Ambassade du Royaume du Maroc en France

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Ambassade du Royaume du Maroc en France
Ambassade du Royaume du
Maroc
en France
Revue de Presse
Mardi 25 mars 2014
Activités diplomatiques :
Lundi 24 et mardi 25 mars 2014 : Déplacement de M. François Hollande à La Haye pour le Sommet
international sur la Sécurité nucléaire
Mardi 25 mars 2014 : Ouverture par M. Thierry Repentin du deuxième séminaire conjoint des diplomates
français et allemands, Quai d’Orsay
Mercredi 26 mars 2014 : Petit-déjeuner de M. François Hollande avec M. Mario Draghi, président de la
Banque centrale européenne
- Visiter d’Etat de M. Xi Jinping, président de la République populaire de Chine
- Déplacement M. Thierry Repentin en Croatie
MAROC
Femmes berbères en habits de fête à la Fondation Saint Laurent
Colliers de mariages, parures traditionnelles et costumes de fête à foison: l'apparat exubérant et chaleureux
des femmes berbères du Maroc s'invite à la Fondation Saint Laurent-Bergé à l'occasion d'une exposition
inédite jusqu'au 20 juillet. Pour la première fois, les plus beaux témoignages de l'apparat de la culture et du
patrimoine marocain, parmi les trésors du musée berbère créé en 2011 par Pierre Bergé dans le jardin
Majorelle de Marrakech, sont présentés à Paris avec une importante sélection prêtée par le musée du Quai
Branly et des collections particulières. L'exposition explore avant tout la place centrale des femmes dans la
culture Amazigh à qui elle doit sa survivance par la transmission de savoir-faire traditionnellement féminin
comme le tissage, la poterie et la réalisation de bijoux et parures, la vannerie, la tapisserie et aussi les
tatouages au henné. (AFP)
POLITIQUE ETRANGERE
La France veut rééquilibrer ses échanges commerciaux avec la Chine
Un rééquilibrage des échanges avec la Chine et la signature de plusieurs contrats dans les domaines de
l'aéronautique, du nucléaire, de la santé et du développement urbain : tels sont les espoirs suscités, côté
français, par la visite d'Etat du nouveau président chinois, du 25 au 28 mars. Pour son premier
déplacement officiel en France, Xi Jinping devrait d'abord se rendre à Lyon, où il visitera le centre de
recherche bioMérieux et l'Institut franco-chinois. A Paris, où il rencontrera, outre François Hollande, le
premier ministre Jean-Marc Ayrault et les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, Claude
Bartolone et Jean-Pierre Bel, le président chinois célébrera le cinquantenaire des relations franco-chinoises.
A Bercy, où semble souffler un vent d'optimisme, on fait état d'une «très bonne relation politique» entre
les deux pays. Paris a répondu à certaines demandes de Pékin, notamment sur la possibilité d'obtenir des
visas en 48 heures, et les Chinois portent une appréciation positive sur les réformes conduites en France.
(Le Monde)
Une décennie d'aide française à l'Afghanistan: critiques de la Cour des comptes
La Cour des Comptes, juridiction administrative chargée de contrôler la régularité des comptes publics,
s'interroge sur l'efficacité et l'organisation d'une décennie d'aide publique française à l'Afghanistan, dans un
référé publié lundi. Les référés sont des observations et des recommandations formulées par la haute
juridiction sur la gestion des services de l'Etat. Le ministère des Affaires étrangères, à qui ce texte a été
transmis, a deux mois pour faire part de sa réponse. Dans ce texte, la Cour rappelle qu'entre 500 et 600
millions d'euros d'aide civile ont été engagés par la France en Afghanistan au cours de la dernière
décennie, plaçant l'Hexagone entre le 15e et le 19e rang des donateurs de l'OCDE. La France est
intervenue militairement en 2001 en Afghanistan aux côtés de la coalition internationale qui a chassé les
talibans du pouvoir, et a eu jusqu'à 3 300 hommes engagés. (Libération)
POLITIQUE INTERIEURE
Spécial élections municipales
La bataille du « front républicain »
L'objectif du Parti socialiste de ne laisser le Front national s'emparer d'«aucune ville» aux municipales est
déjà de l'histoire ancienne. Avec la victoire par 50,26 % des voix de Steeve Briois à Hénin-Beaumont (Pasde-Calais), dimanche 23 mars, le FN peut d'ores et déjà épingler une mairie à son tableau de chasse. Et la
liste pourrait encore s'allonger dans une semaine : à Béziers (Hérault), Perpignan, Fréjus (Var), Beaucaire
ou Saint-Gilles (Gard), le parti d'extrême droite peut engranger d'autres victoires au second tour. Le FN se
retrouve en bonne position dans plusieurs dizaines de triangulaires et a prévenu qu'il se maintiendrait
partout où il en a la possibilité. Logiquement, les dirigeants socialistes ont donc lancé, dès les résultats du
premier tour connus, un « appel » à la constitution d'un front républicain avec l'opposition de droite pour
empêcher d'autres conquêtes frontistes. « L'ensemble des forces démocratiques et républicaines ont la
responsabilité », a déclaré dimanche soir le premier ministre, Jean-Marc Ayrault. (Le Monde)
Si le FN passe à Avignon, le Festival « partira », selon son directeur
Si le Front national remporte le deuxième tour des élections municipales à Avignon, le Festival aura lieu
dans une autre ville, a affirmé lundi sur France Info son directeur, Olivier Py. «Je ne me vois pas travaillant
avec une mairie Front national. Cela me semble tout à fait inimaginable. Donc je pense qu'il faudrait partir.
