles classiques de mesures sont peu adaptées au caractère Ultra Large Bande des antennes car “coûteuses” en temps de mesure. Il convient donc de développer des protocoles de mesures temporelles rapides et précis. Une adaptation de la ''Wheeler Cap'' pour l'ULB a été développée par H.G.Schantz [2]. Cette sphère a été réalisée à l'IETR et les premières mesures d'efficacité d'antennes sont en cours. L'avantage de cette mesure est sa rapidité car seuls les coefficients de réflexion dans la sphère et en espace libre sont nécessaires: Sphère de Schantz-vue d'ensemble extérieure Une deuxième mesure d 'efficacité d'antenne utilisant la chambre réverbérante à brassage de mode (IETR/INSA) est en cours de développement . Références : [1] H.A. Wheeler ''the radiansphere around a small antenna''. Proc IRE p.1325-1331, 1959 [2] H.G.Schantz. "radiation efficiency of uwb antennas''. IEEE Conference on Ultra Wide Band Systems and Tech., pages 351-355, may 2002. & % ! ('' E 2 9 % ! $ ) 454 $ % 2 5 2$ 2$%1&1. $="?"F> G(H2 %44 44) 244) '5 % %8" 94 : ':;7'<""7'=>" # ' 45 5 8 !=?@> ;A < " ,$$ " '%%7'&%% % !=>" 9 %442 1 4441 '8 $2 $ C%' '8 1'8 )%,-.( 1"D44 1'81'$% !" #$% &'($)! + ,-.(/,012 % $ 3 &(!+ %44% " 5 )&(!+(6'/7" !"" #$%& '' (')* +' , -$( . !/ !(00 Synthèse d’une antenne réseau réflecteur ou « Reflectarray » L. Marnat, R. Loison, R. Gillard, H. Legay Groupe Antennes & Hyperfréquences [email protected] + tél. : 02 23 23 87 00 Cette thèse entre dans le cadre d’un projet européen (ESA). L’étude est menée au sein du laboratoire d’électronique et des télécommunications de Rennes (IETR) sous la direction de Raphaël Gillard et Renaud Loison et en partenariat avec Thales Alenia Space et l’université de Naples. Le but de cette étude est de réaliser une antenne satellitaire pour des applications de télécommunications dans les bandes C (4 - 8GHz) et Ku (12 - 18GHz). Le type d’antenne choisie pour ce projet est une antenne à réseau réflecteur (ou reflectarray). Ce concept combine les avantages des antennes réflecteurs (grande efficacité de source, faible coût de fabrication) et des antennes réseaux (profil plat, possibilité de former et dépointer le faisceau). La bande passante de ces réseaux les a longtemps cantonné à des applications bandes étroites. Les progrès réalisés permettent maintenant d’envisager des applications de télécommunications par satellites. Des capacités à générer deux faisceaux indépendants avec une bande passante de 10% ont été démontrées. Le diagramme de rayonnement d’un réseau est défini par la loi de phase appliquée à l’ensemble de ses éléments. La phase que doit re-rayonner chaque cellule élémentaire doit notamment compenser les différences de trajet entre la source primaire et l’élément en question. A l’échelle d’un réseau, la gamme de phase à compenser peut être importante. La cellule élémentaire doit donc pouvoir fournir une gamme de phase d’au moins 360°. Le choix de la cellule élémentaire doit être motivé par les contraintes du projet. La nécessité de faible poids, encombrement et coût nous oriente vers des cellules de structure monocouche. La cellule doit pouvoir travailler sur deux polarisations de manière indépendante. La cellule choisie est un patch chargé par des fentes [1] (type croix de Jérusalem). La phase re-rayonnée est commandée par les paramètres géométriques de la cellule. Pour obtenir la phase re-rayonnée il nous faut simuler les cellules. Elles sont simulées avec le logiciel HFSS (ansoft). Nous utilisons les hypothèses de Floquet, ce qui permet de prendre en compte le couplage inter-éléments présent dans le réseau. Les réseaux que nous concevons sont composés d’environ 1000 éléments. Pour chaque élément, il faut trouver les bons paramètres géométriques pour réaliser la phase souhaitée. Avec l’ensemble des paramètres géométriques disponible avec la cellule choisie, une base de données est réalisable en 500 simulations environ. L’utilisation d’une base de données est d’autant plus intéressante qu’elle peut être réutilisée pour la conception de plusieurs réseaux. Il apparaît que différentes cellules peuvent rerayonner la même phase. Un point à déterminer est donc l’influence de différents critères d’optimisation lors de la synthèse de réseau sur ses performances. Différentes stratégies d’optimisation seront mises en œuvre, ce qui conduira à un layout d’antenne (Figure 1). Les résultats de mesure sur les réseaux ainsi obtenus permettront de définir des règles quant à la synthèse d’un réseau. Figure 1: Layout d'un reflectarray Références : [1] D. Cadoret, “Étude de cellules déphaseuses imprimées combinant patchs et fentes – Application à la réalisation de réseaux réflecteurs simple couche”, Thèse de doctorat, soutenue le 25 Octobre 2006. Synthèse d’une antenne réseau réflecteur ou « Reflectarray » L. MARNAT, R. LOISON, R. GILLARD, H. LEGAY > [email protected] Qu’est ce qu’un reflectarray ? Cellule élémentaire du réseau : Principe de fonctionnement : cellule déphaseuse Source primaire Source primaire Antenne réflecteur Antenne réseau réflecteur Retards à compenser pour un réseau réflecteur Dépend de la fréquence de travail et de la distance entre la source et les cellules. Antenne réseau La cellule élémentaire Méthode de simulation : • Logiciel HFSS (3D - éléments finis) Contraintes industrielles pour le développement d’une antenne satellitaire : • Hypothèse de Floquet (conditions périodiques) • Mono-couche + Prise en compte du couplage inter-éléments • Bi-polarisation Cellules choisies - Tous les voisins sont identiques • Encombrement de la cellule • Possibilité d’évolution vers une cellule active Gestion de la phase re-rayonnée • Gamme de phase re-rayonnée ≥ 360° ( pour compenser les retards liés à la distance entre les cellules et la source) Paramètres géométriques: - 6 pour une cellule symétrique - 12 pour une cellule non symétrique Dimensionnement du réseau réflecteur Réponse en phase Loi de phase Diagramme de rayonnement souhaité : ↔ Prend en compte: Lobe formé Dimensionnement des cellules • Faisceau à réaliser • Géométrie de l’antenne Synthèse du réseau réflecteur Loi de phase Exemple de base de données (pour ≈ 1000 éléments) Ensemble de cellules possibles (≈ 400 éléments) Génération d’une base de données (≈ 400 simulations + interpolation) Phase re-rayonnée (degrees) & 500 Une phase Différents critères 400 plusieurs configurations possibles 300 de choix de cellule 200 fentes centrées fentes extérieures 100 0 -100 0 2 4 6 8 10 12 Longueur de fente (mm) Exemple de layout Conclusion & perspectives • Le choix de la cellule élémentaire a un gros impact sur les performances d’un réseau • Dans l’optique d’un projet en lien avec un industriel, il est important de trouver des solutions faibles coûts (réalisation et développement) • Il est nécessaire de voir l’influence de différentes stratégies d’optimisation sur le layout et les performances globales du réseau CONCEPTION & OPTIMISATION DE DISPOSITIFS ANTENNAIRES INTEGRES FOCALISANTS EN BANDE DE FREQUENCE MILLIMETRIQUE ET SUBMILLIMETRIQUE Doctorant : N. T. Nguyen Encadrants : R. Sauleau Groupe Antennes & Hyperfréquences Email : [email protected] Tél. 02 23 23 66 98. La conception d’antennes est un maillon important et indispensable dans le développement des systèmes de communications sans fil. Les applications telles que les communications de proximité, les communications par satellite, les radars automobiles, nécessitent la conception d’antennes hyperfréquences qui répondent à des cahiers des charges spécifiques. Plusieurs types de structures d’antennes ont été proposés pour répondre à ces besoins : les réseaux d’antennes imprimées, les antennes à réflecteurs, les antennes lentilles, etc. Notre choix s’est porté sur les antennes lentilles et réflecteurs grâce à leur aptitude à obtenir des faisceaux formés présentant de bonnes performances. La méthodologie de conception pour ces types d’antennes est basée sur le couplage entre une méthode asymptotique OG/OP (Optique Géométrique/Optique Physique) [1, 2, 3] et un algorithme d’optimisation locale ou globale [1, 2]. Dans la littérature, la méthode OG/OP a été validée pour des structures de taille moyenne (diamètre Ø ≥ 6xλ0) ; ses temps de calcul sont beaucoup plus rapides que ceux des méthodes génériques (FDTD, MoM, FEM, MBIE, …) et elle permet de dépasser certaines de leurs limites, notamment en termes de taille de