MIGRAINE 1ère partie: Contrôler les facteurs

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MIGRAINE 1ère partie: Contrôler les facteurs
La Nutrition Santé
Hippocrate : « Que ton aliment soit ton médicament »
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MIGRAINE 1ère partie: Contrôler les facteurs déclenchant
Author : Dr. A. D'Oro
Categories : Actualités, Anti-Stress, Blogs, Alimentation, Santé
Date : 16 mars 2015
Introduction
La migraine est une maladie neurologique fréquente qui se caractérise le plus souvent par des
céphalées unilatérales intenses à caractère pulsatile. Ces douleurs sont souvent
accompagnées de nausées et d’une sensibilité au bruit et à la lumière. Un certain nombre de
migraines sont accompagnées de troubles neurologiques divers, on parle de migraines avec
aura.
Les personnes souffrant de migraines décrivent fréquemment des facteurs déclenchant en
relation avec certains aliments, alcool, exposition à la lumière, sons ou odeurs fortes. Les
facteurs déclenchant sont considérés comme des stimuli qui excitent les neurones
hypersensibles et initient une chaine d’évènements qui mène à la crise de migraine. Les
preuves scientifiques concernant ces facteurs déclenchant restent discutables et sujet à débat.
Toutefois, pour beaucoup de spécialistes de la migraine, une des premières choses à faire pour
réduire les crises de migraine est d’identifier les facteurs personnels qui déclenchent les crises.
Nous allons voir ci-dessous les facteurs le plus souvent impliqués dans la migraine. Il existe des
facteurs non modifiables sur lesquels nous ne nous attarderons pas puisque nous ne pouvons
pas agir dessus. Ces facteurs comprennent une prédisposition génétique (histoire familiale) ou
des changements hormonaux, en effet chez les femmes, la baisse des hormones féminines
avant et pendant les règles peut être accompagnée de migraines.
L’environnement peut également influencer la survenue de crise. Ainsi certaines personnes sont
sensibles aux changements liés aux fluctuations de la pression barométrique. Les fortes odeurs
(parfums, solvants etc…) ou une lumière vive, particulièrement brillante, peut être également un
déclencheur (1,2,3,)
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Les facteurs modifiables liés à l’alimentation
Probablement, les facteurs déclenchant les plus controversés sont ceux liés à notre nourriture. Il
ne s’agit pas dans ce cas d’allergie alimentaire puisqu’il n’y a pas de réaction du système
immunitaire. Vraisemblablement les neurones hypersensibles réagissent à des composés
alimentaires, des produits chimiques ou des additifs. Divers composés chimiques dans les
aliments ont été évoqués comme facteurs déclenchant possibles (tyramine, sulfite ou histamine).
Toutefois, les preuves scientifiques sont loin d’être probantes. (4. Ci-dessous, nous allons
évoquer les aliments les plus fréquemment répertoriés dans les études et chez les migraineux.
L’alcool
L’alcool peut être un puissant déclencheur, dépendant du type d’alcool et de la quantité. Le vin
rouge semble plus impliqué chez certaines personnes (5). Toutefois cela reste très variable
d’une personne à l’autre. En effet, une étude récente dans un centre de la migraine a montré
que seulement 5% des patients avec migraine avaient décrit l’alcool comme facteur
déclenchant. (6)
Nous n’avons pas d’explication biologique claire pour comprendre cette relation entre l’alcool
et la migraine. Il a été démontré que des doses d’éthanol (équivalent à 3-4 verres de vin)
provoquaient chez le cochon de guinée une vasodilatation et une inflammation au niveau des
vaisseaux méningés via la libération de neuropeptides, c’est une piste qui pourrait être
intéressant d’explorer. (7)
La caféine (café, thé, soda etc.)
Certaines personnes trouvent que la caféine aide lors du traitement de la crise migraineuse.
D’ailleurs, plusieurs médicaments contre la migraine contiennent de la caféine. En contre partie
entre les crises, l’excès de café peut augmenter le risque de survenue d’une crise. Ainsi
certains migraineux supportent une à deux tasses de café le matin mais pas l’après-midi.
