e-CHO n° 8 - Amicale 17 RGP
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e-CHO n° 8 - Amicale 17 RGP
N° 8 - septembre 2011 Présentation au drapeau de la section BARC Edito du chef de corps « Bientôt au complet en garnison » Afghanistan : retour prochain après un mandat éprouvant La section PINARD LEGRY amorce à partir de la mi-octobre le retour des sapeurs parachutistes déployés au sein de la Task Force La Fayette IV. En appui d’une compagnie d’infanterie du 2e REP depuis juillet, cette section est partie «au claquement de doigt». Cette capacité de réaction dans l’urgence doit être inlassablement entretenue. Il en va de notre crédibilité opérationnelle. La compagnie ZENI avec ses renforts régimentaires poursuivra ce mouvement vers Montauban après un mandat particulièrement exigeant et difficile. Tous se sont remarquablement comportés au combat face à un adversaire actif, combatif et inventif. Compte tenu du retrait annoncé de la France en 2014, ce devrait être la dernière compagnie du 17 projetée au complet en Afghanistan. Dès leur retour, il faudra savoir tourner la page de cette période dense où la plupart ont participé à des opérations de guerre. La gestion du temps : une impérieuse nécessité pour les chefs Maîtriser son temps en garnison ou en opération est complexe mais vital. Chacun à son niveau doit s’efforcer, au milieu du flot ininterrompu d’informations, de dégager l’essentiel de l’accessoire. Plus facile à écrire qu’à réaliser… En effet, dans nos nouvelles organisations dont «l’embasement» est le plus symbolique, le quotidien, la conduite de nos activités courantes focalisent toute notre attention depuis l’année dernière. Nous vivons de plus en plus au rythme de l’instantanéité des événements oubliant l’indispensable notion d’anticipation, une des clés de la réussite. Savoir prendre du recul et donc prendre du temps pour mieux appréhender les situations, hiérarchiser les tâches, mettre en perspective les actions, voilà l’enjeu des chefs, quel que soit leur niveau. Dans cette période de profonde transformation, de transition propice aux multiples tensions, il faut savoir être patient pour laisser ce nouveau système se stabiliser. Fourragère TOE du 17 : mythe et réalité Afin de dissiper vers les plus jeunes tous malentendus sur l’attribution passée d’une fourragère «imaginaire» au 17, j’ai demandé au général (2S) MOUTON, président de l’amicale du 17, de bien vouloir nous éclairer sur ce sujet sensible. Pour être bref, on ne nous a jamais retiré de fourragère… pour la simple raison que nous n’en avons jamais eu ! Nous devons veiller à ne pas colporter des contre vérités historiques. Il ne faut pas confondre 17e RGP et 17e RI ! En revanche, il est vrai que nos anciens, appuyer par le régiment, ont entrepris depuis de nombreuses années des démarches afin d’obtenir la fourragère des théâtres d’opérations extérieures (TOE). Dernièrement notre ministre de la défense et des anciens combattants s’est publiquement engagé à faire évoluer positivement ce dossier. Laissons donc le temps faire son action. « Sapeur suis, para demeure » COL Patrick POITOU En bref Activité CCL Quoi de mieux que de commencer une semaine par une activité compagnie ! Initiation à la plongée sous marine dans les bassins de la piscine de Chambord, suivie par une découverte des sous terrains de Montauban par le biais des Canalisations pluviales. Etrange monde souterrain, habité, parfois classé monument historique, que certains ont découvert au bout de 20 ans de présence sur Montauban. Un moment privilégié apprécié de tous. Merci aux PCG pour la visite de leur territoire ! Equipement étanche souhaité... Challenge de précision d'atterrissage de la SMPS A l’issue d’une 4e manche disputée et décisive, les résultats sont les suivants : CLASSEMENT PAR EQUIPES : 1ère équipe : ADC BRUN (CCL) – ADJ ARSICAUD (CCL) – ADJ IMBERT ( BDD) 2e équipe : CBA HUSSER (CCL) – ADJ MORAND (CCL) – CCH