DP Depaysage(3) - FRAC Basse

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DP Depaysage(3) - FRAC Basse
LE FONDS RÉGIONAL D’ART CONTEMPORAIN BASSE-NORMANDIE
PRÉSENTE
Jeppe Hein, Ulrik Weck, Joachim Koester
Dépaysage
dans le cadre du festival Les Boréales, un festival en Nord
du 20 novembre 2009 au 3 janvier 2010
vernissage jeudi 19 novembre à 18h30
DOSSIER DE PRESSE
conférence de presse jeudi 19 novembre à 11h30
9 rue Vaubenard 14000 Caen 33 (0)2 31 93 09 00 www.frac-bn.org
Le Frac Basse-Normandie bénéficie du concours de la Région Basse-Normandie
et du Ministère de la Culture et de la Communication, Direction régionale des Affaires culturelles de Basse-Normandie
Jeppe Hein, Ulrik Weck, Joachim Koester
Dépaysage
Conférence de presse jeudi 19 novembre à 11h30 au Frac
suite à l’acquisition par le Frac Basse-Normandie de trois bancs de l’artiste danois Jeppe Hein,
en présence de
M. Alain Tourret, Président du Frac Basse-Normandie et Vice-Président de la Région Basse-Normandie
M. Jack Maignan, Directeur général adjoint à la Région Basse-Normandie
Mme Isabelle Labiche-Mittendorf, Directrice de la culture à la Région Basse-Normandie
Mme Sylvie Froux, Directrice du Frac Basse-Normandie.
Ces bancs seront installés dans le Parc d’Ornano, propriété de la Région Basse-Normandie qui jouxte l’Abbaye-auxDame, à Caen.
Vernissage jeudi 19 novembre 2009 à 18h30
Trois artistes danois Jeppe Hein, Ulrik Weck et Joachim Koester sont réunis dans cette exposition pour une
exploration de l’environnement urbain, quotidien ou naturel. Investissant le Parc d’Ornano qui jouxte le Frac
Basse-Normandie, Jeppe Hein présente quatre nouveaux bancs, de sa série Modified Social Benches. Ces
bancs, proches des bancs de jardin public, sont altérés et transformés en objet, entre œuvre d’art et mobilier
urbain (dys)fonctionnel. Le public est invité à s’asseoir sur ces formes atypiques, cet acte devient alors un
effort conscient et physique suscitant l’échange entre les usagers et les passants.
Dans l’espace d’exposition du Frac, Ulrik Weck est invité à produire une œuvre où le paysage est mis en perspective en détournant certaines références de l’histoire de l’art. L’artiste utilise comme motif la nature, très
présente dans l’art danois, et joue sur les perspectives en décadrant ce paysage. Le mur d’exposition se fait
le support d’un cadre doré, troué en son centre, offrant une vision chaque fois différente des végétaux suivant
le point de vue. D’une certaine manière, le paysage représenté est vivant grâce à cet environnement artificiel
qui ne le fige pas contrairement aux peintures traditionnelles.
Joachim Koester interroge la transmission du savoir et du vécu à travers l’exploration de territoires sur les
traces de personnages réels ou fictifs. Les photographies visibles dans l’exposition ont été prises en Transylvanie, l’artiste y a suivi les traces de Jonathan Harker, protagoniste du roman le plus célèbre de Bram Stoker,
Dracula. Les images de paysage issues de cette expédition dépassent le domaine visuel pour s’étendre à
celui d’une lecture mentale.
Le parcours entre les différentes œuvres évoque le rapport au paysage, à la nature et à l’environnement de
façon générale. Le paysage parle « dans les langues que nous lui prêtons » [Joachim Koester].
exposition du 20 novembre 2009 au 3 janvier 2010
tous les jours de 14h à 18h, sauf les 25,31 décembre et 1er janvier
dans le cadre du festival Les Boréales, un festival en Nord
Jeudi 3 décembre à 19h
BOUCLES D’OR avec TRANSAT VIDEO
Projection de deux vidéos de Jørgen Leth
Contact presse et visuels
Camille Prunet
[email protected] / tél. 02 31 93 92 38
FRAC-BN 9 rue Vaubenard 14000 Caen 33 (0)2 31 93 09 00 www.frac-bn.org
BIOGRAPHIE
Jeppe Hein
Né en 1974 au Danemark. Vit et travaille à Berlin.
