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BULLETIN DE LIAISON DU THÉÂTRE LA CATAPULTE, AUTOMNE 2009 « JE PENSE, DONC JE CRÉE. JE CRÉE, DONC JE SUIS. », étudiant anonyme dans le cadre du dernier Festival en milieu scolaire de Théâtre Action à Sudbury P O U R E N F I N I R AV E C LES NORMES Bien plus qu’un simple milieu, le théâtre franco-ontarien est davantage un « mouvement », celui d’une communauté artistique vouée au développement dramaturgique et au rayonnement de ses créations; celui d’une communauté marquée par le contexte minoritaire propre à l’Ontario français et par les caractéristiques que l’on y connaît, y compris celui d’un conservatisme latent. Peu étonnant donc que ce même milieu se soit doté de normes très rapidement, dont la plus importante et la plus connue a été celle de priser « le théâtre de création », la marque de commerce du mouvement. Que faire donc de la grande hétérogénéité des programmations du Théâtre la Catapulte depuis sa création, un théâtre qui n’a jamais eu peur d’afficher son appartenance à cette communauté? Car, au fil des ans, force est de constater qu’il a eu de nombreux élans créateurs qui ont traversé des séries de spectacles. Par exemple, à mon arrivée à la direction artistique, un premier cycle a émergé, celui qui s’articulait autour d’un désir de creuser certains mythes fondateurs. Le désir d’explorer la science fiction a aussi pendant longtemps habité la compagnie. Et, en 2009-2010 commencera un nouveau cycle, celui qui se veut une exploration de certains textes issus du répertoire (L’Illusion comique, Le Médecin malgré lui, etc.). photo : Jean-François Dubé Faut-il voir en ce choix une façon de répondre aux rêves, aux intérêts et aux ambitions de certains metteurs en scène et comédiens? Aux besoins des publics dans le domaine du développement culturel? Ou encore, un moyen pour mettre davantage à profit les talents des artistes de la relève artistique franco-ontarienne? Oui, sûrement, sans doute. Il n’en demeure pas moins que la motivation première de ce nouvel élan est tout autre. Ce sont des pièces, des projets et des productions que je ne peux pas ne pas monter. Et cette urgence, somme toute personnelle, me fait réfléchir… Un premier constat : qu’il soit axé sur un texte de répertoire, sur un texte en traduction, sur un texte original, sur le corps du comédien ou sur un poème, l’artiste vise toujours la sincérité d’expression. Ainsi, le plus important pour le créateur demeure le besoin d’aborder la pratique comme un éclaireur et de refuser toutes certitudes. Deuxième constat : le mandat d’une compagnie n’est pas la grille d’analyse première du travail des artistes qui l’habitent! En fait, l’artiste n’a pas à utiliser un mandat pour se situer dans une écologie théâtrale, mais doit s’appuyer sur un mandat pour mieux suivre son filon de lumière. Troisième constat : le théâtre, tout comme l’art en général, cohabite mal avec les normes. Qu’un artiste affirme qu’il existe un mode d’opération, des cadres ou des contraintes me semble antithétique à l’esprit même de la création théâtrale. Quatrième et dernier constat : affirmer qu’une structure, n’importe laquelle, ne peut pas être assez flexible pour permettre aux créateurs de sortir de leurs propres sentiers battus n’a tout simplement pas de sens. Au contraire : les structures de création doivent exister pour encourager l’exploration et le dépassement. Il existe une logique unificatrice à tout ce que j’ai fait depuis dix ans, il y a celle des intérêts esthétiques – toujours en mouvance, comme il se doit – et de la passion d’un directeur artistique et des créateurs rassemblés autour de chaque projet. Voilà la seule logique qui compte! Et voilà où j’en suis, en ce 12 août 2009. Joël Beddows, directeur artistique L’ILLUSION COMIQUE de Pierre Corneille Salle Caisses Desjardins, La Nouvelle Scène Du mercredi 18 au samedi 28 novembre 2009 Réservations : 613.241.2727, poste 1 Réservations matinées scolaires: 613.562.0851, poste 222 Coderre-Williams, Margaret FRÈRES D’HIVER de Michel Ouellette (laboratoire public présenté dans le cadre des Zones Théâtrales) Salle de répétition, La Nouvelle Scène Le samedi 19 septembre 2009 à 14 h 45 Entrée libre Brault, Pierre Boyer, Marc-André Bélisle, Isabelle Ce n’est pas trop tard pour vous procurer votre CARTE LIBERTÉ virtuelle de La Nouvelle Scène pour profiter de rabais imbattables ! 