Le FC Séville remporte l`Europa Ligue,Le tour de la Planète foot,Le
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Le FC Séville remporte l`Europa Ligue,Le tour de la Planète foot,Le
Le FC Séville l'Europa Ligue remporte Le club espagnol du FC Séville a remporté hier sa troisième coupe d’Europe face à Benfica au terme d’une séance de tirs aux buts dramatique. Retour sur le match où Séville a fait preuve d’une plus grande solidité mentale que son adversaire. Au terme d’un très bon match et d’une séance de tirs aux buts haletantes, le FC Séville a remporté la Ligue Europa, le club le doit avant tout à trois joueurs Rakitic, Beto et Mbia. En revanche, Benfica semble être définitivement maudit en finale européenne. Ivan Rakitic élu homme du match de la finale (@Wikipédia) Une très bonne finale Le match était aussi plaisant qu’indécis, Benfica regrettera tout de même toutes les occasions manquées notamment en début de deuxième période. Tour à tour les deux équipes ont eu l’occasion de s’imposer avant la séance de tirs aux buts, mais la maladresse des attaquants et les parades des gardiens n’ont pu l’éviter. Kevin Gameiro, ex joueur du PSG a transformé le penalty victorieux et offert aux andalous leur troisième trophée européens. Séville pourra remercier Beto, le portier portugais a réalisé une grande partie bien épaulé par Stépane Mbia et Ivan Rakitic. Le joueur croate sévillan a ébloui tout le Juventus stadium par sa classe et ses accélérations. Le joueur avait déjà battu presqu’à lui seul le Real Madrid en championnat il y a 2 mois de cela. Il a été logiquement élu homme du match. Benfica est maudit Le club portugais est décidément malheureux en finale européenne. Battu hier, ils avaient déjà échoué l’an passé en finale de cette compétition face aux Anglais de Chelsea. Deux défaites en finale en deux ans, et pire encore il s’agit de leur huitième revers consécutif en finale de compétitions européennes depuis 1962. Le club de Lisbonne pourra tout de même se satisfaire d’avoir remporté le championnat et la coupe de la Ligue et est également en finale de la Coupe du Portugal. Le FC Séville est donc qualifié d’office pour la prochaine Europa Ligue. Alexandre Gozzi Le tour de la Planète foot Le PSG est enfin sacré champion de France, Manchester City a fait un grand pas vers la Premier League et le Real Madrid a sans doute perdu toutes ses chances de remporter la Liga. Retour en détails sur ces rencontres. Le doublé pour le PSG Ibra de retour après 1 mois d’absence est de nouveau champion de France (@Wikipédia) Ça y est le PSG est officiellement champion de France pour la 4ème fois de son histoire. Le groupe de Laurent Blanc a réussi à conserver le titre acquis l’an passé. Maîtres de leur destin, les parisiens ont pu compter sur le match nul de Guingamp à Monaco. Un match nul qui sacrait le club de la capitale avant même d’affronter Rennes. En pénétrant sur la pelouse Paris était donc champion, mais la défaite contre Rennes a quelque peu gâché la fête. Ce match a vu le retour sur les terrains de Zlatan Ibrahimovic, blessé depuis un mois. Manchester City touche au but Les Citizens se sont rapprochés d’un 4ème sacre en Premier League, hier en l’emportant 4 à 0 face à Aston Villa. Les hommes de Pellegrini comptent désormais 2 points d’avance sur Liverpool à une journée de la fin. Les coéquipiers de Samir Nasri n’ont besoin que d’un match nul contre West Ham dimanche pour soulever le trophée. Une consécration qui il y a deux semaines était presque inimaginable. Le Real Madrid :adios la Liga Hier à Valladolid, le Real Madrid avait l’occasion de se rapprocher de l’Atletico Madrid en cas de succès. Malheureusement pour eux, les hommes de Carlo Ancelotti n’ont pu faire mieux qu’un match nul. Un résultat qui les condamnent à deux journées de le fin. Hormis cette déconvenue, les joueurs du Real Madrid semblent touchés physiquement. Cristiano Ronaldo a rechuté, Di Maria, Pepe, Varrane et Bale sont aussi sur les rotules à l’approche de la finale de la Ligue des Champions. Paris, Manchester et Madrid ont donc vécu un mercredi plein d’émotions. Alexandre Gozzi Le PSG risque gros Les menaces planent autour du club de la