LE MAROC COMPTABLE
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LE MAROC COMPTABLE
LE MAROC , COMPTABLE N° - NOVEMBRE 1937 Bulletin Men".1 de Documentation de 1'Association Professionnelle des Comptables du Maroc Ancienne Chambre des hperts-Comptables Fondée en 1921 11111111111111111111111111111'111111111111111111111111111111111111111111111111 Qu'il s'agisse de tracés comptables passe-partout ou, au contraire, de livres comptables exécutés sur commande, vous avez intérêt à utiliser des tracés dont la marque est en ellemême une garantie, la marque PAPETERIE IMPRIMERIE DU MIDI • A. BIBAS fOURNITUR~S GÉNÉRALES POUR BUREAUX et ADMINISTRATIONS Hllllllllit Registres à colonnes et divers • 6, Bo~!~~~,,:~~~~~~~~_e,,:t~__ ~~AS~.~L~_!'I~~ ....~I~_~~~~e A 5~.62 -_~hèCl.~~~os~aux ~abat 7,70~ R. C. Casablanca 15.528 ETERNA Inattaquables au Corector ou p~ocluits similaires, ces tracés établis sur du papier extra vous donneront toute satisfaction et vous coûteront moins cher que beaucoup d'autres. Vos clients .en auront toute satisfaction. 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Félix Colaisseau). . .. 91 Le Chèque (M. Marcel Vannobel) .. . . . .. 95 Chronique de l'A. P. C. M. . . . . . . . . . .. 96 IVe Congrès de la Comptabilité au Maroc.. 97 Brevets Officiels de Comptable et d'Aide· Comptable et de Sténo-Dactylo. . . .. 97 Le Fureteur de Revues. . . . . . . . . . . . . .. 97 Nos petites Annonces . . . . . . . . . . . . . .. 98 PUBLICITÉ 9, RUE DE BRIEY CASABLANCA Même si vous connaissez votre profession il est possible d'y découvrir des choses insoupçonnées. ". Armes -Motos . Cycles -Coutellerie Camping-Pêche-Sports-Réparations VEN T E La Bière ÉCHANGES ACHATS 1111 J. ARRIBE 44, RUE GALI__ IÉNI - 'rl.{;r•. Buvez tous A 07.71 LA CIGOGNE Boisson d'été CASABLANCA MARRAKEJOH - 'l'I'::T_FJPHONEJ Boisson d'hiver G~N~RALES FOURNITURES DE 2.20 BUREAUX • .. TRAVAUX DE COPIE LI BRAI RI E-PAPETERI E DEBRINAY 7, RUE GUYNEMER TÉLÉPHONE A 18.41 CASABLANCA Apéritifs et liqueurs fines REBAUD ARTUS Concessionnaire exclusif pour le Maroc 9. RUE NEUFCHATEAU • Téléphone A 22.94 ~ASABLANCA LE MAROC COMPTABLE CONGRÈS NATIONAL ET IXE CONGRÈS INTERNATIONAL DE COMPTABILITÉ L'Association Professionnelle des Comptables du Maroc s'était fait représenter à la SEMAINE DE COMPTABILITE (Congrès National et Congrès International), par M. Laya, M. Desrues et moi-même. Ces deux manifestations étaient placées sous le Haut Patronage de M. Albert Lebrun, Président de la République Française et de Messieurs les Ministres des Affaires Etrangères, des Finances, de l'Education Nationale et du Commerce; elles étaient effectivement présidées par M. Le Gorgeu, Sénateur, ancien Sous-Secrétaire d'Etat à l'Enseignement Technique. Plus de cinq cents Délégués assistaient au Congrès International et représentaient vingt nations : Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada, Espagne, Grande-Bretagne, Hollande, Hongrie, Luxembourg, Norvège, Pérou, Pologne, Portugal, Roumanie, Suisse. * ** Les deux prenlières journées étaient consacrées au Congrès National auquel participaient vingt-cinq Groupements de France et des Colonies : l'Alliance des Comptables Professionnels, l'Association des Comptables de la Seine, l'Association des Comptables de la Ville de Toulouse, l'Association des Employés de Rouen, la Chambre des Experts-Comptables E. S. C., la Chambre Syndicale des Employés de Commerce de Bordeaux, la Chambre Syndicale des Experts-Comptables de Paris, le Comité Central des Experts-Comptables de Paris, la Compagnie des Chefs de Comptabilité, la Compagnie des ExpertsComptables brevetés par l'Etat de la xve Région Economique, la Compagnie Professionnelle des Experts-Comptables de France, la Fédération Nationale des Compagnies d'Experts-Comptables brevetés, la Société de Comptabilité de France, le Syndicat des Comptables diplômés, le Syndicat des Employés du Com- merce et de l'Industrie, le Syndicat National des Experts-Comptables de France et des Colonies, l'Union des Experts-Comptables Libres de France, l'Union Nationale des Groupements Comptables de France et des Colonies, l'Union Régionale des Groupements Comptables de l'Est, l'Union Régionale des Groupements Comptables de l'Ouest, l'Union Régionale des Groupements Comptables de la Région Parisienne, l'Union Syndicale « Les Professionnels de la Comptabilité )), la Société de Comptabilité d'Algérie, l'Association Professionnelle des Comptables du Maroc, l'Association Professionnelle des Comptables de la Guadeloupe. Trois Sections s'étaient partagées les travaux du Congrès. La première Section traitait du « Rôle et de la Responsabilité de la Comptabilité vis-à-vis des divers organes de l'entreprise )), M. Robert Lefort, Expert-Comptable breveté par l'Etat en était le rapporteur. lVI. Mouchot, Expert-Comptable breveté par l'Etat, rapporteur de la deuxième Section a présenté un très intéressant rapport sur les deux questions posées et ayant trait au Contrôle budgétaire : 1 ° Aménagements comptables