613.241.2727, POSTE 1 HIKIKOMORI du Théâtre des 4 Coins (Québec) (accueil) Salle Caisses Desjardins, La Nouvelle Scène Du mardi 3 au vendredi 6 novembre 2009 à 10 h et 13 h Réservations matinées scolaires : 613.562.0851, poste 222 Bradshaw, Simon NOUV E A U T É PROJET RIDEAU/RIDEAU PROJECT (présenté dans le cadre des Zones Théâtrales) Lieu de rencontre : la sculpture Maman de Louise Bourgeois devant le Musée des beaux-arts du Canada Les jeudi 17, vendredi 18 et samedi 19 septembre 2009 Départs à 18 h, 18 h 30 et 19 h Billets gratuits à se procurer à la billetterie du CNA Renseignements par téléphone : 613.947.7000 ou 1.866.850.2787, poste 861 Corriveau, Larissa CALENDRIER DE L’AUTOMNE 2009 D ES L ÉVÈNEMENTS À En collaboration avec le Magnetic North Theatre Festival (MNTF) et la Biennale Zones Théâtrales (ZT) du Centre national des Arts, et en partenariat avec le programme d’animation des sites de la Commission de la capitale nationale (CCN) et la Chaire de recherche sur la francophonie canadienne (pratiques culturelles) de l’Université d’Ottawa, le Théâtre la Catapulte présentera du jeudi 17 au samedi 19 septembre 2009, trois fois par soir, six créations originales signées Pierre Brault, Patrick Gauthier, Sarah Migneron, Luc Moquin, John Ng et Michel Ouellette. photo : Jean-François Dubé E PROJET RIDEAU/RIDEAU PROJECT Il s’agit d’un projet en gestation depuis cinq ans. En fait, c’est en 2005 que Paul Lefebvre, directeur artistique des ZT, Mary Vingoe, directrice artistique sortante du MNTF, et Joël Beddows, directeur artistique du Théâtre la Catapulte, se sont rencontrés pour la première fois et ont témoigné de leur désir partagé de collaborer à un projet de création qui prendrait comme source d’inspiration première certains lieux publics du centre-ville d’Ottawa. Au fil des discussions, ils ont adopté l’idée d’un spectacle ambulatoire, c’est-à-dire une production où les spectateurs seraient appelés à circuler entre différents lieux situés près du Centre national des Arts ou dans le Marché By. Plus précisément et à l’instar du roman La Peau d’un lion dans lequel Michael Ondaatje décrit Toronto « de l’intérieur », comme point de départ pour le travail de création, ils avaient envie d’explorer les « histoires perdues » de la capitale nationale, celles moins souvent contées dans une ville où le protocole gouvernemental et l’aspect officiel éclipsent souvent les expressions artistiques locales. Il a été décidé que six textes, trois en français et trois en anglais, seraient commandés, développés et montés sur une période de trois ans. Au moment de lancer un appel de projets, il était précisé que les auteurs devaient proposer des projets d’écriture d’une durée de vingt minutes, des histoires pensées en fonction d’un lieu public. Ainsi est né un grand laboratoire qui a permis aux artistes impliqués de creuser les divers sens que l’on peut attribuer à un lieu public, trop souvent conçu comme un lieu de passage, mais aussi, de mettre en contact les imaginaires des communautés artistiques anglophones et francophones d’Ottawa. Une première série de représentations de ce projet regroupant quarante-huit artistes a eu lieu dans le cadre du Magnetic North Theatre Festival, du vendredi 5 au samedi 13 juin 2009. Une création fort remarquée Gaillard, Benjamin Doucet, John DiGaetano, Nick Danckert, Paula « In Trash by Sarah Migneron, we