abraham inc. - Maison de la Culture

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abraham inc. - Maison de la Culture
dossier de presse
musique klezmer funk
« ABRAHAM INC. »
DAVID KRAKAUER
FRED WESLEY, SOCALLED
© photo Wasserman
vendredi 4 décembre à 20h30
à la Maison de la Culture d’Amiens
contact presse régionale : Sylvie Compère : [email protected]
renseignements, location : 03 22 97 79 77
prix des places de 10 à 26 euros
Maison de la Culture d’Amiens - Centre de création et de production - Direction : Gilbert Fillinger
Place Léon Gontier - CS 60631 - 80006 Amiens cedex1 - Tél. 33 (0)3 22 97 79 79 – Fax 33 (0)3 22 97 79 90
e-mail : [email protected] - site : www.maisondelaculture-amiens.com
« Abraham Inc. »
David Krakauer
Fred Wesley, Socalled
À l’occasion de la sorte du nouvel album sur le Label Bleu
David Krakauer - Clarinette
Socalled - voix, échantillonneurs
Fred Wesley - trombone
Freddie Hendrix - trompette
Brandon Wright - saxophone ténor
Sheryl Bailey - guitare électrique
Allen Watsky - guitare rythmique
Jerome Harris - basse accoustique
Michael Sarin - batterie
Raydar Ellis - rappeur
LMD Productions
Durée : 1h30
saison 09/10 - dossier de presse Abraham Inc., David Krakauer, Fred Wesley, Socalled – page 2
PRÉSENTATION
Avec ABRAHAM INC., David Krakauer, le virtuose de la clarinette klezmer, collabore avec un des
grands maîtres du funk, Fred Wesley (connu entre autres pour son travail avec James Brown, Bootsy
Collins et Parliament Funkadelic), et avec l'architecte du beat Socalled. Ajoutez une section de cuivres
emmenée par Fred Wesley, les membres du groupe Klezmer Madness! de David Krakauer, et vous
obtiendrez 10 musiciens pour une dance party klezmer-funk à couper le souffle !
ABRAHAM INC. a fait ses premiers pas en décembre 2006, avec un concert plein à craquer au
Carnegie Hall suivi d'un gros succès aux Transmusicales de Rennes, où il a enthousiasmé le public et
la presse.
Depuis, ABRAHAM INC. a fait l’objet d’un enregistrement. Le CD est paru chez Label Bleu (Maison de
la Culture d’Amiens) le 19 octobre dernier. Ce concert à la Maison de la Culture d’Amiens sera
l’occasion de fêter la sortie de ce disque !
saison 09/10 - dossier de presse Abraham Inc., David Krakauer, Fred Wesley, Socalled – page 3
PARCOURS
DAVID KRAKAUER
Le clarinettiste David Krakauer dégage une émotion brute doublée d’une jovialité débordante, sous
lesquelles se nichent un esprit infatigable, de l’humour et de la générosité. Ses enregistrements, bestsellers, classiques ou Klezmer, témoignent d’un son brillant, au service de la virtuosité et de
l’imagination. Chef de file de la nouvelle vague Klezmer, David Krakauer parcourt le monde avec son
ensemble Klezmer Madness!, proposant une forme moderne de musique Klezmer qui, née d’un choc
entre l’ancien et le nouveau monde, mélange, à parts égales, anxiété profonde et joie débridée. Tout en
affirmant son enracinement dans les mélodies populaires de la tradition Klezmer, l’orchestre "propulse
la tradition de la musique Klezmer dans l’ère du rock" (Jon Pareles, New York Times). Au passage, le
compositeur Krakauer rend hommage aux rythm’ & blues, au jazz, à la musique classique, et au funk.
Krakauer et Klezmer Madness! sont partout : assurant la dernière partie de la manifestation "Bang on a
Can Marathon". 1999 ; jouant à guichets fermés au Symphony Space de New York. Engagés
régulièrement dans des clubs new-yorkais tels que le Knitting Factory et Tonic. Tête d’affiche aux
festivals JCC Marathon de Dallas, ou encore de Saalfelden en Autriche, où, commémorant le centenaire
de la naissance de Sidney Bechet, le groupe a présenté, en première mondiale, une suite écrite par
Krakauer en hommage au géant légendaire de la clarinette jazz. David Krakauer se produit
régulièrement sur les grandes scènes européennes.
