ILS ONT PRODUcTIVé
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ILS ONT PRODUcTIVé
Le communiqué Les Prix Productivez ! Les 3 catégories, liste des nommés, le jury Présentation des candidats Gille 13h00 En> savoir & Lu 13h30 gie a productivité plus sur le Symop 15h00 > UBIFRANCE 18h00 Afrique du Sud - Rendez-vous B2B avec les experts-paysdu réseau Ubifrance NOS TECHNOLOGIES AU CŒUR DE VOTRE COMPÉTITIVITÉ COMMUNIQUÉ DE PRESSE 13 mars 2014 INDUSTRIE / COMPÉTITITIVÉ / TECHNOLOGIES DE PRODUCTION Le Symop et CCI France remettent les prix Productivez ! 2014 avec la Ministre du Commerce extérieur. Paris, le 13 mars 2014 – Après les labels, les prix ! Le Symop, Syndicat des machines et technologies de production, a remis ce jeudi 13 mars les tout premiers prix Productivez ! en partenariat avec CCI France. C’est en présence de Mme Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur que les sociétés SALM, Cauquil SAS et Magafor se sont vu remettre, respectivement, les prix Productivité, Innovation process et Mention spéciale du jury. Une cérémonie destinée à récompenser ces entrepreneurs qui (s’)investissent dans l’avenir de l’industrie. L’occasion aussi de débattre des leviers de compétitivité de notre industrie et des enjeux de l’export. C’est un jury composé de 9 experts de l’industrie et de l’économie qui a permis de désigner les lauréats de chacune des 3 catégories récompensées ce jeudi 13 mars. À l’occasion de cette cérémonie, Jean-Camille Uring, président du Symop et membre du jury, a déclaré : « Les prix Productivez ! démontrent la force de l’industrie française et la capacité du « Made in France » à créer de la croissance et de l’emploi dans les territoires. Nos 3 lauréats, mais aussi l’ensemble des nommés illustrent concrètement combien le renouvellement de l’outil de production est une condition nécessaire à la croissance et au développement de nos entreprises, notamment à l’export. » Un discours qui se vérifie dans les faits ! À la clé des investissements réalisés par les entreprises nommées : de meilleures conditions de travail, des gains de productivité, l’amélioration de la qualité et des délais de livraison, la capacité à proposer une offre diversifiée, autant de progrès déterminants pour la conquête de nouveaux marchés (produits et pays) et la pérennisation d’un tissu industriel français dynamique. Un jury professionnel, un soutien ministériel Présidé par Jean-Paul Papin, directeur de l’agence de programme du CETIM et vice-président de l’association des Instituts Carnot, et composé des spécialistes de l’économie et de l’industrie Vincent Charlet, directeur de La Fabrique de l’Industrie, Jean-Philippe Vanot, président de ParisTech, Nicolas Baverez, économiste et éditorialiste au Point, Robin Rivaton, économiste et consultant en stratégie à la Fondapol, Patrice Desmedt, journaliste à L’Usine nouvelle, Roland Dutertre, Compagnon Chaudronnier du Devoir, mais aussi d’Éric Fresnel, vice-président du Symop et P-DG de la société Sleever International, et Jean-Camille Uring, président du Symop, le jury s’est réuni le 15 janvier pour déterminer les lauréats dans chacune des 3 catégories : - Le Prix Productivité Le Prix Innovation process La Mention spéciale du Jury 1 Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, a souhaité accompagner l’événement et remettre un prix. « La présence et l’implication de madame la Ministre nous confortent dans notre conviction que l’industrie est un secteur d’avenir pour la France, porteur de projets, notamment à l’export » précise Jean-Camille Uring. « La confiance du ministère est à ce titre un symbole marquant pour toutes les équipes des PMI, ETI qui font, chaque jour, le succès de l’industrie. » CCI France et son président André Marcon se sont associés à l’événement qu’ils ont souhaité accueillir. Les nommés et les lauréats aux trois Prix Productivez ! 2014 par catégorie : Catégorie Entreprises nommées (lauréat) Aldes (Rhône) Productivité Innovation process Secteur d'activité Ventilation, chauffage et rafraîchissement, eau chaude sanitaire, composants aérauliques, désenfumage et aspiration de la poussière. Mécanique Industrielle Ets. Callewaert (Nord) Société Alsacienne de Meubles (BasAmeublement Rhin) SAS Forêts et Sciages Autun (SaôneExploitation forestière & scierie et-Loire) Mécanique de précision – Cauquil SAS (Haute-Garonne) Usinage (aéronautique) Micromécanique (médical, Meca-Innov’ (Haute-Saône) horlogerie, joaillerie) Aéronautique, électronique (civil Simeto (Maine-et-Loire) et militaire) Usines Desautel (Rhône) Meda-Manufacturing (Gironde) SD Services (Côte-d’Or) Mention spéciale du Jury Les Ateliers du Vallon (Aveyron) Magafor (Val de Marne / Seine-etMarne) TSA Inox (Vosges) Métallurgie (sécurité incendie) Fabrication de produits pharmaceutiques Aménagement de véhicules utilitaires Sous-traitance industrielle - tôlerie fine Industries mécaniques / production d’outils coupants Conception et réalisation d'équipements en Inox Focus sur... les lauréats ! Prix « Productivité » : la Société Alsacienne de Meubles (SALM) est spécialisée dans la fabrication et commercialisation d’ameublement. Elle est plus connue sous les enseignes « Cuisinella » & « Cuisines-Schmidt ». Dans le cadre d’une stratégie très forte d’automatisation, l’entreprise a organisé la création d’une nouvelle usine autour de cette démarche, embauchant pour ce faire 200 salariés. Un îlot robotisé et une machine de découpe au jet d’eau ont été ajoutés récemment à ce dispositif, démarche qui a retenu l’attention du jury. Et pour cause : les gains de productivité obtenus sont de l’ordre de 30 %. Aujourd’hui, une cuisine est produite en un jour au lieu de 7 à 8 auparavant. Objectif atteint : continuer à produire en France en répondant aux exigences de personnalisation accrue et de coûts et délais de livraison réduits. 2 Prix « Innovation process » : la société SAS CAUQUIL est spécialisée dans la mécanique de précision et l’usinage des métaux durs dans les domaines de l’automobile et de l’aéronautique. Son investissement dans des équipements innovants qui simplifient et sécurisent la production lui ont valu d’être nommée dans cette catégorie. Grâce à son logiciel de gestion du parc machines, les opérateurs peuvent piloter toutes les machines-outils de la même manière (quelle que soit leur marque ou commande numérique). Des lasers de contrôle de bris d’outils, également installés sur les équipements, facilitent leur utilisation la nuit. Tout risque de paralysie du système de production est évité. Au lieu de délocaliser comme on le lui conseillait, l’entreprise continue de produire en France et contribue à former de jeunes opérateurs. Elle s’est positionnée avec succès sur le créneau des urgences, du dépannage de pièces et du prototypage. Avec une croissance de production attendue en 2014 de 25 à 30%, un véritable enjeu pour ce fournisseur de l’aéronautique... Mention spéciale du Jury : la société MAGAFOR est spécialisée dans la production d’outils coupants. Nommée pour son rayonnement international et s’appuyant sur deux sites de production basés dans le Val-de-Marne et en Seine-et-Marne, cette entreprise familiale exporte chaque mois ses produits vers une cinquantaine de pays (Etats-Unis, Europe de l’Est, Inde, Chine…) grâce à des investissements réguliers dans son outil de production. Elle a créé avec un fabricant de machines spéciales français un transfert rotatif autonome et autocontrôlé, assisté d’un robot, servant simultanément 4 centres d’usinage. Le résultat : division par 3 des temps de production, prix de revient optimisé pour son produit phare, le foret à centrer. En 2013 : 350 000 outils supplémentaires sortent de la machine. Les exportations représentent déjà les 2/3 des ventes (dont 20 à 30 % hors Europe). Objectif 2020 ? 85 % à l’export. À propos du Symop Le Symop, Syndicat des machines et technologies de production, est l’un des principaux membres de la Fédération des Industries Mécaniques (Fim). Il représente plus de 240 entreprises regroupant 16 000 salariés et réalisant un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros. Il est, en 2005, l’initiateur de l’opération « Robotcaliser : robotiser pour ne pas délocaliser » et aujourd’hui le porteur du projet ROBOT Start PME. Il a lancé en 2012 l’action « Productivez ! » - Réindustrialisez grâce aux machines et technologies de production. www.symop.com www.symop.com/productivez www.industriecompetitivite.com www.robotstartpme.fr Contacts presse : Agence Comfluence Vianney Le Parquic - 01 40 07 34 22 – [email protected] Vanessa Ibarlucea – 01 40 07 98 20 – [email protected] Symop Caroline Bougy – 01 47 17 67 14 – [email protected] 3 ILS ONT PRODUCTIVÉ LE PRIX, lES CATÉGORIES, LES CRITÈRES RÉCOMPENSER ET VALORISER les entreprises QUI (s’)INVESTISSENT DANS L’AVENIR DE L’INDUSTRIE Pour rester dans la course, voire gagner des places dans le classement économique mondial, la France doit viser l’excellence industrielle. Objectif : acquérir une compétitivité sans faille, proposer des prix et des services concurrentiels au niveau international. Un objectif impossible à atteindre sans un incessant effort d’innovation et la mise en place de process et de moyens de production toujours optimisés. Centres d’usinage 5 axes, machines multifonction, systèmes laser et jet d’eau, robotisation, dispositifs de contrôle-mesure sophistiqués… Autant de solutions qui dopent la productivité des entreprises françaises, leur permettant de fabriquer plus vite, mieux et moins cher. La preuve par l’exemple ? Les treize entreprises exemplaires nommées au Prix Productivez ! L’action du même nom lancée en 2012 par le Syndicat des machines et technologies de production (Symop) encourage la France à se “réindustrialiser grâce aux machines et technologies de production”. Elle regroupe une campagne d’information, la création des Labels et Prix Productivez !, la préconisation de mesures en faveur de l’accompagnement des PMI avec, notamment le lancement d’une étude sur l’adaptation de l’appareil productif français cofinancée par le Symop, le Gimelec et la Dgcis. Les fondements d’un plan d’actions concret. Productivez ! bat en brèche les idées reçues. Une industrie couronnée de succès en France est possible. Loin de rester les bras croisés, certaines PME françaises s’équipent et réorganisent leur production. La flexibilité et la polyvalence des systèmes de production automatisés, souvent orchestrés en lean manufacturing, les aident à diminuer les coûts, à gagner de nouveaux marchés (secteurs clients, export) et à agir en faveur de l’emploi. L’ergonomie des postes de travail est améliorée. Dégagés de tâches pénibles, les travailleurs, mieux formés, peuvent se consacrer à des opérations à plus forte valeur ajoutée. Productivez ! Lancement de l’action Productivez ! : septembre 2012 Labels Productivez ! : avril et octobre 2013 Entreprises labellisées en 2013 : 55 Entreprises (Labels 2013) nommées pour les Prix : 13 Lauréats récompensés par les Prix Productivez ! : 3 Treize histoires exemplaires d’entreprises, d’hommes et femmes, d’équipes, de familles et... de machines et technologies : à suivre ! Les TROIS CATÉGORIES, CONTENUS ET CRITÈRES ÉvaluÉs ProductivitÉ, Innovation Process, Mention spÉciale Le Prix Productivité distingue une entreprise exemplaire, ayant mené avec brio la modernisation de son outil de production, dans une quête centrée sur l’amélioration de la performance de son coût de production. Le lauréat contribue à démontrer de quelle manière la prise en compte attentive de l’outil productif permet d’atteindre un prix de revient industriel compétitif sur le territoire français. Le Prix Innovation Process récompense une entreprise exemplaire qui a mis en œuvre des moyens industriels innovants dans son contexte, pour gagner en flexibilité et répondre aux évolutions des marchés (développement de la customisation, des petites séries), ou pour adapter ses process à l’arrivée sur le marché de nouveaux matériaux. La Mention spéciale du jury récompense une démarche exemplaire l’investissement productif occupe une dans laquelle place centrale. Les mentions spéciales pour les nommés 2014 sont les suivantes : - Démarche environnementale - Dynamique d’insertion - Dynamique d’embauche - Implantation locale pour un rayonnement international - Coopération régionale et implantation dans les territoires ILS ONT PRODUCTIVÉ LE PRIX, lES CATÉGORIES, LES CRITÈRES Dans ces trois catégories, LES 13 entreprises nommÉes sont... Dans la catégorie - Prix Productivité Dans la catégorie - Mention spéciale - ALDES - ETS CALLEWAERT - SALM - SOCIÉTÉ ALSACIENNE DE MEUBLES - SAS FORÊTS ET SCIAGES AUTUN Dans la catégorie - Innovation Process - SAS CAUQUIL - MECA-INNOV’ - SIMETO - USINES DESAUTEL - MEDA MANUFACTURING (Démarche environnementale) - SD SERVICES (Dynamique d’embauche) - ATELIERS DU VALLON (Dynamique d’insertion) - MAGAFOR (Implantation locale pour un rayonnement international) - TSA INOX (Coopération régionale et implantation territoriale) L a France peut-elle encore fabriquer ? Á cette question, les 13 nommés aux Prix, qui ont fait le choix de productiver, ont répondu oui ! DES ACTEURS RECONNUS DU MONDE DE L’ Économie et de l’industrie LES MEMBRES DU JURY Institutions partenaires monde de l’industrie Représentants monde de la formation Vincent Charlet, directeur de La Fabrique de l’Industrie Roland Dutertre, représentant des Compagnons du Devoir Jean-Paul Papin, directeur de l’agence de programme du Cetim et directeur commercial de la société CMI et Jean-Philippe Vanot, président de ParisTech vice-président de l’association des Instituts président du jury. Économistes Nicolas Baverez, éditorialiste au Point Carnot, Chefs d’entreprises - membres du comité de direction du Symop Jean-Camille Uring, président du Symop et membre du directoire Robin Rivaton, consultant en stratégie à la Fondapol du groupe Fives Représentants de la presse International Patrice Desmedt, journaliste à l’Usine Nouvelle Eric Fresnel, vice-président du Symop et pdg de la société Sleever LES CATÉGORIES NOMMÉS POUR LE PRIX PRODUCTIVITÉ ALDES ETS CALLEWAERT SALM - SOCIÉTÉ ALSACIENNE DE MEUBLES SAS FORÊTS ET SCIAGES AUTUN 12h00 12h30 Hervé Delcroix, AMETEK Gilles Nig non, ARBORTECHNOLOGIES 13h00 > & Luc Montaclair, ABB 13h30 La pla ce des robotsi ntell igents dans l es IAA : quand la technolo gie permet d’augm enter la q ualité, les rendem ents matière et la p roductivit é 15h00 > UBIFRANCE 18h00 Afrique du Sud - Rendez-vous B2B avec les experts-pays du réseau Ubifrance NOS TECHNOLOGIES AU CŒUR DE VOTRE COMPÉTITIVITÉ ILS ONT PRODUCTIVÉ CATÉGORIE PRODUCTIVITÉ – LES NOMMÉS ALDES, ROBOT+VISION : POUR DES PRODUITS DANS LE VENT ! GAGNER EN QUALITÉ, OPTIMISER L’ORGANISATION INDUSTRIELLE Une amélioration de 50 % de la productivité. C’est l’exploit qu’a réussi ce spécialiste de solutions de ventilation, chauffage, eau chaude sanitaire et refroidissement situé à Vénissieux (Rhône). « Nous souhaitions renouveler et élargir la gamme de produits pour conquérir de nouveaux marchés à l’exportation », explique Jean-François Garcia, responsable des Services techniques