susceptibles de permettre la liaison entre Comptabilité et Contrôle budgétaire ; 2° Prix Standards : transferts de produits au prix coûtant ou aux prix marqués entre service, succursale, d'une même entreprise. Enfin, lVI. Henri Gambero, Expert-Comptable, Professeur à l'Institut Commercial de la Faculté de Droft de Nancy, rapporteur de la troisième Section, a présenté dans un rapport fortement documenté et particulièrement intéressant, un sujet nouveau ayant pour titre : Le Prix de revient du travail comptable, a) Sans l'emploi des machines, b) Avec l'emploi des machines. Le Congrès National s'est naturellement terminé par une excursion à Ermenonville, Senlis, Chantilly, où les Groupements Comptables Français ont eu la délicate pensée d'offrir à leurs invités un succulent banquet. » 89 LE MAROC COMPTABLE Le Jeudi matin 16 Septembre, ce fut l'ouverture du IX· Congrès International par un éloquent discours de M. Delaporte, Président de l'Union Nationale des Groupements Comptables de France et des Colonies et Président du Congrès International. Les sujets suivants ont été étudiés dans trois Sections différentes : Première Section. - Le Contrôle Comptable : a) Le Contrôle permanent dans les entreprises et Méthodes comptables susceptibles d'être utilisées; b) Présentation des Bilans dans les entreprises possédant des filiales, des succursales ; Bilans consolidés. Deuxième Section. La Comptabilité appliquée : a) Dans les Services Publics; b) Dans les Services Professionnels (Cartels de Comptabilité). Troisième Section. - Les Méthodes budgétaires et les Standards. Chaque question a fait l'objet de débats extrêmement intéressants qui ont montré de façon éclatante la part de plus en plus grande prise chaque jour par la Science Comptable. Nous nous proposons d'en donner des conclusions dans les prochains numéros de « Maroc-Comptable » et, pour nous résumer, nous dirons que cette Semaine de Comptabilité si féconde en enseignements a été l'occasion d'un rapprochement de tous les Professionnels de la Comptabilité en vue d'un seul but : Le Perfectionnement de la Science Comptable. Gaston GOUELLE. Pour vos réparations de MACHINES à ECRIRE et à CALCULER une seule adresse ... H. MANUGUERRA Mécanicien spécialiste 1 ~ Rue Galliéni dmmeuble Banque Commerciale. - CASABLtlNCA - Téléphone A 09.65 RÉPARATIONS GARANTIES LIVRAISON RAPIDE LES ACHATS Il faut acheter pour vendre, c'est incontestable. Il importe donc de savoir acheter. Si surprenant que cela puisse paraître, il ne rrîànque pas de commerçants, excellents vendeurs, qui échouent dans leurs entreprises pour la seule raison qu'ils ne savent pas acheter en temps opportuns, en substances avantageuses, en quantités convenables. Il en est qui attendent jusqu'en mars pour conaître le genre de chapeaux que l'on porte en février. Ils s'en fournissent alors coûte que coûte, c'est-à-dire aux prix les plus forts; ils en garnissent leurs étalages au moment où tout le monde est servi et la mode sur le point de changer. D'autres achètent des produits incompatibles avec leur genre d'affaire; tel ce marchand de souliers qui avait cru intelligent d'annexer à son magasin un rayon de tapis d'Orient sous prétexte que la chaussure a constamment d'intimes rapprochements avec le tapis. Mais, les plus maladroits sont ceux qui se laissent tenter par les beautés d'une collection d'articles nouveaux que leur présente le voyageur et par les amorces d'un tarif dégressif. Bien qu'ils n'aient la vente que d'une partie de ces articles, ils ont la prétention d'offrir à leurs clients un assortiment des plus complets et, avides de bénéficier des rabais proportionnels à la quantité, ils s'encombrent de douze douzaines d'une même collection, alors qu'une seule eût très largement suffi. A l'échéance, toutes ces beautés qu'on devait vendre et qui devaient faire vendre n'ont rien rapporté, la traite cependant est à payer. Trop peu de commerçants comprennent qu'il est nécessaire d'organiser rationnellement les achats aussi bien que les ventes. Il ne suffit pas d'acheter pour vendre; il convient, il est même souvent indispensable, d'avoir vendu pour pouvoir acheter. Organisation BILANBERT, Bruxelles, Rue Vondel, 124. Au moment de vos achats donnez la préférence aux Maisons qui par leurs annonces soutiennent MAROC COMPTABLE 90 LE MAROC COMPTABLE Des Inventaires et des Bilans des Sociétés Anonymes en période d'instabilité monétaire Extrait de la Causerie de M. Félix Colaisseau, Expert-Comptable breveté par l'Etat II Si, pour des causes autres que la rupture d'équilibre qui s'est produite entre notre monnaie fiduciaire et l'or, des immeubles ont acquis une plus-value qui semble suffisamment consolidée et durable, rien ne s'oppose à ce que le bilan comptabilise à l'actif cette plusvalue, mais comme la majoration qui résulte de cette réévaluation ne constitue pas un bénéfice acquis et distribuable, la somme qu'elle représente devra obligatoirement faire l'objet d'une mention particulière destinée à renseigner les tiers