Delphine Carrard et Fanny Bongard FCM 3/4

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Delphine Carrard et Fanny Bongard FCM 3/4
Delphine Carrard et Fanny Bongard
FCM 3/4
Delphine Carrard et Fanny Bongard
2005 / 2006
Attentats du 11 septembre 2001
Introduction
Les attentats du 11 septembre 2001 furent la plus importante attaque terroriste
jamais survenue sur le sol des États-Unis.
Les actions terroristes n'apparaissent généralement pas sans antécédents; elles se
bâtissent le plus souvent à partir des
attentats perpétrés auparavant.
Les
attaques
du
11
septembre
ne
constituent donc pas une première, si ce
n'est
par
l'ampleur
du
nombre
de
victimes qu'elles ont faites. Là résidait
d'ailleurs
informel
l'objectif
organisé,
groupements
d'Al
Qaïda,
avec
islamistes,
en
club
d'autres
satellites
autonomes gravitant les uns autour des autres: engendrer des pertes humaines, et
surtout américaine, plutôt qu'occasionner des dégâts matériels.
Cette attaque commise par Al Qaïda détournère des avions civils et les précipitèrent
sur des édifices emblématiques de la puissance américaine : le World Trade Center et
le Pentagone.
Quatre avions de ligne sont détournés simultanément dans la matinée, par des
commandos composés de dix-neuf terroristes. Environ 2’990 personnes périrent à
cette occasion dont environ 235 n'étaient pas des ressortissants américains, plus de
80 personnes sont officiellement portées disparues.
L'émotion mondiale
Peu d'événements terroristes auront reçu pareille couverture médiatique, même si l'on
pense aux otages israéliens des jeux Olympiques de Munich.
Le lieu, une des villes les plus connues au monde et siège de nombreuses agences de
presse et de télévision; la séquence des événements, les journalistes qui se sont
immédiatement précipités sur les lieux dès le premier avion et les hélicoptères
survolant la ville ont mené à une médiatisation considérable et à l'observation en
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direct du crash du second avion, puis de l'effondrement des tours. Pendant une demijournée, toute l'attention de centaines de millions de personnes a été tournée vers le
nord-est des États-Unis.
Par ailleurs, les attentats du 11 septembre constituent un « coup de tonnerre dans un
ciel bleu » pour les Américains. Après des décennies où le peuple américain s'est
essentiellement considéré comme relativement préservé du terrorisme international,
bien que certains attentats ont touché le pays, dont un précédent contre l'une des
tours du World Trade Center (1993) et celui de la ville d'Oklahoma City, et d'autres
sur les ambassades à l'étranger, ils étaient rares.
Les attaques terroristes ont été dénoncées par les médias internationaux et les
gouvernements
comme
une
agression
perpétrée
par
des
fondamentalistes
musulmans.
Description des faits
07 h 59 :
le vol 11 d'American Airlines, transportant 92 personnes, décolle de
Boston à destination de Los Angeles.
08 h 01 :
le vol 93 de United Airlines décolle avec 45 personnes de l'aéroport de
Newark, près de New York, à destination de San Francisco.
08 h 10 :
le vol 77 d'American Airlines, transportant 64 personnes, décolle de
Washington à destination de Los Angeles.
08 h 14 :
le vol 175 de United Airlines, transportant 65 personnes, décolle de
Boston pour Los Angeles.
08 h 45 :
le vol 11 d'American Airlines frappe de plein fouet la tour nord du World
Trade Center.
09 h 03 :
le vol 175 de United Airlines s'écrase contre la tour sud du World Trade
Center.
09 h 31 :
le président Bush, en déplacement en Floride, déclare qu'il s'agit
"apparemment d'une attaque terroriste".
09 h 45 :
le vol 77 d'American Airlines s'écrase sur le Pentagone à Washington. La
Maison-Blanche, la CIA, le Congrès et quatre ministères sont évacués.
09 h 49 :
les autorités de l'aviation américaine (FAA) ordonnent la suspension
immédiate de tous les vols commerciaux aux Etats-Unis, une première
dans l'histoire du pays.
09 h 50 :
la tour sud du World Trade Center s'effondre.
10 h 00 :
le vol 93 de United Airlines s'écrase en Pennsylvanie.
10 h 29 :
la seconde tour du World Trade Center s'effondre à son tour.
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Les causes
Cette attaque est attribuée, par la communauté internationale, au
réseau terroriste Al-Qaïda dirigé et financé par Oussama Ben Laden
et revendiqué par ce dernier au nom du réseau Al-Qaïda. Cette
organisation a été créée par le milliardaire Oussama Ben Laden,
lequel avait été recruté avec d'autres par la CIA durant la guerre
froide pour alimenter la résistance moudjahiddin contre l'Union
Soviétique (première guerre d'Afghanistan).
D'après des documents vidéo saisis lors de la seconde guerre d'Afghanistan – guerre
menée en 2001 en réaction aux attentats, contre Al-Qaïda et ses alliés les Talibans
(dirigeants du pays suite à un coup d'état en 1996) –, Oussama Ben Laden indiquait
que l'opération avait réussi au-delà de ses espérances.
Le jeudi 24 juillet 2003, le Congrès américain publie le rapport de la commission
spéciale d'enquête sur les attentats du 11 septembre 2001. Ce rapport aurait été
expurgé de vingt-huit pages dans lesquelles, d'après un sénateur, seraient mis en
cause certains hauts ressortissants saoudiens.
Une association créée par les familles des victimes et accompagnée de diplomates et
historiens accuse les sénateurs qui ont rédigé ce rapport, de masquer la vérité et de
cacher des preuves qui impliqueraient des personnalités saoudiennes haut placées.
Problématique
Comment la thèse de Thierry Meyssan est-elle
interprétée ?
Est-elle vraie ou fausse ?
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Attentats du 11 septembre 2001
Attentat contre le Pentagone
La plus grande des rumeurs circulant sur les attentats du 11 septembre 2001 a été
lancée par Thierry Meyssan, président du Réseau Voltaire
pour la liberté d'expression (depuis 1994) et d'Axis for
Peace (depuis 2005), en écrivant un véritable best-seller
qui remet en cause la version officielle américaine des
faits et pose un grand nombre de questions sur les
tenants et aboutissants de cet événement qui, selon de
nombreux observateurs, a marqué l'entrée dans le
XXIe siècle et bouleversé l'ordre géopolitique mondial.
Cette rumeur s’est propagée très rapidement sur internet, relayée par des sites aussi
sérieux que le Réseau Voltaire, un groupe d'intellectuel chassant la désinformation. Le
Réseau Voltaire a révélé une gigantesque manipulation : au milieu de l'horreur des
attentats du 11 septembre, le gouvernement américain en aurait profité pour essayer
de faire croire au crash d'un Boeing sur le Pentagone ! Info ou intox ?
Les Articles
Nous
avons
tout
d’abord
quatre
articles.
Trois
sont
tirés
du
site
internet
www.hoaxbuster.com, ce site tente de rétablir la vérité des e-mails révélant de
fausses informations et de lutter contre ces mensonges électroniques et un autre tiré
du site http://parodie.com/articles/pentagone_15032002.htm. Ces quatre articles
nous montrent deux points de vu différents au sujet de la thèse de Thierry Meyssan.
Article No 1
15/03/2002 : Attentat du 11 septembre au Pentagone : le boeing ne
serait qu'un missile ou un petit avion !
On verrait un missile ou un petit avion sur les images du "crash" du
Pentagone
Le Département de la Défense américain a récemment diffusé (le 7 mars 2002 soit
près de 6 mois après les attentats) 5 photos d'une caméra de surveillance prise au
moment du crash de l'avion ("Boeing 757") au Pentagone du 11 septembre 2001.
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Cependant, bien qu'il y ait marqué "plane" sur la légende de la photo, il n'y a pas
d'avion sur la photo (voir photos ci-après).
Cela parait d'autant plus étrange du fait que les 2 photos ont été prises à la même
seconde de l'impact selon l'heure indiquée sur la photo.
Cependant, la date et l'heure sont erronées puisqu'il est indiqué 12/09/2001 à
17:37:19 alors que l'"attentat" du Pentagone date du 11/09/2001 à 09:37.
Mais il y a beaucoup plus curieux, et ce sont des spécialistes des ovnis qui l'ont
remarqués :
Si on examine bien les 2 premières photos et que l'on en fait une animation comme
nous l'avons fait, on voit une traînée de missile à ras du sol pas d'un Boeing 757,
alors qu'il aurait du apparaître sur la photo vu sa taille !
Cependant, sur l'agrandissement de la zone, cela ressemble plus à une silhouette
d'avion. La taille sur l'image est compatible avec la taille d'un Boeing 757 (13 mètres
de haut contre 24 mètres de haut pour le bâtiment du Pentagone).
Voila qui remettrait sérieusement en cause la thèse officielle de l'accident d'avion sur
le Pentagone alors que les témoins initiaux n'ont pas vu d'avion, ni les pompiers,
encore moins de carcasse d'avion, ni de trace de débris de boeing.
Ces photos confirment une thèse décrite dès le 08/10/2001 par le Réseau Voltaire et
dans un livre paru le 11/03/2001 par Thierry Meyssan, président du Réseau Voltaire.