industriels de l’entreprise. Le principal obstacle à franchir : une ligne de production obsolète, dont les coûts d’exploitation et de mise à niveau ne cessaient d’augmenter. La solution trouvée, radicale, marie automatisation et réorganisation de la production. Elle comprend l’intégration d’un L e Label Productivez ! représente une reconnaissance de notre engagement fort dans le Made in France et une source de motivation pour toute l’équipe robot 6 axes multifonctions. Cet investissement productif a reçu le label Productivez ! ce qui constitue pour Jean-François Garcia, qui s’est impliqué personnellement dans ce projet, « une reconnaissance de l’engagement fort d’ALDES dans le Made in France et un élément fort de motivation pour nous tous. » L’aventure technologique et organisationnelle est menée tambour battant. « J’ai motivé l’équipe dans la recherche de solutions nouvelles, sans aucun a priori. Avec un objectif permanent : susciter chez mes collaborateurs l’envie d’innover. » Le projet s’est concrétisé par une belle réussite, grâce à l’utilisation d’outils rigoureux de gestion de projet. Le robot, offre une flexibilité et une adaptabilité très poussées : équipé de systèmes de contrôle par vision, de soudure par ultrason et de marquage laser, il intervient partout ou presque. L’installation produit sur commande quelque 121 références. Un investissement de 0,5 million d’euros qui permet à cette PME de 782 salariés et 172 millions d’euros de chiffre d’affaires, de passer rapidement d’un produit à l’autre. Et de s’adapter sans modification importante, à la fabrication de produits nouveaux. Au chapitre gains, figurent la forte réduction des coûts de production et le respect scrupuleux des délais. Le délai de production est passé de 5 à 2 jours. Trois opérateurs assurent le pilotage de cette ligne, dont le temps de cycle a fondu, en passant d’un jour à seulement deux heures. « Le gain en matière première (grâce notamment au contrôle par système de vision) est de 22 % », remarque le responsable. La précision de répétabilité du robot a amélioré la qualité des pièces. Cet îlot robotisé a été intégré dans une nouvelle ligne de montage qui comporte aussi cinq postes manuels. Pensée selon les principes du Lean Manufacturing et combinée avec une conception « Design to Cost », cette solution assure l’assemblage, le réglage ainsi que le conditionnement à la commande de la nouvelle gamme de modules de régulation. ALDES Vénissieux (Rhône) Chiffre d’affaires : 172,2 M€ Effectif : 782 personnes Activité : Ventilation, chauffage et rafraîchissement, eau chaude sanitaire, composants aéraulique, désenfumage et aspiration de la poussière Date de création : 1925 Avec des approvisionnements des composants directement aux postes et une gestion en juste-à-temps. Une réflexion sur le process de production qui a également contribué à améliorer les conditions de travail : l’intégration de règles d’ergonomie dès la conception de l’équipement (mise en place de trémies, de convoyeurs dynamiques) a permis d’optimiser considérablement les gestes et postures des employés. Le procédé de soudure par ultrasons évite en outre désormais toute utilisation de colles dégageant des vapeurs nocives. Une démarche globale qui conforte l’entreprise dans ses prévisions optimistes. « Nous envisageons une augmentation de près de 5 % de notre chiffre d’affaires et de 29 % de l’activité export », conclut Jean-François Garcia. A ujourd’hui, nous envisageons une augmentation de près de 5 % de notre chiffre d’affaires et de 29 % de notre activité export Jean-François Garcia, responsable des Services techniques industriels ILS ONT PRODUCTIVÉ CATÉGORIE PRODUCTIVITÉ – LES NOMMÉS CALLEWAERT, USINAGE PALETTISÉ POUR RELANCER L’ACTIVITÉ GAGNER EN PRODUCTIVITÉ ET FLUIDITÉ, DIVERSIFIER LA PRODUCTION Ets. CALLEWAERT Neuville-en-Ferrain (Nord) Chiffre d’affaires : 3,2 M€ Effectif : 40 personnes Activité : Mécanique industrielle (notamment pour l’aéronautique) Date de création : 1958 Objectif prioritaire pour de nombreuses entreprises, la réactivité passe toujours par une amélioration sensible de la productivité. L’évolution des ETS CALLEWAERT (40 salariés et 3,2 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013) illustre cet axiome. Spécialisée dans l’usinage de précision, l’entreprise située à Neuville-en-Ferrain (Nord) rencontrait des difficultés. Elle devait rebondir. L’équipe mène alors une réflexion pour choisir un équipement capable de doper sa productivité. Résultat : un investissement d’un peu plus d’un million d’euros réalisé en deux étapes. Au centre d’usinage 5 axes continus acquis en 2011, a été ajouté l’année suivante un centre d’usinage 4 axes avec dix palettes. Un investissement qui a reçu le label Productivez ! « C’est une reconnaissance de notre savoir-faire, de la stratégie mise en place et du bien-fondé de notre volonté d’investir dans les solutions de fabrication capables d’assurer la pérennité de l’entreprise », explique Jean-Yves Lorthioir, président de CALLEWAERT. En effet, cette configuration palettisée, n’a pas été choisie au hasard : elle permet notamment Ainsi, précise le responsable : « l’investissement dans ces machines permet d’améliorer considérablement les conditions de travail de nos opérateurs et par conséquent... d’augmenter leur confort dans la réalisation des tâches comme leur efficacité. C’est un des leviers majeurs pour doper la productivité de l’entreprise. Il faut tout faire dans l’organisation du processus pour réduire le temps de production. » L’exploitation du potentiel de l’installation est permanente. La dizaine de palettes autorise l’alimentation de la machine pendant la nuit mais aussi son fonctionnement le soir, avec un seul opérateur. A ce titre, la mise en place de procédures au service Méthodes pour faciliter les passages des pièces d’une machine à l’autre est une voie que l’entreprise exploite activement. La fluidité du processus de production s’en trouve améliorée. L’accessibilité des tables de chargement sur le robot facilite la mise en place des pièces brutes comme le déchargement des pièces usinées. L’ergonomie est optimisée. De plus, chargement et déchargement se font en temps masqué ce qui supprime une source de stress. Enfin, « contrairement aux idées reçues, l’automatisation n’a pas tué l’emploi, constate Jean-Yves Lorthioir. « Au contraire. Deux opérateurs ainsi qu’un rectifieur, ont été embauchés. » L’installation palettisée ne sera pleinement opérationnelle qu’en 2014, mais le bénéfice a été immédiat. « Nous avons constaté une augmentation de la productivité de 50 % dès son entrée en service » se réjouit Jean-Yves Lorthioir. L’usinage automatisé a d’alimenter la machine durant la nuit et donc d’exploiter pleinement ses capacités. Les effets positifs induits interagissent. N ous vivons le label Productivez ! comme une reconnaissance de notre volonté d’investir dans les solutions de fabrication capables d’assurer la pérennité de l’entreprise sensiblement réduit les coûts de production et a donné un coup de fouet à la compétitivité de l’entreprise qui a pu fidéliser ses clients et remporter de nouveaux marchés. L’usine est désormais en mesure de produire, à la demande d’un partenaire, des rotors et des corps de surpresseurs. CALLEWAERT contribue ainsi à aider ses clients qui travaillent au grand export (Inde, Amérique du Nord et Asie) à se positionner sur des marchés très concurrentiels. Loin de se reposer sur ses lauriers, elle poursuit ses efforts d’amélioration de son organisation, de formation des salariés et d’investissement. Avec comme objectif, l’excellence industrielle. L’entreprise qui a acquis en janvier 2014 un tour à commande numérique 4 axes, prévoit un chiffre d’affaires en hausse… N ous avons constaté une augmentation de la productivité de 50 % et notre installation ne sera pleinement opérationnelle que dans le courant de l’année 2014 ! Jean-Yves Lorthioir, président ILS ONT PRODUCTIVÉ CATÉGORIE PRODUCTIVITÉ – LES NOMMÉS SALM - l’automatisation garante du “sur-mesure” CADENCE, CAPACITÉ DE PRODUCTION ET ERGONOMIE OPTIMISÉES La personnalisation des produits est un enjeu de taille pour les entreprises qui fournissent le grand public. Située à Sélestat (Bas-Rhin), la SOCIÉTÉ ALSACIENNE DE MEUBLES (SALM) fabrique une large gamme de meubles pour cuisines et salles de bains, ainsi que des rangements, des tables et des chaises. Plus connue sous le nom de ses enseignes “Cuisines Schmidt” et “Cuisinella”, cette entreprise familiale, produit aussi des meubles et cuisines en kit pour la grande distribution. « La fabrication des cuisines intégrées est confrontée à une demande de plus en plus poussée de personnalisation » constate Olivier Offner, directeur technique de la SALM. Une entreprise qui emploie 1400 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 399 millions d’euros dont 15 % à l’export. Pour répondre à ce défi, elle réalise à la fin des années 2000 un investissement de 4 millions d’euros. Après deux années de travaux, un îlot robotisé vient enrichir la chaîne de production. Et une machine à découper au jet d’eau s’ajoute à ce dispositif. La démarche est distinguée en 2013 par le label Productivez !, en ce qu’elle rend l’entreprise capable de répondre à un enjeu essentiel pour elle : augmenter sa capacité de production, sa réactivité et donc sa compétitivité. « Les différents investissements réalisés - qui se sont inscrits dans le projet de construction d’une nouvelle usine - ont permis de tendre les flux et de produire à la commande », confirme Olivier Offner. SALM Sélestat (Bas-Rhin) Chiffre d’affaires : 399 M€ Effectif : 1400 personnes Activité : Ameublement Date de création : 1960 C ette stratégie d’automatisation, cette quête permanente de la solution technologique de pointe nous permettent d’atteindre un niveau de productivité optimal. Elles sont à l’origine de la création d’une nouvelle usine, de 200 emplois et... de l’obtention du Label Productivez ! Un seul jour suffit désormais pour produire ces cuisines intégrées, qui nécessitaient auparavant entre sept et huit jours de fabrication. Ce n’est pas le seul avantage. « Dans ce contexte où la diversité des produits prime, la robotique a joué un rôle clé. Le gain de productivité est d’environ 30 % et l’amélioration de l’exploitation matière atteint les 10 % », énumère le spécialiste. Ce n’est plus l’homme qui cherche, porte et trie les pièces. Les conditions de travail ont été améliorées et les opérateurs peuvent se concentrer sur d’autres tâches, plus valorisantes, comme le contrôle qualité. De plus, les lignes de production automatisées sont équipées de systèmes de captage de poussières de bois qui garantissent aux salariés une atmosphère de travail saine. Les déchets bois (poussières, copeaux et chutes) sont en outre utilisés pour chauffer l’usine, lui assurant une autonomie totale pendant l’hiver. Grâce à la réduction des coûts de production, l’entreprise fait mieux face à la concurrence internationale, tout en fabriquant en France. Un succès qui pousse ses dirigeants à réinvestir en 2014 dans un nouvel îlot robotisé, encore plus performant. La SALM espère ainsi maintenir une croissance de 5 % et poursuivre son développement à l’export, qui devrait peser d’ici cinq ans, 25 % de son chiffre d’affaires. Rendez-vous est pris. Nous avons investi en 2014 dans un nouvel îlot robotisé, toujours plus performant. Notre objectif : booster la part de notre chiffre d’affaires à l’export, passer d’ici 5 ans de 15 à 25 % Olivier Offner, directeur technique ILS ONT PRODUCTIVÉ CATÉGORIE PRODUCTIVITÉ – LES NOMMÉS FSA : le contrôle en temps rÉel dope le sciage BOOSTER LA PRODUCTIVITÉ ET RÉDUIRE LA PÉNIBILITÉ DES TÂCHES Confrontée à une demande croissante de traitement de bois de Douglas extraits de la proche forêt du Morvan, la scierie FORÊTS ET SCIAGES AUTUN (FSA) décide d’ouvrir une nouvelle unité de production et choisit de redonner vie à un ancien site industriel. La fonderie, laissée à l’abandon, trouve un second souffle : la direction de FSA en fait un site propre répondant aux directives environnementales nationales et européennes les plus exigeantes. Le projet industriel est donc responsable... et technologiquement ambitieux ! « Le challenge n’était pas aisé », se rappellent Jean-Cyrille Ducret et Anne Vignat, respectivement pdg et directeur général de cette entreprise située à Autun (Saône-et-Loire), qui a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 5,4 millions d’euros. « Il s’agissait de développer un nouveau concept de sciage industriel. Flexible et plus productif, avec un rendement matière accru, le système devrait réduire l’impact énergétique. .» La quadrature du cercle... Deux constructeurs français s’associent pour relever ce challenge dans une démarche collaborative avec FSA. Résultat : une installation unique en son genre, labellisée Productivez ! « Une reconnaissance de l’investissement de 4 millions d’euros que nous avons effectué à Autun », se félicite le pdg qui a participé à de nombreuses réunions et s’est rendu dans différents pays pour analyser leur mode de travail. AS FORÊTS ET S SCIAGES AUTUN Autun (Saône-et-Loire) Chiffre d’affaires : 5,4 M€ Effectif : 19 personnes (dont 3 intérimaires et 3 travailleurs en ESAT) Activité : Exploitation forestière et scierie Date de création : 2006 Le label Productivez ? La récompense du succès d’une solution hautement technologique qui révolutionne un métier traditionnel, lié aux forêts françaises, ancré dans les territoires Conclusion de ses réflexions ? « L’amélioration de la productivité d’une scierie est le fruit d’une « alchimie » entre l’automatisation, l’adaptabilité en temps réel de l’outil de production, l’amélioration du rendement matière et les conditions de travail », affirme ce fin connaisseur du sciage. La nouvelle ligne de sciage comporte des machines avec profileur intégré et déligneuse canter. L’ensemble est piloté par un scanner 3D avec système d’optimisation en temps réel et supervision informatique de la production. Les billons sont guidés vers les machines adéquates, sciés, puis classés et empilés automatiquement. Les consommations de matière première (dont le marché connaît actuellement une tension forte) et d’énergie sont fortement réduites. Cerise sur le gâteau : l’entreprise a même contribué à la création et à l’approvisionnement d’une chaufferie bois alimentée par les écorces des billons sciés. Celle-ci vient compléter le réseau de chauffage de la ville d’Autun. Un axe environnemental pas si anecdotique dans un projet où la productivité est reine ! L’installation traite en effet 50 000 m3 de bois rond par an avec un rendement matière moyen de 58 %, contre 50 % sur les autres sites du groupe. La productivité atteint 2,85 m3 sciés par heure et par personne, contre 2,10 m3 sur les autres sites de production. Le retour sur investissement s’en est trouvé accéléré. Le système informatisé simplifie en outre l’organisation du travail, les opérateurs machines hautement qualifiés sont installés en cabine et éloignés des risques, la pénibilité est fortement réduite, tout comme les TMS... Ces très