UE 73 - Campus Lettres et Sciences Humaines
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UE 73 - Campus Lettres et Sciences Humaines
LIVRET DU MASTER LETTRES – PARCOURS RECHERCHE (2014-2015) Responsable du Master Lettres (Nancy) : Pr. Catriona Seth (Catriona.Seth@ univ-lorraine.fr) Responsable du parcours recherche du Master Lettres (Nancy) : Pr. Alain Génetiot ([email protected]) Sauf indication particulière, tous les cours sont au format de 12 h par semestre, soit 1 h par semaine. La spécificité du parcours recherche étant la rédaction du mémoire de recherche, il importe de se mettre le plus tôt possible en rapport avec un directeur de recherches pour définir avec lui un sujet dès la rentrée. MASTER 1 1er semestre (semestre 7) UE 701 Généalogie des genres (cours commun avec les étudiants de master Lettres professionnalisant) : 36 h soit 3 h par semaine EC.1 Les genres littéraires dans l’Antiquité (E. Jouët-Pastré et Y. Benferhat) Nous nous interrogerons sur la notion même de genre littéraire et sur sa pertinence pour l'Antiquité. Nous partirons des premiers textes « critiques » de Platon et d'Aristote sur la « littérature », puis nous nous centrerons sur l'analyse d'un genre (?), celui de la tragédie dans l'Antiquité grecque. Pour la partie latine, introduction aux genres littéraires présents à Rome qui ont inspiré la littérature française (théâtre comique, poésie épique, poésie lyrique, roman). EC.2 Théorie des genres (S. Camet) Si le les rayonnages des librairies nous orientent vers le roman, la poésie ou le théâtre, on se doute qu’une telle catégorisation est approximative. Bien mieux, les textes de l’extrême contemporain semblent un déni systématique de ce type de classification. En outre, le sonnet, le roman de chevalerie sont des genres à leur tour, comment les concilier avec les précédents ? Le séminaire réfléchira aux conventions discursives (Jean-Marie Schaeffer Qu’est-ce qu’un genre littéraire ?, Seuil, Paris, 1989) qui sous-tendent ces formes de l’écriture. EC.3 Continuité, ruptures et inventions en littérature française (A. Guyot) « La description romanesque dans la littérature française, du XVIIe au XXIe siècle » L'histoire du roman en France est celle d'une série de ruptures et d'inventions littéraires au sein d'une continuité remarquable. On l'examinera à travers l'une de ses facettes les plus fascinantes : la description, longtemps mal aimée et pourtant essentielle au sens de l'histoire racontée comme à l'impression que le lecteur en retire. L'étude portera sur des extraits d'œuvres parmi les plus significatives de la littérature française, extraits distribués par l’enseignant au début du séminaire. UE 702 Le texte (cours commun avec les étudiants de master Lettres professionnalisant) : 48 h soit 4 h par semaine EC.1 La fabrique du texte ( V Bubenicek) Éditer un roman de chevalerie franco-italien: la « suite » du Roman de Meliadus (ms. Ferrell 5). EC. 2 L’édition des textes (C. Seth) Introduction à différents aspects essentiels du monde de l’édition (Comment fait-on éditer un livre ? Chez qui ? Dans quelle collection ? Les prix littéraires etc.), avec des conférences de professionnels. EC.3 : Génétique textuelle (V.Bubenicek) « Du manuscrit à l’édition critique ou la fabrique du livre » A. Introduction à la codicologie et à la paléographie médiévales : du rouleau (volumen) au livre (codex), support et format ; copiste et instruments d’écriture, scriptoria. B. Critique des témoignages manuscrits : diffusion et réception des textes ; présentation des méthodes d’établissement d’édition critique. C. Etude d’un corpus manuscrit : le roman de Guiron le Courtois. EC.4 Le texte et la langue (C. Badiou-Monferran) À partir de l'examen de deux romans contemporains mêlant différentes langues (le français métropolitain et le malinké pour Allah n'est pas obligé de Ahmadou Kourouma, 2002 ; le français de France, le québécois, l'anglais, l'amérindien, l'arabe et le latin pour Anima de Wajdi Mouawad, 2012) on s'interrogera sur la manière dont ces textes opèrent le métissage des langues, des voix et des « interdiscours » qui les constituent. On traitera de cette question à partir de cadres