CŒ UR - Les Déchargeurs

DOS
deSIER
PRES
ENTA
TION
16
les dec
hargeurs17
saison
CRÉATION
THEÂTRE
DURÉE
1h15
19h30
09.09
au 16.12.16
les vendredis
PAR
CŒ
UR
LÉO FERRÉ,
VICTOR HUGO /
ARNAUD ARBESSIER
JEAN-YVES CHILOT
les dec
hargeurs
théâtre
by le pôle
fondateur vicky messica
direction lee fou messica & ludovic michel
3, rue des déchargeurs
75 001 paris • m°châtelet
suivez-nous
Le Pôle presse
pour LES DÉCHARGEURS
Marie-Julie Bourdeau
[email protected]
01 42 36 70 56 / 07 61 16 55 72
visuel Caroline Wedier / conception graphique ©le pôle media pour les déchargeurs - licence E.S. 1-1056372 / 2-1070114
Coréalisation Les Déchargeurs /
Voisins-Voisines
APPRENEZ DES TEXTES  !
N’IMPORTE LESQUELS, DU
MOMENT QU’ILS VOUS
TIENNENT À CŒUR !
LA PIÈCE
Apprenez des textes ! N’importe lesquels, du moment qu’ils vous tiennent à cœur !
Certains textes entrent en vous et ne vous quittent plus, ils trouvent une place naturelle dans votre esprit pour y grandir.
Certains fertilisent votre pensée, d’autres résonnent en vous comme l’expression de sentiments, d’émotions que vous ne
sauriez mieux dire. Hugo et sa détresse devant l’absence et sa colère devant son dieu, Ferré et son intransigeance salvatrice, son désir de vie absolue sont à l’origine de Parcoeur. Se joindront à la fête Waters le Floyd, l’Ecclésiaste le sage et
un acteur, amusé par son drôle de métier dont le seul vrai moteur est de partager des émotions avec vous, de vous sentir
vibrer quand le mot vous aura touchés. Dans l’écrin de la salle ‘La Bohème’, vous vivrez une aventure textuelle, charnelle,
enthousiaste et souriante. Nous vous attendons avec joie !
DISTRIBUTION
Un spectacle conçu par Arnaud Arbessier d’après les
textes de Léo Ferré et Victor Hugo
Mise en scène Jean-Yves Chilot
Lumières Baptiste Joxe
Costumes Mindy Margalit
Avec Arnaud Arbessier
DATES
9 septembre au 16 décembre 2016
Vendredi à 19h30
Salle La Bohème
Durée : 1h15
INFORMATIONS PRATIQUES
LES DÉCHARGEURS 3 rue des Déchargeurs 75001 PARIS
RÉSERVATIONS
Sur internet 24/7 www.lesdechargeurs.fr
Par téléphone de 16h à 21h30 01 42 36 00 50
ACCÈS
Métro Châtelet • sortie rue de Rivoli nos pairs
RER Châtelet / Les Halles • sortie Porte Berger
Bus n° 21-38-47-58-60-67-69-70-72-74-75-7681-85
Vélib stations 1004 • 1009 • 1010
Parking Rivoli-Pont Neuf (sous Habitat)
TARIFS
Tarif plein 18 euros
Tarifs réduits de 10 à 18 euros (soumis à quotas)
sauf Le Dépeupleur
Tarif plein 30 euros
Tarifs réduits 18 & 26 euros
Jeune Public
Tarif plein 12 euros
Tarif réduit 8 euros
MOT DE L’AUTEUR
C’est comme si l’écriture de Parcoeur avait été l’occasion de tirer en filigrane un bilan de ma vie d’homme et de ma
vie d’artiste, comme si écrire un spectacle, fait pour moitié de poèmes, me demandait absolument de m’inscrire dans
ma réalité, passée et présente, comme si vivre une certaine intimité avec Hugo et Ferré m’avait ouvert à moi-même
tout en voulant m’ouvrir à vous. Tous les textes qui composent Parcoeur me sont essentiels, le choix de les associer
n’est pas d’ordre esthétique, il est émotionnel. Mes mots, en contrepoint de ces monuments, vous vous en doutez,
je les ai voulus légers mais intimes, décalés mais vrais, amusés et réfléchis.
