18 octobre - Réseau de veille en tourisme

Transcription

18 octobre - Réseau de veille en tourisme
Le bulletin électronique du Réseau de veille en tourisme
Une initiative de la Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM
Partenaires principaux
ÉDITION DU 18 OCTOBRE 2006
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Les Québécois à l'étranger: évolution du marché, 2005 vs 2003
Ce qui se passe dans l'hôtellerie... mode ou tendance?
Client ou employé: même «mode d'emploi»! (Compte rendu de conférence)
Pour séduire votre clientèle, faites-lui aussi découvrir les alentours!
Le Planificateur de Routes Cyclables: la technologie au service du cyclotourisme
CAPSULE - Une suite hôtelière nouveau genre
Les Québécois à l'étranger: évolution du marché, 2005 vs 2003
[11 septembre 2006] Comment le marché touristique québécois a-t-il évolué de 2003 à 2005?
L'Europe s'avère de plus en plus attirante aux yeux des Québécois, alors que des destinations
comme l'Allemagne et l'Italie enregistrent des gains spectaculaires quant au nombre de nuitées
touristiques en 2005 comparativement à 2003.
La rareté et la disponibilité des données traitant du tourisme expéditif international n'empêchent pas que cela
demeure un volet important de notre industrie touristique. C'est pourquoi, il y a près de deux ans, le Réseau de
veille faisait le point sur le comportement de voyages des Québécois vers l'étranger. Nous récidivons, en
comparant cette fois les données de 2005 avec les précédentes (2003).
De plus en plus de voyages à l'étranger
Bien sûr, le Québec figure au premier plan pour les voyages des Québécois. Ces derniers ont néanmoins
effectué plus de 4,8 millions de voyages d'une nuit ou plus à l'étranger en 2005, soit l'équivalent de 37,4
millions de nuitées. On constate que les Québécois passent de plus en plus de temps à l'extérieur du
Québec, alors qu'on enregistre une croissance de 16% des nuitées par rapport à l'année 2003. (Lire aussi: Où
vont les Québécois à l'étranger?) Quant aux dépenses touristiques internationales des Québécois, elles ont
aussi augmenté de 16% pour la même période, atteignant les 3,17 milliards de dollars. Rappelons que toutes
les dépenses excluent les transactions engagées au Canada.
Les destinations outre-mer gagnent du terrain par rapport aux États-Unis. L'ensemble des voyages des
Québécois chez nos voisins du Sud a atteint 18,7 millions de nuitées, soit le même nombre que pour les
voyages vers des destinations d'outre-mer. En 2003, la différence de nuitées s'élevait à 600 000 en faveur des
déplacements vers les États-Unis. Les Québécois ne sont pas différents des autres touristes; ils cherchent à
découvrir de nouveaux horizons et délaissent progressivement les lieux plus traditionnels.
États-Unis: domination de la Floride
Déjà confortablement installée en première position, la Floride continue de dominer comme destination,
accaparant plus de 8,4 millions de nuitées, soit 45% du total des nuitées (graphique 1, mais non illustrée en
raison de son importance disproportionnée). Le Maine obtient le plus grand écart par rapport à 2003, cet
État enregistrant une hausse de 331 000 nuitées. Les États du Massachusetts, de New York et du Vermont
présentent également des hausses statistiques assez fortes. Soulignons l'étonnante performance du Texas qui a
vu son nombre de nuitées québécoises doubler depuis 2003.
Le Globe-Veilleur, le bulletin électronique du Réseau de veille en tourisme
Édition du 18 octobre 2006
Les dépenses touristiques des Québécois réalisées en sol américain pour des voyages d'une nuit et plus en
2005 ont totalisé 1,42 milliard de dollars, soit une augmentation de 14% (graphique 2). À elle seule, la Floride
a reçu plus de un demi-milliard de dollars.
Tout comme pour le nombre de nuitées, les États de la Nouvelle-Angleterre et de New York ont réalisé des
gains intéressants en matière de recettes touristiques. Viennent s'ajouter au paysage la Californie et le Nevada
où les Québécois dépensent beaucoup en raison de séjours plus longs et de dépenses quotidiennes plus
élevées. Ces dernières atteignent en moyenne 134 dollars par jour en Californie et 212 dollars au Nevada, lieu
du divertissement par excellence. On remarque aussi qu'Hawaï, destination soleil long-courrier, semble en perte
de vitesse.
Copyright © 2006 Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM,
Page 2 sur 16
www.veilletourisme.ca. Tous droits réservés
Le Globe-Veilleur, le bulletin électronique du Réseau de veille en tourisme
Édition du 18 octobre 2006
Outre-mer: une forte attirance
Une multitude de destinations s'offre désormais aux Québécois, leur permettant de sortir des sentiers battus.
Les voyages vers des pays outre-mer ont enregistré une croissance de plus de 18% en termes de nuitées de
2003 à 2005 (graphique 3). Au cours de la même période, le nombre de nuitées aux États-Unis a augmenté de
14%.