et elle devra en outre être balancée, au passif par une Réserve Spéciale Indisponible. Il est en effet inadmissible qu'une Société, dont l'actif immobilisé a augmenté de valeur par suite de la diminution de la puissance d'achat du franc ou pour toute autre cause, puisse tenir compte de cette augmentation soit pour élever le chiffre de son capital, soit pour combler un déficit, soit encore pour augmenter ses bénéfices. Quant aux valeurs mobilisées ou valeurs d'échange, plus particulièrement les valeurs mobilières, elles ne doivent jamais être évaluées à une somme excédant soit leur prix de revient, s'il est inférieur au cours, soit le cours dans tous les autres cas. Lorsque le cours fait ressortir une valeur réalisable supérieure au prix de revient, il ne doit donc pas être fait état de la plus-value pour distribuer des dividendes ; cette plus-value devra au contraire être portée à un compte spéeial de réserve indisponible en vue de parer aux fluctuations ultérieures des ~cours. Certains auteurs, et je suis personnellement de leur avis, admettent que lorsqu'il y a baisse on doit porter les valeurs mobilisées à leur cours déprécié, puisque la possibilité d'un relèvement du prix est une éventualité dont l'inventaire ne doit pas tenir compte et ne pas comptabiliser la hausse s'il en existe, puisque celle-ei peut disparaître avant la vente et que cette hausse ne répond pas à un bénéfice certain. En vertu de cette opinion, les valeurs d'échange doivent donc figurer dans les bilans pour leur prix d'acquisition, de souscription ou de revient, lorsque ce dernier prix sera inférieur au cours ou au prix courant. Les titres non cotés, ni en Bourse, ni en Banque, devront être portés au bilan pour leur prix de revient ou leur valeur réelle, résultant d'une estimation sincère et loyale, sauf à ce que la plus-value, s'il en existe, soit inscrite au passif à un compte de Réserve Spéciale Indisponible. Les mêmes règles doivent être observées pour l'évaluation des marchandises. En appliquant strictement les principes qui viennent d'être énoncés, les valeurs mobilisées, ou valeurs d'échange figurant au bilan, devront y être portées pour les sommes qu'elles représentent d'après les cours ou la valeur réelle au jour de la clôture du dernier exercice. La Société devra porter la moinsvalue au débit du Compte de Profits et Pertes, ce qui aura pour conséquence de faire ressortir une perte affectant les résultats de l'exercice, bien que les valeurs figurant dans le portefeuille ne soient pas réalisées et ne soient pas susceptibles de l'être prochainement. Toutefois, si au cours des années précédentes il a été constitué au passif un Compte de Réserve, la moins-value des valeurs d'actif pourra être amortie par le débit du Compte de Réserve correspondant. Les comptes pourront être présentés de façon que les actionnaires et les tiers aient connaissance du caractère provisoire de la perte. Si donc rien ne s'oppose, lorsqu'il y a plus-value, à ce que les immobilisations figurent dans les inventaires et bilans pour leur 91 LE MAROC COMPTABLE valeur actuelle, la même règle peut s'appliquer aux valeurs mobilisées, pourvu qu'il soit créé et porté au passif, une réserve indistriblwble égale au montant de la plus-value. Il peut être, malgré cela, procédé différemment en faisant figurer les valeurs de portefeuille à l'actif pour leur prix de revient, lorsque celui-ci est supérieur au cours. même si ce mode d'éyaluatioin n'était pas adopté dans les précédents bilans, mais sous certaines réserves: 1 ° Qu'il soit nettement spécifié sur ce bilan que c'est le prix de revient et non le cours qui a servi de base d'estimation ; 2° Qu'il soit constitué au Passif à l'effet de corriger cette majoration, un Poste que l'on pourrait appeler Provision pour l'uctuation de la valeur du Porteleuille qui représentera la différence entre le prix de revient et les cours, au jour de la clôture de l'exercice. Cette façon de procéder, qui doit demeurer tout à fait e:l:ceptionnelle, se justifie du fait que si les moins-values résultant de l'application des cours ne constituent pas une perte réelle, les plus-values ne doivent pas non plus constituer un bénéfice. En cas de moins-values, la perte ne deviendra définitive que si, au jour de la réalisation des titres, les cours sont toujours inférieurs au prix de revient de ces titres. Du fait que la provision constituée couvre la perte éventuelle, la Société se trouve à l'abri de tout risque et le bilan qu'elle présente échappe à toute critique. L'affaissement des cours étant dû bien souvent à des causes d'ordre général plutôt qu'à un déficit d'exploitation, en cas de relèvement de ces cours, la moins-value se trouvera réduite et la provision pourra être diminuée et même supprimée. Ce procédé comptable aurait pour effet, et offrirait l'avantage, de ne pas présenter aux actionnaires et aux tiers comme d'ores et dé.id acquise une perte qui a son origine dan~ une dépréciation des cours et qui peut être seulement momentanée. La Société