Lettre aux amis. N° 6 - Les Amis de l`Art contemporain du Musée de

Transcription

Lettre aux amis. N° 6 - Les Amis de l`Art contemporain du Musée de
De l’ar t contemporain
d u m u s é e d e Va n n e s
Lettre aux amis.
N° 6
Janvier 2013
Sommaire
Le mot de la présidente
Page 1
Edito : 2013...Vœux de braise
Pages 2-3
A La Cohue - Musée des Beaux-Arts
Pages 4-6
Expositions en Bretagne
Page 7-9
Exposition en France
Pages 10-13
Informations institutionnelles
Pages 14
Galerie d’artistes
Page 14-15
Poésie à l’oeuvre
Page 16
Vie de l’association
Page 16-17
Le mot de la présidente
Chers amis,
Le conseil d’administration se joint à moi pour vous
présenter ainsi qu’à Marie-Françoise Le Saux notre
conservateur et son équipe, nos vœux les plus chaleureux pour la nouvelle année.
Des décisions importantes correspondant à une volonté forte des élus d’améliorer la visibilité du musée, initiées par Monsieur le Maire ont été prises au
début de l’année 2012. Elles concernent : l’ouverture de la nef centrale, l’aménagement des salles
de l’étage pour la donation Geneviève Asse, la réfection des sols du rez-dechaussée, l’ouverture de l’hôtel de Roscanvec pour la présentation des
oeuvres de la collection et enfin la signalétique du musée dans la ville.
Pour 2013, il est à souhaiter que nous verrons la réalisation de tous ces engagements. Nous découvrirons donc la salle haute le 25 Janvier dédiée à présent à Geneviève Asse lors du vernissage de son exposition.
Les sculptures de Jacques Brown (1918-1991), Un univers fantastique, seront
présentées au printemps dans la nef centrale où le public pourra circuler de
la place Saint Pierre à la rue des Halles, mais nous attendons avec impatience les premiers travaux prévus à l’Hôtel de Roscanvec.
La municipalité de Vannes a fait le choix d’investir dans une politique culturelle de haut niveau, gageons que la nouvelle image que proposera le musée des Beaux Arts, La Cohue, participera ainsi à son rayonnement.
Dominique Picard
Lettre aux Amis n°6
Edito : 2013… Vœux de braise
Françoise Roy, Hierbas I, coll. Musée de Vannes
En ce janvier qui, momentanément, prend l’allure d’un grand monochrome blanc, la première des choses est de souhaiter, à toutes et
tous, une bonne et heureuse année. Puisse
2013 vous combler de ses bienfaits et permettre
que nous maintenions le chaleureux lien associatif qui reste le plus sûr moyen de faire fondre
la neige ! Et quand je parle de vœux de braise,
en mauvais garçon que je suis, je forme le vœu
ardent qu’en 2013 l’art et la culture ne manquent pas trop d’argent !
Le Musée des Beaux-arts
Vous avez sans doute remarqué, comme moi,
que ces périodes où nous échangeons généreusement des vœux de bonheur, de santé, de
richesse et de réussite interviennent invariablement dans des contextes de morosité…d’où
leur utilité ! De ce point de vue, 2013 ne fait pas
exception à la règle et la baisse sensible (-2,3%)
du budget mis à disposition du ministère de la
culture ne laisse rien augurer de très excitant.
Pourtant, si vous avez suivi dans Ouest-France
(19-20 janvier, dernière page), les échanges
entre la ministre de la culture, Aurélie Philippetti,
et cinq lecteurs de ce quotidien, tous directement et professionnellement concernés par la
culture, l’avenir n’est pas si sombre, qu’il s’agisse des musées, du patrimoine,
de l’intermittence, de l’éducation artistique ou des droits de la propriété intellectuelle. L’auteur de l’article a raison de laisser entendre que si la ministre
n’a pas de pétrole, elle ne manque pas d’idées : elle fait quelques mises au
point, lance des pistes de réflexion, fait des annonces de calendrier avec les
organismes partenaires et affiche même une belle ambition pour l’éducation artistique, domaine coûteux quand la qualité du partenariat artistique
est au rendez-vous, et compliqué à mettre en œuvre quand les projets en
classe prennent toute leur place. Laissons donc cette politique en période
de crise se déployer et nous jugerons, le moment venu, si ces vœux étaient
fondés ou pieux.
Marseille Capitale
européenne de la culture
Un petit coup d’œil sur les événements culturels
nationaux à présent ; j’en retiens deux, tout récents, qui ont marqué les esprits parce qu’ils ont
été fortement médiatisés : l’inauguration de
Marseille-Provence, capitale européenne de la
culture, et celle de Louvre-Lens. Ici aussi, dans
le contexte de crise actuel, ces deux programmes vont être porteurs, l’un comme
Lettre aux Amis n°6
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Edito : 2013… Vœux de braise
Le Louvre Lenc
l’autre, de belles dynamiques culturelles durables. Lille, qui fut également capitale européenne de la culture en 2004,
continue à bénéficier des effets de cette
distinction.
