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Date : 03/09 NOV 16
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Journaliste : Antoine Comte
Périodicité : Hebdomadaire
OJD : 3253
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Comment NPO est devenue l'ennemie n°l de Collomb
N° 569 - DU JEUDI 3 AU
MERCREDI 9 NOVEMBRE 2016 -1,50 €
BUNE DE LYON
Culture Victor Bosch,
toujours dans le coup
j
I ~l~
dl SRI
en partenariat avec
R 28223-0569-F 1,50 euro
Tous droits réservés à l'éditeur
RCGIOnSJOB
SAINT-LUC 9849259400503
Date : 03/09 NOV 16
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Journaliste : Antoine Comte
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Grand angle QUI EST VRAIMENT NATHALIE PERRIN-GILBERT
Comment NPC est devenue
l'ennemie n° 1 de Collomb
À quelques jours de l'annonce de sa candidature
aux législatives, Nathalie Perrin-Gilbert sait que
Gérard Collomb va lui mener la vie dure pendant
la campagne. Tribune de Lyon décrypte comment
la maire du 1er, une élue atypique qui défend «une
gauche humaniste et sociale», est passée en
dix ans du statut de chouchou du maire de Lyon
à celui de principale opposante.
Gérard Collomb et
Nathalie PerrinGilbertlorsdela
pose de la première
pierre d'Esmod,
l'école de mode du
1" arrondissement
de Lyon en
septembre 2014.
lars 2008. Gérard Collomb
'vient de remporter la mairie
de Lyon pour la seconde fois. Élu
dès le premier tour grâce à une large
union la gauche, l'édile lyonnais
annonce la composition de sa nouvelle équipe d'adjoints. Pour la maire
du 1er arrondissement, qui attaque
son second mandat, c'est la désillusion : « // nous avait vendu le retour
des valeurs humanistes durant la
campagne pour draguer l'électoral
de gauche et en fait, il nomme aux
Finances RictwrdBrumm, unsarkozyste, et comme deuxième adjointe
Heidi Giovacchini, une directrice de
clinique privée qui vote aussi à
droite», se souvient Nathalie Perrin-Gilhert, que le microcosme surnomme NPO. Révoltée, l'élue des
Pentes de la Croix-Rousse, menace
alors de nommer dans son arrondissement uniquement des adjoints PS
pour rééquilibrer un exécutif com-
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posé de «seulement 7socialistes sur
21 élus » à la mairie centrale. Une
menace qui tait mouche. L'élue du
1er est convoquée dans le bureau du
maire. «Le rendez-vous avait été fixe
enfin d'après-midi et comme j'avais
dû aller chercher mes filles à l'école,
elles sont venues avec moi à l'Hôtel de
ville et ont attendu la fin de l'entretien dans le couloir», confie-t-elle.
Nathalie Perrin-Gilbert ne pensait
sans doute pas que la rencontre
durerait si longtemps : la jeune maire
ne ressortira du bureau qu'après
deux heures marquées par de vives
tensions.
« Collomb m'a dit : je vais te tuer »
Après un violent échange de
punchlines entre les deux élus,
Gérard Collomb décide de taire
entrer dans son bureau quatre de
ses adjoints. Deux élus du 1er, Gilles
Buna, son adjoint à l'Urbanisme, et
Yves Fournel, son adjoint à l'Éducation, mais aussi Nicole Gay, chargée
du Développement du patrimoine
immobilier de la ville et Louis
Lévêque, délégué au Logement.
« Tout avait été mis en scène. Ils ont
voulu m'impressionner en médisant
que si je choisissais moi-même mes
adjoints, ils n'hésiteraient pas à
pourrir tous mes dossiers dans le 1er.
