Les besoins en formation au travers des métiers en tension

Transcription

Les besoins en formation
au travers des métiers en tension
2011
Novembre 2012
2
SOMMAIRE
Objet et Méthodologie
p.4
Partenaires et Sources
p.6
Quelques données socioéconomiques
p. 8
Fiches sectorielles
p.11
Synthèse des principaux indicateurs
p.32
Synthèse des métiers en tension
p.33
Fiches Métiers en tension
p.34
Synthèse des mesures d’écart et relevé des besoins en formation
p.51
3
LES FICHES SECTORIELLES
1234567-
Agriculture
Bâtiment et travaux publics
Industrie
Transport/Logistique
Commerce/Vente
Hôtellerie/restauration
Santé/Action sociale/Services aux personnes
p.11
p.14
p.16
p.20
p.22
p.26
p.30
LES FICHES METIERS EN TENSION SUR LE PAYS DU GRAND BEAUVAISIS
1- Mécanicien agricole
2- Chef de chantier et conduite de travaux
3- Maçon qualifié voiries et réseaux VRD
4- Brancheur coffreur
5- Conducteur d’engins des TP
6- Tourneur/Fraiseur/opérateur/régleur sur commande numérique
7- Monteur/ajusteur
8- Dessinateur en mécanique
9- Mécanicien de maintenance industrielle
10- Electricien de maintenance
11- Responsable logistique
12- Attaché commercial
13- Représentant auprès de particulier
14- Technico-commercial
15- Agent polyvalent de restauration/Cuisinier
16- Réceptionniste d’hôtel
17- Aide soignant
p.34
p.35
p.36
p.37
p.38
p.39
p.40
p.41
p.42
p.43
p.44
p.45
p.46
p.47
p.48
p.49
p.50
4
Méthodologie Identification des besoins de formation 2012
MEF du Pays du Grand Beauvaisis
Contexte
Dans le cadre de ses missions, l’Observatoire de la Maison de l’Emploi et de la Formation (MEF) du Pays du Grand Beauvaisis réalise chaque année un
diagnostic socio-économique du territoire. Les résultats ont montré des évolutions conséquentes dans certains secteurs d’activités, des difficultés de
recrutement et également une inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi pour certains métiers.
Ces constats ont amené la MEF à centrer ses réflexions sur les métiers en tension dans la perspective d’anticiper sur les besoins. L’objectif est d’analyser
au moyen de fiches sectorielles l’emploi et la formation via le développement économique du territoire. Il s’agit également de mesurer l’écart entre le potentiel
d’offres d’emploi du marché du travail local et la ressource humaine disponible sur le territoire.
Au travers d’indicateurs quantitatifs, qualitatifs et prospectifs, cette étude apporte aux commanditaires de formation (dont le Conseil Régional de Picardie)
un éclairage sur les évolutions à apporter aux commandes de formation.
Les objectifs
-
Déterminer les métiers en tension sur le territoire par l’analyse du marché de l’emploi et l’expertise des branches professionnelles, chambres
consulaires et OPCA.
-
Analyser l’emploi et la formation par secteur d’activité via le développement économique du territoire (tendances et perspectives d’emploi sur le
territoire) ;
-
Mesurer l’écart entre le potentiel d’offres d’emploi du marché du travail local et la ressource humaine disponible pour identifier les besoins en formation
par métiers ;
-
Echanger sur les résultats quantitatifs et qualitatifs avec les partenaires et ajuster les besoins en fonction des commentaires du réseau AIO.
5
La méthodologie
POTENTIEL MARCHE DU TRAVAIL
- Evolution de l’emploi salarié (URSSAF-Pôle Emploi)
- Evolution des offres d’emploi (Pôle Emploi, CARMEE,
DIRECCTE)
- Recrutements (URSSAF, INSEE)
- Conjoncture économique (EPCI, CCI, OPCA, branches prof.,
observatoires prospectifs, INSEE, Banque de France,
CARMEE, ...)
- Développement du territoire (EPCI, Pays)
- Départs en retraite (INSEE, CARMEE)
POTENTIEL MAIN D’OEUVRE
- Evolution et stocks demandeurs d’emploi (Pôle Emploi, CARMEE,
DIRECCTE)
- Evolution des offres d’emploi (Pôle Emploi, CARMEE, DIRECCTE)
- Départs en retraite (INSEE/CARMEE)
- Nombre d’employeurs potentiels (INSEE)
MESURE DES METIERS EN TENSION
- Evaluer les besoins de main d’œuvre par métiers
- Comprendre les besoins des employeurs en termes
de formation et de compétences
POTENTIEL FORMATION
- Stocks sortants formations initiales (Rectorat, CARMEE)
- Stocks sortants formations continues (CRP, Pôle Emploi)
- Stocks sortants formations alternance (CRP, Rectorat, CARMEE)
MESURE DE LA TENSION ET DES BESOINS EN TERMES DE FORMATION
-
Analyse des données quantitatives afin de connaitre la situation du marché du travail en termes de métiers en tension (Données Pôle Emploi, INSEE, URSSAF, ...)
Elaboration de fiches synthétiques sectorielles et « métiers en tension » ;
Organisation et animation d’entretiens individuels pour la collecte d’informations qualitatives auprès des acteurs locaux emploi/formation, branches professionnelles
et OPCA afin d’évaluer les besoins ;
Mise en perspective des besoins de main d’œuvre qualifiée avec le potentiel de sortants de formation sur le territoire ;
Mesure des écarts et analyse des métiers en tension sur le plan de la formation ;
Groupe de travail avec le Conseil Régional de Picardie afin de valider la démarche et de discuter des premiers résultats obtenus.
Réunions avec les partenaires de l’AIO (Mission Locale, Cap Emploi, Pôle Emploi, PLIE, Conseil Général…), le Conseil Régional de Picardie et la DIRECCTE afin de
présenter le travail réalisé et de permettre l’apport d’éléments qualitatifs complémentaires.
6
Les principaux acteurs et partenaires sollicités
Type de structures
AIO / Accompagnement
Orientation
Chambres consulaires
Regroupement professionnel
OPCA
Organismes locaux
Pôle Emploi Beauvais Délie
Pôle Emploi Beauvais Mykonos
CAP Emploi Beauvais
MEF du Pays du Grand Beauvaisis
PLIE du Beauvaisis
Conseil Général de l’Oise
CIO Beauvais
Chambre de métier et de l’Artisanat
Chambre de commerces et de l’Industrie
Chambre de l’agriculture
UIMM/ ADEFIM (Industrie)
UNIFAF
FFB
CAPEB
AREF BTP
IFOPCA
FAFSEA
OPCA Transport
FORCO
INTERGROS
FAFIH
FEPEM
FEDESAP
FAFTT
7
Type de structures
Chargé de mission
développement économique
des EPCI
Observatoires prospectifs des
métiers et qualifications
Partenaires statistiques
Organismes locaux
Communauté d’Agglomération du Beauvaisis
Communauté de Communes de la Picardie Verte
Communauté de Communes du Pays de Bray
Communauté de Communes des Vallées de la Brèche et de la
Noye
Communauté de Communes Rurales du Beauvaisis
Communauté e Communes de Crèvecœur le Grand
Association du Pays du Grand Beauvaisis
IAA
Hôtellerie/Restauration
Métallurgie
BTP
OPTL
Branche sanitaire, sociale et médico-sociale
Chimie
Commerce inter-entreprise
Commerce et métiers du gout
Emplois et Métiers (ex observatoire du travail temporaire)
INSEE
URSSAF
CARMEE
Rectorat
Conseil Régional de Picardie
Banque de France
DARES
Pôle Emploi
UT DIRECCTE 60
8
QUELQUES DONNEES SOCIOECONOMIQUES
Le Pays du Grand Beauvaisis et sa population (2009)
Organisation du Pays :
Population par EPCI (INSEE 2009)
5 Communautés de Communes
1 Communauté d’Agglomération
1 Commune non rattachée : Sérifontaine
10%
Communes : 217
11%
Population : 168.858 habitants (2009)
Superficie : 1807,4 km
CC Crèvecoeur
CC Picardie Verte
47%
8%
 21,5% de la population de l’Oise
 8,9% de la population de Picardie
Densité : 93,4 hab/km
CA du Beauvaisis
CC Rurales du Beauvaisis
CC Vallées Brêche et Noye
Secteur CC Pays de Bray
19%
2
5%
2
 Taux d’accroissement annuel de +0,56% entre 1999 et
2009 :
 +7930 personnes liées au solde naturel
 -528 personnes liées au solde migratoire

 3ème Pays progressant le plus rapidement en termes de
population derrière le Creillois (dû au solde naturel) et le
Clermontois (dû au solde migratoire).

 Faible mobilité domicile-travail : distance médiane de 10 à
15 km
Population par âge (INSEE 2009)
France
25,1%
58,5%
16,4%
Picardie
26,6%
58,5%
14,9%
Oise
27,6%
59,5%
12,9%
Beauvaisis
28,0%
58,2%
13,8%
0 à 19 ans
20 à 64 ans
0,0%
20,0%
40,0%
60,0%
80,0%
100,0%
65 ans ou plus
9
Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée
Taux de scolarisation des 15/24 ans (INSEE 2009)
(INSEE 2009)
France
39,00%
23,80%
15,00%
64,90%
22,20%
66,00%
60,70%
64,00%
Picardie
45,20%
24,80%
13,40% 16,60%
59,80%
62,00%
57,50%
60,00%
Oise
42,10%
25,20%
14,10%
18,60%
58,70%
58,00%
56,00%
Pays du Grand
Beauvaisis
45,10%
0%
26%
20%
Sans qualification
40%
CAP/BEP
12,90% 16,00%
60%
BAC, BP
80%
54,00%
52,00%
100%
Pays du Grand
Beauvaisis
Bac+2 et plus
Pays de Thelle
Vexin Sablons
Oise
Picardie
France
L’emploi et le marché du travail sur le Pays du Grand Beauvaisis (URSSAF 2010)
Evolution de l’emploi salarié privé de 2000 à 2010
(base 100 = 2000)
Effectifs salariés privés sur le Pays du Grand Beauvaisis
(URSSAF 2010)
108
104
45,0%
-350 emplois
40,0%
+3,2%
35,0%
102
-80 emplois
29,3%
30,0%
100
25,0%
-2,1%
-3,1%
98
20,0%
25,9%
17,7% 16,6%
15,0%
96
10,0%
94
2000

47,0% 48,3%
50,0%
+5,9%
106
+241 emplois
2001
2002
Grand Beauvaisis
2003
2004
Oise
2005
2006
2007
Picardie
2008
2009
9,5%
9,2%
2007
2010
5,0%
2010
France Métro
-10 emplois
0,0%
2007

2010
COMMERCE
CONSTRUCTION
2007
2010
INDUSTRIE
2007
2010
SERVICES
10
Secteurs sur ou sous-représentés sur le Pays par rapport à
la Picardie (URSSAF 2010)
Taux de chômage au 4ème trimestre 2011 (INSEE/POLE EMPLOI)
16
15,4%
15
14
13
12
1 : poids du secteur
équivalent au poids picard.
>1 : secteur sur-représenté
sur le Pays du Beauvaisis
par rapport à la Picardie.
<1 : secteur sous-représenté
sur le Pays par rapport à la
Picardie
11,6%
11,3%
11
10
9,6%
9,4%
9,2%
9
8
7
Beauvais
Amiens
Oise
Picardie
France
Les catégories de demandeurs d’emploi (DEFM cat. A, B, C)
(Pôle Emploi 2011)
(Pole Emploi à septembre 2012)
Ratio Offres/Demandes
2008 : 0,71
2009 : 0,45
2010 : 0,67
2011 : 0,69
 Septembre
2012
 DEFM (ABC)
Beauvaisis
Oise
 Part des
 Moins de
Ensemble
plus de
25 ans
50 ans
18280
(+10,7% sur
21,1%
18,8%
un an)
 59700 (+9,6%
20,1%
14,7%
sur un an)
11-T4
11-T3
11-T2
11-T1
10-T4
10-T3
10-T2
10-T1
09-T4
09-T3
09-T2
09-T1
08-T4
08-T3
08-T2
08-T1
07-T4
07-T3
07-T2
07-T1
06-T4
06-T3
06-T2
06-T1
05-T4
05-T3
05-T2
05-T1
04-T4
04-T3
04-T2
04-T1
03-T3
03-T4
St-Quentin
Les offres et ratios de tension sur le Beauvaisis
Hausse de 3,8% des offres
enregistrées à Pôle Emploi
entre 2010 et 2011

03-T2
03-T1
6
Part des
sans
diplômes
25,2%
22,6%
11
LES FICHES SECTORIELLES
1 - AGRICULTURE
Nombre d’emplois (INSEE) - 2009
2142 (soit 3,2% des emplois du Pays contre 2,3% dans l’Oise, 3,7% en Picardie et 2,9% en France).
Evolution des emplois entre 2007 et
2009 (INSEE)
-62 emplois (-2,8% des emplois).
Nombre d’exploitations (Agreste) - 2010
1474 exploitations (dont 1011 professionnelles).590 exploitations de plus de 100ha.