qui désirerait diminuer son déficit pourrait tout d'abord absorber ses réserves s'il en existait et ne créer la provision IMPRIM RIE RAPIDE A. '12, Avenue d'Amade MOYNIER CASABLANCA T~I~phone A 00.31. PAPETERIE DE L'IMPRIMERIE RAPIDE LIBRAIRIE DES ECOLES Registres Tous Registres à feuillet mobile Comptables (cT. l. M.) pour toutes méthodes Fiches Visibles Réglures spéciales (c VISIBLE - T.l. M.» à la demande Dépôt Général pour le Maroe des RegÏstres T.I. H. 92 • LE MAROC COMPTABLE ---------~-----=---- da.ns la. mesure où ces réserves sont insuffisantes pour y faire face. La solution à laquelle nous aboutissons n'est qu'une application des règles générales. Elle doit s'imposer aussi bien en période normale qu'en période de crise. Néanmoins, afin d'atténuer à l'égard des intéressés (actionnaires et tiers) l'impression désagréable que l)eut produire un déficit comptable provenant de la baisse des cours, on pourrait simplement ap~s avoir porté à l'actif du bilan les immobilisations pour leur prix de revient, indiquer au-dessus, pour ordre, la valeur réévaluée, sans sortir cette somme dans la colonne des chiffres. Toutefois, la règle d'après laquelle les immobilisations doivent être évaluées pour leur prix de revient peut continuer d'être appliquée malgré la diminution de valeur pouvant résulter de la crise actuelle. Les amortissements, s'ils' ont été précédemment pratiqués d'une façon rationnelle, viennent corriger soit en totalité soit en partie ces moinsvalues. Cependant, si cette diminution était importante et s'il s'agissait d'immeubles destinés à être vendus, selon l'objet de la Société (comme par exemple des immeubles édifiés par des Sociétés Immobilières), on pourrait faire subir à ces immeubles une certaine dépréciation, au lieu de continuer de les inscrire au bilan pour leur prix de revient, sauf à porter cette moins-value à un compte spécial de l'actif en attendant leur réalisation qui rendra la perte définitive. En résumé, il n'est pas discutable, tant au point de vue comptable qu'aux points de vue économique et juridique, qu'une valeur quelconque ne peut à aucun moment et pour aucun motif être inventoriée ou exprimée à l'actif d'un bilan à un chiffre supérieur au prix d'acquisition ou de revient, autrement dit à sa valeur comptable qui est un critérium infranchissable. Si dans certains cas, et pour des. raisons tout à fait spéciales, il était reconnu nécessaire de faire état de plus-values, èelles-ci devraient avoir leur contre-partie au PaS-If à un Compte de « Réserves )) ou à un Compte d'Attente dont le prototype serait « Profits à Réaliser )). En aucun ~as, ces plus-values ne doivent être incorporées aux bénéfices, sauf lors de leur réalisation complète et définitive. Inversèment, les moins-values devront être obligatoirement enregistrées, comptabilisées et incorporées dans les résultats de l'entreprise, car il y a perte réelle et concrète et non perte éventuelle, sauf si les prévisions ont été exagérées à restituer à un exercice ultérieur la partie de la provision qui excèdera la perte finalement constatée.. La création d'un poste de Réserve ou de Provision si elle a été précédemment réalisée, en cas de plus-values antérieures, servirait alors de palliatif et de régulateur pour l'amortissement des moins-values. Un certain nombre de jugements de Tribunaux viennent étayer juridiquement cette thèse. C'est ainsi que dans l'affaire d'un journal parisien le Tribunal s'exprime ainsi : « ••• les valeurs ayant fait l'objet d'apports, même minorés, ne peuvent jamais être rétablis à leur valeur vénale réelle... n, ce qui consacre pleinement la thèorie comptable du prix d'achat ou du prix de revient. Dans une autre affaire où le Tribunal avait à juger si une Société en déficit constant avait perdu les trois-quarts de son Capital, le jugement stipule que « ••• dans une situation aussi alarmante, tous les postes de l'actif doivent être appréciés différemment qu'en période normale et que certains postes tolérés d'habitude pendant un temps plus ou moins long, tels que les frais de constitution, de premier établissement ou autres, sont alors à compter pour zéro... )). Ici la valeùr actuelle est nettement conditionnée par la situation embarrassée de la Société visée. Un autre auteur, conseiller à la Cour de Cassation de Belgique, exprime une opinion intéressante sur la question. Il dit en effet que « .. .les plus-values, en admettant qu'on puisse les concevoir, ne seraient en définitive qu'un prolongement du capital et qu'il devrait leur être donné la même destination qu'à celui-ci )). Cela semble vouloir dire que les plus.;. values latentes se confondent avec le capital dans son essence même et dans son objet et qu'elles ne peuvent, en tout état de cause, servir d'élément à des répartitions. Elles seraient à classer, purement et simplement, dans les bénéfices de liquidation. Un autre jugement rendu par la 11'' Chambre du Tribunal Correctionnel de la Seine a condamné l'Administrateur-Délégué d'une Société Anonyme