Cette personne rappelle que : - aucune trace du passage de l'avion n'a été observée
sur la pelouse alors qu'il aurait volé à raz du sol. - des lampadaires se trouvant juste
avant le point d'impact aurait dû subir le passage de l'avion - seules parties de l'avion
retrouvées : la boîte noire (n'a été retrouvée que 3 jours plus tard) et un phare, le
reste se serait désintégré. - l'immeuble du Pentagone a été touché au premier étage,
les étages supérieurs ne sont effondrés qu'ultérieurement et que le trou constaté est
plus petit que l'envergure et qu'il n'y a aucun contact de la collision provoquée par les
ailes du supposé "avion Boeing 757".
Il remet aussi en cause certains témoignages de hauts fonctionnaires américains.
Certes, tout cela s'apparente beaucoup à du révisionnisme mais il reste des doutes.
D'autres personnes émettent l'hypothèse de collision de F16 et pas de Boeing.
Complot au plus haut niveau américain ?
Tout comme les attaques à l'Anthrax semble provenir de terroristes américains,
certains disent (comme Thierry Meyssan) que les services secrets américains ont
toujours eu des liens étroits avec Ben Laden et qu'ils auraient fait une manipulation
pour justifier plus de crédits militaires ! C'est vrai qu'il y a beaucoup de questions en
suspend, par exemple, si ce crash n'est pas celui d'un Boeing, que sont devenus les
64 passagers et membres d'équipage du vol American Airlines 77 supposés volés dans
un Boeing 757 détourné ? Et là aucune réponse claire n'est encore donnée. En
conclusion, nous ne donnerons aucun avis sur la question (nous n'avons nullement
d'intérêt sur la question) et vous conseillons de vous forger votre propre opinion. Nous
donnons ci-joint des liens qui peuvent permettre de se forger une opinion. Nous
conseillons tout de même avant de tirer des conclusions définitives sur l'existence
d'un complot, de reconnaître des faits indéniables, tel que : - la carcasse d'avion
déchiquetée retrouvée sur la pelouse et prise en photo juste après le crash, - la
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présence de poteau courbé traînant au milieu de la route à côté du Pentagone. - les
témoignages oculaires. Par ailleurs, il ne suffit pas que la vérité soit légèrement
déformée dans un rapport officiel ou que certaines personnes aient voulu instaurer un
secret pour que cela permette d'établir l'existence d'un complot établissant
l'implication du gouvernement ou d'officiels américains dans la préparation des
événements du 11 septembre 2001.
Quant au problème du trou dans le bâtiment, plus petit que la largeur de l'avion ailes comprises - Cela peut s'expliquer très simplement : l'avion a d'abord heurté le
bâtiment avec sa tête. Les ailes étant en biais derrière, elles n'ont pu heurter qu'une
petite partie du bâtiment d'une part et d'autre part, quand elles ont heurté le
bâtiment, elles étaient non seulement déjà ralenties du fait du choc précédent de
sorte que le bâtiment en béton était plus solide qu'elles. Donc pour la tête de l'avion,
c'est l'avion qui a occasionné des dommages au bâtiment, tandis que pour les ailes,
c'est le bâtiment qui a écrabouillé les ailes. Les ailes ont donc été cassées et
écrabouillées
dans
l'immeuble du fait de
leur propre énergie
cinétique.
Si
on
regarde
bien
les
images
du
2ème
crash
du
World
Trade Center le 11
septembre 2001, on
notera
un
phénomène
analogue : le trou
dans la façade est
très petit et il n'y en
a pas sur toute la
largeur de l'avion.
Alors même que la
façade
du
World
Trade
Center
composée
intégralement
de
fenêtres
est
beaucoup
moins
massive que celle du
bâtiment du Pentagone.
Il nous semble tout de même important que cette affaire soit jugée par un tribunal
totalement indépendant et impartial lors d'un procès public. La pratique des "preuves
secrètes", tribunal militaire et détention arbitraires à Guantanamo sont de toutes
façons scandaleuses.
Tirée du site internet http://parodie.com/articles/pentagone_15032002.htm
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Les photos (vidéos) du crash sur le Pentagone
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Tirée du site internet http://parodie.com/articles/pentagone_15032002.htm
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Article No 2
Rédaction de Renaud Marhic dans la rubrique « Rumeurs » du « Vrai Papier
Journal ». Dans cet article, il revient point par point sur les hypothèses de
Thierry Meyssan et y apporte un regard neuf.
Renaud Marhic
Écrivain et journaliste indépendant, il a publié plusieurs ouvrages sur les pseudo-sciences et les sectes. Il
rédige chaque mois dans Le Vrai Papier Journal une rubrique consacrée aux rumeurs. Dans le cadre de
ses activités, il a collaboré à plusieurs reprises avec le Réseau Voltaire
Rédaction du site Hoaxbuster : peux-tu nous expliquer ce qui t'a poussé à la
réfuter si rapidement ?
Renaud Marhic : La rumeur du 11 septembre n'est pas apparue, à l'origine, sous la
signature du Réseau Voltaire. Il s'agissait d'une infographie du site L'Asile Utopique et
d'un article de Technikart. Ces documents étaient signés Raphaël Meyssan. Tous deux
étaient présentés sur un mode ironique, le premier s'intitulant Pentagone : le jeu des
7 erreurs, le second comme un avion sans ailes. L'argumentation, provocante à
souhait mais particulièrement inconsistante, pouvait être immédiatement réfutée par
un rapide surf sur le web et la consultation d'un ingénieur en aéronautique. Je m'y
suis employé pour Le Vrai Papier Journal, sans imaginer les suites que connaîtrait
l'affaire avec la parution du livre de Thierry Meyssan. Mais puisque aussi bien
l'argumentation soutenant la rumeur est là, il n'est pas inutile de rappeler en quoi elle
est irrecevable.
Argumentation de Raphaël Meyssan (Asile Utopique)
"Expliquez pourquoi le Boeing 757-200, pesant près de 100 tonnes et s'écrasant à
une vitesse minimum de 400 km/h, n'a abîmé que la façade du Pentagone."
Réfutation de Renaud Marhic
Les photos aériennes montrent clairement que le Pentagone a été endommagé audelà de son "premier anneau" (façade). Par ailleurs, dès le 23 septembre, le
Washington Post expliquait de façon crédible comment la structure renforcée du
Pentagone a résisté au choc : www.washingtonpost.com
Argumentation de Raphaël Meyssan (Asile Utopique)
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"Expliquez comment un Boeing de 13,6 m de haut, 47,32 m de long, 38 m
d'envergure et un habitacle de 3,5 m, a pu s'écraser au rez-de-chaussée de ce
bâtiment."
Réfutation de Renaud Marhic
La trajectoire de l'avion ne défie aucune loi de la physique et donc de l'aéronautique,
aucun obstacle n'étant susceptible de la rendre impossible. L'avion a sectionné au
moins un poteau lors de son approche
Argumentation de Raphaël Meyssan (Asile Utopique)
"L'avion n'ayant pénétré que le premier anneau du bâtiment et s'étant écrasé au rezde-chaussée, trouvez sur cette image les débris du Boeing."
Réfutation de Renaud Marhic
Si les photos présentées par Raphaël Meyssan ne présentent aucun débris, ceux-ci
apparaissent sur d'autres clichés : cfapp.rockymountainnews.com
(N.B. les photos sont introuvables.)
Par ailleurs, la plus grosse partie des débris a pu être recouverte par l'effondrement
du béton. D'autres morceaux de l'appareil ont été projetés à des centaines de mètres,
hors du champ des photos présentées.
Argumentation de Raphaël Meyssan (Asile Utopique)
"Expliquez pourquoi le ministère de la Défense a jugé utile de recouvrir de cailloux et
de sable la pelouse, pourtant intacte après l'attentat."
Réfutation de Renaud Marhic
Tout simplement pour faciliter le déplacement des engins de chantiers, procédé on ne
peut plus banal.
Argumentation de Raphaël Meyssan (Asile Utopique)
"Expliquez ce que sont devenues les ailes de l'avion et pourquoi elles n'ont pas causé
de dégâts."
Réfutation de Renaud Marhic
L'avion était plein d'un carburant logé... dans les ailes ! En toute logique, celles-ci ont
été pulvérisées par l'explosion. On ne risquait pas de les retrouver sur la pelouse du
Pentagone.
Argumentation de Raphaël Meyssan (Asile Utopique)
"Expliquez pourquoi le chef des pompiers ne peut pas dire où se trouve l'avion."
Réfutation de Renaud Marhic
Le chef des pompiers ne fait qu’indiquer qu’il n’a pas assisté au crash. Il existe bien
des témoins, nombreux, ayant vu l’avion.
Argumentation de Raphaël Meyssan (Asile Utopique)
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"Trouvez dans ces images le lieu de l'impact de l'avion."
(N.B. Nous n’avons malheureusement pas pu joindre ces images, car elles sont
introuvables).
Réfutation de Renaud Marhic
La question paraît surréaliste aux vues de la façade du Pentagone.
Et encore faut-il ajouter que l'argumentation de Raphaël Meyssan fait l'impasse sur
cette question cruciale : si le vol le Vol AA 77 ne s'est pas écrasé sur le Pentagone, où
sont passés ses 58 passagers, ses 4 membres d'équipage et ses 2 pilotes ?
Rédaction du site Hoaxbuster : Au-delà des simples faits, as-tu d'autres
bonnes raisons de penser qu'il s'agisse d'une rumeur parfaitement bidon ? Et
si oui lesquelles ?