structures que l’on peut analyser. Elle est en effet capable d’analyser de très grandes lentilles ou réflecteurs et ceci avec n’importe quel type de source primaire (patch, guide d’onde, cornet, réseau de source, …). Dans un premier temps, nous avons poursuivi le développement d’un simulateur de type OG/OP pour les antennes lentilles intégrées (ALI), puis le couplage de ce dernier avec un algorithme d’optimisation de type génétique (AG). Cet outil a été appliqué à la conception d’ALI à diagramme de rayonnement sectoriel [4]. Dans ce cas, nous avons optimisé deux prototypes d’antennes : le premier est une lentille simple coque de taille réduite réalisée en Rexolite. Afin de réduire les ondulations observées dans le secteur constant, une antenne double couche dont la seconde coque joue le rôle de couche anti-reflet a été optimisée. Une étude de sensibilité visant à évaluer l’impact des incertitudes de fabrication a été effectuée sur la lentille double coque. Dans un second temps, nous allons continuer le développement de l’outil d’analyse OG/OP afin de l’adapter à l’étude d’antennes à réflecteurs. La suite du travail est le couplage de ce simulateur avec l’algorithme d’optimisation qui a été déjà développé pour créer finalement un outil de conception de réflecteurs formés. Références : [1] R. Sauleau, B. Barès, IEEE Trans. Antennas Propag., vol. 54, n°4, pp. 1122-1133, Avril 2006 [2] Godi, R. Sauleau, L. Le Coq, D. Thouroude, IEEE Trans. Antennas Propagat., part 1, pp. 770-774, Mars 2007 [3] H-P. Ip and Y. Rahmat-Samii, IEEE Trans. Antennas Propagat., vol. 46, No. 11, Novembre 1998 [4] N. T. Nguyen, G. Godi, R. Sauleau, JNM2007, Toulouse, France, Mai 2007 LENTILLES SIMPLE ET DOUBLE COQUE POUR ANTENNES À RAYONNEMENT DE TYPE SECTORIEL TITRE INSTITUT D’ÉLECTRONIQUE ET DE TÉLÉCOMMUNICATIONS DE RENNES Ngoc Tinh NGUYEN, Gaël GODI, Ronan SAULEAU Email : [email protected] I. Introduction & Motivation Lentille en Rexolite Applications des lentilles Objectifs de ce travail Géométrie de l’antenne - Communications intra-bâtiments, - Radars automobiles, - Communications spatiales. - Optimisation des lentilles de taille réduite (Ø < 8λ) à rayonnement de type sectoriel - Réduction des ondulations - Source primaire de type patch alimenté par la fente couplée à une ligne microruban - Lentilles diélectriques en contact direct avec le patch Types de faisceaux formés - Cosécante - Gaussienne - Sectoriel Spécifications Lentille en Mousse - Source de type patch à 28GHz - Gabarit sectoriel Source primaire II. Méthode de conception Algorithme Génétique (AG) Spécifications données Lentille optimisée (source, gabarit, contraintes) (forme, rayonnement) • Méthode d’optimisation globale • Principe : minimisation d’une fonction coût, le "Fitness" (écart entre le rayonnement d’une antenne et le gabarit désiré) • Aptitude à trouver des solutions dans de grands espaces de recherche (chromosomes à optimiser de longueur pouvant atteindre une centaine de bits) • Algorithme simple à mettre en œuvre Chromosomes Optique Géométrique Optique Physique (OG/OP) Algorithme génétique (AG) Fitness Optique Géométrique / Optique Physique (OG/OP) • Méthode asymptotique • Calcul du rayonnement de lentilles de formes quelconques, associées à des sources primaires connues III. Synthèse de lentilles simple coque • Gabarit : Couverture iso-puissance. Rayonnement sectoriel. Symétrie de révolution. Ouverture 80 – 100° • Optimisation globale d’un profil de lentille de révolution (matériau : Rexolite, εr = 2,53) Meilleur Fitness atteint pour chaque run Diagrammes de rayonnement du meilleur résultat, dans les plans E (trait continu) et H (trait discontinu) Diagrammes de rayonnement 3D en coordonnées polaires Diagrammes de rayonnement FDTD du meilleur résultat, dans les plans E (trait continu) et H (trait discontinu) Evolution du Fitness en fonction du nombre d’évaluations Vues en coupe et en 3D du meilleur résultat d’optimisation Résultats de synthèse (OG - OP) •Fonctionnement de l’antenne à 28 GHz Diagrammes de rayonnement FDTD à 3 fréquences Vérification par FDTD Haute amplitude des ondulations et de polarisation croisée? Réflexions multiples IV. Synthèse de lentilles double coque • Objectifs : Réduire l’impact des réflexions multiples • Couche anti-reflet : ε = ε r,2 λ0 4 ε r,2 • Matériau de la lentille interne : Rexolite (εr = 2,53), externe : Mousse (εr = 1,59 ) Patch (vue de dessus) Position des vis de fixation Vue de dessus Vue de côté Lentille en Rexolite Meilleur Fitness atteint pour chaque run Diagrammes de rayonnement du meilleur résultat, dans les plans E (trait continu) et H (trait discontinu) Vues en coupe et en 3D du meilleur résultat d’optimisation Diagrammes de rayonnement FDTD du meilleur résultat, dans les plans E (trait continu) et H (trait discontinu) Diagrammes de rayonnement FDTD à 3 fréquences r,1 r2 (θ,ϕ ) - r1 (θ,ϕ ) = Fabrication en cours Evolution du Fitness en fonction du nombre d’évaluations Source primaire Résultats de synthèse (OG - OP) Diagrammes de rayonnement 3D en coordonnées polaires Vérification par FDTD Amplitude des ondulations réduite sur l’ensemble de la bande passante Réduction des réflexions multiples V. Conclusions & Perspectives • Robustesse de l’Algorithme Génétique pour l’optimisation de forme d’antennes lentilles multicoques • Validation FDTD de la démarche employée • Mise en évidence des améliorations possibles de la méthode d’analyse asymptotique : prise en compte des réflexions multiples Journée des Doctorants de l’IETR 2007 Etude et modélisation de la susceptibilité dans les circuits intégrés Ali Alaeldine, M’hamed Drissi, Mohamed Ramdani et Richard Perdriau Groupe Antennes & Hyperfréquences - INSA de Rennes ESEO, 4 rue Merlet de la Boulaye, 49009 Angers, France [email protected] - Tel : 02 41 86 67 03 - Mob : 06 08 16 74 03 - Fax : 02 41 87 99 27 Le sujet s’inscrit dans le cadre de la modélisation du comportement électromagnétique des circuits intégrés. Différents types d’injection ont été effectués sur des circuits de test afin de visualiser leurs comportements internes dépendant du type d’injection, de l’architecture interne des circuits et de la sensibilité du substrat aux bruits internes, et de proposer différentes stratégies de protection qui seront en fait intégrées dans un nouveau circuit de test fabriqué par notre équipe selon leur efficacité. Une grande partie de cette thèse est déjà effectuée en coopération avec différents laboratoires et entreprises ; à ce jour des résultats importants sont obtenus sur : La méthode d’injection directe de la puissance (DPI) : injection dans les rails d’alimentation d’un circuit de test (CESAME) qui se compose de six différents cœurs logiques afin de visualiser le comportement de chaque cœur par rapport à son architecture d’alimentation (capacité de découplage intégrés, couche d’isolation entre les substrats globale et locale…), à la puissance injectée et à la fréquence d’injection ; un modèle d’injection complet a été proposé, il comprend toutes les parties du système d’injection, du circuit sous test et de son environnement, et des pertes en puissance. Une autre injection a été effectuée dans le substrat de ce circuit ; le comportement de chaque cœur durant l’agression a été visualiser, les résultats ont été comparés avec les résultats de l’injection d’impulsion nommé ci-dessous, avec de bonnes corrélations. Le même circuit a été scanner en utilisant la méthode Near-Field Scanning, en activant chaque cœur séparément. Les résultats ont montrés que les cœurs les moins brouillant sont le moins susceptible et à l’inverse. Ce travail a été effectué en coopération avec ST-Microelectronics (fondeur du circuit), le LATTIS (INSA-Toulouse) et ATMEL Nantes. La méthode d’injection en champ proche (NF) : injection de la puissance a l’aide d’une sonde magnétique sur le rail Vdd du circuit sous test CESAME. Un modèle complet du système d’injection du circuit sous test et des pertes en puissance a été proposé. Les comparaisons mesure/simulation montrent une bonne corrélation. Ce travail a été effectué en coopération avec ST-Microelectronics et le LATTIS (INSAToulouse). La méthode d’injection d’impulsion (VF-TLP) : Very-Fast Transmission Line Pulse ; injection d’impulsions dans les rails d’alimentation du circuit sous test et dans le substrat de chaque cœur. Les impulsions ont été injectées avec différents