Le Langage Elfique

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Le Langage Elfique
Le Bois d’Aelinel
Le Langage Elfique
Quelques notions sur
http://www.aelinel.com
Cours réalisés par Sirwen à l’aide du site www.ardalambion.fr
ommaire
Brève histoire de l’elfique
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Notions de l’Histoire d’Arda
L’éveil des Elfes et la création du langage elfique
Sindarin
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Conjugaisons et Verbes ~ Infinitif, Imperatif, Présent, futur, passé, part.présent, part.futur
Déterminants et Pronoms
Adjectifs
Le Pluriel
Quenya
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Conjugaisons et Verbes ~ Terminaisons de Base du présent, futur, passé, conditionnel
Déterminants et Pronoms
Adjectifs
Le Pluriel
La Négation
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rève Histoire d’Arda
et naissance du langage Elfique
a Naissance d'Arda
Pour raconter l’Histoire du langage des Elfes, il est d’abord utile de citer quelques notions très succinctes de la Mythologie
des Terres du Milieu.
Le créateur d’Eä, c’est à dire le Monde dont font partie les Terres du Milieu, se nomme Eru, ou Illuvatar.
De sa simple pensée, il créa les Ainur, qui à partir d’un thème d’Illuvatar, réalisèrent une Grande Musique, dont fut issu le
Monde. Illuvatar permis alors à certains des Ainur de se rendre dans ce Monde, et ceux là devinrent les Valars, les Maîtres
du Monde.
Parmi eux se trouvait Melkor ou Morgoth, dont le Chant avait différé du Thème d’Illuvatar, et sa vanité et sa puissance
firent de lui l’ennemi des Valars. Les Valars, après la destruction de leur demeure par Melkor durant la Fin du Printemps
d’Arda, quittèrent Les Terres du Milieu et s’établirent dans le Pays d’Aman, à l’extrême ouest du Monde, au delà de la
Grande Mer, et cette terre inaccessible fut nommé Valinor.
Ainsi vint la naissance des deux Arbres sacrés des Valars, Telperion l’arbre d’argent et Laurelin, l’arbre d’or. Alors
commencèrent les Jours Heureux de Valinor.
Les Terres du Milieu, déchirées par la Grande Guerre de Melkor, n’eurent plus comme lumière pour les éclairer que les
étoiles crées par Elbereth, la Dame des étoiles, et il il y régnait un éternel crépuscule. Cependant, certains Valars tentèrent
de soigner les Terres de leurs blessures, et de nouvelles choses y poussèrent bientôt, les lacs se reformèrent, les arbres y
prospérèrent et les montagnes se formèrent, grâce à Manwë, Yavanna, entre autres, et grâce également à l’intervention
d’Illuvatar. Cependant, Melkor, qui lui était resté dans les Terres du Milieu, développait dans les Ombres des créatures
sombres et malfaisantes qui parcouraient les Forêts endormies dans la pénombre. Car Yavanna, attendant le réveil des
Terres du Milieu promit par Illuvatar, avait plongé les êtres qu’elle avait crée dans un profond sommeil, attendant avec
désespoir le temps de la Renaissance d’Arda…
Il arriva que les Valars se réunirent en un conseil, troublés par les nouvelles que leur apportait Yavanna des Terres du
Milieu, mais il fut décidé d’attendre encore l’arrivée imminente des Enfants d’Illuvatar, les Premiers Nés, qui devaient
naître dans l’Obscurité.
Alors Varda, la Dame des étoiles, entreprit de créer de nouvelles étoiles pour leur arrivée, et lorsqu’elle eut achevé son
œuvre, ils naquirent, sur les berges du Lac de Cuiviénen, l’eau de l’Eveil.
'éveil des Elfes
C’est ainsi que naquirent les Elfes, et leur langage fut fortement influencé par les conditions de leur naissance.
En effet, la première chose qu’ils aperçurent dans la pénombre, furent les lumières des étoiles créées par Varda, et leur
cœur en fut touché à jamais.