were shown an operatic over the top character. […] I loved the character’s costume. Isabelle made a long dress out of hand bags sewn together so that you get the impression that she is carrying her whole life with her. And it takes place in the space in between the old jail and the Arts Court where wafts of urine come floating up through the garbage which makes the fantasy all that much more realistic! », Alvina Ruprecht, CBC Radio « Mention honorable à Bison mystique de Luc Moquin. Un concentré de western dans lequel on se plaît à découvrir la polyvalence de la comédienne Magali Lemèle (en aubergiste vulgaire) ainsi que le talent de deux jeunes cowboys recrus: MarcAndré Boyer et Michel Sauvé. Texte hilarant et belle utilisation de l’espace encore une fois. Bravo à l’équipe également pour avoir su interagir avec les nombreux passants! […] De tels voyages dans l’antre imaginaire, historique et physique d’Ottawa sont rares. Ou plutôt espérons que ce genre de projets en convainc d’autres de faire se rencontrer les communautés théâtrales francophones et anglophones de la région: c’est gage d’un recueil mémorable et fertile! », Mélissa Proulx, blog de Voir Ottawa-Gatineau Duckworth, Todd « It turned downtown into a theatre laborary. […] Brault did it again with an excellent, excellent piece. […] Closest perhaps to Robert W. Service and the Cremation of Sam McGee, he proposes a complex piece of writing: theatre, art and dying are all woven together. It takes place in a perfect setting and was well directed by Natalie Joy Quesnel. », Alvina Ruprecht, CBC Radio « Is public space as transitory as we think? Does it have its own, often-ignored identity? Do we too frequently hurry by the human dramas and comedies taking place beneath our noses? […] Speculations like these, and the sheer fun of watching delighted tourists stop to catch a few minutes of a show like Patrick Gauthier’s Tourist Things, help stamp the Rideau Project/Projet Rideau as a smart idea.», Patrick Langston, Ottawa Citizen Doucet, Julian « Ça commence sous la sculpture Maman devant le Musée des beaux-arts, et là on voit la première pièce, un texte de Patrick Gauthier intitulé en anglais Tourist Things. Et ça part très très, très bien. […] On a la chance de découvrir à la fois des auteurs et des acteurs qu’on ne fréquente pas normalement si on fréquente le théâtre francophone […] et de découvrir des lieux au centre ville d’Ottawa et c’est une soirée formidable ! […] On a eu énormément de plaisir. », Anne Michaud, Radio-Canada NE L’ PAS MANQUER ILLUSION COMIQUE photo : Rolline Laporte Corneille demeure l’auteur le moins connu du célèbre trio du théâtre classique français, le moins connu et le moins aimé. À Molière le génie de la langue et l’aura du comédien, à Racine la fascination des grandes passions amoureuses, à Corneille le reproche d’avoir « peint les hommes tels qu’ils devraient être », ce qui à notre époque de téléréalité est, on en conviendra, impardonnable. Alors, quand une metteure en scène monte Corneille, ce doit être parce qu’elle veut donner des leçons ou quelque chose du genre; en tout cas cela ne peut être que désespérément « platte ». Il est vrai, je l’avoue, que L’Illusion comique donne une leçon, une leçon de… théâtre puisque toute la pièce donne à voir et à vivre les pouvoirs du théâtre sous différents genres, du rire à l’angoisse, de la commedia à la tragédie. C’est ainsi que L’Illusion comique démontre au public la « théâtréalité », c’est-à-dire la capacité qu’a la représentation théâtrale (pour ne pas dire comique comme au XVIIe) à faire croire (par illusion) au monde qu’elle crée. Il s’agit donc bien d’un enchantement dont la première victime est un père pour lequel un magicien fera revivre les grands événements des dix dernières années de la vie de son fils. La seconde victime est le public qui, enchanté du spectacle, oubliera qu’il n’est peut-être qu’un leurre, qu’une « illusion comique ». J’ai voulu que cette pièce d’un dramaturge de vingt-sept ans soit servie par de très jeunes comédiens qui incarnent la relève et sont animés par la passion que seule la vocation peut donner. Gilles Provost, comédien chevronné et inspiré, jouera le rôle du père convaincu de la valeur attachée au métier qu’il a pratiqué et défendu tout au long d’une riche carrière. Là encore, la réalité rejoindra la fiction, l’illusion sera parfaite pour le plus grand plaisir des spectateurs. 