paramètres (amplitude, largeur et temps de montée) afin de visualiser le comportement interne du circuit ; la modélisation du système de test a été effectuée en deux étapes : • Le système d’injection : générateur d’impulsion, boîtier TDR, câbles, sonde et capacité d’injection, circuit sous test avec son modèle équivalent en RC ; les résultats ont montré une corrélation parfaite entre les parties incidente et réfléchie de l’impulsion en mesure et en simulation. • La deuxième étape consiste à remplacer le modèle équivalent du circuit par le modèle réel (transistors…) ; le modèle complet a été simulé sous ELDO et le signal de sortie du circuit a été visualisé ; une corrélation mesure/simulation se voit sur la perturbation sur le signal de sortie due à la partie incidente de l’impulsion; la même chose pour la partie réfléchie mais jusqu’à une valeur de tension où le signal de sortie ne réagit plus à l’impulsion injectée; ce comportement est peut être dû aux modèles des diodes utilisées à l’entrée du circuit et qui limitent à un moment donné le passage du courant (couplage) entre les rails d’alimentation. L’injection dans le substrat des trois cœurs a montré les mêmes résultats que ceux obtenus par la méthode (DPI) ; les fautes logiques ont été comptées à la sortie de chaque cœur en injectant 100 impulsions ; les résultats montrent la susceptibilité de chaque cœur selon sa stratégie de protection. D’autres études sur cette méthode seront effectuées dans les prochains mois. Ce travail est effectué en coopération avec ST-Microelectronics et le LAAS (Toulouse). Une autre étude a été faite en analysant l’injection de la puissance en champ proche en proposant différents modèles de calcul du couplage inductif entre la sonde magnétique et le véhicule de test ; cette étude a été effectuée en coopération avec EADS-CCR (Paris). La prochaine étape de la thèse consiste à définir un cahier des charges pour le futur circuit sous test qui sera conçu pour des tests de susceptibilité afin d’améliorer l’immunité des circuits intégrés et d’établir des règles de conceptions tenant compte du phénomène de susceptibilité. Ce circuit se composera de cœurs logiques et analogiques permettant de visualiser l’influence de chaque coeur sur les autres qui seront intégrés sur la même puce (immunité interne). Les perturbations produites par les cœurs intégrés peuvent être rayonnées ou conduites, par le Vdd ou par le substrat. Ce travail sera effectué en coopération avec ATMEL Nantes (qui sera le fondeur du circuit), et le LATTIS (INSA-Toulouse). A Near Field Injection Model Including Power Losses for Susceptibility Prediction in ICs A.Alaeldine A.Alaeldine (1)(3) – A. Boyer (2) – R. Perdriau (1) – M. Ramdani (1) – E. Sicard (2) – M. Drissi (3) (1) ESEOESEO-LATTIS, 4 rue Merlet de la Boulaye, Boulaye, 49009 Angers, France – (2) LATTIS, INSA, 135 Av. de Rangueil, Rangueil, 31077 Toulouse, France – (3) IETR, INSA, 20 Av. Buttes de Coë Coësmes, smes, 35000 Rennes, France, email: [email protected] Measurement model Context: Within the recent years, many digital and analog integrated circuits (ICs) have become more and more susceptible, due to increased number of interfaces, higher data rates, decreased node capacitance, and a steady reduction in power supply voltage and, consequently, noise margin. A topical issue is the radiated (far or near-field) interference induced by wireless transmitters such as radar base stations or aircraft equipment into highfrequency ICs. Near-field injection setup Generator Amplifier M 12 DUT (IC) Wattmeter P u ³ H i u dS M2 I1 S M 12 L1 u L2 n L1 KM PCB: FR- 4 dS L2 Layer 4: Ground plane Hi Rloop values are determined by the measurement of the reflection factor (VNA) Power losses into the probe Layer 3: Signal + Ground I1 I2 0 KM Magnetic probe & & Directional coupler Layer 2: Signal + Vdd Layer 1: Signal + Ground 1. A RF generator is used to produce a continuous sine wave signal up to 1 GHz 2. A power amplifier is used to amplify the power of the injected signal up to 10 W 3. and 4. A directional coupler and a 2channel wattmeter (connected to the coupler) are used to measure the injected and reflected powers 5. A magnetic probe is connected to the output of the coupler and is used to create a magnetic near-field above the IC under test. Modeling of the injection system and logic cores ALI - PCB 9V Measurement Simulation Generator + coupler + cable + probe R5 V4 1Vac 0Vdc R_Loop T1 5 50 0 Z0=50 Ohm Td=10386ps 0 0 0 L_loop 4.2nH 2 1 Rloop represents : cables, directional coupler and power losses in the probe Frequency - One base cell is used for simulation - The remaining cells are replaced by their equivalent passive RC elements Complete electrical model for simulation 1Vac 0Vdc V4 R_Loop T1 ±10% 5 50 0 Z0=50 Ohm Td=10386ps 0 0 0 2 ±20% L_loop 4.2nH 1 K K3 K_Linear COUPLING = 0.03 0 R_pcb 1 L_pcb 2 2 62.36nH L_decoup 0.196 R_battery 30m R_lead_vdd L_lead_vdd 1 2 6.2nH 56m 6nH 56m R_pad_vdd R_sensor 1 L_rail_vdd R_rail_vdd 2 0.1nH 1.7 70m 0.58 0.88nH C_decoup V2 1 47n 1.8 R_pcb1 1 L_pcb1 2 0.15 7.47nH K_Linear COUPLING = 0.65 Power Supply + PCB 0 + Decoupling capacitor 0.67p K K2 K_Linear COUPLING = 0.66 R_lead_vss L_lead_vss 1 2 56m Clock C_vdd/vss K K4 R_decoup 0.016 R_bond_vdd C_pck_vdd 0.45p L_bond_vdd 1 2 L_bond_vss 1 R_bond_vss 2 C_pck_vss6nH 0.45p 6.2nH 0 Lead + Bonding 56m R_core1Data C_core1 C_pad 9.1p 488k 199p R_pad_vss 130m Pad R_sensor1 1.7 + 1 Enable Base Cell Reset L_rail_vss R_rail_vss 2 0.1nH C12 500fF 0.58 Rails + 0 R_pcb2 1 L_pcb2 2 2 62.36nH L_decoup1 0.196 R_battery1 30m 0.88nH C_decoup1 1 V3 47n 1.8 R_decoup1 R_pcb3 1 0.016 L_pcb3 2 0.15 7.47nH 0 Power Supply + PCB + Decoupling capacitor Model of battery, power tracks and decoupling capacitor Comparison of measurement & simulation Susceptibility criterion Generator + coupler + cable + probe R5 Injected power into decoupling capacitor Decoupling capacitor (47 nF) IC model -The IC is immune to a 10-watt incident power below 200 MHz -Above this frequency, the IC is becoming more susceptible -An encouraging correlation between measurement and simulation results can be observed -The difference is greater than 3 dBm only at 300 and 500 MHz. -The discrepancies may be due to small differences in the impedance of the whole model in simulation and measurement (magnetic probe) EMC Europe, 14th – 15th June 2007, Paris, France 47 nF Injected power into battery and PCB (decoupling capacitor is not included) Modèles autorégressifs pour l’estimation du nombre d’échantillons indépendants disponibles par un brassage mécanique dans une chambre réverbérante Christophe Lemoine Co-encadrant : P. Besnier, Directeur de thèse : M. Drissi Groupe Antennes & Hyperfréquences [email protected] – 02 23 23 52 54 Les chambres réverbérantes à brassage de modes (CRBM) sont étudiées depuis plusieurs décennies et apparaissent aujourd’hui comme une alternative à de nombreuses applications de compatibilité électromagnétique (CEM) et de caractérisation d’antennes. Pour les applications CEM, d’une part les amplificateurs restent raisonnables en terme de puissance et donc de coût, puisque les pertes d’énergie dans une CRBM sont très faibles par rapport à une chambre anéchoïque. D’autre part, l’objet sous test n’a pas besoin d’être déplacé dans une CRBM puisqu’il baigne dans un environnement électromagnétique statistiquement homogène et isotrope. Par ailleurs, la possibilité de contrôler l’incertitude de mesure dans une CRBM est un avantage certain lorsqu’il s’agit de mesurer les propriétés d’une antenne. Dans une chambre réverbérante, le brasseur de mode permet de modifier les conditions aux limites afin de générer une distribution de champ électromagnétique dans le volume utile de la cavité. Un enjeu important, aussi bien pour la CEM que pour les mesures d’antennes, est de connaître l’efficacité de brassage ; c’est-à-dire, en fonction de la fréquence d’étude, le nombre maximum d’échantillons indépendants que l’on peut espérer collecter sur un tour de brasseur. Afin de maîtriser les essais CEM, les normes soulignent clairement la nécessité de connaître le nombre de mesures indépendantes [1]. D’autre part, le contrôle de l’incertitude de mesure est directement associé à l’efficacité du brasseur. Jusqu’à présent, les méthodes de détermination du nombre maximum de positions indépendantes du brasseur ne