LASCOMBES (CCL) 3e équipe : ADC JEANNE (CCL) – ADJ BERNARDOT (CCL) – SCH GARCIA ( CCL) CLASSEMENT INDIVIDUEL : 1er : ADJ ARSICAUD – CCL 2e CBA HUSSER – CCL 3e ADJ IMBERT – BDD Le challenge de précision d’atterrissage de la SMPS s’est déroulé le vendredi 23 septembre au centre école de parachutisme de Cahors. Sous un magnifique ciel bleu, les 21 participants se sont affrontés sur 4 sauts de précision d’atterrissage à 1200 mètres d’altitude à partir du Pilatus . Cette épreuve avait pour objectif de se poser par équipe de 3, au plus près de la cible en mousse et de cumuler le minimum de distance du Caro. Ce dernier est matérialisé par une galette électronique dont le centre équivaut à la taille d’une pièce de 2 euros. Ce challenge a permis aux plus jeunes de découvrir les sauts à 1200 et les sorties « face moteur » ainsi que le pilotage de la voile et le saut par équipe. A l’issue du 2e saut, la compétition était lancée. Nous retiendrons les atterrissages remarqués du SCH GARCIA, une alerte "tsunami" à été déclanchée dans l’hémisphère sud. Ainsi que les sorties «face reutom» du SGT SAULAIS (reutom = moteur à l’envers…). A noter également les bonnes performances des équipes BML, CA et du CFIM. A l’année prochaine pour la remise en jeu du trophée ! Houston... on a un problème ! Et... hop '03' !!! Mise sur orbite... En bref Fourragère du "17" A mes jeunes camarades sapeurs parachutistes. Tout dernièrement, mon attention a été attirée dans la presse par une observation concernant le retrait, à la fin de la guerre d’Algérie, d’une fourragère qui aurait été attribuée antérieurement à notre régiment. C’est ahurissant de ne cesser d’entretenir cette fausse idée, non étayée, non vérifiée et qui se colporte de manière dommageable parmi tous les personnels de notre communauté. Dommageable ? Que dis-je ? C’est préjudiciable dans la mesure où, en qualité de président de l’Amicale du 17, j’ai relancé la démarche initiée par le colonel Thierry CAMBOURNAC, reprise par le colonel Henri SWED et suivie par le général d’Armée Michel ROQUEJEOFFRE. J’ai saisi l’opportunité du passage du Ministre de la Défense et des anciens combattants, dans les dramatiques circonstances que vous connaissez, pour lui apporter un éclairage spécifique à cette demande, afin que nous soyons enfin honorés de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures. Vous savez tous que l’emploi tactique du génie, conduit à distribuer des sections, voire des compagnies, à des unités organiques. Au terme des engagements, le succès des formations appuyées par les sapeurs parachutistes, est récompensé. En revanche, nos récompenses ne sont Saut sur plan d'eau Saint-nicolas de la grave, le ciel est clair, pas de plafond, vent nul, le saut peut avoir lieu. Saut d'entraînement, sur "terrain humide", pardon sur une étendue d'eau... Félicitation aux équipes de récupération et à ceux qui ont découvert ce nouveau plaisir d'attérissage. pas à la hauteur de ce qu’il convient. Si très exceptionnellement le régiment est engagé au complet, ce n’est pas une raison d’être les parents pauvres en matière de récompenses. Il faut donc agir et faire évoluer les décisions administratives antérieures qui nous nous pénalisent. C’est ma démarche. Aussi, suis-je effondré d’entendre ce qui circule dans nos rangs. Ainsi, j’ai appris que cette soi-disant fourragère avait été enlevée après un spectaculaire comportement d’indiscipline collectif qui concernait le 17e Régiment d’Infanterie (RI) lors des tragiques révoltes viticoles du midi d'avant guerre. Lorsque j’étais sergent (1965-1966) certains assuraient que les 3 chevrons de notre écusson de manche conféraient au 17e RGAP le statut de régiment disciplinaire alors qu’héritier du 17e RCG, le génie parachutiste conserve cette particularité spécifique à tous les régiments de l’Armée d’Afrique constituée durant la Guerre. D’autres sornettes doivent circuler et il est malheureux