Dossier de presse – 2014
Transcription
Dossier de presse – 2014
Palmarès spécialisés Semaine du 29/09/14 au 05/10/14 Alternatif CS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 SP 1 5 2 3 6 9 10 4 NE NE NS 4 3 5 5 3 2 2 7 1 1 Artistes Rich Aucoin* Death Above 1979* Half Japanese Allah-Las The Wytches The Barr Brothers My Brightest Diamond Elephant Stone* Fire/Works* Sloan* Titres Ephemeral The Physical World Overjoyed Workship The Sun Annabel Dream Reader Sleeping Operator This Is My Hand The Three Poisons Shenanigans Commonwealth * = Artiste Canadien/Canadian artist N/E : Nouvelle Entrée Étiquettes Bonsound Last Gang Records Joyful Noise Innovative Leisure Dine Alone Records Secret City Paper Bag Hidden Pony Coyote Yep Roc Country/Folk CS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 SP 5 3 8 7 1 2 9 NE 4 6 NS 3 4 2 3 5 5 2 1 6 6 Artistes Mentana* Randy Travis Steph Cameron* Old Time Honey* Kenny Butterill* Jesse Thomas Adam Cohen* Robert Plant Brian Setzer Artistes variés Titres Western Soil EP Influence vol.2 Sad-Eyed Lonesome Lady Ain't Dead Yet Troubadour Tales Burn the Boats We Go Home Lullaby and The Ceaseless Roar Rockabilly Riot! All Original Certifié country d'hier à aujourd'hui * Contenu Canadien N/E : Nouvelle Entrée Étiquettes Angelica Bye Bye Indépendant Pheromone Recordings Indépendant No Bull Song Red Parade Rezolute music Warner Universal GB Disk Country Robin-Joël Cool s’impose de plus en plus sur la scène artistique canadienne Publié: Lundi 6 octobre 2014 par Robert Lagacé Robin-Joël Cool roule joliment sa bosse depuis un certain temps comme musicien, chanteur et compositeur en compagnie de son épouse, Viviane Audet, et des deux autres membres du groupe Mentana (à l’arrière), Yanick Parent, Pablo Selb et Jonathan Fournier. - Photo: Marjorie Guindon GRAND TRACADIE-‐SHEILA – Robin-‐Joël Cool est l’un des artistes les plus versatiles de l’Acadie et il le prouve de bien des façons ces jours-‐ci. Après avoir ramé pendant des années pour se faire une petite place au soleil, voilà que l’Acadien de Grand Tracadie-‐Sheila impose maintenant ses traits et sa signature au cinéma, au théâtre, à la télévision et en musique. Cet été, on a pu le voir, entre autres, sur la scène des Francofolies de Montréal en compagnie de son épouse, la comédienne et chanteuse Viviane Audet, qui assumait la première partie du spectacle de clôture qui mettait en vedette Isabelle Boulay. Viviane Audet a lancé ce printemps son deuxième album, intitulé La couleur des ouragans (vivianeaudet.com). Ils se sont aussi promenés un peu peu partout au Québec pour assurer la première partie des spectacles de Louis-‐Jean Cormier. Un album folk que le réputé critique musical du Devoir, Sylvain Cormier, a qualifié de «bouleversant et chavirant de proximité». De plus, Robin-‐Joël et le groupe Mentana (mentana.ca), dont fait aussi partie sa tendre moitié, ont accouché d’un premier EP, intitulé Western Soil, au récent Festival de musique émergente d’Abitibi-‐ Témiscamingue. L’album, aux sonorités folk et americana, est actuellement en vente dans les trois librairies Pélagie (Caraquet, Shippagan et Bathurst) et à la librairie Grande Ourse de Moncton. Le groupe comprend aussi Yannick Parent, Pablo Seib et Jonathan Fournier. «C’est vrai que j’ai ramé, mais je rame encore, lance-‐t-‐il en riant. Il n’y a jamais rien d’acquis dans ce métier. Si tu veux gagner ta vie, tu n’as pas vraiment le choix d’avoir une mentalité d’entrepreneur. À ce niveau, le fait que mes parents (Angélina Brideau et Irenée Cool) soient entrepreneurs m’a aidé.» Avec Érik West-‐Millette et Viviane, ils sont décidément inséparables, ils ont aussi signé la musique du film de Rafaël Ouellet, Gurov & Anna, dont la première mondiale a eu lieu il y a moins de deux semaines au Festival international du film de Busan, en Corée du Sud. «J’aime la musique. Actuellement, je dirais