SIMULATION DU COEFFICIENT D`AUTO
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SIMULATION DU COEFFICIENT D`AUTO
September 2002 Phys. Chem. News 7 (2002) 52-58 PCN SIMULATION DU COEFFICIENT D’AUTO-ABSORPTION DES PHOTONS GAMMA POUR DES ECHANTILLONS DE GEOMETRIE CYLINDRIQUES A. Nachab1,2*, M. Benjelloun1, A. Nourreddine2, A. Pape2 1 Laboratoire de Physique et Techniques Nucléaires BP 20, Faculté des Sciences Université Chouaïb Doukkali 24000 El Jadida, Morocco 2 Institut de Recherche Subatomique ( IReS) 67000 Strasbourg, France * Corresponding author: E-mail : [email protected] Received : 04 February 2002; revised version accepted : 11 June 2002 Abstract In gamma spectrometry, the photon attenuation coefficient is one of the factors which influence the quantitative analysis of an extended sample. Normally it is taken into account by means of standard similar to the analyzed sample. For the problem of variation of the sample nature, we have elaborated a code based on Monte-Carlo method calling the GEANT subroutine for studying the self-absorption and its variation with gamma-ray energy and sample size and density. Keywords: Self-absorption; Gamma-ray; GEANT. Résumé En spectrométrie Gamma l’auto-atténuation des photons est un des facteurs qui influe sur l’analyse quantitative des échantillons volumineux. Normalement, ceci est pris en compte au moyen d’un standard semblable le plus possible à l’échantillon à analyser. Pour le problème général de variation de la nature de l’échantillon, nous avons élaboré un code basé sur la méthode de Monté Carlo en utilisant les routines du logiciel GEANT pour étudier l’auto absorption et sa variation en fonction de l’énergie de rayonnement-γ, de la forme, de la composition et de la densité de l’échantillon. Mots clés: Auto atténuation ; Photons ; GEANT. un code en FORTRAN en utilisant les routines du logiciel GEANT [5] pour simuler la fonction de réponse de notre système de détection (Source Détecteur). Ce code est basé sur la méthode de Monté Carlo qui consiste en une simulation des problèmes physiques dans laquelle de multiples nombres aléatoires sont utilisés, pour acquérir une solution qui dans des cas n’est pas nécessairement aléatoire. D’une manière générale tout code Monté Carlo simule "l'histoire" d’une particule donnée dans un milieu atténuateur, en tenant compte du caractère probabiliste des différents processus physiques possibles que le photon peut rencontrer lors de sa traversée. 1. Introduction Un photon gamma émis au sein d’un milieu possède un parcours moyen, distance parcourue avant son interaction avec son environnement, dépendant de son énergie et de la densité du milieu traversé. Lorsqu’un photon est émis au sein d’une matrice volumique et homogène, il est possible qu’il interagisse avec des atomes de sa propre matrice se trouvant sur sa trajectoire. Dans ce cas il est considéré comme absorbé. Dans le cas d’échantillons très volumineux, l’analyse quantitative en spectrométrie gamma nécessite une correction de la mesure en tenant compte de l’auto absorption du rayonnement gamma dans la matière. Cette correction peut devenir importante dans le cas où la densité de la matrice est grande et l’énergie des photons est faible. Pour étudier la variation de l’auto absorption de rayonnement gamma en fonction de l’énergie et de la densité des échantillons, plusieurs travaux ont été effectués pour évaluer ce facteur de correction en utilisant différentes méthodes de calcul basées sur la méthode d’addition d’un standard ([1], [2], [3], et [4]). Dans ce travail, nous avons développé 2. Approche théorique Un photon gamma traversant un milieu matériel quelconque a une certaine probabilité d’interagir avec ce milieu qui est en l’occurrence, la section efficace. L’absorption du rayonnement électronique dans la matière s’effectue