Les affinités musicales de David Krakauer vont de Music from Marlboro au Philomusica de New York,
en passant par John Cage, John Zorn, Elliott Sharp, et les Klezmatics. On a pu le voir en soliste invité
du Philharmonique de Brooklyn, de l’Orchestre Symphonique de New Haven, de l’Orchestre
Radiophonique de Berlin (RSO) et du Quintette à vents Aspen. Diplômé de l’Ecole Julliard de New York
sous la direction du légendaire Leon Russianoff, il est membre des facultés de clarinette et de musique
de chambre du Manhattan School of Music, du Mannes College of Music et de Queens College. Qu’il
joue de la musique Klezmer dans une église, ou devant un public Autrichien, qu’il joue du jazz dans une
salle de concert symphonique, ou de la musique classique dans une boîte de rock, Krakauer fait tout
avec une grâce et une maîtrise hors du commun. Un premier album coup de poing en 1995 sur le label
de Zorn, un autre (Klezmer, NY) en hommage à Sydney Bechet, son idole de toujours. Et puis un
transfert de l’autre côté de l’Atlantique, chez Label Bleu, pour un cocktail toujours plus fort, plus pimenté
(A New Hot One, The Twelve Tribes) et puis ce live en 2004 dans la ville de ses aïeux, cette Cracovie
qui l’accueille chaleureusement et qu’il épate tout aussi amoureusement.
Entre-temps, les oreilles aux aguets, Krakauer a entendu un cinq titres qui l’obsède, qu’il se passe en
boucle. The Hip Hop Seder, signé par un hurluberlu canadien nommé Josh Dolgin, alias DJ Socalled.
Ce musicien canadien, de vingt ans son cadet, a découvert comme lui la musique klezmer sur le tard. Et
c’est en trublion culotté qu’il en fait sa propre tambouille, en y ajoutant des beats de rap old school, des
musicals, des vieux chants liturgiques. Socalled, c’est une nouvelle piste qui s’ouvre, ce que pressent
tout de suite Krakauer. En 2003, HiphopKhasene, le mariage sur disque de Dolgin et de la violoniste du
groupe londonien Oi Va Voi Sophie Solomon confirme l’originalité de la démarche. C’est dansant, drôle,
extravagant. On y retrouve Krakauer, Frank London, Michael Alpert de Brave Old World. Krakauer joue
en solo avec Socalled, l’embauche pour quelques titres sur son Live in Krakow. Jusqu’à ce dernier
album, Bubbemeises, où les deux se retrouvent enfin sur un projet complet, épaulés par l’impeccable
Klezmer Madness. “Bubbemeises”, c’est un mot yiddish pour qualifier les mensonges de grand-mère,
des sortes d’absurdités hilarantes. Ce morceau de six minutes fait figure de manifeste, mêlant tous les
éléments rock, jazz de Klezmer Madness à la puissance de Krakauer et la verve de Socalled. Il y a
aussi l’emballant “Moskovitz and Loops of It”, le swingant “B Flat à la Socalled”, le funkisant “Bus
Number 9999” ou l’entêtant “Turntable Pounding”, déjà entendu sur le live, dont le rythme est basé sur
la tradition hassidique de frapper les mains sur les tables. Pour finir, les énergumènes revisitent sans
vergogne “Rumania, Rumania”, un classique yiddish du célèbre chanteur Aaron Lebedeff. Ces dix
morceaux sont dix raisons de se réjouir. Ils redonnent à la musique klezmer le souffle de ses origines,
celui de la danse, de la fête, de la célébration de la vie.
saison 09/10 - dossier de presse Abraham Inc., David Krakauer, Fred Wesley, Socalled – page 4
PARCOURS
FRED WESLEY
Fred Wesley est un des trombonistes les plus reconnus au monde, et considéré comme un des pères
du funk. Il a notamment été le directeur musical de la section des cuivres de la légende de la soul
James Brown.
Né le 4 juillet 1943 à Columbus, GA, Fred Wesley est élevé à Mobile en Alabama. À l’âge de 3 ans, il
étudie le piano avec sa grand-mère, mais préfère déjà la musique de big band joué par son père, Fred
Wesley Senior, qui dirigeait aussi le département musical du lycée de Mobile. Fred Wesley Junior étudie
le piano jusqu’au milieu du collège, puis il s’essaye à la trompette, avant de commencer le trombone. Il
fait ses débuts en tant que professionnel à l’âge de 12 ans dans un big band dirigé par son professeur
de musique, E.B Coleman, et joue aussi avec des acteurs de la scène R&B locale. Pendant ses études
à l’Université d’Alabama, il rencontre brièvement le Ike & Tina Turner Revue ainsi qu’avec Hank Ballard
& The Midnighters avant de rentrer dans l’armée, jouant dans le 55e « Army Band » et diplômé de
l’École de Musique des Forces Armées. De retour de son service militaire, Wesley crée son propre
projet, le Mastersound, mélangeant R&B et hard bop mais les membres du groupe se séparent au bout
d’un an. À ce moment, le trompettiste de James Brown lui propose d’entrer dans les J.B’s en tant que
nouveau tromboniste, ce qu’il accepte immédiatement. L’approche très directive de James Brown ne
convient pas tout le temps à Fred Wesley, et cela lui vaut de se séparer un instant du groupe, entre
1969 et 1971 après avoir enregistré des morceaux tels que "Say It Loud (I'm Black and I'm Proud),"
"Licking Stick," et "Mother Popcorn". Il fait ainsi une brève apparition auprès des Sam & The Goodtimers
avant de revenir dans l’équipe de Brown, où il devient arrangeur et directeur musical.