19 Domnique Lafon Metteure en scène ET 26 NOVEMBRE LES JEUDIS À 18 H SOUPER-THÉÂTRE À LA NOUVELLE SCÈNE : Réservez pour déguster un repas somptueux préparé par La Gourmandise, accompagné par des artistes de la production. L’Illusion comique, le vendredi 27 novembre 2009 (repas à 18 h et spectacle à 20 h ) photo : Nicola-Frank Vachon H IKIKOMORI : UNE LÉGENDE QUI PREND VIE Après l’immense succès du Fantôme de Canterville auprès du public adolescent au printemps 2007, le collectif du Théâtre des 4 Coins nous revient avec sa plus récente création, Hikikomori. Voici un plongeon dans un univers fantastique où la poésie visuelle côtoie la rapidité du vidéoclip, où les échos du passé résonnent dans un monde moderne surréaliste. Dans une ville imaginaire qui pourrait être tout près, les catastrophes résonnent en canon au télé-journal, bouleversent Hiki et le hantent. Le jeune homme se terre dans sa chambre. Pour lui, le temps se défile, s’arrête. Autour, le rythme s’accélère. Il reçoit d’étranges visiteurs. L’eau monte. On évacue son immeuble, son quartier. Soudain, un poisson surgit d’une légende; Hiki découvre que son sort et celui de l’île sont liés… Commentaires des adolescents Koensgen, John Isikozlu, Elif Houët, Guillaume Goralski, Tina Gélinas, Richard Gauthier, Patrick « J’ai trouvé la pièce et son univers très surprenants, j’ai adoré la présentation visuelle.» « Le décor, bien que simple, comble amplement la scène et laisse notre imagination y participer.» « La mise en scène, la plus intéressante que j’ai vue au théâtre, et les mouvements de décors étaient captivants.» R ETOUR SUR UN HIVER ET UN ’ L P HONNÊTE HOMME : UN ONE WOMAN SHOW QUI NE LAISSE PERSONNE INDIFFÉRENT. « Ce qu’on retient surtout de ce spectacle, c’est l’habileté suprême de Marc LeMyre avec les mots, mais aussi, et surtout, la magistrale performance de la comédienne Geneviève Couture. Faisant un usage très intelligent du corps et de la voix, elle porte le spectacle sur ses solides épaules avec un air de femme soldat à toute épreuve! », Mélissa Proulx, Voir Ottawa-Gatineau Appréciation du public d’Ottawa ♥♥♥ ♥♥ ♥ ♥ « L’Honnête homme : un one woman show, pour résumer, c’est une performance mémorable, à couper le souffle, de la part d’une comédienne allumée, Geneviève Couture, qui envahit la scène et la maîtrise comme si elle était dompteuse de fauves et de mots égarés. C’est une scénographie et un environnement sonore qui sont admirables à tous points de vue. C’est une mise en scène imaginative et poétique. », Marthe Lemery, Le Droit L photo : Joe Perez ’ photo : Marc LeMyre Dans le cadre de la première « Carte blanche » offerte par le Théâtre la Catapulte à un artiste pigiste ou un collectif, Marc LeMyre et son équipe de création ont offert au public du Théâtre la Catapulte une « poésie électrique » dense, intense, déconcertante et une performance d’actrice inoubliable que les médias n’ont pas manqué de souligner : 76% 14% 6% 4% A VUE D ’ EN HAUT : UN CRI D’ALARME CONTRE UN CAPITALISME SAUVAGE Présenté dans le cadre de la Scène Colombie-Britannique du Centre national des Arts, le Théâtre la Seizième nous a offert une satire percutante de la société vancouvéroise prise par la folie des Olympiques. La première soirée de surtitres en anglais dans l’histoire du Théâtre la Catapulte et de La Nouvelle Scène a été réussie : les