bons résultats encouragent la poursuite de cette démarche. : « Nous avons décidé de réinvestir sur le site d’Autun dans une nouvelle ligne de production d’origine française » annoncent JeanCyrille Ducret et Anne Vignat. Fondée sur le même principe que le premier équipement mis en place, elle permettra de traiter des bois d’un diamètre supérieur. Avec un nouveau défi stimulant pour l’entreprise : atteindre les 66 % de rendement matière… A u vu du retour sur investissement obtenu, nous réinvestissons aujourd’hui sur le site d’Autun dans une nouvelle ligne de production Jean-Cyrille Ducret et Anne Vignat, pdg et dg LES CATÉGORIES NOMMÉS POUR LE PRIX INNOVATION PROCESS CAUQUIL SAS MECA-INNOV’ SIMETO USINES DESAUTEL 12h00 12h30 Hervé Delcroix, AMETEK Gilles Nig non, ARBORTECHNOLOGIES 13h00 > & Luc Montaclair, ABB 13h30 La pla ce des robotsi ntell igents dans l es IAA : quand la technolo gie permet d’augm enter la q ualité, les rendem ents matière et la p roductivit é 15h00 > UBIFRANCE 18h00 Afrique du Sud - Rendez-vous B2B avec les experts-pays du réseau Ubifrance NOS TECHNOLOGIES AU CŒUR DE VOTRE COMPÉTITIVITÉ ILS ONT PRODUCTIVÉ PRIX INNOVATION PROCESS - LES NOMMÉS SAS CAUQUIL, L’usine intÉgrÉe, source de compÉtitivitÉ DIMINUER LE TAUX DE REBUT ET OPTIMISER LA GESTION DU PARC MACHINES Entreprise familiale située à Mondouzil (Haute-Garonne), la société CAUQUIL est spécialisée dans la mécanique de précision. Avec en point de mire, l’usinage des métaux durs pour le compte de constructeurs aéronautiques et de motoristes. « Nous avons fait le choix stratégique de rester en France, alors que nos concurrents se sont majoritairement délocalisés », explique Marc Alaux, directeur général de cette PME de 77 salariés et 8,5 millions d’euros en 2013. Avec des défis de taille à affronter. « A l’enjeu de productivité pour rester compétitive, s’est ajouté le souci de mieux répondre aux demandes croissantes de l’aéronautique. ». L’entreprise investit alors dans plusieurs centres d’usinage 4 et 5 axes palettisés, des machines capables de fabriquer des pièces de grandes dimensions en titane, inconel ou inox. Et travaille dans la foulée avec le constructeur italien qui lui a fourni ces équipements, afin qu’il lui conçoive un logiciel permettant de piloter les machines-outils quelles que soient leur marque et leur commande numérique. Objet d’un Crédit Impôt Recherche, ce système équipe désormais les dix-huit centres d’usinage (4 et 5 axes) de CAUQUIL. Solution unique au monde, véritable illustration du concept d’usine numérique, cette innovation a reçu le label Productivez ! Sur un PC connecté au centre d’usinage et travaillant en réseau, l’opérateur a accès à un écran identique. Ce dernier lui permet de gérer la machine sans la moindre intervention et d’y retrouver les logiciels annexes connectés. Les opérateurs, quel que soit leur niveau, gèrent les machines de la même façon. Ils peuvent passer d’un poste à l’autre. Toute paralysie, même partielle, du système de production est évitée. Une garantie de fiabilité et de flexibilité. SAS CAUQUIL Mondouzil (Haute-Garonne) Chiffre d’affaires : 8,5 M€ Effectif : 77 personnes Activité : Mécanique de précision (notamment pour l’aéronautique) Date de création : 2004 L es investissements récompensés par le label Productivez ! ont permis à l’entreprise de diversifier sa clientèle en se positionnant notamment sur les urgences, le dépannage de pièces et le prototypage La transmission d’informations et de consignes lors d’un changement d’opérateur s’exerce en mode “zéro papier”. L’opérateur n’est plus un fraiseur, mais un gestionnaire de centre d’usinage qui maîtrise et améliore la productivité. Parallèlement, tous les centres d’usinage ont été équipés de lasers de contrôle qui servent à vérifier que les outils ne sont ni brisés, ni détériorés. Les machines peuvent ainsi être utilisées le soir et la nuit sans intervention humaine. Temps de production, bris de pièces ou pièces non conformes sont fortement diminués. « Le gain de productivité est de 15 % », estime le spécialiste. La baisse du taux de rebuts dégage également des économies significatives, les matériaux usinés (titane, inconel...) étant coûteux. Les acteurs de l’aéronautique apprécient en outre de pouvoir être livrés en pièces sous 24 à 48 heures. Pour répondre à cette envolée de la production, une trentaine d’embauches ont été effectuées durant ces deux dernières années. Le logiciel permet en outre, aux jeunes opérateurs d’être rapidement opérationnels et polyvalents. La société pallie donc efficacement la pénurie de personnel très qualifié et forme les jeunes générations. Sa stratégie a payé. Non seulement l’entreprise est restée en France dans un contexte économique pourtant difficile, mais ses choix lui permettent d’aborder sereinement une croissance de 25 à 30 % de sa production en 2014. Et d’envisager une extension de ce système numérique avec l’intégration dans la boucle du contrôle-mesure des pièces… Nous envisageons 2014 sereinement : poursuite des investissements productifs, croissance de production attendue de 25 à 30 % Marc Alaux, Directeur général ILS ONT PRODUCTIVÉ PRIX INNOVATION PROCESS - LES NOMMÉS MECA-INNOV’, L’usinage robotisÉ qui sÉduit le luxe RÉDUIRE LES DÉLAIS DE PRODUCTION ET USINER DE NOUVEAUX MATÉRIAUX Née en 2001 à Rioz (Haute-Saône), l’histoire de MECA-INNOV’ mêle foi, passion et savoir-faire. A ses débuts, il y a 13 ans, Thierry Sciauvaud est derrière sa machine ; sa femme, à la comptabilité. Enthousiasmé par ce que la technologie permet de réaliser, il investit chaque année, pour acquérir un véritable parc machines, passant d’équipements standard à de la haute technologie. Il ose ce que les TPI, et parfois même les PMI, hésitent encore trop souvent à faire : mettre les moyens pour apporter à ses clients le niveau de qualité qu’ils recherchent. Des moyens qui peuvent paraître très coûteux, notamment pour une entreprise de cette taille. La démarche fait pourtant ses preuves. Spécialisée dans la fabrication micromécanique, l’entreprise doit faire face il y a quelques mois à un nouveau challenge. « Ce type de fabrication, en micromécanique, est confronté à un double défi : économique et technologique », explique Thierry Sciauvaud, président de la TPE qui emploie aujourd’hui une dizaine de personnes et réalise un peu plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires. « Á une concurrence de plus en plus rude s’ajoute l’afflux de demandes en usinage de matériaux durs, comme la céramique, le verre ou le silicium. » Moralité : il faut adapter la stratégie d’investissement productif pour réduire les délais de fabrication et les coûts. Le choix de l’entreprise se porte sur un centre d’usinage par ultrasons 5 axes avec robot palettisé, une technologie dernier cri et remplace une seconde machine-outil 3 axes par une machine 5 axes. Labellisé Productivez !, « cet investissement permet d’améliorer sensiblement le processus d’usinage en combinant un temps de fabrication plus court avec une précision au micromètre », explique le spécialiste. MECA-INNOV’ Rioz (Haute-Saône) Chiffre d’affaires : 1,1 M€ Effectif : 10 personnes Activité : Micromécanique Date de création : 2001 L e label Productivez ! vient récompenser l’un de nos derniers investissements productifs qui s’inscrit dans une démarche de longue haleine de pari sur la technologie high-tech Le robot palettisé associé à la machine-outil permet à l’entreprise de produire plus, plus vite. « L’usinage se poursuit le soir, la nuit et les week-end sans surveillance », poursuit Thierry Sciauvaud. En parallèle, l’entreprise a lancé des recherches sur les outils de coupe, leur usure et les conditions de coupe, pour optimiser la production de pièces pour des industries aussi exigeantes que le médical et le luxe. Cet effort lui a permis de réduire ses prix de revient sur certaines gammes de produits d’environ 15 % et de diviser par deux les délais. Ce plus de réactivité a attiré de nouveaux contrats de la part de ses clients habituels, notamment dans le secteur médical. Par ailleurs, des donneurs d’ordres dans un domaine d’activité qu’elle ne fournissait pas jusqu’alors, l’horlogerie-joaillerie, ont marqué leur intérêt. Dans ce secteur, Meca-Innov’ a même réussi à se “faire un nom” auprès de sociétés implantées en Suisse. Dopé par cette évolution, le chiffre d’affaires de l’entreprise a enregistré une croissance de 24 % l’année suivant l’investissement. Ce qui a encouragé l’entreprise à embaucher. Un chef d’atelier, une opératrice et un apprenti (BTS en alternance) sont venus rejoindre l’équipe dont l’effectif a ainsi augmenté de près d’un tiers. « Nous cultivons avec nos clients une relation de type partenariale : ainsi ils n’hésitent pas à nous interroger sur l’approche d’usinage la mieux adaptée à leur projet, ce qui leur permet d’optimiser la conception de leurs produits », conclut Thierry Sciauvaud. Un succès qui a convaincu l’entreprise de réinvestir début 2014 dans un autre centre d’usinage du même type. Et de rajouter bientôt une troisième installation similaire… E n cherchant à mieux répondre aux attentes de nos clients, nous sommes parvenus à convaincre et fidéliser d’autres secteurs Thierry Sciauvaud, pdg ILS ONT PRODUCTIVÉ PRIX INNOVATION PROCESS - LES NOMMÉS SIMETO JONGLE AVEC LES tÔLES grâce au laser-poinçonnage FLEXIBILISER LA PRODUCTION ET GARANTIR LES DÉLAIS DE LIVRAISON Des délais de production toujours plus serrés, une quête de qualité proche de la perfection, des prix sous pression… Sous-traitant mécanique spécialisé dans la tôlerie de précision, SIMETO est soumis continuellement aux impératifs de ses donneurs d’ordres aéronautiques ou électroniques, secteurs civil et militaire, sur des marchés de plus en plus exigeants. « Il n’est pas rare d’avoir à fabriquer en dix jours ouvrés des pièces complexes en petites et moyennes séries », confirme Vincent Berthaud, cogérant de cette PME de 40 salariés et 3,74 millions de chiffre d’affaires située à Ségré. Alors, pour renforcer sa compétitivité, elle décide d’installer une ligne combinée laser-poinçonnage robotisée. Après une formation des salariés, cette installation réalisée en deux mois et demi, produit les premières pièces. Un investissement de 1,52 millions d’euros qui a reçu le label Productivez !, considéré par l’entreprise comme une reconnaissance de ses efforts pour maintenir la production en France. « Pouvoir imbriquer plusieurs types de pièces de différents clients, en combinant les SIMETO Ségré (Maine-et-Loire) Chiffre d’affaires : 3,8 M€ Effectif : 40 personnes Activité : Aéronautique, électronique, secteurs civil et militaire Date de création : 1999 formes et les épaisseurs de tôles, est un changement fondamental de notre mode de production », indique Vincent Berthaud. C e nouvel investissement, pour lequel nous avons reçu le label Productivez ! valorise la mise en oeuvre d’une stratégie qui nous permet de produire en France L’entreprise a beaucoup gagné en flexibilité. Des tâches pénibles ont été supprimées. Manutention des feuilles, dégrappage, stockage des squelettes, triage des pièces... sont autant d’opérations manuelles qui ont été automatisées. Le flux des pièces découpées s’en trouve amélioré. La ligne gère l’approvisionnement en feuilles, stockées dans l’une des 58 palettes. Les outils sont chargés automatiquement, en fonction de l’épaisseur à usiner, par un robot. La machine se charge de tout : découpe et poinçonne, sort les pièces les unes après les autres, les trie sur palettes et range les palettes dans les racks du stockeur. Cette installation robotisée dotée d’une caméra travaille sans surveillance le week-end. « Le gain de productivité est déterminant », confirme Vincent Berthaud. « Avant, le travail était organisé en deux équipes de huit heures chacune, avec deux salariés. Aujourd’hui, l’un a été formé à la programmation de la ligne. Le second pilote l’ensemble. » Le temps de production est passé de 12,5 à 19,75 heures/jour, soit quasiment un jour complet. « Nous évaluons les gains de productivité à 30 % et le taux de respect des délais a bondi de 69 % à 87 %», ajoute avec satisfac- tion le responsable. Ce ne sont pas cependant, les seules bonnes nouvelles pour la compétitivité de l’entreprise. La sous-traitance de la découpe laser, autrefois externalisée, a pu être réintégrée. Soit une centaine d’heures de travail. Exploit aussi côté recrutement. Des jeunes et moins jeunes qui ne trouvaient pas de poste dans leur secteur, ont été embauchés par l’entreprise qui les accompagne dans leur reconversion. L’investissement a en outre permis à SIMETO d’asseoir sa démarche environnementale en remplaçant sa presse hydraulique par une version équipée d’un moteur électrique. Moins d’entretien et plus de vidange d’huile hydraulique, soit plus de rejet. Autant de bonnes nouvelles qui permettent d’appéhender l’avenir sereinement. La société prévoit cette année encore, une croissance de 5 % de son chiffre d’affaires… L e temps de production est passé de 12,5 à 19,75 heures/jour. Nous prévoyons cette année encore une hausse de 5 % de notre chiffre d’affaires Vincent Berthaud, co-gérant ILS ONT PRODUCTIVÉ PRIX INNOVATION PROCESS - LES NOMMÉS USINES DESAUTEL DIVISe pAR CENT LE TEMPS DE CYCLE AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL, GAINS DE PRODUCTIVITÉ Comment augmenter ses capacités de production pour répondre à une hausse croissante des demandes et améliorer sa compétitivité ? Entreprise familiale fondée en 1932 à Meyzieu (Rhône), DESAUTEL a trouvé la bonne réponse à cette question. Spécialisée dans la production de matériels de protection contre les incendies, elle a décidé d’investir en 2012 dans une ligne d’assemblage automatisé de ses extincteurs CO². Une démarche engageante pour cette PME, qui emploie 78 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires de 22,25 millions d’euros en 2013. « Nous avons réfléchi un an pour réaliser le meilleur cahier des charges possible et un an encore pour choisir nos partenaires », précise Christian Thery, directeur général de cette entreprise qui utilise déjà une dizaine de robots. L’investissement qui a reçu le label Productivez !, visait particulièrement l’amélioration des conditions de travail et du niveau de compétence d’une équipe très peu touchée par le “turn over”. Le projet d’investissement réalisé est d’ailleurs né d’un “plan d’action de prévention de la pénibilité.” USINES DESAUTEL Meyzieu (Rhône) Chiffre d’affaires : 22,25 M€ Effectif : 78 personnes Activité : Métallurgie (sécurité incendie) Date de création : 1932 Un projet mené à trois : un intégrateur français a été chargé de toute la partie robotique (machine spéciale), un fournisseur italien a réalisé l’équipement très spécifique de sérigraphie automatique qui comprend l’utilisation de nouvelles technologies mécaniques et UV et un autre constructeur français a fourni les machines d’emballage (remplissage automatique en CO²). e Label Productivez ! vient ici récompenser une optimiL sation très innovante de l’outil de production au coeur d’une stratégie globale d’amélioration des conditions de travail Car