sont pas satisfaisantes. En particulier, la méthode normative ne tient pas compte de la distribution de la fonction d’autocorrélation [2], choisie comme mesure de l’indépendance. Nous avons développé une méthode simple, basée sur l’exploitation des modèles autorégressifs abondamment utilisés en économétrie, permettant de connaître les performances d’un brasseur, en fonction de la fréquence. L’idée majeure est de considérer une série de N mesures corrélées de champ ou de puissance, comme une série mathématique s’exprimant sous la forme d’un modèle autorégressif [3]. Ensuite, le développement d’un théorème central limite pour des données corrélées nous donne accès au nombre effectif N’ d’échantillons indépendants de la série de mesures corrélées de taille N>N’. Cette méthode a été validée expérimentalement dans la chambre réverbérante de l’IETR. Pour chaque fréquence de 300 MHz à 1300 MHz, la vérification de l’indépendance des N’ échantillons est associée à un intervalle de confiance. Ainsi, nous tenons compte de la distribution de la fonction d’autocorrélation au premier ordre qui mesure la corrélation entre deux positions de brasseur successives. L’avantage de cette méthode est qu’elle caractérise de manière précise et dans un laps de temps relativement court, les performances d’un brasseur en terme d’indépendance des mesures, en fonction de la fréquence. Elle devrait répondre aux attentes des acteurs industriels et universitaires, quant à la capacité à mesurer l’efficacité d’un brasseur. Cette méthode contribue ainsi à mieux exploiter la chambre réverbérante comme moyen d’essais CEM et de mesures d’antennes. Références : [1] IEC 61000-4-21 : Reverberation chamber test methods, International Electrotechnical Commission Std., 2003. [2] O. Lundén et M. Bäckström, Stirrer efficiency in FOA reverberation chambers, IEEE International Symposium on EMC, vol. 2, Chicago, USA, Aug. 2005, pp. 550-555. [3] R. Davidson and J. G. MacKinnon, Econometric theory and methods. New York, USA : Oxford University Press, 2003. TITRE Using autoregressive (AR) models to estimate the number of independent samples available with stirrer rotation in reverberation chamber (RC) ± Christophe Lemoine ,167,787'¶e/(&7521,48((7'(7e/e&20081,&$7,216'(5(11(6 Reverberation chamber = random field generator Probability density function The mode stirrer is used to change the boundary conditions of the electromagnetic field Correctly selecting each location of the stirrer creates an independent field distribution The number of independent samples is the number of stirrer positions which gives uncorrelated fields - The IETR reverberation chamber - 0.05 0.04 0.03 0.02 0.01 0.00 0 20 40 60 Measured value of Ex , Ey , Ez (V/m) 80 Applications: Electromagnetic compatibility (EMC) Antennas characterization The independence of samples is necessary to quantify the measurement uncertainty Standards emphasize that the number of independent samples must be known, in order to apply statistics to data obtained from a RC The autocorrelation function (ACF) as a measurement of independence Estimated value r of the first order ACF N is the number of stirrer positions over 360°, e.g. N=450 = = Due to limited number of samples, the calculated first order ACF has a probability density function The normative part of the IEC 61000-4-21 assumes statistically independent boundary conditions between two successive stirrer positions when the first order ACF is less than 1/e ~ 0.37 However, if a set of N=450 samples yield r=0.37, then the probability is 10-16 that =0 Expected value the criterion 0.37 is not adapted to RC measurements FOACF Received power measurements in RC viewed as a time series process An AR model is commonly used in econometric analysis for forecasting the evolution of an economic variable An AR(k) process expresses the observation t of the dependent value as a function of the former observations, and a residue , also called innovation in econometrics : Received power Partial correlation Standard to mean ratio of dependent data: known using RC measurements for N stirrer positions Experimental validation of the method 1¶ Using AR models and developing a central limit theorem for dependent data, we have access to the maximum number 1¶ of independent samples available with stirrer defined such that : Standard to mean ratio of independent data: known using RC theory Partial ACF In Figure, the expected value of the FOACF is [r ± 0.05; r + 0.05] with at least a 95% level of confidence, using N=1500 independent samples at each frequency When r > 0.5 an AR(2) process is necessary since the innovations must be independent Number of independent samples Frequency (MHz) Residue or innovation )RU1¶VWLUUHUSRVLWLRQVWKH)2$&) LQGLFDWHVWKDWWKH1¶PHDVXUHPHQWVFDQ be considered as independent data 300 250 200 AR(2) 150 100 AR(1) 50 0 300 400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300 Frequency (MHz) Co-encadrant : Philippe Besnier (CR-CNRS) - 'LUHFWHXUGHWKqVH0¶KDPHG'ULVVL3URI Groupe Antennes & Hyperfréquences f (MHz) 400 700 1000 with N 0.74 0.41 0.21 11 with N' 0.06 0.11 0.11 11 OPTIMISATION ÉLECTROMAGNÉTIQUE D’ANTENNES LENTILLES : COUPLAGE DE SIMULATEURS FDTD AVEC UN ALGORITHME GÉNÉTIQUE A.Rolland Encadrants : R.Sauleau, M.Drissi Groupe Antennes & Hyperfréquences Email : [email protected] Tél. 02 23 23 68 73. D’innombrables applications sont actuellement en développement dans les bandes de fréquences millimétriques (30 GHz – 300 GHz), par exemple les systèmes de communications à très haut débit, les radars automobiles détecteurs d’obstacles, etc. Dans ce cadre, la parfaite maîtrise des performances radioélectriques des systèmes antennaires est nécessaire. Les solutions antennaires retenues ici sont les antennes intégrées focalisantes (AIF encore appelées antennes lentilles intégrées) car elles offrent un très bon compromis performances/coût/ encombrement. Classiquement, la méthodologie de conception pour ce type d’antennes est basée sur le couplage entre une méthode asymptotique (Optique Géométrique / Optique Physique, OG/OP) et un algorithme d’optimisation [1][2]. Cependant la méthode OG/OP a des limitations : en effet, les hypothèses des lois de l’OG ne sont plus vérifiées dès lors que la taille des structures est du même ordre de grandeur que la longueur d’onde ; en outre la méthode asymptotique a du mal à rendre compte des phénomènes de réflexions multiples et totales lorsque la permittivité du diélectrique augmente. Pour palier ces défauts, le recours à une méthode d’analyse électromagnétique plus robuste s’avère indispensable. La méthode FDTD (Finite-Difference Time-Domain) a été retenue pour sa robustesse, sa polyvalence (au niveau de la nature des antennes et des sources pouvant être simulées), ainsi que pour son aptitude à fournir des résultats sur une large bande de fréquences. Les temps de calcul importants inhérents à la FDTD ont orientés dans un premier temps les travaux de cette thèse vers le développement d’un simulateur FDTD en 2D, puis le couplage de ce dernier avec un algorithme d’optimisation de type génétique (AG). Cet outil a été appliqué à la conception d’AIF à diagramme de rayonnement sectoriel stable sur une large bande de fréquences (optimisation multifréquences) [3]. En outre, des lentilles ont été optimisées dans le but d’augmenter leur efficacité de surface. Dans un second temps, pour aller plus loin et passer à la conception de structures 3D (synthétisables) tout en maintenant des temps d’optimisation raisonnables, un simulateur FDTD à symétrie de révolution (BOR Body of Revolution) a été implémenté. La dépendance azimutale des champs (expansion en séries de Fourier solutions analytiques) permet de réduire le domaine de calcul à un domaine 2D. Les structures simulées sont donc réduites à des géométries à symétrie révolution et les excitations sont nécessairement modales. Ce simulateur est en cours de validation et un couplage avec un algorithme génétique est envisagé prochainement. Références : [1] R. Sauleau, B. Barès, "A complete procedure for the design and optimization of arbitrarily-shaped integrated lens antennas", IEEE Trans. Antennas Propag., vol. 54, n°4, pp. 1122-1133, Avril 2006 [2] G. Godi, R. Sauleau, D. Thouroude, "A computer-aided design tool for the optimization of arbitrarily-shaped homogeneous single- and double-shell dielectric