publics anglophone et francophile de la région étaient au rendez-vous. Appréciation du public d’Ottawa ♥♥♥ ♥♥ ♥ ♥ 23% 45% 12% 20% MacDonald, Margo Levy, Tania Lemèle, Magali Lefebvre, Paul Lafon, Dominique 65% 28% 5% 2% C ANADA . Cette reprise de la création d’Isabelle Bélisle a fait l’objet de trente-cinq représentations jouées devant environ 5 700 spectateurs de l’Ontario, du Québec et du Nouveau-Brunswick au printemps passé. Il s’agissait d’une première sortie pour la compagnie dans l’Est du Québec et seulement une seconde sortie en Acadie. Bravo et merci à toute l’équipe ! Lefebvre, Annie Appréciation du public d’Ottawa ♥♥♥ ♥♥ ♥ ♥ ! SILLONNE LES ROUTES DU Lafon Simard, Pierre Antoine R EGARDE-MOI photo : Alexandre Mattar « Le tableau est mis pour cette vision post-apocalyptique de Vancouver, de la société, de nos obsessions, avec la valeur, l’argent, nos maisons, comment on ne veut pas perdre d’argent, et surtout dans ces temps de récession, c’est assez approprié, on voit comment l’argent est bien matériel- on peut perdre la valeur rapidement - et on devrait peut être revenir à des valeurs plus fondamentales que ça. C’est un texte très noir, sombre on peut rire à certain moment mais on rit jaune, on rit mais ce n’est pas tellement drôle ce qui se passe sur la scène. […] Mais c’est très certainement une proposition intéressante. », Anne Michaud, Radio-Canada RINTEMPS 2009 TRÈS CHARGÉS ! R AGE À OTTAWA E T PA R TO U T A I L L E U R S E N ONTARIO Après vingt-huit ateliers-discussions animés par le metteur en scène Joël Beddows, après avoir été vue par 5 360 spectateurs, à la suite de quarante trois représentations grand public et matinées scolaires confondues et à la lumière des commentaires des publics touchés et des critiques médiatiques, on peut affirmer que cette nouvelle création a été un véritable succès ! La critique a dit… « Le metteur en scène Joël Beddows offre une lecture très sensible du texte de l’auteure vancouvéroise Michele Riml, traduit par Sarah Migneron. Les deux interprètes exécutent avec agilité un tango qui oscille entre la violence pure et dure et les moments de tendresse, quand on ne rigole pas franchement. », Geneviève Turcot, Le Droit « Victor Trelles et Nathaly Charrette s’investissent totalement dans leur personnage et font de Rage une réussite. […] La mise en scène austère et bien tassée de Joël Beddows ajoute au sentiment de malaise qui traverse le spectateur. », Patrick Voyer, Info07.com photo : Alexandre Mattar « The translation worked very well and was penned by Ottawa’s Sarah Migeron. Victor Trelles is very, very strong. His roaring outburst of hate sent shivers up my spine. […] The tension is also suggested by Aymar’s vibrating soundscape and even Lynn Cox and Joël Beddows’ fractured set suggests that the school is not listening. […] Go and see this: it is a very, very strong play. A very amusing theatre that forces people to think. », Alvina Ruprecht, CBC Radio Appréciation du public d’Ottawa Le milieu scolaire a dit… « Nous revenons à peine de la Nouvelle scène et les élèves ont envie d’en parler. Ils ont été tous touchés et je crois que le dialogue est entamé! Bravo à toute l’équipe! Quelle réussite! », J. Séguin (enseignant), É.S.C. Garneau, Ottawa « J’ai vraiment apprécié les effets sonores. Ils ont ajouté une atmosphère plus intéressante pour la pièce. Je n’étais jamais ennuyé, et j’étais toujours sur le bord de mon siège.», Élève de John McCrae S.S., Ottawa 84% 13% 2% 1% IE D’CHEVAL : UNE COMÉDIE LOUFOQUE VENUE D’ACADIE Appréciation du public d’Ottawa 81% 14% 3% 2% Ouellette, Michel Orr, Kevin photo : Marc Poulin Ng, John ♥♥♥ ♥♥ ♥ ♥ Naubert, Claude Migneron, Sarah Massingham, Andy 1 054 spectateurs ont franchi les portes de La Nouvelle Scène pour assister à l’une des huit représentations de cet accueil du théâtre l’Escaouette de Moncton. Manifestement, les jeunes et leurs