Le nouveau FRAC, à Rennes
Et si nous regardons plus près de nous, comment ne pas reconnaître que l’ouverture du
nouveau FRAC Bretagne sera un atout majeur de la promotion et de la circulation de
l’art contemporain dans toute la Bretagne.
En ce moment même, un projet fédérateur
d’importance, Ulysse, est en train de naître
et sera une opportunité pour les musées
bretons qui voudront bien s’y associer.
Ulysse…n’oubliez pas ce nom !
Geneviève Asse, Rhuys II, 1992, huile sur toile
Mais ce sur quoi je veux conclure ce petit
panorama des raisons d’espérer, c’est évidemment l’ouverture au grand public de la
donation Geneviève Asse à La CohueMusée des Beaux-arts de Vannes. Dans
quelques jours, le 25 janvier, nous sommes
tous conviés à assister au vernissage de
cette collection en présence de l’artiste, du
maire et du conseil municipal. C’est un événement majeur dans l’histoire de ce musée
de La Cohue auquel nous ne cessons, nous
les Ami(e)s, d’exprimer notre vif attachement. Le renom de Geneviève Asse et la
qualité de sa donation vont contribuer à
élargir le rayonnement du musée et son audience. Je veux aussi souligner que si ce
projet de la donation Geneviève Asse a été
porté par toute la puissance publique vannetaise, il a été conduit par Marie-Françoise Le Saux, conservateur en chef
des musées de Vannes. Elle verra le 25 janvier le point d’aboutissement de
son travail, de son obstination et de sa patience.
Allez…L’année sera bonne !
Bernard Le Doze (Secrétaire)
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A La Cohue – Musée des Beaux-arts
Regard rétrospectif sur les expositions de l’été
Pierre Buraglio, D’après Delacroix + avec Picasso, 2012.
Cet été, les expositions Pierre Buraglio d’après Delacroix
et autres maîtres, et L’art Moderne au musée, 30 ans
d’enrichissement, ont attiré 15 629 visiteurs. L’exposition
Pierre Buraglio a bénéficié d’une bonne couverture médiatique tant par la presse locale que nationale avec
deux articles dans Le Figaro et un reportage télévisé réalisé par Ty Télé.
Il est important de rappeler que les expositions temporaires sont aussi l’occasion d’enrichir les collections. Pierre
Buraglio a réalisé cinq variations sur le thème de la crucifixion dont trois ont été achetées par le musée avec
l’aide du Fond Régional d’Acquisition des musées et
deux d’entre elles ont été offertes par l’artiste.
La réouverture du musée est prévue à la fin du mois de
janvier pour la présentation de la donation de Geneviève Asse, présidente d’honneur de notre association. Il
s’agit de 7 huiles sur toiles et de 4 huiles sur papier. Elle
requiert actuellement tous les soins de Marie-Françoise Le
Saux, notre conservateur.
L’exposition présentera également un fond d’estampes de 80 pièces appartenant au musée, trois vases de Sèvres, mais aussi une introduction biographique à l’œuvre par des photographies et un espace de documents vidéo.
Le musée des Beaux Arts, La Cohue devient ainsi incontournable pour les
amateurs de l’artiste
Événement à La cohue : La donation Geneviève Asse
Geneviève Asse, sa mère et son frère devant le Manoir de
Bonervo, Vannes
(Nous reprenons intégralement, ci-dessous, le dossier de presse
produit par le musée de La Cohue)
L’œuvre de Geneviève Asse dans les collections du musée de Vannes
Geneviève Asse, repères biographiques
L’histoire de Geneviève Asse est liée à Vannes, ville où elle
est née en 1923 et à laquelle elle est indéfectiblement attachée. Elle grandit dans la maison de sa grand-mère, sur la
presqu’île de Rhuys. Enfant libre et sensible, elle est déjà impressionnée par la beauté sauvage des paysages et la lumière
changeante du Golfe du Morbihan qui marquent définitivement
son approche artistique.
En 1932 Geneviève Asse et son frère Michel rejoignent leur
mère à Paris. Tout est nouveau et un peu effrayant, mais la
grande ville offre aussi la richesse des musées et des galeries.
Lettre aux Amis n°6
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A La Cohue – Musée des Beaux-arts
Geneviève Asse à l’Île-aux-Moines
A l’occasion de l’Exposition Internationale de
1937, Geneviève Asse découvre la magie de la
couleur dans l’œuvre de Sonia et Robert Delaunay. Son choix, trois ans plus tard, d’entrer à
l’Ecole nationale des Arts décoratifs lui ouvre
des champs de création qui vont nourrir tout son
œuvre.
C’est dans le Paris d’après-guerre qu’elle devient une artiste indépendante, rigoureuse et déterminée à s’engager dans une vision esthétique
qu’elle partage avec Nicolas de Staël, Viera da
Silva, Olivier Debré… Ensemble, ils vont conduire la peinture vers une abstraction sensible.