principalement selon trois procédés : 1) L’effet photoélectrique : Absorption d’un photon par un électron atomique. La section 52 A. Nachab et al, Phys. Chem. News 7 (2002) 52-58 efficace pour cet effet, et pour la couche K est de la forme [6] : E γ −7 / 2 8π r02 Z 2 σ ph = 4 2( ) (1) 3 (137) 4 E0 Eγ est l'énergie du photon gamma incident, E0 l'énergie de l'électron au repos, r0 le rayon classique d’électron (2.818 10-13 cm) et Z le numéro atomique de la cible. D’une façon générale, et quelle que soit la couche [7] Z 4.35 σ ph = C te (2) Eγ3 T (E) − 1 (8) ln(T ( E )) Pour calculer le coefficient d’auto-absorption d’un échantillon, on normalise l’équation (8) par le coefficient d’auto-absorption correspondant à l’eau. Ce qui donne : T ( E ) − 1 Tw ( E ) − 1 (9) fn = s ln(Ts ( E )) ln(Tw ( E )) Ts et Tw sont les coefficients de transmission de l’échantillon et de l’eau respectivement. En injectant l’équation (7) dans (9) on trouve : f = µwρwx 1 − e −µs ρs x (10) . µ s ρ s x 1 − e −µwρwx µs et ρs désignent le coefficient d’atténuation et la densité de l’échantillon respectivement; µw et ρw ceux de l'eau et x le parcours le long du quel le photon est atténué. Pour x faible l’équation (10) devient. fn = 2) Effet Compton : Diffusion inélastique d’un photon dans son interaction avec un électron atomique. La section efficace de diffusion Compton est donnée par : 2 (3) α 3 + 9α 2 + 8α + 3 2 α + 2α − 2 σ cp = 2π r0 2α 3 ln(1 + 2α ) + α 2 (1 + 2α ) 2 avec α = Eγ/E0 3) La matérialisation de paire : disparition du photon donnant lieu à la création de paire. Cet effet n’est possible que si l’énergie supérieure à 1.022 MeV. La section efficace totale σ calculée [6] dans ce cas est : σ pp = 2π r02 218 28 9 ln(2α ) − 27 Z 28 ln(183 Z 3 ) − 2 17 9 2 fn = (11) e −µwρ w x / 2 Ainsi, la variation du coefficient d’auto absorption en fonction de la densité ρs suit une loi exponentielle sous la forme : f n = A exp(− Bρ s ) (12) 2 < α < 137 Z −1 / 3 137 Z −1 / 3 < α < Eγ e −µs ρs x / 2 ( 4) 3. Description des méthodes de calcul L’effet globale de l’interaction des photons γ avec la matière a comme section efficace totale σtotale étant la somme de toutes les sections efficaces des différents processus, donnée par : σ total = σ ph + σ cp + σ pp (5) 3.1. Simulation Le logiciel GEANT est un produit software du CERN, il a comme but la description des détecteurs et simulation du passage des particules élémentaires à travers de la matière [5]. Au départ il a été désigné pour les expériences physiques de haute énergie, mais aujourd’hui on trouve des applications en dessous de ça. Le code qu’on a élaboré est constitué de cinq parties importantes : • La première appelle des fonctions conséquentes qui servent à l’initialisation de tous les outils dont on aura besoin tel que la mémoire, la structure des données, et la phase graphique. • Dans la deuxième partie défini les matériaux qui constituent le système de détection (Source Détecteur) en introduisant la composition, la forme, et les dimensions de chaque élément du système. Dans notre cas le système est composé d’un détecteur GeHPP type coaxial de rayon R=6.1cm et de longueur 6.35cm, et une source de 152 Eu dispersée dans une solution de H2SO4 dans un cylindre en polymère de rayon Rcyl=1.87cm, de hauteur Hcyl=5.7cm et d’épaisseur e=0.5mm. Le volume occupé est 50ml, cette solution à été Si on désigne par I0 l’intensité des photons γ monoénergitiques dirigés vers une cible d’épaisseur x d’un matériau de numéro atomique Z donné. Alors l’intensité transmise de photons non absorbés sera I qui est donnée par : I = I 0 e− µ ρ x (6) µ = Nσ total désigne le coefficient d’atténuation massique pour une énergie donnée exprimé en cm2/g, N le nombre d’atome centre cible par unité de volume et ρ la densité de l’échantillon exprimée en g/cm3. Le coefficient de transmission