La civilisation chinoise
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La civilisation chinoise
DOSSIER PEDAGOGIQUE Vous êtes les bienvenus au Musée Cernuschi, musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris. L’entrée est GRATUITE POUR TOUS DANS LES COLLECTIONS PERMANENTES. Elle est payante dans les expositions temporaires (gratuite pour les moins de 14 ans, demi tarif de 14 à 26 ans et pour les enseignants). Votre visite Vous pouvez faire vous-même la visite des collections permanentes ou de l’exposition en cours à condition de réserver la date et l’heure de votre venue en appelant le service des publics au 01 53 96 21 72 ou par fax au 01 53 96 21 71 Vous pouvez également faire la visite sous la conduite d’une conférencière. Cette visite peut se doubler d’un atelier, d’une promenade, d’un conte. La réservation (obligatoire) se fait soit par téléphone (01 53 96 21 72) soit par fax (01 53 96 21 71). Le nombre maximum de participants par groupe scolaire est de 20 personnes, accompagnateurs compris. Une fois votre réservation effectuée, vous recevrez une lettre de confirmation. Le règlement des ateliers, conférences, séances de contes ou visites–promenades se fait sur place au moment de la visite, par chèque à l’ordre du Trésor public. Pour en savoir plus sur l’organisation d’une visite autonome ou sur les activités proposées aux groupes scolaires, vous pouvez télécharger le dossier pédagogique ci-dessous. Pour toutes demandes d’informations complémentaires, vous pouvez nous envoyer un mail à l’adresse suivante : [email protected] ou [email protected] ou nous écrire au Service des publics, Musée Cernuschi, musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris, 7 avenue Vélasquez 75008 Paris. Le service des publics et de la communication Maryvonne Deleau Camille Bailly 1 La civilisation chinoise 2 SOMMAIRE LA CIVILISATION CHINOISE La Chine Carte de la Chine Chronologie comparée La langue chinoise De Pékin à Beijing, explication du système de transcription La religion Le confucianisme Le culte des ancêtres Le taoïsme Les immortels Le bouddhisme La vie du Buddha historique Les inventions Le livre Des techniques de fabrication Les inventions scientifiques Les inventions agricoles Les informations pratiques 3 p3 p4 p5 p6 p7 p 10 p 13 La Chine A l’est de l’Eurasie, la Chine s’étend sur 9 561 000 km² et présente une grande variété de reliefs et de climats. Au nord, s’étend une vaste plaine de lœss, terre traditionnelle de la culture du millet, de l’orge et du blé, largement ouverte sur la steppe eurasiatique. Cette riche plaine alluviale est irriguée par le Fleuve Jaune, Huanghe. Celui-ci doit son nom aux sédiments qu’il arrache aux flancs des hauts plateaux occidentaux. C’est précisément dans le bassin moyen du Huanghe, au confluent du fleuve et des rivières Wei et Fen, que les Chinois placent traditionnellement le berceau de leur civilisation. Le Shaanxi, pays « à l’Ouest des Passes », bien protégé par les montagnes, abrita les capitales de plusieurs dynasties. Ces régions agricoles sont symboliquement séparées depuis le IVème-IIIème siècle av. J.-C. du monde nomade par les embryons de ce qui allait devenir la Grande Muraille. Au delà s’ouvrent les marches de l’Asie centrale (Gansu, Ningxia, Qinghai). Le bassin inférieur du Yangzijiang, appelé par les Occidentaux Fleuve Bleu, draine une immense plaine constituant la majeure partie de la Chine du centre-est. Au delà de ce fleuve commence la Chine du Sud proprement dite (Jiangnan), véritable grenier à riz, contrée par excellence de la culture savante depuis l’époque des Song du Sud (1127-1279) jusqu'à la période des Ming (1368-1644). La Chine du Sud, morcelée par de multiples massifs montagneux difficiles d’accès, peut constituer des lieux de résistance nationale au gouvernement central, particulièrement lors des périodes d’occupations