Arnaud Arbessier
MOT DU METTEUR EN SCENE
L’auteur Arbessier est enfant de la balle, non pas tant à cause de quelques filiations mais parce que je l’ai bien vu
et revu pendant notre travail : il est né dedans – tombé, si je pensais Obelix – Alors son personnage, certes oui seul
en scène mais dans un combat où Un n’existe plus mais le multiforme bouquet que chacune, chacun nous sommes,
tout le bouquet, des racines latentes aux patentes floraisons. Et ça bataille là-dedans, ça n’arrête pas ; et ça rêve et
ça crie et ça rit : tout nous quoi ! Mais il est simple l’auteur Arbessier, il ne prend pas la pause, il est cash, il soulève
des pelletées de questions dans la belle humeur du jardinier, il s’accroche (2 sens), il s’ordonne (idem). Par ailleurs
l’auteur Arbessier avait en tête son interprète, un certain Arbessier ; un opiniâtre bosseur dont il connaissait la souplesse (un délice à pratiquer), les capacités d’écoute (l’initial génie) et de réactivité. Les textes écrits par lui, tendre
illustration de la Comédie humaine et les textes de géants intégrés par lui, en spéléologues nous les avons visités
et revisités jusqu’à tenir le sentiment que leur interprète pouvait vous convoquer à l’air, libre. Et maintenant, avec
fébrilité bien sûr mais surtout désir apaisé, l’épreuve de vos yeux, éternels rubans des beaux bouquets à offrir.
Jean-Yves Chilot
EXTRAITS
Apprenez des textes ! On ne peut pas vous donner de meilleur conseil ! Apprenez des textes ! N’importe lesquels, du
moment qu’ils vous tiennent à cœur ! L’ecclésiaste vous transcende, apprenez le poème d’ouverture ! Les Lettres à
un jeune poète vous transportent, apprenez-en une ! Un texte vous fait grandir, un discours vous inspire, un poème
vous enchante ? Apprenez-le ! Pour la vie ! Vous verrez, c’est magique ! Les mots sont magiques, toujours, n’en
déplaise à Ferré. Laissez-les pénétrer votre esprit, faites-les vôtres, ils vous révèlent peu à peu leur sens profond,
vous êtes émerveillé par leur musique, leur cadence, leur présence en vous, vous vous sentez riche, plein, puissant.
Apprenez-les et dites-les à ceux que vous aimez, dites-les à vos collègues préférés, jetez-les à la gueule de ceux
que vous détestez, murmurez-les à la terrasse des cafés, laissez-les vous habiter, vous travailler, vous transformer
de l’intérieur… émotionnellement !
Quelle drôle d’idée ! Si, si, c’est vrai, c’est une drôle d’idée ! C’est toujours un peu prétentieux, non !? Un peu
présomptueux, tout du moins ! Moi qui suis du genre lent, j’ai mis 20 ans à comprendre pourquoi je le faisais. 20 ans !
Monter sur scène ! Pourquoi avoir ce besoin de s’exposer comme ça, de prendre ce risque là ? Oh ! Petit risque, j’en
conviens, statistiquement nous sommes bien peu à mourir sur scène. Mais un risque tout de même, narcissique !.
Je traîne avec mon meilleur pote de l’époque qui deviendra mon meilleur ami de maintenant et qui me dit :
- Tu viens chez moi ? J’te fais écouter un truc, un Ferré : il n’y a plus rien.
- Il n’y a plus rien !? C’est le titre ? Connais pas !
Je ne me méfie pas, j’y vais, la fleur au fusil ! Et pourtant, Il n’y a plus rien, écrit par Ferré, le mec normal, il rentre
chez lui et il se couche !? Non, non, pas moi !
Je le revois, mon Eric, devant sa platine : T’es prêt ? Me dit-il avec un petit sourire en coin. Oui, dis-je, naïf ! Je ne
sais pas que je vais vivre mon premier grand choc poétique. Je ne me doute pas une seconde que dans Il n’y a plus
rien , il y a tout. Je suis à cent lieues d’imaginer que trente-six ans plus tard, je serai sur ce plateau, avec le désir
brûlant de partager ce texte avec vous. Magie de l’instant ! Vertige du temps qui passe ! Puis, regardant le public :
T’es prêt ?