Je leur ai répondu qu'ils étaient tous
des vendus et Collomb nia rétorqué
que de toute façon, il me tuerait...»,
rapporte NPG, qui avait de son côté
demande à Grégory Climent - qui
deviendra ensuite son Premier
adjoint dans le 1er- de la rejoindre
dans le bureau pour lui venir en
aide. « J'avais 28 ans et c'était la première fois que j'allais dans le bureau
du inaire. Quand je suis arrivé, l'ambiance était très tendue. Je pense que
cet épisode a été un tournant dans
leur relation », confie Climent qui a
depuis quitté la vie politique après
avoir perdu avec la liste Collomb
les municipales en 2014. Justement
face à Perrin-Gilbert.
Marque de fabrique Mais celle à
qui Collomb propose en 1995 d'être
deuxième sur la liste d'union de la
gauche dans le 1er pour remplacer
en urgence une colistière inéligible,
n'a pas attendu 2008 pour faire de
l'opposition au maire de Lyon sa
marque de fabrique. Pour exister
politiquement lui reprochent ses
opposants. Par pure idéologie politique, la dédouanent ses proches.
Nathalie Perrin-Gilbert rencontre
Gérard Collomb pour la première
fois en 1994, dans le local de campagne du groupe PS de la ville. Elle
n'a alors que 23 ans. Cette jeune
femme vive et enjouée, que l'on
repère de loin grâce à sa longue
chevelure brune, suit à l'époque un
DEA en sciences de l'information
à l'Enssib de Villeurbanne. «J'ai
demande à mon père, qui connaissait Gérard Collomb dans le cadre
de ses relations de travail, de lui proposer de me prendre en stage pour
écrire dans « Confluences », le journal du PS local», raconte-t-elle en
précisant qu'elle « ne pensait pas,
à l'époque, s'orienter vers une carrière politique ». Pourtant, elle fait
rapidement ses preuves. Collomb
lui demande alors de collecter les
articles écrits par des élus qui font
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28 oct. 1971 i Juin 1995
Mars 2001
Avril 2014
i Nov 2016
Naissance de Nathalie PerrinGilbertdans le 7e arrondissement
de Lyon.
Élue maire du 1°r. Les premiers
conflits avec Collomb éclatent
dès 2005 et s'amplifient en 2008
après sa réélection dans le fr.
Après des clashs lors des régionales de 2010 et des législatives
de 2012, NPC est réélue dans le
1er face à la liste Collomb.
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À 23 ans, elle est élue pour la
première fois conseillère d'arrondissement en charge des Sports
dans le 1er arrondissement.
Candidate aux législatives de 2017
dans la 2e circonscription avec le
Gram, le mouvement politique
qu'elleacofondéfin2011.
partie dè sa petite équipe d'oppo- « Je leur ai dit qu'ils étaient des vendus. Collomb
sants au maire en place, Raymond
Barre. «Je me rappelle avoir remis m'a rétorqué que de toute façon, il me tuerait »
en forme des articles de Thierry taire accepter et gagner en légi- jeune femme aux dents longues ne
Braillard ou de Jean-Yves Sécheresse, timité. « Nathalie a apporté de la tarde pas à imposer sa patte. Et les
mais aussi d'avoir fait des interviews fraicheur et du dynamisme. Durant premiers conflits internes éclatent
de Régis Neyret aude Thierry Pré- ce mandat, elle n'avait pas de posi- rapidement. D'abord avec Bruno
maux», se souvient-elle. Elle prend tions politiques affirmées comme Charles, l'ancien directeur de cabidu galon et se voit proposer de gérer aujourd'hui et elle a accompli un bon net de Gilles Buna. Ce dernier aurait
les relations presse de Collomb pour travail auprès des clubs sportifs et des alors demande à NPC de garder
la campagne de 1995. Mais surtout jeunes», témoigne l'élu Yves Four- à ses côtés son collaborateur, le
d'y participer en tant que candidate. nel, à l'époque Premier adjoint du temps que l'adjoint à l'Urbanisme
maire écologiste du 1er, Gilles Buna. lui trouve « une meilleure place » à la
Maire à 30 ans Si son premier man- Forte d'un premier bilan discret mairie centrale. « Pour moi, il n'était
dat de conseillère d'arrondissement mais prometteur, NPC est récom- pas supportable que les promesses
du 1er au Sport se passe sans accroc, pensée dès 2001, une fois Collomb de mon prédécesseur impactent la
la jeune élue qui se retrouve lancée devenu maire de Lyon. Elle profite vie municipale du 1er», explique
dans le grand bain de la politique, des départs de Buna et Fournel à la aujourd'hui Perrin-Gilbert. Puis,
sans la moindre expérience, doit mairie centrale pour devenir maire c'est avec Didier Flachard, l'ex-directravailler d'arrache-pied pour se du 1er. Elle n'a que 30 ans, mais la teur des services de Buna, que l'amTous droits réservés à l'éditeur
Nathalie PerrinGilbert la semaine
dernière dans la
Salle du Conseil
de la mairie du 1er
arrondissement
de Lyon.