La consommation de soda à base de caféine peut également favoriser les céphalées ou les
migraines. Ainsi dans une étude de 2003, on a sélectionné 37 adolescents consommant de
bonnes quantités de soda avec caféine (cola, redbull) et qui souffraient de maux de tête. Après
l’arrêt progressif des sodas, les maux de tête ont disparu chez 33 adolescents. (8)
D’autre part, la diminution ou l’arrêt brusque de consommation de café peut favoriser
également les crises migraineuses. Le cas le plus documenté sont les crises de migraine du
week-end chez les personnes qui réduisent leur consommation durant cette période. (9, 10)
Le chocolat
Le chocolat est fréquemment indiqué comme facteur potentiellement déclencheur chez certaines
personnes. Toutefois ce fait est souvent contesté scientifiquement. Dans une publication
récente, l’auteur a repris toutes les études analysant la relation entre le chocolat et la migraine
pour conclure que cette relation reste extrêmement anecdotique et qu’actuellement il n’y a pas
de preuves scientifiques pour retenir le chocolat comme un facteur déclenchant. (11)
Le glutamate monosodique
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Le glutamate est souvent utilisé comme exhausteur de goût dans de nombreux aliments. C’est
un ingrédient que l’on retrouve souvent dans la nourriture chinoise. Le glutamate est un additif
fréquemment utilisé si vous achetez des aliments transformés comme les soupes, bouillons,
sauces, charcuteries sous vide, biscuits, snacks. Il est utilisé car il renforce le goût des
ingrédients présents dans l’aliment et agit comme un excitant sur les papilles et surtout sur le
cerveau. En concentrations excessives, le glutamate déclenche un processus dit d'excitotoxicité,
délétère pour les neurones. Il faut attentivement lire la liste des ingrédients sur l’étiquette. Il peut
avoir des dénominations multiples qu’il faut connaître ; E621, glutamate de sodium,
monosodium glutamate, GMS ou MSG. Il peut prendre des pseudonymes beaucoup moins
scientifique telles que assaisonnement naturel, épices protéines hydrolysées etc…
Le MSG reste un sujet très débattu et controversé. Les études médicales ne semblent pas
trouver de lien évident (12). Toutefois, le glutamate monosodique est souvent incriminé comme
facteur déclenchant dans la migraine et de nombreux thérapeutes proposent de réduire sa
consommation. Plus récemment, un gêne en relation avec la migraine à été découvert, il s’agit
du gêne TRESK qui est activé par le glutamate, ce qui pourrait expliquer comment le glutamate
monosodique peut causer des migraines chez des personnes qui ont une variation de ce gêne.
(13)
Les aliments transformés
En général, tout aliment transformé qu’on peut acheter et manger sans le cuire en premier est à
risque, il peut s’agir d’aliments comme le salami, le jambon etc... Les aliments fumés sont aussi
à risque en raison peut être de leur teneurs en nitrites ou en histamine. Il est préférable d’avoir
une alimentation bio de type méditerranéenne afin d’éviter divers contaminants néfastes
(antibiotiques, additifs, colorants, pesticides) Cette alimentation est riche en légumes et en fruits
ainsi qu’en céréales complètes, en viandes et poissons non transformés.
Les produits laitiers
Certaines personnes sont sensibles au lait d’autant plus s’il est écrémé, probablement en
raison d’une intolérance au lactose. Chez d’autres personnes les fromages vieillis à pâte dure
sont mal tolérés peut être en raison de leur teneur en tyramine ou en histamine. Bien que la
réduction ou l’exclusion des produits laitiers soit régulièrement proposée, aucune étude
médicale sérieuse ne permet de confirmer cette relation.
La famille des citrus (grapefruit, orange, citron etc...)
Le citron, les oranges ou le grapefruit en fruit entier ou en jus peuvent augmenter le risque de
migraine. Cela est d’autant plus problématique lorsque ces produits sont consommés seuls, le
ventre vide. La famille des citrus est fréquemment reconnue comme un facteur déclenchant par
de nombreux thérapeutes et fait partie des restrictions souvent proposées. Dans une publication
médicale analysant les facteurs déclenchant de 490 migraineux, 11% des personnes
incriminaient la famille des citrus comme facteur déclenchant de leurs migraines (14).
Une explication possible serait en relation avec la capacité de certains aliments comme le jus
d’orange à inhiber certains enzymes (SULT1A) qui nous protègent contre l’accumulation
excessive de neurotransmetteurs (catécholamines) pouvant avoir des effets perturbateurs
(palpitations, migraine etc...) (15).
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Les bananes
Certaines personnes sont sensibles aux bananes. Cela peut provenir du fait que la banane est
un fruit riche en sucres facilement assimilables. Bien qu’on retrouve fréquemment ce fruit dans
les listes d’aliments à éviter, on ne trouve pas d’étude médicale confirmant cette relation.
Les oignons et les végétaux fermentés
Les oignons consommés crus peuvent augmenter le risque de crise, les aliments fermentés
comme la choucroute sont également incriminés.
Les oléagineux
Les noix telles que les amandes, pistaches, noix du Brésil etc. peuvent être des déclencheurs
chez certaines personnes. Toutefois aucune étude ne permet de le confirmer.
Le gluten
Plusieurs études montrent que l’on retrouve plus fréquemment une maladie cœliaque chez les
personnes souffrant de migraine (16, 17, 18). Certains auteurs se posent même la question si un
dépistage d’une maladie cœliaque silencieuse ne devrait pas être effectuée chez tout
migraineux.