à une année d'empri- 93 LE MAROC COMPTABLE sonnement et mille francs d'amende et le Commissaire aux Comptes de la même Société à six mois d'emprisonnem.ent avec sursis et cinquante francs d'amende, le premier pour avoir inscrit à l'actif d'un bilan la valeur des immobilisations réévaluées et avoir considéré ces plus-values comme un bénéfice, de même que la majoration des stocks; le commissaire aux comptes fut condamné comme complice. Une dernière question nous reste à examiner. L'article 37 de la Loi du 24 juillet 18G7 dispose qu'en cas de perte des trois-quarts du capital social, les administrateurs sont tenus de provoquer la réunion de l'assemblée générale de tous les actionnaires, à l'effet de statuer sur la question de savoir s'il y a lieu de prononcer la dissolution de la Société. Si le déficit résultant de la dépréciation des cours atteint les trois-quarts du capital social, sera-t-il nécessaire de convoquer une assemblée générale extraordinaire pour statuer sur la continuation ou la dissolution de la société? Cette question est délicate. Des auteurs éminents considèrent que l'Article 37 précité n'est applicable que lorsque la perte subie est définitive c'est-àdire lorsqu'elle ne résulte pas de' sÎInples f1uctuations de cours. C'est ainsi qu'il est plus spécialement admis que la dépréciation de monnaies étrangères, dùeA à la dépression desb cours du chanae ' ne peut etre considérée connue définitive et ne rend pas obligatoire la convocation d'une assemblée générale extraordinaire, bien que ce.tte dépréciation ait pour conséquence de faire apparaître un déficit égal aux troisquarts du capital social. 52, RUE DE FOUCAULD - CASABLANCA T~UPHONE == Il est de principe, lorsque la perte subie par une société atteint la fraction du capital exigée par la Loi, ou une quotité moindre fixée par les statuts, que le conseil d'administration est tenu, sous peine d'engager sa responsabilité, de provoquer une délibération de l'assemblée générale pour statuer sur la c(ft1tinuation ou sur la dissolution anticipée de la société. En l'état actuel de la législation et de la jurisprudence, il est difficile d'admettre une exception à cette règle lorsque la dépréciation du cours des valeurs fait apparaître une perte, alors même que cette perte serait inférieure à la plus-value latente, non encore réalisée, acquise par les immobilisations. En tout cas, tout conseil d'administration soucieux de sa responsabilité et de ses devoirs doit convoquer une assemblée générale à laquelle il demandera, après lui avoir présenté la situation sous son jour véritable, de décider la continuation de la société. Il importe peu qu'il ait été créé une provision au moins égale à la moins-value, car cette provision, qui ne représente pas un actif réel, n'empêche pas le déficit comptable d'exister. La solution contraire, basée sur le fait qu'il n'y a pas de perte tant que les valeurs ne sont pas réalisées, aurait pour conséquence, en cas de non relèvement ou de·· relèvement insuffisant des cours, de permettre le maintien d'une société dont le capital serait absorbé ou largement entamé par des pertes et qui pourrait être déclarée en faillite ou en liquidation judiciaire sans que les actionnaires aient été convoqués en assemblée générale par le c01:seil d'administration pour statuer, en connaissance de cause, sur la dissolution ou la continuation de la société. En présence d'une éventualité aussi arave il est rationnel et prudent de conv~que~ l'assemblée générale tant que la question n'aura pas été tranchée par les tribunaux. A 26.66 • Prix spéciaux à MM. les Comptables 94 Cette opllllOn n'a pas encore été consacrée par la jurisprudence; on ne peut donc pratiquement donner le conseil de s'y conformer. Ce Bulletin est le vôtre. Vous pourriez certainement le rendre plus intéressant en y collaborant de temps à autre. LE MAROC COMPTABLE LE CHËQUE \ III PAIEMENT DES CHEQUES Le chèque doit être revêtu de la signature du tireur. En principe, celle-ci doit être COlllparée avec le fac-similé conservé par le banquier. Il peut être signé par un mandataire. Dans ce cas, le signataire doit faire précéder sa signature (dont un spécimen doit préalablement être déposé chez le banquier) de sa qualité. Cependant « le banquier n'encourt aucune responsabilité en payant un chèque faussement signé lorsque l'examen comparatif avec la signature telle qu'elle figure sur les chèques qui émanent bien du tireur ou sur le modèle qu'il a déposé chez Te l)anquier au moUlent de l'ouverture de son compte permet de constater l'habileté du faussaire et la ressemblance frappante qui existe entre ces signatures vraies et la signature fausse ». (Paris, l'" Chambre, 15 mai 1928 et 3" Chambre, 2 janvier 1928). Il ne peut être envisagé de rendre une banque responsable du règlement d'un chèque dont aucune apparence extérieure ne permettrait de suspecter la sincérité et dont la falsification n'était susceptible de se déceler qu'après un examen minutieux. Tout chèque émis doit, d'après sa rédaction