Le Groupement des industriels de mobilier domestique

Transcription

VISION
Entretien avec Dominique Weber, Président de l’UNIFA
3
ACTION SYNDICALE
Représenter et défendre
Réprésenter .................................................................................................. 7
Défendre ....................................................................................................... 8
Accompagner et informer
Le guichet unique ....................................................................................... 11
Les expertises de l’UNIFA .......................................................................... 11
Recueil des besoins et pilotage des actions par les industriels ................. 13
Les Groupements d’activités professionnelles ........................................... 18
L’accompagnement par le comité de développement de la profession :
le Codifab ................................................................................................... 31
L’accompagnement sur les enjeux stratégiques par les partenaires
de l’UNIFA .................................................................................................. 32
Informer ...................................................................................................... 35
PROMOUVOIR ET COMMUNIQUER
La promotion du secteur ............................................................................. 37
Les initiatives sectorielles ........................................................................... 39
UNIFA - Rapport d’activités 2014 - page 1
ENTRETIEN
AVEC DOMINIQUE WEBER,
PRESIDENT DE L’UNIFA
A peine moins d’un an après avoir été élu
président de l’UNIFA, quel regard portez-vous
sur le chemin parcouru ?
Au moment de mon élection, j’avais écrit à
l’ensemble des adhérents pour leur expliquer les
perspectives de travail que je leur proposais. A
mes yeux, l’UNIFA se devait d’être le porte parole
efficace, reconnu et écouté de notre Industrie, elle
avait missions d’apporter à chacun de ses
membres des services performants, là où une
organisation professionnelle a vocation à agir, et
elle avait à élaborer la vision prospective de son
secteur d’activité, qui devait tout naturellement
l’amener à élargir son champ de vision à d’autres
secteurs.
Ces trois chantiers ont été lancés de front. Je suis
très heureux d’avoir autour de moi des équipes
motivées, des adhérents mobilisés et de multiples
partenaires prêts à nous suivre dans ces travaux.
Votre premier objectif, redonner de la
puissance à la parole de l’UNIFA. Quels
exemples ?
Spontanément, je pense à deux actions très
différentes.
Premier
exemple :
un
travail
remarquable a été réalisé auprès des plus grands
décideurs de l’Etat pendant le combat pour libérer
l’épargne des Français en faveur des dépenses
d’ameublement. Au final, certes, notre proposition
n’a pas été intégrée à la Loi Macron. Mais les
parlementaires ont enfin pris conscience de l’enjeu
économique et social de notre filière. Ces
nombreux contacts à très haut niveau nous sont in
fine favorables.
Deuxième exemple qui portera encore plus loin
notre
voix :
le
projet
ADIVBois,
projet
incroyablement technologique et plus que pertinent
face aux défis environnementaux, fait partie de la
deuxième phase de la « Nouvelle France
Industrielle » lancée par le Ministre de l’Economie.
L’aménagement et le mobilier sont au côté de la
construction bois dans le projet « Ville Durable »,
auquel sont associés d’autres grandes industries
du bâtiment, de services et de solutions
innovantes.
Deuxième objectif, apporter des services
performants aux adhérents. Qu’est-ce qui
change ?
Notre déménagement au 120 avenue Ledru Rollin,
à Paris, n’est pas qu’un mouvement physique.
C’est une nouvelle dynamique, dans laquelle la
transversalité et la proximité sont au cœur des
réponses apportées aux adhérents.
Le message des industriels est clair : nous n’avons
pas le temps d’avoir à comprendre qui fait quoi. Ils
ont des besoins, ils ont des idées, ils ont des
projets. A l’UNIFA et l’ensemble de son
écosystème à Paris et dans nos régions, de se
mobiliser pour apporter l’expertise et les moyens
utiles.
Le Bureau et les administrateurs qui m’entourent
accompagnent cette transformation et en sont les
premiers ambassadeurs. L’équipe de l’UNIFA
autour de Jean-François Stordeur, avec le soutien
du Codifab, a été très mobilisée. Un travail déjà
important, qui a associé tout notre environnement
avec le VIA, le GEM, les Afpia, le PLAB ou encore
le PAMA, a été accompli en très peu de temps.
Troisième objectif enfin, élaborer la vision
prospective. Comment avez-vous engagé ce
chantier ?
Pour les industriels de l’ameublement français, le
climat des affaires est des plus difficiles. Il faut
faire face à la pression fiscale et réglementaire,
composer avec les acteurs de la distribution qui
sont, eux aussi, en proie à des difficultés, et
s’adapter à un marché en profonde mutation. Il
nous appartient d’analyser ces tendances de fond
et de proposer une action collective puissante aux
chefs d’entreprise.
Le renouveau de la filière nécessite de placer le
client final, l’utilisateur au centre de notre réflexion.
Comment imaginer de nouveaux circuits pour
l’atteindre plus directement et lui proposer des
produits innovants ? Comment aller le chercher à
l’international ?
Pour que le secteur français de l’ameublement
renoue avec la croissance et consolide sa
réputation d’excellence, nous avons missionné une
étude sectorielle qui va éclairer nos orientations et
aider aussi chacun des industriels dans le pilotage
de son entreprise.
Quelle a été la place des adhérents dans ce
travail ?
Avec les membres du Conseil d’administration,
j’avais défini quatre chantiers qui me semblaient
répondre aux enjeux de développement de notre
secteur :
-
-
gagner en compétitivité grâce à la
modernisation de l’outil industriel français,
redynamiser l'offre, en innovant dans les
produits et les services,
développer l’internationalisation des
entreprises (présence à l'export et soutien aux
partenariats internationaux),
engager un pacte de confiance et de
responsabilité avec tous les acteurs de la
chaine de valeur de la profession.
Avec le soutien de nos présidents de régions et de
groupements et l’appui de nos partenaires, nous
avons organisé une série de rencontres afin de
recueillir et de partager les propositions sur
chacun de ces chantiers et définir ainsi, avec tous
nos adhérents, ce que sera l’avenir de notre
profession.
Ces réflexions viendront compléter l’étude
sectorielle pour élaborer un plan d’actions qui
présentera, de façon transparente, les voies
d’avenir de notre syndicat.
Pourquoi avoir choisi d’engager l’UNIFA dans
un nouveau projet sectoriel ?
Ce n’est pas un hasard si le premier axe réside
dans la modernisation de l'outil industriel pour
gagner en compétitivité. Il est vital de retrouver de
la compétitivité, par la transformation de nos
entreprises et par la montée en compétences de
nos salariés.
Il peut s’agir concrètement de la robotisation de
nos entreprises mais avec une approche très
pragmatique. La course à l’armement est inutile
face à des pays qui ont déjà beaucoup investi. A
nous d’inventer d’autres leviers, plus adaptés aux
attentes des clients : travailler en réseau, utiliser
intelligemment les outils numériques, favoriser la
personnalisation des produits, adapter la chaîne
de production au multimatériaux, etc.
Comment allez-vous aider les industriels à se
transformer, à innover ?
De multiples lieux sont à la disposition des
industriels pour stimuler leur innovation ! Toutes
les productions du VIA en portent le témoignage.
Les outils partagés avec nos différents partenaires
comme le FCBA ou Sofi2A sont à leur disposition.
Mais innover ce n’est pas que dans les produits,
ce n’est pas juste une question de moyens. C’est
une organisation à structurer, des méthodes à
adopter, et une grande curiosité à avoir.
Une grande étude a été réalisée en 2014 sur les
courants de création dans le cadre de vie, financée
par l’UNIFA et conduite par le VIA, notre « tête
chercheuse ».
Cette
étude
est
riche
d’enseignements sur l’évolution des modes de vie
et des aspirations des clients. Pour la première fois
on dispose d’une vision objective et segmentée de
la population française au regard des courants de
création. C’est ça aussi le rôle de l’UNIFA :
apporter de la matière pour faire évoluer le modèle
économique de l’ameublement et trouver de
nouveaux leviers de croissance.
L’international aussi serait un levier de
croissance de l’ameublement français,
selon vous ?
e
C’est le 3 volet sur lequel nous avons travaillé.
Avec le GEM, les industriels de l’ameublement
français disposent d’une force de frappe sur les
marchés étrangers. Ils peuvent participer
collectivement à des salons, à des missions de
prospection et partager leurs expériences pour
trouver les bons réseaux.
Mais l’international est une aventure pour laquelle
il faut se préparer. Sur les questions juridiques,
culturelles, opérationnelles et réglementaires, les
entreprises se tournent vers l’UNIFA pour avoir les
bons outils.
Les dirigeants doivent s’engager et se former.
Notre adhésion au MEDEF est par exemple très
précieuse pour cela, elle donne accès à la
formation Stratexio pour les chefs d’entreprises les
plus moteurs. Ils nous trouveront à leurs côtés
pour leur proposer des dispositifs concrets qui leur
permettront d’enrichir leurs équipes, de s’adresser
à des prescripteurs et de valoriser leur savoir-faire
français.
Et sur le « marché intérieur », peut-on dire que
les distributeurs et les prescripteurs sont vos
alliés ?
Objectivement oui. Les temps ont changé : ils ont
bien davantage besoin de nous pour se
réinventer ! C’est tout le sens du pacte de
confiance et de responsabilité que nous avons
proposé à tous les acteurs de la chaîne de valeur.
Nous devons relever collectivement le défi de la
production de services à valeur ajoutée pour
l’utilisateur. En 2015, nous ne pouvons plus nous
définir comme des fabricants de meubles ! En
créant de nouveaux contenus, nous mettons en
valeur nos produits et nous résistons à la
concurrence du « Made in ailleurs ».
C’est la naissance de « l’ameublement
français » ?
C’est pour nous à la fois un signe de ralliement et
un cri de guerre. Pour retrouver l’enthousiasme,
nous allons jouer collectif. Nous savons que c’est
ensemble que nous réussirons la transformation
de notre business model. Trois étapes se
dessinent :
-
Première étape, retrouver la compétitivité par
la modernisation de notre outil industriel et la
formation des équipes.
-
-
Deuxième étape : reconquérir la demande, en
étant davantage à l’écoute directe des
consommateurs, en innovant et en faisant la
promotion de la marque France.
Enfin, par les partenariats, le développement
des services, et sans doute une plus longue
intégration sur la chaîne de valeur, nous
devons inventer notre industrie demain.
Concrètement, quel est votre plan de travail ?
Nous allons maintenant travailler à la formalisation
du plan sectoriel. Il sera partagé avant la fin de
l’année 2015 avec les industriels.
Et l’UNIFA va se mettre en phase avec cet objectif
de promotion de l’ameublement français, tant dans
les services proposés aux adhérents que dans la
capacité à faciliter les actions collectives et le
partage d’expériences ou dans l’apport pérenne
d’outils d’intelligence économique.
Les industriels de l’ameublement peuvent donc
nourrir de belles ambitions pour l’avenir de la
filière ?
Les industriels peuvent être ambitieux et même
enthousiastes ! L’UNIFA est avec eux au quotidien
pour réussir aujourd'hui et préparer demain.
Pour êtres réalistes, ces ambitions doivent se
conjuguer avec de la modestie et de la volonté.
Nous savons que tous les industriels ne se
développeront pas à l’international, que tous ne
feront pas appel à des grands noms du design,
mais chacun a son rôle, à son échelle, pour
redynamiser le secteur.
REPRESENTER ET DEFENDRE
REPRESENTER
L’UNIFA est l’organisation représentative de l’industrie
de l’ameublement en France.
L’UNIFA
adhère
à
plusieurs
instances
nationales : le MEDEF, le GFI (Groupe des
Fédérations Industrielles), le CLIMO (Comité de
Liaison des Industries de Main d’Œuvre) et FBIE
(France Bois Industries Entreprises). C’est d’ailleurs
l’UNIFA qui assure actuellement le secrétariat du
CLIMO. L’UNIFA fait entendre sa voix dans les
différentes commissions dans lesquelles elle siège
aux côtés d’autres industries, sur les sujets de
compétitivité, de compétences, de politique sociale,
environnementale,
de
l’innovation
et
de
l’international.
L’UNIFA
adhère
à
trois
fédérations
européennes :
l’EFIC
(European
Furniture
Industries Confederation), la FEMB (Fédération
Européenne du Mobilier de Bureau) et l’EBIA
(European Bedding Industries’ Association).
Cette représentation est incontournable, car de
plus en plus de décisions prises au sein de l’Union
Européenne, impactent au quotidien l’activité des
adhérents de l’UNIFA. Par ailleurs, les échanges et
prises de position communes avec les autres
syndicats
de
ces
fédérations,
enrichissent
l’approche des problématiques nationales sur des
sujets
comme
l’économie
circulaire,
le
formaldéhyde, les retardateurs de flammes, le
dialogue social,
L’UNIFA représente les intérêts des industriels sur le
plan social et formation.
L’UNIFA unique représentant des entreprises de la
fabrication de l’ameublement engage la profession
avec les partenaires sociaux sur les sujets de
formation,
de
convention
collective
de
l’ameublement. C’est elle qui collecte la taxe
d’apprentissage et qui développe, avec ses centres
de formation, les contrats de qualification
professionnelle.
Dès la fin de l’année 2014, le nouveau président de
l’UNIFA et son Conseil d’administration, attachés à
la formation professionnelle dans les entreprises,
ont décidé de réinvestir le champ social de la
branche par les entreprises et de lancer une
nouvelle politique sociale plus engagée
DEFENDRE
Placé au centre de ses missions, la défense des adhérents est un défi quotidien pour l’UNIFA, Le lobbying
qui est un outil, s’appuie à la fois sur le réseau de l’UNIFA au niveau national et européen mais aussi sur les
compétences de ses experts internes. Le rôle des adhérents est tout aussi important, car ce sont eux qui
fournissent les éléments techniques permettant la préparation d’argumentaires destinés aux pouvoirs
publics. Ils partagent également leur réseau économique et politique et relaient les messages de notre
organisation auprès de leurs élus.
