Analyse des mesures de prévention des cambriolages d`appartements

Méthodes et outils pour une approche stratégique de la sécurité urbaine – Fiche outil
Audit de sécurité – Analyse des mesures de
prévention des cambriolages
d’appartements
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Type d’outil
Enquêtes
Portée territoriale
Le « Stuttgart-Nord » - un quartier où les cambriolages, par rapport au nombre d’habitants,
ont très fortement progressé au cours des derniers mois.
 Weißenhof (125 pour 2 280 habitants) ;
 Mönchhalde (130 pour 2 225 habitants) ;
 Relenberg (121 pour 4 493 habitants) ;
 Lenzhalde (122 pour 2 060 habitants) ;
 Bismarckturm (123 pour 358 habitants) ;
 Killesberg (124 pour 1 316 habitants) ;
soit un total de 12 732 habitants).
Cette zone ne présente pas seulement un taux élevé de cambriolages, par la structure de ses
villes, elle répond aux critères du projet.
Durée/calendrier
Automne 2014
Collecter des données statistiques et des commentaires sur les mesures de prévention de
cambriolages actuellement en vigueur, afin d’en mesurer l’efficacité. Pour ce faire, un
questionnaire a été distribué à 2 500 personnes résidant dans divers secteurs de Stuttgart
préalablement sélectionnés.
De novembre 2014 à mars 2015
Mesures de prévention des cambriolages à ensuite mettre en œuvre dans ces secteurs.
Printemps 2015
L’étape suivante a consisté à remettre un second questionnaire à 2 500 personnes afin de
vérifier l'efficacité des nouvelles mesures.
Mots-clés
enquête, cambriolage
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Méthodes eet outils pour une approche stratégique de la sécuurité urbaine – Fiche
F
outil
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des six zones sélectionnées. Une lettre explicative officielle signée du maire et une enveloppe
timbrée ont été ajoutées afin d’encourager la participation. Un rappel a été envoyé aux
participants au moment de l’enquête .Pendant son déroulement, une assistance
téléphonique et des sondages par courrier électronique ont été mis à leur disposition. De
plus, les personnes interrogées ont également pu prendre part à une loterie pour gagner des
bons d’achats. Ce sont 1 353 personnes au total sur les 2 500 sollicitées, soit 57 %, qui ont
pris part à la première étape de l’enquête.
Les thèmes de cette enquête portaient sur :
 le sentiment général de sécurité ;
 le sentiment de sécurité ou d’insécurité dans la zone résidentielle de la
personne interrogée ;
 le sentiment de sécurité sur des points spécifiques, tels que le cambriolage, la
consternation ;
 la signification des mesures de « prévention des cambriolages » : prévention
ou protection ; des informations éventuellement reçues sur ce type d’actions
préventives ;
 le possible recours à un dispositif technique comme méthode de prévention
des cambriolages ;
 la réaction de la personne interrogée dans le cas où elle observerait dans son
quartier la présence d’un rôdeur ;
 les données personnelles et la description du foyer familial ou de
l’appartement
 la distribution du questionnaire accompagné d’un courrier du bureau des
statistiques ;
 les rappels envoyés en octobre 2014.
Résultats de la première enquête :
 45 % des personnes qui ont répondu pensent qu’elles contacteront la police
s'il se passe quelque chose d’inhabituel ou si elles croient que quelque chose de
suspect est susceptible de se produire dans leur quartier. 35 % n’en sont pas sûrs et
seulement 16% disent qu’elles ne feraient rien.
 77 % des participants affirment qu’il n’y a pas eu de cambriolages ni de
tentatives depuis qu’elles habitent à Stuttgart.
 51 % ont lu des informations sur les dispositifs techniques disponibles visant
à éviter les cambriolages.
 54 % ont pris des mesures pour protéger leur appartement. La dépense la
plus importante oscillait entre 1 000 et 5 000 €.