Expositions personnelles :
2009
• «Jeppe Hein, Invisible Labyrinth », Frac Île-de-France, Paris, France
• «Jeppe Hein», Contemporary Art Gallery, Canada
• Madision Square Garden, New York, USA
• Shiraishi Contemporary Art Inc, Tokyo
• Aros Kunstmuseum, Aarhus, Danemark
2008 •303 Gallery, New York, USA
• IMA- Indianapolis Museum of Art, Indianapolis, USA
• Contemporary Art Gallery, Vancouver, Canada
2007 • «Illusion», Sculpture Centre, New York, USA
• «Objects in the mirror are closer than they appear», Carré d’art, Musée d’Art contemporain de
Nîmes, France
• Galerie Johann König, Berlin, Allemagne
• Museum of Modern Art, Honolulu, Hawaii
• «Distance», The Curve, Barbican Art Centre, Londres, Royaume-Uni
• «Inbetween», Scai The Bathhouse, Masami Shiraishi, Tokyo, Japon
2006 • «Diagonal Space», Base Room, Florence, Italie
• «Fontane», ZERO Gallery, Milan, Italie
• Hayward Gallery, Londres, Royaume-Uni
• «Reflection», Galleri Nicolai Wallner, Copenhagen, Danemark
• Sid Ned, Copenhagen, Danemark
• «Usynlig labyrint», x-rummet, Statens Museum for Kunst, Copenhagen, Danemark
• «Jeppe Hein», Centre d’Art Contemporain la Synagogue de Delme, Delme, France
• «Jeppe Hein», Sies + Höke Galerie, Düsseldorf, Allemagne
2005 • «New Minimal», La Salle de bains, Lyon, France
• «Private Rain», Sculptureparc Bodø, Norvège
• «Distance», The Moore Space, Miami, USA
• «Simplified», Yvon Lambert, Paris, France
• «Invisible Labyrinth», space 315, Centre Georges Pompidou, Paris, France
• «Neonwall», Art Gallery of New South Wales, Sydney, Australie
• «Minimal Overload», Galerie Johann König, Berlin, Allemagne
• «Roller Coaster», Dunkers Kulturhus, Helsingborg, Suède
• Tate Liverpool, Liverpool, Royaume-Uni
Expositions collectives (sélection) :
2009 • «While we are waiting (for the new space)», Galleri Nicolai Wallner, Copenhague, Danemark
2008 • «Reality Check», Statens Museum for Kunst, Copenhague, Danemark
• Folkestone Triennial, Folkestone, Royaume-Uni
• 15 Years Anniversary Exhibition, Galleri Nicolai Wallner, Copenhague, Danemark
2007 • «Just Use it!», Nordjyllands Kunstmuseum, Aalborg, Danemark
• «Passion for Art», Essl Museum, Klosterneuburg/Vienne, Austria
• «Silly Adults», Galleri Nicolai Wallner, Copenhague, Danemark
• «The Freak Show», Musée art contemporain, Lyon, France
• «Made in Germany», Sprengel Museum Hannover/Kunstverein Hannover/kestnergesellschaft,
Hanovre, Allemagne
• «Half Square, Half Crazy», Villa Arson, Nice, France
• «Absent without leave», Victoria Miro Gallery, Londres, Royaume-Uni
• Skulptur Projekte Münster 07, Münster, Allemagne
• «The world as a stage», Tate Modern, Londres, Royaume-Uni
2006 • «This is not for you: Sculptural Discourses», Thyssen-Bornemisza Art Contemporary, Vienne,
Autriche
• «Exportable Goods», Krinzinger Projekte, Vienne, Autriche
• «Nichts», Shirn Kunsthalle, Frankfort, Allemagne
• Momentum 2006, Moss, Norvège
• «Testigos», Fundación NMAC, Cádiz, Espagne
• «Kit-o-parts», CAN Neuchâtel, Suisse
• Liverpool Biennale, Liverpool, Royaume-Uni
• «Le mouvement des images», Centre Pompidou, Paris, France
• Galerie Johann König, Berlin, Allemagne
BIOGRAPHIE
Ulrik Weck
Né en 1972 à Copenhague, Danemark. Vit et travaille à Copenhague.