que les ignares les colportent alors qu’il faudrait leur clouer le bec ! Continuez à faire votre travail, attachez vous à la mission, instruisez vous sérieusement, entretenez les vertus cardinales du génie d’assaut et préparez vous à poursuivre la brillante action de tous ceux qui se sont engagés avant vous. Général (2s) MOUTON Bénédiction de la salle Colin La salle COLIN qui était à l’origine un simple mémorial, a accueilli les corps du sergent NUNES-PATEGO et du capitaine THOLY. Elle est ainsi devenue par la force des choses la crypte du régiment. Le président des EVAT, le caporal-chef POIRIER a décidé de demander au père VEINARD, très présent pour le régiment ces derniers mois, de venir la bénir, afin qu’elle devienne officiellement le lieu inter catégoriel, de recueillement pour tout sapeur, du grade de seconde classe au grade de général. Saint-Michel régimentaire La commémoration de notre saint patron, l’archange Saint Michel a débuté vendredi 30 septembre à 8h00 à l’issue des couleurs régimentaires. Il était temps de prouver que sa compagnie était la meilleure ! Pour se faire, le Bureau des sports avait concocté dans le gymnase une série de challenges sportifs. Relais grimper de corde, relais rameur, relais développé couché, par équipe de 10, le but était d’effectuer en 25 minutes la meilleure performance possible. Le final a eu lieu devant le but de hand. Tous les participants étaient rassemblés autour de la zone et criaient pour encourager ou plutôt pour décourager les compagnies adverses. Mention spéciale pour le Lieutenant ZAFFARONI qui n’a eu de cesse de motiver ses troupes ! Après toutes ces émotions, la messe célébrée par le père VENARD est venue rappeler l’historique de la Saint Michel. Cette commémoration a bien pour but de rassembler tous les paras, au delà des croyances religieuses. Moment privilégié de communion où nous avons eu tous ensemble, une pensée pour nos frères d’armes disparus au combat et en service. A suivi, la prise d’armes et la présentation au drapeau des jeunes engagés volontaires du régiment. Puis le dépôt de gerbes au monument aux morts du 17 avec le cortége des autorités. Le repas de corps, rythmé par les chants des compagnies, a eu lieu au self du parachutiste. Le Chef de Corps a salué l’ensemble du régiment pour sa prestation et a ensuite remis les médailles du challenge sportif aux gagnants comme aux perdants. Sur le podium : En 1ère position : la 1ère compagnie En 2e : la CCL En 3e : la 3 compagnie La CA termine « bonne dernière » La revanche est prévue l’an prochain ! Adresse et concentration... pour l'épreuve finale ! Encore 50... ou sinon une semaine de garde !!! "laissez-moi, je vais y arriver tout seul" La chapelle était bondée... afin de communier avec le padre ! Nombreuses décorations... et présentation des jeunes engagés au drapeau du régiment Dépot de gerbes aux monument aux morts Victoire de la first Les anciens sont venus en nombre, ... célébrer cette fête avec nous ! Remise des récompenses de la PA Saint-Michel en Afghanistan La 2 finit donc deuxième, pas si mal pour une section qui représente 1/6 du SGTIA en effectif ! Les réjouissances se sont poursuivies par un petit déjeuner en commun puis les traditionnelles messes et prises d'armes en l'honneur de notre saint patron et de nos camarades disparus. La journée s'est achevée par un barbecue cohésion où les paras ont pu partager un magret de canard autour de chants militaires de tradition parachutistes qui nous rappelaient notre cher sud ouest ! Et par saint-michel... Et par Saint Michel...vive les sapeurs parachutistes ! Capitaine ZENI Souple, félin... Quel que soit le théâtre, quelles que soient les missions, les paras n'oublient jamais de fêter leur saint patron le 29 septembre. La base de Nijrab n’a pas fait exception cette année et pour l'occasion, le SGTIA-A avait organisé des jeux de la Saint-Michel assez rustiques et de bon goût autour d’un