Le long parcours de Geneviève Asse a fait d’elle une artiste de renommée internationale, reconnue par le monde de l’art et les institutions. Son œuvre est présente
dans les collections publiques en France, à l’étranger, dans les musées et dans un
grand nombre de collections privées. Elle a construit un œuvre immense (peintures,
gravures, dessins) et s’est associée aux plus grands poètes (Beckett, Bonnefoy,
Anne de Staël) dans la réalisation de livres d’artistes.
L’œuvre de Geneviève Asse dans les collections du musée de Vannes
Geneviève Asse, Rhuy III, 1994. Huile sur toile
Le Musée de Vannes a toujours entretenu une relation privilégiée avec l’œuvre de Geneviève Asse qui
intègre les collections dès 1986 avec l’achat des estampes Litres, Double-lumière, Verticale sur un versant... Ces acquisitions marquent un tournant majeur
dans l’orientation de la collection : le musée de
Vannes s’ouvre à l’art du XXe siècle.
Les collections s’enrichissent ensuite de peintures
avec Rhuys III une grande toile datée de 1994, de
deux œuvres de la série Ouverture de la nuit de 1974
et de 1975 et d’une petite huile sur toile intitulée Pluie,
de 1963.
Le musée conserve aujourd’hui 86 estampes et 4
peintures représentatives de l’évolution de l’artiste.
Cet ensemble constitue un axe fort de la collection,
dont l’ambition est de poursuivre son développement dans un esprit d’ouverture à
l’art d’aujourd’hui.
Deux expositions temporaires ont été consacrées à l’œuvre de Geneviève Asse au
musée de Vannes.
Le volume et le trait en 1997, montrait pour la première fois des dessins de 19461947, maquettes de tissus pour de prestigieuses maisons de couture parisiennes.
Jean Bauret industriel filateur du nord de la France et amateur d’art sera l’un des
premiers collectionneurs de Geneviève Asse. Cette exposition montrait aussi des
tapis de Lodève, sortis des manufactures nationales, des vases réalisés à Sèvres,
ainsi que des livres et des estampes.
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A La Cohue – Musée des Beaux-arts
L’exposition Geneviève Asse en 2005 était consacrée au parcours de la
peinture, avec des œuvres des débuts, puis les grandes périodes de
l’œuvre, les toiles blanches, et les nombreuses variations sur les bleus.
La donation au musée de Vannes
Geneviève Asse, La rose blanche, 1940
En 2012, Geneviève Asse offre en donation au
musée de Vannes 10 peintures (créées entre
1972 et 2010), 4 huiles sur papier, un livre de
bibliophilie Cahier Océanique, avec ses propres
gravures, et, des poèmes de Anne de Staël, ainsi
que des archives personnelles.
Ce geste généreux renforce l’orientation choisie
depuis de nombreuses années par le Musée de
Vannes dans le domaine de l’art contemporain. Il
marque également l’attachement de l’artiste à sa
ville et à son musée où elle aime retrouver l’écho
de ses amis artistes.
Une salle d’exposition permanente de La Cohue – Musée des Beaux-arts est désormais consacrée à l’œuvre de Geneviève Asse. Dans espace d’introduction, sont
présentées les archives personnelles et familiales de l’artiste, des photos, des
lettres, des films, qui évoquent le lien fort qui l’attache à sa région.
Programme :
-Vernissage, vendredi 25 janvier 2013, 18h30, à La Cohue-Musée des BeauxArts, en présence de M. Robo, maire de Vannes et le conseil municipal.
-Samedi 23 février, 15h : Geneviève Asse, une peinture du silence .
Au musée de la Cohue, conférence conduite par Isabelle Ewig, maître de
conférence en histoire de l’art contemporain à l’université de ParisSorbonne (Paris IV)
Dossier pédagogique disponible
http://www.musees-haute-normandie.fr/IMG/pdf/
dossierpedaogiquegenevieveasse-2.pdf
Lettre aux Amis n°6
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Expositions en Bretagne
Compte rendu…
Géométrie du Quotidien, ou le banal réenchanté.
(Sur l’exposition d’œuvres récentes de Claude Briand-Picard à la Galerie Réjane Louin, à Locquirec)
Réjane Louin
A l’image du fortin du Grand hôtel des bains qui
domine la baie de Locquirec, la galerie de Réjane Louin, à deux pas de là, exerce sa vigie sur
l’art contemporain et nous le donne à voir dans
des accrochages aussi dynamiques qu’attrayants. Géométrie du quotidien de notre ami
plasticien Claude Briand-Picard s’y déploie de
manière heureuse et douce ; l’œil s’exerce sur
de petites formes et se prépare ainsi à découvrir
dans deux salles un univers étrange et familier
tout à la fois qui est une invitation à décoder le
banal, à le relire et à (re)nommer les objets de
notre monde.