Expositions personnelles
2009
• «Ulrik Weck I Jeppe Hein», Kunstverein und Stiftung Springhornhof, Neuenkirchen,Allemagne
SCAI the Bathhouse, Tokyo, Japon
2008
• «untitled», Galleri Christina Wilson, Copenhague, Danemark
2004
• «Kragh og Halling», Copenhague, Danemark
Expositions collectives
2009
• (curated fair show), Art Copenhagen, Forum, Copenhague, Danemark
• «KURS: SØEN», Vestsjællands Kunstmuseum, Sorø, Danemark
• «It’s Raining Men!», Galleri Christina Wilson, Copenhague, Danemark
• «Skateistan», Copenhagen Skatepark, Copenhague, Danemark
• «The Lake», Vestsjællands Kunstmuseum, Sorø, Danemark
• «Møstings Hus», Copenhague, Danemark
2008
• «Unfair», Copenhague, Danemark
• «Beers», CO-LAB, Copenhague, Danemark
• «Rebranding Christma»s, Galleri Fedt, Copenhague, Danemark
2006
• «Regarding the others», Momentum kunstfestival, Norvège
• «Stafet», FØRSTE TIL VENSTRE, Copenhague, Danemark
2004
• «REPETITION», Stockholm, Malmø, Danemark
2003
• «HARD KIJKEN», international film / video festival, Arnhem, Hollande.
• «WHO´S THE STORYTELLER», Helsinki, Stockholm, Bergen, Norvège
• «COSMIC ZOOM», film/videofestival, Copenhague, Danemark
2002
• «Bits and Pieces», STATENS MUSEUM FOR KUNST, Copenhague, Danemark
• GALERIE PRIMA KUNST, Kiel, Germany ELSKAGER, Kolding, Danemark
Présent dans la collection
Statens Kunstfond
BIOGRAPHIE
Joachim Koester
Né en 1962 à Copenhague, Danemark. Vit et travaille à New York, USA.
Expositions personnelles (sélection) :
2009
• « Joachim Koester, Poison Protocols and Other Histories », Stills Centre For Photography,
Edinbourgh, Royaume-Uni
2008
• « Joachim Koester », Overgaden, Copenhague, Danemark
• « Tarantism & Pit Music », Galleri Nicolai Wallner, Copenhague, Danemark
2007
• « Min yttre gräns är en oändlig mur av punkter », Moderna Museet, Stockholm, Suisse
• « The Magic Mirror of John Dee and Other works », Preus Museum, Horten, Norvège
• « Morning of the Magicians », Galerie Jan Mot, Bruxelles, Belgique
• « Numerous Incidents of Indiffinite Outcome », Extra City, Anvers, Belgique
• « Twelve (Former) Real eEstate Opportunities », Galerie Jan Mot, Bruxelles, Belgique
2006
• « The Magic Mirror of John Dee », Palais de Tokyo, Paris, France
• « Messages from the Unseen », Lunds Konsthall, Lund, Suisse
• « Centre d’art Santa Mònica », Barcelone, Espagne
• Galerie Jan Mot, Bruxelles, Belgique
• « Morning of the Magicians and other works », Galleri Nicolai Wallner, Copenhague, Danemark
2005
• Galerie Jan Mot, Bruxelles, Belgique
• The Kitchen, New York, USA
• Biennale de Venise (The Danish Pavilion with Gitte Villesen, Peter Land, Ann Lislegaard & Eva
Koch), Venise, Italie
• Gallery Greene Naftali, New York, USA
Expositions collectives (sélection) :
2009
• « Morality », Witte de With Center for Contemporary Art, Rotterdam, Pays-Bas
• « Esthétique des pôles. Le testament des glaces », Frac Lorraine, Metz, France
• « Mise à l’échelle », Musée des arts contemporains, Le Hornu, Belgique
• « Heaven », 2nd Athens Biennale, Athènes
• « While we are waiting (for the new space) », Galleri Nicolai Wallner, Copenhague, Danemark