Evolution du nombre d’exploitations
-15,5% entre 2000 et 2010
Indice de spécificité de l’emploi salarié
du territoire par rapport à la région
(Unistatis) - 2011
Données
quantitatives
0,88 (soit 0,88 emploi sur le territoire pour 1 emploi présent en Picardie)
Nombre de demandeurs d’emploi Pôle
Emploi cat. A, B et C (Pôle Emploi)
534 demandeurs d’emploi de catégorie A, B et C sont recensés dans ce secteur d’activité sur le Pays du Grand
er
Beauvaisis au 1 janvier 2012 (dont 40,1% sans diplôme qualifiant).
Métiers où les demandeurs sont les plus
nombreuses sur le Pays - 2011
Les demandeurs d’emploi du Pays du Grand Beauvaisis recherchent principalement dans les métiers suivants :
ouvriers entretien des espaces verts (345 demandeurs) et les horticulteurs salariés (45).
Nombre d’inscrits ML dans ce secteur
30/09/2012
47 jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire et inscrits à la MEF sont recensés au 30 septembre 2012 (dont
14 non inscrits à Pôle Emploi).
Spécificités concernant les départs à la
retraite – Agreste et Chambre
d’agriculture de l’Oise
55,4% des chefs d’exploitation et coexploitants ont plus de 45 ans et un 40,1% ont plus de 55 ans. Ceci confirme
une pyramide des âges vieillissante. Au niveau régional, le constat est le même, 38,2% des chefs d’exploitations
ont plus de 55 ans.
Nombre d’offres d’emploi Pôle Emploi
(Pôle Emploi) - 2011
269 offres enregistrées à Pôle Emploi sur le Pays du Grand Beauvaisis dont 55 en emplois durables (CDD + 6mois
ou CDI) soit 20,7%.Hausse des offres de 25,7% par rapport à 2010.
Familles professionnelles où les offres
sont les plus nombreuses sur le Pays 2011
Les offres les plus nombreuses sur le Pays du Grand Beauvaisis concernent les ouvriers d’entretien des espaces
verts (137 offres), les conducteurs d’engins agricoles (45 offres) et les aide agricole de production horticole (28
offres).
Métier en tension selon le ratio
offres/demandes – Pôle Emploi - 2011
Conducteurs d’engins agricoles et forestiers avec un ratio de 1,5
12
Données
quantitatives
Déclaration Unique d’Embauche en 2010
– URSSAF/MSA
670 soit -8,5% par rapport à 2009
Selon le dernier recensement agricole 2010, parmi les 1474 exploitations agricoles recensées en 2010 sur le
Pays, 590 dépassent les 100 ha. Le taux de disparition des petites et moyennes exploitations (-60 ha) atteint 22%
entre 2000 et 2010. Les grandes résistent nettement mieux. Leur baisse se limite à 6%. Elles représentent 40% de
l’ensemble des exploitations du Pays (contre 57% en Picardie) et contribuent à 90% du potentiel de production
régional.
La spécialisation de l’agriculture dans les grandes cultures (céréales, oléagineux, betteraves…) se renforce. En
2010, 75,8% des exploitations du Pays sont spécialisées dans les grandes cultures. Cette part était déjà de 69% dix
ans auparavant. En sens inverse, les autres cultures (maraîchage, fruits, fleurs), déjà peu nombreuses, sont de
moins en moins représentées. Le nombre d’élevages, spécialisés ou associés aux cultures, régresse aussi
fortement (-24,5% entre 2000 et 2010 sur le territoire). Tout particulièrement, l’activité laitière se concentre et perd
près de 4 éleveurs sur 10.
En 2010, la surface agricole utilisée (SAU) du Pays couvre 149 535 ha. Depuis 2000, elle diminue chaque année
de 130 ha en moyenne (soit -8,5% en moyenne annuelle).
En revanche, la SAU moyenne par exploitation ne fait que progresser. Elle est passée de 86 ha en 2000 à 103 ha
en 2010. Celle des «grandes exploitations» atteint 182 ha (contre 170ha en 2000).
Données
qualitatives
Conjoncture économique (sources :
Chambre d’agriculture de l’Oise,
APECITA)
L’extension des terres labourables se poursuit, au détriment des superficies toujours en herbe. Les surfaces en
céréales restent stables entre les deux recensements. 74,8% des exploitants cultivent au moins une céréale. Le blé
tendre garde sa position de leader. Il est cultivé par près de 1104 exploitants. Les superficies consacrées à la
betterave ont perdu plus de 26,8% entre 2000 et 2010 (contre 8% en région). Un peu moins d’un agriculteur sur 3 la
cultive encore, contre 54% en 2000. Autre culture traditionnelle, la pomme de terre de conservation voit ses
surfaces diminuer de 22% (contre 5% en région). Le colza (9726ha en 2000 et 18113ha en 2010) et les légumes
frais et fraises (195ha en 2000 et 368ha en 2010) sont les seules cultures à voir augmenter à la fois leur superficie
et leur nombre d’exploitants.
Sur le Pays du Grand Beauvaisis, 652 actifs permanents travaillent dans les 1011 exploitations agricoles
professionnelles en 2010. Avec 82 actifs de moins qu’en 2000, l’agriculture du Beauvaisis perd 11,2% de sa main
d’œuvre en 10 ans (contre 20,1% en région).
En 2010 comme en 2000, la main d’œuvre familiale assure près des deux tiers du travail. Les dirigeants accroissent
encore leur contribution majoritaire, tandis que les autres actifs familiaux se marginalisent toujours plus. Les salariés
permanents continuent de prendre de l’importance dans l’exploitation alors que le travail occasionnel perd du
terrain. 83% des chefs et coexploitants de moins de 40 ans ont atteint un niveau de formation au moins égal au Bac.
Ils étaient 59% en 2000. De plus, un peu plus d’un exploitant sur dix pratique une activité de diversification dans le
cadre de son exploitation agricole (travail à façon, hébergement, restauration...) et 9% des exploitants
commercialisent des produits de leur ferme via des circuits courts.
13
Selon l’APECITA, les besoins de main d’œuvre dans l’agriculture restent essentiellement saisonniers : cueillette,
emploi dans des coopératives agricoles pour la réception des récoltes. Ces métiers ne demandent pas de formation
et les entreprises ont rarement de difficulté de recrutement sur leurs besoins saisonniers. Cependant, comme en
2010, on détecte un manque d’ouvriers polyvalents sachant conduire et entretenir des véhicules agricoles
(tracteurs, moissonneuse...).
Données
qualitatives
Les évolutions du secteur (sources :
Carmée, chambre d’agriculture,
APECITA)
Les politiques européennes (PAC) soumettent le secteur agricole, aux nouvelles règlementations
environnementales, d’hygiène et de sécurité. La formation continue des entrepreneurs et de leurs salariés aux
règles de sécurité, d’hygiène et d’environnement pour pouvoir continuer à exercer leur activité est quasi-obligatoire.
De plus, les changements de techniques de travail (dues à la mécanisation des pratiques et à l’informatisation
des procédés) et l’émergence de l’agriculture biologique nécessitent de plus en plus de qualifications spécifiques,
telles la spécialisation en agro-ressources ou les formations liées aux nouvelles technologies agricoles.
Enfin, il existe une forte tendance à la diversification des métiers chez l’entrepreneur agricole : les entrepreneurs
du territoire se diversifient dans les travaux publics / entretien des routes. Les entreprises des espaces verts se
diversifient dans les travaux paysagers dans les dallages, portage, maçonnerie paysagère. Celles qui sont dans la
polyculture élevage s’orientent vers l’agriculture bio, la transformation laitière, vente produits, le tourisme à la ferme,
le gîte rural. Un développement des compétences liées à la communication (site Internet) ou à la relation client est
donc nécessaire.
Les métiers en tension selon les
branches professionnelles et les
entreprises
-
Mécanicien agricole
14
2 - BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS
Données
quantitatives
Nombre d’emplois salariés privés
(UNISTATIS) - 2011
Evolution des emplois salariés entre
2000 et 2007 (UNISTATIS)
Nombre d’établissements (INSEE) - 2011
4939 (soit 7,4% des emplois du Pays contre 6,7% dans l’Oise, 6,7% en Picardie et 6,9% en France)
Création d’établissements (INSEE)- 2011
215 créations (soit 18,2% des créations 2011)
Plus gros établissements du secteur 2012
Télécoise (environ 200 salariés), SOGEA Picardie, MONSEGU SA, SAS QUINTANA
Taux de création d’établissements
par rapport à la région (Unistatis) - 2011
18,3% sur le Pays contre 18,4% dans l’Oise et 17,5% en Picardie (INSEE, 2011)
nombreux sur le Pays - 2011
retraite – INSEE – Horizon 2020
4048 (soit 9,2% des emplois salariés privés du Pays)
+1,1% (contre +0,7% pour l’ensemble des emplois du Pays) sur le Grand Beauvaisis et +2,8% pour la Picardie.
-1,1% (contre -0,5% pour l’ensemble des emplois du Pays) sur le Grand Beauvaisis et -0,8% pour la Picardie.
1173 établissements au 31/12/2011
er
Beauvaisis au 1 janvier 2012 (soit 11,6% des DEFM du Pays).
Les demandeurs d’emploi du Pays du Grand Beauvaisis recherchent principalement dans les métiers suivants :
les ouvriers non qualifiés du bâtiment second œuvre (378 demandeurs), les ouvriers non qualifiés des travaux
publics, du béton et de l’extraction et les ouvriers non qualifiés du gros œuvre du BTP (208 demandeurs).
Les ouvriers non qualifiés représentent 976 demandeurs sur les 1935 (soit près de 50,5% des demandeurs dans
le secteur du BTP).
109 jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire et inscrits à la MEF sont recensés au 30 septembre 2012
(dont 6 non inscrits à Pôle Emploi).
La représentation par famille professionnelle est sensiblement la même sur le Pays par rapport à la Picardie. Par
projection en hypothèse centrale, nous pouvons estimer à l’horizon 2020 à environ 180 le nombre annuel de
départ en retraite sur le Grand Beauvaisis (avec une répartition de 60% concernant les ouvriers qualifiés, 25%
pour les ouvriers non qualifiés et 15% pour les techniciens et agents de maîtrise).
1135 offres enregistrées à Pôle Emploi sur le Pays du Grand Beauvaisis dont 253 en emplois durables (CDD +
6mois ou CDI) soit 22,3%.
Les offres les plus nombreuses sur le Pays du Grand Beauvaisis concernent les ouvriers non qualifiés du
bâtiment second œuvre (163 offres), les ouvriers non qualifiés des TP et béton (210 offres), les menuisiers (100)
et électriciens (92). Mais les offres proposées pour les ouvriers non qualifiés ne sont pas durables (seulement
9,6%) et ne concernent que des missions d’Intérim et des CDD de moins de 6 mois. A l’inverse, les offres
d’ouvriers qualifiés sont à 31,5% durables. Les offres sans qualification requise représentent 363 offres sur les
1135 (soit près de 32% des offres dans le secteur du BTP).
15
Données
quantitatives
Métiers les plus présents au sein des
listings de Pôle Emploi
Banque de France, INSEE)
Données
qualitatives
CAPEB, FFB, Observatoire Prospectif des
Métiers et des Qualifications du BTP)
Information sur le développement
économique du territoire
branches professionnelles, l’AIO et les
entreprises
Maçon qualifié, électricien du bâtiment, couvreur et peintre.
La conjoncture dans le bâtiment ne se remet toujours pas de la crise économique de 2009. Elle reste délicate
tant dans le gros œuvre que dans le second œuvre. Ce ralentissement devrait se prolonger sur le début de l’année
2013.
er
Selon l’INSEE, la hausse d’effectifs salariés enregistrée dans l’Oise au 1 semestre 2012 dans le secteur de la
construction (+0,3%), ne se retrouve pas sur le Grand Beauvaisis qui perd -0,8% des effectifs salariés de la
construction sur la même période. Sur un an, le Pays a perdu 6% de ses effectifs salariés privés. De même, les
intentions d’embauche (DPAE) ont chuté de 5,3% en 2011 (contre +2,3% pour le département et +2,8% pour la
région).
Selon les enquêtes de conjoncture de la Banque de France (octobre 2012), l’activité du bâtiment reste en léger
repli en cette fin d’année 2012. Alors que le gros œuvre devrait accroître son niveau d’investissement, les
prévisions négatives émanent du second œuvre et des travaux publics. Les effectifs se contracteraient encore
dans chaque corps d’état du bâtiment et dans les entreprises de toutes tailles. Globalement, les entreprises du
bâtiment diminueraient leurs dépenses d’investissement.
Selon l’Observatoire Prospectif des Métiers et des Qualifications du bâtiment, plusieurs facteurs d’évolution
caractérisent le secteur du bâtiment :
- L’évolution des marchés de la Construction repose sur des facteurs multiples (conjoncture, comportements
des acteurs économiques, prix des matériaux, taux d’intérêt, pouvoir d’achat des ménages, évolution
démographique, etc.), qui échappent largement aux décisions des entreprises de la Construction.
- Les entreprises et les salariés doivent s’adapter en permanence aux évolutions des techniques et des
matériaux mis en œuvre sur les chantiers. Les évolutions sont également fortes avec les machines à
commandes numériques et dans les engins les technologies embarquées sont de plus en plus complexes.
- Depuis de nombreuses années l’industrialisation dans le BTP progresse. Cette tendance devrait se poursuivre
car les avantages attendus de l’industrialisation sont importants.
- Evolution de l’organisation des entreprises : Pour répondre au raccourcissement des délais des chantiers, aux
exigences de qualité et du développement durable tout en assurant une nécessaire rentabilité, les
entreprises mettent en place une gestion « chantier par chantier » en temps réel avec une forte implication
de l’encadrement de chantier et une autonomie plus importante des équipes.