étrangères comme l’apprirent à leurs dépens Mongols (XIIIème siècle) et Mandchous (XVIIème siècle). La densité du réseau hydrographique permet toutefois de désenclaver les provinces centrales (Jiangxi, Hunan, Hubei) et de les relier à la ville de Guanzhou (Canton) au sud, au Yangzijiang, et, via le Grand Canal, au Fleuve Jaune et à la Chine du Nord. Le cours supérieur du Yangzijiang, au delà des Trois Gorges, s’ouvre sur la plaine du Sichuan, au particularisme culturel marqué à l’époque ancienne. La Chine du Sud comprend de nombreuses « minorités nationales », en particulier dans les provinces du Guizhou, du Guangxi et du Yunnan. 4 5 La langue chinoise L’écriture chinoise est la plus ancienne au monde encore utilisée. Elle est apparue au deuxième millénaire avant Jésus Christ et servait à la divination. Les plus anciennes traces connues ont été retrouvées sur des carapaces de tortue et des os d’animaux. Au départ, les signes étaient des pictogrammes, c’est-à-dire un dessin de ce qu’on voulait dire. Puis ils se sont codifiés et sont devenus des idéogrammes. Un idéogramme exprime à lui seul une idée et correspond à une syllabe. Il s’inscrit dans un carré parfait et est composé de différents traits qu’il faut tracer dans un ordre et un sens précis. L’écriture étant très graphique, elle est devenue un art, la calligraphie, considérée par les Chinois comme le plus noble des arts. La langue écrite possède plus de 30 000 caractères, mais il suffit d’en connaître environ 4000 pour lire couramment un journal. Pour vous aider : De Pékin à Beijing… Quand les occidentaux sont arrivés en Chine, ils ont vite ressenti le besoin d’établir un système de transcription entre le chinois et l’alphabet latin. Les sons chinois étant tellement différents de nos propres sons, chaque pays a déterminé un système phonétique proche de sa langue. Ainsi trois alphabets différents ont été créés : le français (EFEO), l’anglais (Wade-Giles) et l’allemand (Lessing). Pour le même mot, on trouvait trois orthographes différentes. Par exemple : Pékin, Peiking et Peiching. La République Populaire de Chine a désiré mettre de l’ordre et à la fin des années 50, elle a instauré un système unique : le pinyin. Désormais c’est lui qu’on doit utiliser. Ainsi doit-on écrire Beijing et non Pékin. 6 Pinyin b u ou ai h x sh g r zh j c z ch q équivalent phonétique p ou ow aïe jota espagnole ou ach allemand ch chuinté (ich allemand) ch ‘comme dans chien) k j dj (comme dans Joe) dz ts tz tch tch chuinté La religion La culture chinoise est influencée par trois courants principaux de pensées : le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. Mais d’autres croyances s’y mêlent, comme le culte des ancêtres et la croyance dans les esprits. Ces derniers sont présents dans le monde des vivants et il convient de s’en protéger ou d’attirer leur bienveillance. Les trois grands courants de pensée ont structuré la société chinoise et influencé l’art et la philosophie. Vers le Vème – VIème siècle, on tenta de les synthétiser. Le Confucianisme : Il s’agit plus d’un enseignement, Le culte des d’un mode de vie et de pensée que ancêtres : d’une religion à proprement parler. Les grands principes furent Les esprits des ancêtres énoncés par Confucius, maître restent avec les vivants. Ils Kong (Kong Fuzi, 551-479 av. J.- veillent sur la famille. C.) et diffusés par Mencius Chacune possède un lieu où (Mengzi, 370-290 av. J.