On assiste à un engouement remarquable des Québécois pour les destinations européennes avec, en tête de
liste, la France qui a enregistré à elle seule un gain de près de un million de nuitées. Les taux de croissance des
départs vers l'Italie, l'Allemagne, l'Espagne et la Belgique sont encore plus spectaculaires. Le Royaume-Uni
toutefois enregistre une baisse de 16%. Le taux de change avec l'euro ne semble pas être un facteur décisif,
puisqu'il a peu fluctué par rapport au dollar canadien de 2003 à 2005. On doit toutefois prendre en compte la
durée des séjours qui s'inscrit comme un facteur d'influence quant au nombre de nuitées. À titre d'exemple, la
durée moyenne des séjours en France est passée de 15,8 à 13,7 nuitées de 2003 à 2005, alors qu'en
Allemagne elle a presque doublé, passant de 7,8 à 14,6 nuitées.
Du côté des destinations soleil, les gains sont plus modestes, se rapprochant davantage de la croissance
moyenne globale de 18%. Les destinations éloignées semblent avoir été massivement délaissées par les
Québécois avec un nombre de nuitées en chute du côté des pays éloignés comme l'Australie et la Thaïlande.
L'Inde a par ailleurs enregistré une forte hausse des nuitées (48%). Difficile d'évaluer l'effet réel de la
catastrophe du tsunami dans la région de l'Asie du Sud-Est, mais on observe d'importantes baisses de la
clientèle québécoise dans certaines destinations.
Quant aux dépenses touristiques en Thaïlande, en Inde et aux Philippines, elles ont diminué de façon
importante (graphique 4). À l'exception d'une baisse notable pour le Royaume-Uni, on constate une
augmentation significative des dépenses dans toutes les autres destinations populaires. On remarque aussi le
retour en force de la Belgique qui a gagné plusieurs positions en quadruplant ses recettes issues du marché
québécois.
Copyright © 2006 Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM,
Page 3 sur 16
www.veilletourisme.ca. Tous droits réservés
Le Globe-Veilleur, le bulletin électronique du Réseau de veille en tourisme
Édition du 18 octobre 2006
Les États-Unis, la Floride en tête, continuent d'attirer un grand nombre de Québécois. Plusieurs destinations
européennes, hormis le Royaume-Uni qui est en baisse, gagnent du gallon avec des taux de croissance
importants. Les plus fortes progressions ont été enregistrées au Maine, au Massachusetts, au Texas, en
Belgique, en Italie, en Allemagne et en France.
Quant aux dépenses touristiques des Québécois, elles sont en baisse dans certaines destinations long-courrier
telles que la Thaïlande, l'Australie, l'Inde et Hawaï, de même qu'au Royaume-Uni. Les statistiques montrent
toutefois une forte hausse en Belgique, en Espagne et en Allemagne, notamment.
Claude Péloquin
Source:
-
Statistique Canada. «Enquête sur les voyages internationaux», traitement spécial, 2005.
Ce qui se passe dans l'hôtellerie... mode ou tendance?
[25 septembre 2006] Le secteur de l'hébergement s'éclate. Qu'est-ce qui est une mode ou une
tendance? Jusqu'où faut-il aller pour satisfaire tous les goûts et pour répondre à tous les styles de
vie? Pas facile la vie d'hôtelier aujourd'hui!
Mode ou tendance? Les modes passent et les clients aussi...
Une mode présente un caractère éphémère, une adoption rapide et passagère. À l'inverse, la tendance désigne
une notion de durée, une direction, un mouvement d'évolution qui affecte un phénomène.
Le type de mobilier, la couleur et la décoration sont soumis aux diktats de la mode. Plusieurs propriétaires
d'hôtels branchés s'engagent dans une escalade de coûts où les goûts du moment passent et les clients aussi.
La technologie, quant à elle, relève de la tendance, alors que le service Internet haute vitesse est devenu un
outil presque indispensable au quotidien.
Copyright © 2006 Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM,
Page 4 sur 16
www.veilletourisme.ca. Tous droits réservés
Le Globe-Veilleur, le bulletin électronique du Réseau de veille en tourisme
Édition du 18 octobre 2006
Un secteur où l'on ne s'ennuie pas!
Dans les années 1960 et 1970, les franchises hôtelières, les hôtels dans les aéroports et le long des axes
routiers importants se sont multipliés. On installait le téléphone dans les chambres. Dans les années 1980, on
parlait de segmentation et de nouvelles chaînes présentant différentes catégories de services et de prix
voyaient le jour. La décennie suivante a été plus difficile en raison de la guerre du Golfe et de la récession
économique, et le secteur hôtelier a mis du temps à s'en relever.
Qu'en est-il des années 2000 rythmées par les catastrophes successives que l'on connaît et par la révolution
technologique avec Internet en tête? Comment départager ce qui est mode de ce qui est tendance?