théoriques empruntés principalement à la linguistique textuelle, à l'analyse du discours et à la sociolinguistique. UE 703 Introduction aux parcours : 24h EC.1 Science des textes - S Bazin : Naissance de la littérature médicale en français : transmission et vulgarisation du savoir – étude d’un corpus de textes (XIVe - XVIe s.) (3h) - S Camet : Texte original, texte traduit : ou comment ne pas être polyglotte (3h) - F Fix : Présentation d'un catalogue d'exposition de musée : choix des textes et des illustrations, fonction des extraits de textes littéraires dans le livre, lien texte et image. (3h) - A. Génetiot : Éditer un auteur du XVIIe s. (3h) - A Guyot : Stylistique des genres littéraires au XIXe s. (3h) - A Préta : Éditer une correspondance au XXe siècle. La recherche en poésie française du XXe siècle. (3h) - C Seth : D’une question à un article scientifique. Exemple (3h) - I Turcan : Comment décoder les textes des dictionnaires imprimés sous l'Ancien Régime, en pleine concurrence éditoriale. Exemples choisis dans les XVIIe et XVIIIe siècle (3h) UE 704 Approfondissement des parcours : recherche : 48 h soit 4 h par semaine EC.1 Imaginaire et représentations (Moyen Age/Renaissance) (S. Bazin) Les maladies dans l’imaginaire collectif (lèpre, peste, choléra…) Le point de départ est la représentation de la maladie dans les textes littéraires. Pourquoi telle maladie à telle époque ? Comment est-elle représentée ? Les maladies existent objectivement : on peut énumérer des symptômes, mais à partir du moment où on les désigne par un nom, on fait entrer ces symptômes dans une certaine vision du monde, une construction intellectuelle qui dépend du système de pensée de l’époque – qui n’est plus le nôtre. Mais d’un autre côté, la maladie qui surgit ou s’installe dans un texte obéit à des contraintes ou à des conventions d’un autre ordre, liées d’abord au genre même de l’œuvre, à ses visées et aux attentes du public. Ainsi, la lèpre et la peste apparaissent-elles omniprésentes pendant une très longue période et continuent de hanter l’imaginaire alors même qu’elles ont disparu du devant de la scène. Elles ressurgissent sous d’autres formes, comme l’ont bien montré l’épidémie du sida et tous les récits de fin de vie qu’elle a fait naître, du côté des victimes et non plus comme dans les grands récits classiques d’épidémie, du côté des témoins. Le corpus des textes étudiés sera indiqué lors de la première séance. EC.2 Texte et grammaire (C. Badiou-Monferran) L'unité « texte » – unité de prédilection des études littéraires – dispose d'une grammaire spécifique, distincte de celle de la phrase. Cette grammaire varie suivant les types de discours (littéraires vs non littéraires – ou encore, à un autre niveau d'analyse, descriptifs vs narratifs...) et à travers les époques. C'est l'axe de la variation historique que l'on privilégiera ici. On se demandera comment et pourquoi la « fabrique du texte » et son socle grammatical ont évolué, entre le XVIe siècle et le XXIe siècle. Le cours sera l'occasion d'une réflexion sur les grandes théories du changement linguistique. EC.3 Perspectives comparatistes (S. Camet) La littérature comparée comme pratique s'impose dès la première année universitaire de Lettres modernes, cependant, si elle invite à la confrontation des textes et des arts, l'approche d'autres langues et d'autres réalités culturelles, elle n'échappe pas à une difficile circonscription de son objet. Ce séminaire prendra donc en compte les débats qui ont ponctué l'installation académique de la discipline et s'intéressera à la manière dont ces traces historiques s'interprètent aujourd'hui dans un contexte où la globalisation devrait faciliter son expression. EC. 4 Mythes et littératures (4 cours de 3h) - S. Camet : Un mythe littéraire, celui de Venise, à travers quelques textes poétiques et romanesques du Grand Siècle à la modernité. (3h) - A Génetiot : le mythe d’Orphée de l’Antiquité au XVIIe s. (3h) - A Guyot : Le mythe de la mort de Didon dans la littérature et les arts (3h) - C Seth : Entre science et littérature, le mythe de l’hermaphrodite (3h) UE 705 : Méthodologie et certifications obligatoires : 45h EC.1 