Renaud Marhic : On comprend bien, à travers ce qui précède, que nous ne sommes
pas en présence d'une enquête avec ce que cela comprend de recoupements, de
vérifications. Il s'agit de vaines cogitations. Raphaël Meyssan raisonne juste... sur la
base d'informations fausses. C'est le propre de la logique paranoïaque. Néanmoins, la
chose a sans doute une explication plus prosaïque encore : le webmaster de L'Asile
Utopique ne s'est pas donné la peine d'interroger le moindre spécialiste. Un pilote lui
aurait indiqué que l'approche de l'appareil n'est en rien étonnante... Un ingénieur en
aéronautique lui aurait expliqué que les ailes de l'appareil, pleines de carburant,
s'étaient forcément désintégrées... Un pompier l'aurait renseigné sur l'épandage de
sable nécessaire au déplacement des engins de chantier... Je compile les rumeurs
depuis 1983. Force est de reconnaître qu'elles naissent souvent sur la base de ce
genre d'intuitions que l'on ne prend pas la peine de confronter à l'avis des experts ad
hoc.
Rédaction du site Hoaxbuster: Tu connais bien le Réseau Voltaire, es-tu
surpris par la tournure des événements et surtout penses-tu que ce puisse
être un magistral coup de marketing viral par Thierry Meyssan ?
Renaud Marhic : Des intuitions de Raphaël Meyssan au livre de son père, Thierry
Meyssan, il y a un gouffre. Là, c'est beaucoup plus difficile à comprendre. Rappelons
que le Réseau Voltaire, que préside Thierry Meyssan, est à l'origine de dossiers
particulièrement solides concernant l'extrême droite. Faut-il le rappeler, l'enquête du
Réseau sur le DPS, service d'ordre du FN, a motivé une commission d'enquête
parlementaire sur le sujet. Et il n'est qu'à consulter la bibliothèque électronique du
site de ce Réseau pour comprendre que nous ne sommes pas en présence de
plaisantins. Si L'Effroyable imposture de Meyssan relève d'un coup de marketing, il est
suicidaire. Ce livre constitue en effet un véritable suicide intellectuel... et politique ! La
rumeur du Pentagone faite best-seller, c'est un coup de pouce, involontaire peut-être
mais un coup de pouce quand même, aux théories plus scabreuses. Je pense à une
forme très particulière d'antiaméricanisme qui correspond pour moi à une pensée
d'extrême droite. Je pense aussi au négationnisme qui se nourrit de la même
argumentation : "C'est techniquement impossible, donc ça n'a pas existé..." Or, il
s'agit là de valeurs aux antipodes de celles du Réseau Voltaire. Plus largement, ce
dérapage pose le problème de certaines publications en ligne. Avec peu de moyen et
beaucoup de temps libre, on crée l'illusion d'une véritable cyber-presse. C'est oublier
que, derrière les artifices de mise en page, il n'y a pas toujours de véritable
infrastructure journalistique. Les publications en ligne se résument parfois à un seul et
unique rédacteur, sans le garde fou que constitue une véritable rédaction.
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Rédaction du site Hoaxbuster : D'après toi, Thierry Meyssan a t-il mené
l'enquête avec une équipe restreinte (comme il le prétend) ou a t-il obtenu
ses informations directement de sources qu'il ne veut (ou ne peut) pas
dévoiler ?
Renaud Marhic : On touche là au fond du problème et, partant, à l'origine de la
rumeur. Je pense que Thierry Meyssan a bien reçu des informations en provenance
des États-Unis. Des informations provenant de milieux réputés "autorisés", peut-être
même de l'appareil militaire américain. Le problème, c'est qu'il n'a pas réalisé qu'on
lui resservait une rumeur de 15 ans d'âge, relookée pour la circonstance : "L'Horrible
vérité". Selon celle-ci, le pouvoir, aux États-Unis, serait entre les mains d'une sorte de
gouvernement parallèle nommé MJ12, comité secret charger de gérer... les suites du
crash d'une soucoupe volante à Roswell ! Le MJ12 conspirerait dans le but d'obtenir
des extraterrestres une technologie utilisable aux fins militaires, quand bien même
faut-il pour cela sacrifier des citoyens américains. Ce scénario fait un tabac chez les
conspirationnistes, notamment au sein des Milices patriotes, cercles paramilitaires
d'extrême droite. Là, le MJ12 est assimilé à un Nouvel Ordre Mondial oeuvrant à la
domination de la planète. L'Horrible vérité emprunte, de fait, de nombreux éléments
au mythe du "complot judéo-maçonnique". De même, L'Effroyable imposture s'inspire
visiblement de l'Horrible vérité. On retrouve dans l'une et l'autre rumeur un
gouvernement parallèle, des citoyens sacrifiés, la recherche d'une technologie
militaire spatiale... Quand il s'agit d'expliquer l'Histoire par des complots, les scénarios
se suivent et se ressemblent. Comment des militants de gauche peuvent-ils adhérer
au conspirationnisme ? Force est de constater que la théorie du complot mondial,
chère aux droites extrêmes, séduit aujourd'hui une certaine gauche, sans doute à la
faveur du combat anti-mondialisation.
Le site de Renaud Marhic :
http://membres.lycos.fr/marhic/
Interview par Guillaume - HoaxBuster.com
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Propos recueilli le 05 avril 2002
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Article No 3
Interview de Claude Moniquet
Claude Moniquet
Claude Moniquet est un expert international en terrorisme. Journaliste d'investigation, il a par le passé
évolué dans les mouvances extrémistes (Fraction Armée Rouge). Il connaît le sujet sur le bout des doigts
pour l'avoir vécu de l'intérieur et suivi depuis plus de 25 ans. Ses propos sont éloquents et contribuent à
eux seuls à répondre à l'ensemble des questions soulevées par Thierry Meyssan, compte-tenu de la
pertinence et du sérieux de ses dires, nous vous les livrons in extenso.
Rédaction du site Hoaxbuster : Claude, comment avez-vous abordé "l'affaire
du Pentagone" et quels arguments opposez-vous à la thèse de l'absence
d'avion ?
Claude Moniquet : Le piège de "l'affaire du Pentagone" tient en une réalité
difficilement contournable : il suffit de 10 secondes pour énoncer la thèse (en hyper
résumé: "pas d'avion parce que pas de débris". Mais ceux qui veulent s'y opposer
avec sérieux, doivent développer un argumentaire long et fastidieux. Pour ce faire, j'ai
travaillé, sur cet aspect des choses avec des ingénieurs (aéronautique, physique des
incendies etc...), des architectes (résistance des matériaux) et des médecins légistes.
Rédaction du site Hoaxbuster : Avez-vous obtenu des éléments
scientifiquement indéniables permettant d'expliquer que l'avion se soit "
volatilisé " ?
Claude Moniquet : Il faut comprendre que la majeure partie de l'appareil s'est
désintégrée. Le choc a, en effet, été d'une violence inouïe. Pour rappel, le Pentagone
est formé de cinq anneaux concentriques de bâtiments. Trois de ces anneaux (donc,
six épaisseurs de murs de bétons, de pierres d'aciers et tout ce qu'il y a entre ces
murs) ont été traversés par l'avion. Celui-ci a, fatalement été pulvérisé au moment du
crash.
L'envergure totale d'un Boeing 757 est de 38 mètres les ailes ont très probablement
été arrachées du fuselage au moment du choc contre la façade : une aile d'avion est
souple et en résumé, constitue une sorte d'enveloppe renfermant du vide comblé par
le kérosène; sa souplesse lui permet de résister aux turbulences les plus fortes mais
elle se brise évidemment au choc, sa résistance pouvant, à ce moment, se comparer à
celle du balsa.
Seul le fuselage a, donc, pénétré en profondeur dans le bâtiment. Une brèche de 10 à
20 mètres (Mr. Meyssan lui-même affirme, en page 20 que la brèche est de 19
mètres) a été ouverte dans la façade.
Une partie de la façade du bâtiment s'est effondrée dans l'heure qui a suivi l'impact.
Et on peut clairement comprendre, en examinant les photos prises dans les heures et
les jours qui suivent que les décombres de l'immeuble ne peuvent que recouvrir les
restes de l'appareil qui seraient demeurés au pied de la façade, entre autres des
fragments d'ailes (voir entre autres la photo de Stephen Jaffe, AFP, publiée dans
l'édition spéciale de "Newsweek" sortie quelques jours après les attentats).
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Attentats du 11 septembre 2001
Par la suite, le kérosène a déclenché un feu intense qui a duré 24 heures (le foyer a
été définitivement éteint dans la matinée du 12 septembre. Suivant ce qui l'a
provoqué, les matériaux qui l'alimentent, son exposition à l'oxygène et sa durée, un
incendie de cet ordre peut dégager une chaleur de 1 700 à 2500°. On sait qu'au
Pentagone, du verre a fondu, ce qui nécessite une chaleur de plus de 1000°.
Pour l'essentiel, un fuselage et de nombreuses pièces d'avion sont constitués
d'Aluminium
Prenons le point de fusion de trois métaux:
ALUMINIUM : 660°
NICKEL : 1453°
TITANE : 1660°
La chaleur dégagée par l'incendie durant 24 heures permet donc de comprendre que
la majeure partie des restes de l'avion ait été détruite.
Rédaction du site Hoaxbuster : Thierry Meyssan s'étonne qu'on ne retrouve
pas les corps, que pouvez-vous lui répondre ?
Claude Moniquet : L'argument sur l'absence des corps est encore plus facile à
démonter.