En dehors de la maladie cœliaque, il semble également exister une corrélation entre la sensibilité
au gluten et la migraine. On peut retrouver dans ce cas d’autres symptômes associés à la
sensibilité au gluten comme les troubles digestifs (ballonnements, diarrhées) une fatigue
chronique, une anémie inexpliquée etc…
On peut également retrouver une sensibilité au gluten se manifestant principalement par une
atteinte neurologique comme la migraine (19).
Les sucres artificiels
Il s’agit principalement de l’aspartame et de la saccharine qui sont fréquemment utilisés dans
divers aliments et boissons sucrés artificiellement. L’aspartame peut affecter les niveaux
d’excitabilité des neurotransmetteurs. Un lien entre l’aspartame, fréquemment retrouvé dans les
sodas, et les migraines chez les enfants et adolescents a été documenté. L’aspartame une fois
ingéré est oxydé en formaldéhyde dans divers tissus pouvant se manifester entre autres par
des crises de migraines (20). Des études de cas ont mis en évidence des migraines
déclenchées par la consommation de chewing-gum sans sucres ou de médicaments contenant
de l’aspartame (21, 22).
Les facteurs liés au style de vie
Le stress
Il est bien reconnu que les stress émotionnels ou physiques augmentent de façon significative
les risques de déclencher une crise migraineuse. Le stress reste probablement un facteur
déclenchant majeur. Il y a deux états émotionnels qui souvent aggravent l’état de stress, à
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savoir la dépression et l’anxiété. Des études ont montré que les femmes migraineuses
souffrant d’une dépression ou d’un état d’anxiété même modéré répondaient moins bien aux
traitements de la migraine
Dès lors, mieux gérer les facteurs stressants de sa vie est primordiale pour contrôler sa migraine
(23).
La faim, l’hypoglycémie
Jeûner, sauter ou retarder un repas est reconnu pour être un facteur de risque pour déclencher
une crise. Les mécanismes de la migraine induits par le jeûne sont encore peu clairs. Des
recherches récentes sur le métabolisme du cerveau tend à montrer qu’une baisse du glucose
cérébral peut provoquer une intense activité des synapses créant un déséquilibre entre les
terminaisons nerveuses excitatrices et inhibitrices avec pour conséquence des perturbations
neurovasculaire et inflammatoire pouvant être responsables de la migraine (27).
Il est conseillé de minimiser les fluctuations du glucose sanguin en mangeant régulièrement
des repas équilibrés sans sauter de repas et sans consommer des aliments trop sucrés (28).
Une erreur fréquente est de répondre aux maux de tête liée à la faim en mangeant quelque
chose de sucré, par exemple une banane ou un jus d’orange, ce qui ne fait qu’aggraver le
risque de crise.
Les perturbations du cycle de sommeil
La qualité du sommeil est une clé fondamentale chez les personnes souffrant de migraine (29).
En effet, les personnes migraineuses estiment fréquemment que la perturbation de leurs
habitudes de sommeil est un facteur déclenchant d’une crise.
Il peut s’agir de se lever de façon inhabituelle trop tôt ou trop tard, de dormir moins ou plus que
d’habitude, des horaires postés exigés professionnellement et aussi du décalage horaire.
Un sommeil fractionné avec réveils fréquents dans le cadre d’une maladie chronique ou dû à la
présence d’un syndrome d’apnée du sommeil peuvent également être des facteurs
déclenchant. Le bruxisme (grincement des dents durant la nuit) représente également un
facteur perturbateur à gérer (30).
De nouvelles recherches se penchent sur la connexion entre les troubles de sommeil et la
migraine. On commence de mieux en mieux à comprendre les relations entre les rythmes
circadiens, la fonction de l’hypothalamus et la mutation de certains gènes régulateurs chez le
migraineux (31).
On comprend de plus en plus qu’il est important de maintenir une bonne qualité de sommeil en
ayant suffisamment d’heures de sommeil et de se coucher à une heure régulière.
La déshydratation
Diverses publications médicales estiment que la déshydratation est un facteur déclenchant de la
crise migraineuse (24,25). Dans une étude de 2005, environ 40% des migraineux interrogés
estimaient qu’un état de déshydratation était chez eux un facteur déclenchant d’une crise (26).
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En été avec la chaleur ou lors d’un exercice intense, la déshydratation peut être un facteur
déclencheur. L’alcool et le café sont également des boissons favorisant la déshydratation.
Etant donné que la déshydratation peut augmenter le risque de crise, il est conseillé de boire au
minimum 6 à 8 verres d’eau par jour.