L’UNIFA mène, sous la responsabilité de son délégué général Jean-François Stordeur et d’Etienne Bodin,
chargé des relations institutionnelles, un lobbying actif, de nature offensive, qui porte un ou plusieurs
projets, à travers des amendements, des projets de décrets, ou autres propositions de loi. Elle mène
également un lobbying défensif, qui consiste dans un premier temps, à repérer toutes les « agressions »
que subissent les industriels de l’ameublement, et dans un deuxième temps, de riposter en préparant des
réponses argumentées et graduées.
Veille approfondie sur les textes législatifs et
réglementaires
Un travail de veille
à l’UNIFA est
effectué
quotidiennement par les différents experts internes à
l’UNIFA,
Bertrand
Demarne,
Anne-Laure
Rennesson, Christelle Roca-Priez, ainsi qu’Etienne
Bodin et Agnès
Coldefy,
grâce à plusieurs
systèmes d’alerte sur divers sites internet,
notamment
institutionnels. Ce travail de veille
permet d’identifier les amendements, les décrets, les
normes qui pourraient concerner les fabricants
d’ameublement.
Lobbying défensif
L’écotaxe poids lourds
er
Cette écotaxe devait entrer en vigueur au 1 janvier
2014, et qui a été reportée à deux reprises, a été
finalement abandonnée après plusieurs actions,
notamment de l’UNIFA, militant pour son retrait.
Le « Triman »
Cette
signalétique
commune
aux
produits
recyclables qui relèvent d'une consigne de tri, a été
introduite par le Grenelle de l'Environnement et est
entrée en vigueur au 1er janvier 2015. Ce
pictogramme s’applique notamment aux meubles
domestiques et à leurs emballages mis sur le
marché français. Le texte précise que cette
signalétique "doit figurer sur le produit. A défaut, il
peut figurer sur l'emballage, la notice ou tout autre
support y compris dématérialisé." C'est notamment
grâce à l'intervention de l'UNIFA, que cette palette
de possibilités a finalement été introduite dans le
texte final qui, à l'origine, imposait un marquage
obligatoire des produits et des emballages.
Réemploi dans la commande publique
Etiquetage polluants volatils
L’UNIFA s’est fermement opposée à l’amendement
introduisant des
quotas de produits issus du
réemploi dans la commande publique dans le projet
de loi sur la transition énergétique. Cet amendement
a été rejeté en première lecture. Le projet de loi sur
la transition énergétique est en débat à l’Assemblée
Nationale.
Début 2015, l’UNIFA, grâce à son travail de veille, a
repéré dans le projet de loi relatif à la santé de
Marisol Touraine un amendement qui stipulait que
« Les produits d’ameublement destinés aux enfants,
qui émettent des substances dans l’air ambiant, sont
soumis à une obligation d’étiquetage des polluants
er
volatils à partir du 1 janvier 2017 ». L’UNIFA a
réussi à contrer cet argument grâce à son action de
lobbying.
Lobbying militant
Ouverture du PEL à l’achat de meubles ?
L’UNIFA avec la FNAEM, le syndicat du négoce de
l’ameublement, a lancé en septembre 2014 une
action de lobbying afin que le PEL (Plan Epargne
Logement) puisse être débloqué pour de l’achat de
meubles. C’est ainsi que dans le cadre du projet de
loi pour la croissance, l’UNIFA et la FNAEM ont
inséré
un amendement qui permettrait un
déblocage temporaire et plafonné des PEL pour
l’achat de meubles domestiques.
Plusieurs
sénateurs de tous bords politiques ont voté en avril
2015 en faveur de l’amendement, l’insérant dans le
projet de loi. Le gouvernement est opposé à cette
mesure et l’amendement a peu de chances d’être
conservé, à l’issue des prochaines lectures du texte
à l’Assemblée Nationale. Mais cette action aura
permis d’élargir le réseau parlementaire de l’UNIFA
et de se faire entendre dans les médias.
Les industriels du mobilier de bureau se sont
mobilisés
Maillon essentiel de la chaine de valeur de l’activité
tertiaire en France, la profession de l’aménagement
et du mobilier de bureau, sous l’impulsion du
président du Groupement Mobilier de bureau de
l’UNIFA, Vincent Gruau, s’est mobilisée contre la
dégradation des équilibres commerciaux. Un groupe
de travail, co-piloté par Jean-Charles Lambron et
Patrick Jacquinet a travaillé, avec l’aide d’Odile
Duchenne, durant 18 mois, pour aboutir à l’écriture
de cette charte.
Tous les industriels de mobilier de bureau adhérents
de l’UNIFA, représentant 70% du marché, ont signé
à l’unanimité, le 30 mars 2015, la charte de relations
commerciales éthiques et responsables. Les 22
membres signataires de la charte sont : Bene,
Bisley, Burocean, Buronomic, Cider, Clen, Dauphin,
Eurosit, Gautier Office, Haworth, Herman Miller, Jec,
Kinnarps, Majencia, Materic, MBA, Navailles, Nowy
Styl, Sedus, Sokoa, Steelcase, Vitra.
Il s’agit d’un engagement mutuel entre donneurs
d’ordre et professionnels du mobilier de bureau au
service du bien-être des salariés, de la performance
et la pérennité des entreprises.
« Alors que les industriels se battent pour être
compétitifs, pour innover, malgré un contexte
économique défavorable, et un environnement de
réglementations de plus en plus contraignant, il n’est
plus acceptable que les donneurs d’ordre
contribuent à les fragiliser en créant des conditions
commerciales intenables pour la plupart. En
s’unissant de façon unanime dans ce type de
démarche, les industriels espèrent que les
entreprises les comprendront et seront nombreuses
à vouloir partager cet objectif commun qui vise in
fine la qualité de l’aménagement de l’espace de
travail et le bien-être des salariés.» conclut Vincent
Gruau, président du Groupement du Mobilier de
bureau de l’UNIFA.
Les 22 signataires s’engagent auprès des
entreprises sur neuf principes clés pour le bien-être
de leurs salariés et le respect de l’environnement.
En contrepartie, les signataires attendent un
comportement plus respectueux et responsable de
la part des donneurs d’ordre.
ACCOMPAGNER ET INFORMER
LE GUICHET UNIQUE
Un guichet unique à l’UNIFA a été créé en
septembre 2014, avec à sa tête, Christophe Dervillé
responsable des relations Adhérents. Au service et
à l’écoute des 324 adhérents ( à fin 2014), sa
mission est de faciliter l’accès aux nombreux
services auxquels ils ont droit en tant qu’adhérents
de l’UNIFA. Il les oriente vers les experts en interne
(juriste en droit social, juriste en droit des affaires,
ingénieur en charge des questions techniques et
environnementales) ou vers les organismes
partenaires, en s’assurant qu’ils auront bien la
réponse à leurs questions dans un délai raisonnable
et il assure le suivi personnalisé. C’est ainsi qu’entre
septembre 2014 et mai 2015, il a traité une centaine
de demandes d’adhérents.
Une autre de ses missions, est de qualifier la
nouvelle CRM de l’UNIFA mise en place en 2014.
Il met à jour au quotidien la base de données des
adhérents, afin de mieux connaître leurs besoins
pour mieux les servir.
Il a également qualifié en six mois, une base de 300
prospects
industriels
et
agenceurs
de
l’ameublement et a adressé un courrier
personnalisé à 50 d’entre eux.
LES EXPERTISES DE L’UNIFA
Les experts de l’UNIFA, accompagnent les adhérents dans l’information et le conseil dans les domaines du
droit social, de la formation, du droit des affaires, de la réglementation technique et environnementale sur
les produits et les sites de fabrication de l’ameublement.
Christelle Roca-Priez, juriste en droit social et formation,
Anne-Laure Rennesson, juriste en droit de l’entreprise et en droit des affaires,
Bertrand Demarne, ingénieur en charge du développement technique et environnemental.
Droit social et formation
Le 7 février 2014, l’UNIFA a signé un accord relatif
aux salaires professionnels catégoriels dans la
fabrication de l’ameublement avec la CFDT, la
CFTC, la CGC et FO. La CGT s’est abstenue. Cet
accord s’inscrit dans la continuité des accords
signés en 2012, qui avaient entrainé une
revalorisation des minima conventionnels.
L’accord de février 2014 a permis d’opérer au 1er
mars 2014, une revalorisation globale à la hausse
des barèmes de salaires minima, avec une hausse
de +1,35 % sur tous les coefficients, permettant
ainsi de mettre la grille des minima conventionnels
en conformité avec le niveau du SMIC.
Droit des affaires, droit de l’entreprise
La Commission Professionnelle Ameublement est
une entité consultative.
travaux de pose
d’agencement.
Loi Consommation, dite loi Hamon
Mise en place d’une cellule de crise à l’UNIFA
lors du dépôt de bilan du groupe Mobilier
Européen
L’UNIFA a mené en 2013, avec d’autres
organisations professionnelles, des actions afin
d’écarter dans cette proposition de loi, les risques
identifiés pour notre profession, notamment le risque
d’introduction
de
la
notion
d’obsolescence
programmée. Le texte a été adopté le 17 mars 2014.
De nombreuses informations ont été transmises aux
adhérents afin de les éclairer sur le texte de la Loi
Consommation, notamment sur : les informations
précontractuelles à fournir aux consommateurs
telles que le délai de rétractation, l’information sur la
disponibilité des pièces détachées, les garanties
mais également sur le volet des négociations
commerciales (délai de paiement des factures
récapitulatives, nouvelles pratiques abusives dans
les négociations,).
L’UNIFA a aussi soutenu le Medef dans son action
limitant le champ d’application de l’action de groupe.
Fiscalité
L’UNIFA a informé les adhérents sur les conditions
de mise en œuvre des nouveaux taux de TVA de
10% et 20%, entrés en vigueur le 1er janvier 2014,
mais également sur l’application du régime d’auto
liquidation de TVA, en cas de sous-traitance dans
les travaux immobiliers impactant notamment les
de
cuisine
et
les
travaux
Dès l’annonce en septembre 2014, de la mise sous
sauvegarde des sociétés du groupe Mobilier
Européen, l’UNIFA a immédiatement mis en place
une « cellule de crise » avec la participation d’un
avocat spécialisé en procédures collectives et du
responsable du CODINF, société de services dédiés
à la gestion des comptes clients, afin
d’accompagner les adhérents concernés dans leurs
démarches.
L’UNIFA a organisé une réunion afin de rappeler les
principes d’une procédure de sauvegarde et
d’informer sur la mise en œuvre du recouvrement
des créances antérieures et sur les conditions de la
poursuite de la relation commerciale.
L’UNIFA a également rencontré l’administrateur
judiciaire pour évoquer le sort des livraisons
antérieures et postérieures à la date de l’ouverture
de la procédure collective, ainsi que celui des stocks
détenus par les fournisseurs relevant de fabrications
spécifiques à Mobilier Européen.
Afin de faciliter les déclarations de créances des
adhérents, l’UNIFA a élaboré deux modèles de
déclaration de créances. En outre, l’UNIFA a publié
un aide-mémoire sur la procédure de redressement.
Réglementation technique et environnementale sur les
produits et les sites de fabrication de l’ameublement.
Pas de retardateurs de flamme dans les meubles
rembourrés
Formaldéhyde : une évolution réglementaire et
une belle journée technique au FCBA
L'Agence nationale de sécurité sanitaire de
l’alimentation, de l’environnement et du travail
(ANSES) a publié le 19 décembre 2014 son rapport
sur l' « évaluation des risques liés à l’exposition aux
retardateurs de flamme dans les meubles
rembourrés ». Pour l'Agence, « plutôt qu’une
mesure
généralisée
conduisant
à
exposer
l’ensemble de la population à ces substances, il
semble préférable d’insister sur une série de
mesures alternatives... »
A compter du 1er janvier 2016 cette substance
chimique (n° CAS 50-00-0) sera officiellement
classifiée en catégorie « cancérogène 1B »
(substance dont le potentiel cancérogène pour l’être
humain est supposé) et « mutagène 2 » (substance
préoccupante du fait qu'elle pourrait induire des
mutations héréditaires dans les cellules germinales
des êtres humains).
Cette position est totalement en phase avec celle
inlassablement défendue par l'UNIFA pour le
compte des industriels français du siège rembourré
et de la literie.
De ce fait, dans les prochaines années, l’Union
Européenne devrait faire évoluer les conditions de
sa mise en œuvre en entreprise, et de son utilisation
dans les articles finis. D’autre part, la journée
consacrée à la prévention du risque formaldéhyde
au travail, le 27 mars 2014, à l'institut technologique
FCBA, en présence d’Yves Struillou, le nouveau
directeur de la Direction Générale du Travail (DGT)
au ministère du Travail, a été l’occasion
d’interventions et de débats de qualité qui ont retenu
l’attention des 130 participants.
Atelier de travail du bois : Nouvelle rubrique
2410 Enregistrement
Avec la contribution active de l’UNIFA, la
réglementation
applicable
aux
entreprises
industrielles de l'ameublement bois/panneaux a été
simplifiée en 2014. Les termes et les seuils de la
rubrique 2410 de la nomenclature ICPE relative aux
« ateliers où l'on travaille le bois ou matériaux
combustibles analogues » ont évolué et le régime
d’autorisation a été supprimé et remplacé par le
nouveau régime d’enregistrement (ou « autorisation
simplifiée »).