En crématorium, un corps est incinéré entre 90 et 120 minutes à une température
allant de 875° à 1095°. Au bout de deux heures, il ne reste que de petits fragments
d'os à broyer et des cendres. Les corps se trouvant prisonnier de l'épave de l'avion à
l'intérieur du "four" constitué par le bâtiment effondré sont restés exposés environ 24
HEURES à une chaleur de 1700° à 2500°. CQFD.
Rédaction du site Hoaxbuster : L'éventualité d'une bombe placée dans
l'enceinte du Pentagone est-elle plausible ?
Claude Moniquet : Comme d'autres spécialistes, j'ai pu ces vingt dernières années,
examiner de près les ruines de dizaines de bâtiments frappés par des véhicules piégés
ou des bombes placées à l'intérieur des lieux ou encore détruits par bombardement. A
l'examen, les ruines du Pentagone offrent un aspect cohérent avec la version dite
"officielle" et ne correspondent, en tous cas, pas à un immeuble soufflé par un
véhicule piégé ou par une explosion intérieure. Le souffle a été quasi nul! Même un
enfant pourrait s'en rendre compte, on est en présence d'un immeuble qui a subi un
impact et non un souffle ("blast"), il n'est qu'à voir les vitres restées intactes sur la
façade du bâtiment. Du reste, si l'explosion avait eu lieu dans le bâtiment ou au pied
de celui-ci, les dégâts seraient totalement différents, étant donnée la structure de
l'immeuble et la résistance aux contraintes du béton. Le kérosène à en revanche la
particularité de ne pas dégager d'effet de souffle en cas d'ignition...
Rédaction du site Hoaxbuster: Que dire de l'absence de témoignages
crédibles, de la possibilité pour le gouvernement US d'avoir manipulé
l'opinion ?
Claude Moniquet : C'est absolument faux, plusieurs dizaines de personnes qui se
trouvaient dans les bâtiments du Pentagone ou à proximité de celui-ci ont vu l'avion
s'approcher puis s'écraser. A 09H43, par exemple, Mike Slater qui se trouve à l'état
major voit l'avion approcher et dit à ses voisins: "Ca y est, on est les suivants". On
peut très facilement retrouver leurs témoignages dans l'ensemble des médias.
Delphine Carrard et Fanny Bongard
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2005 / 2006
Attentats du 11 septembre 2001
Rédaction du site Hoaxbuster : Concernant le vol AA 77 supposé s'être
volatilisé au-dessus des Etats-Unis sans laisser de traces, qu'avez-vous pu
recueillir ?
Claude Moniquet : On dispose d'un témoignage "de l'intérieur" de l'avion. A deux
reprises, aux alentours de 09H35, la journaliste Barbara Olson qui se trouve à bord du
vol 77 téléphone depuis son portable à son mari, le procureur général Théodor Olson
et lui dit: "Nous avons été détournés, tous les passagers ont été regroupés au fond de
l'appareil. Devons-nous tenter quelque chose?"
Pas vraiment gêné, Meyssan écrit lui (page 24 de son livre): "Qu'est devenu le vol 77
d'American Airlines? Ses passagers sont-ils morts? Si oui qui les a tué et pourquoi?
Sinon où sont-ils? Autant de questions auxquelles l'administration américaine doit
répondre".
Excellente question en effet. Si Meyssan a raison, où est l'avion? Où se trouvent les
58 passagers (dont des gamins qui se rendaient en classe nature, qui se trouvaient à
son bord? Où sont les six membres d'équipage?
Pour y répondre, il aurait suffi à l'auteur de rechercher les familles ou certaines des
familles des victimes. Elles ont témoigné dans la presse américaine et il est très facile
de retrouver leurs coordonnées, pourquoi ne l'a t-il pas fait ?
Rédaction du site Hoaxbuster : De nombreux internautes s'interrogent sur le
fait que l'avion détourné n'ait pas été descendu par l'armée et il s'agit
d'ailleurs d'une des pierres d'achoppement du livre de Thierry Meyssan, que
pouvez-vous leur répondre ?
Claude Moniquet : En effet, entre les pages 12 et 15, l'auteur met en cause la
"passivité" de l'armée qui tarde à faire décoller ses chasseurs et les contradictions des
premières déclarations. Les deux s'expliquent évidemment purement et simplement
par le choc et la panique qui règnent alors. Les hommes ne sont pas des machines.
Imaginons la scène et l'ambiance. Entre 08h45 et 08h52 : le premier avion s'écrase
sur New York. On peut croire à l'accident. A 09h03, le deuxième avion s'écrase et il
est désormais évident qu'il s'agit d'un attentat. Il faut alors que la machine réagisse,
que chaque niveau de commandement fonctionne sans raté, que les décideurs soient
joints et prennent leurs responsabilités. Dix à quinze minutes semblent être un délai
raisonnable. Il est à peu près 09h20, au plus tôt, quand l'appareil d'état commence à
bouger. Les premiers avions décollent aux alentours de 10h00 du matin. Trop tard, le
Pentagone sera touché vers 09H37.
Rédaction du site Hoaxbuster : Des terroristes armés jusqu'au dents de
cutters, n'est-ce pas un peu faible avant d'envoyer un avion rempli de
passagers s'écraser sur un bâtiment ?
Claude Moniquet : C'est précisément là l'un des traits de génie de l'opération.
Contrairement à ce que dit Meyssan dans son livre (p. 31), aucune arme à feu n'est
indétectable (rayons X, fouilles à corps, chiens, etc...), en porter aurait fait courir le
risque aux terroristes de complètement manquer leur mission.
Rédaction du site Hoaxbuster : Au-delà de " l'affaire du Pentagone ", Thierry
Meyssan va beaucoup plus loin en supposant que les tours du WTC aient pu
être minées de l'intérieur, favorisant leur effondrement, est-ce crédible ?
Delphine Carrard et Fanny Bongard
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2005 / 2006
Attentats du 11 septembre 2001
Claude Moniquet : L'effondrement des tours, selon Meyssan, aurait été provoqué par
des charges posées au rez-de-chaussée des tours. Malheureusement, on dispose
(outre les témoignages des personnes présentes) des images tournées par les frères
Naudet dans les tours. Ils s'y trouvent au moment où elles s'effondrent... Ni ces
témoignages ni ces images n'accréditent la thèse des explosions au rez-de-chaussée...
Rédaction du site Hoaxbuster : Dans son livre, Thierry Meyssan prétend que :
"L'existence d'une balise dans le World Trade Center est attestée par des
radioamateurs qui ont enregistré son signal. Elle a été détectée parce qu'elle
interférait avec les émissions des antennes de télévision placées sur les
tours. Il est probable que le signal a été activé au dernier moment pour
éviter qu'on ne le découvre et ne le détruise...." que pouvez-vous lui
répondre ?
Claude Moniquet : L'auteur cite "des radios amateurs" Qui? Où? Comment? Pourquoi
aucun média sérieux n'a-t-il fait écho à leurs déclarations? S'ils existent, pourquoi les
témoins de Thierry Meyssan seraient-ils plus crédibles que ceux qui disent avoir vu un
avion s'écraser sur le Pentagone? Une des failles de Thierry Meyssan est de ne jamais
citer aucun nom concernant ses sources, contrairement à tous ses détracteurs.
Rédaction du site Hoaxbuster : Y a t-il d'autres points du livre " l'effroyable
imposture " que vous pourriez démentir formellement et si oui, comment ?
Claude Moniquet : L'ensemble du livre est bâti sur des incohérences, des rumeurs,
tout ceci est démontable point par point :
LE PERSONNEL DE LA SOCIETE "ODIGO" AURAIT ETE PREVENU PAR E-MAIL DE
L'IMMINENCE DE L'ATTENTAT (PAGE 37)
Tellement absurde qu'on peut se passer de réponse. Imagine-t-on sérieusement des
comploteurs avertir certaines victimes potentielles avant une action de cette
ampleur ?
Meyssan ne semble, d'ailleurs, pas avoir peur du ridicule puisqu'il affirme par ailleurs
(sans, bien entendu, citer aucune source) qu'au moins cinq services de renseignement
étaient au courant de l'attentat avant que celui-ci se produise.
MECONNAISSANCE TOTALE DE LA REALITE TERRORISTE
En pages 52 et suivantes Meyssan revient sur l'existence des "réseaux dormants" et
ironise: "...rien ne permettrait à leurs amis et voisins de soupçonner leurs intentions
ni aux polices occidentales de les repérer..."
L'ironie et l'ignorance ne changent rien au fait que de nombreuses enquêtes menées
depuis trente ans dans des contextes terroristes très différents accréditent l'existence
de tels réseaux qui, effectivement, et c'est le propre de leur fonctionnement,
échappent aux "soupçons de leurs voisins" et à ceux de la police..."
MECONNAISSANCE DES PRATIQUES ELEMENTAIRES DE L'ENQUETE CRIMINELLE
Page 53: "...les policiers auraient dû échafauder une multiplicité d'hypothèse et
conduire chaque piste à son terme....".
Une enquête (et, en vingt ans, j'en ai suivi des centaines) ne consiste pas à
"échafauder des hypothèses" mais à isoler le plus rapidement possible des faits et/ou
éléments signifiants et à tenter de relier ces faits à d'autres puis, de cette base, à
dévider l'écheveau qui conduit aux auteurs d'un fait criminel. C'est précisément ce que
le FBI a fait...