T dépendant de l’énergie E sera : I T (E) = = e− µ ρ x (7) I0 Théoriquement le coefficient d’auto-absorption est une fonction du coefficient de transmission T qui s’écrit sous la forme suivante : 53 A. Nachab et al, Phys. Chem. News 7 (2002) 52-58 Le tirage aléatoire des angles θ et ϕ est obtenu après l’application de la relation d’échantillonnage au résultats précédents : diluée dans l’eau pour avoir des densités variant entre 1.15g/cm3 et 1.84g/cm3. Les teneurs en acide sulfurique et en eau pour le mélange sont déterminées à partir de la relation empirique de E.Merck [8] : η (%) = −102.35062 + 107.30534∗ρ (13) • La troisième partie traite la cinématique de la particule qui repose sur le générateur Monté Carlo. Tout d’abord on génère aléatoirement le point d’émission S (schéma-1) de la particule dans tout le volume. Puis on génère la direction en tenant compte de l’angle solide de détection. Pour cela on a utilisé le calcul proposé par L.Wielopolski (1977) [9]. L’angle solide s’écrit sous la forme suivante : dΩ = sin θ dθ dφ (14) θ et ϕ sont respectivement l’angle longitudinal et l’angle transversal représentés sur la figure 1. La génération de ces angles se fait d’une manière aléatoire dans tout le volume de la source suivant la position du point d'émission par rapport à l’axe de symétrie du détecteur. La distribution de la probabilité pour une émission isotrope est : dΩ (15) p(θ , ϕ )dθ dϕ = 4π 2π p(θ )dθ = ∫ dφ 0 sin θ dθ 4π 1 p(θ ) = sin θ 2 S φ x= θ x' = W1 = 0 0≤ϕ ≤π (19) − max 2π et ∫ θ 1 sin θ dθ 2 W 2 = min π 1 sin θ dθ 2 (22) ∫ 0 π W2 = 1 [cos θ min − cos θ max ] (24) 2 Donc la direction de la particule incidente sera à l’intérieur de l’angle solideΩ. • La quatrième partie du programme fait le suivi du transport de la particule à travers les différentes régions, en tenant compte des différents effets physiques intervenants. • Dans la cinquième partie on stocke les informations obtenues par le suivi pour faire le comptage. Seule la particule stoppé dans le germanium qui sera compté comme particule détectée. Méthode expérimentale Pour préparer une densité donnée nous avons procédé comme suit : Si on désigne par md et ηd respectivement la masse et la teneur (en %) du liquide de départ, ma et ηa ceux du liquide ajouté et par mmel la masse du mélange obtenu de teneur ηmel. Les formules générales de mélange liquide [8] conduisent à: m d = m mel − m a (25) Figure 1 : Génération d’un point d’émission S à une distance P de l’axe de symétrie d’un détecteur GeHPP. 1 p(ϕ ) = 2π ∫ ϕ θ max dϕ / 2π ϕ W1 = max et 3.2. (18) (21) Selon Wielopolski [9], la relation donnant l'angle solide Ω sera : Ω = W1 × W 2 (23) avec θmin dϕ 4π cos θ = 1 − x' (1 − cos θ max ) 0 ≤ θ ≤ θ max 0 θ max 0 − φmax ∫ 1 ∫ 2 sin θ dθ ∫ dϕ / 2π φmax π 2π ϕ p p(ϕ )dϕ = sin θ dθ (20) 1 sin θ dθ 2 0 x et x’ sont des nombres aléatoires compris entre 0 et 1. Les facteurs de pondération W1 et W2 des angles respectivement seront : R0 D dϕ ∫ θmax θcri ϕ max ϕ = ϕ max (2 x − 1) − ϕ max ≤ ϕ ≤ ϕ max max (17) H 2π max ∫ −ϕ (16) 0 ≤θ ≤π dϕ ∫ −ϕ 54 A. Nachab et al, Phys. Chem. News 7 (2002) 52-58 ma = mmel η d −η mel η d −ηa et mmel = ma η d −η a η d −ηmel absorption pour une densité donnée, on a pu vérifier l’exactitude de nos résultats de simulation. (26) Nous avons mis au point une méthode de mesure de l'auto-absorption qui consiste à dissoudre une quantité connue de 152Eu, radio-isotope riche en raies gamma, dans une solution de H2SO4 diluée dans l’eau pour avoir différentes densités comprises entre 1.15g/cm3 et 1.84g/cm3. La teneur de l'eau est nulle puisqu’elle est prise comme référence. A partir de ces échantillons, ainsi préparés, nous avons pris un volume de 50ml, où on a mis une source 152Eu. A l’aide de notre système de spectrométrie gamma on a calculé l’efficacité de chaque échantillon. En gardant les