- La pression des délais et celle de la rentabilité conduisent à organiser les chantiers avec un personnel «
calculé au plus juste », favorisant un développement de la polyvalence. La demande du client pour un service
complet participe aussi à cette recherche de polyvalence.
- Les évolutions des compétences liées au développement durable devraient permettre la « mutation » des
emplois existants afin d’adapter les compétences aux nouvelles exigences réglementaires.
Construction du projet Hammerson, centre commercial du Jeu de Paume en centre-ville. Cet espace de
19000m2 sera composé de 76 boutiques et devrait permettre au global de recruter 600 personnes dans le BTP.
Chef de chantier et conducteur de travaux,
Bancheur coffreur,
Maçons Voiries et Réseaux VRD
Conducteurs d’engins des TP
16
3 - INDUSTRIE
(UNISTATIS) - 2011
Evolution annuelle des emplois salariés
entre 2000 et 2007 (UNISTATIS)
Données
quantitatives
Plus gros établissements du secteur
(INSEE) - 2012
Créations établissements (INSEE)- 2011
Taux de création d’établissements INSEE
12 627 (soit 19% des emplois du Pays contre 18,4% en région)
11 394 salariés (soit 25,9% des emplois salariés privés du Pays contre 26,5% en région) dont :
2383 pour l’industrie du caoutchouc/plastiques et verre (-0,1% depuis 2007)
1823 pour l’industrie de fabrication de machines et équipements (-9,1% depuis 2007)
1720 pour l’agroalimentaire (-4,3% depuis 2007)
1543 pour l’industrie métallurgique (-5,8% depuis 2007)
1071 pour l’industrie de fabrication de matériel de transport (+4,4% depuis 2007)
290 pour l’industrie pharmaceutique (+3,1% depuis 2007)
-2,1% (contre +0,7% pour l’ensemble des emplois du Pays) sur le Grand Beauvaisis et -2,6% pour la Picardie.
-3,5% (contre -0,5% pour l’ensemble des emplois du Pays) sur le Grand Beauvaisis et -4,9% pour la Picardie.
496 établissements dont :
105 pour l’agroalimentaire
53 pour l’industrie métallurgique
34 pour l’industrie du caoutchouc/plastiques et verre
20 pour l’industrie de fabrication de machines et équipements
6 pour l’industrie de fabrication de matériel de transport
2 pour l’industrie pharmaceutique
Saverglass (1150 salariés), AGCO (925 salariés), GIMA (885 salariés), Nestlé Grand Froid (780 salariés), Rieter
Automotive (520 salariés), LVMH Givenchy (305 salariés), Spontex (201 salariés), Etb. Lucien (189 salariés),
Viskase (182 salariés), Biocodex (105 salariés)
49 établissements (soit 4,6% des créations du Pays)
9,8% sur le Pays en 2011 contre 10,9%% sur l’Oise et 10,1% en Picardie
(Unistatis) - 2011
0,9 (soit 0,9 emploi sur le territoire pour 1 emploi présent en Picardie). Des spécificités apparaissent tout de
même en descendant à un niveau plus fin : indice de 1,57 pour l’industrie pharmaceutique (avec notamment
BIOCODEX et la SOCIETE DE BIOCHIMIE APPLIQUEE A L’INDUSTRIE), 1,22 pour l’industrie du caoutchouc,
plastiques et du verre (avec SPONTEX et SAVERGLASS), 1,92 pour la fabrication de machines et équipements
(avec AGCO, ADLER ou MECAINOX) et 1,33 pour l’industrie des matériels de transport (avec GIMA et RIETER
AUTOMOTIVE).
er
Beauvaisis au 1 janvier 2012 soit 16,2% des DEFM du Pays (dont 813 soit 41,2% n’ont pas de qualification).
17
Données
quantitatives
Secteurs et métiers où les demandeurs
Les demandeurs d’emploi du Pays du Grand Beauvaisis sont principalement inscrits au sein du secteur de
l’industrie de process (767 DEFM), la métallurgie et mécanique (633 DEFM), la maintenance (378 DEFM). Les
familles professionnelles d’inscription les plus présentes sont : les ouvriers non qualifiés de type industriel (537),
ouvriers non qualifiés travaillant par enlèvement et formage de métal (117) et ouvriers non qualifiés de la
métallerie, serrurerie, montage (285).
(dont 37 non inscrits à Pôle Emploi) dans le secteur industriel et 39 (dont 15 non inscrits Pôle Emploi) dans la
maintenance.
Selon l’INSEE, les familles professionnelles les plus concernées par les départs en retraite à l’horizon 2020 sont
en premier lieu les ouvriers qualifiés avec des départs massifs dans la métallurgie (enlèvement et formage de
métal) avec un renouvellement des effectifs de près de 33%, l’électricité et l’électronique avec un taux de départ
de 31,8%, la mécanique (31% des salariés sur le départ), les industries de process (29%) et la maintenance (31%).
A l’inverse, sur les postes non qualifiés, des départs auront également lieu mais en nombre bien inférieur et
seront contrebalancés par la baisse tendancielle des emplois déjà amorcée depuis les années 1970.
1992 offres enregistrées à Pôle Emploi sur le Pays du Grand Beauvaisis (23,7% des offres du Pays) dont 390 en
emplois durables (CDD + 6mois ou CDI) soit 19,6%.
Les offres les plus nombreuses sur le Pays du Grand Beauvaisis concernent les ouvriers qualifiés polyvalents du
bâtiment (300 offres), les techniciens et agents de maitrise de la maintenance (177), les monteurs, ajusteurs et
autres ouvriers de la mécanique et métallerie (253). Les offres sans qualification requise représentent 406 offres
sur les 1992 (soit près de 20,3% des offres dans le secteur).Pour information, elles représentaient 45% des offres
en 2009 et 28% en 2010.
Familles professionnelles en tension
selon le ratio offres/demandes – Pôle
Emploi – 2011
-
Dessinateur industriel  1,24 (soit 55 offres pour 44 demandeurs)
Electromécanicien de maintenance  2,37 (soit 124 offres pour 52 demandes)
Régleur  1,42 (soit 27 offres pour 18 demandeurs)
Technicien et agent de maitrise de la maintenance industrielle  1,37 (soit 177 offres pour 129 demandeurs)
Ouvrier qualifié travaillant par enlèvement de métal  1,4 (soit 120 offres pour 85 demandeurs inscrits)
– URSSAF/MSA
-
1198 DUE en 2010 (baisse de 1,7% par rapport à 2009) dont :
323 dans l’industrie agroalimentaire (baisse de 4,44% par rapport à 2009)
350 dans la fabrication de produits métalliques (hausse de 27,2% par rapport à 2009)
110 dans l’industrie du caoutchouc, plastique et verre (hausse de 8,9% par rapport à 2009)
108 dans la fabrication de machines et équipements (hausse de 5,1% par rapport à 2009)
56 dans la fabrication d’équipements électriques (baisse de 6,4% par rapport à 2009)
79 dans l’industrie chimique (hausse de 43,6% par rapport à 2009)
Fraiseur (H2903), Dessinateur industriel (H1203), Soudeur (H2913), technicien maintenance d’équipements et
installations industrielles (I1304), métallier/serrurier (H2902), électricien de maintenance (I1302).
18
Données
qualitatives
Données
qualitatives
UIMM, Observatoire Prospectif des
Métiers et des Qualifications
métallurgie, IAA, Observatoire des
Métiers et de l’Emploi, Carmée)
Selon les enquêtes de conjoncture de la Banque de France (octobre 2012), le climat des affaires, tant en
Picardie qu’en France, a enregistré une amélioration tout au long de l’année 2010 puis a atteint un point haut au
er
1 semestre de l’année 2011. Il s’est par la suite progressivement dégradé, alors que les incertitudes sur
l’évolution économique se sont accrues dans un contexte de tension dans le système financier.
Au final, les résultats de l’activité industrielle montrent une croissance positive en 2011. Cette évolution est
visible dans l’ensemble des secteurs. La bonne santé des exportations a contribué à cette augmentation. A
l’inverse de 2010, les effectifs ont légèrement augmenté en 2011.
Sur 2012, l’activité s’est contractée. Les fabrications se sont réduites et le taux d’utilisation des capacités de
production a suivi la même évolution. Les prix des matières premières ont de nouveau progressé, sans
répercussion sur les tarifs de vente. Les stocks, auparavant étoffés, sont désormais normaux pour la période. Les
carnets sont toujours jugés insuffisants. Enfin, les effectifs ont été ajustés à la baisse.
Pour les industries mécaniques et travail des métaux, l’emploi est en baisse constante. L’Observatoire
prospectif des métiers prévoit de fortes pertes d’emploi chez les ouvriers non qualifiés de la métallurgie : une
partie de ces postes devraient évoluer vers des emplois plus qualifiés afin de répondre aux exigences des
nouvelles technologies utilisées (machines à commande numérique…), engendrant une forte progression du taux
de qualification ouvrière. Les métiers techniques des ouvriers qualifiés travaillant par formage de métal (tôliers,
tuyauteurs, forgerons…) seront toutefois de moins en moins nombreux, dû à un manque de transmission des
savoirs aux nouvelles générations et aux nombreux départs en retraite. Concernant les métiers mécaniques, là
encore, les ouvriers non qualifiés sont les plus fortement touchés, du fait de la hausse des gains de productivité
(machines d’assemblage automatisés…), et de la concurrence accrue des pays à faible coût de main d’œuvre. A
contrario, la transformation de l’activité vers des segments à plus forte valeur ajoutée devraient favoriser l’emploi
des ouvriers qualifiés de la mécanique, et à plus forte raison des techniciens et agents de maîtrise. Ainsi, le taux
d’encadrement technique se renforcerait.
Les acteurs du secteur partagent le même diagnostic sur les difficultés de recrutement pour certains types
d’emplois qualifiés faisant appel aux compétences suivantes : usinage, soudure, chaudronnerie, électrotechnique,
hydraulique, et métiers du domaine « maintenance ». Les difficultés de recrutement portent également sur les
fonctions cadres (techniques, commerciaux, administratifs) et ingénieurs.
Par ailleurs, les compétences recherchées sont primordiales : les entreprises veulent de plus en plus disposer
d’ouvriers qualifiés possédant une formation double (par exemple en combinant des compétences en mécanique
et électronique).
Les acteurs du secteur partagent le même diagnostic sur les difficultés de recrutement pour certains types
d’emplois qualifiés faisant appel aux compétences suivantes : usinage, soudure, chaudronnerie, électrotechnique,
hydraulique, et métiers du domaine « maintenance ».
Pour les industries de process (agro-alimentaire, chimie, plasturgie,…), outre le caractère saisonnier des
recrutements, le faible niveau de formation des ouvriers de production demandeurs d’emploi laisse entrevoir des
difficultés à venir. En effet, le nombre d’emplois non qualifiés devrait de nouveau fortement diminuer en faveur
de l’emploi qualifié. Soumis à de fortes pressions sur les prix des matières premières et l’innovation (norme iso
dans l’IAA par exemple), les entreprises de ce secteur devront accroitre l’offre de travail qualifié. De plus,
l’automatisation des procédés (entrainant une montée du niveau de diplôme) et les départs en fin de carrière des
ouvriers qualifiés et techniciens du baby-boom renforcent ce phénomène.
19
Développement sur le territoire (CCI
Oise)
-
Données
qualitatives
entreprises
-
Investissement de 16 millions d’euros chez Evolupharm pour l’achat d’autorisation de mise sur le marché
de produits génériques.
Investissement de 15,5 millions d’euros chez AGCO pour l’achat d’un bâtiment neuf dont l’ouverture est
prévue en septembre 2013 et devrait entraîner des emplois supplémentaires permanents.
Extension du laboratoire pharmaceutique Biocodex (investissement de 30 millions d’euros)avec création
de 80 emplois.
Tourneur/Fraiseur/opérateur / régleur sur commande numérique
Monteur/ajusteur
Dessinateur en mécanique et travail des métaux
Mécanicien de maintenance industrielle
Electricien de maintenance
20
4 – TRANSPORT/LOGISTIQUE
(UNISTATIS) - 2011
Données
quantitatives
(INSEE) - 2012
par rapport à la région (Unistatis) - 2011
3124 (soit 4,7% des emplois du Pays)
2295 (soit 5,2% des emplois salariés privés du Pays) dont 64,1% pour l’activité de transport terrestre et l’activité
de transport par conduite et 35,9% pour l’entreposage.
-1,6% (contre -0,5% pour l’ensemble des emplois du Pays) sur le Grand Beauvaisis et -1% pour la Picardie.
Cependant, sur le Pays du Grand Beauvaisis, alors que les emplois dans le transport ont fortement diminué, les
salariés de l’entreposage sont au contraire légèrement plus nombreux (+72 sur 5 ans).
e
En 2011, l’emploi dans le secteur transport/logistique a stagné sur le Pays alors qu’il a chuté au 1 ’ trimestre
2012 (-1,1%) avant de se stabiliser de nouveau au second semestre (-0,1%).
141 établissements au 31/12/2011.
CABARO, LABROSSE ET DUPONT, FREVIAL, GT NORD, SOTRAPOISE, TENART TRANSPORTS EUROPE, TRANSPORTS
MERCERY, ALPHA DIRECT SERVICES, DEPOT BINGO
er
Beauvaisis au 1 janvier 2012 (soit 12% des DEFM du Pays).