même, être payé à vue. Si certaines banques, dans leurs instructions à leur clientèle, déclarent que leurs déposants ne pourront disposer sur leur compte-courant que jusqu'à concurrence de certaine somme par jour et que pour des sommes supérieures, un préavis doit être donné, leurs règles n'ont été admises ni par la loi ni par la jurisprudence. Cette stipulation est en effet entachée de nullité en raison des termes de l'Article 5 de la Loi du 19 février 1874. Elle ne pourrait avoir d'effet qu'entre le banquier et le déposant, mais jamais vis-à-vis du bénéficiaire d'un chèque si celui-ci est une tierce personne qui n'a pas à tenir compte des clauses du contrat de dépôt. Voici ce que dit la jurisprudence sur ce point: « Il ne saurait appartenir à une banque de refuser le paiement d'un chèque, lorsque l'émetteur justifie avoir donné prOViSIOn suffisante pour faire face au paiement et la banque est en faute de n'avoir pas de fonds suffisants pour acquitter le montant du chèque à présentation. « La clause portée sur le carnet de chèques, d'après laquelle la banque n'en garantit le paiement qu'autant qu'elle aura été avisée de l'émission un jour franc avant la présentation, est contraire aux dispositions d'ordre public des Articles premier de la Loi du 14 juin 1865 et cinquième de la Loi du 19 février 1874 et est, dès lors, nulle. « Et le refus de paiement immédiat opposé par le tiré étant de nature à faire suspecter la solvabilité du tireur et à le faire soupçonner de fraude et de vol, ce tireur peut obtenir des dommages-intérêts en raison du préjudice qui lui a été causé. » (Paris, 3' Chambre, 15 novembre 1927.) Si la banque a des instructions de ne payer les chèques d'une certaine importance qu'après réception d'un avis de tirage, elle reste soumise aux mêmes règles. Pour éviter des risques de fraude ou de vol, elle préfère parfois laisser protester et même, le cas échéant, supporte les dommages-intérêts. Mais nous entrons là dans les conventions particulières qui peuvent exister entre le banquier et le déposant. Conventions toujours valables (tant qu'elles ne sont pas contraires aux lois) vis-à-vis des contractants mais pas à l'égard des tiers. Le chèque doit être acquitté de la main du porteur. Le banquier est en droit d'exiger du porteur de justifier de son identité et de présenter des pièces officielles. Toutefois, la jurisprudence dit : « Lorsque le chèque est présenté à l'encaissement et n'offre rien d'anonnal, et que notalllment le POJzr Acquit qui est apposé apparaît comme régulier, bien qu'il émane d'un faussaire qui a signé du nom du bénéficiaire, le banquier ne commet pas de faute, étant donnés les nécessités et les usages du commerce, en payant au porteur sans exiger de lui aucune justification sur son identité. » (Paris, l'e Chambre, 25 mars 1928.) (A suivre.) Marcel VANNOBEL 95 LE MAROC COMPTABLE CHRONIQUE DE Comité - Directeur REUNION DU 10 OCTOBRE 1937 Etaient présents : MM. Gouelle, Guilhemotonia, Laya, Lombardi, de Casablanca, M. Lévy et Mlle Eschalier, de Rabat. Absents : MM. Poissonnier et Desrues. Excusé : M. Haslay, de Fès. La séance est ouverte à 9 h. 30, sous la présidence de M. Gouelle. Après lecture du procès-verbal de la dernière réunion, lequel est adopté à l'unanimité, M. Gouelle informe le Comité que, sur son intervention, le droit d'adhê'sion à la Semaine de Comptabilité (Congrès National et Congrès International) a été réduit de moitié. Correspondance. - Lecture est faite de nombreuses lettres d'adhérents réclamant MarocComptable, ce qui démontre tout l'intérêt que les Comptables portent à notre Revue. Lettre d'un membre de Louis-Gentil suggérant une augmentation très sensible de la cotisation annuelle dans le but d'améliorer la présentation de Maroc-Comptable. Correspondance échangée avec les adhérents de Marrakech en vue de la création prochaine d'une Section dans cette ville. Bulletin .. - M. Gouelle met les Membres du Comité au courant de la situation du Bulletin, tant au point de vue financier que de l'organisation intérieure. Toutes décisions utiles sont prises par le Comité. Plan de travail. - Le Comité établit ensuite son plan de travail pour l'exercice 1937-1938, qui comprend notamment : 1° Sauterie avec banquet à Casablanca et Rabat, 2° Congrès annuel de Comptabilité, 3° Pique-nique pour !e printemps 1938. Le Quatrième Congrès aura lieu à Casablanca, les 12 et 13 Mars 1938. Son ordre du jour et sa préparation ont été minutieusement étudiés. Questions diverses. Sur la demande de M. Lévy, le Comité décide de faire paraitre dans le Bulletin une ou plusieurs monographies comptables susceptibles d'intéresser les lecteurs désireux de s'instruire ou de se perfectionner. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à midi. 96 Section de Casablanca ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU t 7 NOVEMBRE L'Assemblée Générale de la Section de Casablanca aura lieu le Mercredi 17 Novembre, à 21 heures, à la Brasserie Notari, angle des Boulevards de la Liberté et de Lorraine. ORDRE DU JOUR : 1° Lecture du procès-verbal de la dernière Assemblée. 