•
•
•
•
•
•
•
•
De nouvelles chaînes apparaissent alors que d'autres se redéfinissent.
Le design et la démesure de l'architecture sont devenus une façon de se distinguer, mais à quel prix?
(Lire aussi Surenchère, démesure et originalité.)
Les lifestyle hotels se développent.
En opposition, certains hôteliers s'engagent dans le no-frills (service de base sans extras).
La concurrence s'affronte sur le terrain de l'image de marque (brand), des prix, des services (centres
de santé, d'entraînement, de yoga), des programmes de fidélisation, de l'aménagement (espace,
matelas), de la techno (Internet haute vitesse, Wi-Fi, lecteur MP3, télé au plasma).
Les lobbys d'hôtel changent de vocation, les spas deviennent la norme dans le haut de gamme, les
chambres anti-allergènes font leur apparition, les salles de bains se mettent au goût du jour avec en
prime les minibars de produits de bien-être (bougie parfumée, sels de bain, etc.).
Les hôteliers s'engagent dans la surenchère des services et des équipements.
L'hébergement s'éclate: hôtel de charme, hébergements alternatif et insolite, hôtel capsule, hôtel sous
l'eau, condo-hôtel, location de maisons, camping de luxe, hôtel pet-friendly et même location de sofas.
L'hôtel est devenu un produit touristique en soi et on parle désormais d'expérience.
Avec l'avènement du Web 2.0, on peut penser que l'appréciation des gens et leur notation prendront le pas sur
le bon vieux système de classification. (Lire aussi Web 2.0, vous n'avez pas fini d'en entendre parler!) En effet,
l'hôtelier ne peut plus s'asseoir sur ses étoiles car les clients, sur différents blogues et sites comme TripAdvisor,
commentent tant les oreillers de l'hôtel que son stationnement, recommandent ou déconseillent un
massothérapeute et y vont de leur appréciation sur la cuisine.
Personnalisation et segmentation vont de pair
La surenchère des services et des équipements n'entraîne-t-elle pas une hausse de prix non désirée par le
client? Qu'est-ce que ce dernier veut vraiment et combien est-il prêt à payer pour satisfaire ses besoins et ses
attentes?
Selon une enquête de DK Shifflet & Associates, l'absence de tracas (que tout fonctionne bien ou que les
problèmes soient résolus rapidement) et un environnement sans fumée se classaient en tête de liste des
attentes, devançant les éléments de confort en vogue comme le lit haut de gamme et les produits de beauté de
qualité. Bien que les gens aiment les nombreuses améliorations apportées aux chambres, les prix qui y sont
associés les obligent à choisir un établissement adapté à leur portefeuille et non à leur goût. Il ne faut pas se
leurrer, la localisation de l'hôtel et le prix de la chambre resteront parmi les principaux critères de choix, à
moins que l'hôtel ne devienne une destination en soi. (Lire aussi L'hôtel et le client d'affaires.)
Ce sont plutôt les attentes qui viennent brouiller les cartes et sur lesquelles la segmentation s'effectue. Que
veulent le voyageur d'affaires, les générations X, Y, baby-boomer et senior, la famille, le branché, l'écolo, le
vacancier aisé financièrement, l'étudiant, etc.?
Copyright © 2006 Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM,
Page 5 sur 16
www.veilletourisme.ca. Tous droits réservés
Le Globe-Veilleur, le bulletin électronique du Réseau de veille en tourisme
Édition du 18 octobre 2006
Les installations luxueuses et les produits haut de gamme ne montrent pas de signes d'essoufflement. Les gens
qui voyagent souvent apprécient les multiples services, les extras et le luxe.
Un mouvement se dessine dans le milieu hôtelier: la personnalisation de la chambre d'hôtel. Équipements,
odeurs, couleurs, sons ou visuels, le client est en voie de personnaliser sa chambre selon ses goûts et ses
besoins: oreiller de plume, Highland Scotch, senteur de vanille, téléchargement des photos de la famille dans
des cadres au plasma, affichage d'un paysage virtuel dans la fenêtre en remplacement de la vue sur l'immeuble
voisin, exerciseur pour tenir la forme, etc. On verra poindre dans la chambre d'hôtel des espaces polyvalents,
configurables et adaptables pour y aménager un espace de travail, de relaxation, de fitness ou une aire de jeux
pour les enfants, selon les besoins du voyageur. À préciser lors de la réservation svp!
Les besoins, les attentes... investir là où ça compte!
Dans ce milieu, l'avantage concurrentiel et la différenciation sont éphémères. Sitôt les draps de coton 600 fils,
le lit superconfort et l'écran de télé au plasma publicisés, sitôt la concurrence emboîte le pas. Il convient alors
de se créer une personnalité en fonction du segment de clientèle que l'on veut attirer. Impossible de plaire à
tout le monde!
