Bulletin de l`Association Nationale des Retraités et Futurs

Transcription

Bulletin de l`Association Nationale des Retraités et Futurs
Bulletin de l'Association Nationale des Retraités et Futurs Retraités
78 rue de Malnoue – 93160 NOISY LE GRAND
Janvier 2015
Sommaire :
Hommage à Jean ALBY
Nouveau bureau
Actualité
Le Projet du MNR sur les retraites
Bulletin d'adhésion
IN MEMORIAM JEAN ALBY
Notre président Jean ALBY nous a quittés en novembre 2014, à l'âge de 87 ans. C'était un fidèle
soutien du MNR depuis le début, en 1999.
Il avait assumé la présidence de l'ANRFR pendant des années. Nous avons apprécié la qualité des
bulletins qu'il nous a envoyé. Il aura bien mérité de notre pays et du camp national.
Nous ne l'oublierons pas
Nouveau bureau
A la suite du décès de J. Alby, nous avons procédé à la formation d' un nouveau bureau, composé
comme suit :
Président : Marcel Courtial
Trésorier : Marcel Forestier
Secrétaire général : Roland Curtet
Texte récent lu sur le site de Sauvegarde Retraites :
Les épargnants chinois font leur beurre sur nos déficits
article publié le 16-12-2014
« En faisant racheter les déficits sociaux par les Chinois, la Cades fait de la
capitalisation à l’envers pour pallier la gestion désastreuse de la répartition. Le pire
est qu’elle s’en réjouit…
Voici que la Cades – Caisse d’amortissement de la dette sociale – annonce, avec tambours et
trompettes, la signature d’un accord avec la Bank of China. Il s’agit ni plus ni moins que de
faire racheter les déficits sociaux français par les Chinois, via des obligations émises en
monnaie nationale chinoise.
Le "triomphalisme" de la Cades a quelque chose d’indécent : comment se réjouir que nos
déficits soient ainsi recyclés en dette publique supplémentaire ? Comment se réjouir que les
épargnants chinois fassent tranquillement leur beurre sur nos déficits sociaux en percevant des
intérêts sur lesdits déficits ?
...
Créée en 1996, la Cades a pour mission d’amortir les déficits successifs de la sécurité sociale,
notamment ceux de la branche vieillesse.
En 17 ans, elle a "amorti" 84 milliards d’euros de dette sociale. Ce qu’elle nomme
« amortissement » constitue en réalité la facture pour le contribuable. »
Sur ce sujet, voici le début du communiqué de la CADES :
(Communiqué de presse 4 décembre 2014)
SIGNATURE D’UN PROTOCOLE D’ACCORD DE COOPÉRATION
AVEC LA BANK OF CHINA
La CADES (Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale) est heureuse d’annoncer la signature d’un
protocole d’accord avec la Bank of China en vue d’une coopération active sur les marchés de
capitaux.
Ce protocole, signé hier par M. Patrice Ract Madoux, Président du Conseil d’administration de la
CADES, et M. Nhay Phan, Directeur Général de la Bank of China Paris, à l’occasion de la visite en
France de M. Siqing Chen, Vice Chairman et Président du groupe Bank of China Limited, vise à
consolider la coopération bilatérale entre la France et la Chine et renforcer l’internationalisation de
la monnaie nationale chinoise, le renminbi (RMB), en permettant à la Bank of China
d’accompagner la CADES dans l’émission d’emprunts en RMB.
…
COMPTE PÉNIBILITÉ : QUE VA-T-IL EN SORTIR ?
Adopté en fin 2014 en deuxième lecture par l’Assemblée nationale après le rejet du Sénat en
novembre, il souffre, selon Sauvegarde Retraites (4 décembre 2014) dès l’origine de sept péchés
capitaux et rédhibitoires :
1. L’hypocrisie : « il introduirait un facteur d’équité dans la pseudo-réforme des retraites,
concoctée par Marisol Touraine. En réalité, il s’agit d’un alibi qui a permis au
gouvernement de faire l’impasse sur les véritables mesures de justice, en particulier celles
concernant les différences de traitement outrancières entre les retraités du privé et ceux
des régimes spéciaux de la fonction publique et assimilés. »
2. La contradiction. « Le compte pénibilité permettra aux salariés qui auront acquis
suffisamment de points de partir plus tôt à la retraite s’ils le souhaitent, promet le
gouvernement. Mais parallèlement, faute d’une véritable réforme, l’âge de départ ne cesse
de reculer et le temps de cotisation d’augmenter. Où est la logique ? »
3. La complexité. «... Sa mise en place est un casse-tête pour les entreprises,
notamment pour les PME déjà fragilisées. »
4. La cherté. « Selon une enquête de l’Union des industries et métiers de la métallurgie
(IUMM), cette mesure coûterait aux entreprises, du fait des cotisations mais aussi du coût
de sa gestion administrative et technique, entre 500 et 600 euros par an et par salarié
(concerné ou pas par le dispositif). »
5. L’incohérence. « La mise en place du compte pénibilité augmentant ainsi le coût du
travail, les entreprises embaucheront moins. Or, dans un système par répartition, ce sont
les cotisations des actifs qui permettent de payer les pensions. Si les entreprises cessent
d’embaucher, le nombre des chômeurs augmente, celui des actifs diminue et les
cotisations de retraite sont supportées par un plus petit nombre d’actifs,... »
6. L’imprécision. « Qu’est-ce qu’une posture « pénible » ? À partir de quel volume le bruit
devient-il insupportable ? Pourquoi retenir, parmi les critères qui ouvrant droit au bénéfice
du compte pénibilité, certains « gestes », mais pas le « burn out » dont souffrent de
nombreux cadres ?...