mêmes conditions expérimentales, on a mesuré l’efficacité de la même source mais avec de l’eau (H2O) au lieu de l’acide sulfurique H2SO4. En appliquant la formule théorique (12) pour calculer l’auto En premier temps on a testé notre détecteur simulé en calculant son efficacité relative par rapport à un détecteur NaI(Tl) (εr = 1.244 10-3) pour une source ponctuelle de 60Co à une distance de 25cm . L’efficacité calculée εr = 16.31%, est très comparable à celle mentionnée par le constructeur : εr= 17.5%. Pour déterminer le coefficient d’autoabsorption en fonction de l’énergie et la densité de H2SO4 on a fixé l’énergie et on a introduit les différents paramètres correspondants à la densité dont on veut calculer le facteur fn. Après normalisation par le coefficient d’auto absorption correspond à l’eau, nous avons reporté les résultats de simulation dans le tableau 1. Densité en g/cm3 Eγ (kev) 1.15 0.909 0.924 0.931 0.945 0.948 0.963 0.968 0.978 122 245 344 444 779 964 1112 1408 4. Résultats et discussions 1.3 0.874 0.905 0.908 0.925 0.933 0.940 0.954 0.967 1.4 0.856 0.891 0.898 0.918 0.926 0.935 0.948 0.953 1.45 0.833 0.870 0.892 0.907 0.921 0.927 0.947 0.951 1.6 0.812 0.845 0.862 0.897 0.914 0.921 0.935 0.945 1.75 0.801 0.820 0.844 0.873 0.885 0.912 0.921 0.938 1.84 0.766 0.812 0.823 0.852 0.874 0.895 0.915 0.936 Tableau 1 : Variation du coefficient d’auto absorption en fonction de l'énergie Eγ en (keV) et la densité ρ en (g/cm3). 1.00 Coefficient d'autoabsorption 0.95 0.90 0.85 0.80 0.75 1.40 g/cm 3 1.60 g/cm 3 1.84 g/cm 3 0.70 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 Energie (keV) Figure 2 : représente la variation du coefficient d’auto absorption en fonction de l’énergie pour différentes densités de H2SO4. Les lignes servent à guider l'œil. 55 A. Nachab et al, Phys. Chem. News 7 (2002) 52-58 valeurs de A et de B obtenues pour les différentes énergies Eγ. On remarque dans la figure 2 que si on fixe la densité le facteur fn croit quand l’énergie augmente ce qui est en accord avec la théorie ; en effet le coefficient d’atténuation des photons gamma est proportionnel à (1/Eγ) ce qui implique que l’atténuation des photons gamma de faible énergie est plus importante que celle des photons de haute énergie. Par contre si on fixe l’énergie, figure 3, on voit que le facteur fn décroît même si la densité augmente. Cela est expliqué par le fait que l’atténuation des photons dépend de la densité : plus le milieu est dense plus l’atténuation sera importante. Pour déterminer la variation du facteur fn en fonction de la densité ρ et de l’énergie Eγ , on effectue un lissage par la fonction fn = Ae-Bρ avec A et B des coefficients ne dépendants que de l’énergie Eγ. Le tableau 2 regroupe les différentes Energie en KeV 122 245 344 444 779 964 1112 1408 A 1.180± 0.030 1.167± 0.018 1.143 ± 0.013 1.114 ± 0.016 1.085 ± 0.017 1.065 ± 0.014 1.061 ± 0.004 1.045 ± 0.011 0.96 Coefficient d'auto-absorption f 0.94 0.92 0.90 0.88 0.86 E = 344 MeV 0.84 0.82 0.80 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 1.6 1.7 1.8 1.9 3 Densité (g/cm ) Figure 3: Variation de fn en fonction de la densité pour une énergie fixe Eγ = 344 MeV. mesures obtenus par spectrométrie gamma (Spec.γ) et calculés par simulation (GEANT). Ces valeurs sont également comparées aux simulations par le logiciel ISOC de CAMBERA et à d’autres mesures expérimentales [4]. La Variation du coefficient d’auto-absorption en fonction de l’énergie est représentée sur les figures 4a et 4b pour les densités ρ =1.4 et 1.84 g/cm3 respectivement; On observe le bon accord entre les résultats expérimentaux et simulés. B 0.231± 0.017 0.200 ± 0.010 0.175 ± 0.007 0.145 ± 0.010 0.114 ± 0.010 0.093 ± 0.010 0.080 ± 0.003 0.061 ± 0.007 E Tableau 2 : Variation des coefficients A et B en fonction de l’énergie. Kev 122 244 344 444 779 964 1112 1408 Les coefficients A et B déterminés sont fonction de l'énergie. L’ajustage de ces coefficients par la fonction F(Eγ)= a + bLn(Eγ) conduit à : A B a 1.4826±0.027 0.585±0.02 b -0.0599±0.0044 -0.0715±0.0033 La variation du facteur fn = Ae-Bρ sera obtenue en prenant A = 1.4826 - 0.0599Ln(Eγ) (26) (27) B = 0.5850 - 0.0715Ln(Eγ) Geant 0.856 0.891 0.898 0.918 0.926 0.935 0.948 0.953 Densité 1.4 g/cm3 Spec.