C’est également lors de leur naissance, que le premier son qu’ils entendirent fut le murmure de l’eau coulant sur les
rochers, et leur première manière de s’exprimer furent des sons harmonieux, puis des chants, ce qui explique leur goût pour
les chansons. Ils se nommèrent eux-mêmes les Quendi, ceux qui parlent avec une voix, car ils ne connaissaient aucune
autre créature qui parlait.
Les Quendi, les premiers Elfes, furent découvert par hazard par Oromë qui chassait.
La supériorité de Melkor sur les Terres du Milieu prit alors fin, car les Valars attaquèrent sa Forteresse et la détruisirent.
C’est alors qu’eu lieu la première séparation des Elfes. Certains, encouragés par les Valars qui craignaient pour eux,
partirent pour Valinor et découvrirent les Arbres sacrés, et furent appelés les Eldars, les Elfes de Lumière.
Les autres refusèrent et décidèrent de rester sur les Terres du Milieu, et ceux là furent appelés les Avari, les Révoltés, et les
deux communautés ne se revirent pas avant des siècles…
Les Eldars employèrent alors la forme que prit le langage Elfique en Valinor, c’est à dire le Quenya. Les Eldars subirent
ensuite beaucoup d’autres séparations, et l’une des « communauté » crées fut les Noldors. C’étaient les Elfes les plus sages,
et ils possédaient le Savoir, et plus tard, ils quittèrent Valinor pour revenir sur les Terres du Milieu, et ils rapportèrent avec
eux le Quenya.
Un autre langage prit naissance dans le Beleriand, les côtes des Terres du Milieu, le Sindarin. Celui-ci fut dérivé du langage
originel, le Quenya, et fut transformé par le Temps.
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Le Sindarin
Le Gris Elfique
ors de la venue d'Oromë, qui découvrit les Quendi (les Elfes) sur le bord du Lac de l'Eveil, certains le
suivirent en Valinor alors que d'autres restèrent sur les Terres du Milieu. D'autres encore, suivirent Oromë mais
s’arrêtèrent sur les Côtes de Beleriand, les côtes des Terres du Milieu. Ceux là furent appelés les Elfes gris, ou
Elfes Sindar.
Au fil des années, ils créèrent un langage dérivé du langage Originel (Quenya), et celui ci fut nommé le
Sindarin, ou le Gris Elfique.
Lorsque les Noldor exilés retournèrent en Terre du Milieu, ils ne purent comprendre les Sindar. Ainsi ils
apprirent le sindarin, qui était un langage plus simple que le Quenya. Suite au massacre d'Alqualondë par les
Noldors, le roi Thingol interdit le parler du Quenya en Terre du Milieu, et le Sindarin devint la langue
quotidienne des Elfes.
A ~ Conjugaison et Verbes
I ~ Le Gérondif
On appel un nom déverbal un nom formé à partir d’une racine verbale.
• Manger = le manger (le boire et le manger)
Cette forme est extrêmement répandu dans le Sindarin, mais est basée sur le gérondif. C’est à dire qu’au lieu de
dire « il souhaite saluer », le Sindarin utilisera le Gérondif en disant « Il souhaite la salutation »
Pour former le Gérondif
- Les verbes du 1er groupe
Les verbes se terminant par –a sont les plus courants, aussi on les classe dans un premier groupe.
Pour former leur gérondif, il suffit d’ajouter à la forme infinitive –d.
exemples :
• eitha (insulter) = eithad (insulte)
• suila (saluer) = suilad (salutation)
• oltha (rêver) = olthad (rêve)
• teitha (ecrire) = teithad (ecriture, mot)
- Les verbes du deuxième groupe
Il semble que les autres verbes, faisant partie du deuxième groupe, forme leur gérondif en –ed.
Cependant, il n’existe que deux exemples concrets dans les textes , et ceux ci sont apparus tardivement dans
l’œuvre de Tolkien.
