Note DSV 57
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Note DSV 57
PREFECTURE DE LA MOSELLE Direction départementale des services vétérinaires de la Moselle Note d’information Service santé et protection animales 1, rue de Bort-les-Orgues St-Julien-lès-Metz 57078 Metz Cedex 3 Dossier suivi par : Sylvain RIGAUX Secrétariat 03 87 37 76 02 Standard 03 87 37 76 00 Télécopie 03 87 36 69 48 Mél : [email protected] St-Julien-lès-Metz, le 29 janvier 2008 Objet : Influenza aviaire – Passage du risque modéré à faible. Réf. : P.J. : N/Réf. : SA0800168 V/Réf. : Monsieur le Premier Ministre, sur proposition du ministre de l’agriculture et de la pêche, a décidé d’abaisser le niveau de risque épizootique de modéré à faible sur la majorité du territoire national à l’exception de six départements côtiers les plus proches des cas d’influenza aviaire découverts en Grande Bretagne (Finistère, Côtes d’Armor, Ile et Vilaine, Manche, Calvados, Seine Maritime). Dans notre note du 11 janvier 2008, nous vous indiquions que l’AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) avait été saisie pour une éventuelle régionalisation du risque épizootique. Depuis le 21 janvier 2008, cette régionalisation est possible. En clair, les mesures de surveillance et de protection seront gérées selon les lieux d’apparition des cas d’influenza aviaire au sein de la faune sauvage. Pour la Moselle et notamment les 258 communes à risque particulier prioritaires (zone humide), le passage du risque modéré à faible entraîne les mesures suivantes : - les rassemblements d’oiseaux (foires, marchés, concours, exposition…) sont de nouveau autorisés ; le confinement des oiseaux, ou leur mise sous filets, ou la mise en place de mesures alternatives, n’est plus obligatoire ; le transport et l’utilisation des appelants pour la chasse ou gibier d’eau sont à nouveau autorisés. En France, le dispositif de prévention et de lutte contre l’influenza aviaire repose sur une surveillance continue de la faune sauvage et des élevages, et sur la mise en place de mesures proportionnées au niveau de risque. Sur le terrain, la mobilisation de tous les acteurs de ce dispositif (éleveurs, services vétérinaires, office national de la chasse et de la faune sauvage…) concourt à la protection des élevages français. le Directeur départemental des services vétérinaires Dr. Laurent LARIVIERE Vétérinaire inspecteur