capitale. L’UEFA est prête à sanctionner le PSG pour manquement au fair play financier. Mais que risque vraiment le club détenue par le Qatar? Les rumeurs enflaient de plus en plus, mais cette fois ces rumeurs vont devenir réalité. Et cela s’annonce lourd pour l’actuel leader du championnat et vainqueur de la coupe de la Ligue. Quelles sanctions? La mesure phare de Michel Platini s’en prend au PSG (@Wikipédia) La première sanction concernerait sa masse salariale. Actuellement, le club de la capitale possède la masse salariale la plus élevée d’Europe. Elle est évaluée à 240Millions d’euros. L’UEFA ordonne au PSG de ne plus augmenter cette masse salariale. La deuxième sanction toucherait les transferts. En effet, il sera désormais interdit au PSG de dépenser plus de 60Millions d’euros au mercato. Et, plus surprenant, le club pourra utiliser ces 60Millions d’euros sur un joueur mais il ne lui sera pas possible d’utiliser cette somme pour acheter deux joueurs à 30Millions ou 3 à 20Millions. Le club devra donc vendre avant d’acheter et si possible se débrasser d’un ou deux gros salaires (Cavani, Lavezzi, Verratti). La troisième impactera la Ligue des Champions. Il sera formellement interdit aux Parisiens d’inscrire 25 joueurs à la compétition, seuls 21 noms doivent être inscrits sur la future liste. Une drôle de sanction car ses concurrents pourront eux bénéficier de 25 joueurs. Un casse tête en prévision pour Laurent Blanc. Enfin, la dernière sanction est d’ordre purement financière. Le PSG devra s’acquitter d’une amende de 60 Millions d’euros et ramener son déficit à 30 Millions d’euros au terme de la saison 2014-2015. Ce qui équivaut à une réduction d’un tiers de son déficit. Après le Barca qui entre temps à vue sa sanction suspendue, le PSG est donc sanctionné et il ne sera vraisemblablement pas le seul. Manchester City serait aussi dans le collimateur de l’UEFA. Alexandre Gozzi 33e journée de Ligue 1, le début du suspense ? Après un 32e épisode sans 0-0, le championnat de France nous offre encore ce week-end une 33e journée sans score vierge. Des buts et des histoires. Celle pour l’Europe, avec des tournants éventuels, et celle pour le maintien, riche en retournements. Les Tops Le LOSC Qu’on se le dise, les nordistes ont le vent en poupe. 3èmes à désormais 7 points du 4ème Saint-Etienne, les Lillois assoient journée après journée leur position sur le podium. Dominateurs sans être brillants, les hommes de René Girard ont prouvé ce week-end qu’ils avaient un esprit combattif solide. Le but de Divock Origi (70E) en est d’ailleurs la preuve. Profitant d’un beau ballon de Marvin Martin se jettant pour ne pas perdre le ballon, la balle arrive sur Kalou qui entre dans la surface et sert Origi qui glisse. Toutefois le jeune attaquant se relève vite crochète puis bat Novaes, le gardien valenciennois. 1-0 pour Lille, qui reverra surement les terrains européens l’an prochain après un an de disette. Divock Origi, 18 ans, auteur de son 5e but cette saison. L’Olympique Lyonnais Après s’être fait sortir de l’Europa League par la Juventus, championne d’Italie en titre, le public a gardé l’image d’un Lyon combattif et méritant. En effet, loin de sortir abattus, les hommes de Rémi Garde ont acquis en Italie une détermination importante pour une qualification en coupe d’Europe par le biais du championnat. Preuve en est ce weekend avec la superbe victoire de l’OL 1-0 face à un PSG lui meurtri par son élimination de la Ligue des Champions. Un Lyon impressionnant de maîtrise qui l’emporte grâce à une belle e frappe de Jordan Ferri, encore lui, à la 31 minute et de multiples arrêts de son prometteur gardien : Anthony Lopes. Lyon rattrape ainsi sa défaite d’ il y a deux semaines dans le derby et revient à deux points de Saint-Etienne. Anthony Lopes, 3e gardien en sélection portugaise, auteur d’arrêts déterminants. L’AS Saint-Etienne Des Stéphanois au courage. La semaine dernière, ils avaient égalisé sur pénalty à la 91e minute au terme d’un match sans saveur. Dimanche, à Reims, l’ASSE a de nouveau ramené le point du match nul à la 91 e par une volée de François Clerc. Pourtant, le contenu est tout autre : de belles actions, un jeu retrouvé et une grinta qui a poussé les joueurs de Christophe Galtier à se battre jusqu’à la dernière minute face à des Rémois déterminés. Même si au final, il y a 2-2. Un score qui ne suffit pas pour des verts qui voient Lille, devant, s’éloigner et Lyon, derrière, se rapprocher. Malgré un bel arrêt d’Agassa, Clerc est là pour reprendre. 