Vue de l’exposition
Nous avons appris beaucoup de choses sur le
travail de l'artiste, vu des œuvres peu connues
(de nous tout au moins), les vases par exemple
que Réjane Louin a sorties de la réserve à notre
intention. Nous avons donc eu la grande satisfaction et le plaisir de regarder le travail récent
de Claude Briand-Picard...nous devinions (et savions) qu'il travaillait beaucoup mais n'avions pas
vu. Miracle de l'exposition qui, d'un coup, permet de voir, de constater, de
rapprocher, de mesurer le chemin parcouru, d'apprécier les inflexions nouvelles. Géométrie du quotidien nous a totalement séduits et nous est apparu
comme une réussite, un véritable aboutissement dans le regard porté sur
notre environnement contemporain, un regard acéré, incisif mais serein,
sans agressivité ; comme si la véritable destination de ces éponges, de ces
bâtonnets, de ces tampons, de ces feutrines, de ces Que sais-je ? était de se
donner à l'artiste après un passage fonctionnel, éphémère et contingent
dans la cuisine la salle de bain ou la bibliothèque.
Tous ces objets, comme une invasion de multiples, privés ici de fonctionnalité, de singularité, de distinction, ne disposent plus aux yeux du plasticien que
de formes (l'angle droit, le rond l'ovale, le dentelé), et de chromatisme (les
couleurs primaires fortement contrastées) pour accéder à une nouvelle existence, réordonnée par l’artiste, maître d’œuvre et d’ouvrage !
On est frappé par la démarche sous-jacente de Claude Briand-Picard : il
nous épargne tout discours rageur sur la modernité, la marchandise, et loin
de dresser un nouveau réquisitoire sur la réification généralisée, il préfère
amadouer les stéréotypes, les dompter souplement en les interrogeant : la
transmutation plastique commence là, dans cette réappropriation du banal,
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Expositions en Bretagne
qui nous fait entendre une petite musique obstinée.
D’une collection familiale de Que sais-je ? Claude Briand-Picard a produit
deux œuvres passionnantes ; l’une et l’autre exploitent les possibilités offertes
par deux séries de ces petits opuscules, leur forme, leur juxtaposition, leurs
couleurs ; après les bâtonnets, les éponges et autres tampons de ouate ou
de feutre, c’est le savoir formaté d’une époque qui est ici épinglé, au sens
où l’entomologiste épingle des spécimens d’une famille d’insectes : les
mêmes, mais tous différents.
Dans chacune de ces deux œuvres, c’est le titre d’un des Que sais-je ? mis
en scène qui donne le sien à l’ensemble, La Perception, d’une part et Le
Nouveau testament pour l’autre. Le choix n’est évidemment pas innocent et
on peut hasarder que ces deux titres figurent les deux extrêmes du travail de
représentation du plasticien : que vois-je ? Quel témoignage porter ? On se
dit que Claude Briand-Picard, au-delà du projet d’art qui consiste à saisir
une époque dans ses emblèmes, a fait sienne la devise de Montaigne : Que
savons-nous de ce temps, quelle certitude avons-nous de ce que nous
croyons voir ?
Une dernière œuvre retient fortement l’attention : le traitement à forte température d’une accumulation de films de routage du quotidien Le Monde a
produit une concrétion en 3D qui figure une sorte de paysage désolé en noir
et blanc avec quelques taches de rouge…De ce qui fut un univers rigoureusement ordonné de mots, il ne subsiste qu’un magma bosselé de signes typographiques, hiéroglyphes d’un monde qui fut. Après Montaigne, Saint Augustin ?
Bernard Le Doze
En ce moment…
Bernard Bouin, Nuit / Chaos
Bernard Bouin, Exposition(s) au centre culturel L’Estran, à
Guidel (Dessin, vidéo/musique, peintures)
Après ses nombreuses expositions en 2012, galerie Vanaura
à Versailles, Pouzauges, Charenton-Le-Pont, Galerie de l'Europe à Paris , notre Ami Bernard Bouin présentera du 8 au 31
janvier 2013 au Centre Culturel l'Estran à Guidel ( du mardi
au vendredi de 14 h à 18 h) un très beau dessin au crayon
pastel blanc sur toile de format vertical appelé " Nuit/
Chaos" , dimension 307x213 cm. Près de cette œuvre sera
diffusée la vidéo d'Olivier Bouin " Nuit/Chaos" et les musiques
choisies et jouées par Bruno Cocset et les Basses Réunies.
Bernard exposera aussi des paysages de Venise réalisés récemment, peintures monochromes ou une nuit violette enveloppe la Sérénissime. Anne Marie Chiron animera une conférence : " Venise, d'hier et aujourd'hui " le16 janvier à 18 heures.
Rencontre avec l'artiste, Anne Marie Chiron et Bruno Cocset le 31 janvier
2013 à 18 h à L'Estran. A cette occasion la vidéo d'Olivier Bouin sera projetée
sur Grand écran. Entrée libre
Lettre aux Amis n°6
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Expositions en Bretagne
D'autre part Bernard a travaillé depuis plusieurs
mois à la réalisation d'un ensemble important
de 14 peintures Ainsi parlait Zarathoustra d'après
l'œuvre de Friedrich Nietzsche et du
poème symphonique du même nom, opus 30,
de Richard Strauss. Ces peintures seront présentées au Musée de Rabastens (Tarn) du 17
mars au 16 juin 2013.