Origine France Garantie
Bertrand Demarne a mis en place un groupe de
travail à l’UNIFA pour étudier de la pertinence ou
pas de l’élaboration d’un référentiel sectoriel.
RECUEIL DES BESOINS ET PILOTAGE
DES ACTIONS PAR LES INDUSTRIELS
Les commissions transversales
Cinq commissions de travail se tiennent
périodiquement et sont des lieux d’expression des
attentes et besoins des industriels.
La commission sociale et formation
Composée d’une quinzaine de membres, dirigeants
ou responsables des ressources humaines
d’entreprises de plusieurs segments de la
profession, elle est présidée par Georges Cambour
pour la partie Droit social et René Sourisseau pour
la partie Formation et est animée depuis juin 2014
par Christelle Roca-Priez. En 2014, elle s’est réunie
tous les trimestres et a traité de sujets comme : les
accords de branche, régime complémentaire,
salaires, conventions collectives, formation
Les commissions techniques
Les 3 Commissions techniques UNIFA, FCBA et
CETIM sont coordonnées par Bertrand Demarne
• La Commission technique UNIFA
La Commission technique de l'UNIFA rassemble
une vingtaine d’industriels représentant 8 segments
professionnels. Elle se réunit 2 fois par an, sous la
présidence de Pascal Bert de la société Fournier.
Créée par le Conseil d'administration de l'UNIFA,
cette commission a pour mission de :
mobiliser les fabricants de meubles sur les
sujets réglementaires impactant leur activité
et/ou leurs produits, et bâtir la position de
l’ameublement français qui sera portée à la
connaissance des pouvoirs publics et
d’autres organismes ;
appréhender les attentes des fabricants
d’ameublement et recueillir leurs besoins
techniques, quel que soit leur secteur de
marché ou la taille des entreprises,
orienter les actions collectives menées par
les centres techniques CETIM et FCBA en
fonction de ces attentes, et veiller à la
bonne diffusion des conclusions auprès des
professionnels.
Au cours de l'année, de nombreuses informations
sont transmises aux membres de la Commission
pour avis ou pour décision. Les membres de la
Commission Technique de l'UNIFA siègent
également
en
Commission
Professionnelle
Ameublement de FCBA.
• La Commission Professionnelle Ameublement
de FCBA
La Commission Professionnelle Ameublement est
une entité consultative statutaire de FCBA qui a
pour mission d’assurer la liaison technique la plus
étroite possible entre le secteur professionnel et le
Centre Technique. Son rôle est de :
exprimer les besoins du secteur en matière
de recherches et d’essais d’intérêt collectif ;
proposer des études et des recherches à
long ou moyen terme ;
diffuser la documentation et les résultats
des recherches réalisées par le Centre dans
la profession ;
donner chaque année son avis sur le
programme des recherches et le compterendu d’activité des actions du Centre pour
l’ameublement.
Outre les membres de la
Commission Technique de
l'UNIFA, elle rassemble
également
les
représentants des divers
organismes
de
la
profession
ainsi
qu’un
représentant du ministère
de
l’industrie
(DGE).
Animée par Valérie Gourvès et Marie-Lise Roux, elle
se réunit 2 fois par an sous la présidence de Pascal
Bert de la société Fournier, l’après-midi qui suit la
Commission Technique UNIFA.
• La Commission Mobilier du CETIM
La commission « Mobilier » du CETIM, qui
rassemble 2 fois par an, une douzaine d’entreprises,
est présidée par Serge Laibe de la société Fermob
et animée par Alexandre Pointard. Son rôle est de
gérer un programme d’actions techniques collectives
au bénéfice de la profession de l’ameublement.
Elle définit les
projets
d’actions
adaptés
aux
besoins
industriels, gère
le budget alloué
par le Codifab
et
suit
l'avancement des travaux.
Quatre grandes thématiques sont abordées par la
commission :
la veille technologique,
la normalisation sectorielle (quincaillerie,
mobilier métallique),
les technologies de production (soudage,
collage, cintrage, traitement de surface,
énergies, ) avec des visites de sites
industriels,
la conception et l’innovation (open
innovation, matériaux innovants,
revêtements fonctionnels,).
Cette commission est également présente au sein
du comité de programme intitulé « Tôles minces et
fils », où sont abordés des problématiques
communes à plusieurs secteurs professionnels
utilisant les mêmes technologies et matériaux que le
mobilier, et où sont mises en œuvre des actions
collectives transversales.
La commission Internationale / Comité directeur
du Gem
Le Gem est présidé par Pierre Roset (entreprise
Roset) et dirigé par Isabelle Hernio. Réuni en
assemblée générale au moins une fois par an, le
Gem élit son comité directeur qui est composé de
représentants d'entreprises qui réalisent 20% ou
plus de leur chiffre d'affaires à l'exportation, avec un
minimum de chiffre d’affaires export de 1,5 M €, ou
dont le chiffre d’affaires export est égal ou supérieur
à 3 M €. Quatorze membres sont donc élus pour
trois ans par l'assemblée générale du Gem. Leur
mandat est renouvelable par tiers tous les ans.
Chaque année, le comité directeur valide les
demandes d’admission des entreprises qui postulent
pour la première année au Gem.
Le Comité directeur élabore le programme
d’activités et le dispositif de soutien des entreprises
de l’ameublement à l’export, proposé par l’équipe
Gem, en lien avec les objectifs et la politique
générale définis par la profession.
Parmi les actions développées en 2014 par Isabelle
Hernio et Stéphanie Roussin : les expositions
collectives sur les salons à l’étranger : Furniture
China Shanghai, salon du meuble de Singapour,
Decorex, Salone del Mobile de Milan et Orgatec à
Cologne, les missions et le renforcement des aides
financières en faveur de l’embauche des VIE et des
invitations d’acheteurs sur les salons français.
L’ENVIRONNEMENT ET LE SOCIAL
AU SERVICE DE LA PERFORMANCE
1. Les filières de recyclage : d’une obligation règlementaire à une
véritable transformation du secteur de l’ameublement
En participant à la création des deux
éco-organismes, Eco-mobilier, pour le
mobilier domestique et la literie
professionnelle et Valdelia, pour le
mobilier professionnel, l’UNIFA et ses
membres ont apporté une réponse aux
contraintes des entreprises. L’enjeu
aujourd’hui, après 2 ans d’activité, est
de
convertir
cette
obligation
règlementaire en un moteur d’innovation
pour l’industrie.
La filière Eco-mobilier compte 6000
adhérents et a collecté, sur l’année
2014, 124 000 tonnes de mobilier usagé
et soutenu financièrement la collecte et
le traitement de plus de 500 000 tonnes
de DEA pris en charge par les 342
collectivités en contrat à fin 2014. La
filière professionnelle, Valdelia, a
collecté plus de 17 000 déchets et
compte aujourd’hui plus de 1200
adhérents. Sur les tonnages collectés,
les performances de valorisation (80%)
et le taux de recyclage (45% pour le
mobilier domestique, et 75% pour le
professionnel) du cahier des charges
sont atteintes ; ce qui a pour
conséquence
de
réduire
significativement la part d’enfouissement
de ces déchets qui peuvent redevenir
des matières premières.
Pour 2015, une attention particulière
sera portée à la communication. Pour le
mobilier professionnel, les détenteurs
seront incités à faire appel au service.
Pour le mobilier domestique, il s’agit plus
globalement
d’informer
les
consommateurs et financeurs de la
filière du devenir des meubles usagés.
Pour les deux filières il s’agit
d’encourager l’éco-conception. Les
industriels travaillent sur ce sujet depuis
plusieurs années déjà et de nombreuses
entreprises ont mis sur le marché des
produits disposant d’écolabels. Ces
démarches seront valorisées par les
éco-organismes : ainsi, en 2016, Ecomobilier propose un barème éco-modulé
pour les produits répondant à différents
critères (pour les adhérents d’Ecomobilier, ces critères sont au nombre de
trois : les meubles en bois massif à plus
de 95% issu de forêts gérées
durablement, les meubles en métal à
plus de 95% ou les produits évolutifs).
Après
ces
premiers
mois
de
fonctionnement, le bilan est donc positif
pour les deux éco-organismes. La forte
mobilisation des industriels, l’atteinte des
objectifs fixés et l’évolution des pratiques
montrent que l’ensemble de l’industrie
s’organise et travaille à la mise en place
de nouveaux modèles économiques
notamment à travers l’économie
circulaire en favorisant l’éco-conception,
la réutilisation des matières premières
secondaires
ou
encore
le
développement de services à valeur
ajouté essentiellement pour la collecte
des meubles usagés. Cette nouvelle
industrie du recyclage permet ainsi de
répondre aux enjeux environnementaux
du secteur, de créer de l’activité, de
nouveaux emplois dans les territoires et
de générer des revenus. C’est une
véritable amélioration des impacts
sociaux,
économiques
et
environnementaux de l’ensemble du
secteur de l’ameublement.
2. Intégrer l’indicateur carbone dans le périmètre stratégique
L’UNIFA, aidé par ses deux centres
techniques, a travaillé à la rédaction d’un
guide Ademe concret et pragmatique
s’appuyant sur les spécificités de la
profession pour accompagner les
entreprises de l’ameublement dans la
mesure de leurs émissions de gaz à
effet de serre (GES). Une démarche
volontaire qui a pour objectif d’inciter les
entreprises du secteur à faire de l’enjeu
carbone un objectif stratégique. De la
gestion des matières premières à la
commercialisation des produits et des
services, les entreprises ont un rôle clé à
jouer dans la lutte contre le changement
climatique. Avec ce guide, les
entreprises peuvent réaliser ellesmêmes leurs bilan de gaz à effet de
serre (BEGES) en 4 à 12 mois afin
d’identifier les priorités et mettre en place
des actions de réduction efficaces. Des
retours d’expériences ont permis
d’identifier des points communs pour
l’ensemble de l’industrie du meuble
mettant en avant les actions prioritaires
pour le secteur : les matériaux achetés,
le transport de marchandises (amont et
aval) et l’énergie directe consommée sur
le site de production représentent les
trois quart des émissions de GES d’une
entreprise de l’ameublement. Ecoconception, optimisation des processus
de production et des transports,
transition énergétique sont autant de
leviers pour faire évoluer les pratiques et
innover pour proposer des solutions
nouvelles et créatrices de valeur pour
l’ensemble des parties-prenantes.
3. Faire évoluer les pratiques dans les relations sociales et
commerciales
L’UNIFA crée des normes sociales pour
unifier les pratiques. Résultat du
dialogue social avec ses partiesprenantes, cette politique volontariste qui
favorise une dynamique d’échanges a
aboutit, entre autre, au mois d’avril 2015,
sur la signature de deux accords
importants pour le bien-être des
employés de la profession : l’accord
relatif à la mise en place d’un régime
complémentaire « frais de santé » et
l’accord sur les salaires catégoriels
garantissant des pratiques sociales de
qualité pour l’ensemble de l‘industrie.
En parallèle, les industriels du mobilier
de bureau s’engagent à développer des
relations commerciales éthiques et
responsables. Acheteurs, donneurs
d’ordre, prescripteurs, producteurs et
distributeurs se sont accordés sur 9
engagements en faveur de la qualité de
vie au travail et 8 règles à respecter pour
des relations commerciales plus
équilibrées. Cet accord a été formalisé
par l’UNIFA et ses membres dans la
Charte des relations commerciales
éthiques et responsables signée en avril
dernier. 22 signataires : fabricants,
éditeurs et distributeurs qui s’engagent
pour le bien-être des salariés, la
performance et la pérennité des
entreprises du secteur de l’ameublement
professionnel.
Les rencontres en région
La journée de l’innovation Nantes le 16 octobre
2014 : « Innover ensemble et aujourd’hui pour
mieux se développer demain »
Dans un contexte économique en pleine mutation,
les fabricants et les acteurs économiques de la
filière de l’ameublement et des espaces de vie de la
Région Pays de la Loire, ont lancé la première
édition de la Journée de l’innovation le 16 octobre
2015 au Bâtiment « B » situé au cœur du quartier
de la création de Nantes. Organisée par l’UNIFA, le
VIA et la Samoa (Cluster du Quartier de la Création
- Nantes) avec le soutien de l’Institut technologique
FCBA et le partenariat de Design’In Pays de la
Loire, Atlanbois et Solfi2A, cette rencontre a été une
formidable occasion d’explorer, de façon très
opérationnelle, de nouvelles opportunités de
développement pour cette filière industrielle qui subit
de plein fouet la crise et la chute des transactions
immobilières.
Ce rendez-vous a rassemblé plus de 80
professionnels de la Région Pays de la Loire : 30
fabricants (Soca, MMO, Perrouin, La Boissellerie,
Motard, Gontier, Dasras, Wirquin, Fabulem, Drugeot
Labo, Tabisso, etc.), 20 talents créatifs (designers,
architectes, architectes d’intérieurs comme Pulse &
Pulse, Acté Studio, At Once, Elomax, etc.), des
distributeurs, des institutionnels, des financeurs, des
experts en management de l’innovation et de
business model, en nouvelles technologies et
impression 3D (Sorgem, Elton Pickford, Intuiti,
Sémaphores).
Les Rencontres en région 2015
Les rencontres ont été également un lieu
d’expression collective, une autre façon de faire
s’exprimer les adhérents sur les enjeux de leur
profession et de recueillir leurs besoins.