Enseignement transversal: formation à la recherche documentaire (I. Turcan) La recherche documentaire implique depuis quelques années l'usage des ressources électroniques mises en ligne sur le Web, mais dans cet univers pavé de bonne intentions, il faut savoir « raison garder » et disposer des critères fondamentaux de sélection critique. Une partie des enseignements se fera dans les salles informatiques de la BU. EC.2 Langue vivante au choix (allemand, anglais, italien, espagnol) EC.3 Informatique C2e2i (9h) EC.4 Méthodologie du mémoire en lettres (I. Turcan) Un mémoire n'est pas simplement une « grosse » dissertation, et il importe de respecter les règles du jeu éditorial, la forme devant toujours être au service du fond pour le privilégier : ainsi pour la mise en forme du sommaire, la construction de la bibliographie, les choix iconographiques assortis d'une table des illustrations, etc. Une partie importante du cours sera consacrée à la mise en forme du plan et aux contenus élémentaires qu'on doit trouver dans une bonne introduction, dans les transitions et la conclusion. 2e semestre (semestre 8) UE 801 Histoire du livre et de la lecture (cours commun avec les étudiants de master Lettres professionnalisant) : 36 h, soit 3 h par semaine EC.1 La littérature dans l'Antiquité (E. Jouët-Pastré et J. Jouanna Bouchet) Quels rapports les Anciens entretenaient-ils avec le livre ? Comment lisaient-ils ou prenaientils connaissance des textes, que ce soit en privé ou en public ? Quels textes étaient lus ? Comment se faisait la transmission des textes ? Telles sont les questions que nous développerons dans ce cours consacré au livre et à la lecture dans l’Antiquité, avec une partie grecque et une partie latine. Nous regarderons de près les textes qui traitent de la question de l’écriture, de la lecture et du livre, depuis les premiers témoignages sur l’écrit jusqu’à l’époque romaine, sans laisser sous silence tout ce qui concerne la matérialité même du texte, ses conditions d’édition et de transmission. EC.2 La littérature et la modernité, (C. Badiou-Monferran) Quand commence la « modernité littéraire » ? On s'interrogera sur le statut ambigu – moderne ou ancien ?– de la littérature des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, que certains nomment « littérature d'ancien régime » et d'autres « littérature de la première modernité ». On se demandera également en quoi la lecture de cette littérature d'avant la Révolution française est susceptible d'agir sur notre présent. Le séminaire sera ainsi l'occasion de présenter les diverses théories, dont certaines très récentes, sur la transmission et l'actualisation des œuvres du passé. EC.3 Pratiques du texte (I. Turcan) Un choix de textes appartenant à différents genres littéraires de différentes époques sera proposé pour mener des études permettant d'introduire des considérations méthodologiques pour une lecture efficace de tous textes. UE 802 Théories littéraires (cours commun avec les étudiants de master Lettres professionnalisant) : 48 h soit 4 h par semaine EC.1 Éléments de narratologie (A. Préta) Rappels et prolongements théoriques. Poésie et récit. EC 2. Intertextualité et créativité littéraire (A. Guyot) « Roman et récit de voyage du XIXe au XXIe siècle : interférences et contaminations » On étudiera les relations entretenues par les deux genres littéraires dans le cadre d’une initiation à la poétique et à la stylistique des genres. L'étude portera sur des extraits d'œuvres appartenant à la littérature française, extraits distribués par l’enseignant au début du séminaire. EC.3 Imaginaire et représentation (A. Préta et I. Turcan) - Poésie et image au XXe siècle (A. Préta). - Les paratextes des dictionnaires sous l'Ancien Régime : appréciation des décalages entre l'idéal des objectifs des lexicographes et la réalité des textes imprimés, puis réédités et corrigés. (I. Turcan). EC.4 Poétique et rhétorique (A. Génetiot) Théorie littéraire des textes des XVIe et XVIIe siècles selon les catégoriques rhétoriques et la terminologie en usage à l’époque, questions de création et de réception. UE 803 Approches de la littérature : 48 h soit 4 h par semaine EC.1 