• cab (sauter) = cabed (saut bond)
• govad (rencontrer) = govaded (rencontre)
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Le Sindarin
II ~ L’Infinitif et l’Impératif
- Les verbes du premier groupe
Pour ces verbes, l’Infinitif et l’Impératif ont la même forme. On les forme tout deux en remplaçant le –a final
par –o.
• teitha teitho « ecrire », mais aussi "Ecris!"
REMARQUE : l’impératif ne s’accorde pas au nombre, ainsi teitho signifie aussi bien « ecris » que « ecrivez
».
- Les verbes du deuxième groupe
- Pour ces verbes, l’infinitif se forme en ajoutant –i au radical du verbe.
CEPENDANT, le « i » en Sindarin possède la particularité de provoquer un umlaut, c’est à dire une mutation
des autres voyelles du mot en –e.
• Dag donnera degi (massacrer)
• Dar donnera deri (s’arrêter)
• Ped donnera pedi car la voyelle est déjà un –e
- L’Impératif des verbes du deuxième groupe se forment comme les verbes du premier groupe, c’est à dire en y
ajoutant un –o
• Ped donne pedo
• Dar donne daro
III ~ LE PRESENT
Les terminaisons générales du présent
Voici les terminaisons générales du présent. Cependant, il est essentiel de consulter la suite du cours ci
dessous, pour en saisir toutes les nuances.
En gros, on peut attribuer les terminaisons suivantes:
-n pour "je"
-ch ou -g pour "tu, vous"
-"il,elle" est un cas particulier car il s'agit uniquement de la forme de base sans aucun changement
-m pour "nous"
-ch ou -g pour "nous, tu"
-r pour 'ils, elles"
On ajoutera ces terminaisons différemment selon le groupe auquel appartient le verbe:
- à la forme de base du verbe pour le 1er groupe (verbes en -a)
- à l'infinitif du verbe pour le 2e groupe
• "je" : première personne du singulier
– 1er Groupe : On ajoute -n à la forme de base du verbe
~ esta- "appeler, nommer" (infinitif "esto") estan "tu appelle"
ATTENTION: certains verbes du 1er groupe subissent une règle particulière, c'est à dire que la terminaison -n
pour "je" s'applique sur l'infinitif et non sur la base du verbe:
~ bronion (j’endure) de la base bronia- (endurer)
~ dagron (je fais la guerre) de la base dagra- (faire la guerre)
– 2éme Groupe : On ajoute –n à la forme infinitive du verbe
~ ped- "parler" (infinitif "pedi") donne pedin "tu parle"
• "tu" : 2e personne du singulier
– 1er Groupe : On ajoute -ch ou -g à la base du verbe
~ lacha- (v.1e groupe) "flamber" lachach ou lachag (tu flambe)
– 2ème Groupe : On ajoute -ch ou -g à l'infinitif du verbe
~ dar-(v.2e groupe) «arrêter», l'infinitif est deri derich ou derig (tu arrête)
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Le Sindarin
• "il, elle" : 3e personne du singulier
– 1er Groupe : la forme de la 3ème personne du singulier est identique à la forme de base du verbe
~ bronia- (endurer) bronia "(il,elle) endure"
~ ertha- (unir) d ertha "(il,elle) unit"
– 2 ème Groupe : la règle est identique, sauf dans le cas de verbe monosyllabique, où la voyelle est allongée
~ dar- (arrêter) dâr "(il, elle) arrête"
~ fir- (mourir) fîr "(il, elle) meurt"
• "nous": 1e personne du pluriel
– 1er Groupe : on ajoute -m à la base du verbe
~ lacha- (v.1e groupe) "flamber" lacham(nous flambons)
– 2éme Groupe : on ajoute -m à l'infinitif du verbe
~ dar- (v.2e groupe) «arrêter», l'infinitif est deri derim (nous arrêtons)
• "vous" : 2e personne du pluriel
– 1er Groupe : on ajoute -ch ou -g à la base du verbe
~ lacha- (v.1e groupe) "flamber" lachach ou lachag (vous flambez)
– 2éme Groupe : on ajoute -ch ou -g à l'infinitif du verbe