Les exercices intenses
Des exercices intenses et prolongés peuvent représenter un facteur déclenchant important pour
certaines personnes alors que d’autres migraineux ne sont pas gênés (32).
D’autre part, des études randomisées récentes montrent que la pratique régulière d’exercices
est bénéfique pour la prévention des crises migraineuses. Toutefois l’intensité, la fréquence et la
durée des exercices doivent être adaptées à la personne souffrant de migraines (33).
Les rapports sexuels
Un petit nombre de migraineux expérimentent des céphalées pendant ou juste après l’orgasme
(orgasmic headache) (34). Certaines personnes sont aidées par la prise d’aspirine ou un AINS
juste avant un rapport. Toutefois, on ne retrouve pas d’études médicales spécifiquement sur le
rapport sexuel comme facteur déclenchant d’une migraine. En contre partie, les études
montrent que les femmes souffrant de migraine sont affectées dans leur sexualité (35).
L’excès de médicaments contre la migraine
De façon paradoxale, la prise trop fréquente de médicaments peut augmenter le risque de crise
avec installation d’une migraine chronique. Actuellement c’est probablement une des difficultés
principales dans la prise en charge de la migraine (36). Dans une étude récente de 2013, on a
effectué un suivi sur 5 ans de 9000 personnes souffrant de migraines épisodiques. On a évalué
que chaque année en moyenne 2% de ceux qui prenaient régulièrement des anti-inflammatoires
(AINS) développaient une migraine chronique et 3% pour ceux qui prenaient des Triptans (37).
Le pourcentage était proportionnel à l’importance de la consommation médicamenteuse. La
prise en charge de ces migraines par surconsommation de médicaments passe par une période
de sevrage avant d’envisager un nouveau traitement prophylactique (38,39).
Stratégies pour réduire les crises : diminuer les facteurs
déclenchant modifiables
Style de vie
1. Préserver un sommeil de bonne qualité, en se couchant à heure régulière et en dormant
suffisamment par rapport à ses besoins personnels.
2. Manger des repas réguliers et équilibrés afin d’éviter des fluctuations de la glycémie
3. Gérer son stress, par exemple apprendre des techniques de gestion du stress comme la
méditation, la cohérence cardiaque, etc…
Alimentation
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1.
Reconnaître et éviter les facteurs déclenchant alimentaires,
Le journal de bord
Pour reconnaître et réduire les facteurs déclenchant, il faut tenir un journal de bord, il existe deux
stratégies :
1. Chaque fois qu’une crise de migraine survient, on marque sur un journal de bord les
conditions particulières (se référer aux facteurs déclenchant décrits ci-dessus)
2. On élimine tous les facteurs déclenchant décrits ci-dessus et on les réintroduit un par un
pour évaluer les effets.
Le risque d’une approche uniquement diététique est d’incriminer un aliment alors que d’autres
facteurs parallèlement ont joué un rôle déterminant (manque de sommeil, tabac, odeurs
agressives etc...)
L’illusion d’un facteur déclenchant unique : la notion de
seuil
La migraine est rarement causée par un facteur déclenchant unique. Le plus souvent il s’agit de
la cumulation de divers facteurs de risques jusqu’au moment ou un seuil est dépassé
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provoquant une crise migraineuse.
Par exemple, une personne constate l’apparition d’une crise de migraine après avoir bu un jus
d’orange. Elle peut conclure que le jus d’orange est le déclencheur de sa crise. Toutefois,
probablement ce jus d’orange n’a été que la goutte qui a fait déborder le vase.
La personne a peut-être négligé l’impact du stress qu’elle était entrain de vivre ainsi que ses
rythmes de sommeil perturbés. D’autres personnes ne vont pas réaliser que l’utilisation
fréquente de médicaments contre la migraine va augmenter le risque d’une nouvelle crise.
Cela permet de comprendre la complexité des facteurs impliqués dans la crise migraineuse. La
recherche d’un facteur déclenchant précis devient souvent décevante et illusoire. Certains
migraineux qui ont fréquemment des crises n’arrivent souvent pas à isoler clairement un facteur
déclenchant.
La réalité est que tous ces facteurs déclenchant sont probablement importants pour l’ensemble
des migraineux. Il est clair qu’éviter l’ensemble de ces facteurs n’est pas toujours faisable ou
réaliste. Toutefois connaître ces facteurs déclenchant permet de mieux gérer le seuil critique de
la crise migraineuse. Par exemple, une personne qui a eu une journée particulièrement
stressante ou un sommeil de mauvaise qualité a augmenté son niveau de risque, dès lors il
évitera le jour suivant de consommer de l’alcool au repas ou de boire un jus d’orange à jeun le
matin.
Pour une personne migraineuse, il est important de maintenir son niveau de risque le plus bas
possible.
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