Figures de l'homme de lettres (C. Seth) Le séminaire permettra d’aborder plusieurs manières dont l’homme (ou la femme) de lettres a pu s’affirmer à travers les siècles, que ce soit à travers sa propre présentation ou le regard des autres sur le créateur et l’acte de création. EC 2. Enquête littéraire (A. Guyot) Le séminaire proposera aux étudiants de « mener l’enquête », individuellement ou en groupe restreint, sur une thématique littéraire ou un ouvrage du XIXe s., peu connu(e) et à découvrir. EC.3 Poésie baroque et classique (A. Génetiot) Étude de poèmes du XVIIe s. choisis dans l’Anthologie de la poésie française du XVIIe s. (éd. Jean-Pierre Chauveau, Poésie/Gallimard). EC.4 Conférences littérature/linguistique - A. Génetiot : Le mécénat littéraire et artistique. Questions de littérature générale. - C. Badiou-Monferran : Linguistique, stylistique, littérature. Quels liens ? UE 804 Mémoire d’étape Rédaction d’un mémoire de 35 pages à remettre à son directeur de recherches pour le 15 mai (1e session) ou le 15 juin (2e session). Entretien oral avec le directeur de recherches. UE 805 Méthodologie et certifications obligatoires (enseignement transversal commun à tous les étudiants de master Lettres) : 36 h soit 3 h par semaine EC.1 Langue vivante au choix (allemand, anglais, italien, espagnol) EC.2 Méthodologie spécifique aux lettres modernes EC.3 Lecture scientifique en langue étrangère MASTER 2 1er semestre (semestre 9) UE 901 Littératures et arts (cours commun avec les étudiants de master Lettres professionnalisant) : 48 h soit 4 h par semaine EC.1 Méthodes de recherche lettres et arts (F. Fix) L’adaptation au cinéma de fictions du XIXe siècle : Ne touchez pas à la hache d’après La Duchesse de Langeais de Balzac, Un cœur simple d’après Flaubert, La parure d’après Maupassant serviront entre autres d’appui afin d’aborder les questions soulevées par la transposition fictionnelle du récit à l’image. EC.2 Littérature, arts et anthropologie (A. Génetiot) La représentation des valeurs aristocratiques dans la littérature française du XVIIe siècle (théâtre, poésie, romans, traités et écrits de moralistes, tous textes distribués en photocopie). EC.3 Échanges littératures et arts (C. Seth) Quels rapports la littérature et les arts peuvent-il entretenir ? Le séminaire prendra appui sur des textes d’ordres divers (livrets de salons, compte rendus, journaux personnels, etc.) pour s’interroger sur la question. EC.4 Émergence, innovation, modernité dans la littérature et les arts (A. Préta) Avant-gardes, innovations dans la poésie et dans les arts au XXe siècle. UE 902 Approches interculturelles : 48 h soit 4 h par semaine EC.1 Littérature et idées (C. Seth) Grâce à des cas concrets (travail sur photocopies ou exempliers), nous examinerons des manières dont le texte se fait l’écho de débats d’idées. EC.2 Littérature et esthétique (F. Fix) Il est proposé dans ce cours d’interroger comment des figures littéraires servent de modèles pour penser des conceptions de l’art, des postures d’artistes, en somme des réflexions esthétiques utilisées par l’histoire de l’art, la philosophie ou la psychanalyse à partir de schémas narratifs littéraires : à l’exemple d’Electre pour Sartre, de Don Juan pour Kierkegaard ou Camus, de Hamlet pour Freud, d’Ulysse pour Jankélévitch les références littéraires seront abordées dans leur réappropriation par une pensée esthétique (intention, rôle, construction…) EC.3 Littérature et sciences (C. Seth) Le discours moderne a tendance à séparer la science de la littérature. Sous l’Ancien Régime, le divorce est loin d’être consommé. Au contraire. Comme le montreront les cas que nous étudierons, un homme de lettres a souvent des compétences scientifiques. Les sciences se prévalent, quant à elles, de stratégies que nous associons souvent à la littérature ou se servent de la lecture de loisir pour faire passer un message technique. EC.4 Modernités poétiques (A. Préta) Ce cours s'attachera à présenter la modernité poétique telle qu'elle s'est définie à partir de Baudelaire et cherchera à envisager cette modernité dans ses rapports avec le contemporain en prenant comme objet d'étude la poésie française