Comment faire face à la pression fiscale et
réglementaire ? Comment trouver des solutions aux
problèmes de développement ? Dans un climat
d’affaires toujours plus difficile, l’action collective
offre aux chefs d’entreprise des réponses aux
questions du quotidien. C’est la raison pour laquelle,
Dominique
Weber
a
décidé,
avec
les
administrateurs de l’UNIFA, dès son élection en
septembre 2014, de favoriser les échanges entre les
adhérents, en organisant des rencontres dans les
différentes régions françaises. Il a souhaité que ces
journées soient un temps privilégié, convivial et
néanmoins professionnel.
Ainsi, les industriels ont pu co-construire leur futur
projet sectoriel, avec l’appui des experts de l’UNIFA
et des partenaires (AFPIA, CETIM, FCBA, GEM,
VIA,) autour des 4 enjeux de développement
suivants :
Gagner en compétitivité grâce à la
modernisation de l’outil industriel ;
Engager un pacte de confiance et de
responsabilité avec tous les acteurs de la
chaine de valeur de la profession
(distribution, prescripteurs,) ;
Développer l’internationalisation des
entreprises en accompagnant la présence à
l'export et soutenant les partenariats
internationaux ;
Redynamiser l'offre, en innovant dans les
produits et les services.
Plus de 160 agenceurs et industriels (adhérents de
l’UNIFA), représentant toute la diversité de
l’ameublement
français,
et
24
entreprises
prospectes, ont participé aux cinq rencontres en
région,
organisées
dans
des
entreprises
représentant des segments de marché différents :
Gautier le 16 janvier, Salm le 12 mars, Grange le 21
mai et Sokoa le 29 mai. Les rencontres des 4 et 5
février à Paris étaient plus spécifiquement
consacrées aux agenceurs. Chacune des 5
rencontres ont atteint un très fort taux de satisfaction
(93,5 % en moyenne).
LES GROUPEMENTS D’ACTIVITES
PROFESSIONNELLES
Quinze Groupements d’activités professionnelles, coordonnés par Odile Duchenne, accueillent les
adhérents en fonction de leur profession et/ou de leur marché. Véritables clubs de dirigeants, ces
groupements offrent la possibilité aux adhérents d’échanger régulièrement entre confrères du même métier,
d’exprimer leurs attentes et besoins et de lancer des actions collectives en faveur de leur profession et/ou de
leur marché : études de marché, tableaux de bord, actions de lobbying, de communication collective,
présence sur des salons, actions de formation,
Ils sont animés par des responsables de marché :
Industriels et fabricants de mobilier domestique : Jean-François Stordeur
Fabricants français de mobilier domestique : Marie-Cécile Pinson
Industriels de literie et d’articles de literie : Gérard Delautre
Industriels de cuisine, de salles de bains et de placards : Valérie Souvervie
Facteurs d’orgues : Valérie Souvervie
Agenceurs : Marie-Cécile Pinson
Contract/Haute facture : Philippe Jarniat
Collectivités : Philippe Jarniat
Equipementiers et sous-traitants : Philippe Jarniat
Industriels de mobilier de bureau : Odile Duchenne
Industriels de mobilier urbain : Odile Duchenne
Industriels du cercueil : Bertrand Demarne
Le Groupement des industriels de mobilier domestique
Présidé par Jacques Cuelhe
(entreprise PMH), ce groupement
rassemble 11 industriels dont la
caractéristique est de travailler
avec la grande distribution de
l’ameublement, GSB , GSA et
VAD .
En 2014, ce groupement a mis en
place un observatoire de la
solvabilité des clients avec l’appui
de CODINF et a contribué à
améliorer l’observatoire trimestriel
des matières premières réalisé par
l’IPEA. Il a soutenu dès septembre
2014, la demande d’élargissement
du PEL au mobilier et s’implique
dans la préparation d’un code de
bonne conduite avec la grande
distribution. Il suit également avec
une attention toute particulière, la
situation de la filière panneau en
conflit d’usage avec le bois
énergie ainsi que les travaux
d’Eco-mobilier dont plusieurs
membres du groupement sont
administrateurs.
Le Groupement des fabricants français de mobilier
domestique
Présidé par Christophe Vitard
(entreprise La Boissellerie) et
animé depuis février 2015, par
Marie-Cécile
Pinson,
ce
groupement
rassemble
35
fabricants de mobilier domestique
destiné à la distribution moyenne
gamme.
Courants de Création 2014 avec
pour objectif d’identifier
les
attentes et les besoins des
consommateurs, de cartographier
leurs préférences en termes de
style ou encore en révélant les
difficultés qu’ils rencontrent pour
accéder à l’offre disponible.
En 2014, a été lancée par l’UNIFA Cette étude, co-financée par le
et pilotée par le VIA, l’Etude Codifab et des souscriptions
Quantitative et Qualitative des auprès d’une dizaine de fabricants
a permis de dégager, pour les
fabricants et les distributeurs, de
nombreuses pistes d’innovation,
de renouvellement ou de
développement de l’offre
produits/services, d’amélioration
de sa diffusion ou encore de mise
en place de nouveaux modèles
d’affaires. La richesse de tous ces
enseignements fait de cette étude
un remarquable outil d’aide au
développement stratégique pour
les entreprises de l’ameublement
et de l’aménagement des espaces
de vie. Confiée au cabinet
d’études Sorgem après la
consultation de 4 cabinets,
l’enquête est composée d’une
étude quantitative réalisée en
juillet 2014 auprès de
2 000 Français représentatifs de la
population française et d’une
seulement le mobilier, les
luminaires et les objets de
décoration pour le milieu
Cette étude s’est appuyée sur une
domestique mais s’intéresse
analyse mondiale des courants de
également aux domaines de la
création menée au sein du VIA
cuisine, de la salle de bains, du
depuis 20 ans. Celle-ci actualisée
bureau professionnel, de
chaque année, s’enrichit des
l’hôtellerie, des point de vente etc.
visites d’une vingtaine de salons
et par ailleurs, à la filière bois et à
professionnels et d’événements du
ses dérivés.
design en France et à
l’international. Elle concerne non
étude qualitative réalisée auprès
de 50 foyers pendant 7 jours.
Le Groupement des industriels de literie et articles de
literie
Ce groupement animé par Gérard
Delautre, a rassemblé en 2014,
11 entreprises de literie et
d’articles de literie, qui ont
participé, pour la plupart, au salon
Esprit Meuble et qui ont soutenu la fédération européenne (EBIA) qui
rassemble les industriels de literie
demande de déblocage du PEL
pour de l’achat de mobilier. Parmi d’une dizaine de pays.
ces industriels, certains
participent aux travaux de leur
Le Groupement des industriels de cuisine
Le groupement a rassemblé en
2014, 17 industriels, soit plus de
90 % de la fabrication française.
Bernard Fournier (Groupe
Fournier Habitat) a cédé sa place
de président du Groupement, en
décembre 2014, à Philippe
l’Hermitte (entreprise WM88)
Un outil économique
Les membres du groupement
disposent d’une enquête de
conjoncture mensuelle qui diffuse
les facturations en valeur, pour la
France et l’international. Le panel
des participants s’est renforcé en
2014, puisqu’il représente
désormais plus de 80% du
marché.
Des formations sur-mesure
Les centres Afpia proposent des
formations « sur-mesure »
adaptées à la professionnalisation
des collaborateurs des industries
de mobilier de cuisine, depuis la
fabrication jusqu’au négoce.
Des avis d’expert
En 2014, est intervenue Monique
Eleb, psychologue et sociologue,
professeur à L’Ecole Nationale
Supérieure d’Architecture ParisMalaquais, afin de décrypter les
dynamiques sur les évolutions de
l'habitat et de la cuisine. La cuisine
étant la pièce du logement qui a le
plus évolué, elle est aujourd'hui
devenue la rivale du séjour.
Le Groupement des industriels de salle de bains
Présidé par Sylvie Baldy
(entreprise Akalys), le
groupement) fédère 21 industriels
dont 6 ont une activité exclusive
de fabrication de mobilier de salle
de bains. Les enjeux de ce
marché complexe en raison d’une
distribution atomisée (grossiste
sanitaire, GSB, promotion
immobilière, grande distribution,
négoce, professionnels
indépendant,...) sont la
valorisation de l’offre produit, une
vision plus large des usages avec
l’intégration de solutions, sans
oublier le besoin d’affirmer une
présence plus marquée à
l’international.
Une étude de conjoncture
mensuelle
Une enquête de conjoncture
transmet chaque mois aux
panélistes, les facturations en
valeur sur la France et à
l’international. La forte mobilisation
des industriels en 2014 a permis
de renforcer la représentativité de
l’enquête qui passe de 34 à 65 %.
Innovation et matériaux
Une visite en 2014 au centre
technique du FCBA a permis aux
entreprises de découvrir, ou de
redécouvrir, l’Innovathèque,
centre de ressource au service de
la profession de l’ameublement.
Véritable bibliothèque
d’échantillons référençant une très
grande sélection de matériaux, les
industriels ont pu bénéficier
d’explications et de conseils sur la
diversité des applications
matériaux, dans leur état brut ou
transformé.
Après collecte des données, un
référentiel permet d’établir des
indicateurs qui sont ensuite
restitués aux participants.
Vision d’expert
Une rétrospective annuelle sur les
différents salons salle de bains a
été réalisée en 2014 par Gérard
Laizé, directeur du Via, avec une
analyse sur les facteurs
d’évolution pouvant influencer la
stratégie des entreprises.
Problématiques SAV
Le FCBA a été sollicité pour
élaborer un langage commun pour
exprimer les performances en
matière de SAV et de taux de
service, dans le but de permettre
une inter-comparaison entre tous
les industriels de la salle de bains.
Le Groupement des industriels de placard sur mesure
Présidé par Arnaud
Visse (entreprise
Coulidoor), le
groupement «
placard et
rangement surmesure » a
rassemblé en 2014,
7 industriels de
placards
représentant plus
de 80 % de la
fabrication
française.
Un marché quantitatif
Une étude quantitative du
marché du placard a été
réalisée en 2014 par l’IPEA
(Institut de Prospective et
d'Etudes de l'Ameublement)
auprès de 3000 ménages en
France, et a permis d’obtenir
des données quantifiées sur
le parc des placards sur
mesure .
Chiffres clés :
20,5 millions de ménages
déclarent posséder au
moins un placard dans
leur logement, soit 75 %
des ménages français.
49 % des ménages
déclarent posséder moins
de trois placards dans leur
logement.
3,1, est le nombre moyen
de placards dans les
logements français, soit
un parc de plus de 63,5
millions de placards. Ce
chiffre monte à 3,3 pour
les maisons et descend à
2,6 pour les
appartements.
27 % des placards des
Français se trouvent dans
une chambre d’adultes. Le
pourcentage dans les
chambres monte à 51 % si
l’on ajoute les chambres
d’enfants et d’amis.
25 % des placards ont été
installés par les ménages
résidant actuellement
dans le logement.
87 % des placards des
ménages français sont
équipés de portes, soit 55
millions de placards et 116
millions de portes.
81 % des ménages
déclarent le prix comme
leur principal critère
d’achat pour leurs portes
de placards.
Une enquête mensuelle de
conjoncture
Les industriels disposent d’une
enquête mensuelle de
conjoncture, par typologie de
produits et par réseaux de
distribution. Cette enquête permet
aux panélistes d’analyser les flux
de consommation et de mieux
appréhender le marché et ses
tensions.
contraintes du marché du surmesure.
C’est dans ce contexte qu’un
barème forfaitaire a été mis en
place dès 2013, après une
analyse fine des données fournies
par les industriels, des produits et
de leurs caractéristiques. Ce
barème spécifique au marché du
placard sur-mesure a été
maintenu en 2014.
Une adaptation sur-mesure de
l’Eco-participation
En collaboration avec l’écoorganisme Eco-mobilier, dès 2013,
les industriels ont pu faire
remonter les différentes
problématiques qu’ils
rencontraient, liées au barème
d’éco-participation qui n’était
initialement pas adapté, aux
Le Groupement des agenceurs d’intérieur
Présidé par Cyriac Boulanger
(entreprise AMG) et animé depuis
février 2015, par Marie-Cécile
Pinson, le groupement des
Agenceurs de l’UNIFA a
rassemblé en 2014, 63 entreprises
d’agencement.
Les Rencontres de
l’Agencement - février 2015
Cette 2ème édition des
Rencontres nationales de
l’Agencement s’inscrivait dans le
cadre des Rencontres de
l’Ameublement. Elles se sont
tenues à Paris, les 3 et 4 février et
ont rassemblé 150 personnes
(agenceurs, architectes,
architectes d’intérieur,
industriels,...) lors de la soirée
inaugurale à La Philharmonie de
Paris et 85 agenceurs et
industriels le lendemain, pour la
journée de travail consacrée à
l’innovation et à l’international.
Le programme de ces Rencontres
a offert aux agenceurs une palette
d’interventions riches et variées.
Des intervenants de grande
qualité comme Philippe Lemoine,
président de la FING (Fondation
Internet Nouvelle Génération) qui
a expliqué la transformation
numérique de l'économie et
l'impact sur les modes de vie,
Bruno Dubois du PICOM (Pôle de
compétences commerce du futur)
qui a traité de l’'interactivité dans
le « retail » et des nouvelles
expériences d'achats avec leur
impact sur les agencements, Aline
Buscemi– Milboo qui a présenté
son concept-store hyper connecté
de 600m2 , Arnaud Decroo,
fondateur de Kazaplan 3D et
Côme de Percin, directeur général
de Wanadev qui ont dévoilé
Kazaplan 3D et son modèle opensource, la réalité augmentée au
service de l'aménagement des
espaces de vie, soit du show-room
à la maison virtuelle.