Les demandeurs d’emploi du Pays du Grand Beauvaisis sont principalement :
- Ouvriers non qualifiés de l'emballage et manutentionnaires (575)
- Ouvriers qualifiés du magasinage et de la manutention (483)
- Conducteurs et livreurs sur courte distance (206)
Les ouvriers non qualifiés représentent 778 demandeurs sur les 1461 (53,2% des demandeurs dans ce secteur).
Selon l’INSEE, les familles professionnelles les plus concernées par les départs en retraite à l’horizon 2020 sont
en premier lieu les conducteurs de véhicules avec un taux de départ en 2020 équivalent à 30% des effectifs, les
agents d’exploitation des transports (31% de taux de départ) et les cadres des transports et logistique (31%).
1295 offres enregistrées à Pôle Emploi sur le Pays du Grand Beauvaisis en 2011 (soit +29,6% par rapport en
2010) dont 337 en emplois durables (CDD + 6mois ou CDI) soit 26%.
Les offres les plus nombreuses sur le Pays du Grand Beauvaisis concernent les ouvriers non qualifiés du
magasinage et de la manutention (460 offres), les ouvriers qualifiés du magasinage et de la manutention (210
Métiers où les offres sont les plus
offres), la conduite et le transport de marchandises sur longue distance (257 offres) et les responsables logistique
(90 offres). Les offres sans qualification requise représentent 452 offres sur les 1295 (soit près de 34,9% des
offres).
21
- Les conducteurs de transports en commun avec un ratio de 2,28 soit 121 offres pour 53 demandeurs inscrits
- Les conducteurs transports routiers sur longue distance avec un ratio de 1,27 (257 offres pour 202 demandeurs)
- Les responsables logistiques avec un ratio de 1,45 soit 90 offres pour 62 demandeurs d’emploi inscrits
1229 DUE en 2010 dont :
Déclaration Unique d’Embauche en 2010 - 1149 pour le transport terrestre (dont 135 pour les conducteurs routiers sur longue distance et 25 pour les
– URSSAF/MSA
conducteurs de transports en commun)
- 80 pour la logistique
Chauffeur de poids lourds (N4101), magasinier/préparateur de commande (N1103), responsable logistique
(N1301).
Selon les enquêtes de conjoncture de la Banque de France et l’OPTL (Observatoire Prospectif des Transports et
de la Logistique), les transports ont retrouvé une croissance de leur activité en 2011 et début 2012. Mais cette
reprise ne compense pas encore les deux années précédentes marquées par un fort recul de l'activité. Dans deux
des secteurs d’activité où, en 2009 et 2010, les emplois ont été particulièrement impactés par la crise, la situation
de l’emploi s’est nettement améliorée en 2011 : le déménagement et le transport routier de marchandises. Les
croissances d’emploi les plus fortes s’observent dans le transport routier de voyageurs (+3,1%), le transport
sanitaire (+2,9%) et chez les prestataires logistiques (+2,9%).
Selon les dirigeants picards interrogés, l’année 2012 serait en fort repli. En effet, dés début 2012, les
exportations ont marqué un net repli. Les plans d’investissements seraient réduits, toutes tailles d’entreprises
confondues. Ce recul toucherait plus fortement les entreprises de moins de 20 salariés.
Par l’étude fonctionnelle des emplois du territoire (approche prenant en compte la professions des actifs du
territoire quelque soit l’activité principale exercée par les entreprises de rattachement), la fonction
« Transport/Logistique » occupe la seconde place des fonctions territoriales avec 10,8% des emplois contre 9,8%
en Picardie et 8,2% en France. Le développement de la logistique est identifié comme structurant pour la Picardie
à l’horizon 2030 (cf. SRADDT), compte tenu de sa situation géographique et des projets d’infrastructures (Canal
Seine Nord Europe, barreau TGV Creil/Roissy).
Métiers en tension selon le ratio
offres/demandes – Pôle Emploi – 2011
Données
quantitatives
Données
qualitatives
Observatoire Prospectif des Métiers et
des Qualifications du transport et de la
logistique OPTL, Observatoire des
Métiers et de l’Emploi, Carmée)
branches professionnelles et les
entreprises
La crise n'a jamais impacté l'évolution de l'aéroport de Beauvais, il est de nouveau en 2011 le premier aéroport
français en termes d'emport moyen de passagers par vol (142). L'augmentation du nombre de passagers atteint
25,4% en 2011, devançant largement celle de l'ensemble des aéroports métropolitains (+6,6%).
En termes de perspectives de recrutement, selon l’Observatoire Prospectif des Métiers et de l’Emploi, une
stagnation des effectifs est notamment prévue en 2012 dans les métiers de la manutention. Les conducteurs
livreurs et les conducteurs de véhicules légers devraient voir leurs effectifs légèrement augmenter en lien avec le
développement des circuits courts et du e-commerce, ainsi que des nouveaux besoins de la population âgée
(portage de repas, ambulanciers…). Notons que les conducteurs routiers sur longue distance, métier toujours en
tension, souffrent de difficultés de recrutement dues au faible attrait des jeunes pour ce métier. Enfin, les
fonctions les plus qualifiées (responsables logistiques, agents administratifs et commerciaux et cadres des
transports et de la logistique) seront les seules à voir leurs effectifs croître.
-
Responsable logistique
Chauffeur routier sur longue distance
22
5 – COMMERCE/VENTE
(UNISTATIS) - 2011
entre 2000 et 2007 (UNISTATIS) - 2011
Données
quantitatives
8069 (soit 12,1% des emplois du Pays contre 13,1% pour l’Oise et 12,5% en région)
7389 (soit 17,1% des emplois salariés privés du Pays contre 18,5% en région) dont 3722 pour le commerce de
détails, 2195 pour le commerce de gros et 1347 pour la réparation automobile.
+1,1% (contre +0,7% pour l’ensemble des emplois du Pays) sur le Grand Beauvaisis et +1% pour la Picardie.
-0,8% (contre -0,5% pour l’ensemble des emplois du Pays) sur le Grand Beauvaisis et –0,8% pour la Picardie. En
2011, l’emploi salarié baisse de 0,7% sur le Pays mais se redresse en 2012 (avec +0,2% au premier et second
semestre) alors que les situations départementale et régionale continuent à se détériorer (respectivement
0,7% et -0,8% en ce début d’année 2012). Cependant, l’augmentation des effectifs salariés privés dans le secteur
du commerce de gros (+0,4%) est cachée par la baisse des effectifs dans le commerce de détails (-2,1%).
1779 établissements au 31/12/2011 (23,3% des structures du Pays) dont 845 avec au moins 1 salarié (490
établissements pour le commerce de détails, 184 pour le commerce de gros et 171 pour la réparation
automobile).
Créations d’établissements - 2011
259 créations d’établissements en 2011 (taux de création de 14,6% contre17% pour l’Oise et 16,1% pour la
Picardie) dont 53,9% sous le statut de l’auto-entreprenariat.
(INSEE) - 2012
Pour le commerce de gros : les établissements GIPHAR (environ 100 salariés), Radiospares (environ 400 salariés)
et La Brosse et Dupont (environ 150 salariés).
Pour le commerce de détails : les grandes surfaces Auchan (300 salariés), Intermarché Beauvais Nord (80
salariés) et Beauvais Sud (90 salariés)
(Unistatis) - 2011
même en descendant à un niveau plus fin : indice de 1,12 pour le commerce de détails contre 0,9 pour le
commerce de gros.
er
Beauvaisis au 1 janvier 2012 (dont 372 soit 25,1% n’ont pas de qualification) soit 12,2% des demandeurs
d’emploi du Pays
Les demandeurs d’emploi du Pays du Grand Beauvaisis sont principalement : des vendeurs en habillement et
accessoires (687), des employés libre-service (359), des caissiers (267) et des vendeurs en produits alimentaires
(224).
23
Selon l’INSEE, le domaine professionnel du commerce donnera lieu à environ 130 départs à la retraite sur le
Grand Beauvaisis d’ici 2020. Le taux de départ du domaine se situe sensiblement en-dessous de la moyenne
régionale des familles professionnelles traduisant le faible pourcentage de plus de 50 ans. Près de 2/3 de ces
départs concernent des professions supérieures (professions intermédiaires ou cadres) : maîtrise et
intermédiaires du commerce, attachés commerciaux et représentants et cadres commerciaux et technicocommerciaux.
882 offres enregistrées à Pôle Emploi sur le Pays du Grand Beauvaisis dont 568 en emplois durables (CDD + 6
mois ou CDI) soit 64,4%.
Données
quantitatives
Données
qualitatives
Les offres les plus nombreuses sur le Pays du Grand Beauvaisis concernent les assistants commerciaux (257
offres), les employés libre-service (89 offres), les télévendeurs (83 offres), les vendeurs en produits alimentaires
(75 offres).
Télévendeurs avec un ratio de 1,36 (soit 83 offres pour 61 demandeurs d’emploi inscrits)
Assistants commerciaux  1,35 (soit 257 offres pour 190 demandeurs)
Technico-commerciaux  1,02 (soit 51 offres pour 50 demandeurs
Relation commerciale auprès de particuliers  1,35 (soit 74 offres pour 55 demandes)
Relation commerciale grands comptes et entreprises  1,68 (soit 72 offres pour 43 demandes)
4113 DUE en 2010 (+13,6% par rapport à 2009) dont 3055 pour le commerce de détails et 20,6% de CDI:
707 pour les vendeurs généralistes
432 pour les vendeurs en habillement
370 pour les employés libre-service
– URSSAF/MSA
230 pour les caissiers
40 pour les assistants commerciaux
21 pour la relation commerciale auprès de particuliers et 19 pour la relation commerciale grands comptes
et entreprises
Vendeurs en alimentation (D1106), Attaché commercial (D1407).
Le nombre d’établissements commerciaux (hors auto-entrepreneurs) est resté stable sur le territoire. De plus,
de part ses nombreux projets d’implantation (Centre commercial du Jeu de Paume, nouvelles cellules
commerciales de la ZAC de THER à Beauvais, ouverture des centres Leclerc de Breteuil et Crèvecœur-le-Grand), de
nombreux recrutements sont à prévoir dans les deux ans à venir. De même, des ouvertures ou projets de
supermarchés ou magasins spécialisés (bricolage, vêtement, décoration) sont à l’étude sur plusieurs communes.
Enfin, le développement du e-commerce permet d’entrevoir des postes de Téléconseiller sur le territoire.
Cependant, l’Observatoire Prospectif du Commerce émet plusieurs constats concernant les évolutions du
Banque de France, CARMEE, Pôle Emploi,
secteur :
INSEE)
Le nombre de petits commerces a chuté de 60% depuis 30 ans au profit de la grande distribution.
Les progrès technologiques ont des incidences sur les méthodes de travail (caisses de plus en plus
performantes, optimisations des postes d’approvisionnements et de logistique…).
L’exigence des clients s’est accrue depuis plusieurs années: consommateur mieux informé, plus expert,
préparant de plus en plus ses achats en amont, non fidèle aux marques. Il compare et recherche la
meilleure réponse à ses attentes.
24
-
-
Données
qualitatives
des Qualifications du BTP, Observatoire
des Métiers et de l’Emploi, Carmée
entreprises
Les entreprises font ressortir l’idée très ancrée de la primauté de l’inné (le tempérament du vendeur) sur
l’acquis (la formation), qui induit la relativisation des diplômes par rapport à la personnalité et à
l’expérience.
Les entreprises font part de leurs difficultés à fidéliser leurs collaborateurs. En effet, le secteur connaît
globalement un turn-over important, à l’épreuve des réalités de ces métiers.
Selon Pôle Emploi, les offres de vente sont pourvues avec difficultés auprès des particuliers (type vente fenêtres,
vérandas) malgré une forte pression de la part des employeurs. Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi
sont peu attirés par ces offres qui recouvrent les notions de porte à porte ou phoning sur fichier. Malgré la mise
en place de réunions d’information collective pour optimiser la présentation de ces postes, elles ne rencontrent
que peu de succès. Pôle Emploi note également des difficultés à faire glisser les demandeurs inscrits en
« personnel de la vente » vers les postes en « grande distribution». Les conditions de travail moins souples
semblent être l’un des freins à l’acceptation de ces passerelles (difficultés à accepter le temps partiel, des
coupures/journée plus importantes, les types de postes…).
Selon l’Observatoire des Métiers et qualifications et le Carmée, dans les Grandes surfaces alimentaires (GSA), 3
évolutions sont à relever :
l’emploi dans le commerce a notamment été porté par le hard-discount, où la polyvalence est très
recherchée
les emplois de caissiers sont appelés à muter vers des fonctions d’accueil et d’accompagnement des clients
(lien avec l’automatisation d’une partie des caisses)
pour les chefs de rayon, on assiste à un accroissement net des exigences à l’embauche : le niveau bac +4
devient le « standard »
Le recrutement des cadres technico-commerciaux est difficile en Picardie, notamment dans l’industrie. La
polyvalence est recherchée, mais, de façon générale, ce sont les compétences techniques qui priment dans les
critères d’embauche. Dans les Grandes surfaces spécialisées, les profils recherchés sont à dominante technique :
les diplômés du domaine commerce ne sont pas nécessairement les mieux placés pour accéder aux emplois.