des XXe et XXIe siècles. Réf. Hugo Friedrich, Structure de la poésie moderne (1956), Paris, Le livre de Poche, « Références », 1999. Des éléments bibliographiques complémentaires seront donnés en cours. UE 903 Imaginaire et communication (cours commun avec les étudiants de master Lettres professionnalisant) : 48 h soit 4 h par semaine EC.1 Littérature jeunesse (Christian Chelebourg) La littérature de jeunesse a émergé comme phénomène de masse au milieu du XIX e siècle avec la publication des œuvres de la comtesse de Ségur et de Jules Verne en France, de Lewis Carroll et de Charles Dickens en Angleterre. Nous examinerons les contours et les enjeux de ce corpus ; définirons ses caractéristiques et ses évolutions contemporaines ; examinerons sa précoce vocation transmédiatique et les effets de celle-ci à l’époque contemporaine. Enfin, nous donnerons les principaux outils et concepts utiles à son approche critique. Bibliographie : Christian CHELEBOURG, Les Fictions de jeunesse (Paris, PUF, « Les Littéraires », 2013) ; Christian CHELEBOURG et Francis MARCOIN, La Littérature de jeunesse (Paris, Armand Colin, « 128 », 2006) ; Francis MARCOIN, Librairie de jeunesse et littérature industrielle au XIXe siècle (Paris, Champion, 2006) ; Alain MONTANDON, Du Récit merveilleux ou l’ailleurs de l’enfance (Paris, Imago, 2001) ; Isabelle NIERES-CHEVREL, Introduction à la littérature de jeunesse (Paris, Didier, « Passeurs d’histoire », 2009) ; Nathalie PRINCE, La Littérature de jeunesse – Pour une théorie littéraire (Paris, Armand Colin, « U », 2010). EC.2 Littératures de l'imaginaire (Christian Chelebourg) Parmi ce qu’il est convenu d’appeler la littérature de genre, les littératures de l’imaginaire forment un sous-ensemble caractérisé par une rupture avec la réalité référentielle. On y retrouve le vieux couple antagoniste de la science-fiction et du fantastique, aussi bien que l’horreur, les différentes formes de fantasy, les nouveaux avatars du merveilleux, les mondes disparus, les apocalypses etc. Nous nous attacherons à définir ces fictions, à en brosser l’histoire et à les cartographier de façon dynamique en nous attachant à leurs formes mixtes et à leurs déclinaisons transmédiatiques. Bibliographie : Anne BESSON, La Fantasy (Paris, Klincksieck, « 50 questions », 2007) ; Christian CHELEBOURG, Le Surnaturel – Poétique et écriture (Paris, Armand Colin, « U », 2006) ; Françoise DUPEYRON-LAFAY (ed.), Détours et hybridations dans les œuvres fantastiques et de science-fiction (Aix-Marseille, Université de Provence, 2005) ; Chantal FOUCRIER, Le Mythe littéraire de l’Atlantide (1800-1939) – L’origine et la fin (Grenoble, Ellug, 2004) ; Lauric GUILLAUD, La Terreur et le sacré – La nuit gothique américaine (Paris, Michel Houdiard, « Horizons américains », 2007) ; Jean MARIGNY, Sang pour sang – Le réveil des vampires (Paris, Gallimard, « Découvertes », 1993) ; Nathalie PRINCE, Le Fantastique (Paris, Armand Colin, « 128 », 2008). EC.3 Communication culturelle (24 h) - Ateliers de pratique sur le livre aujourd’hui (Véronique Montemont) Les sites d’éditeur ; Sites d’écrivains et blogs de lecteurs : la « blogosphère littéraire » par rapport à la critique traditionnelle et son incidence prescriptive. Les plateformes participatives (Babelio). Quelques exemples de sites. La communication autour du livre : les festivals (thématiques ou non), les salons, les rencontres. Les prix littéraires (histoire générale et statistique), les prix de lycéens : des vecteurs directs de diffusion du livre auprès de certains lectorats ciblés. L’exemple de fonctionnement d’un prix littéraire, le prix René-Fallet, et d’un salon, Le Livre sur la place. - Présentation par l’éditeur de La Dragonne de son travail (Olivier Brun) UE 904 Écriture et création : 48 h soit 4 h par semaine EC.1 Pragmatique des discours littéraires (C. Badiou-Monferran) On interrogera ici la notion de « littérarité ». Autrement dit, on se demandera quelles sont les conditions qui font que certains discours fonctionnent – et/ou sont identifiés – comme des discours proprement « littéraires », et d'autres non. Le séminaire sera l'occasion de présenter les diverses théories traitant