lenses", Int. Joint Conf. of 4th ESA Workshop on Millimeter-Wave Technology and Applications, 8th Topical Symp. on Millimeter Waves, 7th Millimeter-Wave Int. Symp., Espoo, Finlande, pp. 379-384, 15-17 Fév. 2006. [3] A. Rolland, R. Sauleau, M.Drissi, “A Lens Shaping Optimization Tool combining a Genetic Algorithm and 2D-FDTD Solver”, 6th Conference on Telecommunications ConfTele-07, Peniche, Portugal, 9-10 Mai 2007 OPTIMISATION ÉLECTROMAGNÉTIQUE D’ANTENNES LENTILLES : COUPLAGE DE SIMULATEURS FDTD AVEC UN ALGORITHME GÉNÉTIQUE INSTITUT D’ÉLECTRONIQUE ET DE TÉLÉCOMMUNICATIONS DE RENNES Anthony ROLLAND, Ronan SAULEAU, M’Hamed DRISSI IETR, UMR CNRS 6164, Groupe Antennes & Hyperfréquences Campus de Beaulieu, 263 Avenue du Général Leclerc 35042 RENNES Cedex, France Email : {Anthony.Rolland, Ronan.Sauleau}@univ-rennes1.fr, [email protected] I. Introduction & Motivations Contexte : Motivation : Optimisation électromagnétique d’Antennes Intégrées Focalisantes –AIF(ou antennes lentilles intégrées) aux fréquences millimétriques. Diagramme de rayonnement formé Secteurs applicatifs : Amélioration de la directivité Système diélectrique focalisant (AIF) Systèmes de transport intelligents (radars pour véhicules communicants), Communications spatiales (antennes multifaisceaux). Approche classique : Amélioration de l’efficacité de surface Méthode asymptotique d’Optique Géométrique / Optique Physique (OG/OP) couplée à un algorithme d’optimisation Obtention de faisceaux formés Limites de OG/OP : Dégradation des performances d’analyse : lorsque la permittivité de la lentille augmente pour des lentilles de tailles réduites (Ø< 8λ) Optimisation du profil de la lentille εr Nécessité d’utiliser une méthode d’optimisation EM globale Source primaire située à la base de la lentille II. Méthode d’optimisation Simulateurs développés : Couplage entre une méthode d’analyse électromagnétique globale de type FDTD et un Algorithme Génétique (AG) Pertinence de l’approche : méthode d’optimisation électromagnétique globale + optimisations multifréquences Simulateur FDTD en 2D : temps d’optimisation rapides Simulateur FDTD à symétrie de révolution (BOR) : la dépendance azimutale des champs permet de réduire le domaine de calcul (3D) à un domaine 2D importants gains de temps et de ressources mémoires pour la conception de structures 3D Schéma fonctionnel SPÉCIFICATIONS EN RAYONNEMENT Définition d’un gabarit pour l’obtention de diagramme formé Diagramme de rayonnement d’une antenne lentille POPULATION DE FORMES DE LENTILLES FORME DE LENTILLE OPTIMISÉE SIMULATEUR FDTD ALGORITHME GÉNÉTIQUE (AG) Définition d’une fonction de coût pour évaluer le fitness de chaque lentille o Fitness pour une optimisation en un point de fréquence (f0) Gabarit supérieur N Fitness ( f0 ) = ∑w k ( f 0 ) E error (θ k , f 0 ) ∆ θ k k =1 N ∑w k ( f0 ) k =1 ∆θk θ1 θ2 θk θN-1 θN θ avec wk = coefficients pondérateurs FDTD (Finite Difference Time Domain) Algorithme Génétique (AG) o Fitness pour une optimisation en plusieurs points de fréquence (fj) Méthode d’analyse électromagnétique globale dans le domaine temporel Obtention de résultats sur une large bande de Algorithme d’optimisation globale Capacité à trouver des solutions dans de grands obtenu pour géométriques de la population de lentilles vers une forme optimisée Faire tendre la fonction de coût vers 0 Gabarit inférieur Légende M ∑α Eerror(θk) Fitness Global = ( ) j Fitness f j fréquence en une seule simulation Fonction : analyser le rayonnement j =1 M ∑α Directions d’évaluation (θk) j j =1 chaque forme de lentille Calcul de la fonction de coût avec αj = coefficients pondérateurs espaces de recherche (mêmes discontinus) Fonction : faire évoluer les caractéristiques Objectif Comparaison de trois stratégies de synthèse Recherche de la meilleure configuration de lentille : Pour satisfaire un diagramme sectoriel sur une bande de 10% Contrainte supplémentaire : Ø<7λ0 (f0 = 40 GHz) 30 60 Gabarit 90 120 θ (deg) -40 0 y/λ0 εr=3,8 x/λ0 150 f f f f f -30 180 3/ Lentille double coque optimisée en 5 points de fréquence y/λ0 εr2≈1,95 εr1=3,8 x/λ0 Normalized Radiation Pattern (dB) Plan métallique (PEC) infini 2/ Lentille simple coque en Quartz (εr=3.8) optimisée en 5 points de fréquence f = 0.95 x f0 f =f 0 f = 1.05 x f0 -30 -40 20 dB 100° -20 x -20 Normalized Radiation Pattern (dB) 2 dB 80° -10 εr=2,53 0 -10 30 60 x/λ0 0 Distribution uniforme de lignes de courant polarisées suivant E (Jz) λe/2 y/λ0 Diagramme de rayonnement de la source primaire Source primaire y 1/ Lentille simple coque en Rexolite (εr=2,53) optimisée en un seul point de fréquence (f0) Frontières inférieure et supérieure du domaine optimisation Normalized Radiation Pattern (dB) III. Application : Optimisation d’AIF à diagramme de rayonnement sectoriel (configurations 2D) = 0.95 x f 0 = 0.975 x f 0 =f 0 = 1.025 x f 0 = 1.05 x f 0 90 θ (deg) 120 150 180 150 180 150 180 0 -10 -20 f f f f f -30 -40 0 30 60 = 0.95 x f 0 = 0.975 x f 0 =f 0 = 1.025 x f 0 = 1.05 x f 90 θ (deg) 0 120 0 -10 -20 f = 0.95 x f 0 f = 0.975 x f 0 f=f 0 f = 1.025 x f0 f = 1.05 x f -30 0 -40 0 30 60 90 θ (deg) 120 Utilisation combinée d’une optimisation multifréquences et d’une configuration double coque Amélioration globale des performances en rayonnement de la lentille IV. Conclusions et perspectives L’outil d’optimisation couplant le simulateur FDTD en 2D avec un algorithme génétique est validé et efficace pour l’optimisation de forme d’antennes lentilles Prochaine étape : Finir de valider le simulateur FDTD à symétrie de révolution, puis le coupler à un algorithme génétique et enfin l’appliquer à la conception de lentilles Impédance d’entrée d’antennes planaires à BIE ou à cavité Fabry Pérot Thai-Hung VU, Kourosh MAHDJOUBI, Anne-Claude TAROT, Sylvain COLLARDEY Groupe Antennes & Hyperfréquences [email protected] tél. 02.23.23.50.60 Résumé L’étude théorique sur l’impédance d’entrée d’une antenne à Bande Interdite Electromagnétique (BIE) ou à cavité Fabry Pérot est un réel challenge du point de vue mathématique ou électromagnétique et rarement abordée dans la littérature. Dans ce travail, nous présenterons une méthode originale pour évaluer l’impédance d’entrée d’une source (primaire) cylindrique ou placée au sein d’une cavité FP ou d’une structure à BIE. La méthode est basée sur la généralisation d’une expansion d’onde plane du champ interne de la cavité à une expansion d’onde cylindrique ou sphérique. Les formules analytiques simples et rigoureuses obtenues sont très utiles pour la conception des antennes à BIE ou à cavité FP et pour comprendre leur phénomènes physiques. Fig. 1.Structure typique d’une antenne à BIE Une antenne à matériau BIE est composée généralement d’une Surface Semi Réfléchissante (SSR), d’un plan réflecteur et d’une source primaire placée au sein de la structure (Fig.1) Cette structure est assimilée à une cavité Fabry Pérot (FP) et l’antenne conçue a un gain très important tout en gardant une structure très compacte, comparée avec les autres antennes directives (cornet, parabole, lentille..). L’inconvénient principal de ce type d’antenne est que sa bande passante est très faible (environ 0.1%÷1%). La recherche mathématique sur l'impédance d'entrée des antennes à BIE est toujours un sujet délicat en raison de la singularité du champ proche de la source primaire. Cependant, le champs lointain (diagramme de rayonnement) et les propriétés générales des structures à BIE (diagramme de dispersion, coefficients de transmission et de réflexion…) peut être étudié relativement facilement par la méthode d'excitation en onde plane [1,2] ou par la méthode de ligne de transmission équivalente. Dans ce travail, nous appliquerons d’abord une méthode analytique utilisant le modèle de la source d’onde plane à l’intérieur de la cavité pour calculer l'impédance. La méthode est ensuite généralisée pour des sources d'excitation plus réalistes (source d’onde cylindrique ou sphérique). Les formules analytiques obtenues sont simples et rigoureuses qui serons utiles pour la conception des antennes à BIE et donnerons une meilleure compréhension des leur fonctionnements. Références : [1] H. Boutayeb, K. Mahdjoubi and A.C Tarot, “Multi-layer crystals of metallic wires: Analysis of the transmission coefficient for outside and inside excitation”, Progress In Electromagnetics Research, PIER, 59, pp. 299-324, 2006. [2] T.H. VU, Master