En termes de prospectives concernant les recrutements à venir, les évolutions par métiers ne sont pas
homogènes. Ainsi, l’observatoire des Métiers et de l’Emploi prévoit des pertes d’emploi chez les caissiers en lien
avec le développement de l’automatisation des caisses. Quant aux employés de libre-service, s’ils voient leurs
effectifs continuer à croître, cette progression serait limitée du fait des nouvelles techniques d’étiquetage et de
mise en rayon et de l’arrivée des magasins-drive qui ont davantage recours à des employés d’entreposage qu’à
des ELS.. A contrario, les emplois de vendeurs augmenteraient fortement, poussés par le besoin de nouvelles
prestations de services, allant au-delà du simple produit. Le développement de la télévente participe également à
cette hausse.
-
Assistant commercial
Représentant auprès de particulier
Technico-commercial
25
26
6 – HOTELLERIE/RESTAURATION
(UNISTATIS) - 2011
1540 (soit 3,5% des emplois salariés privés du Pays contre 4,2% en région) dont 242 pour l’hôtellerie et 1298
pour la restauration.
+1,1% (contre -0,5% pour l’ensemble des emplois du Pays) sur le Grand Beauvaisis et +0,3% pour la Picardie.
Données
quantitatives
1927 (soit 2,9% des emplois du Pays contre 2,7% en région)
(INSEE) – 2012
482 établissements au 31/12/2011 dont 261 avec au moins 1 salarié (238 établissements pour la restauration et
23 pour l’hôtellerie).
-
Sagere Midi Services dans la restauration en gros (préparation plats cuisinés)  95 salariés
Restaurant KFC  51 salariés
Mc Donalds Tillé  46 salariés
Mc Donalds Aéro Drive  45 salariés
Quick Restaurant  28 salariés
Flunch Beauvais sud  25 salariés
Flunch Mandela  23 salariés
Buffalo Grill  22 salariés
(Unistatis) - 2011
même en descendant à un niveau plus fin : indice de 0,52 pour l’hôtellerie et 1,15 pour la restauration.
er
Beauvaisis au 1 janvier 2012 (dont 27,3% n’ont pas de qualification).
Les demandeurs d’emploi du Pays du Grand Beauvaisis sont principalement : des employés polyvalents de
restauration (366), des serveurs de restaurants (287) et des cuisiniers (173).
27
Données
quantitatives
Selon l’INSEE, le domaine professionnel de l’hôtellerie restauration ne sera pas l’un des plus touchés en matière
de départs à la retraite. En effet, un quart des actifs ont moins de 25 ans (contre 10% pour l’ensemble des actifs).
Cependant, avec une part de personnes âgées de 50 ans et plus largement supérieur à la moyenne, les cessations
définitives d’activité des patrons et cadres d’hôtels, cafés et restaurants représentent 27 % des départs du
domaine.
513 offres enregistrées à Pôle Emploi (soit 6,1% des offres du Pays) dont 305 en emplois durables (CDD + 6 mois
ou CDI) soit 59,5%.
Les offres les plus nombreuses sur le Pays du Grand Beauvaisis concernent le personnel de cuisine (129), les
serveurs (113), les employés polyvalents de restauration (117) et les réceptionnistes d’hôtels (39).
-
Cuisinier avec un ratio de 0,77 (soit 129 offres pour 167 demandeurs d’emploi inscrits)
Réceptionniste d’hôtel  0,97 (soit 39 offres pour 40 demandes)
1969 DUE en 2010 (dont 1745 pour la restauration soit +4,3% par rapport à 2009 et 224 pour le secteur de
l’hôtellerie) (29,4% de CDI):
432 pour les serveurs
– URSSAF/MSA
175 pour les employés polyvalents de restauration
91 pour les cuisiniers
22 pour les réceptionnistes d’hôtel
Données
qualitatives
Conjoncture économique et évolutions
du secteur (sources : Banque de France,
FAFIH, CARMEE, Pôle Emploi, INSEE)
Serveurs (G1803), cuisiniers (G1602).
Selon les enquêtes de conjoncture de la Banque de France (octobre 2012), la fréquentation des établissements
de restauration a été forte malgré le contexte de crise économique. La présence de la clientèle touristique le
week-end et le retour de la clientèle d’affaires expliquent cette hausse de l’activité. Les prix ont été légèrement
revalorisés. Cependant, les effectifs n’ont pas évolué.
De plus, selon FAFIH, la crise économique a renforcé la fréquentation des restaurants rapides et cafétérias au
détriment de la restauration traditionnelle. De ce fait, les difficultés à l’embauche et à la pérennisation des
emplois s’intensifieront et plus particulièrement sur les postes les moins attractifs. Les petits hôtels sont en repli.
Ils sont désormais devancés par les grandes chaines hôtelières qui se positionnent sur le bas de gamme et le très
haut de gamme.
28
Conjoncture économique et évolutions
du secteur (sources : Banque de France,
FAFIH, CARMEE, Pôle Emploi, INSEE)
Selon l’Observatoire prospectif, de nombreux facteurs, économiques, sociologiques, technologiques,
environnementaux, politiques,…vont influencer l’avenir du secteur :
L’explosion des typologies de clientèles : la notion de segment de clientèle perd du sens. Le même client
peut avoir des comportements d’achats relevant de plusieurs catégories presque simultanément ou tout
au moins sur un laps de temps court. La difficulté d’analyser le besoin du client. Par exemple on recherche
du « vrai », de l’authentique, du « naturel » et dans le même temps, une théâtralisation du décor où l’on
boit, se restaure ou dort qui fait d’un repas ou d’un séjour dans un hôtel un moment d’exception. La
construction d’une offre rentable et pérenne répondant à cette multiplicité de désirs pose à la fois un
problème de rentabilité économique et de faisabilité.
La place croissante des nouvelles technologies : le secteur HCR est grand utilisateur des nouvelles
technologies, comme celles de l’information et de la communication (TIC), de l’e-commerce, de la
domotique, des technologies culinaires,… sans que ces innovations constituent des ruptures fortes par
rapport aux méthodes de travail habituelles.
Répondre à des comportements d’achats de plus en plus divers : la recherche du bien-être, du mieux-être,
du mieux-vieillir, le besoin de sécurité alimentaire et environnementale, l’hygiénisme,... Cette recherche
est en passe de devenir une composante incontournable du mode de vie. Elle rendra les consommateurs
plus exigeants, notamment en matière d’information aussi bien sur ce qu’ils ont dans leur assiette que sur
la composition des revêtements des murs de leur chambre par exemple.
Le besoin de proximité ou de convergence : la convergence en un même lieu des différentes composantes
de la notion de loisir (hôtellerie, restauration, divertissement, bien-être, culture), transforme le restaurant
en un « lieu de vie alimentaire » où se côtoient la vente de produits bruts, un service traiteur, la
restauration assise et une épicerie.
Le raccourcissement des temps dédiés aux repas pris hors domicile, aux vacances, au bien-être ou au
divertissement. Cette tendance augmentera aussi le niveau d’exigence de la clientèle.
Le nomadisme alimentaire : Il n’existe pas de marché captif, pas d’habitude ni de fidélité à un type de
restauration. Une semaine de repas pris hors foyer amène à varier la consommation.
Le vieillissement de la population : Le marché du quatrième âge ou l’explosion du marché des services à la
personne sont à l’aube de leur développement et de leur structuration. Mais ce vieillissement concerne
aussi directement les salariés du secteur. Il suppose donc, en matière de gestion de ressources humaines,
une politique qui en tienne compte et qui permette de garder les salariés le plus longtemps possible.
des Qualifications de
l’hôtellerie/restauration, FAFIH,
Observatoire des Métiers et de l’Emploi,
Carmée)
Les professionnels interrogés s’accordent sur les tendances suivantes qui sont à l’œuvre aujourd’hui et
devraient se poursuivre d’ici à 2015 :
Difficultés de recrutement : le secteur HCR aura du mal à recruter notamment sur les métiers d’employés
et de cuisiniers. L’image globalement négative des métiers de l’hôtellerie et de la restauration en est la
principale cause. De plus, les personnes ayant un minimum d’expérience et qui sont mobiles ne restent pas
sur l’arrondissement. La pénibilité du travail, les niveaux de salaires et les perspectives de carrières
relativement limitées sont autant de freins aux recrutements. En effet, Les principales opportunités
d’emplois du secteur dans les années à venir concerneront encore les métiers de serveurs et agents
polyvalents de restauration.
Données
qualitatives
29
-
-
Données
qualitatives
des Qualifications de
l’hôtellerie/restauration, FAFIH,
Observatoire des Métiers et de l’Emploi,
Carmée)
-
-
La place loin d’être négligeable des compétences générales face aux compétences techniques : les
professionnels prévoient que, dans les dix années à venir, les compétences fonctionnelles, relationnelles et
comportementales impacteront le plus fortement les métiers du domaine.
Départs liés aux fins de carrière des baby boomers : ceux-ci vont s’accentuer dans les prochaines années.
Or les conditions du renouvellement ne sont pas les mêmes pour les salariés d’entreprise et les patrons
des hôtels, cafés, restaurants. Ces chefs d'entreprise à la retraite ont bien souvent du mal à trouver un
repreneur.
Repli des petites structures : l’atomisation actuelle et les difficultés de reprises laissent présager un
déplacement de l’emploi vers les unités plus grandes (franchisés) et implantées dans des zones plus
fréquentées.
Un manque de mobilité, chez une frange non négligeable des jeunes actifs, qui est contradictoire avec la
construction d’un portefeuille de compétences basées sur le cumul d’expériences diverses. Cela constitue
un véritable défi pour le secteur, d’autant que d’autres obstacles à la mobilité existent comme les freins
matériels et linguistiques. Ces mécanismes de fuite viennent augmenter le nombre de recrutements
nécessaires pour faire face aux exigences de l’activité.
L’observatoire souligne également la part importante du marché caché pour ce domaine d’activité. Dans ce
secteur d’activité plus que les autres, la part des emplois non diffusés via Pôle Emploi est très importante ; c’est le
marché caché. Pour les acteurs de ce secteur d’activité, le réseau professionnel est essentiel.
Développement sur le territoire (CCI
Oise)
entreprises
Ouverture de plusieurs enseignes nationales comme KFC, Crocodile ou encore un restaurant américain dans le
cadre de la construction du Bowling Laser Kart. Ce sont près de 100 contrats qui devraient être recherchés. De
plus, l’ouverture du Centre commercial du Jeu de Paume constitue une opportunité d’implantation de nouvelles
structures
-
Cuisinier
Réceptionniste d’hôtel
30
7 – SANTE / ACTION SOCIALE / SERVICES A LA PERSONNE
8911 (soit 13,4% des emplois du Pays contre 14,5% en région) soit une hausse de +530 emplois entre 2008 et
2009
(UNISTATIS) - 2010
4048 (soit 9,2% des emplois salariés privés du Pays contre 9,1% en région) dont 1188 pour la santé humaine et
2860 pour l’action sociale/Services à la personne.
Données
quantitatives
-0,8% (contre -0,5% pour l’ensemble des emplois du Pays) sur le Grand Beauvaisis pour la santé humaine (contre
+0,6% pour la Picardie)
+2,5% pour l’action sociale (évolution semblable à la moyenne régionale)
151 établissements au 31/12/2011 pour les activités liées à la santé humaine, 109 structures pour l’action
sociale et 52 organismes agréés « services à la personne » sur le Pays du Grand Beauvaisis.
(INSEE) – 2012
-
Hôpital de Beauvais  3000 à 3099 salariés
Clinique du Parc Saint Lazare  106 salariés
Centre de Rééducation fonctionnelle Le Belloy
Hôpital local de Crèvecœur le Grand
(Unistatis) - 2011
même en descendant à un niveau plus fin : indice de 0,88 pour la santé humaine et de 0,98 pour l’action sociale.
er
Beauvaisis au 1 janvier 2012 (dont 62,1% n’ont pas de qualification).
Les demandeurs d’emploi du Pays du Grand Beauvaisis sont principalement : des assistantes maternelles (546),
des aides à domicile et aides ménagères (340) et des animateurs socioculturels (297).
Selon l’INSEE, le domaine professionnel donnera lieu à environ 1400 cessations d’activités par an en Picardie
entre 2011 et 2020. C’est le domaine de la santé qui sera le plus touché : près de 8 départs sur 10 concerneront
un professionnel de la santé ou du paramédical (aides soignants, les infirmières et les sages femmes).
31
Données
quantitatives
588 offres enregistrées à Pôle Emploi sur le Pays du Grand Beauvaisis dont 262 en emplois durables (CDD +
6mois ou CDI) soit 44,6%.
Les offres les plus nombreuses sur le Pays du Grand Beauvaisis concernent les animateurs socioculturels
(107), les aides soignants (92), les agents de service hospitalier (54) et les aides à domicile (43).
-
– URSSAF/MSA
2755 DUE en 2010 (dont 1425 pour la santé humaine et 1330 pour le secteur de l’action sociale):
977 pour les aides soignants
477 pour les auxiliaires de vie sociale
189 pour les éducateurs spécialisés
Données
qualitatives
Banque de France, FAFIH, CARMEE, Pôle
Emploi, INSEE)
entreprises
Aides soignants  0,95 (soit 92 offres pour 97 demandes)
Les employés à domicile (K1304) et les assistantes de vie aux familles (K1302).
La demande des ménages du Pays pour les soins médicaux et l’intervention publique dans le domaine social
est toujours croissante en lien avec le vieillissement de la population et les aides au maintien des personnes âgées
à domicile. De plus, l’ouverture de nouvelles maisons de retraite renforce les besoins en personnel.