(C.B.P)
Les expositions d’art contemporain en Bretagne proposées par ACB
http://www.artcontemporainbretagne.org/agendas/expositions/
Fondation Hélène et Edouard Leclerc
Après la passionnante rétrospective Fromenger,
Périodisation 1962-2012, proposée de juillet à octobre dernier, le Fonds Hélène & Édouard Leclerc
pour la culture, installé aux Capucins à Landerneau, s’est d’emblée imposé comme un acteur
important du paysage artistique et culturel en
Bretagne.
Yann Kersalé y expose en ce moment, et jusqu’au 19 mai, A DES NUITS LUMIERE, LA VILLE, LA
NUIT, LA MER.
Adresse du site internet du Fonds :
http://www.fonds-culturel-leclerc.fr/
Lettre aux Amis n°6
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Expositions en France
Exposition " La collection Michael Werner ", Musée d'art
moderne de la ville de Paris.
Gaston Chaissac, Grande porte en bois peint, 1953
« Je voulais enfin botter le derrière de certains directeurs de musées allemands » déclare Michael Werner,
célèbre
collectionneur
et
marchand
d'art.
Ce règlement de compte permet au Musée d 'Art Moderne de la ville de Paris de bénéficier d'un don de 127
œuvres .
Pour le remercier le musée lui offre ses cimaises afin de
présenter une exposition réunissant 900 œuvres de sa
collection qui pourraient se résumer sous le titre : un art
européen romantique.
Les grands tableaux réalisés par Georg Baselitz,
Jörg Immendorf, Markus Lüpertz, A.R. Penck, artistes
défendus par Michael Werner dans les années 80 , sont
un peu décevants car ils se résument trop souvent à
une reprise en grand format des œuvres expressionnistes du début du siècle et rend ces tartines un peu
indigestes.
Vous trouverez cependant des dizaines de chefs-d'œuvre dans cet accrochage ou l'on admire les tableaux de Per Kirkeby, les encres de Henri Michaux, les peintures de Jean Fautrier , Lucio Fontana , Eugène Leroy , Sigmar Polke, les sculptures d'Etienne Martin et bien sur les installations de Joseph Beuys. On redécouvre avec plaisir des artistes importants un peu oubliés comme Francis Gruber, Bernard Requichot, Otto Freundlich...
Il faut voir cette exposition ouverte jusqu'au 3 mars 2013, qui affirme surtout
l'abandon d'une certaine modernité plus formaliste pour un art ou le sentiment prime souvent sur les qualités visuelles . Si nous comparons avec la collection très orthodoxe du marchand Yvon Lambert exposée à Avignon ,
celle de Michael Werner nous oblige à une lecture plus complexe moins simplificatrice de l'histoire de l'art .
Claude Briand-Picard
Chaïm Soutine (1893-1943) l’ordre du chaos
La magie des lieux, ces mots convenus recouvrent pourtant une réalité bien
sensible car entre l’Orangerie et Soutine, il y a cette alchimie particulière qui
crée l’enchantement. Clemenceau devait aimer l’endroit puisqu’il avait recommandé le bâtiment à Monet, pour abriter ses Nymphéas, puis du temps
de Malraux, il fut décidé que l’Orangerie abriterait la collection de Paul Guillaume et Domenic Walter. C’est à partir des vingt-deux œuvres de Soutine
que compte cette collection, que l’exposition actuelle a été construite de
Lettre aux Amis n°6
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Expositions en France
Chaïm Soutine, Portrait de Madeleine Castaing,
façon thématique et chronologique. Elle est enrichie
de prêts, surtout américains, d’œuvres de l’artiste,
peu vues en France comme les très beaux paysages
de Céret à Cagnes où Soutine séjourna entre 1919 et
1925. Couleur et Expression sont les deux qualificatifs
qui viennent à l’esprit quand on regarde la peinture
de Chaïm Soutine. La couleur merveilleuse, pure, de
ses bleus, ses rouges, ses verts, magnifiés par les
nuances des complémentaires ou des noirs profonds,
brillants, mats ou veloutés. C’est un festin pour l’œil
qui a cependant, du mal à rétablir un équilibre visuel
dans cette expression « tremblée » comme bousculée
de l’intérieur par un séisme terrestre ; ou comme si la
vision se faisait dans le reflet d’un lac où la brise frise
l’eau en vaguelettes successives qui déforme l’image
reflétée. Ainsi, dans ses portraits, magnifiquement illustrés par deux salles, au-delà de la forme caricaturée visible, il y a une profonde expression de la personnalité authentique du modèle : prenons
comme exemple le portrait de Madeleine Castaing, qui fut non seulement
une grande antiquaire et décoratrice mais aussi le mécène avec son époux
de Chaïm Soutine. On peut avec nostalgie l’écouter et la voir dans une vidéo insérée dans le cours même de l’exposition et l’on comprend alors comment Soutine a su « traduire » dans le portrait qu’il a fait d’elle, conservé au
MET de New-York, à la fois La force de caractère et la mutinerie séductrice
de Madeleine.