γ Isocs 0.891 0.920 0.919 0.938 0.924 0.945 0.897 0.949 0.929 0.959 0.946 0.963 0.941 0.965 0.968 0.969 Geant 0.766 0.812 0.823 0.852 0.874 0.895 0.915 0.936 Densité 1.84 g/cm3 Spec.γ Isocs 0.830 0.848 0.872 0.882 0.873 0.895 0.869 0.904 0.898 0.922 0.917 0.929 0.897 0.933 0.940 0.940 Tableau 3 : Résultats de mesures obtenus par spectrométrie gamma (Spec.γ) et calculés par simulation (GEANT) pour une densité de 1.4 et 1.84 g/cm3. Dans la figure 5, nous avons comparé nos résultats avec le calcul fait par I.Ramos-Lerate & al [Ram] pour les énergie Eγ=122KeV et Eγ =779KeV. On remarque que l'accord est très satisfaisant. 5. Comparaisons des résultats obtenus par différentes méthodes Le tableau 3 donne à titre d’exemple pour une densité de 1.4 et 1.84 g/cm3, les résultats de 56 A. Nachab et al, Phys. Chem. News 7 (2002) 52-58 1,00 Coefficient d'auto-absorption 0,95 0,90 ρ = 1.4 g/cm3 0,85 GEANT ISOCS SPECT γ 0,80 0,75 0,70 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 Energie (keV) 1,00 Coefficient d'auto-absorption 0,95 0,90 0,85 ρ = 1.84 g/cm3 0,80 GEANT ISOCS SPEC γ 0,75 0,70 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 Energie (keV) Figure 4 : Variation du coefficient auto-absorption en fonction de l’énergie, pour les valeurs simulées par GEANT, ISOCS et mesurées par spectrométrie γ , pour ρ =1.4 et 1.84 g/cm3. 1,0 GEANT f (Eγ,ρ) Facteur d'auto-absorption n 0,9 Eγ =766 keV GEANT f (Eγ,ρ) 0,8 n Eγ = 122 keV 0,7 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0 ρ (g/cm3) Figure 5 : Variation du coefficient auto absorption en fonction de la densité. Comparaison des résultats de simulation avec ceux calculés à partir de la formule de fn [4] pour Eγ=122KeV et Eγ =779KeV. 57 A. Nachab et al, Phys. Chem. News 7 (2002) 52-58 6. Conclusion Nuclear Instrumentation and Methods in Physics Research, B206 (1983) 309-312. [2] M. E. Kitto, Applied Radiation and Isotops, 42 (1991) 961-964. [3] J. P. Garcia-Tenrio, R. Garcia-Léon, Nuclear Geophysics, 8 (1994) 485-492. [4 I. Ramos-Lerate, M. Barrera, R. A. Ligero, M. Casas-Ruiz, J. Environnemental. Radioactivity, 38 (1998) 47-57. [5] Geant, Detector description and simulation tool, Program Library, CERN (1994). [6] Alen, Brodsky, Handbook of radiation measurement and protection section, A.1 (1978) 231-233. [7] K. Siegbahn, Alpha-,Beta- and Gamma-Ray spectroscopy, 1 (1965). [8] Robert C. Weast, Ph. D. CRC Handbook of chemistry and physics. 59th, 1978-1979. CRC Press, Inc. [9] L. Wielopolski, Nuclear Instruments and Methods in Physics Research, 143 (1977) 577581. Après analyse des différents résultats qui sont en accord entre eux, il a été possible de montrer que les codes de Monté Carlo étaient pratiquement adaptés pour les calculs des facteurs correctifs, tel que dans notre cas le coefficient d’auto absorption. Les avantages de cette technique peuvent se résumer en trois éléments complémentaires : prise en compte précise de la géométrie en 3D, composition chimique et densité ; modélisation des phénomène physique ; détermination de quantité difficilement accessibles à l’expérience où à partir d’autre méthode de calcul. On conclue aussi que à l’aide du logiciel GEANT on est arrivé à simuler notre système de détection et obtenir une fameuse formule de la variation du coefficient d’auto-absorption en fonction de l’énergie et de la densité de l’échantillon à analyser. Références [1] N. H. Cutshall, I. L. Larsen, C. R. Olsen, 58