Pour autant, les difficultés à recruter sont présentes, elles existent déjà chez les infirmiers. Selon les disciplines
et les établissements, les difficultés peuvent varier. De la même manière, le recrutement des aides soignantes est
également difficile, notamment dans les maisons de retraite.
Pour les métiers de l’action sociale, la concurrence entre secteurs pour attirer les plus diplômés s’accroit, les
faibles rémunérations et les conditions de travail difficiles sont des obstacles importants à surmonter pour attirer
les jeunes et « garder » la main-d’œuvre.
En complément d’une qualification, de nombreuses compétences sont également attendues par les
employeurs : mobilité, polyvalence, disponibilité et savoir-être.
Selon le Carmée et l’Observatoire des Métiers et de l’Emploi, la plus forte croissance est prévue pour les aides
soignants, en lien avec le vieillissement de la population, qui implique entre autres des besoins croissants pour le
maintien des personnes âgés à domicile. Il en est de même dans une moindre mesure pour les postes d’infirmiers.
Cette famille professionnelle connaît également des mutations en termes de diversité de parcours professionnel
(augmentation des mobilités entre services, établissements et secteurs), et d’adaptation des compétences afin de
répondre à une demande de technicité accrue et à une utilisation amplifiée de la télécommunication et des
équipements biomédicaux.
Notons que dans les établissements de santé, de nouveaux métiers sont appelés à se développer autour de la
qualité, des systèmes d’information, de la coordination de réseaux de santé ou encore du développement des
plateaux techniques de haute technologie. Et, plus globalement, le rapprochement entre les secteurs médicaux et
paramédicaux, engendrant parfois un glissement des tâches, créé de nouveaux besoins de formation pour
l’ensemble des professionnels de la santé.
-
Aides soignants et Assistante de Vie aux Familles
32
SYNTHESE DES PRINCIPAUX INDICATEURS
Agriculture Industrie Construction
Transport/
Hôtellerie/ Santé/Action
Commerce
Logistique
restauration sociale/SAP
Proportion d'établissements par
rapport au Pays 2011 (INSEE)
13,10%
8,50%
12,70%
3,50%
19,70%
8,80%
3,10%
Proportion d'effectif salarié par
rapport au Pays 2011 (URSSAF)
1,80%
25,90%
9,20%
5,20%
17,10%
3,50%
9,20%
Proportion d’offres Pôle Emploi 2011
par rapport au Pays
3,20%
23,70%
13,50%
15,40%
10,50%
6,10%
13,4%
Recrutements 2010 par rapport au
Pays (URSSAF/MSA)
3,80%
9,10%
6,20%
4,20%
16,10%
4,40%
24,20%
Proportion de DEFM A, B, C Pôle
Emploi 2011 par rapport au Pays
3,70%
16,20%
9,70%
12%
12,20%
5,40%
24,90%
Proportion de places en formation sur
le Pays 2011* (Rectorat/CRP/CARMEE)
3,20%
19,10%
16,10%
8,10%
16,20%
6,80%
16,10%
Sources : INSEE Sirene, URSSAF, MSA, Pôle Emploi, DARES, CARMEE, Rectorat, Conseil Régional de Picardie - 2011
*CAP/Bac pro/BTS/DUT/DE/formations continues
33
LES METIERS EN TENSION SUR LE TERRITOIRE PAR RAPPORT AU MARCHE DU TRAVAIL
Secteur d'activité
Agriculture
BTP
Industrie
Installation et
maintenance
Transport/logistique
Commerce/Vente
Restauration/
Hôtellerie
Santé / Action
sociale
Métier en tension
Chef de chantiers et conduite de travaux
BTP
Maçon qualifié voiries et réseaux VRD
Brancheur-coffreur
Conducteurs d’engins des TP
Tourneur / Fraiseur / Opérateur / Régleur
sur Commande numérique
Monteurs ajusteurs
Dessinateur en mécanique
Mécanicien de maintenance industrielle
Electricien de maintenance
Chauffeur routier sur longue distance
Représentant auprès de particuliers
Code
ROME
Employeurs
potentiels
I1603
222
F1201 et
F1202
F1702 Construction et
TP (81)
F1701
F1302
H2903
87
H2901
H1203
I1310
I1309
H1401/
N1301
N4101
D1401
D1403
102
81
Métier
transversal
Evolution
salariée du
secteur
2010/2011
Ratio de
tension*
2011
Offres
d'emploi
2011
Recrutements
2010
-3,7%
1,6
31
20
1,1
41
21
1,2
1,2
0,9
48
36
56
28
16
38
1,4
120
32
1,4
1,8
1,5
0,9
38
47
63
33
19
21
26
19
-1,1%
-3,8%
-2,1%
72
+2,1%
1,45
90
39
118
-3,5%
1,2
1,3
1,8
169
257
96
125
40
34
1,02
51
31
+0,5%
+0,7%
0,85
0,95
190
39
266
22
+1,8%
0,95
92
977
178
Technico-commercial
D1407
Agent polyvalent de restauration/Cuisinier
Réceptionniste d’hôtels
G1603
G1703
Métier
transversal
884
23
Aide soignant
J1501
216
+1,4%
Sources : INSEE Sirene, URSSAF, MSA, Pôle Emploi, DARES, CARMEE - 2011
*Ratio de tension : Il exprime, pour une demande d’emploi enregistrée, le nombre d’offres d’emploi déposées. Un taux de tension supérieur à 1 traduit théoriquement des difficultés de recrutement. Cependant, les offres d’emploi
enregistrées à Pôle emploi étant partielles (en moyenne 30 à 40 % des offres du marché du travail), Pôle emploi retient un seuil “ critique ” de 0,75 .
34
LES FICHES METIERS EN TENSION SUR LE PAYS DU GRAND BEAUVAISIS
Fiche métier en tension : Mécanicien agricole
Code ROME
Nombre d’employeurs potentiels (INSEE)
– 2012 *
Nombre d’offres Pôle Emploi (Pôle
Emploi) – 2011
Nombre d’Offres pérennes Pôle Emploi
(CDI/CDD+6 mois) (Pôle Emploi) – 2011
Recrutements en 2010
Données
Pic de dépôt des offres
Nombre Demandeurs enregistrés cat. A,
B et C (Pôle Emploi) 2011
Indicateur de tension (Pôle Emploi) –
2011
Projets de recrutements et part de
difficulté (Pôle Emploi/BMO) - 2012
Formations présentes au sein du Pays et
permettant d’accéder au métier
(Rectorat/CRP/OF) – 2012
Evolutions, compétences et
diplômes exigés par les employeurs
*Fichier disponible sur demande
I1603
222 exploitations agricoles avec salariés + industrie de fabrications agricoles (GIMA par exemple)
31
11
20
Mars et septembre
19
1,6
30 dont 60% sont jugés difficile
FIMO + Permis C, EC
Permis de conduire B, C, D, E + FIMO
BAC PRO agroéquipement
BAC PRO Maintenance des matériels agricoles
Selon Agri-services et l’APECITA, les professionnels doivent disposer également de connaissances en matière
d’informatique embarquée. Ils doivent être dotés d’une habileté manuelle et d’une résistance physique pour
soulever des charges importantes (moteurs par exemple).
35
Fiche métier en tension : Chefs de chantier et conduite de travaux BTP
Code ROME
F1201 et F1202
Nombre d’employeurs potentiels (INSEE) 81 en 2012 (fichier disponible sur demande)
Emploi) – 2011
(CDI/CDD+6 mois) (Pôle Emploi) 2011
Données
B et C (Pôle Emploi)
Indicateur de tension (Pôle Emploi)
41
18 soit près de 43%
21
Avril, mai et septembre
37 DEFM inscrits sur le Pays du Grand Beauvaisis en 2010
1,1 (2011)
19 dont 42,3% sont jugés difficile
-BTS TP (15 inscrits en 2011/2012)
-DTS technicien en économie de la construction (7 inscrits en 2012)
Les jeunes diplômés ne pouvant prétendre diriger un chantier dès leur sortie du lycée ou de la fac, les
entreprises mettent en place des parcours de tutorat visant à accompagner et former les nouvelles recrues. Avant
d'occuper un poste de chef de chantier, il faut en général faire ses preuves comme chef d'équipe, puis comme
assistant d'un chef de chantier.
Compétences et
Il n'existe pas de formation spécifique au métier de chef de chantier, mais BTS et DUT constituent des
diplômes bien adaptés pour débuter. Les titulaires d'un bac+2 en bâtiment ou génie civil sont très recherchés.
Deux diplômes sont particulièrement adaptés à ce métier :
Les BTS bâtiment, études et économie de la construction et travaux publics
Le DUT génie civil
36
Fiche métier en tension : Maçon qualifié VRD
Code ROME
- 2012
Emploi) – 2011
(CDI/CDD+6 mois) (Pôle Emploi)
Données
Compétences et
F1702
81 (fichier disponible sur demande)
48
28
Mai et juin
1,2 (2011)
19 recrutements prévus dont 100% sont jugés difficiles
-CAP maçon (24 inscrits en 2011/2012)
-TP maçon (en formation continue, 2 formations sur le Pays pour un total de 10 places en 2011)
Le secteur du BTP (Bâtiment Travaux Publics) véhicule un déficit d’image (travail difficile, bas salaire, activité
en extérieur) expliquant, en partie, la pénurie de main d'œuvre dans ce secteur.
Selon la FFB et la CAPEB, le marché de l'emploi est plutôt favorable aux maçons. La Fédération Française du
Bâtiment estime que les besoins en recrutement dans le secteur des BTP sont très importants avec une grosse
pénurie pour les métiers qualifiés (dont le maçon évidemment).
C'est ce qui explique que les entreprises recrutent beaucoup par intérim et que les salaires augmentent. De
plus, il faut noter que la moyenne d'âge des salariés expérimentés dans le bâtiment est avancée (50 ans et plus),
et que des postes vont donc être disponibles.
Du fait que les marchés se diversifient et que les matériaux évoluent, le rôle du maçon s'élargit et le métier
s'ouvre à d'autres activités (isolation extérieure, ravalement). Ces métiers existent depuis très longtemps, et ils
évoluent sans cesse au gré des progrès techniques (au niveau des machines et des matériaux), et des
réglementations sur la sécurité et l'environnement.
Selon la FFB, le diplôme de base pour exercer ce métier est le CAP maçonnerie construction en béton armé.
37
Fiche métier en tension : Brancheur/coffreur
Code ROME
- 2012
Emploi) – 2011
Données
Compétences et
F1701
36
9 soit près de 23%
16
Toute l’année
1,22 (2011)
Pas de données disponibles
-CAP maçon (24 inscrits en 2011/2012) mais les employeurs demandent une spécialisation en béton armé et TP.
-TP maçon (en formation continue, 2 formations sur le Pays pour un total de 10 places en 2011)
Selon la FFB, le coffreur exerce son activité en collaboration avec les ouvriers du gros œuvre. L’équipe est plus
ou moins étoffée selon l’importance de l’ouvrage. Il réalise les ouvrages banchés sous les ordres de son chef
d’équipe qui lui remet des instructions oralement ou sous forme de dessins.
Le métier de coffreur-boiseur ou coffreur-bancheur s’est peu à peu séparé de celui de maçon dont c’était l’une
des activités. On peut en chercher la raison dans le fort développement de l’usage du béton dans les
constructions nouvelles et dans la spécialisation plus grande des ouvriers du bâtiment.
Le lieu de travail varie régulièrement en fonction du chantier d’affectation, les déplacements pouvant être
importants. Quant aux horaires de travail, ils sont réguliers et plutôt matinaux, tandis que les délais de livraison
serrés obligent à une efficacité accrue.
Selon la CAPEB, la demande d’ouvriers qualifiés est forte. La construction en béton armé est une voie
professionnelle qui offre de nombreux débouchés. Le diplôme de base pour exercer ce métier est le CAP
Construction en béton armé du bâtiment.
38
Fiche métier en tension : Conducteur d’engins des TP
Code ROME
- 2012
Emploi) – 2011
Données
Compétences et
F1302
56
16
Toute l’année
0,9 (2011)
Selon la Capeb, comme son nom l’indique, le conducteur d’engins de travaux publics est chargé de conduire les
pelleteuses, chargeuses, niveleuses, décapeuses et autres bulldozers présents sur le chantier…Tous ces engins ont
vocation à terrasser ou à niveler un terrain pour permettre la construction d’un édifice, ou d’un ouvrage d’art tel
que pont, autoroute ou tunnel… Le conducteur d’engins tracte également tous les matériaux lourds qui ne sont
pas manipulés par la grue, soit parce qu’ils sont trop lourds, soit parce que leur quantité ne justifie pas son
utilisation. Il travaille donc en relation étroite avec les différents partenaires présents sur le chantier, qui lui
expliquent où ils désirent recevoir leurs marchandises.
Plusieurs compétences sont requises telle la vigilance et le sang-froid (en cas d'affaissement de terrain ou
d'obstacle sur la route, le conducteur doit pouvoir faire face à l'imprévu et réagir rapidement). De plus, une
double certification est souvent demandée (conducteur d’engins et mécanique) : le conducteur d'engins de TP
doit savoir entretenir le matériel, détecter une anomalie et effectuer les petites réparations.
