Baptiste trotignon

Transcription

Baptiste trotignon
© Jimmy Katz
PRÉCÉDENTS
LAURÉATS
2010 : Sylvain Luc
2009 : Ivan Jullien
2008 : Louis Sclavis
2007 : Patrice Caratini
2006 : Henri Texier
Baptiste Trotignon
Parmi les plaisirs majuscules de la vie et autres
gorgées d’ivresse, quoi de mieux qu’un (très) bon pianiste
de jazz pour vous accompagner en solo jusqu’au bout de
la nuit, de Bill Evans à Brad Meldhau ou à Baptiste Trotignon ? S’il
y a beaucoup de candidats, les élus se comptent sur les doigts de
la main de Django et la carrière sans faute de ce violoniste raté qui
apprit le piano classique au conservatoire de Nantes et l’impro jazz
sur le tas, est un modèle de script pour le cinéma. Ne débuta-t-il
pas d’ailleurs en jouant – aux deux sens du mot – dans «Le nouveau
monde» du regretté Alain Corneau ? Aujourd’hui, qu’il joue avec
Aldo Romano, Angélique Kidjo, Jean Fauque, Didier Lockwood
ou… Brad Meldhau, l’homme aux doigts d’or est devenu un must,
avec le concours du Fonds d’Action Sacem.
Si son premier album en trio, «Fluide» (2000), remporte un Django d’or, son deuxième,
«Sightseeing», lui vaut un «choc de l’année» à Jazzman et le prix Django Reinhardt du «Musicien
français jazz de l’année», à 27 ans, suivis du Grand Prix de la Ville de Paris du Concours international
Martial Solal, et d’une Victoire de la «Révélation» en 2003. Le suivant, un enregistrement en solo de
titres originaux, est autant salué par la presse («ffff» de Télérama, «Choc de l’année» de Jazzman,
«Disque d’émoi» de Jazz Magazine), que par le public : Festival de La Roque d’Anthéron, Piano aux
Jacobins à Toulouse, Salle Pleyel à Paris … De Montréal à Montreux, de La Villette Jazz à Nancy
Jazz Pulsations, de Marciac à Nice, il est partout.
En 2005, il double la mise avec l’album en quartet «Trotignon-El-Malek» et son «Solo II», suivi d’une
collaboration décisive avec Aldo Romano et Remi Vignolo à l’automne 2006 : «Flower power», en
hommage aux années pop.
Car le secret de son art, ce sont les rencontres, les collaborations : Anne Gastinel, Nicholas
Angelich, Milton Nascimento, Archie Shepp, Christian Escoudé, Bireli Lagrène, André Ceccarelli,
Claude, Nougaro, Ute Lemper, Bernard Lavilliers, les frères Belmondo, Elisabeth Kontomanou,
Catherine Ringer… sans compter les expériences : bande originale de l’excellent «Sartre» de
Claude Goretta (France 2).
Grand Prix
du jazz
Discographie
séléctive
For a while
— Naïve (2011)
Suite…
— Naïve (2010)
Share
— Naïve (2009)
Solo II
— Naïve (2005)
Fluide
— Naïve (2000)
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