Enfin, les natures mortes, opulentes ou ascétiques de la salle Trois, justifient à
elles seules le sous titre donné à l’exposition : « l’ordre du chaos », car derrière les formes brutes et chahutées, on retrouve l’équilibre de Chardin et de
la « nature morte à la raie » ou le « bœuf écorché » de Rembrandt dans le
magnifique tableau de Soutine, conservé au musée de Grenoble. On sait
que Soutine, loin de renier la peinture ancienne, fréquentait avec assiduité
les galeries du Louvre, et en sublimant avec rigueur ses « gammes classiques » a créé son œuvre, qui certes chaotique, n’en demeure pas moins
irremplaçable.
Annie Castier
Histoires de Fantômes pour grandes personnes. Le Fresnoy, Studio national
des arts contemporains. Tourcoing (59).
Autre lieu, autre histoire : dans un ancien complexe de salles de
spectacles : le Fresnoy, à Tourcoing, devenu depuis 1997 une
école nationale d’art contemporain dédiée à la création artistique audiovisuelle, Georges Didi-Huberman a installé sur plus de
mille mètres carrés ce qu’il appelle une configuration. Visible en
plongée depuis les balcons supérieurs qui entourent tout le périmètre de cette nef couverte, ce tapis d’images mêle et juxtapose des projections cinématographiques extraites de films célèbres, des photographies, des reproductions d’œuvres picturales
Lettre aux Amis n°6
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Expositions en France
ou graphiques. Le thème unissant la présence de ces images est celui des
lamentations funèbres, comme hommage à la planche 42 de l’atlas
d’images réalisé par l’historien de l’art Aby Warburg dans « Mnémosyne »
entre 1924 et 1929.Aby Warburg voulait rendre sensible la permanence ou
mieux comme il disait la « survivance » de gestes forts qui traversent toute
notre histoire visuelle, depuis l’antiquité jusqu’à l’histoire contemporaine.
Georges Didi-Huberman, passionné par les rapports entre l’Histoire et
l’Image a repris l’idée car « nous ne vivons notre présent, dit-il, qu’à travers
les mouvements conjugués, les montages de nos mémoires, (gestes que
nous esquissons vers le passé) et de nos désirs (gestes que nous esquissons
vers le futur) .Les images seraient alors à regarder comme les carrefours possibles de tous ces gestes conjugués. »
Ainsi le montage qu’il a réalisé prend vie et sens grâce à la position des
images et comment elles entrent en interaction les unes par rapport aux
autres : des extraits de « vivre sa vie » de Jean-Luc Godard, de « l’Evangile
selon saint Matthieu » et « Médée » films de Pasolini- côtoient « Guernica » de
Picasso ou la « lamentation des anges sur le christ mort » de Giotto, des photographies d’insurgés de la Commune de 1871, jouxtent des extraits de films
de Zhao-Liang, et des scènes de « Ordet » de Dreyer se télescopent avec
« Le cuirassé Potemkine » d’ Eisenstein. Dans l’obscurité d’une salle de cinéma, cet immense plan d’images animées dont le son est restitué en simultané, prend une force inouïe et l’on se met à frissonner devant l’intensité d’un
passage fugace mais inoubliable. Peut-on rêver que cette « configuration »
déjà présentée à Madrid, Karlsruhe, et Hambourg puisse l’être à Rennes ?
Pour en savoir plus lire l’article de Télérama n° 3283 du 15 décembre 2012.
Annie Castier
L’Art en guerre. Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
Jusqu’au 17 février 2013.
Au début de ce parcours muséographique, on présente au
visiteur une reconstitution de l’exposition surréaliste de 1938,
organisée à Paris par André Breton et Marcel Duchamp.
Prémonitoire comme le sont souvent les manifestations artistiques, l’exposition surréaliste tentait d’imposer le mouvement à travers les œuvres de 63 artistes de 16 pays. Peine
perdue, l’Histoire aura raison de la lucidité des artistes et
ceux-ci devront, après 1940 et l’ Occupation allemande,
s’éloigner de Paris comme Bonnard ou Matisse qui s’installent dans le sud, ou s’exiler comme Duchamp, André Breton aux Etats-Unis. D’autres seront internés en France
comme Ernst ou Bellmer. D’autres encore, seront déportés dans les camps
de la mort. L’exposition montre bien comment, dans la précarité de leur situation, les artistes sont contraints par le dénuement à inventer d’autres
modes de création en recourant à des matériaux inhabituels et surprenants.