Selon la FFB, le diplôme de base pour exercer ce métier est le CAP conducteurs d’engins même si le brevet
professionnel conducteur d’engins et le bac professionnel TP sont souvent privilégiés.
39
Fiche métier en tension : Tourneur/Fraiseur/Opérateur / Régleur sur
commande numérique
Code ROME
H2903 (Conduite d’équipement d’usinage)
Nombre d’employeurs potentiels (INSEE) 87 (industrie métallurgique, automobile, électrotechnique, mécanique)  fichier disponible sur demande
Données
Nombre d’offres Pôle Emploi
120 en 2011
B et C (Pôle Emploi) 2011
Septembre et octobre
32,1% soit 39
32
85
1,4 en 2011
36 recrutements prévus dont 67,5% sont jugés difficiles
- Bac pro technicien d’usinage (38 inscrits en 2011/2012)
- Bac pro pilotage de systèmes de productions automatisés (14 inscrits en 2011/2012)
- Bac STI, génie mécanique production mécanique (2 inscrits en 2011/2012)
- TP fraiseur sur machine conventionnelle ou commande numérique (4 inscrits en 2011)
- TP tourneur sur machine conventionnelle ou commande numérique (2 inscrits en 2011)
Un diplôme de niveau V permet d’exercer le métier en tant qu’ouvrier qualifié. Cependant, selon l’UIMM,
aujourd’hui beaucoup d’entreprises, surtout celles réalisant de la petite série ou du sur-mesure, évoquent un
accès au métier à partir d’un Bac professionnel.
Lorsque les entreprises sont interrogées sur leurs besoins, le tourneur et le fraiseur font partie des métiers
régulièrement évoqués, quelque soit la filière d’activité. Elles sont en difficulté de recrutement, particulièrement
pour le remplacement de salariés porteurs d’un solide savoir-faire et partant en retraite. Ce besoin se heurte au
manque de candidats expérimentés sur le marché du travail.
De plus, les évolutions du métier se poursuivent : les machines sont mises en réseau et sont commandées par
un ordinateur central dont la programmation est complexe. C’est la fabrication assistée par ordinateur : FAO. Le
tourneur et le fraiseur vont travailler de nouveaux alliages, avec de nouvelles contraintes. Ils travaillent les
matières plastiques et les matériaux composites, dont l’utilisation est en pleine expansion. Et quand ils ne
travaillent pas directement les matières plastiques, ils peuvent réaliser les moules qui servent à les transformer.
Les besoins actuels amènent les entreprises à choisir plutôt des professionnels issus de formations de niveau
Bac. Les formations les plus citées sont : le bac professionnel technicien d’usinage, le bac technologique sciences
et technologies industrielles spécialité génie mécanique option productique mécanique.
40
Fiche métier en tension : Monteur/ajusteur
Code ROME
- 2012
Emploi) – 2011
Données
Compétences et
H2901
102 (industrie métallurgie, mécanique, construction de matériels de transport) (fichier disponible sur demande)
36
19 soit 48,4%
16
Septembre à novembre
1,22 (2011)
-BTS Maintenance industrielle (qui n’est pas destiné exclusivement à ce métier) (30 inscrits en 2011/2012 dont 9
en apprentissage)
-Bac pro Maintenance industrielle (37 inscrits en 2011/2012)
-Bac pro réalisation d’ouvrages en chaudronnerie (15 inscrits en apprentissage en 2011/2012)
Selon l’UIMM, de très nombreuses entreprises recherchent des ajusteurs, en particulier celles qui produisent
des machines pour l'agroalimentaire, l'imprimerie, le textile, l'automobile et l'aéronautique. Les ajusteursmonteurs peuvent aussi être employés chez des fabricants d'outillages ou dans des sociétés spécialisées en
maintenance industrielle. Au total et au niveau national, ce sont près de 6 000 postes qui sont proposés chaque
année.
L’anglais technique et des notions d’informatique sont de plus en plus demandés par les employeurs. Ces
nouvelles contraintes élèvent le niveau d’accès au métier et les exigences des entreprises.
Deux bacs professionnels et un bac technologique sont particulièrement adaptés au métier d'ajusteurmonteur :
Le bac pro maintenance des équipements industriels
Le bac pro technicien outilleur
41
Fiche métier en tension : Dessinateur en mécanique
Code ROME
- 2012
Emploi) – 2011
Données
Compétences et
H1203
485 (industrie) (fichier disponible sur demande)
47
34 soit près de 71,8%
21
Toute l’année
1,81 (2011)
-BTS Conception de produits industriels (8 inscrits en apprentissage en 2011/2012)
-BTS Conception et réalisation de systèmes automatiques (6 inscrits en 2011/2012)
Selon l’AFIM et l’UIMM, la fonction requiert méthode, précision et sens de l’observation. Le dessinateur
industriel respecte des codes et des normes.
La maîtrise d'un ou plusieurs logiciels de Conception et Dessin Assistés par Ordinateur -CAO/DAO- est
aujourd’hui quasi-obligatoire. C’est l’ordinateur qui permet de tracer plans et dessins. L’ordinateur permet aussi
de visualiser en 2 ou 3 dimensions la pièce à réaliser grâce à la CAO (conception assistée par ordinateur), d’utiliser
des logiciels de DAO (dessin assisté par ordinateur) et d’effectuer automatiquement les dessins sur une table
traçante. A partir de l’ordinateur, le dessinateur industriel peut également donner directement des ordres à des
machines-outils à commandes numériques pour la fabrication.
Il est possible de débuter après un bac pro mais aujourd’hui, la majorité des offres d'emploi s'adresse aux
titulaires d'un bac + 2. Deux diplômes sont particulièrement adaptés à ce métier :
BTS conception de produits industriels ; conception et réalisation de systèmes automatiques ; conception
et réalisation de carrosseries ;
DUT génie mécanique et productique.
42
Fiche métier en tension : Mécanicien en maintenance industrielle
Code ROME
I1310
Nombre d’employeurs potentiels (INSEE) 214 (fichier disponible sur demande)
Emploi) – 2011
Données
63
26 soit près de 41,9%
26
Toute l’année
1,53 (2011)
- BTS Mécanique et automatismes industriels (13 inscrits en 2011/2012)
- BTS Maintenance industrielle (30 inscrits en 2010/2011 dont 9 en apprentissage) mais les employeurs
demandent une spécialisation en mécanique.
-Bac pro maintenance des équipements industriels (37 inscrits en 2011/2012)
Compétences et
Selon l’observatoire prospectif de l’industrie agroalimentaire, le mécanicien en maintenance industrielle
travaille essentiellement sur des installations de production en usine et sur des équipements de transport
(automobile, aéronautique, ferroviaire, naval). Toujours en équipe, il est en liaison permanente avec les services
internes de l'entreprise et les partenaires extérieurs.
Avec le développement de l'informatique industrielle, les conditions de travail ont beaucoup évolué : de plus
en plus souvent, le professionnel intervient sur des équipements automatisés, en suivant les instructions d'un
programme informatique. Diagnostic par système expert interposé, gestion de la documentation ou des pièces de
rechange: cet expert en MAO (maintenance assistée par ordinateur) utilise des outils informatiques spécialisés.
Indispensable dans tous les secteurs industriels : automobile, aéronautique, construction mécanique,
transports, agroalimentaire, chimie, biomédical, nucléaire... la maintenance recrute. Les entreprises de
production sont les principales sources de recrutement, suivies des sociétés sous-traitantes.
Les BTS ou DUT sont des choix plébiscités par les recruteurs. Le diplôme le plus demandé par les employeurs
est le BTS mécanique et automatismes industriels. A noter que l’habilitation au risque électrique est souvent
exigée.
43
Fiche métier en tension : Electricien de maintenance
Code ROME
I1309
Emploi) – 2011
Données
33
19
Toute l’année
0,91 (2011)
- BTS système électronique (6 inscrits en 2011/2012)
- Bac pro systèmes électroniques numériques (27 inscrits en 2011/2012 dont 13 en apprentissage)
-Bac pro électrotechnique (76 inscrits en 2011/2012 dont 15 en apprentissage)
-Technicien en électricité et automatisme du bâtiment(en formation continue).
Compétences et
Selon l’UIMM, la moyenne d'âge des salariés est de 40 ans et les moins de 25 ans représentent moins de 6 %
des effectifs contre 15% pour les plus de 50 ans. Dans la maintenance industrielle, les électriciens représentent
12% de la profession. Compte tenu de la pyramide des âges propre au métier, les embauches liées au
renouvellement des effectifs seront vraisemblablement étalées dans les années à venir.
Très souvent et en fonction de la tension de service, les professionnels devront disposer d'habilitations
particulières régies par des normes UTE pour intervenir sur les installations électriques (consignations,
manœuvres, travaux sous tension…).
Les employeurs privilégient les formations de niveau IV mais le CAP Préparation et réalisation d'ouvrages
électriques offre de bonnes bases techniques qui pourront être complétées par une formation au métier en
entreprise. Les diplômes les plus demandés actuellement semblent être le Bac Pro Electrotechnique, Energie,
Equipements communicants (Eleec).
Enfin, en raison de la complexité croissante des équipements, des connaissances en électronique sont de plus
en plus appréciées par les employeurs
44
Fiche métier en tension : Responsable logistique
Données
Code ROME
H1401 et N1301
Emploi) – 2011
Toute l’année
Compétences et
90
39
1,45 (2011)
Donnée non disponible
Bac professionnel Logistique (16 inscrits en apprentissage en 2011/2012)mais pas de BTS ou Bac+3.
Selon l’observatoire prospectif du transport et de la logistique, les perspectives de recrutement devraient
être importantes malgré la situation de crise économique. De plus, l’ensemble du secteur est fortement concerné
par les départs en retraite des générations du baby-boom. En Picardie, selon l’Observatoire prospectif des
transports, les salariés âgés de plus de 55 ans sont plus nombreux que ceux de moins de 26 ans. Mais malgré la
demande, les employeurs ont des difficultés à embaucher à cause des contraintes horaires et des conditions de
travail.
Selon l’AFT-IFTIM, Le responsable logistique exerce principalement dans une entreprise industrielle ou
commerciale, ou chez un prestataire logistique. La mission du responsable logistique est de veiller à la gestion des
flux d'informations et de marchandises, depuis les achats approvisionnements auprès des fournisseurs, la
production ou l'exploitation, jusqu'à la livraison des marchandises chez le client. Ses objectifs sont le gain de
temps, la réduction des coûts et la limitation du stockage.
Le BTS transport et prestations logistique, les DUT GLT (gestion logistique et transport) ; QLIO (qualité,
logistique industrielle et organisation) sont de bonnes bases pour occuper un poste d'assistant. Quelques années
d’expérience professionnelle sont alors nécessaires avant de pouvoir accéder à un poste de responsable dans une
entreprise de transport.
A noter : pour les plus jeunes qui s’intéressent au transport très tôt il existe des bacs professionnels logistiques et
transport.
45
Fiche métier en tension : Assistant commercial
Données
Code ROME
D1401
178 (industrie, commerce et services) (fichier disponible sur demande)
257 en 2011
Toute l’année
Compétences et
228 soit 88,8% des offres
40
1,35 (2011)
31 projets de recrutement dont 100% sont jugés difficiles
-BTS Management des Unités Commerciales (14 inscrits) et BTS Négociation Relation client (10 inscrits en
2011/2012)
-DUT technique de commercialisation (52 inscrits en 2011/2012)
-BTS technico-commercial (17 inscrits en 2011/2012)
-BTS Assistant de manager (26 inscrits en 2011/2012)
-BTS Commerce international (27 inscrits en 2011/2012)
-BTS Assistant commerciaux (12 inscrits QUA CRP en 2011/2012)
Selon la CCI et FORCO, les entreprises recherchent des assistants commerciaux. De plus, la profession se
caractérise par une évolution rapide. Avec de l'expérience, l'assistant peut accéder à un poste de chef de secteur,
puis, dans la foulée, à d'autres fonctions : responsable des ventes, directeur commercial... La situation de l'emploi
reste favorable à ces professionnels. Ainsi, les recrutements se maintiennent alors que le marché de l'emploi subit
la crise. Les postes à pourvoir se trouvent aussi bien dans les PME-PMI que dans les grandes entreprises
industrielles et de services.
Actuellement, selon FORCO, le recrutement concerne surtout des diplômés de niveau bac + 2. Les diplômes
privilégiés par les employeurs sont les BTS négociation et relation client ; technico-commercial ; management des
unités commerciales (MUC) et le DUT techniques de commercialisation. Hormis les diplômes exigés par les
entrepreneurs du territoire, des compétences sont également demandées telle le savoir-être, l’assiduité, la
politesse. De plus, la maitrise de l’outil informatique et d’une langue étrangère pour des postes de cadres parait
de plus en plus incontournable.
Une double compétence commerciale et technique est souvent demandée par les employeurs, ce qui
complique considérablement les recrutements. Ainsi, les besoins de formation en commerce sont souvent
couverts par des mesures de types AFPR (Action de Formation Préalable au Recrutement) pour adapter les
demandeurs d’emploi qui ont souvent une formation de niveau V vente à la spécificité de chaque commerce.