thesis, IETR, University of Rennes I, France, June 2005. [3 ] T-H.Vu, K. Mahdjoubi, A.C. Tarot, S. Collardey, “Input Impedance of Planar FP & EBG Antennas” LAPC 2007 (Loughborough Antennas & Propagation Conference), 2-3 April 2007, Loughborough, UK IMPÉDANCE D’ENTRÉE D’UNE ANTENNE PLANAIRE À B.I.E OU À CAVITÉ FABRY PÉROT INSTITUT D’ÉLECTRONIQUE ET DE TÉLÉCOMMUNICATIONS DE RENNES Thai-Hung VU, Kourosh MAHDJOUBI, Sylvain COLLARDEY, Anne-Claude TAROT IETR, UMR CNRS 6164, Université de Rennes 1, Campus de Beaulieu, 35042 Rennes Cedex (thai-hung.vu, mahdjoubi)@univ-rennes1.fr Objectifs Motivation • Chercher une méthode analytique permettant de calculer l’impédance d’entrée des antennes à BIE planaires. • Utilisation de la méthode d’onde plane (ou méthode de ligne de transmission) pour obtenir le diagramme de rayonnement des antennes à cavité planaires, • Généralisation pour l’onde cylindrique et sphérique. • Application de cette approche pour calculer : - Champ proche à l’intérieur de structure à BIE Impédance d’entrée - Champ lointain à l’extérieur Diagramme de Rayonnement • Etude des Antennes à Bande Interdite Electromagnetique (B.I.E) ⇒ Antennes directives compactes ⇒ Caractéristiques de rayonnement connues et faciles à obtenir. ⇒ Impédance d'entrée obtenue seulement par des simulations numériques parfois assez lourdes en terme de mémoire et de temps de calcul. I – Réponse en onde cylindrique d’une structure planaire multicouche t = 50 ps t = 150 ps t = 100 ps SSR SSR t = 200 ps Onde transmise t = 250 ps Image SSR Image SSR Source SSR Source source 1 image / SSR1 SSR2 Source Onde incidente Ondes transmise et réfléchie arrivant sur la SSR centrées resp. sur source et image Ondes transmise et réfléchie sont cylindriques Fig. 1 : Réponse en onde cylindrique d’une SSR (Méthode FDTD) 0 H ≈ H ( 2 ) ( kr ) D2 Onde réfléchie Onde incidente Onde incidente (cylindrique) (cylindrique) H0(2) H0(2) E ≈ H ( 2 ) ( kr ) SSR1 D1 D H0(2) & H1(2) = Fonctions d’Hankel de deuxième espèce D1 D Fig. 2 : Cavité Fabry-Pérot (FP) composée de deux Surface Semi Réfléchissante (SSR). source SSR1 D2 SSR2 Structures à BIE planaires sont composées en général de plusieurs couches de SSR et sont considérées comme une structure à cavité couplée image / SSR2 La simulation électromagnétique confirme que : L’onde transmise est aussi cylindrique : son centre est le même que celui de la source primaire. Fig. 3 : Onde cylindrique à l'intérieur d'une cavité de Fabry Pérot et ses premières réflexions sur les miroirs (SSRs) de cette cavité L’onde réfléchie est aussi cylindrique : le centre est l’image de la source primaire par rapport à la SSR. 60 II – Source d’onde cylindrique : Impédance d’entrée Antenne à BIE (développement en onde cylindrique) Champs proches à l’intérieur de la cavité : Superposition des images Antenne à BIE (Simulation FDTD) Impédance d’entrée (ohm) E total (0+ ) = E(0+ ) + r1 E(2D1 ) + r2 E(2D2 ) + 2r1r2 E(2D) + r1 (r1r2 )E(2D1 + 2D) + ... Impédance au point de la source + + E (0 ) ∫ dl V total − ∫ E (0 ) dl E total (0 + ) ∆l Z = total = ≅ − Source primaire + ≅ − Source primaire + ≅ Z Source primaire + Z cavité total + I I (0 ) H ( 0 ) dc H ( 0 ) dc ∫ ∫ − ∆z Z cavité = Sourceprimaire + [r1E(2D1 ) + r2 E(2D2 ) + 2r1r2 E(2D) + r1 (r1r2 )E(2D1 + 2D) + r2 (r1r2 )E(2D2 + 2D) + ....] I (0 ) total total A1 SSR1 FP in 10 0 D2 2 4 6 8 10 12 F (GHz) SSR2 0 Formule Analytique Simulation FDTD B1 -10 -20 B2 r1 et r2 sont respectivement les coefficients de réflexion de SSR1 et SSR2. dB III- Diagramme de Rayonnement ∞ ∞ T (θ ) = t1 1 + ∑ (r1r2 )n exp(− 2 jknD cos(θ ) ) + ∑ r2 (r1r2 )n exp(− 2 jknD cos(θ ) − 2 jkD2 cos(θ ) ) n =1 n=1 t (1 + r2 exp(−2 jkD2 cos(θ ))) = 1 1 − r1r2 exp(−2 jkD cos(θ )) B3 -80 0 kr 0 1 1 2 ∞ ∞ E kr ( 2 D1 + 2 nD ) + r2 ∑ ( r1 r2 ) n E kr ( 2 D 2 + 2 nD ) + 2 ∑ ( r1 r2 ) n E kr ( 2 nD ) n=0 n =1 [1 + jkr + ( jkr ) ] exp(− jkr ) 20 40 60 80 Analytique FDTD -2000 Analytique -3000 -4000 Partie réelle 20 Partie imaginaire -5000 -6000 15 -7000 2 10 -8000 r3 Diagramme de rayonnement 0 θ (°) 30 ohm n -20 0 25 ∑ (r r ) n=0 η Il (1 + jkr − k 2 r 2 )e − jkr sin θ k 4πr 3 -40 -1000 FDTD 35 Eθ = − j -60 Impédance d’entrée 40 ohm η Il (1 + jkr )e − jkr cosθ k 2πr 3 Il Hφ = (1 + jkr )e − jkr sin θ 4πr 2 ∞ η (1 − jkr 0 ) jkr Z = K' e E (r ) + r Simulation FDTD : La dimension de la cavité est finie (L = 1 m) Méthode analytique : La dimension de la cavité est infinie F = 2.95 GHz -50 -60 Champ électromagnétique crée par un dipôle court Er = − j -30 -40 IV– Source d’onde sphérique : Impédance d’entrée E kr = Re (Z) Source de courant infini 20 0 source ∞ ∞ jη ∞ n n n Zcavité= K' (2) + rc1∑(rc1rc2 ) H0(2) (2k(D1 +nD))+r2∑(r1r2 ) H0(2) (2k(D2 +nD))+2∑(rc1rc2 ) H0(2) (2knD) H1 (0 ) n=0 n=0 n=1 Avec 30 1 0 jk 40 D1 D Champs crées par une source d’onde cylindrique H ≈ H ( 2) (kr ) E ≈ H ( 2) (kr ) 6π Im (Z) 50 A2 5 T (θ ) = t1 (1 + r2 exp(−2 jkD2 cos(θ ))) 1 − r1r2 exp(−2 jkD cos(θ )) 0 -9000 0 5 10 15 FREQUENCE( GHz) 20 25 -10000 0 5 10 15 FREQUENCE( GHz) Conclusion & Perspectives • Méthode analytique simple et originale pour calculer les caractéristiques des antennes à B.I.E. : impédance d'entrée et diagramme de rayonnement. • Très bonne concordance entre les résultats numériques (FDTD) et analytiques avec des modèles d’ondes cylindrique (source de courant infini) et sphérique (dipôle court). • Méthode généralisée aux sources arbitraires. 20 25 Surface Semi Réfléchissante (SSR) Combinée & Conception des Antennes BIE à bande élargie Thai-Hung VU, Kourosh MAHDJOUBI, Anne-Claude TAROT, Sylvain COLLARDEY Groupe Antennes & Hyperfréquences [email protected] tél. 02.23.23.50.60 Résumé Une nouvelle surface semi réfléchissante « combinée » a été étudiée analytiquement. Ce type de surface nous permet d’élargir la bande passante d’une antenne BIE classique. Une méthode d’évaluation de la bande passante de l’antenne à cavité, basée sur l’impédance d’entrée d’une source d’onde plane placée au sein de la structure, est aussi présentée. Fig. 1 Antenne à matériau B.I.E Une antenne à matériau BIE est composée généralement d’une Surface Semi Réfléchissante (SSR), d’un plan réflecteur et d’une source primaire placée au sein de la structure (Fig. 1). Cette structure est assimilée à une cavité Fabry Pérot (FP) et l’antenne conçue a un gain très important tout en gardant une structure très compacte, comparée avec les autres antennes directives (cornet, parabole..). L’inconvénient principal de ce type d’antenne est que sa bande passante est très faible (environ 0.1%÷1%). Nous proposons ici une nouvelle SSR basée sur une combinaison de deux SSRs qui nous permet d’inverser le profil de la phase de la SSR et ensuite d’élargir la bande passante de l’antenne à cavité. L’élargissement de la bande passante a été vérifié analytiquement sur le diagramme de rayonnement. Par ailleurs, une méthode analytique simple, basée sur l’impédance d’onde plane à l’intérieur de la cavité, est développée pour évaluer la bande passante de l’antenne à cavité. Cette conception peut être facilement généralisée au traitement des antennes à BIE multicouche en utilisant une méthode récursive simple [1].Nous travaillons actuellement à l'application de plus de deux SSR sur la combinaison des deux techniques pour élargir la bande et également sur l'optimisation des paramètres des SSRs pour atteindre l'amélioration maximum la bande passante ou pour atteindre objectifs multicritères (largeur de bande, largeur de faisceau, etc.). Références : [1] H. Boutayeb, K. Mahdjoubi and A.C Tarot, “Multi-layer crystals of metallic wires: Analysis of the transmission coefficient for outside and inside excitation”, Progress In Electromagnetics Research, PIER, 59, pp. 299-324, 2006. [2] T.H. VU, Master thesis, IETR, University of Rennes I, France, June 2005. [3] T-H.Vu, K. Mahdjoubi, A.C. Tarot, S. Collardey, “Bandwidth enlargement of planar EBG antennas” LAPC 2007 (Loughborough Antennas & Propagation Conference), 2-3 April 2007. BANDWIDTH ENLARGEMENT OF PLANAR EBG ANTENNAS Thai-Hung VU, Anne-Claude TAROT, Kouroch MAHDJOUBI, Sylvain COLLARDEY IETR, UMR CNRS 6164, University of Rennes 1, Campus Beaulieu, 35042 Rennes Cedex, FRANCE [email protected], [email protected], [email protected] Objectives Introduction I I– -Introduction EBG Antennas, usually composed of : • An EBG Material • A primary source • A Reflector plane Improve the bandwidth of the Fabry Perot (FP) / Electronic Band Gap (EBG) antenna by using a “combined” Partially Reflection Surface (PRS) : t1 x Radiation pattern Oz Oy - Operating principle : multiple reflections inside the cavity - The electromagnetic field is spread out on the PRS surface with nearly the same amplitudes and phases, which allows to obtain a high directivity III – EBG Antennas Bandwidth t1r1 r2 1r2 Primary source x Ox II – Analytical Model r2 y PRS Characteristics: • High directive beam • Compact, low profile • Light in weight • Narrow bandwidth Introduce a simple method for evaluating the functional bandwidth of the EBG antennas Cartography of the electrical field z t1 Why it usually has a very narrow bandwidth ? PRS1 (r1 ; t1) θ D Angle α has an important impact on the functional bandwidth D2 PRS2 (r2 ; t2) ϕ r 1 + ϕ r 2 = 2 kD Resonance condition D1 For conventional EBG Antennas, α is large → Narrow bandwidth Transmitted wave ( ⇒ Radiation pattern) Outgoing plane wave superposition: Radiation pattern at f0,f1,f2 φ(f) = φr1+φr2 t .