même que la musique passe avant mon métier de comédien. Cela dit, je ne néglige rien. Je continue de me vendre et de passer des auditions. Sinon, j’aimerais bien trouver une maison de disques pour permettre à Mentana de sortir un album complet», mentionne-‐t-‐il. «Nous avons donné des spectacles à Moncton et à Caraquet en 2013 et nous aimerions bien revenir en 2015. Notre musique parle surtout de l’exil des gens dans l’Ouest. C’est un peu l’El Dorado des temps modernes. Je me suis beaucoup inspiré de ma famille pour les chansons. Sauf une qui est un poème de Joséphine Bacon», ajoute-‐t-‐il. Récemment, les cinéphiles ont également eu l’occasion de voir Robin-‐Joël Cool dans le film Mommy, de Xavier Dolan, où l’artiste âgé de 34 ans tient un petit rôle de docteur dans la scène finale. Ces jours-‐ci, il est en répétition pour la pièce D’Artagnan et les trois mousquetaires, d’après l’oeuvre d’Alexandre Dumas et mise en scène par Frédéric Bélanger. Cette grosse production, qui comprend 10 comédiens, sera présentée au Théâtre Denise-‐Pelletier à compter du 12 novembre. Il y interprète deux personnages, soit le Duc de Buckingham et le capitaine de Tréville. «J’ai l’impression d’être retombé en enfance, dit-‐il. Nous nous entraînons tous les jours à l’épée. Bien sûr, nous faisons quand même attention de ne pas nous faire mal.» Robin-‐Joël, qui est par ailleurs la voix masculine officielle de la nouvelle chaîne TV5-‐Unis (Julie Le Breton assume la voix féminine), vient également de compléter l’écriture de la troisième saison de la télésérie Les Sioui-‐Bacon, qui sera bientôt en ondes sur la chaîne RTPA, le Réseau de télévision des peuples autochtones. Un petit rôle dans Mommy Robin-‐Joël Cool l’avoue d’entrée de jeu, il se sent plutôt gêné de nous parler de son rôle dans le film Mommy, le dernier long-‐métrage de Xavier Dolan qui fait aussi bien dire l’unanimité auprès des critiques et des cinéphiles ces jours-‐ci. C’est que dans Mommy, il n’apparaît qu’à la toute fin, où il prête ses traits à un docteur en santé mentale. Un petit rôle de rien du tout qui a même bien failli ne jamais survivre au découpage. «C’est plus un rôle de figuration, dit-‐il. En fait, dans la première version du film, qui n’a jamais été présentée, tous les segments où on était censé me voir ont d’abord été coupés. Xavier a ensuite décidé de changer quelques scènes et il est retourné en salle de montage et on me voit finalement dans la scène finale.» L’Acadien n’en veut nullement au cinéaste pour la petitesse de son rôle, au contraire. «Ç’a été une belle expérience et je me croise les doigts pour que nos chemins se croisent de nouveau un jour», mentionne-‐t-‐il. Xavier est un grand réalisateur et il est incroyable avec les acteurs. J’ai vu tous ses films et je dirais que Mommy est son meilleur à ce jour. Je suis un grand fan de Xavier. J’aime sa folie. Mommy m’a bouleversé. On quitte la salle secoué. C’est un film qui parle à tout un chacun.» «Il a beau être encore très jeune (25 ans), Xavier n’a pas volé sa place. C’est quelqu’un de brillant avec une grande sensibilité. C’est quelqu’un qui est à l’écoute de sa génération», révèle Robin-‐Joël Cool. La culture acadienne, une force au Québec Au début du nouveau millénaire, les artistes acadiens qui parvenaient à gagner leur vie au Québec se faisaient très rares. Roch Voisine était à peu près le seul à tenir le haut de l’affiche. Édith Butler, Angèle Arsenault, Marie-‐Jo Thério et Viola Léger y avaient aussi leur entrée, mais à une moindre mesure. En 1998, alors âgé de 18 ans, Robin-‐Joël Cool décide de déménager ses pénates chez nos voisins francophones pour entamer des études en théâtre au Cégep Lionel-‐Groulx de Sainte-‐Thérèse. Il a le coeur plein d’espoir. Il déchantera très rapidement. «On m’a mis à la porte à cause de mon accent acadien trop prononcé», se souvient-‐il. Comme il est hors de question