46
Fiche métier en tension : Représentant auprès de particuliers
Code ROME
D1403
Nombre d’employeurs potentiels (INSEE) 178 (industrie, commerce et services) (fichier disponible sur demande)
Données
96 en 2011
34
Septembre à novembre
Compétences et
1,85 (2011)
35 projets de recrutement dont 100% sont jugés difficiles
-BTS Négociation Relation client (10 inscrits en 2011/2012)
-BTS technico-commercial (17 inscrits en 2011/2012)
-Technicien force de vente
Selon la CCI et FORCO, si les effectifs n’ont cessé de croître au cours des vingt-cinq dernières années, c’est grâce
à la forte dynamique du démarchage auprès des particuliers sur la période récente. Ces évolutions ont bénéficié
aux femmes qui, à tout âge, investissent de plus en plus la profession. Les hommes demeurent cependant
majoritaires et forment plus de 60 % des effectifs. L’exercice du métier implique une certaine mobilité
géographique, et les représentants sont plutôt jeunes. La part des non diplômés ou titulaires du seul brevet des
collèges, proche de 50 % dans le début des années 1980, a été divisée par trois en vingt-cinq ans et le niveau
bac+2 minimum devient prépondérant parmi les jeunes de moins de 30 ans.
Selon Pôle Emploi, les offres de vente auprès des particuliers sont pourvues avec difficultés (type vente
fenêtres, vérandas) malgré une forte pression de la part des employeurs. Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle
Emploi sont peu attirés par ces offres qui recouvrent les notions de porte à porte ou phoning sur fichier. Le métier
de représentant est un métier en tension lié aux conditions de travail difficiles (déplacements importants) et aux
rémunérations souvent soumises aux résultats occasionnent un fort turn-over dans la FAP avec des départs
souvent volontaires. Malgré la mise en place de réunions d’information collective pour optimiser la présentation
de ces postes, elles ne rencontrent que peu de succès. Idem pour le secteur VDI (vendeur à domicile
indépendant).
47
Fiche métier en tension : Technico-commercial
Données
Code ROME
D1407
Emploi) – 2011
Métier transversal
Toute l’année
51
31
1,02 (2011)
Pas de données disponibles
-BTS Négociation Relation client (6 inscrits)
Selon la CCI, de nombreuses entreprises font appel aux services du technico-commercial : les grossistes, les
centrales d'achats de la grande distribution, les points de vente spécialisés, les hypermarchés... Il gère sa clientèle
et organise ses rendez-vous. En contrepartie, sa liberté nécessite une bonne organisation et une grande
disponibilité ; son activité impliquant de nombreux déplacements.
Pour les postes de technico-commercial, comme pour tous les métiers de la vente, la personnalité, le sens de la
négociation et le dynamisme sont déterminants pour réussir. Mais selon Pôle Emploi, l'atout principal du
technico-commercial réside dans sa compétence technique : il fait le lien entre ses clients et les services de
maintenance. Bien qu'il soit avant tout vendeur et fin négociateur, il se positionne donc comme conseiller
technique auprès de ses clients. Ainsi, une double compétence commerciale et technique est souvent demandée
par les employeurs, ce qui complique considérablement les recrutements.
Les BTS ou DUT sont des choix plébiscités par les recruteurs. Le diplôme le plus demandé par les employeurs est
le BTS technico-commercial. Ce diplôme propose seize spécialités industrielles de référence dans les domaines
suivants : produits et solutions pour la construction ; matériels industriels ; énergie ; contrôle et
conditionnement ; matériaux souples pour l'industrie et l'habillement.
48
Fiche métier en tension : Agent polyvalent de restauration /
Cuisinier
Code ROME
G1603
Emploi) –2011
Données
190
59 soit 31,2%
266
Juin et juillet
0,85 (2011)
132 dont 49% jugés difficiles
-CAP Agent polyvalent de restauration (23 inscrits en formation initiale)
- CAP Cuisine
- CAP Restaurant
- CQP Serveur
18 inscrits en formation CRP
Selon la Chambre des Métiers et de l’artisanat et FAFIH, les facteurs d’évolution du métier portent
principalement sur :
• l’évolution de la réglementation européenne en matière d’hygiène et de sécurité sanitaire des aliments et
de traçabilité des denrées,
• le développement des nouvelles recommandations nutritionnelles du GEMRCN pour la restauration
collective (qui sont devenues obligations nutritionnelles pour la restauration scolaire 2011 suite à la loi de
modernisation de l’agriculture du 27 juillet 2010),
• l’évolution des règles et des techniques d’hygiène et de sécurité au travail.
Le développement du tourisme sur le Grand Beauvaisis et l’émergence de nouveaux restaurants issus de
« chaines nationales » (Crocodile, la Boucherie, KFC, ...) laissent entrevoir de nombreuses perspectives de
recrutement sur le territoire.
Le principal diplôme exigé par les employeurs est le CAP Agent polyvalent de restauration ou CAP Cuisinier.
Cependant, le Bac professionnel restauration est, selon FAFIH de plus en plus apprécié par les recruteurs.
49
Fiche métier en tension : Réceptionniste d’hôtel
Code ROME
Emploi) –2011
G1703
Mars à juin
Données
39
33 soit 84,7%
22
0,95 (2011)
84 dont 100% jugés difficiles
-CQP Réceptionniste d’hôtel bilingue (6 inscrits en QUA CRP)
Selon la FAFIH, le réceptionniste accueille le client en lui présentant les chambres disponibles, en l’informant sur
le prix, l’équipement sanitaire, le téléphone, etc. Dans le cas de groupes, il assure la répartition des chambres en
accord avec le chef de groupe. Une fois le client installé, il effectue un travail de relations publiques. Il doit assurer
le confort du séjour de son client, l’informer sur les possibilités locales de loisirs, d'activités culturelles et
sportives. Il peut effectuer pour ses clients, certaines réservations : restaurant, théâtre.
Il a aussi une part d’activités administratives assez importante : mise à jour permanente du fichier des clients
(arrivées,
départs),
établissement
de
la
facturation
et
encaissement
des
paiements.
Il est amené également à organiser et coordonner les activités du personnel d'étage, du personnel d'entretien et
de la lingerie. Les services de la restauration le consultent pour connaître l’état des réservations, de même les
services administratifs et financiers pour les informations comptables.
Les employeurs privilégient également les candidats avec une présentation irréprochable. Sens des relations
humaines, discrétion sont autant d’atouts pour les futurs candidats. Le professionnel travaille seul ou en équipe
sous le contrôle direct d’un responsable : le chef de réception. Il exerce debout, quelquefois assis, en contact
permanent avec la clientèle. FAFIH souligne qu’il est rare de faire carrière en tant que réceptionniste. C’est
souvent un emploi pour débuter. Les jeunes diplômés des écoles d'hôtellerie trouvent là un emploi qui leur
permet d’avoir une première expérience avant de devenir chef de réception. Le chef de réception est l'assistant
du directeur : il l'aide à gérer l'hôtel et surtout est responsable de l’accueil de la clientèle. Après quelques années
d'expérience, il peut accéder à un emploi de cadre.
50
Fiche métier en tension : Aide soignant
Code ROME
J1501
92 en 2011
Formations présentes au sein du Pays
Toute l’année
Données
(Unifaf)
68 soit 73,9%
977
0,95 (2011)
55 dont 92,6% jugés difficiles
- DE Aide soignant (21 inscrits en 2011/2012 + VAE)
Selon Unifaf, l'aide-soignant exerce son activité en équipe, sous la responsabilité d'un infirmier.
Il travaille debout et doit avoir de la force physique pour porter ou soutenir les malades.
Il doit respecter des règles d'hygiène très strictes. Les horaires sont répartis par roulement : matin, après-midi,
nuit. Un service de garde est assuré de jour comme de nuit, le week-end et les jours fériés avec en compensation
une prime ou des jours de récupération.
L'aide-soignant travaille dans les hôpitaux, cliniques, centres de rééducation, maisons de retraite, de
convalescence et centres d'accueil pour handicapés. Il peut être employé par les services d'hospitalisation à
domicile ou les services de maintien à domicile des personnes âgées.
Selon l’Observatoire prospectif des qualifications et métiers de la branche sanitaire, sociale et médico-sociale,
les aides soignants sont majoritairement des femmes. Ainsi, en Picardie, la profession est féminisée à 90,5%. De
plus, le nombre d'aides soignants a augmenté de 67% en 7 ans. Les aides soignants travaillent à 68% dans le
secteur public et à 32% dans le privé. Selon UNIFAF, 89% des aides soignants sont en CDI mais 23% travaillent à
temps partiel (au sein des SSIAD, cette proportion est de 63%). Aujourd'hui, on estime que c'est un secteur qui
offre des débouchés mais c’est également un emploi sujet à de fortes difficultés de recrutement (identifié par
Unifaf pour 39% des établissements embauchant des AS).
Au niveau national, 60% des actions de formation continue conduisant à l’obtention du diplôme d’aidesoignant se font par la VAE.
Plusieurs problématiques émergent concernant le métier d’aide-soignant : des écarts parfois importants
existent entre le travail prescrit (pourtant réglementé) et le travail réel des aides-soignants, ce qui pose la
question d’une évolution des référentiels, des contenus de formation, de l’organisation juridique ou encore de la
rémunération. De plus, la profession souffre d’un déficit d’attractivité (lié à des conditions de travail éprouvantes
physiquement et psychologiquement mais également à une faible rémunération).
51
SYNTHESE DES BESOINS EN MAIN-D’ŒUVRE SUR LES METIERS EN TENSION ET MESURE DES ECARTS
A
Secteur
d'activité
Agriculture
BTP
Industrie
B
C
D
E
Métier en tension
Offres
d'emploi
2011
DEFM cat.
A, B, C
2011
DEFM
cat. A
2011
×
G
Mesure des
Diplôme ou
écarts 1
certification requise
(C-E)
H
Sortants de
formations
initiales ou
alternance
I
J*
Sortants de Mesure des
formations écarts 2
continues
(H+I)-F
31
19
8
23
Bac pro maintenance
des matériels
agricoles +Permis C
et FIMO
Chef de chantiers et
conduite de travaux BTP
41
37
18
23
BTS Travaux publics/
Bâtiment
22
0
+1
Maçon qualifié voiries et
réseaux VRD
48
40
11
37
24
10
-28
Brancheur-coffreur
36
30
11
25
CAP Maçon
TP Maçon
CAP Construction en
béton armé
Conducteur d’engins des
TP
56
62
29
37
0
0
-37
Tourneur / Fraiseur /
Opérateur sur
Commande numérique
120
85
31
89
42
6
-41
Monteurs ajusteurs
36
29
14
22
57
5
×
+40
Dessinateur en
mécanique
47
26
17
30
14
0
-16
*J : Ecart entre le nombre d’offres d’emploi sur le territoire et la main d’œuvre formée au métier considéré.
◦
F
-23 : Déficit relatif de 23 personnes formées sur le territoire au métier de mécanicien agricole.
+40 : Excédent relatif de 40 personnes formées sur le territoire au métier de monteur/ajusteur.
CAP Conducteurs
d’engins des TP
Bac pro technicien
d’usinage
Bac STI génie
mécanique
Bac pro maintenance
industrielle
Bac pro technicien
outilleur
BTS conception de
produits industriels
0
Seulement
FIMO
+permis C,
EC
-23
◦
52
pA
Secteur
d'activité
B
C
Métier en tension
Offres
d'emploi 2011
D
E
F
DEFM cat.
Mesure des
DEFM cat.
Diplôme ou
A, B, C
écarts 1
A 2011
2011
(C-E)
Mécanicien de
maintenance industrielle
Installation et
maintenance
Transport
logistique
96
76
37
59
90
62
41
49
Chauffeur routier sur
longue distance
169
138
Pas de
données
31
257
190
115
142
96
51
26
70
51
50
31
20
Electricien de
maintenance
Commerce
Vente
Représentant auprès de
particuliers
Technico-commercial
G
Bac pro
électrotechnique
BTS maintenance
des équipements
industriels
BTS maintenance
des systèmes
mécaniques
automatisés
BTS logistique et
DUT gestion
logistique
TP transport de
marchandises+FIMO
+Permis C, EC
BTS Management
des Unités
Commerciales ou
BTS négociation
relation client
DUT Technique de
commercialisation
BTS Négociation et
relation client
Technicien force de
vente
BTS Négociation et
relation client
H
Sortants de
formations
initiales ou
alternance
I
J
continues
F-(H+I)
46
5
-8
0
0
-49
0
Juste FIMO
et permis C,
EC
-18
76
12
-54
27
11
-32
6
0
-14
53
A
Secteur
d'activité
B
C
Métier en tension
Offres
d'emploi 2011
D
E
F
DEFM cat.
Mesure des
DEFM cat.
Diplôme ou
A, B, C
écarts 1
A 2011
2011
(C-E)
H
Sortants de
formations
initiales ou
alternance
I
J
continues
F-(H+I)
Agent polyvalent de
restauration / Cuisinier
190
223
122
68
CAP Agent
polyvalent de
restauration
CAP
Cuisine/Restaurant
Réceptionniste d’hôtel
39
41
21
18
CQP Réceptionniste
d’hôtel bilingue
0
18
0
Aide soignant
92
96
38
54
DE Aide soignant
0
21
-33 (sans la
VAE)
Restauration
Hôtellerie
Santé
Action
sociale
G
23
18
-27
54
Maison de l’Emploi et de la Formation
du Grand Beauvaisis
Village Mikonos – Bâtiment G
36 Avenue Salvador Allendé
CS 80813
60008 BEAUVAIS CEDEX
Tél : 03.60.56.60.60
Fax : 03.60.56.60.61
http://www.mef-beauvaisis.fr/

Les besoins en formation au travers des métiers en tension

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