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5 choses
Nathalie PerrinGilbert dans son
bureau de maire du
1" arrondissement
de Lyon, une fonction qu'elle occupe
depuis 2001.
à savoir sur elle
I Elle est fan de chanson française. Ses artistes
préférés ? Brel, Brassens, Gainsbourg, Bashung, Noir
Désir, Renaud («maisœlui d'avant »). Maîs aussi de
la scène actuelle avec des artistes comme Blankass,
Loic Lantolne, Évelyne Gallet...
2Elle a repris la danse classique depuis un an
comme activité sportive.
5soucieuse de «la question des migrants, des sansabri:etdudroita /'érfucof/o//»,elleahébergé chez
elle des familles Roms entre 2006 et 2010. «Je suis
lamarmined'unepetitelnesquivientduCongo»,
conde la maire du f, critiquée au nom du « mélange
des genres » par son opposition pour avoir hébergé
des sans-abri à la mairie du 1".
biance se crispe encore un peu plus.
«Je me suis rendue compte qu'il rapportait tous mes faits et gestes à Gilles
Buna dans son bureau de la mairie
centrale. Après, j'ai compris que mon
prédécesseur faisait ça pour garder
un œil sur le I", si jamais ça tournait
mal avec Collomb», peste NPC, qui
exigera que cet ancien collaborateur
prenne la porte. « Le problème avec
Nathalie, c'est qu'elle a deux visages.
C'est une femme brillante qui peut
être ouverte au dialogue, mais c'est
aussi une personnalité qui devient
très difficile à vivre à partir du
moment où vous n'êtes pas daccord
avec elle », lance Yves Fournel pour
défendre son collègue Buna, qui n'a
pas souhaité s'exprimer.
Lettre de démission Gérard Collomb, qui ria pas non plus souhaité
répondre à nos questions, commence à avoir vent de cette volonté
d'indépendance. Il n'apprécie guère,
par exemple, le souhait de la trentenaire ambitieuse de vouloir être « la
seule à célébrer les Pacsgays dans son
arrondissement pour exister auprès
de ces communautés», comme le
raconte aujourd'hui un ex-élu du 1er.
Il décide alors de reprendre la main.
Résultat : dès 2005, plusieurs dossiers
vont révéler au grand jour les divergences des deux élus. C'est le cas
du sujet des sans-abri, que la maire
du 1er décide de prendre à bras-lecorps. «Je suis alertée par Réseau
Éducation sans frontières en 2005 sur
le fait que des enfants dorment dans
la rue. Du coup, je demande au maire
de Lyon de mettre en place des parrainages républicains pour suppléer les
parents, mais il refuse », assure Perrin-Gilbert. Un peu plus tard, elle
ira encore plus loin en remettant sa
lettre de démission de la mairie du
1er à Collomb pour s'opposer à la
vente de la Halle de la Martinière au
groupe de supermarché Casino. Et
obtiendra gain de cause.
Exister politiquement « Son opposition sans limite à Collomb, sur des
dossiers comme celui du démontage
d'une antenne de téléphonie mobile
sur une école du I ", va lui permettre
d'exister politiquement. Et ça, elle
va vite le comprendre et le mettre en
scène », analyse un cadre influent du
PS lyonnais, qui assure n'avoir en
revanche «jamais vu NPC se battre
pour le collectif au sein du PS ». À
une exception près, quand même :
lorsqu'il a fallu, lors du congrès de
Reims en 2008, défendre Martine
Aubry, face à Ségolène Royal, alors
soutenue par... Gérard Collomb.
