Notes Véro corrigées

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Notes Véro corrigées
Notes relatives à la réunion de lancement
de la Plateforme Logement
06 novembre 2013
Présents :
Jean-Luc ANSIAUX, Marc BERGHEN, François CASTAGNA, Philippe DEFEYT, Isabelle DELHALLE,
Valentine DEMBLON, Benoît DENISON, Vincent GENGLER, Hélène GHEUR, Gwenaëlle GROVONIUS,
Frédéric LALOUX, Nancy MARCHAND, Joël SCHALLENBERGH, Baudouin SOHIER, Patricia TARGOZ,
Thomas THAELS, Christiane BOUS, Didier MERCKX, Kristel ALEXIS, Paul VAN HEUSEN, Anne-Sophie
CRATE, Scherry-Ann DEBLIR , Fanny DEFOSSEZ, Nathalie POUPIER, Marjorie BIERLAIRE, Bruno
REMAN, Stéphanie SCAILQUIN, Vincent DESQUESNES, Yasmine LOUIS, Véronique SOMVILLE.
Dans le présent rapport figurent en encadré les informations complémentaires en rapport avec la
réunion qui complètent l’information
1. Intro : Présentation – explication politique logement + remerciements.
Une adresse mail « plateforme » sera ouverte pour y déposer toutes réflexions / données
/documents .
Cette adresse est dorénavant la suivante :
[email protected]
2. Nancy MARCHAND expose les données démographiques et chiffres :
- 109 000 habitants en 2011 et en 2013 +/- 111 000 habitants
- Namur attire plus de petits ménages, de personnes âgées et de jeunes isolés
- Chômage (chiffres)
- Ancrage : 2.892 candidatures pour le logement public
- Inventaire 01 janvier 2012 : logements publics (+/- 4300 logements)
- Evolution logement : - transit – insertion – social
- Evolution logements inoccupés
- Programme ACL 2007 – 2016
- Qualité logement – salubrité 2007 – 2016 : +/- 2000 logements visités, permis de
locations 2005 – 2013 : 650 logements concernés.
Pour plus de détails voir le PowerPoint qui figure sur le site de la plateforme logement
2.2 Exposé situation immobilière par Valentine DEMBLON :
- En 2012 : constat de plus de ventes échouées depuis la crise financière par manque de
fonds propres des acquéreurs
- Points négatifs : + 5 % de vente publique : de moins en moins de vente volontaire mais
plus de ventes judiciaires.
- Points positifs Les prix demandés aujourd’hui collent mieux à la réalité du marché, la
génération des Papy boomers vend un logement familial pour retrouver un plus petit
logement pour lesquels la demande est forte, surtout en appartement neuf. Les familles
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Plateforme Logement Namur -06/11/2013
recomposées souhaitent toujours de grandes maisons, les maisons 2 façades et avec
petit jardin près du centre reviennent au goût du jour, entre autre pour des motifs
énergétiques, il y a beaucoup de demandes en petits budgets de 90. 000 € à 140 000 €,
Au sein de la province , il y a une grande diversité dans les prix des terrains à bâtir
(centre : 100 à 120 € /m² et au Sud 25 à 30 € /m²).La population jeune sans enfant
cherche le centre-ville, les appartements neufs sont toujours convoités malgré le taux
de TVA 21 %, néanmoins le nombre de projets en cours laisse dubitatif .Les maisons de
rapport proches du centre sont souvent surestimées par les vendeurs car elles ne sont
souvent pas en ordre du point de vue permis de location ou permis d’urbanisme , dès
lors certains propriétaires préfèrent renoncer à la vente et continuer à louer « en
infraction ». Les nouveaux complexes d’appartements au bord de Meuse présenteront
des prix fort élevés.
3. Tour de table :
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Il y a une pression foncière sur Namur. 182 logements publics ont été proposés à
l’ancrage communal. Le pouvoir régional ne financera sans doute pas la totalité .Quelle
politique sera-t-elle mise en œuvre à ce sujet ?
La ville est un acteur important en matière d’évolution du parc de logements. Les
services urbanisme et aménagement du territoire entre autres détiennent certains
leviers pour agir sur le logement, encore faut-il cerner correctement les besoins et
contraintes à l’échelle communale et à l’échelle des différents secteurs de la ville.
Le service urbanisme constate en effet une explosion de demandes de divisions de
logements. L’urbanisme est bien sur un levier important pour maîtriser les dérives de
l’évolution immobilière, son action reste toutefois limitée par les règlements en vigueur.
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-
Le personnel de la cohésion sociale demande que le lien avec le travail social ne soit pas
perdu de vue dans la politique logement. Les expulsions sont toujours de plus en plus
nombreuses. Il faudrait que le travail social soit entendu et complété. Il y a actuellement
un accompagnement social lors des expulsions.
On assiste à un mouvement centripète au centre-ville pour les jeunes et les plus âgés.
On peut se demander quel en est l’impact à terme. Il faudrait s’intéresser au solde
migratoire des différents secteurs par classe d’âge, nationalité et catégorie socioéconomique ...les bas revenus seront-ils définitivement exclus à terme ?
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On rappelle l’importance de pouvoir répondre aux problématiques de relogement
d’urgence. Pour ces logements, la durée d’occupation est limitée et peut souvent se
solder par un retour à la rue.
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On constate une difficulté croissante des locataires de logement public à gérer leur bien
et à intervenir pour améliorer leur environnement. Il en résulte une explosion des
charges car ce qui n’est pas fait par le locataire doit être financé par tous. Il en va de
même des dégradations. Il est parfois difficile d’assurer le suivi des personnes
précarisées dans le logement. Il n’y a pas de moyen contraignant.
