RETRAIT DU PROJET DE LOI Sarkozy-Fillon
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RETRAIT DU PROJET DE LOI Sarkozy-Fillon
EDF R&D Chatou, le 1er juillet 2010 Pétition RETRAIT DU PROJET DE LOI Sarkozy-Fillon-Woerth Le ministre Woerth a présenté le 16 juin le plan gouvernemental sur les retraites. Les principales mesures qui s’appliqueront aussi dans les IEG, sont : - l’allongement de la durée de cotisation à 41,5 annuités en 2020 Un agent entré à 25 ans devra avoir cotisé 41,5 annuités pour une pension à taux plein (contre 40,5 annuités aujourd’hui) et ne pourra partir avant 62 ans (contre 60 ans aujourd’hui) et sans décote avant 67 ans (contre 65 aujourd’hui). - le report de l’âge légal à partir de 2011 en l’augmentant chaque année de 4 mois (ce sera à partir de 2017 pour les IEG) Alors que la pression au travail s’accroît année après année cette mesure est une régression sociale inacceptable d’autant que l’espérance de vie en bonne santé tourne autour de 63 ans. - le report en parallèle à 67 ans de l’âge d’annulation de la décote, dont chacun peut mesurer les conséquences financières : deux ans de travail en plus avant d’échapper à la décote. - les soit-disant mesures concernant la pénibilité renvoient au cas d’incapacité physique supérieure ou égale à 20% (10 000 personnes susceptibles d’être concernées) ou bien à une situation appréciée individuellement sur avis médical, à l’opposé de tout droit collectif. Pour les fonctionnaires spécifiquement : - l’augmentation du taux de cotisation de 7,85% à 10,55% étalée sur 10 ans, soit une perte de salaire d’environ 3% à terme. - la liquidation du dispositif de départ anticipé pour les parents de 3 enfants ayant 15 ans de service à compter de 2012, une mesure qui frappe particulièrement les mères de famille (environ 10% des départs actuellement dans la fonction publique d’état relèvent de ce dispositif). - l’application de la règle en vigueur dans le privé réservant le minimum garanti aux personnes ayant tous leurs trimestres ou atteignant 67 ans. Cette décision frappe durement les pensions les plus faibles. Pour les régimes spéciaux : - en vertu de la contre-réforme des régimes spéciaux de 2007, toutes les mesures s’appliqueront, en particulier la possibilité de départ anticipé pour les parents de 3 enfants ! Sauf l’augmentation des cotisations car on a déjà donné en 2005, lors de la création de la CNIEG ! - Pour l’instant nous gardons le calcul sur les 6 derniers mois de salaire, mais nous avons de grosses inquiétudes. Pour rappel, lors du passage pour le privé du calcul des pensions sur les 25 dernières années : le résultat a été moins 12% sur le montant des pensions. Imaginez ce qu’il adviendrait si on nous appliquait le même système ! Et pourtant de l’argent, il y en a ! Le gouvernement prétend faire contribuer les hauts revenus et les entreprises. Le prélèvement de 1% sur la dernière tranche de l’impôt sur le revenu a pour but de faire passer la pilule auprès des salariés : il ne rapportera que 230 millions d’euros. En pratique d’ici 2018, d’un côté : - 2 milliards de recettes attendus des mesures fiscales sur certains revenus du capital. - 2,4 milliards reprise sur les exonérations de cotisations patronales, soit une très faible part des 30 milliards annuels pris sur le salaire différé des salariés. Sans compter que depuis1980, la part patronale des cotisations sociales a baissé de 4 points (passant de 34 à 30%) soit 17 milliards de manque à gagner pour la sécurité sociale. de l’autre côté : - 19 milliards ponctionnés sur les salariés ! Ce sont les salariés qui sont sommés de payer et le titre du document officiel ne fait d’ailleurs pas l’ombre d’un doute : « augmenter la durée d’activité en répartissant équitablement l’effort entre les salariés ». C’est bien un plan majeur de réduction des droits et du niveau des pensions qui s’inscrit dans le plan d’austérité annoncé par le gouvernement (100 milliards de réduction de la dépense publique d’ici 2013) exigé par les marchés financiers et les agences de notation. Le gouvernement soumet sa loi à l’Assemblée nationale à partir du 7 septembre 2010. Nous appelons à la grève interprofessionnelle le 7 septembre pour faire barrage à ce plan de régression sociale généralisée. Un seule exigence s’impose : Le gouvernement doit retirer son projet de loi ! L’unité