d’abandonner ses rêves, il intègre le Département d’art dramatique de l’Université de Moncton, puis parfait ses connaissances auprès de Wajdi Mouawad (architecture et géométrie du écrit) et de Louis-‐Dominique Lavigne (atelier d’écriture dramatique). Désormais mieux outillé, il décide de se donner une dernière chance au Québec. C’est le jour et la nuit. Les moeurs ont changé et l’accent acadien est maintenant toléré, voire encouragé. Il intègre donc le Conservatoire d’art dramatique de Montréal. «Ils m’ont pris tel quel, tout fiers qu’ils étaient de mon accent. J’ai tout de suite senti que les mentalités avaient changé, qu’il y avait un changement, une ouverture pour la différence», affirme-‐t-‐il. «Nous n’étions plus des extraterrestres. Et ça, c’est dû en grande partie à la scène culturelle acadienne. Ces dernières années, des artistes comme Lisa LeBlanc, Wilfred Le Bouthillier, Les Hay Babies, Radio Radio, Christian Essiembre, Renée Blanchar et Jean-‐François Breau, entre autres, ont beaucoup aidé à faire changer les choses. La culture acadienne est une énorme force dont nous disposons en ce moment», révèle Robin-‐Joël Cool. Plus présent à la télé et sur les planches Si sa carrière d’acteur au cinéma se limite à de petits rôles dans Camion de Rafaël Ouellet et Mommy de Xavier Dolan, Robin-‐Joël Cormier a été beaucoup plus présent à la télévision. En Acadie, les téléphiles ont sûrement encore frais en mémoire son personnage de Ti-‐Mousse dans la télésérie Belle-‐Baie de Renée Blanchar. Il a également tenu des rôles dans 19-‐2, Les Bobos, Trauma 5, Musée Éden, Rural.com, Nouvelle Adresse 2, La légende Bricklin, Les bootleggers de l’Atlantique, Les larmes du Lazaret, Désoriental et 1604. Au théâtre, outre D’Artagnan et les trois mousquetaires qu’il entamera sous peu au Théâtre Denise-‐ Pelletier, le comédien âgé de 34 ans a joué ces dernières années dans plusieurs pièces, dont Plus vite la charrue d’Andrei Zaharia à l’Escaouette. Il a aussi foulé à quatre reprises les planches du Théâtre populaire d’Acadie dans les pièces Le filet, Les déchiffreurs d’eau, Mi Familia et Le jeu de l’amour et du hasard, et deux fois celles du Théâtre du Bocage dans Les années Pepperman et Les Co-‐co. Son travail au théâtre a d’ailleurs été honoré à quelques reprises. D’abord en tant que découverte de l’année aux Éloizes de 2005 pour son interprétation du jeune amoureux dans Les déchiffreurs d’eau. Il a aussi remporté le prix d’interprétation pour son rôle dans Gunshot de Lulla West (pars pas) au Gala des cochons d’Or de 2011, ainsi que pour son rôle dans (e) en 2013. Il a aussi été choisi la révélation au théâtre de l’année 2011 par le quotidien La Presse et son brio dans Le jeu de l’amour et du hasard lui a valu une nomination au Gala des Masques en 2002. Mentionnons finalement qu’il a remporté un prix Jutra pour la musique originale du film Camion de Rafaël Ouellet en 2013 en compagnie de sa conjointe Viviane Audet et d’Érik West-‐Millette. Publié par Marie-Eve Brassard le 30 sept, 2014 dans Musique | 2 commentaires LE 3 FAIT LE MOIS – SEPTEMBRE 2014 Septembre. C’est encore un peu l’été, pas vraiment l’automne et pas du tout l’hiver. Septembre. Le mois de la rentrée scolaire, de la rentrée musicale, de la «Brrrr… j’pense qu’on va rentrer en-dedans pour souper ». Mais septembre, c’est aussi le mois des sorties avec une panoplie de concerts à ne pas manquer et tout autant de nouveaux albums prêts à s’envoler. Le choix fût douloureux. Pourquoi trois? Qui a eu cette idée de génie? Oui, je sais. C’est moi. 3. MENTANA – WESTERN SOIL C’est l’histoire d’un certain Robin-Joël Cool, chanteur-acteur néo-brunswickois qui a roulé sa bosse jusqu’à la ville et qui, en chemin, a eu la bonne idée d’épouser Viviane Audet, une multi-instrumentisteactrice originaire de la Gaspésie qui nous a offert deux albums solo, le dernier Le couloir des ouragans étant