Il importe de connaître son produit, de comprendre le consommateur et de miser sur la qualité. Il faut aussi se
demander qu'est-ce qui rapporte le plus, qui ajoute une plus-value et quels sont les besoins de la clientèle
cible. La valeur n'est pas associée qu'aux dollars, c'est aussi une question d'émotion. Les recherches
démontrent qu'une personne est prête à payer plus cher pour quelque chose qui lui apporte de la satisfaction,
un bien-être.
Souvent, ce sont les petits investissements, la qualité du service, les éléments qui facilitent le séjour du visiteur
et une touche de personnalisation qui font la grande différence.
Michèle Laliberté
Sources:
- Betts, Kate. «A Hotel Guru Changes Rooms», Time Magazine Online, [www.time.com], 7 août 2006.
- D.K. Shifflet & Associates. «Travel Trends Turn!», AHLA Summit Presentation, printemps 2006.
- Ehotelier.com. «Hotel of the Future: Download Your Dream Room», [ehotelier.com], 6 septembre 2006.
- Hotels Magazine. «The Future», [www.hotelsmag.com], août 2006.
- Hotels Magazine. «Celebrating Forty Years of HOTELS Magazine», [www.hotelsmag.com], août 2006.
- Orlando Sentinel. «For Hotel Guests, Mints on Pillows No Longer Suffice», 21 septembre 2006.
- PriceWaterHouseCoopers. «Standing Out In a Crowd: PriceWaterHouseCoopers' Fourth European Lifestyle
Hotel Survey 2006», 14 septembre 2006.
- The Associated Press. «Companies Envision Hotels of the Future», 18 septembre 2006.
- Travelweekly. «NYLO Hotels Reveals Plans for First Two Properties in Brand», [www.travelweekly.com], 19
septembre 2006.
- Yancey, Kitty Bean. «In-Room Beauty Bar», USA Today, 26 septembre 2006.
Client ou employé: même «mode d'emploi»! (Compte rendu de conférence)
[2 octobre 2006] Le gestionnaire s'échine à définir une expérience mémorable pour le client, à le
fidéliser, à créer son appartenance à une marque, mais lorsqu'il s'agit d'un employé, que fait-il? Et
bien, il devrait faire le même exercice. Aujourd'hui, gérer représente un défi de taille dont les
enjeux s'avèrent complexes. Si chaque gestionnaire faisait un examen de conscience en se posant la
question suivante: «Pourquoi un employé voudrait-il rester dans mon organisation»?
Le Conseil québécois des ressources humaines en tourisme (CQRHT) tenait, le 28 septembre dernier, sa 6e
journée RH de l'industrie touristique, intitulée «La main-d'oeuvre: de la gestion à la séduction». Deux
conférenciers ont expliqué combien il était important de mobiliser et de fidéliser ses employés, particulièrement
dans un contexte où une pénurie de travailleurs est annoncée, la concurrence avec d'autres secteurs d'activité
pour attirer les employés s'intensifie, le roulement du personnel s'avère coûteux pour une entreprise et où,
dans les prochaines années, les gens sur le marché du travail auront le choix. (Lire aussi: Le recrutement de la
main-d'oeuvre en tourisme: il est minuit moins une!)
Copyright © 2006 Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM,
Page 6 sur 16
www.veilletourisme.ca. Tous droits réservés
Le Globe-Veilleur, le bulletin électronique du Réseau de veille en tourisme
Édition du 18 octobre 2006
«Qu'est-ce qui vous séduit chez votre/un employeur, vous mobilise, vous fidélise?»
Un panel d'employés «heureux» ont témoigné de leur expérience de travail dans l'industrie touristique (Centre
d'Arts d'Orford, Publications LCR, Mer et Monde Écotours, Station touristique Duchesnay, Office de tourisme et
des congrès de Trois-Rivières, Cage aux sports, SkiBromont.com, Fairmont Le Reine Élizabeth). En réponse à la
question ci-dessus, voici les points qu'ils ont soulevés:
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
un emploi qui rejoint mes passions;
un milieu qui permet de s'épanouir;
des stimuli, de la formation, des marques de confiance font en sorte que l'on devient un meilleur
employé;
l'écoute et les remarques positives sur le travail;
la confiance et la liberté d'action;
des gestes sincères;
des tâches motivantes et variées, le travail en équipe;
l'ambiance du bureau et de l'équipe, l'ouverture et la souplesse de la direction;
le contact avec le public, les accueillir et avoir la satisfaction de leur apprendre quelque chose;
se sentir valorisé;
un sentiment de fierté de représenter l'entreprise;
etc.
La cohérence entre l'avant-scène et l'arrière-scène est de mise
Combien de gestionnaires mettent tous leurs efforts à satisfaire leur clientèle et négligent le bien-être de leurs
employés? À l'avant-scène, tout brille, tout n'est que luxe, alors que parfois, à l'arrière-scène, les employés
sont confinés dans des locaux exigus et laissés à eux-mêmes.