• « On Second Reading », Galeria Estrany de la Mota, Barcelone, Espagne
• « Then the work takes place », Camera Austria, Kunsthaus Graz, Autriche
• Aspect Ratio, International Film Festival, Rotterdam, Pays-Bas
2008
• « If I can’t Dance... », De Appel Arts Centre, Amsterdam, Pays-Bas
• 15 Years Anniversary Exhibition, Galleri Nicolai Wallner, Copenhague, Danemark
• « Transes », Musée Départemental d’Art Contemporain de Rochechouart, France
• « Non Knowledge », Projects Arts Centre, Dublin, Irlande
• « Try again. Fail again. Fail better. » Muscarnok/Kunsthalle, Budapest, Hongrie
• « Reality Check », Statens Museum for Kunst, Copenhague, Danemark
• « Die Wahrnehmung von Ideen führt zu Neuen Ideen », Kunstverein für die Rheinlande und Westfalen, Düsseldorf, Allemagne
• « Wild Signals », Württembergischer Kunstverein Stuttgart, Stuttgart, Allemagne
2007 • « Der Droste Effekt », Esther Schipper, Berlin, Allemagne
• Moscow Biennale, Moscou
• « Mask», James Cohan Gallery, New York, USA
• « Blind Date», Magazzino d’Art Moderna, Rome, Italie
• « The Importance of Not Being Seen », Berlin, Allemagne
• Biennale de Venise, Slovenian Pavillion, Venise, Italie
• « Tokyo Redux », Chateau de tokyo, Centre International d’art et du Paysage de l’île de Vassivère,
France
• « Black is Black », S.M. A.K.- Stedelijk Museum voor Actuele Kunst, Ghent, Belgique
• « Private/Public », Museum Boijmans, Rotterdam, Pays-Bas
• « Elsewhere», University of South Florida Contemporary Art Museum, Tampa, Floride, U.S.A.
• « Mystic Truths », Auckland Art gallery, Auckland, New Zealand
• 1st Thessaoniki Biennale of Contemporary Art, Thessaloniki, Grèce
• 8th Sharjah Biennial, Sharjah, Dubai, Emirats Arabes Unis
• « Expeditions », La Galerie- centre d’art contemporain, Noisy le Sec, France
• « Forschen und Erfinden », Fotomuseum Winterthur, Winterthur, Suisse
• « Les temps modernes », Domaine de Kerguéhennec- Centre d’Art Contemporain, Bignan,
France
Présent dans la collection
• Metropolitan Museum of Art, New York, USA
• MoMA, New York, USA
• S.M.A.K, Stedelijk Museum Voor Actuele Kunst, Ghent, Belgique
• Towner Art Gallery, Eastbourne
• Fonds national d’art contemporain, Paris, France
• Statens Museum for Kunst, Copenhague, Danemark
• Moderna Museet, Stockholm, Suisse
• The Museum of Fine Arts, Hudson, Texas, USA
• Musee des arts contemporains MAC’s Grand-Hornu, Belgique
• De Verbeelding, Zeewolde, Pays-Bas
• Thyssen-Bornemisza Contemporary Art Foundation, Vienne, Autriche
• KIASMA, Museum of Contemporary Art, Helsinki, Finlande
BOUCLES D’OR AVEC TRANSAT VIDEO
projection vidéo à l’occasion des 15 ans de Transat Vidéo
et dans le cadre du festival Les Boréales, un festival en Nord
jeudi 3 décembre 2009 à 19h
au Frac Basse-Normandie
Jørgen LETH
Né en 1937 à Aarhus (Danemark). Vit depuis 1991 à Jacmel (Haïti)
Jørgen Leth a étudié la littérature et l’anthropologie à l’Université de Arhus ainsi qu’à l’Université de
Copenhague, il a travaillé comme journaliste pour Aktuelt (1959-1963) et pour Politiken (1964-1927).