2-2. Le FC Sochaux L’envie de se maintenir suffira-t-elle ? C’est ce que l’on verra le mois prochain. Cependant, malgré le retard, Sochaux a envie, et joue bien. Face à Toulouse, Samedi dernier, les hommes d’Hervé Renard ont déroulé et ont accompli l’un des meilleurs matchs de leur saison compliquée. Une claire lueur e d’espoir pour des doubistes qui passent 18 à la place de Valenciennes et qui reviennent à seulement 5 points d’un Guingamp 17e. A noter la bonne forme du moment de Jordan Ayew, auteur d’un but (15 e ) et d’une passe décisive pour Contout (49e). Contout pour Ayew. 1-0 pour Sochaux. Les Flops Le Paris Saint-Germain Paris a été défait par Chelsea ce Mardi alors qu’ils avaient gagné le match aller 3-1. Cruel. Et souvent dévastateur dans le moral d’un groupe. Et cela s’est vu du côté de Gerland. Auteurs d’un match fébrile avec 70% de possession mais une totale inefficacité offensive, les parisiens se sont inclinés de façon logique. De plus, si l’absence d’Ibrahimovic se fait ressentir, c’est aussi parce qu’Edinson Cavani ne fait pas sa part de travail malgré ce Dimanche, un excellent Anthony Lopes dans les buts rhodaniens. Samedi prochain, Laurent Blanc et ses hommes joueront la finale de la Coupe de la Ligue face à ces mêmes lyonnais. L’occasion pour Paris de prendre sa revanche. Ce qu’il ne fallait pas louper de Lyon-PSG. L’En Avant Guingamp 45 points possibles, 17 pris. Le bilan est famélique. Avec une moyenne d’environ 0,35 points/match, Guingamp est l’une des pires équipes de la phase retour. Pire, avec cette défaite 1-0 sur le terrain du FC Nantes, concurrent direct pour le maintien, les bretons s’enfoncent à la 17 e place et sont menacés par le retour en forme des sochaliens. Pas sur que le matelas de 5 points qui sépare les deux équipe suffise à sauver de bien pâles guingampais maladroit devant le but mais aussi dans son propre camp. Le but de Gakpé sonne le glas pour Guingamp. Les Girondins de Bordeaux Le discours de Francis Gillot s’est assombri au fur et à mesure d’une saison minée par les contre-performances. Ce match nul face à de courageux ajacciens qui, même quasiment relégués, refusent d’abandonner n’a pas arrangé le moral de l’entraîneur bordelais. Victime du criant manque d’ambition de l’actionnaire majoritaire M6 et des boulettes repétées de son président, c’est un groupe bordelais très moyen qui s’effondre semaine après semaine. 7 matchs sans victoire, la situation est inquiétante même si l’objectif de 9e place voulu par les dirigeants en début d’année est atteint. Jussiê est rageur. Il marque le seul but bordelais du match. Le SC Bastia S’il fallait choisir un raté, ce serait Bastia. Forts en début d’année d’un recrutement intéressant pour un club moyen de Ligue 1 (Squillaci, Modesto, Boudebouz, Krasic, Cissé), le club corse déçoit clairement et se permet même le luxe de ne pas jouer. Défaits 2-1 par une équipe d’Evian qui respire un peu, les bastiais ont déjoué. Oubliée la jolie réaction d’orgueil de la semaine dernière. Bastia mérite mieux mais ne s’en donne pas les moyens. L’un des beaux gâchis de cette saison. Daniel Wass prouve qu’il reste un terrible tireur de coupfrancs. Dommage pour Bastia. Les 3 plus beaux buts de la semaine Vous les attendiez, ils sont là, voici le top 3 des buts de la semaine. 3 : Contrôle orienté enchaîné d’un plat du pied, Brandao signe un but d’une rare qualité. Reims 2 – 1 Saint-Etienne. 2 : Une superbe volée prise légèrement extérieur du pied par Medhi Mostefa. Ajaccio 1 – 1 Bordeaux. 