Delphine Carrard et Fanny Bongard
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Attentats du 11 septembre 2001
"LES ISLAMISTES NE COMMETTENTE PAS D'ATTENTATS SUICIDES..."(SIC!)
Page 54: "Si les pirates de l'air sont des kamikaze, alors ce ne sont pas des
islamistes... Le Coran prohibe le suicide...": stupéfiant de mauvaise foi (on ne peut ici
parler d'ignorance). Au Liban dans les années quatre-vingt, et en Israël depuis des
mois et des mois, les attentats suicides se attribués aux islamistes ou revendiqués par
eux
se
sont
multipliés....
Pour se justifier, Meyssan cite l'écrivain Salman Rushdie. Excellent auteur certes, mais
ce romancier est tout sauf un spécialiste du terrorisme islamique (et n'a d'ailleurs
jamais prétendu l'être).
A PLUSIEURS REPRISES, Meyssan MET EN DOUTE L'IMPLICATION DE BEN LADEN OU
MET EN EXERGUE LES LIENS DE CELUI-CI AVEC LA CIA
De multiples preuves des liens des terroristes du 11 .09 avec la mouvance AL-QAÏDA
existent.
De même les preuves sont multiples du fait que cette mouvance préparait des
attentats en Europe en liaison avec les attentats du 11 septembre. Rien qu'en Europe?
depuis le 11 septembre, plus de 100 personnes ont été arrêtées en France, Belgique,
Italie, Espagne, aux Pays-Bas, etc... Il est incontestable que ces personnes
préparaient des attentats contre des intérêts américains et tout aussi incontestables
qu’elles étaient liés, de manière générale à ce qu'il convient d'appeler la "mouvance
Ben Laden". Comme l'étaient les assassins d'Ahmed Shah Massoud.
Enfin, si il y a eu "collaboration" dans les années 80 entre Ben Laden et la CIA, cette
phase appartient au passé.
On se référera aux multiples enquêtes judiciaires en cours dans plus de vingt pays
(dont la France). Je résume cet aspect des choses (y compris une bio précise de Ben
Laden) dans les quatre derniers chapitres de mon livre.
Rédaction du site Hoaxbuster : Claude, pour finir, quel sentiment vous laisse
toute cette histoire ? Rumeur possiblement fondée ou effroyable imposture ?
Claude Moniquet : Admettons une seconde la thèse de Meyssan. Tout cela n'est
qu'un horrible complot de la CIA ou des cercles militaires américains. Soit, donc, ces
braves gens ont assassiné, de manière délibérée, entre 3000 et 4000 personnes dans
les attaques terroristes les plus spectaculaires et sanglantes de l'histoire. Ce sont donc
des génies du crime doublés de génies de la manipulation et de la mise en scène. Ils
n'ont oublié qu'une chose: laisser quelques débris d'avion au Pentagone. C'est bête
d'être distrait à ce point là...
D'un point de vue journalistique, depuis six mois, nous sommes des centaines de
journalistes, appartenant à des dizaines d'entreprises différentes, à enquêter sur le
11.09.
La presse américaine à elle seule a mis en place des moyens considérables. Et l'on
sait qu'elle est la plus libre, la plus pugnace et la plus puissante du monde. Elle a
quand même fait tomber Nixon, dévoilé des dizaines de scandales politico-militaires
(entre autres durant la guerre du Vietnam, alors que la sécurité nationale était en
cause....). Seulement voilà, aucun de ces journalistes, dont je suis n'a découvert cette
vérité qui crève les yeux de Monsieur Meyssan. Nous sommes tous (très) bêtes ou
(c'est mieux), vendus à la CIA.
Interview par Guillaume - HoaxBuster.com
Delphine Carrard et Fanny Bongard
Propos recueilli le 5 avril 2002
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Attentats du 11 septembre 2001
Article No 4
Interview de Serge Roche.
Serge Roche
Expert en aéronautique et ancien professionnel du secteur, Serge Roche est spécialisé dans les enquêtes
sur les accidents d'avions inexpliqués ou insuffisamment élucidés. Il travaille actuellement sur la
rédaction d'un ouvrage concernant les principaux crashs survenus ces dernières années. Son regard est
particulièrement axé sur les conséquences qu'aurait le crash d'un avion sur le Pentagone
Rédaction du site Hoaxbuster : Serge, en tant qu'expert en accidents
aéronautiques, vous avez suivi les évènements du 11 septembre avec un
regard particulier. Etes-vous en mesure de répondre avec ce regard aux
questions qu'a soulevé la thèse de Thierry Meyssan ?
Serge Roche: Bien entendu il existe des réponses pour toute question mais il y a un
paramètre que je ne détiens pas c'est celui du temps mis par les sauveteurs pour
éteindre l'incendie et accéder à l'intérieur du bâtiment. (Ndlr : il a duré 24 heures)
Rédaction du site Hoaxbuster : Beaucoup d'internautes s'interrogent sur
l'absence de débris, notamment concernant des pièces très résistantes
comme les trains d'atterrissage, ou les moteurs, qu'en pensez-vous ?
Serge Roche: En règle générale les trains d'atterrissage sont réalisés en alliage. Cet
alliage n'est pas prévu pour résister à une température élevée, à savoir environ 800°.
On peut raisonnablement penser que la température est montée très au dessus de ce
niveau de résistance. D'autant plus que les pneus ont brûlé très longtemps en faisant
des points de chaleur intense.
Pour les moteurs il en est de même, dans tous les accidents d'avion les pièces restées
à une très haute température sont, en règle générale, impossible à identifier et on fini
par les retrouver plus par déduction que par identification visuelle.
Rédaction du site Hoaxbuster : Pourquoi le chef des pompiers, les
enquêteurs, n'ont-ils à aucun moment évoqué l'avion et d'éventuelles traces
dudit avion ?
Serge Roche: Il faut distinguer accident d'avion et attentat. Lors d'un accident, les
enquêteurs mettent un soin particulier à retrouver des pièces d'avions pour
reconstituer le crash. Dans le cas des trois avions (NY et Washington) les sauveteurs
se sont surtout attachés à retrouver des restes humains en faisant fi des débris
"matériels". Le motif du crash était connu (détournement et suicide) il n'y avait
absolument aucune raison de trier les pièces métalliques pour retrouver des parties
d'avion en vue d'une reconstitution. Celles-ci étant connues il n'y a aucune raison
d'enquêter sur ce domaine, cela peut paraître étrange mais c'est finalement logique.
Rédaction du site Hoaxbuster : Un avion qui s'écrase contre le Pentagone et
qui ne laisse pas de traces sur les parois du bâtiment, étrange ou explicable ?
Serge Roche: L'avion s'est désintégré contre le bâtiment qui s'est effondré ensuite
dessus, ce genre de choses ont relativement peu d'importance pour un investigateur,
on n'a rien à prouver et à rechercher. Il faut bien comprendre la logique des
recherches le 11 septembre, du fait de savoir ce qui s'est passé le seul but était de
Delphine Carrard et Fanny Bongard
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Attentats du 11 septembre 2001
rechercher d'éventuels survivants et rien d'autre, éventuellement les boîtes noires
mais sans plus.
Rédaction du site Hoaxbuster : A propos des boites noires... Comment
expliquer qu'elles soient inutilisables ?
Serge Roche: Le fait que les boîtes noires soient inutilisables démontre on ne peut
plus simplement la puissance du choc, or les boîtes noires sont sans aucun doute les
éléments les plus résistants de tout l'appareil...
Rédaction du site Hoaxbuster : Quid du débris retrouvé sur la pelouse devant
le Pentagone ?
Serge Roche: La fameuse pièce retrouvée devant l'immeuble du Pentagone est
assurément une pièce aéronautique. Qu'elle appartienne à l'avion ou à un hélicoptère,
je n'ai pas cette réponse et seules les analyses pourront le dire avec certitude, mais
dans cela il n'y a rien de secret, il faut poser la question au NTSB ou à FOIA qui sont
des organismes officiels de la FAA (ntsb.gov, tous les liens y sont) ils sont tenus de
répondre, certes en prenant leur temps mais ils le font.
Interview par Guillaume - HoaxBuster.com
Propos recueilli le 5 avril 2002.
Article No 5
Un petit livre contre un grand mensonge. Le mensonge, c’est celui
de Thierry Meyssan : dans son livre « L’effroyable imposture », il
prétend qu’aucun avion ne se serait écrasé sur le Pentagone, le 11
septembre 2001, et que l’explosion serait en réalité un attentat de
militaires américains d’extrême droite poursuivant de sombres
desseins antidémocratiques.
C’est pour en finir avec cette rumeur nauséabonde, pour empêcher
qu’une contrevérité habilement portée par un illuminé devienne une
certitude dans l’esprit du plus grand nombre, que Guillaume Dasquié
et Jean Guisnel ont écrit ce livre. Au terme d’une enquête fouillée,
ils réduisent en cendres la thèse délirante de « L’effroyable
imposture ». Témoignages et faits à l’appui, ils montrent qu’un
Boeing s’est bien abattu sur le Pentagone, ce 11 septembre 2001, dans la ville
d’Arlington, devant des milliers de gens. Et que tout le reste du livre est à l’avenant…
Surtout, ils dévoilent les noms des étonnants « experts » qui ont épaulé Thierry
Meyssan dans son entreprise de mystification, et révèlent de curieux rapprochement
avec d’autres fabricants de conspirations, notamment avec des professionnels du
combat contre le prétendu complot « judéo maçonnique ».