-C.). placer les tablettes des L’époque où vivait Confucius était ancêtres et y faire brûler de l’encens. On y fait des dominée par les divisions et les offrandes de nourriture et des guerres entre seigneurs. Le libations. Ils participent aux confucianisme établit des règles moments importants de la permettant l’harmonie et famille : on leur présente la l’équilibre de la société. Il met fiancée avant le mariage, les bébés à leur naissance, etc. l’accent sur cinq « Relations La piété filiale est une des naturelles » : prince-sujet ; père- principales vertus fils ; aîné-cadet ; mari-femme ; confucéennes . amis, fondées sur le respect et Le culte des ancêtres est l’obéissance. Les règles de la encore très présent dans le monde asiatique actuel. justice et de la morale doivent être strictement respectées, et les rites observés, pour que l’ordre social se maintienne. Le confucianisme devient vite une doctrine officielle. Il est à l’origine de tout le système administratif chinois : les empereurs et les lettrés (les fonctionnaires) en sont imprégnés et ont longtemps rejeté le taoïsme, assimilé aux croyances populaires, et le bouddhisme, religion non chinoise. Le confucianisme repose sur deux livres : les entretiens de Confucius et les dissertations et les paroles mémorables de Mencius. 7 Le taoïsme : Issu de la croyance populaire dans les esprits et dans l’immortalité, le taoïsme existe comme doctrine Les immortels (xian) : philosophique mais peuvent accéder à aussi comme religion Certains hommes populaire. Son but est l’immortalité. Ce sont de simples hommes, et de rentrer en harmonie non des dieux, qui ont trouvé le moyen de prolonger leur vie. Ils vivent sur des îles avec l’univers afin mythiques dans la Mer de l’Est, où les animaux d’atteindre sont blancs, les palais sont en or et les balustrades en jade. Du jade et des perles l’immortalité. Sa formulation a été poussent sur les arbres. faite par Laozi (LaoCes îles sont au nombre de trois et sont placées Tseu), qui vécut au sur les carapaces d’immenses tortues qui VIème siècle av. J.-C., plongent en immersion si quelqu’un s’approche. dans le livre de la Voie Il s’agit de Penglaï, Yingzhou et Fanghu. La et de la Vertu notoriété de ces îles était grande, le premier (Daodejing). Il tente empereur, Qin Shihuangdi, envoya même une expédition à leur recherche. d’expliquer le mystère de la Vie dans 81 courts chapitres. Le retrait du monde et de la vie sociale, la vie d’ermite permettent de vivre en union avec l’univers. Le mot Dao ou Tao signifie « la voie ». Cette doctrine est très compliquée. En voici une simplification : au départ existait le Un, le Vide. De ce Vide est né le Deux, le Yin et le Yang, respectivement féminin et masculin, principes symbolisant tous les opposés. Le Souffle, ou Qi en chinois est le Trois. Il est présent partout dans l’univers et représente le changement, l’instabilité. Circulant entre le Yin et le Yang, il les fait s’entremêler et permet la création des êtres. Le taoïste doit réussir à voir le qi et à le contrôler afin d’atteindre l’immortalité. Avec le temps, le taoïsme s’est imprégné de croyances populaires et s’est doté d’un riche panthéon, notamment la déification de Laozi, de l’empereur mythique, Huangdi, ou Empereur Jaune et le culte des huit principaux Immortels. Le taoïsme est souvent la religion des artistes chinois, et on ressent beaucoup son influence dans l’art. Le bouddhisme : Le bouddhisme est une religion venue d’Inde et introduite en Chine aux environs du Ier siècle ap. J.-C. Il enseigne le moyen de s’extraire du cycle infernal de réincarnation (samsâra). Il est conditionné par les actes accomplis lors des vies antérieures. Le fidèle doit mener une vie de renoncement, libérée de tout désir et vouée à la charité, qui lui permettra de devenir buddha (éveillé) et d’atteindre le nirvana. Il est alors sorti du cycle. 