parcours d'obstacles chronométré. Au programme, tiré de VAB, rampé, franchissement de fosse et franchissement vertical en équipes de 10, avec des caisses lestées. Non il ne s’agit pas d’une Sainte Barbe… mais la sape sait apporter sa touche dans la conception des jeux ! Pour les 14 équipes qui prennent le départ, l'engagement physique est intense et les paras de la 2 resteront longtemps en tête du classement avant d'être "coiffés sur le poteau" par le commandement de la première compagnie du RCP ! Les rumeurs vont bon train quant à l'impartialité des arbitres ! Robustesse et esprit d'équipe Rien ne nous arréte... et toujours avec le sourire ... En direct de... Compagnie génie KAPISA La compagnie génie KAPISA est essentiellement composée de e sapeurs de la 2e CCG du 17e Régiment du génie parachutiste. Elle est déployée autour de 2 emp prises majeures : la FOB NIJRAB au nor et la FOB TAGAB au sud. Le disnord positif sur NIJRAB s’articule donc autour d’une section de combat du génie et une équipe EOD (13e RG) La majorité de la compagnie est quant à elle, localisée sur TAGAB avec : • 2 sections de combat intégrées dans les 2 SGTIA • un groupe commandement • un groupe organisation du terrain • et enfin l’autre équipe EOD Les équipes WIT et le groupe cynotechnique (132 BCAT) sont répartis eux proportionnellement, sur les 2 emprises. La compagnie génie a trouvé en KAPISA un terrain de travail permanent où les savoirs tactiques et techniques sont quotidiennement mis en application. Le sapeur assoit ainsi jour après jour un peu plus sa présence et sa nécessité au près de l’interarmes très souvent pour la sauvegarde générale de la force et ce CA : Présent toujours Telle est la devise de la Compagnie d'Appui du 17e Régiment du Génie parachutiste. Et celle ci se vérifie encore avec le déploiement du Groupe Organisation du Terrain (GOT) qui met à disposition ses moyens lourds et légers en Afghanistan sur la FOB Tagab au sein du Battle group Raptor. Dès son arrivée, le GOT a rapidement été mis à contribution pour effectuer des chantiers sur zone, notam- Gros travail de la section qui rivalise avec efficacité et rapidité malgré des effectifs réduits sur zone. A chaque sortie les sapeurs parachutistes comme leurs camarades fantassins risquent leur vie dans cet environnement hautement opérationnel et hostile où l’insurgé fait de la zone verte sont terrain de jeu privilégié pour attritionner la force. Dans ce contexte difficile, la fraternité d’arme revêt tout son sens et permet de surmonter bien des obstacles pour remplir au mieux la mission. Capitaine ZENI ment celui au bénéfice de la section appui mortier des sangliers du 35e RAP ainsi que celui du PGST. Nous avons ainsi réalisé une enceinte de protection en bastion-walls ainsi qu'une plate-forme en son sein pour accueillir une remorque équipée d'un mat télescopique dans le but de surveiller en permanence les mouvements insurgés dans la vallée. Beaucoup d’autres défis attendent le GOT qui répondra « Présent toujours » ! Les indispensables "petits engins" du génie pour les "grands" travaux En direct de... Coup de téléphone à la section génie... La QRF est déclenchée. Au fond de la vallée de NIJRAB, dans le village de DARA-POTA, un véhicule américain s'est enlisé après que la route ait cédé sous son poids. En vue des travaux à réaliser sur place, nous décidons de prendre le MPG car nous doutons que le CLD seul puisse arriver à sortir le MRAP américain. Quinze minutes après l'alerte, nous voilà sortis de la FOB. C'est parti. Le MPG déverse des godets de terre dans le canal en bord de route afin de nous créer un "bypass". Une fois passé devant, un mouflage de son treuil sur la poulie de dépannage permet de sortir le véhicule sous les yeux de la population curieuse de ce spectacle inhabituel. Une fois le travail de la sape terminé, c'est au tour des mécanos d'intervenir. Redressage du pont arrière cassé. Levage sur la grue