enseignants se sont laissé prendre au piège de cette « comédie western acadienne » ! Moquin, Luc v ♥♥♥ ♥♥ ♥ ♥ L E THÉÂTRE D ’ LA C ÉVELOPPEMENT DRAMATURGIQUE Tout au long de la saison 2009-2010, le Théâtre la Catapulte continuera à investir dans le développement de nouveaux textes par des auteurs d’ici. Certains projets entamés au cours de la saison 2008-2009 se poursuivront selon des horaires conçus en fonction des besoins de chaque auteur tandis que d’autres sont à leurs premiers balbutiements. Rue de sésame de Marc-Antoine Cyr Afghanistan de Véronique-Marie Kaye Joël Beddows accompagne l’auteur émergeant Marc-Antoine Cyr dans le développement d’un nouveau texte destiné au public adolescent, un projet qui s’inspire librement du mythe de Peter Pan et du phénomène sociétal du refus de vieillir qui hante actuellement les cultures occidentales. Métaposition de Julian Doucet Cette lauréate deux fois récipiendaire du Prix O’Neill-Karch (2004-2005 et 20052006) signe son premier texte pour adolescents qui fera l’objet d’un laboratoire à l’automne 2009, une exploration de la mythification de la guerre dans une société qui n’a pas connu de conflit sur son territoire depuis 1812. Malemort (titre de travail) de Luc Moquin Grâce à un séjour à Banff, l’auteur émergeant franco-ontarien Julian Doucet – également comédien que l’on a pu apprécier dans L’Hôtel d’Alex Poch-Golden et The Empire Builders (Les Bâtisseurs d’Empires) de Boris Vian – a poursuivi la rédaction d’un texte qui prend comme source d’inspiration première les nombreux débats entourant l’interprétation des textes classiques. Doucet y raconte l’histoire d’une comédienne sous deux manifestations – l’une à l’époque romantique, l’autre dans un contexte contemporain – qui cherche à cerner le sens même de l’authenticité en tant que personne. Dans le cadre d’un partenariat avec le Théâtre français du Centre national des Arts, la prochaine étape du développement du texte le plus récent du lauréat 20012002 du Prix O’Neill-Karch et de l’auteur d’Exit(s) sera assuré par le Théâtre la Catapulte et fera l’objet d’un laboratoire en décembre 2009 à La Nouvelle Scène. Lauréates du Concours d’écriture provincial 2008-2009 Félicitations à Lucie Pagé de Toronto, lauréate du Prix O’Neill-Karch (relève adulte) pour son texte Morsures et à Chloé Hinch de Windsor, lauréate du Prix JoséeLétourneau (relève adolescente) pour son texte Et patati et patata… trois p’tits tours et puis s’en va. Le jury tenait à souligner la richesse et le potentiel de chacun des projets d’écriture qui seront développés au cours de la saison à suivre et feront l’objet d’une mise en lecture publique au printemps prochain. Concours provincial d’écriture dramatique Roy, Jean Stéphane Roy, Benoit Rainville, Andrée Quesnel, Natalie Joy Provost, Gilles Poirier, Vincent N’oubliez pas de soumettre vos textes pour les Prix Josée-Létourneau (prix relève adolescent) et O’Neill-Karch (prix relève adulte) dans le cadre du concours d’écriture animé annuellement par le Théâtre français de Toronto, le Théâtre du Nouvel-Ontario et le Théâtre la Catapulte. Pour de plus amples renseignements ou pour télécharger un formulaire d’inscription, veuillez consulter le site Internet www.catapulte.ca. Date de tombée : le lundi 3 mai 2010. ATA P U LT E EN BREF Prix Ontario-France 2008-2009 Le Prix Ontario-France a été décerné à François Ouimet, finissant du Département de théâtre de l’Université d’Ottawa, qui s’est envolé en juillet dernier vers la France et plus précisément vers Avignon. Grâce à l’Ambassade de France, il a pu vivre une expérience inoubliable qu’il nous partage. Rencontres d’artistes, ateliers, lectures, débats, présentation de films, arts plastiques, artistes de rue, une trentaine de spectacles présentés dans le « In » et près de mille spectacles présentés tous les jours dans le « OFF »; voilà ce que le Festival d’Avignon