doit se réaliser sur cette exigence et sur la perspective de la grève interprofessionnelle public-privé, seule à même de faire plier le gouvernement. Les organisations syndicales de la R&D nous nous engageons à transmettre cette exigence des salariés à nos fédérations et à nos confédérations respectives. NOM Prénom Département Site Signature 43 43 Les syndicats de l’Education Nationale (2nd degré) de Haute Loire SNES43, SN-FO-LC43, SUD-Education43, SNALC, SNETAA-Eil, CGTEduc’Action43, ont pris connaissance du projet de réforme des retraites du gouvernement. Ils demandent : le maintien de l’âge légal de départ en retraite à 60 ans, pas d’allongement de la durée de cotisation, maintien du Code des pensions civiles et militaires, aucune augmentation du taux de cotisation salariale annulation des décotes maintien du droit au départ en retraite anticipé pour les parents de 3 enfants après 15 ans de cotisation Ils considèrent qu’il n’y a qu’une solution pour bloquer le gouvernement : un appel franc à la grève interprofessionnelle public/privé, dans l’unité des organisations syndicales, pour le retrait immédiat du projet de réforme sur les retraites. Ils appellent les personnels de l’Education Nationale à se réunir et à discuter de cette question-là dès la rentrée de septembre en Assemblées Générales dans leur établissement, avec leurs organisations syndicales. FNAC ANNECY Annecy le, 29 juin 2010 Il n’y a rien à négocier après l’annonce du gouvernement de sa contre réforme des retraites qui allonge la durée de cotisations et qui repousse l’âge de départ en retraite. Les salariés ont montré à plusieurs reprises qu’ils rejettent la contre réforme du gouvernement en matière de retraites. Alors que les exonérations de cotisations sociales octroyées aux employeurs sont largement supérieures aux prétendus déficits : 30,7 Milliards d’Euros d’exonérations pour la seule année 2008 pour un déficit prévisionnel de 10,2 Milliards d’Euros en 2012 ! L’argent ne manque pas, l’Etat a su trouver des dizaines de Milliards d’Euros pour sauver les banques. Les Syndicats CGT et FO de l’entreprise FNAC ANNECY prennent les positions suivantes : Pour combattre le projet de loi qui doit être soumis à l’assemblée nationale début septembre nous sommes prêts à lancer un appel à la grève jusqu'au retrait pur et simple de cette contre réforme des retraites. Nous demandons à nos deux confédérations syndicales qu’elles appellent dans l’unité à la grève générale interprofessionnelle sur les mots d’ordre suivants. - Retrait du projet de loi - Pour le maintien de l’âge légal de départ en retraite à 60 ans. - Contre tout allongement de la durée de cotisations. - Pour l’abrogation des réformes Balladur de 1993 et Fillon de 2003. - Pour la défense de tous les régimes de retraites de salaries existants. SPADO Section syndicale FO D&O Déclaration commune de la CGT et de FO du Groupe D&O Le 15 juin 2010, des salariés D&O ont fait grève et manifesté : • • • • Pour le maintien de l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans Contre tout allongement de la durée de cotisation Pour la défense du code des pensions et des régimes spéciaux Contre la fusion des régimes AGIRC ARRCO avec le régime général de la Sécurité sociale Le 24 juin, des salariés D&O ont eux aussi fait grève et manifesté contre la réforme que veut imposer le gouvernement Le gouvernement a rendu public son avant-projet de loi : • • • L’âge légal de départ à la retraite est repoussé à 62 ans L’allongement de la durée de cotisation est confirmé Le droit à la retraite à taux plein passe de 65 à 67 ans Nous n’acceptons pas ces atteintes au droit à la retraite ! Le report de l'âge légal permettrait selon le ministre Woerth d'économiser 19 milliards d'euros en 2018. Et pourtant : • des centaines de milliards sont donnés aux spéculateurs et aux banques • des centaines de milliards sont donnés aux patrons à travers les exonérations de cotisations sociales (32 milliards en 2009) lesquels patrons licencient à tour de bras et par là-même plombent nos retraites • dans nos propres groupes les employeurs, depuis l’avenant n° 9, ont, en lieu et place d’augmentations de salaires, instauré des dispositifs d’intéressement exonérés de cotisations. À D&O, la direction peut aujourd’hui se vanter de soustraire 600 000 € aux cotisations AGIRC et ARRCO grâce