du CLD. Le crépuscule commence déjà à tomber et nous avons ordre de rentrer au plus vite si nous ne voulons pas passer la nuit dans les contreforts de l’Hindu Kuch. Un dernier serrage des chaînes, une dernière manœuvre du MPG afin de dégager le canal bouché et nous revoilà parti en direction de la FOB. Moins exposée que certaine de nos précédentes missions, celle ci aura eu l'avantage de nous faire travailler notre cœur de métier et de nous replonger dans nos souvenirs de l'anglais opérationnel pour communiquer avec nos homologues américains qui furent ravis du travail des "frenchies"! La route jusqu'à DARA-POTA est longue et parsemée de travaux qui freinent notre progression sans oublier le bazar de BAGDASHI qui grouille de vie et dont les embouteillages nous rendent vulnérables en statique pendant quasiment vingt bonnes minutes. Après une heure et demie, nous arrivons sur une route de montagne sinueuse et nous percevons un attroupement de population qui nous indique le lieu de l'accident. Rapide briefing de nos homologues américains. La configuration du véhicule est telle que nous devons refaire une route à coté de celle effondrée afin de faire passer le camion de remorquage devant. Autre souci, et non des moindres, le véhicule accidenté pèse 25 tonnes et notre camion de dépannage n'est prévu que pour soulever 8 tonnes. CPL BRISSIAUD BATTLE GROUP RAPTOR Section GENIE SGTIA-A En direct de... 2e CCG : Kapisa 2011 Présence des appuis aériens lors des patrouilles pleinement leur sens dans ce contexte: "sapeur suis, para demeure", une vérité dans les combats, "par le fer, par le feu" pour guérir l'adversaire. Ce mandat a vu la perte d'êtres chers, de camarades et d'amis nous laissant un goût amer dans la poursuite de la mission. La maxime écrite en lettres capitales sur la stèle du 17 nous dit "L'honneur est le capital des morts dont les vivants n'ont que l'usufruit" trouve très bien sa place ici, car en plus de les honorer, nous nous devons de poursuivre la mission pour eux, pour nous, en attendant le retour tant attendu dans nos foyers. Sergent MANENC Les sapeurs parachutistes de la 2e Cie de combat sont arrivés sur le territoire afghan il y a quatre mois de cela. A peine arrivés, les missions se sont enchaînées à un rythme très soutenu alternant entre missions de sécurisation de la Main Supply Road et missions diverses de contrôle dans la zone verte, la "green zone" comme on l'appelle ici. Les missions génie ici sont difficiles, et exigeantes de part le climat extrêmement chaud et une géographie abrasive. Ici plus qu'ailleurs les différents savoirfaire du sapeur sont employés pour appuyer au plus prés le 1er R.C.P dans ses missions, tout en gardant à l’esprit en permanence ces devises qui trouvent Des news de la "first" en Afghanistan Le 7 juillet dernier, après un long voyage de deux jours, nous posions enfin le pied sur le sol afghan. Après les quelques modalités administratives réglées au camp de WAREHOUSE, nous avons fait mouvement vers la FOB TORA notre destination finale, où nous sommes arrivés le 12. Dès le 18 juillet, les opérations commençaient : ouverture d’itinéraire, missions de reconnaissance et de surveillance dans les villages avec le 2e REP et fouilles. Ces dernières se sont révélées très fructueuses dès le 27 juillet, lorsque la compagnie a eu pour mission de fouiller les habitations du village de Gaze Ulya, en Uzbeen. Chacun des groupes a saisi de nombreuses munitions et des renseignements exploitables en grande quantité. Les opérations se sont ainsi enchaînées jusqu’au 7 août. Puis, lors d’une opération qui consistait à fouiller quelques compounds et à contrôler une zone en vallée de TAGAB, nous avons perdu deux camarades légionnaires qui combattaient à nos côtés. Cela a mis fin à un premier mois très dense, et nous sommes alors passés dans une phase d’instruction et de challenges divers et variés. La section est restée soudée et