Lettre aux Amis n°6
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Expositions en France
La présentation des œuvres faites par certains, au seuil de la mort, est à ce
titre édifiante. Même Picasso, cloîtré dans son atelier parisien de la rue des
Grands-Augustins, recycle ses anciennes toiles, improvise et crée de manière
continue pendant toute la guerre. Il est mis à l’écart de la vie artistique française, qui suit les consignes du régime de Vichy et il ne fera pas partie de la
sélection d’artistes présentée en 1942, lors de l’inauguration du Musée National d’Art moderne au palais de Tokyo. C’est un peu le reproche que l’on
peut faire à la présentation de cette exposition : celui d’avoir suivi les catégories d’artistes mises en place à l’époque : ceux qui collaboraient avec
l’occupant : Vlaminck, Van Dongen. Ceux qui n’étaient pas très courageux :
Derain, Marquet, Maillol. Ceux qui étaient ignorés par les pouvoirs publics :
Picasso, Matisse, Rouault.
Toutes ces préventions et ces a priori sont exprimés dans l’exposition et il
est sage de se souvenir que la valeur d’un artiste ne dépend pas de ses positions politiques. La Libération fera éclater toutes les théories préconisées et
l’Abstraction, dans sa puissante force d’expression ,en sortira renforcée,
comme le démontre la belle salle réservée à la série des œuvres de Fautrier,
consacrée aux Otages.
Annie Castier
Ressource en ligne, au sujet de l’exposition Hopper…dont nous ne parlerons
pas ici…
Nous ne saurions trop vous recommander la réécoute de l’émission Répliques (France-Culture, Alain Finkielkraut) consacrée à « Hopper est-il un
grand peintre ? »
http://www.franceculture.fr/emission-repliques-hopper-est-il-un-grandpeintre-2012-12-29
Lettre aux Amis n°6
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Informations institutionnelles
(Informations qui suivent ont été trouvées sur le site du ministère de la culture et
de la communication)
Le musée du Louvre-Lens ouvre ses portes
http://www.culturecommunication.gouv.fr/Actualites/A-la-une/Le-musee-du
-Louvre-Lens-ouvre-ses-portes
http://www.culture.fr/fr/sections/une/articles/galerie-du-temps-au
Marseille-Provence
Culture
2013,
Capitale
européenne
de
la
http://www.culturecommunication.gouv.fr/Actualites/A-la-une
Galerie d’artistes
(Sans craindre le télescopage des époques, des générations et des genres,
cette rubrique nouvelle s’efforcera, à chacune des parutions à venir de la
Lettre aux Amis, de s’ouvrir à l’histoire de l’art. Il s’agira de présenter aux lecteurs le cas d'un(e) artiste résidant, ou ayant résidé à Vannes (ou sa proximité), ou dont l'oeuvre (ou une oeuvre) porte la marque de cette présence,
de ce passage ou de cet enracinement. Pour cette expérimentation, ce
sont Jean-Paul et Michèle Kervadec, qui nous présentent un des grands artistes de ce temps, Jacques Villeglé)
Jacques Villeglé
Sait-on que l'artiste international Jacques Villeglé, né en 1926 à
Quimper, instigateur en 1960 du mouvement Nouveau Réalisme, avec Yves Klein, Restany, Tinguely, Dufrène, Arman,
Spoerri, Hains, Raysse, a vécu à Vannes de 1934 à 1944, scolarisé au Collège Saint François Xavier ? Ses parents habitaient rue
Victor Hugo dans un appartement de fonction de la Banque
de France. Il se plaît à dire et écrire que c'est à Vannes qu'il
s'est ouvert à la modernité artistique, quand à 17 ans il acheta
une Anthologie de la peinture, où était reproduite en noir et
blanc une oeuvre de Miro, à la librairie-papeterie Lafolye-La Marzelle au bas
de la place des Lices, au coin de la rue Saint Vincent. Bien avant sa grande
rétrospective de 2008, La Comédie urbaine, au Centre Pompidou, MarieFrançoise Le Saux et le Musée de La Cohue lui ont consacré une remarquable exposition personnelle du 22 mars au 1er juin 2003. Les volumes de La
Cohue, en particulier ceux de l'allée centrale, se prêtaient admirablement à
Lettre aux Amis n°6
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Galerie d’artistes
la mise en valeur des grands formats de Jacques Villeglé, dont certains n'avaient jamais été exposés. Les
oeuvres avaient été sélectionnées par l'artiste "sans
métier" - les autres travaillent pour lui - afin
de donner un aperçu complet de son activité de
collecte : fil d'acier trouvé en 1947 sur les quais
de Saint-Malo, emblématique de son oeuvre, en
passant par les affiches lacérées par les piétons anonymes, arrachées sur "la peau des murs", jusqu'aux signes graphiques socio-politiques de la rue, dont Villeglé a eu le génie de composer un alphabet.
En 2012, à Saint-Gratien dans les Yvelines, Espace... Jacques Villeglé,
l'artiste, toujours jeune et créatif à 86 ans, a eu sa première exposition de
sculptures (acier corten, fonte, inox, verre, plaque émaillée...). Les moyens
diffèrent mais la thématique de "l'art au coin de la rue", social et ludique, demeure.