Une table ronde animée par
Isabelle Hernio du Gem était
consacrée à l'exportation dans
l'agencement : quelles
opportunités ?» avec Frédéric
Lourtioux, James Ebenistes, Marc
Prigent, Architecte, agence Image
de Marc, Max Flageollet,
Directeur, Ligne Roset Contract.
Deux workshops, l’un sur « Quels
meubles connectés pour quels
usages dans les différents
espaces de vie ? », co-animé par
Gérard Laizé directeur du VIA, et
Valérie Gourvès, directrice du pôle
Ameublement de l'Institut
technologique FCBA, l’autre sur «
Le design français s'exporte bien.
Comment l'agenceur peut-il saisir
cette opportunité pour travailler à
l'international ?” co-animé par
Isabelle Hernio et Stéphanie
groupe des agenceurs sur Viadeo
compte 257 contacts.
Les agenceurs ont été présents
sur les salons, grâce au
partenariat qu’entretient l’UNIFA
avec les salons, qui mettent un
stand à disposition des agenceurs
: Carrefour du Bois (juin 2014),
Architect@Work Lyon (juin 2014),
Architect@Work Paris
(septembre2014) et
Architect@Work Nantes
(novembre 2014).
Etude de marché
Une nouvelle étude de marché
réalisée par le cabinet I+C et
financée par le Codifab, a été
publiée sur la filière menuiserie
bois agencement (décembre
2014).
Refonte du DTU 36.2
menuiseries intérieures bois
Roussin du Groupe des
Exportateurs de Meubles de
l'UNIFA. Ces rencontres se sont
clôturées par la visite de la
Fondation Louis Vuitton à Paris,
ouverte depuis quatre mois.
Influence/lobbying
Le guide d’aide à la rédaction des
appels d’offres de l’UNIFA a été
actualisé pendant l’été 2014 et
adressé à tous les agenceurs
adhérents afin qu’ils le diffusent à
leurs clients maitres d’ouvrage et
maîtres d’œuvre.
Une enquête auprès des
prescripteurs a été menée en
2014 par le FCBA, à la demande
de l’UNIFA, afin de connaître leurs
attentes vis-à-vis de la
qualification d’entreprise des
agenceurs et plus largement vis-àvis des marques et labels.
Communication
Quatre newsletters des agenceurs
ont été diffusées en 2014. Les
agenceurs sont présents sur les
réseaux sociaux : 3800 fans
suivent la page Facebook et le
L’UNIFA a activement participé en
2014 aux travaux de la refonte du
DTU 36.2 « Menuiseries
intérieures en bois », alors qu’au
départ, le BNTEC n’avait pas
identifié l’UNIFA comme partie
prenante. Ce DTU 36.2,
systématique dans tous les CCTP,
traite entre autres de la pose des
lambris et panneaux décoratifs
intérieurs, plafonds menuisés,
ainsi que les placards et
s’applique à tous dès qu’il s’agit de
mise en œuvre dans des
bâtiments.
Formation et diplômes
L’UNIFA et les agenceurs ont
participé à la 10ème CPC de
l’Education Nationale et ont
contribué à la rédaction du
référentiel du BTS Etude et
réalisation Agencement.
Le Groupement contract
L’activité Contract se définit par
un marché B to B, en direct, par
grossiste distributeur, mais plus
généralement par la prescription
(architectes d’intérieur,
designers,) pour
l’aménagement des cafés, hôtels,
restaurants, discothèques et tous
lieux de loisirs.
Ce marché transversal intéresse
une centaine d’adhérents de
l’UNIFA (mobilier, sièges, literie,
agencement, ateliers de haute
facture,) pour tout ou partie de
leur chiffre d’affaires en France et
à l’étranger. Porteur de valeur
ajoutée, de design, de marque, ce
marché est moins touché par la
crise de la consommation.
L’année 2014 a été marquée par
une forte implication de l’UNIFA, à
travers Philippe Jarniat, membre
du comité stratégique
d’Equip’Hôtel et juré de
l’accompagnement des jeunes
talents. En effet, 50 adhérents de
l’UNIFA ont exposé lors de
l’édition 2014. Les adhérents de
l’UNIFA ont été mis en valeur :
sur le site Internet du salon, sur le
catalogue des exposants, avec un
logo UNIFA et surtout avec la
1ère édition du Palmarès UNIFA
Contract qui a récompensé
12 des plus belles réalisations de
l’industrie française
Hôtels
Restaurants
Lieux exceptionnels
Un rendez-vous journalier de
Ce palmarès qui a récompensé
conférences à 17h00 a été
l’association réussie d’un chef ou
organisé :
directeur d’établissement, d’un
architecte et d’un industriel ou
16/11 : UNIFA / Palmarès
agenceur de l’ameublement, a
remise des trophées.
donné lieu à une soirée de remise
10 entreprises et 12 dossiers
des prix avec la presse et à une
récompensés
exposition photos durant les 5
17/11 : UNIFA / VIA
jours du salon.
Conférence tendances
Par ailleurs, les différents
18/11 : UNIFA / FCBA
partenaires de l’UNIFA ont été
Conférence matériaux
présents sur le salon : le Club
19/11 : UNIFA / CFAI
CHIC, les entreprises de Lorraine
Conférence des architectes
et du Plab, le FCBA avec une
d’intérieur
exposition matériaux, le VIA avec
Une formation Expert « Contract »
une exposition Collectivités, le
Gem avec des visites d’acheteurs a permis également à des
industriels de se perfectionner sur
étrangers
l’approche de ce marché
dynamique.
Le Groupement des ateliers de haute facture
Présidé par Anne Midavaine
(Atelier Midavaine), le groupement
a rassemblé en 2014, 39 ateliers
de mobilier de Haute Facture. Le
Groupement a tenu 2 séances
plénières, auxquelles il a invité
les experts de l’UNIFA ainsi que
d’autres intervenants pour
informer les chefs d’entreprise de
l’actualité sociale, fiscale,
réglementaire, économique,
environnementale et pour traiter
de sujets comme la contrefaçon
Gérard Laizé du VIA a présenté
les courants de création actuels et
la contribution de l’ameublement
français à ces courants,
Christophe Gazel de l’IPEA a
présenté le volet ameublement
haut de gamme de son étude
consommateur Tremplin et
Stéphanie Roussin du Gem a
présenté DECOREX, le salon
anglais très haut de gamme sur
lequel elle organise une collective
française. Le commissaire
général, Henri Jobbe-Duval du
salon Révélations a présenté la
prochaine édition du salon (10 au
13 septembre 2015). Le
groupement a participé aux
rendez-vous 2014 de l’INMA Institut National des Métiers d’Art.
A la fin du deuxième semestre
2015, les groupements Contract et
Ateliers de haute facture ne feront
plus qu’un, afin de réunir toutes
les forces et mobiliser les
énergies vers les mêmes cibles
communes : la prescription et les
architectes d’intérieur .
Le Groupement des facteurs d’orgues
Présidé par Patrick Armand
(manufacture d’orgues Mulheisen),
le groupement a rassemblé en
2014, 26 facteurs d’orgues sur les
80 facteurs d’orgues de France.
Cette profession représente un
CA de 15 M€. Il existe 12 000
orgues en France dont 1 200 sont
classés aux Monuments
historiques. 30 % des entreprises
sont labélisées EPV – Entreprise
du Patrimoine Vivant, maîtres d’art
et Meilleurs Ouvriers de France
Les 3 trois axes prioritaires : la
formation des jeunes, la
communication sur le métier et le
développement des marches,
notamment à l’international.
Une évolution stratégique du
parcours formation
Un Baccalauréat professionnel
spécialité « artisanat et métiers
d'art - facteur d'orgues » options «
organier » et « tuyautier », ainsi
que le BEP de facteur d’orgues
ont été créés en mars 2014
Une école unique en France
Les facteurs d’orgues disposent
d’un Centre de Formation des
Apprentis à Eschau en Alsace, le
seul en France à dispenser une
formation initiale à la facture
d’Orgues et aux tuyautiers. Au 31
décembre 2014, 22 élèves ont
suivi cette formation. Proche de la
profession, ce CFA anticipe les
besoins des facteurs d’orgues,
forme les nouveaux talents de
demain et assure la pérennisation
du métier et renforce de
l’attractivité du métier auprès des
jeunes
Une communication interne
renforcée
Les facteurs d'orgues ont publié
en 2014, 5 bulletins de liaison qui
permet d’informer régulièrement
les facteurs d’orgues des travaux
initiés et conduits par les membres
du bureau.
Développer l’activité
Près de 50 appels d’offres publiés
au BOAMP (Bulletin Officiel des
annonces des marchés publics)
ont reçus et réacheminés par
l’UNIFA à ses adhérents en 2014.
Sensibiliser la commande
publique au salon des Maires
Le marché de la facture d’orgue,
dépend directement de la
commande publique - BOAMP
(Bulletin Officiel des annonces des
marchés publics). La part publique
du chiffre d’affaires représente
environ 85 % de l’activité.
la réalisation de leur projet de
restauration ou de création
d’orgues neufs.
Conçu spécifiquement pour
l’événement du salon, le site
www.orgues.org est un site
d’information avec annuaire,
galerie de photos illustrant le
travail exceptionnel de
restauration ou de création que
réalisent les facteurs d’orgues et
fiches techniques permettant de
mieux appréhender l’univers de
l’orgue.
En partenariat avec l’association
Orgue en France, les facteurs
d’orgues de l’UNIFA ont exposé
au salon des Maires et des
Collectivités Territoriales en
novembre 2014 afin de
sensibiliser les collectivités locales
(maires et conseillers municipaux)
à la sauvegarde des orgues en
France et à la pérennisation du
métier. Cette présence des
facteurs d’orgues sur le salon a
permis de conseiller, répondre et
aider les clients et prospects dans
Le Groupement des industriels de mobilier pour
collectivités
Un nouveau responsable de
marché
auprès du président Philippe
Lacharnay (entreprise Simire).
Le groupement, qui a rassemblé
en 2014, 25 entreprises, s’est
réuni 2 fois en séance plénière, en
avril (12 entreprises) et en octobre
(15 entreprises). En octobre 2014,
Philippe Jarniat a succédé à Odile
Duchenne, et a pris en charge
l’animation du Groupement
Les sujets débattus en 2014 ont
porté sur la baisse des achats
publics et son incidence sur les
activités des entreprises du
Groupement, les PPP partenariat
public-privé et le souhait de faire
sortir les lots mobilier des PPP, la
pénibilité, le label Origine France
Garantie, les travaux de
normalisation française et
étrangère, l'organisation de l’écofilière avec Valdelia.
Nouvel outil économique
En 2014, un nouvel outil
d'information économique a été
mis en place : l'étude mensuelle
de conjoncture, qui transmet les
pourcentages d’évolution des
facturations et des prises de
commande, et qui est diffusée
tous les 15 du mois. Pour cette
première année, le panel est
composé d’une dizaine
d’entreprises et devra se
renforcer.
Refondation de l’école par le
design
Dans le cadre du projet de
refondation de l'école par le
design, engagé par le ministère de
l'éducation nationale, un projet
ambitieux a été lancé en 2013,
avec le partenariat de l’UGAP
(Union des groupements d'achats
publics), du VIA et de l’UNIFA. Ce
projet se déploiera sur 3 ans :
2014 : année du design avec
un appel à concours, piloté
par le VIA et lancé auprès de
80 écoles de design, pour
imaginer l'école de demain à
travers son mobilier.
2015 : année de la mise en
concurrence industrielle,
pilotée par l’UGAP
2016 : année de la production
et de la livraison
Pour lancer la consultation auprès
des designers, un colloque
inaugural, intitulé : « Refondation
de l’école : une question pour le
design » a été co-organisé par
Michel Bouisson du VIA et le
ministère, et s'est tenu le 28 mai
2014 à l’école Boulle. L’UNIFA,
associée au colloque, était
représentée par Philippe
Lacharnay qui a pris part aux
débats aux côtés des autres
intervenants, interlocuteurs du
monde de l’éducation, parents
d’élèves, architectes, ministère et
collectivités en charge du scolaire
Lobbying éco-filière de
l'ameublement
Une éco-contribution réduite de
50% a été proposée par Valdelia
pour les produits à 95%
métalliques.
Une décision du CA de Valdelia en
2014, a été prise de baisser le
montant de l’éco-contribution de
10% dès le 1er janvier 2015.
Le Groupement des industriels de mobilier de bureau
Présidé par Vincent Gruau
(groupe Majencia) depuis mai
2013, le groupement qui comptait
22 industriels du mobilier de
bureau en 2014, a tenu en 2014,
5 réunions plénières (février, mars
juillet, septembre et novembre ), a
participé aux deux réunions de la
FEMB, Fédération européenne du
Mobilier de bureau ( Paris en juin
et Cologne en octobre).
Les groupes de travail mis en
place fin 2013, pilotés par des
industriels, ont poursuivi leurs
travaux en 2014.
Outils d’information
économique
Le Groupe de travail sur les
statistiques piloté par Daniel
Torré (groupe Gautier) a mené en
2014 avec ses confrères, tout un
travail de refonte de la
nomenclature produits de l’étude
annuelle, afin qu’elle soit plus en
phase avec la réalité du marché.