 Les raisons invoquées pour ne pas investir dans la sécurisation des
habitations indiquent notamment :
 la présence d'une personne à la maison la plupart du temps (23 %)
 o en tant que locataire : o il faut convaincre le bailleur (22 %)
 le coût (16 %)
 le quartier situé dans une zone protégée (15 %)
 le projet d’investir dans des mesures de sécurisation du domicile (68 %)
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5.2 Mesures préventives mises en œuvre entre la première et la seconde enquête
(octobre 2014 - mars 2015)
Guichet d’information sur les marchés
Police
Marches dans le quartier pour détecter des risques potentiels
(fenêtres et portes ouvertes…)
Police ainsi les unités
urbaines et municipales
Contact avec les citoyens
Police ainsi les unités
urbaines et municipales
Renforcement de la présence policière
Police
Sensibilisation par l’intermédiaire de citoyens occupant des Prévention de la criminalité
fonctions honorifiques
de la ville de Stuttgart
Distribution d’une carte communautaire dans les quartiers Prévention de la criminalité
afin que les personnes échangent leur numéro de téléphone
de la ville de Stuttgart
et prennent soin les uns des autres.
Campagne de vigilance dans les clubs, les associations Prévention de la criminalité
citoyennes et autres collectifs
de la ville de Stuttgart
Pièces de théâtre afin d’informer les participants, tout en les Prévention de la criminalité
distrayant, sur ce qu'ils doivent faire pour éviter les
de la ville de Stuttgart
cambriolages.
Publications des médias et quotidiens locaux
5.3 Seconde enquête (mars 2015)
La seconde enquête s'est déroulée du 3 mars au 10 avril 2015. Un panel hétérogène et
transversal a été utilisé, afin d'obtenir une relation de cause à effet proche de la réalité des
projets de prévention mis en œuvre dans toutes les villes.
Ainsi, l’ensemble des personnes qui avaient répondu au premier questionnaire, en ont reçu
un nouveau à remplir.
Un second échantillon de personnes a été établi à partir de celles dont la résidence principale
dans un logement du parc privé se trouve dans l'une des six zones de la ville de Stuttgart et
qui n’avaient pas pris part à la première enquête, car elles ne figuraient pas dans les fichiers
d'enregistrement local des habitants. Ces personnes constituent en quelque sorte un
« groupe de contrôle ». Les participants de la première enquête (échantillon de la population)
ont également été interrogés.
Une fois les nouvelles mesures de prévention en vigueur, une nouvelle enquête a été lancée
au printemps 2015. Encore une fois, 2 500 ménages ont été sollicités.
Les questions traitées portaient sur :
 le sentiment suscité par les mesures de prévention des cambriolages ;
 l’évaluation => positive/déroutante ;
 des réflexions très élaborées : les contacts passifs : parfaits ? les contacts
directs avec la police, imparfaits ?
 quels changements comportementaux privilégier ?
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F
outil
 davantage d’information ?
 les échanges
é
avvec le cerclee d’amis ?
 la volonté de
d prendree un rend
dez-vous avec le K
KKP (Kom
mmunale
Kriminalprävention)
 un éventuel
é
projet d’invesstissement dans
d
des diispositifs (su
upplémenta
aires) de
sécurisation
n du domicile ?
Gouveernance//gestion
 Coo
opération avvec les parttenaires de Stuttgart
S
en
n matière dee sécurité
 Burreau chargé de la préven
ntion de la criminalité à Stuttgart
 Burreau des statistiques
 Hôttel de ville de
d « Stuttga rt-Nord »
 Qua
artier général des forcees de policee de Stuttga
art (activitéss policièress pour la
prévention de la crimin
nalité)
 Club
b de promo
otion pour u
une « Stuttg
gart sûre et propre
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»
 Efuss et DEFUS
 Burreau pour l’e
engagemen
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gart
Resso
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0 €.
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ution des cambriolages d’appartem
ments.
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uation
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mble du pro
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résultatts.
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ment de référence et d’ap
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