~ dar-(v.2e groupe) «arrêter», l'infinitif est deri derich ou derig (vous arrêtez)
• "ils" : 3e personne du pluriel au présent
– 1er Groupe : on ajoute –r à la forme de base du verbe
~ bronia- « endurer »
broniar (ils, elles endurent)
– 2éme Groupe : on ajoute -r à l'infinitif du verbe, en respectant la règle de l'umlaut (voir plus haut):
~ dar- (infinitif = deri = « arrêter ») derir (ils,elles arrêtent)
IV ~ LE FUTUR
Verbes du 1er groupe (en -a)
• Pour former la base du futur, on ajoute à la base du verbe le suffixe tha :
~ bronia- (endurer) broniatha (endurera)
•
On ajoute alors, à partir du suffixe tha, les mêmes terminaisons qu'au présent, ce qui donne:
~ bronniatham (nous endurerons) pour bronia- (endurer)
~ linnathar (ils/elles chanteront) pour linna- (chanter)
ATTENTION: Comme au présent,certains verbes du 1er groupe subissent une règle particulière, c'est à dire
que la terminaison -n pour "je" provoque la transformation du -a final en -o. Cela donne:
~ broniathon (j’endurerai) de la base bronia- (endurer), au lieu de broniathan
~ linnathon (je chanterai) de la base linna- (chanter), au lieu de linnathan
Verbes du 2e groupe
• On ajoute à l'infinitif le suffixe tha, suivi de la terminaison habituelle du présent.
~ dar- > infinitif = deri (arrêter) donne deritha (il, elle arrêtera)
~ ped- > infinitif = pedi (parler) donne peditham (nous parlerons)
V ~ LE PASSE
Verbes du 1er groupe (en -a)
• Pour former le passé, il suffit d'ajouter:
le suffixe -nt pour la 3eme personne du singulier:
~ bronia- (endurer) donne broniant (endurait, endura)
le suffixe nne- suivi de la terminaison habituel pour les autres personnes:
~ bronianner (ils/elles enduraient, ils/elles endurèrent)
~ broniannem (nous endurerons)
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Le Sindarin
Verbes du 2eme groupe
• Les formes de la 3e personne du singulier
Dans le cas des verbes dont la base finit par -r ou par -n, on ajoute le suffixe -n :
~ dar- (arrêter) donne darn (arrêtait, arrêta)
~ cen- (voir) donne cenn (voyait, vit)
Pour les verbes dont la base verbale se termine en b, d, g, v, dh, le passé est alors exprimé par un infixe, c'est
à dire une lettre qui s'insère avant le suffixe -n ci-dessus, à la place de la dernière lettre de la base. Ainsi:
~ b devient p cab- (sauter, bondir) donne camp (sautait, sauta) [REMARQUE: le -n devient -m devant –p]
~ d devient t had- (lance) donne hant (lançait, lança)
~ g devient c dag- (abattre, tuer) donne danc (abattait, tuait, abattit, tua)
~ dh devient d redh- (semer)donne rend (semait, sema)
ATTENTION: les verbes en -v ont des passés en -m, -mb lav- (lécher) donne lam ou lamb (léchait, lécha)
• Les autres personnes
On ajoute à la fin de la 3e personne du passé défini ci-dessus la lettre -i suivie de la terminaison
correspondant à la personne :
~ gir- (frissonner) donne à la 3e pers.sg. passé (définie ci-dessus): girn (frissonnait, frissonna), ce qui donne
girnin (je frissonnais), girnim (nous frissonnions, nous frissonâmes), girnig, girnich (tu frisonnais, tu
frissonnas/vous frissonniez, vous frissonnâtes), girnir (ils/elles frissonnaient, ils/elles frissonnèrent)
Ne pas oublier que, quelque soit le groupe du verbe, les syllabes a et o deviennent toutes deux -e en présence du -i :
~ dar- (arrêter) donne à la 3e pers.sg. du passé darn (il,elle arrêtait/arrêta), donc deviendra dernin (j’arrêtais)
VI ~ LE PARTICIPE PRESENT
Rappel
les participes présent sont des adjectifs verbaux tels que endurant (endurer), changeant (changer)...