Présentation du livre de «L’effroyable mensonge » écrit par MM. Jean Guisnel
et Guillaume Dasqui
Delphine Carrard et Fanny Bongard
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2005 / 2006
Attentats du 11 septembre 2001
Nos commentaires (art. 1 à 5):
La version officielle de l'attentat du 11 septembre 2001 au Pentagone soulève
énormément de questions. Les premières images du Pentagone qui ont été transmises
ne montraient aucun débris d'avion, la pelouse devant le Pentagone semblait intacte
et les dommages apparents sur la façade ne semblaient pas correspondre à ceux d'un
avion de ligne.
Il est vrai, que l’épave du Boeing n’apparaît sur aucune photographie, mais tout cela
pourrait avoir du sens, si nous ne parlions pas de l'un des quatre Boeing détournés et
écrasés le 11 septembre 2001 avec leurs équipages et passagers à bord. Or, à aucun
moment le Réseau Voltaire ne s'explique sur la disparition du Vol 77 d'American
Airlines qui se serait donc volatilisé dans le ciel au-dessus de Washington.
Pour Thierry Meyssan le constat a été simple ; aucune trace de cet "avion fantôme"
sur les clichés et vidéos ! La conclusion est donc aussi simple : "la version officielle du
Pentagone
n'est
pas
compatible
avec
les
éléments
relevés,
notamment
les
photographies de la scène de l'attentat.".
L’article No 1 pourrait être plausible, mais il n’a aucune base théorique, juste cinq
photos pas claire du tout, qui nous prouverait que peut-être ce n’est pas un avion
mais un missile. D’une part, la date erronée que l’on voit au bas des photos, nous
prouve que ces photos auraient pu être modifiées. D’autre part, le site internet d’où
vient l’information, n’est pas un site aussi sûr que le site hoaxbuster.
Dans les articles 2 à 4, nous avons un journaliste, un expert en terrorisme et un
expert en aéronautique, spécialisé dans les enquêtes sur les accidents d’avions. Ces
trois personnes sont des sources fiables étant donné leur fonction. De plus, ils ont
longtemps étudié sur les possibilités de la thèse de Thierry Meyssan. Ils ont pu
d’ailleurs nous prouver, en s’appuyant et en prouvant le contraire des thèses dites soit
par Raphaël Meyssan ou par Thierry Meyssan, que la théorie de Thierry Meyssan est
belle et bien fausse. Dans son livre, il ne donne à aucun moment une donnée
technique, aucune explication scientifique qui prouverait le complot.
L’article No 5, est juste la présentation du livre « L’effroyable mensonge » pour
montrer, qu’un livre a été écrit pour prouver que la thèse de Thierry Meyssan est
fausse.
Delphine Carrard et Fanny Bongard
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Attentats du 11 septembre 2001
Nous avons ensuite trois articles parus dernièrement dans les journaux au sujet des
vidéos de l’attentat sur le Pentagone. Deux articles sont tirés de journaux suisses et
un autre d’un journal français.
Article No 6
11 Septembre
Diffusion de vidéos
Le Ministère américain de la défense a rendu publiques hier deux vidéos censées
montrer l'avion s'écrasant sur le Pentagone le 11 septembre 2001. Cette décision des
autorités fait suite à une requête de l'association Judicial Watch. Les images peu
explicites ont été prises par des caméras de surveillance installées sur un parking du
Pentagone. AFP
La Liberté du 17 mai 2006
Article No 7
Pentagone : les vidéos du 11 Septembre
Le Ministère américain de la Défense a rendu public deux clips montrant
l'avion s'écrasant sur le Pentagone le 11 septembre 2001 • La requête avait
été déposée par l'organisation Judicial Watch •
Il aura fallu attendre presque cinq ans, mais mardi soir le ministère américain de la
Défense a rendu public deux clips vidéo montrant l'avion s'écrasant sur le Pentagone
le 11 septembre 2001, à la suite d'une requête d'une association américaine qui
espère ainsi mettre fin aux théories du complot.
SUR LE MEME SUJET
Pourquoi la démonstration de Meyssan est cousue de très gros fils blancs ?
Les images ont été prises par deux caméras de surveillance installées sur un parking
du Pentagone et montrent le moment où l'avion s'écrase sur l'aile sud-ouest du
bâtiment. Les vidéos ne sont guère explicites mais la deuxième permet de voir le
fuselage de l'appareil fonçant vers le Pentagone très brièvement au niveau du sol.
Avant qu'une lumière blanche et une grosse boule de feu orange apparaissent à
l'image, suivies par de la fumée noire.
Le ministère de la Défense avait admis l'an dernier qu'il possédait ces images mais
avait refusé de les rendre publiques avant la fin du procès du Français Zacarias
Moussaoui qui vient d'être condamné à la réclusion à perpétuité pour sa complicité
dans les attentats du 11-Septembre.
Delphine Carrard et Fanny Bongard
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Attentats du 11 septembre 2001
Judicial Watch, une association qui enquête sur la corruption au sein du
gouvernement, réclamait que ces images soient rendues publiques. Des chaînes de
télévision américaines avaient par le passé diffusé des images arrêtées prises par les
mêmes caméras de surveillance. «Nous nous sommes battus pour obtenir ces clips
vidéo parce que nous avions le sentiment qu'il était important de parachever le
dossier accessible au public sur les attentats du 11 septembre», a déclaré le président
de Judicial Watch, Tom Fitton, «Nous espérons que ces clips vidéo mettront fin aux
théories du complot liées au vol 77 d'American Airlines».
Plusieurs théories du complot ont fleuri après le 11-Septembre. Le Français Thierry
Meyssan, à la tête du Réseau Voltaire, avait ainsi affirmé qu'aucun avion ne s'était
écrasé sur le Pentagone. Dans son livre publié en 2002, "L'Effroyable imposture", il
s'appuyait principalement sur le manque d'images pour soutenir sa thèse.
Le vol 77 d'American Airlines s'est écrasé à 9h37 locales le 11 septembre 2001, tuant
189 personnes à bord de l'avion et dans le bâtiment du Pentagone. Juste avant, deux
autres avions avaient frappé les tours du World Trade Center à New York. Un
quatrième appareil s'est ensuite écrasé dans un champ en Pennsylvanie.
Journal « Libération » (journal français) du 17 mai 2006
Article No 8
Des vidéos de l’attaque du Pentagone rendues publiques
ÉTATS-UNIS Le Ministère américain de la défense a rendu publiques mardi soir
deux vidéos de l’attaque sur le Pentagone le 11 septembre 2001.
JEAN-COSME DELALOYE NEW YORK
Publié le 18 mai 2006
Un avion s'est-il écrasé sur le
Pentagone à Washington le 11
septembre 2001? Cette lancinante
question est à la base des théories
du complot sur les attentats du 11
septembre 2001. Les auteurs de
ces thèses prétendent que le vol
American Airlines 77, détourné par
des pirates de l'air, n'a jamais
heurté de plein fouet le bâtiment du
ministère américain de la Défense,
causant la mort de 184 personnes.
Le
«courant
conspirationniste»
affirme que le Pentagone a été
frappé par un missile.
Une forme blanche
Judicial Watch, une association américaine conservatrice, cherchait depuis 2004 à
obtenir les vidéos des attaques du Pentagone pour prouver que l'avion n'était pas
fantôme. Le Département de la Défense a finalement rendu public deux clips de
l'attentat pris le 11 septembre 2001 par les caméras de surveillance d'un parking
Delphine Carrard et Fanny Bongard
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Attentats du 11 septembre 2001
voisin. Dans un communiqué publié sur le site Internet de Judicial Watch, Tom Fitton,
directeur de l'organisation, s'est aussitôt réjoui: «Nous espérons que cette vidéo va
enfin couper court aux thèses de la conspiration.»
Certaines de ces images avaient déjà été communiquées aux télévisions il y a
quelques années et circulaient sur Internet. On y voit une forme blanche, fine et floue
heurter le Pentagone et une explosion. Cité hier par le Washington Post hier, David
Yancey, qui a perdu sa femme dans le vol 77 d'American Airlines est sceptique: «Je ne
partage l'opinion (n.d.l.r. : de ceux qui parlent de conspiration), mais je ne vois pas
comment ces cassettes vont pouvoir les faire taire, a-t-il déclaré. Pour moi, l'avion
dans lequel se trouvait ma femme a bien heurté le Pentagone.» Les médias
américains partagent cette conviction, eux qui, les chaînes d'information câblées
exceptées, se sont peu émus de la diffusion de ces images. Le New York Times y a par
exemple consacré une brève, le Washington Post un article à peine plus long.
Pas convaincus
Outre-Atlantique, quelques mouvements minoritaires ne sont cependant pas
convaincus par les explications de l'administration Bush sur les attentats du 11
septembre. C'est le cas de 911truth.org (n.d.r.l. : littéralement «vérité du 11
septembre»): «Je ne sais pas ce qui est advenu de l'avion du vol 77 d'American
Airlines, déclare Mike Berger, porte-parole de l'association à St Louis. Cette vidéo ne
résout rien. Je me demande pourquoi l'administration Bush ne rend pas public deux
autres films tournés ce jour-là. Cela permettrait de faire taire ces théories de l'envoi
d'un missile sur le Pentagone et de nous concentrer sur les véritables questions du 11
septembre.» 911truth.org, qui compte quelques rares appuis au Congrès, affirme
notamment que les attentats n'auraient pas pu avoir eu lieu sans une complicité à
l'intérieur du gouvernement Bush.