de cette question. EC.2 Méthodes de l'analyse linguistique en diachronie (S. Bazin) Changements et évolution du français Après une présentation des enjeux de la linguistique diachronique (évolution et changements, diachronie et synchronie), on étudiera à partir d’exemples significatifs l’évolution des recherches en étymologie, en morphologie nominale et verbale ; des séances seront également consacrées à l’histoire de la ponctuation et au renouvellement des études qui lui sont consacrées, ainsi qu’à la notion de phrase et les problèmes de définition, de segmentation et de point de vue ; enfin, seront évoquées les recherches en sémantique historique, notamment à partir de certains projets de l’équipe de linguistique historique de l’ATILF. Bibliographie indicative : CHAURAND J., Nouvelle histoire de la langue française, Paris, Seuil, 1999. MARCHELLO-NIZIA C., Le français en diachronie, Paris, Ophrys, 1999. MARCHELLO-NIZIA C., L’Evolution du français : ordre des mots, démonstratifs, accent tonique, Paris, A. Colin, 1995. EC.3 Réécriture et hybridation (I. Turcan) A partir d'un corpus de textes littéraires choisis, pour lesquels nous disposons de versions manuscrites, nous travaillerons sur l'appréciation des filiations de manuscrits (des brouillons aux manuscrits presque définitifs) menant à la première version imprimée d'un texte, susceptible d'être ensuite annoté par son auteur en vue de corrections pour une nouvelle édition. De Bossuet à Apollinaire, nous appréhenderons ainsi un des aspects de la génétique des textes. EC.4 Aventure et merveilleux (V. Bubenicek) Le thème du loup-garou, depuis Marie de France, Lai de Bisclavret (édition-traduction par Alexandre Micha, Garnier-Flammarion, n°759) jusqu'à Hugues-le-Loup d’Erckmann et Chatrian (XIXe s.), éditions Jean-Jacques Pauvert, Paris. EC.5 Projet d’études approfondies : rapport d’étape à remettre au directeur de mémoire début janvier. UE 905 Méthodologie et langue vivante : 24 h EC.1 Langue vivante au choix (allemand, anglais, italien, espagnol) EC. 2 Méthodologie appliquée au mémoire de Master (I. Turcan) 2e semestre (semestre 10) UE 1001 Questionnements et rapprochements : 48 h soit 4 h par semaine EC.1 : La poésie pour quoi faire ? (A. Génetiot) Aspects, théories et fonctions de la poésie lyrique de la Renaissance à nos jours (à partir de textes photocopiés, poèmes et textes théoriques). EC.2 : Formes narratives de la modernité (I. Turcan) Après avoir proposé une réflexion sur la relativité d'appréciation de la notion de modernité, en prenant appui sur des textes littéraires de genre narratif, du XVe siècle au XXIe siècle, y compris dans la littérature jeunesse (projet avec M. Chelebourg d'inviter Éric Lhomme pour son dernier roman paru en avril 2014), chaque étudiant présentera sous forme d'un exposé un texte qu'il aura choisi en fonction de ses goûts ou de son sujet de mémoire, pour démontrer en quoi il s'inscrit dans la thématique du cours. Cet exposé constituera la note d'évaluation. EC.3 : Littérature de voyage (V. Bubenicek) « A la découverte de l’Orient fabuleux ». Missions franciscaines en Asie aux XIIIe et XIVe siècles et leur apport littéraire : entre tradition et modernité. EC.4 : Écrivains et artistes : « La nature morte au XIXe siècle » (A. Guyot) On s’intéressera aux correspondances entre la littérature et les arts plastiques à travers l’étude des représentations d’objets dans la peinture, la photographie et le roman français. Les extraits d'ouvrages littéraires seront distribués par l’enseignant au début du séminaire. UE 1002 Séminaire d’auto-évaluation du mémoire UE 1003 Encadrement du mémoire Entretien individuel avec le directeur de recherches pour l’élaboration du mémoire. remise du mémoire mi-mai (1e session) ou mi-juin (2e session) UE 1004 Soutenance du mémoire Oral d’1 h en présence du directeur de recherches et d’un rapporteur extérieur. L’étudiant présente ses travaux en 20 minutes et chacun des deux examinateurs lui pose des questions en 40 minutes. 1ere session fin mai, 2e session fin juin. UE 1005 Méthodologie 4 : 18 h EC.1 Langue vivante au choix (allemand, anglais, italien, espagnol) EC.2 Informatique C2e2i (6 h)