1 : Encore une frappe limpide de Jordan Ferri qui lobe parfaitement Sirigu. Lyon 1 – 0 PSG. Résultats : Montpellier 2 – 3 Marseille Lille 1 – 0 Valenciennes Evian 2 – 1 Bastia Ajaccio 1 – 1 Bordeaux Nice 1 – 2 Lorient Rennes 0 – 1 Monaco Sochaux 2 – 0 Toulouse Nantes 1 – 0 Guingamp Reims 2 – 2 Saint-Etienne Lyon 1 – 0 PSG Benjamin de Haro 32e journée de Ligue 1, ce qu'il faut retenir Souvent décriée pour son manque de buts et son jeu défensif, la Ligue 1 nous offre pour cette 32e journée un week-end sans aucun 0-0. Petit tout d’horizon de ce qu’il ne fallait pas louper à 7 journées de la fin. Les tops : James Rodriguez. Deux buts et une passe décisive pour Raggi. Hier soir au stade Louis II, le Colombien a réalisé une prestation de haute volée face au FC Nantes en ouvrant le score d’une superbe frappe du gauche, en tirant le corner qui amène la tête de Raggi sur le second but, puis en tirant le pénalty du 3-0. Souvent décisif du coté du rocher, l’ex-joueur du FC Porto a encore hier soir prouvé l’étendue de son talent. Après son succès au score malgré tout flatteur(3-1) l’AS Monaco, à treize points derrière le leader parisien reste deuxième. Le FC Nantes, lui, malgré de nombreuses occasions et la volonté de bien faire redescend à la 15e place. Le doublé de James Rodriguez Bafétimbi Gomis La panthère a encore griffé hier soir. Encore persona non grata en août dernier du coté de l’Olympique Lyonnais, Bafé Gomis a inscrit hier face à Valenciennes son 100e but en Ligue 1. Une réalisation qui permet aux Lyonnais d’ouvrir le score contre les nordistes. Finalement victorieux 2 buts à 1 grâce à une frappe de Jordan Ferri annulant l’égalisation de l’inévitable Waris pour Valenciennes, le club rhodanien se relance dans la course à l’Europe. Souvent décrié pour ses performances en dents de scie, l’attaquant lyonnais est actuellement le meilleur buteur en activité du championnat de France toutes saisons confondues. Un 100e but pour Bafé Gomis en Ligue 1. Le LOSC Ce week-end, ce sont eux qui réalisent la bonne opération. Vainqueurs 2-1 du Toulouse FC au stadium, les Lillois ont réalisé une des prestations les plus abouties de leur saison samedi soir. Etouffant littéralement un TFC inexistant avec du jeu construit, une défense solide et des occasions à foison, le LOSC a du terminer le match à 9 contre 11 après les exclusions consécutives de Franck Béria et Pape Souaré. Actuellement bon troisième, le LOSC est en mesure d’inquiéter Monaco, deuxième à seulement 6 points. Nolan Roux ouvre le score pour le LOSC à la conclusion d’une superbe action collective Le spectacle. Des buts à foison, du beau jeu sur la majorité des pelouses hexagonales et pas un seul 0-0 ce week-end. Le spectacle, bien trop souvent absent en Ligue 1 était bel et bien présent en cette 32e journée de Ligue 1. Même le match Bordeaux-Rennes, réputé pour être le plus soporifique du championnat chaque année a offert de belles actions et quatre buts. Résumé de Bordeaux-Rennes. Les flops : Aissa Mandi Auteur d’un doublé contre son camp face au Paris SaintGermain, l’international algérien a fait jaser ce week-end. Après un mois de février fructueux, le Stade de Reims gamberge et reste sur une série de 5 matchs sans victoire. Le PSG lui, conforte encore un peu plus sa place de leader grâce à ce succès 3-0. Du coup, Aissa Mandi, pourtant pas le plus mauvais sur la pelouse est forcément symbole de la défaite pour Reims ce Samedi. Résumé de PSG-Reims. La lutte pour le maintien Si le spectacle était au rendez-vous, le suspense en fin de classement, lui, s’amenuise de journée en journée. Encore ouverte il y a deux semaines, la course au maintien risque de ne plus être une course bien longtemps. Et si Ajaccio semble déjà en Ligue 2, Sochaux et Valenciennes effectuent tous deux de bien mauvaises opérations. Auteurs d’un match nul 2-2 après avoir mené 2-0 face à Bastia, les Doubistes ont 6 journées pour rattraper 8 points sur Evian ou Guingamp, respectivement 17e et 16e. Une mission qui semble compliquée. Pour les nordistes, défaits à Lyon, la tâche semble être plus abordable avec seulement six points de retard. Bastia-Sochaux, un nul qui n’arrange personne. L’AS Saint-Etienne Un derby et puis plus rien. Pourtant bien positionnés à leur 4e place, Saint-Etienne après avoir frappé un grand coup la semaine dernière à Lyon a fait un non-match face à Nice. Menés 1-0 par Nice jusqu’à la 91e minute de jeu, les Stéphanois ont du s’en remettre à un pénalty de Max-Alain Gradel pour égaliser dans les derniers instants. Un coup d’arrêt pour des verts qui semblaient pourtant gonflés à bloc avant le match. 