Les verbes du 1er groupe font leur participe présent en remplaçant le -a final par -ol:
~ linna- (chanter) linnol (chantant)
~ bronia- (endurer) broniol (endurant)
Les verbes du 2e groupe le font en ajoutant la terminaison -el à leur forme de base:
~ dar- (arrêter) darel (arrêtant)
~ tol- (venir) tolel (venant)
Cependant, les verbes dont la 1ere voyelle est un i font leur participe présent en -iel:
~ fir- ( mourir) firiel (mourant)
~ glir- (chanter) gliriel (chantant)
VII ~ LE PARTICIPE PASSE
Les verbes du 1er groupe font leur participe passé au singulier en ajoutant à leur forme de base -nnen
~ egleria- (glorifier) egleriannen (glorifié)
~ gruitha- (errifier) gruithannen (terrifié)
Pour le pluriel, c'est le suffixe -nnin que l'on ajoute:
~ gosta- (redouter) gostannen (redouté) plur. gestennin (redoutés)
Si elles sont presentes dans la base, les voyelles a et o deviennent e:
~ harna- (blesser) --> harnannen (blessé) --> plur. hernennin
•
• Les verbes du 2eme groupe font leur participe passé au singulier en ajoutant à leur 3e personne du singulier
du passé le suffixe -en :
~ dar- (arrêter) 3e pers.sg. passé = darn (il,elle arrêta) --> darnen (arrêté)
~ tir- (regarder) 3e pers.sg. passé = tirn (il,elle regardait) --> tirnen (regardé)
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Le Sindarin
CAS PARTICULIER
Lorsqu’une voyelle vient à les suivre:
. -nt devient nn- - ped- (parler) --> 3e pers.sg. passé pent (il,elle parla) --> pennen(parlé)
. -nc devient ngdag- (tuer) --> 3e pers.sg. passé danc (il,elle tua) --> dangen (tué)
. -mp devient mmhab- (vêtir) --> 3e pers.sg. passé hamp (il,elle vêtit) --> hammen (vêtu)
. -nd devient nnredh- (semer) --> 3e pers.sg. passé rend (il,elle sema) --> rennen (semé)
. -m devient mmlav- (lécher) --> 3e pers.sg. passé lam (il,elle lécha) --> lammen (léché)
Pour le pluriel, on reprend les deux principes ci dessus, sauf que -en devient -in:
~ darnen (arrêté) --> darnin (arrêtés) (1er cas )
~ hammen (vêtu) --> Hammin (vêtus) (2e cas des verbes se terminant en -nt, -nc, -mp, -nd, -m)
Le -in déclenche comme d'habitude la transformation des a et o, qui deviennent e :
~ dangen (tué) donne au pluriel dengin (tués)
~ hollen (fermé) donne au pluriel hellin
B ~ Les Determinants et les Pronoms
I/ L'article défini
Singulier:
- i devant la plupart des mots, comme par exemple « i adan », « l'homme ».
- ir devant un nom commençant par i, comme par exemple la lune, « ir ithil ».
Pluriel:
- in, comme par exemple « in Edain », les Hommes.
II/ L’article indéfini (un, une)
Le Sindarin ne possède pas d’articles définis. Seule l'absence d'article défini indique que le nom est indéfini.
. Adan : « Homme » ou « un Homme »
III/ Le Relatif
L’article i est également employé comme pronom relatif.
. "Firn i Guinar" signifie littéralement les morts qui vivent, c’est à dire les Morts vivants.
IV/ Le Possessif
Bien souvent, les relations possessives sont évidentes car exprimées par l'ordre seul des mots. Par exemple, dans
l'inscription de la porte de la Moria : "Ennyn Durin", les portes de Durïn, "Aran Moria", Seigneur de la Moria.