L’étude annuelle stratégique et
de quantification sur le marché
français du mobilier de bureau
portant sur les chiffres 2013 a été
publiée en avril 2014 ; l’édition
2015 portant sur les chiffres 2014
a été lancée à l’automne.
distribution (15 distributeurs
soit 50 % du marché)
Enquête trimestrielle sur les
coûts et les prix dans le
mobilier de bureau
Ce suivi d’indices Insee, croisés
avec les parts de chaque
composant dans le coût de
chaque produit, a pour objectif de
comparer l’évolution des prix du
mobilier de bureau, telle que
L’enquête mensuelle de
conjoncture diffuse tous les 15 du rapportée par l’INSEE, à
l’évolution du coût de fabrication
mois suivant, les facturations/
de ces produits, afin de doter les
prises de commandes ;
fabricants d’outils de négociation
France/export. Les 2 panels de
des prix lors des appels d’offre.
cette enquête ont été clairement
redéfinis en 2014 :
Les indices des prix des
un panel fabricants France et matériaux ferreux et non ferreux
(Mecastar) sont diffusés aux
Europe (26 industriels, soit
industriels du groupement chaque
70% du marché )
mois.
un panel importateurs,
grossistes et grande
15%
10%
5%
0%
-5%
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
-10%
-15%
-20%
Evolution du marché
Indice de prévision Dafsa
Charte éthique et responsable
Salons : Orgatec 2014
Technique
Le groupe de travail Ethique, copiloté par Jean-Charles Lambron
et Patrick Jacquinet et avec l’aide
d’Odile Duchenne, a élaboré le
projet de charte éthique et
responsable, en le faisant valider
par les industriels lors des
différentes réunions de l’année
2014. La charte des relations
commerciales éthiques et
responsables des industriels de
mobilier de bureau a été signée le
30 mars 2015 par les 22 membres
du Groupement
Un pavillon français de 9 marques
(Majencia/Macé, Gautier
Buronomic, Cider, Kango,
Manade, Eurosit, Sokoa) s’est
tenu pour la première fois à
Orgatec 2014 avec un partenariat
presse (Office et Culture, Arseg
info) et une conférence Actineo qui
a présenté les résultats de
l’enquête européenne
Actineo/CSA menée auprès de
500 salariés des 5 pays suivants :
Allemagne, Hollande, Suède,
Espagne, Angleterre (cf encadré
GEM).
Le Groupe de travail « Technique
et Ecolabels » présidé par JeanPierre Alaux (société Eurosit) a
suivi en 2014, les travaux et le
lancement de l’Ecolabel FEMB et
la révision de l’Ecolabel UE
FEMB Substainability standard :
plusieurs réunions se sont tenues
en 2014 au sein de la FEMB, et la
position de la France clairement
exprimée a été de construire un
écolabel européen qui prenne ses
distances par rapport au
référentiel américain “e3level” du
BIFMA, afin que l’Ecolabel FEMB
soit mieux adapté aux PME en
termes de complexité et de coût. A
ce jour malheureusement, la
France n’a pas été écoutée et
l’Ecolabel lancé en octobre par la
FEMB est encore trop complexe et
trop coûteux pour les PME.
UE Ecolabel : l’UNIFA a participé
aux réunions de révision de cet
écolabel européen offIciel public
dont le champ d’application est
élargi à tous les meubles (pro et
domestique) et à tout type de
matériaux.
Lobbying éco-filière de
l'ameublement
Une éco-contribution réduite de
50% a été proposée par
VALDELIA pour les produits à
95% métalliques.
Une décision du CA de Valdelia en
2014, a été prise de baisser le
montant de l’éco-contribution de
10% dès le 1er janvier 2015.
Le Groupement des industriels de mobilier urbain
Représentativité
Les industriels de mobilier urbain
du Promu ont engagé fin 2014,
des discussions avec l’UNIFA afin
de se rapprocher. Cette fusion
devrait être entérinée par les AG
respectives de l’UNIFA et du
PROMU en 2015, ce qui portera à
25, le nombre d’industriels de
mobilier urbain de l’UNIFA.
Evènements
Biennale de création de mobilier
urbain, Defacto, l’établissement
public de gestion du quartier
d’affaires de La Défense, a
souhaité mener une réflexion et
une expérimentation urbaine
innovante, pensée à partir du
diagnostic des usages
ergonomiques du quartier
d’affaires.
Solar Decathlon 2014
Les organisateurs de Solar
Biennale de Mobilier Urbain Forme
Decathlon ont sollicite l’UNIFA
Publique à La Défense
afin de nouer des partenariats
L’UNIFA et le VIA ont participé à la avec les industriels de mobilier
urbain pour Solar Decathlon
2ème édition de Forme Publique
Europe 2014 qui se déroulait
qui a été Inaugurée en juin 2014.
en juillet 2014 à Versailles, et qui a
À travers Forme Publique, la
été visité par 200 000 personnes.
Normalisation
Frédéric Anquetil a été mandaté
par l’UNIFA pour participer aux
réunions de la Commission de
Normalisation Mobilier urbain aux
côtés des industriels, pour les
aider à décrypter les travaux et
attirer leur attention sur les points
« sensibles » ;
La norme NFP 99-610 « Mobilier
urbain d’ambiance et de propreté bancs publics » qui a fait l’objet de
presque 3 ans de réunions en vue
de sa révision, a été publiée en
janvier 2015
Etudes scientifiques
Une bibliographie sur les
contrastes de couleurs a été
réalisée en 2014 par le FCBA à la
demande de l’UNIFA pour les
industriels de mobilier urbain.
Le Groupement des industriels de cercueil
Présidé par Alain Penaud
(entreprise Ogf) et co-animé par
Hélène Laurent et Bertrand
Demarne, le groupement qui a
rassemblé 6 industriels en 2014,
a accueilli un nouvel adhérent :
l'entreprise Bernier. Le
groupement s’est réuni deux fois
en 2014.
L’objectif annoncé du ministère
était de publier ces textes avant la
fin de l’année 2014, délai qui n’a
pas été respecté.
Le CNOF, Conseil National des
Opérations Funéraires (instance
consultative placée auprès du
ministre de l'Intérieur, pour le
conseiller dans l'élaboration de la
réglementation funéraire et
Procédure de recours gracieux
commenter les projets de textes
Le Projet de décret et d’arrêté sur
relatifs à la législation et à la
les matériaux du funéraire - dont
réglementation dans ce domaine)
les matériaux du cercueil -n’étant
avait déjà répondu favorablement
toujours pas publiés, l’UNIFA
à ce projet de réglementation,
rencontré en avril 2014, les
après les amendements au texte
responsables du dossier «
demandés par les industriels du
funéraire» au ministère de la
cercueil de l'UNIFA. Après une
Santé. Il avait été confirmé par le
consultation écrite lancée par le
ministère que des modifications du
CNOF en septembre 2014, ce
texte avaient été demandées par
dernier se dit, une nouvelle fois,
la Commission européenne, mais
favorable à ce projet de décret et
que, si nécessaire, le décret
d'arrêté.
pourrait être publié uniquement
Malgré cette position claire, le
avec la partie relative aux
ministère de la santé a publié, le
cercueils, housses et garnitures
30 janvier 2015, un nouvel arrêté
étanches et que ce serait bien la
d’agrément matériau contre lequel
norme D 80-001 qui servirait à
les Industriels du Cercueil de
l'élaboration du protocole d’essai
l'UNIFA ont engagé une procédure
et de qualification pour les
de recours gracieux.
matériaux de cercueils.
Normalisation européenne
Début 2014, les industriels ont
souhaité savoir quels étaient les
travaux normatifs en cours en
Europe dans le domaine du
Funéraire pour décider d'une
éventuelle « adaptation » de la
norme française au niveau
européen. En mai 2014, Le
CEN/TC 207 « Meubles », après
un retour des différents pays
interrogés, a considéré que le
sujet des cercueils ne relevait pas
de sa compétence. Si la France
souhaite néanmoins normaliser le
cercueil au niveau européen, elle
peut proposer au CEN de mettre
en place un comité spécifique
(project committee) traitant de cet
unique sujet. Mais cela suppose
que d’autres pays l’accompagnent
dans cette démarche pour avoir
des chances de voir cette
proposition acceptée au CEN. Les
industriels n'ont donc pas souhaité
poursuivre dans cette voie, mais
ils ont souhaité maintenir la veille
réglementaire et normative «
cercueils ».
LE GEM AU SERVICE DE TOUS LES METIERS
DE L’UNIFA
Les Groupements d’activités professionnelles sollicitent
les compétences du Gem pour mettre en œuvre les
actions collectives nécessaires au développement de
leur activité à l’international.
Pour la première fois, le Gem a organisé pour le compte
des industriels français de mobilier de bureau, un
pavillon collectif France sur environ 200 m² au salon
Orgatec en 2014. Objectif : donner une première
visibilité à 9 marques françaises et prendre pied au cœur
de la première manifestation en Europe dédié aux
solutions d’aménagement dans les espaces de travail.
Cette première approche groupée devrait être suivie d’une présentation renforcée en 2016, qui pourrait se
doubler d’une ouverture vers des acteurs du « Contract », le salon se positionnant toujours plus sur des
solutions d’aménagement et des produits dans un univers de travail décloisonné.
Le Groupement des équipementiers
Le groupement des
équipementiers de l’UNIFA,
présidé par Christophe Chenu
(entreprise Blum), réunit 11
adhérents, composé d’entreprises
et de filiales françaises, apportant
des produits, services,
composants aux 400 entreprises
de l’ameublement (meublants,
cuisines, salle de bains, sièges,
literie), aux 1000 entreprises de
l’agencement professionnel et
domestique, ainsi qu’aux 2000
agences (prescripteurs,
architectes d’intérieur et
designers.)
Le groupement est volontairement
tourné sur le marketing, les
solutions visibles par l’utilisateur,
l’introduction de nouveautés, de
fortes valeurs ajoutées, la
formation et la communication sur
les thèmes des espaces de vie.
L’objectif du groupement :
Informer, former, valoriser, créer
une nouvelle dynamique de
reconnaissance de l’importance
des composants, communiquer
vers les strates de la filière : les
prescripteurs, les intégrateurs, les
utilisateurs
Une campagne de communication
sur le magazine « l’Agenceur »
(12 000 exemplaires) a été
engagée en 2014 afin de valoriser
des chantiers finis emblématiques
et montrer l’importance de ces
composants « Equipementiers
Inside ».
2014 a été une année riche en
réunions – tous les 2mois - pour
mettre en place les actions,
Le Groupement des sous-traitants
Présidé par Yan Lené (groupe
Baudry), le groupement
rassemble 26 industriels de la
sous-traitance d’ameublement.
L’objectif de ce groupement ?
Favoriser la mise en relation de la
sous-traitance française dans
l’ameublement et contribuer à
consolider les impacts positifs de
la sous-traitance sur le dynamisme
du secteur d’activité de
l’ameublement.
L’activité de sous-traitance visée
correspond à toutes les
fabrications de meubles ou de
parties de meubles réalisées selon
les spécifications particulières d’un
donneur d’ordre qui garde l’entière
responsabilité technique et
commerciale de la dite fabrication
(ce qui les distingue des
équipementiers).
Une étude a été lancée à la fin de
l’année 2014, afin d’étudier les
systèmes existants de mises en
relation entre co-traitants, d
analyser ces systèmes, de voir s’il
serait judicieux de s’appuyer sur
un outil existant, voire de s’élargir
à d’autres activités industrielles et
de proposer des recommandation,
afin que l’UNIFA puisse mettre en
place un système efficace de mise
en relation des industriels et des
sous-traitants. Certains secteurs
d’activités industrielles
connaissent une certaine vitalité
grâce à une activité de soustraitance (aéronautique, textilemode, mécanique, édition,
imprimerie, pharmacieparfumerie,).
Il s’agira de documenter tous les
types de systèmes mis en place,
leurs outils et leur efficacité
relative, leurs supports
juridiques, tant en France qu’à
l’étranger tel que des portails de
la sous-traitance, des bourses de
la sous-traitance, des annuaires
de sous-traitants, des salons
professionnels physiques ou
virtuels (Midest,), des
plateformes de la sous-traitance
(appels d’offres) et clubs de soustraitants, qu’ils soient
multisectoriels ou dédiés à un
secteur d’activité spécifique.
Alista, réseau unique en France
de sous-traitants pour
l’aménagement des espaces de
vie, regroupe 7 industriels du bois
et 4 partenaires, qui coopèrent et
s’engagent auprès de leurs clients
pour leur apporter des savoir faire
développés dans de nombreux
secteurs d’activité, la force d’un
réseau, des solutions sur mesure,
fabrication d’un produit, d’une
série mais aussi une réponse à un
besoin exprimé, le choix du
partenaire, un réseau de
partenaires proposant une gamme
de services complémentaires.
Alista a été présent sur le salon
du Midest 2014. Les principaux
marchés clients : Naval, mobilier,
médical, jeux jouets, sports loisirs,
industries du bois, aéronautique,
armement, spatial, transports et
matériels ferroviaires, emballage,
accessoires de luxe
L’ACCOMPAGNEMENT PAR LE COMITE
DE DEVELOPPEMENT DE LA
PROFESSION : LE CODIFAB
Le Codifab, devenu en 2009, Comité Professionnel
de Développement Economique par décret en
Conseil d’Etat, a été créé par les pouvoirs publics à
la demande des professions, d’abord de
l’ameublement, représenté par l’UNIFA pour
l’industrie et l’UNAMA pour l’artisanat, puis des
entreprises de la seconde transformation du bois
représentées par CAPEB, FIBC, UFC, UFME, UIPP,
UMB-FFB.