8 Il existe deux grands courants dans le bouddhisme, le Mahâyâna ou Bouddhisme du Grand Véhicule, et le Theravadâ, Bouddhisme Ancien, appelé par ceux du Grand Véhicule, Bouddhisme du Petit Véhicule. Le Theravadâ est la religion des pays influencés par la civilisation indienne : l’Inde et l’Asie du Sud-est, la Thaïlande, le Myanmar, etc. Le Buddha est considéré comme un sage ayant apporté au monde la solution salvatrice. Le Theravadâ se rattache aux textes primitifs et conduit à une recherche personnelle du salut que seuls les moines peuvent atteindre. Le Mahâyâna quant à lui développe la notion du divin. Les buddha se multiplient (Vairocana, Amithâba, etc.) ainsi que d’autres déités comme les bodhisattva* qui n’existent pas dans le Theravadâ.. L’accès au nirvana n’est plus strictement réservé aux moines mais s’étend à l’ensemble des êtres. C’est la forme du bouddhisme la plus répandue en Extrême-Orient en Chine et dans les pays qui ont subi l’influence de la civilisation chinoise : le Japon, la Corée, le Vietnam. Entre le Vème et le Xème siècle, la Chine s’approprie la doctrine indienne. Les textes sont traduits en chinois et des sectes spécifiques à la Chine se développent à travers le pays. Une nouvelle secte apparaît au VIème siècle à la suite de l’enseignement d’un moine indien, Bodhidharma. Il est influencé par le taoïsme et prône la méditation pour atteindre l’éveil. La Vérité doit se révéler par intuition immédiate. Elle se nomme Chan, (du mot sanskrit dhyâna, méditation), plus connue sous le nom japonais de Zen. Vie du Buddha historique : Le prince Siddhârtha, futur Bouddha Çakyamuni, le « sage de la tribu des Çakya », naquit en Inde à Kapilavastu, vers 550 av. J.-C. Il était destiné à succéder à son père en tant que prince, et son enfance se déroula dans un monde clos de palais et de plaisirs. Il conquit sa femme, Yasodhara, au tir à l’arc à 16 ans, et eut un fils Râhula. Quatre rencontres déterminèrent sa destinée : lors d’un trajet le menant à un parc en dehors de la capitale, il croisa un vieillard, un malade, un mort et un religieux ayant renoncé au monde. Il découvrit alors la précarité et la souffrance de la condition humaine, destinée à vieillir, sujette aux maladies et à la mort. Ces rencontres entraînèrent une crise morale chez ce jeune homme de 29 ans et il renonça à sa condition princière. Il quitta le palais, se dévêtit de ses habits luxueux et se coupa les cheveux, Pendant six années, il erra et suivit les enseignements de plusieurs brahmanes. Après avoir tenté plusieurs voies, dont la vie d’ascète extrême, il les trouva vaines et décida de méditer jusqu’à ce qu’il trouve la solution. Après quarante neuf jours , il atteint l’Eveil. Il choisit d’enseigner la Vérité et son premier prêche eut lieu dans le bois aux Gazelles de Bénarès. Il voyage ensuite dans tout le bassin du Gange. Intoxiqué par un aliment avarié, il « mourut » vers 480 av. J.-C. à Kuçinagara. 9 Les inventions Le livre Le papier L’archéologie permet de dater l’invention du papier vers le IIIème siècle avant notre ère. Elle est attribuée à Cai Lun en 105 av. J.C. La méthode de fabrication est simple, on fait ramollir la matière première (déchets de soie, bambou, chanvre ou mûrier) dans de l’eau, puis on la fait bouillir et on la broie. On tamise le mélange pour obtenir une fine couche que l’on presse et fait sécher. On peut alors décoller la feuille de papier. L’imprimerie L’imprimerie s’est d’abord faite à l’aide de planches sur lesquelles étaient gravés les caractères à l’envers. On pressait ensuite la planche sur la feuille de papier. Le caractère mobile, employé plus tard par Gutenberg, fut inventé sous la dynastie des Song, par un imprimeur du nom de Bi Sheng, mais ce type d’imprimerie est assez compliquée à appliquer à la langue chinoise, car il nécessite un trop grand nombre de signes. Il est mieux adapté à l’alphabet latin. C’est donc l’imprimerie sur planche qui dominera. Des techniques de fabrication La soie La fabrication de la soie remonte sûrement à la fin de l’âge de pierre (IIème millénaire av J.