à l’accord d’intéressement. UNE CONCLUSION S’IMPOSE : RETRAIT DU PROJET WOERTH-FILLON ! Nous sommes tous concernés, salariés du public comme du privé POUR BLOQUER LE PAYS ET IMPOSER AU GOUVERNEMENT DE NE PAS TOUCHER À NOS RETRAITES, IL N’Y A QU’UN MOYEN : LA GRÈVE INTERPROFESSIONNELLE DANS L’UNITÉ PUBLIC/PRIVÉ ET DANS L’UNITÉ DES CONFÉDÉRATIONS A Paris, le 1er juillet 2010 FOURNIER (Mobalpa) Il n’y a rien à négocier après l’annonce du gouvernement de sa contre réforme des retraites qui allonge la durée de cotisations et qui repousse l’âge de départ en retraite. Les salariés ont montré à plusieurs reprises qu’ils rejettent la contre réforme du gouvernement en matière de retraites. Alors que les exonérations de cotisations sociales octroyées aux employeurs sont largement supérieures aux prétendus déficits : 30,7 Milliards d’Euros d’exonérations pour la seule année 2008 pour un déficit prévisionnel de 10,2 Milliards d’Euros en 2012 ! L’argent ne manque pas, l’Etat a su trouver des dizaines de Milliards d’Euros pour sauver les banques. Les Syndicats CGT/CGT-FO/CFTC de l’entreprise FOURNIER (MOBALPA) prennent les positions suivantes : Pour combattre le projet de loi qui doit être soumis à l’assemblée nationale début septembre nous sommes prêts à lancer un appel à la grève jusqu'au retrait pur et simple de cette contre réforme des retraites. Nous demandons à nos diverses confédérations syndicales qu’elles appellent dans l’unité à la grève générale interprofessionnelle sur les mots d’ordre suivants. - Retrait du projet de loi - Pour le maintien de l’âge légal de départ en retraite à 60 ans. - Contre tout allongement de la durée de cotisations. - Pour l’abrogation des réformes Balladur de 1993 et Fillon de 2003. - Pour la défense de tous les régimes de retraites de salaries existants. Thônes, le 29 juin 2010 Retraites retrait du projet Début septembre, un appel à la grève interprofessionnelle est indispensable Le syndicat CGT des salariés de la MGET et la section syndicale FO de la MGET considèrent que les journées d’action à répétition ont démontré leurs limites pour faire aboutir les revendications. Le gouvernement a rendu public son avant - projet de loi : L’âge légal de départ à la retraite est repoussé à 62 ans L’allongement de la durée des cotisations est confirmé Pour casser nos retraites, le gouvernement soumet sa loi à l’Assemblée nationale à partir du 7 septembre 2010. Début septembre, un appel à la grève interprofessionnelle est indispensable pour imposer le retrait de ce projet. Copie : Fédération CGT des Organismes Sociaux Fédération FO des Organismes Sociaux DÉCLARATION COMMUNE CGT1 ET FO2 D’AMADEUS Le gouvernement a présenté son projet de réforme des retraites le 16 juin : Allongement de l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans ; Report de l’âge de départ en retraite à taux plein (sans décote) de 65 à 67 ans ; Nouvel allongement de la durée de cotisation, portée à 41,5 ans en 2020. Il s’agit d’un recul social majeur. Les femmes en seront les premières victimes puisque 30% d’entre elles sont déjà contraintes, en l’absence d’une carrière complète, de partir à 65 ans. Quel employeur acceptera de garder ses salariés jusqu’à 62 voir 67 ans, alors qu’ils nous considèrent déjà comme des « seniors » à 45 ans ? Quel employeur acceptera d’embaucher des seniors au chômage ? Avec la réforme Sarkozy/Fillon/Woerth, plus d’un million d’emplois ne seraient pas ouverts aux jeunes car leurs parents seraient contraints de prolonger leur activité professionnelle. Comment garantir un avenir à la jeunesse dans ces conditions ? Les patrons qui gèlent nos salaires et qui se versent des bonus de multi-millionnaires n’ont pas de souci à se faire pour leur retraite. Leur organisation (le MEDEF) soutient d’ailleurs ouvertement la réforme. Mais les salariés et les jeunes ont un intérêt commun : le RETRAIT de la réforme ! L’argument démographique n’est qu’un prétexte pour remettre en cause un acquis social fondamental. Les membres du gouvernement le reconnaissent et le disent maintenant ouvertement : la réforme des retraites doit aller suffisamment loin pour donner un signe crédible aux marchés financiers et éviter que les agences de notation ne dégradent la note de la France. Après avoir versé des centaines de milliards pour « stabiliser » les marchés, on nous