Le respect du client passe par le respect des employés et le gestionnaire doit rester cohérent dans ses
approches. L'employé représente l'image de l'entreprise et est partie prenante dans le succès de l'expérience
client.
On ne gère pas les employés comme on gère des chiffres, des tâches, des processus ou des machines. Bien
souvent, ce sont eux qui font la différence et qui permettent de donner une couleur au service. Et ils doivent
sentir qu'ils font la différence.
Pas facile d'être un gestionnaire aujourd'hui
La diversification du profil des travailleurs (baby-boomers, générations X et Y) bouleverse le milieu du travail. Il
faut bien connaître ces profils, car les différentes générations ne recherchent, ni ne priorisent, ni ne valorisent
les mêmes choses. (Lire aussi: Seniors, baby-boomers, générations X et Y - des clients, mais aussi des
employés.)
Le baby-boomer attend du leadership de son superviseur, tandis que la génération Y veut plutôt qu'il joue le
rôle d'un coach, d'un conseiller. Le baby-boomer se sent à l'aise dans une culture d'entreprise traditionnelle
(loyauté à l'entreprise, respect de la hiérarchie, structure de communication, etc.). À l'inverse, les générations
X et Y recherchent l'autonomie, un moyen de réaliser leur vie personnelle, l'innovation, le partage des idées.
Pour ces derniers, la supervision s'exerce sous le mode d'échanges plutôt que sous la forme traditionnelle où le
patron donne des ordres.
Le salaire, un facteur de rétention, mais pas de fidélisation!
Rétention ou fidélisation... rhétorique du langage ou subtilité du discours, direz-vous? Pas vraiment! Rétention
signifie retenir l'employé avec des conditions et des avantages (souvent monétaires) alléchants, sans pour
autant que cela influence sa performance et son plaisir au travail. Fidélisation veut dire lui donner le goût de
rester dans l'organisation et lui apporter une satisfaction au travail; l'employabilité (voir le tableau ci-dessous)
constitue le levier d'intervention le plus important pour y arriver.
Copyright © 2006 Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM,
Page 7 sur 16
www.veilletourisme.ca. Tous droits réservés
Le Globe-Veilleur, le bulletin électronique du Réseau de veille en tourisme
Édition du 18 octobre 2006
Le salaire attire l'employé, le salaire retient l'employé, mais le salaire ne fidélise pas l'employé. Il constitue une
stratégie à court terme, car il faut beaucoup plus pour mobiliser le personnel. En fait, le salaire arrive au 4e
rang en ce qui a trait aux facteurs de fidélisation d'un employé, après la mobilisation, les défis et les objectifs,
de même que la formation.
Mobiliser, c'est parler de «nouveau management»
La motivation est décrite comme un ensemble de besoins et d'aspirations qu'un individu tente de satisfaire,
tandis que la mobilisation met en place les conditions pour que l'individu puisse assouvir ses besoins et ses
aspirations. En fait, on mobilise ses employés afin qu'ils trouvent la motivation de bien faire leur travail.
Comment? Mobiliser requiert de la part du gestionnaire des actions, des discours, des façons de faire et des
façons d'être.
Il n'existe pas de formule magique, plutôt de multiples gestes qu'il faut prendre le temps d'accomplir (voir
tableau). Trop occupé par les opérations? Alors pourquoi ne pas déléguer certaines tâches et prendre le
temps d'assumer son rôle de gestionnaire. D'un côté de la balance, prendre le temps d'écouter le personnel
et faire en sorte qu'il soit heureux au travail et, donc, plus productif et plus efficace. De l'autre, perdre son
temps à recommencer sans cesse un processus d'embauche coûteux et à essayer de gérer la perte d'efficacité
et de productivité qui s'ensuit. Est-ce un choix difficile à faire?
Copyright © 2006 Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM,
Page 8 sur 16
www.veilletourisme.ca. Tous droits réservés
Le Globe-Veilleur, le bulletin électronique du Réseau de veille en tourisme
Édition du 18 octobre 2006
Il faut même gérer les départs en établissant un diagnostic:
•
•
•
•
analyse du taux de roulement en ventilant selon plusieurs facteurs (catégories d'emplois, sexe, âge,
ancienneté, etc.);
identification des causes de départs;
transparence auprès de l'équipe de travail (explication des causes du départ);
conservation des liens avec l'employé qui a quitté (dîner à son départ, envoi du journal interne,
invitation aux événements de l'entreprise).
Si l'employé est bien encadré lors de son départ, l'image de l'entreprise en sera d'autant plus valorisée, non
seulement auprès de celui qui quitte, mais aussi auprès des employés en poste.