PARCOURS
ARNAUD ARBESSIER / Interprète
Après une formation aux Cours Jean Périmony avec comme professeurs Rosine Rochette et Michel Morizot (Paris,
1984-1986), Arnaud Arbessier commence le théâtre avec une trentaine de spectacles dont Horace de Corneille et
Hamlet de William Shakespeare, mises en scène de Jean Davy, Athalie de Jean Racine, mise en scène de PaulEmile Deiber, Le bourgeois gentilhomme, Dom Juan et Les Fourberies de Scapin de Molière, mises en scène
de Robert Manuel. Il jouera également sous la direction de Jean Galabru dans deux textes d’Eugène Labiche :
Le Voyage de Monsieur Perrichon (Festival d’Anjou, Angers, 2009-2010) et Moi (Festival d’Anjou, Angers); de
Philippe Person dans Manger (Espace Saint-Sabin, Paris, 1997-1998) et Manger-Chapitre II (Théâtre du Lucernaire,
Paris, 2002) d’Elisabeth Gentet-Ravasco; de Jean-Marc Montel et Cyrille Artaux dans Courteline au caf’conc’
(Théo Théâtre, Paris,1999); de Jean-Claude Idée dans Moi, mais en mieux de Jean-Noël Fenwick, (Théâtre de la
Michodière, Paris, 2000-2001); d’Etienne Bierry dans Les Directeurs de Daniel Besse (Théâtre de poche, Paris,
2002-2003); de Colette Teissèdre dans Les femmes savantes de Molière (Théâtre du Nord-ouest, Paris, 2009) et
de Yaël Kader (également auteur de la pièce) dans L’or de mes nuits (Le Café Bialik, Tel Aviv, Israël, 2013-2015).
Au cinéma, Arnaud Arbessier a joué dans La Dama Bianca de Alberto Sironi (1995), Dobberman de Jan
Kounen (1997) et L’Ombra del Gigante de Roberto Petrocchi (présenté au Festival de Berlin, 2000).
Arnaud Arbressier pratique également le doublage depuis de nombreuses années. Il prête sa voix entre autre aux
comédiens Julian McMahon dans Les 4 Fantastiques (2005), Les 4 Fantastiques et le Surfer d’Argent (2007) et
la série Nip/Tuck; David Arquette dans Scream 2 (1997), Scream 3 (2000) et Scream 4 (2011); Ben Affleck dans
Méprise Multiple (1996), Will Hunting (1997), Phantoms (1998); Johnny Depp dans The Brave (1997) et Fenêtre
secrète (2004); Heath Ledger dans The Patriot, le chemin de la liberté (2000), Les Seigneurs de Dogtown
(2005); et Billy Burke dans Twilight, chapitres I, II, III, IV (2008-2011).
JEAN-YVES CHILOT / Metteur en scène
Après une formation à l’Ecole du Cours Florent en formation de l’acteur (Paris, 1980-1982) avec notamment François
Florent et Francis Huster comme professeurs, Jean-Yves Chilot a interprété de multiples rôles au cinéma dans, entre
autres, La doublure de Francis Veber (2006), Les chevaliers du ciel de Gérard Pirès (2007), 3 amis de Michel
Boujenah (2009), Trésor de Claude Berri et François Dupeyron (2010), Fly me to the moon de Pascal Chaumeil
(2012) et Ils sont partout d’Yvan Attal (2016). Il a joué également dans plusieurs séries télévisées : L’abolition de
Jean-Daniel Verhaerghe (2008), Engrenages de Jean-Marc Brondolo (2009), Profilage de Pascal Lahmani (2009),
Jeanne Devere de Marcel Bluwal (2009), Section de recherches de François Guérin (2010), Plus belle la vie
(2011) et Deux flics sur les docks d’Edwin baily (2011). Au théâtre, Jean-Yves Chilot a joué, notamment, sous la
direction de Patrice Kerbrat dans La nuit de l’audience (Petit Montparnasse, Paris, 2009) et Happy birthday Daddy
de Christophe Averlan (Vingtième théâtre, Paris, 2007-2008); de Daniel Colas dans Henri IV (Théâtre des Mathurins,
Paris, 2011) et en tournée avec Chevallier et Laspalès dans Les Menteurs (2013).