Leth, qui est à la fois un poète et un réalisateur, fut une voix remarquable de la poésie danoise moderne des années 1960 et une figure clé dans le milieu du cinéma documentaire et expérimental.
Les films documentaires parmi les plus remarquables de Leth sont L’Humain parfait (1967), Vivre
au Danemark (1971) et 66 Scènes d’Amérique (1981). Leth a également abordé, par une approche
unique, à la fois mythique et épique, le documentaire sportif, une approche dont on perçoit l’exemplarité dans Stars and Watercarriers (1973) et Un Dimanche en enfer (1976). Sa vaste production
de films et de documentaires traite aussi de personnages emblématiques des arts, Je suis vivant :
Søren Ulrick Thomsen : Un poète danois (1999). Dans le domaine du cinéma, Jørgen Leth a développé un style caractéristique qui s’illustre par des modes de narration expérimentales.
« Un film est une série d’images mises ensemble. Pas une séquence, par une histoire, mais une
série d’images, rien de plus. L’ordre des images est moins important qu’une image seule. La conséquence finale de cette assertion est que les images peuvent être assemblées les yeux bandés. Que
leur ordre peut être déterminé par les règles qui prennent en compte un fort élément de hasard.
Comme William Burroughs, je considère le hasard comme une grande inspiration. Je donne au
hasard une certaine liberté dans mes films, pendant le tournage, mais souvent pendant le montage aussi. De différentes manières, j’invite le hasard à se joindre au jeu. Les règles fournissent un
principe de travail important pour moi. J’invente les règles. Un nouveau décor pour chaque film, le
plus souvent dans le but de délimiter mes possibilités techniques. Ce que la camera est autorisée
à faire, et ce qu’elle ne peut pas. Cette discipline restrictive est d’une importante cruciale pour moi.
C’est comme une image mentale avec laquelle choses et événements peuvent être vus d’une façon
particulière. Et quand les choses sont en places, les règles sont claires et fixes, alors l’attitude est
de voir ce qui va arriver comme dans 66 Scenes from America, Life In Denmark, Motion Picture. Une
série d’images, voilà ce que c’est. Chaque image a son histoire. Chaque image est un bref instant
de temps cadré. Le temps coule à travers l’image sans effort. Nous observons chaque mouvement,
nous écoutons chaque son. C’est comme ça. Je mets les images dans l’ordre. Et chaque image est
mise après une autre, insérée dans un motif. Cela devient une addition. » Jørgen Leth
Les films projetés :
66 Scènes d’Amérique • Danemark • 1982 • 42 mn
C’est un film fait d’impressions personnelles, de sensations et de perceptions. C’est une approches
liée à la fascination et à un exercice de registre replacé dans un contexte surprenant. Jørgen Leth
dit que « c’est un documentaire sur les États-Unis aujourd’hui (1982) qui embrassent des choses
importantes et des détails, des événements, les gens, les idées, des sensations. C’est une collection
d’images d’un pays qui par bien des aspects est étrange et incompréhensible pour nous, mais dans
lequel néanmoins nous reconnaissons le reflet de notre propre culture, et de nos rêves, et que nous
le voulions ou non, cela créé une relation. ».
Nouvelles scènes d’Amérique • Danemark • 2002 • 43 mn
C’est la vision personnelle et poétique de Jørgen Leth de l’Amérique, filmée à New York, au Texas,
Nouveau Mexique, Colorado, Arizona et Californie en septembre 2001. Lui et son cameraman Dan
Holmberg ont décidé de faire une suite à leur classique 66 Scènes d’Amérique. Ils voulaient faire le
portrait du mythe, les routes sans fin, les stations service, les dîners, les motels, les villes. Parmi
les participant au film figurent le poète John Ashberry, le compositeur John Cale, l’acteur Dennis
Hopper et le photographe Robert Franck. Les livres de la fin des années cinquante et les tableaux
d’Edward Hopper les ont inspirés, dans une composition identique à leur premier film.