Le Codifab est dirigé par un Conseil d’administration
composé de 21 membres, qui s’appuie sur trois
commissions :
Le Codifab a pour mission de conduire et financer
des actions collectives dans le respect de la
réglementation européenne et dans le cadre des
missions mentionnées à l’article 2 de la loi du 22
Juin 1978 ; ceci par le produit d'une taxe fiscale
affectée, créée par l’article 71 de la loi de finances
rectificative pour 2003 du 30 décembre 2003
(modifiée), et dont il assure la collecte.
Commission Ameublement qui propose des
actions relevant de ce secteur ou
communes avec le Bois et finançables par
la taxe fiscale (taux de 0,2%)
Commission Bois qui propose des actions
relevant de ce secteur ou communes avec
l’Ameublement et finançables par la taxe
fiscale (taux de 0,1%)
Commission Financière qui veille aux
grands équilibres financiers du Codifab.
Pour s’assurer d’une bonne adéquation entre les
orientations stratégiques des professions, la mission
de service public du Codifab et ses règles de
fonctionnement interne, le Codifab signe avec l’Etat
un contrat de performance de quatre années
présentant les grands domaines d’actions et évalué
au travers d’indicateurs de suivi semestriels.
Ainsi, le Codifab met en œuvre, soit directement soit
par le biais d'organismes, des actions collectives
(techniques
&
recherche,
promotion
&
communication,
développement
international,
innovation & design, formation, études statistiques
et économiques) au bénéfice des entreprises du
bois et de l'ameublement.
Environ 30% du produit de la taxe sont consacrés à
des actions techniques et de recherche confiées à
l'Institut Technologique FCBA et au Cetim.
L’ACCOMPAGNEMENT SUR LES ENJEUX
STRATEGIQUES PAR LES PARTENAIRES
DE L’UNIFA
Dès son élection en septembre 2014, Dominique Weber, le nouveau président de l’UNIFA, a défini avec son
conseil d’administration, les 4 enjeux stratégiques sur lesquels l’UNIFA devra accompagner ses adhérents,
afin de redynamiser la filière et réussir la transformation du secteur.
Moderniser l’outil industriel pour gagner en
compétitivité et en compétences, avec l’usine du futur.
L’accompagnement, notamment du FCBA et du
CETIM, devra porter sur l’utilisation des robots
dans la filière de l’ameublement avec possibilité de
plateformes de mutualisation de robots, sur la veille
et le sourcing des process de production et sur les
outils expérimentaux (impression 3D, réalité
augmentée).
L’accompagnement, c’est aussi la présence
d’actions collectives et de clusters en région :
SolFi2A
La plateforme régionale
d’innovation
SolFi2A
(Solution
Formation
et
Industrialisation
pour
l’Agencement
et
l’Aménagement de l’Habitat), animée par Alain
Lefebvre et Samuel Richard, soutient et
accompagne les entreprises dans la recherche et la
mise en œuvre de solutions techniques pour
l’Industrialisation des différents matériaux – bois et
matériaux associés. Sont ainsi concernées les
entreprises de l’aménagement de l’habitat, de
l’ameublement, l’agencement, le commerce, les
loisirs, le nautisme, la menuiserie de l’habitat, mais
aussi les sous-traitants en finition / traitement de
surface multi-matériaux, les partenaires et
fournisseurs de produits, de matériels.
SolFi2A répond aux problématiques industrielles des
entreprises, telle que l’usinage associé à de
nouveaux matériaux, avec l’adaptation nécessaire
de leurs process industriels ou le traitement de
surface du bois, des matériaux associés ou
innovants, tels ceux issus du recyclage.
PLAB
Le
Pôle
Lorrain
de
l’Ameublement Bois (PLAB),
dirigé par Didier Hildenbrand,
est une initiative de l’UNIFA,
de la Région Lorraine et de
l’Etat pour accompagner les dirigeants des
entreprises de l’ameublement de Lorraine dans une
démarche active pour appréhender leurs marchés et
se montrer réactifs face à une concurrence accrue.
Différents modules sont destinés à développer leurs
compétences dans les domaines stratégiques de
l’entreprise, y compris l’apport de méthodes et
d’outils pour le développement commercial et la
promotion de la filière. Le PLAB soutient par
exemple l’acquisition de la certification PEFC et la
diversification commerciale des fabricants (présence
sur les salons, aide à la dynamique d’alliance,).
Il accompagne également les industriels dans leur
veille en organisant des déplacements dans des
salons internationaux ou en préparant des journées
thématiques.
PAMA
Le Pôle Aménagement de la
Maison d'Alsace (PAMA),
dirigé par Angélique Gasmi,
regroupe plus d’une centaine
d’entreprises
dans
des
domaines aussi variés que le
mobilier,
la
cuisine,
l'électroménager, la domotique, le chauffage, le
bâtiment..., concernant plus de 15 000 emplois, un
chiffre d'affaires cumulé de plus de 3 milliards
d'euros.
Valoriser ce dynamisme pour l'optimiser en
mutualisant les compétences de chaque entreprise,
telle a été l'intention générale qui a présidé à la
création, en 2010, du PAMA. Au cœur de la
démarche : l'innovation. Ainsi, en s'appuyant sur
l'excellence du savoir-faire et des valeurs de
l'Alsace, le PAMA s'est engagé à développer la
notoriété de cette grappe d'entreprises permettant
aux entreprises d'accéder davantage aux marchés
stratégiques du futur en matière d'habitat.
Redynamiser l’offre en innovant dans les produits et
les services avec l’accompagnement
L’opération Design Résidentiel s’est poursuivie
avec l’inauguration du lycée polyvalent de l'Ile de
Nantes, Nelson Mandela, le 5 septembre 2014.
C’est l’entreprise MMO avec Vauxelles et Bina
Baïtel comme designers, qui ont remporté
le
marché public. L’aménagement de l’internat, la
maison des lycéens et la rue couverte se sont
inscrits dans une démarche de management par
l’innovation en mutualisant les compétences, c'està-dire en intégrant dans le processus de conception,
de développement et d’exécution architecte &
designer, fabricant de mobilier et agencement.
Egalement en région Ouest et Bretagne, Polygone,
a été lancé en 2014, un nouveau collectif de cinq
industriels
aux
savoir-faire
complémentaires
(Perrouin, Briouillet, Daras, Gontier et Toile de
Mayenne) pour se diversifier vers de nouveaux
marchés, tout particulièrement celui de la
prescription. Avec une offre adaptée au marché du
CHR – Café Hôtel Restaurant) , ce collectif a exposé
au salon Equip’ Hôtel en 2014.
L’accompagnement du VIA
pour ces deux
opérations, a consisté à définir le cahier des
charges dont les deux principaux axes ont été :
capitaliser sur l’offre existante de chacun pour
construire une collection commune (court terme),
concevoir une collection faisant la démonstration
des savoir –faire de chacun (moyen/long terme).
ACCOMPAGNEMENT SUR LE PLAN SECTORIEL
DE LA NOUVELLE FRANCE INDUSTRIELLE :
LE PROJET ADVIBOIS
Avec le projet AdivBois, lancé à l’automne 2014, les industries
du bois et de l’ameublement sont au cœur de la « Nouvelle
France Industrielle » voulue par le président de la République,
avec le plan devenu désormais celui de la « Ville durable ».
Dans le projet d’Adivbois qui va consister à construire et aménager
des immeubles de grande hauteur en bois, la réflexion de
l’aménagement intérieur et du mobilier, sera abordé en amont du
projet de construction ou de rénovation. C’’est une opportunité
pour la filière de l’ameublement, de l’agencement et de l’habitat,
de travailler en complémentarité avec l’architecte, l’architecte
d’intérieur et le designer.
En 2014, a été lancée la mention « Aménagement Intérieur » pour
le Prix National de la Construction Bois (PNCB), avec des
conférences comme « Bois, Design & Architecture Intérieur :
humanisation des espaces et perspectives d’avenir ».
Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron,
assis dans le siège d’un adhérent de l’UNIFA après
l’annonce de l’intégration des industries du bois et
de l’ameublement dans le Plan « Industries du
futur ».
Développer l’internationalisation
Le Gem, Groupe des Exportateurs de Meubles,
apporte la compétence à l’international que lui a
déléguée l’UNIFA pour l’ensemble des fabricants
français
d’ameublement
acquittant
la
taxe
Ameublement, exportant une partie de leur
production et souhaitant développer leurs activités à
l’étranger. Au cours de l’année 2014, le Gem a
poursuivi et approfondi son déploiement au travers
des principaux modes d’intervention qu’il maîtrise :
Salons
VIE
Le soutien à l’embauche des jeunes talents dans la
filière par la promotion et le financement des VIE.
Près de 130 jeunes diplômés sont venus renforcer
les actions de prospection, de vente ou d’assistance
logistique dans plus de 40 entreprises. Le Gem
apporte son expertise, sa compétence RH et son
financement dans ce domaine.
74 % des VIE ainsi recrutés sont affectés en Europe
(UK et Belgique en tête).
Prescripteurs
La présence française auprès des grands cabinets
de
décorateurs
d’architectes
d’intérieur
internationaux (basés en Europe, aux Etats-Unis, au
Moyen Orient et en Asie) se renforce au travers des
missions BtoB, des rencontres d’acheteurs et des
pavillons collectifs que le Gem organise pour les
exportateurs.
Un programme très complet de prospection en
Arabie Saoudite et aux EAU a permis d’intensifier
les affaires sur la zone, en collaboration avec le
réseau public Ubifrance. Visites de show rooms et
de
sites
emblématiques
(hôtels,
cabinets
d’architectes,), soirées networking étaient au
programme.
Plus de 2000 m² de stands sont déployés de par le
monde dans les manifestations professionnelles les
plus internationalement reconnues : Milan,
Singapour, Shanghai, Moscou et Londres.
Le Gem inaugure en 2014 son premier pavillon
dédié au mobilier de bureau sur le salon Orgatec à
Cologne.
A l’occasion de chaque participation groupée sur un
événement à l’étranger (salons, expositions,
missions), le Gem met en œuvre pour la collectivité
des outils de promotion et de communication aptes
à renforcer la visibilité du collectif sur le marché et
sur l’événement concernés. Site web, brochures de
promotion, insertions presse et catalogue, relations
publiques, autant d’outils indispensables au soutien
des industriels français à l’international.
En Chine, la professionnalisation des acteurs du
marché dans le domaine de l’ameublement ouvre
les portes des centres commerciaux et des
donneurs d’ordre immobiliers, notamment. Le Gem
poursuit sa collaboration avec un cabinet spécialisé
sur le marché chinois depuis plus de 20 ans
mandaté pour suivre la conclusion des affaires en
faveur de l’ameublement français.
Traditionnellement compétent pour organiser la
venue des clients internationaux sur les salons
français, le Gem a géré l’accueil de plus de 500
acheteurs solvables sur les deux éditions de Maison
& Objet, Equip’Hôtel, IMM Cologne et Esprit Meuble.
Pacte de confiance / Relations avec les acheteurs
Parmi les quatre enjeux stratégiques de la
profession lancés en septembre 2014 par le
président Dominique Weber, figure celui du pacte de
confiance avec tous les acteurs de la chaine de
valeur ajoutée : salariés, syndicats, prescripteurs,
acheteurs, distributeurs, fournisseurs,
Une première initiative dans ce domaine qui a
démarré en 2013 et qui a vu le jour en mars
2015, avec la signature de la « Charte de relations
commerciales éthiques et responsables mobilier de
bureau » qui ouvre ainsi la voie à d’autres
démarches similaires de la part d’autres professions,
comme celle du mobilier domestique.
INFORMER
Des outils d’information économique
Plusieurs enquêtes et études sont à la disposition
des adhérents :
Un indicateur mensuel de conjoncture
diffusé par IPEA
L’observatoire mensuel de solvabilité réalisé
par le CODINF
Une note trimestrielle sur l’évolution du coût
des matières premières réalisée par l’IPEA
Des Indices des prix des matériaux ferreux
et non ferreux réalisées par MECASTAR et
diffusés chaque mois.
Des enquêtes mensuelles de conjoncture
spécifiques à certaines professions (literie,
cuisine, salle de bains, placards, bureau,
collectivités, facteurs d’orgues)
Des études de marché spécifiques à
certains marchés et initiées par les
groupements
Fin 2014, la décision a été prise de lancer une vaste
et ambitieuse étude sectorielle, stratégique et
prospective, afin de redynamiser la filière de
l’ameublement dans un contexte international
porteur. Après l’écriture d’un cahier des charges par
Marie-Cécile Pinson qui a impliqué les divers
acteurs de la filière et les équipes de l’UNIFA, une
consultation a été lancée auprès de 5 cabinets
d’études,. C’est Deloitte Monitor qui a été retenu
pour mener une étude qui permettra de quantifier
le marché de l’ameublement (mobilier et
agencement) domestique et professionnel et de
dégager les pistes de développement et de
redynamisation
de la filière industrielle de
l’ameublement selon les quatre axes définis par
l’UNIFA. Cette étude sera remise en perspective
avec les rencontres de l’ameublement qui se
dérouleront sur le premier semestre 2015.