[1 + r2 exp( − 2 jkD 2 cos( θ )) ] (θ ) = 1 1 − r1 r2 exp( − 2 jkD cos( θ )) 90 dφ02 α 15 120 60 dφ01 10 150 30 F(f)=2kD Maximal Directivity (resonance condition) 5 freq ϕ r 1 + ϕ r 2 = 2 kD f1 f0 Decimal T EBG Phase 180 f2 IV– Methods for enlarging the bandwidth of the EBG Antennas Methods for enlarging the bandwidth Use of an AMC (Artificial Magnetic Conductor) [1] Replacement of the single PRS (PRS1) by a combination of two PRSs (PRS1a and PRS1b) Use of a material with « phase inversion » [2] Combined PRS Reflection coefficient : R = r '1 + PRS1b (r’’1 ; t’’1) d Phase Φ (f)=φr1+φr2 Φ (f)=φr1+φr2 = r '1 + r12 PRS1a (r’1 ; t’1) F(f)=2kD Phase Incident plane wave R If |r’1|>|r’’1|, the phase of R follows in general that of r’1 except at the resonance frequency, where |r12| becomes comparable to |r’1|. With a good choice of the two PRSs, It’s possible to inverse the slope of the phase of R around this frequency. Example F(f)=2kD 1 0.4 175 0.35 Magnitude of R [2] H. P. Feresidis, J. C. Vardaxoglou, “A broadband high-gain resonant cavity antenna with single feed”, Pro. ‘EuroCAP 2006’, Nice, France November 2006 (PRS1a: a/Pt=20%, Pt=10mm, PRS1b : a/Pt=5%, Pt=20mm, a: strip width, Pt: period of strip) 170 Phase of R 2.2 2.4 2.6 2.8 Frequency (GHz) 3 0.8 0.6 0.4 0.2 0 0.2 On the left: r’1 (solid-curve), R (dashed-curve). On the right: r12 (solid-curve) of the combined PRS in polar coordinate 7000 Ohm Combined PRS 6000 Conventional PRS •Conventional Antenna 5000 • Antenna with combined PRS 4000 ( with the same reflectivity) 3000 PRS1a (r’1 ; t’1) PRS1b (r"1 ; t"1) 2000 PRS1b (r"1 ; t"1)D1 PRS2 = PEC abs(T) at f =2.3055GHz abs(T) at f abs(T) at f =2.3445GHz 1 1 5 8 combined PRS classical PRS res 2.1 2.2 6 5 5 3.5 2.5 2.6 2.7 2.8 abs(T) at f =2.4225GHz 2 8 combined PRS classical PRS 7 6 5 2.5 4 4 4 2 3 3 3 1.5 2 2 1 1 0.5 0 -100 2.4 f(GHz) 9 combined PRS classical PRS 7 6 2.3 =2.3834GHz 8 combined PRS classical PRS 7 4 3 more bandwidth 1000 PRS2 = PEC 4.5 • EBG antenna with a combined PRS 1 165 3.4 3.2 02 • Conventional EBG Antenna 0 -0.1 2 EBG Antenna with a combined PRS Conventional EBG Antenna (1 − r1 exp(−2 jkD1 ) ) (1 − r2 exp(−2 jkD2 ) ) 1 + = (1 + r1 exp(−2 jkD1 ) ) (1 + r2 exp(−2 jkD2 ) ) Z Effects on the radiation pattern resonance frequency 0.1 0.05 Magnitude & phase of a combined PRS By using the same analytical model, the plane wave admittance at the plane of the source (plane wave) can be calculated as: 1 377 0.2 0.15 -0.05 0.8 Effects on the plane wave impedance Y= 0.3 0.9 angle(R) Phase (degree) [1] A. Ourir, A. de Lustrac, and JeanMichel Lourtioz, “All-metamaterialbased subwavelength cavities (λ/60) for ultrathin directive antennas”, Applied Physic Letters, No 88, 084103, 2006 Combined surface PRS1 made by two PRS constituted of metallic strips f Magnitude fres 0.25 abs(R) f t '12 r"1 exp(−2 jkd ) 1 − r '1 r"1 exp(−2 jkd ) -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 theta(degree) (a) F= 2,305 GHz Conclusions • Bandwidth enlargement of EBG antennas with the use of combined PRSs • Development of an analytical formulas for studying the combined PRSs 100 0 -100 2 1 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100 theta(degree) (b) F= 2,344 GHz 0 -100 1 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 theta(degree) (c) Fres= 2,383 GHz 80 100 0 -100 -80 -60 -40 -20 Perspectives •Combination the two methods the bandwidth enlargement •Combined PRS with more than two PRS Loughborough Antenna & Propagation Conference (LAPC), 2-3 Avril 2007 0 20 40 60 80 100 theta(degree) (d) F= 2,422 GHz Phase Φ (f)=φr1+φr2 F(f)=2kD fres freq Conception de matériaux magnétiques artificiels ou naturels pour la miniaturisation d’antennes et ses dispositifs associés W. ABDOUNI IETR / Groupe Antennes & Hyperfréquences [email protected] 02 23 23 68 03 On s’intéresse aux antennes imprimées de type « Patch ». Une des solutions pour réduire la taille de ces antennes est de charger le volume sous l’élément rayonnant avec un matériau de forte permittivité. Malheureusement, cette solution entraîne une dégradation des performances de l’antenne, principalement au niveau de la bande passante (BP). L’autre solution est d’utiliser des matériaux possédant une perméabilité élevée. Nous proposons ici deux types de « nouveaux matériaux » : 1) Les matériaux magnéto-diélectrique artificiels de type « métamatériaux ». 2) Les matériaux combinant les avantages des diélectriques artificiels (fils métalliques) et des matériaux magnétiques naturels de type « ferrite ». I. Les matériaux magnéto-diélectriques artificiels de type « métamatériaux » Les substrats magnéto-diélectrique artificiels Substrat de type « métamatériaux » n’existent pas dans diélectrique la nature. Ils sont généralement fabriqués artificiellement en intégrant des résonateurs métalliques fendus de type « SRR » (Split Ring Resonators) de façon périodique dans un substrat diélectrique (voir figure 1). Les SRR ont été présentés par J.B. Pendry et employés SRR par D.R. Smith pour fabriquer le premier métamateriau « gaucher ». Figure 1 : substrat magnéto-diélectrique Les SRR donnent des propriétés magnétiques artificiel (donc une perméabilité importante) au substrat dans une bande de fréquence étroite inférieure à la fréquence de résonance du SRR. II. Les matériaux en combinant les avantages des diélectriques artificiels (fils métalliques) et des matériaux magnétiques naturels de type « ferrite ». Contrairement aux matériaux magnétiques z artificiels, les matériaux magnétiques naturels nous fournissent des valeurs élevées de y x perméabilité mais aussi des fortes permittivités. Cette forte permittivité entraîne une dégradation des performances de H0 l’antenne. Pour diminuer cette valeur, la solution est d’intégrer des fils métalliques dans le matériau magnétique naturel (ferrite) de k manière périodique (figure 2) en choisissant Fil convenablement la valeur de la fréquence Figure 2 : matériau magnétique + tiges plasma fp. métallique Conclusion : Les substrats magnétiques (artificiels ou naturels) permettent de réduire la taille des antennes imprimées sans dégrader ses performances grâce à la forte perméabilité. Les substrats magnétiques naturels offrent une meilleure réduction de taille grâce à leur perméabilité supérieure à celle des milieux artificiels. Etude d’antennes larges bandes. Applications à la DVB-H Mohamed ABDALLAH Groupe Antennes & Hyperfréquences [email protected] Tel : 02 23 23 65 72 I. Introduction : Avec le développement de la télévision numérique terrestre, de nouveaux services sont proposés aux abonnés. Ils consistent en particulier à offrir la possibilité de visualiser une émission de télévision sur un récepteur multimédia mobile. Ce type d’application ne peut être efficace en milieu urbain que si l’on est capable de recevoir des signaux issus du même émetteur ayant des caractéristiques de polarisation, d’amplitude et de phase différentes consécutivement aux réflexions subies sur les multiples trajets. La réception de ces différents signaux permet par traitement numérique d’optimiser le rapport signal/bruit et par voie de conséquence la qualité globale de la réception. Pour accéder à cette qualité de réception, il convient donc de rechercher des antennes large bande (une octave environ pour coïncider avec les bandes utilisées en