motivée, le contact avec le 2e REP s’est avéré excellent, instaurant une bonne ambiance à tous les niveaux de la hiérarchie. Bientôt le retour en France, après un mandat court mais efficace ! Sergent CREPIEUX Destructions de munitions trouvés lors de fouilles Vie des unités CA : Chantier ETAP WRIGHT 2200 Aux ordres du lieutenant CASASOLE, un détachement de la compagnie d’appui a eu pour mission d’effectuer l’aménagement du nouveau complexe WRIGHT 2200 à Pau. En 2 mois de présence, plusieurs chantiers ont été réalisés : - La suppression d’une ligne d’arbre et d’un fossé avec l’évacuation de pas moins de 6000 m3 de gravats et de souches ! La pose de 3000 m de drain ! Le reprofilage de la piste et la création du marquage ! Et enfin, l’aménagement d’infrastructures autour du complexe, avec la création d’une plateforme, d’un muret, la mise en place de barrières, et quelques travaux d’aménagement pour le musée des parachutistes. Pour célébrer la réussite de ce chantier, une stèle a été mise en place entre la tour du marqueur et l’aire de réintégration des parachutes. Elle porte les inscriptions «17» et «CA». Un parachute y est gravé ainsi qu’une plaque portant les noms de ceux qui ont travaillé sur le chantier. L'adjudant BARC a été mis à l'honneur par le général Patrice PAULET commandant la 11e brigade parachutiste pour s'être particulièrement distingué dans son rôle de chef de section à l'instruction au centre de formation initial des militaires du rang de la 11e BP sur le camp de caylus. La section du lieutenant CASASOLE a été mise à l'honneur par le général de division Patrick RIBAYROL commandant les écoles militaires de Draguignan et l'école d'infanterie pour s'être particulièrement distinguée lors de sa mission de transformation d'envergure de la zone de mise à terre "WRIGHT" de la maison mère des parachutistes. Le nouveau complexe a été inauguré jeudi 7 juillet, en présence du Colonel POITOU, du Colonel de BERTIER DE SAUVIGNY chef de corps de l’école des troupes aéroportées, du syndicat de la vallée du haut d’Ossau et du Major GARRAUT, responsable du complexe de WRIGHT à l’ETAP. Un chantier bien mené qui aura valu une lettre de félicitation à la section du lieutenant CASASOLE ! Sensation autour de la stèle A l'honneur ... est promu au grade de caporal-chef, La dernière promotion de l'année des caporaux-chef est tombée. Félicitations aux promus. Caporal: - LATIMIER Sylvain - THOMASSET Cédric - LIEMANS Rémy - BOINALI Soihibou - BERTUZZI Nicolas - BOURG Clément - LAVALLEE Sébastien - HOFF Jena-Michel - TADON Ludovick - PETIT Mathieu - RONDEL Guillaume - DALLEAU Jimmy - VIRAY Kevin - MOUCHE Grégory Le coin des sportifs COUPE DU MONDE DE RUGBY A l’occasion de la Coupe du monde de rugby, qui se déroulera du 9 au 23 octobre 2011 sur TF1, le chef de corps ouvrira le foyer afin que l’on puisse suivre les matchs. La liste des matchs diffuséss est disponible au foyer, mess dans les compagnies, au me et au BEH. le 17 sur les traces du tour de France Mercredi 21 septembre à 10h, le départ est lancé pour l’ascension du mythique Tourmalet. 8 sapeurs du 17 s’apprêtent à avaler les 60 km du célèbre col, dont 30 km de montée. Un challenge qui leur servira d’entraînement pour une future action au profit des blessés du 17. D’une hauteur de 2115 m, le col du Tourmalet est l’un des plus hauts des Pyrénées. Chaque été, il voit arriver les coureurs du Tour de France. Non loin de leurs records, les 8 sapeurs parachutistes l’ont monté, en un peu moins de 2 heures pour les meilleurs et avec le sourire ! Ils ont ainsi fièrement gravit les 30 km et déposé l’insigne du 17 au sommet. Après quelques minutes pour admirer la vue et immortaliser cette ascension, ils sont repartis vers leur point de départ, le stade de rugby Bagnerais à Bagnères de Bigorre. Une journée riche en émotion et en rencontres, sur ce col qui reste très fréquenté à cette période de l’année. Cette action est un