On connait cependant:
. nín qui signifie "mon, ma" et enni "à moi"
. dîn qui signifie "son,sa"
Il existe aussi un article génitif : en.
On l'utilise lorsque le deuxième nom de la construction est commun et défini.
. Conin en Annûn, qui signifie Princes de l'Ouest.
V/ Pronoms
- im signifie “je, moi”
- e signifie “il, elle”
- men signifie “nous”
- hain signifie “eux, ils, elles”
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Le Sindarin
Les terminaisons
- n qui exprime le "je"
- ch qui exprime en général de "tu"
- m qui exprime le "nous"
- en qui exprime « mon, ma » (exemple: lammen "ma langue")
VI/ Les Adjectifs
On peut signaler trois terminaisons d'adjectifs typiques du Sindarin:
-eb par exemple aglareb (glorieux) qui vient de "aglar" (gloire)
-en par exemple brassen (chauffé à blanc) qui vient de "brass"(chaleur blanche)
-ui par exemple uanui (monstrueux) qui vient de "úan" (monstre)
On remarque cependant qu'un grand nombre de noms peuvent être aussi des adjectifs dans la même phrase.
Par exemple le mot Morn peut avoir le sens d'un nom (le noir, l'obscurité), mais egalement celui de l'adjectif
dans le sens "noire, obscure"
Comme en français, l'adjectif s'accorde avec le nom. Pour former leur pluriel, voir la section suivante consacré
au pluriel.
Il semble, de plus que le prefixe ein- et la terminaison -wain soient la marque du superlatif
. Aran Einior qui signifie «l’Ancien Roi»
. Iarwain -> «le plus vieux», qui vient de iaur (vieux)
C ~ Le Pluriel
En Sindarin, il existe deux sortes de Pluriel :
. un hobbit se dit "perian"
. des hobbits se dit "perriain"
[pluriel simple]
. le peuple Hobbit se dit "Periannath" [pluriel collectif]
• Le Pluriel simple
Pour comprendre le Pluriel Sindarin, il faut connaître le Pluriel du Quenya.
En Quenya, le pluriel se forme en ajoutant :
- i à la fin d’un mot se terminant par une consonne atan (homme) atani (hommes),
- r à la fin d’un mot se terminant par une voyelle cyria (navire) ciryar (navires)
Pour le Sindarin, cette voyelle finale n’existe plus, mais sa disparition a entraîné un inflexion des autres
voyelles.
Ainsi, la dernière voyelle du mot est directement affectée, et les autres voyelles sont infléchies.
Exemple :
adan (homme) donnera adani en Quenya.
En Sindarin, le ‘i’ glisse à l’intérieur, le ‘a’ du début se transforme en ‘e’, ce qui donne edain.
Cette transformation obéit à une règle :
- Les mots se terminant en o font leur pluriel en y
- Les mots se terminant en a font leur pluriel en ai
- Les mots se terminant en e font leur pluriel en i
mallorn = mellyrn.
adan = edain.
angre, = engrin.
• Le Pluriel Collectif
Ce Pluriel englobe tous les êtres concernés.
La terminaison du Pluriel collectif est -(i)ath, et le dernier exemple ci-dessus est un cas classique de pluriel
collectif (Hobbit Periannath)
Dans quelques cas rares de dialectes Sindarin, la terminaison est –ion, mais cela est très rare.
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Le Quenya
Le Haut Elfique
Le Quenya est une langue quelque peu oublié des Elfes des Terres du Milieu, qui est née en Valinor, et qui
fut rapportée par les Noldors lors de leur exil en Terre du Milieu.
Elle fut cependant interdite par Thingol à la suite du massacre d'Alqualondë.
Le Quenya est une sorte de Latin des Elfes, et seuls les Hauts Elfes l'utilisent encore, bien que rarement.
A ~ Conjugaison et Verbes
Terminaisons verbales de bases
La 1ere personne du singulier
Vous allez découvrir ci-dessous les terminaisons de la 1ere personne du singulier pour le présent, le futur, le
passé, et le conditionnel. Nous allons utiliser le verbe "être", qui se dit na, pour les exemples.