2° Rapport moral. 3° Rapport financier. 4° Mouvement d'effectif. 5° Renouvellement du Comité. 6° Questions diverses. Les adhérents désirant présenter leur candidature pour le renouvellement du Comité sont priés d'en aviser le Président avant la réunion. Le secrétaire. Placement Nous recevons fréquemment des offres d'emploi pour comptables et aides-comptables; nous rappelons à nos Membres qu'il est de leur intérêt de prévenir les Comités de Sections dès qu'ils se trouvent disponibles. Mariage Nous avons plaisir à annoncer le mariage de M. Jacques Merlin avec Mlle Marie Ducreux et à présenter aux jeunes époux nos voeux de complet bonheur. M. Jacques Merlin est le fils de notre excellent et dévoué camarade Jean Merlin qui, pendant de nombreuses années, n'a ménagé ni son temps ni ses peines au sein du Comité de la Section de Casablanca. La reprise Après un repos de deux mois, justement mérité, l'Association a vaillamment repris contact avec les réalités. Un copieux et judicieux programme a été élaboré; nous sommes persuadés que sa réalisation intégrale donnera une nouvelle force à notre Association. LE MAROC COMPTABLE QUATRIEME C:ONGRES Français Commercial. - Lundi, de 20 à 21 h. Arithmétique Commerciale. Mardi, de 20 à 22 heures. Le Quatrième Congrès de la Comptabilité au Maroc aura lieu à Casablanca les Samedi 12 et Dimanche 13 Mars 1938. ORDHE DU JOUH : 1 ° Vérification des pouvoirs. 2° Lecture du procès-verbal du Troisième Congrès. 3° Rapport moral 4° Rapport financier 5° Le Rôle du Comptable dans l'Economie Moderne. « Le Comptable est-il un praticien au sens particulier du terme, c'est-à-dire ne s'occupant que de Comptes ou, au contraire, est-il un technicien capable de mener toute une organisation administrative ? » « La Comptabilité enregistrant des faits sans les gouverner et restant par conséquent soumise à ces faits, s'en suit-il que le Compta"bJe doit rester un subordonné dans la hiérarchie économique ? Ses possibilités d'ascension sont-elles limitées au rôle de clerc supérieur du commerce et de l'industrie ou, au contraire, peut-il tirer de la formation de sa profession des éléments originaux de réussite? De quoi est faite ou devrait être faite la véritable valeur professionnelle du Comptable ? Est-ce davantage une question de technique poussée de détails (calcul rapide, mise à jour, etc.l qu'une application de principes bien posée, générateurs de clarté et d'ordre ? » 6° Le Contrôle Budgétaire : « Sa définition; sa place dans l'entreprise; son rôle et ses avantages. L'établissement des Budgets : Budget des Ventes, Budget de Production, Budget des ApprovisionnE;lments, Budget des Dépenses, Budget de Trésorerie, Budget Général. - Le Contrôle du Budget : Le principe, la méthode et la périodicité du Contrôle. » Brevet Officiel de Comptable et' d'Aide-Comptable Nous avons le plaisir d'informer nos Lecteurs qu'en vue de la préparation aux Examens pour l'obtention des Brevets Officiels de Comptable et d'Aide-Comptable envisagés pour l'année scolaire 1937-1938, des cours sont donnés à ]'Eco'e de La Foncière, rues Jacques-Cartier et de Tours, aux jours et heures ci-après: Droit Commercial. - Jeudi, de 20 à 21 heures. Commerce et Comptabilité. Cours élémen- taire : Lundi et Mercredi, de 20 à 21 heures. - Cours moyen: Lundi et Jeudi, de 21 à 22 heures et Vendredi, de 20 à 21 heures. - Cours supérieur : Lundi et Mercredi, de 21 à 22 heures. Nous ne saurions trop recommander aux Comptables et Aides-Comptables qui désirent être en possess' on d'un Brevet d'Etat de vouloir bien assister à l'un ou à l'autre de ces Cours. Brevet Officiel de Sténo-Dactylographe En vue de la préparation aux Examens pour l'obtention du Brevet Officiel de Sténo-Dactylo envisagés pour l'année scolaire 1937-1938, des Cours sont donnés à l'Ecole de La Foncière, rues JacquesCartier et de Tours, aux jours et heures ci-après. Français Commercial. - Lundi, de 20 à 21 h. Sténographie. - Lundi et Vendredi, de 20 à 22 heures. LE FURETEUR =-;=.-DE REVUES LE COMMERCE. - Sommaire du N° 885 : La vérification des situations financières; La Semaine de la Comptabilité à Paris; La règle du tiers, du tiers et du tiers; La nouvelle loi sur le règlement du prix de vente des fonds de commerce; Les assujettis à la cédule des bénéfices commerciaux. Sommaire du n° 886 : L'appel par la vitrine; La vérification des situations financières; Les graphiques à secteurs; Les fonds de commerce au point de vue fiscal; Les commissaires aux comptes; Les . rapports de vérifications comptables du point de vue d'un banquier. BULLETIN DU COMITE NATIONAL DE L'ORGANISATION FRANÇAISE. - Sommaire du n° 6 : Le problème de l'efficience personnelle; La fonction de conscience dans l'entreprise; Schéma de l'organisation du service juridique d'une entreprise; L'art de conduire les hommes, d'après H. Fayol ; La sociabilité dans la vie professionnelle. Sommaire du n" 7 : Comprendre la tâche au lieu de la mesurer; Budget des ventes d'une entreprise de toiles et sacs en jute; La spécification des produits complexes et de leurs éléments constitutifs. 