l’efficacité du fonctionnement de cette ligne est liée, indépendamment de la mécanique et de la robotique, à la maîtrise du dialogue entre les différents équipements. La mission de l’intégrateur principal a d’ailleurs consisté en la mise en place de la communication entre chaque machine pour créer un ensemble cohérent. L’équipement de sérigraphie devait notamment être positionné en coeur de ligne. Il a donc fallu installer les outils nécessaires à ses échanges avec la partie robotique de la ligne. Cette dernière est également dotée d’un système de surveillance par caméra, garant de la qualité des produits. L’investissement porte ses fruits : la nouvelle ligne permet en effet de passer d’un flux de production discontinu, avec de nombreux en-cours, à un flux continu. « Le cycle de production atteignait vingt-quatre heures entre la prise d’un produit au début du processus et la sortie du produit fini emballé », calcule Christian Thery. « Aujourd’hui 15 minutes suffisent. » Les en-cours, portés par les chariots, ont été supprimés et remplacés par du convoyage automatique. Pour les trois personnes travaillant sur la ligne, la charge totale journalière est passée de 26000 à 6 000 kg, soit une baisse de 77 % des charges embarquées. Par ailleurs, la campagne de formation de vingt jours par personne organisée dans le cadre de l’investissement, a permis une réelle montée en compétence des salariés. De simples opérateurs de production sur des machines très peu automatisées, ces derniers sont devenus des pilotes de ligne robotisée. « Le flux tendu et la diminution drastique du temps de cycle sont une aubaine pour faire face à l’augmentation croissante des commandes de 5 à 10 % par an », conclut Christian Thery, qui annonce de nouveaux projets tout aussi ambitieux pour les prochaines années… Avec un cycle de production passé de 24 heures à 15 minutes, nous pouvons désormais envisager sereinement l’augmentation croissante des commandes de 5 à 10 % par an Christian Théry, directeur général LES CATÉGORIES NOMMÉS POUR LA MENTION SPÉCIALE DU JURY MEDA MANUFACTURING (Démarche environnementale) SD SERVICES (Dynamique d’embauche) LES ATELIERS DU VALLON (Dynamique d’insertion) MAGAFOR (implantation locale pour un rayonnement international) TSA INOX (Coopération régionale et implantation territoriale) 12h00 12h30 Hervé Delcroix, AMETEK Gilles Nig non, ARBORTECHNOLOGIES 13h00 > & Luc Montaclair, ABB 13h30 La pla ce des robotsi ntell igents dans l es IAA : quand la technolo gie permet d’augm enter la q ualité, les rendem ents matière et la p roductivit é 15h00 > UBIFRANCE 18h00 Afrique du Sud - Rendez-vous B2B avec les experts-pays du réseau Ubifrance NOS TECHNOLOGIES AU CŒUR DE VOTRE COMPÉTITIVITÉ ILS ONT PRODUCTIVÉ MENTION SPÉCIALE DU JURY - LES NOMMÉS MEDA MANUFACTURING : un engagement “productif” AMÉLIORER LES PROCESS ET RENFORCER L’ENGAGEMENT RSE et se matérialise sous la forme de codes de conduite fournisseurs, de chartes, de certifications et... de récompenses obtenues pour leur application ! », précise Bernard Duzert, directeur général de MEDA MANUFACTURING France, responsable de la stratégie de modernisation de l’outil productif. Ce projet rassemble collaborateurs et fournisseurs autour de buts et principes communs. Le label Productivez ! trouve donc pleinement sa place dans cette approche. « Nous le vivons comme une reconnaissance de notre dynamisme et de ses effets positifs sur l’environnement, l’emploi et la compétitivité ». Filiale du groupe pharmaceutique suédois éponyme, MEDA MANUFACTURING France dispose à Mérignac d’un important site de production, de stockage et de distribution des médicaments. La PME, qui emploie 212 salariés et a réalisé, en 2013, 113 millions d’euros de chiffre d’affaires, est organisée suivant les préceptes du Lean Manufacturing et s’inscrit dans une démarche “durable” très rigoureuse. « La culture environnementale et sociétale du groupe est forte MEDA MANUFACTURING Mérignac (Gironde) Chiffre d’affaires : 113 M€ Effectif : 212 personnes Activité : Fabrication de produits pharmaceutiques Date de création : 1993 L e label Productivez ! met l’accent sur une valeur profonde de notre entreprise : la technologie doit être au service de l’Homme. Elle nous a permis ici de conjuguer écologie, ergonomie et économie au bénéfice de nos collaborateurs et de nos clients. Dans ce contexte, il était logique que le producteur de la célèbre Bétadine, vendue à plus de 30 millions d’exemplaires par an en Europe, s’interroge sur l’optimisation du conditionnement de cette dernière. « Le film déposé sur la bouteille était en PVC, un matériau dont l’empreinte recyclage n’est pas optimale », explique le responsable. La société décide donc en 2010 d’acquérir une machine à double tête de dépose de sleeve (manchons thermo-rétractables positionnés sur les contenants). Un équipement qui permet de remplacer le PVC par le PET (polyéthylène téréphtalate), moins nocif pour l’environnement. La productivité s’accroît de 5 % et le taux de non-qualité est désormais presque nul. En effet, la machine acquise facilite et accélère les changements de format : elle peut positionner sans perte de temps des manchons comportant ou non une mention en braille, avec ou sans notice repositionnable.... Les systèmes de contrôle automatique Datamatrix, qui vérifient les numéros de lots et dates de péremption, permettent parallèlement d’optimiser la qualité des produits et donc, de limiter drastiquement le taux de rebut. Des économies substantielles sont également constatées sur le poste énergie : « entre 2009 et 2012, la consommation électrique est passée de 5908 MWh à 5468 MWh, tandis que, depuis 2011, la consommation de gaz est divisée par deux. » Quand écologie rime avec économie... Grâce à cet investissement, l’ergonomie des postes de travail a par ailleurs été améliorée, ce qui était l’un des buts fixés : systèmes d’aide à la manutention, diminution du poids des capots d’ouverture de la machine, baisse de 2°C dans l’atelier grâce à l’efficacité thermique du nouvel équipement, meilleure ergonomie de la console de commande... L’entreprise reste mobilisée : « l’objectif pour 2014-2015 est de passer à un manchon d’un grammage inférieur pour réduire encore notre impact carbone », ajoute Bernard Duzert. L’année 2014 commence d’ailleurs sur les chapeaux de roue. Au programme : ouverture en mars d’un nouvel atelier de 700 m2 dédié à la technologie BFS (Blow fill seal) et relocalisation sur site d’une production assurée jusqu’alors par un sous-traitant allemand. Avec des investissements à hauteur de 3,7 millions euros et la création future de 20 emplois… N otre veille technologique de solutions hightech pour optimiser la production dans une logique durable est permanente. Les mois à venir viendront à nouveau le prouver ! Bernard Duzert, directeur général ILS ONT PRODUCTIVÉ MENTION SPÉCIALE DU JURY - LES NOMMÉS SD services allie recrutement et fabrication numérique CAPACITÉ DE PRODUCTION ET PRODUCTIVITÉ ACCRUES Croissance spectaculaire pour SD SERVICES, entreprise familiale spécialisée dans l’aménagement de véhicules utilitaires. Première à proposer un tel service dès 1987, elle compte aujourd’hui treize agences en France. « Ce succès explique l’évolution du site de Gevrey-Chambertin (Côte d’Or) qui a pris en charge l’ensemble de la chaîne de production » relate Michel Stamenoff, président de l’entreprise. De la conception à la livraison en passant par la fabrication de ces aménagements, tout est réalisé dans l’usine bourguignonne. En 2012, l’histoire s’accélère. Pour répondre à une demande croissante, SD SERVICES décide d’acquérir un terrain de 30 000 m² supplémentaires ainsi qu’un local de 7 500 m². « Les systèmes de production sont cependant en voie d’obsolescence et les capacités de production deviennent insuffisantes », poursuit le responsable. Qu’à cela ne tienne : quatre centres d’usinage de dernière génération pour le travail du bois sont installés, une démarche d’investissement productif qui reçoit en 2013 le label Productivez ! Son objectif : produire mieux mais surtout plus vite les 22 000 aménagements de véhicules utilitaires réalisés chaque année ! SD SERVICES Gevrey-Chambertin (Côte d’Or) Chiffre d’affaires : 36,5 M€ Effectif : 243 personnes (dont 75 sur le site de production) Activité : Aménagement de véhicules utilitaires Date de création : 1987 centres d’usinage dernière génération + 26 4 nouveaux salariés = volume de production doublé. C’est cette foi en un travail d’équipe entre l’homme et la technologie que le Label Productivez ! vient récompenser Une partie du processus de production, jusqu’alors réalisé de manière manuelle ou artisanale est industrialisé. Les postes clés sont automatisés. « Nous sommes directement passés à l’usine numérique ! », s’enthousiasme le responsable. Le bureau d’études crée les aménagements avec le logiciel de CAO (conception assistée par ordinateur) en fonction du type de véhicule à équiper. Une fois l’aménagement conçu, les différents gabarits de pièces à fabriquer sont répartis afin d’exploiter au maximum la planche de contreplaqué. Une zone de prototypage associée au bureau d’études permet de repérer les éventuels défauts de conception et de corriger les données. Les cotes sont ensuite transmises aux machines-outils, chacune étant capable de réaliser des types de découpe variés et des pièces spécifiques, ce qui permet d’adapter la fabrication de manière plus aisée au modèle de véhicule équipé ainsi qu’aux demandes de personnalisation des clients. L’organisation de la production se fait en flux tendu. Résultat : les pièces ne restent que très brièvement en zone tampon, entre la production et l’assemblage. Les outils de traçabilité et la logistique interne mis en place jouent ici un rôle stratégique. Pour Michel Stamenoff, l’intégration d’équipements performants est un critère important, mais pas suffisant. « L’optimisation de l’outil de production doit aller de pair avec les recrutements », affirme le responsable. Le nombre de salariés de l’entreprise est ainsi passé de 178 en 2010 à 243 aujourd’hui, dont 75 sur le site de Gevrey. A lui seul, l’investissement dans les 4 centres d’usinage a entraîné l’embauche de près de 30 nouveaux salariés, dont 22 en production et deux au bureau d’études. Moyennant quoi, les volumes de production ont pu être multipliés par deux et les délais de livraison sensiblement réduits. Le développement durable n’est pas oublié. L’amélioration de la production et le comportement éco-responsable de l’entreprise assure des économies de matière première et sa valorisation en fin de vie. i l’export n’est pas encore un projet à court terme, S nous y réfléchissons sérieusement et envisageons, pourquoi pas, de nouvelles perspectives... Michel Stamenoff, président ILS ONT PRODUCTIVÉ MENTION SPÉCIALE DU JURY - LES NOMMÉS LES ATELIERS DU VALLON : QUAND automatisation rime avec intégration GAGNER EN RÉACTIVITÉ, CONFORT ET FLEXIBILITÉ Créés en 1972 au cœur de l’Aveyron, dans le village de Clairvaux, LES ATELIERS DU VALLON débutent leur activité par le montage-câblage de châssis métalliques. Rapidement, cet établissement pour adultes handicapés (ESAT) devient un sous-traitant reconnu. « De la découpe à l’assemblage en passant par le pliage, notre entreprise traite aujourd’hui l’intégralité de la partie “tôlerie” du cahier des charges de nos clients. » explique Bernard Chambert, son directeur général. Venus de secteurs aussi variés que l’informatique, le médical, la machine-outil ou l’automobile, les donneurs d’ordres ont tous un point commun : leurs exigences en termes de réactivité sont de plus en plus drastiques.... mais ils attendent toujours des produits qu’ils affichent une qualité irréprochable. Pour répondre à ce challenge, l’entreprise accroît le parc machines régulièrement et l’équipe est formée aux dernières techniques de découpe. Mais, pour rester concurrentiel, il faut encore améliorer le temps de travail de machines. En 2012, la PME décide donc d’acquérir un système d’alimentation robotisé pour ses deux machines de découpe de tôle. L’investissement, récompensé par le Label Productivez ! permet en outre d’optimiser les postes de travail, un souci permanent pour cette entreprise qui offre, comme le souligne le responsable. « grâce à une structure et des conditions de travail aménagées, une vie sociale et professionnelle à des personnes momentanément ou durablement incapables d’exercer une activité professionnelle dans le secteur ordinaire de production. » LES ATELIERS DU VALLON Clairvaux (Aveyron) Chiffre d’affaires : 2,72 M€ Effectif : 91 personnes (dont 74 travailleurs en ESAT) Activité : sous-traitance industrielle – tôlerie fine Date de création : 1972 e Label Productivez ! valorise auprès de nos L clients une démarche de quête de compétitivité à laquelle les salariés en insertion ont été pleinement associés L’acquisition du système d’alimentation robotisé a joué un rôle intéressant dans la mission des ATELIERS DU VALLON. Grâce à elle, la production a pu être réorganisée pour éviter le travail nocture, peu adapté aux rythmes biologiques. Autour des deux machines, plusieurs postes de travail pour des salariés ayant une capacité de travail réduite ont été créés. Les collaborateurs ont été formés pour assurer des tâches plus qualitatives : appel des programmes sur l’ordinateur, lancement de la fabrication et suivi de l’approvisionnement du magasin de tôles... « Le juste-à-temps est devenu un enjeu clé, que l’équipe de nos 74 travailleurs handicapés a su relever pour réduire les délais et améliorer la qualité », constate Bernard Chambert. Productivité, disponibilité et compétitivité sont ainsi au rendez-vous. Le nouvel équipement permet de découper la tôle en continu (environ 120 heures par semaine). La fabrication en grande série est réalisée automatiquement la nuit, tandis que les petites séries de pièces, demandant plus d’interventions humaines, sont faites pendant la journée. Le temps de travail machine a été multiplié par deux. Cerise sur le gâteau, ce système flexible permet à l’entreprise de diversifier le type de pièces produites et de les réaliser à un coût très concurrentiel. Le gain de temps est encore accru du fait de la suppression du risque de rupture de matière première grâce à l’alimentation automatique par le robot. « Nous continuerons à investir pour accompagner nos salariés handicapés dans la réalisation de l’objectif que nous nous sommes fixé : la fabrication de produits finis intégrant des systèmes électroniques ou informatiques », conclut Bernard Chambert. « Le label Productivez ! arrive à point nommé pour valoriser notre activité auprès des clients et de la profession. » Nous avons complètement repensé l’organisation de la production et développé des savoir-faire complémentaires afin de pouvoir fabriquer des produits finis à forte valeur ajoutée Bernard Chambert, directeur général ILS ONT PRODUCTIVÉ MENTION SPÉCIALE DU JURY - LES NOMMÉS MAgafOR : (s’)investir local, rayonner mondial MAîtrise des coûts et augmentation de la capacité de production Dès sa création en 1937, le dirigeant de MAGAFOR (et père de l’actuel) positionne son entreprise sur la production d’outils de niche, « un concept novateur et toujours d’actualité. », constate Daniel Matthey, président de cette PME de 188 salariés et 17,9 millions d’euros de chiffre d’affaires. En 2007, alors que la 4e génération Matthey intègre la société familiale, l’équipe s’interroge sur la manière de surmonter deux freins majeurs à son développement : la concurrence des prix asiatiques et la quasi impossibilité de maîtriser l’évolution des coûts. La solution passe par la mutation de l’outil de production mais il n’existe plus de producteur de centres d’usinage destiné aux forets à centrer (le marché est trop petit). L’entreprise décide d’être le maître d’oeuvre de ses futurs équipements et cherche un partenaire, français de préférence, constructeur de machines spéciales. Elle le trouve à Louviers. Baptisé Magaforce, un transfert rotatif servant simultanément quatre centres d’usinage, assisté d’un robot, lui-même préalimenté automatiquement, voit le jour. MAGAFOR Fontenay-sous-bois (Val-deMarne / Bussy-SaintGeorges (Seine et Marne) Chiffre d’affaires : 17,9 M€ Effectif : 188 personnes Activité : Industries mécaniques / production d’outils coupants Date de création : 1937 Le Label Productivez ! récompense une famille, une équipe pour des années de réflexion stratégique sur l’outil et le process de production... et pour les succès ainsi obtenus ! La transformation des méthodes d’usinage, le passage d’une technologie automatisée mécanique à une technologie numérisée robotique, autonome et qui s’autocontrôle, permet à l’entreprise de diviser par 3 les temps de production en améliorant qualité et précision. Le prix de revient total de son produit phare, le foret à centrer, est optimisé. A tel point qu’en pleine période de récession européenne, la productivité obtenue grâce au système Magaforce permet d’augmenter ventes et effectifs. En 2013, 350 000 outils supplémentaires sortent de la machine. Des produits Made in France fabriqués dans le nouveau centre de production de 3 500 m² opérationnel depuis 2012 à Bussy, près de Marne-la-Vallée, qui vient compléter le site historique de Fontenay (5 400 m²). Production de masse et cycles courts pour le premier, production de petites séries d’outils délicats et cycles longs pour le second. MAGAFOR s’appuie sur ses collaborateurs, issus pour certains des lycées technologiques de la région, techniciens, ingénieurs. Elle croit en un savoir-faire français, en celui de l’entreprise aussi, patrimoine commun qu’elle ancre et développe en permanence par la formation continue. L’objectif visé par l’entreprise et ses collaborateurs ? Un rayonnement international. L’investissement total de deux millions d’euros est un support pour la conquête du marché mondial. Fortement exportatrice, MAGAFOR envoie déjà les deux tiers de sa production à l’étranger. Dont 20 à 30 % hors Europe. « Notre objectif serait d’atteindre les 70% dès cette année et les 85 % en 2020 », ambitionne Daniel Matthey. Grâce à l’investissement dans la première Magaforce et à l’abaissement des coûts, le spécialiste des outils coupants a gagné en compétitivité et remporté des commandes supplémentaires sur ses autres spécialités. Depuis 2012 l’entreprise s’impose sur de nouveaux marchés, très concurrentiels : Amérique du Sud, Europe de l’Est, Asie… le palmarès est conséquent. « Chaque mois, nos produits sont exportés vers une cinquantaine de pays », précise le responsable. Pour faire face à cette évolution, une seconde Magaforce arrivera en juin 2014. La troisième est attendue pour 2015. Des installations qui constitueront un véritable passeport pour la Chine où l’entreprise réalise déjà 2 % de ses ventes. L’investissement lui a même permis de vaincre son principal concurrent américain. « Le plus important négociant d’outils de coupe au monde (américain lui-aussi) a choisi d’acheter, dès la fin du 1er trimestre 2014, les outils MAGAFOR », annonce fièrement Daniel Matthey. Un succès qu’il partage avec ses collaborateurs dont le nombre à crû de 10 % en 2013 et progresse toujours. « C’est l’effet bénéfique d’une robotisation bien maîtrisée qui permet de produire plus à des prix compétitifs », conclut Daniel Matthey pour qui le label Productivez ! prouve que l’entreprise va dans le bon sens. Et que la stratégie qu’il a choisie porte ses fruits… Notre objectif à l’export : 70 % de nos ventes dès cette année, 85 % en 2020. Daniel Matthey, président ILS ONT PRODUCTIVÉ MENTION SPÉCIALE DU JURY - LES NOMMÉS TSA INOX : innover avec des partenaires locaux RÉDUCTION DRASTIQUE DES TEMPS DE PRODUCTION L’histoire de TSA INOX est étroitement liée à celle de sa région et à ses mutations industrielles. L’entreprise est implantée à Moussey, un village vosgien de 220 âmes situé dans la petite vallée du Rabodeau, dans le bassin de Saint-Dié-des-Vosges. L’usine, installée dans une ancienne filature, a servi l’industrie du textile autrefois florissante. C’est dans ce secteur que TSA INOX est née. avant de faire évoluer son activité vers la fabrication d’équipements en fil, tube, maille et tôle inox, sa spécialité aujourd’hui. « Notre ancrage dans les territoires entraîne une implication forte du personnel », précise Eric Vinay, président de la PME qu’il a reprise il y a dix ans. « Un argument de poids pour rassurer nos clients, répartis entre l’agroalimentaire, les collectivités, la grande distribution, le médical, l’automobile et le nucléaire. » Le label Productivez ! est considéré par l’entreprise comme un atout important. Valorisant pour les salariés, très attachés à l’entreprise, mais aussi visà-vis de ses partenaires et clients. « Cette récompense démontre que notre logique industrielle, qui se traduit par des investissements et des recrutements continus, est valable », se réjouit Eric Vinay. Aujourd’hui, principale source d’emplois de la vallée, l’entreprise agit sur tous les fronts pour développer ses activités. L’innovation permanente et les nombreux brevets déposés la positionnent parmi les leaders européens dans son domaine. TSA INOX Moussey (Vosges) Chiffre d’affaires : 14,7M€ Effectif : 76 personnes Activité : Conception et réalisation d’équipements en inox Date de création : 1987 Le label Productivez ! vient souligner la pertinence de notre logique industrielle - 12 mois de R&D collaborative au coeur des Vosges pour passer d’un délai de production de 3 jours à 3 heures... - c’est valorisant pour nos salariés et c’est un atout auprès de nos partenaires et clients. « Les clients sont sensibles à nos normes rigoureuses d’hygiène et de sécurité », explique l’entrepreneur. « Mais leurs exigences sont aussi grandes en ce qui concerne les délais de livraison des prototypes. » Ainsi ce client allemand pour lequel il fallait livrer un produit zéro défaut en 48 heures... Or TSA réalise 35 % de son chiffre d’affaires à l’export (Moyen-Orient, Maghreb, Canada et Etats-Unis) et veut notamment développer ses ventes en Amérique du Nord où ce critère est clé. Alors, pour améliorer ses performances, l’entreprise se dote de solutions robotiques et noue dès 2011 des partenariats avec son voisin déodatien, le Cirtes (Centre Français de Développement Rapide de Produits en Europe). Les ingénieurs du Cirtes mènent les travaux de R&D mais contribuent également à sensibiliser les équipes au concept de chaîne numérique et à former les techniciens et ingénieurs de TSA à la solution installée. Le projet DRP Meca (développement rapide de produits) dans lequel s’inscrit la réalisation Cirtes-TSA est d’ailleurs porté en Lorraine par l’UIMM et soutenu par la Direccte. « Nous avons concocté ensemble un logiciel “expert”. Relié à un centre d’usinage, il permet de réaliser les outillages destinés à la fabrication de prototypes et de pré-séries en trois heures au lieu de trois jours auparavant », indique Eric Vinay. L’organisation de l’outil productif dans l’entreprise a été repensée pour tirer encore plus de bénéfices de ce logiciel original. Le temps de passage des produits dans l’atelier est de sept jours au lieu de dix-sept jours auparavant. Les stocks d’en-cours chutent. Le rendement atteint 92 % (78 % auparavant). Le taux de service clients passe de 40 % à… 85 %. « Nous prévoyons une progression du chiffre d’affaires de l’ordre de 15 % par an sur les années 2014 à 2017 », annonce, optimiste, Eric Vinay. Un programme de recrutement a d’ores et déjà été lancé pour faire face à cette bonne nouvelle. Et la collaboration avec le Cirtes se poursuivra jusqu’en 2015. Avec un projet qui reste confidentiel, mais devrait impliquer de nouveaux acteurs majeurs de la région… Un nouveau projet confidentiel initié avec le Cirtes, une progression du chiffre d’affaires estimée à 15% par an jusqu’en 2017, nous envisageons l’avenir motivés ! Eric Vinay, président VISION MACHINES À BOIS CONTRÔLE SOUDAGE LOGISTIQUE ÉQUIPEMENTS • MESURE & CONTRÔLE • ROBOTIQUE QUE SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE • MACHINES À BOIS NOS TECHNOLOGIES AU CŒUR DE VOTRE COMPÉTITIVITÉ MACHINE-OUTIL Le Symop, Syndicat des machines et technologies de production, est membre de la Fédération des industries mécaniques (FIM) et des fédérations et comités européens suivants : UNE FILIÈRE D’AVENIR ÉQUIPEMENTS VISION MACHINES À BOIS CONTRÔLE SOUDAGE MACHINES POUR L’EMBALLAGE • SYSTÈMES SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE • ROBOTIQUE CONTRÔLE 49 400 9,7 milliards C’est le montant du chiffre d’affaires global du secteur. 17 ans C’était la moyenne d’âge des machines-outils dans les usines et ateliers français, lors de la dernière étude sur le sujet conduite par le ministère de l’Industrie, en 1998. 439 000 C’est le nombre d’emplois à pourvoir d’ici à 2015 dans l’industrie. DOSSIER VISION DE PRESSE VISION MACHINES POUR QUE BLAGE ÉQUIPEMENTS MESURE & CONTRÔLE OUTILS COUPANTS OUTILS COUPANTS VOS INTERLOCUTEURS Direction générale Président du Symop (industriel élu) : Jean-Camille Uring Délégué général : Jean Tournoux Relations avec les professions Nicolas Parascandolo : Machines-Outils ; Automatismes et Logiciels ; Équipements, Composants et Outils ; Soudage-Brasage-Coupage Pauline Martin : Automatisation des systèmes de production ; Robotique ; Machines à bois Gilles Gaubert : Machines d’emballage et de conditionnement ; Machines pour l’industrie papetière ; Mesure et Contrôle ; Vision Questions techniques et réglementaires : Fleur Nawrot Questions internationales : Gilles Gaubert Questions économiques et marchés : Catherine Bruzaud Contacts presse Vianney Le Parquic (Comfluence) : 01 40 07 34 22 - [email protected] Vanessa Ibarlucea (Comfluence) : 01 40 07 98 20 - [email protected] Caroline Bougy (Symop) : 01 47 17 67 14 - [email protected] Une médiathèque est à la disposition de la presse sur le site du Symop : www.symop.com/mediatheque Maison de la Mécanique 45 rue Louis-Blanc 92400 Courbevoie Tél. + 33 1 47 17 67 17 Fax + 33 1 47 17 67 25 www.symop.com Conception éditoriale : Comfluence - Réalisation graphique : personnes travaillent dans les 3 260 entreprises de la filière des machines et technologies de production en France dans les activités de conception, fabrication, commercialisation, installation, mise en exploitation, maintenance, dépannage et modernisation. AU SERVICE DE LA COMPÉTITIVITÉ ET DE LA RÉINDUSTRIALISATION AUTOMATISMES & LOGICIELS LE SYMOP EN QUESTIONS AUTO MACHINES À SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE ROBOTIQUE SOUDAGE ROBOTIQUE MACHINES POUR LE PAPIER MESURE & CONTRÔLE COMPOSA OUTILS COUPANTS POUR L’EMBALLAGE LES TECHNOLOGIES MACHINES POUR L’EM • SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE DE PRODUCTION AU SERVICE ROBOTIQUE VISION DE LA COMPÉTITIVITÉ AUTOMATISMES & L MACHINE-OUTIL ÉQUIPEMENTS • MESURE & CONTRÔLE OUTILS COUPANTS VISION ÉQUIPEMENTS • MESURE & CONTRÔLE ROBOTIQUE • LOGI SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE • MACHINES À BOIS MACHINE-OUTIL AUTOMATISMES & LOGICIELS ÉQUIPEMENTS VISION SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE Jean-Camille Uring Président du SYMOP En dix ans, la France a perdu 750 000 emplois industriels. 900 usines ont fermé en trois ans. Notre pays a rétrogradé au sixième rang des pays exportateurs. Dans le même temps, nos entreprises peinent à pourvoir des milliers d’emplois disponibles... C’est tout notre modèle économique qu’il nous faut repenser sans tarder. Les machines et technologies de production occupant une place centrale dans l’économie française, le Symop entend contribuer à cette reconstruction, rendue plus urgente par les crises successives et l’insuffisance chronique d’investissement productif. La réindustrialisation exige d’abord un renforcement rapide de la compétitivité « hors coût ». La base productive ne peut être maintenue et développée que si elle dispose en effet d’équipements et de procédés de fabrication au meilleur niveau. Cette modernisation de l’équipement de production est d’autant plus stratégique qu’elle peut être réalisée rapidement. C’est, pour les PMI, la plus simple et la première des innovations. L’amélioration de la qualité, de la productivité, des conditions de travail et le redressement de l’industrie française sont à ce prix. Voilà la mission que se sont fixée notre syndicat et ses 250 adhérents, acteurs engagés et déterminés au service de la compétitivité française. Jean-Camille Uring Président du Symop VISION MACHINES À BOIS CONTRÔLE SOUDAGE LOGISTIQUE ÉQUIPEMENTS • MESURE & CONTRÔLE • ROBOTIQUE QUE SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE • MACHINES À BOIS NOS TECHNOLOGIES AU CŒUR DE VOTRE COMPÉTITIVITÉ MACHINE-OUTIL Le Symop, Syndicat des machines et technologies de production, est membre de la Fédération des industries mécaniques (FIM) et des fédérations et comités européens suivants : UNE FILIÈRE D’AVENIR ÉQUIPEMENTS VISION MACHINES À BOIS CONTRÔLE SOUDAGE MACHINES POUR L’EMBALLAGE • SYSTÈMES SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE • ROBOTIQUE CONTRÔLE 49 400 9,7 milliards C’est le montant du chiffre d’affaires global du secteur. 17 ans C’était la moyenne d’âge des machines-outils dans les usines et ateliers français, lors de la dernière étude sur le sujet conduite par le ministère de l’Industrie, en 1998. 