1-1 score final, un match nul insipide qui n’arrange personne. Gradel égalise pour Saint-Etienne. Bordeaux et sa défense. Si cette année, Bordeaux-Rennes a réservé un spectacle agréable avec notamment le premier but en France de l’Uruguayen Diego Rolan, le mental de l’équipe girondine semble lui très friable. Rejoints à deux buts partout en seulement 4 minutes, le tout 3 minutes après le deuxième but bordelais, les Girondins affichent une inquiétante fébrilité défensive récurrente qui à force, les prive d’une éventuelle qualification européenne. Rennes, lui, a joué un match solide, emmenés par un Doucouré porteur d’espoirs. Un placement grossier des défenseurs offre l’égalisation à Alessandrini et Rennes. Le public marseillais Insultes, sifflets, bronca, malgré la victoire 3 buts à 1 de l’Olympique de Marseille grâce à un triplé d’André Ayew, l’ambiance au Stade Vélodrome était détestable ce Vendredi. Pourtant 6e du championnat à 3 petits points de Lyon, l’OM déçoit ses fans depuis le début de l’année et la fin de la saison semble très attendue. Comme un symbole, Jérémy Morel, habituellement tête de turc du vélodrome a été applaudi pendant le match. Illustration de la bronca marseillaise sur la réduction du score de Tallo. Les 3 plus beaux buts de la semaine 3 : Le superbe lob d’André Ayew dans un angle improbable. Marseille 1 – 0 Ajaccio 2 : Une frappe lointaine Valenciennes 1 – 2 Lyon somptueuse de Jordan Ferri. 1 : La volée « papinesque » de Djibril Cissé. Bastia 2 – 2 Sochaux Résultats : PSG 3 – 0 Reims AS Monaco 3 – 1 FC Nantes Toulouse 1 – 2 Lille Saint-Etienne 1 – 1 Nice Valenciennes 1 – 2 Lyon Marseille 3 – 1 Ajaccio Bordeaux 2 – 2 Rennes Bastia 2 – 2 Sochaux Lorient 1 – 1 Evian Guingamp 1 – 2 Montpellier Benjamin de Haro Ligue 1, 28e journée : Lyon renaît, Rennes en déliquescence De nouveau plein de rebondissements lors de ce 28e épisode de cette Ligue 1 2013-2014. Entre la courte échappée de Lille, le réveil miraculeux de Lyon, la préoccupante défaite de Marseille et l’inquiétant revers du Stade Rennais, retour sur une 28ème journée qui pourrait bien marquer un tournant. 8 points toujours L’écart entre les deux premiers, le Paris Saint-Germain et l’AS Monaco n’a toujours pas changé. Atomisant Bastia en Corse 3 buts à 0, les joueurs parisiens n’ont pas fait dans la dentelle. Emmenés notamment par un Ibrahimovic de gala de nouveau auteur d’un but (6e) et un Lavezzi, très en forme depuis février. Zlatan-Lavezzi, un duo gagnant que l’on retrouve d’ailleurs sur les deuxièmes et troisièmes buts parisiens. D’une talonnade (la deuxième décisive contre Bastia cette saison) ingénieuse du premier pour le deuxième tout d’abord (19e), puis, dans le même ordre, d’une déviation de la tête du Suédois pour l’Argentin (88e). Dominateur sans jamais vraiment être inquiété, Paris a fait le travail. Dimitar Berbatov, buteur pour sa première titularisation. (Source:Flickr) Tout comme son concurrent direct l’AS Monaco. Auteur d’un match maîtrisé avec à la clé un but de la recrue Berbatov (6e) pour sa première titularisation et un pénalty de James Rodriguez (55e), le club de la principauté s’impose 2 buts à 1 face à des Sochaliens motivés et revigorés. Mis en difficulté en seconde période, les Monégasques ont su résister aux assauts doubistes jouant crânement leur chance et réussissant même à marquer un but par l’intermédiaire d’Edouard Butin (83e). Au final, si le FC Sochaux est toujours 19ème, l’AS Monaco, lui, reste 2ème et compte encore une fois 8 points de retard sur le leader parisien. La course à l’Europe prend un nouveau virage Derrière les deux inamovibles leaders, la dernière marche du podium voit prendre place une bataille acharnée pour la Ligue des Champions. Et à ce petit jeu de massacre, c’est Lille qui a l’avantage. Vainqueurs faciles de Montpellier 2 buts à 0, les nordistes profitent du faux pas de Saint-Etienne à Lorient pour prendre quatre points d’avance sur le club du Forez. Les verts, auteurs d’une prestation décevante ce week-end ont perdu 1-0 sur le fil sur un pénalty de Jérémie Aliadière (90e). Pas imméritée