Cet œuvre foisonnant est consacré au Moma de New York. Avec Annette Messager, Villeglé est le seul créateur français vivant à y être exposé,
considéré avec Jasper Johns comme un précurseur du Pop Art. Son nom figure aussi désormais dans le Petit Larousse illustré, reconnaissance insigne.
A l'évidence, l'initiateur de l'art urbain Jacques Villeglé, qui a su par ses
livres et ses écrits théoriser et faire connaître sa démarche, "hante l'oeuvre
de nombreux artistes du street art contemporain", dont il apparaît comme
"l'ange tutélaire", même si selon lui : "Eux sont allés dans la rue pour exposer, moi, j'ai fait rentrer celle-ci dans les galeries et les musées!".
"La reconnaissance de l'œuvre par les institutions les plus prestigieuses,
n'a en rien changé le personnage villegléen; iconoclaste et libre, il reste ouvert à toutes les expériences, disponible à toutes les rencontres" concluait
Marie-Françoise Le Saux dans son excellente préface du catalogue Jacques
Villeglé Ravisseur d'affiches de l'exposition 2003 au Musée des Beaux-Arts de
Vannes. Dix ans après, c'est toujours vrai...
Jean-Paul Kervadec et Michèle Kervadec pour les photos
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Poésie à l’œuvre
« Ce désir de contact éperdu et précis, cette gravité dans
un emportement lent, c’est à cela que je reconnais la poésie qui me tient à cœur, cela me suffit. » (Ariane Dreyfus)
Belle remarque sur l’acte poétique de cette auteure contemporaine : Ariane Dreyfus. J’en retiens le côté éperdu mais néanmoins précis. Le trouble, l’émotion qu’il y a souvent dans l’idée
de départ, dans la perception originelle, dans l’impression toute
première, viennent de ce que l’idée, la perception, l’impression
sont prises dans leur bogue de chair c’est-à-dire étroitement mêlées à des
affects. Cela sert, sans nul doute, d’embrayeur à une phrase assez puissante
pour en entrainer d’autres. A mesure du développement le poème gagne
en présence, en limpidité. Au plus loin de sa source rien ne vient plus le troubler. De l’emportement des origines il conserve le vivace (on pourrait dire le
nerf) comme l’eau du fleuve s’étant défait de trop de limon, étincelle entre
ses rives, égrène ses variations rieuses, graves et lentes.
Michel Dugué
Lors de l’AG de février 2012, la question des sorties avait été débattue
Vie de l’association
(thématiques et formats de sorties, la taille des groupes, éloignement des
lieux de visite), et nous avions fait de cette activité une priorité de l’association, ne serait-ce que pour tester nos capacités à la mettre en œuvre.
4 sorties ont donc été organisées en 2012 :
Le 20 avril, à Kerguéhennec (Collection "Tal Coat", exposition Nicolas
Chatelain, Dominique De Beir, Peter Soriano, Pierre-Alexandre Remy)
Le 26 juillet, à Kerguéhennec (exposition Christian Bonnefoi, Alexandre
Hollan, Charles-Henry Fertin)
Le 29 septembre, à Saint-Jean-Brévelay (à l’Écurie pour l’exposition du
collectif La Rurale, Cédric Guillermo, Christophe Hamon, Joseph Le
Saint et Georges Peignard)…
…puis le même jour à Locminé (La Gare, exposition des œuvres des
élèves de l’école supérieure d’art de Lorient).
Le 10 novembre, à Rennes (biennale d’art contemporain « Les Prairies » au FRAC Bretagne et au Newway Mabilais)
Notons qu’à cette occasion, les organisateurs du FRAC, pour des raisons de
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Vie de l’association
qualité de visite (pas plus de 30 personnes en même temps), avaient dû associer 2 groupes ; c’est donc avec un groupe d’amis du musée de SaintBrieuc que nous avons arpenté « Les Prairies », au nouveau Frac Bretagne,
d’une part, et d’autre part au Newway Mabilais.
Bilan de ces sorties :
-Nous avons expérimenté là les sorties sans logistique lourde : visite de
proximité (Kerguéhennec, Saint-Jean-Brévelay) et de demi-journée ; rendezvous sur place, chacun se déplaçant avec son propre véhicule (mais avec
covoiturage parfois).
-La sortie à Rennes était déjà un peu plus compliquée dans son organisation, en raison de l’éloignement de Rennes, des déplacements en ville
pour rejoindre le restaurant puis le Newway. Mais sur le plan de l’expérimentation d’une sortie de journée complète, ce fut plutôt réussi.
-Ces formats de sortie (demi-journée et journée) vont devoir apporter
des solutions au problème du covoiturage (rotation des véhicules ou partage des frais, points de rendez-vous, etc.), certain(e)s ami(e)s n’ayant pas
d’autonomie de déplacement .
-Ces sorties sont évidemment des moments d’enrichissement culturel
mais aussi d’irremplaçables occasions de faire connaissance…Ajoutons que
le partage final du far et du cidre de Saint-Armel a le don de clore agréablement l’après-midi et de faire espérer une sortie prochaine.
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