TNT), de taille réduite (intégration dans un système portable). II. Conception d’une antenne accordable en fréquence sur une large bande Ce travail s’inscrit dans le projet Mobim@ge du pôle de compétitivité Image et Réseaux. Il est réalisé en collaboration avec 17 partenaires industriels et académiques. Dans le cadre de ce projet, nous avons conçu une antenne microruban, accordable en fréquence sur toute la bande DVB-H (407-702MHz), de taille très réduite par rapport à la longueur d’onde (maximum 25*25*10mm³). L’accord en fréquence de l’antenne est réalisé en réglant la tension de polarisation des diodes varactors. Nous présentons ci-contre les coefficients de réflexion mesurés de notre antenne pour différentes valeurs de la tension de polarisation de la diode. III. Perspectives : La suite du travail de thèse sera consacrée au développement d’antenne de taille réduite (25*25*10 mm3) en y associant la diversité de polarisation ou même l’agilité en diagramme. Etude du stress potentiellement induit par les ondes millimétriques Christophe Nicolas Nicolaz Groupe Antennes et Hyperfréquences, IETR UMR 6164 Equipe Homéostasie Intracellulaire des Protéines (HIP), UMR CNRS 6026 [email protected] 02 23 23 51 29 Les systèmes de communications sans fil se sont considérablement développés durant la dernière décennie. En raison de la saturation de la partie basse du spectre micro-ondes et des besoins croissants en transmission haut débit (vidéo, contenus multimédia, etc.), les fréquences de fonctionnement des systèmes émergents à usage professionnel ou grand public se décalent progressivement vers les fréquences millimétriques. Celles situées au voisinage de 60 GHz (bande 57-64 GHz) sont parfaitement adaptées aux communications très haut débit à courte portée (WLANs, WPANs). Cependant, les rayonnements autour de 60 GHz sont absents du spectre naturel et les organismes vivants n’y ont encore jamais été exposés dans les conditions environnementales. C’est pourquoi, les expositions induites par ces nouveaux systèmes de communication pourraient avoir des conséquences imprévues sur la population. La connaissance de l’impact potentiel des ondes millimétriques de faible puissance sur la santé est de la plus haute importance. Si de nombreuses études sont consacrées aux fréquences plus basses (téléphonie mobile GSM et UMTS, WiFi), extrêmement peu de données sont actuellement disponibles sur les effets biologiques des ondes millimétriques. L’objectif de cette thèse consiste à étudier les effets biologiques potentiels (effets non thermiques) au niveau cellulaire (études in vitro). Pour cela, une analyse des modifications potentielles de l’expression génétique induites par l’exposition aux fréquences millimétriques de cultures de cellules gliales du cerveau humain et/ou de cellules épidermiques a été réalisée. L’accent a été mis sur l’étude de protéines de stress impliquées dans le stress du réticulum endoplasmique (RE). Les protéines de stress du RE, dont le pouvoir anti-apoptotique est puissant, sont induites par des stress environnementaux variés et sont impliquées dans de nombreuses maladies. Le RE est un compartiment cellulaire vulnérable à plusieurs perturbations : flux ionique, modifications de membrane, variations de pression locale en oxygène ou déséquilibres redox ; autant de paramètres potentiellement influencés par les ondes millimétriques. Par ailleurs, une étude portant sur les effets synergiques possibles entre ondes millimétriques et stress cellulaire au niveau de l’homéostasie cellulaire a été menée. Les ondes seules peuvent n’avoir que très peu d’impact au niveau de la cellule mais il pourrait cependant exister une possibilité d’interférences avec des systèmes de réponse au stress. Cette interférence pourrait correspondre à une inhibition ou à une accentuation du stress. Pour cela, des études d’expositions aux ondes de cellules stimulées chimiquement ont été menées afin de mettre en évidence une synergie potentielle. Conception d’un système antennaire large bande à double polarisation pour applications d’interception et de brouillage dans la bande VUHF (30 MHz – 3 GHz) S. Palud Groupe Antennes & Hyperfréquences [email protected] 02-23-23-67-31 L’objectif principal de la thèse consiste à étudier et développer une ou plusieurs antennes d’émissionréception, large bande, omnidirectionnelles et à double polarisation, destinées à équiper un système de communications dédié à intercepter et brouiller tous types de signaux radioélectriques présents dans le spectre VUHF (30 MHz - 3 GHz). Un intérêt particulier sera porté sur l’aspect miniaturisation des éléments rayonnants afin d’obtenir le meilleur compromis en termes d’efficacité et de compacité. Le choix de la technologie de conception des antennes sera effectué de manière à optimiser les performances radioélectriques ainsi que le coût de fabrication et d’intégration. Cette thèse se déroule en collaboration avec l’industriel THALES et est financée par la DGA. METHODES DE CARACTERISATION ET DE VALIDATION DES PERFORMANCES DES SYSTEMES RADIOFREQUENCES EMBARQUES SUR VEHICULE PAR LES TECHNIQUES CHAMP PROCHE L. Le Danvic Groupe Antennes & Hyperfréquences [email protected] – (+33)176832162. Le monde automobile connaît depuis une quinzaine d'année une véritable révolution en matière d'électronique embarquée, qui constitue désormais 25% du prix de vente d'une voiture haut de gamme. Cette évolution permet aujourd'hui au client de disposer d'une multitude de fonctions relatives à la sécurité, l’assistance à la conduite, la consommation et la vie à bord. En ce sens, le nombre des systèmes radiofréquences (RF) embarqués sur véhicule est en constante augmentation. Sans être exhaustif, citons les systèmes RF tels que le SSPP (Système de Surveillance de Pression des Pneumatiques), le VSC (Véhicule Sans Clé), les prestations Multimédia avec les systèmes de navigation par GPS, la communication avec les accessoires par liaison radio Bluetooth et les systèmes radar anti-collision. Les véhicules d'aujourd'hui constituent des environnements électromagnétiques très complexes lorsqu'il faut faire cohabiter l'ensemble des calculateurs, des sous systèmes RF, des réseaux de câblages et autres éléments de sécurité. Selon cette tendance, les antennes sont soumises à des contraintes d’intégration de plus en plus drastiques (miniaturisation de l’élément rayonnant, antennes discrètes, systèmes multifonctions, techniques de diversité…). L’intégration des dispositifs rayonnants dans un véhicule en terme d’optimisation des performances nécessite donc des approches innovantes. Jusqu’à présent, les moyens consacrés à la validation de ces dispositifs sont peu développés, si ce n’est pour évaluer les performances des équipements radiofréquences sur table. Dans ce contexte, le concept de mesure en base champ proche multi capteurs [1] constitue une innovation remarquable. En effet, c’est un moyen de mesure rapide qui permet d’évaluer la performance globale de l’élément rayonnant placé en condition d’utilisation réelle sur véhicule. Ces travaux de thèse coïncident donc avec la mise en place, au sein de RENAULT, d’un moyen d’essai spécifique de mesure d’antennes sur véhicule basé sur les techniques champ proche sphérique [2]. En ce sens, les travaux de recherche visent à développer des processus de tests en champ proche pour les dispositifs de radiocommunication actuels (Radio FM, TV-TNT, GSM, …) et futurs (DSRC, Wimax,…). Les performances intrinsèques du moyen d’essai doivent être évaluées à l’aide de plans d’expériences rigoureux, exigeant notamment une interprétation solide du rayonnement en champ proche. La mise au point des procédures de mesure et l’interprétation des résultats d’essais notamment en terme de délimitation des sources de rayonnement figurent parmi les premiers résultats essentiels. Un des objectifs majeurs est également d’étendre l’utilisation des techniques de mesure champ proche, à la prise en compte des conditions de propagation sur route ouverte. Une normalisation des conditions de test représentatives de milieux réalistes permettra d’objectiver le processus de validation de la prestation sous test. Références : [1] J-C Bolomey, F.E Gardiol, Engineering applications of the Modulated Scatterer Technique, Artech House, 2001. [2] J. E. Hansen, Spherical Near-Field Antenna Measurements, P. Peregrinus Ltd, 1988.