Il n'y aurait aucune autre solution. Je ne vois pas comment, d'ailleurs, le Festival pourrait vivre, défendre
ses idées, qui sont des idées d'ouverture, d'accueil de l'autre. Je ne vois pas comment le Festival pourrait
vivre à Avignon avec une mairie Front national ». Interrogé sur le précédent des Chorégies d'Orange, qui
avaient refusé la subvention de la mairie FN, Olivier Py a répondu que « ça pourrait être une solution,
refuser la subvention et que le Festival d'Avignon soit uniquement national ». (Le Parisien)
Parti de gauche-EELV : les contours d'une majorité alternative ?
«Une autre majorité est possible» : voilà ce que martèle le Parti de Gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon.
Encouragé par de bons résultats dans les villes où il se présente allié à Europe écologie-Les Verts, le parti
veut pérenniser et amplifier cette entente. Donc convaincre les écologistes de rejoindre «l'opposition de
gauche» au gouvernement. Pas sûr, cependant, que les intéressés soient prêts à une telle aventure. «Ce qui
nous intéresse plus que tout, c'est que toutes nos listes communes avec EELV aient recueilli plus de 15%
des voix», a souligné Jean-Luc Mélenchon au cours d'une conférence de presse. Quant à Eric Coquerel,
secrétaire national du PG, il salue un «résultat historique» qui «démontre qu’une majorité alternative est
possible à court terme» : «L’alliance avec EELV peut permettre à une force opposée à l’austérité et au
productivisme d’être en tête de la gauche», et ce «dès les européennes» de mai. (Libération)
Municipales : le marinisme, le nouvel âge de l’extrême droite (Analyse)
Marine à la mairie ? Le cauchemar prend forme. Voilà donc l’extrême droite aux portes du pouvoir…
municipal. Certes, après avoir enlevé Hénin-Beaumont dès le premier tour, le Front national ne
remportera la semaine prochaine qu’une poignée de mairies. Au total, le parti lepéniste disposera de moins
de dix municipalités à l’issue de ce scrutin, soit une quantité négligeable au regard des 36 000 communes
du pays. Par ailleurs, cette poussée est tout sauf surprenante. Nombre de facteurs l’annonçaient et elle est
somme toute aisément explicable au regard du climat politique qui sévit en France depuis des mois :
l’impuissance de la gauche au pouvoir incapable de faire reculer le chômage, l’incapacité de la droite à
renouveler son logiciel et son personnel et à porter une alternative crédible, la banalisation du discours
lepéniste par les diatribes d’une UMP copéiste radicalisée et, bien sûr, le parfum d’affaires politicojudiciaires qui flotte de façon de plus en plus prégnante sur l'Hexagone. (Le Nouvel Observateur)
François Hollande déjà dans l'entonnoir de l'après-municipales
Le désaveu infligé dimanche à François Hollande par les électeurs au premier tour des municipales
contraint le chef de l'Etat à l'action mais ses choix paraissent limités et l'avenir du gouvernement plus que
jamais incertain. Sans attendre le verdict du second tour, des élus et responsables de la majorité
souhaitaient lundi que le président de la République constitue une « équipe de choc » après le scrutin. La
gauche a subi de plein fouet le triple impact d'une abstention record (plus de 38%), d'une avancée de la
droite et d'une forte poussée du Front national, alimentées par l'impopularité d'un exécutif qui n'a toujours
pas trouvé la martingale contre le chômage de masse. Résultat, les listes de gauche sont en recul de cinq
points par rapport à 2008, le PS rate son pari marseillais et risque de perdre plusieurs grandes villes, ce qui
réduit le gouvernement à parier sur un hypothétique rebond au second tour, le 30 mars. (Challenges)
Service Presse et Communication