439 000 C’est le nombre d’emplois à pourvoir d’ici à 2015 dans l’industrie. DOSSIER VISION DE PRESSE VISION MACHINES POUR QUE BLAGE ÉQUIPEMENTS MESURE & CONTRÔLE OUTILS COUPANTS OUTILS COUPANTS VOS INTERLOCUTEURS Direction générale Président du Symop (industriel élu) : Jean-Camille Uring Délégué général : Jean Tournoux Relations avec les professions Nicolas Parascandolo : Machines-Outils ; Automatismes et Logiciels ; Équipements, Composants et Outils ; Soudage-Brasage-Coupage Pauline Martin : Automatisation des systèmes de production ; Robotique ; Machines à bois Gilles Gaubert : Machines d’emballage et de conditionnement ; Machines pour l’industrie papetière ; Mesure et Contrôle ; Vision Questions techniques et réglementaires : Fleur Nawrot Questions internationales : Gilles Gaubert Questions économiques et marchés : Catherine Bruzaud Contacts presse Vianney Le Parquic (Comfluence) : 01 40 07 34 22 - [email protected] Vanessa Ibarlucea (Comfluence) : 01 40 07 98 20 - [email protected] Caroline Bougy (Symop) : 01 47 17 67 14 - [email protected] Une médiathèque est à la disposition de la presse sur le site du Symop : www.symop.com/mediatheque Maison de la Mécanique 45 rue Louis-Blanc 92400 Courbevoie Tél. + 33 1 47 17 67 17 Fax + 33 1 47 17 67 25 www.symop.com Conception éditoriale : Comfluence - Réalisation graphique : personnes travaillent dans les 3 260 entreprises de la filière des machines et technologies de production en France dans les activités de conception, fabrication, commercialisation, installation, mise en exploitation, maintenance, dépannage et modernisation. AU SERVICE DE LA COMPÉTITIVITÉ ET DE LA RÉINDUSTRIALISATION AUTOMATISMES & LOGICIELS LE SYMOP EN QUESTIONS AUTO MACHINES À SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE ROBOTIQUE SOUDAGE ROBOTIQUE MACHINES POUR LE PAPIER MESURE & CONTRÔLE COMPOSA OUTILS COUPANTS POUR L’EMBALLAGE LES TECHNOLOGIES MACHINES POUR L’EM • SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE DE PRODUCTION AU SERVICE ROBOTIQUE VISION DE LA COMPÉTITIVITÉ AUTOMATISMES & L MACHINE-OUTIL ÉQUIPEMENTS • MESURE & CONTRÔLE OUTILS COUPANTS VISION ÉQUIPEMENTS • MESURE & CONTRÔLE ROBOTIQUE • LOGI SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE • MACHINES À BOIS MACHINE-OUTIL AUTOMATISMES & LOGICIELS ÉQUIPEMENTS VISION SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE Jean-Camille Uring Président du SYMOP En dix ans, la France a perdu 750 000 emplois industriels. 900 usines ont fermé en trois ans. Notre pays a rétrogradé au sixième rang des pays exportateurs. Dans le même temps, nos entreprises peinent à pourvoir des milliers d’emplois disponibles... C’est tout notre modèle économique qu’il nous faut repenser sans tarder. Les machines et technologies de production occupant une place centrale dans l’économie française, le Symop entend contribuer à cette reconstruction, rendue plus urgente par les crises successives et l’insuffisance chronique d’investissement productif. La réindustrialisation exige d’abord un renforcement rapide de la compétitivité « hors coût ». La base productive ne peut être maintenue et développée que si elle dispose en effet d’équipements et de procédés de fabrication au meilleur niveau. Cette modernisation de l’équipement de production est d’autant plus stratégique qu’elle peut être réalisée rapidement. C’est, pour les PMI, la plus simple et la première des innovations. L’amélioration de la qualité, de la productivité, des conditions de travail et le redressement de l’industrie française sont à ce prix. Voilà la mission que se sont fixée notre syndicat et ses 250 adhérents, acteurs engagés et déterminés au service de la compétitivité française. Jean-Camille Uring Président du Symop LE SYMOP EN QUESTIONS REPRÉSENTER LES ENTREPRISES DE TECHNOLOGIES DE PRODUCTION PRODUIRE PLUS ET MIEUX OÙ EN EST LA FRANCE DANS LA MISE À NIVEAU DE SON OUTIL DE PRODUCTION ? LE SYMOP, QU’EST-CE QUE C’EST ? Créé en 1907, le Symop est le syndicat français des machines et technologies de production. Des équipements, à forte valeur ajoutée (robots industriels, machines-outils, logiciels, chaînes automatisées, machines d’assemblage et de conditionnement, technologies de mesure et de contrôle,…) indispensables à la production dans tous les secteurs industriels. Cette organisation dirigée par les professionnels et pour les professionnels fédère plus de 250 adhérents, majoritairement des PME et des ETI, qui représentent 16 000 emplois directs au niveau national pour un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros. DÉVELOPPER LES PERFORMANCES DE SES ADHÉRENTS QUEL EST LE RÔLE DU SYMOP ? Le Syndicat déploie des actions d’intérêt général au bénéfice des entreprises de technologies de production, et plus globalement de l’industrie manufacturière et donc de l’économie française tout entière. Il promeut les métiers et les savoir-faire des professionnels auprès de leurs partenaires, des pouvoirs publics, des médias et de leurs autres interlocuteurs. Il facilite le dialogue entre parties prenantes, favorise la rencontre entre professionnels et accompagne ses membres (plus particulièrement les dirigeants) en vue d’optimiser leurs projets dans les domaines juridique, fiscal, technique et économique ainsi qu’en termes de communication. Le Syndicat déploie des actions d’intérêt général au bénéfice des entreprises de technologies de production, et plus globalement de l’industrie manufacturière et donc de l’économie française tout entière. ACCROÎTRE LA COMPÉTITIVITÉ DE TOUS LES SECTEURS MANUFACTURIERS EXPERTISER LES SECTEURS CLIENTS DE SES ADHÉRENTS COMMENT LE SYMOP PREND-IL PART AUX ENJEUX INDUSTRIELS ? Le Syndicat suit de près les évolutions structurelles et conjoncturelles des marchés sur lesquels interviennent ses adhérents. Il a mis en place des indicateurs économiques pour les secteurs qui le concernent, comme pour les principaux secteurs clients de ses adhérents. Le Symop est en outre mandaté par l’Insee pour mener des enquêtes de branches. Membre de la FIM (Fédération des industries mécaniques) et de plusieurs comités européens, son analyse macroéconomique s’enrichit de la connaissance des marchés, en particulier internationaux. L’INDICATEUR SYMOP : SUIVRE L’ÉVOLUTION DE L’INVESTISSEMENT PRODUCTIF EN FRANCE L’indicateur Symop est publié et envoyé à la presse au début de chaque mois. Il analyse les commandes en biens de production, c’est-à-dire la demande du marché français dans ce domaine. Son intérêt va pourtant au-delà de la simple étude ou du suivi de l’évolution économique d’un secteur. La demande du marché français en biens de production constitue en effet un baromètre qui permet d’appréhender l’évolution de l’investissement dans l’industrie française tout entière. Les informations économiques du Symop, c’est aussi : un point de conjoncture trimestriel et les Chiffres clés (une fois par an, en septembre). Avec 34 500 robots industriels en activité, contre près de 62 200 en Italie et environ 157 200 en Allemagne, les PMI hexagonales accusent un retard préoccupant qui pénalise leur compétitivité. Elles ne s’interrogent pas suffisamment sur la possibilité de produire plus, mieux, de manière plus économique ou plus précise. C’est pourtant ce qui leur permettrait aujourd’hui de sauver des emplois, d’en créer, de continuer de transmettre des savoir-faire précieux et/ou de remporter de nouveaux marchés. Face à ce constat, le Symop promeut depuis 2008 la robotisation (cf. fiche « Productivez ! Réindustrialisez grâce aux machines et technologies de production ») comme une des clés de la relance de la compétitivité de l’industrie française, en France comme à l’export. RENFORCER LES CAPACITÉS INDUSTRIELLES ET D’INNOVATION EN QUOI LES TECHNOLOGIES DE PRODUCTION SONT-ELLES STRATÉGIQUES POUR L’ÉCONOMIE FRANÇAISE ? Dans la définition de ses objectifs stratégiques à l’horizon 2020, la Commission européenne* a identifié « les technologies de production pour l’industrie manufacturière (advanced manufacturing systems) comme des technologies clés (Key Enabling Technologies), pour leur fort potentiel dans le renforcement des capacités industrielles et d’innovation en Europe. » En particulier, il a été reconnu que « les “KETs” jouent un rôle vital croissant en développant la base industrielle et technologique nécessaire pour l’atteinte d’une croissance européenne intelligente, durable et bénéficiant à chacun. » Le poids économique de ce secteur, s’il est significatif, n’est pas le facteur déterminant. En revanche, son rôle dans l’économie et le développement équilibré de notre société l’est. Ouvrez les portes d’un site de production, ce sont les technologies de production qui y créent les produits qui nous entourent, tant pour des usages stratégiques (fusées, avions, équipements nécessaires à la production d’énergie, ouvrages d’art) que pour nos besoins au quotidien (téléphones portables, mobilier, bouteilles plastique…). Sans les machines, sans les technologies de production, l’industrie n’existe pas ! * Le rapport du 28 juin 2011 du groupe d’experts de haut niveau mandaté par la Commission européenne est disponible auprès du Symop LES TECHNOLOGIES DE PRODUCTION SONT-ELLES RÉSERVÉES À CERTAINS SECTEURS INDUSTRIELS ? Le Symop entend placer le renouvellement des process et technologies de production au cœur du débat. MODERNISER ET ADAPTER LES OUTILS DE PRODUCTION AUX EXIGENCES DES MARCHÉS COMMENT LE SYMOP CONTRIBUE-T-IL À REPLACER LA FILIÈRE AU CŒUR DE LA DÉCISION PUBLIQUE ? À l’heure où les gouvernants font de la réindustrialisation une priorité nationale dans un contexte de crise dramatique, le Symop croit utile de rappeler que la performance industrielle passe d’abord par la compétitivité « hors coût », notamment par l’adaptation de l’outil de production aux exigences des marchés. C’est tout l’objet de la campagne « Productivez ! » lancée par le Syndicat à destination des décideurs sur ce thème (cf. fiche « Productivez ! Réindustrialisez grâce aux machines et technologies de production »). Le Symop entend ainsi placer le renouvellement des process et technologies de production au cœur du débat et de la décision publique. Cela rejoint d’ailleurs la volonté exprimée par la nouvelle majorité d’un État stratège en matière de politique industrielle. Le mythe d’une économie fondée uniquement sur les services semble bel et bien révolu… UNE ÉTUDE RÉVÉLATRICE DES BESOINS TECHNOLOGIQUES Dans son étude prospective périodique sur les technologies clés, le ministère du Redressement Productif identifie les secteurs industriels pour lesquels une adaptation ou le recours aux technologies de production serait bénéfique. Le bilan est révélateur : tous ou presque sont concernés. Dans ses conclusions, cette étude est d’ailleurs présentée comme un outil d’appui pour les entreprises qui projettent notamment la réalisation d’un investissement productif. Document disponible auprès du Symop. Les technologies de production se retrouvent dans tous les secteurs manufacturiers : industries mécaniques, automobile, aéronautique et aérospatial, naval et ferroviaire… mais aussi énergie (nucléaire, éolienne, photovoltaïque…), BTP, agroalimentaire, industries médicales et pharmaceutiques, industrie papetière, secteur du luxe, éco-industries… Ces procédés, ces solutions techniques ou technologiques dépassent le cadre des filières dans lesquelles on les imagine habituellement pour se retrouver dans tous les secteurs de l’économie. LES SECTEURS D’ACTIVITÉ REPRÉSENTÉS PAR LE SYMOP Le Symop représente 12 groupes de métiers répartis en 3 pôles : • Métal et autres matériaux : machines-outils, systèmes d’assemblage et d’automatisation, équipements, composants et outils, soudage / brasage / coupage • Automatisation et contrôle : mesure et contrôle, robotique, automatismes et logiciels, vision • Bois, papier, imprimerie, packaging : machines à bois, machines pour l’industrie papetière, machines pour l’industrie des arts graphiques, machines pour l’emballage et le conditionnement CONQUÉRIR LES MARCHÉS ÉTRANGERS EN PLEINE EXPANSION COMMENT LE SYMOP FAVORISE-T-IL L’EXPORTATION DES TECHNOLOGIES DE SES ADHÉRENTS ? Le Symop et ses adhérents sont convaincus que la France est en capacité d’accroître à court terme ses exportations de machines et technologies de production. Les machines et technologies de production fabriquées et commercialisées en France bénéficient en effet d’une image d’excellence, d’innovation et de qualité, laquelle leur permet de conquérir les marchés étrangers en pleine expansion. La Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie comme les États-Unis sont des pays sensibles à cette expertise. Le Syndicat mène donc une forte action de promotion concertée à l’international : il organise ou participe avec ses membres à de nombreux colloques, rencontres collectives et salons professionnels à l’étranger. Autant de vitrines pour ses adhérents et pour le savoir-faire français. En favorisant et en accélérant la commercialisation à l’export des technologies de ses adhérents, le Symop contribue ainsi à démontrer que les entreprises françaises, auxquelles on a parfois reproché d’agir seules, savent aussi, à travers cette organisation professionnelle, développer leur activité en équipe. LE SYMOP EN QUESTIONS REPRÉSENTER LES ENTREPRISES DE TECHNOLOGIES DE PRODUCTION PRODUIRE PLUS ET MIEUX OÙ EN EST LA FRANCE DANS LA MISE À NIVEAU DE SON OUTIL DE PRODUCTION ? LE SYMOP, QU’EST-CE QUE C’EST ? Créé en 1907, le Symop est le syndicat français des machines et technologies de production. Des équipements, à forte valeur ajoutée (robots industriels, machines-outils, logiciels, chaînes automatisées, machines d’assemblage et de conditionnement, technologies de mesure et de contrôle,…) indispensables à la production dans tous les secteurs industriels. Cette organisation dirigée par les professionnels et pour les professionnels fédère plus de 250 adhérents, majoritairement des PME et des ETI, qui représentent 16 000 emplois directs au niveau national pour un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros. DÉVELOPPER LES PERFORMANCES DE SES ADHÉRENTS QUEL EST LE RÔLE DU SYMOP ? Le Syndicat déploie des actions d’intérêt général au bénéfice des entreprises de technologies de production, et plus globalement de l’industrie manufacturière et donc de l’économie française tout entière. Il promeut les métiers et les savoir-faire des professionnels auprès de leurs partenaires, des pouvoirs publics, des médias et de leurs autres interlocuteurs. Il facilite le dialogue entre parties prenantes, favorise la rencontre entre professionnels et accompagne ses membres (plus particulièrement les dirigeants) en vue d’optimiser leurs projets dans les domaines juridique, fiscal, technique et économique ainsi qu’en termes de communication. Le Syndicat déploie des actions d’intérêt général au bénéfice des entreprises de technologies de production, et plus globalement de l’industrie manufacturière et donc de l’économie française tout entière. ACCROÎTRE LA COMPÉTITIVITÉ DE TOUS LES SECTEURS MANUFACTURIERS EXPERTISER LES SECTEURS CLIENTS DE SES ADHÉRENTS COMMENT LE SYMOP PREND-IL PART AUX ENJEUX INDUSTRIELS ? Le Syndicat suit de près les évolutions structurelles et conjoncturelles des marchés sur lesquels interviennent ses adhérents. Il a mis en place des indicateurs économiques pour les secteurs qui le concernent, comme pour les principaux secteurs clients de ses adhérents. Le Symop est en outre mandaté par l’Insee pour mener des enquêtes de branches. Membre de la FIM (Fédération des industries mécaniques) et de plusieurs comités européens, son analyse macroéconomique s’enrichit de la connaissance des marchés, en particulier internationaux. L’INDICATEUR SYMOP : SUIVRE L’ÉVOLUTION DE L’INVESTISSEMENT PRODUCTIF EN FRANCE L’indicateur Symop est publié et envoyé à la presse au début de chaque mois. Il analyse les commandes en biens de production, c’est-à-dire la demande du marché français dans ce domaine. Son intérêt va pourtant au-delà de la