premier pas pour ces cyclistes, dans leur volonté de s’engager par le sport au profit des blessés du 17. Le dernier paie à boire ! Encore quelques métres et je lui fais "l'aspi" pour le sprint d'arrivée ! Allez les petits, on se retrouve la-haut, je vous attends pas... hein ! Cela mérite bien une photo souvenir ! Le coin des sportifs Descente en rappel Récit d'une activité peu habituelle pour les rugbymen de l'USM Le club sportif du 17/garnison de Montauban a participé à la préparation de l’USM, quelques jours avant le début du championnat. Ce stage de cohésion de 48 heures n’a cessé de surprendre, pour le plus grand plaisir des militaires encadrants, les 32 joueurs montalbanais participants ! Tout à commencer par une mise en ambiance rapide dès le lundi matin. Contrôle des sacs pour éliminer toute nourriture personnelle et récupération des téléphones portables… Le ton est donné ! Direction Montricoux, pour la découverte au bord de l’aveyron des 3 ateliers mis en place. L’adjudant BIVILLE du GSBDD, l’adjudant JEAN officier des sports du 17 et son équipe assurent les exercices. Au programme : descente en rappel, ascension à l’aide d’un filet d’assaut, et techniques de défense individuelle. A 18h30, direction le camp de Caylus. Un passage devant le camp bati leur laisse un très court instant l’espoir de passer une nuit dans un lit douillet, mais le bus s’arrête aux abords d’une ferme, pour une nuit à la belle étoile ! A la tombée de la nuit, les estomacs se creusent… les 3 groupes munis de cartes, partent à la recherche des caches où se trouve la nourriture. Vient alors le choc Parcours d'obstacles de la découverte de la ration individuelle. Une «toute petite boite» avec laquelle ils devront tenir 24 heures ! Après une première courte nuit de sommeil, le réveil est prévu à 06h00. Quelques visages portent déjà les stigmates de cette nuit dans la nature à même le sol. Petit réveil musculaire avant une séance de parcours d’obstacles en groupe. Les 2 ateliers suivants sont plus ludiques et leurs permettent de découvrir l’emploi des armes avec le simulateur et l’air-soft pour le combat en localité. Après un déjeuner avalé sans grande conviction, c’est le départ de la marche de16 km. Cet exercice peu habituel a marqué les esprits mais surtout les pieds des joueurs ! L’équipe a besoin d’être reboostée, leur entraîneur Xavier PEMEJA prend la parole et annonce la suite. Ce sera l’impressionnante descente en rappel du Roc d’Anglars. Les quelques joueurs exemptés de cette activité effectueront 5 km de plus pour rejoindre le site du second bivouac au bord de l’Aveyron. Cette longue et intensive journée se termine par la dégustation de la fameuse ration. Contrairement à la nuit précédente, vers 23h00 plus un bruit sur le camp… Le Mercredi matin débute par un petit bilan de la journée écoulée et un rappel des valeurs qui nous rapprochent militaires et rugbymen. Au cours de la matinée nos sportifs descendent l’aveyron sur 11,5 km. Après 2h15 d’efforts et quelques portages du canoë, les 3 groupes débarqueront groupés mais trempés sur la berge de Cazals. L’objectif principal de ce stage étant de parfaire la cohésion au sein du groupe. Ces sportifs de haut niveau font preuve d’une grande motivation et démontrent leur professionnalisme sous la houlette de leur encadrement, qui n’a pas hésité à montrer l’exemple. Nous suivrons avec une grande attention le parcours de notre équipe de l’USM dans ce championnat de fédérale 1, persuadés qu’ils ont le potentiel pour atteindre leur objectif de la pro D2. Descente de l'aveyron Directeur de publication: Col POITOU / Rédaction: Slt Le BOURLOUT / Maquette: Cch COUTY / Photos : Cch NAGORNY
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• FNEP (Fédération Nationale d’Entraide Parachutiste) reconnue
d'utilité publique depuis 2003. Elle aide financièrement chaque
année environ 300 parachutistes pour un montant de l’ordre de
250 000€...