97 LE MAROC COMPTABLE LA COMPTABILITE. - Sommaire du n° 211 : La doctrine de la comptabilité et les méthodes modernes; La mécanographie dans les administrations ; Le système budgétaire; La vérification et la rectification des déclarations en matière d'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux. Sommaire du n° 212 : De l'analyse des mouvements de valeurs et d'une disposition comptable appropriée, par M. Mareuse; Questions de comptabilité et de mathématiques posées et résolues au Certificat de Teneurs de Livres de la S. C. F.; Les experts comptables, par A. Berran; Fiscalité; Economie sociale; Communiqués divers. VOIR CLAIR EN AFFAIRES. - Sommaire du n° 162 : S. A. R. L. entre époux et un tiers; Nouveau régime des obligataires; Libération anticipée des actions; Titres et coupons prescrits; Impôt sur le revenu des actions notariées. Sommaire du n° 163 : S. A. R. L., part remises en gages et réalisation du gage; Surveillance des prix de gros, de demi-gros et de détail; Délais aux débiteurs agriculteurs; Taxe sur les locaux professionnels; Amnistie; Rémunération des administrateurs. POUR GAGNER PLUS. - Sommaire du no 22 : Confidences de Gorki; La publicité; Se faire des amis; Fiscalités; Les quatre forces. Sommaire du n° 23 : Prêcher d'exemple; La vie au bureau; Histoire de la comptabilité; Les livres dans l'antiquité; Psychologie; Ce que disent les anciens; Méthodologie; Droit, tableau des contractants ; Les idées évoluent. L'ORGANISATION. Sommaire du n° 66 : Chassons les improductifs qui rongent nos affaires; Un planning de distribution; Assainissement des prix en horlogerie; 16" Salon commercial de l'Organisation; La machine allemande à écrire en syllabes; Nos informations de l'étranger; Matériel d'organisation; Après le Congrès; Nous avons lu pour vous; Dictionnaire mécanographique. EXPERIENCES. - Sommaire du n° 100 : L'assurance-vie; Congés payés, rappel des dispositions légales; Droits et devoirs des commissaires aux comptes; Transports par chemins de fer, conditionnement de la marchandise. Sommaire du n° 101-102 : L::L monnaie dans l'économie moderne; les assurances sociales, ressources de l'assurance; Congés payés, directives pour 1937 ; Rôle des commissaires de sociétés. « Le Fureteur de Revues » se fera un plaisir de procurer aux lecteurs du Maroc Comptable toutes les publications ci-dessus susceptibles de les intéresser. Il se tient également à leur disposition pour leur fournir les adresses et conditions d'abonnement de ces différents périodiques. Joindre un timbre pour les rép,onses à faire par correspondance. 98 NOS PETITES 1 Ir. 50 la ANNON~ES ligne Toutes les offres et demandes d'emploi sont insérées gratuitement. Les Abonnés au Bulletin et les Membres de l'Association ont droit à l'insertion gratuite de 15 lignes qu'ils ont la faculté d'utiliser dans l'année. Adresser les manuscrits avant le 10 de chaque mois. --COUTURIERE diplômée irait en journée ou travail à façon. Prix spéciaux pour familles des Membres de l'Association. Ecrire à Maroc-Comptable sous chiffres B. 33. REMINGTON portable à vendre. Parfait état. Très bonne occasion. Rue Lassale, 71. SERVICE DE DOCUMENTATION JURIDIQUE ET COMMERCIAL '1, Rue Berthelot - C~ASABLAN'C:;A O. P. 1. - Vaste terrain et locaux industriels superficie totale 2.000 m. quartier Gironde. 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N'oubliez pas que ... dans l'ordre du jour du prochain Congrès différentes questions s'adressent à tous nos adhérents. Il vous est possible et vous devez collaborer aux travaux de ce Congrès en adressant aux Comités de Sections des rapports ou simplement des suggestions sur l'un ou l'autre des sujets traités. Imprimerie A. B. C. - Le Gérant: G. GOUELLE LE MAROC COMPTABLE ABONNEZ- VOUS à "MAROÇ COMPTABLE" en nous retournant le Bulletin d'abonnement ci-dessous Bulletin d 'Abonnement . Je soussigné (Nom et prénoms) Profession ; , , Adresse complète............................. . déclare SOUSCrire UIJ. abonnement d'un an à . , . Maroe ()omptable Je.vous adresse ce jour la somme de 20 francs, en un Chèque postal au compte de l'Association Professionnelle des Comptables du Maroc à Casablanca, Compte Chèque Rabat, N° ··1 2.66. 8ignatvre, SI VOUS ETES UN PROFESSIONNEL COMPTABLE votre devoir est d'adhérer à l'ASSOCIAl'ION PROfESSIONNELLE DES COMPTABLES DU MAROC Toute adhésion à l'Association donne droit au service gratuit de "Maroc Le sOllrssigné (Nom et prénoms) Profession Adresse complète , Comptable" . , , . serait désireuxd 'adhérer à l'ASSOCIA TION PROFESSIONNELLE DES COMPTABLES DU MAROC et· vous prîe de luî adresser tous renseignements litiles .à cet effet. 8ignatvre, N. B. - Les deux bulletins ci-dessus sont à retourner à l'Association Professionnelle des ~~mptables du Maroc, 107, Boulevard Pétain à Casablanca. , Imprimerie rA . B. c. 5, Rue de Charmes, 5 Téléphone A 1O~3CJ CASABLANCA