simple étude ou du suivi de l’évolution économique d’un secteur. La demande du marché français en biens de production constitue en effet un baromètre qui permet d’appréhender l’évolution de l’investissement dans l’industrie française tout entière. Les informations économiques du Symop, c’est aussi : un point de conjoncture trimestriel et les Chiffres clés (une fois par an, en septembre). Avec 34 500 robots industriels en activité, contre près de 62 200 en Italie et environ 157 200 en Allemagne, les PMI hexagonales accusent un retard préoccupant qui pénalise leur compétitivité. Elles ne s’interrogent pas suffisamment sur la possibilité de produire plus, mieux, de manière plus économique ou plus précise. C’est pourtant ce qui leur permettrait aujourd’hui de sauver des emplois, d’en créer, de continuer de transmettre des savoir-faire précieux et/ou de remporter de nouveaux marchés. Face à ce constat, le Symop promeut depuis 2008 la robotisation (cf. fiche « Productivez ! Réindustrialisez grâce aux machines et technologies de production ») comme une des clés de la relance de la compétitivité de l’industrie française, en France comme à l’export. RENFORCER LES CAPACITÉS INDUSTRIELLES ET D’INNOVATION EN QUOI LES TECHNOLOGIES DE PRODUCTION SONT-ELLES STRATÉGIQUES POUR L’ÉCONOMIE FRANÇAISE ? Dans la définition de ses objectifs stratégiques à l’horizon 2020, la Commission européenne* a identifié « les technologies de production pour l’industrie manufacturière (advanced manufacturing systems) comme des technologies clés (Key Enabling Technologies), pour leur fort potentiel dans le renforcement des capacités industrielles et d’innovation en Europe. » En particulier, il a été reconnu que « les “KETs” jouent un rôle vital croissant en développant la base industrielle et technologique nécessaire pour l’atteinte d’une croissance européenne intelligente, durable et bénéficiant à chacun. » Le poids économique de ce secteur, s’il est significatif, n’est pas le facteur déterminant. En revanche, son rôle dans l’économie et le développement équilibré de notre société l’est. Ouvrez les portes d’un site de production, ce sont les technologies de production qui y créent les produits qui nous entourent, tant pour des usages stratégiques (fusées, avions, équipements nécessaires à la production d’énergie, ouvrages d’art) que pour nos besoins au quotidien (téléphones portables, mobilier, bouteilles plastique…). Sans les machines, sans les technologies de production, l’industrie n’existe pas ! * Le rapport du 28 juin 2011 du groupe d’experts de haut niveau mandaté par la Commission européenne est disponible auprès du Symop LES TECHNOLOGIES DE PRODUCTION SONT-ELLES RÉSERVÉES À CERTAINS SECTEURS INDUSTRIELS ? Le Symop entend placer le renouvellement des process et technologies de production au cœur du débat. MODERNISER ET ADAPTER LES OUTILS DE PRODUCTION AUX EXIGENCES DES MARCHÉS COMMENT LE SYMOP CONTRIBUE-T-IL À REPLACER LA FILIÈRE AU CŒUR DE LA DÉCISION PUBLIQUE ? À l’heure où les gouvernants font de la réindustrialisation une priorité nationale dans un contexte de crise dramatique, le Symop croit utile de rappeler que la performance industrielle passe d’abord par la compétitivité « hors coût », notamment par l’adaptation de l’outil de production aux exigences des marchés. C’est tout l’objet de la campagne « Productivez ! » lancée par le Syndicat à destination des décideurs sur ce thème (cf. fiche « Productivez ! Réindustrialisez grâce aux machines et technologies de production »). Le Symop entend ainsi placer le renouvellement des process et technologies de production au cœur du débat et de la décision publique. Cela rejoint d’ailleurs la volonté exprimée par la nouvelle majorité d’un État stratège en matière de politique industrielle. Le mythe d’une économie fondée uniquement sur les services semble bel et bien révolu… UNE ÉTUDE RÉVÉLATRICE DES BESOINS TECHNOLOGIQUES Dans son étude prospective périodique sur les technologies clés, le ministère du Redressement Productif identifie les secteurs industriels pour lesquels une adaptation ou le recours aux technologies de production serait bénéfique. Le bilan est révélateur : tous ou presque sont concernés. Dans ses conclusions, cette étude est d’ailleurs présentée comme un outil d’appui pour les entreprises qui projettent notamment la réalisation d’un investissement productif. Document disponible auprès du Symop. Les technologies de production se retrouvent dans tous les secteurs manufacturiers : industries mécaniques, automobile, aéronautique et aérospatial, naval et ferroviaire… mais aussi énergie (nucléaire, éolienne, photovoltaïque…), BTP, agroalimentaire, industries médicales et pharmaceutiques, industrie papetière, secteur du luxe, éco-industries… Ces procédés, ces solutions techniques ou technologiques dépassent le cadre des filières dans lesquelles on les imagine habituellement pour se retrouver dans tous les secteurs de l’économie. LES SECTEURS D’ACTIVITÉ REPRÉSENTÉS PAR LE SYMOP Le Symop représente 12 groupes de métiers répartis en 3 pôles : • Métal et autres matériaux : machines-outils, systèmes d’assemblage et d’automatisation, équipements, composants et outils, soudage / brasage / coupage • Automatisation et contrôle : mesure et contrôle, robotique, automatismes et logiciels, vision • Bois, papier, imprimerie, packaging : machines à bois, machines pour l’industrie papetière, machines pour l’industrie des arts graphiques, machines pour l’emballage et le conditionnement CONQUÉRIR LES MARCHÉS ÉTRANGERS EN PLEINE EXPANSION COMMENT LE SYMOP FAVORISE-T-IL L’EXPORTATION DES TECHNOLOGIES DE SES ADHÉRENTS ? Le Symop et ses adhérents sont convaincus que la France est en capacité d’accroître à court terme ses exportations de machines et technologies de production. Les machines et technologies de production fabriquées et commercialisées en France bénéficient en effet d’une image d’excellence, d’innovation et de qualité, laquelle leur permet de conquérir les marchés étrangers en pleine expansion. La Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie comme les États-Unis sont des pays sensibles à cette expertise. Le Syndicat mène donc une forte action de promotion concertée à l’international : il organise ou participe avec ses membres à de nombreux colloques, rencontres collectives et salons professionnels à l’étranger. Autant de vitrines pour ses adhérents et pour le savoir-faire français. En favorisant et en accélérant la commercialisation à l’export des technologies de ses adhérents, le Symop contribue ainsi à démontrer que les entreprises françaises, auxquelles on a parfois reproché d’agir seules, savent aussi, à travers cette organisation professionnelle, développer leur activité en équipe. Le symop en questions Représenter les entreprises de technologies de production Produire plus et mieux Où en est la France dans la mise à niveau de son outil de production ? Le Symop, qu’est-ce que c’est ? Créé en 1907, le Symop est le syndicat français des machines et technologies de production. Des équipements, à forte valeur ajoutée (robots industriels, machines-outils, logiciels, chaînes automatisées, machines d’assemblage et de conditionnement, technologies de mesure et de contrôle,…) indispensables à la production dans tous les secteurs industriels. Cette organisation dirigée par les professionnels et pour les professionnels fédère plus de 250 adhérents, majoritairement des PME et des ETI, qui représentent 16 000 emplois directs au niveau national pour un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros. Développer les performances de ses adhérents Quel est le rôle du Symop ? Le Syndicat déploie des actions d’intérêt général au bénéfice des entreprises de technologies de production, et plus globalement de l’industrie manufacturière et donc de l’économie française tout entière. Il promeut les métiers et les savoir-faire des professionnels auprès de leurs partenaires, des pouvoirs publics, des médias et de leurs autres interlocuteurs. Il facilite le dialogue entre parties prenantes, favorise la rencontre entre professionnels et accompagne ses membres (plus particulièrement les dirigeants) en vue d’optimiser leurs projets dans les domaines juridique, fiscal, technique et économique ainsi qu’en termes de communication. Le Syndicat déploie des actions d’intérêt général au bénéfice des entreprises de technologies de production, et plus globalement de l’industrie manufacturière et donc de l’économie française tout entière. Accroître la compétitivité de tous les secteurs manufacturiers Expertiser les secteurs clients de ses adhérents Comment le Symop prend-il part aux enjeux industriels ? Le Syndicat suit de près les évolutions structurelles et conjoncturelles des marchés sur lesquels interviennent ses adhérents. Il a mis en place des indicateurs économiques pour les secteurs qui le concernent, comme pour les principaux secteurs clients de ses adhérents. Le Symop est en outre mandaté par l’Insee pour mener des enquêtes de branches. Membre de la FIM (Fédération des industries mécaniques) et de plusieurs comités européens, son analyse macroéconomique s’enrichit de la connaissance des marchés, en particulier internationaux. L’indicateur Symop : suivre l’évolution de l’investissement productif en France L’indicateur Symop est publié et envoyé à la presse au début de chaque mois. Il analyse les commandes en biens de production, c’est-à-dire la demande du marché français dans ce domaine. Son intérêt va pourtant au-delà de la simple étude ou du suivi de l’évolution économique d’un secteur. La demande du marché français en biens de production constitue en effet un baromètre qui permet d’appréhender l’évolution de l’investissement dans l’industrie française tout entière. Les informations économiques du Symop, c’est aussi : un point de conjoncture trimestriel et les Chiffres clés (une fois par an, en septembre). Avec 34 500 robots industriels en activité, contre près de 62 200 en Italie et environ 157 200 en Allemagne, les PMI hexagonales accusent un retard préoccupant qui pénalise leur compétitivité. Elles ne s’interrogent pas suffisamment sur la possibilité de produire plus, mieux, de manière plus économique ou plus précise. C’est pourtant ce qui leur permettrait aujourd’hui de sauver des emplois, d’en créer, de continuer de transmettre des savoir-faire précieux et/ou de remporter de nouveaux marchés. Face à ce constat, le Symop promeut depuis 2008 la robotisation (cf. fiche « Productivez ! Réindustrialisez grâce aux machines et technologies de production ») comme une des clés de la relance de la compétitivité de l’industrie française, en France comme à l’export. Renforcer les capacités industrielles et d’innovation En quoi les technologies de production sont-elles stratégiques pour l’économie française ? Dans la définition de ses objectifs stratégiques à l’horizon 2020, la Commission européenne* a identifié « les technologies de production pour l’industrie manufacturière (advanced manufacturing systems) comme des technologies clés (Key Enabling Technologies), pour leur fort potentiel dans le renforcement des capacités industrielles et d’innovation en Europe. » En particulier, il a été reconnu que « les “KETs” jouent un rôle vital croissant en développant la base industrielle et technologique nécessaire pour l’atteinte d’une croissance européenne intelligente, durable et bénéficiant à chacun. » Le poids économique de ce secteur, s’il est significatif, n’est pas le facteur déterminant. En revanche, son rôle dans l’économie et le développement équilibré de notre société l’est. Ouvrez les portes d’un site de production, ce sont les technologies de production qui y créent les produits qui nous entourent, tant pour des usages stratégiques (fusées, avions, équipements nécessaires à la production d’énergie, ouvrages d’art) que pour nos besoins au quotidien (téléphones portables, mobilier, bouteilles plastique…). Sans les machines, sans les technologies de production, l’industrie n’existe pas ! * Le rapport du 28 juin 2011 du groupe d’experts de haut niveau mandaté par la Commission européenne est disponible auprès du Symop Les technologies de production sont-elles réservées à certains secteurs industriels ? Le Symop entend placer le renouvellement des process et technologies de production au cœur du débat. Moderniser et adapter les outils de production aux exigences des marchés Comment Le Symop contribue-t-il à replacer la filière au cœur de la décision publique ? à l’heure où les gouvernants font de la réindustrialisation une priorité nationale dans un contexte de crise dramatique, le Symop croit utile de rappeler que la performance industrielle passe d’abord par la compétitivité « hors coût », notamment par l’adaptation de l’outil de production aux exigences des marchés. C’est tout l’objet de la campagne « Productivez ! » lancée par le Syndicat à destination des décideurs sur ce thème (cf. fiche « Productivez ! Réindustrialisez grâce aux machines et technologies de production »). Le Symop entend ainsi placer le renouvellement des process et technologies de production au cœur du débat et de la décision publique. Cela rejoint d’ailleurs la volonté exprimée par la nouvelle majorité d’un état stratège en matière de politique industrielle. Le mythe d’une économie fondée uniquement sur les services semble bel et bien révolu… Une étude révélatrice des besoins technologiques Dans son étude prospective périodique sur les technologies clés, le ministère du Redressement Productif identifie les secteurs industriels pour lesquels une adaptation ou le recours aux technologies de production serait bénéfique. Le bilan est révélateur : tous ou presque sont concernés. Dans ses conclusions, cette étude est d’ailleurs présentée comme un outil d’appui pour les entreprises qui projettent notamment la réalisation d’un investissement productif. Document disponible auprès du Symop. Les technologies de production se retrouvent dans tous les secteurs manufacturiers : industries mécaniques, automobile, aéronautique et aérospatial, naval et ferroviaire… mais aussi énergie (nucléaire, éolienne, photovoltaïque…), BTP, agroalimentaire, industries médicales et pharmaceutiques, industrie papetière, secteur du luxe, éco-industries… Ces procédés, ces solutions techniques ou technologiques dépassent le cadre des filières dans lesquelles on les imagine habituellement pour se retrouver dans tous les secteurs de l’économie. Les secteurs d’activité représentés par le Symop Le Symop représente 12 groupes de métiers répartis en 3 pôles : • Métal et autres matériaux : machines-outils, systèmes d’assemblage et d’automatisation, équipements, composants et outils, soudage / brasage / coupage • Automatisation et contrôle : mesure et contrôle, robotique, automatismes et logiciels, vision • Bois, papier, imprimerie, packaging : machines à bois, machines pour l’industrie papetière, machines pour l’industrie des arts graphiques, machines pour l’emballage et le conditionnement Une filière d’avenir 49 400 personnes travaillent dans les 3 260 entreprises de la filière des machines et technologies de production en France dans les activités de conception, fabrication, commercialisation, installation, mise en exploitation, maintenance, dépannage et modernisation. 