-C.). Le cocon du ver à soie est fait de fins filaments très solides. Il est plongé dans l’eau bouillante afin de séparer les filaments qui sont ensuite enroulés sur des bobines. Ils peuvent atteindre jusqu’à 1 200 mètres de long. La porcelaine La porcelaine est une terre cuite vitrifiée à très haute température : entre 1 280°C et 1 400° C. Elle est recouverte d’émail avant cuisson, qui se vitrifie lui aussi. Le secret réside dans l’utilisation de la terre de Chine ou kaolin, qui change de composition chimique à la chaleur. Elle devient translucide et imperméable. Les plus anciennes traces de porcelaine remontent au Ier siècle ap. J.-C., mais son usage n’est réellement attesté qu’au IIIème siècle. La dynastie des Song voit la porcelaine atteindre un degré de raffinement technique et de qualité artistique remarquable. Le secret de sa fabrication sera très bien gardé et les occidentaux ne le découvriront qu’au 18ème siècle. Les objets en porcelaine font très tôt l’objet d’exportation et sont considérés comme des trésors en occident. 10 La laque et le laque La laque est la sève de l’arbre à laque (Rhus Vernicifera) qui pousse surtout en Chine centrale. C’est une résine visqueuse de couleur brun-rouge que l’on colore ensuite (souvent en noir ou en rouge). L’emploi de la laque est une invention chinoise très ancienne (il remonte au moins au XIIIème siècle av. J.-C). Il nécessite beaucoup de soin et de temps : la laque est posée en couches minces et successives et chaque couche doit être séchée et poncée avant la pose de la suivante. Ce vernis est très résistant : il n’est pas attaqué par les acides ou les alcalins, il résiste aux températures jusqu’à 200-250°C, à l’eau, à la plupart des solvants et aux bactéries. Il permet donc un usage plus large du bois et de tous les matériaux périssables (tissus, métaux, cuir, porcelaine). Les inventions scientifiques La Chine a été en avance sur l’Occident en matière scientifique pendant longtemps. Les Chinois utilisent le système décimal depuis le XIVème siècle av. J.-C., ce qui est sûrement une explication de leur avancée dans le domaine des mathématiques. L’invention du boulier y participe aussi. C’est en quelque sorte la première machine à calculer. Ils connaissaient par exemple une valeur du nombre Pi (π) beaucoup plus précise que les savants grecs. Ptolémée avait réussi à le calculer jusqu’à quatre décimales, et cette valeur perdura jusqu’au XVème siècle, alors qu’en Chine, on le calculait jusqu’à dix décimales dès le Vème siècle ! Mais on peut leur attribuer d’autres découvertes, comme la circulation sanguine, la loi du mouvement (attribuée à Newton), etc. Ils s’intéressaient également à l’astronomie, à la médecine, ou au calcul du temps. Leurs horloges mécaniques sont restées célèbres tout comme d’autres inventions telles que la poudre, la boussole, la brouette ou encore le papier monnaie… Les découvertes relatives à l’agriculture Leur avancée technique a l’agriculture extraordinaire. permis un développement de La modernisation des outils agricoles eut pour effet une culture plus intensive : le soc en fer de la charrue (au lieu du bois), le versoir qui retourne la terre lors du passage de la charrue, ou encore le harnais à collier. 11 Attelage rationnel du cheval En Occident, on utilisait jusqu’au VIIIème siècle un système d’attelage inadapté : une simple sangle passée autour de l’encolure du cheval, ce qui empêchait la tractation de choses trop lourdes sous peine d’étouffement du cheval. Les Chinois ont d’abord inventé le harnais à traits (lanière autour du poitrail de l’animal) vers le IVème siècle, puis le harnais à collier au Ier siècle av. J.-C., soit mille ans avant l’Europe. Ils ont ensuite attaché deux cordes de chaque côté du harnais inventant ainsi l’attelage que l’on utilise encore aujourd’hui. 12 Informations pratiques Entrée du musée 7 Avenue Vélasquez (111-113 boulevard Malesherbes) 75008 Paris Tél. : 01.53 96 21 50 www.cernuschi.paris.fr Accès Métro : MONCEAU, VILLIERS Bus : 30 et 94 Horaires Ouvert de 10h à 18h Fermé le lundi et jours fériés Service éducatif du musée Cernuschi tél : 01 53 96 21 72 13