pour les merlus qui profitent d’une erreur de débutant de Guilavogui, cette victoire donne de l’air aux joueurs de Christian Gourcuff qui remontent à la 11e place, à 11 points du premier relégable. Marvin Martin et le LOSC sont 3èmes au sortir de cette 28e journée. (Source:Wikimédia Commons) Mais la belle affaire de la semaine, c’est l’Olympique Lyonnais qui la conclut. Menés 1-0 à Bordeaux, le club rhodanien, comme au match aller, réussit à égaliser dans le temps additionnel par Bedimo (90+1). Mieux encore, grâce au premier but professionnel du jeune Corentin Tolisso à la 94e minute, Lyon arrache miraculeusement une victoire in-extremis mais méritée. D’une pierre, deux coups pour l’OL qui en même temps revient dans la course à la 3ème place et écarte Bordeaux de la course aux places européennes. Pour l’OM en revanche, les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas. Cueillis 1-0 au Vélodrome par des rivaux niçois opportunistes sur un superbe coup franc de Valentin Eyressic (66e), le club phocéen perd du terrain sur le LOSC et l’OL qui en profite même pour le doubler. Une irrégularité inquiétante au vu de la pauvre prestation menée par les marseillais. Les Bretons s’ensablent Lorient, leader des clubs bretons au classement avec une 11e place. Impensable il y a encore quelques années. Pourtant, cette année, il ne fait pas bon jouer au football en Bretagne. En symbole, le FC Nantes. Auteurs d’un nul 2-2 contre Ajaccio, bon dernier, le promu n’a toujours pas gagné le moindre match depuis le 12 Janvier dernier. Pire équipe des matchs retours à égalité avec son adversaire du soir, les canaris peuvent se faire du souci pour un avenir, encore assombri par une interdiction de recrutement pour les deux prochaines années. Le FC Nantes et Djordjevic en pleine tourmente. (Source:Wikimédia Commons) Toutefois, si la situation nantaise semble inquiétante, que dire de celle du Stade Rennais, véritable symbole de l’inconstance cette saison. Avec une deuxième défaite d’affilée pour les rennais, cette fois sur la pelouse du 18ème Valenciennes 2 buts à 1, les rouges et noirs sont désormais 16e et ne pointent plus qu’à 6 longueurs de leur adversaire du soir. Quant à Guingamp, 14e, défait 1-0 sur sa pelouse par Evian, 17e, le maintien risque d’être plus difficile que prévu à assurer. Ligue 1 / 28ème journée : Bastia 0-3 PSG Monaco 2-1 Sochaux Lille 2-0 Montpellier Lorient 1-0 Saint-Etienne Marseille 0-1 Nice Bordeaux 1-2 Lyon Toulouse 3-2 Reims Guingamp 0-1 Evian Valenciennes 2-1 Rennes Nantes 2-2 Ajaccio Benjamin de Haro Ligue 1, 25e journée : Reims surprend, Sochaux y croit Des leaders qui tiennent leur rythme, des potentiels troisièmes qui stagnent, une course à l’Europe mouvementée et des condamnés qui gagnent. Bienvenue dans la 25e journée de Ligue 1. La course au titre continue de plus belle Une semaine après sa confrontation contre son rival direct pour le titre, le PSG ouvrait cette fois le bal de cette 25e journée vendredi soir en recevant Valenciennes, actuel 18e. Une rencontre maîtrisée par un Paris Saint-Germain impressionnants de maîtrise grâce notamment à un Lavezzi de haute volée. Très remuant, l’Argentin ouvre d’ailleurs le score dès la 18e minute du pied gauche, profitant en renard des surfaces d’un coup-franc d’Ibrahimovic repoussé par le mur et est passeur décisif sur le troisième but parisien du défenseur valenciennois Gary Kagelmacher qui signe un contre-son-camp bien malheureux (52e). Il est aussi à l’origine du second but parisien en remisant parfaitement le ballon pour Cabaye dont la reprise échoue sur Ibrahimovic qui marque d’une demi-volée (50e). Au final, un score de 3-0 pour le PSG qui aurait pu s’imposer sur une marge plus importante s’il n’avait pas manqué autant d’occasions franches. Un défaut qu’il faudra assurément gommer dès mardi, pour un déplacement loin d’être évident du coté de Leverkusen en huitièmes de finale de Ligue des Champions. Puis, dès le lendemain, son dauphin l’AS Monaco effectuait un déplacement périlleux du coté de Bastia, vaillant 8e de Ligue 1. Vainqueurs 2-0 d’une formation corse légèrement timorée, les Monégasques s’en sont encore remis à James Rodriguez pour