9,7 milliards C’est le montant du chiffre d’affaires global du secteur. Conquérir les marchés étrangers en pleine expansion Comment le Symop favorise-t-il l’exportation des technologies de ses adhérents ? Le Symop et ses adhérents sont convaincus que la France est en capacité d’accroître à court terme ses exportations de machines et technologies de production. Les machines et technologies de production fabriquées et commercialisées en France bénéficient en effet d’une image d’excellence, d’innovation et de qualité, laquelle leur permet de conquérir les marchés étrangers en pleine expansion. La Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie comme les états-Unis sont des pays sensibles à cette expertise. Le Syndicat mène donc une forte action de promotion concertée à l’international : il organise ou participe avec ses membres à de nombreux colloques, rencontres collectives et salons professionnels à l’étranger. Autant de vitrines pour ses adhérents et pour le savoir-faire français. En favorisant et en accélérant la commercialisation à l’export des technologies de ses adhérents, le Symop contribue ainsi à démontrer que les entreprises françaises, auxquelles on a parfois reproché d’agir seules, savent aussi, à travers cette organisation professionnelle, développer leur activité en équipe. 17 ans C’était la moyenne d’âge des machines-outils dans les usines et ateliers français, lors de la dernière étude sur le sujet conduite par le ministère de l’Industrie, en 1998. 439 000 C’est le nombre d’emplois à pourvoir d’ici à 2015 dans l’industrie. “PRODUCTIVEZ !”, POURQUOI ? En dix ans, la France a perdu 750 000 emplois industriels et 900 usines en trois ans. Notre pays a rétrogradé au sixième rang des pays exportateurs. Longtemps délaissée et dénigrée, l’industrie française est aujourd’hui au cœur du débat public. Décideurs et leaders d’opinion admettent enfin qu’elle est vitale pour l’économie nationale… Faute d’être compétitives, des PMI ferment leurs portes. D’autres peinent à trouver ingénieurs, techniciens, ouvriers qualifiés, afin de pourvoir les milliers d’emplois disponibles. Dans le même temps, des filières de formation disparaissent chaque année, des savoir-faire précieux sont définitivement perdus. Il n’y a pourtant pas de fatalité. Dans nos pays occidentaux, dont le coût de la main d’œuvre supporte des niveaux de salaires élevés et une protection sociale avancée, la base productive ne peut être maintenue et développée qu’à la condition qu’elle dispose d’équipements et de procédés de fabrication au meilleur niveau. Sans quoi, elle ne répond pas aux exigences les plus élevées des clients, non seulement en matière de coût, mais aussi de performance, de qualité et d’adaptation aux variations inéluctables de la demande. L’amélioration des conditions de travail et le maintien des salariés en activité jusqu’à l’âge légal de départ en retraite sont des enjeux sociétaux auxquels répondent à la fois la modernisation des ateliers et l’optimisation des process. RENOUVELER L’OUTIL ET LES MÉTHODES DE PRODUCTION La solution pour le redressement de la compétitivité ne réside pas uniquement dans la réduction des “coûts directs” ; notamment le coût du travail, qui nécessite une approche politique délicate à mettre en œuvre, et ne résoudra pas fondamentalement le problème. La réindustrialisation exige un renforcement rapide de la compétitivité “hors coût” : d’où la proposition de moderniser et d’adapter les process et l’outil de production des PMI. Aujourd’hui, il est indispensable de faire prendre conscience aux décideurs publics que le renouvellement de l’outil et des méthodes de production, c’est-à-dire l’accroissement des performances, l’automatisation, l’optimisation des procédés, pour l’amélioration de la qualité et de la productivité de l’industrie et de l’économie françaises, sont des enjeux cruciaux. C’est tout l’objet de “Productivez !” vaste campagne d’information que lance le Symop auprès des décideurs publics et des médias. DES OUTILS D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION LA BROCHURE “PRODUCTIVEZ !” À travers les témoignages de décideurs politiques de premier plan, d’un économiste et d’un formateur, la brochure “Productivez !” établit le diagnostic de la situation et formule des propositions pour réindustrialiser notre pays. Des exemples d’entreprises rappellent combien, dans tous les secteurs d’activité, le renouvellement des process, des machines et technologies de production est primordial pour renforcer la compétitivité et garantir l’emploi dans un contexte de concurrence internationale exacerbée. Dans ce document, le Symop exprime également des demandes fortes en direction des pouvoirs publics. La brochure est adressée à l’ensemble des décideurs et des leaders d’opinion. Il constitue enfin un outil de sensibilisation des dirigeants de PMI / ETI. LE BLOG “INDUSTRIE ET COMPÉTITIVITÉ” Le 20 juin 2012, le Symop a mis en ligne son blog “Industrie & compétitivité”. Innovant en termes de contenus, cet espace d’échange s’inscrit dans le débat public sur la réindustrialisation. Il relaie l’actualité économique mais propose aussi chaque mois des dossiers de fond, des points de vue, des “success stories” et des articles parus dans la presse étrangère pour élargir les horizons. Et fait vivre le débat et la réflexion sur la compétitivité par le renouvellement de l’outil productif. www.industrie-competitivite.com DE ROBOTCALISER AU PLAN “ROBOT START PME” Face au retard crucial des PMI en matière de robotisation, le SYMOP a mis en place dès 2008 la démarche “Robotcaliser, robotiser pour ne pas délocaliser” afin de promouvoir le nécessaire équipement robotique des PMI, facteur d’emploi et de compétitivité. En 2010, grâce à cette action, le Ministère a souhaité un état des lieux de la robotisation des PMI jusque-là inédit. Il confirme le retard et une situation préoccupante pour l’industrie française. Au terme de quatre années d’efforts, avec le soutien obtenu de la part des pouvoirs publics, “Robotcaliser” aboutit à la mise en œuvre du projet : “Robot START PME”. Ce dispositif d’information/sensibilisation, de diagnostic et de soutien au développement de la robotisation sera prochainement déployé auprès de 250 PME. www.robotstartpme.fr Les membres Du Symop FÉVRIER 2014 M France 3 ABB France - Activité Cellier • ABB France - Division Robotique • ABK MACHINERY • ABW CONCEPT • ACOEM • ACTEMIUM • ACTEMIUM MAINTENANCE AUVERGNE • ADEPT TECHNOLOGY France • ADS SERVICES • AE2I • A.G.S.M. • AIR LIQUIDE • AIR LIQUIDE WELDING France • AIRMIG LOCASOUD • ALBERT DENIS INDUSTRIE • ALICONA • ALLIMAND • ALMA • ALTIMET • AMADA Europe • AMETEK - Solartron Metrology • AMETEK - Taylor Hobson • AR TECHMAN • ARCIL • ASAHI DIAMOND INDUSTRIAL Europe • ATELIERS R. LAUMONIER • ATELIERS ROCHE • ATLAS COPCO A.I. • AVSIS • AXE-METROLOGIE • B.A. SYSTÈMES • BAG2PACK • BEKAERT SOLARONICS • BERTHIEZ • BIESSE France • BILZ France INZEL SOUDAGE B BLASER SWISSLUBE • BLET MEASUREMENT GROUP • BLUM-NOVOTEST • BONNEFON SOUDURE • BUCCI INDUSTRIES France • CAHOUET • CAIRE • CEA LIST • GROUPE CEFF • CENTRE TECHNIQUE DU PAPIER • CERI • CERMEX • CGTECH • CHATEL-GALLAY • CHIRON TECHNOLOGIES DE PRODUCTION • CIMLEC INDUSTRIE • CINETIC ASSEMBLY • CINETIC AUTOMATION • CINETIC MACHINING • CLEXTRAL • CMF • COATEX SAS • CODEM • COGNEX INTERNATIONAL • COMAU France • COMMERCY ROBOTIQUE • COMO • CREAFORM France • DASSAULT SYSTÈMES • DATALOGIC AUTOMATION • DCM USIMECA • DEGOMME-BOCCARD • DENSO SALES France • DE-STA-CO France • DEUBLIN • DIATEST France • DIGITAL SURF DIMETAL DIXI POLYTOOL • DMG MORI SEIKI France • DOGA • DOREL & FOUILLAT • DPM • DUBUIT MACHINES • DUFIEUX INDUSTRIE • DÜRR SYSTEMS • EGA SYSTEME • EMCI • EMUGE FRANKEN • ENGMAR • EROWA France • ERRIC • ESAB France • ESCOFIER • ETS GEORGES RENAULT SAS • EU Precision Tooling • FABRICOM SYSTEMES D’ASSEMBLAGE • FAHRION France • FANUC FA France • FANUC ROBOTICS France • FARO • FASTEMS • FELDER France • FICEP France • FIDIA France • FIMEC TECHNOLOGIES • FISCHER INSTRUMENTATION ELECTRONIQUE • FIVES CINETIC • FOREST LINE INDUSTRIE • FOREZIENNE MFLS • FOURNEL • FP SOUDAGE • FRONIUS France • FSH WELDING France • • • • • • AUBERT S.A. G GCE • GEOMNIA • GIPS VISION • GRAVOTECH MARKING • GT ELETTRONICA France • GUILBERT EXPRESS • HACO • HAMPIAUX – LE LORRAIN • HEIDENHAIN France • HESTIKA France • HEXAGON METROLOGY • HUGUET INGÉNIERIE • HURON GRAFFENSTADEN • IBC PAPER TRAINING • IFM ELECTRONIC • INDEX France • INDUSELEC • INSTITUT DE SOUDURE • ITW WELDING • JENOPTIK INDUSTRIAL METROLOGY France • KADANT LAMORT • KEMPPI France • KFRANCE • KISTLER France • KUKA AUTOMATISME ROBOTIQUE • KUKA SYSTEMS GmbH • KÜNDIG • LAFFI • LASER CHEVAL • E. LECLERC • LGB MACHINES • LINCOLN ELECTRIC France • LUCAS France • LUCAS MILHAUPT • MAGAFOR • MAKINO France • MARPOSS • MATRIX VISION France • MESSER COUPAGE • MESSER EUTECTIC CASTOLIN • MESURE-SYSTEMS3D • METRASUR INDUSTRIE • MICRO-EPSILON France • MICROVU • MITSUBISHI ELECTRIC Europe ITUTOYO France M NEW-MAT • NEYRTEC • NIKON METROLOGY • NODIER EMAG INDUSTRIE • NORELEM • NOVIPROFIBRE • NUM France • OMNITECHNIQUE • ORBATECH • OUTILS PNEUMATIQUES GLOBE • PAKEA • PAKER • PALL France • PARINNOV • PCI (Process Conception Ingénierie) • PHOTON LINES • PKB • PMER • POWER AUTOMATION France • PROMILL-STOLZ • RAI-TILLIERES • RB3D • REBOUD ROCHE • RENISHAW • RÖHM • SAVOYE • SCHENCK • SCHNEIDER ELECTRIC France • SCHUNK INTEC • SCM GROUP France • S.E.H. • SEI LASER France • SELECTARC • SEPRO ROBOTIQUE • SERIMATEC SN •S ERMETO EQUIPEMENT INDUSTRIEL • SERV • S.F.H. • SICK •S IEMENS INDUSTRY AUTOMATION & DRIVE TECHNOLOGIES • SLEEVER INTERNATIONAL • SMW AUTOBLOK • SOMAB • SORELIA • SOUDETAM SOUDO-METAL SOUDURES NEVAX • SPIE SUD EST • STÄUBLI • STEINER • STIL • STOPPIL • STTS • SUD-OUEST SYSTEME • SYMÉTRIE • TECHNIPAP ENGINEERING • TECHNOMARK • TECHPAP • TECHPLUS • TENWHIL • TESA France • TESTWELL • THESSCO AGI CLAL • THIMON • THIMONNIER • THYSSENKRUPP SYSTEM ENGINEERING SAS • TOBLER SAS • TORCHE SERVICE • TOUTE LA SOUDURE (T.L.S.) • TPL VISION • TRIMOS SYLVAC METROLOGIE • VALK WELDING • VISIO NERF • VISION ENGINEERING • VISIONIC • WEINIG France • WELDING ALLOYS France • WENZEL France • WERTH MESSTECHNIK France • WEST ROBOTIC • YASKAWA France • ZALKIN & Cie • • • • • • MEMBRES ASSOCIÉS • AUCTOREM • HAXO LEASING • SOCAPS VISION MACHINES À BOIS CONTRÔLE SOUDAGE LOGISTIQUE ÉQUIPEMENTS • MESURE & CONTRÔLE • ROBOTIQUE QUE SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE • MACHINES À BOIS NOS TECHNOLOGIES AU CŒUR DE VOTRE COMPÉTITIVITÉ MACHINE-OUTIL Le Symop, Syndicat des machines et technologies de production, est membre de la Fédération des industries mécaniques (FIM) et des fédérations et comités européens suivants : UNE FILIÈRE D’AVENIR ÉQUIPEMENTS VISION MACHINES À BOIS CONTRÔLE SOUDAGE MACHINES POUR L’EMBALLAGE • SYSTÈMES SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE • ROBOTIQUE CONTRÔLE 49 400 9,7 milliards C’est le montant du chiffre d’affaires global du secteur. 17 ans C’était la moyenne d’âge des machines-outils dans les usines et ateliers français, lors de la dernière étude sur le sujet conduite par le ministère de l’Industrie, en 1998. 439 000 C’est le nombre d’emplois à pourvoir d’ici à 2015 dans l’industrie. DOSSIER VISION DE PRESSE VISION MACHINES POUR QUE BLAGE ÉQUIPEMENTS MESURE & CONTRÔLE OUTILS COUPANTS OUTILS COUPANTS VOS INTERLOCUTEURS Direction générale Président du Symop (industriel élu) : Jean-Camille Uring Délégué général : Jean Tournoux Relations avec les professions Nicolas Parascandolo : Machines-Outils ; Automatismes et Logiciels ; Équipements, Composants et Outils ; Soudage-Brasage-Coupage Pauline Martin : Automatisation des systèmes de production ; Robotique ; Machines à bois Gilles Gaubert : Machines d’emballage et de conditionnement ; Machines pour l’industrie papetière ; Mesure et Contrôle ; Vision Questions techniques et réglementaires : Fleur Nawrot Questions internationales : Gilles Gaubert Questions économiques et marchés : Catherine Bruzaud Contacts presse Vianney Le Parquic (Comfluence) : 01 40 07 34 22 - [email protected] Vanessa Ibarlucea (Comfluence) : 01 40 07 98 20 - [email protected] Caroline Bougy (Symop) : 01 47 17 67 14 - [email protected] Une médiathèque est à la disposition de la presse sur le site du Symop : www.symop.com/mediatheque Maison de la Mécanique 45 rue Louis-Blanc 92400 Courbevoie Tél. + 33 1 47 17 67 17 Fax + 33 1 47 17 67 25 www.symop.com Conception éditoriale : Comfluence - Réalisation graphique : personnes travaillent dans les 3 260 entreprises de la filière des machines et technologies de production en France dans les activités de conception, fabrication, commercialisation, installation, mise en exploitation, maintenance, dépannage et modernisation. AU SERVICE DE LA COMPÉTITIVITÉ ET DE LA RÉINDUSTRIALISATION AUTOMATISMES & LOGICIELS LE SYMOP EN QUESTIONS AUTO MACHINES À SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE ROBOTIQUE SOUDAGE ROBOTIQUE MACHINES POUR LE PAPIER MESURE & CONTRÔLE COMPOSA OUTILS COUPANTS POUR L’EMBALLAGE LES TECHNOLOGIES MACHINES POUR L’EM • SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE DE PRODUCTION AU SERVICE ROBOTIQUE VISION DE LA COMPÉTITIVITÉ AUTOMATISMES & L MACHINE-OUTIL ÉQUIPEMENTS • MESURE & CONTRÔLE OUTILS COUPANTS VISION ÉQUIPEMENTS • MESURE & CONTRÔLE ROBOTIQUE • LOGI SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE • MACHINES À BOIS MACHINE-OUTIL AUTOMATISMES & LOGICIELS ÉQUIPEMENTS VISION SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE Jean-Camille Uring Président du SYMOP En dix ans, la France a perdu 750 000 emplois industriels. 900 usines ont fermé en trois ans. Notre pays a rétrogradé au sixième rang des pays exportateurs. Dans le même temps, nos entreprises peinent à pourvoir des milliers d’emplois disponibles... C’est tout notre modèle économique qu’il nous faut repenser sans tarder. Les machines et technologies de production occupant une place centrale dans l’économie française, le Symop entend contribuer à cette reconstruction, rendue plus urgente par les crises successives et l’insuffisance chronique d’investissement productif. La réindustrialisation exige d’abord un renforcement rapide de la compétitivité « hors coût ». La base productive ne peut être maintenue et développée que si elle dispose en effet d’équipements et de procédés de fabrication au meilleur niveau. Cette modernisation de l’équipement de production est d’autant plus stratégique qu’elle peut être réalisée rapidement. C’est, pour les PMI, la plus simple et la première des innovations. L’amélioration de la qualité, de la productivité, des conditions de travail et le redressement de l’industrie française sont à ce prix. Voilà la mission que se sont fixée notre syndicat et ses 250 adhérents, acteurs engagés et déterminés au service de la compétitivité française. Jean-Camille Uring Président du Symop
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