paru au début de cette année. Ensemble, ils ont donné naissance à Mentana, un beau bébé bien barbu qui ira loin, sûrement. Comme ça arrive parfois dans le genre folk, on a l’impression que la voix de Robin-Joël existe depuis la nuit des temps et qu’elle est apparue sur terre dans un seul et unique but: nous donner le goût de partir à la découverte des chemins rocailleux de notre passé. Une voix qui a autant de couilles que le gars qui la porte parce que ça en prend pour répéter en boucle le refrain de Western Soil sans avoir l’air ridicule. Je le sais, j’ai essayé. On peut entendre Islands and Rupees et Gamblin’ Man, deux des pièces de Mentana, dans le film Camion de Rafaël Ouellet (une bonne raison de voir ou revoir Camion) et on doit également au couple, accompagné de Erik West-Millette, la trame sonore du film avec laquelle ils ont d’ailleurs remporté un Jutra en 2013. Le groupe, qui comprend également Pablo Seib, Jo Fournier et Yannick Parent, a lancé Western Soil au FMEAT le 31 août dernier et au Bleury Bar à Vinyle au début du mois. Oui je sais, c’est passé. Mais si, contrairement à eux, vous avez un petit faible pour le futur, inscrivez le 13 octobre à votre agenda. Ils seront en spectacle à la Vitrola sur St-Laurent. Si on n’avait pas peur d’être aussi cliché, on enfilerait notre veste à carreaux et on chausserait notre gros pick-up pour y aller. Mais comme c’est pas facile de stationner sur St-Laurent, on va enfiler un bixi à à la place, et downloader ces cinq jolies chansons dans notre téléphone. Parce que c’est peut-être juste un minialbum mais déjà, on peut le traiter comme un grand. Nombre de document(s) : 1 Date de création : 19 septembre 2014 Le Devoir Culture, mercredi, 10 septembre 2014, p. B11 L'esprit voyageur de Mentana Le quintette montréalais part à la rencontre de l'autre avec son folk cinématographique Émilie Parent-Bouchard Le quintette folk Mentana lançait la semaine dernière son premier essai, un minialbum intitulé Western Soil, après plusieurs années à bourlinguer sur la route et à osciller entre cinéma, musique et autres réflexions artistiques inspirées de l'univers du voyage. " J'ai l'impression que, c'est comme si ce projet-là aurait dû accoucher il y a un an, deux ans. C'est comme si la gestation a été beaucoup trop longue ! " lance d'emblée Viviane Audet, multi-intrumentiste, chanteuse et comédienne qui s'est jointe il y a quelques années à la barque Mentana menée par son copain chanteur à la voix granuleuse et aussi comédien Robin-Joël Cool. Les autres engagements du couple -notamment l'exploration et l'écriture, avec Erik West, de la trame sonore du film Camion, de Rafaël Ouellet, lauréat d'un Jutra pour la meilleure musique originale et dans lequel Audet et Cool tiennent chacun un petit rôle -- auraient donc retardé la sortie de ce premier album plein de cordes (banjolélé, guitare, contrebasse) et de claviers (wurlitzer, piano) et paru sous l'étiquette indépendante Angelica Bye Bye, mise sur pied pour permettre la mise en marché de la musique du film qui a révélé Ouellet au grand public. " On vient juste de faire la musique originale de Gurov and Anna, son prochain film avec Sophie Desmarais. On a fini ça en studio, il n'y a pas longtemps. Mais bref, oui, tout ça a fait en sorte que le projet [a été retardé], confie Audet. Aussi, on ne savait pas trop quelle forme on allait lui donner. Faire un album, c'est beaucoup de sous aussi, on n'a pas de label, on se prend en main nousmêmes, on a lancé notre petite boîte de prod, et on s'entoure tranquillement. " Aller à la rencontre de l'autre " Là, il y a cinq chansons sur l'album, on a plein d'autres chansons, mais qui sont en évolution constante. Tant qu'elles ne sont pas sur un album, nous, on drive avec ces tounes-là et elles vont ailleurs ", renchérit le NéoBrunswickois Cool, qui dit avoir grandi " on the road " et trouver de l'inspiration