offre. C’est le paradis terrestre pour moi! Pour offrir toute cette programmation, la ville d’Avignon se transforme dans une cité dédiée à l’art théâtral et tout espace, que ce soit un garage, un hangar, une église ou les rues, est transformé en lieu de représentation. Cette ville unique et magique est une source d’inspiration constante. La relation entre l’artiste et le spectateur est exceptionnelle et, même dans la cour d’honneur située au palais des Papes, les spectateurs ne se gênent pas pour manifester leur désaccord pendant le déroulement d’un spectacle. Mon expérience fut celle d’un petit gamin dans un magasin de bonbons où les choix se font difficiles. Lors de cette 63e édition, j’ai eu la chance de voir plusieurs spectacles, quelques expositions, des mises en lectures et de rencontrer des artistes tels que Christophe Honoré, un romancier, réalisateur et metteur en scène français. Cette participation au Festival d’Avignon est marquante pour moi parce qu’elle m’a permis de discuter avec de jeunes artistes des quatre coins du monde. On voudrait arrêter le temps pour mieux absorber tout ce qu’Avignon peut nous apporter. Je voudrais remercier l’Ambassade de France, le Théâtre la Catapulte, le Théâtre français de Toronto et le Théâtre du Nouvel-Ontario de donner la chance à de jeunes artistes comme moi de participer à une activité aussi inspirante. François Ouimet U N MERCI TRÈS CHALEUREUX Tournoi de golf Le vendredi 26 juin 2009, le Théâtre la Catapulte a organisé son deuxième Tournoi de golf comme activité de prélèvement de fonds en appui aux activités de tournée et de rayonnement de la compagnie en Ontario français et ailleurs au Canada. Au nom de tous les artistes, des spectateurs, du personnel et des membres du conseil d’administration, nous tenons à remercier tous ceux et celles qui ont fait de cet événement un succès ! Soirée bénéfice à La Nouvelle Scène photo : Marie Claude Dicaire Le 26 mai dernier, la soirée bénéfice de La Nouvelle Scène et de ses quatre compagnies a été un succès et l’objectif de prélèvement de fonds a été atteint. Les membres du Conseil d’administration du Théâtre la Catapulte et même d’anciens membres y ont participé un grand nombre et ont contribué à ce succès, démontrant une nouvelle fois le dynamisme de la compagnie et son engagement envers La Nouvelle Scène. Merci à vous tous ! Deux « Catapultiennes » qui vont nous manquer ! Turcotte, Maxime Thérien, Frédérique Smith, Kate Smith, Brian Shleihauf, Angela Sauvé, MIchel Un énorme merci à Mathilde Lebourgeois, étudiante à l’Université de Lyon II, qui a été notre stagiaire en communications de janvier à mai 2009, et à Marie-Pierre Proulx qui a pris la relève comme employée d’été. Grâce à elles, le deuxième tournoi de golf aura été un véritable succès et de nombreux dossiers ont avancé ! N OTRE MISSION Le Théâtre la Catapulte est une compagnie de développement et de création enracinée en Ontario français, proposant des expériences artistiques audacieuses et contemporaines nourries par la fougue des artistes en émergence et des artistes établis. Il assure à ses productions une grande diffusion auprès des publics adultes et adolescents, à Ottawa et dans l’ensemble du Canada. N OS PARTENAIRES EN PARTENAIRES THÉÂTRES DU SECTEUR PUBLIC 2009-2010 PARTENAIRES DU SECTEUR PRIVÉ PARTENAIRES ET DIFFUSEURS MÉDIATIQUES Conseil d’administration Personnel Dianne Soutif – Présidente Sylvain Groulx Laurentin Lévesque Joël Beddows – Directeur artistique Céline Paquet – Agente administrative Sandrine Vrilliard - Agente de vente et de communication Lindsay Tremblay – Agente de production et de tournée Angela Haché – Secrétaire-trésorière Marie-Michèle Laferrière Nicole Ouimette THÉÂTRE LA CATAPULTE 333, avenue King-Edward,Ottawa (ON),K1N 7M5 Téléphone : 613.562.0851 Télécopieur : 613.562.0631 Site Internet : www.catapulte.ca Graphiste : [email protected]