Michèle Laliberté
Sources:
Conseil québécois des ressources humaines en tourisme (CQRHT). «La main-d'oeuvre: de la gestion à la
séduction», 6e journée RH de l'industrie touristique, 28 septembre 2006:
- Dubois, Didier. «Cessez d'attirer... fidélisez!», atelier-conférence.
- Drolet, Muriel. «La mobilisation des personnes au travail. Le rôle du gestionnaire», atelier-conférence.
- Panel. «Qu'est-ce qui vous séduit chez votre/un employeur, vous mobilise, vous fidélise? Des employés
heureux au travail nous parlent.»
Copyright © 2006 Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM,
Page 9 sur 16
www.veilletourisme.ca. Tous droits réservés
Le Globe-Veilleur, le bulletin électronique du Réseau de veille en tourisme
Édition du 18 octobre 2006
Pour séduire votre clientèle, faites-lui aussi découvrir les alentours!
[27 septembre 2006] Les consommateurs aiment voir ce qu'ils achètent! Les hôteliers l'ont bien
compris et la majorité d'entre eux proposent désormais des vues des chambres et des aires
publiques de leurs établissements afin de séduire la clientèle. Toutefois, les clients accordent aussi
de l'importance à la localisation lors de la sélection d'un hôtel. De la vidéo à l'image satellite,
plusieurs solutions permettent désormais de montrer les environs immédiats d'un établissement.
Localisation vs caractéristiques des environs!
La localisation joue un rôle primordial dans le choix d'un hôtel. Souvent, cette sensibilité découle simplement
d'une préoccupation du client pour un accès routier facile, pour la proximité de l'aéroport ou de la gare ou
encore d'une préférence pour un quartier ou un secteur. Pour les gens d'affaires, la localisation à proximité du
lieu d'affaires est d'ailleurs un important critère de sélection d'un établissement. (Lire aussi: L'hôtel et le client
d'affaires.)
L'ajout de simples cartes routières répond à de telles préoccupations en permettant de positionner
géographiquement l'hôtel, les voies d'accès et les infrastructures majeures (aéroports, terminaux, centres de
congrès, etc.). Toutefois, lorsque la clientèle démontre un intérêt envers la qualité et les caractéristiques des
environs de l'hôtel (sécurité, aménagement, proximité des services et des activités, etc.), la carte traditionnelle
ne suffit plus!
Afin d'aller un peu plus loin, les logiciels de géolocalisation, par exemple Google Maps ou Yahoo Maps, offrent
des solutions de cartographie interactive qui permettent aux utilisateurs de positionner une entreprise et les
différents services complémentaires disponibles dans les environs immédiats. (Lire aussi: Quand le tourisme
marie la technologie, le bébé s'appelle géo-services.)
Mieux que la carte... l'image!
De tels outils apportent certaines solutions aux aspirations des clients soucieux de connaître l'environnement de
l'hôtel de leur choix. Toutefois, le consommateur est désormais habitué de visualiser des photos lorsqu'il
procède à une réservation dans un établissement hôtelier. (Lire aussi: Quand vient le temps de réserver, une
image vaut souvent mille mots.) Dans ce contexte, ne vaudrait-il pas mieux lui montrer réellement les environs
de l'hôtel?
Afin de répondre à cette volonté, certaines entreprises innovent. Voici
quelques exemples...
Miami Beach: visite virtuelle des hôtels et de la plage!
Le site Internet www.supertour.com propose la découverte des hôtels de
Miami Beach à partir de la plage. En jumelant de façon intéressante le
concept d'imagerie à 360 degrés, la visite virtuelle et les fonctionnalités de
réservation, la firme SuperTour touche à la fois au marketing de destination
et à la mise en marché de l'hébergement.
Intercontinental: les environs de l'hôtel présentés sur vidéo
La chaîne Intercontinental annonçait récemment la conclusion d'un partenariat avec la firme TurnHere, une
entreprise spécialisée dans la production de vidéos présentant les caractéristiques et les spécificités de
différents quartiers. D'ailleurs, leur site Internet présente déjà des vidéos sur les quartiers de plus de 80 villes
aux États-Unis et dans le monde.
Intercontinental, qui commandite la production des vidéos, souhaite ainsi permettre à ses clients de découvrir
en ligne les lieux d'intérêt (places publiques, restaurants, magasins, etc.) et les charmes des quelque 140
destinations qui possèdent un établissement de la chaîne. Et, afin d'ajouter une touche d'authenticité, la
narration de chaque vidéo Intercontinental sera effectuée par le concierge de l'établissement.
Dans la première réalisation de la série, le chef concierge du Willard Intercontinental Hotel présente une
tournée de découverte de ses lieux favoris de Washington DC, qui vont de la Maison-Blanche au café du coin!
Puisqu'une image vaut mille mots, jetez-y un oeil!
Copyright © 2006 Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM,
Page 10 sur 16
www.veilletourisme.ca. Tous droits réservés
Le Globe-Veilleur, le bulletin électronique du Réseau de veille en tourisme
Édition du 18 octobre 2006
L'imagerie par satellite est également mise à profit!