En gros, on peut attribuer les terminaisons suivantes (auxquelles par la suite on attribuera des terminaisons
différentes selon la personne) :
~ Présent
-a (je suis -> Amin naa)
~ Futur
-uva (je serai -> Amin nauva)
~ Passé
-e (j'étais -> Amin nae)
~ conditionnel
-aya (je serais -> Amin naaya)
Notons que Amin signifie “je”, comme nous allons le voir ci-dessous.
B ~ Les Pronoms et les Determinants
Les Pronoms personnels
- Amin signifie "je"
- Lle signifie "tu"
- Ro signifie "il"
- Re signifie "elle"
- Lye signifie "nous"
- Llie signifie "vous"
- Ron signifie "ils, elles"
Autres pronoms
- Pour dire "le", on utilisera le déterminant i.
i cyria (le bâteau)
- Le Quenya ne reprend pas le terme "il" pour désigner un objet ou une chose, mais utilise le pronom ta.
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Article indéfini
- il n'existe pas de determinant "un" en Quenya. Le mot apparaissant seul supposera le "un" :
un bâteau -> on dira simplement "cyria"
Le Quenya
Le Possessif
On utilise le possessif en ajoutant au mot désigné par ce possessif l'une des terminaisons suivantes:
~ Amin qui signifie "le mien, mon"
Atar (père) ataramin (mon père)
~ Lle qui signifie "le tien, ton"
atarlle (ton père)
~ Ho (masc.) qui signifie "le sien, son"
atarho (son père)
~ He (fem.) qui signifie "le sien, son"
atarhe (son père)
~ Lye qui signifie "le notre, notre"
atarlye (notre père)
~ Llie qui signifie "le votre, votre"
atarllie (votre père)
~ Sen qui signifie "le leur, leur"
atarsen (leur père)
C ~ Les Adjectifs
La règle la plus importante des adjectifs concerne leur placemement.
En effet, lorsque l'on veut attribuer un adjectif à un nom, on l'insère avant le nom.
~ un vieux bâteau
iantcyria (vieux: iant , bâteau: cyria)
Mais l'adjectif obéit egalement à des régles d'intensités.
Lorsque le degré d'intensité est normal, on ajoute rien.
En cas de comparaison entre deux objets (plus que) , on ajoute:
. que (san) pour exprimer la comparaison
. -n si le qualificatif se termine par une voyelle je suis plus gros (alta) que toi Amin naa altan san lle
. -in si le qualif. se termine par une consonne je suis plus menteur (risar) que toi -> Amin naa risarin san lle
En cas de supériorité envers tout le reste (le plus), on ajoute:
. le (i) pour désigner la supériorité
. le suffixe -nin si le qualificatif se termine par une voyelle - je suis le plus gros Amin naa i altanin
. le suffixe -inin si le qualificatif se termine par une voyelle je suis le plus menteur Amin naa i risarinin
D ~ Le Pluriel
Le Quenya obéit à la même règle que le Sindarin, c'est à dire qu'il existe deux sortes de Pluriel :
Le Pluriel Collectif
Ce Pluriel englobe tous les êtres concernés ou un très grand nombre d'êtres. Dans ce cas, la terminaison du mot
est -(i)rim
un hobbit se dit perian
les Hobbits en tant que peuple Periannrim.
Le Pluriel simple
Pour former le pluriel du Quenya, on ajoute -or ou –ie à la fin d’un mot :
~ Edhel (elfe) -> Edhelie (les Elfes)
E ~ La négation
Pour appliquer la négation, il suffit de placer le suffixe u devant le verbe.
~ je ne suis pas gros -> Amin unaa alta
~ je ne suis pas -> Amin unaa
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Pour plus de renseignements sur le langage Elfique et la Fantasy :
Le Bois d’Aelinel
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Cours en ligne
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Autres langues des Terres du Milieu
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