Bonne pioche: c'est la maire de
Lille qui remporte l'élection et NPC
devient secrétaire nationale du
PS au Logement. Un pied de nez
« Nathalie a deux visages. C'est une femme brillante ouverte
au dialogue, mais c'est aussi une personnalité difficile à vivre
à partir du moment où vous n'êtes pas d'accord avec elle »
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adressé au maire de Lyon qui tait
dire, malgré tout, par ses lieutenants
qu'il est «fier de son parcours ».
«La folle du 1er » Une déclaration
sans doute ironique. Après lui avoir
proposé -pour acheter la paix
sociale- la présidence de la commission finance du Grand Lyon
(qu'elle ne présidera finalement
jamais après des critiques acerbes
sur des subventions accordées àl'OL
et aux Entretiens Jacques-Cartier),
Collomb décide de punir politiquement celle qu'il présentait parfois
en interne comme sa dauphine. En
2010, lors des élections régionales,
des membres du cabinet du maire de
Lyon auraient alors été spécialement
mandatés «pour la faire craquer psychologiquement», assurent toujours
plusieurs témoins. De son côté, le
maire de Lyon s'active pour empêcher son ex-protégée, désormais surnommée par l'Hôtel deville « la folle
du 1er », de se présenter en position
éligible surlaliste de Jean-Jack Queyranne. « Lors d'un déjeuner entre les
deuxhommes, Collomb auraitmême
menacé le président PS de la Région
de ne pas faire campagne pour lui s'il
prenait Nathalie. Du coup, Nathalie qui visait un poste de vice-présidente au Logement n'a pas été sur la
liste», rapporte un autre cadre du
PS, convaincu que « cette femme qui
paraît frêle physiquement possède
uneforcementale hors du commun».
« Elle a un grain de folie qui lui permet de résister à des attaques d'une
violence inouïe », ajoute un autre élu.
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Nathalie Perrin-Gilbert, jamais aussi
forte que quand elle est dos au mur,
passe ses journées à répondre du tac
au tac aux coups qu'elle reçoit. Alors
qu'elle pense déjà sérieusement à
partir contre Collomb lors des municipales de 2014, celle qui est devenue
sa principale opposante à gauche se
venge des régionales en refusant de
voter le budget présente par son rival
au Grand Lyon. «Je me suis abstenue
car je ne pouvais pas voter pour un
budget impacté par le financement
du Grand Stade de VOL », se défend
encore la maire du 1er, que Collomb
aurait fait convoquer sur le champ
par Martine Aubry rue de Solférino.
Même si des tentatives de rabibochages sont encore tentées à cette
époque par leurs entourages respectifs, les deux élus continuent de se
mener une guerre sans merci. Leur
nouveau terrain de jeu? Les urnes.
Aux législatives de 2012, NPC s'affiche comme suppléante de l'écolo
Philippe Meirieu, investi par le PS,
face à Thierry Braillard, le candidat
de Collomb.
Fan-club des Pentes Mais c'est surtout aux municipales de 2014 que
les deux élus vont s'affronter violemment. La pasionaria des Pentes, qui
s'autoproclame aujourd'hui la «pestiférée du 1er» l'emporte largement.
« On a sous-estime ses liens avec son
fan-club des Pentes. Sa technique de
victimisation avec l'épisode de l'occupation du collège Truffaut fin 2013 qui
l'a envoyé en garde à vue, nous a aussi
fait tres mal », reconnaît Yves Fournel.