En Angleterre, le grossiste Adventure Company propose d'ailleurs aux visiteurs de son site Internet de
télécharger et d'utiliser le logiciel Google Earth afin de découvrir la planète et de choisir leurs prochaines
vacances d'aventure. Grâce aux images satellites, le client peut ainsi directement voir le paysage que le
grossiste lui propose de découvrir.
En France, la firme Evaway oeuvre actuellement au développement d'une solution technologique qui permet de
jumeler les vues aériennes par satellite, la géolocalisation d'entreprises touristiques et l'utilisation de fiches
descriptives et de photos. Pour l'instant, cette plate-forme ne couvre que le territoire français; toutefois, la
vidéo de démonstration disponible sur leur site Internet permet de réaliser tout le potentiel de cette
technologie.
Copyright © 2006 Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM,
Page 11 sur 16
www.veilletourisme.ca. Tous droits réservés
Le Globe-Veilleur, le bulletin électronique du Réseau de veille en tourisme
Édition du 18 octobre 2006
Une image vaut mille mots!
Le tourisme est intimement lié à la notion de rêve et de désir. Puisque l'image demeure un élément primordial
pour toucher l'imaginaire du consommateur, le tourisme semble le secteur tout désigné pour tirer avantage de
l'émergence des nouveaux outils de communication en ligne. Empressez-vous donc de montrer votre offre, et
ce, autant à l'extérieur qu'à l'intérieur!
François-G. Chevrier
Sources :
•
•
Boulin, Jean-Luc. «Du nouveau chez les cartographes», etourisme.info, 18 septembre 2006.
Kaye, Kate. «InterContinental Hotels Books TurnHere for Branded Web Films», ClickZ News, 14
septembre 2006.
Le Planificateur de Routes Cyclables: la technologie au service du cyclotourisme
[22 septembre 2006] La Rhénanie-du-Nord-Westphalie, un État d'Allemagne, a mis au point un
planificateur de routes cyclables qui, à l'aide d'un récepteur GPS, permet aux cyclotouristes de
planifier leur itinéraire de vacances à vélo. Innovation facilement adaptable à d'autres secteurs
d'activité, cette technologie s'avère un moyen efficace de valoriser les produits et les attraits d'une
région, lorsque greffés aux itinéraires qui défilent sur le guidon des cyclistes.
Une collaboratrice du Réseau de veille s'est rendue dans trois destinations européennes afin de comparer les
façons de faire dans le développement et la mise en marché du cyclotourisme et d'étudier certains exemples de
succès. Voici une troisième analyse des meilleures pratiques touristiques observées. (Lire aussi: Meilleures
pratiques en cyclotourisme, le cas de la Route du Coeur et SuisseMobile: un projet de développement durable
et mobilisateur.)
Copyright © 2006 Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM,
Page 12 sur 16
www.veilletourisme.ca. Tous droits réservés
Le Globe-Veilleur, le bulletin électronique du Réseau de veille en tourisme
Édition du 18 octobre 2006
L'origine du projet
La Rhénanie-du-Nord-Westphalie est l'État d'Allemagne le plus reconnu pour la qualité de ses infrastructures
cyclables. La diversité des paysages et des attractions rend les circuits fort attrayants pour les cyclotouristes
qui visitent la région. Les itinéraires se déclinent en excursions de durée variée au sein d'un réseau cyclable de
plus de 23 000 kilomètres, dont la fameuse route des 100 châteaux de Münsterland. En 2003, le ministère de la
Construction et du Trafic de cet État intégrait à son offre un outil technologique original: le Planificateur de
Routes Cyclables.
Le Planificateur de Routes Cyclables a été développé spécialement pour les cyclistes. Il sert à planifier une route
avec un point d'origine et un point d'arrivée, dont le tracé peut inclure des passages obligés selon le choix du
cycliste. Accessible sans frais sur le site Internet du gouvernement, cet outil permet de concevoir des milliers
d'itinéraires en quelques étapes simples. Le principe s'apparente aux planificateurs de routes utilisés dans les
véhicules motorisés, sauf que, dans ce cas-ci, seules les voies où il est possible de circuler à vélo y
apparaissent (voir cartes).
Copyright © 2006 Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM,
Page 13 sur 16
www.veilletourisme.ca. Tous droits réservés
Le Globe-Veilleur, le bulletin électronique du Réseau de veille en tourisme
Édition du 18 octobre 2006
On planifie ainsi les itinéraires à suivre en considérant divers critères pris en compte par le Planificateur tels
que:
•
•
•
•
•
•
•
•
les besoins des cyclistes (hébergement, restauration, distance, type de surface, etc.);
l'utilisation des voies cyclables les plus sécuritaires possibles;
des options spécifiques telles que «préférence pour une route thématique» ou «éviter les montées»;
de l'information touristique additionnelle;
la localisation des gares;
la possibilité de dresser une route à partir d'un lieu à un autre;
des instructions relatives aux directions;
etc.