s’imposer. D’un splendide coup-franc juste avant la mi-temps tout d’abord (45e), puis d’une frappe à ras de terre à la suite d’un raid du milieu du terrain (71e). Au terme de cette 25e journée, l’ASM est à cinq points des Parisiens et peut encore espérer ravir le trophée au champion en titre. L’âpre confrontation pour l’Europe Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas. L’adage est vrai. Mais pas dans l’optique de la lutte pour la 3ème place. Auteurs depuis leur confrontation directe il y a exactement un mois, de contres-performances régulières à peine ponctuées par une victoire de chaque coté, le LOSC et l’AS Saint-Etienne n’ont encore une fois pas saisi l’occasion de se tenir à bonne distance. Le LOSC a ouvert le bal Dimanche. Auteur d’un nul 2-2 contre Evian-Thonon-Gaillard, le club nordiste a eu très peur et a frôlé la défaite avant qu’un but miraculeux de Ryan Mendes dans le temps additionnel (90+3) ne vienne sauver les protégés de René Girard. Coupables d’une performance en deça de leurs réelles possibilités, les Lillois laissent des regrets à des Savoyards entreprenants et joueurs qui ne sont qu’à trois points de la zone rouge. L’AS Saint-Etienne, elle, a conclu cette 25e journée Dimanche soir face à un concurrent direct : l’OM, 5ème de Ligue 1. Auteur d’un match soporifique au possible, le club du Forez s’est fait une frayeur. Menés 1-0 depuis la 64e minute par des Marseillais tout aussi réfractaires au jeu par l’intermédiaire de Nicolas N’Koulou, les hommes de Christophe Galtier ont arraché l’égalisation dans les toutes dernières minutes du match grâce à Brandao (90+1), jusque-là inexistant. Dans le reste des matchs pour une qualification en coupe d’Europe, Lyon, grâce à une victoire 3-1 face à une faiblissime équipe d’Ajaccio remonte à la 6e place et s’invite dans la course après un début de saison mitigé. Vainqueur 1-0 de bordelais plus mordants mais inefficaces devant le but, le Stade de Reims, lui, est la surprise de cette 25e journée. Club phare du football français lors de son glorieux passé, les champenois sont 7ème à 3 points de la quatrième place et peuvent prétendre jouer les trouble-fêtes dans cette lutte pour l’Europe. La bataille pour le maintien relancée Paradoxalement, s’il est une bataille dans laquelle les affrontements sont acharnés, c’est bien celle engagée pour ne pas descendre. Et à ce petit jeu là, Guingamp semble s’écrouler. Actuellement embourbé dans une série de 10 matchs sans victoire, le club breton s’est encore incliné ce weekend, cette fois face à des Sochaliens combatifs que tout le monde voyait déjà en Ligue 2, il y a de cela quelques semaines encore. Loin d’être résignés, les Doubistes grâce à leur Zambien Sunzu (84e) s’octroient le droit de rêver encore quelques mois. A quelques places de là seulement, Rennes et Montpellier se sont neutralisés sur le score de deux buts partout. Les Rennais, grâce au très beau match de leur recrue Ola Toivonen auteur d’un doublé, obtiennent un bon nul contre des Montpellierains assurant le nul à la dernière minute par Camara (90e). Résultats complets de cette 25e journée : PSG 3-0 Valenciennes Bastia 0-2 Monaco Nice 0-0 Nantes Reims 1-0 Bordeaux Rennes 2-2 Montpellier Lorient 1-3 Toulouse Sochaux 1-0 Guingamp Lyon 3-1 Ajaccio Evian 2-2 Lille Saint-Etienne 1-1 Marseille Benjamin de Haro Mercato Ligue 1 : le bilan Le mercato enfin achevé, l’heure est au bilan. Des retours en force, des arrivées surprises, des bons coups, ou parfois même des transferts qui ont tout du parfait flop, le marché hivernal réserve des surprises à chaque coup. Un recrutement mitigé pour les deux gros Si le mercato d’été nous a offert un beau duel entre le PSG et l’AS Monaco en matière de transferts, force est de constater que cet hiver, le match était plutôt timoré entre les deux géants financiers de la Ligue 1. Miné par la blessure de sa star colombienne Falcao survenue deux jours avant le prêt à Everton de l’attaquant Lacina Traoré pourtant acheté 10 millions d’euros à l’Anzhi Makatchkala quelques jours plus tôt, le club de la principauté a dû se rabattre sur Dimitar Berbatov. Ex-star de Leverkusen et de Manchester United, l’avant-centre bulgare a