Plateforme Logement Namur -06/11/2013
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Les loyers ont augmenté partout. Le CPAS gère à ce sujet une banque de données pour
des biens loués avec l’aide sociale. Il remarque une hausse des loyers plus importante
pour les petits logements. (400€/mois en moyenne)
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A noter que les données de l’ancrage montrent une augmentation des loyers pour les
grands logements surtout, ceci reste à éclaircir.
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Au vu de ce qui est exposé, on peut penser que toutes les créations de logements sont
les bienvenues peu importe les prix, car plus il y a de logements et plus les prix devraient
baisser.
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Les priorités du CPAS sont :
1. la résidence service : une personne qui y entre libère un logement ;
2. les petits logements ;
3. les grands logements pour familles recomposées.
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Une piste innovante est de donner une garantie de paiement du loyer du CPAS aux
propriétaires s’ils abaissent leurs exigences : il faut trouver un deal. La banque de
données loyers permet donc de fixer des étalons.
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Il y a beaucoup de surfaces constructibles perdues à Namur : des « dents creuses » au
cœur du bâti et surtout des garages sans étage qui occupent des surfaces de logement :
on pourrait encourager à construire dessus, c’est du terrain à bâtir facilement gagné. -
-
Il faut penser que 24% des namurois ont plus de 65 ans, il est urgent de prévoir du
logement adapté à cette demande.
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La demande des maisons de plain-pied reste vitale pour les personnes âgées mais elles
sont bannies par le schéma de structure communal.
-
Cette demande renvoie aussi à celle des PMR, il faut prévoir toujours plus de logements
adaptables entre autre pour éviter les problèmes d’intégration et le sentiment de
solitude de la personne handicapée si son environnement ne lui permet aucun contact
ou mouvement.
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Différents modèles d’habitat solidaire voient le jour (habitat kangourou, un toit deux
âges..), il faudrait se pencher sur ces initiatives, s’assurer du maintien des droits sociaux
des utilisateurs et informer les associations.
La cohabitation continue à poser problème et si elle est une partie de solution, elle reste
pénalisée fiscalement et socialement. C’est du ressort du politique de relayer cela mais à
un autre niveau de pouvoir.
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Plateforme Logement Namur -06/11/2013
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Namur compte 6500 étudiants à l’heure actuelle, dont 2300 seraient en kot. Ceci a
engendré une forte augmentation du nombre de kots, avec un confort assez modeste,
entre 1984 et 2004. Aujourd’hui la tendance est plutôt à la création de « kots de
luxe ».La demande est vraiment tributaire des politiques de la Communauté WB, dès
qu’une option s’ouvre ou qu’un numérus clausus est supprimé, on voit affluer de
nombreux étudiants en plus, et inversement. Ce marché est donc volatile.
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Il serait utile de connaître les terrains publics sur le territoire de la ville
Ce document est disponible auprès du service de la géographie urbaine
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On constate une frilosité des propriétaires quand un candidat locataire propose des
garanties sociales : il faudrait interroger les bénéficiaires sur la problématique.
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Les personnes à problèmes (arnaques, insalubrités, …) devraient recevoir des infos sur
leurs droits, ils sont démunis face aux propriétaires .Cette aide existe au niveau de la ville
avec des permanences à la maison des citoyens.
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La ville mène aussi une action concrète en matière de recherche d’infractions et de lutte
contre les marchands de sommeil. On agit par concertation des services et croisement de
données (cfr groupe GLN).
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Certaines réflexions devraient se mener à d’autres niveaux de pouvoir : individualisation
des droits, blocage des loyers ou incitant sur les prix ?
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La copropriété a des effets sur les loyers de même que la performance énergétique et
peut considérablement gonfler la facture finale. Dès lors les sociétés de logements sont
confrontées à un dilemme : Les personnes à faibles revenus héritent souvent des
logements les moins économes. Comment rendre les logements économes sans
augmenter les loyers ?
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La Province dispose d’un service logement mais elle arrête en cette fin d’année le prêt
complémentaire qui permettait d’emprunter les frais de notaire entre autre. Un service
de salubrité de logements existe : le SAMI qui intervient sur les différents allergènes ou
le radon.
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Si l’ancrage donne des données générales quant aux nombre de demandes en attente
dans les sociétés de logement, il serait intéressant de redéfinir les données en fonction
du nombre de chambres demandées. Il semble y avoir beaucoup de candidats pour 3-4
chambres en attente. Finalement ces demandeurs se contentent parfois de 2 chambres
pour gagner du temps.
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Le passage du statut SDF à celui de locataire est délicat. Il y a beaucoup d’échecs, un
accompagnement est nécessaire mais on ne peut l’imposer.
Plateforme Logement Namur -06/11/2013
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La ville compte 33 logements d’urgence ou de transit, mais cela s’avère encore trop
peu. Cela empêche la famille de reprendre le bon chemin rapidement si elle dérive sans
attaches trop longtemps .De même il n’est pas normal que l’abri de nuit repose
financièrement totalement sur la ville alors que le nombre de sdf augmente ! Il devrait y
avoir un élargissement par associations de communes et via la RW aux abris de nuits.
Depuis septembre 2013 l’abri de Namur est souvent complet.
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Le temps de réponse du secteur public à la demande de logements reste un facteur
aggravant et est incompris du public. On doit s’attaquer au problème des « dents
creuses » et favoriser le logement moyen privé.
4. Thématiques pour les plateformes à venir : groupe de travail + techniques.
1. Groupe de travail « chiffres »
2. Groupe de travail « petits logements-étudiants –studios »
3. Groupe de travail « nouvelles formes d’habitat »
À noter : prochaine réunion 27 février 2014 à 14h –Salle du Conseil Communal
Thème retenu : nouvelles formes d’habitat
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Plateforme Logement Namur -06/11/2013