Une intégration efficace de l'offre touristique
Les cartes interactives affichent des renseignements supplémentaires concernant les attractions touristiques,
les gares, les stations de vélos (stationnement), l'information touristique et les hôtels Bett&Bike (un réseau de
logements spécialement équipés en fonction des besoins spécifiques des cyclistes). Ces données sont tenues à
jour par les associations touristiques directement à l'aide d'Internet (voir fiche illustrée). Un zoom permet de
visionner les cartes dans le détail.
Copyright © 2006 Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM,
Page 14 sur 16
www.veilletourisme.ca. Tous droits réservés
Le Globe-Veilleur, le bulletin électronique du Réseau de veille en tourisme
Édition du 18 octobre 2006
Un algorithme spécial a été développé dans l'esprit d'utiliser le réseau cyclable existant de manière optimale, de
même que certains parcours thématiques. On y a ensuite greffé un réseau secondaire de 235 000 kilomètres,
constitué des routes destinées à la circulation automobile, mais acceptant l'usage du vélo. Les routes proposées
par le Planificateur utilisent au maximum le réseau cyclable de base et sont ensuite complétées par le réseau
secondaire. En insérant des adresses spécifiques dans la requête, le système adapte le tracé et intègre des
arrêts intermédiaires.
Faciliter la vie du cycliste
Pour chaque route calculée, le programme présente une carte interactive indiquant la distance, le dénivelé et
les directions à suivre, y compris le nom des rues de même que les panneaux de signalisation présents sur la
route. À partir de ce point, l'internaute a la possibilité d'enregistrer les données sur un récepteur GPS qui le
secondera dans la réalisation de son tour guidé. Les cyclistes qui ne possèdent pas leur propre GPS peuvent en
louer un à certains endroits tels que des offices du tourisme, ou simplement imprimer l'information.
Quant aux routes thématiques, le Planificateur intègre à la carte du trajet les données supplémentaires qui
aideront l'utilisateur à compléter la planification de son excursion, notamment l'offre d'hébergement et les
attraits touristiques.
Succès de la démarche
L'utilisation du Planificateur de Routes Cyclables gagne en popularité. Le nombre de visites sur le site du
Ministère ne cesse de croître depuis sa création en 2003. Le concept a remporté le prix «Best for Bike» en
2004, soulignant la meilleure initiative pour appuyer l'utilisation du vélo. L'outil demeure propriété du ministère
de la Construction et du Trafic, puisqu'il a été créé sur mesure afin de répondre aux demandes du
gouvernement. Reste que le concept pourrait certainement être exportable et adapté à d'autres destinations
qui désirent miser sur le cyclotourisme ou à d'autres produits comme la motoneige.
Copyright © 2006 Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM,
Page 15 sur 16
www.veilletourisme.ca. Tous droits réservés
Le Globe-Veilleur, le bulletin électronique du Réseau de veille en tourisme
Édition du 18 octobre 2006
Amélie Racine et Claude Péloquin
Sources:
- Racine, Amélie et Mark Schanzleh. «Étude sur le cyclotourisme suisse, allemand et néerlandais», Réseau de
veille en tourisme, mars 2006.
Sur le Web :
www.radroutenplaner.nrw.de.
CAPSULE - Une suite hôtelière nouveau genre
[5 octobre 2006] Un hôtel anglais, Alton Towers, a lancé en juillet dernier une suite aménagée pour
les soirées d'adolescentes. Terminée la fête d'ados bruyante dans le sous-sol de la maison, pas de
parents et c'est «full cool» garanti - DO NOT DISTURB!
Un nouveau concept hôtelier: une suite pour fête d'adolescentes!
La Sleepover Suite insonorisée est divisée en trois sections:
•
•
•
L'espace party avec télé au plasma, mini plancher de danse, équipement de karaoke, station de jeux,
frigo rose avec crème glacée et chocolat, films de toutes sortes permettant de tenir une nuit
«marathon».
L'espace pour dormir avec six lits dont on peut changer la configuration pour faire un lit géant.
L'espace salle de bains avec miroirs mur à mur, table de maquillage, produits de beauté à profusion,
douche à multi-jets et musique.
Source: Springwise
D'autres suites thématiques ont été aménagées: impériale, célébration, chocolat, nuit d'Arabie, Peter Rabbit,
etc.
Voici un bel exemple de créativité, d'une personne qui a su regarder «ailleurs» afin d'y déceler une occasion
d'affaires! (Lire aussi: La créativité et «Thinking outside the box» vont de pair!)
Michèle Laliberté
Sources:
- Springwise. «Party suites for teens», [www.springwise.com].
- Site Alton Towers.
Copyright © 2006 Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM,
Page 16 sur 16
www.veilletourisme.ca. Tous droits réservés