Michael Greenberger, professeur de droit à l'Université du Maryland, qui a fait partie
du gouvernement américain sous Bill Clinton, rappelle que les thèses de la
conspiration n'arrivent guère à séduire le grand public américain. «C'est vrai que ces
images de l'attentat du Pentagone ne sont pas très claires, conclut-il. Mais elles nous
rappellent que quelque chose de très grave s'est produit le 11 septembre 2001 et que
nous devons rester vigilants face au terrorisme».
Journal « 24 heures » du 18 mai 2006
Delphine Carrard et Fanny Bongard
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Attentats du 11 septembre 2001
Nos commentaires (art. 6 à 8) :
Ce sujet de vidéo, rendue soit disant publique le 17 mai 2006, n’est pas encore très
clair. Car c’est un sujet récent et très peu de journaux si y sont intéressé, malgré
l’ampleur et la gravité de l’attentat. Nous ne savons pas si ces vidéos sont de réelles
preuves ou pas.
Dans l’article No 6 de La Liberté du 17 mai 2006, le journaliste de cet article nous
décrit seulement le fait que le Ministère américain de la Défense a rendu publiques
deux vidéos montrant l’avion s’écrasant sur le Pentagone. La Liberté n’a pas
approfondi le sujet.
Puis, dans l’article No 7, le journal Libération nous expose à nouveau le fait que le
Ministère américain de la Défense a rendu publique les deux vidéos et en plus l’auteur
de l’article fait un bref rappel des thèses de Thierry Meyssan.
Et enfin le dernier article de notre sélection est un article complet. Il est paru dans le
24 Heures du 18 mai 2006. Il concerne l’attaque sur le Pentagone. En effet, c’est le
seul article où l’on peut lire que ces deux vidéos étaient déjà visibles sur internet et
ont passées dans certains téléjournaux, bien avant qu’elles soient rendues publiques
par le Ministère de la Défense. Elles sont apparues en mars 2002.
Dans l’article No 8, le 24 Heures nous fait constater que ces deux vidéos ne sont pas
explicites. En effet, les images présentées sur internet ne sont pas clair du tout et ne
prouve pas que ce soit un avion qui s’est écrasé sur le Pentagone bien que les
sciences aient prouvé le contraire.
D’après Tom Fitton, la parution des ces vidéos, pourrait enfin faire cesser les thèses
de Thierry Meyssan. Nous ne pensons pas que se sera les vidéos qui vont faire taire le
complot mais plutôt les nombreux articles, rédigés par des spécialistes, nous prouvant
par des textes, livres, etc… que c’était bien un avion et non pas un missile qui s’est
écrasé sur le Pentagone. Ces spécialistes ont longtemps étudié le sujet et non pas
lancé un thèse qui ne tient pas la route comme Thierry Meyssan.
Delphine Carrard et Fanny Bongard
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Attentats du 11 septembre 2001
Article No 9
Pour clore ce dossier, nous avons trouvé un dossier très intéressant sur le 11
septembre et ses rumeurs, écrit par Emmanuel Taïeb un chercheur au Centre de
recherches politiques de la Sorbonne.
Paru dans les Dossiers de l’Audiovisuel, n°104, juillet-août 2002, p. 48-50
Le 11 septembre et ses rumeurs
Chercheur
au
Centre
de
recherches politiques de la
Sorbonne, Emmanuel Taïeb
revient
sur
les
rumeurs
autour du 11 septembre et
leur développement parallèle
aux informations délivrées
par les médias officiels.
Jusqu’à quel point la temporalité de la monstration d’un événement, et
du choc qu’il produit, et la temporalité de son «arraisonnement» sontelles séparées? Les rumeurs autour des attentats du 11 septembre sont
pratiquement concomitantes de l’événement qui les génère. Se diffusant
oralement, ou par le biais d’Internet, elles accompagnent et participent
des tentatives de mise en forme de l’événement et de son intelligibilité.
En retour, échappant aux médias «officiels», elles nous informent des
représentations sociales qui investissent ce moment de rupture que sont
les attentats.
Guerre, attentats et situations de crise
L’étude des rumeurs occasionnées par le 11 septembre permet de les
faire correspondre aux rumeurs de guerre en général. Même si en
apparence des actions terroristes n’ont pas à voir directement avec une
guerre proprement dite, le contexte auquel elles donnent naissance est
un contexte de crise, d’incertitude et d’angoisse qui, presque
mécaniquement, fait émerger un type de rumeurs que l’on trouve
essentiellement en période de guerre. C’est cette identité de la situation
de crise avec la situation de guerre qui explique que la France, pourtant
non touchée directement par les attentats, ait connu sur son sol une
circulation de rumeurs qu’on ne trouve habituellement que dans les pays
en guerre. Ainsi de la «rumeur du portefeuille» où un homme prévient
une femme qui l’aide de l’imminence d’un attentat, rumeur qui avait
déjà circulé à la Libération.
De la même façon, il faut rappeler que les rumeurs entretiennent un
rapport d’homologie avec l’événement qui constitue leur source. Mais
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Attentats du 11 septembre 2001
comme l’on est dans du langage symbolique, le contenu homologue de
l’événement peut se retrouver soit explicitement dans le récit véhiculé
par la rumeur, soit de manière déplacée ou détournée. Ainsi, les
rumeurs d’après le 11 septembre interviennent directement dans le récit
des événements, en interrogeant l’identité des responsables, ou
indirectement, en amenant la circulation de rumeurs effrayantes, plus
ou moins reliées aux attentats.
Si l’une des définitions, discutable, de la rumeur est qu’elle est une
information non confirmée par les médias ou le pouvoir en place, les
rumeurs de guerre ont ceci de particulier qu’elle n’attendent aucune
confirmation et qu’au contraire elles se diffusent contre l’Etat et les
journalistes. Sous l’Occupation, par exemple, il n‘aurait servi à rien que
Vichy confirme ou non une information car tout ce qui en émanait était
considéré comme mensonger par principe. Seules des informations nonofficielles circulaient, faisant perdre de sa pertinence à la qualification de
rumeurs. Aujourd’hui, pour des raisons complexes, et depuis la Guerre
du Golfe, la défiance est telle par rapport aux politiques, aux médias et
aux images qu’ils diffusent, que leurs propos sont perçus avec
circonspection. Comme s’ils étaient dans la captation-occultation des
informations, comme s’ils dressaient, entre le citoyen et les faits, un
récit contrôlé et opaque. La perception des informations officielles
comme autant d’informations-écran et d’obstacles a pour conséquence
un «dubitationnisme» (Taguieff) et un relativisme généralisés qui
forment le terreau sur lequel poussent les rumeurs de crise.
L’enjeu n’est donc pas dans l’établissement de la véracité d’une rumeur,
mais dans la façon dont les rumeurs naviguent à côté des médias, se
développant aux confins du territoire qu’ils couvrent, et plus encore il
est dans l’appréhension de l’«attelage» que forment irréductiblement
l’événement et ses rumeurs.
L’attribution causale
Assez rapidement après les attentats, et contre les versions autorisées,
un certain nombre de rumeurs se développent qui ont pour point
commun de refuser la responsabilité généralement admise (celle
d’Oussama Ben Laden et de son réseau) pour lui substituer une
causalité différente. Assez couramment l’attribution causale dégagée
pour expliquer des événements colossaux et difficilement assimilables
(Révolution, morts de personnalités, attentats) est refusée comme trop
pauvre et se voit remplacée par une causalité plus subtile et plus riche.
C’est le sens de la rumeur selon laquelle 4000 employés israéliens
travaillant dans les tours du World Trade Center auraient été prévenus
de l’imminence d’un attentat d’envergure et ne se seraient pas rendus à
leur travail le jour fatidique. La causalité se déplace du Moyen- Orient
vers le Proche, de l’Islam au judaïsme. On n’est pas très loin du complot
antisémite.
Mais la causalité d’une rupture aussi massive peut aussi être cherchée
hors du monde, comme si l’échelle de l’acte était inhumaine et qu’il
fallait y voir une action magique. C’est le sens d’une rumeur qui a
cherché à accréditer l’idée que le numéro de vol d’un des avions
détournés, quand on le décodait via l’outil informatique, contenait une
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Attentats du 11 septembre 2001
série de pictogrammes montrant un avion s’encastrant dans des tours
ainsi qu’un appel à la mort des juifs. Cette fois-ci la causalité devient
interne. Si le vol est maudit, comme son immatriculation le laisse
penser, alors il faut voir dans le 11 septembre non seulement une
affaire propre aux Etats-Unis — c’est après tout le numéro de leur vol
qui est hanté dès le départ —, mais aussi une action qui ne peut être
expliquée techniquement — comme dépendante de l’intervention d’une
instance extérieure.
Et cette instance peut être une force chtonienne, comme tend à le faire
accroire une rumeur accompagnée d’une photo montrant le visage de
Satan dans le nuage de fumée d’une des tours new-yorkaises en feu. La
causalité surnaturelle ou la «causalité diabolique» (Poliakov) est alors
clairement posée, disculpant toute action humaine, d’où qu’elle émane,
et rendant enfin intelligible un événement aussi considérable.