été prêté aux monégasques par son club actuel : Fulham. Acheté notamment pour faire de la publicité du coté des marchés financiers de l’est de l’Europe où il est une véritable star, l’arrivée de Berbatov fait débat. Tout comme celles des défenseurs Echiéjilé, ancien Rennais en provenance de Braga et Abdennour, l’excellent défenseur toulousain qui devra prouver son aptitude à passer le palier supérieur. Du côté parisien en revanche, un seul renfort. Celui de l’international français Yohan Cabaye. Recruté pour 20 millions d’euros, l’ex-milieu de terrain de Newcastle malgré ses évidentes qualités fait débat au sein de supporters parisiens qui attendaient un nom plus ronflant. Pourtant, l’ancien Lillois est très apprécié par Laurent Blanc. Déjà courtisé à l’époque où l’actuel entraîneur parisien exerçait à Bordeaux, puis sélectionné automatiquement par ce dernier pendant sa période de sélectionneur, Yohan Cabaye est un membre permanent de la check-list de Laurent Blanc depuis des années et était déjà pressenti au PSG depuis juillet dernier. Au final, un marché des transferts prudent pour les deux formations qui ne sont distantes que de cinq points en championnat aujourd’hui. Un mercato agité dans les autres clubs Cabaye n’est toutefois pas la seule recrue de retour en France. Annoncé du coté de Montpellier l’été dernier, Djibril Cissé a finalement rejoint Bastia cet hiver. Libéré par le Kuban Krasnodar et divisant son salaire par deux, l’international a signé un contrat de 18 mois avec le club corse. Un espoir pour des Bastiais en mal d’attaquants performants depuis les départs de Thauvin et Modeste en juillet dernier. Le SCB qui enregistre également le retour en prêt pour six mois de Sambou Yatabaré. Ayant quitté Bastia l’été dernier pour Olympiakos, le joueur malien effectue cet hiver le chemin inverse. Autre retour, celui de Guillaume Hoarau. Décimé par les blessures et le départ d’Obraniak au Werder Brême, l’effectif aquitain a enregistré le retour en France de l’attaquant réunionnais, transfuge du Dalian Aerbin en Chine. Auteur d’un flop monumental au sein de l’empire du milieu avec 4 petits buts en 22 matchs et un statut de remplaçant, l’ex-parisien signé pour 6 mois est un véritable coup de poker. D’autres joueurs sont également revenus en France alors que leur situation à l’étranger s’enlisait. C’est le cas de Mbaye Niang. Simple alternative au Milan AC, l’attaquant français a été prêté pour six mois à Montpellier. Auteur de 3 buts en autant de matchs et déjà encensé par Roland Courbis, son entraîneur, le joueur de 19 ans a tout de la bonne affaire. Et tant pis si Nicolas St-Ruf, venu du RC Lens, la deuxième recrue du club héraultais ne semble pas être aussi bon que son clone dans le jeu Football Manager. De bonnes affaires dont Saint-Etienne a bien profité. Cinquième à la trêve et en course pour l’Europe, le club stéphanois enregistre le retour au bercail de Joshua Guilavogui, véritable flop du coté de l’Atlético Madrid, en prêt pour six mois et le retour en France de Benoît Trémoulinas, refusé par Bordeaux, et prêté par le Dynamo Kiev pour six mois avec option d’achat. Côté OM en revanche, c’est le calme plat. Agité en coulisses, le club n’a enregistré qu’une seule arrivée, celle de Brice Dja Djédjé, le défenseur ivoirien d’Evian. Côté départ, Kassim Abdallah fait lui le chemin inverse et part du côté de la Savoie où il rejoindra Tulio de Melo, transfuge de Lille. Un LOSC qui a accueilli Sébastien Corchia la semaine dernière. Recruté pour 1,5 million seulement, le départ à bas prix de l’ex-défenseur sochalien symbolise le mercato catastrophe du club doubiste qui, en plus d’avoir récupéré un Pierre-Alain Frau en pré-retraite, a aussi récupéré Jordan Ayew, pestiféré à Marseille et les agents libres Florian Marange, tricard à Crystal Palace et Yohann Pelé, sans club depuis son départ de Dijon. Enfin, un recrutement semble plus malin que les autres : celui du Stade Rennais. Emmenés par un Philippe Montanier ambitieux, les Bretons récupèrent l’attaquant du PSV Eindhoven Ola Toivonen, le grand espoir d’Auxerre Paul-Georges Ntep et le milieu polonais Kamil Grosicki, très apprécié en Turquie. Benjamin de Haro