Les contributions de Wesley aux sorties de morceaux de funk incluant Black Caesar, Slaughter's Big
Rip-Off, et The Payback ne peuvent pas être exagérées : aux côtés de collègues incluant Maceo Parker
et Bootsy Collins, il a mené la transformation révolutionnaire de Brown de la soul au funk, établissant le
nouveau modèle du R&B. "J'ai achevé les créations de Brown, j'ai suivi ses plans." "Il me donnait des
éléments bruts à transcrire, et parfois c’était incohérent musicalement et je devais les arranger, pour
ainsi dire. Ce qui sortait de mon cerveau était la fusion entre les idées de James Brown et mon
organisation." Wesley a même écrit plusieurs des hits de James Brown incluant "Doin' It to Death" et
"Papa Don't Take No Mess". Mais des différents l'ont de nouveau forcé à quitter définitivement James
Brown en 1975. Wesley signe avec Parlement-Funkadelic de George Clinton et enregistre avec eux le
disque Mothership Connection.
Clinton encourage ses collaborateurs à poursuivre leurs propres projets, co-écrivant la plupart des
chansons incluant par exemple « A Blow for Me, A Toot for You ». Après son deuxième album solo en
1979, Say Blow by Blow Backwards, Wesley surprend le milieu du funk en retournant à son premier
amour : le jazz. Il rejoint le Count Basie Orchestra et produit aussi le disque du groupe de R&B
Kameleon. Il s’installe à Hollywood en 1981, et enregistre en studio des bandes originales pour Earth,
Wind & Fire, Barry White, et arrange les disques de Curtis Mayfield et Terry Callier. Il recommence sa
carrière solo en 1990 et continue d’enregistrer des disques de jazz. Son inimitable style syncopé devient
un élément déterminant de la musique hip hop, notamment par les interminables samples de ses
compositions de l’époque de James Brown. Wesley part en tournée avec ses compagnons Maceo
Parker et Pee Wee Ellis, en tant que JB Horns, avant de former son propre Fred Wesley Group en
1996. En 2002, il publie ses mémoires « Hit Me Fred, Souvenirs d’un sideman ».
Il est en parallèle professeur adjoint en études du jazz à l’université de Caroline du Nord à Greensboro.
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PARCOURS
SOCALLED
Socalled est musicien, photographe, magicien et écrivain, il vit à Montréal.
Il est né sous le patronyme de Josh Dolgin à Ottawa. Enfant détestant le football, il s’intéressait aux
comédies musicales et dessinait régulièrement pour le Ottawa Citizen. Il fut contraint par sa mère de
continuer le piano jusqu’au lycée puis se mit à l’accordéon. Tout en continuant d’écrire pour les
journaux, il jouait alors avec toutes sortes de groupes (Salsa, Gospel, Rock, Funk) puis découvrit la
technologie MIDI et le Hip Hop.
Il est aujourd’hui présent sur une douzaine d’enregistrements en tant que pianiste, chanteur, arrangeur,
rappeur, auteur et producteur. Il secoue les machines avec David Krakauer et son Klezmer Madness !,
joue avec des groupes canadiens tels que Beyond the Pale, Shtreiml, avec The Aleph Project (groupe
californien) et conduit le Addath Israel Choir. Socalled joue et enregistre également avec un large
éventail de « freaks » géniaux en provenance du monde entier dont Killah Priest, Susan Hoffman-Watts,
Frank London et Irving Fields.
PRESSE
« Un virtuose de la musique Klezmer (David Krakauer), une légende du funk (Fred Wesley), et un
producteur de génie (Socalled) se sont réunis pour former Abraham Inc et créer un nouveau genre : le
« klezmer-funk dance party »… C’est juste géniale ! » L’assoteaz
« Des zikos de rêve sur un groove d’enfer » Mondomix.com
« Abraham Inc c’est la revanche Klezmer du XXIeme siècle » Webzine
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