Loin de s’exclure mutuellement les attributions causales
rejoindre, si l’on considère que le juif — ici les 4000 cadres
est assimilé au Diable1, et que diverses légendes satanistes
s’appuient sur la traduction, le décodage, de morceaux de
ici la transcription du numéro de vol…
peuvent se
israéliens —
américaines
musique2 —
L’arraisonnement déraisonnable
Depuis quelques mois, suite à la parution en France du livre L’Effroyable
imposture, du journaliste indépendant Thierry Meyssan3, l’attelage
événement-rumeur a pris une forme nouvelle, puisque désormais le 11
septembre est associé tantôt à une rumeur, ou une hypothèse, selon
laquelle il ne s’est pas réellement produit, ou à tout le moins pas comme
les médias et les États nous l’ont dit, tantôt à une rumeur selon laquelle
c’est un vaste complot interne qui serait la source des attentats. La
théorie du complot étant ici une simple modalité du déplacement causal,
visant à attribuer à une cinquième colonne américaine la responsabilité
de ces actions.
Sans entrer dans le fond de ce qui est devenu une polémique et un joli
coup éditorial, il faut s’arrêter sur les rapports qu’entretient la méthode
qui a présidé à l’écriture du livre avec les faits et les médias. Toutes les
analyses émanant des hommes politiques ou des journalistes
professionnels sont évacuées et considérées comme mensongères au
profit de sources émanant quasi exclusivement de sites Internet.
1
Marie Bonaparte, Mythes de guerre, Paris, PUF, 1950 [1946], p.!134.
2
Véronique Campion-Vincent, «Démonologies dans les légendes et
contemporaines», Ethnologie française, Tome 23, n°1, janviers-mars 1993.
3
Thierry Meyssan, 11!septembre 2001. L’Effroyable imposture. Aucun avion ne s’est
écrasé sur le Pentagone, Chatou, Carnot, 2002.
4
Philippe Breton, Le culte de l’Internet. Une menace pour le lien social ? Paris,
La Découverte, 2000
paniques
Défenseur de la liberté d’expression, l’auteur la tire ici à sa limite en
posant que seule une parole citoyenne libre — celle d’Internet — est
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Attentats du 11 septembre 2001
digne de foi, tandis que la parole des intermédiaires, étymologiquement
celle des médias, cache au lieu de dévoiler et participe du complot.
L’auteur évolue dans le mythe d’une communication transparente et
ininterrompue, sans cadre ni contrôle ni vérification, que les journalistes
s’acharneraient à mettre à mal4. Les résultats scientifiques d’une telle
méthode sont alors discutables qui conduisent l’auteur à peindre des
journalistes aux ordres, à nier des points avérés, à refuser la causalité
majoritairement dégagée et à proposer de l’événement un
arraisonnement déraisonnable qui, au lieu de le rendre compréhensible,
le complexifie excessivement et gêne son intelligibilité.
L’image en trop
L’image «en trop» est celle des Palestiniens en joie à l’annonce des
attentats qui a donné lieu immédiatement à une rumeur selon laquelle
ces images étaient en fait des archives datant d’une dizaine d’années
ressorties par la chaîne américaine CNN pour disqualifier politiquement
les Palestiniens et leur mettre le masque de l’ennemi. De toutes les
images diffusées après le 11 septembre pourquoi celles-ci ont-elles
créée si rapidement une rumeur ?
Sans trop pénétrer dans un sujet pour beaucoup passionnel, on peut
déjà dire que c’est parce que ces images ont été rejetées. Liesse intruse
dans l’affliction générale, elles étaient obscènes. Prises dans un lieu non
contigu à celui des attentats, leur hétérogénéité était choquante. Mais
surtout, elles n’entraient pas dans la narration médiatique
stéréotypique5 de la cause palestinienne. Car celle-ci a coutume de
présenter les Palestiniens dans une posture victimaire, dans le rôle de
l’agresser et du colonisé6, et pas dans celui de l’oriental anti-occidental,
cruel au point de se réjouir d’un attentat de masse. Ne collant pas avec
le «grand récit» médiatique habituel cette vision disqualifiante, prise
pour métonymie du peuple palestinien tout entier, ne pouvait qu’être
disqualifiée à son tour, en posant sa fausseté, ce dont la rumeur va se
charger, en posant la manipulation médiatique, et plus tard, une fois sa
véracité admise, en l’accompagnant avant de la présenter à nouveau ou
en la minimisant.
C’est plutôt l’événement médiatisé que l’événement brut qui est investi
par les rumeurs. Surpris par le 11 septembre, les médias n’ont pas pu
ou su proposer une interprétation qui les fasse taire.
5
Hermès, «!Stéréotypes dans les relations Nord-Sud!», n°30, 2001.
6
Pierre-André Taguieff, La nouvelle judéophobie, Paris, Mille et une nuits, 2002.
7
Marc Bloch, Réflexions d’un historien sur les fausses nouvelles de la guerre, Paris,
Editions Allia, 1999 [1921], p.17.
Si bien que ce sont les rumeurs qui ont proposé un cadre aux images:
pour déplacer la causalité, pour dire qu’il y avait des images derrière les
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Attentats du 11 septembre 2001
images, et que le 11 septembre n’était pas ce qu’on nous en avait
montré, enfin pour nier même les images diffusées, posant qu’une
image actuelle était une image ancienne. Comme l’écrit Marc Bloch:
seuls (…) de grands états d’âmes collectifs ont le pouvoir de transformer
une mauvaise perception en une légende7.
Nos commentaires (art. 10) :
Nous avons choisi ce dossier, car il fait le tour de notre problématique. Il est très
intéressant, bien que la difficulté du langage utilisé soit élevé. D’ailleurs c’es le seul
dossier, trouvé sur internet et venant d’une source fiable, consacré aux rumeurs du
11 septembre 2001. Les milliers autres textes sont écrit suite à aucunes recherches et
preuves. Ce dossier était important pour compléter le notre. Il appuie notre avis, et
ainsi démontre la vérité.
Delphine Carrard et Fanny Bongard
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Attentats du 11 septembre 2001
Conclusion
Lors de l’élaboration de notre dossier, il n’a pas été facile de savoir quel site disait la
vérité et sur quelle base, l’auteur des textes se tenait pour écrire son article. C’est
pourquoi, nous avons utilisé le site www.hoaxbuster.com pour nous aider à savoir où
se trouvait la vérité.
Internet nous propose une quantité énorme de texte à propos de la thèse de Thierry
Meyssan. Nous en avons sélectionnés quelques un pour tenter de démontrer la vérité
à propos du crash sur le Pentagone.
Internet est l’endroit rêvé de la rumeur. N’importe qui se connecte n’importe quand
pour dire n’importe quoi. Les rumeurs sont très vite relayées par les mails, les sites,
etc… tout se joue avec un clic de souris. De plus, internet est accessible à des milliard
de personnes.
Ainsi de nombreuses rumeurs autour du 11 septembre 2001 ont été relayées par
internet. Par exemple, cette histoire fantasmagorique selon laquelle, peu après les
événements du 11 septembre, une femme avait rapporté son portefeuille perdu à un
homme qui, en guise de remerciement, lui avait conseillé de ne pas prendre le métro
le lendemain (ou de ne pas aller dans tel centre commercial)… endroit supposé de
nouveaux attentats !?! Cet exemple, en est un parmi des milliers de rumeurs, toutes
identiques, sauf le décor et les personnages.
Il n’y pas qu’internet pour véhiculer les informations, il y a aussi les journalistes.
L’après 11 septembre a eut une répercussion sur la liberté de la presse, le 11
septembre a bouleversé le monde de l’information. Il est très difficile pour les
journalistes de travailler en sécurité dans un climat d’incertitude et de crainte.
D’ailleurs de nombreux journalistes ont été assassinés suite aux attentats du 11
septembre 2001.
Plusieurs tentatives d'explication des attentats du 11 septembre 2001 ont vu le jour
dans les jours et les mois qui les ont suivis.
Même cinq ans après, tout n’est pas résolu par rapport aux attentats du 11 septembre
2001.
Delphine Carrard et Fanny Bongard
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Attentats du 11 septembre 2001
Nous vous remettons en annexe le « Paris Match » sur le 11 septembre 2001. Dans ce
magazine, nous pouvons remarquer qu’il y a très peu de texte, mais beaucoup
d’images. Nous pouvons donc constater, que même les journalistes avaient très peu
de renseignements le jour même. Ces articles ont été écrits le mardi soir, jour de
l’attentat comme cité dans l’éditorial.
Delphine Carrard et Fanny Bongard
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Attentats du 11 septembre 2001
Bibliographie
Les interviews
Claude Moniquet
http://www.hoaxbuster.com/interviews/detail.php?idInterview=3189
Renaud Marhic
http://www.hoaxbuster.com/interviews/detail.php?idInterview=3190
Serge Roche
http://www.hoaxbuster.com/interviews/detail.php?idInterview=3188
Les articles
www.letemps.ch
www.24heures.ch
www.laliberte.ch
http://parodie.com/articles/pentagone_15032002.htm
www.payot.ch
http://crps.univ-paris1.fr/doctorants/rumeurs_DA.pdf
(N.B. certaines adresses ne sont pas précises, car les liens sont à présent plus
accessibles)
Divers
http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/hoax.php?idArticle=2338
http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/hoax_message.php?idArticle=2338
http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/hoax_avis.php?idArticle=2338
http://www.hoaxbuster.com/dossiers/detail.php?idDossier=3193
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ories_du_complot_sur_les_attentats_du_11_s
eptembre_2001
http://fr.wikipedia.org/wiki/11_septembre_2001
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pentagone_%28%C3%89tats-Unis%29
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