Une information multi-canal
Construits et animées par Marion Thory et Agnès
Coldefy, les canaux d’information mis a la
disposition des industriels sont :
Une revue de presse électronique
quotidienne sur les sujets économiques,
sociaux, export, sociétaux,
Une newsletter d’informations
professionnelles hebdomadaire,
Un site Internet www.ameublement.com
avec une partie en Extranet réservée aux
industriels de l’ameublement
Des pages sur les réseaux sociaux
Des e-mailings d’information
Revue de presse quotidienne
La revue de presse, qui existe maintenant depuis 15
ans, est devenue un rendez-vous quotidien
incontournable pour de nombreux fabricants de
meubles.
Elle permet de capter rapidement et dans les
grandes lignes, l’information
économique,
technologique, sociale, environnementale, sociétale,
tant en France, qu’en Europe et à l’international.
Les stratégies mises en place pour effectuer la veille
informationnelle ont su évolué, se fondant sur les
retours des lecteurs en direct ou via les statistiques,
sur l’extension des sources d’information désormais
disponibles et sur l’évolution des problématiques du
secteur. Ainsi, si la revue de presse continue de se
nourrir en premier lieu de la presse quotidienne
générale et économique, irremplaçable, elle pioche
également dans les articles parus sur le web, dans
l’actualité relayée sur les réseaux sociaux et les
contributions participatives des autres internautes et
lecteurs notamment ceux qui sont en régions. Cet
élargissement
des
sources
bénéficie
essentiellement à l’alimentation de la rubrique
ameublement et espaces de vie.
Newsletter d’information hebdomadaire
La lettre d’information, adressée par mail chaque
semaine
à l’ensemble des adhérents UNIFA,
compte déjà près de 2500 exemplaires parus depuis
sa création !
Diffusant une information concise et pratique, elle
doit permettre au chef d’entreprise de suivre
l’actualité du secteur, mais aussi lui apporter
l’information sur les sujets qui l’intéressent,
innovation, international, compétitivité, formation,
études...
Elle est accompagnée, selon l’actualité, de «
Questions » (question juridique, sociale, fiscale,
technique,), fiches dont la vocation est d’apporter
une information complète et détaillée sur un sujet
particulier.
En 2014, 45 numéros de Lettre Hebdo ont été
réalisés et envoyés aux industriels, avec une
diffusion élargie à quelques journalistes de la presse
professionnelle ameublement, des VIP, des
prospects pendant deux mois.
Scoop-it
La revue de presse, envoyée chaque jour par mail, a
maintenant sa déclinaison sur le web avec Scoop It.
Ce média social permet de relayer, de partager et
de conserver sur le web, à un emplacement qui
nous est propre et qui peut être personnalisé, les
articles concernant le secteur du meuble.
La mise en page, très attrayante, structure les
données essentielles : le titre de l’article, un texte
court, une image et le lien vers l’emplacement initial
du texte intégral de l’article.
Les utilisateurs peuvent soit s’abonner à la page soit
s’inscrire au flux rss.
Il existe une communauté de veilleurs qui
s’intéressent de près ou de loin aux mêmes
domaines. La mise en commun de l’ensemble des
données augmente considérablement l’efficacité de
la veille et permet de dénicher des perles.
La Journée nationale de l’Ameublement
Tous les ans, l’UNIFA organise une Journée de
conférence sur un enjeu de la profession, ouverte à
tous les professionnels de la fabrication
d’ameublement.
La Journée qui s’est tenue le 19 juin 2014, avait
pour thème « Aménager l’espace aujourd’hui.
Quelles sont les envies d'aménagement aujourd'hui
? A quels critères de bien-être les Français
réagissent-ils ? ». Les 129 participants à la Journée
ont notamment assisté à la restitution exclusive de
l’étude UNIFA/CSA « Ce que pensent les Français
des espaces dans lesquels ils vivent ».
PROMOUVOIR ET COMMUNIQUER
LA PROMOTION DU SECTEUR
Marque sectorielle
Un travail sur l’identité et l’architecture d’une marque
sectorielle a été mené en 2014, dans le but de
redonner une identité, de la puissance et de la
visibilité à la profession de l’ameublement et de
fédérer ses acteurs. La marque sectorielle qui sera
partagée par tous (UNIFA, GEM, VIA, AFPIA)
sera lancée en 2015
Relations presse
Les relations presse ont pour objectif de donner la
parole à l’UNIFA dans la presse, afin que le syndicat
exerce son rôle d’influence auprès des leaders
d’opinion et des décideurs politiques, sur les grands
enjeux de la filière, et qu’il valorise les différents
métiers et professions qui la composent.
Depuis juin 2014, l’UNIFA a confié ses relations
presse à l’agence The Desk.
En parallèle, depuis 2012, l’UNIFA mène en
commun avec la FNAEM, par l’intermédiaire de
l’agence Cohn&Wolfe, des relations presse axées
sur le marché du marché du mobilier domestique.
En 2014, 345 articles de presse ont cité l’UNIFA,
tous sujets confondus, soit une hausse de 22% par
rapport à 2013.
A mi-parcours de l’année 2015, on peut constater la
montée en puissance du dispositif de relations
presse mis en place il y a tout juste un an. Nos
prises de parole auprès de la presse devraient plus
que doubler en 2015 par rapport à 2014.
Refonte du site Internet
Fin 2013, l’agence Parties Prenantes a été choisie
pour nous conseiller dans l’élaboration de notre
nouvelle stratégie de communication. L’état des
lieux de nos outils mettait à jour la nécessité de
repenser notre présence sur le Web.
Un cahier des charges, soumis à 4 agences de
création web, définissait la demande ainsi : il fallait
un site principal unique, qui soit la vitrine de l’UNIFA,
de ses adhérents et des produits innovants, qui soit
la plate-forme d’information à destination des
adhérents, l’annuaire des professionnels et le canal
de communication grand public de la profession. Un
site donc qui réunissait ameublement.com,
meublefrance.com, mobicite.com, UNIFA.org et
autres sites connexes.
Un site ambitieux donc à l’image de l’UNIFA
nouvelle génération et de sa nouvelle
organisation.
L’agence La Company a été choisie pour mener à
bien ce projet. Elle proposait la mise en œuvre du
CMS Drupal, soit un outil de gestion de contenu
évolutif approprié à notre demande.
Une charte graphique très actuelle, aérée et illustrée
a été créée pour servir la nouvelle structure de
l’information plus accessible, plus riche et plus
lisible.
Pour le côté technique, le site sera plus efficace car
directement relié à la CRM dont s’est dotée l’UNIFA
en 2014. Un outil de gestion de relation de
l’adhérent qui permettra la tenue toujours à jour de
l’annuaire.
Le site Mobicité qui contient l’information utile aux
adhérents sera fondu dans ce nouvel espace offrant
également plusieurs niveaux d’accès en fonction
des droits de l’internaute.
Enfin, une partie Carrières offrira un espace offres et
demandes d’emploi et servira le projet d’attractivité
des métiers.
Réseaux sociaux
La
page
Facebook
de
l’UNIFA
(facebook.com/UNIFA.ameublement) bénéficie de
266 fans. Le fil Twitter @Unifa_Mobilier, lancé en
2014, est déjà suivi par 106 abonnés.
Le fil Twitter de l’UNIFA : @Unifa_Mobilier
LES INITIATIVES SECTORIELLES
Actineo, observatoire de la qualité de vie au bureau
Actineo est composé
de 18 membres actifs
industriels ou éditeurs
de
mobilier
de
bureau
et
de
2
membres
associés
industriels de produits
d’aménagement ou d’équipement : Philips, Linak.
Co-présidé par Isabelle de Ponfilly (entreprise Vitra)
et Thierry Coste (entreprise Steelcase) et animé par
Odile Duchenne, Actineo a réuni son comité
stratégique deux fois en 2014. Le Conseil
scientifique présidé par Alain d’Iribarne ( CNRS)
s’est réuni plus souvent pour définir les actions
menées dans l’année.
Site Internet actineo.fr
Après le lancement du nouveau site Actineo, en
décembre 2013, tous les contenus ont été remis à
plat en 2014, réécrits et réorganisés par Laetitia
Fritsch Soit une mise à jour de 105 articles et
mise en ligne de nouveaux articles.
Statistiques globales sur 2014 :
En comparaison avant la refonte :
Relations presse
165 retombées presse (radio, presse nationale et
régionale, télévision, presse on-line) soit 61
retombées de plus qu’en 2013
Enquête européenne Actineo / CSA 2014
ème
27 863 visites (moyenne de 2 321 visites
par mois)
75 819 pages vues
2,72 pages par visite
2,19 mn de temps moyen passé sur le site
Les indicateurs quantitatifs (nombre de
visites / mois) sont à peu près équivalents
Une amélioration significative des
indicateurs qualitatifs : passage du nombre
de pages vues par session de 2,07 à 2,72 et
de la durée moyenne de la visite de 1mn26
à 2mn19.
La 5
enquête d’opinion depuis la création
d’Actineo, cette nouvelle enquête européenne a été
administrée one line auprès de 500 actifs dans 5
pays ( Allemagne, Hollande, Angleterre, Espagne et
Suède ) soit 2500 actifs au total. Lancé en France le
4 novembre lors d’une conférence de presse devant
20 journalistes a l’hôtel Peninsula, à Paris et
présenté en avant-première à Cologne lors du salon
Orgatec 2014.
Prises de parole d’Actineo en 2014
Une douzaine de prises de parole d’Actineo se sont
tenues en 2014, notamment d’Alain d’Iribarne, lors
de colloques, conférences et conventions, qui
sollicitent l’expertise d’Actineo.
Actineo a participé en 2014, au groupe de travail de
l’ORIE ( observatoire régional de l’immobilier
d’entreprise en Ile de France) sur le travail
délocalisé.
Source des visites :
Newsletter Actineo
Mensuelle en 2014, elle a été diffusée à 3700
abonnés..
Fil twitter (@Actineo_fr)
Une campagne de tweets sponsorisés a été menée
en 2014, afin de gagner de nouveaux internautes
plus qualifiés. Aujourd’hui, le Twitter d’Actineo
compte 3 579 followers – à noter une très faible
déperdition suite à l’arrêt de la campagne :
852 tweets
315 tweets retweetés
179 tweets ajoutés aux favoris
Ce qui est un très bon résultat pour un Observatoire,
et surtout, cela permet de sensibiliser de nouvelles
cibles.
Typologie des followers
Infoliterie.com
Mobilisée pour promouvoir et valoriser la literie de qualité, les fabricants français réunis au sein de
l’Association Pour la Literie (APL), avec leurs partenaires distributeurs et fournisseurs, ont mené en 2014,
plusieurs opérations de communication, s’appuyant désormais sur la thématique de la literie de grande taille.
Les messages de l’APL, qui associent la qualité du sommeil à celle de la literie s’appuient sur les travaux
scientifiques menés pour le compte de l’APL par le Centre du sommeil et de vigilance de l’Hôtel-Dieu à
Paris. En 2014, était réalisée une étude clinique sur le sommeil des adolescents : « Actijeune : étude
clinique sur le sommeil des adolescents ». Comme chaque année, l’APL était partenaire de la Journée du
sommeil, le 25 mars.
Canal d’information et de pédagogie de référence sur la literie et le sommeil, le site www.infoliterie.com
délivre des conseils pratiques pour mieux dormir, des explications techniques sur les produits et les
matériaux et établit une relation entre qualité du sommeil et literie de qualité. La page Facebook peut
s’enorgueillir d’avoir compté à la fin de l’année 2014 224 000 fans !
Très actifs en communication, les professionnels de la literie ont su convaincre la presse et amplifier l’écho
de leurs campagnes publicitaires.
Chic Mon Placard : amplifier la marque ombrelle
L’action de communication sous la marque ombrelle « Chic Mon Placard » s’est
poursuivie en 2014, avec l’objectif de démocratiser l’achat de placard sur-mesure
et de donner un coup de pied aux idées reçues : le placard sur mesure, trop cher,
trop compliqué, trop ringard !
Le site internet chicmonplacard.com répond aux attentes des internautes, apporte
des idées, des conseils et des témoignages d’experts pour les consommateurs.
Les points forts 2014 : une animation éditoriale rythmée, des articles de fonds, des
fiches produits détaillées, une véritable expertise du sur-mesure, 3 communiqués
de presse, une campagne e-marketing et un rendez-vous jeu concours avec un
partenaire de l’aménagement de l’habitat « Kozi-Kaza ».
La page Facebook : 4 649 fans en 2014 - 725 fans en 2013 (320 en 2012), soit une croissance de plus de
640% !
Club Chic
Réseau d’entreprises et de partenaires spécialisés dans l’aménagement d’espaces de vie des secteurs
hôtellerie, restauration, résidences hôtelières et structures de tourisme, CHIC (Contract Hôtel International
Club) est une initiative lancée par Philippe Jarniat de l’UNIFA, et centrée à Lyon.
Il réunit des entreprises et structures de la décoration, agencement, ameublement, art de la table, textile,
luminaires, équipements, design L’objectif est d’échanger périodiquement entre responsables, afin qu’ils
tissent des partenariats de marchés potentiels en France et à l’étranger, qu’ils s’allient pour conquérir des
marchés nouveaux et qu’ils agissent collectivement sur des actions commerciales et de communication.
L’année 2014 a été riche d’événements pour le club CHIC :
espace d’exposition sur le salon SIRHA à Genève en janvier,
réunion avec le cluster Lumière en mars,
lancement de l’appel à projets « Revalorisation et innovation dans les savoir-faire emblématiques du
fabriqué en France » en mars,
réunion à la Cité du design de Saint-Etienne en juin,
parcours CHIC et espace collectif sur le salon Equip’Hôtel en novembre,
plusieurs réunions de coordination des projets.
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Le Groupement des industriels de mobilier domestique

Transcription

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