7. La tromperie. « Dans un système par répartition, le montage réalisé par le
gouvernement sous le nom de « compte de pénibilité » s’apparente au système de Ponzi,
remis à l’honneur par l’escroc Bernard Madoff. Les cotisations et surcotisations prélevées
sur les entreprises ne seront pas capitalisées pour financer à terme des départs anticipés
à la retraite, mais immédiatement jetés dans le gouffre du déficit... »
Le premier ministre, s'apercevant sans doute de quelques difficultés d'application, a chargé en ce
début janvier 2015 le député PS Christophe Sirugue et un chef d'entreprise, Gérard Huot, d'une
mission visant à simplifier ce compte.
LE PROJET DE RÉFORME DES RETRAITES DU MNR
CONSTAT:
Depuis des années les caisses sont déficitaires, les retraites stagnent et le pouvoir d'achat des retraités baisse.
Aucun parti politique n'a proposé une solution adaptée à la vie économique et sociale d'aujourd'hui.
NOTRE PROPOSITION :
Un système totalement nouveau et clair. Le système actuel relève de plusieurs régimes et il est géré par
d'innombrables caisses. Le montant des pensions de retraite est souvent le fruit d'un calcul complexe et
dépend fortement du secteur dans lequel le salarié a eu la chance – ou la malchance – de faire carrière. A
salaire net égal, de grosses différences affectent le montant des retraites et le temps de travail exigé pour en
bénéficier à taux plein.
Le MNR préconise un système viable, équitable, en rupture totale avec le système actuel condamné à
la faillite à plus ou moins long terme.
Notre projet comporte une refonte complète de tous les régimes rassemblés en un seul, et un financement de
solidarité nationale déconnecté de la masse salariale.
LE SYSTÈME DE RETRAITE QUE NOUS PROPOSONS COMPORTE TROIS PILIERS
1- Le premier pilier est le versement à tout travailleur ayant accompli une carrière professionnelle complète
d'une retraite minimum universelle (RMU) permettant un niveau de vie décent (au moins 1200 euros par
mois, hors complémentaire).
2- Le second pilier est constitué d'un mécanisme obligatoire, par points, personnalisé, visant à maintenir un
certain niveau de revenus après le départ en retraite. Ce système sera applicable à tous les salariés.
3- Un troisième niveau – facultatif – sera institué sous forme d'épargne volontaire constituée par l'acquisition
de points achetés en complément des points acquis selon les modalités ci-dessus, avec incitation fiscale à
l'entrée (sur le modèle des assurances-vie actuelles).
La retraite globale sera donc composée de la RMU, de la complémentaire par points obligatoire et
éventuellement d'une retraite complémentaire volontaire.
LE BESOIN ET LE MODE DE FINANCEMENT
Le total des besoins de financement résultant du premier pilier serait de l'ordre de 216 milliards d'euros par
an (15 millions de retraités à 14 400 € par an ).
Pour remplacer le système actuel, nous proposons une cotisation sociale sur tous les systèmes de paiement
réalisés en France. Les prélèvements sur salaires à charge des salariés et des entreprises seront
supprimés. Il ne s'agit pas en effet d'un prélèvement supplémentaire mais d'un prélèvement de
remplacement. L'assiette (28 420 milliards en 2011) est beaucoup plus large que l'assiette actuelle (650
milliards) ; les taux de cotisations seront donc beaucoup plus faibles. En prenant cette base, le financement
des 216 milliards de retraites représenterait donc 0,76 % du volume de ces opérations de paiement. Ainsi un
revenu mensuel de 2000 € donnerait lieu, in fine à une cotisation totale de 15,20 €. Cette somme serait
prélevée sur le compte bancaire des émetteurs de paiement et de leur bénéficiaire à 50 % pour le créditeur et
50 % pour le débiteur, à charge aux organismes bancaires de verser ces prélèvements à une Caisse Centrale.
Le salaire brut étant bloqué le salarié percevrait 6,85 % en plus sur son salaire et son employeur épargnerait
10 % des cotisations sociales sur salaires, puisqu'il n'y aurait plus de prélèvement sur le salaire.
Ce système permettrait :
 d'améliorer la compétitivité de nos entreprises
 de redonner encore plus de pouvoir d'achat à nos compatriotes.
Ce système devra aussi s'appliquer à l'ensemble du régime de l'assurance maladie.
L'intérêt de tels changements serait double :
 d'une part, toutes les fonctions de l'activité nationale seraient concernées par ces prélèvements, en
particulier l'ensemble des revenus et des produits importés
 d'autre part ils introduiraient une grande simplification de la gestion nationale
F. Bocquillet membre du Bureau National du MNR.
Pour plus de détails, cf. le dossier sur notre site www.m-n-r.fr
ADHÉSION 2015 :
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BULLETIN D’ADHESION
A retourner à : ANRFR – 78 rue de Malnoue 93160 NOISY le Grand
(tél. 09 51 45 84 93)
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