dans les lieux, et surtout chez les gens qu'il y a rencontrés. Ce qui rappelle par moments l'univers de Thomas Hellman, tant dans la délicatesse et dans la sensibilité de l'auteur que dans la sonorité americana, blues, folk. Du temps pour s'imprégner d'autres univers, donc. Comme avec la poète innue Joséphine Bacon, rencontrée en marge d'un spectacle de Florent 2 Vollant. S'ensuivirent Where Are You ?, écrite par Bacon pour sa soeur disparue et immortalisée sur Western Soil, et You Don't Know Me, que Mentana fait vivre en spectacle pour l'instant. " Mentana, c'est beaucoup le voyage dans la thématique -- Robin est un grand voyageur, moi je le suis un peu moins, mais je pense qu'à travers lui, on voyage, explique Viviane Audet. De travailler avec Joséphine, ça faisait partie un peu de ce voyage-là, c'était de voyager, on dirait, à la rencontre d'autres communautés. " Groupe engagé, Mentana ? Pour Audet, la raison d'être du groupe ne se trouve pas nécessairement dans l'engagement, mais plutôt dans la réflexion, dans l'idée que les thématiques comme l'exploitation des sables bitumineux, l'exode de la population des provinces de l'Atlantique vers l'Alberta depuis la réforme de l'assurance-emploi " ça peut peut-être résonner différemment pour les gens ". Et Cool d'ajouter que, s'il s'est inspiré de cet " eldorado des temps modernes " pour l'album Western Soil, la pièce n'est pas précisément une " toune environnementaliste ", sinon une " constatation de déni général ". " On survit, mais à quel prix ? " 11/09/2014 Mise à jour : 11 septembre 2014 | 22:52 Critiques CD: Adam Cohen, Hôtel Morphée, Kimbra… Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Adam Cohen, Mentana, Hôtel Morphée, Eman x Vlooper et Kimbra. Ruée vers l’or Mentana Western Soil Note: Ils avaient déjà montré de quoi ils étaient capables avec l’exquise trame sonore de Camion, de Rafaël Ouellet. Viviane Audet et Robin-Joël Cool remettent ça avec le premier EP de leur groupe Mentana, un minialbum de cinq chansons en anglais, portées par la voix profonde de Robin-Joël Cool, avec plusieurs heureuses touches mélodieuses de celle de son amoureuse, Viviane. Très évocatrices et fortement ancrées dans le folk et l’americana, les chansons pourraient être la trame sonore d’une ruée vers l’or. On en veut encore plus! – Jessica Émond-Ferrat Le Canal Auditif Blogue musical Les EP d’août 29 août 2014 Par Louis-Philippe Labrèche Laisser un commentaire MENTANA – WESTERN SOIL Mentana, c’est d’abord et avant tout le projet du comédien néo-brunswickois Robin-Joël Cool. S’ajoute au mix, la multi-instrumentaliste et comédienne Viviane Audet ainsi que Pablo Seib, Jo Fournier et Yannick Parent. La formation offre un folk traditionnel auquel s’ajoute l’interprétation vivante de Cool. La chanson-titre, qui parle de l’exil vers une nouvelle terre en espérant y trouver la richesse, est facile à lier aux membres; Cool ayant quitté le Nouveau-Bunswick, Audet, la Gaspésie et Seib, l’Argentine, pour se retrouver à Montréal. On sent des influences de Moriarty sur Where Are You alors que les voix d’Audet et Cool chantent à l’unisson sur une seule guitare. mentana.ca/ BRBR Mentana : le roadtrip musical Élise Jetté 28 août 2014 Le groupe montréalais Mentana sortira son premier EP, Western Soil, au Festival de musique émergente d’Abiti-Témiscamingue (FME). Ce sont cinq morceaux qui nous font traverser le Canada par les chemins de terre. Tantôt on a le soleil dans les yeux et le vent dans les cheveux au volant d’une décapotable vintage, tantôt la pluie ruisselle sur les fenêtres poussiéreuses de notre pick-up. Rencontre avec Viviane Audet et Robin-Joël Cool, passionnés par la musique qui n’a pas d’âge. Même si le groupe en est à sa première parution sur disque, ce n’est pas la première fois qu’on les entend. Mentana, c’est en effet le groupe qui se cache derrière la bande sonore originale du