présente la facture. Pour la CGT comme pour FO, il faut maintenir les 60 ans, stopper l’allongement de la durée de cotisation, augmenter les salaires, arrêter les licenciements et les délocalisations, réduire le chômage et supprimer les exonérations patronales pour assurer l’avenir de nos régimes de retraite et des générations futures. C’est pourquoi nos organisations syndicales, CGT et FO, déclarent ensemble : LE PROJET DE RÉFORME DES RETRAITES SARKOZY/FILLON/WOERTH DOIT ÊTRE RETIRÉ ! Pour cela, il n’y a qu’un seul moyen : la grève interprofessionnelle, public-privé, pour le RETRAIT. Le projet de loi sera discuté à l’Assemblée Nationale à compter du 7 septembre. 1 2 Des sites Amadeus d’Issy-les-Moulineaux et de Sophia-Antipolis Du site Amadeus d’Issy-les-Moulineaux Déclaration commune des syndicats Force Ouvrière et CGT des agents territoriaux de la Mairie d’AUCH, de la Communauté de Communes du Grand AUCH et du CIAS du Grand AUCH Le 16 juin 2010, le ministre WOERTH a rendu public le projet du gouvernement Sarkozy concernant les retraites : Recul, dès 2011 de l’âge de départ en retraite jusqu’à 62 ans en 2018, Augmentation de la durée de cotisation à 41ans et demi en 2020, Alignement du taux de cotisation du public sur celui du privé : Passage de 7,85 % à 10,55 %, soit une baisse généralisée de 3% des salaires des fonctionnaires. Pour tous les salariés de ce pays, ce plan est inacceptable. Il est inacceptable pour les plus âgés qui voient la date de leur départ en retraite s’éloigner, il est inacceptable pour les plus jeunes qui, jamais, ne pourront avoir une retraite pleine, il est inacceptable pour les fonctionnaires qui vont voir leurs salaires diminuer. Les syndicats Force Ouvrière et CGT des fonctionnaires territoriaux de la Mairie d’AUCH, de la Communauté de Communes du Grand AUCH et du CIAS du Grand AUCH estiment que ce plan du gouvernement n’est ni amendable ni négociable. Ils estiment, ensemble, que seul un appel unitaire à une grève interprofessionnelle pour exiger le retrait pur et simple du plan Sarkozy pourra faire reculer le gouvernement. Les syndicats Force Ouvrière et CGT des fonctionnaires territoriaux de la Mairie d’AUCH, de la Communauté de Communes du Grand AUCH et du CIAS du Grand AUCH appellent leurs confédérations pour qu’un tel appel unitaire soit lancé dans les plus brefs délais. Il y a urgence à agir, le projet Woerth sera mis en débat à l’Assemblée Nationale dès le 7 septembre 2010. Fait à AUCH, le 25 juin 2010 CGT PTT 28 BP 16 28600 LUISANT FO COM 3 Rue Ampère 28000 CHARTRES Déclaration publique des syndicats FO COM 28 et CGT PTT 28 réunis le 18/6/2010 ( copie aux confédérations syndicales ) Retrait du plan Sarkozy-Fillon de destruction des retraites !! Y a-t-il une autre solution que de préparer la grève interprofessionnelle ? Le gouvernement vient de rendre public l’avant projet de loi sur la « réforme » des retraites. Il s’agit d’un recul sans précédent, qu’on en juge : L’âge de départ en retraite est repoussé, à partir du 1er Juillet 2011 sur un rythme accéléré de 4 mois par an, pour atteindre 62 ans en 2016(ceux qui auraient dû partir à 60 ans en 2016 partiraient en 2018 à 62 ans). Le nombre d’années de cotisations pour avoir la retraite à taux plein, qui était encore dans la fonction publique en 2003 de 37,5 annuités, passe à 41 ans en 2012 et 41,5 en 2020. Ces différentes mesures et d’autres vont aussi toucher les jeunes .Car d’ici 2016, c’est plus d’un million d’emplois qui ne leur seront pas ouverts parce que leurs parents devront travailler plus longtemps. Pour les fonctionnaires, la cotisation passera de 7,85% en 2010 à 10,55% en 2020 avec, à la clef, une perte de salaire net .Le dispositif de départ anticipé pour les femmes ayant eu trois enfants disparaît. On pourrait citer d’autres mesures, tout aussi réactionnaires. Ce gouvernement qui arrose les banques à tout va, de plusieurs centaines de milliards, a décidé de saigner le peuple travailleur pour satisfaire les boursicoteurs et les grands actionnaires .C’est inadmissible !! Rien n’est négociable, ce plan doit être retiré. C’est la base de l’unité !!! Il s’agit de la défense de nos droits mais aussi de tout l’édifice social républicain construit à la Libération par nos aînés. Nous nous prononçons pour que nos confédérations appellent à la grève interprofessionnelle !!