Mais «jouera la victimefaceaugrand
méchant Gérard ne fonctionnera pas
toujours. Tout comme d'ailleurs son
clientélisme envers certaines associations », tacle Jean-Baptiste Monin,
un élu centriste du 1er. Son histoire
est en marche, puisqu'elle devrait
annoncer la semaine prochaine sa
candidature aux législatives dans la
2e circonscription, contre le candidat du maire de Lyon. Pour un fin
connaisseur de la gauche lyonnais,
Collomb ou NPC, c'est finalement
du pareil au même. « Quand le maire
de Lyon tape sur le gouvernement
pour essayer d'exister nationalement,
elle tape sur lui pour exister au niveau
local ». Et pour l'instant, ça marche. •
ANTOINE COMTE
De Gerland aux Pentes
de la Croix-Rousse
La maire du 1er est une pure lyonnaise. Nee
il y a 45 ans a l'hôpital Saint-Joseph-Saint-Luc
dans le 7e arrondissement de Lyon, Nathalie
Perrin-Gilbert grandit a Gerland, non lom des
anciennes halles du quartier Son pere Rene,
un homme au physique imposant qui travaille
a Lyon pour le constructeur de bungalows de
chantier Algeco elsa mere Ginette, sténotypiste, se sont rencontres dans les clubs de
supporters de l'Olympique Lyonnais
Grande fan de l'OL « Quandj'etais petite,
j'allais voir avec mes parents tous fes matchs
cfe l'OL a Gerland Ma mere suit d'ailleurs
toujours le club aujourd'hui Le niveau de
connaissance qu'elle a sur les joueurs est
impressionnant Pour ma part, même si je
vais beaucoup moins au stade qu'avant,
je me souviens quej'etais amoureuse du
joueur Jean François Larios », confie NPC, qui
évolue a l'époque dans un univers familial de
classe moyenne « ni de droite ni de gauche »
« Mon pere était tres en attente de la politique,
maîs dépite du personnel politique Je me
souviens que quand Mitterrand a gagne en
1981, il m'a dit regarde ma fille, c'est historique », rapporte la maire du 1er, qui ne se
prédestine pas du tout a faire de la politique
Boulot étudiant chez Darty « Je voulais être
journaliste et faire le ŒLSA (une ecole de
journalisme parisienne, NDLR), maîs pour des
raisons financieres, ce n'était pas possible »,
explique l'élue de la Croix-Rousse qui étudie
jije balcon
iuii!tJiiiULil,:Utt les Landes. Elle a 15 ans.
l'Histoire a Lyon 2, la Communication a Lyon 3
tout en bossant chez Darty le samedi pour
financer un appartement en colocation qu'elle
habite a 19 ans dans le 8e Adhérente du PS tres
jeune avant de s'en faire exclure 17 ans plus
tard pour avoir ete candidate face aune liste
socialiste aux elections municipales de 2014,
Perrin-Gilbert, qui aujourd'hui passe tout son
temps a la Croix-Rousse (elle habite côte 4e,
sur le plateau), découvre ce quartier finalement
grâce a la politique et la proposition de Gerard
Collomb de rejoindre sa liste lors des municipales de 1995 dans le 1er (voir ci-contre)
Boire des coups au Zebre Un quartier qu'elle
ne quitterait pour rien au monde aujourd'hui
et dans lequel elle aime vivre avec ses trois
enfants de 20,16 et 13 ans « Elle vient tres
souvent dans notre bar Elle a d'ailleurs fêté
so victoire chez nous en 2014 ll y avait au
moins un millier de personnes surplace ce
soir-la », raconte Franck Bonneric, le president de la Cooperative du Zebre, un des
spots préfères de NPC dans l'arrondissement
Tout comme la salle de concerts A Thou
Bout d'Chant et les restaurants le Potager
des Halles, la Boname de Bruno, Chez Albert
ou Curnonsky, le petit nouveau du quartier
« C'est vrai qu'elle aime bien boire des coups
assez tard dans la nuit, maîs je peux aussi
vous dire qu'elle tient a so famille et que c'est
une tres bonne maman », assure Jean-Pierre
Bouchard, un de ses adjoints Bref, une vraie
Croix-Roussienne A.C.
Neuf ans plus tard, elle célèbre J24 ans son 1er mariage
en tant qu'élue à la mairie du 1er arrondissement de Lyon.
Jf aAntoineCOMTE
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