film Camion de Rafaël Ouellet. «Rafaël était notre voisin d’en haut, se rappelle Robin-Joël. Il nous entendait répéter et, un jour, il est descendu pour nous demander s’il pouvait nous acheter deux chansons — qu’il connaissait déjà par cœur — et, par la suite, il a voulu qu’on fasse toute la musique de son film. » Un Jutra en poche pour Meilleure musique originale de film, le groupe remerciera ensuite l’appartement, mal isolé, qui aura permis cette collaboration! Malgré le rayonnement de la BO du film Camion, ça a toujours été l’esprit « Mentana » qui a nourri les projets musicaux du groupe et non pas l’inverse. « On avait vraiment hâte de pouvoir mettre Mentana tel quel entre les mains des gens », explique Viviane. Avec le reste du groupe, Yannick Parent (batterie et toms vietnamiens), Pablo Seib (contrebasse et basse électrique) et Jo Fournier (guitare électrique et slide), ils ont développé un son Americana, rustique et touchant à la fois. « On a appris à se connaître et maintenant on connaît l’arôme Mentana », précise Robin. Leur amour des vieux instruments et leur désir d’enregistrer ensemble live transparaissent dans les sonorités « près du sol », comme les décrit Viviane. « Je n’essaie pas de réinventer la roue. J’essaie de faire de la bonne musique », complète Robin. La pièce Western Soil se retrouve au générique du documentaire Fort McMoney de David Dufresne. « On a du mal à comprendre comment notre musique finit par parvenir aux oreilles des gens, mais c’est très impressionnant, indique Viviane. Avec Mentana, on réussit à rejoindre les hipsters comme nous, mais aussi les gars qui travaillent dans l’Ouest. C’est fascinant. » Entre les contrées amérindiennes, l’Ouest et l’Est, le réalisateur de l’album Erik West-Millette décrit Mentana comme « un cowboy dans sa Cadillac qui compte de l’argent et qui fume un cigare ». Robin-Joël décrit, lui, Western Soil comme un roadtrip. Partenaire dans plusieurs projets francophones, le Néo-Brunswickois ressentait le besoin de transporter un projet anglophone. « Avec la culture, des fois, on s’arrête souvent à la langue, dit-il. Je trouve ça important d’amener la culture d’ici plus loin que ça. En anglais, on met la lumière ailleurs. On fait voyager la culture. » Après le lancement, le groupe n’a pas de plan concret sur la table, mais il a beaucoup d’idées. « On veut faire des shows et promener nos chansons, promet Viviane. On a un son exportable. Il est un peu lourd à transporter avec tous les instruments (rire), mais on peut l’amener ailleurs. » La musique de Mentana (dont deux nouvelles chansons) enveloppera le prochain film de Rafaël Ouellet, Gurov and Anna. Mentana lancera Western Soil au FME le 31 août, sous forme de 5 à 7. Un second lancement aura lieu au Bleury — Bar à Vinyle, à Montréal, le 3 septembre, également sous forme de 5 à 7. En attendant le disque, vous pouvez entendre deux pièces du groupe au mentana.ca/FR/musique.html 5 artistes à découvrir au FME Cinq groupes à voir absolument pendant l’un des festivals de musique les plus sympathiques au Québec : le Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue. 20 août. 2014 Par Myriam Daguzan Bernier 1 La réputation du FME n’est plus à faire: chaque année, des centaines de festivaliers viennent entendre les groupes musicaux de l’heure. Parmi les 65 artistes qui seront en spectacle pour l’occasion, on vous propose cinq groupes qu’on a bien hâte de voir sur scène. Le FME se passe du 28 au 31 août. Si vous avez vu le film Camion de Raphaël Ouellet, sachez que la bande sonore est d’eux. Le groupe est formé, entre autres, de la talentueuse Viviane Audet qui nous a offert cette année le charmant album Le couloir des ouragans. Avec son mari, le comédien Robin Joël-Cool, et leurs acolytes, ils forment un groupe qui fait dans le folk-pop assez nostalgique qui donne envie de faire de la route pour voir défiler le paysage.